Last posts on cendrillon2024-03-28T21:34:24+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/cendrillon/atom.xmlChristiane Riedelhttp://christiane-riedel.blogspirit.com/about.htmlINITIATION ALCHIMIQUEtag:christiane-riedel.blogspirit.com,2017-01-30:30870942017-01-30T17:48:00+01:002017-01-30T17:48:00+01:00 Mes chers amis, Aujourd'hui, je vous présenterai une...
<p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Mes chers amis,</span></span></p><p lang="zxx"> </p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Aujourd'hui, je vous présenterai une méditation de pure alchimie. Je voudrais qu'elle vous amène à comprendre mieux cet art qui fut condamné par la bienséance ecclésiastique, cet art sacré et thérapeutique, qui fut gardé secret pendant de longs siècles.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-952758" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christiane-riedel.blogspirit.com/media/02/01/3023745117.jpg" alt="AnticStore-Large-Ref-55451_03alch das son labora.jpg" /></p><p lang="zxx"> </p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Mais Jung a levé le voile, il a expliqué l'alchimie.</span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Puis à sa suite, Etienne Perrot, son fils spirituel et traducteur, a diffusé la formule maudite du remède alchimique. C'est lui et lui seul qui a été capable de m'expliquer le sens de mes rêves qui m'enseignaient à ce sujet. </span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Actuellement les rêves demandent que cette connaissance sacrée soit révélée. Je vous en ai parlé plusieurs fois sur mon blog et tout particulièrement l'an dernier.</span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Je dirai même qu'on ne peut comprendre bien des rêves qu'avec la clé alchimique, comme je l'ai montré dans mon dernier livre " Ces rêves qui vous protègent et vous guérissent".</span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Alors, à mon tour il est de mon devoir d'interprète de rêves alchimiste de vous transmettre l'initiation renversante qui conduit à la transmutation, la fabrication de l'or philosophale appelé aussi or non vulgaire.</span></span></p><p lang="zxx"> </p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">C'est Ariaga, une amie jungienne alchimiste, qui m'a donné l'idée de vous en parler.</span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Ariaga tient un blog très riche et intéressant où elle stimule les neurones de ses lecteurs.</span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Dans son dernier post, elle a proposé d'écouter dans la langue des oiseaux le mot </span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">" Laboratoire ".</span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><a href="http://ariaga.hautetfort.com/archive/2017/01/24/laboratoire-5902861.html">http://ariaga.hautetfort.com/archive/2017/01/24/laboratoire-5902861.html</a></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #993366;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Voici l'invitation d'Ariaga :</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #993366;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Le mot LABORATOIRE, souvent employé sur ce blog, est d'une richesse exceptionnelle si on "joue" avec lui sur le mode "langue des oiseaux" des anciens alchimistes. La vue et les sons sont convoqués. Je vous donne ce qui m'est venu en quelques minutes mais je suis certaine que d'autres amplifieront (çà c'est Jung) encore plus.</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #993366;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">ORATOIRE, c'est le premier pour quiconque s'intéresse à l'alchimie, l'oratoire étant le lieu du laboratoire où priait l'alchimiste.</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #993366;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">LABO, c'est tellement évident ...</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #993366;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">RAT, hélas !</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #993366;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">OR, on reste dans l'alchimie et la recherche de l'or réel ou philosophal.</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #993366;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">LA, une note importante qui donne le ton du mot.</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #993366;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">TOI, il n'y a pas de moi sans toi.</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #993366;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">IRE, un peu de colère, à la fin quand la recherche s'éternise et n'aboutit pas.</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #993366;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">.........</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #993366;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Il faudrait mettre un peu d'ordre dans tout cela mais je le donne comme c'est venu.</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #993366;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">J'entends aussi labeur, labourer, et cela me fait penser qu'il ne faut pas oublier de labourer sa terre intérieure. ... et beau, comme l'est la recherche de la vérité. </span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #993366;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Ariaga</span></span></span></p><p lang="zxx"> </p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Je me suis piquée au jeu et j'y suis allée de ma plume. J'ai été très touchée, parce qu'Ariaga a apprécié mon commentaire en précisant qu'il mériterait une note. Cette note, la voici, mon commentaire sur le blog d'Ariaga devient donc l' article de ce jour. </span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Voici la petite étude que m'a inspirée cette invitation.</span></span></p><p lang="zxx"> </p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;">Bonjour Ariaga,</span><br /> <span style="color: #000000;">Vous avez choisi un fort beau mot que j'écouterai comme vous dans la langue des oiseaux.</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><strong>Labor</strong></span><br /> <span style="color: #000000;">Ainsi j'entends comme tout un chacun " Labor" qui veut dire travail, un travail persévérant, qui requiert les plus hautes capacités, comme Hercule le montra dans ses douzes travaux, qui sont l'image du travail que nous demande le Soi pour réaliser l'individuation, le mariage intérieur ou union de l'âme avec son dieu, symbolisé par l'image de l'or.</span><br /> <span style="color: #000000;">Comme premier travail je proposerai pour ma part d'écouter ses rêves et </span><br /> <span style="color: #000000;">d'en chercher l'interprétation, et ce sur un long terme. Et Dieu sait que ce n'est pas facile.</span><br /> </span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><strong>Oratoire</strong><br /> <span style="color: #000000;">Le deuxième travail est donné par la suite des syllabes de laboratoire :</span><br /> <span style="color: #000000;">comme vous j'entends tout simplement et immédiatement " oratoire". Oratoire désigne le lieu de la prière intérieure, le moment où l'on se recueille dans le silence. Cette prière s'appelle l'oraison, qui est la prière personnelle où l'âme exprime son désir d'accueillir et de s'unir à son dieu. </span><br /> <span style="color: #000000;">Mais qui se recueille encore dans la prière d'adoration ?</span></span></span></p><p lang="zxx"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-952759" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christiane-riedel.blogspirit.com/media/01/02/3664807378.jpg" alt="9249f4f1ed3ec1b2c15a0bbfc3973d45 jeune en prière.jpg" /></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;">C'est bien ce que fait celui qui cherche à interpréter son rêve et qui met tout son amour à comprendre l'expression de son dieu qui l'habite.</span><br /> <br /> <span style="color: #000000;">C'est aussi ce que chacun peut faire humblement en s'occupant du dur labeur des tâches quotidiennes, le ménage, le jardin, ces tâches plus ou moins fastidieuses, qui sont, au plus profond, la marque de l'amour qu'on porte à l'autre. Pendant ces tâches, l'âme chante aussi son amour à son dieu. Le vieux conte l'exprime clairement : l'âme, celle qui épouse le prince charmant, s'appelle Cendrillon, </span><span style="color: #000000;">dont le nom signifie</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #000000;"> <span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">"Souillon ou </span></span></span><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;">fille malpropre</span><span style="color: #000000;">, pleine de poussière"</span><span style="color: #000000;">.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-952760" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christiane-riedel.blogspirit.com/media/01/02/3412835785.jpg" alt="cendrillon-lave2.jpg" /></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;">Aucune image ne saurait mieux décrire " le caractère ingrat, dépouillé, humiliant de la phase centrale du travail", comme l'écrit l'alchimiste Etienne Perrot dans " Les trois pommes d'or".</span><br /> </span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><strong>Or et rat</strong><br /> <span style="color: #000000;">J'en viens donc à ce travail ingrat et humiliant.</span><br /> <span style="color: #000000;">En effet, laboratoire contient aussi l'association or et rat, comme vous l'avez signalé.</span><br /> <span style="color: #000000;">Vous relevez la présence de "or", métal inaltérable, symbole de la divinité dans les rêves.</span><br /> <span style="color: #000000;">Et juste à côté se trouve "rat", que, avec un "hélas", vous avez choisi pour illustrer votre post. </span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;">Chez les Grecs par exemple le rat accompagnait le dieu Appolon, </span><span style="color: #000000;">dieu</span><span style="color: #000000;"> du soleil et dieu de la peste : </span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-952761" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christiane-riedel.blogspirit.com/media/02/00/70914036.JPG" alt="Capture.JPG" /></p><p lang="zxx"> </p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;">Ce </span><span style="color: #000000;">double aspect du dieu était bien connu aussi par les Juifs.</span><br /> <span style="color: #000000;">Voici dans la Bible ce que proclame Dieu, qui s'exprime par la bouche de Moïse, son serviteur. ( Deutéronome, ch.32, v.39 et suivants).</span><br /> <span style="color: #000000;">"Sachez donc que c'est moi qui suis Dieu, Et qu'il n'y a point de dieu près de moi ; Je fais vivre et je fais mourir, Je blesse et Je guéris, Et personne ne délivre de ma main."</span><br /> <span style="color: #000000;">On se trouve là face à un dieu instinctif, qui se venge, qui punit, qui tue, et qui fait vivre,... dieu de lumière et d'ombre.</span><br /> <br /> <span style="color: #000000;">Ainsi, l'or est lié au rat, la divinité intérieure se rencontre aussi dans la vie instinctive intelligente, méprisée et crainte, dans l'ombre et le ma</span><span style="color: #000000;">l.</span></span></span></p><p lang="zxx"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-952762" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christiane-riedel.blogspirit.com/media/00/00/3648249239.jpg" alt="52131008rat-noir-02-jpg.jpg" /></p><p lang="zxx"> </p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;">C'est bien là ce que Jung n'a cessé de dire et de montrer ; c'est bien là encore ce dont les rêves actuels nous avertissent de façon inquiétante.