Last posts on capucins
2024-03-29T13:36:07+01:00
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François MARC
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Picasso à Landerneau : c’est parti…
tag:francois-marc.blogspirit.com,2017-06-25:3093906
2017-06-25T21:33:00+02:00
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Ce 24 juin au soir a eu lieu le lancement officiel de l’ exposition...
<p><img id="media-967783" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/02/02/4118024325.jpg" alt="Picasso.jpg" />Ce 24 juin au soir a eu lieu le lancement officiel de l’<a title="Exposition "Picasso"" href="http://www.fonds-culturel-leclerc.fr/En-cours-642-15-0-0.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">exposition "PICASSO"</a> dans les locaux de la <a title=" Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture" href="http://www.fonds-culturel-leclerc.fr/">Fondation Leclerc</a>. Une foule considérable entourait Michel-Edouard Leclerc pour la circonstance et les premiers visiteurs de l’expo ont été ravis de constater l’exceptionnelle qualité des tableaux présentés qui, pour un certain nombre, n’ont jamais été montrés en France à ce jour.</p><p>Ci-dessus, le fameux "torero", peint par l’artiste en 1970. A n’en pas douter une exposition appelée à battre les records de fréquentation sur le site landernéen.</p>
François MARC
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François HOLLANDE à BREST même !
tag:francois-marc.blogspirit.com,2017-02-17:3087957
2017-02-17T16:59:59+01:00
2017-02-17T16:59:59+01:00
Avec les élus de "BREST même" le Président se sent chez lui La venue du...
<p><img id="media-954766" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/01/01/1063873182.jpg" alt="fh.jpg" /><em>Avec les élus de "BREST même" le Président se sent chez lui</em></p><p>La venue du Président de la République François HOLLANDE le 16 février 2017 sur le site des Capucins à BREST, s'est révélée être un événement marquant.... A divers titres d'ailleurs.</p><p>C'est bien sûr l'opération prometteuse des Capucins que le Président a voulu saluer en soulignant la ténacité de François CUILLANDRE et l'équipe municipale pour faire aboutir ce dossier ambitieux pour BREST.</p><p>La dimension culturelle était par ailleurs fortement présente dans cette visite inaugurale de la médiathèque François MITTERRAND : avec la Ministre Audrey AZOULAY à ses côtés, le Président a fait état d'un quinquennat très riche de réalisations et porteur d'avenir pour la mise en valeur de toutes les formes de culture "made in France".</p><p>Notons enfin que le bain de foule de près d'une heure sous les "hourras" et les "merci HOLLANDE" a donné l'illustration d'une fin de quinquennat emplie de sérénité. Cela fait vingt ans que François HOLLANDE a commencé à fréquenter assidument la pointe bretonne et les brestois ont démontré, s'il en était besoin, que le courant est bien passé durant ses années avec ce Président attaché aux valeurs territoriales et soucieux d'entretenir des relations de grande confiance avec les élus bretons.</p><p><img id="media-954767" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/01/01/2211845701.JPG" alt="françois MARC, HOLLANDE, AZOULAY, Président de la république, médiathèque, brest, capucins" /></p><p><em>Avec Audrey AZOULAY, regards communs vers l'avenir porteur des Capucins</em></p>
Martialis
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Souvenirs du quartier des Capucins (Acte 1)
tag:musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com,2016-01-04:3114847
2016-01-04T10:36:00+01:00
2016-01-04T10:36:00+01:00
Difficile aujourd'hui de faire comprendre aux nouveaux habitants de ce...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Difficile aujourd'hui de faire comprendre aux nouveaux habitants de ce quartier de la ville, la raison pour laquelle on le nomme <span style="color: #000000;">"Les capucins"</span>. Le père Anselme, le dernier capucin à la robe de bure de ce couvent - est décédé depuis plusieurs années. Quant aux bâtiments monastiques fondés en 1867, ils ont été rasés en 2002 avec le concours de la municipalité de l'époque.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-284532" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/00/00/1752483094.jpg" alt="capucins" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Le couvent avant 2002</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">On trouve en lieu et place, une résidence d'un béton déjà ravagé par treize années d'intempéries. Cette destruction attira la foudre des riverains du quartier, mais rien ne sut empêcher l'appât du gain d'un promoteur immobilier, qui n'avait que faire des kermesses de charité du secours catholique... Imaginez-vous la Trivalle sans Notre-Dame de l'abbaye, la Barbacane sans Saint-Gimer ou encore la Pierre blanche sans le Sacré-coeur ?</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-284517" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/01/271275892.jpg" alt="img237.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">En 1962, un projet avait déjà mobilisé la population du quartier. La municipalité Fil souhaitant réhabiliter les vieilles bâtisses, devait les raser l'ensemble des Capucins. La mode était au immeubles en béton confortables et modernes, dans le style de Saint-Jacques - le Viguier. Pendant six mois, les habitants menés par M. Manceret se sont battus contre ce projet. Grâce aux manifestations, aux pétitions et au fusil de Mme Milhès devant sa porte, la ville rendit les armes. Il faut dire que ce quartier depuis l'attaque du fort du mail au début du XXe siècle, connaît très bien le mot Résistance.