Last posts on chiffres2024-03-28T13:19:03+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/chiffres/atom.xmlmaplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlComment la Terre se réchauffetag:maplanetea.blogspirit.com,2020-10-22:33176572020-10-22T10:25:00+02:002020-10-22T10:25:00+02:00 Les températures estivales sont bien évidemment toujours supérieures à cette...
<p>Les températures estivales sont bien évidemment toujours supérieures à cette moyenne pluriannuelle de référence et inversement pour les températures hivernales, mais le graphique ci-dessous, élaboré par<a href="https://fr.statista.com/graphique-du-jour/" target="_blank" rel="noopener"><strong> Statista, </strong></a>montre bien le réchauffement progressif des cycles saisonniers.</p><p><a title="Infographie: La Terre se réchauffe | Statista" href="https://fr.statista.com/infographie/18468/temperatures-moyennes-sur-terre-rechauffement-climatique/"><img style="width: 100%; height: auto !important; max-width: 960px; -ms-interpolation-mode: bicubic;" src="https://cdn.statcdn.com/Infographic/images/normal/18468.jpeg" alt="Infographie: La Terre se réchauffe | Statista" width="100%" height="auto" /></a> Vous trouverez plus d'infographie sur <a href="https://fr.statista.com/graphique-du-jour/" target="_blank" rel="noopener">Statista</a></p><p><strong>2020, année la plus chaude ? </strong>Avec une moyenne de 14,95°C sur les 8 premiers mois de l'année, et déjà deux deux records cette année, ceux des mois de mai et de septembre les plus chauds jamais enregistrés, <strong><a href="https://www.tameteo.com/actualites/actualite/climat-2020-annee-la-plus-chaude-en-france.html#:~:text=2020%20en%20t%C3%AAte%20des%20ann%C3%A9es,chaude%20jamais%20enregistr%C3%A9e%20en%20France." target="_blank" rel="noopener">2020 dispose d'une avance considérable pour devenir l'année la plus chaude</a> </strong>jamais enregistrée en France et sur Terre. Pour rappel, l'année 2016 détient toujours le record, juste devant l'année 2019.</p><p>Parmi les dix années les plus chaudes enregistrées depuis le début des mesures en 1880, neuf ont été mesurées au XXIe siècle et la dixième en 1998. Selon<strong><a href="https://public.wmo.int/fr" target="_blank" rel="noopener"> l'Organisation météorologique mondiale,</a></strong> la température moyenne du globe a déjà augmenté d'un degré Celcius par rapport aux valeurs préindustrielles.</p><p><strong>►A LIRE</strong></p><ul><li><strong>Tous les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/r%C3%A9chauffement+climatique" target="_blank" rel="noopener">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-379772" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/3447341458.jpg" alt="réchauffement climatique,nasa,chiffres" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Des Parisiens profitent de la chaleur aux Tuileries, le 14 septembre 2020, à Paris. Photo AFP</em></span></p><p>La Terre se réchauffe, ça on le sait. Oui, mais comment ? En superposant le cycle saisonnier des températures d'une sélection d'années depuis 1880, les données du suivi mensuel de la <strong><a href="https://www.nasa.gov/" target="_blank" rel="noopener">NASA</a></strong> constituent une illustration intéressante du réchauffement climatique en cours. L'axe du zéro correspond à la moyenne mondiale des températures sur la période 1980-2015.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlRecul des ventes de 44 %des pesticides en France en 2019 : vrai ou faux ?tag:maplanetea.blogspirit.com,2020-07-07:33176022020-07-07T10:33:00+02:002020-07-07T10:33:00+02:00 Les ventes de glyphosate en baisse Les quantités vendues de glyphosate ,...
<p><strong>Les ventes de glyphosate en baisse</strong></p><p>Les quantités vendues de <strong>glyphosate</strong>, désherbant controversé, « diminuent de 35 % (-3.358 tonnes) entre 2018 et 2019 après avoir augmenté de 11 % (+999 tonnes) entre 2017 et 2018 », ont précisé les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture dans un communiqué conjoint. Le gouvernement français avait promis fin 2017 que cette molécule serait interdite « dans ses principaux usages » dans un délai de trois ans, sans attendre les cinq ans décidés au niveau européen. « Ces évolutions à la baisse compensent totalement l’augmentation des ventes en 2018, intervenue juste avant la hausse de la redevance pour pollution diffuse intervenue au 1er janvier 2019 », a indiqué le gouvernement dans son communiqué.</p><p><strong>« Un coup de com' »</strong></p><p>« Un coup de com' », a réagi l’association Générations futures, qui se réjouit bien sûr dans un communiqué de toute diminution de la vente et de l’usage des pesticides, mais rappelle que « cette supposée baisse intervient après une forte hausse en 2018 (+ de 20 %), et que les chiffres sont donc à mettre en perspective ». L'association qui se dit aussi surprise que « ce type de données soit rendue publique sans que les parties prenantes du plan Ecophyto (censé réduire les pesticides mis en œuvre en 2008) ne soient prévenues et destinataires des informations officielles », s’est par ailleurs étonnée de voir des tendances exprimées en volumes « alors que l’indicateur de suivi du plan est le Nodu, basé sur le nombre de doses » et des résultats basés « sur des données non consolidées ». </p><p>« Le ministère de l’agriculture fait donc un coup de com’ en informant sur des données non consolidées et le tout sans en informer les parties prenantes. Pour toutes ces raisons, Générations Futures rappelle le gouvernement à revenir à un fonctionnement normal du suivi du plan Ecophyto, ce qui sous-entend un respect des parties prenantes et une vraie transparence dans les données utilisées », déclare François Veillerette, directeur de l'association.</p><p><strong>Les chiffres des données provisoires</strong></p><p>Selon ces « données provisoires », les quantités totales de substances actives vendues en usages agricoles, hors produits de biocontrôle, ont diminué de 44 % entre 2018 et 2019 (-28.078 tonnes), après avoir augmenté de 18 % entre 2017 et 2018 (+11.870 tonnes) », a indiqué le gouvernement, qui estime que ces résultats « permettent de constater les premiers effets des mesures engagées (…) depuis 2018 afin de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires ». Concernant les quantités de produits vendus considérés comme « les plus préoccupants », dits CMR (cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques), elles ont diminué « de plus de 50% en 2019 par rapport à 2018 », a précisé le gouvernement.</p><p><strong>Les produits alternatifs aux pesticides chimiques continuent à augmenter</strong></p><p>À l’inverse, la part relative des produits de biocontrôle, alternatives aux pesticides chimiques, « continue à augmenter, ce qui illustre une substitution progressive et continue des substances les plus dangereuses par ces produits », ont affirmé les autorités.</p><p><strong>L'échec des plans Ecophyto</strong></p><p>La Cour des Comptes avait épinglé le 4 février 2020 la politique de réduction des pesticides agricoles menée par l’État, laquelle avait donné jusque là des résultats « très en deçà des objectifs » en 2018, malgré un budget considérable, de quelque 400 millions d’euros (dont 71 millions prélevés sur la redevance pour pollutions diffuses).</p><p>Depuis le <strong>Grenelle de l’environnement fin 2007,</strong> qui avait fixé <strong>un objectif de réduction de 50% de l’usage des pesticides de synthèse en 10 ans,</strong> les deux plans successifs mis en œuvre, Ecophyto 1 et 2, ont abouti à des échecs. En avril, le gouvernement a donc tenté pour la troisième fois de désintoxiquer l’agriculture des excès <strong>de la</strong> chimie en lançant un plan Ecophyto 2+.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener">Cathy Lafon </a></strong>avec l'AFP</p><p><strong>►A LIRE </strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les pesticides : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pesticides" target="_blank" rel="noopener">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em><img id="media-376889" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1233141715.jpg" alt="generations futures,pesticides,phytosanitaires chimiques,glyphosate,chiffres,bilan" /></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Selon le gouvernement, les quantités vendues de glyphosate "diminuent de 35% (-3.358 tonnes) entre 2018 et 2019. Photo archives AFP</em></span></p><p>Les ventes de<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pesticides" target="_blank" rel="noopener"> pesticides</a></strong> ont reculé en France de 44 % en volume en 2019, après l’envolée des ventes intervenue en 2018 (+18 %), a annoncé le 30 juin 2020 le gouvernement. Pour Générations futures, il ne s'agit surtout d'"un coup de com'"de la part des autorités.</p>
phalexandrehttp://blogdewellin.blogspirit.com/about.htmlPandémie de Covid-19 : tous les chiffres au jour le jour...tag:blogdewellin.blogspirit.com,2020-03-26:32350782020-03-26T14:11:00+01:002020-03-26T14:11:00+01:00 " L’institut de santé Sciensano, dans le cadre de ses missions de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="https://www.leparisien.fr/resizer/bGdvLA8_Rv-A45P7h6RFFrH2-U0=/932x582/arc-anglerfish-eu-central-1-prod-leparisien.s3.amazonaws.com/public/FWZIV66W7SPRASFDPI7CIKFWZU.jpg" alt="FWZIV66W7SPRASFDPI7CIKFWZU.jpg" width="271" height="169" />"<em>L’institut de santé Sciensano, dans le cadre de ses missions de surveillance, analyse les </em></span><em><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">données de COVID-19 collectées par son réseau de partenaires. Les indicateurs issus </span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">des différentes sources de données sont présentés dans un rapport journalier auquel, une </span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">fois par semaine, un supplément d’information destiné à compléter la compréhension de </span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">l’épidémie, est ajouté. Ce rapport est mis en ligne sur le site de Sciensano (<span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="https://epidemio.wiv-isp.be/ID/Pages/2019-nCoV_epidemiological_situation.aspx" target="_blank" rel="noopener">cliquez ici</a></span>).</span></em><br /><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Suivre l’évolution d’une telle épidémie se fait sur base de tendances</em>..."</span></p><p style="text-align: center;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #ffff00;">Je vous propose ci-dessous le lien vers le document récapitulatif très détaillé...</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-size: 14pt; background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; background-color: #ffff00;">Les chiffres clés (au 25 mars)</span></strong></span><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"> : </span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Dans le monde</strong></span> : 415 798 cas confirmés dont 18 552 décès (4,5%)<br /><span style="text-decoration: underline;"><strong>En Europe</strong></span> : 215 482 cas confirmés dont 11 928 décès (5,5%)<br /><span style="text-decoration: underline;"><strong>En Belgique</strong></span> : 6 235 cas confirmés dont 220 décès (3,5%)</span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 18pt; background-color: #ffff00;">Tous les chiffres au 26 mars : <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff; background-color: #ffff00;" href="https://epidemio.wiv-isp.be/ID/Documents/Covid19/Derni%C3%A8re%20mise%20%C3%A0%20jour%20de%20la%20situation%20%C3%A9pid%C3%A9miologique.pdf" target="_blank" rel="noopener">cliquez ici</a></span></span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlLa déforestation amazonienne atteint son plus haut niveau depuis 2008tag:maplanetea.blogspirit.com,2019-11-19:33174642019-11-19T10:30:00+01:002019-11-19T10:30:00+01:00 Au banc des accusés, le président du Brésil, Jair Bolsonaro , et son...
<p>Au banc des accusés, <strong>le président du Brésil, Jair Bolsonaro</strong>, et son gouvernement.</p><blockquote><p>« Le gouvernement de Jair Bolsonaro détruit pratiquement tout le travail accompli au cours de la dernière décennie pour protéger l'environnement, déplore dans un communiqué Cécile Leuba, chargée en France de campagne forêts pour l'ONG. Le programme anti-environnemental du président brésilien contredit toute ambition du pays en matière de lutte contre la déforestation, favorise l’impunité des auteurs de crimes contre l'environnement et encourage la violence contre les peuples autochtones ».</p></blockquote><p><strong>Le gouvernement brésilien aux abonnés absents</strong></p><p>Les statistiques de PRODES s'arrêtent au mois d’août 2019. Malheureusement, depuis, <strong>la déforestation se poursuit à un rythme effréné.</strong> Selon <a href="https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2019/11/SNDI-Bilan-de-la-premi%C3%A8re-ann%C3%A9e.pdf" target="_blank" rel="noopener">les données DETER</a>, un indice développé par l’INPE qui mesure l’évolution du couvert forestier en Amazonie, le nombre d'alertes déforestation recensées sur la période août-septembre-octobre 2019 est en hausse de 100% par rapport à la même période l'année dernière.</p><blockquote><p>« Face à ce scénario dramatique, le gouvernement brésilien n’a présenté aucune politique cohérente de protection de la forêt et de ses peuples ; au contraire, il prend le parti de la criminalité environnementale », continue Cécile Leuba.</p></blockquote><p><strong>La France toujours complice de la déforestation</strong></p><p>Hasard du calendrier, ces chiffres sont publiés juste après la venue en Europe la semaine dernière de représentants des peuples autochtones brésiliens, et notamment à Paris. Parmi leurs demandes figurait <strong>l’adoption d’une loi en France pour empêcher les importations de produits qui ont contribué à la déforestation</strong>, avec la mise en place d’une traçabilité à la source. <strong>Pour l'ONG, la France est très loin du compte.</strong></p><p>"Malgré les belles paroles prononcées par Emmanuel Macron cet été, au cœur de la crise amazonienne, le gouvernement français est très loin d’être à la hauteur pour lutter contre la déforestation importée, notamment d’Amazonie", pointe Greenpeace, en faisant <a href="https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2019/11/SNDI-Bilan-de-la-premi%C3%A8re-ann%C3%A9e.pdf" target="_blank" rel="noopener">un bilan très sévère dans une note publiée la semaine dernière,</a> à l'occasion du 1er anniversaire de son adoption, de la<strong><a href="https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2018.11.14_dp_sndi_mtes.pdf" target="_blank" rel="noopener"> Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI).</a> </strong>Un an après, écrit l'ONG, "l’émotion reste de façade et rien n’a réellement été mis en place pour lutter contre la déforestation importée".</p><p>Concernant <strong>l’importation massive d’huile de palme</strong> au profit de Total, toutefois, après avoir adopté en catimini dans la nuit de jeudi à vendredi, sans même être débattu dans l'hémicycle, un amendement visant à permettre à l'huile de palme de bénéficier d'un avantage fiscal réservé aux biocarburants, vendredi 15 novembre en début de soirée, les députés sont revenus sur leur décision : <strong>l'huile de palme ne bénéficiera finalement pas de cet avantage fiscal</strong>. Il est vrai que l'information avait provoqué l'ire des écologistes. Si cela ne résout bien évidemment pas le drame écologie de la déforestation amazonienne, c'est quand même une bonne nouvelle. </p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong>►A LIRE </strong></p><ul><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2019/09/06/video-l-impact-des-incendies-de-forets-en-amazonie-1072745.html" target="_blank" rel="noopener"><strong>Vidéo: l'impact des incendies de forêts en Amazonie</strong></a></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong><strong>Les articles de Ma Planète sur la déforestation : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/deforestation" target="_blank" rel="noopener">cliquer ICI </a></strong></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur l'huile de palme : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/huile+de+palme" target="_blank" rel="noopener">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-371109" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/1186892993.JPG" alt="déforestation,amazonie,brésil,biocarburants,chiffres,greenpeace" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Incendies en cours fin août 2019 en Amazonie. Photo AFP</em></span></p><p>Cet été, la multiplication des <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2019/09/06/video-l-impact-des-incendies-de-forets-en-amazonie-1072745.html" target="_blank" rel="noopener">incendies qui ravagent la forêt amazonienne</a></strong> ont alarmé l'opinion publique. Il y avait de quoi. Selon les données du <strong><a href="http://www.obt.inpe.br/OBT/assuntos/programas/amazonia/prodes" target="_blank" rel="noopener">Projet de surveillance par satellite de la déforestation en Amazonie légale (PRODES)</a></strong> publiées le lundi 18 novembre par <strong><a href="http://terrabrasilis.dpi.inpe.br/en/home-page/" target="_blank" rel="noopener">l'Institut brésilien de recherche spatiale (INPE)</a></strong>, la déforestation en Amazonie a atteint<strong> 9.762 km2</strong> entre août 2018 et juillet 2019, soit l’équivalent des départements du Rhône et de la Drôme réunis...</p><p>Cela représente <strong>un bond de 30 % par rapport à l’année précédente </strong>et correspond au taux le plus élevé enregistré depuis 2008, explique l'ONG <strong><a href="https://www.greenpeace.fr/" target="_blank" rel="noopener">Greenpeace</a></strong>, qui sonne l'alarme dans un communiqué publié ce lundi. </p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlPour l'agriculture française bio, c'est le grand boom ! Un succès qui ”oblige” la filièretag:maplanetea.blogspirit.com,2019-06-06:33173522019-06-06T14:53:00+02:002019-06-06T14:53:00+02:00 Les bons chiffres de la bio Avec deux millions d'hectares cultivés en...
<p><strong>Les bons chiffres de la bio</strong></p><p>Avec <strong>deux millions d'hectares</strong> cultivés en bio en 2018 en France, il y a vraiment "un cap franchi" côté production, "en ligne avec l'objectif de parvenir à <strong>15% de la surface agricole en bio fin 2022",</strong> a déclaré mardi Florent Guhl, directeur de <a href="https://www.agencebio.org/decouvrir-le-bio/quest-ce-que-lagriculture-biologique/" target="_blank" rel="noopener"><strong>l'Agence Bio</strong></a>, organisme public qui suit l'évolution du bio en France.</p><p>Autre indicateur au beau fixe, le nombre d'agriculteurs qui travaillent désormais en bio. Ils pèsent pour<strong> 9,5 % du secteur</strong>, qui fournit aussi<strong> 14% de l'emploi agricole</strong>, indique l'Agence Bio dans son bilan annuel. Il est vrai que les cultures en bio, plus risquées avec leurs aléas, induit un surcroît de travail dans l'organisation des exploitations bios,<strong> 100.300</strong> aujourd'hui. Au total, le nombre d<strong>'équivalents temps plein</strong> employé dans le secteur bio s'élève à <strong>155.347.</strong></p><p>L'année dernière a également enregistré<strong> un taux record de conversions des agriculteurs en bio</strong> : le nombre d’exploitants qui ont décidé de jeter aux orties engrais de synthèse et produits sanitaires chimiques en 2018 a atteint un niveau historique, s’établissant à<strong> 6.200,</strong> portant leur nombre total à 41.623. La question des aides à la conversion demeure le principal souci.</p><p><strong>La Nouvelle-Aquitaine bonne élève du bio</strong></p><p>Quatrième pour le nombre d'entreprises de transformation et de distribution engagées en bio fin 2018, la région se hisse à la deuxième place au palmarès des régions qui compte le plus de producteurs engagés en bio, derrière l'Occitanie, bonne première, et devant Auvergne-Rhône-Alpes, qui la talonne.</p><p><strong>Quoi de neuf en 2018 ?</strong></p><p>Les nouveautés de 2018, "année record" pour le bio, portent surtout sur les<strong> grandes cultures</strong> (céréales, oléagineux, et légumes secs) très en retrait jusque là. Elles rattrapent leur retard, avec un bond de 31% de ces surfaces agricoles en bio par rapport à 2017, à 513.000 hectares, indique le bilan. </p><p><strong>"En 2013, seulement 1% des grandes cultures en France étaient bio, aujourd'hui nous sommes à 4,3%"</strong>, salue Florent Guhl. Une hausse permise notamment par l'augmentation importante des capacités de traitement et de stockage dédiées, l'ouverture de silos et de moulins dédiés aux blés bio, comme celui de la coopérative Valfrance près de Melun ou de Soufflet dans le département du Rhône.</p><p>Pour parvenir à<strong> 15% de la surface utile agricole en bio fin 2022,</strong> l'agence estime que 8% des grandes cultures devront être en bio. Dans le domaine des légumes secs, 40% le sont déjà. </p><p>En <strong>viticulture</strong> aussi, le bond est énorme : +20% sur un an. En 2018, le vignoble bio atteint 12% du secteur, soit 94.020 hectares. Pour encourager les vignerons à franchir le pas,<a href="https://viaoccitanie.tv/cab-un-nouveau-label-conversion-agriculture-biologique/" target="_blank" rel="noopener"> <strong>un label CAB (conversion agriculture biologique)</strong>,</a> une étiquette blanche sur fond bleu, a été créé. La palme revenant à l'arboriculture : les vergers dont les surfaces sont plantées en bio dépassent les 23,3 %. </p><p>En queue de pelotons, <strong>les élevages porcins (1,3%) et de poulets (1,6%)</strong>, en queue de peloton de la filière bio ont eux ont de sérieux progrès à faire.</p><p><strong>La bio doit gérer son succès</strong></p><p>Preuve de la bonne santé du secteur, plus la bio se développe et plus <strong>les attentes sociétales sur ce que </strong><strong>recouvre le label bio </strong><strong>grandissent, afin qu'il soit défini plus précisément, dans une approche </strong><strong>plus environnementale, sociale et éthique. </strong>La charte du bio n'autorise pas les pesticides chimiques, mais permet l'utilisation des additifs alimentaires, dont certains sont reconnus cancérogènes. Par ailleurs, l'huile de palme, une catastrophe pour la déforestation, est aussi acceptée. De nombreux produits alimentaires, pourtant labellisés bio, ont fait des milliers de kilomètres avant d'atterrir sur les rayons de nos supermarchés ou sur les étals de nos marchés. En France, des fruits et des légumes sont cultivés sous serres chauffées aux énergies fossiles pour puissions les consommer à contre-saison. Que penser aussi de ces centaines de milliers de travailleurs payés une misère autour de la planète pour les récoltes de l'agriculture bio ? Produire toujours plus de bio est indispensable. Mais pour fournir du bio pas cher à ses clients, la bio peut-elle également s'accommoder du système d'exploitation intensif de l'agriculture conventionnelle et de celui de la grande distribution, au risque d'en subir les dérives, pour garnir nos rayons et satisfaire l'appétit de plus en plus grand des consommateurs ? </p><p><strong>Plus de bio française de saison et de qualité</strong></p><p>Aujourd'hui,la<strong> filière bio s'industrialise et fait face à une crise de croissance</strong>. Comme tous les gagnants, elle doit aussi savoir gérer son succès. <strong>La confiance des consommateurs</strong> dans le label passe par une exigence totale, sur tous les critères de l'écologie. <strong><a href="https://www.change.org/p/didier-guillaume-pas-de-tomate-bio-en-hiver-non-aux-serres-chauff%C3%A9es?recruiter=952655030&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition" target="_blank" rel="noopener">Le succès de la pétition (40.000 signatures le 6 juin)</a></strong> lancée récemment par la FNAB, Greenpeace, la Fondation Nicolas Hulot et le Réseau Action Climat, pour s'opposer à la labellisation de légumes bio cultivés sous des serres chauffées aux énergies fossiles, témoigne de cette exigence. Ce qui ne remet nullement en question la qualité du travail des dizaines de milliers d'agriculteurs qui nous nourrissent plus sainement, bien au contraire. Une charte du bio renouvelée devra permettre aussi de mieux les protéger en leur assurer des rémunérations correctes, à la hauteur de leur engagement. L'enjeu aujourd'hui, c'est bien d'avoir plus de bio française de saison et de qualité, et pas une bio française dégradée. </p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener"><strong>Cathy Lafon </strong></a></p><p><strong>►A LIRE</strong></p><ul><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2019/03/02/agriculture-bio-des-agriculteurs-attaquent-l-etat-1069564.html" target="_blank" rel="noopener"><strong>Tout n'est pas vert dans l'agriculture bio: des agriculteurs attaquent l'Etat pour non paiement des aides</strong></a></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le bio : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/bio/" target="_blank" rel="noopener">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em><img id="media-365458" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/1182161203.jpg" alt="agriculture,bio,chiffres,agence bio,développement,nouvelle aquitaine" /></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>La viticulture bio a progressé de 20% en un an. Ici, un vignoble bio à Sainte-Foy-la-Grande, en Gironde, le 21 septembre 2018. Photo AFP / GEORGES GOBET </em></span></p><p>Année après année,<strong> l'agriculture bio continue son essor.</strong> Et l'agriculture française poursuit sa grande bascule vers des méthodes plus respectueuses de l'environnement. Selon<strong><a href="https://www.agencebio.org/" target="_blank" rel="noopener"> les chiffres de l'Agence bio</a></strong>, <strong>2018 restera comme une année record pour la bio,</strong> avec une poussée de la demande des consommateurs et du nombre de producteurs.</p><p>L'activité couvre désormais <strong>7,5% de la surface agricole utile du pays</strong>, ce qui permet de contenir les importations de produits bio pour répondre à l'appétit grandissant des consommateurs. Quant au<strong> marché alimentaire du bio</strong>, il a atteint l'an dernier 9,7 milliards d'euros.<strong> En progression en 2018 de 15,7%</strong> par rapport à 2017, il continue de séduit de plus en plus les consommateurs et atteint désormais 9,7 milliards d'euros l'an dernier.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlCes déchets plastiques qui prolifèrent dans nos fleuves et nos rivièrestag:maplanetea.blogspirit.com,2019-04-10:33173002019-04-10T10:23:54+02:002019-04-10T10:23:54+02:00 Un nouveau rapport publié par Earthwatch Europe révèle ainsi que...
<p>Un nouveau rapport publié par<strong> <a href="https://earthwatch.org.uk/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Earthwatch Europe</a> </strong>révèle ainsi que <strong>37,5 % des déchets retrouvés dans les cours d’eau européens sont des déchets plastiques</strong> directement liés aux produits de consommation courante. Parmi ces déchets plastiques, les plus répandus sont les <strong>bouteilles en plastique (14 %) et les emballages alimentaires (12 %)</strong>. On retrouve ensuite les mégots de cigarette, les boîtes alimentaires à emporter, les cotons-tiges et les gobelets. </p><p><a title="Infographie: Les déchets plastiques qui prolifèrent dans nos rivières | Statista" href="https://fr.statista.com/infographie/17656/dechets-plastiques-dans-les-rivieres-et-fleuves-d-europe/"><img style="width: 100%; height: auto !important; max-width: 960px; -ms-interpolation-mode: bicubic;" src="https://infographic.statista.com/normal/chartoftheday_17656_dechets_plastiques_dans_les_rivieres_et_fleuves_d_europe_n.jpg" alt="Infographie: Les déchets plastiques qui prolifèrent dans nos rivières | Statista" width="100%" height="auto" /></a> <strong><em>Infographie <a href="https://fr.statista.com/graphique-du-jour/">Statista</a></em></strong></p><p>Le meilleur moyen de réduire drastiquement la pollution par le plastique reste encore de r<strong>éduire le déchet à la source,</strong> autrement dit, d'en finir avec la production et l'utilisation des objets plastiques à usage unique. Politique, la solution passera (en partie) par l'Europe. <strong>Le Parlement européen a ainsi confirmé fin mars l’interdiction les objets plastiques à usage unique comme les pailles, couverts plastiques et cotons-tiges à l’horizon 2021</strong>. La législation validée par le Parlement européen fixe par ailleurs un objectif de collecte de 90 % pour les bouteilles en plastique d’ici 2029. Encore faut-il que le reste du monde suive l'Europe.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la pollution par le plastique : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archives/tag/plastique/index-1.html">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-363493" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/1745301225.jpg" alt="pollution rivière.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Pollution de la rivière Jukskei, à Johannesburg en Afrique du Sud. Photo AFP </em></span></p><p>La <strong>pollution par le plastique</strong> est l'un des <strong>fléaux majeurs des océans</strong>. Pour lutter efficacement contre ce phénomène, mortifère pour la biodiversité et dangereux en fin de course pour la santé humaine, mieux vaut s'y attaquer avant qu'ils n'atterrissent dans la mer. Autrement dit, dans<strong> les cours d'eau,</strong> qui transportent environ 80 % des déchets plastiques marins : <strong>les fleuves déversent entre 1,15 et 2,41 millions de tonnes de plastiques chaque année dans les océans, soit environ 50 kg par seconde.</strong></p><p>De nombreux experts estiment que<strong> concentrer les actions de lutte contre la pollution plastique sur les fleuves et rivières</strong> est l'une des solutions les plus efficaces.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlDéchets : tout savoir sur le recyclage en France (et en Nouvelle-Aquitaine) en 10 chiffres cléstag:maplanetea.blogspirit.com,2019-03-24:33172802019-03-24T10:30:00+01:002019-03-24T10:30:00+01:00 "Bon alors, d'accord, nous, on veut bien trier, oui, mais quoi ?" Tout...
<p style="text-align: left;">"Bon alors, d'accord, nous, on veut bien trier, oui, mais quoi ?" <strong>Tout d'abord, sachez que tous les papiers ainsi que les emballages en métal, les emballages en papier-carton et ceux en verre se trient.</strong> Tous, sans exception. <strong>Les emballages en plastique</strong> font encore l’objet d’un traitement particulier. Si toutes les bouteilles et les flacons en plastique se trient, les autres emballages en plastique pourront être triés par 24 millions de Français en 2019. </p><p><strong>En 2022, vous n'aurez plus à avoir le moindre doute au quotidien : tous les emballages se trieront</strong> grâce à la mise en place de l’extension des consignes de tri. Ouf ! En attendant de vivre enfin ce moment magique, voici 10 chiffres-clés pour tout savoir du tri et du recyclage en France.</p><p><strong>7,3 millions</strong></p><p>C'est le nombre de tonnes d’emballages ménagers (5 millions) et de papiers graphiques ménagers et assimilés (2,3 millions) mis sur le marché en France.</p><p><strong>68%</strong></p><p>C'est le pourcentage des emballages recyclés</p><p><strong>57,6%</strong></p><p>C'est le pourcentage des papiers recyclés.</p><p><strong>3,4 millions</strong></p><p>C'est le nombre de tonnes d’emballages ménagers recyclées en 2017. Soit l'équivalent de 1,6 millions de tonnes de CO2 économisées, soit 762 000 voitures en circulation en moins pendant 1 an. </p><p><strong>57%</strong></p><p>C'est le pourcentage des bouteilles en plastique qui sont triées et recyclées, alors que 100% sont recyclables. Le recyclage de 20 bouteilles en plastique permet la fabrication d’un oreiller</p><p><strong>40%</strong></p><p>C'est le poids perdu par la bouteille d’eau d’1,5 litre en 25 ans grâce à l’écoconception (elle pèse désormais 28 g en moyenne).</p><p><strong>80% </strong></p><p>C'est le pourcentage des emballages de la salle de bain qui sont recyclables.</p><p><strong>746 millions</strong></p><p>C'est en euros, la somme consacrées par les entreprises en 2017 par les entreprises pour financer le tri : 667 millions pour le tri et le recyclage des emballages ménagers et 79 millions pour le tri et le recyclage des papiers.</p><p><strong>88%</strong></p><p>C'est le pourcentage des Français qui trient, dont 48% de manière systématique. Parmi ces derniers, on compte 56% des retraités, 43% des Millennials (15‐35 ans). </p><p><strong>24% </strong></p><p>C'est le pourcentage des Français qui trient sans aucune erreur. </p><p><strong>Et en Nouvelle Aquitaine ? </strong></p><p>En 2017,<strong> notre région était la troisième </strong>en terme de performance de tri et de recyclage. Un résultat en progression de +2,5% par rapport à 2016. 84,5 kg d'emballages ménagers et de papiers ont été triés par habitant en 2017, répartis comme suit : : 21,6 kg d'emballages légers, 36,9 kg d'emballages en verre, 26,1 kg de papiers. </p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►SOURCES</strong></p><ul><li><strong>Rapport d’activité Citeo 2017. La France de l’économie circulaire, Guide 2017. Le geste de tri des emballages en France. Tri et recyclage des bouteilles en plastique : on fait le point ! Juillet 2018.</strong> </li></ul><p><strong>►A LIRE</strong></p><ul><li><strong>Tous les articles de Ma Planète sur les déchets et le recyclage : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archives/tag/recyclage/index-2.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a></strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archives/tag/recyclage/index-2.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> </a></li></ul><p style="text-align: center;"> <img id="media-362595" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/1019818388.jpg" alt="tri,recyclage,journée mondiale,chiffres" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Le tri sélectif, un enjeu crucial pour le recyclage des déchets. Photo AFP </em></span></p><p>Le gouvernement avait annoncé en 2018 <a href="https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/08/12/le-gouvernement-annonce-un-systeme-de-bonus-malus-pour-favoriser-le-plastique-recycle_5341668_3244.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>un système de bonus-malus</strong></a> pour favoriser le plastique recyclé. Le dispositif devait être mis en place progressivement à partir de 2019. L’objectif étant d’atteindre 100 % de plastique recyclé en 2025. La nouvelle est passée inaperçue, mais depuis l'<strong><a href="https://www.actu-environnement.com/ae/reglementation/arrete-du-04-01-2019-trep1820635a.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer">arrêté du 4 janvier 2019</a> </strong>qui modifie le cahier des charges des éco-organismes de la filière à responsabilité élargie du producteur (REP) d'emballages ménagers, dorénavant, les emballages en polyéthylène incorporant 50% ou plus de matières issues du recyclage bénéficient d'une réduction de moitié de leur éco-contribution au poids versée à<a href="https://www.citeo.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong> Citeo</strong></a>. </p><p>Mais au fait, où en est-on du tri et du recyclage ? </p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlEnergies renouvelables et réductions des émissions de CO2 : l'Allemagne en pointe, en 2018tag:maplanetea.blogspirit.com,2019-01-15:33172222019-01-15T10:30:00+01:002019-01-15T10:30:00+01:00 Les énergies renouvelable ont le vent en poupe en Allemagne, qui a...
