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Tania
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Estampes modernes
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2022-10-31T08:00:00+01:00
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Amateurs d’estampes et curieux d’art, ne manquez pas la nouvelle exposition...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Amateurs d’estampes et curieux d’art, ne manquez pas la nouvelle exposition du musée Art & Histoire au Cinquantenaire : <em>« <a title="Site du musée et notice sur l'estampe de l'affiche" href="https://www.kmkg-mrah.be/fr/shin-hanga" target="_blank" rel="noopener">Shin Hanga. Les estampes modernes du Japon 1900-1960</a> »</em>. La belle affiche est signée <a title="Illustrations de ses oeuvres" href="https://ukiyo-e.org/search?q=torii+kotondo" target="_blank" rel="noopener">Torii Kotondo</a>, moins connu que les grands noms de l’ukiyo-e (<a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/04/26/les-belles-d-utamaro.html" target="_blank" rel="noopener">Utamaro</a>, <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/hokusai" target="_blank" rel="noopener">Hokusai</a>, <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/12/01/ukiyo-e-i.html" target="_blank" rel="noopener">Hiroshige</a>) à qui la première salle rend hommage. Les œuvres des artistes modernes valent la découverte : plus de deux cents estampes, issues de collections privées néerlandaises et de celles du Musée.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1300707281.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1175587" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1355500705.jpg" alt="shin hanga,les estampes modernes du japon,1900-1960,exposition,musée art et histoire,cinquantenaire,gravure sur bois,portraits,paysages,saisons,art,japon,xxe,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Torii Kotondo (1900-1976),<em> Cheveux du matin </em>(détail), 1931, <br />48 × 29,5 cm © Collection particulière, Pays-Bas</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Le dessin de <em>Cheveux du matin </em>ou Asanegami, mot qui <em>« évoque l’image d’une femme allongée sur son lit, pensant à son bien-aimé » </em>a été jugé <em>« trop voluptueux »</em> (des cheveux trop décoiffés) et l’impression interrompue par les autorités, les invendus saisis, en faisant une des estampes shin hanga les plus rares. (Citations extraites du <em>Guide du visiteur </em>ou des notices du musée.)</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3462378659.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1175590" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1313727654.jpg" alt="shin hanga,les estampes modernes du japon,1900-1960,exposition,musée art et histoire,cinquantenaire,gravure sur bois,portraits,paysages,saisons,art,japon,xxe,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Takahashi Hiroaki (Shōtei) (1871-1945), <em>Bateau sur une rivière par temps de neige</em><strong>, <br /></strong>13,4 × 36,5 cm <strong>©</strong> MRAH – JP.06147</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">C’est l’intérêt croissant des Occidentaux qui a poussé un jeune éditeur, Watanabe Shōzaburō (1885-1962) – son petit-fils a prêté des œuvres de sa collection – à imprimer des reproductions de qualité des estampes anciennes et à créer des shin hanga (ou nouvelles images) sur du papier de haute qualité, d’un format un peu plus grand, avec des pigments plus raffinés. Un produit de luxe faisant appel aux meilleurs artisans selon la <a title="ArtMemo" href="http://www.artmemo.fr/estampes-japonaises/historique.htm" target="_blank" rel="noopener">technique</a> traditionnelle : dessinateur, graveur, imprimeur, éditeur. (Une salle est consacrée aux étapes de ce travail, avec une vidéo sur la xylogravure ou gravure sur bois.)</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2427045243.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1175591" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2705076490.jpg" alt="shin hanga,les estampes modernes du japon,1900-1960,exposition,musée art et histoire,cinquantenaire,gravure sur bois,portraits,paysages,saisons,art,japon,xxe,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Friedrich (Fritz) Capelari (1884-1950), <em>Femme tenant un chat noir</em><strong>,</strong> 1915, <br />21 × 31,5 cm <strong>© </strong>S. Watanabe Color Print Co.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Les premières estampes de ce nouveau style sont étroites (horizontales ou verticales), comme <em>Bateau sur une rivière par temps de neige</em>. On les vend dans les boutiques de souvenirs à une clientèle étrangère. En 1915, Watanabe voit une exposition d’aquarelles de l’Autrichien Fritz Capelari, il décide d’éditer douze de ses œuvres, puis d’autres du Britannique William Bartlett : les deux artistes correspondent au nouveau style qu’il recherche.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2806002868.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1175596" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3832389243.jpg" alt="shin hanga,les estampes modernes du japon,1900-1960,exposition,musée art et histoire,cinquantenaire,gravure sur bois,portraits,paysages,saisons,art,japon,xxe,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Charles William Bartlett (1860-1940), <em>Kyoto</em>, 1916 © Collection Scholten</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">L’irrésistible <em>Femme tenant un chat noir</em> est la première des dix estampes de l’exposition dont le numéro est accompagné d’une fleur stylisée : <em>« invitation à regarder plus intensément ». </em>Dans le <em>Guide,</em> un petit texte attire l’attention sur le sujet, les détails, les couleurs – une bonne idée pour aider à prendre le temps d’observer et de recevoir. </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">De Bartlett, une vue animée de Kyoto montre le passage de personnages sur un pont – remarquez qu’il y a plus d’enfants dans cette scène qu’on ne le pense au premier abord. Tous les âges sont représentés. <em>Le mont Fuji vu depuis le lac Shoji </em>aborde ce thème traditionnel d’une manière nouvelle, dans de très belles nuances de couleur.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2471701779.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1175595" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1742206652.jpg" alt="shin hanga,les estampes modernes du japon,1900-1960,exposition,musée art et histoire,cinquantenaire,gravure sur bois,portraits,paysages,saisons,art,japon,xxe,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Charles William Bartlett (1860-1940), <em>Le mont Fuji vu depuis le lac Shōji</em>, 1916, <br />28 × 39 cm <strong>© </strong>S. Watanabe Color Print Co.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><em>« Portraits de femmes avant 1923 »</em> montre une magnifique série de <em>« jolies femmes »</em>. Les artistes japonais du XXe adoptent la manière occidentale du portrait d’après modèle dans leur atelier. Ce ne sont plus des courtisanes ou geishas célèbres, mais des <em>« beautés songeuses »</em> représentées dans l’intimité, sortant du bain ou se maquillant. Le raffinement technique est admirable, les teintes subtiles des carnations exigent un grand savoir-faire des imprimeurs qui utilisent un papier très épais absorbant bien les couleurs.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3773145772.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1175592" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3461785146.jpg" alt="shin hanga,les estampes modernes du japon,1900-1960,exposition,musée art et histoire,cinquantenaire,gravure sur bois,portraits,paysages,saisons,art,japon,xxe,culture" /></a><br /></span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Hashiguchi Goyō (1881-1921), <em>Femme peignant ses cheveux</em>, 1920, <br /></span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">44,6 × 34,5 cm <strong>© </strong>Collection particulière, Pays-Bas</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><em>Femme peignant ses cheveux </em>de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Hashiguchi_Goy%C5%8D" target="_blank" rel="noopener">Hashiguchi Goyo</a> est <em>« une des œuvres emblématiques de l’estampe moderne au Japon ».</em> L’étude au crayon exposée à côté permet d’observer à quel point le travail de gravure et d’impression donne vie au dessin. Le rendu des tissus aussi est remarquable, par exemple dans <em>Femme en long vêtement de dessous</em>, <em>« grâce à un gaufrage en relief minutieux »</em>. Impossible de tout montrer, comme cette femme en rouge de profil de <em>Devant le miroir</em> ou <em>Après le bain </em>d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/It%C5%8D_Shinsui" target="_blank" rel="noopener">Ito Shinsui</a>, autre grand collaborateur de Watanabe.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1447884145.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1175597" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3074908963.jpg" alt="shin hanga,les estampes modernes du japon,1900-1960,exposition,musée art et histoire,cinquantenaire,gravure sur bois,portraits,paysages,saisons,art,japon,xxe,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Hashiguchi Goyō (1881-1921), <em>Femme en long vêtement de dessous</em>, 1920 <br />© Collection Scholten</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Viennent ensuite des <em>« Paysages avant 1923 »</em>, soit avant le terrible <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9isme_du_Kant%C5%8D_de_1923" target="_blank" rel="noopener">tremblement de terre</a> survenu cette année-là sur l’île principale du Japon, détruisant Tokyo et Yokohama. Du même Shinsui sont exposées <em>Huit vues d’Omi</em>, près de Kyoto. Cette série ne reprend pas les conventions traditionnelles, ce sont des paysages intimes centrés sur les conditions atmosphériques, la lumière, sans personnages (cliquer sur la photo pour agrandir).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2297450234.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1175598" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1747800663.jpg" alt="shin hanga,les estampes modernes du japon,1900-1960,exposition,musée art et histoire,cinquantenaire,gravure sur bois,portraits,paysages,saisons,art,japon,xxe,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Itō Shinsui (1898-1972), <em>Huit vues d'Ōmi</em>, 1917<br /><strong>© </strong>Collection particulière, Pays-Bas</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><em>Le pin à Karasaki </em>(35G) nous met au pied d’un arbre ancien géant dont certaines branches sont soutenues, mais qui se développe librement. Derrière lui, les teintes du ciel se transforment très doucement. <em>Les gorges de Tsuta, Mutsu</em> de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Hasui_Kawase" target="_blank" rel="noopener">Kawase Hasui</a> attirent par les bleus et les verts intenses (j’ai appris que le vert est une nuance du bleu pour les Japonais), et puis on remarque la barque des pêcheurs.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/4111232859.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1175594" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2914500893.jpg" alt="shin hanga,les estampes modernes du japon,1900-1960,exposition,musée art et histoire,cinquantenaire,gravure sur bois,portraits,paysages,saisons,art,japon,xxe,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Kawase Hasui (1883-1957), <em>Les gorges de Tsuta, Mutsu</em>, 1919</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;"> © Collection Scholten</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Je n’en suis qu’au tiers du parcours. La suite ? <em>« Portraits de femmes après 1923 »</em>, <em>« Portraits d’acteurs »</em>, <em>« Fleurs et oiseaux »</em>, <em>« Modernité »</em>, <em>« Paysages après 1923 »</em>. Comptez au moins deux heures pour visiter cette superbe exposition qui mérite une seconde visite si l’on souhaite prendre le temps de tout bien regarder. <a title="Article de Guy Duplat (La Libre Belgique)" href="https://www.blogspirit.com/admin/posts/« Shin%20Hanga.%20Les%20estampes%20modernes%20du%20Japon%201900-1960 »." target="_blank" rel="noopener"><em>« Shin Hanga. Les estampes modernes du Japon 1900-1960 »</em></a> : à voir jusqu’au 15 janvier 2023.</span></p>
Tania
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Plumasserie
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-12-08:3127036
2018-12-08T08:31:00+01:00
2018-12-08T08:31:00+01:00
« En préambule, il est important de discuter du contexte dans...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3762826648.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1055136" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3075605989.jpg" alt="incas,inca dress code,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,amérique précolombienne,pérou,textiles,parures,couleurs,culture" /></a>« En préambule, il est important de discuter du contexte dans lequel la grande majorité des textiles nous sont parvenus, celui des tombes où les défunts étaient vêtus ou emballés dans plusieurs couches de tissus. C’est aussi l’occasion de mettre en avant l’art de la plumasserie qui, grâce aux conditions de préservation de la côte du Pacifique, nous est parvenu avec toutes ses couleurs éclatantes. »</span></em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Serge Lemaitre, Introduction du catalogue <a title="Parures des Incas" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/12/04/parures-et-textiles-incas-3126995.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Inca Dress Code</em></a>, Musée Art & Histoire, Bruxelles, 2018-2019.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Figurine féminine habillée, Pérou, Culture Inca, 1450 – 1532 <br />Argent, plumes, laine de camélidé, coton 14 x 8,5 cm <br /></span><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">© Coll. Janssen-Arts, Communauté flamande (MAS), Photo : Hugo Maertens</span></span><br /> <br /> </span></span></p>
Tania
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Parures des Incas
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-12-06:3126995
2018-12-06T08:33:00+01:00
2018-12-06T08:33:00+01:00
