Last posts on divertissement2024-03-29T10:26:59+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/divertissement/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlBillag or no Billag : recalibrer la RTS ?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2018-02-10:33002672018-02-10T10:13:00+01:002018-02-10T10:13:00+01:00 Le sport En France sur Canal +, l’abonnement offrant le plus...
<p class="p1" style="text-align: justify;"> <span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3613128373.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-231921" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1032401507.jpg" alt="rtd,redevance,billag,no billag,rosset,sport,canal+,divertissement," width="287" height="287" /></a>Le sport</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En France sur Canal +, l’abonnement offrant le plus de chaînes sportives est à 40 euros mensuels. Certaines chaînes gratuites diffusent également les grands événements sportifs. Alors faut-il continuer à proposer des couvertures pharaoniques du sport international, ou laisser cela aux grandes chaînes européennes et se concentrer sur le sport local?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Faut-il payer un Marc Rosset ennuyeux pour commenter le tennis? Faut-il regarder les prétendues « analyses » d’une rencontre quand ces analyses ne font en général que redire ce que l’image a déjà montré? À ce jeu un seul consultant sportif (à ma connaissance) propose de vraies analyses: Pablo Iglesias.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La RTS sans les retransmissions internationales de sport, c’est combien d’économies?</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>L’info</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’ai longtemps gardé une bonne estime des infos sur la RTS. Je les trouvais plus complètes et objectives que celles de nos voisins de l’ouest. Cela a changé. Certaines grandes émissions comme <em>Temps Présent</em> ont parfois encore l’éclat du passé mais je trouve que les sujets sont de moins en moins creusés et donc de moins en moins intéressants.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De manière générale les partis-pris sont trop visibles et nuisent à l’objectivité et à une représentation respectueuse des citoyens et citoyennes. Les sujets sont trop souvent biaisés ou pas assez creusés, comme les grandes déclarations sur le mythe de l’inégalité salariale. Si un simple blogueur peut démonter un tel mythe, comment se fait-il qu’un journaliste professionnel n’y arrive pas et ne fasse que relayer un discours partisan et malhonnête?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/932534107.jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-231924" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3530447558.jpeg" alt="rtd,redevance,billag,no billag,rosset,sport,canal+,divertissement," /></a>On peut creuser vraiment l’info et en faire une référence sur la RTS. À mon avis ce n’est plus le cas depuis des années.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>Documentaires culturels</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La RTS fabrique parfois de bons documentaires. Mais leur production est coûteuse. Des maisons de production privées font la même chose. Pourquoi multiplier les sources et les frais? L’achat d’émissions à diffuser n’est-il pas moins coûteux que la production autochtone?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.rts.ch/play/tv/plus-3-degres-emission-nationale/video/presentation-de-plus-3-degres?id=9127689&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0446cdf8da" target="_blank" rel="noopener noreferrer">à propos d’une émission</a></span> comme « Plus 3 degrés », diffusée à l’automne dernier, ne devrait-il pas y avoir sanction à l’égard des producteurs de cet objet télévisuel d’une telle indigence? Mais qui les sanctionnerait? Les payeurs ne sont pas les décideurs.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>Région</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est un des bons points de la RTS: son implication dans les régions et dans l’information locale. Une des meilleures raisons de garder nos chaînes régionales.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>Divertissement</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Films, séries, retransmissions de spectacles, production autochtones: aujourd’hui le divertissement règne en maître sur les petites lucarnes. Le sport lui-même est un divertissement qu’on regarde depuis son sofa. On ne peut rien faire contre le divertissement: il est plébiscité!</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1607039215.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-231925" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3545633218.jpg" alt="rtd,redevance,billag,no billag,rosset,sport,canal+,divertissement," /></a>Sur la RTS on a tenté des productions autochtones. Hélas. Les <em>Pique-Meurons</em> a probablement été conçu par des ennemis de la Suisse voulant la présenter comme un pays d’idiots décérébrés. </span><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’<em>Heure du secret</em> est à peine plus consommable.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>Cahier des charges</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La RTS pourrait donc être réformée et calibrée entre autres selon des ambitions plus modestes, plus régionales et locales. De plus elle a une fonction partielle de télé d’État, par exemple quand les Conseillers fédéraux interviennent pour soutenir ou combattre un projet que le peuple doit voter.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le cahier des charges devrait limiter des ambitions dont on n’a pas les moyens. Cependant il semble que l’initiative connaisse des vents contraires. Rien ne changera donc. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais on peut rêver, et à tout hasard je privilégie deux axes majeurs pour recalibrer notre RTS:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">– diminuer les coûts en se concentrant sur le régional, en limitant la diffusion d’événements sportifs internationaux, en renonçant à la création de fictions navrantes, </span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">– améliorer qualitativement l’information, et en particulier son objectivité, pour en refaire une référence propre à notre télé nationale.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On peut rêver.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les recettes de pub ne sauraient couvrir les charges d’une télé régionale aux (trop?) grandes ambitions. La redevance comble le manque. Dans un petit bassin de population, cette redevance est forcément chère. À moins de…</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlEurovision : l’amour, entre Disney et mangatag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-05-15:32998082016-05-15T10:01:00+02:002016-05-15T10:01:00+02:00 Image Je suis d’abord frappé par l’importance prise par le visuel....