<p style="text-align: center;"> </p><p><strong>Les énergies renouvelable ont le vent en poupe en Allemagne,</strong> qui a fait le choix, souvent critiqué en France au motif qu'il conduirait le pays de recourir davantage à ses énergies fossiles, au risque d'augmenter ses émissions de CO2, de fermer ses centrales nucléaires. La réalité montre qu'il n'en est rien. Alors que le nucléaire a fourni en 2018 à notre voisine 11,7% de son électricité, selon les données provisoires établies par <strong>AG Energiebilanzen</strong>, les énergies vertes lui ont fourni la quantité d’électricité record de 228,5 térawattheures, soit<strong> 35,2 % de l’électricité produite.</strong> Cela place<strong> les énergies propres pour la première fois à égalité avec le charbon (35,3 % de la production</strong>)comme première source d’électricité du pays.</p><p><strong>Les performances du bouquet électrique vert</strong></p><p>Cet essor repose principalement sur<strong> l’envol du solaire photovoltaïque</strong> (+ 17,5 %) qui a bénéficié d’un été très ensoleillé et de la construction de nouvelles capacités de production. En Allemagne, <strong>l’éolien</strong> reste cependant de loin la principale source d’électricité d’origine renouvelable (17,5 % de la production d’électricité). Mais il a moins progressé que les années précédentes (+ 1,6 %). 2018 a été une année moins venteuse et l’accroissement des capacités de production a ralenti aussi bien sur terre qu’au large des côtes. </p><p class="rte__paragraph"><strong>La sécheresse estivale</strong> a, par ailleurs, réduit la<strong> production d’hydroélectricité</strong>. Au total, la progression des énergies renouvelables a donc été rapide en 2018 (+ 5,6 %), mais moins qu’en 2017 (+ 15 %).</p><p style="text-align: center;"><img id="media-360575" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/4219953693.jpg" alt="bouquet électrique allemagne.jpg" /> </p><p><strong>La houille sur le déclin</strong><br /><br />Le bouquet électrique allemand continue sa transition vers une ère décarbonée : p<strong>our la première fois dans l’histoire, l’éolien terrestre a dépassé à lui seul la houille dont le déclin semble désormais bien engagé</strong>. Alors que le dernier puits d’Allemagne vient de fermer ses portes dans la Ruhr, <strong>cette dernière (en chute de 11 %), est retombée à son plus faible niveau de production d’électricité depuis 1949 (12,8 %).</strong> Les effets de la forte hausse du prix de la tonne de CO2, passée de 5 € à 15 € après la réforme du système européen d’échange de quotas d’émissions, se sont ajoutés à ceux de la fermeture des mines.</p><p>La commission gouvernementale chargée de <strong>fixer une date pour la sortie du charbon en Allemagne d’ici au mois de février</strong> n’en a pas moins du pain sur la planche. Car <strong>le charbon</strong> reste un fournisseur d’électricité important pour l’Allemagne à travers le<strong> lignite</strong>, qui n’a baissé que de 1,6 % en 2018.</p><p><strong>Consommation d'énergie et émissions de gaz à effet de serre en baisse</strong></p><p>Autre bonne nouvelle pour la protection du climat, toujours selon AG Energiebilanzen, le pays a fortement réduit en 2018 ses émissions de gaz à effet de serre (-5,7 %) et sa consommation d’énergie primaire (-5 %). Après quatre ans de stagnation,<strong> les émissions de gaz à effet de serre sont en baisse de 31,7 % par rapport au niveau de 1990.</strong> Grâce surtout à une forte progression des EnR dans le secteur électrique, couvrant désormais <strong>38,2 %</strong> de la consommation. Quant à la consommation d’énergie, elle est à son plus bas niveau depuis le début des années 1970. Ce qui illustre aussi la réussite de la politique du pays en matière d'économie d'énergie (rénovation des bâtiments, isolation, etc.).</p><p><img id="media-360576" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/2575239913.jpg" alt="co2 france.jpg" /></p><p><strong>La France et ses habitants seraient bien inspirés d'en prendre de la graine.</strong> Selon le bilan annuel du programme scientifique international <strong>Global Carbon Project</strong>, publié en décembre 2018 durant la COP 24 en Pologne<strong>, les émissions de CO2 mondiales ont augmenté de plus de 2% en 2018. </strong>En 2017, les émissions de CO2 avaient bondi de 1,8% en moyenne dans les 28 pays européens, et même de <strong>3,2% en France.</strong> La tendance des émissions de CO2 de l'Hexagone est encore à la hausse en 2018, du fait d'un <strong>accroissement du parc d'automobiles et du secteur aérien. </strong>Le moratoire sur l'augmentation de la taxe carbone, en réponse à la colère des gilets jaunes, ne devrait rien arranger.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les émissions de CO2 :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/co2" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur l'énergie : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/energie/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-360577" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/1704760487.jpg" alt="eolien allemagne.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Les EnR allemandes sont en pleine forme. Photo archives AFP</em></span></p><p>En 2018, <strong>les énergies renouvelables ont fourni à l’Allemagne une quantité record d’électricité</strong> et fait jeu égal avec <strong>le charbon (houille et lignite)</strong>, qui continue à décroître. Une première. Les émissions de CO2 et la consommation d’énergie sont, par ailleurs, en forte baisse.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlLe livre vert du dimanche. ”Les perturbateurs endocriniens en accusation : cancer de la prostate et reproduction masculitag:maplanetea.blogspirit.com,2018-07-08:33170722018-07-08T10:30:00+02:002018-07-08T10:30:00+02:00 Les raisons d'une véritable épidémie En 2013, rappelle l'auteur, dans le...
<p style="text-align: left;"><strong>Les raisons d'une véritable épidémie</strong></p><p><img id="media-353533" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/4105958912.jpg" alt="critique,livre,maladie,cancer,prostate,reproduction masculine,andre cicollela,chiffres" width="148" height="196" />En 2013, rappelle l'auteur, dans le monde, 3,2 millions d'hommes ont été touchés par le cancer de la prostate et 800 000 en sont morts. A titre de comparaison, la même année, on a enregistré 2,1 millions de nouveaux cas de sida et 1,1 millions de décès. Pourtant, pointe André Cicolella, si l'on emploie le terme d'épidémie pour le sida, ce n'est pas le cas pour cette maladie. On impute en effet généralement cette progression à la <strong>conséquence normale du vieillissement de la population</strong> et des progrès du <strong>dépistage. </strong></p><p><strong>Or, ces explications sont tout à fait insuffisantes.</strong> La meilleure preuve en est, explique-t-il, que les populations touchées par le cancer de la prostate, de plus en plus nombreuses, sont aussi <strong>de plus en plus jeunes</strong>. Par ailleurs la répartition e de la maladie sur la planète est tout-à-fait inégale. La Norvège, connaît 110 fois plus de cas de cancer de la prostate qu'au Bouthan et on meurt de cette maladie 125 fois plus aux Antilles française qu'au Bouthan.</p><p>Une disparité qui ne doit rien au hasard : au<a href="https://www.huffingtonpost.fr/electrify-the-world/comment-lun-des-plus-petits-pays-au-monde-est-devenu-leader-en_a_21720045/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong> Bouthan</strong>,</a> petit royaume de poche de moins d’un million d’habitants niché entre la Chine et l’Inde et pays leader de l'écologie,<strong> tout est fait tout pour préserver la diversité de la nature, la qualité de l’air et un environnement sain. </strong>A l'école, où l'on enseigne l'écologie dès le plus jeune âge, les enfants mangent les fruits et les légumes bios qu’ils ont eux-mêmes appris à cultiver. Les arbres y sont plantés par milliers, 72% du territoire est désormais couvert de forêts, 100% de l’électricité est propre (grâce à l’hydroélectricité) et 80% de l’agriculture est déjà biologique, avec un objectif de 100% d’ici 3 ans...</p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/yAdvHs3mUGw" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> </p><p><strong>Eradiquer les principaux perturbateurs endocriniens</strong></p><blockquote><p><em>« Il est temps que l’Institut National du Cancer se préoccupe sérieusement des causes environnementales du cancer ».</em> André Cicolella.</p></blockquote><p>La bonne nouvelle, pour le toxicologue, qui prône<strong> une révolution de la santé,</strong> qui doit soigner mais aussi prévenir en s'attaquant aux causes, c'est qu'<strong>il n'y a pas de fatalité et qu'il est possible de faire reculer l'explosion de la maladie. </strong>A condition de bien identifier les causes et de mener les politiques publiques adéquates. Promouvoir une <strong>bonne alimentation et une bonne hygiène de vie, diminuer le stress au travail</strong>... et supprimer du quotidien les <strong>molécules chimiques </strong>dangereuses pour la santé. "Plus que jamais, il est nécessaire d’éliminer de notre environnement les perturbateurs endocriniens", insiste-t-il, en soulignant le rôle leader qu'a joué la France dans ce domaine. La deuxième phase de la <a href="http://www.developpement-durable.gouv.fr/Strategie-nationale-sur-les.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens</strong></a> devrait être, selon lui, lui l’occasion de fixer un cap ambitieux : l’éradication des principaux perturbateurs endocriniens comme le bisphénol ou les phtalates.</p><p>Il est urgent d'<strong>informer les citoyens</strong>, conclut André Cicolella, pour les pousser à agir sur leur environnement et à réclamer<strong> une véritable politique de santé</strong> tournée vers la lutte et la prévention environnementale contre toutes les maladies chroniques : des maladies qui auraient dû rester rares. Et devraient le redevenir.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong>►A LIRE</strong></p><ul><li><strong>"Les perturbateurs endocriniens en accusation : cancer de la prostate et reproduction masculine". André Cicolella, éd. Les Petits Matins, 10 euros.</strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>"Cancer du sein : en finir avec l'épidémie", André Cicolella, éd. Les Petits Matins, 10 euros.</strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2016/10/27/cancer-l-epidemie-qui-touche-des-populations-de-plus-en-plus-1053585.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cancer : pour le toxicologue André Cicollela, on peut faire reculer l'explosion de la maladie</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les perturbateurs endocriniens : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/perturbateurs+endocriniens" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les pesticides :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pesticides" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-353534" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1151728551.jpg" alt="critique,livre,maladie,cancer,prostate,reproduction masculine,andre cicollela,chiffres" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Chimiste toxicologue, André Cicolella préside le "Réseau environnement santé", à l'origine due l'interdiction du bisphénol A dans les biberons et du perchloroéthylène pour le nettoyage à sec. Photo archives Sud Ouest/Stéphane Lartigue</em></span></p><p>On est d'accord. Si on a un petit moral et que l'on cherche à se débrancher des soucis du quotidien, le dernier livre d<strong>'André Cicolella</strong>, scientifique réputé, n'est pas à proprement parler la lecture idéale pour les vacances. <strong>"Les perturbateurs endocriniens en accusation : cancer de la prostate et reproduction masculine"</strong>, reste toutefois un <strong>ouvrage indispensable</strong> pour mieux comprendre pourquoi, après <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2016/10/27/cancer-l-epidemie-qui-touche-des-populations-de-plus-en-plus-1053585.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>le cancer du sein</strong></a>, l'incidence du cancer de la prostate a grimpé dans le monde de façon spectaculaire au cours des vingt dernières années. Et aussi pourquoi les<strong> troubles de la reproduction masculine</strong> (cancer des testicules, malformations génitales, baisse de la qualité du sperme) sont également de plus en plus répandus.</p><p>Les données scientifiques sont unanimes : la première cause de cette épidémie, c'est notre environnement, avec notamment<strong>, la contamination chimique de type perturbateurs endocriniens, à l'âge adulte mais surtout in utero</strong>, que l'on trouve par exemple dans les pesticides, les phtalates, le bisphénol A, certains PCB.... largement répandus partout dans l'environnement. La pollution atmosphérique, l'obésité et le surpoids, une activité physique insuffisantes, le tabac et une alimentation malsaine sont également responsables de la diminution de la qualité du sperme.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlAgriculture : où en est la bio en France et dans la région ?tag:maplanetea.blogspirit.com,2018-06-13:33170302018-06-13T10:30:00+02:002018-06-13T10:30:00+02:00 Une hausse de 15% en 2017 Si l'information continue à faire plaisir, ce...
<p style="text-align: left;"><strong>Une hausse de 15% en 2017</strong></p><p>Si l'information continue à faire plaisir, ce n'est plus vraiment un scoop : la bio est en plein boom. Et ça dure. En France, selon<strong><a href="http://www.fnab.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> Fédération nationale de l'agriculture biologique</a></strong>, les chiffres du secteur ont été multiplié par trois en dix ans. En 2017, la surface agricole cultivée en bio a connu une hausse de 15% dans le pays en 2017. Les producteurs et les filières sont en constante augmentation pour répondre à la demande des consommateurs, de plus en plus gourmande en produits de qualité et bons pour la santé. En fin d'année dernière, la filière tricolore comptait 36 664 producteurs bio, portant les surfaces agricoles engagées dans le bio en France à 1,77 million d'hectares, soit <strong>6,5% du total de la surface agricole utile française</strong>. Ce qui fait de l'Hexagone <strong>la troisième surface de culture bio en Europe.</strong></p><p><strong> "L'augmentation des rendements, via l'innovation et/ou l'extension des surfaces cultivées en bio est une question clé"</strong></p><p>C'est bien, mais insuffisant pour répondre à la demande et les professionnels attendent toujours un plan gouvernemental pour doper le secteur : actuellement,<strong> la France importe près de 30%</strong> des produits bio qu’elle consomme. "L'offre française semble peiner à répondre à une demande dynamique", ce qui est d'autant plus dommageable que les<strong> producteurs bio sont plutôt en meilleure santé que les non bio</strong>, soulignait en décembre 2017 une<strong> <a href="http://www.coface.fr/Actualites-Publications/Actualites/Bien-que-dynamique-la-filiere-bio-en-France-pourrait-etre-contrainte-de-renier-ses-fondements-originels-pour-changer-d-echelle" target="_blank" rel="noopener noreferrer">étude publiée par l'assureur-crédit français Coface</a></strong>. Dans ce contexte, "l'augmentation des rendements, via l'innovation et/ou l'extension des surfaces cultivées en bio est une question clé", ajoutait l'étude, formalisant par la même occasion tout haut une inquiétude qui taraude tout bas la filière bio française : bien que (parce que ?) dynamique, elle pourrait être contrainte de<strong> <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2018/02/27/en-plein-boom-le-bio-s-inquiete-du-marche-de-la-grande-distr-1063254.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">renier ses fondements originels</a> </strong>pour changer d'échelle.</p><p><strong>Le coup de pouce du gouvernement</strong></p><p>Pour développer l’agriculture biologique en France dans les cinq ans, le gouvernement prévoit une<strong> enveloppe de 1,1 milliard d’euros. </strong>Un montant de financements publics exclusivement consacrés à la conversion, composé de <strong>630 millions d’euros d’aides européennes</strong>, les fameux fonds <strong>Feader</strong> (fonds européen agricole pour le développement rural), et de <strong>200 millions de co-financement de l’État</strong>, complétés d’autres financements publics, en provenance principalement des a<strong>gences de l’eau.</strong> Ces dernières, qui participent aussi traditionnellement au financement de l’agriculture biologique, pourraient apporter un montant évalué entre 170 et 200 millions d’euros, selon le cabinet du ministre de l’Agriculture Stéphane Travert. </p><p><strong>+ 15% d'ici quatre ans</strong></p><p>Le gouvernement, qui revendique ainsi <strong>une augmentation de 62%</strong> de l’enveloppe par rapport au <strong>précédent plan ambition bio,</strong> espère faire passer de<strong> 6,5 à 15% les terres cultivées en bio</strong> d’ici à la fin du quinquennat. Avec l'objectif de permettre à l’agriculture française de mieux répondre à l’explosion de la demande de produits bio en France. Nul ne contestera la nécessité de l'objectif fixé par l'Etat pour tenter de répondre à la demande des consommateurs comme aux besoins de la conversion de l'agriculture vers des modes de production plus vertueux pour l'environnement et la santé humaine. Le hic, c'est que le chiffre ne semble pas vraiment réaliste. En face, on cherche <strong>les moyens mis en place par le gouvernement</strong> pour atteindre ces fameux 15% de surface agricole en terres bio d'ici 2022. D'autant plus que ce dernier, paradoxalement, a décidé <strong>l'arrêt des aides au maintien de la bio</strong>...</p><p><strong>Et la sortie des pesticides chimiques ? </strong></p><p>Outre la seule question des financements,<strong> la bio tricolore</strong> attend naturellement aussi de<strong> l'Etat</strong> qu'il prenne une position politique claire et ambitieuse en faveur du développement des<strong> alternatives aux pesticides chimiques. </strong>Et<strong> </strong>ce,<strong> </strong>contre le lobbying de l'agro-industrie chimique, en guerre contre la bio. Or, on a vu récemment le retrait de l'amendement sur <strong>l'interdiction du glyphosate</strong>, pourtant promis par Emmanuel Marcron, empoisonner le débat sur le projet de loi agriculture et alimentation. On voit aussi l'interdiction par l'Europe des <strong>pesticides néonicotinoïdes "tueurs d'abeilles"</strong>, remise en question par les dérogations accordées en France à certaines cultures. Au détriment des abeilles, dont la mortalité, alarmante pour l'avenir de la biodiversité et des cultures, ne cesse de croître.</p><p><strong>Le cuivre et la bouillie bordelaise</strong></p><p>Enfin, on voit encore pointer la menace, alarmante pour la bio, de<a href="https://www.sudouest.fr/2018/05/09/le-cuivre-utilise-dans-la-culture-bio-sera-t-il-bientot-interdit-dans-les-vignes-5042880-713.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <strong>l'interdiction par l'Europe de l'utilisation du cuivre,</strong></a> seul intrant d'origine minéral autorisé en bio et en biodynamie. Une interdiction qui pourrait signer <strong>l'arrêt de mort de la filière. La bouillie bordelaise</strong>, ce mélange de chaux et de sulfate de cuivre utilisé depuis un siècle et demi par la viticulture contre le mildiou pourrait ainsi, à l'instar d'autres formes de cuivre, ne pas être homologuée fin 2018 par l'Europe, au prétexte que le <strong>cuivre serait un biocide dangereux</strong> pour la vie des sols. Un argument réfuté par les scientifiques-experts du sol <strong>Claude et Lydia Bourguignon,</strong> qui affirment qu'on ne relève pas de baisse notoire de la microfaune et de la microflore sur les sols ainsi traités, et que<strong> le cuivre n'est pas plus biocide que les désherbants et les antifongiques de synthèse.</strong> Au contraire, selon eux, la vie des terres en bio est bien supérieure à celle des sols des exploitations conventionnelles.</p><p><strong>Le bicontrôle</strong></p><p>Pour <strong>l'Inra</strong>, qui a commandité une expertise scientifique collective sur les<strong> solutions techniques possibles pour remplacer le cuivre</strong>, il existe toutefois<a href="http://presse.inra.fr/Communiques-de-presse/Peut-on-se-passer-du-cuivre-en-protection-des-cultures-biologiques" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong> une large gamme d’alternatives au cuivre</strong> </a>à combiner dans des systèmes de protection intégrée pour se passer du cuivre, en bio et en conventionnel, mais aussi des pesticides chimiques. Au premier rang desquelles, le<strong> <a href="http://www.inra.fr/Grand-public/Sante-des-plantes/Tous-les-dossiers/Biocontrole" target="_blank" rel="noopener noreferrer">biocontrôle</a></strong><a href="http://www.inra.fr/Grand-public/Sante-des-plantes/Tous-les-dossiers/Biocontrole" target="_blank" rel="noopener noreferrer">,</a><strong> </strong>alternative prometteuse<strong> </strong>qui consiste à introduire dans le milieu des micro-organismes qui se nourrissent des pathogènes ou prennent leur place dans l'écosystème. Ces substances ou produits naturels peuvent aussi renforcer la résistance des plantes en stimulant leurs défenses naturelles. Avant d'interdire le cuivre, moins dangereux au demeurant que le glyphosate, l'Europe et les Etats ne devraient-ils pas plutôt mettre d'avantage de moyens pour la recherche, afin de trouver des alternatives au cuivre utilisé en bio... comme d'ailleurs aux pesticides chimiques ? </p><p><strong>La Nouvelle-Aquitaine, troisième région bio de France</strong></p><p>En Nouvelle-Aquitaine aussi, la bio se porte bien. La filière a poursuivi l'an dernier son irrésistible ascension, avec <strong>5 327</strong> fermes bio au 31 décembre 2017, une surface cultivée en bio de 227 352 hectares, soit <strong>une augmentation de 24% par rapport à 2016</strong>, et 1 909 opérateurs aval (distributeurs et transformateurs). La <strong>troisième région de France</strong> en nombre de producteurs bio et surface certifiée, continue sur sa lancée : au 1er juin 2018, elle comptait <strong>5 968 </strong>fermes bio. </p><p>Dans le <a href="https://www.bio-nouvelle-aquitaine.com/actus-agenda/actualites/la-frab-nouvelle-aquitaine-signataire-du-pacte-bio-de-la-region/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>« Pacte d’ambition régionale pour l’agriculture biologique 2017-2020 »</strong></a> qu'elle a signé en 2017 avec l’État, la Fédération régionale de l'agriculture biologique (FRAB), Interbio et la Chambre régionale d’agriculture, la Nouvelle-Aquitaine s'est fixé l’objectif ambitieux d’atteindre<strong> 70 000 hectares supplémentaires en conversion en bio d’ici 2020. </strong>Soit 10 % de la surface agricole utile dédiée au bio en 2020, soit encore le doublement de la surface bio par rapport à 2017, et<strong> 20 % en 2027</strong>, à l’horizon de la future <strong>politique agricole commune. </strong></p><p>Pour le développement de la bio, la balle est dans le camp de l'Europe, de l'Etat et de la recherche. Mais elle est aussi dans le camp des régions qui, en concertation avec l'Etat et les organismes spécialisés, doivent avancer et trouver de nouvelles solutions. Vaste et passionnant défi.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►A LIRE</strong></p><ul><li><strong>Peut-on se passer du cuivre en agriculture biologique ? : <a href="http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-les-decisions/Expertises/Toutes-les-actualites/Peut-on-se-passer-du-cuivre-en-agriculture-biologique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Sur Sudouest.fr :<a href="https://www.sudouest.fr/2018/05/09/le-cuivre-utilise-dans-la-culture-bio-sera-t-il-bientot-interdit-dans-les-vignes-5042880-713.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> Le cuivre, utilisé dans la culture bio, sera-t-il bientôt interdit dans les vignes ?</a></strong></li><li><strong>Sur Ma Planète : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2018/02/27/en-plein-boom-le-bio-s-inquiete-du-marche-de-la-grande-distr-1063254.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La faim de loup de la grande distribution inquiète la bio, en pleine crise de croissance</a></strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la bio : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/bio/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les pesticides : cliquer ICI </strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-352330" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/1461095659.jpg" alt="agriculture bio,nouvelle-aquitaine,chiffres,commerce" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Les agriculteurs bio français vont devoir augmenter leurs surfaces et leurs rendements, sinon les importations de produits biologiques en France vont fortement progresser. Archives AFP</em></span></p><p>En France<strong>, la bio, agriculture et consommation confondues, a le vent en poupe.</strong> Mais cet essor, pour aussi spectaculaire soit-il, ne saurait cacher<strong> l'insuffisance du soutien des politiques</strong> à la filière. Et pas seulement financier.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlRéchauffement climatique : les scientifiques mettent le tourisme au banc des accuséstag:maplanetea.blogspirit.com,2018-05-23:33170162018-05-23T10:30:00+02:002018-05-23T10:30:00+02:00 La mise en garde des scientifiques Il faut dire que durant les cinq...
<p><strong>La mise en garde des scientifiques</strong></p><p>Il faut dire que durant les cinq années étudiées, les dépenses touristiques dans le monde ont explosé : elles sont passées de<strong> 2 500 milliards de de dollars à 4 700 milliards</strong>. Avec une telle demande qu’elle ne peut être compensée par les seuls efforts menés pour<strong> verdir l’activité</strong>, notent les auteurs de la publication. Ces derniers basent leurs projections sur une <strong>croissance annuelle du secteur de 4%</strong> jusque dans les années 2025 au moins. « Le tourisme, vu sa croissance et son intensité carbone, va représenter une part grandissante des émissions mondiales de gaz à effet de serre », préviennent-ils, appelant à une surveillance continue de la situation. </p><p><strong>Les pays à hauts revenus... et l'avion</strong></p><blockquote><p><em>« Notre analyse offre une vision inédite du coût réel du tourisme. »</em> Arunima Malik, de l’Université de Sydney.</p></blockquote><p>Les auteurs, qui ont étudié le cas de 160 pays, constatent que l’impact carbone du tourisme, national ou international, vient pour une large part de <strong>pays à revenus élevés, </strong>notamment via les<strong> transports aériens</strong>, qui pèsent pour <strong>20% des émissions de gaz à effet de serre</strong> produites par l'ensemble des activités liées au tourisme. Mais l'impact vient aussi mais aussi des biens et services consommés (logement, alimentation, shopping…). De précédentes évaluations n’incluaient pas certains pans soutenant indirectement ces activités (la déforestation par exemple) ni tout le cycle de vie des biens et services, notent les auteurs.</p><p><strong>L'Inde et la Chine en pointe</strong></p><p><img id="media-351295" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/339246363.jpg" alt="réchauffement climatique,lutte,aviation,chiffres,étude" />Voilà qui ne surprendra personne. Mais le plus inquiétant (pour la planète) reste à venir. La hausse la plus spectaculaire, constate l'étude, est en effet enregistrées dans les pays et <strong>les régions du monde à revenus moyens.</strong> En plein boom économique, leurs populations voient leurs conditions de vie s'améliorer et leurs revenus augmenter. Ainsi, en 2013, si<strong> les Etats-Unis</strong> affichaient la plus forte empreinte carbone touristique, ils étaient suivis par la<strong> Chine, l’Allemagne, l’Inde, le Mexique et le Brésil</strong>. En revanche, les habitants des îles et de destinations populaires comme la <strong>Croatie, la Grèce ou la Thaïlande,</strong> subissaient eux, le plus fort impact généré par des visiteurs étrangers. « Nous voyons<strong> la demande touristique venue d’Inde et de Chine croître rapidemen</strong>t, et nous nous attendons à ce que la tendance se poursuive au cours de cette décennie », explique ainsi Ya-Yen Sun, de l’Ecole de commerce de l’Université américaine du Queensland, co-auteur de l'étude. </p><p><strong>« Réduire les émissions du transport est donc un point clé »</strong></p><p>« Outre la taille de la population, ce qui est préoccupant est que <strong>les gens tendent à voyager plus loin, plus fréquemment, et par avion</strong>, avec des revenus accrus », ajoute l’universitaire, en précisant : « Réduire les émissions du transport est donc un point clé ». Les projections à 2025 vont en effet de<strong> 5 gigatonnes équivalent CO2 à 6,5 gigatonnes équivalent CO2.</strong> Et pour les réduire, tout dépendra des mesures prises. Jusqu’à présent ni les incitations à<strong> « voyager responsable »</strong> ni les technologies n’ont permis de faire bouger les choses. « Les changements de comportement de la part des voyageurs (voyager moins, plus près de chez soi, ou même régler une compensation carbone) s’avèrent lents et marginaux », dit Ya-Yen Sun. Et si l’on peut espérer des «<strong> améliorations technologiques »,</strong> par exemple en terme d’efficacité énergétique, « les progrès restent lents », notent les scientifiques. Ces derniers estiment qu'<strong>imposer une taxe carbone ou un système d’échanges de quotas d’émissions</strong>, notamment aux <strong>services aériens</strong>, pourrait se révéler indispensable, « pour accroître la pression ».</p><p><strong>L'intérêt de l'humanité</strong></p><p>Il y va de <strong>l'intérêt de l'industrie du tourisme</strong> elle-même de réduire ses émissions, "parce que beaucoup de ce qu’elle "vend' dépendra de la préservation de l’environnement", relevait Patricia Espinosa, secrétaire climat de l’ONU, en marge de discussions à Bonn sur le climat. Mais il y va aussi et surtout de l'intérêt de la planète et donc de celui de l'humanité. Globalement, <strong>le tourisme est responsable de quasiment un dixième des émissions de CO2 mondiales.</strong> L'aviation, elle, dont le nombre total de passagers devrait quasiment doubler d’ici 2036, à 7,8 milliards par an, selon l’IATA, l’Association internationale du transport aérien, et où les vols internationaux et notamment les les vols long-courriers comptent parmi les secteurs les plus florissant, représente près de<strong> 2% des émissions de CO2</strong> générées par les activités humaines. </p><p>Le très gros hic, c'est que <strong>l’accord du climat de Paris</strong>, adopté fin 2015 par la communauté internationale, qui vise à maintenir le réchauffement sous 2°C par rapport à la Révolution industrielle afin de maintenir une planète vivable pour pour l'espèce humaine, ne prend en compte ni <strong>l’aviation ni le tourisme</strong>. Alors que, d'ici à 2030, le nombre de touristes dans le monde, 1,3 milliards en 2017, devrait quasiment doubler en comptant <strong>2 milliards de voyageurs</strong>. Et que à ce stade, les engagements des pays, s’ils sont tenus, conduisent le monde à au moins +3°C, selon les chercheurs...</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Pour lire l'étude "The carbon footprint of global tourism" :<a href="https://www.nature.com/articles/s41558-018-0141-x" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> cliquer ICI</a></strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/r%C3%A9chauffement+climatique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-351294" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/2713184898.jpg" alt="réchauffement climatique,lutte,aviation,chiffres,étude" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Plage bondée, à à Biarritz, le 27 mai 2017. Archives "Sud Ouest"</em></span></p><p>Tout autour de la planète, <strong>le tourisme connaît une croissance phénoménale</strong> qui devrait se poursuivre: on a compté 1,3 milliard de voyageurs dans le monde l'an dernier. Revers de la médaille de l'expansion d'une activité de loisir agréable pour celles et ceux qui s'y adonne et en profitent, ce secteur économique représente désormais <strong>8% des émissions de gaz à effet de serre</strong>. Et le poids de son impact sur le climat avait été sous estimé jusqu'ici, selon une étude scientifique publiée le 7 mai 2018 dans <strong><a href="https://www.nature.com/articles/s41558-018-0141-x" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Nature Climate Change</a>.</strong></p><p>Entre <strong>2009 et 2013</strong>,<strong> l’empreinte mondiale du secteur</strong> est passée de <strong>3,9 à 4,5 gigatonnes équivalent CO2,</strong> soit une augmentation de +15%, soit encore quatre fois plus que ce que les évaluations précédentes laissaient envisager, ont calculé les chercheurs. </p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlBiodiversité : 43 ours détectés dans les Pyrénées en 2017, dont 7 oursonstag:maplanetea.blogspirit.com,2018-05-15:33170272018-05-15T10:30:00+02:002018-05-15T10:30:00+02:00 Reproduction carte Pays de l'Ours-Adet. Quatre portées de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-351434" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/1912841194.jpg" alt="ours 2017 carte.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Reproduction carte Pays de l'Ours-Adet.</em></span></p><div align="justify"><strong>Quatre portées de jeunes de l’année ont ainsi été détectées en 2017 : </strong></div><ul><li><div><img src="http://paysdelours.com/images/ours/oursons-hvala-17-10-13_320x240_resized.jpg" width="200" height="NaN" align="right" border="0" /></div>Une de l'ourse <strong>Caramellita</strong> avec le mâle<strong> Pépite</strong>,<strong> </strong>composée de<strong> deux oursons.</strong></li><li>Une probablement de l'ourse <strong>Châtaigne </strong>composée d'un ourson, dont on craint qu'il ait disparu en cours d'année (à confirmer).</li><li><div style="text-align: left;" align="justify">Une de l'ourse <strong>Isil, </strong>composée de <strong>deux oursons </strong>(sexe et père indéterminés).</div></li><li>Une probablement de l'ourse <strong>Plume</strong>, avec le mâle <strong>Pépite</strong>, composée de <strong>deux oursons</strong>.</li></ul><p>Enfin, Pays de l'Ours-Adet évoque une possible <strong>cinquième portée</strong>, peut-être de l'ourse<strong> Caramelle,</strong> mais dont l'existence reste à confirmer.</p><p>Ce dernier état des lieux démographique de l'ours brun des Pyrénées tombe cinq jours après la signature par le ministre de la Transition écologique, ce mercredi 9 mai, le<strong> <a href="http://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/ours-brun-r6949.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"plan d’actions ours brun 2018–2028"</a>.</strong> Un document qui concrétise la politique volontariste de la France pour les dix prochaines années, afin de préserver l’espèce menacée. <strong>Nicolas Hulot </strong>avait déjà annoncé <strong>le lâcher de deux ourses en Béarn à l’automne</strong>, relançant, par la même occasion, l'opposition des anti-ours. Il pourrait donc y avoir<strong> d’autres réintroductions</strong> à l’avenir en Béarn. </p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Pour accéder au trombinoscope des ours vivant actuellement dans les Pyrénées, des plus jeunes, nés en 2017, au plus âgé né en 1998 : <a href="http://www.paysdelours.com/fr/ours/ours-pyrenees/trombinoscope-ours-pyrenees.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a>.</strong></li></ul><p><strong>►A LIRE </strong></p><ul><li><strong>Sur le site de Sudouest.fr : <a href="https://www.sudouest.fr/2018/05/12/pyrenees-le-plan-ours-2018-208-signe-d-autres-reintroductions-possibles-5051673-4344.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Pyrénées : le plan ours 2018–208 signé, d’autres réintroductions possibles</a></strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Tous les articles de Ma Planète sur les ours : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/ours" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-351435" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/3024822417.png" alt="isil.png" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>En 2017, deux oursons ont été détectés avec Isil. Il faut attendre 2018 pour connaître le sexe et le père des oursons. Photo Generalitat de Catalunya / reproduction Pays de l'ours-Adet.</em></span></p><p>Où en est la population des ours en France ? En 2017, le <a href="http://www.oncfs.gouv.fr/Le-Reseau-Ours-Brun-ROB-download102" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Réseau Ours Brun de l'ONCFS</strong>,</a> a détecté <strong>43 ours le long des Pyrénées</strong>, dont <strong>deux dans les Pyrénées Occidentales</strong> (Béarn, Navarre, Aragon) et <strong>41 dans les Pyrénées Centrales</strong> (Comminges, Couserans, Val d'Aran, Catalogne), nous a appris ce lundi 14 mai l'association <a href="http://www.paysdelours.com/fr/pyrenees-43-ours-detectes-en-2017-dont-7-oursons.html?cmp_id=50&news_id=1441&vID=249#1441" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Pays de l'Ours-Adet</strong></a>. Dont <strong>7 oursons de l'année</strong>, les générations de demain du plantigrade.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlVidéos. Le monde comptera 140 millions de déplacés climatiques en 2050, selon la Banque mondialetag:maplanetea.blogspirit.com,2018-03-31:33169742018-03-31T10:34:00+02:002018-03-31T10:34:00+02:00 L’institution rappelle néanmoins qu’il est encore possible d’agir :...
<p>L’institution rappelle néanmoins qu’il est encore possible d’agir : » il est encore temps d’éviter le pire : le nombre de migrants climatiques internes pourrait être réduit de 80 % (soit 100 millions de personnes) si la communauté internationale intensifie ses efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et que les pays se dotent de plans de développement solides. »<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/36l8p5dOk6A" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p>L’institution rappelle néanmoins qu’il est encore possible d’agir : "Il est encore temps d’éviter le pire : le nombre de migrants climatiques internes pourrait être réduit de 80 % (soit 100 millions de personnes) si la communauté internationale intensifie ses efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et que les pays se dotent de plans de développement solides.", peut-on lire dans son rapport. La Banque mondiale propose aussi trois portraits de migrants climatiques en Éthiopie, au Mexique et au Bangladesh, qui témoignent et donne des solutions.</p><p><strong>Wolde en Éthiopie : "Adopter des politiques rationnelles qui soutiennent les migrants climatiques"</strong></p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/g_VKID0Dh0s" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><a href="http://wrld.bg/ZMco30iWZe3" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Wolde Danse</strong></a> a 28 ans et vit en Éthiopie. Il a quitté une région frappée par la sécheresse pour tenter sa chance en ville, à Awassa. Là-bas, il se bâti un avenir avec l’aide d’un programme national de protection sociale en milieu urbain. Aujourd’hui, il supervise des balayeurs de rues et perçoit un petit salaire. À l’aube d’une nouvelle vie, il peut désormais subvenir aux besoins de sa famille. </p><p><strong> Javier au Mexique : "Aider les populations à faire face au changement climatique"</strong></p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/gUE6QQl1UG8" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><a href="http://wrld.bg/ZMco30iWZe3" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Javier</strong> </a>a 26 ans et vit au Mexique. Il a choisi de rester à Oaxaca avec son frère, pour développer leur activité de menuiserie. Car on peut aussi s’adapter au changement climatique et trouver de nouveaux moyens de subsistance. </p><p><strong>Monoara au Bangladesh : "Inclusion des migrants climatiques par l’éducation et l’emploi"</strong></p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/JC77YHh0uWo" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><a href="http://wrld.bg/ZMco30iWZe3" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Monoara</strong>,</a> 23 ans, est une couturière originaire du Kurigram, au Bangladesh. Régulièrement inondé, son village est confronté à une hausse du chômage et des pénuries de nourriture. Monoara est partie pour la capitale, Dacca, afin de suivre une formation professionnelle, puis de trouver un emploi pour commencer une nouvelle vie. Il faut accompagner ces migrants en leur facilitant l’accès à l’éducation, à la formation professionnelle et à l’emploi. </p><p>Selon la <a href="http://www.fondationbiodiversite.fr/fr/societe/avec-la-societe/appui-a-la-decision/interfaces-internationales/ipbes.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiquues (IPBES)</strong></a>, au rythme actuel de de l'activité humaine, seulement 10% des terres seront épargnées par l'activité humaine d'ici à 2050. Quatre milliards d'êtres humains vivront dans des zones arides contre 2,7 milliards en 2030. Il y aura alors entre <strong>50 et 700 millions de réfugiés climatiques</strong>, selon les scénarios. Des chiffres bien en dessus de ceux évoqués par la Banque mondiale.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Pour télécharger le rapport de la Banque mondiale :<a href="http://wrld.bg/Z5Fr30iWZeS" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> cliquer ICI</a></strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/r%C3%A9chauffement+climatique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-349613" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/3363216387.jpg" alt="rapport,banque mondiale,réchauffement climatique,migrant,déplacés,chiffres,ra" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Des réfugiés climatiques en Somalie en 2011. Photo archives AFP</em></span></p><p>L’aggravation des effets du <strong>changement climatique</strong> pourrait pousser plus de <strong>140 millions de personnes</strong> à migrer à l’intérieur de leur propre pays d’ici 2050. C’est le principal message d’une nouvelle étude de la Banque mondiale intitulée <a href="http://www.banquemondiale.org/fr/news/feature/2018/03/19/meet-the-human-faces-of-climate-migration?cid=ECR_YT_WorldBank_EN_EXT_TEAMS" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>"Groundswell : Se préparer aux migrations climatiques internes"</strong> </a>et consacrée à la situation en Amérique latine, en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Si la communauté internationale et les pays concernés eux-mêmes ne prennent pas des mesures urgentes tant sur le plan de la lutte contre le changement climatique qu’en matière de développement, ces trois régions du monde pourraient connaître des déplacements de populations massifs dus aux pénuries d’eau, aux mauvaises récoltes, à la montée des océans et aux conséquences des tempêtes.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlRéchauffement climatique : vers une hausse des phénomènes climatiques extrêmestag:maplanetea.blogspirit.com,2018-03-07:33169492018-03-07T10:30:00+01:002018-03-07T10:30:00+01:00 306 milliards de dollars Le changement climatique a déjà un impact,...
