Last posts on conversation2024-03-29T16:02:45+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/conversation/atom.xmlTaniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlTutoiementstag:textespretextes.blogspirit.com,2018-04-03:31113042018-04-03T20:20:00+02:002018-04-03T20:20:00+02:00 « Constatons simplement que bien des tutoiements...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1469151534.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-198800" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3282435081.jpg" alt="delerm,philippe,et vous avez eu beau temps?,la perfidie ordinaire des petites phrases,littérature française,culture,conversation" /></a></span></em></span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">« Constatons simplement que bien des tutoiements ne correspondent à aucune proximité réelle, relèvent souvent d’une camaraderie superficielle, sans estime supplémentaire. Il y a toutefois des familiarités qui vont aussi vers la tendresse. Mais elle n’existe pas, cette phrase délicieuse qui refléterait l’apogée de la délicatesse : – On pourrait peut-être continuer à se vouvoyer ? » </span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a title="De petites phrases (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/03/20/de-petites-phrases-1164481.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Philippe Delerm</a>,</span><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"> On peut peut-être se tutoyer ?</span></em></span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlDe petites phrasestag:textespretextes.blogspirit.com,2018-04-02:31113032018-04-02T08:30:00+02:002018-04-02T08:30:00+02:00 Elles en disent plus qu’il n’y paraît, ces petites phrases dont Philippe...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Elles en disent plus qu’il n’y paraît, ces petites phrases dont <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Delerm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Philippe Delerm </a>raconte <em>« la perfidie ordinaire »</em> dans <a title="A feuilleter en ligne" href="http://www.seuil.com/ouvrage/et-vous-avez-eu-beau-temps-philippe-delerm/9782021342789?reader=1#page/4/mode/2up" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Et vous avez eu beau temps ?</em> </a>qu’on m’a gentiment offert. Il y a ce qu’on dit, et aussi le ton qu’on emploie, le non-dit, comme Nathalie Sarraute l’a superbement montré dans sa pièce <a title="Début de la pièce (La compagnie Affable)" href="https://compagnieaffable.com/2017/09/03/pour-un-oui-ou-pour-un-non-de-nathalie-sarraute-h1-et-h2/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Pour un oui ou pour un non</em></a>. Parmi les quelque septante phrases récoltées par Delerm, certaines sont plus courantes que d’autres, certaines lui sont plus personnelles. Cela forme un joli recueil assez amusant.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2248516140.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-198799" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2673285722.jpg" alt="delerm,philippe,et vous avez eu beau temps?,la perfidie ordinaire des petites phrases,littérature française,culture,conversation" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Owen Dalziel (1861-1942), <em>Dimanche en bord de mer</em>, 1885</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans la phrase éponyme, le premier texte, l’auteur s’arrête d’abord sur le <em>« Et »</em> : <em>« Quelle traîtrise virtuelle dans ce mot si court, apparemment si discret, si conciliant. »</em> Son commentaire d’une ou deux pages offre souvent l’occasion d’admirer une entrée en matière, un aphorisme ou une chute qu’on s’empresse de noter, un sourire en coin : <em>« Pour l’orateur, les gens de qualité sont ceux qui l’écoutent. »</em> (<em>N’oubliez pas</em>…) <em>« Chaque homme est une île. C’est le code dans les villes. »</em> (<em>Là, il sait qu’on parle de lui</em>, lui étant le chien, <em>« exception majeure à cette règle de l’évitement. »</em>)</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Ce recueil, je m’empresse de l’écrire, permet de rire avec l’auteur de ceux dont il décode la formule ou le discours, et aussi de soi. <em>« Je me suis permis de… »</em>, est-ce une phrase <em>« de commerçant »</em>, comme l’écrit Delerm, de la délicatesse, de l’obséquiosité ? Chaque lecteur se sentira plus ou moins concerné en fonction de sa propre expérience, comme observateur ou comme usager. Que celui qui n’a jamais péché…</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Certains textes sont délicieusement poétiques. Ainsi <em>« Il faudrait les noter »,</em> où Delerm s’interroge sur ce désir que nous exprimons de garder la trace d’un mot d’enfant dans un carnet, un cahier, où on pourrait le relire un jour, plus tard. <em>« A quoi bon s’armer d’un filet, et chasser les lépidoptères ? Epinglés, mis sous verre, les mots d’enfants perdraient en quelques jours le velours de leur peau, leurs couleurs micacées, leur mouvement, et cette gratuité légère d’un rire saisi dans l’espace. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">On peut s’amuser à observer l’attitude de la duchesse de Kent à Wimbledon quand elle passe entre les ramasseurs de balles, le langage des marchands de vin – <em>« L’œnologue distingué est un illusionniste »</em> –, à reconnaître le <em>« Vous étiez avant moi »</em> quand on fait la queue chez un commerçant, l’agacement produit par un interlocuteur qui vous sort <em>« En même temps, je peux comprendre »</em> ou <em>« J’dis ça, j’dis rien ».</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Delerm explore ce qui se cache dans certaines expressions apparemment amicales. Dans un petit mot très utilisé pour conclure sur un semblant de compréhension, comme <em>« va »</em>, dans <em>« Abruti, va ! »</em> Dans le <em>« Chez nous, c’est trois »</em> qui ponctue <em>« la bise incertaine, un des protocoles les plus incongrus de nos échanges de civilités ».</em> Dans la repartie pour mettre fin à l’insistance de quelqu’un qui vous vante une exposition qui ne vous intéresse pas vraiment : <em>« Ça finit quand ? »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>Et vous avez eu beau temps ?