Last posts on brume
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Tania
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2020-06-06T08:30:00+02:00
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Tôhaku Hasegawa (1530-1610), partie droite du Shôrin-zu (Bois de...
<p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2606717859.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1092292" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3590611094.jpg" alt="corinne atlan,petit éloge des brumes,essai,littérature française,brume,jeunesse,népal,japon,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Hasegawa_T%C5%8Dhaku" target="_blank" rel="noopener">Tôhaku Hasegawa</a> (1530-1610), partie droite du <em>Shôrin-zu (Bois de pins)</em>,</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">encre sur papier, XVIe siècle, Musée national de Tôkyô, Japon</span></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Le fond brumeux, traversé par une pâle lumière hivernale, entraîne le spectateur dans les profondeurs de la forêt, peut-être en direction du sommet enneigé visible sur la droite, ou dans les méandres d’invisibles sentiers entre les arbres. Cette brume sans contours n’est pas dessinée : elle est uniquement suggérée par les différentes dilutions de l’encre qui a tracé les pins. Pourtant elle envahit tout le tableau, pèse sur le frêle édifice des branches, les fait ployer – ou est-ce le vent ? »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Corinne Atlan, </span><a title="S'embrumer de mots (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/05/31/s-embrumer-de-mots-3150885.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Petit éloge des brumes</span></em></a></p>
Tania
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S'embrumer de mots
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2020-06-04T08:26:00+02:00
2020-06-04T08:26:00+02:00
Petit éloge des brumes offre tout ce qu’il faut pour s’embrumer de mots...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.corinne-atlan.fr/2019/09/29/petit-eloge-des-brumes/" target="_blank" rel="noopener"><em>Petit éloge des brumes</em></a> offre tout ce qu’il faut pour s’embrumer de mots et d’images, de livres et de lieux ; on y retrouve la prédilection de <a title="Site de l'écrivaine" href="http://www.corinne-atlan.fr/corinne-atlan/" target="_blank" rel="noopener">Corinne Atlan</a> pour la culture japonaise qui lui a inspiré le bel <em><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2019/04/08/un-automne-a-kyoto-3136506.html" target="_blank" rel="noopener">Automne à Kyoto</a>.</em> Dans son avant-propos, elle rappelle que le mot <em>« <a title="Littré" href="https://www.littre.org/definition/brume" target="_blank" rel="noopener">brume</a> »</em> désigne d’abord en latin le jour le plus court de l’année, le solstice d’hiver, puis toute la saison hivernale, les brouillards de mer, enfin le brouillard léger : <em>« seule la distance de visibilité sépare la brume du brouillard ».</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/53981364.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1092286" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/341604103.jpg" alt="corinne atlan,petit éloge des brumes,essai,littérature française,brume,jeunesse,népal,japon,culture" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">© <a title="Source de la photo" href="http://www.lesclesdumidi-retraite-active.com/forum/viewtopic,t,17083,start,950.html" target="_blank" rel="noopener">Antoine </a></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Voici les trois parties de ce petit essai délicieux, pour vous mettre en appétit : <em>« Apprentissage des brouillards »</em>, <em>« Nuées du souvenir »</em>, <em>« L’archipel des brumes ».</em> Corinne Atlan remonte aux sources personnelles de sa <em>« préférence pour le vague »</em>, le rêve en regardant les nuages, pour le fluide, le flou, <em>« les paysages à demi réels des contes »</em>. C’est peut-être cela qui lui a fait choisir le métier de traductrice – bien qu’<em>« à la recherche des correspondances les plus exactes possible entre une langue et une autre »</em> – et son pays d’adoption,<em> « où la brume, les phénomènes évanescents, l’ombre et les rêves sont rois, et où pourtant les trains partent et arrivent à l’heure. