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Tania
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Dépouillement
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-01-21:3145988
2020-01-21T20:20:00+01:00
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« Le dépouillement ne consiste pas à se...
<p><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/112269667.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1082309" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1532408858.jpg" alt="Bobin couverture.jpg" /></a></span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">« Le dépouillement ne consiste pas à se défaire des choses mais de soi. »</span></em></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Christian Bobin, </span><a title="Bobin à Conques" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/01/16/bobin-a-conques-3145984.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La nuit du coeur</span></em></a></p>
Tania
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Bobin à Conques
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-01-20:3145984
2020-01-20T08:30:00+01:00
2020-01-20T08:30:00+01:00
Plumes d’Anges en avait offert quelques extraits , aussi ai-je mis la main...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Plumes d’Anges en avait offert quelques <a title="Eblouissement (Plumes d'Anges)" href="https://www.plumesdanges.com/2020/01/11/eblouissement/" target="_blank" rel="noopener">extraits</a>, aussi ai-je mis la main tout de suite sur <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/La-nuit-du-coeur" target="_blank" rel="noopener"><em>La nuit du cœur</em></a> de Christian <a title="Wikipedia" href="https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Christian_Bobin" target="_blank" rel="noopener">Bobin</a> quand je l’ai vu sur la table de la bibliothèque. <em>« La chambre numéro 14 de l’hôtel Sainte Foy à Conques est percée de deux fenêtres dont l’une donne sur un flanc de l’abbatiale. C’est dans cette chambre, se glissant par la fenêtre la plus proche du grand lit, que dans la nuit du mercredi 26 juillet 2017 un ange est venu me fermer les yeux pour me donner à voir. »</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2143758385.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1082305" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/687781845.jpg" alt="bobin,la nuit du coeur,récit,littérature française,conques,abbatiale sainte-foy,vitraux,contemplation,spiritualité,écriture,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbatiale_Sainte-Foy_de_Conques" target="_blank" rel="noopener">Abbatiale Sainte-Foy de Conques</a>, Conques, Aveyron, France (Photo Christophe Finot)</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Une affaire d’anges, donc. Ces anges qui dérangeaient un peu je ne sais plus qui, à <a title="Revoir l'émission (jusqu'au 3/12/2020)" href="https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-12/1113099-emission-speciale-christian-bobin.html" target="_blank" rel="noopener">La grande Librairie</a> que François Busnel a consacrée à Bobin il y a peu. C’est le premier paragraphe, suivi d’un blanc, de ce livre grand format où l’on respire. Ce sont des moments, avec entre eux des silences. Une phrase, voire un mot. Un blanc, un silence. Bobin : <em>« Ma proie, c’est la phrase pure. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Je ne connais l’abbatiale Sainte Foy de Conques que par des photos ; je me souviens d’une émission sur <a title="Ne pas broyer du noir (L'oeil du Krop)" href="http://loeildukrop.eklablog.com/ne-pas-broyer-du-noir-a179944188" target="_blank" rel="noopener">Soulages</a> montrant les <a title="Vidéo : Pierre Soulages et les vitraux de l'abbatiale de Conques (Ina.fr)" href="https://fresques.ina.fr/soulages/fiche-media/Soulag00025/pierre-soulages-et-les-vitraux-de-l-abbatiale-de-conques.html" target="_blank" rel="noopener">vitraux</a> qu’il y a installés et dont l’absence de couleur m’intriguera jusqu’à ce que je la visite. <em>La nuit du cœur</em> m’a permis de m’en approcher avec cet écrivain qui les trouve <em>« doux comme le papier cristal qui protège les livres anciens ».</em> 104 vitraux, 104 chapitres.