Last posts on artima2024-03-28T19:46:17+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/artima/atom.xmlBredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlTarzanide n° 553tag:bar-zing.blogspirit.com,2023-05-28:33433162023-05-28T16:01:00+02:002023-05-28T16:01:00+02:00 TINA Tina … Tina quoi ? Turner. Tina Turner...
<p align="justify"> </p><p align="center"><span style="font-size: large;"><strong>TINA</strong></span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;">Tina … Tina quoi ? Turner. Tina Turner évidemment. Née dans le Tennessee en 1939. Chanteuse de rock dont on vient de nous annoncer la mort. Mais vous n’allez pas me croire même si mon épouse confirme ce que j’écris : je me suis toujours désintéressé des chansons et des tortillements du fessier de cette dame. </span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;">Il n’y eu guère pour moi que Mahalia Jakson et son Négro Spiritual de la fin des années 50 de 1900 qui m’attira mais sans que je m’y attarde.</span></p><p align="justify"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/3654532642.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1357728" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/1699768125.jpg" alt="BD-Tina-n°-43.jpg" width="189" height="259" /></a></p><p style="text-align: center;" align="justify"><span style="font-size: 10pt;">( Difficile de faire plus banal )</span></p><p style="text-align: center;" align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;">Je ne sais plus où j’ai entendu que Tina n’était pas le prénom de baptême de Madame Turner. Elle se prénommait d’abord Anna et ce serait sous l’influence d’une BD titrée TINA qu’elle aurait modifié pour la scène son prénom. </span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;">Doc Jivaro ne lut ni ne feuilleta jamais la BD Tina publiée dès 1968 chez AREDIT qui succédait alors à ARTIMA. Il n’en parlera donc pas. Mais s’agit il de cette édition française qui influença alors la chanteuse américaine ? Ne pas connaître pour l’instant la réponse ne m’empêchera pas de dormir ce soir et jusqu’à demain matin, j’espère.</span></p><p align="justify"> </p><p align="justify">Doc Jivaro</p><p align="justify"> </p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlTarzanides du grenier n° 407tag:bar-zing.blogspirit.com,2020-02-22:31471652020-02-22T18:20:00+01:002020-02-22T18:20:00+01:00 Nos n'écoliers de la décennie 1950 ne connurent guère qu'un seul...
<p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Nos n'écoliers de la décennie 1950 ne connurent guère qu'un seul TIM L'AUDACE, celui publié par la collection Artima ... Le gaillard se présentait alors sous l'aspect d'un chasseur explorateur blanc en Afrique noire subsaharienne, parfois confronté à l'animisme tribal. Rappelons-nous l'époque coloniale européenne dont témoigne toujours le grand bâtiment de la Porte Dorée proche du Bois de Vincennes.</span></span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Mais pour moi c'est avec la silhouette d'un vrai Tarzanide qu'apparut ce TIM L'AUDACE. C'était en 1947 chez les éditions Monte-Carlo, imprimé à Draguignan après avoir été dessiné par les frères Raoul et Robert Giordan pendant que Nissan se chargeait du lettrage.</span></span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/448197897.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1084652" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/3433786249.jpg" alt="tim l'audace,raoul et robert giordan,fantomas,burnes hogarth,artima,bandes dessinées de collection,bar zing de montluçon,tarzanides du grenier,doc jivaro" width="309" height="405" /></a></p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Les aventurlures du héros après leur commencement dans des jungles pas plus réelles que le carton pâte d'un arbre hollywoodien, se prolongèrent dans des mondes de science fiction inventés jusque dans le centre de la terre là où des lombrics sont des géants pareils à des anagondas. Signalons que les dessins sont fréquemment imités de ceux qu'inventa Burnes Hogarth pendant ses débuts. Chaque fascicule groupe vingt pages de grand format (25 X 31 cm) pendant que les vingt deux numéros publiés doivent aussi leur célébrité à leur rareté. On se doute bien que la brutalité de plusieurs scènes en même temps que la presque nudité de Magda, jolie compagne du héros, justifièrent la censure que La Croix, la Faucille et le Marteau appliquèrent, hélas ! à cette série belle et bien française.</span></span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Si vous êtes propriétaire de ce TIM L'AUDACE première mouture, ne dormez plus : veillez, armez vous. Un nouveau FANTOMAS renforcé d'un exosquetette pourrait bientôt vous rendre visite. </span></span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Doc Jivaro</span></span></p><p align="justify"> </p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlTarzanides 368tag:bar-zing.blogspirit.com,2019-08-10:31407022019-08-10T17:22:00+02:002019-08-10T17:22:00+02:00 Alertovent Z'avez sans doute lu, vu mais j'espère pas subi...