</em> n’est pas seulement une fine observation des rouages de la conversation et de la comédie humaine, des ridicules et des hypocrisies. <a title="Tous les billets sur T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/delerm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Philippe Delerm </a>y exprime aussi ce regard sensible qui avait plu dans <em>La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules </em>et encore dans<em> <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/01/08/instants-de-sport.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La tranchée d’Arenberg et autres voluptés sportives</a></em>, faisant de l’auteur, comme l’indique la quatrième de couverture<em> « l’unique représentant »</em> d’un genre qu’on pourrait appeler l’<em>« instantané littéraire ». </em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Fallait-il pour autant agiter ce bandeau rouge à son nom sur la couverture pour le vendre ?<span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em> </em></span></span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>« Je préfère Gand à Bruges »</em> ne fait pas dans la dentelle, c’est bien vu. Différences de milieu social, usages de ville ou de campagne, rituels familiaux (<em>« Passez un texto en arrivant »</em>), parole de chanson, réplique dans un film, les entrées varient tout au long du recueil. Philippe Delerm se garde de trop insister, ne donne pas de leçon de morale, mais il incite à se méfier de ces tours ordinaires de la conversation qui nous jouent parfois de drôles de tours.</span></p>
....http://israelaccueil.blogspirit.com/about.htmlAméliorons notre anglais entre amistag:israelaccueil.blogspirit.com,2015-02-14:30373972015-02-14T21:41:00+01:002015-02-14T21:41:00+01:00 Lancement du English Speaking Club d’Israël Accueil ,...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Lancement du English Speaking Club d’Israël Accueil ,</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">pour celles et ceux qui ont encore quelques souvenirs de l'anglais </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">qu'ils ont appris à </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">l'école</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">et qui aimeraient bien les utiliser un peux mieux !</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-848686" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://israelaccueil.blogspirit.com/media/02/01/4193433583.2.jpg" alt="english.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Renseignements et inscriptions :israelaccueil@gmail.com</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlConversationtag:textespretextes.blogspirit.com,2011-07-12:31099132011-07-12T20:20:00+02:002011-07-12T20:20:00+02:00 « Le genre de bien-être que fait éprouver une conversation animée ne...
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>« Le genre de bien-être que fait éprouver une conversation animée ne consiste pas précisément dans le sujet de cette conversation ; les idées et les connaissances qu’on peut y développer n’en sont pas le principal intérêt ; c’est une certaine manière d’agir les uns sur les autres, de se faire plaisir réciproquement et avec rapidité, de parler aussitôt qu’on pense, de jouir à l’instant de soi-même, d’être applaudi dans son travail, de manifester son esprit dans toutes les nuances par l’accent, le geste, le regard, enfin de produire à volonté comme une sorte d’électricité qui fait jaillir des étincelles, soulage les uns de l’excès même de leur vivacité, et réveille les autres d’une apathie pénible. »</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Mme de Staël, <em>De <a title="Femmes d'esprit (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/07/08/femmes-d-esprit.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">l’esprit de conversation</a> (De l’Allemagne)</em></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1047241175.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-94196" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/190307422.jpg" alt="Couverture L'esprit de conversation.jpg" name="media-94196" /></a></span></div>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlFemmes d'esprittag:textespretextes.blogspirit.com,2011-07-11:31099122011-07-11T08:30:00+02:002011-07-11T08:30:00+02:00 Dans la même collection, sur fond de ciel bleu, un Bouvreuil sur une...
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans la même collection, sur fond de ciel bleu, un <em>Bouvreuil sur une branche de cerisier en fleurs</em> (<a title="Hokusaï sur papier (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/08/06/une-expo-sur-papier.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Hokusaï</a>) annonce <em>L’esprit de conversation</em> de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Chantal_Thomas" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Chantal Thomas</a>. Essayiste (<em>Comment supporter sa liberté, 1</em>998) ou romancière (<a title="« Le testament d'Olympe, historique et autobiographique » par Baptiste Liger (Lire), 22/10/2010" href="http://www.lexpress.fr/culture/livre/le-testament-d-olympe_925475.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Le</em></a> <em><a title="« Le testament d'Olympe, historique et autobiographique » par Baptiste Liger (Lire), 22/10/2010" href="http://www.lexpress.fr/culture/livre/le-testament-d-olympe_925475.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Testament d’Olympe</a>,</em> 2010) cette spécialiste du XVIIe siècle donne ici une centaine de pages sur l’art de converser. <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jonathan_Swift" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Swift</a>, déjà, déplorait que la conversation soit tombée si bas alors que la plupart des hommes pourraient être agréables s’ils ne se laissaient mener par leur orgueil, vanité, mauvais caractère et autres vices <em>« résultant d’une mauvaise éducation ». « Mais</em>, remarque Chantal Thomas, <em>la conversation, les formes de politesse, la délicatesse, ne sont-elles pas des choses que, depuis toujours, on n’évoque qu’au passé ? »</em></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2475018827.