</span><br /> <span style="color: #000000;">Jung dans " L'homme à la découverte de son âme", p 330 explique :</span><br /> <span style="color: #000000;">"L'homme, en une certaine acception, n'est pas bon ; en dépit de tout ce qu'on en peut prétendre, il ne l'est pas, et il vaut mieux, dès lors, en avoir conscience et </span><span style="color: #000000;"><strong>se demander comment incorporer de façon sensée cet aspect de la nature humaine dans son tout."</strong></span><br /> Et je rajouterai : ...<span style="text-decoration: underline;">et le faire aussi concrètement dans sa vie quotidienne.</span><br /> </span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;">" Puis Jung poursuit : </span><br /> <span style="color: #000000;">...on ne peut être absous de pêchés que l'on a pas commis".</span><br /> <span style="color: #000000;">C'est exactement ce que disait dernièrement un rêve à une rêveuse qui cherchait la perfection et fuyait son rat intérieur :</span><br /> <span style="color: #000000;">" Sans péché, il n'y a pas de rédemption".</span><br /> <span style="color: #000000;">Telle est cette voie où les rêves nous guident dans notre laboratoire intérieur, la voie alchimique dans un dur labeur. </span><br /> <br /> <span style="color: #000000;">Il n'y a pas de lumière sans ombre, il n'y a pas d'or sans rat.</span><br /> <span style="color: #000000;">La divinité est liée à l'ombre, inséparablement. Quand on vit trop dans la lumière, dans un monde de pensée rationnel qui se veut supérieur, c'est dans les couches inférieures, dans l'animal qui est en soi, c'est dans son ombre que l'on rencontre le divin en soi. </span><br /> <span style="color: #000000;">Voilà la grand leçon des rêves et de l'alchimie, que, dans la bienséance, on se garde bien de pratiquer. Voilà cependant, ce dont nous avons le plus grand besoin. C'est même le problème vital de notre société en décomposition.</span><br /> <br /> <span style="color: #000000;">Avec mon amitié alchimique</span><br /> <span style="color: #000000;">Christiane</span> "</span></span></p><p lang="zxx"> </p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Depuis, le rat me fait beaucoup réfléchir. </span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">J'ai en effet entendu dire que les rats avaient envahi la capitale :</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-952763" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christiane-riedel.blogspirit.com/media/00/02/1754569978.jpg" alt="h-4-2002820-1269436496 rat paris.jpg" /></p><p lang="zxx"> </p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Dans " Libération " on peut lire :</span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #990000;">"Les rats menacent-ils d’envahir Paris ?... Dans un communiqué publié début décembre, la municipalité s’inquiète de </span><em><span style="color: #990000;">«la présence de rats en grand nombre dans l’espace urbain»</span></em></span><span style="color: #990000;">. <span style="font-size: 12pt;">Les estimations font état de 3 à 6 millions de rongeurs dans la capitale. Ce qui amène la ville à pointer des </span></span><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="color: #990000;">«problèmes sanitaires, esthétiques et économiques»</span></em></span></span><span style="color: #990000; font-size: 12pt;">.</span></p><p lang="zxx"><span style="color: #990000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Les rats se sont tant multipliés qu’on les voit se balader en nombre à la surface dans certains sites parisiens, comme le parc de la Villette, les jardins du Louvre ou les quais de Seine."</span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><a href="http://www.liberation.fr/france/2016/12/21/a-paris-mort-aux-rats_1536794">http://www.liberation.fr/france/2016/12/21/a-paris-mort-aux-rats_1536794</a></span></span></span></p><p lang="zxx"> </p><p lang="zxx"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #990000;"><span style="font-family: arial, sans-serif;">Le journal britannique "</span></span><em><span style="color: #990000;"><span style="font-family: arial, sans-serif;">The Guardian" </span></span></em><a href="http://www.nytimes.com/2016/12/15/world/europe/paris-rats.html?_r=0" target="_blank"><span style="color: #990000;"><span style="font-family: arial, sans-serif;">titre sur un contraste</span></span></a></span></span><span style="color: #990000;"> </span><span style="color: #990000;"><span style="font-family: arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">: </span></span></span></p><p lang="zxx"><span style="font-size: medium;"><em><span style="color: #990000;"><span style="font-family: arial, sans-serif;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">"Marais : le quartier chic de Paris où les rats sont plus nombreux que les résidents".</span></span></span></em></span><span style="color: #990000;"> </span><span style="color: #990000;"><span style="font-family: arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">En général, c'est ce qui choque le plus les journalistes et éditorialistes étrangers : Paris, ville-lumière, capitale du romantisme et de l'élégance, envahie par de vilains rongeurs, susceptibles de porter des maladies. Même les Champs-Elysée</span></span></span><em><span style="color: #990000;"><span style="font-family: arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">s, "le boulevard le plus célèbre",</span></span></span></em><span style="color: #990000;"> </span><span style="color: #990000;"><span style="font-family: arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">sont touchés par la vermine, relève le </span></span></span><em><span style="color: #990000;"><span style="font-family: arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Guardian</span></span></span></em><span style="color: #990000;"><span style="font-family: arial, sans-serif;"><span style="font-size
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes bisounours, les rats et le Mur des Lamentationstag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-11-23:32999482016-11-23T22:54:00+01:002016-11-23T22:54:00+01:00 Rats Quand plusieurs rats sont ensemble dans la cage et reçoivent...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/4195975209.jpg" target="_blank"><img id="media-218105" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2639424722.jpg" alt="fillon,juppé,nkm,trump,rock,rats,cendrillon,femmes,ninja,tortue,mur,poutine,émotion," /></a>Rats<br /></strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quand plusieurs rats sont ensemble dans la cage et reçoivent ce choc la lutte tourne souvent en agression entre rongeurs. Agression inutile: la menace ne vient pas de l’autre mais d’un élément extérieur qu’ils ne maîtrisent pas. Ici ce sont les électeurs et les électrices.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Depuis des mois Juppé ne bougeait pas trop. Superbement calé dans son rôle de favori il évitait tout ce qui pouvait écorner son image. Mais Big Badaboum! – sa posture de lièvre de la fable l’a desservi. La tortue François Fillon est arrivée devant. Horreur! Malheur!</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Comment rattraper le coup? En jouant le bon et en montrant FF comme la brute. Peu de chances que cela marche. Alors qu’aujourd’hui AJ sautille comme une danseuse en tutu, FF reste concentré et offre le sentiment de sérieux et d’intégrité – au sens d’unité intérieure, d’être <em>intégré</em> en soi, uni dans toutes ses composantes. Les électeurs, moins dupes qu’on ne croit, le voient.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Du coup Juppé, l’homme des hautes plaines présidentielles, est descendu de son cheval pour se lancer dans le combat rapproché. Il dégaine et flingue à tout va. Tout est bon, tout y passe. Fillon aurait un programme brutal, irréalisable, serait un crypto-catho intégriste, en appelle au pape et à l’iconique sainte Vierge Nathalie Kosciusko-Morizet, et promet de créer la surprise au second tour.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3361806968.jpg" target="_blank"><img id="media-218106" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3719514961.jpg" alt="fillon,juppé,nkm,trump,rock,rats,cendrillon,femmes,ninja,tortue,mur,poutine,émotion," /></a>Cendrillon</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sauf qu’une surprise ne se décrète pas par auto-suggestion. S’en prétendre récipiendaire à l’avance n’est justement plus une surprise. Cela ressemble au mieux à un baroud d’honneur, au pire à de l’arrogance.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un angle d’attaque bien démago est d’en appeler aux droits des femmes. Référence au virginal serpent NKM qui ressort une vieille histoire en disant qu’elle ne la ressort pas, montrant par là que la Cendrillon du bal des prétendants est une peau de vache comme les autres. Ce qui est rassurant: derrière son image au glamour très people c’est une humaine normale. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les droits des femmes n’existent pas, on le sait: il n’y a que des droits zumains. Pas de sexisme en politique, fut-il misandre (sauf à gauche où ce sexisme est une marque de fabrique). Mais cela ne semble pas prendre et NKM n’avait pas, en réalité, été mise sur la touche (pas à ma chatte). Les balles glissent sur le cuir de FF, plus épais que l’on n’imaginait il y a encore quelques semaines.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Juppé-le-bon finira-t-il dans le décor dimanche prochain? Si oui cela voudra dire que la France est enfin prête pour une bataille historique: la tortue ninja contre les bisounours de gauche. Au premier tour, au moins.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Fillon a un atout majeur dans cette bataille: il ne joue jamais sur l’émotionnel. Oh, que cela fait du bien. Il n’a pas besoin de faire jaillir les bons sentiments à deux euros. Pas d’hypocrisie larmoyante chez lui. Il ne prétend jamais à une posture morale. Pourtant son parcours montre, sur ce plan aussi, un homme intègre. Mais comme les vrais moraux, il n’a pas besoin de le montrer.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/638459319.jpg" target="_blank"><img id="media-218107" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1647821487.jpg" alt="fillon,juppé,nkm,trump,rock,rats,cendrillon,femmes,ninja,tortue,mur,poutine,émotion," /></a>Le Mur</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On soupçonne aussi Fillon d’être un crypto-poutinien prêt à donner les clés de la maison France à l’ours de Moscou. C’est encore un angle d’attaque émotionnel: la peur. Or il semble que la peur n’intéresse plus une grande partie des français. Exit l’émotion. Enfin, je l’espère.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Si FF va au bout et gagne en mai prochain il rejoindra Donald Trump dans cette nouvelle variété de présidents: ceux qui ne sont pas émotifs (ce qui ne signifient pas qu’ils sont sans émotions pour autant). Ceux qui ne cherchent pas à se faire aimer. Ceux qui se foutent de la dictature délétère de l’émotion. Je trouve cette idée très jouissive. Trump a si bien joué le coup: se faire détester pour se faire élire. Chapeau l’artiste!</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Juppé se rend-il compte que sa stratégie actuelle du rat agressif ne marche pas? Peut-être. Ou pas. S’il perd ses supporters pleureront. Les bisounours aussi, qui imaginent déjà voter pour lui contre la <em>Marine</em> nationale. Ils pourront faire comme les new yorkais: aller mettre un post-it exprimant leurs états d’âme sur un nouveau <em>Mur des Lamentations</em>. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Car cela ne diminue pas: les habitants de la grande pomme seraient toujours traumatisés par la victoire du roc Trump. Ils se mettent au yoga, se font tatouer pour exorciser le démon, et surtout collent leur bout de papier sur ce mur dans une station de métro.