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Beaucoup de lectures, de films, d’œuvres d’art, participent à cette évocation des brumes, avec un moment clé dans sa jeunesse, durant les vacances d’été en Normandie : la première fois qu’elle assiste à une aube, après une nuit où un cauchemar l’a tenue éveillée – <em>« Je faisais l’expérience pour la première fois de ce lien entre la beauté du monde et l’envie irrépressible d’aller vers l’horizon. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dix ans d’enseignement du français au Népal font surgir de sa mémoire, <em>« brouillard percé de soudaines trouées et de longs corridors aux parois impalpables »</em>, des impressions de Katmandou, de marches dans la forêt sacrée de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_de_Shivapuri_Nagarjun" target="_blank" rel="noopener">Shivapuri</a>, la lecture d’écrivains voyageurs, le goût de la langue japonaise, sans savoir encore qu’elle en ferait un métier.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« L’archipel des brumes »</em>, c’est le Japon où elle vit une bonne partie de l’année. Corinne Atlan partage avec les Asiatiques <em>« le culte des montagnes »</em> : «<em> Au Japon comme en Chine, l’écriture même associe la montagne à la recherche de la vérité dans les solitudes sauvages, faisant des vallées le lieu des occupations humaines ordinaires. »</em> Nuages et brumes y sont omniprésents dans la poésie, la peinture, la langue même liant <em>« l’errance, les forêts, les montagnes, la pluie, les brumes et les larmes ».</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/358450252.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1092287" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1267893638.jpg" alt="corinne atlan,petit éloge des brumes,essai,littérature française,brume,jeunesse,népal,japon,culture" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">© <a title="Source" href="https://www.flickr.com/photos/caseyyee/4278893510/" target="_blank" rel="noopener">Casey Yee</a>,<em> Mononoke forest, Yakushima island</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">J’ai particulièrement aimé les pages sur l’île de <a title="Vivre le Japon" href="https://www.vivrelejapon.com/ville-kagoshima/ile-yakushima-cedre" target="_blank" rel="noopener">Yakushima</a>, <em>« île-brume, île-pluie »</em>, sur sa forêt millénaire où <em>« on perd très vite tout repère »</em> : «<em> les énormes branches moussues aux formes fantasmagoriques, les fumerolles qui montent de l’humus, ce vert quasi surnaturel des mousses quand la pluie s’interrompt et qu’un rayon de soleil perce les futaies sombres, nous incitant à poursuivre toujours plus loin. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dans le train qui la ramène à Kyoto, elle lit <em>Oreiller d’herbe</em> [sic] de <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/soseki" target="_blank" rel="noopener">Sôseki</a>, le roman <em>« à la fois « le plus brumeux » et le plus éclairant »</em> qu’elle connaisse, réflexion sur l’art et ode à la brume. S’ensuit l’évocation de différents paysages de grands peintres japonais, des encres sur papier qui illustrent de façon sublime ce voile brumeux propre au climat japonais. Haïkus, cinéma, tout l’art nippon en est imprégné.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title="Site de l'éditeur" href="http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio-2/Petit-eloge-des-brumes" target="_blank" rel="noopener"><em>Petit éloge des brumes</em></a> est un texte précieux de Corinne Atlan, un inédit publié dans la collection Folio 2€ – qui donc en a parlé récemment, que je puisse l’en remercier ? <em>« Nous qui pensons être faits de matière solide sommes traversés depuis notre venue au monde par une multitude de paroles, lectures, images, rencontres, influences et expériences qui nous fondent. Nous sommes en réalité de la même pâte malléable que les nuages et les brumes. »</em></span></p>
TEKOA
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Lendemain de Carnaval
tag:www.tekoaphotos.com,2014-03-05:2996709
2014-03-05T08:58:00+01:00
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<p style="text-align: center;"><img id="media-787234" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.tekoaphotos.com/media/01/01/3399991035.jpg" alt="Venise, église, palais, place, brume, brouillard" /></p>
Marie GILLET
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1er novembre 2013. Sérénissime. Ter.
tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2013-11-01:2982981
2013-11-01T06:34:45+01:00
2013-11-01T06:34:45+01:00
Après un long apéritif au Campo Santo Stefano que la nuit commence à...
