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Tania
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Ode à Arvo Pärt
tag:textespretextes.blogspirit.com,2023-10-14:3348529
2023-10-14T08:00:00+02:00
2023-10-14T08:00:00+02:00
Extrait de l’Ode à Arvo Pärt : « Après son année passée sur place...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/62388856.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1365205" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2376216218.jpg" alt="Van Reybrouck nl.jpg" /></a></span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Extrait de l’Ode à Arvo Pärt :</span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"> « Après son année passée sur place en tant qu’hôte du Berliner Künstlerprogramm en 1981, le <a title="Arvo Pärt (Wikipedia)" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Arvo_P%C3%A4rt" target="_blank" rel="noopener">compositeur</a> resterait vivre à Berlin près de trente ans. Les premières années, il était exclu qu’il retourne en Estonie, son pays d’origine, qui faisait encore partie de l’Union soviétique. Ce serait à Berlin qu’il deviendrait le plus grand compositeur de notre temps, produisant une œuvre remarquablement homogène qui utilisait tout ce qui paraissait dépassé, ou même était devenu interdit dans la musique classique contemporaine. Oser être suranné et radicalement simple, profondément religieux et insolemment esthétique. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">David Van Reybrouck, </span><a title="54 Odes (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2023/09/18/54-odes-3348304.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Odes</span></em></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Couverture originale (<a title="Fragment à lire et table des matières en néerlandais" href="https://boekboek.s3.eu-central-003.backblazeb2.com/BBBB/p/9789403139906/rea9789403139906.pdf" target="_blank" rel="noopener">De Bezige Bij</a>, 2018)<br /><br /></span></span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/TA0U22ZMVR0?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen" title="Spiegel im Spiegel // Piano and Cello (Arvo Pärt)"></iframe><br /><em>Spiegel im Spiegel</em>, la première musique d'Arvo Pärt que j'aie écoutée et aimée</span></span></p>
Tania
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54 Odes
tag:textespretextes.blogspirit.com,2023-10-12:3348304
2023-10-12T08:00:00+02:00
2023-10-12T08:00:00+02:00
D’une Ode à l’ex à une Ode à la vie , David Van Reybrouck , essayiste,...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">D’une<em> Ode à l’ex</em> à une <em>Ode à la vie</em>, <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Van_Reybrouck" target="_blank" rel="noopener">David Van Reybrouck</a>, essayiste, historien, romancier et auteur de théâtre né en 1971, aborde dans <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/odes" target="_blank" rel="noopener"><em>Odes</em></a> (textes traduits du néerlandais (Belgique) par Isabelle Rosselin, 2021) 54 sujets qui sont autant d’occasions d’exprimer sa gratitude. <em>« Les textes réunis ici sont tous parus de 2015 à 2018 sur la plateforme journalistique néerlandaise </em><a title="Site" href="https://decorrespondent.nl/" target="_blank" rel="noopener">De Correspondent</a><em>. »</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/222643893.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1364884" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3340678462.jpg" alt="david van reybrouck,odes,littérature néerlandaise,belgique,articles,culture,rencontres,société" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Il s’agit d’expériences vécues, de rencontres, d’art, de vie quotidienne, de voyages, de lectures, de musique… <em>« Soudain nous étions là de nouveau. Un café de Bruxelles, lundi de la semaine dernière. C’était le soir et nous étions assis l’un à côté de l’autre. A regarder les gens, à sentir nos cuisses se toucher, à penser à cette phrase d’Antoine de Saint-Exupéry : « Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. » » </em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Six ans de vie ensemble, puis trois mois de silence avant ces retrouvailles. <em>« Qui sont donc ces gens que nous avons tant aimés ? Le mot « ex » ne rend pas justice aux rapports intenses, stratifiés, que nous entretenons avec nos anciennes amours. »</em> Sur ces vies qui convergent puis divergent, l’auteur cite <em>« le plus beau poème d’adieu de la poésie néerlandaise » :</em><br /><em> « Demain</em><br /><em> je vais retrouver la femme que j’aime</em><br /><em> et lui rendre ses ailes. »</em> (<a title="Wikipedia (nl)" href="https://nl.wikipedia.org/wiki/Rodaan_Al_Galidi" target="_blank" rel="noopener">Rodaan al-Galidi</a>)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Ce recueil d’hommages à la première personne dit les sentiments et les émotions, en y mêlant de nombreuses observations et références culturelles. A Zagreb existe un <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_des_relations_rompues" target="_blank" rel="noopener">musée des Relations brisées</a>, fondé par un couple d’artistes qui n’a pas voulu <em>« partager douloureusement »</em> leurs affaires communes et a préféré les exposer, en souvenir du temps passé ensemble ; l’idée a plu, d’autres couples en rupture sont venus enrichir la collection.