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1823646318.jpg" target="_blank"><img id="media-210680" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/705147539.jpg" alt="eurovision,eurosong,2016,ukraine,italie,chanson,divertissement," /></a>Image</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je suis d’abord frappé par l’importance prise par le visuel. Si l’art est devenu un divertissement, ici le divertissement (la chanson) se divertit lui-même par les décors réels ou virtuels, par les effets spéciaux, par une mise en scène supposée apporter un supplément de sens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les spectateurs sont habitués à voir des spectacles grandioses, sur scène ou à la télévision. Et pourquoi pas? S’il faut divertir, autant en avoir plein les yeux et les oreilles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La victoire de la chanteuse représentant l’Ukraine montre cependant qu’il n’est pas besoin d’avoir des danseurs et des danseuses ou des parures psychédéliques pour gagner. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La chanson est sobre, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=B-rnM-MwRHY" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">magnifiquement interprétée</span></a> à mon goût par une chanteuse inspirée, et – surprise – relativement peu formatée pour l’Eurovision, où les chansons ont souvent cette montée en puissance, ce climax, qui soudain emporte l’auditeur vers de vastes espaces musicaux.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1718422250.jpg" target="_blank"><img id="media-210681" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2110091632.jpg" alt="eurovision,eurosong,2016,ukraine,italie,chanson,divertissement," /></a>Ethno</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Autre remarque, l’évolution de plus en plus marquée vers des styles d’inspiration ethno, tant par l’habillement que par certaines musiques ou par l’usage d’instruments spécifiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les identités culturelles nationales s’expriment et se revendiquent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais on a aussi des inspirations méta-ethno, plus proches du conte ou de l’héroïc fantasy. Cela offre un spectacle superbe au point de vue du look des interprètes. Je pense par exemple à l’Allemagne et sa chanteuse au style inspiré des mangas japonais (image 3), ou à la chanteuse croate portant une robe féerique de 80 kilos digne de Disney (image 2).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’italienne, ma préférée (image 1), porte un message écolo dans une mise en scène enfantine mais j’ai apprécié sa manière d’habiter cette chanson belle et simple dans son décor champêtre. Le thème: nous sommes différents comme les fruits d’un même arbre, mais nous venons tous de cet arbre. Jolie métaphore mais un tel thème mériterait au moins une bibliothèque entière d’écrits.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">N’empêche, c’est joli et ça se suffit, et même si la chanteuse ne bouge pas beaucoup son corps, sa présence et sa gestuelle m’ont captivé. Avec l’Eurovision on assiste à un défilé improbable de personnages et de signes visuels que l’époque psychédélique n’aurait pas reniés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais au-delà du spectacle débordant de multiples rêves, il y a les prises de position. Car l’Eurovision devient de plus en plus une tribune pour des thèmes de société. Pourquoi pas? La poésie, l’art en général, n’ont pas de limite quant aux sujets. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1626535553.png" target="_blank"><img id="media-210682" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2396220175.png" alt="eurovision,eurosong,2016,ukraine,italie,chanson,divertissement," /></a>Politique</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La politisation de la musique de variété n’est pas nouvelle. Rappelons-nous Jean Ferrat et sa magnifique chanson <em>Nuit et Brouillard</em>, ou Léo Ferré et l’<em>Affiche rouge</em>. Alors une chanson sur la déportation des Tatars en 1944, une sur l’écologie, une sur la violence faite aux femmes (et pas aux hommes…), pourquoi pas. </span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Si la chanson est un divertissement, un instant de plaisir partagé, il en reste parfois quelques mots, une phrase ou deux, qui vont durer et proposer un autre</span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> regard sur une situation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais, même si le standard Eurovision permet quelques approches au parfum ethno et politique, il reste très formaté. La mondialisation passe aussi par la musique et j’ai parfois l’impression d’écouter les mêmes chansons que les années précédentes! Cela limite les prétentions philosophiques et politiques des auteurs-compositeurs. Il faut être assez lisse, et plaire plus que convaincre. Ou marcher dans le rang moral contemporain: on aime tout le monde et tout le monde est beau et gentil. Comme si l’amour pouvait régler les problèmes du monde. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cela dit, si l’Eurovision est une tribune en partie politique, j’espère que la victoire de l’Ukraine n’est pas une simple revanche contre la Russie.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #333333;">Je poste la vidéo de l’Italie ci-dessous, et celle de l’Allemagne en haut de la colonne de droite. Ce sont mes préférées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #333333;">Et tout cela me ramène à mon actu: sous peu je vais passer en studio pour l’enregistrement de mon deuxième album, qui devrait sortir pour l’été. J’y reviendrai. Et puis il y a un stage que je propose avec un collègue coach. 5 jours en juillet pour faciliter la communication.</span> <a href="http://www.coach-plus.net/coach-plus.net/zenitude_coaching_goetelen.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">À voir ici</span></a>.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><font size="3" face="georgia, palatino, serif">Francesca Michielin pour l'Italie avec No Degree Of Separation:</font></em></p><p style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/CNDc8OVWxaI" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je m’étais promis de ne pas regarder. Et j’ai finalement craqué: j’en ai vu un tiers. Plus quelques prestations pendant la semaine. Quelques réflexions autour de ce grand show européen.</span></p>
AJ Conseil Recrutement & RHhttp://ajconseil.blogspirit.com/about.htmlPar ici, les sorties !tag:ajconseil.blogspirit.com,2015-06-11:30495752015-06-11T11:53:58+02:002015-06-11T11:53:58+02:00 A partir du vendredi 12 juin, allez faire un tour du côté du Saint James...