<p><strong>306 milliards de dollars</strong></p><p>Le changement climatique a déjà un impact, notent les scientifiques : <strong>un record a été largement battu en 2017,</strong> celui du coût mondial des catastrophes naturelles avec 306 milliards de dollars. « Ces coûts croissants représentent l’un des nombreux signes du fait que nous ne sommes pas prêts pour le climat d’aujourd’hui, et encore moins pour un degré supplémentaire de réchauffement planétaire », relève<strong> Noah Diffenbaugh,</strong> du <a href="https://woods.stanford.edu/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Stanford Woods Institute for the Environment</strong>.</a></p><p>Certes, les engagements des plus de 190 pays signataires de<strong> l’accord de Paris de 2015</strong> devraient<strong> limiter la hausse mondiale du thermomètre entre deux et trois degrés Celsius</strong> par rapport à l’ère pré-industrielle. Mais un tel niveau « devrait entraîner une augmentation importante et étendue de la probabilité historique d’épisodes extrêmes sans précédents », selon l’étude. </p><p><strong>La probabilité d’événements extrêmes est dores et déjà accrue</strong></p><p>« Nous avons déterminé que les humains ont déjà accru<strong> la probabilité d’événements extrêmes historiquement inédits (…) y compris plus de 50 à 90%</strong> des pays d'Amérique du Nord, d'Europe et de l’est de l’Asie », poursuivent les chercheurs des universités américaines de Stanford, Columbia et Dartmouth College. En vertu des engagements actuels, les vagues de chaleur sont cinq fois plus susceptibles de se produire dans une moitié de l’Europe et plus d’un quart de l’Asie. Et de fortes chutes de pluie sont trois fois plus probables dans plus d’un tiers de l’Amérique du Nord, de l’Europe et de l’est de l’Asie.</p><p>L’accord de Paris aspire à une réduction plus drastique,<strong> avec un réchauffement contraint à 1,5 degré Celsius.</strong> Ce qui permettrait de<strong> limiter</strong> mais non d’éliminer le risque d’épisodes météo extrêmes, relève l’étude. Environ 10% de la plupart des régions resterait exposé à un triplement de ces phénomènes. Et environ 90% de l’Amérique du Nord, de l’Europe, de l’est de l’Asie et les régions tropicales « verraient une augmentation marquée du risque de records de chaleur, de pluviosité et/ou de sécheresse ».</p><p>« Même si ce niveau préférable était atteint, nous vivrions toujours dans un climat ayant une probabilité beaucoup plus importante de survenance d’événements d’ampleur inédite qu’aujourd’hui », conclut Noah Diffenbaugh. </p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon </a>avec l'AFP</strong></p><p><strong>►A LIRE</strong></p><ul><li><strong>L'étude publiée par Science Advances, "Unprecedented climate events: Historical changes, aspirational targets, and national commitments" : <a href="http://advances.sciencemag.org/content/4/2/eaao3354" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/r%C3%A9chauffement+climatique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"> <img id="media-348844" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/1065292986.jpg" alt="phénomènes climatiques extrêmes,accord international de paris,coût,probabilités,étude scientifique,chiffres" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Pluies intenses, cours d’eau en crues, routes submergées, évacuations d’habitations : la forte tempête tropicale Berguitta, qui s'est approchée au plus près de La Réunion, le 19 janvier 2018, a causé de nombreux dégâts sur l'île. Photo AFP</em></span></p><p>La Réunion, fragilisée par la<strong> <a href="https://www.francetvinfo.fr/meteo/tempete/tempete-berguitta-d-importants-degats-a-la-reunion_2570451.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">tempête Berguitta</a></strong> en janvier, a été placée ce lundi 5 mars en "vigilance vent fort et forte houle" et en "vigilance renforcée fortes pluies", a précisé la préfecture dans un communiqué. La raison ?<strong> <a href="http://www.cycloneoi.com/archives-blog/cyclone/potentiel-de-cyclogenese-en-hausse-la-semaine-prochaine.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le cyclone tropical "Dumazile"</a></strong>, qui se situait à 385 km à l'ouest, est de passage au large de l'île. </p><p><strong>Sécheresses, tornades, fortes pluies</strong> : les phénomènes météorologiques extrêmes ont toujours existé sur Terre. Mais ils vont augmenter de manière importante même si les objectifs de<strong> l’accord de Paris</strong> sont atteints, selon <a href="http://advances.sciencemag.org/content/4/2/eaao3354" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>une étude publiée le 14 février 2018</strong></a>. Présentés dans la revue<strong> Science Advances</strong>, ces travaux ont analysé<strong> la probabilité de périodes chaudes, sèches et de pluviosité excessive dans les prochaines années. </strong>Autant de phénomènes exacerbés par la hausse de la température de la Terre et du niveau des océans, qui nous coûtent déjà cher. Et va nous coûter encore plus cher, car, selon les auteurs de l'étude, nous ne sommes pas prêts pour le réchauffement climatique à venir.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlValorisation et recyclage des déchets plastique: pourquoi la France doit combler son retard abyssaltag:maplanetea.blogspirit.com,2018-01-25:33169132018-01-25T10:32:00+01:002018-01-25T10:32:00+01:00 De quoi parle-t-on ? La valorisation inclut à la fois le...
<p style="text-align: center;"> </p><p><strong>De quoi parle-t-on ?</strong> </p><p>La valorisation inclut à la fois le recyclage et la valorisation énergétique par incinération. Pour la valorisation, la France occupe le 15e rang sur 30 pays européens, avec<strong> 65,7% de valorisation des déchets plastiques</strong>, dans l’étude sur le recyclage des plastiques menée tous les deux ans par PlasticsEurope et présentéeil y a une dizaine de jours. Mais pour <strong>le taux de recyclage</strong>, en queue de peloton, le pays tombe à la <strong>25e place</strong> avec <strong>22,2%</strong>. Douloureux, le chiffre fait dire à Hervé Millet, directeur des affaires techniques et réglementaires Europe de l’Ouest de PlasticsEurope que, pour l'Hexagone, <strong>"essayer de rattraper son retard est une absolue nécessité"</strong>.</p><p><strong>100% de valorisation en 2025, un objectif irréaliste</strong></p><p>Pour autant, le retard du pays est tel que, selon lui, <strong>l'objectif de 100% de valorisation</strong> qui correspond à zéro mise en décharge, avec 100% de recyclage des plastiques en 2025, tel qu'il figure sur la <strong><a href="https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/feuille-route-leconomie-circulaire-entrez-dans-boucle" target="_blank" rel="noopener noreferrer">feuille de route gouvernementale de l’économie circulaire française</a></strong> en cours d’élaboration, est irréaliste. "La valorisation progresse, mais trop lentement" pour espérer atteindre un "taux de recyclage éco-efficace de 100%" a-t-il ajouté. Pour PlasticsEurope, l'Hexagone devrait plutôt se fixer l'objectif raisonnable de <strong>100% de valorisation</strong>, avec le<strong> maximum de recyclage.</strong></p><p><strong>Et ailleurs en Europe ? </strong></p><p>La bonne nouvelle pour la planète, c'est que 100 % de valorisation, c'est possible. L’étude de PlasticsEurope le montre, en 2016, certains pays européens approchaient ce résultat : la Suisse (99,8%), l'Autriche (99,5%), l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suède (99,2%) ou encore le Danemark (98,5%). Par ailleurs, <strong>les 10 premiers pays </strong>du classement réalisé par l'organisme ont tous mis en place des réglementations restreignant la mise en décharge. Autre élément positif de l’étude, au niveau européen, en 2016, "pour la première fois, le taux de recyclage a dépassé la mise en décharge". Sauf, bien sûr, pour la France. Pour améliorer la situation tricolore, la fédération table sur <strong>la mise en œuvre de l’extension à tout le territoire</strong> de la<strong> consigne de tri de tous les emballages plastiques</strong> et du <strong><a href="http://www.ecoemballages.fr/actualite/tout-savoir-sur-le-decret-5-flux" target="_blank" rel="noopener noreferrer">décret "5 flux"</a></strong> obligeant les acteurs économiques à trier les déchets recyclables.</p><p>Un accord récent au niveau européen fixe comme <strong>objectif 50% d’emballages plastiques recyclés en 2025 et 55% en 2030</strong>. A suivre.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Cathy Lafon</strong> </a>avec l'AFP</p><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Le décret "5 flux". </strong> Suite de la transposition de la directive cadre déchets de 2008, le décret dit "5 flux" imposera dès le 1er juillet 2016 le tri des déchets de papier, métal, plastique, verre et bois dans le cadre de leur activité pour une grande partie des entreprises. </li><li><strong>La feuille de route gouvernementale de l’économie circulaire française.</strong> <a href="https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/feuille-route-leconomie-circulaire-entrez-dans-boucle" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Une plateforme de consultation publique</strong></a> a été lancée sur Internet le lundi 30 octobre 2017. Collaboratif et accessible à tous, cet espace vise à recueillir les attentes et les propositions concrètes de chaque citoyen pour alimenter la feuille de route qui sera publiée en mars 2018.</li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les déchets : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/d%C3%A9chets" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-347213" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/194780253.jpg" alt="déchets plastique,valorisation,recyclage,chiffres,france,europe" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Mal classée en Europe pour le recyclage des déchets plastiques, la France a l'obligation de progresser. Photo archives AFP</em></span></p><p style="text-align: left;">Encore un domaine de l'environnement dans lequel la France n'a strictement aucune raison de faire cocorico. Pour le <strong>recyclage</strong> des <strong>déchets plastiques, </strong>l'Hexagone reste parmi les plus mauvais élèves de la classe en Europe. </p><p>En Europe, la valorisation des plastiques se situait en 2016 à 72,7% et le recyclage à 31,1%, des chiffres qui incluent les exportations de déchets plastiques hors UE. La France est tellement loin derrière que, même si le pays progresse, l’objectif du gouvernement français de <strong>100% des déchets plastiques recyclés en 2025</strong> est <strong>"peu envisageable"</strong>, a estimé le 14 janvier 2018 <strong><a href="http://www.plasticseurope.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">PlasticsEurope</a>,</strong> la fédération européenne du secteur. Explications. </p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlEn pointe : les énergies renouvelables, bientôt moins chères que le fuel, le gaz et le charbontag:maplanetea.blogspirit.com,2018-01-24:33169142018-01-24T10:34:00+01:002018-01-24T10:34:00+01:00 "Toutes les technologies renouvelables seront compétitives par rapport aux...
<p><strong>"Toutes les technologies renouvelables seront compétitives par rapport aux énergies fossiles en 2020"</strong></p><p>Les coûts moyens des renouvelables varient en fonction des pays, selon les gisements en énergie ou les réglementations. Ils devraient atteindre entre<strong> 30 et 100 dollars le mégawattheure (MWh)</strong> en 2019 et 2020, en fonction des technologies (éolien, solaire, géothermie, biomasse, etc.), quand <strong>les énergies fossiles</strong> affichent des <strong>coûts entre 50 et 170 dollars le MWh,</strong> note l’étude. </p><p><strong>"Une décision économique intelligente"</strong></p><p>Déjà l’an dernier, les coûts moyens des nouveaux projets de parcs d’éolien terrestre et de centrales solaires ont fluctué entre<strong> 60 et 100 dollars le MWh</strong>, avec plusieurs records en dessous de cette moyenne. Cela a été le cas aux Emirats arabes unis, au Chili, au Mexique et au Pérou, dans le solaire. Dans<strong> l’éolien,</strong> des projets sont désormais déjà régulièrement mis en service avec un coût de<strong> 40 dollars le MWh</strong>. Les baisses de coûts sont tirées par <strong>l’amélioration constante des technologie</strong>s mais aussi une<strong> concurrence</strong> qui s’accentue avec de nombreuses entreprises qui développent des projets d’énergies renouvelables, remarque l’Irena. <strong>Les "meilleurs" projets éoliens terrestre et solaire</strong> pourraient ainsi produire<strong> une électricité à un coût de 30 dollars par MWh</strong>, voire moins dans les deux prochaines années. Ce qui fait dire à Adnan Z. Amin, directeur général de l’Irena : "Se tourner vers les renouvelables (…) n’est plus simplement une <strong>décision faite au nom de l’environnement</strong> mais, de plus en plus largement, une décision économique intelligente".</p><p><strong>9,8 millions de personnes dans le monde en 2016</strong></p><p>Par ailleurs, le secteurs des énergies renouvelables confirme son énorme potentiel de<strong> levier pour l'emploi</strong> : selon l'Irena, il pourrait atteindre "les <strong>24 millions d'emplois d’ici à 2030</strong>, compensant les pertes d’emplois dans le secteur des combustibles fossiles et devenant un moteur économique majeur à travers le monde". Les énergies vertes ont employé "9,8 millions de personnes dans le monde en 2016, quasiment le double par rapport à 2012", détaille l'organisme. En tête des pays qui comptent le plus grand nombre d’emplois dans le secteur : <strong>la Chine, le Brésil, les Etats-Unis, l’Inde, le Japon et l’Allemagne</strong>. Dans l'Empire du milieu, ce sont <strong>3,46 millions de personnes</strong> qui ont travaillé pour les énergies renouvelables en 2016, soit une hausse de 3,4%. </p><p><strong>"Un changement significatif de modèle énergétique"</strong></p><p>Autre bonne nouvelle, cette baisse des coûts s’observe aussi pour<strong> l'ensemble des autres énergies renouvelables,</strong> note encore l’Irena. L’an dernier, des projets dans<strong> la géothermie, la biomasse ou l’hydroélectricité</strong> se sont développés avec des coûts autour de<strong> 70 dollars le MWh</strong>.<strong> Le solaire à concentration et l’éolien en mer</strong> font également des progrès et certains projets qui seront mis en service d’ici 2020 et 2022 coûteront entre<strong> 60 et 100 dollars le MWh</strong>, prévoit l’Irena. "Cette nouvelle dynamique témoigne d’un changement significatif de modèle énergétique", juge Adnan Z. Amin. A n'en pas douter, la transition énergétique est en marche sur la planète. Pour l'heure, paralysée par le nucléaire, la France ne compte toujours pas parmi ses leaders. Mais demain, peut-être ?</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les énergies renouvelables : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/energie-renouvelable/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-347210" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/3661942279.jpg" alt="énergies renouvelables,bilan,chiffres,coût,irena,éolien,photovoltaïque,biomasse,hydroélectricité,géothermie" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Toutes les énergies renouvelables seront compétitives avec les fossiles en 2020. Voire moins chères. Photo archives AFP</em></span></p><p>Les<strong> coûts de <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/%C3%A9olien" target="_blank" rel="noopener noreferrer">l’éolien</a> et du <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/solaire" target="_blank" rel="noopener noreferrer">solaire</a></strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/solaire" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> </a>vont encore baisser fortement ces deux prochaines années, au point que ces deux énergies sont sur le point de deveni<strong> globalement moins chères que les énergies fossiles </strong>(fuel, gaz, charbon). Quant aux autres énergies vertes, elles progressent également rapidement, indique une nouvelle étude sur les coûts des énergies renouvelables et durables publiée le 13 janvier 2018 par <strong><a href="http://www.irena.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena)</a></strong>. Autre bonne nouvelle : elles devraient jouer un rôle de <strong>moteur économique mondial pour l'emploi </strong>et faire travailler<strong> 24 millions de personnes</strong> autour du globe d'ici à 2030. </p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlTransport et climat : la Norvège, leader mondial de la voiture électrique zéro-émissiontag:maplanetea.blogspirit.com,2018-01-07:33168992018-01-07T10:30:00+01:002018-01-07T10:30:00+01:00 Objectif : 100% de véhicules zéro émission en 2025 La Norvège qui...
<p style="text-align: left;"><strong>Objectif : 100% de véhicules zéro émission en 2025 </strong></p><p>La Norvège qui est aussi paradoxalement le plus gros producteur de pétrole d’Europe de l’Ouest, s’est fixé l’ambitieux objectif que<strong> plus un seul véhicule thermique ne soit vendu sur son territoire à compter de 2025.</strong> Un objectif partagé par tous les partis politiques du pays et qui, vu la <strong>progression exponentielle</strong> du parc de véhicules zéro-émission, pourrait bien être atteint. En 2016, les voitures zéro émission et hybrides avaient respectivement représenté<strong> 15,7 et 24,5%</strong> des nouvelles immatriculations dans le pays nordique. En 2017, les<strong> voitures zéro émission </strong>- tout-électrique et, pour une portion congrue, à hydrogène<strong> -</strong> ont continué leur progression, s'arrogeant une part de marché de 20,9%, et de<strong> </strong>31,3% pour <strong>les hybrides, </strong>une catégorie qui regroupe les modèles rechargeables (18,4%) et les hybrides légers (12,9%). Des chiffres qui font de la Norvège le leader mondial de l’électrification du transport routier.</p><p><strong>Fiscalité avantageuse, privilèges multiples et infrastructures adaptées </strong></p><p>Fruit d'une politique cohérente et ambitieuse en la matière, un tel succès a ses raisons. Contrairement aux voitures diesel ou essence lourdement taxées, les voitures propres bénéficient pour l’heure en Norvège d’une <strong>fiscalité avantageuse,</strong> voire quasi inexistante dans le cas des voitures tout-électrique. Ce qui rend leur prix d’achat compétitif, à égalité avec celui de leurs équivalents thermiques. Leurs propriétaires bénéficient en outre de nombreux avantages, tels que la <strong>gratuité des péages urbains, des ferries, du stationnement sur les parkings publics</strong>, de <strong>places de parkings réservés</strong> au centre des villes où ils peuvent se garer et<strong> recharger leurs batteries également gratuitemen</strong>t, et enfin, la possibilité de circuler dans les <strong>couloirs de bus</strong>. Et ce n'est pas fini : Oslo, la capitale norvégienne, qui dispose déjà de <strong>2 000 points de recharge</strong> doit doubler ce dispositif d'ici trois ans. L'infrastructure de son parking tout électrique, le Vulkan, le plus moderne du genre en Europe, est déjà prête à accueillir une nouvelle génération de<strong> "super-chargeurs"</strong>, capable de recharger une batterie en cinq minutes.</p><p><strong>Laboratoire des véhicules zéro-émission pour le reste du monde</strong></p><p>Chouchoutée par les constructeurs automobiles, la Norvège expérimente les premiers modèles tout-électriques de marques comme Audi, Mercedes ou Jaguar. Aujourd'hui, en Norvège, l'autonomie n'est plus un problème pour la voiture électrique qui remplit toutes les fonctions d'une automobile classique et équipe aussi les familles. <strong>135 000 véhicules électriques</strong> circulent sur les routes du pays, qui compte seulement 5 millions d'habitants. L'Association norvégienne de la voiture électrique se félicite de ces chiffres, tout en appelant à maintenir les <strong>aides publiques</strong>. </p><p><strong>Les effets de ces mesures sur le climat et leur coût pour l'Etat sont en effet contestés</strong> par certains, et les autorités prévoient de rogner progressivement certains avantages à l’avenir. L’an dernier, le gouvernement de droite a tenté de supprimer une des exemptions fiscales sur les grosses –et luxueuses– berlines électriques mais a dû finalement renoncer à cette<a href="http://www.lepoint.fr/automobile/actualites/la-norvege-renonce-a-la-taxe-tesla-23-11-2017-2174519_683.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong> "taxe Tesla</strong>"</a> face à l’opposition de ses alliés de centre droit. </p><p><strong>Le frein de l'offre </strong></p><p><strong>"L’objectif de 2025 est ambitieux"</strong>, relève la puissante association norvégienne de propriétaires de voitures électriques, forte de 50 000 membres. En soulignant que, pour passer de 21% de parts de marché à 100% en sept ans, "il y a encore du chemin à faire même si ça va dans le bon sens". Selon elle, le frein à une expansion encore plus rapide du marché est aujourd'hui surtout lié à l<strong>’offre et aux capacités de production encore insuffisantes</strong> du côté des constructeurs. Car la demande des automobilistes elle, est bien là, comme en témoignent les longues listes d’attente pour la commande de nouveaux modèles.</p><p><strong>Gare au cercle vicieux</strong></p><p><img id="media-346599" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/487500297.jpg" alt="voitures électriques couloirs bus norvège.jpg" />L'un des revers de la médaille, car il y en a forcément au moins un, reste <strong>l'encombrement croissant par les voitures électriques des voies réservées aux bus</strong>. Un sérieux problème, quand on sait que le développement des transports en commun reste le moyen le plus efficace pour réduire le nombre de véhicules en circulation et donc lutter contre la <strong>pollution de l'air</strong>. En 2014, les voitures électriques, dont les taxis, représentaient déjà jusqu’à <strong>85% du trafic</strong> dans les couloirs de transport collectif aux heures de pointe (photo archives AFP, ci-contre), selon une étude réalisée par l’Administration des routes publiques<strong> </strong>du pays. La circulation des bus est désormais sérieusement perturbée par les nombreuses voitures électriques qui provoquent des<strong> bouchons, </strong>au risque de détourner les usagers de ce mode de transport collectif<strong> </strong>et de les inciter à reprendre le volant d'un véhicule particulier. Avec pour conséquence un possible cercle vicieux pour la Norvège : l'aggravation d'embouteillages qui, rajoutant à la pollution de l'air, font aussi perdre du temps à des milliers de passagers. Ce qui a également un coût pour la société.</p><p><strong>Une voiture électrique n'est pas 100% propre</strong></p><p><strong>Le retour d'expérience norvégien est à méditer en France</strong>. En Norvège, l'argument climatique est devenu la caution "verte" de la relance de l'industrie automobile. Or, s'ils émettent moins de gaz à effet de serre en roulant que les véhicules à carburants fossiles, les véhicules électriques ne sont pas pour autant 100% propres et écologiques. Leur fabrication a un<strong> impact sur l'environnement,</strong> de même que la production de l'électricité, leur source de motricité, produite aujourd'hui principalement dans l'Hexagone par le nucléaire. </p><p>Sur ce point comme sur bien d'autres, le mieux est donc l'ennemi du bien. Des véhicules électriques pour lutter contre la pollution de l'air et le réchauffement climatique : oui, mais pas que.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon </a></strong></p><p><strong>►LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la voiture électrique : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/voiture+%C3%A9lectrique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/r%C3%A9chauffement+climatique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-346598" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/3347162377.jpg" alt="voiture electrique oslo.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Des voitures électriques rechargent leurs batteries dans des espaces de stationnement gratuits réservés aux voitures hybrides ou tout électriques, à Oslo. Photo archives AFP</em></span></p><p>Le chiffre a de quoi faire rêver Nicolas Hulot, le ministre de l'Ecologie, qui a fixé à 2040 la fin de la vente des véhicules diesel et essence en France. <strong>En 2017, en Norvège, plus d'un véhicule neuf sur deux était électrique</strong>. Selon des statistiques publiées ce mercredi par le Conseil d’information sur le trafic routier (OFV) norvégien, l'an dernier, les véhicules propres ou hybrides ont représenté plus de la moitié des ventes de voitures neuves dans le royaume nordique. <strong>Une bonne nouvelle pour le climat</strong>, <strong>malgré quelques bémols</strong>. Les aides de l'Etat, coûteuses, pourraient notamment être revues à la baisse par le gouvernement. </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlUne femme sur trois ? On s’en fiche...tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-11-26:33002282017-11-26T14:13:00+01:002017-11-26T14:13:00+01:00 Vendetta Guerre que le président français n’a pas hésité à...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3427620845.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229614" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2039363199.jpg" alt="violence aux femmes,vioilence domestique,conjugale,macron,chiffres,vendetta,empathie,serpent,riocreux" /></a>Vendetta</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Guerre que le président français n’a pas hésité à alimenter hier à Paris, en déclarant que la violence faite aux femmes devient la grande cause de son quinquennat et que<em> la honte doit changer de camp</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Donc passer dans le camp des hommes. Je dis « les » comme ils et elles disent « les femmes ». À supposer que <em>toutes</em> les femmes soient victimes de <em>tous</em> les hommes. La généralisation, qui sert à amplifier la sidération dans laquelle on veut mettre le public, est une essentialisation.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je lisais quelque part: « <span style="color: #665f5f;">Pour un monde sans violence faite aux femmes</span> ». Bien, bien. Et celle faite aux hommes? Elle n’est pas au programme. Un tel degré d’apartheid entre sexes est juste invraisemblable. Les hommes étant désignés comme groupe porteur exclusif de la violence, on s’en fout. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On ne partagera pas avec eux les bénéfices médiatiques ni les subventions qui font vivre celles qui en demandent toujours plus. Combien de hyènes sont ainsi payées à casser de l’homme par les deniers publics? Beaucoup trop. Un jour il faudra purger les universités, les administrations et les médias de ces fouteuses de haine.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le mot n’est pas excessif. Les photos de manifestations d’hier, à Paris et ailleurs, montrent des slogans explicites: les allumeuses Femen parlent clairement de <em>vendetta</em> des femmes, de <em>revanche </em>des femmes, et de honte qui doit changer de camp<span class="Apple-converted-space"> </span>(image 1, cliquer pour agrandir).</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3929041950.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229615" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1014417906.jpg" alt="violence aux femmes,vioilence domestique,conjugale,macron,chiffres,vendetta,empathie,serpent,riocreux" /></a>Exponentielles</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Vendetta? Revanche? C’est bien une guerre de clans qu’elles instillent dans l’esprit des femmes. Pourtant elles n’attirent plus grand monde dans leurs manifestations: à peine un millier à Paris, une centaine à Genève. Même pas le nombre de militantes actives. Alors quand je lis qu’un des slogans de la <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.huffingtonpost.fr/2017/11/25/violences-faites-aux-femmes-les-images-de-la-manifestation-a-paris_a_23287981/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">manifestation parisienne</a></span> est: « <span style="color: #665f5f;">Debout, debout, levons-nous femmes esclaves</span> », je réalise que l’on atteint un sommet dans l’idéologie victimaire et paranoïaque.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En clair elles ne représentent pas « les femmes », qui collectivement ne se reconnaissent pas dans ces louves prédatrices déguisées en agnelles du sacrifice. Par contre l’effet de leur discours se lit auprès des élus. Emmanuel Macron a décidé de subventionner à hauteur de presque un demi-milliards d’euros la cause féministe. Autant d’argent pour les prédatrices sociales, rien pour les hommes, « <span style="color: #665f5f;">la honte doit changer de camp</span> »: la démocratie est salement entamée et amochée. On n’a pas à encourager la honte, contre qui que ce soit.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Macron toujours, énonçant les prénoms des victimes de meurtres conjugaux en France sur une année, sans énoncer un seul prénom masculin (les trente hommes tués par leur conjointe), c’est le pompon du mauvais goût et du délitement du politique. Je rappelle ce chiffre avancé par <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://madame.lefigaro.fr/societe/violences-conjugales-le-silence-des-hommes-battus-140416-113843" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le Figaro</a></span> en 2016: 80’000 hommes se déclarent battus pas leur compagne et environ 25 conjoints tués par année.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour les femmes 220’000 d’entre elles se déclarent également battues. Ce sont des auto-déclarations, donc invérifiables. Mais comme les études féministes prennent pour vrais les chiffres d’auto-victimisation ou les extrapolations exponentielles, on fera de même pour les hommes. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span class="s1"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/4024886419.2.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229617" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1421570191.jpg" alt="violence aux femmes,vioilence domestique,conjugale,macron,chiffres,vendetta,empathie,serpent,riocreux" width="262" height="364" /></a>Tête du serpent</strong></span> </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un quart des victimes de violence domestique seraient donc des hommes en France (au Canada les études montrent que 50% des victimes seraient des hommes). Que fait le président? Que font les ministres? Les services de santé? Rien. Personne en vue. C’est le mépris de genre le plus inouï que l’on puisse imaginer.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais selon <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs239/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">l’estimation</a></span> de l’OMS, une femme sur trois dans le monde subit de la violence domestique ou sexuelle. D’abord, l’OMS compile simplement des données fournies par des études invérifiables. Ensuite le <em>tout-en-vrac </em>de la violence permet de gonfler les chiffres en particulier par la violence psychologique, trou béant d’où peuvent sortir tous les arbitraires et les chiffres les moins vérifiables. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Selon l’OMS: « <span style="color: #665f5f;">Par violence d’un partenaire intime, on entend tout comportement qui, dans le cadre d’une relation intime (partenaire ou ex-partenaire), cause un préjudice d’ordre physique, sexuel ou psychologique, notamment les actes d’agression physique, les relations sexuelles forcées, la violence psychologique et tout autre acte de domination.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cela ne suffit pas aux prédatrices féministes. Au Québec l’une d’elle demande que le projet de loi destiné à prévenir et combattre les agressions sexuelles sur les campus (phénomène là encore abusivement gonflé, lire <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2015/01/06/epidemie-de-viols-sur-les-campus-americains-263423.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a></span> et <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2016/12/05/campus-americains-deux-de-plus-280662.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a></span>), soit renforcé par une <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.journaldequebec.com/2017/11/21/proteger-les-victimes-des-represailles" target="_blank" rel="noopener noreferrer">interdiction</a></span> à l’accusé de poursuivre son accusatrice si les charges sont abandonnées ou s’il est acquitté. En clair: je peux t’attaquer, mais si je ne peux rien prouver ou si j’ai menti, tu n’as pas le droit de défendre ton honneur. La tête du serpent est à ce point malade qu’elle renie l’État de droit, celui-là même qui reconnaît l’égalité entre les sexes.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/541153104.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229618" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2673844240.jpg" alt="violence aux femmes,vioilence domestique,conjugale,macron,chiffres,vendetta,empathie,serpent,riocreux" /></a>Empathie</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et puisqu’elles sortent régulièrement de nouvelles supposées discriminations, on se demande vraiment si la femme est l’égale de l’homme. Elle est surtout présentée comme une pauvre petite chose qu’il faut protéger, comme les enfants. Le féminisme est l’infantilisation de la femme en tant que groupe.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Une trouvaille amusante montre jusqu’où cela va: selon un essai intitulé <em>Faiminisme – Quand le sexisme passe à table</em>, l’auteur féminin Nora Bouazzouni affirme que les femmes ont été délibérément sous-alimentées depuis des milliers d’années par les hommes pour les maintenir en esclavage. Une autre, Typhaine D., assure que les contes de fées ont été réécrits par des hommes pour y intégrer des <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.huffingtonpost.fr/2017/11/23/et-si-les-contes-de-fees-favorisaient-les-violences-faites-aux-femmes_a_23286836/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">messages</a></span> supposés sexistes: </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #665f5f;">… les contes tels que nous les connaissons appellent davantage à dénigrer les femmes, qu’à éprouver de l'empathie pour elles. (…) … ces contes ancrent dans la société l’idée que les femmes sont à la disposition des hommes et qu’il est banal voire valorisant de les agresser sexuellement.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est non seulement inexact: les personnages féminins centraux sont en général des femmes qui suscitent empathie et adhésion, mais c’est très partial: les hommes des contes de fées sont très loin de tous susciter l’empathie. Seuls quelques-uns échappent au portrait peu valorisant transmis par cette littérature.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3782672777.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229619" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/4039184902.jpg" alt="violence aux femmes,vioilence domestique,conjugale,macron,chiffres,vendetta,empathie,serpent,riocreux" /></a>0,000005 % </strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Autre signe de la volonté de séparation, d’apartheid des sexes: le <em>Statement Festival</em> de Göteborg, prévu à fin août 2018 (images 5 et 6). Un <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.lapresse.ca/arts/musique/201711/19/01-5144067-suede-un-premier-festival-sans-hommes-organise-a-la-fin-de-lete.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer">festival qui refuse</a></span> les spectateurs hommes (sauf les hommes transsexuels devenus femmes d'apparence, même s'ils restent génétiquement hommes). « <span style="color: #665f5f;">Le festival, intitulé Statement, a pour ambition de «créer un espace sûr pour les femmes, les personnes non binaires et transsexuelles qui veulent participer à un festival et être en sécurité», est-il expliqué sur le site internet. »</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Au fond pour ces prédatrices culturelles et leur petit peuple bipolaire ou borderline, tout comportement féminin doit être expliqué par une supposée oppression délibérée, élaborée, exercée par des hommes. Jamais responsables les femmes, et groupe à surprotéger? C’est la désastreuse image des femmes véhiculée par le féminisme radical, celui qui a contaminé tout le discours égalitaire.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans cette chienlit, ces chiffres gonflés, ce discours univoque et sexiste misandre, la formule « une femme sur trois est victime » fait évidemment partie de la guerre psychologique. L’OMS contaminée, l’ONU contaminée, les politiques, les médias contaminés, relaient cette guerre. Pourtant 220’000 femmes se déclarant victimes, comme le relate le Figaro cité plus haut, c’est moins de 1 % de la population féminine de plus de 18 ans en France. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le seul chiffre vérifiable est le nombre de meurtres conjugaux. Environ 130 femmes décèdent chaque année sous les coups de leur conjoint. Soit le 0,000005 % de la population féminine majeure.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span class="s1">Cette criminalité doit bien sûr être combattue, comme les autres. Mais le chiffre probable de vraies victimes semble trop bas pour intéresser le grand public. </span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1364012783.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229620" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/97081829.jpg" alt="violence aux femmes,vioilence domestique,conjugale,macron,chiffres,vendetta,empathie,serpent,riocreux" /></a>Riocreux</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Alors, vu le discours de haine anti-hommes, les mensonges, et la partialité, franchement, une femme sur trois, on s’en fiche. Pourquoi pleurer sur le troupeau de pleureuses et menteuses, alors qu’une autre violence reste cachée et déniée?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et en reprenant la radicalité de Léo Ferré dans <em>Il n’y a plus rien</em>, texte prémonitoire de la période actuelle, on devrait dire aux mecs: « Te marie pas ».</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour voir plus clair dans ce problème il faudrait de l’honnêteté et de la rigueur intellectuelle. Mais on en est loin. Le meurtre d’une femme, il y a quelques jours à Genève, est présentée par un blogueur homme comme un assassinat domestique par son compagnon. Alors que la presse infirme à plusieurs reprises cette version. Ce prédateur de cadavres calibrés ne fait même pas amende honorable.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On se demande ce qui est le pire: le fait de prendre n’importe quel fait divers par justification idéologique et par opportunisme électoral, ou l’aliénation de trop d’hommes fa<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce 25 novembre 2017 marque la mort du féminisme en tant que mouvement critique de la société. En fait il agonise depuis son retour à la case départ, c’est-à-dire à l’essentialisation des sexes-genres. Une essentialisation qui permet de mener une guerre sans merci aux hommes. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlPollution au Diesel : ces 38 000 décès prématurés que les constructeurs automobile souhaitaient cachertag:maplanetea.blogspirit.com,2017-05-27:33166962017-05-27T10:30:00+02:002017-05-27T10:30:00+02:00 De quoi parle-t-on ? Les oxydes d’azote (NOx) , en particulier le...