<p align="center"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Alertovent</strong></span></p><h5 align="center"> </h5><p align="justify"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Z'avez sans doute lu, vu mais j'espère pas subi les mauvaises nouvelles d'une météo en crise : pluie, vent, orages. Une tornade dans le nord du pays, frontière du Luxembourg. Tornade, cyclone, tempête ou encore tempest, voire ouragan et patatras les arbres arrachés, les toitures envolées. Ces mots par lesquels nous lisons les fureurs du dieu Éole étaient très familiers pendant notre enfance puisqu'ils servaient souvent à identifier les personnages de nos bandes dessinées.</span></span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Nous connaissions Tony Cyclone, Bill Tornade, d'autres encore parmi lesquels un JIM OURAGAN. </span></span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/3748362501.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1072664" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/3387553197.jpg" alt="BD-Ouragan-n°-1,-1947.jpg" width="356" height="275" /></a></p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Regardez la couverture de JIM OURAGAN à son numéro 1 publié par ARTIMA - Tourcoing. Le format est à l'italienne mais ne comporte aucune date de parution, ce qui n'était pas rare au lendemain d'une guerre mondiale. Chaque exemplaire ne compte que huit pages dont sept imprimées noir sur blanc et nous pouvions acheter ce journal le jeudi, jour de repos de l'écolier.</span></span></p><p align="justify"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Les dessins sont signés de Dupuich, lequel dessinait également Wonderman pour le même éditeur. </span></span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Une deuxième série Jim Ouragan exista mais, cette fois imagée par Gire. Oui : Gire qui créait simultanément "La Pension Radicelle" dans l'illustré communiste VAILLANT, le dimanche, un illustré qui promettait aux petits français de vivre bien plus heureux en Hongrie, pays colonisé par l'URSS.</span></span></p><p align="justify"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/3546862939.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1072666" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/3198490341.jpg" alt="BD-Ouragan,-n°-15,-1956.jpg" width="260" height="339" /></a></p><p style="text-align: center;" align="justify"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Image de Ouragan, n° 15, Mars 1956</span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Tenez, juste à cet instant, ma n'épouse me fait remarquer que dans l'un de nos placards nous gardons en réserve un produit déboucheur surpuissant dont le nom est le même que celui du prénommé Jim. Sauf qu'il ne s'agit pas d'un cow-boy, donc pas d'un des amants de ma n'épouse dont j'ai l'habitude de mettre les dépouilles à sécher dans le grenier.</span></span></p><p align="justify"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/2865647848.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1072665" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/2529120016.jpg" alt="Logo-Artima.jpg" width="128" height="98" /></a></p><p><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Doc Jivaro</span></span></p><p align="left"> </p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes Tarzanides du grenier n° 241tag:bar-zing.blogspirit.com,2017-02-11:30876772017-02-11T18:39:00+01:002017-02-11T18:39:00+01:00 Inutile de chercher cette brochure carton souple chez un commerçant...
<p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;">Inutile de chercher cette brochure carton souple chez un commerçant spécialiste d’anciens journaux de BD ! … Ni auprès de collectionneurs aussi vieux que mézigue. Elle existe, oui ; mais seulement en un exemplaire unique.</span> </p><p align="justify"> <img id="media-954118" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/01/3776713578.jpg" alt="auguste liquois,alain saint ogan,andré françois,jack sport,jack hilson,luc hardi,gosselin,bob dan,melliès,artima,bd,bandes dessinées de collection,label cocotte en papier,doc jivaro,décennie bd des années 1950" width="380" height="283" /></p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;">Sans prétendre faire ouvrage de faussaire, Doc Jivaro façonna cette reliure pendant l’année 1994. L’illustration de couverture a été réalisée à l’aide de matériel informatique (Studio 8, impression sur HP) assemblant deux dessins coloriés, l’un venu de Melliès, l’autre de Bob Dan, tous deux assidus autrefois auprès de l’Éditeur ARTIMA – Tourcoing. Il s’agit d’un relié dit « relié amateur » groupant cinq exemplaires hebdomadaires, individuellement doté d’un titre BD très connu des petits français de la décennie années 1950.</span></p><p align="justify"> </p><p style="padding-left: 60px;" align="justify"><span style="font-size: medium;">- JACK SPORT par Bob Dan, n° 69.</span></p><p style="padding-left: 60px;" align="justify"><span style="font-size: medium;">- JACK HILSON par Gosselin, n° 20.</span></p><p style="padding-left: 60px;" align="justify"><span style="font-size: medium;">- LUC HARDI par Melliès, n° 70.</span></p><p style="padding-left: 60px;" align="justify"><span style="font-size: medium;">- JACK SPORT par Bob Dan, n° 66.</span></p><p style="padding-left: 60px;" align="justify"><span style="font-size: medium;">- JACK HILSON par Gosselin, n° 10.</span></p><p style="padding-left: 60px;" align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;">Chaque fascicule inclut un récit complet dont l’écriture et le dessin peuvent naître de deux auteurs travaillant de concert. Ainsi, exemple : le dessinateur Gosselin œuvrant avec pour référence un texte écrit par André François.</span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;">Le plus intéressant du point de vue d’une documentation relative à la bande dessinée, c’est le label « Cocotte de papier » présent en bas de la page de couverture de trois des numéros. </span></p><p align="justify"><span style="font-size: medium;">Souvenons nous qu’après le Débarquement anglo-américain en Normandie, les bandes dessinées américaines devenaient de plus en plus envahissantes sur le marché français. Une riposte cocardière s’effectua par diverses aspects (Loi de juillet 1949) où la création d’une « Académie du dessin français » joua son rôle avec moins d’importance que celui ambitionné.</span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-size: medium;"><img id="media-954120" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/3716792984.jpg" alt="auguste liquois,alain saint ogan,andré françois,jack sport,jack hilson,luc hardi,gosselin,bob dan,melliès,artima,bd,bandes dessinées de collection,label cocotte en papier,doc jivaro,décennie bd des années 1950" width="270" height="305" /></span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p style="text-align: left;" align="justify"><span style="font-size: medium;">Image extraite de SALVATOR (Tarzan n° 64, année 1947). Signature de Auguste LIQUOIS. La « cocotte de papier » est imprimée. Elle ne sera pourtant jamais d'une longue durée dans les illustrations populaire françaises. </span></p><p style="text-align: left;" align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="right"><span style="font-size: medium;">Doc Jivaro et Mfcl</span></p><p align="right"><span style="font-size: medium;"> </span></p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes Tarzanides du grenier n° 231tag:bar-zing.blogspirit.com,2016-10-22:30818572016-10-22T17:54:00+02:002016-10-22T17:54:00+02:00 Dupuich … J. M. DUPUICH. Ce nom n’a pas laissé un tatouage marqué...