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>La naissance du quartier</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-284516" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/01/1773452847.jpg" alt="029.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Bordé par l'allée d'Iéna, le boulevard Barbès, la place d'armes et la rive gauche de l'Aude, ce quartier s'est construit entre le Pech Lagastou et la route impériale 119 ; en partie sur les terres de M. Laraignon. D'ailleurs de nombreuses rues portent le nom d'anciens propriétaires de terrains agricoles. On peut comparer le dessin urbain des Capucins à celui de la Bastide St-Louis, en raison de ses rues à angle droit et perpendiculaires. Il y a 100 ans, on compte 502 maisons abritant 1005 ménages pour 3592 habitants ; la population totale de la ville est de 28 868 habitants.</span><span style="font-size: 10pt;"> Après la Grande guerre, des familles d'immigrés espagnols s'y sont installées, entassées parfois dans une seule et même maison.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>La vie sociale</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"> Dans ce petit village, les gens vivaient chichement des travaux agricoles ou du traitement des chiffons. D'autres, étaient matelassiers, bourreliers, charbonniers ou tailleurs de pierre, comme Vidallet. Lefarré et Izquierdo avaient choisi la tonnellerie. Pierre et Robert Campagnaro réparaient leurs voitures dans un garage de la rue Alba. À Patte d'oie - le dépôt d'ordures du quartier - accueilli à partir de 1934 la base de production de mortier destinée aux grands travaux de construction de la ville.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-284518" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/02/2566390894.jpg" alt="Les capucins années 30 (2).jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; background-color: #ffffff; color: #ff6600; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">La jeunesse des années 30</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"> Le couvent donnait du réconfort moral aux épreuves de la vie et la soupe populaire y était servie. Cependant, la plus grande force aux Capucins, c'était la solidarité entre les habitants de toutes conditions, de toutes confessions, de toutes origines.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-284521" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/00/00/3222808538.jpg" alt="img575.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">La jeunesse des années 60</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Le clochard Esquive appelé de son vrai prénom Georges, faisait partie de la famille.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-284523" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/00/3625240398.jpg" alt="023.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Personne n'a oublié Pierre Moffre, le coordonateur de cet élan humaniste. Si vous avez suivi Gino Cervi et Fernandel dans Don Camillo, il est inutile d'en dire davantage...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-284520" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/02/3652025719.jpg" alt="img572.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">La famille Loustot (Café de l'Industrie)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">On ne se rencontrait pas dans d'austères hypermarchés, mais dans l'une des vingt-cinq épiceries, quatre boulangeries, deux cafés (Industrie et Lapasset). </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-284524" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/01/3213027670.jpg" alt="053.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">La boulangerie Bonnafil</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Les loisirs</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Le samedi soir, tout ce petit monde dansait chez Quintilla au Païcherou en sifflant un "blanc" sous la tonnelle. À l'époque, Florent Quintilla ou Paul Chapeau te faisaient passer sur l'autre rive grâce au bac et son fil d'acier, tendu d'un bout à l'autre. Monplaisir d'été - une autre guinguette - attendait les amoureux qui se bécotaient pas sur les bancs publics mais dans le foin d'une grange, à l'abri des regards. D'autres, un peu plus grands, fréquentaient le lupanar du Chat noir, rue Laraignon. Ils y rencontraient les bidasses du 51e bataillon indochinois, en garnison à la caserne Laperrine.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Les écoles</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Les garçons allaient à l'école publique, située à l'angle des rues du Mail et du 24 février - l'école Barbès l'a remplacé ensuite. L'immeuble appartenait au directeur M. Poux. Les instituteurs s'appelait Tarbouriech, Déjou, Sirven, Bès, Poux... </span><span style="font-size: 10pt;">Certains ont connu la règle en fer sur les doigts, la privation de la récré... À une autre époque, le corps enseignant c'était MM. Montech (directeur), Fages, Sadourni, Massine, Calvairac et Mme Avizou. Les filles étaient obligées d'aller à André Chénier.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-284537" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/02/2659877937.jpg" alt="capucins" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">La plaque de l'école Sainte-Marie se trouvait sur le couvent de la place Davilla. Elle a été sauvée par J. Blanco.