La grande exposition « Inca Dress Code » , au musée du...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La grande exposition <a title="Site du musée" href="http://www.kmkg-mrah.be/fr/expositions/inca-dress-code" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>« Inca Dress Code »</em></a>, au musée du Cinquantenaire, est consacrée en réalité aux <em>« Textiles et parures des Andes »</em> sur une période beaucoup plus large. D’autres <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_des_Andes_centrales" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cultures précolombiennes </a>ont précédé les Incas (XIIIe-XVIe s.) dans la Cordillère des Andes (Pérou, Bolivie et Chili). L’art textile y occupait une grande place, à côté de l’orfèvrerie et de la céramique. L’exposition met en valeur environ 200 objets du Musée Art & Histoire de Bruxelles, du Linden-Museum de Stuttgart, du MAS d’Anvers et de collections privées belges.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3568182574.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1055014" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2173544451.JPG" alt="inca dress code,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,amérique précolombienne,pérou,incas,textiles,parures,couleurs,culture" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Les tisserandes utilisaient les ressources locales, le coton et les laines de camélidés acclimatés à la haute montagne : le lama, l’alpaga et la vigogne, joliment présentés au début du parcours. On peut toucher ces trois sortes de laines pour comparer leur douceur, j’adore celle de l’alpaga. Métiers à tisser, fuseaux, aiguilles et leur étui, peignes, boîte à ouvrage en vannerie, tout un matériel ancien d’origine péruvienne est exposé en vitrine. Une vidéo montre les différentes étapes de la préparation des laines et des teintures naturelles.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1275941438.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1055015" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3510647216.JPG" alt="inca dress code,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,amérique précolombienne,pérou,incas,textiles,parures,couleurs,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Métier et accessoires, Pérou, 1100-1450.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La finesse de fragments de textiles datés d’avant notre ère est stupéfiante, comme celle de gazes du premier millénaire. Ces tissus précolombiens sont décorés de motifs géométriques et aussi de formes animales ou humaines. Le <a title="Photo MRAH" href="http://www.kmkg-mrah.be/sites/default/files/imagecache/image_big/images/aam_87.1.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">textile </a><em>« était considéré comme un bien extrêmement précieux : il servait non seulement à se vêtir, mais était aussi symbole de pouvoir et d’identité et pouvait servir comme offrande ou bien d’échange. »</em> (MRAH)</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2629926511.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1055132" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2994146346.jpg" alt="incas,inca dress code,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,amérique précolombienne,pérou,textiles,parures,couleurs,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Sac à coca, Pérou, Culture Inca, 1450-1532 ap. J.-C. Laine de camélidé, coton <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">81 x 89 cm<br /></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">© Linden-Museum Stuttgart. Photo. A. Dreyer</span></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br /></span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="color: black;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Les parures sont aussi liées à l’art funéraire. On découvre dans la culture Paracas (300 av. J.-C. – 0) comment les corps étaient placés en position fœtale ou agenouillés, puis enveloppés de plusieurs couches de tissus peints ou brodés : le <em>« fardo ».</em> On y ajoutait parfois un masque ou une tête factice. La nécropole princière de Sipán recelait, en plus de poteries et céramiques, de nombreux objets en or, argent ou cuivre portés sur la tête ou sur le torse, de taille impressionnante. </span></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3222782214.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1055017" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/321509413.JPG" alt="inca dress code,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,amérique précolombienne,pérou,incas,textiles,parures,couleurs,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Bordure de manteau à décor de félins (détail), Pérou, culture Paracas, 200 av. J.-C. - 100 ap. J.-C..</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La richesse d’un textile tenait à la qualité de la fibre, à l’ornementation et aux symboles repris dans les motifs, à la diversité des couleurs. Une bordure de manteau est décorée d’amusants félins dont les formes varient : les figures s’inversent et aussi les couleurs (ci-dessus). La plus belle pièce textile de l’exposition est peut-être ce riche manteau bleu foncé à 53 motifs brodés, dix couleurs pour chacun, avec des orientations différentes (ci-dessous) – une merveille incroyablement bien conservée !</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3029280905.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1055018" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/237824157.JPG" alt="inca dress code,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,amérique précolombienne,pérou,incas,textiles,parures,couleurs,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Manto (détail), Pérou, culture Paracas, 200 av. J.-C. - 100 après J.-C..</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans les vitrines latérales, accessoires en tissu, <a title="Photo MRAH" href="http://www.kmkg-mrah.be/sites/default/files/imagecache/image_big/images/lim_m32248abl-3.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bijoux </a>et céramiques sont regroupés de façon à illustrer comment on se parait : on peut le voir sur les personnages peints sur les vases ou sur des statuettes. Etonnant, ce <em>« masque de bouche »</em> aux motifs variés : de petites têtes sur les bords, quatre colibris au sommet et deux serpents.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2648131539.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1055019" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2464970699.jpg" alt="inca dress code,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,amérique précolombienne,pérou,incas,textiles,parures,couleurs,culture" /></a><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;">Masque de bouche, or laminé et découpé, 27x17 cm, Pérou, culture Nasca, 100 - 600<br /><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;"><span style="font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">© Coll. Janssen-Arts, Communauté flamande (MAS), Photo : Hugo Maertens</span></span></span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">De culture Mochica (100-600 après J.-C.), un <a title="Photo MRAH" href="http://www.kmkg-mrah.be/sites/default/files/imagecache/image_big/images/lim_ame_dia_119156_001_s-2.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">masque funéraire </a>en alliage d’or et de cuivre, coquillage et pierre, est présenté dos à dos avec un sommet de masque ou de coiffe à tête d’animal, renard des Andes ou loup à crinière, retrouvés dans le tombeau d’un roi de la <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Huaca_de_la_Luna" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Huaca de la Luna</a>. Une vidéo présente ce centre de cérémonie situé sur la côte nord du Pérou. L’or, précieux, ne servait pas de monnaie d’échange ; sa valeur symbolique tenait à son éclat et à sa couleur évoquant le soleil, comme l’argent la lune, et le cuivre, le sang ou la terre. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1095756720.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1055021" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/690400762.jpg" alt="inca dress code,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,amérique précolombienne,pérou,incas,textiles,parures,couleurs,culture" /></a><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;">Sommet de masque ou de coiffe, alliage or argent cuivre, Pérou, culture Mochica, 100 - 600<br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">© Linden-Museum Stuttgart. Photo. A. Dreyer</span><br /></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Après un autre manteau spectaculaire, de la même période mais de culture Nasca, au sud, brodé de figures mythologiques, de symboles de fertilité féminine et de quadrupèdes, viennent les fameuses parures de plumes – des plumes d’aras et d’autres oiseaux colorés : on donnait aux aras certaines nourritures pour diversifier encore leurs couleurs ! Les Waris (600-900 avant J.-C.) en faisaient des panneaux décoratifs ou des vêtements luxueux, ainsi que d’étonnants « tapis » géométriques présentant des rectangles de deux couleurs, dont la fonction n’est pas encore connue. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/668892837.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1055022" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/288263391.JPG" alt="inca dress code,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,amérique précolombienne,pérou,incas,textiles,parures,couleurs,culture" /></a><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;"><br />Poncho de plumes, Pérou, culture Wari, 600 - 900.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Perruques, coiffes, sacs à coca, voici d’autres tissages ou broderies à admirer pour leurs formes, leurs couleurs, leurs motifs. Si le port du poncho traverse les siècles, vous verrez à cette exposition combien sa forme simple permet de variations dans les matières et l’ornementation. Ne manquez pas ce superbe <em>« fragment de mante »</em> Chancay (1000-1450) très raffiné.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1177542043.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1055023" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1679951701.JPG" alt="inca dress code,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,amérique précolombienne,pérou,incas,textiles,parures,couleurs,culture" /></a><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;">Fragment de mante, Pérou, culture Chancay, 1000 - 1450.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Et voici enfin les Incas, vers le milieu du XVe siècle, dont je ne vous montrerai que ce magnifique <em>« unku »</em> de plumes où s’affrontent deux félins au dos arqué. Oiseaux et félins ont beaucoup inspiré tisserandes et plumassières. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2890918092.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1055024" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/694418242.jpg" alt="inca dress code,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,amérique précolombienne,pérou,incas,textiles,parures,couleurs,culture" /></a><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;"><br />Unku de plumes, Pérou, culture Inca, 1450 -1532<br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">© Linden-Museum Stuttgart. Photo. A. Dreyer</span><br /></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">L’arrivée des conquistadores fera évoluer cet art majeur de l’Amérique précolombienne (entre autres conséquences et influences), qui reste bien présent à notre époque, comme le montre, à la fin de <em>Inca Dress Code</em>, un bel ensemble de textiles contemporains, festival de couleurs. A découvrir jusqu’au 24 mars 2019.</span></p>
Tania
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Rien d'autre
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-06-09:3111340
2018-06-09T08:30:00+02:00
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« J’ai besoin de conduire mes pas dans la forêt pour voir les plus...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2571892420.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-201497" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3378055795.JPG" alt="Patrimoine 50aire (68).JPG" /></a>« J’ai besoin de conduire mes pas dans la forêt pour voir les plus merveilleux chefs-d’œuvre jamais créés, et je ne demande rien d’autre. »</span></em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pekka_Halonen" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Pekka Halonen</a></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/06/01/de-tiepolo-a-richter-1167264.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>De Tiepolo à Richter, l’Europe en dialogue</em></a>, Guide du visiteur, Musée Art & Histoire, Bruxelles, 2018</span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Pekka Halonen, <em>Forêt en hiver</em>, 1931, <br /><span style="font-family: Arial;">Kirpilä Art Collection / Finnish Cultural Foundation, Helsinki</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: left; padding-left: 120px;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;">Avis aux amateurs de promenades guidées<br />à la découverte du patrimoine : <br />les inscriptions aux <a href="https://www.schaerbeek.be/fr/estivales-2018" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Estivales 2018 <br /></a>sont ouvertes à Schaerbeek (cliquer sur le lien).</span></span></p>
Tania
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De Tiepolo à Richter
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-06-07:3111339
2018-06-07T08:30:00+02:00