<p><strong>De quoi parle-t-on ? </strong></p><p>Les<strong> <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Oxyde_d%27azote" target="_blank">oxydes d’azote (NOx)</a>,</strong> en particulier le<strong> <a href="http://www.respire-asso.org/dioxyde-dazote-no2/" target="_blank">dioxyde d’azote (NO2)</a></strong>, sont des gaz d’échappement nocifs pour le système respiratoire. Le dioxyde d’azote (NO2) contribue en outre à la formation d<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/ozone" target="_blank">’<strong>ozone,</strong> </a>un autre polluant de l'air, lors de journées chaudes et ensoleillées. Depuis 2015, on sait que <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/volkswagen" target="_blank"><strong>Volkswagen</strong> </a>et d’autres constructeurs ont utilisé des dispositifs destinés à minimiser le niveau réel des émissions, qui sont bien plus élevés lors de tests sur route qu’en laboratoire.</p><p><strong>11 marchés, 80% des ventes de véhicules diesel neufs</strong></p><p>Les chercheurs ont étudié onze marchés représentant plus de 80% des ventes de véhicules diesel neufs en 2015 (Australie, Brésil, Canada, Chine, UE, Inde, Japon, Mexique, Russie, Corée du Sud, Etats-Unis). Ces véhicules ont émis<strong> 13,2 millions de tonnes de NOx,</strong> dans les conditions de conduite réelles, soit <strong>4,6 millions de tonnes de plus que les 8,6 millions attendus</strong> selon les tests réalisés en laboratoire. Les poids lourds et les cars sont « de loin » les véhicules ayant le plus contribué à ce dépassement, avec 76% du total des émissions en excès.</p><p><strong>107 600 décès prématurés dans le monde</strong></p><p>La pollution provoquée par les émissions de NOx des véhicules diesel en circulation a été à l’origine de 107 600 décès prématurés dans le monde en 2015, indique l’étude réalisée par l’ONG <strong><a href="http://www.theicct.org/" target="_blank">ICCT (Conseil international pour des transports propres)</a></strong> en collaboration avec l’Université du Colorado, l’Institut de l’Environnement de Stockholm et l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués, basé aux Etats-Unis. Sur ce total, <strong>38 000 sont imputables aux « émissions générées en excès »</strong> par rapport à celles prévues par les tests effectués en laboratoire, précisent les chercheurs.</p><p><strong>La Chine, première victime</strong></p><p>Les émissions de NOx ont été les plus meurtrières en Chine, avec 31 400 morts prématurées, dont <strong>10 700 attribuées aux émissions en excès</strong>. Deuxième de ce triste palmarès, lUnion européenne a enregistré <strong>28 500 morts,</strong> dont 11 500 dues aux émissions en excès, et l’Inde 26 700, dont 9 400 attribuées au dépassement par rapport aux valeurs limites affichées par les constructeurs.</p><p><strong>50% d'oxyde d'azote de plus que la limite officielle</strong></p><p>Globalement, les véhicules au diesel des principaux marchés automobiles mondiaux « produisent 50% d’oxyde d’azote de plus que ce qu’indiquent les limites officiellement certifiées », affirme l’ICCT dans un communiqué. Selon les chercheurs, si les pouvoirs publics ne réagissent pas, le nombre de morts prématurées dues aux émissions de NOx par les véhicules fonctionnant au diesel pourrait atteindre <strong>183 600 par an en 2040.</strong></p><p>Des normes plus strictes pour les pots d’échappement permettraient d’éviter 174 000 morts prématurées par an d’ici à 2040, estiment-ils.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank">Cathy Lafon</a> avec l'AFP</strong></p><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Pour accéder à l'étude "Impacts and mitigation of excess diesel-related NOx emissions in 11 major vehicle markets" publiée par la revue Nature : <a href="http://www.nature.com/nature/journal/v545/n7655/full/nature22086.html" target="_blank">cliquer ICI</a><br /></strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la pollution de l'air : <a href="http://www.nature.com/nature/journal/v545/n7655/full/nature22086.html" target="_blank">cliquer ICI</a><br /></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le diesel : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/diesel" target="_blank">cliquer ICI</a><br /></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-337135" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/2066804048.jpg" alt="pollution,diesel,chiffres,étude,nature" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Pic de pollution sur l'autoroute. Photo archives AFP</em></span></p><p>Les<strong> émissions d’oxyde d’azote</strong> produites par les véhicules au diesel au-delà des limites affichées par les constructeurs ont provoqué <strong>38 000 morts prématurées</strong> dans le monde en 2015, selon une étude parue le 15 mai 2017, dans la revue <strong><a href="http://www.nature.com/nature/journal/v545/n7655/full/nature22086.html" target="_blank">Nature</a>.</strong> Environ 80% de ces décès ont eu lieu dans trois régions: l’Union européenne (UE), la Chine et l’Inde, écrivent les chercheurs.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlEn France, l'explosion du bio fait décoller l'emploi et la consommationtag:maplanetea.blogspirit.com,2017-05-25:33166992017-05-25T10:30:00+02:002017-05-25T10:30:00+02:00 Selon le bilan annuel détaillé de l'Agence bio, l'agriculture biologique,...
<p style="background: white;">Selon le bilan annuel détaillé de l'Agence bio,<strong> l'agriculture biologique,</strong> produite sans pesticides et sans intrants chimiques, poursuit avec le<strong> marché du bio</strong> une <strong>croissance spectaculaire</strong> amorcée en 2015, génératrice de <strong>nombreux emplois</strong> sur tout le territoire et dans tous les secteurs, de la production agricole à la vente et la distribution, en passant par la transformation.</p><p style="background: white;">Reflet de ce développement exponentiel,<strong> la</strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"><strong> consommation bio a bondi de +21 %</strong> entre 2015 en 2016 pour un marché total de plus de<strong> 7 milliards d’euros</strong>. Loin d'être un effet de mode passager, l'engouement des Français pour des produits respectueux de leur santé et de la nature, devient une tendance lourde. Une </span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">bonne nouvelle pour l'environnement mais aussi pour l'économie du pays, alors que l’agriculture française traditionnelle est en pleine crise. D'autant que l'Agence prévoit <strong>une perspective d'évolution de +20%</strong> des surfaces agricoles certifiées bio, respectivement pour 2017 et pour 2018. <br /></span></p><ul><li><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"><strong>Le bio, bon pour l'emploi<br /></strong> </span></li></ul><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"><strong>+8,4% par an de 2012 à 2016<br /></strong></span></p><p style="background: white;">Au total, l’agriculture bio représente aujourd’hui près de <strong>118 000 emplois</strong> <strong>directs</strong> en équivalent temps plein, soit un gain de 32 500 emplois en seulement quatre ans et une augmentation de 11% de la filière de <span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">2015 à 2016. Les quelque </span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">32 300 fermes bio du </span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">pays, un chiffre en hausse de 12% sur la même période, pèsent</span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"> désormais</span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"> pour <strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">10,8% de l’emploi agricole en France</span></strong>, et représentent environ 77 700 emplois.<br /></span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">Outre les producteurs agricoles "zéro pesticides", ce sont aussi près de<strong> 15 000 entreprises</strong> qui travaillent désormais pour la filière bio, en progression de +10 % par rapport à 2015. De la</span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"> transformation, à la distribution et le commerce l’import/export, elles génèrent pour leur part plus de <strong>38 320 emplois directs.</strong> Sans compter les 2 000 emplois de la filière en matière de conseil, contrôle, formation, etc.</span></p><ul><li><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">+17% de surfaces bio de 2015 à 2016</span></strong></li></ul><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">En progression constante ces dernières années, avec un pic de croissance hors norme en 2015, le nombre de conversions d’exploitations en bio a encore augmenté en 2016. Au 1er décembre dernier, <strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">plus de 1,5 million d’hectares</span></strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';"> étaient engagés </span> en bio, soit +17 % par rapport à 2015. </span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">Sur la seule année 2016, </span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">265 500 hectares sont ainsi passés en mode de production biologique, s'ajoutant aux 217 633 hectares en deuxième et troisième année de conversion. Fin 2016, l</span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">a bio représentait ainsi <strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">5,7 % </span></strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">de la surface agricole u</span>tile (SAU) du territoire. Les secteurs les plus dynamiques sont ceux des <strong>grandes cultures</strong> et de <strong>l'élevage bovin, ovin et caprin.</strong> <strong>La vigne bio</strong> représente 9% des surfaces viticoles du pays.<br /></span></p><ul><li><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"><strong>7 milliards d'euros de produits bio vendus en 2016</strong><br /></span></li></ul><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"><strong>3,5 % du marché alimentaire des particuliers<br /></strong></span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">Côté <strong>consommation</strong>, la filière bio est aussi au beau fixe. Prise de conscience écologique ? Désir de s’alimenter différemment pour préserver sa santé ? Toujours est-il que, de l’autre côté de la chaîne, les Français sont de plus en plus nombreux à mettre dans leur panier les produits estampillés bio. En 2016, leur consommation bio à domicile a bondi de 21,7% par rapport à 2015 et<strong> le marché dépasse les 7 milliards d’euros.</strong> Soit un gain d’1,2 milliard d’euros en seulement un an. Tous les circuits de distribution sont concernés par cette hausse des achats.<br /></span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"><strong>Les plus dynamiques restent les magasins spécialisés bio (+23,7%),</strong> grâce à l'ouverture de nouveaux points de vente et de l'augmentation du panier moyen de leurs clients. Les grandes surfaces alimentaires (+22,5 %) et les boutiques d’artisans-commerçants (+19,2 %) ) connaissent aussi de belles marges de croissance. La </span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">vente directe (+15,1 %) affiche de moins beaux résultats, en raison, selon l'Agence Bio, en raison de conditions climatiques défavorables l'an passé.<br /></span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">On retrouve cette tendance </span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">dans la <strong>restauration commerciale</strong></span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"> : estimé à 182 millions d’euros (+10 % par rapport à 2015), le marché de la bio est aussi en plein essor dans ce secteur, de même que dans la<strong> restauration collective</strong> (cantines solaires...), avec 229 millions d’euros (+5 %).</span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"><strong>De quoi ont faim les Français ?</strong> </span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">Comme en 2015, c</span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">e sont les rayons des <strong>fruit et légumes frais</strong> (+33% de hausse) et des produits d'épicerie bio (+24%) qui enregistrent les plus fortes croissances du secteur bio.<br /></span></p><ul><li><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">La Nouvelle-Aquitaine, championne du bio</span></strong></li></ul><p style="background: white;"><strong>Dordogne, Gironde et Lot-et-Garonne, au palmarès des 20 premiers départements de l'Hexagone<br /></strong></p><p style="background: white;"><img id="media-337069" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/2669786014.jpg" alt="bio,chiffres,augmentation,bilan 2016,agence bio" />Pour le nombre de <strong>conversion d’agriculteurs et de surfaces cultivées en mode biologique</strong>, la plupart des régions ont connu une croissance à deux chiffres. Près de <strong>60 % des fermes et de la surface bio tricolores</strong> se concentrent toutefois dans <strong>quatre régions,</strong> dont la<strong> Nouvelle-Aquitaine, </strong>qui tire son épingle du jeu.Troisième sur le podium de la production bio français, la nouvelle entité qui recouvre Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes, a progressé de <strong>11,5%</strong> de 2015 à 2016 pour le nombre d'exploitations, et de <strong>4,8%</strong> pour sa surface agricole. La Dordogne arrive au 7e rang des 20 premiers départements du pays pour le nombre de producteurs bio, la Gironde au 12e rang et le Lot-et-Garonne au 14e.</p><p style="background: white;"><strong>L'Occitanie</strong> est la première de la classe avec 7 218 fermes et 361 718 hectares, <strong>Auvergne-Rhône-Alpes</strong> arrive en deuxième position, avec 4 771 fermes et 204 235 hectares, devant la <strong>Nouvelle-Aquitaine, </strong>troisième avec 4 700 fermes et 188 867 hectares. Enfin, <strong>Pays de la Loire</strong> ferme le ban avec 2 543 fermes et 150 595 hectares. </p><p style="background: white;">Ces mêmes régions représentent plus de <strong>40 % des entreprises de transformation et de distribution</strong> certifiées pour la bio. Dans ce secteur de la filière, les régions Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte-d’Azur, densément peuplées, occupent aussi une place importante.</p><p style="background: white;"><strong>Le bio tricolore a de (très) beaux jours devant lui</strong></p><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"><img id="media-337071" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/2231430953.jpg" alt="bio,chiffres,augmentation,bilan 2016,agence bio" />Impressionnante, <strong>la progression de la production agricole bio tricolore</strong> reste pourtant encore insuffisante, au regard de l'attente des consommateurs. La France a vendu à l'étranger pour 629 millions d'euros en 2016, soit<strong> une augmentation de +14%.</strong> Mais c'est le <strong>secteur du vin</strong> qui représente plus des deux-tiers des exportations du pays, oblité d’importer de nombreux produits agro-alimentaire. </span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">La perspective d'évolution dressée par l'Agence bio pour 2017 et 2018, respectivement <strong>+20% des surfaces agricoles certifiées bio</strong> pour chacune de ces deux années, devrait permettre de mieux répondre à la demande croissante des consommateurs. </span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">A condition toutefois que le nouveau gouvernement d'Edouard Philippe ne sous-estime pas le montant global de l'aide que la France peut demander à l'Europe pour accompagner l'aide à la conversion en bio des agriculteurs, comme ce fut le cas sous François Hollande, avec pour conséquence de pénaliser nombre d'entre eux.<br /></span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">S'il est bien mis en oeuvre, le plan de transformation agricole de 5 milliards d’euros sur cinq ans </span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">prévu par le président Macron durant sa campagne </span><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;">pour accompagner la modernisation des exploitations agricoles, avec des investissements plus respectueux de l’environnement, pourrait décupler l'essor vertueux de la filière bio.<br /></span></p><p style="background: white;"><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"><strong>►PLUS D'INFO</strong><br /></span></p><ul><li><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">Printemps BIO</span></strong>. Du 1er au 15 juin, des <strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">centaines d’événements</span></strong> sont organisés dans toute la France durant ce rendez-vous incontournable pour tous ceux qui ont envie d’en savoir davantage sur le mode de production bio, ses principes, ses valeurs, ses produits. <strong>Tous les événements sont à retrouver sur l<a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/labiodes4saisons.eu" target="_blank">abiodes4saisons.eu</a> et l’application mobile <a href="http://www.agencebio.org/actualites/la-bio-en-poche-lappli-qui-rend-service" target="_blank">« La Bio en Poche »</a>.</strong></span></li></ul><p><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"><strong>►LIRE AUSSI</strong></span></p><ul><li><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black;"><strong>Les articles de Ma Planète sur le bio: <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/bio/" target="_blank">cliquer ICI </a><br /></strong></span></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-337067" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/1468135441.jpg" alt="bio,chiffres,augmentation,bilan 2016,agence bio" /></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Biocoop, cours Pasteur à Bordeaux, le 4 mars 2016. Archives Sud Ouest / Guillaume Bonnaud </em></span></p><p style="background: white;">A quelques jours de la quinzaine du<strong><a href="http://www.agencebio.org/le-printemps-bio" target="_blank"> Printemps Bio, </a></strong>le grand rendez-vous national annuel d'information et de valorisation du bio qui doit s'ouvrir le 1er juin, les derniers chiffres de l’<a href="http://www.agencebio.org/" target="_blank"><strong>Agence Bio</strong></a> confirment <a href="http://www.sudouest.fr/2016/10/05/agriculture-cette-annee-le-bio-cartonne-dans-la-region-2520845-4720.php" target="_blank"><strong>l'explosion de la filière dans l'Hexagone. </strong></a>Cette progression inédite concerne a premier chef la Nouvelle Aquitaine, première région agricole de France et deuxième pour le bio.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlRéchauffement climatique: la hausse du niveau des mers s'accélèretag:maplanetea.blogspirit.com,2017-05-03:33166792017-05-03T11:02:00+02:002017-05-03T11:02:00+02:00 "Oui, la hausse du niveau moyen global de la mer s'accélère et nous...
<blockquote><p><strong><em>"Oui, la hausse du niveau moyen global de la mer s'accélère et nous pouvons dire que cela s'explique par l'accélération de la fonte des glaces terrestres".</em> Anny Cazenave</strong></p></blockquote><p>Ces travaux dont le <a href="http://www.lemonde.fr/climat/article/2017/04/29/pour-la-premiere-fois-une-acceleration-de-la-montee-des-oceans-est-observee_5119925_1652612.html" target="_blank"><strong>site Internet du "Monde"</strong> </a>s'est fait l'écho dans son édition du 2 mai, ont notamment permis aux chercheurs de comprendre pourquoi, alors que toutes les observations scientifiques montrent que <strong>la fonte des calottes glacières</strong> ne cesse d'augmenter ces dix dernières années sous l'effet du changement climatique, cet apport supplémentaire d'eau douce dans l'océan ne se traduisait pas paradoxalement par une accélération du niveau mondial de la montée des mers. L'ensemble de la communauté scientifique s'accorde en effet à dire que le seul <strong>Groenland</strong> a perdu en moyenne quelque <strong>35 milliards de tonnes de glace</strong> par an dans les années 1990, contre environ <strong>215 milliards de tonnes par an,</strong> en moyenne, entre 2002 et 2011. Une augmentation colossale. Pourtant, si l'on en croyait les relevés des satellites, ces dix dernières années, l'élévation du niveau de la mer progressait au rythme des années 1990, comme si la fonte des banquises n'avait aucun impact...</p><p><strong>L'erreur instrumentale du satellite Topex-Poséidon</strong></p><p><img id="media-336036" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/759323460.jpg" alt="océans,hausse niveau des mers,chiffres,étude scientifique,réchauffement climatique" />La faute en revient à un appareil défectueux, <strong>l'altimètre Topex B</strong>, embarqué sur le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/TOPEX/Poseidon" target="_blank"><strong>satellite d'océanographie Topex-Poséidon</strong></a>, développé par la Nasa et le Cnes, lancé en 1992. Ce dernier, sujet à une dérive, exagérait ses mesures, en rajoutant chaque année quelques dixièmes de millimètres. Poussière à l'échelle de la vie du commun des mortels, cet écart a des conséquences importantes sur l'évaluation de la hausse du niveau des océans. Il a été remplacé en 1999, mais il a fallu attendre 2015 pour qu'une équipe de chercheurs australiens donne une première estimation de l'effet de cette exagération : <strong>pour les observations effectuées entre 1993 et 1998, le défaut de l'appareil ajoutait artificiellement chaque année entre 0,9 millimètres et 1,5 millimètres</strong>, ce qui biaisait le comparatif avec les relevés obtenus depuis les années 2000. Pour mesurer encore plus précisément ce chiffre, l'équipe d'Anny Cazenave a pris le relais en compilant toutes les données disponibles sur les différentes contributions à la hausse du niveau des mers : dilatation thermique, fonte des glaces continentales, perte de glace des calottes polaires nord et sud, volume des retenues d'eau douce...</p><p><strong>La fonte des banquises accélère la hausse du niveau des mers</strong></p><p>Résultat de cette analyse, l'une des plus complètes qui soit à ce jour : la dérive instrumentale de Topex B a conduit à une <strong>surestimation de 1,5 millimètres</strong> environ de l'élévation des océans, soit le chiffre de la fourchette haute calculée par l'équipe australienne. L'étude constate également que le taux d'augmentation de la surface moyenne mondiale de la mer a augmenté de <strong>0,8 millimètre par an</strong> au cours de la deuxième moitié de la période d'observation satellitaire, de 2004 à 2015. Pour les co-auteurs, cette augmentation est principalement due à la <strong>fonte accélérée de la couche de glace du Groenland. </strong>Logique, mais encore fallait-il le démontrer.</p><blockquote><p><strong><em>"La nouvelle étude n'est pas la première à estimer l'élévation du niveau de la mer, mais l'approche globale utilisée par les auteurs fournit peut-être la meilleure estimation de la vitesse à laquelle le niveau moyen de la mer global change".</em> Anny Cazenave</strong></p></blockquote><p>Que les climatosceptiques ne se réjouissent pas trop vite : <strong>si la tendance globale de la hausse du niveau marin doit être légèrement révisée à la baisse</strong> de 3,3 mm par an à 3 mm en moyenne de 1993 à 2015, l'étude met en revanche clairement en évidence <strong>l'accélération du phénomène</strong> sur ces <strong>vingt dernières années.</strong> Sachant que "le niveau global de la mer est l'un des meilleurs indicateurs du changement climatique, car il intègre de nombreux changements dans le système climatique, de la fonte des glaciers à la quantité d'eau stockée sur terre pour la quantité de vapeur d'eau dans l'atmosphère", comme le souligne Anny Cazenave, cette accélération n'est pas vraiment de bon augure pour l'avenir de la planète bleue. Inévitable, la montée des eaux risque également d’être plus importante que prévu – jusqu’à <strong>2 mètres d’élévation</strong> d’ici la fin du siècle, comme le suggérait une étude américaine publiée jeudi 31 mars 2016 dans la revue Nature.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong>►LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/r%C3%A9chauffement+climatique" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la fonte des glaces : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fonte+glaces" target="_blank">cliquer ICI</a><br /></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-336033" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/2571640540.jpg" alt="océans,hausse niveau des mers,chiffres,étude scientifique,réchauffement climatique" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>La fonte accélérée des glaces du Groenland contribue à renforcer l'élévation du niveau des océans. Photo AFP</em></span></p><p>Conséquence du réchauffement climatique à l'oeuvre sur la planète,<strong> les océans ont monté entre 2004 et 2015, 25% à 30% plus vite qu'entre 1993 et 2004.</strong> Tels sont les résultats d'une étude franco-suisse conduite par la scientifique française <strong>Anny Cazenave,</strong> du<a href="http://www.obs-mip.fr/recherche/laboratoires/LEGOS" target="_blank"><strong> Laboratoire d'études en géophysique et océanographe spatiale</strong> </a>à Toulouse, et publiée le 28 avril 2017 dans la revue<a href="http://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/hub/article/10.1002/2017GL073308/editor-highlight/http://blogs.agu.org/geospace/2017/04/26/sea-level-rising-faster-now-1990s-new-study-shows/" target="_blank"><strong> Geophysical Research Letters. </strong></a></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlLes bonnes nouvelles de 2016. 3. Agriculture : cette année, le bio cartonne dans le Sud-Ouesttag:maplanetea.blogspirit.com,2016-12-26:33165542016-12-26T10:30:00+01:002016-12-26T10:30:00+01:00 L’agriculture biologique, produite sans pesticides et sans intrants...
<p>L’agriculture biologique, produite sans pesticides et sans intrants chimiques, et le marché du bio, devraient atteindre cette année un rythme de croissance "historique"en France, selon les derniers chiffres communiqués par l’<strong><a href="http://www.agencebio.org/" target="_blank">Agence Bio</a>.</strong> Pour l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, <strong>2016 sera l’année de l’explosion du bio dans l’Hexagone.</strong> Cette progression inédite concerne aussi la Nouvelle Aquitaine, première région agricole de France et deuxième pour le bio.</p><p><strong>Le bio tricolore change d’échelle</strong></p><p><strong><a href="http://www.sudouest.fr/2016/03/05/c-est-le-grand-boom-du-bio-en-france-et-dans-le-sud-ouest-2291431-4720.php" target="_blank">En hausse constante ces dernières années</a>,</strong> notamment en 2015, le nombre de conversions d’exploitations en bio a encore augmenté durant les six premiers mois de l’année, avec plus de 21 nouvelles fermes bio installées chaque jour dans le pays, a indiqué l’Agence Bio, le 21 septembre dernier.</p><p><strong>Article publié le 5 mars 2016.</strong></p><p><strong>►POUR LIRE LA SUITE : c<a href="http://www.sudouest.fr/2016/10/05/agriculture-cette-annee-le-bio-cartonne-dans-la-region-2520845-4720.php" target="_blank">liquer ICI</a></strong></p><p><strong><a href="http://www.cforgood.com/" target="_blank"><img src="http://www.cforgood.com/wp-content/uploads/2016/12/Merci-cforgood3.png" alt="Ici on soutient CforGood.com" width="386" height="149" /></a></strong></p><p><img src="http://images.sudouest.fr/2016/10/05/57f4e08d66a4bd6a47eb86c3/widescreen/1000x500/pour-les-consommateurs-de-la-region-l-offre-bio-issue-de-l-agriculture-locale-continue-a-s-etoffe-a-vitesse-grand-v-biocoop-cours-pasteur-a-bordeaux-le-4-mars-2016.jpg" alt="Agriculture&nbsp;: cette ann&eacute;e, le bio cartonne dans le Sud-Ouest" /></p><p><span style="font-size: 8pt;"><em>Pour les consommateurs de la région, l'offre bio issue de l'agriculture locale continue à s'étoffe à vitesse grand V. PHOTO ARCHIVES SUD OUEST/ GUILLAUME BONNAUD</em></span></p><p><strong>Avant de passer à 2017, Ma Planète vous propose de revisiter les bons moments "verts" de l'année qui s'achève. Il n'y a pas eu que des mauvaises nouvelles en 2016.... La preuve. </strong></p><p>En France, ces dernières années, <strong>la filière bio a le vent en poupe,</strong> dans les champs et sur les étals de magasins. Un dynamisme qui profite aussi à la <strong>Nouvelle Aquitaine. </strong></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlCancer : pour le toxicologue André Cicollela, on peut faire reculer l'explosion de la maladietag:maplanetea.blogspirit.com,2016-10-29:33165022016-10-29T10:30:00+02:002016-10-29T10:30:00+02:00 André Cicolella. Photo archives Sud Ouest/Stéphane Lartigue Le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-327798" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1518494929.jpg" alt="cicolella.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>André Cicolella. Photo archives Sud Ouest/Stéphane Lartigue</em></span></p><p>Le journal<strong> "Le Monde"</strong> a publié ce mercredi des <strong><a href="http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2016/10/25/les-chiffres-des-principaux-cancers-decortiques_5019988_4355770.html" target="_blank">chiffres plus qu'inquiétants sur l’évolution du cancer </a></strong>depuis les années 80<strong>, </strong>qui montrent que la maladie touche les <strong>populations de plus en plus jeunes</strong>. Pour <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/10/25/bordeaux-andre-cicolella-presente-aujourd-hui-son-livre-toxi.html" target="_blank">André Cicolella</a>,</strong> chimiste, toxicologue et lanceur d'alerte,<strong> le vieillissement et l'amélioration du dépistage ne peuvent expliquer que très partiellement "l'épidémie" de cancers</strong> : "Si certains cancers se multiplient, comme ceux du sein ou de la prostate, c'est que les <strong>facteurs de risques présents dans notre environnement quotidien</strong> se sont aussi multipliés", explique-t-il.</p><p><strong>"Les facteurs environnementaux sous-estimés par les autorités"</strong></p><p><img id="media-327801" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/2591004165.jpg" alt="Cancer-couve-1C-240x313.jpg" width="168" height="219" />L'ancien conseiller scientifique à l'Ineris et enseignant en santé environnementale à Sciences Po Paris, qui vient de publier<strong> "Cancer du sein, en finir avec l'épidémie", </strong>dans le cadre d'Octobre rose, travaille depuis des années sur la question. S'appuyant sur les enquêtes scientifiques les plus récentes, il a a passé au crible tous les facteurs environnementaux, du<strong> DDT</strong> des années 1950 au <strong>bisphénol A</strong>, en passant par <strong>l'alimentation, la sédentarité ou le conditions de travail.</strong> Pour le toxicologue, qui appelle de ses voeux la création d'un<strong> Giec de la santé environnementale,</strong> à l'instar du climat, les autorités des pays développés sous-estiment totalement les facteurs environnementaux dans l'explosion de la maladie.</p><p><strong>Les enseignements du critère de l'âge</strong></p><p>"On disposait des données globales concernant l’évolution mais pas par tranche d’âge", explique-t-il en commentant les chiffres publiés par "Le Monde", qui révèlent des <strong>évolutions très contrastées selon les générations</strong>, principalement pour les cancers hormono-dépendants, du sein et de la prostate. <strong>La progression a été continue pour les femmes 30-39 ans</strong> (+ 65%), de 40-49 ans (+ 58%), alors qu’après avoir connu un pic en 2002 -2004, le nombre de nouveaux cas a diminué pour les tranches d’âge 50-59 ans et 60-69 ans.</p><p>Le nombre de <strong>cancers du sein</strong> dans le monde a doublé entre 1990 et 2013. La Belgique connaît 22 fois plus de cas que le Bhoutan et en France, le risque pour une femme entre 30 et 44 ans de mourir d'un cancer du sein est 4 fois plus élevé que de mourir d'un accident de la route, rappelle le toxicologue. "Cette croissance ne peut évidemment s’expliquer que très partiellement par le <strong>vieillissement </strong>de la population, argument utilisé généralement pour expliquer la croissance, mais pas non plus par le<strong> dépistage</strong> qui concerne les femmes de 50 à 69 ans", analyse-t-il.</p><p>Pour la <strong>prostate,</strong> la croissance est encore plus spectaculaire : <strong>+ 1033% pour les 50-59 ans</strong>. Là aussi, insiste André Cicollela, "le dépistage ne peut à lui seul expliquer cette croissance, car la croissance est moins forte dans les classes d’âge 60-69 ans (+437%) et 70-79% (+180%)". Par ailleurs,<strong> le cancer du testicule,</strong> autre cancer hormono-dépendant progresse de 176% chez les <strong>30-39 ans</strong>, alors qu’il n’y a pas de dépistage.</p><p><strong>Bébés pré-pollués ?</strong></p><p>Pour lui, ces données confirment l’importance du<strong> lien entre cancer et environnement.</strong> "Le développement du cancer chez les jeunes adultes correspond à des générations exposées in utero aux substances chimiques du type <strong>perturbateurs endocriniens", </strong>pointe-t-il. Les biberons, comme les résines polyépoxy dans contenants alimentaires au <strong>bisphénol A</strong> ont commencé à être utilisés massivement à partir des années 70 et on sait que "les expositions de l’espèce humaine sont de même niveau que celles qui induisent des tumeurs mammaires chez le rat et la souris après exposition maternelle", précise-t-il.</p><p><strong>Eradiquer les principaux perturbateurs endocriniens</strong></p><blockquote><p><em>« Il est temps que l’Institut National du Cancer se préoccupe sérieusement des causes environnementales du cancer ».</em> André Cicolella.</p></blockquote><p>La bonne nouvelle, pour le toxicologue, qui prône<strong> une révolution de la santé,</strong> qui doit soigner mais aussi prévenir en s'attaquant aux causes, c'est qu<strong>'il n'y a pas de fatalité et qu'il est possible de faire reculer l'explosion de la maladie. </strong>A condition de bien identifier les causes et de mener les politiques publiques adéquates. Promouvoir une <strong>bonne alimentation et une bonne hygiène de vie, diminuer le stress au travail</strong>... et supprimer du quotidien les <strong>molécules chimiques</strong> dangereuses pour la santé. "Plus que jamais, il est nécessaire d’éliminer de notre environnement les perturbateurs endocriniens", insiste-t-il, en soulignant le rôle leader qu'a joué la France dans ce domaine. La deuxième phase de la <a href="http://www.developpement-durable.gouv.fr/Strategie-nationale-sur-les.html" target="_blank"><strong>Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens</strong></a> devrait être, selon lui, lui l’occasion de fixer un cap ambitieux : l’éradication des principaux perturbateurs endocriniens comme le bisphénol ou les phtalates.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►A LIRE </strong></p><ul><li><strong>"Cancer du sein : en finir avec l'épidémie", André Cicolella, éd. Les Petits Matins, 10 euros.</strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/10/25/bordeaux-andre-cicolella-presente-aujourd-hui-son-livre-toxi.html" target="_blank">Maladies chroniques: André Cicolella lance l'alerte dans le livre "Toxique Planète"</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les perturbateurs endocriniens : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/perturbateurs+endocriniens" target="_blank">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li>Le <a href="http://www.reseau-environnement-sante.fr/" target="_blank"><strong>Réseau Environnement Santé</strong></a> et le <a href="http://www.c2ds.eu/" target="_blank"><strong>Comité pour le développement durable en santé (C2DS</strong></a>) ont mis en place une charte "Engagements objectif établissement sans perturbateurs endocriniens" qui repose sur <strong>dix écogestes pour les établissements de santé.</strong></li></ul><ul><li><strong>Les scientifiques du réseau<a href="http://www.hsen.org/" target="_blank"> Habitat Santé Environnement (HSEN</a>), auquel appartient la Bordelaise<a href="http://www.hsen.org/presentation/cv-dr-i-farbos" target="_blank"> Isabelle Farbos</a>, docteur en génétique et biologie moléculaire, ont mis en place un protocole "Maternité saine".</strong> Parmi les actions : mettre en place un nettoyage des locaux sans perturbateurs endocriniens, ni CMR, distribuer des cosmétiques bébé sans perturbateur endocriniens, sélectionner un doudou sans plastique, sans rembourrage (présence de bromés contre le feu, de formaldéhyde contre les moisissures), sélectionner les peintures sans COV pour rénover les lieux, sélectionner les matériaux pour la nouvelle construction.</li></ul><p><strong>►EN CHIFFRES</strong></p><ul><li><strong>Le cancer du sein en France</strong> : au 1er rang de cancers en terme de fréquence (33,5% de l'ensemble des nouveaux cas de cancer). 53 000 nouveaux cas par an. 11 500 décès par an. 75% se déclarent après 50 ans. Source Globocan2012 (IARC) : la Ligue contre le cancer.</li></ul>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlBiodiversité : en Asie, le trafic de tigres ne ralentit pastag:maplanetea.blogspirit.com,2016-10-13:33164782016-10-13T15:00:00+02:002016-10-13T15:00:00+02:00 Moins de 4 000 tigres à l'état sauvage, seulement En 1900, la...