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Il y avait également des écoles privées comme celle des Frères de la doctrine chrétienne, rue des Amidonniers. Elle était vulgairement nommée, l'école des frères quatre bras. Ceci à cause de leur tenue vestimentaire : paletot sur les épaules porté en satinette, à grandes manches non enfilées flottant au vent. Les filles allaient à l'ancien patronage Jeanne-d'arc devenu</span><span style="font-size: 10pt;"> écoles Sainte-Marie et Saint-Michel. </span><span style="font-size: 10pt;">Notons également une l'école maternelle des soeurs de Saint-Aignan, à l'angle de la rue des amidonniers et de la rue neuve du mail. Elle a fermé avant 1930.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Au moment de la construction de la nouvelle école Barbès, des préfabriqués avaient été installés à Patte d'oie pour le filles. Le jeudi, il n'y avait pas classe - c'est maintenant, le mercredi - on allait piquer une tête dans la païchère à Aude. Oui ! Quand tu es des Capucins, tu vas à Aude (le fleuve). On y croisaient ceux du club nautique ; les Crochemore, Septours, Lamy, Séguy, etc... </span><span style="font-size: 10pt;">D'autres écoliers se rendaient au patronage (école Saint-Michel), au cinéma "Les Capucines " (rue des Amidonniers), ou chez le scalp des coiffeurs Pécal et Bosc.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-284533" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/02/2016671704.jpg" alt="capucins" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">© Claude Marquié</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Le cinéma "Les Capucines" était tenu par Marcel-Yves Toulzet. C'était une ancienne chapelle... Tout a été rasé pour une résidence immobilière.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Le catéchisme</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">À la sortie de l'école les enfants allaient au catéchisme chez Mlle Pelouze, rue des amidonniers. L'abbé Gironce avait une voix de stentor et ne plaisantait guère, contrairement à l'abbé Lapalu.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Le Cagadou</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #000000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Dans la descente de la rue Marceau Perrutel jusqu'au jardin de Bièche, était le cagadou. Malheur à celui, incapable de parcourir la pente en patin à roulettes sans réussir à se tenir debout. À vélo, l'exploit se résumait à descendre sans user des freins. Le manque de courage excluait tout participant de la bande à "Pichule" alias Gérard Almerge et de ses copains Fanfe, Rigadens, Titan, Baluchon, Villeuch, Guéga, Nano, Escudéro, Boutiole, etc...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Le sport</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Les soirs d'été, on sortait les chaises devant les portes pendant que les gosses rêvaient aux exploits de l'ASC XIII, en tapant dans le ballon ovale au jardin de Bièche (ASPTT Tennis). Ce dernier était aussi les rendez-vous des embrassades sur la bouche. Les associations sportives animées par des bénévoles comme Alex Lagarde, ne transformaient pas les enfants en voyous des rues. Elles leur donnaient l'esprit de discipline et de camaraderie. On jouait également à la pétanque sur les terrains de Laperrine ou de Macao. Pour le jeu lyonnais, les champions de la boule joyeuse se nommaient Loustot, Ferrer, Fourès ou Fuzier.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Les fêtes</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Personne n'a oublié la fête du quartier des Capucins avec l'orchestre José Marson, sur la place Joseph Poux. Les farandoles dans les rues, les lampions, les bals... Elle durait deux week-end consécutifs. On allait chercher le buis dans les bois pour la décoration de l'orchestre. Des mains bénévoles réalisaient des guirlandes... "La placette" n'étant pas goudronnée, il fallait aplanir le sol avec de la terre, de la sciure et des planches de bois. Autour de la piste de bal, le cafetier Loustot installait la buvette. Des glaces et des friandises étaient vendues par des marchands ambulants comme MM. Soler, Coma-Pérez ou Alcas. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Pendant que José Marson chantait "Oh ! Cathy, Cathy", les gens entamaient la danse des sucettes. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Le jeudi après-midi précédant la fête, il y avait le tour de table chez les commerçants et artisans. Le dimanche matin entre 9h et 15h, il se faisait chez les habitants du quartier. En échange d'un morceau de musique joué par l'orchestre, les riverains donnaient un peu d'argent pour financer les festivités.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-284531" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/01/299071271.jpg" alt="Anciens des Capucins.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Cet article a été réalisé grâce aux témoignages d'anciens qui ne sont plus là... Citons l'excellent travail de mémoire de Mme Dariscon, tragiquement disparue. Je vous prie de m'excuser si par hasard, il devait y avoir quelques erreurs ou oublis, car je n'ai pas connu cette époque et je n'ai jamais habité ce quartier. Je lance un appel à toutes les bonnes volonté afin d'enrichir ces témoignages. Envoyez-moi vos souvenirs et vos vieilles photos, car il y aura d'autres épisodes à cet article.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #3366ff; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">andrieu-martial@wanadoo.fr</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Remerciements</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Alex Lagarde, Jean Lapasset </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">____________________________</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">© Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2016</span></p>
Martialis
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Le monument aux morts du Couvent des Capucins retrouve la lumière !