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De Tiepolo à Richter, L’Europe en dialogue : les musées du...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Site des MRAH" href="http://www.kmkg-mrah.be/fr/expositions/de-tiepolo-%C3%A0-richter-leurope-en-dialogue" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>De Tiepolo à Richter, L’Europe en dialogue </em></a>: les musées du Cinquantenaire (MRAH) présentent une sélection d’œuvres importantes prêtées par quatorze fondations, à l’occasion de l’année européenne du patrimoine culturel. Eclectique plutôt que disparate, cette exposition en deux parties – du XIVe au XIXe siècle, de la fin du XIXe à aujourd’hui – offre de quoi satisfaire les curieux qui acceptent de circuler « à sauts et à gambades » dans l’histoire de l’art.<span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"> </span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/850409649.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-201463" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/639360848.jpg" alt="de tiepolo à richter,l'europe en dialogue,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,patrimoine européen,fondations européennes,fondation roi baudouin,art,culture,2018" /><br /></a><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;">Giovanni Battista Tiepolo, <em>Chasseur à cheval</em>, 1718-1730, Fondazione Cariplo, Milan<br /></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">C’est toujours gai de découvrir une exposition dont on n’a pas encore entendu parler, sinon par un courriel de la <a title="Site de la FRB et photos de l'expo" href="https://www.patrimoine-frb.be/actualites/de-tiepolo-richter-leurope-en-dialogue" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Fondation Roi Baudouin </a>qui y participe largement. Aussi je ne vous en dirai pas trop, promis. Le Guide du visiteur (source des citations) offert par les Musées royaux d’Art et d’Histoire commente l’histoire de chacune des 69 œuvres exposées en une dizaine de lignes.<span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"> </span></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/152382742.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-201464" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3409539570.jpg" alt="de tiepolo à richter,l'europe en dialogue,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,patrimoine européen,fondations européennes,fondation roi baudouin,art,culture,2018" /></a><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;"><br />Hayez Francesco, <em>La dernière rencontre entre Jacopo Foscari et sa famille avant d’être envoyé en exil</em>, 1838-1840, Fondazione Cariplo, Milan</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">L’entrée est impressionnante avec deux tableaux de 1840 commandés par Ferdinand Ier d’Autriche <em>« lorsqu’il s’est rendu à Milan pour être couronné roi de Lombardie-Vénétie »</em> : un chef-d’œuvre de Francesco Hayez et un magnifique <em>Intérieur de la cathédrale de Milan</em> par Luigi Bisi. Vous y verrez aussi <em>L’enseigne du Saint-Sang</em>, un rare bois polychrome de 1529. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3962911096.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-201466" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3619640642.JPG" alt="de tiepolo à richter,l'europe en dialogue,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,patrimoine européen,fondations européennes,fondation roi baudouin,art,culture,2018" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><em>Scènes de la vie et de la mort de la Vierge</em>, vers 1280-1300, Fondation / Musée Calouste Gulbenkian, Lisbonne </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Plus loin, un petit retable portable, fine sculpture gothique en ivoire, présente des <em>Scènes de la vie et de la mort de la Vierge</em> (XIIIe). Un panneau ogival accroché juste au-dessus montre Jésus debout sur les genoux de la Madone du Maître de San Davino (XVe), il enlace tendrement sa mère. Au siècle suivant, contraste total, <em>La montée au Calvaire</em> d’après Jérôme Bosch le montre écrasé sous la lourde croix, le regard baissé.</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2706424276.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-201467" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1771627581.jpg" alt="de tiepolo à richter,l'europe en dialogue,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,patrimoine européen,fondations européennes,fondation roi baudouin,art,culture,2018" /><br /></a><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;">Jean-Baptiste Bonnecroy, <em>Vue de Bruxelles</em>, 1664-1665, huile sur toile 169 x 301,5 cm, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles<br /></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">L’art ancien domine dans l’exposition, les peintres illustres n’y manquent pas : Dürer, Jordaens, Tiepolo, Guardi, Lombardi… Comment en parler rapidement ? Il faut aller les voir. Et aussi cette vue panoramique de Bruxelles par Jean-Baptiste Bonnecroy (1664-1665) où l’on reconnaît certains édifices. Je me suis attardée plus loin devant un pupitre indo-portugais en teck et bois de rose, orné de belles incrustations en ivoire (l’exposition comporte aussi quelques objets).</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3924842018.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-201468" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/845060096.JPG" alt="de tiepolo à richter,l'europe en dialogue,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,patrimoine européen,fondations européennes,fondation roi baudouin,art,culture,2018" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Auguste Rodin, <em>Buste de Victor Hugo</em>, modelé en 1883, reproduit en marbre en 1886-1888, <br />Fondation / Musée Calouste Gulbenkian, Lisbonne </span></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Un marbre admirable, le <em>Buste de Victor Hugo</em> par Rodin (1886-1888), fait la transition vers l’art moderne et contemporain où j’ai eu quelques coups de cœur pour des œuvres venues de Finlande. Par ordre chronologique, je commence par <em>La fille du forgeron</em> (1928) d’<a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/helene+schjerfbeck" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Helene Schjerfbeck</a>, cette artiste fameuse dont je vous ai montré récemment un bel autoportrait. Les quatre enfants du forgeron étaient parmi ses modèles préférés à Hyvinkää, ils l’aidaient aussi dans ses tâches quotidiennes.</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3649838475.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-201469" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3283274646.JPG" alt="de tiepolo à richter,l'europe en dialogue,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,patrimoine européen,fondations européennes,fondation roi baudouin,art,culture,2018" /><br /></a><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;">Helene Schjerbeck, <em>La fille du forgeron</em>, 1928, Kirpilä Art Collection / Finnish Cultural Foundation, Helsinki<br /></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Deux beaux petits paysages d’hiver du début du XXe siècle ont de quoi séduire les amateurs.</span></span></span><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"> Plus récent, </span></span></span></span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>Automne</em> (1968) de Ernst Mether-Borgström, <em>« pionnier de l’art abstrait finlandais dans les années 1940 »</em>, illustre son évolution vers un art géométrique où les couleurs jouent le premier rôle. Enfin, j’ai aimé cette encre sur papier d’Elina Merenmies, <em>Espace</em> (2009) : l’artiste d’Helsinki a étudié à Bruxelles et à Prague. </span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3211157465.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-201476" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/4241155252.JPG" alt="de tiepolo à richter,l'europe en dialogue,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,patrimoine européen,fondations européennes,fondation roi baudouin,art,culture,2018" /></a><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;"><br />© Elina Merenmies, <em>Espace</em>, 2009, encre sur papier, Saastamoinen Foundation Art Collection / EMMA</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Impossible de terminer ce billet sans signaler ces chefs-d’œuvre sélectionnés par la Fondation Roi Baudouin : un délicieux logogramme de Christian Dotremont au titre non moins ravissant, <em>Brusquerie de soie, bruissement de suie</em> ; le <em>Squelette</em> de James Ensor <em>regardant des chinoiseries </em>; <em>Charles au jersey rayé</em> d’Evenepoel ; la terrible <a title="T&P Brafa 2016 (photo)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/01/26/a-la-brafa-1149160.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Buveuse d’absinthe</em> </a>de Spilliaert, entre autres.</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/245305870.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-201475" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1138691595.JPG" alt="de tiepolo à richter,l'europe en dialogue,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,patrimoine européen,fondations européennes,fondation roi baudouin,art,culture,2018" /><br /></a><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;">© Gerhard Richter, <em>Musa</em>, 2009, tapisserie en polyester, coton, laine, soie et acrylique, Olbricht Collection / Foundation, Berlin<br /></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title=""L'Europe des artistes" par Gilles Bechet (Mu in the City)" href="http://mu-inthecity.com/2018/06/tiepolo-richter-europe-dialogue-cinquantenaire/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>De Tiepolo à Richter, l’Europe en dialogue</em></a>, nous fait voyager dans le passé et le présent de notre continent si riche de ses échanges artistiques. Il me semble que chacun sera sensible à ces <em>« belles histoires attestant de la parenté interculturelle entre citoyens européens »</em>. A voir au Cinquantenaire jusqu’au 30 septembre.</span></span></p>
Tania
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Les magasins Wolfers
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-02-26:3111282
2018-02-26T08:30:00+01:00
2018-02-26T08:30:00+01:00
Wolfers est un nom bien connu des amateurs d’Art nouveau en Belgique, que...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Wolfers est un nom bien connu des amateurs d’Art nouveau en Belgique, que les bijoux de Philippe Wolfers font rêver. Les <a title="Inventaire du Patrimoine architectural" href="http://www.irismonument.be/fr.Bruxelles_Pentagone.Rue_d_Arenberg.11.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">magasins Wolfers </a>(1912-1973), rue d’Arenberg à Bruxelles, proposaient à une clientèle aisée de l’orfèvrerie, de la joaillerie et des articles de luxe. Les <a title="Site des MRAH" href="http://www.kmkg-mrah.be/fr/bienvenue-au-mus%c3%a9e-du-cinquantenaire" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Musées royaux d’art et d’histoire </a>ont hérité de leur mobilier dessiné par <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Horta" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Victor Horta </a>: <em>« des vitrines d’acajou aux lignes délicieusement sinueuses, tendues d’un velours vert foncé. »</em> (Anne Hustache, <em>Les magasins Wolfers. Un écrin de luxe</em>, <a title="Site de la revue" href="http://collectaaa.be/fr/publications-2/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Collect</a>, 2017)</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1573118624.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197777" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/347055959.JPG" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers" /><br /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Vue partielle du mobilier Horta pour les magasins Wolfers</span><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1573118624.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><br /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/737983621.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197798" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1525909877.jpg" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Jusqu’à la fin de cette année, dans une aile conçue au départ pour les Arts décoratifs, le musée du Cinquantenaire expose, dans ce mobilier Horta restauré, ses collections Art nouveau et Art Déco : <a title="Site du musée" href="http://www.kmkg-mrah.be/fr/node/4304" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Horta & Wolfers</em></a>, une initiative du conservateur <a title="Interview à écouter (RTBF)" href="https://www.rtbf.be/auvio/detail_werner-adriaenssens-commissaire-de-l-exposition-wolfers?id=2283397" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Werner Adriaenssens</a>. On découvre ce bel ensemble dans une reconstitution des magasins Wolfers en entrant par les portes originales dans des salles aux murs de la même teinte que la soie tendue sur ceux de l’ancienne joaillerie.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/920347110.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197778" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2805533437.jpg" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans les vitrines des comptoirs, de l’argenterie, des étoffes, des bijoux. Des couverts en argent signés Philippe Wolfers. Dans les vitrines hautes, des vases, des sculptures, de l’orfèvrerie. Sur les cartels, des noms plus ou moins connus, en plus des Wolfers, des artistes belges et français pour la plupart. Le plaisir de regarder toutes ces belles choses est tel que la prise de notes est fastidieuse – je mise sur un catalogue pour retrouver des informations et j’ai tort, la boutique du musée ne propose que le gros catalogue de l’exposition gantoise sur <a title="Site du musée" href="http://www.kmkg-mrah.be/fr/la-dynastie-wolfers-de-lart-nouveau-%C3%A0-lart-d%C3%A9co" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>La dynastie Wolfers</em> </a>(soixante euros) : Louis Wolfers, le fondateur ; Philippe Wolfers, son fils, créateur génial ; Marcel Wolfers, son petit-fils, sculpteur.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2869703418.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197876" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/4029231755.JPG" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers,objets d'art,bijoux,sculpture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Applique pour le pavillon Ambassade de France par <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Iribe" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Paul Iribe </a><br />à l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, Paris, 1925</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/536270793.