<p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>A partir du vendredi 12 juin, allez faire un tour du côté du Saint James Paris pour découvrir son bar éphémère estival placé, cette année, sous le <img id="media-870144" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://ajconseil.blogspirit.com/media/01/00/1419030943.jpg" alt="Sorties, Resdtauration, Bar, Divertissement" />thème « Les Femmes à l’Honneur ». A la vôtre ! </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">On avait aimé l'an passé, on aimera encore cet endroit privilégié cet été... et ce jusqu'au 12 septembre 2015. D'autant plus que cette année, plusieurs personnalités féminines <strong>vont être en effet célébrées </strong>au sein du bar éphémère de ce splendide hôtel parisien.</span><br /> <br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> A titre d'exemple, la chef étoilée et <strong><em>« Meilleur Ouvrier de France »</em></strong> 2015, <strong>Virginie Basselot</strong>, proposera 3 assiettes inspirées de créations de femmes de renom dans la gastronomie à l’instar d’un suprême de volaille demi-deuil, farci de truffes et légumes au bouillon, en hommage à la <strong>Mère Brasier</strong>. </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> Pour accompagner ces mets délicats, le<strong> bar éphémère du Saint James Paris servira </strong>des vins produits par des vigneronnes et propriétaires : <em>Pouilly-Fumé Tradition</em> de <strong>Valérie Dugueneau</strong>, <em>Moulin de la Lagune </em>de <strong>Caroline Frey</strong> ou encore<em> Gewurztraminer Tradition</em> de <strong>Mélanie Pfister</strong>. </span><br /> <br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> Cerise sur le gâteau : <strong>Judicaël Noël</strong>, chef Barman d<strong>es lieux</strong> a concocté <strong>deux cocktails</strong> aux saveurs légères et fruitées rendant hommage à "<em><strong>Simone de Beauvoir</strong></em>" (à base de fraise, limonade, citron vert et noix de pécan caramélisées) et "<em><strong>Marguerite Duras</strong></em>" (composé de limoncello maison, vin rosé, basilic, concombre et bitter de camomille). </span><br /> <br /> <br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> <strong>Bar éphémère estival – Saint James Paris</strong> </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> Du 12 juin au 12 septembre 2015 </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> Ouvert tous les jours à partir de 19 heures </span><br /> <br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> <strong>Saint James Paris</strong> </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> 43 Avenue Bugeaud </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> 75116 Paris </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> Tél. : 01 44 05 81 81 </span><br /> <br /> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa société du divertissementtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-12-16:32993252014-12-16T13:36:00+01:002014-12-16T13:36:00+01:00 L’idéologie de l’authentique Jean Baudrillard « ... estime que la...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2352998120.jpg" target="_blank"><img id="media-184231" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1620294291.2.jpg" alt="société,spectacle,divertissement,aliénation,marcuse,baudrillard,singularité,violence,technologie,travail,big brother,image,rêve," /></a>L’idéologie de l’authentique</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Jean Baudrillard «<em>... <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_de_consommation" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">estime que la consommation</span></a> <span style="color: #000080;">qui était d'abord un moyen de satisfaire ses besoins primaires est surtout devenu un moyen de répondre à une injonction visant à se différencier des autres, tenant lieu de « morale », créant des relations sociales artificielles et de nouveaux symboles (de richesse ou puissance assimilées à l'accumulation de bien) au profit de consortiums de taille croissante, et au détriment de l'environnement, en hypothéquant le futur de l'humanité.</span></em>»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cette vision est attachée à une morale dont l’origine n’est pas claire. L’idéologie de «l’artificiel» et de «l’authentique» <em>(donc, par glissement, du vrai et du faux)</em> est un thème poétique plus que philosophique. Il établit une hiérarchie de valeurs. Mais qui peut déterminer si une relation superficielle est moins porteuse de valeur qu’une autre? Le supermarché est-il devenu l’antre du diable? Cette sorte de temple moderne est un des lieux de la consommation. Il n’est pas un salon philosophique. Va-t-on au supermarché pour parler de ses problèmes à une vendeuse qui réapprovisionne les rayons? Ou pour faire sa propre psychanalyse avec un caissier? Certainement pas.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Baudrillard <a href="https://sites.google.com/site/soireedemedan/jean-baudrillard" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">voyait les objets</span></a> de consommation comme des signes de la réalité sociale. <em>«<span style="color: #000080;">Un beau stylo, par exemple, peut servir à écrire (valeur d’usage), valoir l’équivalent d’une semaine de salaire (valeur d’échange), être offert en cadeau (valeur symbolique) ou conférer un statut social (valeur structurale par rapport au système des objets).