tag:musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com,2015-10-13:3114783
2015-10-13T10:42:00+02:00
2015-10-13T10:42:00+02:00
Le samedi 12 octobre 2002, le Couvent des Capucins dans la rue du 24...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Le samedi 12 octobre 2002, le <span style="font-size: medium; color: #ff0000;">Couvent des Capucins</span> dans la rue du 24 février était entièrement rasé et allait laisser place à une résidence immobilière. Vous pouvez à ce sujet consulter ci-dessous l'histoire de cet énorme gâchis.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/archive/2013/05/11/le-couvent-des-capucins-massacre-par-un-promoteur-immobilier.html" target="_blank">le-couvent-des-capucins-massacre-par-un-promoteur-immobilier.html</a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Voici comment les peintures marouflées de <span style="font-size: medium; color: #3366ff;">Jacques Ourtal</span> et le monument aux morts de la Grande guerre ont été sauvées in-extremis de la destruction.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-281400" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/01/1406682721.jpg" alt="4264081126.jpg" /></p><p style="margin: 10px 0px; padding: 0px; font-size: 12px; color: #3d3d3d; font-family: 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, sans-serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;">Voilà où en était la destruction quand avec émoi, on entendit: </span></p><p style="margin: 10px 0px; padding: 0px; font-size: 12px; color: #3d3d3d; font-family: 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, sans-serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #ff0000;"><em>"Il faut tout arrêter, ils vont détruire les toiles de Jacques Ourtal"</em></span>.</span></p><p style="margin: 10px 0px; padding: 0px; text-align: center;"><span style="color: #3d3d3d; font-family: 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, sans-serif; font-size: small;"> Ne pouvaient-ils pas s'en soucier plus tôt ? Il paraît qu'on avait oublié le grand peintre qu'était Ourtal. Heureusement, L'abbé Didier Escoupérié passait par là, car sans lui... Bon, on dépêcha sur place les services de la DRAC qui ordonnèrent la sécurisation des oeuvres du peintre, marouflées sur les murs que la chute des pierres avait rendus poussiéreuses. La mairie, grâce à Nicole Bertrou, imposa au promoteur qui n'avait cure de ces objets d'art et qui, sans elle, les aurait passé au pilon, de financer le sauvetage. C'est dans des conditions précaires et dangereuses que </span><span style="color: #800080; font-size: small;">Andrezej Mielniczek</span><span style="color: #3d3d3d; font-family: 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, sans-serif; font-size: small;"> (restaurateur agréé par les Monum), </span><span style="color: #800080; font-size: small;">Corinne Calvet</span><span style="color: #3d3d3d; font-family: 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, sans-serif; font-size: small;"> et </span><span style="font-size: small;"><span style="color: #800080;">M-C Ferriol</span></span><span style="color: #3d3d3d; font-family: 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, sans-serif; font-size: small;"> ont sorti les toiles posées contre les murs des chapelles et du choeur. Ils ont travaillé sur un échafaudage municipal inadapté, en risquant de prendre des pierres sur la tête à tous moments. Là, où il leur aurait fallu 15 jours, on leur en donna seulement quatre. Malgré cela, les toiles furent mises en lieu sûr avec le concours de la camionnette du père de Corinne. L'essentiel était sauf...</span></p><p style="margin: 10px 0px; padding: 0px; font-size: 12px; color: #3d3d3d; font-family: 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, sans-serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;">Que sont devenues les oeuvres d'Ourtal ? Le promoteur les a données (par la force des choses) à l'association diocésaine. La Sainte face a été vendue pour l'euro symbolique a la ville de Carcassonne, qui l'a déposée à l'église St-Vincent. La grande peinture représentant St-François d'Assise est enroulée dans un dépôt, en attendant de lui trouver un point de chute. Les anges et la grande fresque ont été protégés par la commission départementale des objets mobiliers, il y a environ deux ans. Il a été décidé que le monument aux morts serait déplacé dans la <span style="font-size: medium; color: #ff6600;">chapelle du cimetière St-Michel</span>. Les tableaux sur toile sont à Notre-Dame de l'Abbaye. Quant aux statues, elles ont été données à d'autres congrégations religieuses. C'est selon Corinne Calvet, ce qui a permis de redécouvrir le talent Jacques Ourtal.</span></p><p style="margin: 10px 0px; padding: 0px; font-size: 12px; color: #3d3d3d; font-family: 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, sans-serif; text-align: center;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: medium;">Le Monument aux morts</span></strong></span></p><p style="margin: 10px 0px; padding: 0px; font-size: 12px; color: #3d3d3d; font-family: 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, sans-serif; text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: small;">Après avoir été acquis pour l'euro symbolique par la municipalité de Jean-Claude Pérez - grâce à l'intervention des abbés Cazaux et Escoupérié - le monument aux morts a été installé dans la chapelle du cimetière Saint-Michel.