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197813" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/465698441.JPG" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers" /></a><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />© Edouard-Marcel Sandoz (1881-1971), <em>Chat</em>, bronze, 1925</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La première salle, à droite de l’entrée, est consacrée à l’Art Déco ; il aurait fallu commencer par l’Art nouveau, de l’autre côté, où une visite guidée était en cours. Un peu plus loin que le grand portrait de Philippe Wolfers par Frans Van Holder, je remarque une belle applique (ci-dessus) et un cache-radiateur d’époque. De nombreuses pièces exposées de ce côté datent de 1925 : des étoffes pour les <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Wiener_Werkst%C3%A4tte" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Ateliers viennois</a>, des bijoux de fantaisie et un éventail à plumes de Henriette Montaru, une pochette en cuir et feuille d’or signée Josef Hoffmann, un tissu <em>« Roses d’or »</em> de Raoul Dufy… </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2808100798.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197810" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/154438793.jpg" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers" /></a><br /><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="font-size: 8pt;">© Marcel Wolfers, <em>Victoire à la couronne de lauriers</em>, ca 1931 (Photo MRAH)</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1186185370.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197780" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/528153566.JPG" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers" /></a><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="font-size: 8pt;"><br />© Lalique, <em>Coupe aux ondines</em>, 1921</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Des vases et des coupes de toutes sortes ornent les vitrines : verre, cristal, orfèvrerie, céramique. Tout au-dessus, une <em>Victoire à la couronne de lauriers </em>de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Wolfers" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Marcel Wolfers </a>(ivoire, laque, bois) est une merveille d’équilibre. Oh, cette <a title="Détails" href="https://www.expertissim.com/rene-lalique-coupe-ondines-refermee-12159403" target="_blank" rel="noopener noreferrer">coupe aux Ondines </a>de Lalique ! Ah, ce vase noir et blanc de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Dunand" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Jean Dunand </a>(cuivre, laque, coquille d’œuf) ! Tiens, une Autrichienne a signé ce <a title="Illustration" href="http://paintingafterpainting.com/post/144651753209/hilda-jesser-vase-circa-1925-glazed-painted" target="_blank" rel="noopener noreferrer">vase en céramique</a>, Hilda Jesser. Je reconnais le beau <em>Chat</em> d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard-Marcel_Sandoz" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Edouard-Marcel Sandoz</a>, déjà admiré à la <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/05/03/villa-empain.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Villa Empain</a>.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3134603112.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197851" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/4293426674.jpg" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers,objets d'art,bijoux,sculpture" /></a><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3638356507.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197852" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2436792473.jpg" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers,objets d'art,bijoux,sculpture" /></a><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;"><br />Vues de l'exposition avec </span><span style="font-family: Arial;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="font-size: 8pt;">L'Offrande</span></span></em><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="font-size: 8pt;"> d</span></span><em><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="font-size: 8pt;">e </span></span></em></span><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;">Marcel Wolfers / des sculptures de Philippe Wolfers (Photos MRAH)</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">On passe forcément, comme dans une boutique, d’une chose, d’un genre à l’autre, c’est très varié. Un grand bronze de Marcel Wolfers, <em>L’Offrande</em>, devant les fenêtres donnant sur le joli jardin du cloître, fait face aux vitrines de l’entrée. Deux statuettes en ivoire de Philippe Wolfers y attirent l’attention, <a title="Grandes illustrations (Mu in the City)" href="http://mu-inthecity.com/2017/12/horta-wolfers-mrah-cinquantenaire/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Le premier bijou</em> </a>et <em><a title="Illustration" href="http://www.kmkg-mrah.be/fr/printemps" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Printemps</a>,</em> de fines sculptures très élégantes. Puis des vases de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Daum_%28cristallerie%29" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Daum Frères </a>et d’autres, dont un bleu et un rouge aux motifs de fleurs très à mon goût.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3490429382.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197794" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/794403443.JPG" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers" /></a><br /><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/4106553743.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197795" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1760206356.JPG" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La collection Art Nouveau « historique » des MRAH doit beaucoup à <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Octave_Maus" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Octave Maus </a>: c’est lui qui sélectionnait pour le musée les œuvres à acquérir et cette collection présente en quelque sorte sa vision des arts décoratifs en 1900. Sur un tableau comparatif des salaires et appointements annuels en francs belges, de 1890 à 1910, on découvre que le typographe exerçait alors un métier mieux rétribué qu’un fonctionnaire. Cela permet de mieux évaluer ce que représentait le prix de certains articles, qu’on a renseigné sur le cartel quand on en a gardé la trace.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1592562307.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197785" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/386186315.JPG" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers" /></a><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2291316598.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197799" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/4135555144.JPG" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers" /></a><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;">© Philippe Wolfers, Encadrement de dessins, noyer, 1897 / dessins datés</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Que de chefs-d’œuvre dans cette salle Art nouveau ! <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Van_der_Stappen" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Charles Van der Stappen</a>, Philippe Wolfers marient l’ivoire et l’argent dans des créations spectaculaires : <a title="Site du musée" href="http://www.kmkg-mrah.be/fr/le-sphinx-myst%C3%A9rieux" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Sphynx mystérieux</em> </a>du premier, du second un coffret à bijoux appelé <a title="Photo de l'autre côté" href="http://4.bp.blogspot.com/-yIbJwFpGE3M/UaYopEDXe4I/AAAAAAAAMv4/Jm3J4GQqw-I/s1600/La+Parure+(the+necklace)+jewelry+box+by+Philippe+Wolfers+1905.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>La parure</em> ou </a><em><a title="Photo de l'autre côté" href="http://4.bp.blogspot.com/-yIbJwFpGE3M/UaYopEDXe4I/AAAAAAAAMv4/Jm3J4GQqw-I/s1600/La+Parure+(the+necklace)+jewelry+box+by+Philippe+Wolfers+1905.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le paon</a>, </em>entre autres. Au mur, un très original encadrement en noyer présente des dessins de Philippe Wolfers pour ses créations. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3779627724.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197786" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/373791316.JPG" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers" /></a><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;">© </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Charles Van der Stappen, <em>Sphinx mystérieux</em>, 1897 (ivoire, argent)</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/137220680.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197879" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/815265673.jpg" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers,objets d'art,bijoux,sculpture" /></a><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;"><br />© Philippe Wolfers, coffret à bijoux <em>La Parure </em>ou <em>Le Paon</em>, 1905 (<span style="font-family: Verdana;">argent, ivoire et pierres semi-précieuses), Photo MRAH</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Surprise, voici une armoire à layette de Charpentier où je reconnais la <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/07/17/l-art-dans-tout.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Jeune mère allaitant son enfant</em> </a>que j’avais vue au musée d’Ixelles il y a des années. Beaucoup de vases dans ces vitrines art nouveau, mais aussi d’autres objets, une reliure de Toulouse-Lautrec, des verres en forme de fleurs de Friedriech Zitzman avec des feuilles qui s’élèvent de leur pied comme d’une tige, une coupe à sucreries en cristal rubis de Philippe Wolfers est posée sur un calice d’argent, un bol Tiffany...</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3748753527.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197878" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/4238458174.JPG" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers,objets d'art,bijoux,sculpture" /></a><br /><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="font-size: 8pt;">Alexandre Charpentier, <em>Armoire à layettes</em>, 1893 (sycomore, étain)</span></span><br /><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/87763573.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197789" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2887909476.JPG" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers" /></a><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;">Friedrich Zitzmann, Verres, 1898-1899 </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Entre <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/10/10/signe-van-de-velde-1118234.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">deux chandeliers de Henry van de Velde</a>, de belles appliques de ceinture précèdent des bijoux créés par le joaillier incontesté de l’Art nouveau, <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Wolfers" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Philippe Wolfers </a>(1858-1929). Ce sont des parures d’un raffinement hors du commun : pendentifs <em>Cygne</em> (or, émail, rubis, diamant, perle), <a title="Site du musée" href="http://www.kmkg-mrah.be/fr/node/4388" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Libellule</em> </a>(or, émail, opales, diamants, rubis, saphirs, pierres semi-précieuses) ou encore <a title="Illustration" href="https://dsocdn.akamaized.net/Assets/Images_Upload/2017/10/10/5a593d1e-acf1-11e7-811b-0d8e1edb6fb9.jpg?width=1152&format=jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Cygne et serpents</em> </a>(bronze, diamants, rubis, opale, perle), porté avec fierté par l’épouse de Philippe Wolfers sur un grand portrait de 1903 signé Firmin Baes. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/845331023.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197790" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1152162012.JPG" alt="horta,wolfers,exposition,cinquantenaire,bruxelles,mrah,magasins wolfers" /></a><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;"><br />© Philippe Wolfers, Applique de ceinture <em>Lys du Japon</em>, 1898 (argent, or, saphir, opales, prime de per
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Piot le japonisant
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-01-28:3111068
2017-01-28T08:30:00+01:00
2017-01-28T08:30:00+01:00