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-94172" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/4272287808.jpg" alt="Le déjeuner des dames (école d'Abraham Bosse).jpg" name="media-94172" /></a><br /></span><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt; tab-stops: 57.2pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;">Le déjeuner des dames (école d’Abraham Bosse)</span></span></p></div><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">A Kyoto, en décembre, pour échapper à la musique de Noël <em>« sirupeuse »</em> des grands magasins, il suffit de s’éloigner du centre, de marcher dans les ruelles moins éclairées pour retrouver la nuit et entendre <em>« le son feutré des pas, le tintement léger des bicyclettes, un chat qui miaule… »</em> De même, nos messages rapides, inachevés, télégraphiques, nous tiennent à distance du <em>« lent polissage d’un art parfait de s’exprimer. »</em></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Chantal Thomas examine d’abord ce qu’il en est aujourd’hui des <em>« bonheurs de conversation »</em>, <em>« échappées belles hors des emprises mortifères de l’ennui, de la bêtise, de l’agressivité. »</em> Quel plaisir quand la conversation <em>« fait naître tout à coup les idées »</em> (Claudel) ! Quel gâchis, <em>« le volume sonore d’un imbécile dont la bêtise triomphale devient identique à l’air qu’on respire »</em> ! Certes, les <em>« discoureurs impénitents »</em> ou les radoteuses nous lassent, mais <em>« il suffit d’une personne avec laquelle une entente privilégiée s’installe, et l’on perd toute notion du temps et du contexte. »</em></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Comment était-ce dans ces salons d’autrefois où résonnaient <em>« des voix qui, un jour, furent vivantes et dont nous ne savons désormais rien »</em> ? Pour s’en rapprocher, Chantal Thomas en évoque trois, du XVIIe au XIXe siècle, avec la marquise de Rambouillet, Mme du Deffand, Mme de Staël. Catherine de Vivonne (1588-1665), <a title="La marquise de Rambouillet" href="http://www.aei.ca/~anbou/rambouillet.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">marquise de Rambouillet</a>, de santé fragile, reçoit dans sa <em>« Chambre bleue »</em>, couleur nouvelle pour l’époque, où elle aime lire, son occupation préférée. Les habitués de son salon <em>« jouent à se donner des noms, à reprendre des situations romanesques, à en développer de nouveaux épisodes. »</em> C’est une sorte de théâtre où on aime avec plus de douceur et de délicatesse que dans la vie réelle, un lieu à l’antithèse de l’espace conjugal, où ses amis tressent pour sa fille préférée <em><a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guirlande_de_Julie" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La Guirlande de Julie</a>.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans le salon de <a title="Présentation de Mme du Deffand" href="http://www.aei.ca/~anbou/deffand.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Mme du Deffand</a>, «<em> tendu d’une moire piquée de nœuds rouges »</em>, de petits chiens courent un peu partout. A cinquante ans, vers le milieu du XVIIIe siècle, elle a quitté le libertinage pour <em>« commencer une nouvelle vie »</em>, convaincue que, la jeunesse finie, on se doit de <em>« posséder son propre espace et ne plus dépendre de la générosité de quiconque. »</em> Tout ennuie Mme du Deffand devenue aveugle, pessimiste invétérée. <em>« Tout sauf le bonheur de la langue, écrite ou parlée. »</em> C’est pourquoi sa société choisie est une drogue qui la sauve du mal de vivre.</span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le quatrième chapitre est le plus long, consacré à <em>« Mme de Staël ou le génie de la conversation ».</em> Dans son roman <em>Delphine</em> (1802), celle-ci dresse de ses personnages des portraits <em>« en conversation »</em> : Delphine y brille <em>« spirituellement et verbalement » –</em> c’est, écrit Chantal Thomas, <em>« dans la littérature française, une des premières fois où la puissance intellectuelle d’une femme est davantage soulignée que sa beauté. »</em> Sa trop grande énergie à discuter est jugée inconvenante, comme sera considérée <em>« trop libre »</em> l’étincelante Corinne (<em>Corinne ou l’Italie</em>, 1807).</span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>« Le don de recueillir et d’exalter les idées, un équilibre entre sens de l’écoute et enthousiasme, timidité et audace, justesse de repartie et chaleur oratoire »</em>, telles sont les qualités accordées par <a title="Mme de Staël (Société des Etudes staëliennes)" href="http://www.stael.org/spip.php?article6" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Mme de Staël</a> à l’esprit d’une femme. La société sanctionne alors cette passion, cette ardeur, ces <em>« germes de rébellion ».</em> Napoléon l’a condamnée à l’exil, elle tente de recréer à Coppet son salon parisien. C’est là que Benjamin Constant fait sa connaissance en 1794 – elle a vingt-sept ans, lui vingt-six – et c’est le coup de foudre pour <em>« Minette »</em> et ces conversations heureuses où on se sent <em>« devenir plus rapide, plus intelligent, plus désirable »</em>, une <em>« musique d’amour ».</em></span></p>
Denis Henri Faillyhttp://denisfailly.blogspirit.com/about.htmlLe nouvel âge de la relation clienttag:denisfailly.blogspirit.com,2010-11-30:20345412010-11-30T12:09:00+01:002010-11-30T12:09:00+01:00 Une interview que m'a accordée Thierry Spencer autour des "nouvelles formes...
<p>Une interview que m'a accordée Thierry Spencer autour des <a title="Les nouvelles formes de dialogue et d'interaction avec les clients" href="http://blogs.orange-business.com/live-france/2010/11/les-nouvelles-formes-de-dialogue-et-dinteraction-avec-les-clients.html" target="_blank">"nouvelles formes de dialogue et d'interaction avec les clients</a>, Thierry est auteur du blog <a title="www.sensduclient.com" href="http://www.sensduclient.com" target="_blank">www.sensduclient.com</a> et co-fondateur du site <a title="testntrust" href="http://www.testntrust.com" target="_blank">www.testntrust.com</a>, <iframe height="324" scrolling="no" width="480" frameborder="0" src="http://cdn.streamlike.com/hosting/orange-business/embedPlayer.php?med_id=6f8e2c381aa000ca&width=480&height=324" marginheight="0" marginwidth="0" name="player" id="player"></iframe></p>
Philippe PINAULThttp://fr.philippepinault.com/about.htmlLes marques en conversation, par Wcie et le CSAtag:fr.philippepinault.com,2010-11-05:20017082010-11-05T09:07:00+01:002010-11-05T09:07:00+01:00 Matinée très réussie hier autour de Wcie, le CSA et des intervenants...
