Last posts on debussy2024-03-28T18:35:07+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/debussy/atom.xmlmimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlLa Saint-Valentin interditetag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2015-03-14:30400512015-03-14T23:33:00+01:002015-03-14T23:33:00+01:00 L'Amour interdit un 14 février : on appréciera l'ironie. Il faut être...
<p><em>L'Amour interdit</em> un 14 février : on appréciera l'ironie. Il faut être un peu cynique ou très mélomane pour concocter un tel programme<a name="sdfootnote1anc" href="#sdfootnote1sym"><sup>1</sup></a>, qui malmène l'amour par amour de la musique – amour de la musique dans lequel on devine déjà l'amour de l'amour, cette passion toute occidentale. Valse d'Eros-Thanatos à quatre temps.<br /><br /></p><p><em>L'amour est enfant de Bohême</em>, doté d'un sacré esprit de contradiction. Preuve en est : on ne peut s'empêcher d'apprécier <em><strong>La Défense d'aimer</strong></em><strong> de Wagner</strong>, aussi peu wagnérienne soit-elle. Les castagnettes à elles seules font surgir la dangereuse volupté de Carmen, évoquant une fougue aux antipodes de la précision et de la retenue avec laquelle le percussionniste les manie ! <br /> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>L'amour est romanesque.</em> En tant qu'idée, idéal qui n'est pas de ce monde, l'amour est un parfait moteur narratif – une énergie au moins aussi renouvelable que celle des moulins de <strong>Don Quichotte</strong>, à la poursuite de sa Dulcinée. Le violoncelle solo prête ses cordes sensibles au héros de Cervantès, sans cesse détourné de ses nobles pensées par les embardées du saxophone (?), qu'on jurerait émaner de Sancho. Ces deux registres coexistants disent la difficulté de transposer l'humour romanesque, impliquant la distance, dans une œuvre musicale dont le lyrisme suppose par définition adhésion du sujet au monde qu'il embrasse.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">La distance humoristique, <strong>Strauss</strong> ne la place pas entre les notes (l'alternance binaire entre la musique et le silence risquerait par trop de nous éloigner de la musique), mais entre les pupitres. Il n'use pas de dissonance ou de cacophonie ironiques, comme le ferait Chostakovitch ; des pupitres sous la menace incessante de sécessions, tenus ensemble <em>in extremis</em>, voilà sa traduction musicale de l'humour. Pas mal, non ?</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>L'amour est fascination enchanteresse.</em> Et à ce titre, ne peut qu'être un air de flûte composé par <strong>Debussy</strong>. C'est du moins ce dont on jurerait en entendant <em><strong>Pelléas et Mélisande</strong></em>, pour toujours enveloppé dans une vision bleu Wilson (il existe un bleu Wilson comme il existe un bleu Klein).</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>L'amour est amour passionnel de la mort.</em> Le cor retentit comme un immense soupir qui détend tout le corps : la mort d'Isolde est un soulagement. C'est la destination ultime de son amour pour Tristan-Thanatos, de cet amour vécu comme passion.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Des souvenirs de Bill Viola, mon imagination a récupéré la lumière du feu et l'abandon du corps dans l'élément aqueux (le corps d'une Ophélie noyée, dos cambré, poitrine offerte, visage tourné depuis les profondeurs vers la surface lointaine) pour forger l'image du corps flottant d'Isolde et de son thorax qui s'ouvre soudain sur un être de lumière – une lumière aussi puissante que la déflagration sonore qui l'a transpercée. La mort lui a été <em>donnée</em><span style="font-style: normal;"> et Wagner nous l'offre dans un final lumineux.</span></p><p> </p><p><span style="font-style: normal;">Ce sera dit : j'aime l'Orchestre de Paris !</span> <br /><br /></p><div id="sdfootnote1"><p class="sdfootnote"><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote1sym" href="#sdfootnote1anc">1 </a>Programme parfait pour <a href="http://palpatine42.free.fr/blog/post/2015/02/23/Lola-valentine" target="_blank">Palpatine</a> et moi qui prenons soin de <em>ne pas</em> la fêter <em>ensemble</em>.</p></div>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlConcert pour flûte et souristag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2013-10-04:29802342013-10-04T22:22:44+02:002013-10-04T22:22:44+02:00 L’ouvreur n’a plus de programme et seul Ravel m’est resté en mémoire après...