</span>»</em></span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Consommer du rêve</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Certes la publicité tend à nous présenter, comme des joyaux ou comme une fête, des produits qui satisfont parfois plus à l’hédonisme ambiant, au goût du plaisir immédiat ou </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">au narcissisme de classe qu’au besoin vital. On n’achète de moins en moins une voiture </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">pour se déplacer mais pour la part de rêve qu’elle représente ou pour le statut social qu’elle signale. Les publicitaires ont bien compris. Dire d’une voiture qu’elle a un moteur et </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3188427679.jpg" target="_blank"><img id="media-184232" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4072438814.2.jpg" alt="société,spectacle,divertissement,aliénation,marcuse,baudrillard,singularité,violence,technologie,travail,big brother,image,rêve," /></a></span></span></strong></span></span>des freins est inintéressant. Ce qui plaît est de la voir rouler par tous les temps, donc de nous procurer une totale liberté et sécurité. Ou bien que l’on puisse la parquer sur une plage de sable fin, au soleil. Le produit est connu et n’intéresse pas autant que le rêve qu’il représente. On est dans le spectacle plus que dans la liberté, diraient aujourd’hui Baudrillard ou Marcuse, invoquant la possession des individus par le signe social de valeur <em>(par exemple un stylo en or augmenterait notre qualité personnelle parce qu’il est cher)</em>.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce genre de point de vue est typique des XIXe et XXe siècles. Le XXIe fera-t-il la part aussi belle à des modes d’analyse de la société basés sur la notion d’aliénation et de chosification des individus? Ou reviendra-t-on au principe de liberté fondamentale, même quand ces individus adoptent une coutume issue d’influences familiales ou sociétales passées? On le saura dans cent ans. Ou plus, tant la description des sociétés est chose difficile qui demande du recul.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je tente cependant quelques pistes. Je crois d’abord que la société ne peut être nommée par un mot ou concept unique. Le concept unique sert à placer les moutons qui le répéteront en ordre régulier devant le précipice et à simplifier le saut dans le vide. Or la complexité des sociétés modernes impose aujourd’hui une réflexion non univoque et non linéaire, et une interprétation à facettes.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La société du divertissement</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Elle est la suite logique de la société du spectacle. Travailler a été pendant des millénaires une tâche lourde, une peine: «Tu travailleras à la sueur de ton front». Il devient un accessoire, l’important étant le plaisir que cette société nous apporte. On est aujourd’hui enclins à accepter des activités rémunératrices peu enthousiasmantes pourvu que nous disposions de temps libre <em>(soirées, week-ends, vacances)</em>, temps que nous remplissons en consommant encore des livres, des films, des jeux, de la nourriture ou des voyages. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2874362815.jpg" target="_blank"><img id="media-184233" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3786870260.2.jpg" alt="société,spectacle,divertissement,aliénation,marcuse,baudrillard,singularité,violence,technologie,travail,big brother,image,rêve," /></a></span></strong></span></strong>Le rapport à la consommation comprend trop d’aspects pour être traité par une seule moulinette idéologique. La consommation est normative puisqu’elle renvoie à des codes sociaux <em>(le stylo en or représente la richesse et le statut social plus que le stylo en plastic)</em>. Mais l’analyse de la consommation faite par Baudrillard est elle-même tout autant normative puisqu’elle définit, en creux, quelle serait la bonne attitude de consommateur: remplir des besoins de base, sans céder au superflu ni aux faux besoins. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Comme les idéologues marxistes, Baudrillard pense savoir ce qui est bon pour les autres et définit qui est socialement valorisé. N’y aurait-il donc d’alternative à une supposée aliénation que par une autre aliénation? Doit être considéré comme divertissement tout spectacle, toute mise en scène, qu’il s’agisse d’une manifestation de rue ou d’une campagne de publicité. Se divertir permet d’éviter de rencontrer le réel, vu comme une peine, ou d’en combler le vide - vide qui serait le reflet d’un vide existentiel. L’industrie du divertissement est généralisée et fonctionne en reprenant l’idée que la vie est une fête. Les images télé, celles des magazines, celles des vitrines de magasin, sont des odes à une fête permanente. Est-ce de l’aliénation? Alors tout divertissement serait aliénant. Je ne le pense pas. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La société technologique</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je préfère ce terme à celui de société industrielle. L’industrie est une application de la technologie. Celle-ci permet la construction d’unités de production qui produiront encore plus de technologie. La technologie soulage la peine du travail, participe à la prolifération des échanges, modifie rapidement et profondément notre environnement. La technologie est partout, elle est une caractéristique de l’époque. Elle a changé le rapport au travail, les relations humaines, les distances, la mobilité, la communication, entre autres. Elle prend une telle place qu’on peut la considérer même comme une caractéristique majeure.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/4111964902.jpg" target="_blank"><img id="media-184234" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3599872627.jpg" alt="société,spectacle,divertissement,aliénation,marcuse,baudrillard,singularité,violence,technologie,travail,big brother,image,rêve," /></a>La société de l’image</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Avec la technologie certaines activités ou moyens de rendre compte du monde se sont développés à grande échelle. L’image prend aujourd’hui une place majeure dans l’enseignement, dans la communication, par les appareils numériques très répandus, par le foisonnement de magazines illustrés, et dans l’art, avec des moyens de modifier le réel: photoshop, effet spéciaux, mise en scène commerciale ou culturelle du réel rêvé, reproduction ou invention de codes sociaux. L’image participe au rêve, à ce «plus» qui fait de l’objet autre chose qu’un agrégat de matière. Le rêve donne une sorte d’âme à l’objet. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La société Big Brother</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Aujourd’hui on est surveillés partout: dans la rue, sur internet, par notre téléphone portable ou celui d’autrui. A terme une inhibition pourrait se produire devant cette pression et cette forme de contrôle. Une inhibition qui pourrait ensuite se transformer en violence, à cause de ce qui est frustré en nous. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le risque est d’autant plus réel que, on le voit déjà, la réponse individuelle à un monde globalisé et formaté est de développer ce que Baudrillard nomme sa singularité: être singulier par le look, par le discours, par la destruction pure et simple de ce monde. La violence essentielle, non révolutionnaire, peut devenir le moyen de se reconnaître et d’exprimer sa singularité. Ce peut même être une réponse nécessaire dans une société dont les règles et les dogmes sont devenus étouffants. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">D'autres idées?</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Est aujourd’hui possible de désigner notre époque par un nom global? Dans les années 1960 Herbert Marcuse parlait de répression du désir et de son remplacement par la consommation de masse. Dans la même période Jean Baudrillard écrivait <em>«La société de consommation»</em>.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa société du divertissement (1): le massacre d’Hallelujahtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-06-01:32991172014-06-01T15:58:00+02:002014-06-01T15:58:00+02:00 La colonisation Divertir signifie selon le cnrtl.fr :...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3001311069.jpg" target="_blank"><img id="media-170701" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/368390768.2.jpg" alt="divertissement,the voice,hallelujah,leonard cohen,jeff buckley,discrimination,qualité,émotion,drogue,massacre,leo ferré,requiem," /></a>La colonisation</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Divertir signifie selon le </span><a style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;" href="http://www.cnrtl.fr/definition/divertissement" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">cnrtl.fr</span></a><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">: distraire, occuper agréablement le temps. A l’origine le sens était: «Détourner à son profit». Il désignait un délit, comme le détournement d’une partie d’un héritage. Par la suite il a pris le sens figuré de «détourner quelqu’un de ses préoccupations», ou: «Occupation, ensemble de données qui détourne l'Homme de l'essentiel et l'éloigne des problèmes propres à sa condition».</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">L’écrivain François Mauriac écrivait ceci: <span style="color: #000080;">«Ce qui longtemps m'a surtout frappé dans une vie, c'est le </span></span><span style="color: #000080;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">divertissement, tel que Pascal l'a défini : ce que nous inventons pour ne pas penser à nous-même et à l'horreur de notre condition (...) depuis les peuples qu'il faut asservir, si nous sommes César, jusqu'aux êtres qu'il faut posséder, si nous sommes Don Juan. </span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Mémoires intérieurs,</em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><em>1959, p. 142</em>.»</span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Aujourd’hui la notion de divertissement a colonisé la majeure partie des activités humaines. On peut considérer comme divertissement tout ce qui permet de contourner les questions existentielles, ce qui n’a d’autre finalité de d’hypnotiser sans questionner l’être, ce qui ne sert qu’à occuper le temps, avec un évident bénéfice pour la ou les personnes qui organisent le divertissement.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Les vacances sont souvent un simple divertissement, sauf si on les met à profit pour découvrir une région et une culture, pour se rappeler les beautés de la Terre, pour écrire des oeuvres durables ou éphémères qui ajoutent quelques pièces à notre propre puzzle intérieur. Tout spectacle, toute représentation des faits ou du monde peuvent être considérés comme divertissements s’il ne contiennent pas leur part de réflexion philosophique ou la transmission d’un message durable. Sans parler de la télévision, objet culte du divertissement érigé en mode de vie.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Vive la discrimination qualitative<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1205729745.jpg" target="_blank"><img id="media-170702" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2802870395.2.jpg" alt="divertissement,the voice,hallelujah,leonard cohen,jeff buckley,discrimination,qualité,émotion,drogue,massacre,leo ferré,requiem," /></a></span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Une caractéristique du divertissement est qu’il n’induit aucun comportement intellectuel ou social particulier <em>(à part la consommation passive)</em> et qu’il ne laisse que peu de traces dans la mémoire. Un divertissement doit rapidement être remplacé par un autre et occuper le temps avec le sentiment de quelque chose de nouveau. Il n’a pas de finalité autre que lui-même et reste en général sans suite, du moins dans son versant consumériste.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le showbiz est un divertissement. Certains artistes, qui ne se soumettent pas au consumérisme, peuvent apporter plus que le fait d’occuper le temps agréablement, par quelques mots, par un thème bien tourné. Léo Ferré, Sting, Barbara, certains rappeurs, parmi d’autres, servent ce supplément d’âme qui se fait une petite place dans notre identité intime ou participent à poser des mots sur le monde. D’autres ne servent qu’une soupe écoeurante, un shoot de drogue émotionnelle instantanée qui donne le sentiment d’exister, mais qui en réalité consiste en la renonciation à toute discrimination qualitative.