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-281401" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/01/1468761431.JPG" alt="P1020198.JPG" /></p><p style="margin: 10px 0px; padding: 0px; font-size: 12px; color: #3d3d3d; font-family: 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, sans-serif; text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: small;">Il s'y trouve actuellement et nous avons le plaisir de vous le faire découvrir en exclusivité dans son nouvel emplacement. C'est un miraculé qui a échappé aux bombardements de l'abrutissement de quelques incultes.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-281402" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/00/1309262235.JPG" alt="P1020197.JPG" /></p><p style="text-align: center;">© Jacques Blanco</p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Les noms de tous les frères Capucins de France, morts lors de la Grande guerre, sont inscrits sur ce monument. Au-dessus, les toiles du peintre Carcassonnais Jacques Ourtal.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-281403" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/01/2861634041.JPG" alt="P1020195.JPG" /></p><p style="text-align: center;">© Jacques Blanco</p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">_____________________________</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">© Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015</span></p>
Martialis
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Le couvent des Capucins, massacré par un promoteur immobilier
tag:musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com,2013-05-11:3115348
2013-05-11T10:30:00+02:00
2013-05-11T10:30:00+02:00
Voilà bientôt dix années que l'ancien Couvent des frères Capucins a été...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Voilà bientôt dix années que l'ancien Couvent des frères Capucins a été rayé à jamais de la carte et de l'histoire de Carcassonne, pour servir les intérêts financiers d'une opération immobilière. La constitution d'une association de défense créée par des habitants du quartier pour le sauver, les recours pour faire échec au permis de construire, les 1300 signatures de pétitionnaires... rien n'y à fait car au bout du compte, l'ensemble des bâtiments seront livrés aux bulldozers. Détruire une église et un couvent, ce n'était pas une première dans la préfecture audoise. Le couvent des cordeliers en 1902 (place de Lattre) et l'hôtel Dieu (Dôme) en 1977 ont subi le même sort. Ce qui est inexcusable, c'est l'improvisation et la sauvagerie avec laquelle on allait s'attaquer aux oeuvres d'art picturales et sculpturales.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199533" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/02/227275659.jpg" alt="couvent.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Il était donc un couvent, fondé au <span style="color: #800080;">faubourg Laraignon </span>en 1866 sur un terrain d'un hectare et demi. L'acquisition en avait été faite par J-B Gouttes (Lyon), F. Potton, P. de Galibert (Toulouse), C. de Longueville (Besançon) et F. Arnoux (Paris), tous religieux de l'ordre des Capucins. Celui-ci était présent à Carcassonne depuis 1592. Le 21 février 1867, la première pierre bénite est posée par l'abbé de Niort en présence de Mgr de la Bouillerie (Evêque de l'Aude), de vicaires généraux et du père Dominique (Père provincial des Capucins).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199534" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/02/183022712.2.jpg" alt="couvent2.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Cette pierre bénite large de 30 centimètres, haute de 10 est bâtie dans l'angle S-O des fondations de l'église. Une fois les travaux achevés, l'église et le couvent seront bénis le 15 juin 1868. Le décret de Mars 1880, ordonne la fermeture des congrégations et des couvents et les Capucins sont contraints de partir. Ils ne reviendront que dix années plus tard. Ils seront à nouveau expulsés en 1903, en raison de la loi de 1901 les accusant d'appartenir à une congrégation non autorisée. Soutenus par les habitants du quartier, ils se barricaderont dans leur couvent qui lui, sera assiégé par la troupe. Finalement délogés, ils seront amenés manu-militari en prison pour quelques jours. Leur retour au couvent ne se fera qu'après la grande guerre.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #800000;"> <em>"Les Capucins étaient respectés par tous les habitants du quartier. Si certains religieux restaient effacés, marchant dans la rue, le regard lointain, et, égrénant dans leur main leur chapelet pendant à leur ceinture de corde, d'autres étaient plus proches des civils, conversant et plaisantant facilement avec eux. Ah! Ils ne respiraient pas la richesse les pauvres moines; vêtus de leur habit de bure marron, l'hiver, une pèlerine à laquelle s'accrochait un capuchon, complétait leur tenue. Petite calotte sur leur crâne rasé, barbe plus ou moins fournie, pieds nus dans des sandales à lanières de cuir; l'hiver, leurs pauvres orteils étaient rouges, gercés, gonflés d'engelures. Les Capucins avaient instauré, bien avant Coluche, un mini restaurant du coeur; en effet, tous les jours, ils offraient aux déshérités de la vie, aux exclus, un repas chaud dans une pièce du Couvent où les malheureux venaient se restaurer et retrouver un peu de chaleur humaine." (Extrait de Simone Dariscon)</em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199535" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/00/02/3306071658.jpg" alt="couvent3.