A la fin de l’exposition « Ukiyo-e » , aux MRAH , une salle est...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">A la fin de l’exposition <em><a title="Ukiyo-e, II (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2017/01/20/ukiyo-e-ii-1154938.html" target="_blank">« Ukiyo-e »</a></em>, aux <a title="Site du musée" href="http://www.kmkg-mrah.be/fr/node/3715" target="_blank">MRAH</a>, une salle est réservée à <a title="Site du musée" href="http://www.kmkg-mrah.be/fr/special-guest-dimitri-piot" target="_blank">Dimitri Piot</a>, dessinateur et illustrateur, né à Bruxelles en 1979. Il crée des images sur des sujets contemporains dans le style de l’ukiyo-e, jouant sur l’anachronisme volontaire. Par exemple, dans une série sur l’histoire du Japon moderne, il montre un trio en kimono traditionnel regardant le lancement d’un satellite ou encore des flâneurs sur un paisible bord de mer tandis qu’au loin explose le champignon nucléaire d’<a title="Illustration" href="http://www.scutella.fr/uploads/sans_titre_-_1.jpg" target="_blank">août 45</a> (voir le <a title="Catalogue et illustrations" href="http://www.scutella.fr/livre-ukiyo-e-3-0-40.html" target="_blank">site de l’éditeur</a>).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/338246875.JPG" target="_blank"><img id="media-186503" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3312379791.JPG" alt="ukiyo-e,exposition,bruxelles,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,estampes japonais,art,technique,estampe,japon,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />© Dimitri Piot, <em>Osumi,</em> 2012</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Ses couleurs sont très douces, très nuancées. Une quarantaine d’œuvres sont exposées, de genres variés. Pour une exposition de design, <em>Options of Luxury</em>, il a dessiné des produits de mode sous un angle japonisant (à voir <a title="Illustrations" href="http://www.dimitripiot.com/afficher_liste_illus.php?typeid=7" target="_blank">sur son site</a>). Une série de doubles pages extraites de ses petits romans dessinés – un dessin par page, <em>« de la taille d’un paquet de cigarettes »</em> (note de l’éditeur) conjuguent sobriété et contemplation. Ses dessins du monde du travail, très graphiques, sont surprenants<em>.</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/975653177.JPG" target="_blank"><img id="media-186504" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/368931018.JPG" alt="ukiyo-e,exposition,bruxelles,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,estampes japonais,art,technique,estampe,japon,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">© Dimitri Piot, <em>Salaryman</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Vidéo d'annonce Dimitri Piot" href="https://www.youtube.com/watch?v=aVHNy0bez8o" target="_blank">Invité spécial </a>de l’exposition <em>« Ukiyo-e »</em>, <a title="Site de l'artiste" href="http://www.dimitripiot.com/" target="_blank">Dimitri Piot </a>y montre aussi Bruxelles. La jolie <a title="Illustration" href="http://static.skynetblogs.be/media/6287/fed_wallonie_bxl_light.jpg" target="_blank">vue vers la Grand-Place</a> depuis le Mont des Arts, avec le mont Fuji dans le lointain, fait partie d’une série consacrée aux 150 ans des relations belgo-japonaises. Conçues pour la circonstance, l</span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">es trois vues verticales des arcades du Cinquantenaire, <em>Après les nuits</em> (2016), sont plus personnelles, inspirées par sa vision du site où il arrivait à pied en revenant du centre, dans différentes ambiances et à des heures peu fréquentées : neige, pluie, couchant – un haïku visuel.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Ukiyo-e, I (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/11/25/ukiyo-e-i-1154029.html" target="_blank"><em>Ukiyo-e, les plus belles estampes japonaises</em></a>, Musées royaux d’Art et d’Histoire, 21/10/16 > 12/2/2017<br />Prolongation : 18 & 19/2, 25 & 26/2 et 4 & 5/3<br /></span></p>
Tania
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Ukiyo-e, II
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-01-26:3111067
2017-01-26T08:30:00+01:00
2017-01-26T08:30:00+01:00
Si vous n’avez pas encore vu « les plus belles estampes...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Si vous n’avez pas encore vu <em>« les plus belles estampes japonaises »</em> au Cinquantenaire, vous avez jusqu’au 12 février pour visiter <em><a title="Billet précédent" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/11/25/ukiyo-e-i-1154029.html" target="_blank">« Ukiyo-e »</a></em> (ou Images du monde flottant) aux Musées royaux d’Art et d’Histoire, et même <a title="Site du musée" href="http://www.kmkg-mrah.be/fr/node/3715" target="_blank">trois week-ends supplémentaires</a>, vu le succès. J’y suis retournée pour la seconde série et je me suis régalée.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3726177452.jpg" target="_blank"><img id="media-186483" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2818640509.jpg" alt="Ukiyo-e Harunobu la bienséance.jpg" /></a><span style="font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Suzuki HARUNOBU, <em>La bienséance</em> (Suite : Les cinq vertus </span><span style="font-size: 8pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">cardinales</span>), 1767</span></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Au début du parcours, la salle consacrée à<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Suzuki_Harunobu" target="_blank"> Suzuki Harunobu </a>(1725 ?-1770) justifie à elle seule une seconde visite. <em>Jeune fille portée par un serviteur</em> (tout en mouvement), <em>Jeune homme au parapluie</em> (assorti à son manteau) forment une belle entrée en matière, mais le meilleur vient après avec une suite, <em>« Les cinq vertus cardinales »</em> : bienséance, bienveillance, fidélité, sagesse et droiture. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3975686885.JPG" target="_blank"><img id="media-186493" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2235192631.JPG" alt="Ukiyo-e Harunobu La fidélité.JPG" /></a><span style="font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt;"><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Suzuki HARUNOBU, <em>La fidélité</em> (Suite : Les cinq vertus cardinales), 1767</span></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Une servante aide sa maîtresse à mettre son manteau, où est la bienséance ? Dans le fait de se couvrir, le choix d’une couleur, l’attitude, le geste ? <em>La fidélité</em> (ci-dessus) : sur une terrasse au bord de l’eau, une jeune femme regarde vers le ciel, assise à sa table où une feuille blanche attend l’inspiration. Etonnant : <em>La droiture</em> (4e illustration dans le billet précédent) : deux jeunes prostitués dans un lupanar <span style="font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif;">discutent d’un exemple de loyauté envers un seigneur dans un livre illustré, </span></span>le milieu homosexuel était attaché à cette vertu (<span style="font-size: medium;">notice)</span>. Peu importe le thème, on s’émerveille du dessin, du décor, des couleurs, de la composition. Le dessinateur dispose chaque fois ses figures près d’un angle fourni par un paravent, une balustrade, un mur – merveilleux cadrages.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1163583136.JPG" target="_blank"><img id="media-186499" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3656250195.JPG" alt="Ukiyo-e Harunobu La sagesse.JPG" /></a><span style="font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt;"><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Suzuki HARUNOBU, <em>La sagesse</em> (Suite : Les cinq vertus cardinales), 1767</span></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Les estampes de théâtre sont très différentes, centrées sur l’acteur, l’attitude, le costume.<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Katsukawa_Shunsh%C5%8D" target="_blank"> Katsukawa Shunshō</a> (1726-1792) dessine un acteur dans le rôle du dieu Hotel, un des sept dieux de la bonne fortune : un bonhomme pansu et hilare, portant un énorme baluchon blanc rempli de cadeaux pour les enfants – magistralement campé en format vertical sur fond noir. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-186500" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1882378308.JPG" alt="Ukiyo-e II Dieu Hotel.JPG" /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Katsukawa SHUNSHO, <em>L'acteur Nakamura Nakazo I dans le rôle du dieu Hotel</em>, 1780</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Kiyonaga" target="_blank">Torii Kiyonaga </a>(1752-1815) renouvelle l’estampe d’acteur en déployant une scène sur plusieurs feuilles, ce qu’il applique aussi aux représentations de jolies femmes – une belle se doit d’être sereine, élancée et de proportions parfaites, comme il le montre dans une suite consacrée au <em>« Concours de beautés contemporaines dans les quartiers réservés ».</em> <em>Le restaurant Kankanrô</em>, réputé, se situait à proximité des maisons closes <em>« de première classe »</em> et les courtisanes célèbres y paradaient.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3547964505.jpg" target="_blank"><img id="media-186487" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1161101948.jpg" alt="Ukiyo-e Le restaurant Kankanro.jpg" /><br /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Torii KIYONAGA, <em>Le restaurant Kankanrō</em>, 1794</span><em><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3547964505.jpg" target="_blank"><br /></a></em></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">L’élégante <em>Courtisane Takigawa de Gomeirô</em> peinte par Utamaro (1753-1806) porte un ruban en papier au petit doigt, signe qu’elle est déjà réservée pour un prochain rendez-vous. Utamaro a souvent dessiné les courtisanes avec leur enfant : l’une retient par son vêtement celui qui joue dans une bassine avec son poisson-jouet, une autre s’incline vers le sol avec le bébé qu’elle allaite, c’est plein de fraîcheur et de grâce. (Je vous renvoie aux illustrations d<span style="font-size: medium;">’</span>un ancien billet sur <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/04/24/les-belles-d-utamaro.html" target="_blank">les belles <span style="font-size: medium;">d</span></a><span style="font-size: medium;"><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/04/24/les-belles-d-utamaro.html" target="_blank">’Utamaro</a>.</span>)</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1218797970.jpg" target="_blank"><img id="media-186488" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2597244855.jpg" alt="Ukiyo-e Courtisane Utamaro.jpg" /><br /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Kitagawa UTAMARO, <em>La courtisane Takigawa de la maison Gomeirō</em>, vers 1794-1795</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Un panneau avertit les parents à l’entrée de la salle consacrée aux <em>« images de printemps »</em> <em>(« shunga »)</em>, le cabinet des estampes érotiques. Plaisir esthétique assuré, quant à l’érotisme, je ne sais (voir <a href="http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2010/01/11/viens-chez-moi-je-te-montrerai-mes-estampes-japonaises/" target="_blank">l’article de Lunettes rouges</a> à ce sujet). La plupart des couples ont gardé leurs vêtements – certains sont somptueux – et seules leurs parties génitales sont découvertes, crûment. Le blanc de la peau contraste et souligne le dessin précis de l’action et du sexe, d’une taille exagérée, parfois tatoué. Mais les visages restent impassibles, à la limite de l’ennui, comme étrangers à l’affaire, c’est curieux. Une estampe dite <em>« rouleau de manches »</em> signée Kiyonaga est plus suggestive : une coupe horizontale (11 x 66 cm) montre un couple à l’œuvre des pieds à la tête, les yeux clos, l’homme y embrasse la femme dans le cou.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-186494" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2753241816.jpg" alt="Ukiyo-e Couple.jpg" /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Torii Kiyonaga, <em>Fille d'Ohara et un paysan</em> (Suite : Rouleau de manches), détail, 1785</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><span style="font-size: 12pt;"><em>Neige du soir</em> <em>et incandescence du crépuscule</em>, un diptyque de<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C5%8Dbunsai_Eishi" target="_blank"> Chôbunsai Eishi </a>(1756-1829), fait partie d’une suite : <em>« Une courtisane de haut vol admire une peinture qu’on lui déroule ».</em> Sur deux feuilles juxtaposées, un fond clair uni</span>, <span style="font-size: 12pt;">quatre femmes assises. Au-dessus d’elles, en contrepoint, les images du titre, sinon les attitudes, les regards, les coiffures et les vêtements qui se déploient sur le sol suffisent par eux-mêmes à exalter la beauté féminine. </span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3185770897.JPG" target="_blank"><img id="media-186495" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/233708046.JPG" alt="Ukiyo-e Quatre femmes.JPG" /></a></span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Chôbunsai EISHI, <em>Neige du soir et Incandescence du crépuscule</em>, 1796</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><span style="font-size: 12pt;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C5%8Dk%C5%8Dsai_Eish%C5%8D" target="_blank">Chōkōsai Eishō</a>, actif de 1793 à 1800, excelle à rendre tantôt la physionomie d’une hôtesse de maison de thé souriante, tantôt le défilé de courtisanes avec leur suite dans un jardin d’iris, sous les lampions – une évocation magnifique (ci-dessous).</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1822232090.JPG" target="_blank"><img id="media-186496" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/123514713.JPG" alt="Ukiyo-e Jardin d'iris.JPG" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Chōkōsai EISHO, <em>Les courtisanes de la maison Kadotamaya visitant un jardin d'iris avec leur suite</em>, vers 1796-1798</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Autre salle où je me suis attardée : les merveilleuses estampes d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Hiroshige" target="_blank">Hiroshige</a> (1797-1858). On y voit des truites fendre les eaux bleues, des voyageurs affronter une pluie battante, une foire aux chevaux en été, un banc de sable et d’autres vues des relais de la grand-route de Tōkaidō ou de la grand-route du Kisokaidō, des reflets de lune sur les rizières… Et ce fameux chat blanc sur un appui de fenêtre, intérieur-extérieur auquel donnent vie quelques objets (des épingles à cheveux, un bol, une serviette) et dans le paysage, évoqué par le titre, une procession au loin. Superbe !</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/83873106.jpg" target="_blank"><img id="media-186498" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/747542224.jpg" alt="Ukiyo-e Hiroshige Chat.jpg" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">HIROSHIGE, Les <em>rizières d'Asakusa et le pèlerinage, le jour du marché du Coq</em> </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">(Suite : Cent vues d'endroits célèbres d'Edo</span>), 1857</p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Dire que je pensais faire un billet court. Je ne vous parlerai pas des estampes consacrées aux animaux, parfois très drôles, ni de ces deux visages (un homme, une femme) constitués de corps nus qu’on suppose inspirés d’Arcimboldo, ni des images plus modernes... Ne manquez pas, si vous en avez la possibilité, ce rendez-vous exceptionnel avec l’art japonais de l’estampe au Cinquantenaire, vous ne vous y ennuierez pas.</span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Histoire de fantôme
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-12-03:3111035
2016-12-03T08:30:00+01:00
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« Les « contes de fantômes » renvoient à un passe-temps...