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Cela peut conduire à de vrais massacres. On croit que c’est beau, superbe, c’est bien emballé, et l’on avale la soupe sans recul, sans discrimination, parce que le divertissement atteint son point maximal d’émotion. Le non-jugement qualitatif rend bête.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le shoot émotionnel est sans doute moins cher et plus licite que la cocaïne ou la morphine, mais l’addiction est aussi forte. Les émissions de divertissement, comme The Voice et autres fadaises, sont de véritables sources d’approvisionnement dans ce domaine. Les chanteurs sont des singes savants biens dressés. Leurs présentateurs sont des dealers grassement payés pour tirer des larmes à une humanité qui s’ennuie et à qui il faut donner la dose d’existence émotionnelle régulière.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1071820047.2.jpg" target="_blank"><img id="media-170703" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/4165673672.jpg" alt="divertissement,the voice,hallelujah,leonard cohen,jeff buckley,discrimination,qualité,émotion,drogue,massacre,leo ferré,requiem," /></a>Le massacre d’Hallelujah</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Il faut apprendre à se méfier des émotions. Elle ne sauraient être considérées comme un but en soi, quel que soit le culte qu’on leur voue aujourd’hui. La chanson Hallelujah a ainsi été récemment massacrée au nom de la drogue dure «émotion divertissante». Tout le monde ou presque connaît cette chanson culte, <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/12/29/traces-d-une-chanson-culte-hallelujah.html%20" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">que j’ai traitée ailleurs</span></a>. Ecrite par Léonard Cohen, elle a été reprise par plusieurs interprètes et fait régulièrement les beaux soirs des télé-crochets. C’est en général le succès assuré à peu de frais, tant la musique est simple et belle, et le mot-titre bien placé dans le moment musical. Comme on dit en terme de chanson le «rendez-vous» est parfait.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Il suffit ensuite de placer quelques effets de voix, et la soif émotionnelle d’un public sans aucun bon goût s’exprime par des larmes et des cris d’adhésion. Cela ne dure pas longtemps, on le sait. La semaine suivante, un clou chassant l’autre, une autre interprétation tirera d’autres larmes. Il suffit d’avoir un peu travaillé la voix, musclé les cordes vocales, placer les effets vibratos actuels sirupeux pour croire que l’on donne une prestation originale et de haute valeur. Les effets remplacent aujourd’hui le fond, le sens, la personnalité, le caractère d’une oeuvre et de son interprète.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Cette chanson, Hallelujah, cite des personnages bibliques. Et ce n’est pas vraiment romantique. Un couplet parle du roi David, qui envoya à la mort un soldat dont il voulait baiser la femme. Un autre parle de Dalila qui trahit Samson. Un autre encore parle de «bouger en toi», mots dont la connotation sexuelle est patente dans le contexte. Le quatrième enfin est très direct: «</span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Il y a peut-être un Dieu là-haut, mais tout ce que m’a appris l’amour, c’est comment descendre un type qui t’a doublé. Et ce n’est pas une complainte que vous entendez, ni quelque pèlerin qui a vu la lumière, c’est un froid et brisé alléluia.»</em></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">C’est donc tout sauf une bluette et les premiers interprètes, très sobres, ne s’y sont pas trompés. Mais ici un trio de jeunes adolescents, produits insignifiants de la société du divertissement, qui savent faire des effets de voix, qui ne comprennent probablement pas le sens de ce qu’ils chantent, nous servent le comble du mauvais goût dans un joli emballage. Léo Ferré le disait: «Il n’y a plus rien». Cela se confirme. La chanson est massacrée par ces trois à-peine-pubères qui n’ont qu’un but: gagner vite beaucoup d’argent. Ils tentent d’ajouter de la valeur par leurs effets de voix, mais ils arrivent surtout à satisfaire le narcissisme des parents dans les coulisses. Et puis, franchement, n'avoir encore rien vécu et chanter cela comme des stars, on se marche sur la tête. Putain d'enfant-roi, roi de la société du divertissement et de l'insignifiance. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Et pendant qu’une des jeunes chanteuses met sa touche de vulgarité pour faire comme les grandes, une jurée se paie un petit orgasme express. Misère!.... La société du divertissement se moque du monde. Le public bêle et croit un instant qu’il vit parce qu’il vibre. En réalité il vient de se faire son shoot.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Hallelujah devient un Requiem. </span></em><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">✟ </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Bon. Peut-être aimerez-vous. Ouaip. C’est votre droit. Mais je ne change pas une virgule à ce que j’écris ici.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><object width="560" height="315" data="http://www.youtube.com/v/CxmA5YxRGKw?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/CxmA5YxRGKw?version=3&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Dans une société qui n’a plus d’idéal et d’objectifs collectifs, où la quête du sens n’est plus que l’addition des désirs individuels, comment occuper le temps entre la naissance et la mort? Par un ensemble d’activités que l’on peut nommer globalement «divertissement».</span></p>
Action Barbèshttp://actionbarbes.blogspirit.com/about.htmlAu Trianon : Slava's snowshowtag:actionbarbes.blogspirit.com,2011-11-30:24503362011-11-30T07:00:00+01:002011-11-30T07:00:00+01:00 Une brève pour signaler ce spectacle qui sort du commun : Voyez ce...