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;">Le monastère </span>était situé au sud de l'église et avait une longueur de 33 mètres. En son centre, le cloître richement fleuri autour d'une statue de la vierge couronnée avec l'enfant Jésus, vivait hors du temps. Au premier étage, se trouvaient les cellules des moines.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199536" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/01/967607116.2.jpg" alt="couvent4.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;">L'église</span> possédait une voûte en plein cintre de 30 mètres de haut pour 16 de large. Dans le choeur, le père et l'oncle de <span style="color: #000000;">Jacques Ourtal </span>réaliseront une fresque. Il s'agit d'une peinture sur toile marouflée représentant l'imposition des stigmates à Saint-François d'Assise.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199537" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/00/02/3413097704.jpg" alt="couvent5.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600;">Première chapelle à droite: Saint-Antoine de Padoue. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600;">Peinture marouflée de Jacques Ourtal (1932)</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199539" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/00/1705159360.jpg" alt="couvent7.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">La chapelle du <span style="color: #000000;">"Monument aux morts" </span>de tous les Capucins tombés durant la grande guerre décoré par Jacques Ourtal en 1923. Au dessus, des guirlandes de chrysanthèmes entrelacées d'un ruban tricolore. Ce monument était unique en France !</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199540" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/00/2285579597.jpg" alt="couvent6.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600;">La chapelle au moment de la destruction du couvent</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199541" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/00/00/602199423.jpg" alt="couvent8.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff6600; font-size: 10pt;">Détail de l'oeuvre du peintre Jacques Ourtal dans la chapelle à droite</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199542" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/00/2015101899.jpg" alt="couvent9.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600;">Dans la même chapelle, à gauche</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199543" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/00/639154576.2.jpg" alt="couvent10.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600;">La sainte face, peinte par Jacques Ourtal</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199544" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/00/00/344811379.jpg" alt="couvent12.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600;">La peinture sur toile marouflée de J. Ourtal dans le choeur</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199545" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/02/2555717152.jpg" alt="couvent13.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Elle sera sauvée in-extremis par des amoureux du patrimoine et mise à l'abri. Sans leur vigilence, elle serait partie dans les gravas du couvent.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199546" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/00/2846461768.jpg" alt="couvent17.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Courant 2001 on apprit que le Couvent, propriété du clergé lyonnais, venait d'être vendu à un promoteur immobilier toulousain pour la construction de 152 logements et 174 places de parking. L'ensemble des bâtiments seraient donc détruits. Aussitôt, une association <span style="color: #000000;">"les amis des capucins"</span> se constitua pour protester contre le projet. Menée par <span style="color: #000000;">Bernard Martin</span>, elle obtint que l'on sauva l'église pour la transformer en maison de quartier. Il s'agit d'un leurre et d'un peu d'enfumage. La mairie qui souhaite voir l'aboutissement du projet, leur promet bientôt une maison de quartier sur les anciens terrains Delteil (dix ans après, elle n'est pas sortie de terre). L'utilité de l'église est à nouveau menacée et l'association va tenter de faire annuler le permis de construire, puis de faire classer le Couvent. Selon les Monuments historiques ces bâtiments n'ont pas de valeur patrimoniale notable et il n'y pas lieu de les conserver. Les Bâtiments de France mettront un avis favorable au permis. Pourtant: </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff0000;"><em>"L'insertion du projet dans son environnement n'est pas réalisée", que sa "monumentalité est totalement hors d'échelle par rapport aux maisons qui font l'identité du quartier. Il est consternant de voir que malgré mes indications, aucune correction n'a été apportée au dossier initial en ce qui concerne les prestations", et notamment sur les volets roulants "interdits pour tous les abords de monuments historiques"</em>. (M. Melon, Architecte en chef des ABF/ L'Indépendant 30/09/02)</span>. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Nous voyons ici qu'il s'agit d'une histoire de gros sous sur un projet immobilier défiscalisé (Loi de Robien). Le pot de terre contre le pot de fer. D'un autre côté, les motivations de l'association étaient-elles pour la sauvegarde de l'église, ou pour préserver le calme que 200 nouveaux véhicules viendraient ébranler dans la rue du 24 février ? A ce propos, nous allons voir que ce n'est qu'in-extremis que l'on se souvint de la richesse des oeuvres picturales de l'église. Ceci, grâce à une commission extra municipale.