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>« Est-ce qu’un nuage travaille ? Est-ce que le rouge-gorge, quand il bombe son petit gilet rouge, travaille ? Est-ce que le chat, quand il dort enroulé en mandala sur lui-même, travaille ? Peut-être. Ecrire est un travail de ce genre-là. »</em> Bobin est un guide sur le chemin de la contemplation. <em>« Il n’y a pas d’autre raison de vivre que de regarder, de tous ses yeux et de toute son enfance, cette vie qui passe et nous ignore. »</em> </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Conques est aussi <em>« un village-oreille »</em> où lui viennent par la fenêtre entrouverte les bruits familiers : voix, <em>« cliquetis d’assiettes dans une cuisine : le parfait accompagnement pour la vie éternelle. »</em> Ou encore : <em>« Quelques cubes de pierre du onzième siècle montés comme un jeu d’enfant, avec des vitraux crayonnés de gris. Les pèlerins agglutinés aux pierres chaudes comme des abeilles à une plaque. Un peu de naïveté mais rien de cette modernité dont nous feignons de ne pas savoir qu’elle est la haine de l’intériorité. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Difficile de parler de ce livre sans avoir envie de citer (comme je l’écrivais déjà à propos de son <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/05/06/bobin-autoportrait.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Autoportrait au radiateur</em></a>). Christian Bobin écrit comme un poète, il ne décrit ni n’explique, il dit par exemple <em>« la neige ininterrompue d’un silence ».</em> On se tait, on écoute, on se réveille <em>« au bruit d’une goutte de lumière tombant sur une dalle du onzième siècle ».</em> A Conques, la quête spirituelle de l’écrivain est intimement liée à l’élaboration du verbe, à la recherche de la ligne juste : <em>« Il faut qu’une phrase apparaisse comme un mégalithe dans un champ. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Sur mes deux fiches 10 x 15 recto verso, il y en a beaucoup, de ces concentrés de Bobin à l’affût de la quintessence. Oui, des anges passent dans <em>La nuit du cœur </em>; ce sont des moines avec un balai, des visages tantôt de pierre, tantôt de chair, des oiseaux ; ce sont des phrases et des silences. <em>« Nous sommes responsables de ce que nous voyons. Voir, c’est aimer. »</em></span></p>
Martialis
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Les événements tragiques du 23 août 1944 à Conques-sur-Orbiel
tag:musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com,2016-05-09:3114941
2016-05-09T12:27:00+02:00
2016-05-09T12:27:00+02:00
Après le débarquement des troupes alliées en Provence le 15 août 1944, les...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Après le débarquement des troupes alliées en Provence le 15 août 1944, les unités de la 11e panzer division allemande - stationnées à Toulouse - se mettent en ordre de marche afin de gagner la vallée du Rhône. Dans l'après-midi du 22 août, elles entrent dans les villages de Maurens et Le Vaux à 4 kilomètres de Saint-Félix Lauragais où elles se rendent coupables de pillages et d'assassinats. Le jeune Antonin Escaffre est ce jour-là tué par la horde barbare forte de 3000 hommes, parce qu'il cherchait à s'enfuir. Son forfait une fois accompli, le convoi choisit de s'écarter de la RN 113 - régulièrement mitraillée par l'aviation alliée et les maquisards. Il emprunta alors un itinéraire à travers les routes de la Montagne noire afin de rejoindre la méditerranée. Est-ce celui-ci que l'on retrouve le lendemain dans l'Aude au village de <span style="color: #000000;">Conques-sur-Orbiel</span> ? La description qui sera faite de ces hommes semble en tous points semblable à celle de ceux ayant commis des crimes dans le Lauragais. Les témoins du massacre du 20 août au Quai Riquet à Carcassonne évoquent également des "Mongols" parmi les Allemands.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Il ne s'agissait pas en fait de Mongols mais d'hommes provenant de l'armée Vlassov, enrôlés dans la Wehrmacht. Parmi eux, on comptait des Géorgiens, des Russes, des Ukrainiens...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-289436" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/01/608898154.gif" alt="TURKLEGION91.gif" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">La légion du Turkestan</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #000000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Ces hommes sous l'emprise de l'alcool se sont comportés comme des criminels partout où ils sont passés. Le 23 août 1944, le village du Conques-sur-Orbiel va subir la loi de ces barbares. Il n'existe que quelques lignes très vagues sur cet épisode tragique dans les ouvrages de références que nous avons consultés : La Résistance audoise (Lucien Maury) et La 2e guerre mondiale dans l'Aude (Julien Allaux). La chance de ce blog c'est de pouvoir encore recueillir des témoignages, alors même que les acteurs de cette triste histoire sont morts ou beaucoup trop âgés. Les travaux historiques se sont énormément concentrés ces dernières décennies sur les actions héroïques de la Résistance. Fallait-il cacher les choses les moins avouables ?...