<p><strong>Moins de 4 000 tigres à l'état sauvage, seulement<br /></strong></p><p><img id="media-327075" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/2198809226.jpg" alt="trafic,tigre,asie,commerce illégal,braconnage,chiffres" />En 1900, la population de Panthera tigris atteignait les 100 000 individus en Asie : il n'y aurait plus aujourd'hui sur terre qu'environ <strong>3 900 tigres à l'état sauvage.</strong> Principale responsable de la disparition de l'animal,<strong> la chasse au tigre</strong>, motivée au XIXe et au XXe siècles par la course aux trophées mais aussi par le succès commercial rencontré par les peaux et fourrures de tigre. Face à l'alerte déclenchée par plusieurs pays,<strong> cette chasse a fait l'objet d'une interdiction planétaire en 1970. </strong>Toutefois, la mesure n'a pas suffi à protéger l'animal des menaces qui pèsent sur lui. Aujourd'hui, 46 ans après, le déclin du tigre se poursuit. En cause, le braconnage pour le commerce illégal, et la dégradation de son habitat.</p><p><strong>L'élevage des tigres nourrit le commerce illégal</strong></p><blockquote><p> <em>« Cette analyse apporte des preuves concrètes attestant que le commerce illégal du tigre, ainsi que ses parties et produits, persiste et reste une source d’inquiétude majeure de conservation. Malgré les engagements répétitifs des gouvernements pour fermer les fermes d'élevage en Asie, ces établissements sont de plus en plus nombreux et jouent un rôle grandissant dans l’alimentation de ce commerce illégal. »</em> Steven Broad, directeur exécutif de TRAFFIC.</p></blockquote><p>"<strong>Reduced to Skin and Bones Re-examined",</strong> l'étude de <strong><a href="http://www.wwf.fr/?10141/le-trafic-de-tigres-en-Asie-ne-ralentit-pas" target="_blank">TRAFFIC et le WWF,</a></strong> met en avant <strong>801 saisies enregistrées de tigres et de leurs produits</strong> – de la peau et des os notamment – à travers l'Asie depuis 2000. Les animaux saisis proviennent de plus en plus d'établissements d'élevage en captivité : entre 2012 et 2015, au moins <strong>30% des tigres saisis en étaient issus. </strong>Si la majorité des saisies ont été signalées par l'Inde, la preuve est faite que les trafiquants exploitent aussi une voie commerciale déjà identifiée, allant de la <strong>Thaïlande jusqu'au Vietnam en passant par le Laos</strong> - trois pays où le nombre de fermes d'élevage de tigres a augmenté. </p><p><strong>Enorme trafic de tigres en Thaïlande</strong></p><p><img id="media-327076" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/3154976652.jpg" alt="trafic,tigre,asie,commerce illégal,braconnage,chiffres" />L'étude souligne ainsi une<strong> hausse manifeste des saisies de tigres vivants en Thaïlande et au Vietnam,</strong> directement liée à la croissance des fermes d'élevage de tigres, avec 17 animaux saisis entre 2000 et 2004 et 186 animaux au cours des quatre dernières années. La Thaïlande, notamment, abrite un énorme trafic de tigres. Le fameux <strong>Temple aux Tigres</strong>, visité par des milliers de touristes chaque mois, a dû fermer ses portes en juin dernier, après la découverte de<a href="http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20160603-thailande-temple-boudhique-especes-animales-trafic-tigres" target="_blank"><strong> 70 cadavres de bébés tigres</strong>.</a> Une quarantaine de cadavres de tigreaux, âgés d’environ un à deux jours à leur mort, était conservée au congélateur, une trentaine dans des bocaux remplis de formol. Les tests ADN devront révéler si les animaux ont été tués ou s’ils sont morts de mort naturelle.</p><p><strong>"Vin de tigre"</strong></p><p>Des<strong> dizaines de peaux</strong> d’individus adultes, des amulettes, des dents sculptées ont également été saisies, avec des jarres de "<strong>vin de tigre"</strong>. Réputé dans la médecine chinoise pour soigner l'arthrite et les rhumatismes, ce breuvage, fabriqué à partir des os des fauves, est particulièrement prisé en Chine, où des tigres seraient élevés en captivité et affamés dans ce seul but. Situé à une centaine de kilomètres au nord ouest de Bangkok, le sanctuaire bouddhiste était dans le collimateur de la police et des associations depuis des années, ces dernières accusant les moines de vendre des animaux et des organes à une clientèle chinoise, notamment pour fabriquer des médicaments.</p><p><iframe width="444" height="268" src="https://www.youtube.com/embed/5cqJk21V1pA" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la biodiversité : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/biodiversite/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-327074" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/3260403554.jpg" alt="trafic,tigre,asie,commerce illégal,braconnage,chiffres" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Il y avait 100 000 tigres il y a un siècle, il y en a moins de 4 000 à l'état sauvage aujourd'hui. Photo AFP</em></span></p><p>Mauvaise nouvelle pour l'avenir de la<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/biodiversite/" target="_blank"><strong> biodiversité</strong> </a>sur la planète : bien qu'il soit interdit depuis des décennies, <strong>le commerce international illégal de <a href="http://trafic.wwf.fr/" target="_blank">tigres </a></strong>et de leurs "produits" dérivés (peaux, os, dents...), reste la plus grande menace directe pour la survie de l’espèce.</p><p>Selon les résultats de <strong>l<a href="http://www.wwf.fr/?10141/le-trafic-de-tigres-en-Asie-ne-ralentit-pas" target="_blank">’étude alarmante menée par TRAFFIC et le WWF</a></strong> et présentée le 28 septembre 2016, à l’occasion de la <strong>17e Conférence des Parties de la CITES, </strong>le braconnage et le trafic de tigres à travers l'Asie ne baisse pas. Entre 2000 et 2015, au moins <strong>1 755 tigres</strong> en auraient été victimes, soit plus de deux animaux par semaine.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlL'agriculture bio cartonne: en 2016, 21 nouvelles fermes s'installent en bio chaque jourtag:maplanetea.blogspirit.com,2016-09-26:33164742016-09-26T10:30:00+02:002016-09-26T10:30:00+02:00 La barre des 1,5 millions d'hectares bio bientôt dépassée D’ici à la fin...
<p><strong>La barre des 1,5 millions d'hectares bio bientôt dépassée</strong></p><p>D’ici à la fin de l’année, l’Agence Bio estime que les terres consacrées au mode de production bio dépasseront la barre symbolique des 1,5 million d’hectares, soit <strong>plus de 5,8% de la Surface agricole utile (SAU)</strong>.</p><p><strong><img id="media-325809" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/3361163048.jpg" alt="agriculture bio,élevage,lait,viticulture,chiffres,croissance,marché,chiffre d'affaires" />La performance du lait bio</strong></p><p>Sans surprise, c’est <strong>l’élevage bovin laitier bio</strong> qui connaît l’essor le plus important avec plus de 560 producteurs spécialisés engagés en six mois. La filière laitière française a été durement touchée par l’effondrement des cours mondiaux du lait entraînant les exploitations dans des situations financières tendues.<strong> Or, le lait bio se vend plus cher que le lait standard.</strong> Après la période de conversion de deux ans du conventionnel au bio, « la filière attend donc un développement de l’ordre de 30% de la collecte de lait bio d’ici 2018 ». Par ailleurs, les filières les plus concernées par le développement du bio en France restent, comme en 2015, celles des <strong>grandes cultures</strong> (740 engagements) et de <strong>l’élevage bovin allaitant</strong> (400 engagements), avec un rythme similaire à l’an passé.</p><p><strong>Ca bouge aussi dans le vin</strong></p><p>Du côté de la <strong>production de vin,</strong> ce sont <strong>323 nouveaux domaines viticoles qui se sont engagés en bio </strong>durant le premier semestre 2016. Les arrêts de certification concernaient 126 exploitations au niveau national, le solde reste donc positif au premier semestre 2016. Dans le même temps, <strong>les ventes de vins bio français ont augmenté de +10% sur un an en grandes surfaces, mais également à l’international</strong>. Les engagements se font encore principalement en Languedoc (69 viticulteurs) et dans les Côtes du Rhône (plus de 75 nouveaux domaines), mais aussi dans le Bordelais, ou 39 viticulteurs se sont engagés de janvier à juin contre 27 en 2015.</p><p><strong>6,9 milliards d'euros attendus fin 2016</strong></p><p><img id="media-325916" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/696730861.jpg" alt="agriculture bio,élevage,lait,viticulture,chiffres,croissance,marché,chiffre d'affaires" />Voilà pour l'offre. Quant au<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2016/03/24/consommation-le-bio-cartonne-1047394.html" target="_blank"> marché du bio,</a></strong> il explose. Selon le dernier baromètre Agence Bio/CSA 2015, <a href="http://www.leblogdelabio.com/barometre-agence-bio-csa-2015-les-chiffres-a-retenir.html" target="_blank"><strong>9 Français sur 10 consomment bio</strong> </a>au moins occasionnellement. Des chiffres qui se traduisent dans les paniers et les caddies. Au vu des tendances des principaux circuits de distribution, avec une <strong>croissance en hausse de 20%</strong> au premier semestre 2016 par rapport au premier semestre 2015, le chiffre d'affaires du marché bio devrait atteindre à<strong> 6,9 milliards d'euros</strong> à la fin de l'année, estime l’<strong>Agence Bio, </strong>soit <strong>1 milliard de plus en 1 an</strong>. Au 30 juin 2016, l'Agence bio recensait<strong> 3 850 distributeurs</strong> engagés dans la vente de produits bio, soit une progression de 7% par rapport à fin 2015.<strong><br /></strong></p><p>Comme quoi, il n'y a pas toujours que des mauvaises nouvelles. Pour l'économie comme pour l'écologie. </p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;">►</span>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la filière bio bio : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/bio/" target="_blank">cliquer ICI</a><br /></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-325808" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/2385920764.jpg" alt="agriculture bio,élevage,lait,viticulture,chiffres,croissance,marché,chiffre d'affaires" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Un joli panier de légumes bio. Photo archives Sud Ouest</em></span></p><p>C'est historique. L'<strong>agriculture biologique explose </strong>et atteint un <strong>rythme de croissance jamais vu en France</strong>. En hausse constante ces dernières années,<strong><a href="http://www.sudouest.fr/2016/03/05/c-est-le-grand-boom-du-bio-en-france-et-dans-le-sud-ouest-2291431-4720.php" target="_blank"> notamment en 2015,</a></strong> le nombre de conversions d’exploitations en bio a encore augmenté durant les six premiers mois de l'année 2016, avec <strong>plus de 21 nouvelles fermes bio installées chaque jour </strong>a indiqué<strong> <a href="http://www.agencebio.org/" target="_blank">l’Agence Bio,</a></strong> le 21 septembre dernier.</p><p><strong>10% de hausse par rapport à 2015</strong></p><p>Au 30 juin 2016, le nombre de producteurs français engagés en bio s’élevait à près de <strong>31 880,</strong> contre 28 725 fin 2015, soit une hausse de 10% qui porte à 7,2% le nombre de fermes de ce type en France. Une vraie performance, alors que l’agriculture française traditionnelle est en pleine crise, qui permet de dire que le<strong> bio change d'échelle</strong> :<strong> le marché des ventes de produits alimentaires estampillé "bio"</strong> connaît également une forte accélération au premier semestre 2016.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlCe dimanche, on fête les 20 ans de la Fête du Vélo !tag:maplanetea.blogspirit.com,2016-06-05:33163682016-06-05T10:30:00+02:002016-06-05T10:30:00+02:00 Cette année, la Fête du Vélo a pour thèmes la "Découverte" et la "Forme"....
<p>Cette année, la Fête du Vélo a pour thèmes<strong> la "Découverte" et la "Forme".</strong> Le vélo, activité douce aussi bénéfique pour le corps que pour l'esprit, apporte bien des avantages en seulement quelques coups de pédales. Il permet de se déplacer au quotidien, de partager un moment convivial, de découvrir les paysages de nos régions ainsi que le patrimoine culturel de façon ludique et sportive. Le tout en prenant soin de son corps !</p><p><strong>22 événements prévus dans la région</strong></p><p>À l’initiative du <strong>Comité de Promotion du Vélo,</strong> et grâce à plus de 8.000 bénévoles mobilisés localement sur le terrain, la Fête du Vélo rassemble tous les amoureux du vélo autour de centaines d’initiatives. <strong> ALPC propose 22 animations</strong> parmi lesquelles des balades à vélo pour découvrir la région, des randonnées à VTT, des circuits sur route ou encore des expositions diverses. Les passionnés de vélo peuvent prendre part à la Fête du Vélo à <strong>Bordeaux, Périgueux, Sarran, Niort, Pau, Poitiers et d'autres villes encore.</strong></p><p><strong><img id="media-319527" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/1861367105.jpg" alt="coeur.jpg" /> A Bordeaux</strong></p><p>La Fête du Vélo vous attend <strong>à partir de 10 h, avec une balade collective animée par Vélo-Cité</strong>, de la place de la Victoire à Darwin. De 11h à 19h, vous pourrez participer au<strong> village du vélo géant</strong> à Darwin : animations réparations, stands, ateliers, critérium, bourse aux vélos, conférences, expositions, débats, musique, projections, restauration... Un concert clôturera cette journée festive. Ding ding !</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank"> Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le vélo : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/v%C3%A9lo" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2016/03/18/velo-a-quand-un-reseau-express-a-bordeaux-1047169.html" target="_blank">Vélo : à quand un réseau de piste cyclable express à Bordeaux ? Le REVe de Vélo-Cité</a></strong></li></ul><p><strong>►RETROUVEZ TOUTES LES MANIFESTATIONS SUR : <a href="http://feteduvelo.fr/recherche-evenement.html" target="_blank">www.feteduvelo.fr</a></strong></p><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>La pratique du vélo en France.</strong> D’après l'étude de l<strong>'<a href="http://univelo.fr/" target="_blank">Observatoire du cycle</a> publié en avril 2015,</strong> l'industrie globale du cycle s'est vue progresser significativement de <strong>7,5% en 2014</strong>, avec notamment pas moins de 2 977 600 vélos vendus. De plus, le vélo est, avec<strong> 21,4 millions de pratiquants (42%),</strong> la 1ère activité physique et sportive des Français. Ils en attribuent l’usage autant comme <strong>moyen de déplacement que comme instrument d’une pratique sportive.</strong> Le vélo a pour particularité d’avoir un public très hétérogène, sans distinction de sexe, d’âge ou de catégorie socioprofessionnelle. La pratique est souvent régulière puisque 2/3 des usagers utilisent le vélo plusieurs fois par mois. 56% d’entre eux font du vélo en famille et 21% avec des amis.</li></ul><ul><li><strong>Le vélo électrique</strong>. Si les Français s'intéressent de plus en plus aux<strong> <a href="http://transports.blog.lemonde.fr/2015/03/12/8-choses-a-savoir-avant-dacheter-un-velo-a-assistance-electrique/" target="_blank">vélos à assistance électrique (ou VAE)</a></strong>, ils ne se contentent pas d'observer le phénomène de loin. Aujourd'hui, le marché connaît en effet une véritable explosion, avec <strong>plus de 77.000 VAE vendus en 2014,</strong> soit une<strong> hausse de +37% de vente sur un an </strong>(source Univelo / Observatoire du cycle). Et 25% de tous ces VAE sont vendus par internet. Le VAE tend à un usage de plus en plus urbain et s'inscrire dans une démarche d'<strong>éco-mobilité</strong>.</li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-319526" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/3224277208.jpg" alt="vélo cours de la marne.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>A Bordeaux, quand on arrive à vélo cours de la Marne depuis le cours de l'Yser, ce n'est pas vraiment la fête. Le 3 juin, 9h du matin. Photo Ma Planète</em></span></p><p><a href="http://www.feteduvelo.fr/" target="_blank"><strong>La Fête du Vélo</strong></a> célèbre ses 20 ans. Déjà. Depuis 1996, le premier week-end de juin est devenu le rendez-vous incontournable du vélo. Cette année, l'événement, attendu par plus de<strong> 500.000 amoureux de la petite reine, </strong> revient dans la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes pour une 20e édition exceptionnelle, avec de nombreuses animations gratuites, familiales et festives.</p><p><strong>Une Fête du vélo, est-ce bien nécessaire ?</strong></p><p>Jugez vous-mêmes. A titre d'exemple<strong>,<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2016/03/18/velo-a-quand-un-reseau-express-a-bordeaux-1047169.html" target="_blank"> la pratique du vélo dans l'agglomération bordelaise représente 7% des modes de déplacement. </a> </strong>Pas si mal, mais beaucoup reste à faire, notamment pour la sécurité : le plan vélo de Bordeaux Métropole vise <strong>+15% en 2020.</strong>.. Pour le (la) cycliste bordelais(e), aller au boulot et se déplacer à vélo c'est encore trop souvent <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2016/03/18/velo-a-quand-un-reseau-express-a-bordeaux-1047169.html" target="_blank">la galère au quotidien. </a></strong>La Fête du vélo, c'est comme la journée de la femme : ça devrait être tous les jours. Pour celles et ceux qui ne seraient pas convaincus,<strong> rendez-vous cet après-midi à 15 h sur le blog Ma Planète.<br /></strong></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlLes OGM en recul sur la planète en 2015 : véritable tendance ou repli conjoncturel ?tag:maplanetea.blogspirit.com,2016-05-05:33163432016-05-05T10:30:00+02:002016-05-05T10:30:00+02:00 2 milliards d'hectares dans le monde Les surfaces cultivées en OGM...
<p><strong>2 milliards d'hectares dans le monde</strong></p><p>Les surfaces cultivées en OGM atteignent près de deux milliards d’hectares dans le monde. Aux <strong>Etats-Unis</strong>, pays leader avec 39% du total mondial (70,9 millions d'hectares), les surfaces OGM ont reculé de 2,2 millions d'hectares. Au <strong>Canada,</strong> 5e producteur de cultures transgéniques, les surfaces ont reculé de 5%, en raison d'une diminution des surfaces cultivées en colza. En <strong>Afrique du sud</strong>, c’est la sécheresse sévère qui a entrainé la diminution la plus forte (-23%) : les surfaces de maïs OGM ont diminué d’environ 70.000 hectares, passant de 3 millions à 2,3 millions d'hectares.</p><p><strong>28 pays dont 20 en développement cultive des OGM<br /></strong></p><p><strong><a href="http://www.isaaa.org/" target="_blank">L’ISAAA (International Service for the Acquisition of Agri-biotech applications)</a>,</strong> association plutôt favorable aux OGM, veut croire que cette réduction, conjoncturelle, s’expliquerait par l’effondrement des cours de certaines matières premières agricoles comme le maïs (-4% en surfaces) ou le coton (-5%). Aussi cette diminution <strong>"est susceptible de s’inverser quand le niveau des prix s’inversera",</strong> écrit-elle, en faisant valoir qu'en 20 ans, les surfaces dédiées aux OGM ont "augmenté 100 fois" et concernent désormais <strong>18 millions de fermiers dans 28 pays</strong>, dont <strong>20 en développement</strong>. Parmi ces derniers, le Vietnam qui s’est lancé dans les OGM en 2015, Cuba qui les cultive depuis deux ans, et le Bangladesh qui a doublé ses surfaces. Le Brésil (2e derrière les Etats-Unis), l'Argentine (3e), l'Inde (4e), la Chine (6e) et l'Afrique du Sud (9e) – ont cultivé à eux seuls près de la moitié (48%) des OGM mondiaux.</p><p><strong>Agriculture bio-tech contre OGM</strong></p><p>Les surfaces agricoles OGM vont-elles renouer avec le développement lorsque les prix remonteront ? Tous les pays ne sont pas favorables aux cultures transgéniques. Le <a href="http://www.alimenterre.org/sites/www.cfsi.asso.fr/files/488_at_belgique_burkina.pdf" target="_blank"><strong>Burkina Faso</strong>, </a>seul pays d’Afrique de l’Ouest converti à <a href="http://www.lesoir.be/1178523/article/demain-terre/developpement-durable/2016-04-12/burkina-faso-renonce-au-coton-genetiquement-modifie" target="_blank">l’<strong>agriculture bio-tech</strong> </a>depuis les années 2000, a totalement renoncé en avril dernier au coton transgénique, assénant qu’il n’était pas rentable. Pour les auteurs du rapport "une réglementation couteuse des plantes GM reste la principale contrainte à leur adoption" dans les pays en développement. Ils accusent "les opposants aux OGM et aux nouvelles technologies" d’exiger ces réglementations pour empêcher les agriculteurs pauvres, "y compris en Europe, d’avoir accès à ces technologies" ».</p><p><iframe width="360" height="260" src="https://www.youtube-nocookie.com/embed/XgpX5_WhL9Q?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><strong>Et les OGM "cachés" ?</strong></p><p><img id="media-317482" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/129812866.2.jpg" alt="ogm j'en veux pas.jpg" />Pour l'heure, autorisée, mais réglementée au niveau européen depuis 2001, <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2016/04/15/ogm-le-conseil-d-etat-annule-l-interdiction-du-mais-mon810-d-1048176.html" target="_blank"><strong>la culture des OGM est interdite en France et dans de nombreux pays de l’Union européenne</strong> </a>qui ont estimé que ces plantes représentaient un danger potentiel pour la santé et l’environnement. Mais de nouveaux organismes génétiquement modifiés "cachés", les <a href="http://ec.europa.eu/food/plant/gmo/legislation/plant_breeding/index_en.htm" target="_blank"><strong>NPBT</strong> </a>(les "New Plant Breeding Techniques", nouvelles techniques de modification génétique) qui n'ont pas encore de statut juridique, sont prêts à débouler sur le marché. Un vrai sujet d'inquiétude pour les associations environnementales membres du<strong> <a href="http://www.hautconseildesbiotechnologies.fr/fr" target="_blank">Haut Conseil des biotechnologies (HCB)</a> </strong>comme<strong> Greenpeace, France Nature Environnement ou la Confédération paysanne</strong>. La guerre des OGM entre les industriels de l'agrochimie et les défenseurs de l'environnement est loin d'être terminée.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les OGM : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/ogm" target="_blank">cliquer ICI </a><br /></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-317481" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/500232562.jpg" alt="burkina faso.pg.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Le Burkina Faso a renoncé au coton génétiquement modifié. Photo archives AFP</em></span></p><p>C'est une première dans l'histoire des OGM. En croissance régulière depuis le début de leur commercialisation, en 1996, les <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/ogm" target="_blank"><strong>cultures des plantes génétiquement modifiées</strong></a> ont reculé dans le monde en 2015 de 1%, passant à 179,7 millions d'hectares contre 181,5 millions en 2014, selon le rapport d’une ONG spécialisée. Certains pays, comme le Burkina Faso dernièrement, leur tournent même carrément le dos.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlBonne nouvelle: les tigres reprennent du poil (rayé) de la bêtetag:maplanetea.blogspirit.com,2016-04-28:33163382016-04-28T10:31:00+02:002016-04-28T10:31:00+02:00 "Il ne reste que 3200 tigres dans le monde : aidez-nous à agir...
<p> <strong>"Il ne reste que 3200 tigres dans le monde : aidez-nous à agir !"</strong></p><p><img id="media-316009" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/3981316808.jpg" alt="TX2.jpg" />En 1900, les populations de tigres étaient estimées à <strong>100.000 spécimens. </strong>Leur nombre a diminué tout au long du XXe siècle pour tomber à 3.200, lors du dernier comptage effectué en 2010 à l'occasion du <strong>Sommet International de Saint-Pétersbourg. </strong>Devant le déclin mondial du grand fauve, lors de ce sommet, les gouvernements s’étaient accordés sur un objectif de <strong>doublement de la population des tigres d’ici à 2022 : nom de code Tx2</strong>. De son côté, <a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/Il%20ne reste que 3200 tigres dans le monde. Un an après le Sommet International de Saint-Pétersbourg, la population du plus grand des félins est toujours en déclin et la course contre la montre continue, aidez-nous à agir !" target="_blank"><strong> le WWF lançait une grande campagne</strong></a> pour doubler la population de Panthera Tigris d'ici à 2020.</p><p><strong>La Russie, l'Inde, le Bhoutan et le Népal, pays exemplaires</strong></p><p>Alors que s'ouvre cette semaine à New Delhi la <strong>3eme conférence ministérielle d’Asie sur la protection des tigres</strong>, inaugurée ce mercredi par le Premier ministre d’Inde Narendra Modi, les chiffres des rapports de l'UICN et des ONG incitent à l'optimisme. Les politiques volontaristes de la Russie, du Népal, du Bhoutan ou encore de l'Inde, où vit plus de la moitié de la population mondiale des tigres sauvages, pour préserver l'animal du braconnage et de la déforestation, principales causes de sa disparition, ont payé. Dans ces pays, les populations les populations de tigres augmentent, tandis que dans les pays d’Asie du sud-est qui ont plus de difficulté à protéger l’espèce, comme l'Indonésie, le prédateur est toujours menacé de disparition. </p><p><strong>Des espèces tirées d'affaire</strong></p><blockquote><p><em>"Ce n'est pas parce que ça commence à aller mieux qu'il faut crier victoire. Il faut prendre appui sur des pays ou ça se passe mieux comme l'Inde pour comprendre comment et pourquoi leurs solutions fonctionnent.</em>" Isabelle Autissier présidente du WWF</p></blockquote><p>Les tigres d'Indochine, de Sumatra, de Chine méridionale, de la Caspienne, de Java ou de Bali font aujourd'hui partie des espèces éteintes, mais les tigres de Sibérie et ceux du Bengale, eux, semblent sur la bonne voie, ce qui rend optimistes les organismes de protection des animaux. Pour ces dernières, "bien qu'il reste beaucoup à faire" pour déclarer le tigre définitivement sauvé de l'extinction, les tendances sont plus importantes que les chiffres.</p><p>Comme quoi, si l'on veut vraiment sauver la biodiversité, c'est possible.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Le site du WWF : <a href="http://www.wwf.fr/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la biodiversité : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/biodiversite/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-316010" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/2923839796.jpg" alt="tigres wwf.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>La population de tigres en Inde a augmenté. Photo Vivek R. Sinha / WWF</em></span></p><p>Voilà une nouvelle qu'appréciera à sa juste valeur<strong> le tigre <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Shere_Khan" target="_blank">Shere Khan</a></strong>, le célèbre héros du "Livre de la jungle", le classique de Rudyard Kipling (1865-1936), qui a fait retour au cinéma ce mercredi dans une nouvelle adaptation signée Jon Favreau.</p><p><strong>On compte plus de tigres qu'en 2010</strong></p><p>Espèce en voie de disparition, le tigre fait en effet aussi son retour en chair en os sur la planète. Les chiffres de l'inversion de la tendance mortifère pour le félin sauvage sont là : pour la première fois en un siècle, <strong>le nombre de tigres en liberté est reparti à la hausse</strong>. Ils sont désormais <strong>3.890</strong> à évoluer dans les forêts asiatiques, contre<strong> 3.200 en 2010</strong>, selon <strong><a href="http://www.iucn.org/fr/" target="_blank">l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)</a> </strong>qui se base sur les recensements nationaux de différents pays, et deux organisations environnementales, le<strong> <a href="http://www.wwf.fr/?7880/Bien-quil-reste-beaucoup-a-faire-la-population-mondiale-de-tigres-sauvages-augmente" target="_blank">WWF</a> (Fonds mondial pour la nature) et <a href="http://www.globaltigerforum.com/" target="_blank">Global Tiger Forum</a></strong>.</p><p><strong>690 tigres</strong> de plus sur Terre en six ans : le différentiel paraît bien faible, mais il est significatif et montre un réel renversement de la courbe démographique de l'animal mythique.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlNicolas Hulot, première personnalité préférée des seniors, avec Simone Veiltag:maplanetea.blogspirit.com,2016-04-09:33163322016-04-09T10:34:00+02:002016-04-09T10:34:00+02:00 Un palmarès 2016 sensiblement différent de 2015, qui montre que les...
<p>Un <strong>palmarès 2016</strong> sensiblement différent de 2015, qui montre que les séniors sont, comme tout un chacun, influencés par l’actualité. Le réchauffement climatique et la COP21 sont aussi passés par là et <strong>Nicolas Hulot connaît la plus forte hausse avec 11 places de gagnées.<br /></strong></p><p>Avec<strong> 17% des faveurs des sondés</strong>, l'écolo préféré des Français cartonne à égalité avec l'ancienne ministre de Valéry Giscard d'Estaing à 17%, devant l'acteur Pierre Arditi et le présentateur de télévision Jean-Pierre Pernault. Parmi les plus gros reculs, Line Renaud, Catherine Deneuve, William Leymergie, Ines de la Fressange et surtout un certain Michel Platini.</p><p style="text-align: center;"><strong>Le palmarès des 30 personnalités préférées des séniors</strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-315762" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/2320915212.png" alt="palmarès 55.png" /></p><p><strong>A part ça ?</strong> La bonne nouvelle, c'est que dans un <strong>climat général de morosité, pour les 55 ans et +</strong> la vie est plutôt belle. Ils vont bien et sont globalement satisfaits de leur vie. Et cette satisfaction n'est pas simplement le fait de la génération des baby boomers, aujourd'hui papy boomers, qui ont été très "gâtés" par le contexte. Cette tonalité positive irrigue toutes les tranches d’âge, de 55 à plus de 75 ans. En revanche, elle s’infléchit nettement selon le niveau socio-économique : aujourd’hui encore l’argent aide à faire le bonheur...</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank">Cathy Lafon</a></strong></p><p style="text-align: left;"><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur Nicolas Hulot : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/nicolas+hulot" target="_blank">cliquer ICI</a> </strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-315763" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/1862887062.jpg" alt="palmarès,classement,personnalité,sondage tns sofrès,séniors,chiffres" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Nicolas Hulot, personnalité préférée des seniors français. Photo AFP</em></span></p><p><strong>Le champion de l'écologie, pour les Français c'est <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/nicolas+hulot" target="_blank">Hulot</a></strong>. Un point c'est tout. Y compris chez les seniors. Tel est le résultat de la troisième et dernière vague des résultats du <strong>Baromètre 55+, réalisé avec TNS Sofres,</strong> dédié à l’observation de l’évolution des modes de vie des seniors, publié à l’occasion du <a href="http://www.cogedim-club.com/actualites/cogedim-club-au-salon-des-seniors-paris" target="_blank"><strong>salon des Séniors, Cogedim Club®</strong> </a>(du 7 au 10 avril, à Paris).</p><p><strong>"L'homme providentiel"</strong></p><p>D'ailleurs, pour le chanteur<strong> Renaud</strong>, qui fait son retour avec un nouvel album, Nicolas Hulot (61 ans le 30 avril) est "l'homme providentiel". Interviewé sur<strong> Europe 1</strong>, <a href="http://www.europe1.fr/culture/pour-renaud-nicolas-hulot-est-lhomme-providentiel-2714374" target="_blank"><strong>Renaud a même déclaré qu'il faisait le voeu pieux qu'il se présentait à l'élection présidentielle. </strong></a>"J'irai les yeux fermés" pour Hulot. "Je ne soutiendrai personne", a-t-il assuré. Sauf Nicolas Hulot, "l'homme providentiel". "J'irai les yeux fermés lui chanter La ballade nord-irlandaise ou Le déserteur, un hymne anti-militariste. Mais il ne se présente pas malheureusement".</p><p><strong>Loin devant Juppé</strong></p><p>D'accord, cela ne nous rajeunit pas tout ça. Et puis, pas sûr que cela suffise à convaincre le fondateur et patron de la Fondation éponyme de se présenter au nom de tous les écologistes en 2017, mais aujourd'hui, <strong>1 Français sur 6 âgé de plus de 55 ans,</strong> plébiscite<strong> Nicolas Hulot</strong> au rang des deux personnalités qui valorisent le plus leur image. Une place enviable qu'il partage avec <strong>Simone Veil.</strong> Loin, très loin devant <strong>Alain Juppé</strong>, qui n'arrive qu'en 20ème position de ce palmarès dont il faut préciser toutefois qu'il ne porte pas sur des intentions de vote.<strong><br /></strong></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlPoissons : les ravages de la surpêche dans les océans largement sous-estiméstag:maplanetea.blogspirit.com,2016-01-21:33162662016-01-21T10:30:00+01:002016-01-21T10:30:00+01:00 Surprise ! Une grande étude publiée ce mardi dans la revue Nature...
<p><strong>Surprise !</strong></p><p>Une grande étude publiée ce mardi dans la revue<strong> <a href="http://www.nature.com/ncomms/2016/160119/ncomms10244/full/ncomms10244.html" target="_blank">Nature Communications</a></strong> et conduite depuis 2002 par le chercheur français <strong>Daniel Pauly</strong> (université de Vancouver, en Colombie-Britannique), montre en effet que les statistiques mondiales de<strong> <a href="http://www.fao.org/home/fr/" target="_blank">l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)</a> </strong>sur la pêche mondiale sont purement et simplement fausses. Les <strong>ressources de poissons diminuent bien plus vite</strong> que les chiffres officiels ne l'indiquent et la bagatelle de <strong>la moitié des prises de poissons</strong> n'a pas été déclarée à la FAO depuis 66 ans...</p><p>Selon l'agence onusienne, la pêche mondiale, "pratiquement stable", aurait diminué de "moins de 1% par an", depuis son pic en 1966, sur la base des chiffres que lui envoient ses membres. Faux et archifaux, selon la reconstruction de la pêche mondiale effectuée par l'étude de Daniel Pauly, qui révèle qu'elle diminue en réalité <strong>trois fois plus</strong> et que <strong>la pêche actuelle épuise les ressources halieutiques.</strong></p><p><strong>Un gros mensonge</strong></p><p>Enorme, le mensonge, dure depuis longtemps. Pire, dans les pays pauvres où des centaines de millions de personnes, pour travailler et se nourrir, dépendent du poisson, et où la ressource s'est effondrée suite à la surexploitation de la mer,<strong> une grande partie des prises sont volées</strong> purement et simplement par les <strong>pêches industrielles des flottes étrangères</strong> qui ne les déclarent pas et ne paient pas pour ce qu'elles capturent. La flotte chinoise en vole 92% et l'européenne, 71%...</p><p><strong>L'Europe à la manoeuvre</strong></p><p>Certes, l'Europe essaie de son côté de limiter la casse. Désormais, les pêcheurs sont obligés de <strong>ramener à terre les captures involontaires</strong>, ces tonnes de poissons pêchés chaque année et rejetées en mer car ils ne correspondent pas à ce que recherchent la pêche industrielle. Trop petits, pas la bonne espèce.... <strong>20 millions de tonnes par an</strong> au niveau mondial, selon la FAO, et <strong>60.000 tonnes en France,</strong> sur les 480.000 tonnes de poissons frais vendus à la criée. Petit problème : on va désormais s'interroger sur <strong>l'exactitude des chiffres onusiens</strong> qui, là aussi, sont peut-être sous-estimés.</p><p><strong>Stocker et récupérer les rebuts de la pêche</strong></p><p>Pour réduire ce gaspillage énorme et insensé, quand les océans s'appauvrissent et s'acidifient avec le réchauffement climatique, la Commission européenne oblige désormais, depuis le 1er janvier, les bateaux de plus de 9 mètres à<strong> stocker à bord ces captures involontaires</strong>, afin qu'elles soient vendues, si possibles, à différentes filières, dont le cosmétique et l'alimentation animale. Cela ne reconstitue pas pour autant les espèces sur le déclin mais comme cela risque de coûter très cher aux armateurs, peut-être prendront-ils des mesures pour <strong>pêcher différemment</strong>, en évitant de ratisser tout et n'importe quoi avec leurs filets ? </p><p><strong>Quotas durcis </strong></p><p>L'Europe durcit aussi les quotas de pêche : <strong>les captures de cabillaud sont réduites de 10 %</strong> et celles d'<strong>églefins de 13%</strong> en mer Celtique, et le <strong>moratoire sur le bar</strong> est repoussé, afin de permettre aux populations halieutiques de se reconstituer. Mais là aussi, comment être sûr de la véracité des chiffres déclarés par les flottes industrielles ?</p><p>Seule certitude : "Si on ne ralentit pas la course, on va droit à l'effondrement mondial dans quelques décennies", prévient le chercheur, rejoignant ainsi les avertissements à répétition des ONG. Après le climat en 2015, cap sur les océans en 2016 : il y a du boulot !</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Pour accéder à l'étude dirigée par Daniel Pauly, publiée le 19 janvier 2016 : <a href="http://www.nature.com/ncomms/2016/160119/ncomms10244/full/ncomms10244.html" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la surpêche : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/surpeche" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong><strong>Les articles de Ma Planète sur la biodiversité : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/biodiversite/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-311152" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/1442486760.jpg" alt="surpeche--469x239.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Selon une étude scientifique, la moitié des prises de poissons depuis 1950 n'ont pas été déclarées aux Nations unies. Photo archives AFP</em></span></p><p>Mauvaise nouvelle. D'accord, on s'en doutait un peu, et les<strong> ONG (B<a href="http://www.bloomassociation.org/" target="_blank">loom,</a> <a href="http://www.wwf.fr/" target="_blank">WWF</a>, <a href="http://www.greenpeace.org/france/fr/" target="_blank">Greenpeace</a>...)</strong> qui luttent contre le pillage des océans et le déclin des populations halieutiques ne seront pas vraiment surprises, mais pas à ce point :<strong> la gravité du phénomène de surpêche est largement sous-estimée,</strong> et ce depuis 1950. Et c'est particulièrement grave pour l'avenir des écosystèmes marins sur Terre et donc de l'humanité.</p>
Blog NEIDINGERhttp://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/about.htmlPilotage statistique de blog: nouvelle donne TDGtag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2015-08-02:33262452015-08-02T19:45:00+02:002015-08-02T19:45:00+02:00 La Tribune de Genève a modifié ses conditions et ne fournit plus de...