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199547" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/00/1136504055.jpg" alt="couvent18.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #000000;">Voilà où en était la destruction quand avec émoi, on entendit: <em>"Il faut tout arrêter, ils vont détruire les toiles de Jacques Ourtal"</em>. Ne pouvaient-ils pas s'en soucier plus tôt? Il paraît qu'on avait oublié le grand peintre qu'était Ourtal... Bon, on dépêcha sur place les services de la DRAC qui ordonnèrent la sécurisation des oeuvres du peintre, marouflées sur les murs que la chute des pierres avaient rendus poussiéreux. La mairie imposa au promoteur qui n'avait cure de ces objets d'art et qui, sans elle, les aurait passé au pilon, de financer le sauvetage. C'est dans des conditions précaires et dangereuses que <strong>Andrezej Mielniczek</strong> (restaurateur agréé par les Monum), <strong>Corinne Calvet</strong> et <strong>M-C Ferriol</strong> ont sorti les toiles posées contre les murs des chapelles et du choeur. Ils ont travaillés sur un échaffaudage municipal inadapté, en risquant de prendre des pierres sur la tête à tous moments. Là, où il leur aurait fallu 15 jours, on leur en donna seulement quatre. Malgré cela, les toiles furent mises en lieu sûr. L'essentiel était sauf...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #000000;">Que sont devenues après dix ans, les oeuvres d'Ourtal? Le promoteur les a donné (par la force des choses) à l'association diocésaine. La Sainte face a été vendue pour l'euro symbolique a la ville de Carcassonne, qui l'a déposée à l'église St-Vincent. La grande peinture représentant St-François d'Assise est enroulée dans un dépôt, en attendant de lui trouver un point de chute. Les anges et la grande fresque ont été protégés par la commission départementale des objets mobiliers, il y a environ deux ans. Il a été décidé cette année que le monument aux morts serait déplacé dans la chapelle du cimetière St-Michel. Les tableaux sur toile sont à Notre-Dame de l'Abbaye. Quant aux statues, elles ont été données à d'autres congrégations religieuses. C'est selon Corinne Calvet, ce qui a permis de redécouvrir le talent Jacques Ourtal.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199548" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/02/3840922624.jpg" alt="couvent19.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600;">L'église éventrée par les pelleteuses</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199549" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/00/01/3315320802.2.jpg" alt="couvent15.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff6600; font-size: 10pt;">Le cloître</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199550" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/00/02/2529815002.jpg" alt="1232602063_2.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Le samedi 12 octobre 2002, une vision de guerre semble avoir atteint le Couvent. Un siècle et demi d'histoire religieuse locale venait d'être transformé en gravats.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199551" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/02/266012283.2.png" alt="couvent21.png" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Voici ce que l'on a bâti en lieu et place dans la rue du 24 février: </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600;">"Le clos des Capucins"</span></p><p style="text-align: center;">_______________________________</p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Sources et photos:</strong> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-size: 10pt;">Quartier des Capucins / Simone Dariscon</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-size: 10pt;">L'indépendant, La dépêche, Le Midi-Libre</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 10pt;">Tous mes remerciements à Suzanne Bezombes, Corinne Calvet et Marie Marty</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 10pt;"><span style="color: #ff0000;">NB</span>: La porte fracturée lors du siège du fort du mail en 1903 a été également sauvée!</span></p>
Pierre Vallet
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”Claire, hier et aujourd'hui” Conférence mardi 19 juin 2012, à 18h30
tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2012-06-16:2907309
2012-06-16T15:03:00+02:00
2012-06-16T15:03:00+02:00
"Claire hier et aujourd'hui". Huitième centenaire des "Pauvres Dames" par...
<p style="text-align: center;" align="CENTER"><strong>"Claire hier et aujourd'hui". Huitième centenaire des "Pauvres Dames" par Soeur Claire-Elisabeth, du monastère de Poligny.</strong></p><p style="text-align: left;" align="CENTER">Conférence organisée par l'Association "les Amis de la Bibliothèque Franciscaine", Mardi 19 juin à 18h30. <strong>Couvent des Capucins</strong>, <strong>32 rue Boissonade</strong>.</p><p style="text-align: left;" align="CENTER">Métro : Raspail ou RER B Port-Royal, Bus 68</p>
Pierre Vallet
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Franciscains de Paris: ordinations et école franciscaine
tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2012-04-14:2873276
2012-04-14T10:26:00+02:00
2012-04-14T10:26:00+02:00
L'actuallité est riche chez nos amis franciscains Trois ordinations samedi...