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; color: #ff0000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Que s'est-il passé à Conques ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Une réfugiée d'Alsace-Lorraine résidait à Conques-sur-Orbiel et s'y trouvait ce jour-là. Sa fille a recueilli son témoignage et me l'a transmis. Il corrobore et complète celui raconté dans le livre d'Annie Kochert-Bonnefoy "Ils voulaient vivre libre", que nous citerons à la fin de cet article.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-289439" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/01/1647262644.png" alt="Capture d’écran 2016-05-09 à 12.06.58.png" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Quand ce convoi arrive à Conques, j'habite dans la maison tout en haut du village, à la limite de celui-ci, au fond d’une toute petite impasse. </span><br /><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"> Ils fouillent les maisons... Ernest a peur pour les femmes, surtout Paulette , mais elle échappe aux troupes grâce à la couverture qui cache l’escalier ….. d’ailleurs ils ont trouvé une partie des pots de confit d’oie et ils sont fourbus et affamés ! Pendant ce temps je me suis accroupie sur le bord extérieur de la fenêtre de l’étage, prête à sauter plutôt que de tomber dans leurs mains !</span><br /><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Après le pillage de toutes les denrées alimentaires qu’ils ont pu trouver dans le village, ils font la fête toute la nuit et s’enivrent.</span><br /><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"> Ernest - un ancien de 14-18 - pense qu’ils vont finir par mettre le feu au village avec les gens dedans (il a vu cela en Russie). Il faut absolument trouver le moyen de fuir, le moindre bruit la moindre tentative de sortie provoquent des tirs nourris des soldats qui sont sur les toits.</span><br /><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Alors ils tentent de passer par les terrasses chez le voisin - un cordonnier - mais celui-ci leur avoue que sa maison est bourrée d’armes ; il y en a partout dans les planchers et les plafonds. </span><br /><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Toutefois les Mongols ont peur du maquis et n’osent pas s’aventurer en dehors du village : donc si l’on parvient à sortir de la maison en direction de la route de LASTOURS ils ne poursuivront pas le fuyard ; il ne devrait pas y avoir trop de problèmes car la forêt n’est pas loin.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-289438" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/00/01/2674655591.png" alt="Capture d’écran 2016-05-09 à 12.05.35.png" /><br /><span style="color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Il faut attendre la nuit et se préparer. </span><span style="font-size: 10pt;">Paulette et Marcel, plus menacés, décident de partir seuls, le plus vite possible en utilisant un réseau de minuscules ruelles et de terrasses ; </span><span style="font-size: 10pt;">Marcel ouvrant la route, Paulette à sa suite quand tout va bien. Ils parviennent à sortir du village et à franchir l’Orbiel à pied. </span></span><br /><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Ils prennent la direction de Carcassonne et rencontrent le maquis au carrefour de Villegailhenc. </span><br /><span style="color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Ceux-ci se posent des questions, ils ne savent pas s’ils doivent intervenir pour libérer le village ou attendre. Marcel leur décrit la situation en donnant le plus de précisions possibles sur les occupants ; il leur dit les craintes d’Ernest mais leur conseille de rester sur place et de ne rien faire pour l’instant car ce serait trop dangereux pour la population.</span> <span style="font-size: 10pt;">Il est alors convenu que le maquis va rester sur place à l’affut du moindre bruit anormal, de la moindre odeur ; dans le cas de tirs ou d’odeur de feu ils interviendront. </span></span><br /><span style="color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Marcel et Paulette repartent vers Carcassonne où ils trouvent refuge à la Gravette chez la fiancée de Marcel. </span><span style="font-size: 10pt;">Monsieur Bénazet est seul avec Louise car sa femme est partie chez son autre fille à Villanière dont les jumeaux nouveaux nés sont malades.</span> <span style="font-size: 10pt;">À cause de la présence des Mongols et par manque de soins, un des jumeaux mourra.</span></span><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"> Paulette et Marcel vont rester là plusieurs jours …sans nouvelles de la famille.