<p><strong><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;">La Tribune de Genève a modifié ses conditions et ne fournit plus de statistiques aux blogueurs depuis le 1er août, hier.</span></strong></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;"><strong>Ils sont invités à s'inscrire sur Xiti ou Google Analytics.</strong> </span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;">Je n'ai eu le temps de faire l'opération à temps et ô drame, ai dû perdre 2 jours de stat: 1er et 2 août.</span></p><p><strong><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;">Pas grave....</span></strong></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;">Pourtant en novembre 2013, je notais combien la mesure est importante. Et l'absence de stats fournies par TalkSpirit gênait alors.</span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2013/11/03/y-a-un-bleme-toujous-pas-de-statistiques-de-blogs-explicatio.html"><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;">http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2013/11/03/y-a-un-bleme-toujous-pas-de-statistiques-de-blogs-explicatio.html</span></a></span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica; color: #000000;">La blogueuse M.Vallette signale cet article aujourd'hui dans sa<span style="text-decoration: underline;"><a href="http://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2015/08/02/histoires-de-statistiques-269114.html"> réaction du jour aux modifications imposée par TDG</a>..</span></span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica; color: #000000;">Mais, selon elle, les accros aux stats seraient le fait des petits nouveaux. M Mabut dans un article était dans cette même position.</span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica; color: #000000;"><strong>Pas exact selon moi !!</strong><br /></span></p><p><strong><span style="font-size: medium; font-family: helvetica; color: #000000;">Car...tous les blogueurs sont intéressés par les retours chiffrés!</span></strong></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica; color: #000000;">Elle- même aussi finalement puisqu'elle dit bien apprécier l'outil GA.<br /></span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica; color: #000000;"> Ne serait ce pour connaitre le retour d'un article/ un autre, le plus lu du blog etc.</span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica; color: #000000;">Je réponds ainsi par un commentaire posté sous son article: <br /></span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica; color: #000000;"> </span><span style="font-size: small;"><span style="color: #800000;"><em><span style="font-family: helvetica;">"</span></em></span><span style="color: #800000;"><em>Madame bonjour,</em></span><br /> <br /><span style="color: #800000;"><em> Vous citez mon ancien article de novembre 2013. Je dois préciser que je n'étais pas à l'époque une nouvelle blogueuse comme votre écrit peut le laisser penser .</em></span><br /><span style="color: #800000;"><em> Et que le fait de s'intéresser aux volumes n'est pas du tout significatif d'être... débutant !</em></span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="color: #800000;"><em> ( M Mabut disait la même chose, dans un article, à savoir que les sensibles aux chiffres sont ...les débutants)</em></span><br /><span style="color: #800000;"><em> J'avais déjà une assise de lectorat.</em></span><br /><span style="color: #800000;"><em> Et reste toujours intéressée par le retour chiffré qui mesure dans le détail l'intérêt produit par un thème plutôt qu'un autre etc. C'est comme le lait couvé sur le feu. Surtout quand la courbe est ascendante.</em></span><br /> <br /><span style="color: #800000;"><em> En fait TOUS les blogueurs sont sensibles au lectorat, s'ils ont la clarté de le reconnaitre. Ce que votre article du jour montre d'ailleurs vous concernant avec vos chiffres de juillet et votre a priori favorable pour Google Analytics comme outil.</em></span><br /><span style="color: #800000;"><em> Mon blog Neidinger: chaque jour, chaque mois est différent. Le nombre de pages varie ces derniers temps dans la fourchette 55/69 000 pages lues par mois (chiffres TDG- Blog Spirit).</em></span><br /><span style="color: #800000;"><em> C'est peu et beaucoup. </em></span><br /><span style="color: #800000;"><em> Surtout quand cela n'est pas un coup d'éclat mais un niveau "fond de roulement" avec toujours une tendance croissante. Car plus on écrit d'articles avec mots clés, plus cela clique, cela s'empile.</em></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #800000;"><em> En même temps, on n'est pas obligé de jouer à la course à l'échalote... du nombre. </em></span></strong></span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #800000;"><em>Quand je publiais un article par jour, j'étais positionnée en haut de la liste "blogs les plus lus"de Tribune de Genève.</em></span></strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #800000;"><em> Et maintenant je ne veux plus prendre le temps de cet article quotidien par choix.</em></span></strong></span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #800000;"><em>Le rang de facto a baissé.</em></span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #800000;"><em> Les chiffres sont intéressants à connaître! Les statistiques restent essentielles.</em></span></strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #800000;"><em> Cet univers des néo-médias formé par nos "petits blogs" taille bien des croupières aux médias institutionnels ne serait-ce que par le "temps de lecture accaparé". </em></span></strong></span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #800000;"><em>Ces chiffres c'est à la fois peu et... beaucoup !</em></span></strong></span><br /> </span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica; color: #000000;"> Sylvie Neidinger</span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica; color: #000000;"> </span></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.html2,6 millions de personnes meurent encore chaque année du manque d’accès à l’eau et à l’assainissementtag:maplanetea.blogspirit.com,2015-03-22:33160112015-03-22T10:30:00+01:002015-03-22T10:30:00+01:00 L'eau qui coule en abondance à notre robinet est un bien rare et...
<p style="text-align: center;"><img id="media-287639" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/238997292.jpg" alt="eau,enfants,chiffres,femmes,mortalité,accès à l'eau,assainissement,solidarité international,journée mondiale de l'eau" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>L'eau qui coule en abondance à notre robinet est un bien rare et précieux dans de nombreuses régions de la planète. Photo archives "Sud </em><em>Oues</em><em>t"</em></span></p><p>A l’occasion de la<strong> <a href="http://www.un.org/fr/events/waterday/" target="_blank">Journée mondiale de l’eau,</a></strong> ce dimanche 22 mars, à la veille du<strong><a href="http://www.pseau.org/fr/fme7" target="_blank"> 7e Forum mondial de l’eau</a></strong> en Corée du Sud des 12 au 17 avril prochain et du vote des nouveaux <a href="http://www.un.org/fr/millenniumgoals/beyond2015.shtml" target="_blank"><strong>Objectifs du développement durable</strong></a> (2015-2030) aux Nations Unies en septembre 2015, <strong><a href="http://solidarites.org/" target="_blank">Solidarité International</a></strong> publie cette année le premier <strong><a href="http://www.solidarites.org/phocadownload/publications/solidarites_2015_barometre_eau_web_ok.pdf" target="_blank">‘’Baromètre de l’eau de l’hygiène et de l’assainissement’’ </a></strong></p><p><strong>L'eau, c'est la vie<br /></strong></p><p><img id="media-287544" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/3486293252.jpg" alt="eau,enfants,chiffres,femmes,mortalité,accès à l'eau,assainissement,solidarité international,journée mondiale de l'eau" width="190" height="116" />Pour une grande partie des Terriens, pour boire de l'eau, il ne suffit pas de tourner un robinet ou de décapsuler une bouteille d'eau minérale.<strong> Association humanitaire</strong> engagée depuis 35 ans pour l’accès à l’eau et à l’assainissement dans les zones touchées par les conflits, les épidémies et les catastrophes naturelles, Solidarité International s'est entourée de nombreux spécialistes pour dresser un<strong> état des lieux ultra-complet de l’accès à cette ressource</strong>, vitale pour la survie et le développement de l'humanité. Le Baromètre de l'eau rassemble les grands chiffres de la ressource, des analyses, des éclairages et des débats autour des grands enjeux de l’eau et de l’assainissement, ainsi que sur leurs liens directs avec la santé, le développement, l’éducation, les conflits, les catastrophes naturelles… Edifiant.</p><p><strong><img id="media-287543" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/2962014268.jpg" alt="eau,enfants,chiffres,femmes,mortalité,accès à l'eau,assainissement,solidarité international,journée mondiale de l'eau" />Les grands chiffres de l'eau<br /></strong></p><p>Alors même que <strong>l’accès à l’eau potable</strong> est reconnu depuis 2010 comme l'<strong>un des droits fondamentaux de l'homme</strong> et que de nombreux progrès ont été notés ces 15 dernières années, aujourd’hui encore, <strong>3,5 milliards d’êtres humains</strong> boivent chaque jour de l'eau dangereuse pour leur santé<strong>.</strong> <strong>2,6 milliards </strong>de nos semblables manquent toujours d’un assainissement adéquat. Pire, <strong>2,6 millions de personnes, dont 1,8 million d’enfants</strong> de moins de 15 ans, meurent chaque année de maladies liées à l’eau et à un environnement insalubre. D'autres chiffres ? <strong>90 % de l’ensemble des risques naturels</strong> sont liés à l’eau, <strong>76 % des femmes et des enfants</strong> dans les pays en développement passent 140 millions d’heures chaque jour à chercher de l’eau et <strong>272 millions de journées d’école</strong> sont manquées à cause du manque de toilettes. Au XXIème siècle, l’accès à l’eau et à l’assainissement, levier de développement pour les pays, constituent plus que jamais une véritable<strong> urgence humanitaire.</strong></p><p>Pour <strong><a href="http://solidarites.org/" target="_blank">Solidarité International</a>,</strong> tout l'enjeu de ce Baromètre de l'eau est bien sûr d'alerter l'opinion et de faire en sorte que l’eau ne soit plus la grande oubliée dans les enceintes internationales pour mettre fin à cette "hécatombe silencieuse". Aussi, l'ONG profite-t-elle de la publication de ces chiffres pour lancer en même temps une <a href="http://porteurdeau.solidarites.org/" target="_blank"><strong>campagne d’appel à dons</strong></a> auprès du grand public. <br /> <br /> <a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Télécharger le Baromètre de l'eau : <a href="http://www.solidarites.org/phocadownload/publications/solidarites_2015_barometre_eau_web_ok.pdf" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul><ul><li><strong>Pour mener à bien ce projet d'une rare ambition</strong>, <strong>Solidarité International,</strong> outre ses propres experts, a également fait appel à <strong>Gérard Payen</strong> (Membre du conseil pour l’eau et l’assainissement du secrétaire général des Nations Unies), à <strong>Claus Sorensen</strong> (DG de la Direction générale à l’aide humanitaire de la Commission Européenne), au professeur de médecine <strong>Renaud Piarroux</strong>, au géopolitologue <strong>Franck Galland </strong>ou encore à <strong>Jacques Oudin</strong>, dont la célèbre <strong><a href="http://www.reglementation-environnement.com/15011-Loi-Oudin-eau-cooperation-internationale.html" target="_blank">Loi sur l'eau et la coopération internationale</a> </strong>fête son 10e anniversaire. </li></ul>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlEnergies renouvelables: nouveau record de production d'électricité éolienne en Francetag:maplanetea.blogspirit.com,2015-02-10:33159702015-02-10T10:30:00+01:002015-02-10T10:30:00+01:00 Des éoliennes dans la Manche en pleine action. Photo AFP Bonne...
<p style="text-align: center;"><img id="media-284403" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/28429965.jpg" alt="energie éolienne,chiffre,france,production,électricité,statistiques,chiffres" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Des éoliennes dans la Manche en pleine action. Photo AFP</em></span></p><p>Bonne nouvelle pour le secteur des <strong>énergies renouvelables</strong>. Le mois de décembre 2014 a connu un <strong>nouveau record de production d’électricité éolienne en France</strong>, sur fond de recul de la consommation, a indiqué le 29 janvier dernier le gestionnaire du<a href="http://www.rte-france.com/" target="_blank"> réseau à haute tension RTE.</a></p><p><strong>Le plus haut niveau jamais enregistré</strong></p><p>La production des éoliennes françaises a culminé à <strong>7.238 mégawatts (MW) le 27 décembre à 04H00,</strong> au-dessus des 6.994 MW enregistrés le 21 octobre, a précisé la filiale d’EDF dans son aperçu mensuel sur l’énergie électrique. Le facteur de charge, c’est-à-dire le<strong> taux moyen de fonctionnement</strong>, s’est élevé à <strong>80%</strong> ce jour-là, « soit le plus haut niveau jamais enregistré jusqu’ici », a-t-elle ajouté.</p><p><strong>Météo clémente</strong></p><p>Sur tout le mois de décembre, <strong>la production éolienne a atteint 2.085 gigawattheures (GWh)</strong>, avec un facteur de charge moyen de 30,9%, contre une moyenne annuelle de 23%. Au total, en fin d'année dernière, la production d’électricité s’est élevée à 54.703 GWh en France, dominée par le nucléaire (41.634 GWh, soit une part de 76%), pour une consommation totale de 49.374 GWh (ou 49,374 térawattheures), en baisse de 1,4% sur un an du fait notamment de la douceur des températures. Cette météo clémente a d’ailleurs entraîné sur l’ensemble de l’année 2014 un repli de 6% de la consommation française d’électricité, à 465,3 TWh, pour une production en baisse de 1,8% à 540,6 TWh, avait indiqué RTE dans son bilan annuel.</p><p>Aucune éolienne n'ayant encore poussé en Aquitaine, le vent qui y souffle généreusement et gratuitement, ne compte, hélas, pour rien dans cette réussite nationale. Pourtant, pour peu qu'on arrive à les installer, on le voit, les éoliennes sont de vraies fées de l'électricité...</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a> avec l'AFP</p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma planète sur l'énergie éolienne : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/energie+eolienne" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlClimat : 2014, année la plus chaude jamais enregistréetag:maplanetea.blogspirit.com,2015-02-02:33159402015-02-02T10:30:00+01:002015-02-02T10:30:00+01:00 A Bordeaux, il faisait 24°C le 18 octobre 2014. Pas mal pour une...
<p style="text-align: center;"><img id="media-283253" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/1503983456.jpg" alt="réchauffement climatique lutte,émisions gaz à effet de serre,ges,prévention,température,moyenne,noaa,nasa,météo,chiffres" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>A Bordeaux, il faisait 24°C le 18 octobre 2014. Pas mal pour une mi-octobre ! Les Bordelais ont profité du miroir d'eau pour se rafraichir... Photo archives "Sud Ouest" / Quentin Salinier</em></span></p><p>On s'en doutait depuis l'automne dernier où l'Organisation météorologique mondiale (OMM) l'avait affirmé dès novembre.<strong> 2014 est bel et bien l'année la plus chaude jamais enregistrée</strong> en France et sur la planète depuis le début des relevés des températures, en 1880.</p><p><strong><img id="media-283252" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/2546298832.jpg" alt="réchauffement climatique lutte,émisions gaz à effet de serre,ges,prévention,température,moyenne,noaa,nasa,météo,chiffres" width="295" height="165" />+0,69°C sur la planète</strong></p><p>Selon les relevés de deux des trois principaux organismes scientifiques qui mesurent les températures terrestres, l<strong>'<a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/Agence%20américaine%20océanique%20et%20atmosphérique%20(NOAA)" target="_blank">Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA)</a></strong> et la<a href="http://climate.nasa.gov/" target="_blank"> <strong>Nasa </strong></a>(infographie ci-contre), la température de l'année écoulée été supérieure de <strong>+ 0,69°c à la moyenne du XXème siècle sur le globe. </strong> Très précisément, de +1°C à la surface des terres - soit la quatrième plus élevée depuis 1880 - et de + 0,57°C pour les océans, ce qui en fait la plus élevée de toutes les années jamais enregistrées. Une moyenne qui surpasse de 0,04°c les précédents records de 2005 et 2010.</p><p><iframe width="384" height="224" src="http://www.youtube.com/embed/WtPkFBbJLMg" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><strong>+1,2°C en France</strong></p><p>Même topo à peu de choses près en France où décembre a également dépassé la moyenne, avec un début de mois très doux et un refroidissement des derniers jours largement insuffisant pour modifier la tendance. La <strong><a href="http://www.sudouest.fr/2014/11/25/les-dix-premiers-mois-de-l-annee-sont-les-plus-chauds-depuis-1900-1747887-706.php" target="_blank">température moyenne annuelle en 2014</a></strong> dépasse de <strong>plus de 1,2 °C la normale.</strong> Soit 13,8 °C au lieu de 12,6 °C (la moyenne calculée sur une période de trente ans allant de 1981 à 2010). Les précédents records étaient survenus en 2011 (+ 1,1 °C) et 2003 (+ 1 °C). Autre particularité de 2014 : la quasi-totalité des mois de l'année ont présenté des températures supérieures à la normale… sauf l'été. Pas de chance.</p><p><strong><img id="media-283254" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/434931969.jpg" alt="réchauffement climatique lutte,émisions gaz à effet de serre,ges,prévention,température,moyenne,noaa,nasa,météo,chiffres" />Les calottes glaciaires sens dessus dessous</strong></p><p>L'étendue moyenne des glaces dans l<strong>'<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fonte+glace" target="_blank">océan Arctique</a></strong> a été de 28,4 millions de km2 en 2014,<strong> la sixième plus petite superficie annuelle</strong> mesurée depuis 36 ans. En revanche l'étendue des glaces dans <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/antarctique" target="_blank"><strong>l'Antarctique</strong></a> a été un<strong> record en 2014 </strong>pour la deuxième année consécutive, avec 33,8 millions de km2.</p><p><strong>Une accélération inquiétante</strong></p><p>Autre enseignement, la plus grande partie de ce réchauffement s'est produite au cours des<strong> trois dernières décennies</strong> et les <strong>dix années les plus chaudes ont été enregistrées depuis 2000</strong> à l'exception de 1998, ce qui révèle une accélération inquiétante du phénomène. Les scientifiques de la NOAA notent ausssi que les températures record se sont produites en l<strong>'absence du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/El_Ni%C3%B1o" target="_blank">courant chaud du Pacifique El Niño</a>.</strong> Ce courant apparaît tous les cinq à sept ans en moyenne et exerce une forte influence sur le climat du globe.</p><p><strong>Les émissions de gaz à effet de serre humaines responsables</strong></p><p><img id="media-283255" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/3287325062.jpg" alt="réchauffement climatique lutte,émisions gaz à effet de serre,ges,prévention,température,moyenne,noaa,nasa,météo,chiffres" />Cela ne surprendra personne, les deux agences et les scientifiques du monde entier ont souligné, en présentant ce bilan inquiétant, que l'<strong>accroissement des émissions de gaz à effets de serre</strong> résultant des activités humaines était le premier responsable de ce phénomène. "Alors que la température moyenne sur une année peut être influencée par des conditions météorologiques extrêmes,<strong> les tendances au réchauffement sur le long terme</strong> sont attribuables aux facteurs contribuant au changement climatique actuellement dominés par les<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2014/09/10/rechauffement-climatique-nouveaux-records-de-co2-en-2013-1026350.html" target="_blank"><strong> émissions de gaz à effets de serre humaines"</strong></a>, a ainsi affirmé <strong>Gavin Schmidt,</strong> directeur de <a href="http://www.giss.nasa.gov/" target="_blank">l'<strong>Institut Goddard de la Nasa pour les études spatiales.</strong></a></p><p><strong>Le Giec lanceur d'alerte</strong></p><p><img id="media-283257" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/3884761710.jpg" alt="réchauffement climatique lutte,émisions gaz à effet de serre,ges,prévention,température,moyenne,noaa,nasa,météo,chiffres" width="197" height="156" />Dans son <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2014/04/11/les-pistes-du-giec-pour-limiter-le-rechauffement-climatique-1019686.html" target="_blank">dernier rapport</a> </strong>publié en avril 2014, le<a href="mailto:http://maplanetea.blogspirit.com/tag/giec"><strong> Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec)</strong></a> estimait que sans un changement majeur et rapide dans la production énergétique mondiale, très dépendante du charbon et du pétrole, la hausse du thermomètre de la planète sera de<strong> +3,7 à +4,8°C à l'horizon 2100</strong>. Un changement climatique qui pourrait avoir des conséquences désastreuses, dont la <strong>montée importante du niveau des océans</strong> avec la fonte accélérée des glaces arctiques, la multiplication d<strong>'intempéries catastrophiques,</strong> la <strong>disparition d'espèces animales</strong> avec la perte de leur habitat et <strong>davantage de conflits.</strong></p><p><strong>Sur la ligne rouge</strong></p><p>Décembre 2014 aura donc été le<strong> 358ème mois d'affilée</strong> affichant un mercure supérieur à la moyenne du XXème siècle. Selon le Giec, <strong>il reste peu de temps pour agir</strong> afin de limiter la hausse des températures de la planète à 2°C d'ici la fin de ce siècle par rapport aux niveaux de l'ère pré-industrielle, afin que le changement climatique reste supportable pour l'humanité. Tel est le défi que doit relever la communauté internationale à Paris, à la fin de l'année, à la prochaine <strong>conférence internationale sur le climat organisée par l'ONU, la COP21.</strong></p><p><a href="mailto:c.lafon@udouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma planète sur le réchauffement climatique : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/r%C3%A9chauffement+climatique" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlNotre-Dame-des-Landes : un nouvel aéroport pas vraiment indispensable...tag:maplanetea.blogspirit.com,2014-11-10:33158992014-11-10T10:30:00+01:002014-11-10T10:30:00+01:00 Au vu du nombre d'aéroports qui émaillent déjà le territoire français,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-276707" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/4243574512.jpg" alt="nddl champs.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Au vu du nombre d'aéroports qui émaillent déjà le territoire français, un nouveau projet comme celui de Notre-Dame-des-Landes ne paraît pas d'une utilité incontournable... Photo AFP</em></span></p><p>C'est<a href="http://www.franceinfo.fr/emission/le-vrai-du-faux/2014-2015/jean-vincent-place-il-y-144-aeroports-en-france-c-est-absurde-06-11-2014-07-23" target="_blank"><strong> France info</strong> </a>qui a levé le lièvre le jeudi 6 novembre dernier, en décodant une déclaration de<strong> Jean-Vincent Placé</strong> au sujet du <strong>nombre d'aéroports en France et de leur rentabilité.</strong> Interrogé par les journalistes sur <strong>l'opportunité du nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes,</strong> objet de polémique entre les écologistes et le gouvernement, le sénateur écologiste a en effet déclaré <strong>: "Il y a déjà un aéroport à Nantes, comme y'en a à Angers, comme y'en a à Rennes, à la Rochelle... enfin c'est absurde, il y a déjà 144 aéroports dans ce pays !", </strong> sous-entendant que c'était déjà bien suffisant. Il a également ajouté : les <strong>aéroports français "c'est zéro, ça ne produit rien".</strong></p><p><strong><img id="media-276711" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1966489463.jpg" alt="placé.jpg" />La France possède 170 aéroports commerciaux et non 144</strong></p><div>La radio a fait son travail de journaliste et a voulu savoir si <strong>Jean-Vincent Placé exagérait ou s'il disait vrai.</strong> Comme toujours chez les élus, il y a du vrai et du faux dans l'affirmation péremptoire du sénateur EELV. En l'occurrence, si l'on suit la logique de son raisonnement, il y aurait davantage de vrai que de faux. Premier point : il est difficile de s'y retrouver dans le décompte des aéroports français. France info relève en effet que <strong>l'Inspection du travail en dénombre pas moins de 475 dans l'Hexagone. </strong> Mais qu'il s'agit là du <strong>nombre total d'aérodromes</strong>, dont la plupart n'accueille pas de passagers ou de fret. Si l'on compte uniquement les <strong>aéroports commerciaux visés par Jean-Vincent Placé </strong>(photo AFP ci-dessus), <a href="http://www.aeroport.fr/" target="_blank"><strong> l'Union des aéroports français </strong></a>dont les membres concentrent 99% du trafic, en dénombre environ <strong>170.</strong> Soit une trentaine de plus par rapport aux chiffres donnés par le sénateur écologiste. En voulant dire qu'il y avait trop d'aéroports, non seulement Jean-Vincent Placé n'a pas exagéré, mais il en a oublié... </div><div> </div><div><strong>La France est le pays qui compte le plus d'aéroports par habitants en Europe</strong></div><div> </div><div><img id="media-276726" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/1247869178.jpg" alt="bruno le roux.jpg" />Là où Jean-Vincent Placé a parfaitement raison, c'est que la <strong>France compte déjà beaucoup d'aéroports, avec un aéroport pour 358.000 habitants,</strong> soit trois fois plus qu'au Royaume-Uni, six fois plus qu'en Italie et <strong>douze fois plus qu'en Allemagne,</strong> d'après un<strong> <a href="http://www.brunoleroux.org/wp-content/uploads/2014/11/Rapport-de-Bruno-LE-ROUX-sur-la-competitivit%C3%A9-du-transport-aerien.pdf" target="_blank">rapport que vient de remettre le député socialiste Bruno Le Roux à Manuel Valls</a>.</strong> La seule région Normandie compte par exemple cinq aéroports dont trois dans un rayon de 50 km...</div><div> </div><div><strong>17 aéroports parisiens et régionaux font des bénéfices, 127 sont en déficit chronique</strong></div><div> </div><div>Enfin si Jean-Vincent Placé exagère quand il affirme que les aéroports français sur le plan économique, "c'est zéro, ça ne produit rien", il n'a pas non plus tout-à-fait tort. Car, comme le souligne France info, <strong>"il faut faire la différence entre les 17 grands aéroports parisiens et régionaux, ceux qui accueillent plus d'un million de passagers par an, et les petits aéroports locaux."</strong> Les premiers, dont celui de <strong>Nantes,</strong> font des bénéfices. D'après le rapport de Bruno Le Roux, <strong>leur contribution économique s'élève à 20 milliards d'euros et ils représentent 149.000 emplois.</strong> Les autres en revanche, sont en <strong>déficit chronique</strong> faute de passagers et ne survivent que grâce aux<strong> subventions publiques. </strong>Autrement dit, grâce à l'argent du contribuable. "Dans plusieurs cas, les <strong>subventions d'exploitation</strong> ont représenté chaque année montants supérieurs à 100€ par passager en moyenne entre 2000 et 2006", notait déjà la <a href="https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Les-aeroports-francais-face-aux-mutations-du-transport-aerien" target="_blank"><strong>Cour des comptes</strong> </a>en 2008.</div><div> </div><div>Traquer le faux du vrai des déclarations de Jean-Vincent Placé, aura finalement surtout eu le mérite de faire sortir de l'ombre<strong> les chiffres du transport aérien français</strong> qui tendent à abonder le point de vue des "anti Notre-Dame-des-Landes" : <strong>selon les chiffres et les rapports officiels, la France est plutôt sur-équipée en matière d'aéroports. </strong>A méditer. <strong><br /></strong></div><div> </div><div>Et merci à France info !</div><div> </div><div><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon </a></strong><p><strong><strong>►</strong>LIRE AUSSI</strong></p><div><ul><li><p><strong><a href="http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Bulletin_Stat_2012.pdf" target="_blank">Jean-Vincent Placé : "Il y a 144 aéroports en France, c'est absurde !"? France Info, 6 novembre 2014</a></strong></p></li><li><p><strong><a href="http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Bulletin_Stat_2012.pdf" target="_blank">Bulletin statistique, trafic aérien commercial</a>, année 2012</strong></p></li><li><strong><a href="http://www.aeroport.fr/fichiers/Rapport_activite_2013.pdf" target="_blank">Résultats d'activité des aéroports français 2013</a>, Union des aéroports français</strong></li><li><strong><a href="http://www.brunoleroux.org/wp-content/uploads/2014/11/Rapport-de-Bruno-LE-ROUX-sur-la-competitivit%C3%A9-du-transport-aerien.pdf" target="_blank">Le rapport de Bruno Le Roux sur la compétitivité du transport aérien français</a></strong></li><li><strong><a href="https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Les-aeroports-francais-face-aux-mutations-du-transport-aerien" target="_blank">Le rapport de la Cour des comptes sur les aéroports français</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma planète sur Notre-Dame-des-Lances : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/notre-dame-des-landes" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul></div></div>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlCes bonnes nouvelles vertes de 2014. Aujourd'hui : le bio, ça cartonne !tag:maplanetea.blogspirit.com,2014-07-29:33158222014-07-29T10:30:00+02:002014-07-29T10:30:00+02:00 Choisir de s'alimenter bio, c'est bon pour le développement...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-268404" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/1537730134.jpg" alt="bio.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Choisir de s'alimenter bio, c'est bon pour le développement durable, pour la planète et pour notre santé. Photo archives "Sud Ouest" Emilie Drouinaud</em></span></p><p style="text-align: left;"><strong>C'est l'été... "Ma Planète part" en vacances,</strong> bien vertes et bien méritées vous en conviendrez ! Mais l'écolo-blog de "Sud Ouest" ne vous abandonne pas pour autant et vous a préparé une <strong>série spéciale, "Retour sur les bonnes nouvelles vertes de 2014", </strong> pour vous accompagner quotidiennement (ou presque) jusqu'à la rentrée de septembre.</p><p><strong>Halte à la sinistrose !</strong> L'actualité écolo ne se résume pas qu'à des <strong>catastrophes</strong>... Pour vous en convaincre et vous aider à reprendre le boulot en septembre gonflé à bloc, "<strong>Ma Planète" vous propose de revisiter ces infos ultra positives qui ont fait le bonheur des écolos cette année.</strong> Aujourd'hui : <strong>les excellents résultats du marché du bio...</strong></p><p id="p1"><span style="font-size: small; color: #000000;"><strong>En France comme aux Etats-Unis, le marché du bio cartonne</strong></span></p><p><strong>25 avril 2014. En France, le marché du bio pèse aujourd’hui 4,1 milliards d'euros, avec une croissance d'environ 5% en 2013 qui dépasse le chiffre de 3 % qui avait été prévu. Tel est le résultat de<a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/%20la%20soci%C3%A9t%C3%A9%20d%27%C3%A9tudes%20Xerfi%20publie%20un%20dossier%20sp%C3%A9cial%20%22agro-alimentaire%22%20qui%20contient%20un%20volet%20sur%20l%27agriculture%20bio." target="_blank"> l'étude réalisée par Xerfi sur l'agriculture bio,</a> publiée en février dernier. </strong></p><p>Xerfi avait prévu une croissance de +3% en 2013 : Le bio continue donc son expansion mais qu’en est-il vraiment de la consommation du bio par les Français ? On peut le découvrir grâce à une<a href="http://www.ma-reduc.com/img/event/infographie_les_francais_et_le_Bio.jpg" target="_blank"><strong> infographie 100% Bio </strong></a>réalisée avec<strong> l'institut de sondage BVA</strong>, par<strong> <a href="http://www.ma-reduc.com/" target="_blank">ma-Reduc.com, </a></strong>site communautaire de bons de réductions et de bons plans en ligne </p><p><strong>La consommation du bio en chiffres</strong></p><p>L'infographie décrypte la<strong> consommation du bio par les Français en chiffres</strong> : la fréquence d'achat, le budget, les dépenses par semaine et par foyer, qui sont les consommateurs de bio et quelles sont leurs motivations, ou encore les produits stars du bio... Malgré un contexte économique difficile, on s'aperçoit que <strong>75% des Français sont prêts à dépenser plus pour manger mieux</strong>. Ainsi, on observe que l<strong>e budget bio a augmenté pour 24% des Français</strong> et que <strong>8% d'entre eux dépensent plus de 50 euros</strong> par semaine. Ils sont seulement <strong>2% à penser que le bio n'est qu'un effet de mode</strong>. </p><p><strong>Une opportunité économique exceptionnelle</strong></p><p><strong>Aux Etats-Unis, le bio décolle aussi</strong>. Comme le relève le site du "Le Nouvel OBbs"/"Rue 89", <strong><a href="http://blogs.rue89.nouvelobs.com/americanmiroir/2014/04/04/revolution-agricole-aux-etats-unis-cest-la-fte-au-bio-aux-fruits-et-aux-legumes-232569" target="_blank">Tom Vilsack,</a> secrétaire d'Etat américain à l'Agriculture constate cette envolée spectaculaire </strong>: "La demande pour le bio a crû de façon exponentielle pendant la décennie écoulée. Avec des ventes au détail estimées à 35 milliards de dollars l’an dernier, l’industrie du bio représente une opportunité économique exceptionnelle pour les fermiers, les éleveurs et les communautés rurales."</p><p><iframe width="340" height="260" src="http://www.youtube.com/embed/0Jm5aiRtpsY?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p>Plus que jamais, manger bio, c'est vraiment le bon plan !</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>POUR AFFICHER L'INFOGRAPHIE 100% BIO: <a href="http://www.ma-reduc.com/img/event/infographie_les_francais_et_le_Bio.jpg" target="_blank">Cliquer ICI</a></strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Tous les articles de Ma Planète sur le bio:<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/bio/" target="_blank"> cliquer ICI </a></strong></li></ul>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlLes énergies renouvelables ont le vent en poupe. Partout, sauf en France....tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-09-12:33154822013-09-12T10:30:00+02:002013-09-12T10:30:00+02:00 Les énergies renouvelables sont en chute libre en France. Pourtant,...