<p><img id="media-531583" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://fr.philippepinault.com/media/02/02/4031258380.jpg" alt="Visuel conversation marque.jpg" />Matinée très réussie hier autour de Wcie, le CSA et des intervenants passionnants qui ont chacun à leur façon donné leur approche de la conversation et des marques en conversation. Voici un bref résumé des interventions prises au vol.</p><p>Denis Gancel, co-fondateur de <a href="http://www.wcie.fr/">Wcie</a> a introduit la matinée par un rappel du contexte dans lequel les entreprises évoluent aujourd'hui : le web donne aujourd'hui à tout un chacun la possibilité d'être un émetteur, parfois avec une forte audience. La marque n'est plus le seul émetteur mais un parmi d'autres. </p><p><strong>La conversation change le monde</strong></p><p>Se sont succédés à la suite, Bertrand Vergely qui a fait un remarquable exposé sur le sens de la conversation en repartant de son origine étymologique (vivre avec, passer d'une rive à l'autre d'une rivière) et a parfaitement mis en perspective l'importance de la conversation dans sa capacité à changer le monde et le rôle de la conversation comme condition même de notre existence.</p><p>Atanase Perfifan, créateur <a href="http://www.immeublesenfete.com/">des immeubles en fête</a> nous a donné sa vision d'une conversation comme support à la relation, à l'échange et au partage. A travers son expérience de la fête des voisins (15 millions de participants dans le monde), Atanase nous a donné envie de développé autour de nous plus de relations dans notre voisinage pour une société plus solidaire.</p><p>Après l'intervention du sociologue Dominique Boullier, nous avons eu le plaisir d'écouter la concertiste Anne Queffélec dans un exposé aussi inattendue que passionnante sur la relation entre le silence et la conversation illustré par son expérience personnelle et professionnelle. Peux être une vidéo de son intervention est disponible ? </p><p><strong>La conversation pour développer son business</strong></p><p>Dominique Julien, co-fondatrice et Directrice générale d'<a href="http://www.atjust.com/">@just </a>a démontré comment développer son business en intégrant la conversation à tous les stades de la définition du projet au lancement et au développement de l'entreprise à partir de l'exemple <a href="http://www.archiduchesse.com">Archiduchesse</a> (par Patrice Cassard, ex LaFraise ça nous ramène aux années euphoriques du blog :-) La conversation rend naturel, éthique, transparant, ... La conversation inspire la confiance nécessaire à la transaction. La conversation est bénéfique pour le référencement, pour le "buzz"... voilà quelques idées entendues qui ne vont pas sans rappeler les principes développés par Tarah Hunt (<a href="http://twitter.com/#!/missrogue">@missrogue</a>) dans son "Whuffie factor", <a href="http://leffetwhuffie.com/">traduit en français</a> et dont je vous recommande vivement la lecture! Finalement, on retiendra qu'une condition de succès pour une marque est de savoir raconter des histoires et d'être l'objet d'une conversation. Ce qu'ont parfaitement compris la plupart des entrepreneurs du web, qui, à partir de 3 fois rien, ou plutôt 3 fois plus de passions, d'enthousiasme, de générosité arrivent à développer des marques mondiales puissantes.</p><p><strong>"Etre une marque, c'est prendre des risques"</strong></p><p>Gilles Déléris, co-fondateur de Wcie, mettait en avant dans son exposé la pris de risque d'être une marque. A travers <a href="http://www.latribune.fr/technos-medias/internet/20101012trib000558193/le-nouveau-logo-de-gap-n-aura-pas-tenu-une-semaine.html">l'expérience récente de Gap</a>, Gilles nous rappelait qu'une marque n'est pas un consensus mais un pari et une prise de risque qui doivent être assumés.</p><p><a href="http://www.vinvin.org/">Vinvin </a>(Cyrille de Lasteyrie), clôturait ces interventions en rappelant le pouvoir des conversations appliqué à la consommation (social shopping). Pour Cyrille, il n'y a "plus d'influenceurs mais des conversations influentes" et une part de plus en plus forte de la population devient un acteur de cette conversation influente. Ces nouveaux acteurs ont dores et déjà choisi de consommer différemment, d'acheter avec les recommandations de leurs proches, de raconter leurs expériences d'achats en ligne, ... ces personnes là n'écoutent plus les marques qui ne résonnent pas de façon humaine, qui ne parle pas, ne converse pas avec leurs publics. Les principes du <a href="http://www.cluetrain.com/manifeste.html">Cluetrain Manifesto</a> n'étaient pas loin non plus hier.</p><p>Après la présentation du baromètre (<a href="http://leblog.wcie.fr/marques-en-conversation-2010">à lire sur le blog de Wcie</a> ou <a href="http://leblog.wcie.fr/wp-content/uploads/2010/11/Wcie-marques-en-conversation-2010.pdf">à télécharger ici</a> > on a reconnu quelques plates-formes :-)), Denis Gancel clôturait cette matinée en encourageant les marques à dépasser leur peur de s'engager dans la conversation. Un encouragement auquel je m'associe avec cette conviction que les marques ont de belles choses à nous raconter et du récit à la conversations, il n'y a qu'un pas qu'on aimerait bien les voir faire. </p>
Françoisehttp://legranddeblocage.blogspirit.com/about.htmlTout va très bien madame la marquise !tag:legranddeblocage.blogspirit.com,2010-05-30:19395412010-05-30T15:14:46+02:002010-05-30T15:14:46+02:00 Une heure de conversation vaut mieux que cinquante lettres....
<p style="text-align: center;"></p> <div style="text-align: center"><img src="http://legranddeblocage.blogspirit.com/media/02/02/1366794556.jpg" id="media-489165" alt=" marquise.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p style="text-align: center;"><b>Une heure de conversation vaut mieux que cinquante lettres.<br /> <br /> Madame de Sévigné</b></p> <p style="text-align: center;"><b><br /></b></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlLe goût des autrestag:textespretextes.blogspirit.com,2009-11-10:31095782009-11-10T20:20:00+01:002009-11-10T20:20:00+01:00 « Sonia avait le goût des autres . Avec quels invités de ce dîner...