<p style="text-align: center;"> </p><p align="justify"><font size="4">Dupuich … J. M. DUPUICH. Ce nom n’a pas laissé un tatouage marqué dans notre mémoire relative aux bandes dessinées. Nous lui devons pourtant un des titres les plus attractifs mis en vente par l’Éditeur Artima-Tourcoing : JIM OURAGAN.</font></p><p align="justify"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-939444" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/1836854600.jpg" alt="BD-Jim-Ouragan.jpg" width="302" height="234" /></p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">D’abord imprimé sur un format rectangulaire allongé, ses premiers exemplaires ne comptent que huit pages au numéro et ne comportent pas de date de parution. Tout au plus apprenons-nous qu’ils sont imprimés en France et vendus au prix unitaire de trois francs en Belgique. C’est l’atmosphère Western. Nous étions en 1948-1949 … JIM OURAGAN (accompagné de Youpi, bon gros chien chien) était publié tous les jeudis mais sans que ses aventures soient « à suivre » semaine après semaine. Sa huitième page mettait un point final à chaque épisode. Cette formule appelée « récit complet » obtenait un vif succès pendant la seconde moitié des années 1940. </font></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">Délaissé jusqu’en 1954, JIM OURAGAN réussit un retour en force grâce au talent archi-rodé d’un Eugène GIRE dont les anciens jeunes abonnés du journal VAILLANT gardent sûrement le souvenir d’une sympathique bande d’ahuris hébergés dans « La Pension Radicelle ». </font></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">Cette deuxième série JIM OURAGAN sans changer d’éditeur changeait de format, massiquotée 23 cm en hauteur, 17 à l’horizontale. Un format astucieux, pas du tout hasardé puisque de telles dimensions correspondaient approximativement à celles, réglementaires, de nos cahiers d’école. Elles nous permettaient de dissimuler la présence d’une bande dessinée entre des pages consacrées au calcul primaire nécessaire à l’obtention du Certificat d’Études.</font></p><p align="justify"> <img id="media-939445" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/1323712332.jpg" alt="BD-et-Cahier-d'écolier-Montluçon.jpg" width="280" height="282" /></p><p align="justify"> </p><pre style="text-align: center;"><font size="4"><font size="2">Glissé à l’intérieur </font><font size="2">de la scolarité, <br /></font></font><font size="4"><font size="2">le numéro 15 de JIM OURAGAN </font><font size="2">en</font><font size="2"> mars 1956.</font></font></pre><p style="text-align: center;" align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">Gire fut l’un des bédéistes inépuisables des années 50. Les connaisseurs apprécient de lui et pour Les Éditions Mondiales un « ZORRO et ses LEGIONNAIRES ». Il illustra aussi un Tarzanide à peau brune oublié d’un peu tout le monde mais pas de Doc Jivaro : BATOUK (Éditeur : Duclos).</font></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">Gire, disparu en novembre 1979, parlait quelques fois de ses travaux BD comme s’il ne s’agissait que de « gribouillages ». Cette manière faussement modeste de dévaluer son propre talent, n’était pas non plus étrangère à un Alain Saint Ogan. Celui-ci utilisa parfois le terme de « couillonnades ». Mais il reprenait ainsi, et pour le réduire à zéro, le jugement négatif qu’un Ludovic portait sur l’esprit de l’auteur de ZIG ET PUCE. Ludovic, c’était le bonhomme qui se chargeait de faire semblant de faire le ménage dans le logement de Saint Ogan.</font></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">Moi, étant mioche, lorsque je griffonnais de petits personnages, ma mère se contentait de dire : pousse tes papiers plus loin sur la table, tu me gènes pour repasser en vitesse la chemise de ton père.</font></p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="right"><font size="4">Doc Jivaro et Mfcl</font></p><p align="right"> </p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes Tarzanides du grenier n° 229tag:bar-zing.blogspirit.com,2016-10-08:30811002016-10-08T17:11:00+02:002016-10-08T17:11:00+02:00 De profondis … Le numéro 1 d’un comic pocket :...