<p>L’ouvreur n’a plus de programme et seul Ravel m’est resté en mémoire après le rapide coup d’œil jeté au billet mais les premières notes de la flûte font apparaître Nicolas Leriche sur son rocher : <strong><em>L’Après-midi d’un faune</em>, de Debussy</strong>. Pourtant, quelques mesures plus tard, l’imaginaire de Nijinsky a reflué devant la chaleur méditerranéenne et les décors marins d’<em>Afternoon of a faun</em>. Les gréements des archers rendent la vision de Robbins évidente : moi aussi, je vois bleu.</p><p class="p1">La station balnéaire laisse la place au sanatorium lorsqu’on attaque le <strong><em>Concerto pour piano et orchestre n° 3</em> de Bartók</strong>. Je me demande comment fait Paavo Järvi pour ne pas se retourner et hurler par-dessus le couvercle du piano : « ÇA VA, LES TUBERCULEUX ? » Il n’en fait évidemment rien et la caméra de mon imagination continue à arpenter les couloirs blancs de l’hôpital, s’arrêtant dos à la vitre d’une nurserie : je suis sûre qu’on a planqué un bébé dans le piano, Piotr Anderszewski n’arrête pas de faire des mimiques pleines de pédagogie, d’attendrissement et de voyelles. À ce rythme-là, on apprendrait le solfège avant d’avoir commencé à parler. Langue maternelle : piano. Un peu moins piano quand trois poussées sonores très cuivrées provoquent trois <em>zooms out</em> successifs – l’orchestre dans son ensemble, l’espace scénique, la salle qui l’entoure de ses balcons. Certaines musiques ont cette qualité de vous faire soudain prendre conscience de l’espace qui vous entoure, des volumes vides qui structurent les bâtiments aussi bien que votre vie, pleine d’inattentions – et de faire surgir le silence au sein de la musique, pour Bach ou Ysaÿe. Serendipity soupçonne le bis d’être de celui-là et je n’ai pas grand mal à le croire, tant la musique nous fait voyager à travers les âges de la vie. Je suis sûre que les cahiers de partitions, fermés sur les pupitres, sont des albums remplis de vieilles photographies, marquées d’un halo lumineux semblable à celui qui entoure le pianiste pour ce bis intimiste.</p><p class="p1">Il ne manquait que la main de Palpatine sur mon genou – appliquée paume conquérante comme un coup de cymbale alors que je l’ai rejoins au balcon et que la<strong> <em>Symphonie en trois mouvements</em> de Stravinsky</strong> s’ouvre devant nous. Au sens propre : traversée par une contraction tellurique tirée du <em>Sacre du printemps</em>, elle ouvre une brèche – un gouffre –, devant nous, dessiné par le cercle des musiciens qui ne cesseront de danser au bord du précipice, se tordant, se contorsionnant pour ne pas tomber, sans jamais cesser de danser, jusqu’à devenir de petites silhouettes noires de dessin animé, ces mêmes petites silhouettes qui hantent la caverne de Platon l’apprenti sorcier, peintures rupestres déformées par le feu. Fin du morceau : une éruption de lave filmée comme un dessin des siècles passés par Arte, travelling sur la lance dressée d’un Amérindien ou le cou d’un animal fantastique au croisement du diable et du lama.<span style="font-size: 11px;"> </span></p><p class="p1"><strong>Le <em>Boléro</em> de Ravel</strong> mérite d’être vu d’en haut, pour repérer les instruments qui, un à un, entrent dans la danse, à commencer par le tambour et son bruissement imperceptible. Je mets plusieurs mesures à le repérer : le musicien est immobile à force de concentration et rien ne bouge que ses poignets. J’imagine déjà les crampes comme le jour, l’un des premiers en conduite accompagnée, où j’ai emprunté le périph’ bouché et ma cheville s’est crispée de devoir sans arrêt lever le pied pour n’avancer qu’avec l’embrayage (<em>flex</em> n’est pas la position naturelle du pied chez la danseuse, même amateur). Deux poignets pour tenir le même rythme d’un bout à l’autre et soutenir l’ensemble de l’orchestre, c’est un peu le défi du danseur sur sa table ronde, voué à aller au-delà de l’épuisement. Un à un, les instruments à vent s’approchent du cercle, solennel, de ceux qui jouent déjà et attendent, approchant leurs lèvres de l’embouchure, de sauter le pas, le premier souffle comme un soupir résolu où puiser l’énergie pour aller jusqu’au bout. Petit à petit, le son lève et Paavo Järvi, presque impassible au début, fait des gestes de plus en plus puissants pour soulever cette pâte sonore, toujours plus lourde des sonorités incorporées, jusqu’à ce que l’on arrive au point limite où l’on ne sait plus qui, de la musique ou du chef, dirige l’autre. Juste au moment où il semble sur le point de perdre la main, où elle menace de devenir incontrôlable, il s’arrache à sa fascination et finit enroulé dans un coup de baguette, face au public.</p>
CARONhttp://michelcaron.blogspirit.com/about.htmlClaude Debussy, Pélleas et Mélisandetag:michelcaron.blogspirit.com,2013-09-09:29378032013-09-09T11:21:09+02:002013-09-09T11:21:09+02:00 La Fenice, Venise.