<p class="MsoBodyText"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Sonia avait <a target="_blank" href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=22758.html" title="Comme le film formidable d'Agnès Jaoui">le goût des autres</a>. Avec quels invités de ce dîner aurait-elle pu partager des émotions devant un paysage ? Quelques-uns, certainement, bien qu’un seul eût déjà été de trop aux yeux d’Othman. Ce n’est pas tant sa culture que sa curiosité, sans laquelle tout savoir est vain, qui lui accordait un avantage. La cause était entendue : il faut se dépêcher d’aimer les gens tant qu’ils<br /> respirent encore. Elle demeurait optimiste sur l’avenir du genre humain. »</em></span></span></p> <p class="MsoBodyText"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Pierre Assouline, <em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/11/07/un-autre-assouline.html" title="Un autre Assouline">Les invités</a></em></span></span></p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2017044992.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3821218214.jpg" alt="Huile et vinaigre.jpg" name="media-61718" id="media-61718" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlUn autre Assoulinetag:textespretextes.blogspirit.com,2009-11-09:31095772009-11-09T08:30:00+01:002009-11-09T08:30:00+01:00 Si je me suis un peu ennuyée dans Le Portrait de Pierre Assouline ,...
<p class="MsoBodyText"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Si je me suis un peu ennuyée dans <em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/09/26/portrait-de-famille.html" title="Portrait de famille">Le Portrait</a></em> de <a target="_blank" href="http://passouline.blog.lemonde.fr/" title="Le blog de Pierre Assouline">Pierre Assouline</a>, je me suis divertie avec <em>Les Invités</em> (2009), son dernier roman. Une <em>« comédie française »</em> mise en scène par Madame du Vivier à la frontière du faubourg Saint-Germain – <em>« Il est vrai que ses dîners étaient parmi les plus courus de Paris. »</em> Pour cette soirée en l’honneur d’un important client de son mari, Madamedu, comme l’appelle ironiquement Sonia, la bonne, quand elle n’est pas dans les parages, il convient de<br /> bien placer les invités <em>« de cette petite société choisie, caste qui se donne et que l’on donne pour une élite ».</em> C’est l’occasion pour Assouline de décrire les codes du savoir-vivre à la française, d’indiquer les soixante-dix centimètres requis pour l'espace vital de chaque convive, et de signaler au passage les fautes de goût.</span></span></p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/792307857.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1706894254.jpg" alt="Richir (détail).jpg" name="media-61618" id="media-61618" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> <p class="MsoBodyText"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Mais l’art d’une hôtesse tient surtout dans la gestion de l’imprévu, comme l’arrivée avec Stanislas Sévillano, ponctuel, d’Hubert d’A. qui n’a pas été invité. Son-Excellence-Alexandre, sous-directeur au Quai d’Orsay et sa femme <em>« totalement désinhibée »</em>, Marie-Do, lui succèdent, puis les Costières qui sont dans la finance, <em>« des dévoreurs »</em> ; maître Adrien Le Châtelard et son épouse Christina, une beauté <em>« préraphaélite »</em>, la seule qui ne porte pas de noir ; George Banon, l’invité d’honneur, un grand industriel de Toronto ; Joséphine, directrice de programmes télévisés ; enfin l’écrivain de service, Dandieu, accompagné de son épouse biologiste.</span></span></p> <p class="MsoBodyText"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Par les yeux de l’une, nous découvrons les diverses catégories de souliers – <em>« de tous les détails, il était celui qui posait une personne à ses yeux ».</em> Un autre examine les charmes des dames, plus ou moins naturels. Sophie du Vivier récolte les téléphones portables avant de passer à table. Hubert d’A. comprend à ce moment qu’il s’est trompé d’étage, on l’attend au deuxième. Et voici que Christina refuse de s’asseoir, en comptant les couverts. Madamedu est effarée de ne pas l’avoir prévu : ils seront treize à table, et une invitée menace carrément de s’en aller. George Banon, sensible au physique et aux manières irréprochables de Sonia, ose alors résoudre le problème en conviant la bonne à leur table. Le tablier ôté, le maquillage vérifié, la voilà dans le camp des invités, la quatorzième. Son compagnon dans la vie, Othman le cuisinier, servira à sa place.</span></span></p> <p class="MsoBodyText"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">La tension disparaît, Sonia se tient parfaitement à table et fait la fierté de Madamedu. A celle-ci maintenant le discret souci de la cuisine et de la conversation, que les dîners rituels du dimanche chez ses parents lui ont appris – <em>« Ecoute et tu apprendras »</em>, disait son père. Des études à Sciences-Po se sont ajoutées à cette éducation par imprégnation. <em>« Ni affaires ni politique, c’était une règle. »</em> Mais <em>« une voix intérieure, celle de sa mère, lui rappela qu’un dîner de petites conversations privées est une soirée vaine et vide. »</em></span></span></p> <p class="MsoBodyText"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Alors que Banon entretient Sonia de ses voyages entre ses différentes propriétés, la conversation devient générale à propos de la révolution numérique. Puis de la langue française. Et bientôt du noir <em>« qui endeuille les soirées ».</em> Lorsque Sonia s’étonne qu’on lui prête des propos sur cette couleur qui peut être indécente, <em>« Evidemment, pas vous. »</em>, lui balance Marie-Do, <em>« On parle de</em> <a target="_blank" href="http://www.soniarykiel.com/fr/rykiel-mode-paris.html" title="Sonia Rykiel">notre</a> <em><a target="_blank" href="http://www.soniarykiel.com/fr/rykiel-mode-paris.html" title="Sonia Rykiel">Sonia</a>, la reine du tricot. »</em> Eclats de rire, humiliation. Et comme Marie-Do ne lâche jamais sa proie, voilà Sonia sommée de livrer ses origines, son prénom véritable : <em>« Oumelkheir ».</em> Gêne générale, que Georges Banon allège en traduisant : <em>« la mère de la bonté ».</em> La conversation repart sur le marché de l’art, les Costières sont de grands spéculateurs. Ce sera l’occasion pour Sonia de prendre une revanche.</span></span></p> <p><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Assouline rend bien le rythme de cette soirée minutieusement préparée mais qui peut prendre, à chaque instant, une tournure inattendue. Beaucoup de lieux communs, d’allusions, de mots qui se veulent spirituels, bien sûr. La présence de Sonia à table et d’Othman en coulisses leur donne un éclairage particulier <em>« Face à des gens ordinaires, Sonia se demanderait toujours si ce n’est pas le regard posé sur eux qui l’est. »</em> On parle et on écoute, on boit et on mange, on aime et on déteste, <em>« sans se soucier des contraintes de l’heure ».</em> A la compétition d’ego (Assouline n’hésite d’ailleurs pas à y faire parler de lui, faute de goût littéraire) se mêlent préjugés sociaux et culturels. Chez les du Vivier, Sonia ne sera pas la seule à être démasquée ce soir-là.</span><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/09/26/portrait-de-famille.html"></a></p>
Denis Henri Faillyhttp://denisfailly.blogspirit.com/about.htmlDe la marque transactionnelle à la marque relationnelle, conversationnelletag:denisfailly.blogspirit.com,2009-09-09:18216372009-09-09T11:30:00+02:002009-09-09T11:30:00+02:00 Brève présentation qui nous rappelle que les marques qui durent, et qui...
