Last posts on bjornstad2024-03-28T23:15:53+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/bjornstad/atom.xmlTaniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlVie privéetag:textespretextes.blogspirit.com,2012-10-23:31101732012-10-23T20:20:00+02:002012-10-23T20:20:00+02:00 « Tu n’as nul besoin d’expliquer quoi que ce soit. Pas encore. Cela...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">« Tu n’as nul besoin d’expliquer quoi que ce soit. Pas encore. Cela perturbe les pensées face à la musique, tout ce bavardage sur la vie privée. Nous sortons tous de notre vie privée. Même les pianistes. Il te suffit de les regarder entrer en scène pour le constater. D’où viennent-ils ? te demandes-tu. De nul autre endroit que </span></em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">leur vie</span><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">, mon garçon. Observe la démarche angoissée et hypocondriaque de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sviatoslav_Richter" target="_blank">Sviatoslav Richter</a>. On le croirait persuadé d’avoir des agents du KGB dans ses talons qui s’apprêtent à le suivre jusqu’au piano. Ou prends <a title="Le site de Brendel" href="http://www.alfredbrendel.com/lifeandcareer.php" target="_blank">Alfred Brendel</a>, qui a l’air de s’être lavé les mains au robinet après un dîner savoureux et est sur le point d’aller se coucher. Et tu as bien regardé <a title="Photos sur son site" href="http://www.danielbarenboim.com/photos.html" target="_blank">Daniel Barenboïm</a> ? Il pénètre dans la salle de concert en donnant l’impression qu’il l’a confondue avec une cathédrale dont il serait l’évêque. Et <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Martha_Argerich" target="_blank">Martha Argerich</a>, ma chouchou ? Elle entre sur scène armée d’une force intérieure, comme si elle était préparée à apprivoiser des lions. »</span></em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;" lang="FR"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Bjørnstad,</span></span><a title="Jouer et aimer (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/10/17/jouer-et-aimer.html" target="_blank"><em><span style="font-size: 14pt;" lang="FR"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> L’appel de la rivière</span></span></em> </a><span style="text-align: center;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1170956292.jpg" target="_blank"><img id="media-134582" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3157762450.jpg" alt="bjornstad,l'appel de la rivière,roman,littérature norvégienne,musique,piano,pianiste,amour,mort,culture" /></a><br /><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: xx-small;"> Ketil Bjørnstad, Mœrs festival 2004<br />photo Nomo/Michael Hoefner (Wikimedia commons)</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3166371647.jpg" target="_blank"><br /></a></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlJouer et aimertag:textespretextes.blogspirit.com,2012-10-22:31101722012-10-22T08:30:00+02:002012-10-22T08:30:00+02:00 Ketil Bjørnstad , auteur, compositeur et musicien, a conté l’histoire...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"><a title="Notice biographique sur France Musique" href="http://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/open-jazz/emission.php?e_id=65000050&d_id=425000138" target="_blank">Ketil Bjørnstad</a>, auteur, compositeur et musicien, a conté l’histoire d’Aksel Vinding, le héros de <a title="Le piano ou la vie (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/05/14/le-piano-ou-la-vie.html" target="_blank"><em>La Société des jeunes pianistes</em></a>, dans une trilogie à succès. <em>L’appel de la rivièr</em>e (<em>Elven</em>, 2007) en est le second tome traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud. Comme le premier, il débute par une catastrophe. Durant l’été 1970, un voilier fait naufrage non loin du chalet de Rebecca Frost, une amie du jeune pianiste.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3166371647.jpg" target="_blank"><img id="media-134580" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2035753960.jpg" alt="bjornstad,l'appel de la rivière,roman,littérature norvégienne,musique,piano,jeunesse,amour,mort,culture" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial, sans-serif;" lang="EN-US">Pochette de <a title="Source de l'illustration" href="http://www.qobuz.com/album/remembrance-ketil-bjornstad/0060252732490" target="_blank"><em>Remembrance </em></a>(</span><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial, sans-serif;" lang="NL-BE">Ketil Bjørnstad, Tore Brunborg, Jon Christensen)</span> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Jusqu’à ce jour, quoique seuls, ils y vivent </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« comme un frère et une sœur »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, écoutent de la musique, discutent. Rebecca veut rendre à Aksel un peu de la </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« douceur de vivre »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, il a trop tendance à s’enterrer dans le passé. Vinding (c’est lui qui raconte tout cela, </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« tant et tant d’années après »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">) est hanté par la mort d’Anja Skoog, sa petite amie.