<br /><em><strong>Après un long apéritif au Campo Santo Stefano que la nuit commence à recouvrir, entrer dans la Galerie Contini pour voir une exposition Bottero, au 3ème étage. <br />Se régaler de voir encore une fois ces personnages si ronds, que le bonheur rend si légers qu’ils peuvent, pour certains, voir la vie du haut de leurs fines pointes rouges. <br />En partant, au rez-de-chaussée, comme une apparition, un tableau de Zoran Music, là. On a tellement pensé à lui le temps de toutes ces heures à marcher dans Venise. <br />Oui, comme une apparition, cette femme dans un fauteuil rouge, si présente et pourtant à peine visible, déjà loin dans l’ombre qui se confond avec ses longs cheveux noirs. Un tableau plein de brume qui rappelle que Zoran Music habitait Venise et que le matin, sans doute, il devait la voir aussi, cette brume, vigile du jour, qui s’effiloche peu à peu aux pignons des maisons pour disparaître mais promet de revenir.<br /></strong></em>
hommelibre
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Bonjour Octobre
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-10-01:3301819
2011-10-01T11:40:00+02:00
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Et ce matin, premier d’octobre, la brume est venue poser son lait sur les...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/119146036.png" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3288573219.png" id="media-97410" alt="Met-1-10-1.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-97410" /></a>Et ce matin, premier d’octobre, la brume est venue poser son lait sur les feuilles et les maisons. Pas très longtemps, juste le temps qu’il faut pour nous dire que la terre est encore chaude et l’air déjà frais, et ce chaud et frais condensent l’humidité. Cette fraîcheur, c’est le soleil qui s’éloigne et ses infrarouges moins directs sur nos têtes. Ce sont les nuit plus longues et la chaleur qui se dissipe plus durablement.</p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3513757191.png" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1364036178.png" id="media-97411" alt="Met-1-10-2.png" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-97411" /></a><br /> Pourtant nous avons un bel anticyclone droit sur l’Europe, un maousse kosto, stable. Comme ce printemps. Il repousse les nuages. Le cordon, ou rail dépressionnaire, frôle la pointe nord-ouest de l’Espagne et file vers l’Ecosse puis la Norvège. Centré sur l’Allemagne et la Pologne sa position est idéale pour nous envoyer de l’air doux du sud qui remonte de l’Afrique. Selon les prévisions il devrait rester en place une semaine encore.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Mais ce n’est pas l’été indien. <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/09/25/fini-l-ete-indien-meme-pas-commence.html"><span style="text-decoration: underline;">C’est beaucoup trop tôt</span></a>.<br /> <br /> <br /> <br /> C’est un beau mois, octobre.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <br /> <i><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2100597876.2.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2556938275.2.jpg" id="media-97412" alt="octobre-2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-97412" /></a>Matin d'Octobre</b></i></p> <p style="text-align: justify;"><i><br /> C'est l'heure exquise et matinale<br /> Que rougit un soleil soudain.<br /> A travers la brume automnale<br /> Tombent les feuilles du jardin.<br /> <br /> Leur chute est lente. Ou peut les suivre<br /> Du regard en reconnaissant<br /> Le chêne à sa feuille de cuivre,<br /> L'érable à sa feuille de sang.<br /> <br /> Les dernières, les plus rouillées,<br /> Tombent des branches dépouillées :<br /> Mais ce n'est pas l'hiver encor.<br /> <br /> Une blonde lumière arrose<br /> La nature, et, dans l'air tout rose,<br /> On croirait qu'il neige de l'or.<br /> <br /> (François Coppée)<br /></i><br /> <i><br /> <br /> <b>Les feuilles mortes</b><br /> <br /> Tombent, tombent les feuilles rousses,<br /> J'entends la pluie sur la mousse.<br /> <br /> Tombent, tombent les feuilles molles,<br /> J'entends le vent qui s'envole.<br /> <br /> Tombent, tombent les feuilles d'or,<br /> J'entends l'été qui s'endort.<br /> <br /> Tombent, tombent les feuilles mortes,<br /> J'entends l'hiver à ma porte.<br /> <br /> (Pernette Chaponnière)<br /></i><br /> <br /> <br /> <object height="315" width="420" data="http://www.youtube.com/v/kd_PrMUalSc?