<p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">De profondis …</font></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">Le numéro 1 d’un comic pocket : DRACULA de l’année 1974, en France, est commercialisé par l’éditeur AREDIT. (25 numéros en kiosque) ... On remarque dans la silhouette noire enveloppant le titre jaune, les ailes déployées d’une chauve-souris : allusion graphique à Batman dont la silhouette archiconnue doit inciter à l’achat.</font></p><p align="justify"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-937718" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/02/3467624242.jpg" alt="dracula,nosferatu,aredit,artima,presses de la cité,nécrophagie" width="206" height="297" /></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">En 1962, sous la direction nouvelle des « <strong>Presse</strong><strong>s</strong><strong> de la Cité</strong> », l’Éditeur ARTIMA célèbre en BD se change en AREDIT tout en conservant son siège dans la ville de Tourcoing.</font></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">AREDIT prétendit s’évader des productions de bandes dessinées qu’ARTIMA destinait aux enfants depuis plus d’une décennie … C’est ce qui motive l’avertissement imprimé sur le haut de la couverture : « Bande dessinée pour adultes » (mais l’adulte n’y trouve pas grand-chose d’adulte). Du reste, une parution à intervalles irréguliers ne favorisa pas la fidélité d’un lectorat, et le titre DRACULA disparut en 1979.</font></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">Doc Jivaro ne s’est jamais amouraché de BD présentant des histoires de fantômes, de vampires, de zombis etc, etc, … L’érotisme faisandé, l’érotisme macabre ne relève pas de ses rêveries nocturnes. Toutefois, existe des exceptions, forcément. Par exemple : <strong>Le Bal des Vampires</strong> signé de Polanski. Une parodie que l’on revoit sans ennui. </font></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">Ci après photo extraite : <strong>Nosferatu. </strong>Film muet, Allemagne, année 1922. </font><font size="4">(La réussite absolue dans le genre ?)</font></p><p align="justify"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-937719" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/1103669184.jpg" alt="dracula,nosferatu,aredit,artima,presses de la cité,nécrophagie" /></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">Pour mordre sa victime sagement endormie le vrai DRACULA / NOSFERATU n’utilise pas ses canines. Il utilise ses incisives. DRACULA, comme tout bon vampire n’est surtout pas un fauve : c’est un rongeur c’est un rat. Il entre chez vous, précurseur de la peste, toujours.</font></p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="right"><font size="4">Doc Jivaro et Mfcl</font></p><p align="right"> </p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes Tarzanides du grenier n° 226tag:bar-zing.blogspirit.com,2016-09-17:30798532016-09-17T15:55:00+02:002016-09-17T15:55:00+02:00 Lorsqu’il faut citer des auteurs de BD ayant conté en...
<p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">Lorsqu’il faut citer des auteurs de BD ayant conté en vignettes les prouesses de Tarzan, les collectionneurs du 9<sup>e</sup> art énumèrent généralement Maxon, Foster, Hogarth ou encore Vis-cardy, Celardo et Russ Manning etc …. Mais quasiment tous oublient ou dédaignent de mentionner GOSSELIN.</font></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">André GOSSELIN. Une paire de cavaliers genre western (Jack Hislon auquel succéda Red Canyon) permit à André GOSSELIN d’occuper une place de choix chez l’éditeur ARTIMA jusqu’à la disparition de cette maison en 1987. Toutefois, GOSSELIN fournissait, dès 1947 et pour l’hebdomadaire BOB et BOBETTE, les interprétations imagées de deux films MGM ayant TARZAN pour figure centrale. L’un « Le Trésor de TARZAN », l’autre « TARZAN s’évade ». </font></p><p align="justify"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-934532" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/01/2559677937.jpg" alt="Bob-et-Bobette 1947.jpg" width="359" height="234" /></p><p align="center"> </p><p align="justify"><font size="4">Peu habile lorsqu’il faut crayonner l’anatomie humaine, GOSSELIN n’eut jamais la prétention de rivaliser avec Frazetta ou Cheret, non plus qu’avec un ALLEN SAINT JOHN dans le maniement libre d’une nudité masculine appliquée aux Arts Graphiques. Il se contenta de démarquer passablement tout un ensemble de photos / cinéma. </font></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">Participant à l’épopée des Tarzanides GOSSELIN créa MOHA pendant la décennie qui suivit la fin de la Seconde guerre mondiale. De ce Tarzanide métissé, nous avons déjà parlé dans notre rubrique n° 4 du 22-09-2012.</font></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><font size="4">Est-ce par manque de persévérance que Doc Jivaro n’a pas trouvé la biographie détaillée d’ANDRE GOSSELIN ? Il s’est arrêté sur un nom similaire mais d’orthographe différente : André Gosselain. Un musicien œuvrant en compagnie de Robert Hossein pour un des films de 1958 : <em>TOI LE VENIN</em>. Doc Jivaro se souvient que bien des adolescents de sa jeunesse préféraient dans le rôle d’une pin-up non pas la talentueuse Marina Vlady mais la sculpturale Dominique Wilms … </font></p><p align="justify"> </p><p align="right"><font size="4">Doc Jivaro et Mfcl</font></p><p align="right"> </p><p align="left"> </p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes Tarzanides du grenier n° 191tag:bar-zing.blogspirit.com,2015-12-12:30622502015-12-12T17:20:00+01:002015-12-12T17:20:00+01:00 En août 1945, le final de la seconde guerre mondiale signé entre les USA...