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3150998290.jpg" target="_blank"><img id="media-218108" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/468529161.jpg" alt="fillon,juppé,nkm,trump,rock,rats,cendrillon,femmes,ninja,tortue,mur,poutine,émotion," /></a>L’éveillé</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Leurs commentaires <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.lepoint.fr/monde/election-de-trump-deux-semaines-apres-new-york-en-etat-de-choc-22-11-2016-2084750_24.php?M_BT=648845600965&m_i=B6iZchVSrjn55g5Gd7g8jdt_L8NJMlU1_t1_HZlY9vzzXD5hYCig2kvGnacw1DyuVa82tXzPLbtdUVzIVAjhUCqqzPSBBx#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Mi-journee%5D-20161123" target="_blank">montrent un état</a></span> de décomposition intellectuelle: <span style="color: #4a4a4a;">« C’est vraiment déprimant. C’est triste », « C’est un sentiment comparable au 11-Septembre »</span>. Les psy auront du boulot. Même les enfants posent des questions reflétant la bêtise des adultes: <span style="color: #4a4a4a;">« Est-ce que Donald Trump est méchant? Est-ce qu’on va me retirer mes parents? »</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je viens de lire une excellente analyse du blogueur Renart Pascal Léveillé sur l’émotivité de la société en relation avec l’élection de Donald. Il ne dort pas, Léveillé! Petit extrait:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #4a4a4a;">« On voit bien que dans l’émotivité, il n’y a pas de nuance qui tienne. On ne peut, actuellement, selon ce filtre, que pleurer sa vie ou se réjouir devant un monde qui bascule dans l’horreur. Même si dans les faits il a été élu avec une faible majorité dans un contexte de fort taux d’abstention, son élection est sans conteste selon ce chant macabre le résultat d’un vote sexiste, raciste et homophobe (les trois ou séparément, selon les tendances idéologiques). Il est impossible de le voir autrement, de creuser plus loin que ce constat déprimant, sous peine de devenir automatiquement un grand admirateur de Trump, un fasciste, un nazi et de se le faire marteler avec l’aide de l’argument de la honte. »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À lire <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.renartleveille.com/lelection-de-donald-trump-a-lere-de-lemotivite/" target="_blank">en entier ici</a></span>. Il propose des clés particulièrement visionnaires et pertinentes.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/716007553.jpg" target="_blank"><img id="media-218109" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3909597100.jpg" alt="fillon,juppé,nkm,trump,rock,rats,cendrillon,femmes,ninja,tortue,mur,poutine,émotion," /></a>L’ombre du père</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">N’empêche, une population traumatisée à ce point, s’apitoyant sur elle-même comme si la pleurnicherie était le dernier moyen de rendre l’inhibition du rat plus douce, cela pose question. Comment une population peut-elle être si fragilisée, si peu capable de dignité et d’instinct de survie? Comment New York est-elle devenue un asile psychiatrique à ciel ouvert?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Hypothèse: la religion émotive du <em>Camp du Bien</em> a détruit leur capacité de voir le réel et à s’y adapter. L’hystérie défaitiste s’est invitée en eux à force de matraquage bienpensant. Il était temps qu’un mec vienne au pouvoir.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Bon, en France Fillon n’est pas encore élu. Le Richard Borhinger de la politique et son groove victimaire (Mélenchon), le petit sauvageon national-made-in-France (Montebourg), le mignon de la reine à la voix de castrat quand il veut impressionner (Macron), et l’éléphant de mer difforme encore en poste à l’Elysée, n’ont pas encore perdu.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et la <em>Marine</em> nationale se tient en alerte et joue du charme à donf pour se faire aimer. Elle est belle quand elle ne parle pas. Mais pour qu’elle gagne il faudrait soit que les armées de Daesh débarquent en Provence, soit qu’elle arrive à ôter l’ombre du père dans l’expression de sa bouche quand elle parle. Et ça, c’est pas gagné.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Bon, la politique française redevient passionnante. Presque comme un bon vieux rock’n’roll. Finalement ça balance pas mal à Paris. On va peut-être enfin en finir avec le XXe siècle.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Alain Juppé est comme un rat en cage. La secousse électorale de dimanche est son choc électrique. Ce choc produit trois réponses de la part des rongeurs: la lutte, la fuite ou l’inhibition.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Minh2909http://cine2909.blogspirit.com/about.htmlCendrillontag:cine2909.blogspirit.com,2015-04-07:30427132015-04-07T17:00:00+02:002015-04-07T17:00:00+02:00 Il était une fois une petite fille du nom d' Ella (Eloise Webb / Lily...
<p style="text-align: left;"><img id="media-859393" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/01/01/2190099559.36.jpg" alt="star 03.jpg" width="95" height="39" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-859394" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/00/02/2296839901.15.jpg" alt="AFF.jpg" /></p><p>Il était une fois une petite fille du nom d'<strong>Ella (Eloise Webb / Lily James)</strong> qui vivait heureuse auprès de ses parents. Son bonheur allait toutefois se fissurer une première fois avec la mort de sa mort de sa mère emportée par la maladie et bien des années plus tard, celle de son père. Entre-temps ce dernier s'était remarié avec <strong>Lady Tremaine (Cate Blanchett)</strong> et Ella se découvrit ainsi une nouvelle famille et notamment ses 2 demi-sœurs <strong>Anastasie & Javotte (Holliday Grainger & Sophie McShera)</strong>. Avec la disparition de son père, la jeune femme devient progressivement une servante aux yeux de sa marâtre jusqu'au jour où elle rencontre le charmant <strong>Kit (Richard Madden)</strong>.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-859395" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/02/01/3502058702.169.jpg" alt="01.jpg" /></p><p>Que le premier d'entre vous qui n'a jamais entendu parler de l'histoire de <strong>Cendrillon</strong> me jette la première chaussure en verre ! Le géant Disney a ainsi confié au britannique Kenneth Brannagh le soin d'adapter le célèbre conte et on n'a pas lésiné sur les moyens. Décors somptueux, costumes étincelants, un joli couple<strong> Lily James</strong> / <strong>Richard Madden</strong> et quelques effets spéciaux scintillants viennent réveiller la petite princesse qui sommeille en vous. Fidèle au conte de fée que l'on connaît, ce scénario sans surprises n’empêchera pas les nombreux spectateurs de retomber en enfance pour se laisser charmer.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="text-decoration: underline; color: #000000; background-color: #ffff00;">Il faut le voir pour :</span> Toujours être courageux et bienveillant !</strong></p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlCendrillon en stilettostag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2014-04-13:30017162014-04-13T17:51:00+02:002014-04-13T17:51:00+02:00 Les contes sont de saisons : après Into the woods au Châtelet,...
<p>Les contes sont de saisons : après <em>Into the woods</em> au Châtelet, direction Chaillot pour la <em>Cendrillon</em> de Thierry Malandain. Maintenant que mon expérience balletomane s'est un peu étoffée, je suis forcée de constater, à regret, que son vocabulaire chorégraphique est n'est pas très riche mais son style joyeusement bourrin et son sens de la mise en scène continuent à m'attirer<a name="sdfootnote1anc" href="#sdfootnote1sym"><sup>1</sup></a> – et me rappellent ce que disait Karen Kain dans son autobiographie à propos de Roland Petit : que c'était un chorégraphe moyen mais un magicien de la scène. La pluie de stilettos en guise de décor fournit ainsi un ciel étoilé de circonstance ; les béquilles de la belle-mère sont une amusante trouvaille pour la rendre à la fois grabataire et menaçante (et puis, c'est encore mieux que la barre pour faire de super temps de flèche) ; les mannequins en longues robes noires qui me rappellent Alaïa participent à un bal des fantômes comme je n'en ai pas vus depuis mes années <em>J'aime lire</em> ; et les voiles des danses arabes remplacés par des longs fils qui font ressembler les danseuses à <a href="https://www.google.fr/search?q=maestro+dessin+anim%C3%A9&espv=210&es_sm=91&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=ratKU8GdNOi70QW45YGQCw&ved=0CAgQ_AUoAQ&biw=1014&bih=517" target="_blank">Maestro</a> ainsi que les danses moins espagnoles qu'almadovaresques m'ont bien fait rire.</p><p> </p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Cendrillon_Olivier_Houeix_zpsa90023cf.jpg" alt=" photo Cendrillon_Olivier_Houeix_zpsa90023cf.jpg" width="90%" border="0" /></p><p style="text-align: center;">Prendre son pied en promenade attitude, une jolie trouvaille chorégraphique (j'ai aussi souri aux doigts qui s'agitent lorsque les amants tendent l'un vers l'autre).</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Thierry Malandain, de son propre aveu, n'a pas cherché « midi à quatorze heures » et le « plaisir certain » avec lequel il a monté ce spectacle est visiblement partagé par les interprètes, qui le transmettent à leur tour au public. Il y a cette fille qui a toujours l'air de se retenir de rire de joie, ce petit maître de ballet bondissant, des danseuses avec de la poitrine et de l'aplomb, une Cendrillon japonaise d'une grande fraîcheur, un danseur un peu séducteur, une fée tout en longueur, qu'on dirait maigre si elle n'était si musclée et que l'on verrait bien courir avec un dossard sur le dos (même si sa robe légèrement pailletée lui va comme un gant), des danseurs trapus travestis pour incarner les deux sœurs et un grand maigrichon aux moues de grande folle pour leur servir de mère... Le style un peu acrobatique et très musculaire du chorégraphe attire et développe <span style="text-decoration: line-through;">des cuisses impressionnantes</span> des physiques étonnants, dont le dénominateur commun n'est plus la minceur mais la musculature. Cette diversité a un petit côté <em>venez comme vous êtes</em> qui rend crédible la volonté du chorégraphe de s'adresser à tous avec une <em>Cendrillon</em> qui ne sera peut-être pas inoubliable<a class="sdfootnoteanc" name="sdfootnote2anc" href="#sdfootnote2sym"><sup>2</sup></a> mais qui a le mérite d'être et d'être sans prétention.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">À lire, l'interview du chorégraphe par <a href="http://www.dansesaveclaplume.com/pas-de-deux/thierry-malandain-cest-la-musique-qui-me-dicte-tout/" target="_blank">Danses avec la plume</a>. </p><div id="sdfootnote1"><p class="sdfootnote"><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote1sym" href="#sdfootnote1anc">1</a> Les ballets de Malandain se rapprochent de ce qu'une version un peu (beaucoup) plus douée de moi aurait pu faire, ce qui explique peut-être aussi l'irréductible sympathie qu'ils m'inspirent.</p></div><div id="sdfootnote2"><p class="sdfootnote"><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote2sym" href="#sdfootnote2anc">2</a> Laquelle l'est, en même temps ? Celle <a href="http://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/archive/2011/12/13/cendrillon-fait-son-cinema.html" target="_blank">Noureev</a> (où l'on ne procède pas non plus à l'essayage de la pantoufle, d'ailleurs) ? De <a href="http://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/archive/2010/09/13/cinderella.html" target="_blank">Michael Corder</a> ? Pour Thierry Malandain, c'est celle de Maguy Marin, qu'il me faudra donc voir.</p></div>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlÇa fera quat'sous et mille mercistag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2014-02-24:29956422014-02-24T23:03:02+01:002014-02-24T23:03:02+01:00 Allez savoir pourquoi, malgré son titre, j'ai toujours pensé que l' Opéra de...