</span><br /><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Ernest, Juliette et Marie ont eux aussi réussi à se sauver : ils possèdaient la clé d’une barraque de vigne des Bauquier dans laquelle Paulette cachait sa bicyclette. Cette cabane n’est pas très loin du village : ils partent à la nuit par l’arrière de la maison, avec quelques vivres et une couverture jusqu’à cette cabane sur la route de LASTOURS et y passent la nuit (de toute façon Juliette ne peut pas marcher plus loin).</span><br /><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"> Un peu plus tard Ernest va jusqu’à la première ferme demander du secours et ils reviennent tous dans celle-ci, Juliette dans une brouette.</span><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Dans le village c’est la terreur ; les habitants se sont enfermés chez eux, le village occupé par des troupes très frustres, avinées et prêtes à tout : la directrice de l’école a été réquisitionnée pour cuisiner à ses messieurs les chefs, elle passe toute la nuit à faire des patisseries : tant qu’ils ont besoin d’elle elle ne risque rien ! Son mari cloitré dans la maison passe la nuit devant la porte de la chambre de sa fille.</span><br /><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Le cordonnier a réuni quelques hommes chez lui il est prêt à se servir des armes cachées chez lui... si nécessaire. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"> Finalement les Mongols partent plusieurs jours plus tard sans avoir commis d’autres dommages ,pressés qu’ils sont de remonter vers le nord …. Un vrai miracle.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Le lendemain du départ des Mongols, le médecin est passé afin d’apporter son aide partout où cela était nécessaire. Ayant été la première à voir arriver ces troupes, j'ai également vu qu’ils s’en étaient pris à deux gamines qui se trouvaient en bas de leur rue : c’est alors qu’une jeune femme Russe est sortie en hurlant et s'est interposée... les deux gamines ont pu s’échapper (c’est pour cette raison que je m'étais réfugiée sur la fenêtre de l’étage prête à sauter et à courir à travers champs plutôt que de me faire prendre à la maison).</span><br /><span style="font-size: 10pt; color: #800000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Il faut préciser que cette femme, employée de ménage à la kommandantur avait été tondue quelques jours plus tôt ...malgré cela elle a courageusement défendu ces deux gamines !</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-289440" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/02/36320719.jpg" alt="ils-voulaient-vivre-libres-.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Dans l'ouvrage ci-dessus, l'auteure à retranscrit le témoignage suivant :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #993366; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">La famille d'Alexis Belaud s'était réfugiée chez sa soeur, et les hommes s'étaient cachés sur les toits. André était resté avec les femmes et les autres enfants, dans une chambre. Ils avaient très peur... Ils entendirent frapper à la porte et durent ouvrir. Les Allemands envahirent la maison, et deux d'entre eux entrèrent dans la chambre, où la tante du garçon, encore très jeune et belle, fut contrainte, le révolver sur la nuque d'obéir aux ordres. Elle fut violée devant leurs yeux, alors qu'André tenait sur ses genoux deux enfants très jeunes qui pleuraient. Lorsque le SS termina sa besogne, il pria son compagnon de prendre sa place. Après avoir emporté quelques tricots et fouillé l'armoire, ils disparurent. Trois femmes dans le village furent violées ce jour-là...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #993366; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><span style="color: #000000;">La macabre épopée de ce convoi de la 11e division de panzers s'achèvera entre l'Ardèche et les Vosges. Entre temps à Blomac, ils tirèrent à vue sur les véhicules qui passèrent : MM. Colomb et Castans seront tués et Mme Castans, blessée. Le 24 août 1944, c'est à Rieux-Minervois que le village est pillée et que quatre otages périssent sous la mitraille des nazis : MM. Labatut, Amalric, Malrieu et Louis Cros.</span><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff0000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Toute personne pouvant témoigner de ces évènements est priée de bien vouloir me contacter à l'adresse suivante : andrieu-martial@wanadoo.fr</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #993366; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><span style="color: #000000;">________________________</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #993366; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><span style="color: #000000;">© Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2016</span></span></p>