<p><a href="http://michelcaron.blogspirit.com/media/02/02/2282457257.jpg" target="_blank"><img id="media-756270" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://michelcaron.blogspirit.com/media/02/02/3911275194.jpg" alt="debussy,michel caron,fenice,venise" /></a>La Fenice, Venise.</p>
CARONhttp://michelcaron.blogspirit.com/about.htmlClaude Debussy, La Mertag:michelcaron.blogspirit.com,2012-11-24:29375032012-11-24T13:01:00+01:002012-11-24T13:01:00+01:00
<p><a href="http://www.amazon.ca/Radiodiffusion-Française-Orchestre-Rosenthal-Sautereau/dp/B008MZGKF4/ref=sr_1_1?s=music&ie=UTF8&qid=1379077542&sr=1-1" target="_blank"><img id="media-704070" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://michelcaron.blogspirit.com/media/02/01/71791062.jpg" alt="debussy,michel caron,ténor,manuel rosenthal" /></a><a href="http://michelcaron.blogspirit.com/media/00/02/692313606.jpg" target="_blank"><img id="media-757105" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://michelcaron.blogspirit.com/media/00/02/2050535387.jpg" alt="debussy,michel caron,manuel rosentha,orchestre théâtre national opéra de paris" /></a></p>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.html16 février 2012. Régine Crespin.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2012-02-17:26264522012-02-17T06:25:50+01:002012-02-17T06:25:50+01:00 7H19. Régine Crespin + Debussy.
<em><strong>7H19. Régine Crespin + Debussy.</strong></em>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlRêverie d’ailleurs, ou d’autre parttag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-08-31:33017752011-08-31T19:43:22+02:002011-08-31T19:43:22+02:00 Eric Satie, artiste du mouvement impressionniste puis surréaliste, créait...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3611078203.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2694615264.jpg" id="media-94843" alt="satie2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-94843" height="296" width="211" /></a>Eric Satie, artiste du mouvement impressionniste puis surréaliste, créait une musique pour libérer l’esprit de ses formes rigides. Pour cela il utilisait des images musicale poétiques incitant à plonger dans ses propres profondeurs. Il incitait les musiciens eux-mêmes à trouver leur chemin dans ses compositions. Ainsi il ne donne pas de mesure pour cette Gnossienne, laissant l’interprète s’y aventurer sans garde-fou.<br /> <br /> Il appose sur la partition des indications surprenantes: «Conseillez-vous soigneusement», «Munissez-vous de clairvoyance», «Seul, pendant un instant», «Sur la langue», «Postulez en vous-même», ou encore: «De manière à obtenir un creux». L’interprète est appelé a briser ses propres cadres pour pénétrer dans un langage qui ne s’explicite, peut-être, que par l’intuition. Certains pensent que c’est avant tout une forme d’humour propre au musicien.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <i>«<a target="_blank" href="http://maxd.blog.lemonde.fr/2007/04/16/gymnopediste-et-gnossien/"><span style="text-decoration: underline;">De son vrai nom Alfred Éric Leslie Satie</span></a>, né à Honfleur le 17 mai 1866 et mort à Paris le 1er juillet 1925, ce compositeur et pianiste français était l’humour en personne. Pour s’en convaincre et sans même parler de sa vie, de sa personnalité et de sa musique proprement dite, il suffit d’énumérer différents titres de ses œuvres, Sonatine bureaucratique (1917), Pièces froides - trois airs à fuir (1897), Pièces froides - trois airs de travers (1910), Embryons desséchés (1913), Trois morceaux en forme de poire (1903), 4 Préludes flasques (pour un chien) (1912), Musique d'ameublement que l'on doit jouer " pour qu'on ne l'écoute pas " (1920) et lire certaines de ses citations dont on attribuerait volontiers la paternité à Alphonse Allais ou Pierre Dac. Exemples :</i><br /> <br /> <i>Il ne suffit pas de refuser la Légion d'Honneur ; encore faut-il ne pas la mériter !<br /> <br /> Si vous voulez vivre longtemps, vivez vieux.<br /> <br /> Si je ris, c'est sans le faire exprès.</i><br /> <i><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3606699789.2.png" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3424722409.2.png" id="media-94844" alt="satie1.png" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-94844" /></a><br /> Difficile à croire que ce compositeur de génie avant-gardiste, excentrique et provocant, à la fois sociable et solitaire, n’arriva pas à vivre de son art malgré sa célébrité et, à la grande surprise de ses proches auxquels il cacha sa pauvreté, mourut dans le dénuement.»