<p><strong>Une brève pour signaler ce spectacle qui sort du commun : </strong></p><p style="text-align: justify;">Voyez ce qu'écrivait Fabienne Darge dans Le Monde du 22 décembre 2009 : <em>"Prononcez le nom de Slava Polunin devant n'importe quel Russe de 7 à 97 ans. Et observez la réaction. Dire que dans son pays Slava est une légende est encore un peu en dessous de la réalité. Ses numéros de clowns ont été vus à la télévision, depuis trente ans, par des millions de spectateurs."</em> (Quel dommage que le reste de l'article soit réservé aux abonnés... pas de lien disponible.)</p><p style="text-align: justify;"><strong></strong>Mélange subtil de mime et de clown, ce "<a title="Sur Paris.fr" href="http://agenda.paris.fr/evenements/1057" target="_blank">snowshow</a>" propose un voyage merveilleux dans l'univers glacé de <a title="Wiki en russe ?" href="http://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%9F%D0%BE%D0%BB%D1%83%D0%BD%D0%B8%D0%BD,_%D0%92%D1%8F%D1%87%D0%B5%D1%81%D0%BB%D0%B0%D0%B2_%D0%98%D0%B2%D0%B0%D0%BD%D0%BE%D0%B2%D0%B8%D1%87" target="_blank">Slava Polunin</a>, fondateur de Licedeï, grand clown russe contemporain, empruntant sa gestuelle à Marceau et à Chaplin.</p><p>Au théâtre du Trianon : 80 boulevard de Rochechouart 75018 PARIS</p><p><strong>Du 29 novembre 2011 au 31 decembre 2011<br /></strong> Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi<br /> De 19h00 à 22h00</p><p><strong>Du 03 decembre 2011 au 01 janvier 2012<br /></strong> Samedi, Dimanche<br /> De 15h00 à 18h00</p><p style="text-align: center;"><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/iSgLKa1MFoc" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Pierre Machadohttp://toutestdit.blogspirit.com/about.htmlSaison 2 / Episode 10 : Le Plus Grand Cabaret du Mondetag:toutestdit.blogspirit.com,2010-05-14:19324532010-05-14T11:42:00+02:002010-05-14T11:42:00+02:00 Normal 0 21 false false false FR...
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class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Quand Obama attaque l’actualité, et plus précisément la manière dont nous y avons accès aujourd’hui, de sorte qu’elle en devient un « divertissement », on se demande s’il n’a pas oublié la façon dont il a mené sa propre campagne présidentielle en 2008, usant et abusant de tous les supports high-tech possibles pour faire passer son message.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Néanmoins, ce qu’il dit est intéressant et mérite qu’on s’y arrête un instant. En effet, l’actualité est à portée de tous, de manière instantanée mais aussi éphémère.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Déjà, si vous avez accès à internet (le contraire étant de plus en plus difficile), il vous suffit d’aller sur n’importe quel site d’information pour être au courant de ce qui vient de tomber il y a moins de 12 secondes. Aussi, si vous voulez être « connecté » en temps réel à l’actu, un clic sur « Google actualité » et vous aurez l’impression de travailler à l’AFP au vu de la rapidité des nouveaux faits d’actu vous seront exposez.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Mais pouvons-nous allez jusqu’à considérer l’actualité comme un divertissement ?</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"> </p> <div style="text-align: left"><a href="http://toutestdit.blogspirit.com/media/01/00/725636574.jpg" target="_blank"><img src="http://toutestdit.blogspirit.com/media/01/00/1320066720.jpg" id="media-484309" alt="Obama.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-484309" /></a></div> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Et bien, évidemment, pas forcément lorsque l’on parle de l’actualité au sens propre. Un attentat, un débat politique ou un fait divers macabre ne sont pas vraiment source de divertissement, de distraction.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Pourtant, au sens figuré, l’actualité se rapproche fortement d’une source de divertissement, et ce par le biais de notre rapport avec elle, la relation que l’on se forge avec elle, grâce aux divers supports actuels.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Pouvoir accéder aux derniers faits faisant la Une des journaux aussi facilement que l’on va lire une chanson sur Deezer, avec son PC, est un bon exemple. Vous êtes chez vous, vous ne savez pas quoi faire, vous avez 5 minutes à tuer… Et bien vous pouvez très bien aller voir ce qu’il se passe dans le pays où à l’autre bout du monde, ce en moins de 3 clics.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Et même la présentation de l’actualité joue. Quelque soit le média. Prenez la télévision et les chaînes d’info continue. L’exemple de BFM TV est à souligner, la chaîne entrecoupant ses divers journaux télévisés de spots plus énergiques les uns que les autres, laissant penser que la chaîne vient d’embaucher le réalisateur qui a fait les bandes-annonces de Iron Man 2, Robin des Bois ou un autre Blockbuster Hollywoodien vous en mettant plein la gueule en moins de 2 minutes chrono.