<p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">En août 1945, le final de la seconde guerre mondiale signé entre les USA et le Japon ne fut qu'une transition vers d'autres conflits armés mondiaux dits « de décolonisation » et organisés par deux systèmes politiques ambitionnant de se partager les richesses du monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">D'une part le capitalisme, de l'autre le socialo-communisme, chacun mobilisant ses finances et son intelligence pour rivaliser à savoir lequel réussirait en premier de futurs voyages cosmiques, avec pour étape intermédiaire la conquête de la lune. On sait qu'en 1957, l'URSS devança momentanément les États-Unis en satellisant un objet mécanique autour d'une planète qu'à l'époque personne ne qualifiait de bleue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Bip – bip, bip-bip, bip …</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Le triomphe mondial du SPUTNIK soviétique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Aussitôt, la Bande Dessinée française s'empara du phénomène scientifique, le réduisant à un jouet pour l'enfance. L'éditeur Artima, déjà rodé par le titre METEOR qu'il publiait depuis 1953, créa SPOUTNIK en francisant le russe SPUTNIK. Ainsi, l'engin communiste propulsé en octobre 1957 eut pour successeur immédiat un vulgaire papier imprimé baptisé SPOUTNIK lancé en décembre 1957. Un numéro 1 de 36 pages qui mérita sa popularité même si, par comparaison d'avec d'autres romans d'anticipation, ses illustrations sont trop calmes, trop sages pour faire illusion. Des images dessinées non pas par le menton des frères Bogdanov mais par la main des frères Giordan, lesquels, longtemps avant, avaient présidé à la naissance d'un Tarzanide de choix : TIM l'AUDACE (1947).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-896368" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/2027838904.jpg" alt="Spoutnick-n°-1.jpg" width="241" height="318" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Assez curieusement, ce numéro SPOUTNIK de 1957 est divisé en deux épisodes comme s'il avait d'abord été prévu pour paraître sous deux numéros mensualisés successifs. Le premier épisode va de 1 à 18, le deuxième de 1 à 17. Autre particularité de publication inhabituelle chez l'éditeur Artima : la dernière page (la 36) ne présente pas la liste des autres titres mensuels de Artima parus en décembre 1957.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Plus de cinquante années se sont volatilisées sur l'élasticité poreuse de l'espace temps, sans que les amateurs de romans de fiction cessent de s'intéresser à ce pourtant modeste numéro 1 de SPOUTNIK. Quoique chacun admet en souriant d'aimable pitié que beaucoup d'auteurs traitant du même thème ont mille fois mieux réussi à captiver notre attention.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Doc Jivaro (MFCL)</span></p><p style="text-align: right;"> </p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes Tarzanides du grenier n° 109tag:bar-zing.blogspirit.com,2015-05-02:30443002015-05-02T17:27:00+02:002015-05-02T17:27:00+02:00 Traditionnellement, les ouvrages informant de l'évolution des...