<br /></i><br /> <br /> Claude Debussy et Maurice Ravel l’ont considéré comme un précurseur de leur propre musique. Les sonorités et la mélodie invitent des images, des voyages, comme ceux que les deux grands musiciens nous feront découvrir.<br /> <br /> L’origine du nom Gnossienne pourrait être liée à la gnose, à la connaissance mystique. Eric Satie a fréquenté un temps de ces groupes. Mais une autre interprétation serait Knossos, capitale de la Crète au temps du roi Minos, il y a très longtemps.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Plusieurs versions existent de cette Gnossienne No 1. J’ai choisi celle-ci pour sa fluidité et sa retenue, toute en nuances. Presque romantique.<br /> <br /> <br /> Alors, entrons dans le charme, si vous le voulez bien.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <div><object height="270" width="480" data="http://www.wat.tv/swf2/408054nIc0K112681273" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="id" value="wat_2681273" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.wat.tv/swf2/408054nIc0K112681273" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></div> <div class="watlinks" style="width: 480px; font-size: 11px; background: none repeat scroll 0% 0% #cccccc; padding: 2px 0pt 4px; text-align: center;"><a target="_blank" class="waturl" href="http://www.wat.tv/video/erik-satie-gnossiennes-no-1lgvt_2gsyx_.html" title="Vidéo Erik Satie - Gnossiennes No 1 sur wat.tv"><b>Erik Satie - Gnossiennes No 1</b></a> Vidéo <a class="waturl altuser" href="http://www.wat.tv/m0squit0" title="Retrouvez toutes les vidéos m0squit0 sur wat.tv">m0squit0</a> sélectionnée dans <a href="http://www.wat.tv/theme/people/recent" class="waturl alttheme" title="Toutes les vidéos People sont sur wat.tv">People</a></div> <p><br /> <br /> Et si vous le voulez toujours, Satie raconté par Jean-François Zygel (le bonheur fait musicien):</p> <p> </p> <p><iframe src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x48hri" frameborder="0" height="276" width="480"></iframe><br /> <a href="http://www.dailymotion.com/video/x48hri_jean-francois-zygel-s-comme-satie_music" target="_blank">Jean-François Zygel "S" comme Satie</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/odette11" target="_blank">odette11</a></i></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://www.goetelenjohn.ch/goetelenjohn.ch/roman_le_diable_en_ete_john_goetelen.html"><span style="text-decoration: underline;"><i>Parfois, la Haute-Provence est comme une musique de Satie, et le rire d'une femme est une mélodie claire qu'un piano joue derrière une fenêtre ouverte...<br /></i></span></a></p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2860559276.9.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/4116208248.12.jpg" id="media-94394" alt="CouvDiable.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-94394" height="367" width="247" /></a></p><p style="text-align: justify;">C’est un chant bien étrange. Une musique des roseaux, ou de la lune. La nuit est peut-être douce. Ou fraîchissante. La saison, indéfinissable. Ce pourrait aussi bien être l’hiver du nord aux craquelures dansantes, ou la moiteur des lagunes aux bordures d’Asie.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlBach to musictag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-07-31:32972822010-07-31T19:46:01+02:002010-07-31T19:46:01+02:00 J’ai toujours été plus littéraire que matheux. Les matheux...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/503255621.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/118543444.jpg" id="media-61814" alt="bach_facsimilie_400.