<div class="cartouche"><div class="surlignable"><p style="text-align: center;"><img id="media-241315" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/981833685.jpg" alt="énergie renouvelable,éolien,aiea,photovoltaique,europe,etats-unis,allemagne,espagne,danemark,chiffres,production" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Les énergies renouvelables sont en chute libre en France. Pourtant, selon un sondage Ispos de janvier 2013, neuf Français sur dix sont favorables à leur développement. Photo DR</em></span></p><p class="entry-title"><strong>En 2016, selon un rapport de <a href="http://www.iea.org/newsroomandevents/pressreleases/2013/june/name,39156,en.html" target="_blank">l’Agence Internationale de l’Énergie</a> (AIEA) publié en juin dernier, les énergies renouvelables produiront deux fois plus que le nucléaire au niveau mondial.</strong></p><p class="entry-title">Alors que le nucléaire connaît de nombreux déboires, les énergies renouvelables poursuivent leur croissance inéluctable. Pour l'AIEA, d’ici à 2016, la quantité d’électricité produite par l’éolien, le solaire thermique et photovoltaïque, l’hydraulique et les autres sources renouvelables devrait dépasser celle produite par le gaz… et être deux fois plus élevée que celle produite par le nucléaire. Une évolution observée au niveau mondial et européen, à l'exception notoire de la France.</p><p class="entry-title"><strong>Les atouts des renouvelables</strong></p><p>Le rapport se base notamment sur les estimations de 2012, où la quantité d’électricité produite par les énergies renouvelables dans le monde aurait suffit à couvrir les besoins électriques de la Chine. Les renouvelables bénéficient de deux atouts. Même si les investissements progressent plus lentement dans les pays dits "développés", ils s’accélèrent dans les pays en voie de développement, où près de deux tiers de la croissance des renouvelables est censée se réaliser. Par ailleurs, la compétitivité des énergies renouvelables est de plus en plus reconnue : au<a href="http://www.thewindpower.net/country_fr_26_bresil.php" target="_blank"><strong> Brésil,</strong></a> l’éolien fait désormais concurrence aux énergies fossiles. Enfin, le nucléaire recule dans bon nombre de pays du monde, comme l'Allemagne, qui a lancé sa transition énergétique ou encore les Etats-Unis.</p></div></div><div class="surlignable"><div class="chapo"><p><strong>Cascade de fermeture de centrales nucléaires aux USA</strong></p><p><img id="media-241310" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/3565784415.jpg" alt="énergie renouvelable,éolien,aiea,photovoltaique,europe,etats-unis,allemagne,espagne,danemark,chiffres,production" width="155" height="123" />La firme Entergy, qui gère la<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Vermont_Yankee" target="_blank"><strong> centrale de Vermont Yankee </strong>(</a>photo ci-contre), a annoncé en août dernier que cette dernière fermerait définitivement au dernier trimestre 2014. L’unique réacteur de cette vieille centrale implantée dans le Sud de l’État du Vermont était construit sur le même modèle que ceux de Fukushima. Démarrée en 1972, elle avait reçu en 2011 une autorisation pour poursuivre son fonctionnement jusqu’à 60 ans, mais Entergy a finalement décidé d’arrêter les frais : la poursuite de l’exploitation "n’était plus financièrement viable". Il s’agit déjà de la <strong><a href="http://www.businessinsider.com/vermont-yankee-nuclear-plant-shutting-down-2013-8" rel="external" target="_blank">cinquième annonce</a> de fermeture de réacteur aux États-Unis cette année.</strong> D’autres pourraient suivre, en raison de la mauvaise santé globale de l’industrie nucléaire outre-Atlantique. En juin, le gouvernement d’Obama a également renoncé à financer la fin des travaux d’une usine de Caroline du Sud destinée à produire du combustible nucléaire à base de plutonium. Autre nouvelle passée inaperçue :<strong> devant cette hécatombe, EDF a tout simplement décidé fin juillet de <a class="spip_out" href="http://www.reuters.com/article/2013/07/30/edf-results-idUSL6N0G00MZ20130730" rel="external" target="_blank">mettre fin à ses activités nucléaires aux USA</a> pour se concentrer sur les énergies renouvelables.</strong></p><p><strong><img id="media-241311" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/3027267170.jpg" alt="énergie renouvelable,éolien,aiea,photovoltaique,europe,etats-unis,allemagne,espagne,danemark,chiffres,production" />L'énergie éolienne en pointe en Europe</strong></p><p>En 2012, la puissance éolienne installée a augmenté de <strong>19 % au niveau mondial,</strong> atteignant 282 000 MW (c’est-à-dire à peu près autant que 300 réacteurs nucléaires, sachant que 429 réacteurs sont en fonction au total). On connaît la<strong> situation allemande</strong>, où les énergies vertes explosent littéralement, mettant en péril le secteur des énergies conventionnelles. Au <a href="http://energinet.dk/EN/Sider/default.aspx" target="_blank"><strong>Danemark</strong></a>, le 9 mars 2013, à 13h34,<strong> 93,5 % de l’électricité consommée venait du ven</strong>t... En <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/03/28/planete-video-energie-solaire-en-andalousie-le-soleil-brille.html" target="_blank">Espagne</a>,</strong> le 24 septembre 2012, à 3 heures du matin, l’éolien a couvert 64 % de la demande électrique. En janvier 2013, la force du vent a permis de produire 6 329 GWh dans la péninsule ibérique, soit l’équivalent de la consommation de la quasi-totalité des ménages espagnols. Sur cette seule période, l’éolien a représenté 27,3 % de l’électricité produite globalement. Cette production a augmenté de 73,5 % par rapport à la même période, en 2012. Selon les derniers chiffres fournis par <strong><a href="http://www.ree.es/" target="_blank">Red Electrica de España (REE)</a></strong>, <strong>l’éolien a constitué la première source d’électricité du pays pendant tout un trimestre - de novembre 2012 à janvier 2013 -</strong> une première ! Grâce à des investissements massifs réalisés depuis plus d’une décennie, <strong>l’Espagne est devenue la 4ème puissance éolienne au monde</strong>, après les États-Unis, la Chine et l’Allemagne.</p></div><div class="texte entry-content"><p><strong><img id="media-241314" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/1415820685.jpg" alt="énergie renouvelable,éolien,aiea,photovoltaique,europe,etats-unis,allemagne,espagne,danemark,chiffres,production" />La chute des renouvelables en France</strong></p><p>Au pays du "débat national sur la transition énergétique", l'histoire s'écrit à l'envers. L'Hexagone se distingue : selon le dernier baromètre éolien-photovoltaïque, l<strong>es raccordements au réseau éolien ont diminué de 26%</strong> au premier semestre 2013 par rapport au même semestre de 2012. <strong>Pour le photovoltaïque c'est pire : la chute libre des capacités raccordées atteint 73 %</strong> ! Et l'horizon n'est pas très clair : le récent <strong><a href="http://www.ccomptes.fr/Actualites/A-la-une/La-politique-de-developpement-des-energies-renouvelables" target="_blank">rapport de la Cour des comptes</a> relatif à la politique de développement des énergies renouvelables publié le 25 juillet 2013</strong>, préconise "l'abandon du soutien au solaire photovoltaïque intégré au bâti et la révision du niveau de soutien public à cette filière". <a href="http://www.groupesolairedefrance.com/" target="_blank"><strong>Groupe Solaire de France</strong></a>, entreprise du photovoltaïque résidentiel, se dit pourtant prêt à créer 500 emplois en France dès les prochaines semaines, pour relancer la filière. Elle envisage de relocalise en France l'ensemble de son activité d'appels et de télémarketing, afin de "démontrer que le photovoltaïque français peut rester une filière d'avenir pour peu que les pouvoirs publics lui offrent un cadre législatif stable, propice à son développement".</p><p><strong>L'avenir énergétique semble bien appartenir aux énergies renouvelables qui, toujours selon l’AIE, représenteront en 2018 un quart de la production d’électricité mondiale… bien loin devant le nucléaire.</strong> Pour l'heure, la France s'exclut du développement économique et industriel et des créations d'emploi qui accompagne cette évolution.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><span><strong><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></strong></span></strong></strong>PLUS D'INFO </strong></p><ul><li><strong>Le rapport de l'AIEA</strong> "Renewables to surpass gas by 2016 in the global power mix": <a href="http://www.iea.org/newsroomandevents/pressreleases/2013/june/name,39156,en.html" target="_blank">cliquer ICI</a></li><li><strong>Le rapport de la Cour des comptes</strong> du 25 juillet 2013 sur les énergies renouvelables : <a href="http://www.ccomptes.fr/Actualites/A-la-une/La-politique-de-developpement-des-energies-renouvelables" target="_blank">cliquer ICI </a></li><li><strong>Le sondage Ipsos de janvier 2013</strong> sur les Français et les énergies renouvelables : <a href="http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2013-01-17-francais-et-energies-renouvelables" target="_blank">cliquer ICI</a></li><li>Les renouvelables au Danemark :<a href="http://energinet.dk/EN/Sider/default.aspx" target="_blank"> cliquer ICI</a></li><li>Les renouvelables en Espagne :<a href="http://www.ree.es/" target="_blank"> cliquer ICI</a></li><li>Enerzine.com, l'actualité de l'énergie en France : <a href="http://www.enerzine.com/" target="_blank">cliquer ICI</a></li><li>Le site WindPower, base de données sur les éoliennes et parcs éoliens : <a href="http://www.thewindpower.net/index_fr.php" target="_blank">cliquer ICI</a></li></ul><p><strong><strong><strong><span><strong><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></strong></span></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/17/energie-alerte-sur-le-secteur-du-photovoltaique-residentiel.html" target="_blank">Energie : photovoltaïque résidentiel en danger</a></strong></li></ul></div></div>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlBordeaux, deuxième ville reine du vélo en France ? Pas sûr...tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-04-16:33153012013-04-16T10:18:00+02:002013-04-16T10:18:00+02:00 A Bordeaux, on peut apprendre à faire du vélo avec l'association Vélo...
<p style="text-align: center;"><img id="media-228051" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/1961975889.jpg" alt="Vélo cours vélocité651.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>A Bordeaux, on peut apprendre à faire du vélo avec l'association Vélo Cité Photo archives Sud Ouest, 29 mai 2012, Laurent Theillet</em></span></p><p>Selon une enquête récente du <a href="http://www.villes-cyclables.org/modules/kameleon/upload/Enquete_Velo_Francais_Resultats1_20130122.pdf" target="_blank"><strong>Club des villes et territoires cyclables</strong>,</a> les Français font de plus en plus de vélo. Mais où la petite reine est-elle réellement souveraine en France ?<strong><a href="http://www.terraeco.net/Le-top-5-des-villes-ou-il-fait-bon,49017.html" target="_blank"> La revue Terra-Eco s'est posée la question.</a> Au terme d'un questionnaire adressé à 40 villes et agglomérations, elle a rendu son verdict</strong> <strong>le 28 mars dernier :</strong> <strong>Strasbourg arrive en tête, avec 200 points, suivie de Bordeaux, 171 points, talonnée par Toulouse, la voisine midi-pyrénéenne, avec 169 points.</strong> Viennent ensuite Nantes (153 points) et Grenoble (150 points). Limoges, le Havre et Nice sont les trois grandes perdantes du classement.</p><p><strong></strong><strong><img id="media-228048" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/4178426911.jpg" alt="vélo hauteur 00588.jpg" width="164" height="175" />Le classement de Terra-Eco est-il fiable à 100 % ? <br /></strong></p><p><strong>Pour Bordeaux, une deuxième place derrière Strasbourg, c'est flatteur. Mais est-ce bien mérité ? La question peut se poser.</strong> En effet, l'enquête de Terra-Eco assure ne prendre en compte que les<strong> données purement bordelaises,</strong> à l'inverse des autres villes où les chiffres concernent<strong> l'agglomération</strong>. Mais si l'on regarde dans le détail les données exploitées par Terra-Eco, on s'aperçoit que ce sont bien les chiffres de l'agglo qui sont analysés, au moins en grande partie. Ainsi, concernant le <strong>VCub,</strong> le vélo en libre service bordelais, le nombre d'abonnements donné est celui de l'agglo <strong>(15.000)</strong>, alors que le nombre de stations considéré est bordelais : 99. Pour l'agglo, c'est 139.<strong> L'aide à l'achat d'un VAE</strong> (vélo à assistance électrique) également mentionné, c'est une aide de la Cub, l'intégration du vélo dans le système de transport en commun aussi. En revanche, les chiffres des <strong>pistes cyclables</strong> sont bien ceux de Bordeaux (150 km d'aménagements et 41 km de pistes cyclables, pour la Cub c'est 6 et 10 fois plus). Quant à l<a href="http://www.bordeaux7.com/bordeaux-actu/1971-deplacements" target="_blank"><strong>a part modale du vélo</strong></a> (le pourcentage d'usagers se déplaçant à vélo) était de <strong>4 % en 2012</strong> dans l'agglomération, alors que le chiffre retenu par Terra-Eco est de <strong>6,5 %</strong>. On l'estime pour Bordeaux, la ville-centre, à <strong>10 %,</strong> mais cela reste une estimation.</p><p>Tout ça fait un peu désordre.<strong> Les mêmes données rapportées à l'échelle de la population de l'agglo (843.425 habitants) n'ont évidemment pas le même sens confrontées à la seule population bordelaise (239.157 habitants).</strong> Sans parler de la superficie des territoires. Si Bordeaux guigne le maillot jaune strasbourgeois, elle est encore loin du compte. Et il n'est pas si sûr qu'elle l'emporte sur Toulouse...</p><p><strong>Agglo bordelaise : "Bien, mais peut mieux faire"<br /></strong></p><p>Ce qu'il y a de sûr, c'est que <strong>l'usage du vélo a bien progressé sur l’agglo (+ 70% en 10 ans)</strong>. Le cycle est devenu un<strong> enjeu majeur de la mobilité bordelaise</strong> et les deux principales collectivités locales, la mairie de Bordeaux et la Communauté urbaine de Bordeaux (la Cub) font assaut de propositions toutes plus alléchantes les unes que les autres, afin d'équiper le cycliste potentiel local du deux roues idéal adapté à son cas particulier.<strong> Mais il reste encore bien des progrès à faire avant de pouvoir prétendre endosser le maillot jaune des villes cyclistes... Explications, avec Clément Rossignol, le "Monsieur vélo" de la Cub, </strong>vice-président en charge des déplacements doux. <strong> </strong></p><p><strong>Les bons points... <br /></strong></p><p><strong><img id="media-228045" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/4140116439.jpg" alt="vcub 2.jpg" /><a href="http://www.sudouest.fr/2013/02/23/les-jeunes-plebisci-tent-le-vcub-975473-660.php?fb_action_ids=257305584405229&fb_action_types=og.likes&fb_source=aggregation&fb_aggregation_id=246965925417366" target="_blank">Le vélo en libre service, le VCub</a>,</strong> est un motif légitime de fierté pour l'agglomération bordelaise, où il est de plus en plus populaire. Pour <strong>l'écologiste Clément Rossignol,</strong> les chiffres sont éloquents :<strong> 2,2 millions de déplacements en 2012,</strong> en hausse de 10 % par rapport à 2011 ; <strong>15.000 abonnements</strong> au VCUB ; <strong>6.000 emprunts</strong> par jour ; 139 stations ; 800 nouveaux vélos attendus cette année qui vont se rajouter au parc actuel de 1.300 vélos ; une dizaine de nouvelles stations devraient également voir le jour. <strong></strong></p><p><strong><img id="media-228043" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/1637545996.jpg" alt="pibal.jpg" />La ville-centre d'Alain Juppé, qui<a href="http://www.sudouest.fr/2011/12/10/le-cycle-revient-en-force-576884-710.php" target="_blank"> fait la promotion du vélo depuis 1995-2001,</a> propose en outre<a href="http://www.bordeaux.fr/p1248" target="_blank"> 3.500 vélos en location</a>. </strong>Elle s'apprête à les booster avec un <a href="http://www.sudouest.fr/2013/03/09/le-velo-pibal-est-ausculte-sur-toutes-les-coutures-989202-2780.php" target="_blank"><strong>n</strong></a><strong></strong><a href="http://www.sudouest.fr/2013/02/20/le-velo-urbain-de-philippe-starck-offert-a-bordeaux-971919-2780.php" target="_blank"><strong>ouveau vélo, le "Pibal- percheron"</strong> c</a>onçu par le designer Philippe Starck et offert au maire de Bordeaux le 20 février dernier. Coïncidence, le jour-même, <strong>la Cub de Vincent Feltesse</strong> lançait une campagne publicitaire pour <a href="http://www.lacub.fr/subventionvelo" target="_blank"><strong>l'aide à achat de vélo</strong> :</a><strong> "Bougez, la Cub vous aide".</strong> Depuis le 1er octobre 2012, <strong>l'agglo aide financièrement (jusqu'à 25 % de l'achat)</strong> les habitants de l'agglo à s'équiper de vélo pliants (pour prendre les transports en commun) ou électriques (pour les longs trajets et les côtes), en fonction des ressources.</p><p><img id="media-228042" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/503275933.jpg" alt="tourne droite.jpg" />Enfin<strong>, </strong>s'ils existent aussi ailleurs,<strong> les rues en double sens cyclable</strong> pour les vélos, de même que <a href="http://www.sudouest.fr/2012/07/06/tourner-au-rouge-c-est-permis-pour-les-velos-762066-660.php" target="_blank"><strong>les tourne-à-droite au feu rouge</strong>,</a> sont deux autres bons points de l'agglo qui méritent d'être développés.</p><div class="content"><div class="_wk mbm"><p><strong>... et les mauvais : les pistes cyclables et le stationnement</strong></p><p>Malgré la multiplication du <strong>nombre d'arceaux (5.200)</strong> le stationnement reste <img id="media-228049" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/2311835013.jpg" alt="vélo garé desossé1.jpg" width="72" height="92" />difficile et trop peu sécurisé. Aussi, la Cub veut-elle accroître le nombre de vélo parcs (17 aujourd'hui), développer les places vélos dans les parkings de l'agglo (à doubler d’ici 2014) et dans les parcs relais, encourager la création de parkings sécurisés collectifs privés et augmenter encore le nombre d’arceaux.</p><p><img id="media-228050" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/155941574.jpg" alt="vélo bande cyclable.jpg" />Surtout, les cyclistes manquent toujours cruellement de<strong> pistes cyclables ou de parcours à vélo sécurisés</strong>... Une<a href="http://www.lacub.fr/sites/default/files/synchro_docs/ConseildeCommunaute/2012/10/26/S0EY5.pdf" target="_blank"><strong> étude commandée par la Cub en 2012 au cabinet Erea</strong></a> conseil, abondait dans ce sens : le maillage en pistes cyclables est plutôt dense, avec<strong> 652 km de linéaire cyclable, dont 400 km de pistes et de bandes cyclable</strong>s (dont 150 km d'aménagements et 41 km de pistes cyclables à Bordeaux). Mais il est trop discontinu pour être efficace, avec de nombreux "trous" dans les itinéraires balisés, qui ne sécurisent pas les cyclistes, quand ils ne les découragent pas carrément. Sans compter les "vrais trous" dans les chaussées... Ainsi à Bordeaux, à titre d'exemple, les rues Kléber, Leyteire, Planterose et Menuts sont bien connues des cyclistes bordelais pour leur côté rapiécé et "sauvage" (il y en a d'autres, hélas).<strong> Les zones périphériques sont négligées</strong> et certains points à fort trafic vélo potentiel sont mal desservis en pistes et très mal équipés en arceaux : le campus, l'hôpital (CHU)...</p><p><strong>A Strasbourg, un "périph" pour vélos : une grande première en France<br /></strong></p></div><div class="_wk mbm"><iframe width="365" height="198" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xkdae1"></iframe><br /><em><span style="font-size: xx-small;"><a href="http://www.dailymotion.com/video/xkdae1_le-velo-a-strasbourg-mode-d-emploi-2011_sport" target="_blank">Le vélo à Strasbourg : mode d'emploi - 2011</a> par </span><a href="http://www.dailymotion.com/VilledeStrasbourg" target="_blank"><span style="font-size: xx-small;"><em>VilledeStrasbour</em></span>g</a></em></div><div class="_wk mbm"><em><br /></em></div><div class="_wk mbm"><span class="userContent"><span class="userContent"><strong>Strasbourg</strong>, la capitale française incontestée du vélo, avec une moité de la voirie aménagée pour les cycles (dont bon nombre de pistes séparées de la route) va prendre encore de l'avance. Elle prévoit cet été de <strong>nouveaux aménagements en faveur des cyclistes</strong>, dans le cadre d'un<a href="http://www.strasbourg.eu/environnement-qualite-de-vie/deplacements/velo/reseau-reve" target="_blank"><strong> projet de réseau hyperstructurant, appelé Réseau Express VÉlo (REVE)</strong></a><strong>. </strong><strong class="userContent"> </strong></span></span>L'agglomération compte pourtant déjà <strong>560 km</strong> d'aménagements cyclables pour une superficie de 315,93 km2<strong> </strong>et son réseau continue de s'accroître en moyenne d'environ 10 km par an... Elle veut désormais mettre en place un<strong> périphérique pour vélos,</strong> avec des portes identifiées et des connexions avec des radiales qui permettront de desservir l'ensemble du territoire en moins de 30 minutes. L'idée étant de favoriser l'usage du vélo sur des <strong>trajets plus longs</strong>, comme c'est le cas à <strong>Copenhague</strong>. Selon Alain Jund, adjoint écolo en charge de l'urbanisme à Strasbourg, <strong>"le vélo ne représente encore que 8% des trajets"</strong>: l'objectif, avec ces aménagements est de porter ce chiffre à <strong>16% à l'horizon 2025".</strong></div><div class="_wk mbm"><p><strong><img id="media-228046" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/3135974171.jpg" alt="clément rossignol614.jpg" />A quand un "grand contournement" pour vélos dans l'agglo bordelaise ?</strong></p><p>Clément Rossignol rappelle que l'objectif de l'agglo bordelaise est de passer de <strong>4% à 15% des déplacements à vélo en 2020.</strong> Le potentiel est là : <strong>46% des déplacements en voiture font actuellement moins de trois kilomètres.</strong> Les cyclistes ont désormais l'embarras du choix pour s'équiper d'un vélo. Mais pour convaincre ceux qui hésitent encore à mettre le pied au pédalier, il faut leur faciliter la vie et la rue. Il est temps de passer à l'étape suivante qui consisterait, pour Bordeaux et la Cub à proposer aussi aux cyclistes les voies sécurisées qui vont bien pour faire rouler VCub, Pibal, VAE, vélos pliants... et vélos tout court.</p><p><a href="http://www.sudouest.fr/2011/12/10/le-cycle-revient-en-force-576884-710.php" target="_blank"><strong>"Relier les pôles de vies et créer des "autoroutes" à vélo",</strong></a> à l'instar de Strasbourg, Clément Rossignol, fait partie de ceux qui en rêvent depuis au moins 2011. L'idée est là, il faut la concrétiser. Mais localement, ce qui agite la majorité des élus, ce sont plutôt les embouteillages sur la rocade. Et quand on parle "périphérique" et "grand contournement" à Bordeaux et en Gironde, on pense encore voiture... et pas vraiment vélo. Il est vrai que<a href="http://www.sudouest.fr/2012/10/18/temps-perdu-dans-les-embouteillages-bordeaux-decroche-la-2e-place-853747-4755.php" target="_blank"><strong> l'agglo bordelaise est la deuxième ville la pl</strong><strong>us embouteillée de France après Marseille, selon le classement réalisé début avril par Tomtom</strong></a>, qui s'appuie sur les données réelles de temps de déplacement collectées entre avril et juin 2012. <strong>Ce n'est pas la seule solution, mais davantage de cyclistes permettrait à coup sûr de lutter contre la thrombose routière... et la pollution de l'air.</strong></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>L'enquête de Terra-Eco sur "Le Top 5 des Villes où il fait bon pédaler" : <a href="http://www.terraeco.net/Le-top-5-des-villes-ou-il-fait-bon,49017.html" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>L'enquête préalable de la Cub pour une définition de la politique vélo :<a href="http://www.lacub.fr/sites/default/files/synchro_docs/ConseildeCommunaute/2012/10/26/S0EY5.pdf" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Le site du vélo à Strasbourg : <a href="http://www.strasbourg.eu/environnement-qualite-de-vie/deplacements/velo" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Le projet d'autoroutes du vélo de Strasbourg : <a href="http://www.strasbourg.eu/environnement-qualite-de-vie/deplacements/velo/reseau-reve" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>REPERES</strong></p><ul><li><strong>Le vélo en France, c'est :</strong> <strong>3 millons de cycles</strong> vendus par an.<strong> 14 %</strong> de personnes qui disent utiliser le vélo pour aller au travail, à l'université ou faire ses courses. Un parc de <strong>150.000 vélos électriques </strong>appelé à se développer, notamment avec les "trois-roues". Les Français font davantage de vélo, mais n'en achètent pas plus : ce sont<strong> les systèmes de vélo en libre-service</strong>, comme le VCub à Bordeaux, qui profitent de cet engouement <a href="http://www.villes-cyclables.org/modules/kameleon/upload/Enquete_Velo_Francais_Resultats1_20130122.pdf" target="_blank"><strong>(enquête Club des villes et territoires cyclables 2013).</strong></a></li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><a href="http://www.sudouest.fr/2013/02/23/les-jeunes-plebisci-tent-le-vcub-975473-660.php" target="_blank"><strong>Bordeaux : le cycle revient en force</strong></a></li><li><strong><a href="http://www.sudouest.fr/2013/02/23/les-jeunes-plebisci-tent-le-vcub-975473-660.php" target="_blank">Bordeaux : le succès des vélos Vcub en chiffres</a></strong></li></ul></div></div>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlFil vert. La France a ”valorisé” plus de 60% de ses déchets en 2010tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-01-16:33152582013-01-16T10:25:00+01:002013-01-16T10:25:00+01:00 Le traitement des ordures ménagères à la décharge d'Aiguillon...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em><img id="media-219191" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/2416569413.jpg" alt="bilan,rapport,déchet,statistiques,chiffres,compostage,recyclage,valorisation" /></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Le traitement des ordures ménagères à la décharge d'Aiguillon (Lot-et-Garonne) Photo archives Sud Ouest Thierry Suire</em></span></p><p><strong>Encore une bonne nouvelle, pour bien démarrer en vert l'année 2013 : si la France a produit 355 millions de tonnes de déchets en 2010, plus de 60% d'entre eux ont été "valorisés", c'est-à-dire recyclés ou incinérés avec récupération d'énergie.</strong> C'est ce que vient d'indiquer le <a href="http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/Chiffres_et_statistiques/2013/chiffres-stats385-dechets2010-janvier2013.pdf" target="_blank"><strong>Commissariat général au développement durable, dans un bilan daté de janvier</strong></a>, conformément au règlement statistique européen sur les déchets, qui doit rassembler tous les deux ans l’ensemble des données disponibles sur la production et le traitement des déchets.</p><p><strong>2,9 % de déchets en plus par rapport à 2008</strong></p><p>La mauvaise nouvelle, c'est que la quantité des déchets produits par les ménages et les industries a augmenté en 2010 de 2,9% par rapport à 2008. La France n'est donc pas la meilleure élève de l'Europe en la matière : avec 5,5 tonnes de déchets par habitant, le pays se situe un peu au-dessus de la moyenne européenne qui est de 5. L’Allemagne fait mieux, avec seulement 4,4 tonnes par habitant. L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni produisent à eux seuls près de 40 % de l’ensemble des déchets de l’Union européenne à 27. </p><p><strong>Mais de quelle nature sont les déchets français ?<br /></strong></p><p><img id="media-219194" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/3242705906.jpg" alt="bilan,rapport,déchet,statistiques,chiffres,compostage,recyclage,valorisation" />Environ <strong>70% des déchets,</strong> soit 260 millions de tonnes,<strong> sont dits "minéraux</strong>" et proviennent pour la plus grande partie du secteur de la construction (photo ci-contre). <strong>3 % sont des déchets dangereux,</strong> le reste étant constitué de déchets non minéraux non dangereux. <strong>Un peu plus du quart des déchets</strong> produits en France en 2010 sont des <strong>déchets non minéraux non dangereux, </strong>dont 26,4 millions de tonnes proviennent des ménages. Le secteur tertiaire (22,4 millions de tonnes) avec ses multiples activités de services est le dépositaire de nombreux produits en fin de vie (des véhicules hors d’usage, aux déchets électroniques…). La production de l’industrie (17,2 millions de tonnes) a baissé d’un million de tonnes en deux ans. <strong>L’agriculture est peu émettrice</strong> selon le règlement statistique sur les déchets, car ne sont comptabilisés que les déchets sortant de l’exploitation, et faisant l’objet d’un traitement.Tous déchets confondus, 64% ont été "valorisés" par le biais du recyclage ou incinération avec récupération d'énergie pour chauffer des logements ou produire de l'électricité, soit un niveau équivalent à 2008.</p><p><strong>Un bon point et les encouragements <br /></strong></p><p>En dépit de la hausse globale de leur production annuelle de déchets qui les empêchera de recevoir cette année les félicitations, les Français peuvent se décerner un bon point et même s'attribuer des encouragements <strong>: le tri et le compostage</strong> réalisés par les particuliers sont en plein boom, comme le souligne encore le Commissariat général au développement durable qui note "une forte hausse entre 2008 et 2010 du tri et du compostage, avec deux millions de tonnes supplémentaires". <strong>Le compostage permet de transformer les déchets en compost,</strong> un engrais naturel proche du terreau et respectueux de l’environnement. C’est également un moyen d’alléger le poids de nos poubelles et de valoriser certains de nos déchets...</p><p><strong>15.000 composteurs <a href="http://www.lacub.fr/composteurs#conditions" target="_blank">offerts </a>par La Communauté urbaine de Bordeaux (Cub)<br /></strong></p><p><img id="media-219188" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/2150474602.jpg" alt="bilan,rapport,déchet,statistiques,chiffres,compostage,recyclage,valorisation" width="63" height="61" />A l'instar de nombreuses autres collectivités locales partout en France, la Cub travaille à améliorer ce bon résultat dans les années qui viennent : l'agglomération bordelaise offre ainsi <a href="http://www.lacub.fr/composteurs" target="_blank"><strong>15.000 composteurs individuels (en bois ou en plastique) et des bio-seaux</strong>,</a> pour inciter les habitants à adopter la pratique écologique du compostage et améliorer ainsi son impact environnemental. Depuis 2011, La Cub a initié avec l’<strong><a href="http://www.ademe.fr/" target="_blank">Ademe</a></strong> la mise en oeuvre d’un Programme local de prévention des déchets à l’échelle du territoire communautaire, avec pour objectif de réduire de 7% notre production de déchets en accord avec le Grenelle de l’Environnement. L’une des actions phare de ce programme, le compostage à domicile, permet de valoriser près de 30% du poids de nos poubelles... Pas mal !</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlViolence conjugale: nouveaux chiffres, nouvel enfumagetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-06-21:32982272012-06-21T15:55:00+02:002012-06-21T15:55:00+02:00 La presse dit ce qu’on lui demande de dire Il s’agit d’une dépêche...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/532595919.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3945487355.jpg" id="media-118805" alt="RapportSF2011-1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-118805" height="163" width="349" /></a>La presse dit ce qu’on lui demande de dire</b><br /> <br /> Il s’agit d’une dépêche d’agence. Qu’en est-il vraiment?<br /> <br /> En réalité il y a 17‘590 appels concernant la violence conjugale au 3919. C’est le rapport 2011 de Solidarité Femmes, disponible <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1344156861.pdf" id="media-118803" name="media-118803">ici en pdf</a>, qui le dit. L’association gère le numéro 3919-VCI. L’image 1 <i>(cliquer pour agrandir)</i> résume les raisons des appels. On peut lire que la majorité des appels sont en fait des <i>«appels parasites»,</i> n’ayant donc rien à voir avec le sujet. De 42‘140 appels associés aux termes <i>«Violence conjugale»</i> dans le titre du Monde, on descend à 17‘590 appels pertinents. De la majorité on tombe à 41.74%.<br /> <br /> En page 6 du rapport on peut lire: «<i>A l’issue de chaque appel, les écoutantes transcrivent les informations recueillies lors de l’échange sur une fiche informatisée en fonction du motif de l’appel».</i> Le tableau <i>(image 2)</i> précise qu’il y a 14‘459 fiches concernant la violence conjugale. Puisque chaque appel est transcrit sur une fiche, cela signifie qu’il y a eu autant d’appels que de fiches, soit 14‘459 et non 17‘590. Les 3‘131 fiches manquantes sont des appels redirigés pour cause de saturation des lignes et qui n’ont donc pas donné lieu à un entretien ni à une fiche <i>(page 5 du rapport)</i>. L’association ne peut donc les inclure dans ses statistiques.<br /> <br /> Les chiffres fournis par Solidarité Femmes sont fantaisistes. La presse ne vérifie pas ce genre d’information qu’elle relaie pourtant. Elle répète ce qu’on lui donne à dire. Ce n’est pas de l’information c’est de la propagande.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2333656479.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1109161395.jpg" id="media-118806" alt="RapportDF2011-2.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-118806" height="85" width="377" /></a><br /> L’association ne vérifie pas non plus la réalité des situations quand elle reçoit un appel: <i>«... les écoutantes ne font pas un travail d’enquête ...»</i> <i>(page 6)</i>.<br /> <br /> Examinons maintenant plus avant les autres chiffres du rapport 2011.<br /> <br /> <br /> <b>Les autres chiffres: un saut quantique!</b><br /> <br /> D’abord le rapport affirme que <i>«La très grande majorité des appels violences conjugales concerne des situations où la victime est une femme et l’auteur est un homme (96%).» (page 2)</i>. Cela ne concerne évidemment que les appels reçus. Deux remarques à ce sujet. La première est que les hommes sont beaucoup plus réservés à dénoncer la violence dont il sont l’objet. En particulier il est hautement improbable qu’ils appellent un organisme comme Solidarité Femmes. Le nom est dissuasif pour les hommes, et ils n’ont pas d’hommes auxquels s’adresser sur le 3919. La deuxième est que, <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/11/24/25-novembre-lettre-ouverte-a-solidarite-femmes.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>par ses campagnes extrémistes et misandres</b></span></a>, cette association à montré clairement son positionnement radical et sexiste misandre.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3362447787.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1862901348.jpg" id="media-118807" alt="RapportSF2011-4.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-118807" height="278" width="351" /></a>Le plus fort dans ce rapport est le saut réalisé par l’association. A partir des 14‘459 appels qu’elle a reçu et non vérifiés, <i>«LA FEDERATION NATIONALE SOLIDARITE FEMMES estime à 2 490 697 le nombre de femmes âgées de plus de 15 ans victimes de violences conjugales, soit 9,1% de la population féminine française. Cette projection confirme l’estimation présentée dans l’Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes en France (ENVEFF), avec 9,6% de femmes déclarant des violences l’année précédant l’enquête.»</i> Précisons que le terme violence inclut la violence physique grave ou non, la violence psychologique et la violence verbale.<br /> <br /> 2 millions 500 mille femmes victimes? Comment arrive-t-on à un tel chiffre? Par un bluff. L’association produit un tableau comparant la population féminine de chaque région en pourcentage par rapport au chiffre national <i>(image 3)</i>, et le nombre d’appels reçus au 3919 de chaque région en pourcentage du total.<br /> <br /> C’est ici qu’il faut bien suivre l’astuce car on est en plein enfumage et en extrapolation invérifiable. Le tableau présente 6 colonnes:<br /> <br /> 1. la liste des régions;<br /> 2. la répartition des fiches par régions, en pourcentage du total d’appels reçus;<br /> 3. le chiffre quantitatif des appels pertinents par région <i>(dont le total tombe ici à 12‘123, soit ni 14‘159, ni 17‘590)</i>;<br /> 4. le pourcentage de femmes de plus de 15 ans dans les régions, en pourcentage du nombre total en France;<br /> 5. le chiffre quantitatif de femmes de plus de 15 ans dans chaque région;<br /> 6. la projection supposée du nombre de femmes victimes.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3887288844.2.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3836477898.2.jpg" id="media-118811" alt="FéministaCouv.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-118811" height="329" width="208" /></a>L’astuce est la suivante. Attention, migraine possible! Prenons en exemple la première région, l’Alsace. Solidarité Femmes a reçu 265 appels <i>(colonne 3)</i>, qui forment le 2,2% du nombre total des appels <i>(colonne 2)</i>. Or la région compte 784‘985 femmes de plus de 15 ans. Puisque les proportions se ressemblent entre les pourcentages d’appels et le pourcentage du nombre de femme dans chaque région par rapport au total national, on applique arbitrairement le pourcentage d’appels au nombre de femmes. Il y aurait donc 17‘159 femmes victimes dans cette région!<br /> <br /> Le bluff - car c’est bien d’un bluff qu’il s’agit - est donc: 265 appels font 2,2% du total des appels. 2,2% de 784‘985 femme font 17‘159 victimes. Et le tour est joué. Le pourcentage d’appel devient le pourcentage de victimes à cause d’un rapprochement de chiffres qui ne désignent pas les mêmes valeurs. Amazing!<br /> <br /> Le but? Gonfler les chiffres pour d’une part recevoir de plus en plus de subventions publiques et privées, et d’autre part entretenir le stéréotype misandre de l’homme violent et la femme victime.<br /> <br /> Pour info, <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/07/15/violence-domestique-nouveaux-chiffres-francais.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>le pourcentage d’hommes subissant la violence conjugale</b></span></a> en France, violence physique et psychologique, est d’un peu plus de 30% du total des victimes. Soit un homme pour deux femmes. Et l’on estime que les hommes dénoncent cette violence deux fois moins que les femmes.<br /> <br /> Le nouveau rapport de Solidarité Femmes servira à demander de nouvelles subventions. C’est déjà écrit implicitement en page 2 du rapport: «Un renforcement de la plateforme d’écoute, que ce soit pendant ou en dehors des indispensables périodes de communication, est nécessaire pour permettre de répondre à un plus grand nombre d’appels.»<br /> <br /> Le <a target="_blank" href="http://www.atypic.ch"><span style="text-decoration: underline;"><b>féminisme politique radical</b></span></a> doit faire l’objet de surveillance au même titre que les sectes. Il faut y placer des observateurs neutres et réévaluer les subventions en fonction du nombre d’hommes victimes, pour lesquels 30% des subventions doivent être réservées.<br /> <br /> Il faut maintenant mobiliser les députés à ce sujet et jusqu'au président, un peu trop <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/03/10/francois-hollande-se-couche-au-coup-de-sifflet.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>favorable à cette forme d'extrémisme</b></span></a> politique. Merci de faire circuler.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /></p><p style="text-align: justify;">Comment s’y prendre pour enfumer le pays? Par le bluff. Commençons par les titres de quelques quotidiens français. Le Monde: <i>«Violence conjugale: le 3919 a traité 42 140 appels en 2011»</i>. Il précise: <i>«La majorité des coups de fils pertinents concernaient directement des cas de violences conjugales, le reste portant sur des demandes d'information ou d'autres violences.»</i></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlRio J-15 . C02 : l'atmosphère n'en peut plustag:maplanetea.blogspirit.com,2012-06-06:33150562012-06-06T11:25:00+02:002012-06-06T11:25:00+02:00 L'Arctique. Photo DR "Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai...