<div style="width: 350px;" id="__ss_630626"><br /></div> <div style="width: 350px; text-align: justify;">Brève présentation qui nous rappelle que les marques qui durent, et qui suscitent une certaine adhésion, construisent des histoires, des expèriences non standards en prise avec la complexité du moment et non figée dans des visions par trop programmatiques et "packagées" une fois pour toutes. Conversationnelle, relationnelle, telle est le nouveau credo de la marque. On s'éloigne de la basique vision transactionnelle.<br /></div> <p><object height="294" width="350" data="http://static.slidesharecdn.com/swf/ssplayer2.swf?doc=deepspacemodernbrands-1222902761525292-8&stripped_title=modern-brand-building-presentation" type="application/x-shockwave-flash"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://static.slidesharecdn.com/swf/ssplayer2.swf?doc=deepspacemodernbrands-1222902761525292-8&stripped_title=modern-brand-building-presentation" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
Denis Henri Faillyhttp://denisfailly.blogspirit.com/about.htmlDu one to many au many to manytag:denisfailly.blogspirit.com,2009-02-09:17082522009-02-09T12:06:00+01:002009-02-09T12:06:00+01:00 Une petite video valant parfois mieux qu'un long discours, le petit film...
<p style="text-align: justify;">Une petite video valant parfois mieux qu'un long discours, le petit film ci-dessous montre clairement comment nous sommes passés de l'ère des mass média, du "one to many" à l'ère des "médias des masses" (pour reprendre l'expression de Joel de Rosnay dans la révolte du pronétariat), soit le "many to many". De la saturation publicitaire et de l'hyperchoix aux conversations initiées par les internautes consom'acteurs.</p> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: center;"><object height="308" width="380" data="http://www.youtube.com/v/ciSrNc1v17M&color1=0xb1b1b1&color2=0xcfcfcf&hl=fr&feature=player_embedded&fs=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/ciSrNc1v17M&color1=0xb1b1b1&color2=0xcfcfcf&hl=fr&feature=player_embedded&fs=1" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
Philippe PINAULThttp://fr.philippepinault.com/about.htmlTGVlab : la plate-forme de feedback et d'innovation des voyageurs en traintag:fr.philippepinault.com,2008-10-07:16435732008-10-07T08:23:53+02:002008-10-07T08:23:53+02:00 On ne pouvait pas espérer meilleur projet pour le lancement de notre ligne...
</a>On ne pouvait pas espérer meilleur projet pour le lancement de notre ligne de produit <a href="http://www.talkspirit.fr" target="_blank">talkSpirit</a> (notre nouvelle gamme de<a href="http://fr.philippepinault.com/archive/2008/09/24/plateformes-de-collaboration-conversation-et-feedback-dans-l.html" target="_blank"> plate-forme de feedback clients</a>, <a href="http://fr.philippepinault.com/archive/2008/09/24/plateformes-de-collaboration-conversation-et-feedback-dans-l.html" target="_blank">plate-forme participative</a>) !<a href="http://www.tgvlab.com/tgvlab" target="_blank"><a href="http://fr.philippepinault.com/media/01/00/1434987173.jpg" target="_blank"><img src="http://fr.philippepinault.com/media/01/00/272162946.jpg" id="media-258686" title="" alt="TGVlab" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Consultés en août dans le cadre d'un appel d'offres, nous avons été retenu par la SNCF début septembre pour l'accompagner dans son projet de "Communautés de clients" qui ouvre aujourd'hui ses portes aujourd'hui à l'adresse <a href="http://www.tgvlab.com" target="_blank">tgvlab.com</a>. Moins d'un mois pour tout boucler : le déploiement du produit dans un contexte multi-débats (ou multi lieux de conversations), multi-communautés, l'habillage du dispositif, l'intégration de modules complémentaires (les sondages par exemple), ... Jamais, de mémoire de plus de dizaines de projets livrés pour des grands comptes, nous avions travaillé dans un timing aussi réduit... Bravo aux équipes de part et d'autres et particulièrement à Jacques, chef de projet SNCF et Daniel, <a href="http://www.explolab.com/" target="_blank">directeur associé Explolab</a>. Au programme pour l'ouverture, 4 communautés publiques dédiées à <a href="http://www.tgvlab.com/tgvlab" target="_blank">l'innovation</a>, <a href="http://www.tgvlab.com/sncfmobilab" target="_blank">au mobile</a>, aux <a href="http://www.tgvlab.com/idees-de-voyage" target="_blank">idées de voyage</a> et <a href="http://www.tgvlab.com/projets" target="_blank">une communauté ouverte aux entrepreneurs</a> pour leur permettre d'accéder au marché du TGV pour tester leurs idées de services, une première !. D'autres communautés existent aussi en mode privatif. C'est une occasion rêvée pour nous de pouvoir construire une courbe d'expérience dans un contexte de plusieurs communautés et qui devrait toucher un nombre significatif d'utilisateurs. Je ne cache pas notre satisfaction et j'ai particulièrement hâte de suivre l'usage qui sera fait des fonctions sociales "facebook -like" (journal d'activités des membres) ou encore "twitter-like" (Ils me suivent, je les suis) qui ont été implémentées dans le service. Bientôt, nous déploierons un service de démonstration qui permettra à tout un chacun de tester à la fois le service en front office et l'administration en back office. Ce dernier est clairement un élément clef du dispositif pour permettre aux équipes marketing et éditoriales de piloter, modérer et animer le service et c'est bien en back office que nous comptons démontrer notre expertise et notre valeur ajoutée. En attendant, votre feedback est le bienvenu.