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/kd_PrMUalSc?version=3&hl=fr_FR" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://www.goetelenjohn.ch/goetelenjohn.ch/roman_le_diable_en_ete_john_goetelen.html"><i><span style="text-decoration: underline;">L'automne, un bon roman: une vie douce...<br /></span></i></a></p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3589264191.36.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3345049542.28.jpg" id="media-88788" alt="CouvDiable.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-88788" height="238" width="160" /></a></p><p style="text-align: justify;">L’air de rien, nous avons glissé de septembre à octobre. C’est à peine si la dernière journée du mois doré de fin d’été s’est habillé d’un peu de gris hier sur Genève. La fraîcheur des matins nous le dit: nous sommes sur la toute des soirées sombres et des pluies odorantes. Mais les soleils d’après-midi nous reparlent inlassablement du bel, du chaud été.</p>
hommelibre
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Noémie inattendue, Lenoir c’est noir
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-05-12:3297112
2010-05-12T20:12:00+02:00
2010-05-12T20:12:00+02:00
Vous sembliez bien un peu stressée, parole rapide, regard très mobile, je...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/246108090.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1773394551.jpg" id="media-55925" alt="lenoir_diaporama.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-55925" /></a>Vous sembliez bien un peu stressée, parole rapide, regard très mobile, je n’ai pu identifier stressée de quoi, mais après tout je ne connais pas votre vie et ne saurais parler pour vous.<br /> <br /> Non, je ne vous attendais pas là. Que lis-je de vous? «La somptueuse». Si vous avez goûté un jour ce genre de qualificatif, j’imagine que vous n’en faites pas votre quotidien. Pas ces jours. Car il fallait bien glisser vers le gris obscur, loin de l'onctuosité, pour en arriver là, loin de ce qu’on imagine d’une somptueuse, si loin de l’évidente solidité de la somptueuse alors que vous avez glissé du côté du silence. Comment en arrive-t-on là?<br /> <br /> Là, c’est nulle part, dans nulle part de solitude, au bord d’un bois de solitude où par hasard quelqu’un vous trouve. Il ne vous attendait sans doute pas là, dans le froid, inconsciente, plongée dans une souffrance que vous seule connaissez. Nulle part, c’est terrible. C’est ailleurs que tout ce qui est imaginable.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/495121418.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3649969212.jpg" id="media-55928" alt="Lenoir1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-55928" /></a><br /> Mais qui aurait pu vous attendre là? Qui aurait pu vous imaginer glisser des éclats de lumière vers ce gris obscur?<br /> <br /> Noémie, vous avez certainement touché tant d’hommes et de femmes, je n’ai rien à ajouter. Tout ce qui doit être dit publiquement a été dit. Ce qui reste, à l’abri de l’excès de lumière, c’est vous aussi.<br /> <br /> Lenoir, Noémie, on vous a trouvé inconsciente, pas loin de mourir, semble-t-il <a target="_blank" href="http://fr.news.yahoo.com/51/20100512/ten-nomie-lenoir-a-tent-de-se-suicider-e-0111c6b.html"><span style="text-decoration: underline;">de votre volonté.</span></a> On ne peut se réjouir de la souffrance des êtres qui nous touchent. Mais vous, si souvent dans la lumière, si simple à accueillir et si secrète à la fois, vous savoir être tombée, rappelle à nos mémoires tous ceux et celles qui tombent, et que personne ne connaît. Tomber est possible. Il n’y a pas de blâme à tomber, il n’y a qu’un ciel retiré et une mer trop étale.<br /> <br /> Tomber fait partie des possibles. Vous tombez, Noémie, mais rien ne vous est retiré. Ceux qui vous aiment continuent de vous aimer. Avec votre mélange de feu et d’eau, de soleil et de brume. De cela il y aurait beaucoup à dire...<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3570757602.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3192558462.jpg" id="media-55927" alt="lenoir4-637x0-1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-55927" /></a></p><p style="text-align: justify;">Je ne vous attendais pas là. Récemment encore, dans «Panique dans l’oreillette», vous faisiez belle figure. Nous apprenions votre enfance de battante, de garçon manqué il me semble. Que de délicieux secrets vous et vos proches avez partagé avec le public à cette occasion.</p>