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-61814" /></a>J’ai toujours été plus littéraire que matheux. Les matheux m’intriguaient: je me demandais où ils mettaient leur feeling. En fait je n’en sait rien. Et pour avoir en partie donné dans le feeling j’en connais aussi les pièges. Le sensible met en contact des mondes parfois si différents, avec le sentiment d’une possible communion. Il peut s’y fonder un langage commun. Toutefois la subjectivité du sensible fait qu’en dehors des grandes extases on ne peut être sûr de rien. Et ce monde-là s’use à brûler ses yeux dans la quête de la lumière, d'où sa propension à devoir se renouveler pour se sentir régénéré. Et se renouveler c'est changer: changer de voiture, d'amour, de décor. Le sensible est le moteur d'un monde où la consommation tient une grande place. La richesse et l'épuisement s'y côtoient en permanence. Je ne suis pas certain qu'il y ait évolution dans ce monde-là, mais seulement remplacement: on remplace une chose par une autre afin de provoquer la bouffée régénérante.<br /> <br /> Il y a dans la rigueur logique quelque chose de fascinant, une clarté dans le déroulement de la pensée. On sait où on met les pieds. Une chose est une chose, pas une autre. C’est le monde des faits. Il ne devrait pas y avoir de malentendu. Tout a une place. Mais j’en vois aussi les limites: l’enfermement du monde dans un concept défini, donc fini. La tentation logique, débranchée du sensible, finit par être totalitaire. Car la logique tend à tout expliquer. Le «Je ne sais pas», ou la contradiction, n’y ont guère leur place. Toutefois ce monde-là ne s'use pas. C'est mon impression.<br /> <br /> Romantique, je vient du sensible. Une part du monde m'était donc inconnue, comme absente. Pourtant le monde est tel que tout y a sa place. La seule limitation ou absence vient de l’esprit de celui qui regarde le monde et qui ne sait encore en voir la globalité. Cette réflexion m'accompagne au fur et à mesure de mon évolution. J'ai en général privilégié le sensible, que je connaissais mieux, plus que le logique. Mais j’ai appris à mettre de la rigueur dans le sensible. Démarche passionnante et nécessaire, vitale pour mon sentiment de cohérence intérieure. J’avais déjà admis que je suis contradictoire, et que je n’a pas à choisir - sauf exception - entre deux termes d’une contradiction mais seulement à les considérer et à les laisser faire leur chemin en moi, dans leur silence prodigue. J’avais aussi perçu le monde comme un hologramme, et comme une représentation de l’un dans le multiple. «N’être qu’un, oui, mais lequel?» disait Alphonse Allais?<br /> <br /> Comment donc associer la rigueur de Bach et le sensible? J’ai commencé à entrouvrir une porte dans ce sens. En me faisant expliquer Bach. Il y a dans ses mathématiques musicales une autre forme d’extase que dans le sensible et elle n’est pas moins belle et forte.<br /> <br /> La musique est pour moi un espace d’exploration des émotions et de communication, de communion. Bach compose de la musique. Il communique donc bien quelque chose. Voici les premières pistes que j’emprunte pour comprendre la musique de Bach. Et depuis cela je ne l’écoute plus de la même façon.</p> <p style="text-align: justify;">La première vidéo est pédagogique. Elle explique l’un des canons qui figure dans «L’offrande musicale». L’expression elle-même fait déjà rêver: "L'offrande musicale"! La deuxième illustre le même thème un peu différemment.<br /> <br /> <br /> <object height="385" width="480" data="http://www.youtube.com/v/4VFJdMRg_Yo&hl=fr_FR&fs=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/4VFJdMRg_Yo&hl=fr_FR&fs=1" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /> <br /> <br /> <object height="385" width="480" data="http://www.youtube.com/v/36ykl2tJwZM&hl=fr_FR&fs=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/36ykl2tJwZM&hl=fr_FR&fs=1" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;">Comment découvrir Bach sans ce sentiment d’une musique très calculée, cérébrale? Je n’ai jamais apprécié Jean-Sébastien Bach à cause de cela. Je n’y sentais pas d’émotion, comme j'en ressentais dans Debussy, Ravel ou Chopin.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlVie et mort des abeillestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-12-11:32968302009-12-11T09:15:00+01:002009-12-11T09:15:00+01:00 Pollinisation La plupart des plantes ont des fleurs mâles et...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3634517609.