<p>Allez savoir pourquoi, malgré son titre, j'ai toujours pensé que l'<em>Opéra de Quat'Sous</em> était une pièce de théâtre. Il faut dire que je ne me suis jamais penchée sur le cas Brecht et que je n'avais jamais même entendu le nom de Kurt Weill. La suite pour orchestre de vents jouée par l'Orchestre de Paris a été une heureuse découverte : ces pages musicales se feuillettent comme un album photo numérique, où les clichés, entourés d'un cadre blanc crénelé comme un timbre géant, s'animent quand on les regarde, toujours en noir et blanc. Et pourtant, les extraits sont colorés (hop, un petit verre de vin rouge) et pleins de gouaille avec leurs fausses fanfares. De quat'sous. Drei Groschen. Threepenny. (C'est l'inflation en France ou on est juste Marseillais ?) Dès qu'on commence à être un peu trop à son aise, à confondre cuivres et zinc, la musique s'arrête et nous renvoie à la page du dernier cliché revisité, figé dans cet un-deux-trois soleil musical. Ce sera toute l'idée que je me fais de la distanciation brechtienne.</p><p>Ville morte oblige, le <em>Concerto pour violon en ré majeur</em> de Korngold dessine des toits devant moi (des toits d'illustration, à l'aquarelle et au pastel, avec quelques paillettes discrètes à l'occasion). Le survol de mouette majestueuse mène l'essentiel du concerto, qui finit cependant en courses et glissades ludiques de tuile en aiguille. Gil Shaham, antithèse du poète maudit avec son éternel sourire <span style="text-decoration: line-through;">d'imbécile</span> de génie heureux, chevauche encore mieux la mouette que Harry l'hypogriffe. Son aptitude au bonheur semble inégalable et la chaconne qu'il donne en bis donne envie de jouer à la marelle.</p><p>La <em>Cendrillon </em>de Prokofiev, je l'ai dans les pattes et, ce que je connais par cœur, mes oreilles l'entendent mieux. Surtout lorsqu'on voit les deux sœurs incarnées par deux violonistes, dont le second tente de prendre la place du premier (violon). Cucendron est un régal – à dandiner du cul sur son fauteuil. Et je ne suis pas la seule : sans même être emportés par une houle d'archers, les têtes et les bustes swinguent dans l'orchestre. Les bassons prennent des airs de saxophone alors qu'ils se font manches à air, tombant, tournant et se regonflant en même temps que le vent. Le chef, bien en train depuis l'<em>Opéra de Quat'sous</em>, danse carrément : le mouvement part des genoux, entraîne le bassin et finit dans la baguette. Bientôt, deux pépins de sueurs apparaissent entre ses omoplates : il a beau être haut comme trois pommes, sa direction est survitaminée. L'attention qu'il montre en traversant les rangées pour aller serrer la main de quasiment chaque pupitre achève de me le faire apprécier. James Gaffigan, on se reverra.</p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlCR223 : le système Victoria - Eric Reinhardttag:doelan.blogspirit.com,2012-01-02:25075572012-01-02T23:32:00+01:002012-01-02T23:32:00+01:00 En 2007, j’avais eu un véritable coup de coeur pour Cendrillon , et j’en...
<p style="text-align: justify;"><span id="internal-source-marker_0.9831921984773248" style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"><img id="media-637131" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://doelan.blogspirit.com/media/01/02/3268427411.jpg" alt="Système-Victoria-Reinhardt.jpg" />En 2007, j’avais eu un véritable coup de coeur pour <em>Cendrillon</em>, et j’en avais beaucoup parlé sur ce blog. Tous les blogueurs ont un peu comme ça leur auteur fétiche dont ils lisent tout. Entre temps, j’avais lu <em>le moral des ménages</em> qui m’avait laissé sur ma faim mais qui écrit avant <em>Cendrillon</em>, l’annonçait déjà.</span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Voici donc, <em>le système Victoria</em> le dernier opus de Eric Reinhardt, sorti en août 2011 et que j’ai décidé de ne pas lire tout de suite tout comme on patiente devant un bon plat afin d’aiguiser l’appétit. </span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Résumé : David Kolski, directeur de travaux est marié avec Sophie. Le couple a deux enfants. David est à la tête d’un chantier énorme : la construction de la plus haute tour de Paris. Un jour, par hasard, dans une galerie marchande, il a un coup de foudre pour Victoria de Winter, une magnifique quadragénaire, drh d’un groupe international de 12000 personnes et marié à un violoncelliste. Les deux amants se retrouvent dans des chambres d’hôtel luxueuses que loue Victoria : on boit du champagne, on parle politique (elle est de droite et lui de gauche), et surtout on fait l’amour de façon totalement débridée. Professionnellement parlant, David subit les pressions du prometteur immobilier du fait du retard pris par le chantier. Victoria, quant à elle, voyage sur tous les continents et doit entre autres s’occuper d’une fermeture d’usine en Lorraine. </span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Dès le début du roman, on est informé de la fin tragique de Victoria mais on ne sait pas pourquoi et comment. On sait juste que David n’y est pas totalement étranger mais on sait aussi qu’il n’est pas coupable. Petit à petit, l’auteur tisse sa toile. Il en profite, à travers le parcours des deux tourtereaux, pour nous rappeler ce qu’il pense du système libéral, de l’impasse dans lequel il nous mène (toile de fond de <em>Cendrillon</em> également). Victoria, dans son combat quotidien avec les syndicats symbolise cette fuite en avant, ce jusqu’auboutisme et ce jusque dans sa sexualité dont elle ne s’interdit rien. Pendant qu’elle plane dans des sphères luxueuses de la jet-set planétaire, David (qui n’est pas trop à plaindre quand même avec son salaire de 4000€) est englué dans le cambouis de sa Tour Uranus. Il subit mais retrouve de la vigueur grâce à sa relation avec Victoria. Les deux amants en veulent toujours plus....jusqu’au drame final...</span><br /><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Bien que ce roman soit passionnant, qu’il se lise comme un polar et qu’on ne s’ennuie pas un instant (mention spéciale pour les pages où il est question de la maladie de la femme de David), j’ai trouvé que l’auteur caricaturait beaucoup les choses (mais peut-être force-t-il volontairement le trait). Cette Victoria est vraiment "trop" pour être crédible : trop belle, trop raffinée, trop intelligente, trop “bonne”, trop cultivée, trop bien placée. David, lui est la caricature du bobo de gauche (ceci dit , ce type de bobos existe vraiment, c’est ce qui m’attriste...). Jusque la destination finale de David qui après le drame, seul et déprimé va s’enterrer dans un hôtel situé dans ...la Creuse, on ne fait pas plus cliché . </span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Ceux qui n’ont pas aimé <em>Cendrillon</em> n’aimeront pas plus celui-là. Quant à moi, modeste smicard de province dont le monde écrit dans ce roman est totalement étranger, j’ai dévoré ses 522 pages en quelques jours, dont les 400 dernières le jour de l’an. J’aime cette introspection très poussée dont font preuve les personnages, cette auto-analyse qu’ils s’imposent, un peu à la manière de Milan Kundera, disais-je à Gambetti, mais en développant même plus. La prose de Reinhardt n’est pas minimaliste. Au contre, elle est ample et vertigineuse...et allez, je l’utilise..JUBILATOIRE. Par ailleurs, par rapport à <em>Cendrillon</em>, <em>le système Victoria</em> est plus classique dans sa construction. Pas de multiplication du même personnage cette fois ci mais un récit palpitant, enlevé qui ne laisse pas indifférent. </span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Malgré les quelques réserves, un coup de coeur encore une fois !</span><br /><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">lecture : du 28.12.2011 au 01.01.2012</span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">stock, 522 pages</span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">année de parution : 2011</span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">note : 4.75/5</span></p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlCendrillon fait son cinématag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2011-12-13:24792202011-12-13T14:30:00+01:002011-12-13T14:30:00+01:00 Peut-être est-ce d'en avoir dansé une variation au conservatoire, d'avoir vu...