Philippe PINAULThttp://fr.philippepinault.com/about.htmlPlateformes de collaboration, conversation et feedback dans le radar des décideurstag:fr.philippepinault.com,2008-09-27:16366852008-09-27T10:12:00+02:002008-09-27T10:12:00+02:00 Ces 3 jours sur e-commerce ont confirmé l'intérêt des entreprises pour...
<p>Ces 3 jours sur e-commerce ont confirmé l'intérêt des entreprises pour engager avec leurs publics des initiatives de collaboration, co-innovation, conversation. Ces sujets sont bien dans le radar des décideurs marketing, communication, veille et innovation pour 2009. J'ai la conviction que de nombreuses plateformes participatives, plateformes de feedback clients ou consommateurs vont fleurir dans les semaines à venir.</p> <p>Avec près de 150 rendez-vous réalisés, ce salon (notre premier du reste) me laisse donc un sentiment très positif. Nous avons cependant pris conscience que - plus encore que pour les blogs - les enjeux en termes de pilotage de ces projets, de maîtrise du contenu (la conversation) et de conduite du changement sont énormes et nécessiteront du temps pour que ces dispositifs prennent tout leur sens dans des organisations pour qui ... disons-le, le dialogue avec leurs communautés sur Internet n'est pas franchement spontanné. Saluons donc icu la détermination de ceux et celles qui, par leur conviction et leur enthousiasme feront tomber progressivement les obstacles internes pour engager leurs entreprises vers cette posture conversante.</p> <p>Rendez-vous est pris pour les prochains e-marketing et e-commerce l'année prochaine. Restez à l'écoute d'ici là ; nous annoncerons dans quelques jours le lancement de plusieurs projets pour des entreprises de premier plan :).</p> <a href="http://fr.philippepinault.com/media/01/02/1510162022.pdf" id="media-253709" name="media-253709">Télécharger la fiche produit talkSpirit.</a>
Philippe PINAULThttp://fr.philippepinault.com/about.htmlCommuniqué de presse : blogSpirit lance talkSpirit, Nouvel outil de conversations en ligne pour les entreprises et leurstag:fr.philippepinault.com,2008-09-23:16379882008-09-23T10:22:00+02:002008-09-23T10:22:00+02:00 Malakoff, le 23 septembre 2008 – blogSpirit, éditeur de services de blogs et...
Malakoff, le 23 septembre 2008 – blogSpirit, éditeur de services de blogs et de conversations en ligne, lance talkSpirit, une plateforme collaborative et communautaire destinée aux entreprises qui souhaitent aller au-delà des outils existants (blogs, forums…) pour engager un dialogue constructif et maîtrisé avec leurs publics. <strong>Un espace privilégié et dynamique sur Internet</strong> talkSpirit amène la relation client et la communication en ligne vers une nouvelle étape dans les dispositifs destinés aux entreprises. talkSpirit permet en effet aux entreprises d’ouvrir des lieux de dialogues structurés avec les internautes afin d’initier et d’animer des échanges constructifs sur les sujets qu’elles ont définis. talkSpirit permet de disposer d’un espace web privilégié qui permet à la marque de bénéficier des retours et avis de ses différents publics, consommateurs et clients par exemple, en construisant une relation forte. Elle peut ainsi se positionner ou se repositionner intelligemment sur le web, générer du trafic et qualifier son audience tout en plaçant la relation au coeur de sa réflexion et de ses activités. <a href="http://fr.philippepinault.com/media/00/01/670192208.pdf" id="media-253708" name="media-253708">Télécharger le communiqué de presse</a>
Thierryhttp://indisciplineintellectuelle.blogspirit.com/about.htmlEloge de la conversationtag:indisciplineintellectuelle.blogspirit.com,2008-02-04:14723392008-02-04T10:20:38+01:002008-02-04T10:20:38+01:00Le thème de la « conversation » est en train d’émerger, comme on dit, et je...