<p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Traditionnellement, les ouvrages informant de l'évolution des bandes dessinées depuis plus d'un siècle, présentent à leur lectorat des copies de couvertures relatives au numéro 1 de chaque titre. Le numéro 1 de ANTARES (1978) ou encore, entre mille exemples, le numéro 1 de FRIMOUSSES (1985). Mais Docteur Jivaro, ici, choisit de présenter le dernier numéro d'un des aïeux de la BD.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Et pas n'importe lequel des derniers numéros ! Puisqu'il s'agit de HARDI ! dont les 22 numéros couvrirent la période de juin à novembre 1937, en vente hebdomadaire.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-862586" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/2076355846.2.jpg" alt="Hardi-couv,-numéro-22,-1937.jpg" width="366" height="272" /></p><p align="center"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> <em><span style="font-size: small;">Scanne de la première page volontairement pliée</span></em></span></p><p align="center"> </p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Le 14 novembre 1937, HARDI ! édité par la famille Offenstaldt cessait d'exister. Journal de grand format (38 cm X 26 cm) il était imprimé sur huit pages dont, seules les pages une et huit se nuançaient de diverses couleurs. Le personnage principal s'appelait MALABAR, jeune aventurier dessiné par René Giffey, artiste français dont la carrière exemplaire est évoquée dans le numéro 41 de janvier-février 1984 du « Collectionneur de Bandes Dessinées ». Vous y apprendrez que Giffey ne fut pas simplement apprécié par les enfants mais aussi par des adultes amateurs de petites femmes gambadant en porte-jarretelles.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-862587" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/00/3651453777.jpg" alt="Revue-René-Giffey-janvier 1984.jpg" width="224" height="316" /></p><p align="center"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Toutes les BD et tous les récits écrits dans HARDI ! mirent le mot fin dans le numéro 22, arrêtant leur course où s'arrêtait le journal. Tous ? Pas tous. Il y eut un survivant : César-Napoléon Rascasse, qui prolongea ses grosses farces dans L’ÉPATANT, autre titre dépendant des Offenstadlt. </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-862588" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/2953574951.jpg" alt="Hardi-numéro-22,-p-1,-1937.jpg" width="434" height="238" /></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: center;" align="justify"><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Deux images sorties du numéro 22 de HARDI !</span></em></p><p style="padding-left: 30px;" align="justify"><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">A gauche : Supplice infligé à tout voleur ayant tenté de s'emparer de trois rubis énormes, chacun propriété du sultan Kadjar Kahan. Et à droite un petit dessin d'humour que je ne vous conseille pas de faire republier dans un de vos Mangas actuels.</span></em></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Dix ans après la disparition de HARDI ! un bourgeois d'origine juive né dans Buda-Pest, utilisa le titre HARDI ! en guise de référence pour le lancement d'un nouveau journal de BD. Ce journal fut DONALD ou, plus précisément « Hardi présente Donald ». Paul Winkler, de cette façon, regagnait une clientèle d'enfants en remplacement de celle de l'année 1934 qu'il avait perdue après que le Maréchal Pétain ait été légalement nommé à la présidence du Conseil.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Dans la célèbre collection ARTIMA, chaque curieux de BD peut trouver un titre presque jumeau de celui abandonné par la famille Offenstald. Mais il s'agit d'un HARDY orthographié avec un Y. Ce qui nous amène à signaler que l'orthographe de certaines BD publiées en France fut quelquefois égratignée par des éditeurs voulant donner une résonance américaine à quelques-unes de leurs créations. Ainsi, et toujours chez ARTIMA, nous connûmes un TEMPEST plus tourmenté qu'une tempête et un Dynamic forcément plus énergique que notre banal dynamique. Ce genre d’entorse à l'écriture de nos instituteurs me joua un tour dans la classe du père Martin. J'écrivis « Saloon » au lieu de salon, dans une dictée.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">- Perdez moins de temps à regarder des illustrés ! me lança le maître. Vous rédigerez mieux.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Le vouvoiement ne venait pas d'une politesse mais d'une moquerie, on s'en doute.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="right"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Docteur Jivaro</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes Tarzanides du grenier n° 71tag:bar-zing.blogspirit.com,2014-06-28:30097822014-06-28T14:53:00+02:002014-06-28T14:53:00+02:00 - Tu ne possèdes pas le n° 1 du FULGOR d'Artima puisque tu te résignas à ne...
<p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">- Tu ne possèdes pas le n° 1 du FULGOR d'Artima puisque tu te résignas à ne présenter que la couverture du n° 31 dans ton article du 31/05/2014. Et tu as joué quelque peu au fumiste, utilisant les similitudes entre les dessins de Hogarth et ceux de ce n° 31, pour faire entrer coûte que coûte dans ton répertoire de Tarzanides un cosaque complètement étranger à l'orphelin de Lady Alice.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Que voici bien une provocation lancée contre le brave Docteur Jivaro ! ... Le numéro 1 de FULGOR, je ne l'avais pas retrouvé immédiatement car le désordre règne dans les souterrains de mon palais fortifié. Mais de ce manque, Docteur Jivaro se corrige sur l'instant. </span></p><p align="justify"> </p><p align="left"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><img id="media-808973" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/01/3287943720.jpg" alt="Fulgor n° 1-1955.jpg" width="318" height="421" /></span></p><p align="left"> </p><p align="left"> </p><p align="left"> </p><p align="left"> </p><p align="left"> </p><p align="left"> </p><p align="left"> </p><p align="left"> </p><p align="left"> </p><p align="left"> </p><p align="left"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">C'est une BD brouillée d'une main maladroite par Bild.</span></p><p align="left"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Complètement oublié de nos jours, Bild demeura presque inconnu lorsqu'il sévissait entre Bob Leguay et Robert Hugues. Imprudemment il tenta de remplacer Bob Leguay dans la phase terminale de TIM L'AUDACE, toujours pour Artima qui allait décliner dans Aredit.</span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">A l'intérieur de ce FULGOR, les jeunes lecteurs de 1955 rencontrèrent « MARC du Réseau Marianne ». Seize planches dues au crayon d'un vieux de la vieille : Liquois. L'inoxydable, l'increvable, l'Auguste Liquois. Un des rescapés du journal d'influence nazie LE TEMERAIRE et qui mangea sans réticence aux râteliers les plus rivaux : COQ HARDI, VAILLANT, TARZAN, etc, etc. Nous lui devons néanmoins un étonnant KROMAGOUL. </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Après dieu fait homme chez les chrétiens, il y eut l'homme fait singe chez E. R. Burroughs. Puis vint Liquois avec un singe fait homme : KROMAGOUL. Encore un tarzanide ! Mais velu. Donc un tarzanide à poil – Enfin !</span></p><p align="justify"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-808974" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/1524026056.jpg" alt="Tim-l'Audace n° 62-1957.jpg" width="450" height="234" /></p><p align="center"> </p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">En deux images, la preuve qu'un gorille peut se comporter en Tarzan.</span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Alors, à bientôt, en compagnie de KROMAGOUL « le singe qui parle ».</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="right"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Docteur Jivaro</span></p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes BD - Les justiciers masqués.tag:bar-zing.blogspirit.com,2013-10-05:29802892013-10-05T16:06:00+02:002013-10-05T16:06:00+02:00 Bob Leguay,...