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">L’<em>Ode à la déconnexion</em> s’insurge contre <em>« le dogme qu’il vaut toujours mieux pouvoir être en ligne partout. »</em> L’<em>Ode au printemps</em>, née d’un paysage d’arbres fruitiers en fleurs aperçus du train, interroge la place congrue de la nature et de la vie sauvage dans la littérature néerlandaise du dernier demi-siècle. Les seuls néerlandophones à en parler encore sont selon lui <em>« les poètes du dimanche et les alpinistes »</em>. Les artistes contemporains n’ont pas <em>« ce genre de pudeur »</em>, comme <a title="Riverbed, Louisiana Museum of Modern Art, Denmark, 2014-2015" href="https://publicdelivery.org/olafur-eliasson-riverbed/" target="_blank" rel="noopener">Olafur Eliasson</a> <em>« déployant un fleuve »</em> dans un musée de Copenhague.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Van Reybrouck se rend au bois de Hal pour admirer son <em>« tapis bleu-mauve de jacinthes sauvages »</em> qui attire du monde chaque année et pense aux tableaux de Monet, à la ressemblance entre <em>« le vieux Monet »</em> et le jeune Jackson Pollock, aux photos <em>« fantastiques »</em> du plancher de l’atelier de Pollock prises par <a title="Site du photographe" href="https://www.robertweingarten.com/pollock/" target="_blank" rel="noopener">Robert Weingarten</a>. <em>« Et vous découvrez que les éclaboussures sur le plancher aux Etats-Unis sont aussi des touches de lumières de nénuphars à Giverny et de jacinthes dans un bois près de Bruxelles. » (Ode au printemps)</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Parmi les belles rencontres de l’auteur, dont le titre le plus connu est sans doute <em>Congo. Une histoire</em> (prix Médicis 2012), actuel président de PEN Flandre, il y a celle de <a title="Article de PEN Québec à sa mort" href="https://penquebec.org/2015/02/13/la-communaute-pen-bouleversee-par-la-nouvelle-de-la-mort-de-lobsang-chokta/" target="_blank" rel="noopener">Lobsang Chokta</a>, vice-président du département de PEN pour les écrivains tibétains en exil lors d’un congrès annuel de PEN international à Reykjavik. <em>« Un vieil esprit dans un jeune corps »</em>, un homme <em>« exceptionnellement doux »</em>, ancien moine bouddhiste qui avait traversé l’Himalaya à pied pour se rendre auprès du dalaï-lama, avec qui il a eu l’occasion de faire une excursion en voiture de location et de contempler<em> « d’infinis paysages d’une infinie beauté ». (Ode au plus bel être humain)</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Comment ne pas s’émouvoir en lisant l’<em>Ode à la progéniture qui ne verra jamais le jour</em> (en vers) ? Comment ne pas être surpris qu’une <em>Ode au gypaète barbu</em> mène à la mort d’Eschyle ? Comment ne pas s’arrêter sur une fin de paragraphe, dans <em>Ode à l’auto-stop – « Plutôt libre et vulnérable qu’en sécurité et craintif »</em> – en se demandant si cette devise n’est pas plus masculine que féminine ? Comment ne pas acquiescer en lisant l’<em>Ode au réconfort</em> où il parle de la mort de son père ?</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Inattendue, la notation d’un mot dont l’auteur a dû chercher la signification, <em>« brouhaha »</em>, mot répété dans tous les romans de Modiano, a-t-il observé. Bienvenues, à rebours des habitudes contemporaines, l’<em>Ode au refus de photographier</em>, l’<em>Ode à l’écoute</em>, l’<em>Ode aux gens âgés</em> : <em>« Sans doute peu de choses nourrissent-elles autant l’intelligence émotionnelle que les relations entre des gens nettement plus âgés ou plus jeunes. »</em> Van Reybrouck (laïc) ose une <em>Ode à nos dirigeants religieux</em> (opposés aux dirigeants politiques) et séduit avec une <em>Ode à la négligence</em> (en peinture, chez <a title="Die Gartenbank" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Liebermann,_Max_-_Die_Gartenbank_-_Alte_Nationalgalerie.jpg" target="_blank" rel="noopener">Liebermann</a> ou <a title="Tempête de neige en mer" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Temp%C3%AAte_de_neige_en_mer" target="_blank" rel="noopener">Turner</a>).</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Dans la postface où l’auteur explicite comment est né ce <a title="La chronique de Sophie Creuz (Musiq3)" href="https://www.rtbf.be/article/odes-de-david-van-reybrouck-recueil-de-courtes-celebrations-du-quotidien-et-des-artisans-de-la-culture-10780836" target="_blank" rel="noopener">recueil</a> dont certains textes sont illustrés (en plus du <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sous-bock" target="_blank" rel="noopener">sous-bock</a> dessiné par <a title="Illustrations dans le livre à feuilleter sur le site de l'éditeur" href="https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/odes" target="_blank" rel="noopener">Tzenko</a> au début de chaque ode, comme celui qui figure sur la couverture), il dit ceci : <em>« Ecrire des odes, je le conseille à tout le monde : on en devient plus attentif, plus enthousiaste, plus avide et plus reconnaissant. »</em> (Postface)</span></p>
Tania
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Woolf au Times
tag:textespretextes.blogspirit.com,2019-12-23:3145201
2019-12-23T09:30:00+01:00
2019-12-23T09:30:00+01:00