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2445451775.jpg" id="media-43979" alt="abeille1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a><b>Pollinisation</b><br /> <br /> La plupart des plantes ont des fleurs mâles et femelles. Par exemple: cerisier, fraisier, pêcher, poirier, pommier, prunier, tomate, colza, tournesol, artichaut, chou, romarin, thym, entre autres, nécessitent une pollinisation pour être fécondés, se reproduire et produire. Une petite proportion de cette pollinisation s’effectue par le vent. Mais la plus grande part est faite par les abeilles, qui y trouvent leur compte et reçoivent en retour nectar, pollen, huile, chaleur, parfum.<br /> <br /> Les abeilles entrent à près de 80% dans cette fécondation. Abeilles de ruches ou abeilles sauvages, plusieurs milliers d’espèces à travers le monde participent à l’oeuvre de la vie. Elles assurent en particulier la pollinisation croisée qui évite la consanguinité des plantes.<br /> <br /> <br /> <b>Le danger</b><br /> <br /> Or la disparition des haies, l’utilisation de pesticides et d’herbicides, ainsi que le parasite Varroa, font depuis plus de 10 ans des ravages parmi les populations d’abeilles. Le rythme de leur destruction s’est accélérée ces dernières années. En 2007 une épidémie a ravagé les principaux pays de l’hémisphère nord.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2390071762.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/799118113.jpg" id="media-43980" alt="Abeilles_GillesLuneau_1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></a><br /> <i>«Les scientifiques <a target="_blank" href="http://terresacree.org/abeilles2.htm"><span style="text-decoration: underline;">ont trouvé un nom</span></a> à la mesure de ces désertions massives : le "" syndrome d'effondrement "" - ou "" colony collapse disorder "". Ils ont de quoi être préoccupés : 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, ni pollinisation, et pratiquement ni fruits, ni légumes. "" Trois quart des cultures qui nourrissent l'humanité en dépendent "", résume Bernard Vaissière, spécialiste des pollinisateurs à l'Inra (Institut national de recherche agronomique). Arrivée sur Terre 60 millions d'année avant l'homme, Apis mellifera (l'abeille à miel) est aussi indispensable à son économie qu'à sa survie. Aux Etats-Unis, où 90 plantes alimentaires sont pollinisées par les butineuses, les récoltes qui en dépendent sont évaluées à 14 milliards de dollars.<br /> <br /> Faut-il incriminer les pesticides ? Un nouveau microbe ? La multiplication des émissions électromagnétiques perturbant les nanoparticules de magnétite présentes dans l'abdomen des abeilles ? "" Plutôt une combinaison de tous ces agents "", assure le professeur Joe Cummins de l'université d'Ontario.»<br /> <br /> Certains n’hésiten</i>t pas à dire que la disparition des abeilles de ruches ou sauvages pourrait entraîner la disparition de l’espèce humaine. A tout le moins, la biodiversité et une large partie de notre alimentation serait sévèrement amoindries. Cela toucherait aussi une partie des animaux qui entrent dans notre alimentation.<br /> <br /> La malnutrition et la faim qui touchent déjà une partie très importante de l’humanité, gagneraient du terrain, entraînant la maladie et la mort.<br /> <br /> De nombreux gouvernements ont mis en place des plans de sauvegarde des abeilles, mais on n’est loin du bout du tunnel.<br /> <br /> <br /> <b>Maurice Maeterlink</b><br /> <br /> Le poète symboliste Belge, auteur entre autre du livret de l’opéra de Claude Debussy Pélléas et Mélisande, a écrit l’un des premiers traités sur "L vie des abeilles".<br /> <br /> Extrait de «Regards», ces quatre vers:<br /> <br /> <i>Oh ! avoir vu tous ces regards !<br /> Avoir admis tous ces regards<br /> Et avoir épuisé les miens à leur rencontre<br /> Et, désormais, ne plus pouvoir fermer les yeux.<br /></i></p> <p style="text-align: justify;"><i><br /></i> Extrait Pélléas et Mélisande (acte 2 scène 1):<br /> <br /> <object height="344" width="425" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/kfCwgy16gFU&hl=fr_FR&fs=1&" /> <embed height="344" width="425" src="http://www.youtube.com/v/kfCwgy16gFU&hl=fr_FR&fs=1&" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" type="application/x-shockwave-flash" /></object></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">PS: Une bonne nouvelle des otages: ils ont envoyé une photo en remerciement du soutien qui leur est manifesté. C’est comme s’ils étaient maintenant un peu plus proches de nous. Voir dans La Tribune.</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3945757231.jpg" id="media-43981" alt="desert-126-jpg.