<p>Peut-être est-ce d'en avoir dansé une variation au conservatoire, d'avoir vu les amies se chamailler en interprétant les deux <strong></strong><span lang="FR">sœurs</span><strong></strong> puis d'en avoir monté une petite version parodique mais le fait est que j'adore le premier acte de Cendrillon. <strong>Les deux <span lang="FR">sœurs</span></strong> à la barre, l'une exagérement en dehors, l'autre tordu en dedans, sont hilarantes et je suis surprise que presque personne ne rit dans la salle parce que Mélanie Hurel et Ludmila Pagliero sont vraiment très bonnes. Surtout Ludmila Pagliero, même si je ne pensais pas dire ça un jour (ce sont peut-être simplement les rôles de séductrice qui ne lui conviennent pas -- car dans la taverne espagnole du troisième acte, elle redevient aussi fade que dans la <em>Carmen</em> qui lui avait valu force critiques pour son grade de première danseuse). Son équilibre arabesque sublime, terminé par un pied parfaitement en crochet, a été le premier éclat de rire que je n'ai pas voulu retenir. Avec sa <strong></strong><span lang="FR">sœur</span><strong></strong> et Stéphane Phavorin en marâtre, elle ne lésine pas sur les équilibres coincés et les secondes sautées. Au milieu de leur gesticulation, Cendrillon a l'air d'une grande perche chahutée par des morpions. Voire d'une mouche prise dans une toile d'araignée lorsque les habituels méli-mélos de bras (comme le cercle des fées dans <em>La Belle au bois dormant</em>) donnent lieu à un démêlage chaotique.</p><p>Agnès Letestu est parfaite dans cette version : elle n'a pas du tout l'air d'une adolescente mièvre qui attend le prince charmant (plutôt d'une vieille personne qui se retournerait avec bienveillance sur ses souvenirs heureux, à la limite). Cela tombe bien car il n'y en a pas, sa place ayant été usurpée par un acteur -- vedette, certes. L'implantation du conte dans <strong>l'univers du cinéma</strong> est savoureuse, à commencer par les décors de gratte-ciel et les panneaux pin-up. Le patchwork traditionnel des divertissements est ici clairement revendiqué et le kitsch innérant à l'exercice, assumé : King Kong et les filles vahinées qui ne veulent pas lui être sacrifiées font un clin d'<span lang="FR">œil</span><strong></strong> parodique au rituel du sacre, pris en sandwich entre une évasion prisonnière à la Dalton et un film en costume d'époque. Les pitreries peuvent finir par lasser mais <span style="text-decoration: line-through;">j'ai pu apercevoir le fameux François Alu</span> je suis bon public et la nouveauté fait toujours son petit effet. Il ne me restait quasiment aucun souvenir de la vidéo entre le premier acte et le pas de deux final (tout juste l'idée des quatre saisons, bien inutiles sauf à nous faire voir Muriel Zusperreguy, et des heures, impayables en superhéros Playmobil à cache-sexe rose), à croire que je ne l'ai jamais vue jusqu'au bout. Pourtant l'arrivée de Cendrillon en ombre chinoise, précédée et poursuivie par les flash des photographes est assez chouette. Tout comme le mécanisme géant d'horloge/bobine de caméra.</p><p>Après, c'est sûr que les tableaux sont un peu surchargés avec tous ces groupes sous-sous-divisés en canons cadencés, selon l'adage de Noureev "un pas, une note", le tout <span style="text-decoration: line-through;">plombé</span> réhaussé de costumes dorés. Mais le voyage de l'acteur vedette pour retrouver Cendrillon donne aussi lieu à de belles traversées, diagonales inventives, pleines de sauts et de rebondissements. Voir des hommes <em>danser</em> (et non servir d'accoudoir ou de porte-manteau) est toujours plaisant. Et les adages ont beau ne pas être vraiment ma tasse de thé, il n'est pas désagréable de contempler Agnès Letestu déployer ses longues pattes. On en oublie l'agressiveté du <strong>soulier pailletté</strong> qui permet à l'acteur vedette d'écarter <span style="text-decoration: line-through;">la famille</span> les prétendues prétendantes, quoiqu'il n'en ait guère besoin pour reconnaître Cendrillon. Car le vrai ne s'obtient pas après avoir écarté le faux, il s'intuitionne (oui, Cendrillon <em>peut</em> faire ressurgir mes cours sur Descartes). Il ne lui fait pas l'affront de lui faire essayer la chaussure, il la voit, les deux font la paire. Et voilà Cendrillon qui se révèle phénix, comme si ce qu'elle avait balayé tout le ballet durant de ses petits retirés brossés n'était pas le sol mais un ancien soi. </p>
CARONhttp://www.cequiest.com/about.htmlCendrillon à Hollywoodtag:www.cequiest.com,2011-11-25:24493152011-11-25T19:46:00+01:002011-11-25T19:46:00+01:00 S'il y a bien une époque qui reflète un grand esthétisme, ce sont les...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><em><strong>S'il y a bien une époque qui reflète un grand esthétisme, ce sont les années 30. <span style="letter-spacing: 0.0px;">L’architecture stylisée des villes, les voitures aux formes arrondies, les costumes aux lignes parfaites, le tombé irréprochable des robes, c’est dans cet univers à la fois graphique et fluide que Rudolph Noureev a choisi de projeter sa Cendrillon en 1986 à l’Opéra de Paris.</span></strong></em></span></p><p><span style="letter-spacing: 0px; color: #000000; font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><img style="border-width: initial; border-color: initial; margin-top: 0px; margin-right: 7px; margin-bottom: 7px; margin-left: 7px; border-style: none;" src="http://www.classiquenews.com/images/voir/chroniques/iIbGsEIl9U_20081123PCTKER6T0V.jpg" alt="" align="right" /></span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 11px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 14px/normal Arial; text-align: left;"><span style="letter-spacing: 0px; color: #000000; font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Sortie de Garnier pour gagner les planches de Bastille, la production 2011 n’a pas pris une ride. Les fantastiques décors de Petrika Ionesco s’inscrivent dans la tradition «opéra-tesque» et s’installent confortablement dans les cintres et sur le plateau de Bastille. La proposition de Hanae Morie, (véritable icône de liberté au Japon, pour avoir été la première femme a accéder au podium des grands couturiers) pour les costumes, est raffinée, les tissus délicats se succèdent.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 11px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 14px/normal Arial; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; color: #000000; font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Serguei Prokofiev enveloppe somptueusement le ballet dans une partition visionnaire, déjà si moderne. Tandis que Groucho Marx et Fred Astaire viennent soutenir l’oeuvre de Charles Perrault, l’auteur apprécierait les fantasques studios de Hollywood. Cette Cendrillon rêve d’être une star du grand écran, et, c’est un producteur de cinéma qui la propulse sous les feux des projecteurs, sous l’oeil bienveillant de king-kong (en vrai !).</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 11px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 14px/normal Arial;"><span style="letter-spacing: 0px; color: #000000; font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><img id="focused_picture" style="border-style: initial; border-color: initial; display: block; border-width: 0px; margin: auto;" src="http://movie-medias.imineo.com/medias/resources/cinderella-nureyev-1.jpg" alt="" /></span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 11px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 14px/normal Arial; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; color: #000000; font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Karl Paquette est d’une grande élégance dans son rôle de producteur, les deux soeurs Mélanie Hurel et Ludmila Pagliero nous rendent leur plaisir de danser très contagieux, Stéphane Phavorin livre un exercice de style dans le rôle de la marâtre assez exceptionnel, Christophe Duquenne est le professeur rêvé, enfin ils sont tous magnifiques, les tableaux des saisons, l’ensemble du corps de ballet, comme nous, semble s’amuser ! </span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 11px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 14px/normal Arial;"><span style="letter-spacing: 0px; color: #000000; font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><span style="letter-spacing: 0px; color: #000000;"><img id="focused_picture" style="display: block; margin: auto;" src="http://movie-medias.imineo.com/medias/resources/cinderella-nureyev-4.jpg" alt="" /></span></span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 11px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 14px/normal Arial; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; color: #000000; font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Et puis la star... Irrésistible, si vulnérable à l’écart des projecteurs, et, si majestueuse sous les feux de la rampe, Agnès Letestu est bouleversante. Cela on le savait déjà. L’Etoile a ce «je ne sais quoi» d’incroyablement magique, une jambe s’échappe, un bras s’arrondit et tout est poésie. D’une grande exigence, l’artiste se donne entièrement avec une classe incomparable, il y a une sorte d’aristocratie dans son interprétation du rôle. Parfaite maîtresse du geste, elle fait naître l’émotion. La véritable émotion, celle qui vous ruine le mascara, non pas par tristesse, mais par dévotion.