<p style="text-align: center;"><img id="media-194830" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/1111093757.jpg" alt="arctique.jpg" /></p><p class="article_titre" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>L'Arctique. Photo DR<strong><br /></strong></em></span></p><p class="article_titre"><strong>"Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?" A 15 jours de l'ouverture du<a href="http://www.earthsummit2012.org/" target="_blank"> Sommet de la Terre de Rio (20 au 22 juin),</a> l'Arctique se pose la question avec angoisse. C'est que la banquise est encore sous le coup d'une bien mauvaise nouvelle, hélas prévisible : le seuil de 400 ppm de CO2 dans l’atmosphère vient d'être atteint au-dessus de l'Arctique. Et pour les chercheurs, le reste de la planète devrait atteindre bientôt le même seuil. "Et alors ?", me direz vous. "Ca nous fait une belle jambe ! A quoi peut bien rimer ce nième message écolo-codé ? Et d'abord, pourquoi ce serait si grave ? La Terre en a vu d'autres, et on est toujours là !" </strong></p><p class="article_titre"><strong>Explications.<br /></strong></p><div class="legende"><div class="legende"><strong>"Les ppm de C02", kesaco ?</strong></div><div class="legende"> </div><div class="legende">A la belle ère de l'"anthropocène" qui est la nôtre, pour les climatologues et les écologistes, les "ppm de CO2", c'est la cata ! Mais au fait, que sont ces<strong> ppm</strong>, qui prolifèrent sur nos têtes ? Une <strong>partie par million</strong> (en abrégé <strong>ppm</strong>) est l'équivalent d'un <strong>pourcentage,</strong> et un terme fréquemment utilisé par les scientifiques. Au sens strict, <strong>un ppm</strong> correspond à un rapport de 10<sup>-6</sup>, soit, par exemple, <strong>un milligramme par kilogramme </strong>; au sens large, un ppm correspond à <strong>un milligramme par litre.</strong> En outre, <strong>le ppm</strong> n’est pas une concentration mais un <strong>rapport,</strong> c’est-à-dire un quotient sans dimension, à l’instar d’un pourcentage.</div><div class="legende">Le<strong> CO2, ou dioxyde de carbone,</strong> est naturellement présent dans l'atmosphère terrestre, le ppm de CO2 est donc la partie par million de CO2 présent dans l'air que nous respirons. Le CO2 était présent à une concentration de près de 0,039 % en volume au début des années 2010, c'est-à-dire 390 ppmv (parties par million en volume) ou 591 ppmm (parties par million en masse). En 2009, cette concentration atteignait précisément 386 ppmv, contre seulement 283,4 ppmv en 1839 d'après les carottes de glace prélevées dans la région du <span class="new">cap Poinsett</span> dans l'Antarctique, <strong>soit une augmentation globale de 36,2 % en 170 ans.</strong> Or, plus besoin de vous faire un dessin, plus de CO2 dans l'atmosphère, c'est le réchauffement climatique assuré...</div><div class="legende"> </div><div class="legende"><strong>Bienvenue dans l'ère de "l'anthropocène" !</strong></div><div class="legende"> </div><div class="legende">Les scientifiques s'accordent désormais, dans leur très grande majorité, à attribuer l'augmentation de CO2 observée actuellement à l'activité humaine : d'où le <strong>nom d'"anthropocène"</strong> donné à notre ère qui a débuté avec la Révolution industrielle, au XIIIème siècle. Avec l'ère industrielle a en effet débuté une période à partir de laquelle l'influence de l'humanité sur le système terrestre est devenue prédominante.</div><div class="legende"> </div><div class="legende"><strong><img id="media-194836" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/3018666676.jpg" alt="concentration record de CO2 au dessus de l'Arctique.jpg" />Revenons à nos fameux "ppm de CO2". Avant l’ère de l'anthropocène, le chiffre de ppm de CO2 était de 275. Aujourd'hui, le niveau mondial moyen atteint 395 ppm.</strong> Le seuil des 400, qui vient d'être franchi dans l'Arctique devrait être le prochain niveau mondial de C02 dans notre atmosphère. <strong>Or, pour de nombreux chercheurs, 350 particules de dioxyde de carbone par million constituent déjà le seuil à ne pas dépasser pour préserver le climat. </strong>Imaginez un autocar, prévu pour transporter 50 passagers, qui ont droit chacun à une valise comme bagages, mais qui arrivent avec deux fois, puis trois, puis quatre fois plus ? La place étant toujours la même dans l'autocar, la situation devient vite invivable pour les passagers... Surtout si le nombre de passagers augmente également. C'est un peu le même scénario avec le CO2 sur notre planète, qui est elle aussi, ne l'oublions pas, un monde "fini". <strong></strong></div><div class="legende"><strong><br /></strong></div><div class="legende"><strong>Au-delà de 395 ppm : vers une situation incontrôlable</strong></div></div><div class="legende"> </div><div class="legende"><strong>Selon l<a href="http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2012/06/03/seuil-400-ppm-co2-atteint-dessus-larctique" target="_blank">'agence Science Presse</a> du 3 juin, des stations de mesure basées en Arctique ont enregistré, pour la première fois, la présence de plus de 400 particules de dioxyde de carbone par million (ppm) dans l’air.</strong> Ces niveaux ont été atteints durant le printemps, rapporte <strong><a href="http://www.csmonitor.com/Science/2012/0531/Climate-change-Arctic-passes-400-parts-per-million-milestone" target="_blank">The Guardian</a></strong> dans son édition en ligne du 1er juin. Selon la communauté scientifique, <strong>ce seuil</strong> est une étape importante dans l’augmentation de la concentration de dioxyde de carbone dans la haute atmosphère parce qu’au delà de<strong> 395 ppm </strong>la situation deviendrait incontrôlable à cause des boucles de rétroaction positives. Une estimation, qui n'est pas une prévision - la communauté scientifique se refuse à jouer le rôle de "voyante"- et qui ne date pas d'aujourd'hui. Certes, c'est en Arctique que ce seuil vient d'être franchi, mais les climatologues précisent que les régions polaires sont à l’avant poste de la hausse. Les autres régions terrestres vont suivre...</div><div class="legende"> </div><div class="legende"><strong>+ 2° C à la surface du globe : "Adieu veau, vache, cochon, couvée..."</strong></div><div class="legende"> </div><div class="legende"><strong>Jean de la Fontaine avait tout juste : emportée par ses rêves glorieux, Perrette a bien gaspillé son avenir, en perdant son lait et cassé en outre le pot qui le contenait.</strong> L'objectif de + 2°C de hausse des températures terrestre semble désormais impossible à tenir : selon les scientifiques, on ne peut espérer stabiliser le climat, c'est à dire contenir une hausse moyenne de + 2°C sur notre bonne vieille planète, avec plus de 350 ppm de C02 dans l'atmosphère.</div><div class="legende"> </div><div class="legende"><a href="http://www.globalnews.ca/levels+of+key+greenhouse+gas+pass+milestone+trouble+scientists/6442651386/story.html" target="_blank"><strong>Jim Butler, directeur de la surveillance globale au NOAAE (National Oceanic and Atmospheric Administration's Earth), a rappelé à l'Associated Press</strong></a>, le 1er juin, que cela fait 800 000 ans que la Terre n’a pas connu une telle concentration de ce gaz dans son atmosphère. « <em>Cela permet à chacun de se rappeler que nous n’avons pas encore résolu la question et que nous faisons encore face à ce problème </em>», avertit Jim Butler. Et ce n'est pas fini : comme l’a annoncé <strong>l<a href="http://iea.org/newsroomandevents/news/2012/may/name,27216,en.html">‘Agence Internationale de l’Énergie</a></strong> la semaine dernière, les émissions de dioxyde de carbone d’origine anthropique ont atteint un record de 34,8 milliards de tonnes en 2011, une progression de 3,2 % (ou 1 milliard de tonnes) par rapport à 2010.</div><div class="legende"> </div><div class="legende"><img id="media-194838" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/3955788371.jpg" alt="ges,gaz à effet de serre,rapport,étude,chiffres,co2,atmosphère,sommet rio + 20" /><strong></strong></div><div class="legende"><strong>De son côté, toujours selon l'Associated Press, <a href="http://naturealerte.blogspot.fr/2012/06/01062012le-taux-de-bioxyde-de-carbone.html" target="_blank">Al Gore,</a> l’ancien vice-président américain engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique met en garde :</strong> « <em>des stations ont mesuré des concentrations au-delà de 400 ppm dans l’atmosphère. Cela constitue une preuve supplémentaire que les décideurs mondiaux –à quelques notables exceptions– échouent de façon catastrophique à répondre aux enjeux du changement climatique. L’Histoire ne les comprendra pas ou ne les excusera pas</em> ».</div><div class="legende"> </div><div class="legende"><strong>Sacrifier quelques bagages, pour poursuivre notre voyage sur Terre</strong></div><div class="legende"> </div><div class="legende">Il apparaît désormais très peu probable, voir quasiment impossible, que l’espèce humaine arrive à limiter la hausse des températures terrestres à 2°C (objectif de l’Union Européenne) au dessus de celle qui prévalait avant la révolution industrielle.</div><div class="legende">Ceux qui vont à Rio, auront-ils bien présent à l'esprit cette nième preuve du dérèglement climatique et feront-ils preuve d'une vraie détermination à enfin agir pour réduire efficacement au niveau mondial nos émissions de gaz à effet de serre ? L'espèce humaine va-t-elle enfin accepter de sacrifier la partie superflue de ses bagages, pour pouvoir continuer le voyage dans l'autocar planétaire sans se retrouver</div><div class="legende">un jour, comme Perrette, " Gros-Jean comme devant "? Le doute est, hélas, permis.</div><div class="legende"> </div><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><div class="legende"> </div><div class="legende">►<strong>EN SAVOIR PLUS</strong></div><div class="legende"> </div><div class="legende"><ul><li><strong>Comprendre RIO + 20 : <a href="http://collectif-france.rio20.net/comprendre-le-sommet-de-la-terre/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><a href="http://iea.org/newsroomandevents/news/2012/may/name,27216,en.html" target="_blank"><strong>Le site de l'AIE : cliquer ICI</strong></a></li></ul></div><div class="legende"><strong><br /></strong></div><div class="legende">►<strong>LIRE AUSSI <br /></strong></div><div class="legende"><ul><li><strong><a href="http://www.guardian.co.uk/environment/2012/jun/01/record-greenhouse-gas-trouble-scientists">"Greenhouse gas levels pass symbolic 400ppm CO2 milestone", Guardian, 1er juin</a></strong></li><li><strong></strong><strong><a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/010612/climat-explosion-des-emissions-de-co2-negociations-en-berne-sommes-no" target="_blank">"Climat : explosion des émissions de CO2, négociations en berne, sommes-nous en route pour le chaos ?" Blog Mediapart 1er juin</a></strong></li></ul></div><div class="legende"><p class="titleView"> </p></div>
Francis Guermannhttp://mesnotessansfil.blogspirit.com/about.htmlUn peu de comptabilitétag:mesnotessansfil.blogspirit.com,2012-03-29:28562122012-03-29T19:37:00+02:002012-03-29T19:37:00+02:00Avez-vous remarqué combien les chiffres, les nombres, les estimations, les...
Avez-vous remarqué combien les chiffres, les nombres, les estimations, les évaluations nous envahissent ? Tout n’est plus que mesure, comme si le monde devait être clos, déterminé par le calcul. Plus la place aux poètes.<br />De l’école –que dis-je, de la maternité- tout est appareillé : intra-utero, l’enfant est déjà né, le corps déjà ausculté, mis en images, absorbé par la machinerie, scotché dans l’album de famille.<br />A l’école les savoirs, les compétences sont évaluées et rendues en comptes, graphiques, statistiques de circonscription, d’académie, pour le bien commun, l’édification commune et la comparaison aux niveaux national et international en vue d’un classement suprême devant lequel nous devrions nous plier. Ouf ! Que d’efforts !<br />Tout est calcul : le mot, l’image, la parole sont numérisables.<br />La pensée… quelle pensée ? <br />Tout est en place. La science triomphe. La machine est la seule valeur sûre, tant les hommes laissés à leurs incohérences, leurs irrégularités, leurs turpitudes ne présentent aucune perspective d’avenir fiable.<br />Les journaux, la télévision, les informations, tout contribue à cette notation généralisée, comme si l’idée ou la conviction étaient devenues choses indésirables, comme si tout devait subir une mise en conformité.<br />Et les états sont notés (tiens, depuis quelques mois on n’en parle plus… y a-t-il une trêve électorale?). Le citoyen, ainsi, risque de se tromper, de devenir un mauvais citoyen mal noté si, je ne sais pas, il vote mal (vote, tout simplement ?), véhicule des idées personnelles…<p style="text-align: center"><img src="http://mesnotessansfil.blogspirit.com/media/00/02/2555318789.jpg" id="media-657891" title="" alt="comptabilité.jpg" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br />Et les sondages… à quoi ça sert ? A donner une idée de l’opinion publique ou orienter, manipuler les électeurs ? Quelle valeur ont les sondages ? Les élections présidentielles approchant, il devient insupportable de suivre ces courbes répétées jour après jour, comme l’on suit un championnat de football ou comme on lit les publicités dans nos boîtes à lettres, à l’affût de la bonne affaire. Les sondages sont un appel lancinant à l’immobilité, ou à l’ inconstance, ils sont suggestion, hypnose. <br />Nous ne sommes pas concernés. D’ailleurs, vraiment, nous ne sommes jamais sondés.<br /><br /><strong>Un excès de civilisation</strong><br />Le toujours intéressant Gérard Oberlé signe un billet (dans le numéro de mars de Lire) intitulé <em>Ne faites pas l’amour, faites la guerre</em>. Il y ressort un livre et un auteur (justement) oublié, Louis de Sainte-Marie (de son vrai nom Louis-Marie Rapine), qui commit un ouvrage justifiant l’usage de la guerre à des fins de morale religieuse et de salubrité publique (en 1807, <em>Essais historiques sur l’effusion continuelle du sang humain par la guerre</em>). Ce Rapine signe en effet : « Lorsque l’âme a perdu son ressort par la mollesse, l’incrédulité et les vices gangréneux qui suivent l’excès de civilisation, elle ne peut être retrempée que dans le sang ! »<br />Il leur faudrait une bonne guerre, comme disait le grand-père de Gérard Oberlé, lorrain besogneux, devant ces fainéants des générations suivantes qui profitaient de l’opulence du temps de paix sans la mériter, sans même avoir de reconnaissance pour leurs aînés.<br />Les générations passent : c’est toujours mieux avant, après nous le déluge, la rengaine est éternelle. Pas toujours partagée cependant -j’en connais qui prônent le contraire, qui encouragent et font confiance aux générations à venir-<br />Est-ce que la civilisation peut se trouver en excès ? Toujours cette idée de décadence, de chute, de fin des temps, qui parcourt l’échine de notre époque : la fin du monde annoncée depuis l’entrée de l’occident dans le machinisme (la machine viendra supplanter –détruire- l’homme, depuis Zola, Verne en littérature, depuis Lang au cinéma –Métropolis-).<br />L’idée n’est donc pas neuve. Ce que la religion et les pouvoirs ont véhiculé pendant des siècles (et peuvent encore véhiculer), la peur et la destruction pour des raisons morales, violence sourde et aveugle qui a maintenu ce qu’on appelait dans nos pays les « mortalités » (famines, guerres, épidémies) - maintenant le même niveau de population pendant des siècles- ce que la religion et les pouvoirs ont maintenu, ce sont ensuite les pouvoirs excessifs, les dictatures, les technologies responsables de destructions de masse qui les ont provoquées (guerres mondiales), alors même que les populations croissaient, que c’en était fini, semblait-il, des mortalités, que se dessinaient des solutions pour un pouvoir plus égalitaire, que la République pointait son nez.<br />Nous sommes aujourd’hui dans un présent qui file à toute allure, à l’excès. Le prophètes y sont naturellement nombreux qui prédisent le pire. Les règles sont instables. La chute est proche, entend-on au plus haut niveau, si l’on sort du chemin tracé. C’est à dire à nouveau : « après moi le déluge ».<br />Chiche ? Faîtes l’amour, pas la guerre !<br /><br />Post scriptum (non coïtum) : allez voir <em>Les adieux à la reine</em>, le film de Benoît jacquot. C’est une nouvelle fois tout juste, bien joué, jamais insistant. Ces trois jours du début de la Révolution Française joués ainsi disent tout de ce que nous pouvons aujourd’hui ressentir de cette période. Le choix du point de vue (la cour en déliquescence vue par une très jeune femme) et le traitement du film est une merveille d’observation, de créativité et de délicatesse.<br />
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlChiffrestag:textespretextes.blogspirit.com,2011-08-30:31099412011-08-30T20:20:00+02:002011-08-30T20:20:00+02:00 « Papa pense les choses autrement, le monde tient par des...
<p><em><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">« Papa pense les choses autrement, le monde tient par des chiffres : ils sont au cœur même de la création et on peut lire dans les dates une vérité profonde, y voir de la beauté. Ce que moi j’appelle hasard ou occasion, selon le cas, est pour papa un élément d’un système complexe. Trop de coïncidences, ça n’existe pas, une à la rigueur, mais pas trois ; pas de coïncidences en série, dit-il : l’anniversaire de maman, la date de naissance de sa petite-fille et le jour de la mort de maman, tout ça le même jour du calendrier, le sept août. Pour ma part, je ne comprends pas les calculs de papa ; d’après mon expérience, c’est justement quand on se met à escompter quelque chose de précis, que tout autre chose arrive. »</span></em> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Audur Ava Olafsdóttir,</span><em><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"> <a title="Une rose islandaise (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/08/24/une-rose-islandaise.html" target="_blank">Rosa candida</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2053217270.jpg" target="_blank"><img id="media-99100" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3628521794.jpg" alt="olafsdottir,rosa candida,roman,littérature islandaise,famille,jardin,rose trémière,chiffres,coïncidences,hasard,culture" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> </p><p> </p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlSifroù Rezore/Les chiffres de Rezoretag:rezore.blogspirit.com,2010-01-05:18758142010-01-05T09:53:00+01:002010-01-05T09:53:00+01:00 Brezhoneg. E 2009, Rezore a zo bet gwelet 67.200 gwezh : 67.500 e 2008,...
<p><b>Brezhoneg.</b> E 2009, Rezore a zo bet gwelet 67.200 gwezh : 67.500 e 2008, 79.500 e 2007, 50.000 e 2006. Stabil a chom ar sifroù e keñver ar bloaz paseet. Ne greskont ket met, marteze, muioc'h mui a draoù a zo da lenn ha da welet war internet (Face book, twiter ha me oar me), e brezhoneg ivez. E miz Kerzu 2009, 6.860 gwelladenn zo bet, ar sifr brasan; 4.248 e miz Gouere, ar sifr bihannan.</p> <p>Abaoe miz Meurzh 2005, pa m'boa savet ar blog-mañ, 291.200 bizit a zo bet. Bep miz e ta war dro 2.000 den : 3.200 den e miz Geñver 2009 evit ar sifr brasan, ha 1.814 e miz Gouere evit ar sifr bihannan. E miz Mezheven 21.119 pajen a zo bet "digoret" (ha lennet ?); 11.443 e miz Gwengolo. An dud nevez, ar re a zo e tizoloeiñ Rezore, a zigor muioc'h a bajennoù, marteze, evit al lennourion kozh. 194.000 pajenn a zo bet digoret e 2009 war Rezore.</p> <p><b>Français.</b> En 2009, Rezore a été visité 67.200 fois : 67.500 en 2008, 79.500 en 2007, 50.000 en 2006. Les chiffres restent stables par rapport à 2008. Ils n'augmentent pas mais peut-être y-a-t-il de plus en plus de choses à lire sur internet (Face book, Twiter etc...), en breton aussi. 6.860 visites en décembre 2009 pour le maximum, 4.248 au mois de juillet, pour le minimum.</p> <p>Depuis la création de Rezore, en mars 2005, 291.200 visites ont été enregistrés. Chaque mois, il y a environ 2.000 visiteurs différents, de 3.200 en janvier dernier, à 1.814 en juillet. Au mois de juin, le record d'ouverture de pages a été atteint pour 2009 : 21.119 pages "ouvertes" (et lues?); contre 11.443 au mois de septembre. Les nouveaux venus, qui découvrent Rezore, ouvrent sans doute plus de pages que les anciens. 194.000 pages ont été ouvertes en 2009 sur Rezore.</p> <p>Setu evit ar sifroù 2009. Trugarez deoc'h bout daet e 2009. Pennadoù a vo da embann e 2010, sur eo, danvez da lenn ha da eskemm c'hoazh.</p> <p>Voila les chiffres 2009. Mersi d'être venus en 2009. Il y aura encore des articles à éditer en 2010, aucun doute là dessus, matière à lire et à échanger.</p> <p>Ken tuch/A bientôt</p> <p><b>Christian Le Meut</b></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlBrezhoneg : un nebeut sifroùtag:rezore.blogspirit.com,2009-07-02:17881012009-07-02T10:09:25+02:002009-07-02T10:09:25+02:00 Setu un nebeud sifroù lennet barzh levr Fañch Broudic "Parler breton au...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/02/02/1795984002.jpg" id="media-376206" alt="brudenevez274379.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Setu un nebeud sifroù lennet barzh levr Fañch Broudic "Parler breton au XXIe siècle" a ziar sondaj nevez "TMO-Régions 2007", ha barzh niverenn diwezhañ Brud Nevez (274) e lec'h m'en deus Fañch Broudic diskouezhet disoc'hoù ar sondaj-se e brezhoneg*. 3.108 den a zo bet aterset get TMO e 2007.</p> <p>- 206.000 den a "gomz" brezhoneg, e kontiñ bugale ar skolioù divyezhek (12.000). 257.000 a oa e 1999 hervez an Insee. 1.100.000 e 1950 hervez Fañch Broudic.<br /> - 80.000 brezhoneger a zo edan 60 vloaz.<br /> - 103.000 a zo retretidi<br /> - 112.000 a zo e chom e Penn ar Bed; 43.750 e Aodoù an Arvor; 33.000 er Morbihan...<br /> - 54 % ag ar vrezhonegerion ha zo brezhonegerezed.<br /> - 62 % a lâr e ouiont lenn brezhoneg.<br /> - 37 % a oar skrivañ (13% "mat tre" pe "mad awalc'h")..<br /> - 14 % a reskont e komzont gwenedeg, da lâred eo 24.000 den.<br /> - 4% ag ar Vretoned etre 15-19 vloaz a c'hell komz (1% e 1997 hervez ar sondaj TMO graet ar bloaz-se).<br /> - 34.500 a ra get ar brezhoneg bemdez.</p> <p>*Brud nevez, 10 ru Kemper, 29200 Brest. Pellgomz : 02.98.02.68.17. <a title="www.emgleobreiz.com" href="http://www.emgleobreiz.com">www.emgleobreiz.com</a></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlRezore : 250.000 gwelladenntag:rezore.blogspirit.com,2009-05-20:17593262009-05-20T17:56:55+02:002009-05-20T17:56:55+02:00 An deizioù-mañ Rezore a lid e 250.000vet gwelladenn abaoe miz Meurz 2005....
<p>An deizioù-mañ Rezore a lid e 250.000vet gwelladenn abaoe miz Meurz 2005. M'eus ket kontet ar pajennoù digoret : re 'zo re.</p> <p>Ces jours-ci Rezore fête sa 250.000e visite depuis sa création en mars 2005. Je n'ai pas compté les "pages ouvertes", ça ferait un peu trop de calculs pour moi : re 'zo re (trop c'est trop !).</p> <p>Trugarez deoc'h-c'hwi ! Merci à vous !</p> <p><b>Christian Le Meut</b></p>
AJ Conseil Recrutement & RHhttp://ajconseil.blogspirit.com/about.htmlHôtellerie - restauration : des perspectives pour toustag:ajconseil.blogspirit.com,2009-04-15:17414832009-04-15T13:46:00+02:002009-04-15T13:46:00+02:00 Le secteur hôtelier est ouvert à tous les profils, même aux jeunes sans...
<div style="text-align: center"><img src="http://ajconseil.blogspirit.com/media/01/00/1879774471.jpg" id="media-343861" title="" alt="08eb9276-28c8-11de-94c9-b806e68df628.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div><em>Le secteur hôtelier est ouvert à tous les profils, même aux jeunes sans diplômes. Crédits Photo: Jean-Christophe Marmara Avec la baisse annoncée de la TVA, le secteur, qui emploie 886 000 salariés et dont les besoins en personnel restent importants, affirme vouloir embaucher et investir pour fidéliser ses talents.</em> <strong>L'offre d'emploi est sur le site d'Accor. C'est un poste de responsable logistique. Profil recherché ? Bac + 5 avec dix ans minimum d'expérience, dont cinq au moins dans la grande distribution. Selon l'Association pour l'emploi des cadres (Apec), les cafés, hôtels, restaurants, cantines et traiteurs prévoyaient en fin d'année dernière de recruter 2 300 cadres sur 2009, pour des postes en France métropolitaine. L'an dernier, ils en avaient embauché 2 660. Mais depuis, la crise est passée par là…</strong>Dans l'ensemble, le secteur emploie déjà plus de 886 000 salariés, dont 63 600 cadres seulement. La plupart des directeurs d'hôtel et responsables de restaurant sont issus de la promotion interne ; ne pas avoir de diplômes n'est pas rédhibitoire. Toutefois, les étudiants de grandes écoles et les cadres confirmés ont aussi des carrières qui s'offrent à eux. <a href="http://ajconseil.blogspirit.com" target="_blank">«Ce sont des secteurs qui ont besoin de diplômés de grandes écoles, même si ce ne sont pas les profils les plus recherchés, insiste Alain Jacob, président fondateur d'AJ Conseil, un cabinet de chasseurs de têtes et de conseil dans l'hôtellerie et la restauration. La plupart d'entre eux font carrière dans les états-majors des grands groupes (direction générale, marketing, communication, contrôle de gestion…). Mais il y a des cas à part : quand il était à la tête du restaurant Taillevent, à Paris, Jean-Claude Vrinat, un ancien HEC, accueillait midi et soir ses clients !»</a>Après vingt ans passés chez LVMH, Vincent Coubard a ainsi rejoint Louvre Hôtels (850 hôtels Première Classe, Campanile et Kyriad) en tant que directeur des ressources humaines il y a deux ans. «Un bac + 4 peut commencer chez nous en tant qu'adjoint de direction pour ensuite exercer des responsabilités au siège (250 personnes sur un total de 11 000 collaborateurs), affirme-t-il. De plus en plus, nous privilégions les profils qui ont connu d'autres secteurs que l'hôtellerie.»<strong>Adéquation des formations</strong>Les formations se mettent au « diapason » des besoins. L'Essec propose un MBA en management hôtelier international qui forme une soixantaine d'étudiants chaque année. La moitié arrive avec une formation hôtelière en poche. Mais l'autre sort d'une licence, d'une maîtrise ou d'une école de commerce classique. Qu'est-ce qui attire le plus ces étudiants ? «La vente et le marketing par Internet qui consiste à définir la stratégie prix en ligne, selon Charles Luthi, directeur des relations étudiants-entreprises de ce MBA, mais aussi le conseil en immobilier hôtelier, car les grands groupes hôteliers et immobiliers ont créé des divisions spécialisées pour évaluer, acheter et vendre leurs actifs.» Benoît Meyronin est directeur recherche et développement de l'académie du service chez Accor, professeur à l'ESC Grenoble et responsable du master en marketing des services. Sur les vingt-cinq élèves qu'il a recrutés pour la rentrée prochaine, sept jeunes femmes visent la direction d'un hôtel dans les cinq ans. Pourquoi choisissent-ils ce master ? Certains veulent succéder à leurs parents, d'autres profiter d'une première expérience à l'étranger. «Nous leur expliquons que diriger un hôtel, c'est diriger une PME, un bon tremplin pour exercer ensuite des responsabilités d'encadrement», souligne-t-il.<strong>Opération séduction</strong>Le secteur n'a pas les charmes de l'industrie cosmétique, agroalimentaire ou des grands cabinets de conseil, mais «l'intérêt de nos étudiants pour l'hôtellerie est croissant», assure Benoît Meyronin. Il faut dire qu'on parle surtout de ses mauvais côtés. «En France, comme dans la plupart des pays latins, les métiers de services souffrent d'une image médiocre parce que les horaires sont difficiles», explique Alain Jacob.Il milite d'ailleurs pour une opération «séduction» qui mettrait en avant les perspectives de la filière. «L'hôtellerie et la restauration manquent d'actions concertées. La baisse de la TVA à 5,5 % pourrait dégager des moyens pour ce type de communication destiné à attirer les talents», insiste-t-il.<strong>Mathilde Visseyrias </strong><strong>Source Le Figaro</strong><!-- AddThis Button BEGIN --><div><script type="text/javascript">var addthis_pub="soniabressler";</script><a expr:name='data:post.title' expr:id='data:post.url' onmouseover='return addthis_open(this, "", this.id, this.name);' onmouseout='addthis_close()' onclick='return addthis_sendto()'><img src="http://s7.addthis.com/static/btn/lg-addthis-en.gif" width="125" height="16" alt="Bookmark and Share" style="border:0"/></a><script type="text/javascript" src="http://s7.addthis.com/js/200/addthis_widget.js"></script></div><!-- AddThis Button END -->
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlGober fas koad : faire la gueuletag:rezore.blogspirit.com,2009-04-07:17373942009-04-07T09:36:00+02:002009-04-07T09:36:00+02:00 "Gober fas koad", "faire face de bois" ce n'est pas être ivre (avoir la...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/00/02/750362140.jpg" id="media-340677" alt="champagne280.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />"Gober fas koad", "faire face de bois" ce n'est pas être ivre (avoir la gueule de bois) mais faire la gueule, en breton. Justement, depuis quelques jours, j'avais l'impression que quelque chose clochait : mon blog Rezore me faisait la gueule.</p> <p>"- Qu'est-ce qui se passe, tu fais la gueule, je ne publie pas assez de notes, tu n'es pas content ?", l'interrogeai-je...<br /> "- Tu n'aurais pas oublié quelque chose ?" répondit-il.<br /> "- Ben, euh, non... J'ai été faire les courses, j'ai ramené du pain, des légumes, des fruits... Je ne vois pas".<br /> "- Et mon anniversaire ?!".<br /> "-Aaaaarrrrrgggghhhhh... !".</p> <p>Rezore a été créé fin mars 2005. Depuis, 930 notes ont été éditées. 241.570 visites enregistrées. Entre 5.000 et 6.000 chaque mois; et 15.000 à 20.000 pages vues mensuellement.<br /> Champagne !</p> <p><b>Christian Le Meut</b></p> <p> </p> <p> </p>
AJ Conseil Recrutement & RHhttp://ajconseil.blogspirit.com/about.htmlPierre Gagnairetag:ajconseil.blogspirit.com,2009-04-04:17315022009-04-04T16:31:00+02:002009-04-04T16:31:00+02:00 Né en 1950 à Apinac, dans la Loire, Pierre Gagnaire est un enfant du sérail....
<img src="http://ajconseil.blogspirit.com/media/02/00/614044215.jpg" id="media-336173" title="" alt="d3167i67328h141119[1].jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Né en 1950 à Apinac, dans la Loire, Pierre Gagnaire est un enfant du sérail. Après avoir parfait son expérience chez quelques grands, parcouru le monde pendant 2 ans, puis obtenu 3 macarons dans son restaurant stéphanois, il se décide à monter à Paris et ouvre Le Balzac. Très vite, cet hyper créatif s’investit dans la recherche sur la cuisine moléculaire avec son complice Hervé This et récupère ses étoiles au passage. En 2002, il ouvre avec Mourad Azouz le Sketch à Londres, restaurant grandiloquent et haut en couleurs ! En 2004, il s’installe rive gauche, avec Gaya, un restaurant plus « simple ». Puis cap sur Tokyo, Hong Kong… en attendant cette année Dubaï et Séoul. Reconnu comme un savant Cosinus des fourneaux, il est aussi l’auteur de fameux ouvrages de référence, dont un sur les prémices de la cuisine moléculaire. En 2003, il publie 'Sucré-salé' aux éditions de La Martinière, puis en 2006, il s'associe à Hervé This dans l'élaboration d'un livre de cuisine intitulé 'La Cuisine c'est de l'amour, de l'art, de la technique'.<object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/DC8RyPoeSm8&color1=0xb1b1b1&color2=0xcfcfcf&hl=fr&feature=player_embedded&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/DC8RyPoeSm8&color1=0xb1b1b1&color2=0xcfcfcf&hl=fr&feature=player_embedded&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><a href="http://www.pierre-gagnaire.com/index-fr.htm" target="_blank">Découvrez son restaurant en cliquant là !</a>
AJ Conseil Recrutement & RHhttp://ajconseil.blogspirit.com/about.html52% des entreprises prévoient des augmentations générales pour 2009tag:ajconseil.blogspirit.com,2008-12-11:16788942008-12-11T13:04:00+01:002008-12-11T13:04:00+01:00 L’Observatoire Cegos prend pour la 17e année consécutive le pouls des...
<img src="http://ajconseil.blogspirit.com/media/01/00/1742176293.gif" id="media-290664" title="" alt="cegos_logo[1].gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><strong>L’Observatoire Cegos prend pour la 17e année consécutive le pouls des entreprises sur les enjeux liés à la rémunération des cadres. Dans un contexte de crise, quelles hausses de salaires peuvent espérer les cadres pour 2009 ? Quels sont actuellement les principaux enjeux des politiques de rémunération ? Les DRH peuvent-ils utiliser leur politique de rémunération comme un levier de management ? Pour répondre à ces questions, l’Observatoire Cegos a interrogé un échantillon national représentatif de 162 DRH et de 600 cadres en entreprises entre le 15 septembre et 10 octobre 2008. </strong>Plus d’une entreprise sur deux prévoit des augmentations générales En 2008, 81% des cadres affirment avoir bénéficié d’une augmentation, qu’elle soit personnelle ou collective. Ils sont même 29% à avoir pu bénéficier à la fois d’une augmentation générale et individuelle. Néanmoins, elles sont jugées insuffisantes par rapport au contexte économique : 55% des cadres estiment que leur pouvoir d’achat s’est dégradé, seuls 16% d’entre eux pensent qu’il s’est amélioré.Selon les DRH, les salaires fixes devraient augmenter en moyenne de 3,7%. Le quart des entreprises affirme qu’il continuera à distribuer des budgets de plus de 4%. L’évolution des salaires à l’embauche des jeunes cadres (+4,1%) marque une stagnation alors qu’elle était en croissance depuis 2004. Concernant la distribution de ces hausses salariales, on constate que les augmentations générales ont le vent en poupe : depuis 2005 la part des entreprises qui y on recourt ne cesse d’augmenter pour atteindreaujourd’hui les 52% . Selon Michel Fourmy, Manager du pôle Ressources Humaines de Cegos, « Pour la première fois, les entreprises déclarant vouloir favoriser les augmentations générales dépassent les 50%. C’est un dispositif cohérent quand l’inflation est forte. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’y aura pas d’augmentations individuelles. En revanche, elles concerneront moins de cadres. Dans une conjoncture difficile, 83% des DRH déclarent vouloir développer une plus grande sélectivité dans les augmentations individuelles ». <strong>--------------------------------------------------------------------------------Cadres et DRH en désaccord sur les enjeux de la politique rémunération --------------------------------------------------------------------------------</strong>La première fonction d’une bonne politique de rémunération est, selon 89% des DRH, de pouvoir reconnaitre et valoriser la montée en compétence du salarié. L’autre grande priorité (à 82%) est la fidélisation des talents. La garantie d’un haut niveau de protection sociale n’arrive que loin derrière (priorité pour 34% des DRH) alors que c’est justement la première priorité des cadres (72%). « L’écart est net entre les DRH qui pensent d’abord performance et des cadres qui veulent se prémunir des risques à venir et préserver leur pouvoir d’achat » commente Michel Fourmy. Autre écart de perception important entre DRH et salariés : le thème de l’engagement. Si 86% des DRH pensent que les cadres sont impliqués voire très impliqués dans l’entreprise, les cadres eux-mêmes sont moitié moins (44%) à se dire engager. <strong>--------------------------------------------------------------------------------Des managers sous-informés des politiques de rémunération de leur entreprise --------------------------------------------------------------------------------</strong>La politique de rémunération de l’entreprise est-elle vraiment bien connue par ses troupes ? Selon 91% des DRH, les cadres supérieurs sont effectivement bien informés des objectifs et des critères de rémunération. En revanche, plus du quart des managers ne serait pas sensibilisé à cette politique et à peine plus d’un cadre sur deux le serait. A y regarder de plus près, on se rend d’ailleurs compte que la seule information vraiment partagées par l’ensemble des managers est, selon 93% des DRH, l’historique des augmentations. En ce qui les concerne les fourchettes et les moyennes de salaires par catégorie, la moitié des managers ne possède aucune connaissance en la matière.Michel Fourmy précise : « 80% des DRH relèvent eux même un manque de transparence sur les rémunérations et 83% une insuffisance de marge de manoeuvre pour les managers. Dans ces conditions, on voit mal les managers sous-informés et sous-équipés être le relai de la politique salariale de l’entreprise. Aujourd’hui les DRH font face à un défi d’envergure : celui de lutter contre la déception et le désengagent des salariés alors qu’en parallèle la crise économique se durcit ».