<p>L'actuallité est riche chez nos amis franciscains Trois ordinations samedi prochain et la récente création de <strong>l'Ecole franciscaine de Paris.</strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/01/02/1389197418.jpg" target="_blank"><img id="media-660296" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/01/02/3736674179.jpg" alt="78014,paris 14e,franciscains,kto,paris,capucins,ordination" /></a>Les franciscains possèdent un trésor inaltérable : l’esprit toujours novateur et prophétique de saint François d’Assise. Au cours des siècles, le « poverello » a suscité nombre de vocations et inspiré bien des œuvres humaines, que ce soit dans la peinture (Giotto, Zurbaran ou Maurice Denis), la musique (Franz Listz ou Olivier Messiaen), la littérature (Dante, Anna de Noailles, Julien Green, Christian Bobin) ou encore la pensée théologique et philosophique : saint Bonaventure, Duns Scott ou Guillaume d’Ockham…<br />Ce patrimoine se doit d’être étudié et transmis. Voilà pourquoi les responsables du premier ordre franciscain en France – qui regroupe les franciscains, les capucins et les conventuels – ont décidé la création d’une nouvelle École franciscaine de Paris. Regardez cette très intéressante video, réalisée par KTO, à la fois bon reportage sur les franciscains de Paris et information sur cette nouvelle école.<br /><a href="http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/reportage-l-esprit-franciscain,-hier-et-aujourd-hui/00061404">http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/reportage-l-esprit-franciscain,-hier-et-aujourd-hui/00061404</a></p><p style="text-align: justify;"><strong>Ordinations du samedi 14 avril 2012</strong>,<strong> à 16 heures,</strong> <br />Ordination sacerdotale de 3 frères franciscains :Jean-Baptiste AUBERGER, Stéphane DELAVELLE et Frédéric-Marie LE MEHAUTE <strong>en l'Eglise paroissiale, Saint-Pierre de Montrouge,</strong> (métro "Alesia") par Mgr Henri BRINCARD, évêque du Puy-en-Velay.</p><p style="text-align: justify;">A.C.</p>
Pierre Vallet
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Temps d’échanges et de prière pour la paix, conférences …, braderie, concert …
tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2009-06-08:1774387
2009-06-08T13:10:50+02:00
2009-06-08T13:10:50+02:00
Semaine pour la paix en Palestine et en Israël du 4 au 10 juin 2009....
<p style="text-align: justify;"><b>Semaine pour la paix en Palestine et en Israël du 4 au 10 juin 2009.</b><br /> Vous pouvez prendre connaissance du communiqué de Presse sur le site de Pax Christi France : <a href="http://paxchristi.cef.fr">http://paxchristi.cef.fr</a><br /> <br /> <b>Messe pour les retraités de Paris mardi 9 juin à 15h.</b><br /> Elle sera célébrée par Monseigneur Pollien et organisée par le Mouvement Chrétien des Retraités en l’église Saint Sulpice.<br /> <br /> <b>Braderie de Montparnasse-Rencontres. Le mardi 9 juin de 14h30 à 19h30 et le mercredi 10 juin de 12h30 à 16h30</b>. Au 92bis bd du Montparnasse<br /> <br /> <b>Mercredi 10 juin 20h30 "L’espérance en musique ; "Te Deum de Lagrasse". Conférence de l'Office Chrétien des Handicapés (OCH),</b> avec Jeanne Barbey, musicienne professionnelle, atteinte de mucoviscidose.<br /> Au Théâtre Saint Léon, 1 rue du Cardinal Léon Amette • Paris XV. Conférence précédée de la messe à 19h00.<br /> <br /> <b>Aux quatre vents des religions… Temps de partage : ensemble pour la PAIX</b><br /> <b>Dimanche 14 juin de 17h à 19h au Foyer des Père Capucins</b>. 32 rue Boissonade, 75014 Paris<br /> Interviendront sur le thème :<br /> Pour le judaïsme : Madame Delphine Horvilleur, Rabbin du Mouvement Juif Libéral de France<br /> Pour le christianisme : Monsieur Gilles Castelnau, Pasteur de l’Eglise Réformée de France<br /> Pour l’islam : Monsieur Gewargues Putrus Aumônier musulman<br /> Après un temps de recueillement, partage du verre de l’amitié<br /> <br /> <b>Concert d’orgue à Notre Dame des Champs : Dimanche 14 juin à 15h.</b> Avec Philippe Ourselin. Œuvres de Schumann, Brahms, Franck…</p>