<p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/125207203.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-185270" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1823426608.jpg" alt="Ukiyo-e 13.jpg" /></a>« Les « contes de fantômes » renvoient à un passe-temps populaire durant la période d’Edo, pour lequel on se réunissait le soir avant d’allumer cent bougies. </span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Chaque participant racontait à son tour une histoire de fantôme. Après chaque récit, une bougie était mouchée, jusqu’à ce qu’il fasse complètement noir et que l’on attende dans l’angoisse l’arrivée d’un véritable esprit. » (N. V.)</span></em></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Ukiyo-e, I (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/12/01/ukiyo-e-i.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Ukiyo-e, les plus belles estampes japonaises</em></a>, Musées royaux d’Art et d’Histoire, 21/10/16 > 12/2/2017<br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Katsushika HOKUSAI (1760-1849), </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Le spectre de la résidence aux assiettes,<br /></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Suite : Cent contes de fantômes, v</span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">ers 1831-1832</span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Ukiyo-e, I
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-12-01:3111034
2016-12-01T08:30:00+01:00
2016-12-01T08:30:00+01:00
Quelles merveilles ! Ne manquez pas « les plus belles estampes...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Quelles merveilles ! Ne manquez pas <em>« les plus belles estampes japonaises »</em> au musée du Cinquantenaire. Les Musées royaux d’Art et d’Histoire présentent <a title="Site du musée" href="http://www.kmkg-mrah.be/fr/node/3715" target="_blank"><em>« Ukiyo-e »</em></a>, une sélection d’œuvres issues de leur collection fameuse, en deux temps, pour ne pas les exposer trop longtemps à la lumière – la seconde série à partir du 20 décembre prochain – 416 estampes au total (sur plus de 7500 pièces).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1016374200.jpg" target="_blank"><img id="media-185250" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1126470495.jpg" alt="ukiyo-e,exposition,bruxelles,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,estampes japonais,art,technique,estampe,japon,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Un petit film à l’entrée permet de visualiser la technique de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Estampe" target="_blank">l’estampe </a>et les différentes phases du travail et de l’impression, introduction prolongée dans les premières salles où sont exposés des outils, des bois de trait, des impressions de différents types : noir et blanc, monochrome, polychrome, jusqu’aux <a title="Info Bnf" href="http://expositions.bnf.fr/japonaises/reperes/02-2.htm" target="_blank">« images de brocart »</a> (bois de teinte multiples), voire rehaussées de textile.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3369201904.jpg" target="_blank"><img id="media-185251" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1828240875.jpg" alt="ukiyo-e,exposition,bruxelles,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,estampes japonais,art,technique,estampe,japon,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Un bel album en accordéon déplié, <a title="Illustration" href="http://www.artmemo.fr/ventes%20Hasui/HK55%20Hasui%20Kawase%20Snow%20at%20Hie%20Shrine%201931.jpg" target="_blank"><em>Le sanctuaire de Hie sous la neige</em> </a>de Kawase Hasui (1883-1957), illustre le procédé d’impression complet, de droite à gauche, du noir et blanc jusqu’à l’image en couleurs, en montrant à chaque étape quelles parties sont encrées ou colorées (détail ci-dessus). L’art japonais de l’estampe débute vers 1720, l’exposition rend compte de son évolution jusqu’au début du XXe siècle. Les estampes polychromes des XVIIIe et XIXe siècles ont enchanté collectionneurs et artistes occidentaux (Monet, Van Gogh, par exemple) dès la fin du XIXe. On découvre ici de nombreux artistes japonais moins connus chez nous que Hokusai ou Hiroshige. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3676331465.jpg" target="_blank"><img id="media-185259" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3333955502.jpg" alt="ukiyo-e,exposition,bruxelles,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,estampes japonais,art,technique,estampe,japon,culture" /></a><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br /></span></strong><span style="font-size: 8pt;">Torii KIYONAGA (1752-1815), <em>Le restaurant Kankanrō</em>, Vers 1794</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>« À partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, des artistes tels que Harunobu, Shunshô, Kiyonaga, Utamaro et Sharaku représentaient sur leurs estampes des courtisanes et des acteurs, stars de la vie nocturne d’Edo (l’actuelle Tokyo). » </em></span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">De jeunes femmes pêchent – la figure féminine est privilégiée par les peintres d’estampes – ou bien vaquent à leurs activités quotidiennes, comme dans ces séries de <em>« Huit vues »</em>, caractéristique de l’art sino-japonais, par exemple<em> Les huit vues du salon de réception</em> de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Suzuki_Harunobu" target="_blank">Harunobu</a>. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/270278162.jpg" target="_blank"><img id="media-185252" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/172144813.jpg" alt="ukiyo-e,exposition,bruxelles,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,estampes japonais,art,technique,estampe,japon,culture" /></a><strong><br /></strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Suzuki HARUNOBU (1725?-1770)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Mais au théâtre de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Kabuki" target="_blank">kabuki</a>, les hommes jouent tous les rôles, masculins et féminins : de nombreuses estampes immortalisent des acteurs connus, leurs mimiques, leurs costumes, leur visage expressif et en gros plan (« <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C5%8Ckubi-e" target="_blank">okubi-e</a> » ou « grosses têtes »). </span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">C’est l’occasion de peindre de beaux tissus, parures et coiffures, comme les courtisanes des<em> « maisons vertes »</em> (maisons closes) en offrent d’étourdissantes variétés. Les maisons de thé offrent souvent un cadre pittoresque où évoluent de jolies femmes ; ce sont des sujets très populaires pour un public majoritairement masculin, les femmes n’ayant aucun droit sous le régime shogunal de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89poque_d%27Edo" target="_blank">l’époque d’Edo</a>.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2043596405.jpg" target="_blank"><img id="media-185257" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2142857737.jpg" alt="ukiyo-e,exposition,bruxelles,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,estampes japonais,art,technique,estampe,japon,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Katsukawa SHUN’EI (1762-1819),<em> L’acteur Ichikawa Omezō I dans le rôle de Momonoi Wakasanosuke</em>, IV/1795</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Utamaro" target="_blank">Utamaro,</a> un des artistes les plus productifs du XVIIIe siècle, se spécialise dans les albums érotiques et, le premier, représente des visages de courtisanes en gros plan, d’une beauté raffinée comme on peut le voir dans deux splendides portraits d’hôtesses de maisons de thé. Sur le parcours de l’exposition, on montre aussi les objets précieux en usage pour la toilette (miroir, peignes, pinces à cheveaux, boîtes, nécessaire à fumer). </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/845087749.jpg" target="_blank"><img id="media-185253" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1449955917.jpg" alt="ukiyo-e,exposition,bruxelles,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,estampes japonais,art,technique,estampe,japon,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Kitagawa UTAMARO (1753?-1806), </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><em>Le bol à thé</em>, <br /></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Suite : Huit vues de comptoirs de thé dans des endroits célèbres, </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Vers 1795-1796</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">D’Utamaro encore, ces <em>Modèles de jeunes femmes, tissés de brumes</em> – brume d’<em>« un vêtement d’été en gaze, jeté nonchalamment sur un portant à kimono »</em>, une estampe rare. </span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Un pentaptyque d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C5%8Dbunsai_Eishi" target="_blank">Eishi </a>(1756-1829), soit cinq estampes juxtaposées, montre une scène de réjouissance estivale sur un bateau de plaisance (<em>Partie sur le Yoshinomaru</em>). Non loin, du même, une jolie <em>Chasse aux lucioles.</em> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3131909920.jpg" target="_blank"><img id="media-185268" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/360271126.jpg" alt="ukiyo-e,exposition,bruxelles,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,estampes japonais,art,technique,estampe,japon,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Ecritoire décorée sur le couvercle d'un prunier et d'un camélia en fleurs</span><span style="font-size: 8pt;"><br /></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Près des estampes d’Hokusai (1760-1849), des vues célèbres du Mont Fuji et d’autres (affiche), on a rassemblé dans une vitrine divers albums de lui, certains ouverts, aux titres parfois intrigants et poétiques : <em>« dessins impromptus, transmettant l’âme et éclairant la main ».</em> C’est lui qui a introduit le fameux bleu de Prusse dans l’estampe en même temps que le paysage, sujet nouveau, montré pour lui-même et pas seulement comme un décor. Des chefs-d’œuvre aussi d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Hiroshige" target="_blank">Hiroshige</a> (1797-1858) : paysages panoramiques, vues d’endroits célèbres, jardins…</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3376921557.jpg" target="_blank"><img id="media-185263" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1615685115.jpg" alt="ukiyo-e,exposition,bruxelles,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,estampes japonais,art,technique,estampe,japon,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br /><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/03/28/paysages-d-hokusai.html" target="_blank">Katsushika HOKUSAI </a>(1760-1849), </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><em>Vent frais par temps clair</em>,<br /></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Suite : Trente-six vues du mont Fuji, </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Vers 1830-1832</span> </p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Aux XIXe et XXe siècles, l’estampe japonaise se modifie au contact de la culture occidentale. Pour l’année de la Chèvre, <a title="Wikipedia" href="https://en.wikipedia.org/wiki/Hokkei" target="_blank">Hokkei </a>(1780-1850) présente une <em>Européenne à la chèvre</em> avec des maisons de type européen à l’arrière-plan, et signe même à l’horizontale, dans un cartouche en bas de la feuille, comme les Européens. On montre aussi de belles illustrations pour des scènes de roman, qui rendent l’atmosphère du récit, comme <em>Jeune femme et deux silhouettes dans le brouillard du soir</em> ou <em>Jeune femme admirant la pleine lune</em>. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3688178310.jpg" target="_blank"><img id="media-185269" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2667457630.jpg" alt="ukiyo-e,exposition,bruxelles,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,estampes japonais,art,technique,estampe,japon,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Kawase HASUI (1883-1957), <em>Le temple Tennō à Osaka</em>, <br />Suite : Souvenirs de mes voyages, troisième série, 1927 </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Hasui_Kawase" target="_blank">Hasui</a>, (1883-1957) le dessinateur d’estampes de paysages le plus important du XXe siècle, excelle dans le rendu de l’atmosphère météorologique : crépuscule, averses, neige… Sa vue du lac Kawaguchi, où le regard pénètre entre des arbres en ombres chinoises, est une splendeur. Shinsui séduit aussi avec ses portraits de femmes comme cette <em>Jeune femme en longue tunique de dessous </em>qui attache avec grâce ses cheveux dans la nuque et même une jeune femme nue au bord de l’eau, nudité impensable dans l’estampe ancienne.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1663800537.jpg" target="_blank"><img id="media-185255" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/4148559400.jpg" alt="ukiyo-e,exposition,bruxelles,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,estampes japonais,art,technique,estampe,japon,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Itō SHINSUI (1898-1972), </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><em>Jeune femme en longue tunique de dessous</em>, </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">1927</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Au bout du parcours, l’attention est moindre, le regard un peu fatigué d'avoir observé tant de beaux détails, c’est pourquoi je vous parlerai la prochaine fois (après avoir vu la seconde série d’estampes) de <a title="Site de l'artiste" href="http://www.dimitripiot.com/" target="_blank">Dimitri Piot</a>, dessinateur belge de bande dessinée qui combine l’ukiyo-e avec la représentation du monde contemporain, à l’honneur dans la dernière grande salle.</span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Pain quotidien