C’est toujours gai de recevoir des nouvelles de Virginia Woolf et voici...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">C’est toujours gai de recevoir des nouvelles de <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/12/15/virginia-en-lectrice.html" target="_blank" rel="noopener">Virginia Woolf</a> et voici un petit livre qui porte son nom. <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.lapartcommune.com/essai/produit-le-paradis-est-une-lecture-continue-472-10461.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Le Paradis est une lecture continue</em></a> reprend quatre articles écrits pour le <a title="Site du TLS" href="https://www.the-tls.co.uk/" target="_blank" rel="noopener"><em>Times Literary Supplement</em></a> (1917-1919), revue hebdomadaire où elle tenait une chronique littéraire. Elle y parle de quatre écrivains américains du XIXe siècle : Thoreau, Melville, Whitman et <em>« Poe’s Helen »</em> (traduction de Cécile A. Hodban).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/4284812611.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1080891" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/4126812605.jpg" alt="woolf,virginia,le paradis est une lecture continue,articles,essai,littérature anglaise,écrivains américains,critique littéraire,thoreau,melville,whitman,sarah helen power whitman,poe,culture" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2019/12/14/pourquoi-ecrire-3144986.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Pourquoi écrire ?</em></a>, Philip Roth exprime à plusieurs reprises son admiration pour Virginia : <em>« Dans un court essai plein de mordant et d’élégance, Virginia Woolf suggère que le journalisme littéraire soit aboli (estimant qu’il est sans valeur à 95%) et que les critiques sérieux se mettent au service des romanciers, qui ont besoin de savoir ce qu’un lecteur honnête et intelligent pense de leur œuvre. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Pour le centenaire de sa naissance, elle fait le portrait de Henry David Thoreau et l’éloge de <em>Walden ou La vie dans les bois.</em> <em>« Et à présent, nous avons la possibilité de parvenir à connaître Thoreau comme peu de personnes sont, y compris de leurs amis. Force est de dire que peu de gens s’intéressent à eux-mêmes autant que Thoreau s’intéressa à lui-même, car si nous sommes doués d’un intense égoïsme, nous faisons de notre mieux pour l’étouffer afin de vivre en bons termes avec nos voisins. »</em> Grâce à lui, écrit-elle, <em>« nous avons le sentiment de voir la vie à travers une loupe très puissante. »</em> C’est aussi pour son centenaire qu’elle évoque les aventures d’Herman Melville aux Marquises et à Tahiti. </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans<em> « Visites à Walt Whitman »</em>, Virginia Woolf reprend le titre d’un essai de J. Johnston et J. W. Wallace (<a title="Texte" href="https://whitmanarchive.org/criticism/interviews/tei/med.00583.xml" target="_blank" rel="noopener"><em>Visits to Walt Whitman in 1890-1891</em></a>) : <em>« il est bon qu’il soit réimprimé </em>[en 1917]<em> pour l’éclairage qu’il apporte sur un nouveau type de héros et le genre de culte qui lui convenait. »</em> Comparant la vieillesse de Carlyle et de Whitman, elle écrit qu’ils ont choisi <em>« des chemins si différents, si bien que l’un ne voyait que de la tristesse dans la lumière des étoiles et que l’autre pouvait s’abîmer dans de merveilleuses rêveries grâce à l’arôme d’une orange. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Qui était <em>« L’Helen de Poe »</em>, sur qui Caroline Ticknor a écrit en 1916 ? <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sarah_Helen_Whitman" target="_blank" rel="noopener">Sarah Helen Power Whitman</a> était une poétesse américaine et, selon Virginia Woolf,<em> « de toute évidence, indépendamment de Poe, une personne curieuse et intéressante. »</em> Ecrivant de la poésie depuis l’enfance, elle s’était retrouvée veuve très jeune <em>« et avait décidé de mener pour de bon une vie littéraire. »</em> Les poètes de la région fréquentaient sa maison, <em>« car elle était pleine d’esprit, charmante et enthousiaste. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">A quarante-deux ans, en juillet 1845¸ <em>« elle était en train de flâner dans son jardin au clair de lune quand Edgar Allan Poe, qui passait, la vit. « Dès cet instant, je vous ai aimée, lui écrivit-il plus tard. […] Votre cœur inconnu parut passer dans ma poitrine – où il demeure à jamais. » Le résultat fut les vers</em> <a title="Texte" href="https://www.poetryfoundation.org/poems/44888/to-helen" target="_blank" rel="noopener">A Helen </a><em>qu’il composa et lui envoya. »</em> Virginia Woolf raconte la correspondance amoureuse qui s’ensuivit et son échec, Poe n’arrivant pas à sortir de sa <em>« brume d’opium et d’alcool »</em>, et elle conclut : « Aussi cynique que cela paraisse, nous doutons que Mrs Whitman ait perdu autant que ce qu’elle a gagné avec <em>la fin malheureuse de son histoire d’amour. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Qui connaît bien ces grands noms de la littérature américaine goûtera le sel de ces articles. Pour ma part, j’ai apprécié de retrouver la plume malicieuse de <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/woolf" target="_blank" rel="noopener">Virginia Woolf</a> dans ce mince opus édité par <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.lapartcommune.com/page-qui-sommes-nous-r-10217.html" target="_blank" rel="noopener">La Part Commune</a>.</span></p>
Tania
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Délicieusement vivant
tag:textespretextes.blogspirit.com,2019-12-21:3144987
2019-12-21T08:30:00+01:00
2019-12-21T08:30:00+01:00
« J’aime la solitude comme certaines gens aiment les...