Le thème de la « conversation » est en train d’émerger, comme on dit, et je ne serais pas surpris qu’il soit bientôt repris en France par des consultants à la mode. Théodore Zeldin, il y a déjà quelques années, a écrit un joli petit livre, et profond, sur le sujet. Plus récemment, Margaret Wheatley, consultante américaine renommée, a publié <em>Turning to one another</em> qui est une invitation à «remettre en conversation» les choses qui nous importent. Ces derniers mois est paru, sous la signature de Juanita Brown et David Isaacs, <em>Shaping our futures through conversations that matter</em>. Et voilà que mon ami Manfred Mack me signale qu’Humberto Maturana, biologiste, cybernéticien et philosophe, décrit les organisations comme des «réseaux de conversations». Un courant, manifestement, se dessine, que confirme sur le blog de Christian Mayeur, toujours à la pointe de la sensibilité contemporaine, un joli texte: <em>Au XXIème siècle, l'investissement le plus rentable et le moins polluant, c'est la conversation. Conversation pour apprendre, conversation pour s'amuser, conversation pour s'aimer, conversation pour résoudre des problèmes, conversation pour inventer des solutions aux défis inédits, conversations pour hybrider les imaginaires, conversations à l'échelle de la planète, conversations pour envelopper notre monde de signes et produire moins d'objets et de trajets inutiles. Un univers de relation créative qui sera l'empreinte culturelle de la société de l'immmatériel. Une économie légère, créatrice de richesse, écologique au sens premier.</em>*Je trouve pleine de pertinence la représentation que nous propose Maturana. Qu’il s’agisse du dialogue de Socrate avec Phèdre qui permet à ce dernier de progresser vers la vérité ; d’une confidence devant la machine à café qui viendra grossir le ruisseau d’une rumeur ; d’une information glissée entre deux portes ou d’une prise de parole plus formelle – tous ces registres, au surplus, s’enchevêtrant à chaque seconde - la parole est le <em>continuum</em> de l’humain. A tout moment, l’entrecroisement invisible des discours et des silences ouvre et ferme le cheminement des pensées et des actions. Ce «réseau de conversations», pour reprendre l’image de Maturana, est comme l’activité cérébrale du corps social. Ce n’est pas pour rien que les régimes qui se sentent menacés interdisent les réunions et censurent aujourd’hui l’Internet : ce n’est pas le fait que les gens se retrouvent qui les inquiète, c’est le fait qu’ils se parlent et que, par la parole et l’écoute, se tissent entre des humains de nouvelles façons de voir le monde et la vie. Dans sa banalité, la conversation est le foyer des révolutions. Comme le dit Peter Senge, « le changement commence dans les salles à manger ». Cela dit, si converser c’est d’une certaine manière bavarder, bavarder pour autant n’est pas toujours converser. Dans nos sociétés, il y a aujourd’hui, pour les pouvoirs, des façons plus subtiles qu’une descente de police de s’assurer l’innocuité des «discussions de salle à manger». En fournissant, par exemple, le sujet des conversations. Pendant qu’on parle d’une chose, serait-ce pour la brocarder, les autres ne risquent pas de prendre vigueur dans les esprits. Décidément, la vigilance est à l’ordre du jour.* http://www.entrepart.com/blog/index.php
Casadeihttp://casadei.blogspirit.com/about.htmlSous le noyertag:casadei.blogspirit.com,2007-06-10:13003362007-06-10T20:00:00+02:002007-06-10T20:00:00+02:00Pause déjeuner de la randonnée dominicale sous le noyer. Le noyer car il n'y...
Pause déjeuner de la randonnée dominicale sous le noyer. Le noyer car il n'y a qu'un seul arbre à l'horizon dans cette région du Haut <strong>Metn</strong>, au dessus de <strong>Kfarselouane</strong>.<br /> <br /> Le noyer a naturellement des branches majestueuses, il y a une source d'eau juste à coté, et, dessous, il y fait particulièrement bon, 22 degrés exactement, alors que sur le chemin, à presque 1700 mètres d'altitude, il fait tout de même 32 degrés. On tient à seize à l'aise.<br /> <br /> Comme dit le proberbe : "<strong>Sous un arbre de noyer, gardes toi de te coucher</strong>", car son ombre est pernicieuse. Pour couronner le tout, l’arbre est aussi soupçonné d’abriter les sorcières. Les libanais connaissent-ils ce proverbe? A priori non, les témoignages du passage répété des chasseurs sont légions : cartouches de toutes les couleurs, bris de verre, boites de thon de sardines, rouillées, bouteilles plastiques, canettes en aluminium...<br /> <br /> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://casadei.blogspirit.com/images/medium_falougha_014.jpg"><img src="http://casadei.blogspirit.com/images/medium_falougha_014.jpg" alt="medium_falougha_014.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></div> <br /> <br /> Tout en mangeant le pique-nique sorti du sac, la conversation roule :<br /> <br /> "La-bas, au loin, il y a un palais construit par un <strong>prince saoudien</strong>. Il a acheté tout le flanc de la montagne et surveillé la construction avec un satellite. Chaque femme a sa villa pour elle et ses enfants et lui, la nuit, il fait le tour..."<br /> <br /> "Moi, je suis égyptien, je suis copte, j'espère que <strong>Gamal (Moubarak)</strong> succédera à son père, sinon, le pays ne sera plus laïque, il faudra s'en aller sûrement, ce sera moins facile pour nous".<br /> <br /> "Moi, je suis canadien, j'enseigne le business à <strong>l'AUB, l'American University of Beirut</strong>, les étudiants, oui, ils travaillent, enfin pas tous, c'est comme partout, mais je ne connais pas leur confession, et je ne cherche pas à la savoir, ils ont l'air de bien s'entendre..."<br /> <br /> "Avec <strong>Sarko</strong>, cela va changer, les Français, ils vont regarder plus subtilement le <strong>Liban</strong>. On va pouvoir vous envoyer les factures de <strong>Chirac</strong>!".<br /> <br /> "Arrête <strong>Michel</strong>! Tu exagères comme d'habitude, ne soit pas si dur avec les <strong>Français</strong>."<br /> <br /> "Ah, tu habites la place <strong>Sassine</strong>, l'explosion, l'autre dimanche tu l'a entendue?"<br /> <br /> Puis on s'allonge sous les noix, la récolte sera bonne à la fin de l'été, espérons que personne n'aura pris froid! Je n'ai pas vu de sorcière, seulement des nids d'oiseaux.