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 11px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 14px/normal Arial; text-align: left;"><span style="letter-spacing: 0px; color: #000000; font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> C’est beau, il n’y a rien d’autre à écrire d’ailleurs : c'est beau.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 11px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 14px/normal Arial; text-align: right;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><span style="background-color: #ffffff; padding: 0px; margin: 0px;"><span style="background-color: #ffffff; padding: 0px; margin: 0px;">Laurence Caron-Spokojny</span></span></span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 11px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 14px/normal Arial; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; color: #000000; font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Nb / sortie en famille : le spectacle dure presque 3 heures avec deux entractes, les enfants (7 et 10 ans) sont restés attentifs, totalement pris par le déroulement de l'histoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><strong> Du 25 novembre au 30 décembre<a href="http://www.operadeparis.fr" target="_blank"><span style="color: #000000;"> Opéra de Paris - Bastille</span></a></strong></span></p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlun passage de Cendrillon où il est question d'un passage.tag:doelan.blogspirit.com,2009-01-28:17024632009-01-28T22:55:22+01:002009-01-28T22:55:22+01:00 Dans la première partie du paysan de Paris de Louis Aragon, il...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://doelan.blogspirit.com/media/01/00/1939858194.JPG" id="media-311192" alt="DSCN2378.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><span style="color: #666699;">Dans la première partie du <i>paysan de Paris</i> de Louis Aragon, il est question du passage de l'opéra et cela me rappelle un autre passage décrit par Eric Reinhardt dans <i>Cendrillon</i>, et qui se situe quelque part à l'entrée des jardins du Palais-Royal . Je ne fais aucun lien entre Louis Aragon et Eric Reinhardt mais le fait est que la lecture du <i>Paysan de Paris</i> m'évoque un quelque chose de <i>Cendrillon</i>. Je ne saurais trop dire quoi, c'est méta (comme dirait une personne qui se reconnaîtra )..Mais c'est peut-être le fait que les deux écrivains fantasment sur des lieux un peu comme ça, des lieux transitoires qui ne sont pas forcément des lieux touristiques. Et puis l'amour pour Paris.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #666699;"><br /> J'ai fouiné sur le net mais n'ai pas trouvé de photo de ce passage, et j'ai d'ailleurs du mal à me figurer à quoi il ressemble (si quelqu'un....) A ma prochaine escapade à Paris (et oui, il arrive aux paysans de se rendre à Paris), on ira voir ça de près donc. Car je trouve ce passage (-)) du livre (p255) vraiment très beau, métaphysique et poétique à souhait :<br /></span></p> <p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><i><span style="color: #666699;">Immédiatement à droite de la terrasse se trouve l'une des entrées des jardins du Palais-Royal. Il s'agit d'une brève galerie voûtée qui débouche sur la cour des colonnes de Buren qui est elle-même une manière de prologue aux jardins proprement dits : ils la prolongent derrière une colonnade qui constitue une frontière en pointillé entre les deux espaces. J'ai toujours été fasciné, en particulier la nuit (quand il s'emplit d'une mystérieuse obscurité) (quand on aperçoit par cet oeil emmuré comme une énorme réserve de rêves, de branches, de ténèbres) (et peut-être l'attraction qu'exerce sur moi ce point précis de la géographie parisienne s'explique-t-elle tout entière par ce détail architectural : métaphysique en réalité), j'ai toujours été magnétisé par cet étroit conduit. Il est intéressant de noter qu'on accède à l'immensité des jardins par un discret petit passage, par une virgule de cet ensemble grammatical de premier ordre, dont je précise à la hâte (n'étant pas un passionné d'histoire) qu'il a été voulu par le cardinal de Richelieu, dessiné au XVIIe siècle par Jacques Lemercier et amplement modifié au XVIIIe par Victor Louis, à qui l'on doit la cour et les arcades actuelles (que j'adore) ainsi que le Théâtre-Français (1785), dont il est décevant de se dire qu'il n'est pas exactement celui où a joué le grand Molière, l'un de mes écrivains préférés. Je disais qu'on accède à l'immensité des jardins du Palais-Royal par une virgule de cet ensemble grammatical de premier ordre. Cette virgule s'auréole dans la nuit d'un mystère inégalable car elle exalte le principe qui lui est constitutif, accentué par son étroitesse, de passage. J'ai déjà dit l'importance que revêtait dans mon imaginaire le principe du passage : le petit pont de</span></i> <span style="color: #666699;">Brigadoon</span> <i><span style="color: #666699;">et la bouche d'égout du</span></i> <span style="color: #666699;">Trou</span><i><span style="color: #666699;">. Quand le soir, la nuit, l'automne, attablé en terrasse du Nemours , je plonge mon regard dans ce mince interstice ténébreux et que je voix, profonde, intérieure, onirique, impénétrable, la perspective nocturne qui s'y déploie, peuplé d'ombres, d'arbres, de silence, d'éternité devrait-on dire, j'éprouve la sensation que ce petit passage est comme la métaphore de ce passage métaphysique que je ne cesse de rechercher depuis l'adolescence -quelque chose de ce genre, aussi vague, imprécis, instinctif que cela. Il me suffit de jeter un regard sur ce petit passage et j'y crois : mes sens s'exaltent, mes rêves se réalimentent , je me mets à y croire à nouveau. Et puis, c'est comme un oeil, l'oeil d'une femme par rapport à son immensité intérieure, par rapport aux méandres, aux mystères, à la beauté, aux grâces, aux secrets, aux forêts, aux rêves, aux fables, aux illusions uniques et merveilleuses qui s'y devinent.<br /> <br /></span></i></p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlles sorties de la rentrée : la sélection france Culture/télérama + ”Cendrillon” en poche.tag:doelan.blogspirit.com,2008-09-11:16276062008-09-11T22:05:00+02:002008-09-11T22:05:00+02:00 Voici la sélection France Culture/Télérama. La reconstruction d'Eugène...
<font color="#3366FF"><b>Voici la sélection France Culture/Télérama. <i>La reconstruction</i> d'Eugène Green me tente plus ou moins..ainsi que le <i>Zone</i> de Mathias Enard (ce dernier rien que pour le titre). Espérons en tout cas qu'il en sortira quelque chose de plus réjouissant que le pitoyable <i>et mon coeur transparent</i>, lauréat 07. </b></font> <ul type="square"> <li><font color="#3366FF"><b>Maylis de Kerangal, <i>Corniche Kennedy</i> (Verticales)</b></font></li> <li><font color="#3366FF"><b>Philippe de la Génardière , <i>L’année de l’éclipse</i> (Sabine Wespieser)</b></font></li> <li><font color="#3366FF"><b>Mathias Enard, <i>Zone</i> (Actes sud)</b></font></li> <li><font color="#3366FF"><b>Tristan Garcia, <i>La meilleure part des hommes</i> (Gallimard)</b></font></li> <li><font color="#3366FF"><b>Sylvie Germain, <i>L’inaperçu</i> (Albin Michel)</b></font></li> <li><font color="#3366FF"><b>Eugène Green, <i>La reconstruction</i> (Actes sud)</b></font></li> <li><font color="#3366FF"><b>Régis Jauffret, <i>Lacrimosa</i> (Gallimard)</b></font></li> <li><font color="#3366FF"><b>Laurent Nunez, <i>Les récidivistes</i> (Champ Vallon)</b></font></li> <li><font color="#3366FF"><b>Mathieu Riboulet, <i>L’amant des morts</i> (Stock)</b></font></li> <li><font color="#3366FF"><b>Olivier Rolin, <i>Un chasseur de lions</i> (Seuil)</b></font></li> </ul> <p><font color="#3366FF"><b><br /> <br /> <span> Sinon, mon roman coup de coeur 2007 sort en poche..avec une couverture bien dans l'esprit du livre.</span></b></font></p> <div style="text-align: center"><img src="http://doelan.blogspirit.com/media/00/01/6b448874b501e9cebcfea502a94f7511.jpg" id="media-246568" alt="6b448874b501e9cebcfea502a94f7511.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" name="media-246568" width="590" height="552" /></div> <p> </p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmldes jours et des livres (6) - le prix du livre Inter 2008tag:doelan.blogspirit.com,2008-04-09:15260362008-04-09T23:00:00+02:002008-04-09T23:00:00+02:00 Mon livre de chevet est en liste pour le prix du livre inter 2008. Il fait...