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p><p style="text-align: justify;">Pendant que l’on montre un peu partout des films apocalyptiques sur l’avenir supposé de la planète - on se souviendra longtemps du climat de fin du monde qui entoure la conférence de Copenhague - il y a d’autres menaces, presque silencieuses, dont l’accomplissement est déjà en route. La destruction des abeilles par exemple.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlCézanne peinttag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-07-07:32965362009-07-07T00:02:00+02:002009-07-07T00:02:00+02:00 Paul Cézanne fait partie de l’école de l’impressionnisme, de même que...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2677620179.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3972972749.jpg" id="media-30961" alt="Cézanne2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Paul Cézanne fait partie de l’école de l’impressionnisme, de même que Monnet, Van Gogh Renoir, Manet et quelques autres. Ils se sont mis en rupture avec le classicisme, tant sur les thèmes que sur la technique picturale. Poussant plus loin le chemin ouvert par les romantique, ils ont contribué à la première vague de révolution culturelle de la fin du 19e siècle et début du 20e, qui a ouvert la porte à des mouvements plus radicaux comme le dadaïsme, le surréalisme, jusqu’à l’incarnation sociétale de cette révolution de l’individu dans mai 68.<br /> <br /> Il est intéressant de savoir que la rupture des impressionnistes <a target="_blank" href="http://www.impressionniste.net/">s’est manifestée sur plusieurs plans</a>:<br /> <br /> <i>- politique : la plupart des peintres réalistes ou naturalistes sont républicains et opposants au Coup d'Etat de Napoléon III.<br /> <br /> - esthétique : ils détestent les "grandes machines" historiques ou mythologiques des peintres académiques, et souhaitent exprimer les beautés simples de la nature, la vie de leurs contemporains les plus humbles.<br /></i><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/4217694615.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2993783789.jpg" id="media-30962" alt="Cezanne3.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></a><br /> <i>- sociologique : les nouveaux venus sont issus de milieux populaires et ne sont plus liés à l'aristocratie au pouvoir<br /> <br /> - géographique : ils sont en quête de sites préservés de la révolution industrielle (Barbizon, Normandie)<br /> <br /></i> La musique a suivi ce mouvement, en particulier par Ravel, Debussy, Satie, puis Stravinsky et le cheminement vers la musique concrète ou Messiaen, qui cherchaient le coeur du sens du son plus que la forme élaborée.<br /> <br /> Cézanne n’est pas le peintre impressionniste que je regarde le plus volontiers. Van Gogh et Monnet ont mes préférences.<br /> <br /> Mais son rôle dans l'école impressionniste est très important. Il a été considéré par ses descendants comme le père de la peinture moderne et du cubisme. Il a peint entre autre la région d’Aix-en-Provence, en particulier la montagne Sainte-Victoire qui deviendra son sujet principal à la fin de sa vie. Il existe ainsi un tryptique où il peint la montagne à trois moments différents de la journée, et où elle apparaît différente selon les éclairages et la lumière.</p> <p style="text-align: justify;"><object height="344" width="425" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/UOj2aRwXPco&hl=fr&fs=1&" /> <embed height="344" width="425" src="http://www.youtube.com/v/UOj2aRwXPco&hl=fr&fs=1&" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" type="application/x-shockwave-flash" /></object><br /> <br /> <object height="344" width="425" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/w4xe9-zdpqw&hl=fr&fs=1&" /> <embed height="344" width="425" src="http://www.youtube.com/v/w4xe9-zdpqw&hl=fr&fs=1&" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" type="application/x-shockwave-flash" /></object></p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/371519561.jpg" id="media-30960" alt="1440007608.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></p><p style="text-align: justify;">La peinture impressionniste m’a toujours beaucoup parlé. J’aime cette manière de rendre une image floue-précise à partir de touches, parfois d’effleurements du pinceau. L’impressionnisme décrit moins le monde qu’il ne suggère un ressenti chez celui qui regarde.