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">En voici d’ailleurs 2 exemples :</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">La première vidéo de BFM TV est un spot d’autopromotion où on mêle actualité et visuel façon <i>Minority Report</i> :</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><br /> <object height="385" width="480" data="http://www.youtube.com/v/qeT7ctaU9QA&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/qeT7ctaU9QA&hl=fr_FR&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">La deuxième est sur-vitaminée, mélangeant images de reportages et musique d’action. On s’attendrait presque à ce que Jack Bauer apparaisse entre 2 images tant ça ressemble à une bande-annonce de film ou de série explosive :</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><object height="360" width="480" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xa0sv7" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xa0sv7" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p> </p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">À la radio, l’actualité est de plus en plus source de débats. D’un fait divers, on en vient à des émissions où tout le monde à son mot à dire, expert comme simple auditeur. Et on écoute cela comme un divertissement, non plus comme une réflexion basée sur un fait venant d’avoir lieu.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"> </p> <div style="text-align: right"><a href="http://toutestdit.blogspirit.com/media/00/02/933299962.jpg" target="_blank"><img src="http://toutestdit.blogspirit.com/media/00/02/486479763.jpg" id="media-484310" alt="bfm-tv.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-484310" /></a></div> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Dans les journaux, c’est un peu moins le cas. On rapporte les faits, on analyse, point. Néanmoins, lorsque l’on évoque la presse écrite, cela englobe aussi les journaux people et la presse à scandale. Là, on ne peut pas dire que l’actualité soit usée à des fins réfléchies, mais plutôt comme un passe-temps. L’affaire Zahia / Equipe de France le démontre bien : on va jusqu’à prendre les photos de l’Escort-girl sur son Facebook pour les mettre dans les journaux. Est-ce que cela fait avancer le débat ? Pas vraiment. Par contre, pour se rincer l’œil, il n’y a rien de mieux…</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Oui, aujourd’hui notre rapport à l’actualité à changé et ça en devient un divertissement aussi banal qu’un film au cinéma. Rappelons que Steve Jobs, le Boss de Apple, à présenté la possibilité de lire les journaux sur l’Ipad comme l’un des plus gros arguments de sa tablette dite révolutionnaire. L’important n’est pas ici de connaître l’actualité, mais la manière de la connaître.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal; text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";"><span style="text-decoration: underline;"><b>Voyez-vous l'actu comme un divertissement ?</b></span><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><i><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Source :</span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"><i><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";"><a target="_blank" title="Discours d'Obama sur l'actualité vue comme un divertissement" href="http://www.pcinpact.com/actu/news/56867-obama-ipad-xbox-playstation-democratie.htm">Discours d'Obama sur l'actualité vue comme un divertissement</a><br /></span></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; line-height: normal;"> </p> <p> </p>
valsannehttp://noscoeurssontremplisderayons.blogspirit.com/about.html”Les familles heureuses se ressemblent toutes...tag:noscoeurssontremplisderayons.blogspirit.com,2008-08-15:16106372008-08-15T13:05:00+02:002008-08-15T13:05:00+02:00 Le premier jour du reste de ta vie , de Rémi BEZANCON (2008) avec les...
<p><i><b>Le premier jour du reste de ta vie</b></i><b>, de Rémi BEZANCON (2008) avec les immarcescibles Zabou BREITMAN et Jacques GAMBLIN</b></p> <p> </p> <div align="justify"><img src="http://noscoeurssontremplisderayons.blogspirit.com/media/02/01/1ce6d003e3efbdaf3546cf8cec8a03ff.jpeg" id="media-235495" title="Actrices, cinéma" alt="1c1753cc7357aa879662a7fd6773116e.jpeg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-235495" />les familles malheureuses sont malheureuses chacune à sa façon." Cette citation de TOLSTOI (incipit d'<i>Anna Karénine</i>) conviendrait assez bien pour définir cette petite comédie sympathique: au début on assiste à la vie assez ordinaire d'une famille nombreuse, puis au désagrègement du bonheur de la famille emportée dans la ronde des départs, du travail, du tabac et du sexe...Un bon divertissement, en cet été un peu pourri quand on n'habite pas sur la Côte d'Azur!</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">Cf. l'immarcescible Télérama: </div> <div align="justify">http://www.telerama.fr/cinema/films/le-premier-jour-du-reste-de-ta-vie,348878.php</div> <div align="justify">Anne Delourme<br /></div> <p> </p> <p> </p>