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Quand Rebecca voit le mât du bateau se briser sous une rafale, l’équipage projeté à l’eau, elle décide immédiatement de prendre le bateau à moteur pour secourir les naufragés. La première personne qu’Aksel tire hors de l’eau, <em>« hurlante et hystérique »</em>, il la reconnaît immédiatement : c’est Marianne Skoog, la mère d’Anja, en crise parce qu’il manque un des passagers à l’appel. Erik, un ami médecin, sera retrouvé des heures plus tard, mort.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Au retour dans le chalet, Aksel et Rebecca sont sous le coup de cette incroyable série de drames : l’accident de la mère d’Aksel, la mort d’Anja, anorexique, suivie de peu par le suicide de son père, le chirurgien Bror Skoog, dans la cave de leur maison. Et que Marianne Skoog perde à présent un autre proche, voilà trop de malheur. La mort hante décidément la vie d’Aksel, tout le lui rappelle, même le jeune visage de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Dinu_Lipatti" target="_blank">Dinu Lupatti</a> sur une pochette, avant qu’il meure victime d’un cancer.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Cette nuit-là, Rebecca Frost ne trouve pas le sommeil et attire Aksel dans son lit, bien qu’elle soit fiancée avec un autre. Elle en rêvait depuis longtemps et lui fait promettre de ne jamais en parler à quiconque. C’est la fin des grandes vacances. Aksel va reprendre ses leçons avec l’exigeante Selma Lynge ; Rebecca, qui a abandonné le piano, suivre des études de médecine et préparer son mariage.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Après le spleen des derniers jours d’été, Aksel se ressaisit : <em>« L’automne est un ami. La fraîcheur de l’air. La limpidité des pensées. »</em> Quand il reprend le sentier près de la rivière où rôdent tant de souvenirs, il remarque un papier sur un poteau : Marianne Skoog propose un studio à louer, avec piano à disposition. Aksel n’en revient pas que la chambre d’Anja soit à louer, il saute sur l’occasion. Même si ce choix paraît insensé, il pourra ainsi mettre en location l’appartement trop grand dont il a hérité et se faire un peu d’argent, il en a besoin. Mais ce n’est pas la seule raison.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"><em>L’appel de la rivière</em> décompose toutes les facettes d’une relation improbable entre un jeune pianiste mélancolique et une femme de trente-cinq ans (il en a dix-huit). Leur complicité est immédiate : tant de souvenirs les lient, tant de chagrin, et tous deux goûtent la consolation de pouvoir les évoquer ensemble. Marianne et sa fille se ressemblent beaucoup, Aksel en est troublé mais s’efforce de se concentrer sur les répétitions afin de retrouver son professeur de piano aussi bien préparé que possible – c’est leur pacte.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Dans l’imposante maison des Lynge vivent deux personnalités : Torfinn, philosophe réputé, accueille Aksel très gentiment. Selma, comme à son habitude, trône au salon, parée, maquillée, majestueuse. D’abord le thé et de la conversation, c’est son rituel. <em>« N’aie pas peur d’être triste »</em>, dit-elle au jeune homme : de la tristesse peuvent sortir la clarté, de nouvelles forces. Aksel joue tout ce qu’elle lui avait demandé de préparer, très mal, il le sent ; il sait qu’il n’a pas assez travaillé. Impitoyable, furieuse, Selma Lynge l’accuse de lui faire perdre son temps, le traite de tous les noms et le frappe même, déchaînée, jusqu’à ce qu’il s’évanouisse.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Ensuite vient le temps de la réconciliation. Selma veut savoir si elle peut vraiment croire en Aksel et lui dévoile ses plans : dans neuf mois, en juin, pour ses cinquante ans, elle a prévu un grand concert qui le révélera au public. Elle a déjà pris des contacts, conclu des arrangements. Est-il prêt à tout faire pour réussir ? Marché conclu.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">La vie d’Aksel va donc osciller entre la petite maison de Marianne Skoog dont il est devenu le locataire et la demeure bourgeoise de Selma Lynge où se prépare sa carrière. Il connaissait de loin les parents d’Anja, à présent il découvre les goûts personnels de Marianne, sa préférence pour la musique moderne – elle écoute <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Joni_Mitchell" target="_blank">Joni Mitchell</a> jusqu’aux petites heures du matin. Gynécologue et militante au planning familial, Marianne Skoog lui laisse la maison pour la journée, il a tout le temps nécessaire pour répéter, et l’excellent piano d’Anja.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Jour et nuit, Aksel Vinding vit dans la musique, dialogue avec les compositeurs, approfondit les partitions. Schubert lui rend souvent visite dans ses rêves. Mais il est obsédé par Marianne, qui ressemble tant à sa fille et qui est <em>« tellement plus »</em> qu’Anja après tout ce qu’elle a vécu. Il sait qu’elle pourrait être sa mère, s’en moque : il est amoureux d’elle. Il veut devenir un grand pianiste, mais aussi vivre pleinement et devant les femmes, il est très vulnérable.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Pourra-t-il mener de front les promesses faites à son professeur de piano d’abord, à Marianne ensuite, dont la personnalité présente des failles qu’Aksel découvre peu à peu ? <em>L’appel de la rivière</em>, roman à suspense, mêle aux interrogations sur le deuil et l’amour de nombreuses réflexions sur la musique, l’instrument, l’interprétation, la voix, le travail au piano. <a title="Le site officiel de Bjørnstad " href="http://www.ketilbjornstad.com/index.html" target="_blank">Bjørnstad</a> y parle de Woodstock et des grands compositeurs, de la sensualité et de l’engagement, de la jeunesse et de la maturité, sous le regard d’un jeune pianiste qui ne craint pas de marcher <em>« au bord du gouffre ».</em></span></span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlLe piano ou la vietag:textespretextes.blogspirit.com,2008-05-15:31093302008-05-15T09:10:00+02:002008-05-15T09:10:00+02:00 Je ne sais de Ketil Bjornstad, ce Norvégien « auteur, compositeur et...