<p style="padding-left: 60px;" align="JUSTIFY"><img id="media-760976" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/578998300.jpg" alt="king le vengeur,giordan,tarzan,censure,hogarth,tarzanide,héros masqués,publi voq,bob leguay,bd,bédé ancienne,illustrés pour enfants" /></p><p style="padding-left: 30px;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p style="padding-left: 30px;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p style="padding-left: 30px;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p style="padding-left: 30px;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p style="padding-left: 30px;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p style="padding-left: 30px;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p style="padding-left: 30px;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p style="padding-left: 30px;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p style="padding-left: 30px;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p style="padding-left: 30px;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p style="padding-left: 30px;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p style="padding-left: 30px;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;">Bob Leguay,</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;">1926-1996.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;">Il me plairait assez que cet exemplaire de KING Le Vengeur ait été le tout premier numéro imprimé à Draguignan et publié depuis Nice, avec Bob Leguay pour l'écriture conjointe au graphisme. Malheureusement pour ma pomme, c'est non.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;">Non, puisque ce personnage masqué débuta dans un format, dit à l'Italienne « 190 X 250 » et que celui présenté ici adopte une présentation en hauteur, c'est-à-dire que le sens de la lecture est fait parallèlement au côté le plus petit. Il y eut douze numéros réellement commercialisés dès fin année 1946. Trois autres numéros annoncés et devant faire suite manquent à l'appel chez les collectionneurs. C'est du moins ce que nous racontons, nous autres amateurs du genre BD « après guerre ».</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: 11px;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;">Dans le numéro dont la couverture scannée chapeaute notre petit propos (<em>numéro classé 8 dans la série dite à l'italienne</em>) plusieurs détails attirent notre curiosité. D'abord, la datation des pages. Elles sont datées selon la norme américaine. Par exemple, la troisième page précise le mois avant le jour : 10 – 22 - 47 et la page 4 porte le 10 – 24 - 47. Ce qui donne à penser que BOB Leguay terminait une planche tous les deux jours. Enfin, 11 pages sont numérotées à la main, celle de couverture exceptée. Mais la 11e reçoit le nombre 12 après raturage, ce qui amène à 13 la 12e et dernière. Le plus singulier est que cette BD datée manuellement de 1947 ne fut publiée qu'en 1949 alors que PUBLI VOGUE édita KING Le Vengeur dès 1946.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: 11px;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;">Peut-être que deux éditions du même titre « La tour maudite » furent imprimées, ce qui expliquerait ce décalage entre deux dates. Il est d'ailleurs à savoir que pendant l'année 1948 aucun KING Le Vengeur ne fut édité. Est-ce que je me trompe à vue de nez ?</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: 11px;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;">Robert Hugues, qui dessina des BD érotiques notamment pendant une période (les années 70 et début 80) où l'on pouvait librement exposer PENTHOUSE et LUCIFERA sur les rayons des librairies françaises, Robert Hugues raconta avoir été toujours admiratif du style de Bob Leguay … Docteur JIVARO garde ses réticences là-dessus. Leguay a, fâcheusement, raidi la silhouette de TIM l'Audace dont il hérita, en 1952 chez Art-Image devenu Artima. Il en a, aussi, supprimé quasiment toutes les expressions physionomiques. J'en suis donc à préférer quelques-uns de ses scénarios - pas scénarii !! - plutôt que l'ensemble de ses images. Ainsi l'aveu est fait : Je ne tolère dans mes collections la présence du TIM l'Audace de Bob Leguay, qu'à condition de la placer à un rang inférieur à celui où l'élevèrent les frères Giordan. TIM l'Audace jouant à être un tarzanide dans des pays fictifs et se confrontant à des espèces fabuleuses reste à mon avis le seul vrai TIM l'Audace.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: 11px;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;">L'autre, le journaliste, celui qui se déplace comme un Weissmuller déguisé en JIM la Jungle, et conduisant quelque safari pour banquier viandard, n'est sans doute qu'un usurpateur.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="RIGHT"><span style="font-size: medium;">Docteur Jivaro</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes Tarzanides du grenier (n° 8)tag:bar-zing.blogspirit.com,2012-11-17:29362622012-11-17T19:54:00+01:002012-11-17T19:54:00+01:00 TIM L'AUDACE puisque tel est son nom. Sur le web, TIM L'AUDACE...