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlClair de lunetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-06-16:32964972009-06-16T16:02:00+02:002009-06-16T16:02:00+02:00 Claude Debussy est un musicien impressionniste français du début du 20e...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1732586653.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1106837606.jpg" id="media-29481" alt="debussy.1231308544.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Claude Debussy est un musicien impressionniste français du début du 20e siècle. Parmi ses ouvres les plus connues: la mer, Pelleas et Mélisande, et de nombreuses pièces pour piano seul ou avec orchestre.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Debussy a accompagné une partie de mon adolescence. Pour moi c’est le rêve, les musiques mouvantes et chantantes, légèreté et profondeur en même temps.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Et ses sonorités si particulières, si fantasmatiques et pénétrantes.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">Voici le Clair de lune dans une vidéo trouvée sur Youtube (à voir en plein écran):<br /> <br /> <br /> <object height="344" width="425" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/ZfSV_k3MhCw&hl=fr&fs=1" /> <embed height="344" width="425" src="http://www.youtube.com/v/ZfSV_k3MhCw&hl=fr&fs=1" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" type="application/x-shockwave-flash" /></object></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/119365286.jpg" id="media-29482" alt="9LybieOubli.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></p><p style="text-align: justify;">Comme je serai moins présent sur le blog pendant une semaine à partir de jeudi, avec des connexions wifi plus aléatoires, je profite de mettre cette belle vidéo aujourd’hui, mélange de musique et d’espace.</p>
Pierre Vallethttp://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.htmlConcert des professeurs du Conservatoire du 14e, 26 rue Mouton Duvernet, vendredi 15 mai, 20h :tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2009-05-14:17560892009-05-14T14:30:40+02:002009-05-14T14:30:40+02:00 « La flûte enchantée » , musique française pour voix, flûte et piano,...
<p><b>« La flûte enchantée »</b>, musique française pour voix, flûte et piano, œuvres de <b>Claude Debussy, Maurice Ravel, André Caplet, Jacques Ibert, Albert Roussel Pierre Sancan</b>. Entrée libre. Auditorium du conservatoire Darius Milhaud, 26 rue Mouton Duvernet. M° Mouton Duvernet. Bus 28-58-</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa fille aux cheveux de lintag:leshommeslibres.blogspirit.com,2008-12-20:32962302008-12-20T08:08:00+01:002008-12-20T08:08:00+01:00 Vois-tu sa trace? Elle danse quelque part au brisant d’une vague, elle...
<p><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/91690782.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/4179556785.jpg" id="media-18471" alt="CheveuxDeLin1.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" height="235" width="300" /></a>Vois-tu sa trace? Elle danse quelque part au brisant d’une vague, elle danse dans la lumière du jour.<br /> <br /> Vois-tu ce nuage d’or qui tourbillonne, et s’apaise, et vif encore sillonne le champs de ton regard?</p> <p><br /> Regarde le bosquet: assise, elle parle aux oiseaux, de sa flûte étonne les colombes. Et sa robe vermillonne sur son corps troubadour posé au hasard.</p> <p>Ecoute: elle est là. La fille aux cheveux d’or, la fille aux cheveux de lin.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><object classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,29,0" width="480" height="295"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/SQC4LXKJBN8&hl=fr&fs=1" /> <param name="quality" value="high" /> <param name="menu" value="false" /> <param name="wmode" value="" /> <embed src="http://www.youtube.com/v/SQC4LXKJBN8&hl=fr&fs=1" wmode="" quality="high" menu="false" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" width="480" height="295" /></object></p> <p> </p> <p><i>Musique: "La fille aux cheveux de lin", Claude Debussy</i></p> <p><i>Image: Rebecca Guay, " Joueuse De Flûte Elfe " </i></p>Regarde. Là, regarde. Ces pas sur le sable: c’est elle.