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Tania
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L'envers du décor
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-10-31:3111219
2017-10-31T20:20:00+01:00
2017-10-31T20:20:00+01:00
« Le génie de ce long-métrage consiste à s’intéresser à l’envers...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2503230505.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194816" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2523883266.jpg" alt="Le_Sens_de_la_Fete 2.jpg" /></a>« Le génie de ce long-métrage consiste à s’intéresser à l’envers du décor d’une fête mondaine et familiale, en suivant les personnes pour qui une journée si spéciale pour les uns est un jour de travail ordinaire pour les autres. Cela en déployant avec art une justesse d’observation et un sens du burlesque irrésistible qui font mouche à chaque image et à chaque réplique d’un dialogue particulièrement affûté. Si bien que le scénario admirablement rythmé accouche d’une comédie jubilatoire d’une justesse d’observation assez remarquable. Et le film séduit d’autant plus que Nakache et Toledano résistent à la tentation de la surenchère, qu’il n’y a pas dans les portraits qu’ils nous offrent de la société de méchanceté gratuite, mais une accumulation mécanique de catastrophes vraiment désopilantes qui mettent en valeur des personnages subtilement croqués. »</span></em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">© Armelle Barguillet Hauteloire, <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2017/10/26/le-sens-de-la-fete-1160978.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le sens de la fête </a><em>de Tolédano et Nakache<span style="font-size: medium;">, </span> </em><a title="Article source" href="http://laplumeetlimage.over-blog.com/2017/10/le-sens-de-la-fete-de-toledano-et-nakache.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La plume et l’image</a>, 9 octobre 2017</span></p><p style="padding-left: 150px;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">(<span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;">N’arrivant pas à commenter votre billet, chère Armelle, <br />je vous ai envoyé un message qui ne semble pas non plus être arrivé à bon port. J’espère que cet emprunt à votre <a title="La plume et l'image (Armelle Barguillet Hauteloire)" href="http://laplumeetlimage.over-blog.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site sur le 7e art</a> ne vous dérangera pas.)</span></span></p>
Tania
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Le sens de la fête
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-10-30:3111216
2017-10-30T08:30:00+01:00
2017-10-30T08:30:00+01:00
Organiser une fête de mariage, voilà de quoi s’occupe la petite entreprise...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Organiser une fête de mariage, voilà de quoi s’occupe la petite entreprise de Max (Jean-Pierre Bacri) et l’angle choisi par les réalisateurs d’<em>Intouchables</em> (Eric Tolédano et Olivier Nakache) pour raconter les choses de la vie dans leur dernier film, <em>Le sens de la fête</em>. Un beau titre pour une comédie. « Sens » est un de ces mots magiques de la langue française, qu’on peut faire rouler comme un dé sur toutes ses faces.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/794577171.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194746" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/568330990.jpg" alt="le sens de la fête,tolédano,nakache,bacri,cinéma,comédie,mariage,organisation,équipe,comique,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Les mariés ont choisi un château à la campagne pour leur fête et tout le tralala. <em>Le sens de la fête</em> raconte cette Journée – la leur, qu’ils veulent <em>« chic, élégante et agréable »</em> et surtout ce qui se passe en coulisses, du côté de l’intendance et des cuisines, d’heure en heure. Pour l’équipe de Max, tout se déroule dans le sens des aiguilles d’une montre, un bon tempo est essentiel.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">L’arrivée du personnel permet de découvrir l’équipe du jour et tout de suite en tension, puisque l’assistante de Max est en train de se disputer avec James, qui remplace en dernière minute l’orchestre prévu (Eye Haïdara et Gilles Lellouche sont formidables de présence tout au long du film). Il faut toute l’autorité de Max pour ramener le calme et rappeler les priorités, aux habitués et aux extras qui travaillent en cuisine et en salle. Si ceux-ci acceptent de se mettre en costumes d’époque, ils tentent une rébellion contre le port de la perruque. Rien à faire – c’est dans le contrat, tout doit être respecté, qu’il s’agisse de la musique, de la nourriture, des fleurs, des lumières… La fête convoque tous les sens.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Le sens de la fête, pour les mariés, consiste à donner d’eux une certaine image qui corresponde à ce que signifie ce jour unique ; ici, c’est surtout le marié qui s’en soucie, de manière si agaçante et insistante que Max a chargé un de ses hommes de venir le chercher dans les deux minutes quand le marié l’appelle, sous n’importe quel prétexte, pour couper court à l’entretien.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Je ne vous en raconte pas plus, vous l’aurez deviné : jamais les choses ne se passent exactement comme prévu lors d’une fête et les imprévus, tout du long, sont le ressort de cette comédie bien enlevée. Parfois on s’y attend, parfois pas, et on s’amuse. Comique de situation, comique de gestes, comique de mots : les dialogues offrent de bonnes reparties et pas mal de vannes.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Bacri, omniprésent – même si c’est son rôle, on se lasse un peu de le voir en gros plan –, joue l’organisateur exigeant et tout de même compréhensif, inquiet mais rassurant, dissimulant ses soucis personnels et à deux doigts de lâcher le métier. Expert dans <span style="font-size: medium;">l’</span>art de réconcilier les uns et de se concilier les autres, il n’a pas l’air heureux – il ne l’est pas. <em>« Jean-Pierre Bacri compose le plus beau grognon de sa longue carrière de grognon. »</em> (Samuel Douhaire, <a title="Critique de Télérama" href="http://www.telerama.fr/cinema/films/le-sens-de-la-fete,510891.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Télérama</em></a>)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>Le sens de la fête</em> n’a pas manqué de me faire rire, j’espérais que ce soit avec plus de finesse ou de légèreté. Le trait est souvent souligné, à la limite de la caricature. Un bon moment de cinéma, rien d’inoubliable. Chapeau aux acteurs, qui se donnent tous à fond. </span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Si j’ai nettement préféré<a title="Critique de La Libre" href="http://www.lalibre.be/culture/cinema/otez-moi-d-un-doute-comedie-dramatique-tres-reussie-portee-par-un-casting-explosif-59af7cb3cd706e263fce8eb2" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <em>Otez-moi d’un doute</em></a>, de Carine Tardieu, davantage une <em>« comédie dramatique »</em>, je retiendrai du film de Tolédano et Nakache, parmi les meilleures séquences, <em>« la surprise du marié »</em> où le ridicule se marie soudain avec la poésie – une belle idée.</span></p>