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-10-15:3110381
2013-10-15T20:20:00+02:00
2013-10-15T20:20:00+02:00
« Ayant atteint la soixantaine, van de Velde chercha une formule...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">« Ayant atteint la soixantaine, <a title="Signé van de Velde (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/10/10/signe-van-de-velde-1118234.html" target="_blank">van de Velde</a> chercha une formule lumineuse qui puisse résumer le rôle primordial joué par le livre dans sa vie. Selon lui, le livre pouvait stimuler l’homme par son utilité et le séduire par sa beauté, il était « le pain quotidien culturel », notre nourriture spirituelle dans une vie de tous les jours vouée à l’utilitarisme, mais aussi un « monument de la pensée » ».</span></em><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">John Dieter Brinks,</span><em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><a title="Une reliure art nouveau de van de Velde (Fondation Roi Baudouin)" href="http://www.patrimoine-frb.be/collection/reliure-belge-de-style-art-nouveau" target="_blank"> Art du livre</a>, <a title="Couverture de van de Velde pour "Dominical" de Max Elskamp" href="http://fr.wikisource.org/wiki/Dominical_(Elskamp)" target="_blank">fascination de la ligne en tant qu’ornement </a></span></em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">in</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> <br /></span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Thomas Föhl, Sabine Walter, Werner Adriaenssens,</span><em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> Henry van de Velde Passion Fonction Beauté</span></em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Lannoo, 2013.</span></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3769632268.jpg" target="_blank"><img id="media-149295" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3625335251.jpg" alt="van de velde,exposition,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,bruxelles,architecture,peinture,céramique,verrerie,décoration d'intérieur,meubles,orfèvrerie,tissus,reliure,culture" /></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 8.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US">Henry van de Velde - cover design of the 1908 Insel edition of Friedrich Nietzsche's <em>Ecce Homo</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">Photo Michiel Hendryckx / Wikimedia Commons</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><br /></span></span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Signé van de Velde
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-10-14:3110380
2013-10-14T08:30:00+02:00
2013-10-14T08:30:00+02:00
« Passion Fonction Beauté » : ne manquez pas la grande...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;"><em>« Passion Fonction Beauté » </em>: ne manquez pas la grande exposition des Musées Royaux d’Art et d’Histoire,<strong> </strong>au <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_du_Cinquantenaire" target="_blank">Cinquantenaire</a> à Bruxelles, pour célébrer les cent cinquante ans de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Van_de_Velde" target="_blank">Henry van de Velde</a> (1863-1957). Né à Anvers, d’abord peintre, ce créateur touche à tout va s’illustrer surtout dans <a title="L’œuvre architecturale d’Henry van de Velde (site de l’Unesco)" href="http://whc.unesco.org/fr/listesindicatives/5356/" target="_blank">l’architecture</a> et les arts appliqués. En Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas – la première et la dernière des quatre maisons qu’il a conçues pour sa famille se situent à Uccle (<a title="Le Bloemenwerf mis en vente ! (Le Vif)" href="http://weekend.levif.be/tendance/design/architecture/la-villa-bloemenwerf-d-henry-van-de-velde-mise-en-vente-pour-2-45-millions-d-euros/article-4000336462875.htm" target="_blank"><em>Bloemenwerf</em></a>) et à Tervueren (<em>La Nouvelle Maison</em>).</span><span style="font-size: 11px;"> </span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3106335848.jpg" target="_blank"><img id="media-149210" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/192192151.jpg" alt="van de velde,exposition,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,bruxelles,architecture,peinture,céramique,verrerie,décoration d'intérieur,meubles,orfèvrerie,tissus,reliure,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Couverture du </span><a style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;" title="Le dossier" href="http://www.kmkg-mrah.be/sites/default/files/files/van_de_velde_-_dossier_pour_enseignants_corr_0.pdf" target="_blank">dossier pédagogique des MRAH</a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">, bien illustré</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">Vous avez peut-être visité le <a title="Le site du musée (nl, anglais, japonais... mais pas traduit en français)" href="http://www.kmm.nl/" target="_blank">musée Kröller-Müller</a> dessiné par lui à Otterlo. </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Vous avez certainement déjà vu le magnifique chandelier art nouveau à six branches, emblème de cette rétrospective, ou le fameux bureau « rognon » que je ne manque pas d’admirer chaque fois que je vais au Musée d’Orsay. Mais vous ignoriez peut-être comme moi que le logo de la <a title="Historique SNCB" href="http://www.b-rail.be/php/press/index.php?lang=F&task=view&id=1933" target="_blank">SNCB</a>, avec son « B » cerné d’un ovale, est signé van de Velde, et qu’il a décoré aussi des voitures de la compagnie, en première, deuxième et troisième classe. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3352069819.jpg" target="_blank"><img id="media-149212" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1416700719.jpg" alt="van de velde,exposition,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,bruxelles,architecture,peinture,céramique,verrerie,décoration d'intérieur,meubles,orfèvrerie,tissus,reliure,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Van de Velde, <em>Portrait de Jeanne Biart</em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">L’exposition commence par ses dix ans de peinture (1883-1893), surtout paysagiste, avec un beau portrait de sa sœur, <em>P</em></span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">ortrait de Jeanne Biart</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">. Van de Velde admire Millet, les impressionnistes, avant d’adopter la technique de Seurat. Ses </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Dunes</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> de 1988 n’ont plus rien à voir avec le </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Moulin</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> réaliste de ses débuts, ni </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Soleil d’hiver</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> et surtout </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">La fille qui remaille</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, un chef-d’oeuvre.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2298153807.jpg" target="_blank"><img id="media-149213" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2580284163.jpg" alt="van de velde,exposition,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,bruxelles,architecture,peinture,céramique,verrerie,décoration d'intérieur,meubles,orfèvrerie,tissus,reliure,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Van de Velde, <em>La fille qui remaille </em></span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">© <a title="Source de l'illustration" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/henry-van-de-velde-faits-du-village-vii-la-fille-qui-remaille" target="_blank">MRBAB</a></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">En participant au Salon des <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_des_XX" target="_blank">X</a></span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_des_XX" target="_blank">X</a>, van de Velde est frappé par les céramiques de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Willy_Finch" target="_blank">Finch</a>, qui lui fait découvrir le mouvement </span><a title="L'art selon Morris (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/07/05/l-art-selon-morris.html" target="_blank"><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Arts & Crafts</em></a><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">. Il décide alors de se tourner vers les arts appliqués, qui correspondent davantage à ses idées sociales en faveur de la beauté pour tous et dans la vie quotidienne, même si ce sont des acheteurs aisés qui vont devenir ses commanditaires.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3519557068.jpg" target="_blank"><img id="media-149214" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3342417427.jpg" alt="van de velde,exposition,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,bruxelles,architecture,peinture,céramique,verrerie,décoration d'intérieur,meubles,orfèvrerie,tissus,reliure,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Paire de chandeliers, bronze argenté, Bruxelles, 1898-1899 © MRAH</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; text-align: left;">Meubles et objets contemporains anglais et belges – service à thé de voyage en argent de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Christopher_Dresser" target="_blank">Christopher Dresser</a>, chaise de <a title="Billets précédents (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/morris" target="_blank">Morris</a>, mobilier de <a title="Notice du Musée d'Orsay" href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/resultat-collection.html?no_cache=1&zsz=1&zs_r_2_z=3&zs_r_2_w=Godwin%2C%20Edward%20William&zs_ah=oeuvre&zs_rf=mos_a&zs_mf=21&zs_sf=0&zs_send_x=1&zs_liste_only=1" target="_blank">Godwin</a>, <a title="Illustration Fonds Roi Baudouin" href="http://www.patrimoine-frb.be/collection/meubles-de-victor-horta" target="_blank">grande armoire buffet</a> de Victor Horta, grès de <a title="Notice biographique" href="http://www.ceramique1900.com/delaherche_fr.html" target="_blank">Delaherche</a>…– entourent les premières œuvres de van de Velde, dont un étonnant portrait au pastel du poète <a title="Musique verte (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/elskamp" target="_blank">Max Elskamp</a>, son camarade de classe et ami depuis leurs treize ans. Des coupes, des vases, des reliures, des bijoux… L’exposition rassemble des centaines d’objets.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3661051664.jpg" target="_blank"><img id="media-149215" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2924307407.jpg" alt="van de velde,exposition,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,bruxelles,architecture,peinture,céramique,verrerie,décoration d'intérieur,meubles,orfèvrerie,tissus,reliure,culture" /></a><br /><span style="font-size: xx-small; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Van de Velde, Vase, 1901-1902 © MRAH</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">En 1894, Henry van de Velde écrit dans son manifeste, </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« Déblaiement d’art »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, le principe premier de son art : </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« La ligne est une force. »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> Une œuvre remarquable, </span><a title="Présentation et illustration sur un beau site polonais (Maison des Soins – Trzebiechów, seule construction de VDV en Pologne)" href="http://www.henryvandevelde.pl/fr/html/text_wojciechsmigielski.php" target="_blank"><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« Veillée d’anges »</em></a><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, en laine et soie, l’illustre parfaitement (il la conservera chez lui toute sa vie). Quatre jeunes femmes sont agenouillées en prière dans un jardin, devant un enfant couché sur l’herbe, tandis que derrière des arbres stylisés, des femmes en coiffe observent la scène. Sur la ligne d’horizon, très haute, des arbres jalonnent une route. Les couleurs, les formes, </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">les lignes</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> – l’arrondi des robes sur l’herbe répondant aux autres courbes –, tout mérite l’attention dans ce chef-d’œuvre tout en </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« arabesques linéaires »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, aujourd’hui dans un musée de Zurich.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2889995146.jpg" target="_blank"><img id="media-149216" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/571218797.jpg" alt="van de velde,exposition,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,bruxelles,architecture,peinture,céramique,verrerie,décoration d'intérieur,meubles,orfèvrerie,tissus,reliure,culture" /><br /></a><span style="font-size: xx-small;">V</span><span style="font-size: xx-small;">an de Velde, Sofa, 1905 </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;"> © MRAH</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Plus loin, à la fin d’une série d’œuvres sur papier, un pastel, </span><a style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;" title="Illustration sur le site du Musée Kroller-Muller" href="http://www.kmm.nl/object/KM%20100.719/Decoratieve-plantencompositie?artist=Henry%20van%20de%20Velde%20(1863%20-%201957)&characteristic=&characteristic_type=&van=0&tot=0&start=27&fromsearch=1" target="_blank"><em>Composition végétale abstraite</em></a><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> (qui m’a fait penser à Spilliaert) offre de somptueux tons de bleu, vert et orange. Dans cette salle, on présente de belles pièces en </span><a style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;" title="Histoire du Val Saint Lambert" href="http://www.val-saint-lambert.com/#/about/hier/lang/fr" target="_blank">Val Saint Lambert</a><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> dues à </span><a style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;" title="L’activité verrière de Ledru (Art-mémoires)" href="http://www.art-memoires.com/lettre/lm1517/15uledruvsl.htm" target="_blank">Louis-Léon Ledru</a><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> d’après des dessins de van de Velde, dont une jolie coupe aux noix à deux anses et une grande coupe verte à volutes.