<p align="left"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><font size="3"><font face="Times New Roman">Je ne sais de Ketil Bjornstad, ce Norvégien « auteur, compositeur et musicien » que ce qu’en dit la notice du Livre de Poche où paraît son roman, <i>La Société des Jeunes Pianistes</i> (Oslo, 2004 ; traduit par J.B. Coursaud pour JC Lattès, 2006). Il a gagné à quatorze ans le Grand Concours des Jeunes Pianistes à Oslo, l’auteur est donc au plus près de ce qu’il décrit (et on mettra sur le compte de la distraction le fait d’avoir situé le Concours Reine Elisabeth à Londres au lieu de Bruxelles). Il y a un peu du « Cercle des poètes disparus » dans cette histoire : des jeunes gens à l’heure des choix, l’ivresse de l’art, des problèmes familiaux, des amitiés et des amours, rien n’y manque.</font></font></span></p> <p align="left"><font size="3"><font face="Times New Roman"><i><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE">« La rivière court au creux du vallon. Provenant du lac en surplomb, près de la scierie, elle dévale et serpente jusqu’au pont, glisse sur les galets, claque contre les écueils lissés qui se dressent au milieu du courant, figés, inébranlables, dans un silence étrange et froid. »</span></i> <span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE">C’est une de ces belles journées d’été que les Vinding, Aksel et Cathrine (sic) avec leurs parents, aiment passer en famille à leur endroit habituel. Journée foudroyée : ni Aksel ni son père ne réussissent à sauver sa mère de la noyade, leur vie bascule.</span></font></font></p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/649606490.jpg"><img name="media-31865" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/649606490.jpg" alt="6330a7738f8d142341b45aae903f92ef.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-31865" /></a></div> <p align="left"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><font size="3"><font face="Times New Roman">Sa passion de la musique, Aksel la tient d’elle. Dans la douleur de l’avoir perdue, le piano reste son seul repère : <i>« Je songe à la musique, à elle et à elle seule, comme la seule possibilité qui s’ouvre à moi dans cette vie. »</i> <i>- « Car là où résonne la musique jaillit la vie, plus forte que nulle part ailleurs. Maman ne m’a pas appris autre chose. »</i></font></font></span></p> <p align="left"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><font size="3"><font face="Times New Roman">Le père est désarmé quand ses enfants abandonnent l’école, sa fille aînée d’abord, toujours en révolte comme elle l’était déjà contre sa mère, puis Aksel, qui décide malgré ses seize ans de ne se donner qu’au piano pour remporter le Concours Jeune Maestro du Piano 1968 comme elle le voulait. Faute de moyens suffisants, il suit les cours d’un professeur médiocre, mais qui croit en lui et lui laisse beaucoup de liberté. Sélectionné, il rêve de donner un concert dans la prestigieuse Salle de Réception de l’Université, sous les peintures d'Edvard Munch.</font></font></span></p> <p align="left"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><font size="3"><font face="Times New Roman">Lorsqu’il s’y rend pour se qualifier en vue de la finale, il rencontre en chemin la jeune et inaccessible Anja Skoog dont il est amoureux en secret . Elle a quinze ans et, il l’ignorait, s’est préparée elle aussi pour ce grand soir, avec la « mythique » Selma Lynge, une pianiste réputée qui a renoncé à sa carrière pour se consacrer à sa famille.</font></font></span></p> <p align="left"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><font size="3"><font face="Times New Roman">Troublé par cette découverte et par un trac énorme, Aksel ne donne pas le meilleur de lui-même. Il se retrouve tout de même en finale, comme ses meilleurs amis qui fondent « La Société des Jeunes Pianistes ». Désormais il ne vivra qu’avec deux obsessions : le piano et Anja Skoog, qui l’attire comme un aimant, mais que son père, un chirurgien fortuné, protège de tout contact extérieur.</font></font></span></p> <p align="left"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><font size="3"><font face="Times New Roman">La musique est exigeante. Aksel s’exerce sans fin, peut-être trop. L’organisateur des concerts lui rappelle que Rubinstein ne répétait jamais plus de trois heures par jour parce que, disait-il, <i>« il y a les livres que je dois lire, les femmes dont je dois faire la connaissance, les peintures que je dois voir et le vin que je dois boire. »</i></font></font></span></p> <p align="left"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><font size="3"><font face="Times New Roman">Bjornstad relate les progrès, les doutes, les succès et les déboires de ces jeunes musiciens. Chacun ressent à un moment ou à un autre la terrible alternative : le piano ou la vie. <i>« Tout ce que je sais, c’est que je veux être</i> dans <i>la vie, et non pas à côté d’elle »,</i> dira une amie. Dans le sacrifice total à la musique, il y a de grandes joies et de grandes douleurs. Beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Et le plus difficile, se dit Aksel, serait de <i>« décevoir les espoirs que les autres placent en nous ».</i></font></font></span></p>