<p align="justify" id="xtcu"><strong><font color="#666699">Mon livre de chevet est en liste pour le prix du livre inter 2008. Il fait partie des dix ouvrages sélectionnés dont voici la liste :</font></strong></p> <ul> <li> <div align="justify" id="j2hc"><strong><font color="#666699">Henry Bauchau - Le boulevard périphérique</font></strong></div> </li> <li> <div align="justify" id="ik0e"><strong><font color="#666699">Sorj Chalandon - Mon traitre</font></strong></div> </li> <li> <div align="justify" id="j8ru"><strong><font color="#666699">Vincent Delecroix - La chaussure sur le toit</font></strong></div> </li> <li> <div align="justify" id="ls2s"><strong><font color="#666699">Annie Ernaux - Les années</font></strong></div> </li> <li> <div align="justify" id="ruvr"><strong><font color="#666699">Nicolas Fargues - Beau rôle</font></strong></div> </li> <li> <div align="justify" id="b80a"><strong><font color="#666699">Eric Laurrent - Renaissance italienne</font></strong></div> </li> <li> <div align="justify" id="t8z-"><strong><font color="#666699">Linda Lê - In memoriam</font></strong></div> </li> <li> <div align="justify" id="iqhs"><strong><font color="#666699">Michèle Lesbre - Le canapé rouge</font></strong></div> </li> <li> <div align="justify" id="xx-x"><strong><font color="#666699">Eric Reinhardt - Cendrillon</font></strong></div> </li> <li> <div align="justify" id="mirm"><strong><font color="#666699">Olivia Rosenthal - On n'est pas là pour disparaître</font></strong></div> </li> </ul> <p align="justify" id="odqo"><strong><font color="#666699">Bon, le prix Inter a ceci de particulier que les membres du jury sont des anonymes qui ont postulé via courrier. Le service culture de France inter s'est chargé d'en sélectionner 24 (douze femmes, douze hommes) sur des critères purement subjectifs avec les lettres comme seuls supports. Les 24 heureux élus recevront les dix romans à domicile. sympa. Délibération le 1er juin.</font></strong></p> <p align="justify" id="dhgf"><strong><font color="#666699">Tout ceci ne m'inspire que des choses postives. On sait le problème que cela cause et toutes les polémiques suscitées lorsque les jurys littéraires sont des professionnels de l'édition sur lesquels les maisons d'édition sont susceptibles d'exercer des pressions. Par exemple, plus personne n'accorde le mondre crédit au lauréat du prix Goncourt.</font></strong></p> <p align="justify"><strong><font color="#666699"><img name="media-170536" src="http://doelan.blogspirit.com/media/01/01/0a44dbc6179bd75c18594168f18357fa.jpg" alt="27a52f5af6ceea5f650cf2dcb2306d3e.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-170536" />Donc, je vais suivre de près le prix du livre Inter. En espérant que <em><a href="http://doelan.blogspirit.com/archive/2007/12/26/cr16-cendrillon-eric-reinhardt.html">Cendrillon</a></em> de Eric Reinhardt l'emporte, car, on dira ce qu'on voudra mais ce roman mérite un prix. Trop de gens sont passés à côté. Je le constate tous les jours en parcourant la blogosphère littéraire (ou j'essaie tant bien que mal de transmettre mon enthousiasme pour ce livre) où il a été quasiment ignoré. Par ailleurs, avec l'affaire de la Société Générale, ce roman a montré combien il était d'actualité.</font></strong></p> <p align="justify" id="v0fs"><strong><font color="#666699">Pour mesurer les adversaires, j'ai envie de lire <em>le boulevard périphérique</em> de Henry Bauchau (parce que j'aime tout ce qui est périphérique...) et <em>la chaussure sur le toit</em> de Vincent Delacroix (parce que je veux savoir ce qu'une chaussure peut foutre sur un toit...)</font></strong></p> <p align="justify" id="c0tw"><strong><font color="#666699">Loïc, 23h00</font></strong></p> <p align="justify" id="ptnd"> </p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlCendrillon, Eric Reinhardt - passages choisis (2)tag:doelan.blogspirit.com,2007-12-30:14530112007-12-30T17:40:00+01:002007-12-30T17:40:00+01:00 Je crois que fondamentalement, ce que j'ai aimé dans le livre de...
<p align="justify"><font color="#000080"><strong>Je crois que fondamentalement, ce que j'ai aimé dans le livre de Reinhardt, c'est qu'il aborde beaucoup de thèmes : l'économie, la spéculation, le sexe, l'amour, la création, la frustration, la poésie, le stress etc, tout ce qui remplit la vie de l'homme occidental contemporain. Par exemple, j'ai beaucoup de mal à lire un roman qui parle uniquement de ' '..Si on prend 'la possibilité d'un île' de feu MH, on a une seule thématique bien identifiable. Or, nos réalités sont diverses et ce n'est pas parce que je serais le fruit d'une manipulation génétique que toute ma vie, tout mon quotidien dépendrait et se concevrait par rapport à ça. Un bon roman doit embrasser la réalité du quotidien dans toute sa grandeur et aussi toute sa faiblesse. Je repense à Laurent Dahl qui passe le mercredi après-midi chez sa petite amie, Marie Mercier, une petite bourgeoise. Il a quelques ennuis gastriques et se retrouve confronté à une situation peu plaisante : enfermé dans les toilettes des Mercier, il ne sait comment se débarasser de son slip dans lequel il n'a pas su retenir. Cette histoire n'est pas anodine. Souvent les ennuis qu'on a de ce côté-là de nos vies sont assez révélateurs de certains caractères. Je prends mon cas. Enfant puis ado, j'étais un mec très timide (je le suis encore un peu mais il apparait qu'avec l'âge l'expérience de la vie prend le dessus sur la timidité) et je me souviens d'un voyage scolaire en Grande Bretagne alors que j'étais en 3ème. Nous avions chacun notre famille d'accueil. Et pour moi, ce voyage a été un stress de tous les instants. Ce qu'il m'en reste aujourd'hui, c'est que pendant 7 jours, je n'ai pas du tout déféqué car je ne comprenais pas le système de chasse d'eau des toilettes de ma famille d'accueil (et j'aurais été trop gêné de leur demander de venir tirer la chasse d'eau étant donné les odeurs etc). En journée, nous quittions nos familles et allions en car visiter Londres et autres endroits sympathiques. Mais j'étais tellement omnibulé par cette maudite chasse d'eau au système assez complexe que je n'ai profité de rien et toutes mes pensées revenaient à la façon dont j'allais pouvoir accomplir mes besoins. Mes camarades riaient, draguaient les petites anglaises et moi, j'étais là, à me retenir..et à ne pouvoir non plus uriner de façon apaisée tellement j'avais peur qu'en me laissant aller par devant, tout ne parte à l'arrière.</strong></font></p> <p align="justify"><font color="#000080"><strong> <em>'J'ai remarqué que plus on est envahi par le doute, plus on s'attache à une fausse lucidité d'esprit avec l'espoir d'éclaircir par le raisonnement ce que le sentiment a rendu trouble et obscur.'</em> écrivait Moravia<em>.</em> Dans ce sentiment que j'avais d'être un bon à rien, j'ai été incapable pendant cette semaine horrible de trouver une solution à un problème pourtant simple. Je focalisais tellement sur ce problème que dès qu'il me fallait envisager une solution, ma façon de raisonner la chose déraillait complètement.</strong></font></p> <p align="justify"><font color="#000080"><strong>A la différence de Laurent Dahl, qui des années plus tard devient un des des traders les plus riches de la city, je n'ai jamais pu me sortir de cette hyper-timidité et cela évidemment a eu des conséquences sur ma vie professionnelle. Pourtant je me trouve quelques points communs avec Dahl : une adolescence difficile, l'amour de la poésie et de la culture en général, l'envie de réussir par tous les moyens légaux (mais pas forcément éthiques). Je dirais même qu'au début des années 2000, j'ai découvert à mon humble niveau l'argent facile, celui qu'on pouvait se faire très vite avec les produits de placement à fort effet de levier. Il m'est arrivé de faire du 900% sur un warrant qui ne montait que si le cac baissait. Mais il m'est arrivé aussi de tout perdre. résultat des opérations : je n'ai rien gagné dans ces folles années et j'y ai même laissé quelques plumes. J'étais à cette période obsédé par les indices boursiers et au boulot, je ne cessais d'actualiser boursorama pour voir comment évoluait mon panier de valeurs minutes après minutes. C'était devenu n'importe quoi..et aujourd'hui que je ne joue plus à ça, j'ai remplacé ces obsessions par d'autres (et j'en parlerais qu'avec un peu de recul..)</strong></font></p> <p align="justify"><font color="#000080"><strong>Je ne me souviens plus trop du caractère de Laurent Dahl. (déjà..je sais, on oublie vite)...mais dans cette fuite en avant, pendant qu'il perd des millions de dollars sur la hausse du titre softbank, il croise une inconnue dans le train..et alors, et c'est ce qui fait la différence entre Laurent Dahl et Nick Leeson, c'est que Dahl, après avoir croisé le regard de cette fille, se fout complètement du cours de la bourse. Une seule chose importe pour lui : retrouver cette fille. Après l'avoir recherché grâce à quelques indices sur les hôtels d'aéroport où elle aurait pû descendre, il n'y croit plus qu'en invoquant le hasard, qui devrait une nouvelle fois lui venir en aide..Dahl, après avoir gagné un max de thunes en profitant à fond des dérives du système abandonne tout pour un regard. Laurent Dahl vous parle (ce qui justifiera le titre de cette note):</strong></font></p> <p align="justify"><font color="#000080"><strong><em>'Une situation désastreuse, je la retourne assez vite et j'en envisage le bon côté, les avantages et les vertus. Chez la plupart des gens les années s'empilent, toutes semblables, indistinctes. Moi je voudrais que ma vie se déploie comme un dallage dans un jardin... que chaque année constitue un progrès sur la précédente... que chaque année ait sa couleur, son identitié, ses spécificités. Cela requiert de la part de celui qui s'est fixé cette ambition des efforts considérables. Et une sort de fétichisme insensé du temps qui passe... des souvenirs que l'on laisse derrière soi... des sensations qu'on en retire... Je me souviens précisément de toutes mes dates importantes. Mon passé est ponctué comme par des monuments par des dates et des événements fondateurs. C'est un système dialectique qui unit passé, présent, futur. Sinon, je meurs. Sinon, c'est terminé pour moi. Sinon, je serais balayé dans l'instant par la terreur que m'inspire l'existence. Et c'est logique d'une certaine manière. Durant toute mon adolescence je me suis évadé dans des images - des images de mon avenir que je fabriquais, des sensations, des tableaux, des situations rêvées. Et à présent que j'ai rejoint le futur de cet adolescent... que je suis devenu le jeune homme de vingt-trois ans qu'il fantasmait...puis-je les trahir, puis-je trahir l'adolescent que j'ai été et les images qu'il fabriquait ? Je ne peux y échapper, je dois continuer à produire, à engranger des images... c'est un système trop ancien... je dois m'y plier...Je suis dans chaque instant celui que j'ai été, celui que je suis et celui que je serai'</em> (p272/273)</strong></font></p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlCR16 - Cendrillon - Eric Reinhardttag:doelan.blogspirit.com,2007-12-26:14509642007-12-26T23:15:00+01:002007-12-26T23:15:00+01:00 Cendrillon , que j'ai fini d'un souffle, dans un élan...