<p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><strong>TIM L'AUDACE </strong>puisque tel est son nom.</span></span></p><p align="JUSTIFY"> <span style="font-size: medium; font-family: Arial, sans-serif;">Sur le web, TIM L'AUDACE n'est parfois signalé que comme une BD commençant pendant l'année 1952. Année où sa publication se fait sur un format de dimensions moyennes (17,5 cm x 23 cm) ; format qui va rapidement se généraliser pour tous les autres titres de l’Éditeur ARTIMA. Et ils furent nombreux les autres titres !</span></p><p align="JUSTIFY"> <span style="font-size: medium; font-family: Arial, sans-serif;">L'année 1952 n'est cependant pas celle de la première apparition de la bande dessinée TIM L'AUDACE parmi tous les Tarzanides. C'est plutôt celle de sa disparition. C'est à dire l'année pendant laquelle ce champion demi-nu proche du paganisme va être accablé de pudeur. Ce qui va l'obliger à se déguiser en gentleman, pantalon long et chemise boutonnée, avec un paire de bottes protégeant la fragilité des orteils. Ainsi s'imposent les exigences vestimentaires « bonnes mœurs » selon lesquelles l'homme respectable-respecté doit s’interdire toute promenade en slip sur le Boulevard de Courtais.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-702704" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/02/1340797495.jpg" alt="bd,bande dessinée,bd ancienne,illustration,dessin" /></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Il faut donc savoir que l'authentique TIM L'AUDACE naquit en 1947 à Monaco (et non pas en 1952) et que sa toute première série BD compte 22 numéros, d'assez grand format : 24,5 cm x 21 cm, l'un.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium; font-family: Arial, sans-serif;">Seuls ces 22 premiers numéros de la vraie première série sont dessinés par les frères Giordan, prénommés Raoul et Robert – ou l'inverse.</span> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Lorsqu'avec le numéro 22 cessa de paraître TIM L'AUDACE, les frères Giordan créèrent METEOR. On était en 1953. Tous les mordus des BD publiées pendant les années 50 en France, connaissent METEOR, brochure contenant des histoires de science-fiction.</span></span> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Étant donné que le tarzanide TIM L'AUDACE et la bande dessinée METEOR ont pour auteurs les mêmes frères Giordan, existe-t’il des points communs entre les scénarii de ces deux publications ? Répondons que nous en trouvons sans trop avoir à nous y attarder.</span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-702714" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/00/3232368535.jpg" alt="bd,bande dessinée,bd ancienne,illustration,dessin" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: Arial, sans-serif;">Sont-ce (comme disait Giscard d'Estaing) 3 images science fiction éditées dans METEOR ? Non ! non car Il s'agit de fragments de l'aventure numéro 12 de « TIM L'AUDACE au Cœur de la Terre».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: Arial, sans-serif;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Comme dans beaucoup de Tarzanides, les mouvements et les situations du héros de papier sont imités des créations originales signées Burnes Hogarth pour Tarzan. Même la répartition des images sur chaque planche BD vient de l'exemple Tarzan : quatre bandes horizontales comprenant trois images chacune. Toute image plus grande est faite soit de l'addition de deux images plus petites, soit de quatre, et l'on reconnaît là-dedans la disposition graphique inventée par Hogarth pour son chef d’œuvre : « Tarzan et les peuples de la mer et du feu » </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-702721" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/01/543970490.2.jpg" alt="bd,bande dessinée,bd ancienne,illustration,dessin" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Encore et toujours l'influence exercée par Hogarth sans qu'il y contraigne ses admirateurs. Robert et Raoul se firent moins copieurs que beaucoup d'autres mais leurs emprunts demeurent faciles à repérer.</span></span><span> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-702840" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/1909699544.jpg" alt="bd,bd ancienne,tim l'audace,frères giordan,artima,éditions aredit" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Une des cent quatorze couvertures fabriquées par Bob Legay pour la deuxième série de TIM L'AUDACE, avant de passer le relai à Robert Hugues qui met un point final à ce titre au quarante deuxième numéro de la troisième série.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Pendant ces cent cinquante six numéros édités entre 1953 et 1965 l'acrimonieuse Demoiselle Censure réussit à rayer TIM L'AUDACE de la liste des Tarzanides</span></p><p style="text-align: justify;"><span><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span><br /></span></p><p style="text-align: right;" align="JUSTIFY"><span style="text-align: center; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Herr Doktor Jivaro</span></p>