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3012887646.jpg" target="_blank"><img id="media-149217" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/4018568830.jpg" alt="van de velde,exposition,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,bruxelles,architecture,peinture,céramique,verrerie,décoration d'intérieur,meubles,orfèvrerie,tissus,reliure,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">V</span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">an Rysselberghe, <em>Maria Sèthe à l'harmonium</em>, 1891 © </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a style="font-size: 11px;" title="Source de l'illustration" href="http://www.kmska.be/fr/collectie/albums/Maria_Sethe.html" target="_blank">Musée des Beaux-Arts d'Anvers</a></span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Des photographies (N/B) de Maria Sèthe sont projetées en grand sur un mur : l’épouse de van de Velde y porte des <a title="Photos (Archives et musée de la littérature)" href="http://www.aml-cfwb.be/catalogues/general/titres/202585" target="_blank">robes</a> dessinées par lui, des vêtements amples par souci d’hygiène et de confort, en opposition avec la mode parisienne des corsets. Elle signe la préface d’un album de robes pour dames. Des cols, des corsages, des manchettes, des ourlets réutilisables d’une toilette à l’autre sont présentés dans de petites vitrines tables. Et de Van Rysselberghe, le magnifique portrait de Maria Sèthe rappelle qu’elle était pianiste.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/871819464.jpg" target="_blank"><img id="media-149218" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/748579512.jpg" alt="van de velde,exposition,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,bruxelles,architecture,peinture,céramique,verrerie,décoration d'intérieur,meubles,orfèvrerie,tissus,reliure,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">P</span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">hoto <a title="L'article de L'Avenir" href="http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130404_00291839" target="_blank">L'Avenir</a></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">De grandes photos jalonnent tout le parcours, des portraits de <a title="L'article de Guy Duplat dans La Libre Begique" href="http://www.lalibre.be/culture/arts/henry-van-de-velde-dans-tout-son-genie-5233daf43570b0befbe0b6dc" target="_blank">van de Velde</a> et des vues de maisons qu’il a construites. L’impression sur plaque métallique (j’ignore le procédé exact) rend heureusement la profondeur, on le voit bien par exemple sur celle du </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Bloemenwerf</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, sa maison d’Uccle un peu inspirée de la </span><a title="Illustration sur T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/06/06/contre-l-ersatz.html" target="_blank"><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Red House</em></a><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><a title="Illustration sur T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/06/06/contre-l-ersatz.html" target="_blank"> de Morris</a>, entourée de feuillages.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1348998041.jpg" target="_blank"><img id="media-149219" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2024038107.jpg" alt="van de velde,exposition,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,bruxelles,architecture,peinture,céramique,verrerie,décoration d'intérieur,meubles,orfèvrerie,tissus,reliure,culture" /><br /></a><span style="font-size: xx-small; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Villa Bloemenwerf à Uccle (photo Wikipedia)</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Comme chez Horta, qui ne l’appréciait pas et s’opposera à van de Velde à plusieurs reprises, tout est pensé pour ses intérieurs de A à Z, les poignées de portes, les encadrements en bois exotique, un centre de table qui puisse recevoir les plats chauds, une chaise d’enfant ravissante où les montants du dossier forment un « V », comme sur celle-ci.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/487139765.jpg" target="_blank"><img id="media-149221" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3182576159.jpg" alt="van de velde,exposition,musées royaux d'art et d'histoire,cinquantenaire,bruxelles,architecture,peinture,céramique,verrerie,décoration d'intérieur,meubles,orfèvrerie,tissus,reliure,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial
JaCk DesBrumes
http://lunanavis.blogspirit.com/about.html
7 octobre 1959 : La face cachée de la Lune dévoilée
tag:lunanavis.blogspirit.com,2009-10-07:1835123
2009-10-07T20:52:42+02:00
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<p><a href="http://lunanavis.blogspirit.com/media/02/02/814141486.jpg" target="_blank"><img src="http://lunanavis.blogspirit.com/media/02/02/1078640683.jpg" id="media-408510" alt="Face-Cachée-Lune-Luna-3.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-408510" /></a> <!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning /> <w:ValidateAgainstSchemas /> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables /> <w:SnapToGridInCell /> <w:WrapTextWithPunct /> <w:UseAsianBreakRules /> <w:DontGrowAutofit /> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Table Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]--></p> <p class="MsoNormal">La photo est très médiocre mais elle est historique !</p> <p class="MsoNormal">Il s’agit de la première image de la face cachée de la Lune, prise par la sonde soviétique Luna 3, il y a tout juste cinquante ans aujourd’hui. Le cliché ne sera rendu public qu’une dizaine de jours après.</p> <p class="MsoNormal">Les Russes réalisaient là un nouvel exploit, deux ans pratiquement jour pour jour après le lancement de Spoutnik.</p> <p class="MsoNormal">La face cachée est très différente de la face visible, quasiment aucune « mer », ces grandes plaines de basalte de couleur plus sombre, n’y apparaît.</p> <p class="MsoNormal">En fait sur la photo de Luna 3, on distingue une partie de la face visible, à gauche, avec notamment la Mer des Crises, la mer circulaire tout au bord de l’image, et que l’on peut repérer dans la partie supérieure droite du disque lunaire visible depuis la Terre (ou bien dans la partie inférieure gauche si vous observez notre satellite depuis l’hémisphère sud).</p> <p class="MsoNormal">Le rond noir sur la droite du cliché est une des rares mers de la face cachée : elle fut baptisée mer de Moscou.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><a href="http://lunanavis.blogspirit.com/media/00/01/575157403.jpg" target="_blank"></a> <!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning /> <w:ValidateAgainstSchemas /> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables /> <w:SnapToGridInCell /> <w:WrapTextWithPunct /> <w:UseAsianBreakRules /> <w:DontGrowAutofit /> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Table Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]--></p> <p class="MsoNormal">La seconde photo a été prise par la sonde américaine Clementine en 1994. D’une qualité nettement meilleure, et prise sous un angle différent, elle montre la face cachée dans son entièreté. La Mer de Moscou est cette fois sur le côté gauche.</p> <p style="text-align: center;"><img src="http://lunanavis.blogspirit.com/media/00/01/1110948802.jpg" id="media-408513" alt="Face-Cachée-Lune-Clémentine.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-408513" /></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
La Pietà
tag:textespretextes.blogspirit.com,2008-10-27:3109378
2008-10-27T08:31:00+01:00
2008-10-27T08:31:00+01:00
Elle penche le visage vers lui les yeux baissés, il repose les yeux clos...
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Elle penche le visage vers lui les yeux baissés, il repose les yeux clos dans ses bras largement ouverts. Tous deux sont d’une indicible sérénité. C’est une Pietà. C’est La <i>Pietà</i> de Michel-Ange. A l’Exposition Universelle de New York en 1964, le photographe Robert Hupka (1919 - 2001), chargé d’en prendre une photo pour un disque souvenir du Pavillon du Vatican, l’a photographiée sous tous les angles, dans différentes lumières, en couleurs, en noir et blanc, des milliers de fois. <em>"Et ainsi, tandis que je consacrais d'innombrables heures à ce travail de photographie, la statue devint pour moi un mystère toujours plus grand de beauté et de foi et je fus frappé par l'idée que le chef-d’œuvre de Michel-Ange n'avait jamais été vu dans toute sa grandeur, si ce n'est par un petit nombre de privilégiés."</em></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Dans le Parc du Cinquantenaire, en face de l’entrée des Musées Royaux d’Art et d’Histoire, un long pavillon blanc abrite <em>La Pieta Michelangelo</em>, jusqu’au 30 novembre. Ces photographies de Robert Hupka circulent dans le monde depuis 1979. Bruxelles 2008 est la vingt et unième étape de cette aventure, expliquée sur le site de l’exposition. A l’entrée, des panneaux didactiques rappellent en quoi consiste le nombre d’or et montrent, dessins à l’appui, les proportions parfaites de la célèbre sculpture, montrée d’abord dans son cadre, celui de la Basilique Saint-Pierre du Vatican.</span></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1939131326.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1572560595.jpg" alt="Pieta vue de dos.jpg" name="media-43576" id="media-43576" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> <div style="text-align: center">D'après R. Hupka, photos visibles sur <a href="http://www.la-pieta.org">www.la-pieta.org</a> </div> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;">On découvre ensuite un espace étrange, aux parois tendues de noir, sur lesquelles les photos en noir et blanc rayonnent. Est-ce la musique, la pénombre ? Les visiteurs vont silencieusement de l’une à l’autre, ou quand ils se parlent, chuchotent. On se croirait dans une église, dont le chœur réserve une surprise. De part et d’autre d’une copie de la <em>Pietà Rondanini</em>, <a target="_blank" href="http://www.universalis.fr/media-encyclopedie/87/PH00I395/encyclopedie/Pieta_Rondanini_Michel_Ange.htm" title="La Pietà Rondanini (Universalis)">sculpture inachevée</a> de Michel-Ange (conservée à Milan, au musée du château Sforza), sont exposés des agrandissements de cinq croquis au fusain, d’émouvantes esquisses du maître pour cerner la silhouette de la mère debout, soutenant le corps de son fils.</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Dans la <em>Pietà</em>, véritable sujet de l’exposition, le visage de la Vierge, étonnamment jeune, est d’une douceur infinie. Hupka a tourné autour pour capter tous ses profils ; chacun révèle subtilement l’expression. Le drapé de sa coiffe, les plis de ses vêtements, les détails nous sont montrés de plus près que ce que voient les visiteurs du Vatican depuis qu’une vitre de protection les garde à distance (en 1972, un déséquilibré avait mutilé la sculpture à coups de marteau). Mains, pieds, cheveux, tissus, le photographe a tout regardé, cadré, éclairé, pour nous montrer cette Pietà comme peu d’hommes ont pu la voir.</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;">La figure du Christ est extraordinairement sereine. Il s’abandonne sur les genoux et dans les bras de sa mère, en toute confiance. Comment Michel-Ange peut-il rendre à ce point dans le marbre cet amour silencieux ? L’unité fusionnelle du groupe sculpté dans un seul bloc apparaît sous tous les angles, y compris les plus surprenants, sur les photos prises d’en haut.</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;">La Pietà de Michel-Ange éblouit et étonne. Chef-d’œuvre absolu de la Renaissance, sa beauté résiste aux siècles. Reste la question de la souffrance, ici évacuée. Et ces visages lisses. Pourquoi ces figures idéalisées ? Que signifient-elles ? Foi absolue ? Sublimation esthétique ? Cette perfection reste un mystère. Sœur Emmanuelle, vouée<br /> à la Vierge, attendait la mort comme un rendez-vous d’amour. <em>"C'est passionnant de vivre en aimant"</em>, dit-elle dans son <a target="_blank" href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/22/01011-20081022FILWWW00599-soeur-emmanuelle-le-testament-spirituel.php" title="Extraits dans Le Figaro">testament spirituel</a>. </span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Pour apprécier une sculpture en ronde-bosse, pour la voir vibrer dans la lumière, il<br /> faut tourner autour, le dialogue frontal ne suffit pas. C'est une gageure de la photographier. Pour ma part, je retiens cette magnifique photo de Robert Hupka qui montre la <em>Pietà</em> vue de dos, les jeux de la lumière dans les plis du manteau de la Vierge, la tête et les épaules légèrement inclinées. Ses bras ouverts sont éloquents : le bras droit retient délicatement la tête du Christ dans le creux du coude, la main gauche s’ouvre, donne, offre, comme en prière.</span></span></p>