<p align="justify"><img name="media-107541" src="http://doelan.blogspirit.com/media/00/00/01f0dc7a0731e09080ca3a3cb8b002e3.jpg" alt="01f0dc7a0731e09080ca3a3cb8b002e3.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-107541" /><b><i>Cendrillon</i>, que j'ai fini d'un souffle, dans un élan mystique le soir de noël, est un roman énorme dans tous les sens du terme. Nous avons à faire dans ce livre à Eric Reinhardt, lui-même qui raconte la genêse de l'oeuvre et à ses avatars, Laurent Dahl, un trader épris de poésie, Patrick Neftel, une espèce de nihiliste frustré admiratif des attentats du 11/09, à Thierry Trockel, aussi, un chimiste désireux d'assouvir tous ses fantasmes sexuels. Je ne vais pas vous faire le résumé de tout ça, il y en a suffisamment sur le net. juste dire ce qui me traverse l'esprit.</b></p> <p align="justify"><b>Ce que j'ai là, à l'esprit, c'est Laurent Dahl</b><b>. Après quelques années au back office où il est humilié par les traders du front, il se fait embaucher par un ami trader, en tant qu'associé dans un hedge fund qu'il décide d'appeler Igitur en référence au poème de Mallarmé (un truc dont je n'ai jamais rien compris mais qui curieusement m'a servi longtemps de pseudo sur le net ). La mission de Dahl est de récolter un maximum de dolls (pour dollars) auprès d'investisseurs privés. Il se débrouille à merveille et le fond démarre sur les chapeaux de roue. Son associé, Steve Stihl, un génie de la finance gagne à tous les coups en prenant le marché à contre-pied..En 1998, voyant se gonfler les valeurs internet, il décide de mettre le paquet et de parier sur l'effondrement de la valeur Softbank. Il est sûr de lui. Mais softbank continue à grimper..vertigineusement, boosté par la concentration qui s'opère dans le secteur. Dahl est chargé de continuer à faire rentrer de la trésorerie pour couvrir ce qu'on appelle les 'appels de marge'. Acculés, les deux associés sont obligés de magouiller en rachetant à prix d'or une start-up insignifiante. On embauche un expert qu'on achète, chargé de surévaluer cette valeur..Pendant ce temps, Softbank coninue à grimper. Dahl, en voyage en France, croise une inconnue dans un train dont il devient fou. Il l'a perd de vue et dans une fuite en avant, fait tout pour la retrouver, faisant confiance au hasard ou au destin. A ce moment, le sort d'Igitur semble lui importer peu. Seule compte pour lui, cette femme croisée dans le train (c'est la raison pour laquelle Dahl est mon préféré dans ce roman, une sorte d'idéal..un trader mallarmén...on n'en croise pas tous les jours).</b></p> <p align="justify"><b>J'ai envie aussi de vous parler d'Eric Reinhardt, l'écrivain. Attablé en terrasse du café le Nemours, il vante l'automne, saison de tous les possibles - <i>'l'atmosphère de l'automne inscrit du sens entre les choses, entre cet arbre et cette façade, entre ces branches et cette fenêtre, entre le kiosque à journaux et chaun des réverbères qui ponctuent l'esplanade, espace qui n'est plus vide mais substanciel, méditatif un espace qui a l'air de penser lui-même et de penser les êtres qui le traversent'</i>. - Je vous le dis comme je le pense : Ce roman est la plus merveilleuse ode à l'automne que je n'ai jamais lu...ce qui est extraordinaire, c'est que ce poème à l'attention d'une saison côtoie sans heurt l'ambiance de folie qui règne sur les places boursières mondiales..Parralèlement, Patrick Neftel, looser incapable de trouver sa place dans la société rumine sa haine du système au fond de sa chambre dans la maison de maman. Ce qu'il voit à la télé le dégoute, sa mère le dégoute, le capitalisme le dégoute. Il voue une admiration sans borne à Patrick Durn, ce type qui assassina de sang froid plusieurs élus municipaux lors d'une réunion de conseil. Il prépare un attentat suicide à la télé. Chaque histoire finit dans la fuite en avant, Dahl dans la quête de cette femme croisée dans le train et suspendu au cours de l'action Softbank, Patrick Neftel, qui dispose d'armes et de munition prêt à comettre le pire, et Trockel qui s'en va avec sa femme rejoindre un couple en Allemagne afin d'assouvir le dernier de ses fantasmes...</b></p> <p align="justify"><b>On en reste là mais on est abasourdis par tant de maîtrise dans le récit, par tant de poésie, par tant de cruauté, tant d'instincts primaires et en même temps par tant de réflexions profondes. Ce livre est énorme...chapeau bas à Mr Reinhardt. Et je vais vous dire pourquoi je n'aimerais par être à sa place aujourd'hui : car il va lui être difficile de faire mieux..et je vais vois dire de quoi je suis dégouté : non seulement, ce roman n'a eu aucun prix littéraire mais il n'apparaissaitt même pas dans les sélection finales. Je suis sûr d'une chose : le temps travaille pour lui.</b></p> <p align="justify"><b>à venir dans une prochaine note, un nouvel extrait.</b></p> <p align="justify"><b>Loïc, 23h15</b></p> <p align="justify"> </p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlCendrillon, Eric Reinhardt - passages choisistag:doelan.blogspirit.com,2007-12-22:14485242007-12-22T02:00:00+01:002007-12-22T02:00:00+01:00 Ce livre qui recelle de pensées profondes et pertinentes sur Paris, le...
<p align="justify"><font color="#000080"><strong><img name="media-105288" src="http://doelan.blogspirit.com/media/00/01/d773b6e238deac5198008e79cffe4e78.jpg" alt="f663301e95ace0af1109204acb0d5368.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-105288" />Ce livre qui recelle de pensées profondes et pertinentes sur Paris, le temps qui passe, les saisons, les rapports dans le couple, le stress au boulot, les hedge funds, valant plus qu'une petite fiche de lecture, j'ai décidé de vous en faire partager les passages les plus exaltants. Comme je pars quelques jours fêter noel dans une abbaye, je n'aurai aucun mal à le finir, ce qui sera à regret, puisqu'il y a des livres qu'on ne voudrait jamais finir. j'ai été un peu perturbé au premier quart de la lecture par une confusion entre les personnages, à tel point que je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'une erreur de l'écrivain..mais vérification faite, non..c'est une sorte de procédé où la même histoire initiale aboutit sur la création de 3 personnages différents tous issus su même moule si l'on puit dire (toujours cette difficulté chez moi à formuler les choses simples !!!).</strong></font></p> <p align="justify"><font color="#000080"><strong>Bon, on va commencer sobrement avec quelques considérations sur les saisons. Ce passage me parle beaucoup parce que je résonne à peu près voire totalement de la même façon que Eric Reinhardt :</strong></font></p> <blockquote> <p align="justify"><em><font color="#000080"><strong>L'approche scientifique, fondée sur une observation du soleil par rapport à la terre, aboutit à une répartition équitable : quatre saisons de trois mois chacune. L'approche sensible, fondée cette fois sur le vécu, sur les effets que les saisons produisent sur les sens, sur le corps, sur le mental, sur notre imaginaire, envisage-t-elle les choses avec la même froideur rationaliste ? On va voir qu'en réalité l'année ne se divise pas en chapîtres de proportions égales - même si l'on trouve, en lieu et place de ce système homogène des trimestres, une sorte d'effet miroir et de répartition symétrique. L'automne démarre le 1er septembre et s'achève le 31 décembre. L'automne dure donc quatre mois. Quatre mois dont j'ai dit à l'instant qu'ils constituaient une architecture, une sorte de longue galerie majestueuse, large, haute sous plafond, ornée de miroirs, éclairée par des lustres : une salle de bal. Puis nous avons, au débouché de la galerie, auxquels on accède par le perron de la Saint-Sylvestre, accouplés, conjugaux, janvier et février, jardin à la française couvert de givre. L'hiver dure donc deux mois. Débute le 1er mars, qui s'achève le 30 juin, une période détestable qui s'appelle le printemps, prurit, hypermarché, intervalle commercial, adolescent, acnéique, immature, aux pulsions les plus sottes, aux engouements les plus précaires, j'y revindrai plus tard plus amplement. Le printemps dure donc quatre mois. Et puis démarre le 1er juillet, qui s'achève le 30 août, un intervalle qu'on intitule l'été et que l'approche des mois d'automne perfuse de l'intérieur, comme une prémonition, comme un bonheur anticipé et l'ivresse d'une imminence, de sensations que je trouve délicieuses. L'été dure donc deux mois. J'apprécie l'été et l'hiver car ils encadrent l'automne et s'en imbibent : l'automne commence à résonner dans l'espace de l'été et continue de résonner dans l'espace de l'hiver. L'année se décompose ainsi en deux saisons de quatre mois, des quadrimestres, le printemps et l'automne, et en deux saisons de deux mois, des bimestres, l'été et l"hiver. Voilà la vraie réalité de la structure saisonnière fonsée sur une approche sensible, physique, mentale, psychologique. ( p215, éditions stock)</strong></font></em></p> </blockquote> <p align="justify"><strong><font color="#000080">J'apprécie dans la théorie de ER que l'automne ne soit pas une saison intermédiaire entre deux saisons abouties qui seraient l'été, le magnifique été et l'hiver, le méchant hiver ! L'automne est un aboutissement, le but, presque des saisons..Par ailleurs, l'été ne dure que deux mois, c'est vrai. Psychologiquement, on ne se sent pas encore en été en juin et plus tout à fait en septembre..idem pour l'hiver avec janvier et février. Si un jour, j'en ai le temps, je vous dirai comment je découpe ma journée de boulot de sept heures en six parties bien distinctes qui ont une influence forte sur mon humeur.</font></strong></p> <p align="left"> </p> <p align="left"><em><font color="#000080"><strong>Loïc, 2h00</strong></font></em></p>