<p><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/463031479.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1080523" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1141392824.jpg" alt="Roth pourquoi écrire Folio.jpg" /></a></span></em></p><p><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">« J’aime la solitude comme certaines gens aiment les réceptions. J’en retire un sentiment de très grande liberté avec la conscience aiguë d’être délicieusement vivant, sans compter qu’elle m’apporte, dois-je le dire, le calme et l’espace dont j’ai besoin pour que mon imagination se mette en mouvement et que mon travail soit accompli. »</span></em></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Philip Roth, </span><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">A suivre </span></em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">(paru dans l'Ontario Review, automne 1974) in </span><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Pourquoi écrire ?</span></em></p>
Tania
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Pourquoi écrire ?
tag:textespretextes.blogspirit.com,2019-12-19:3144986
2019-12-19T08:30:00+01:00
2019-12-19T08:30:00+01:00
Philip Roth (1933 - 2018) avait pris « sa retraite...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Philip_Roth" target="_blank" rel="noopener">Philip Roth</a> (1933 - 2018) avait pris <em>« sa retraite d’écrivain »</em> en 2010, selon la chronologie qui clôture <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/Pourquoi-ecrire" target="_blank" rel="noopener"><em>Pourquoi écrire ?</em></a> (2017, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Michel et Philippe Jaworski, Josée Kamoun et Lazare Bitoun). Ce recueil rassemble trois séries de textes publiés de 1960 à 2013 : <em>Du côté de Portnoy</em>, <em>Parlons travail</em> et <em>Explications.</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1384812557.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1080522" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3291167725.jpg" alt="roth,philip,pourquoi écrire ?,littérature anglaise,etats-unis,essai,articles,discours,entretiens,textes,kafka,primo levi,appelfeld,ivan klima,singer,bruno schulz,kundera,mary mccarthy,malamud,guston,saul bellow,edna o'brien,littérature,écrire,lire,société,démocratie,antisémitisme,misogynie,critique,culture" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Les premiers articles, <em>« à titre d’archives »</em>, comme Roth l’écrit dans la <a title="Texte intégral sur le site Pileface.com" href="https://www.pileface.com/sollers/spip.php?article2115" target="_blank" rel="noopener">préface</a>, <em>« appartiennent à la période difficile du début de [sa] carrière ».</em> La publication de <a title="Le billet de Christian Wéry (Marque-pages)" href="https://christianwery.blogspot.com/2018/10/portnoy-et-son-complexe.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Portnoy et son complexe</em></a> en 1969, son livre le plus lu, a pesé sur sa réputation : on l’a accusé d’antisémitisme, de misogynie, on a lourdement confondu le personnage et l’auteur, en y voyant <em>« une confession en forme de roman ».</em> Il a même dû déménager pour retrouver un peu de tranquillité. Or, précise-t-il, sur ses trente et un livres publiés, vingt-sept, dont celui-là, étaient <em>« des œuvres d’imagination ».</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La première partie comporte des articles, des entretiens, divers documents. Philip Roth répond en 1974 à des questions sur son œuvre, ses rapports avec sa famille, sa vision de la société américaine. S’il a bien cherché dans <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Du-monde-entier/Tricard-Dixon-et-ses-copains" target="_blank" rel="noopener"><em>Tricard Dixon</em></a> <em>« à objectiver dans un certain style ce qu’il y a de grotesque dans le caractère même de Richard Nixon »</em>, sa révolte en tant que romancier portait <em>« bien davantage contre [ses] habitudes de langage et les contraintes de [sa] propre imagination que contre les forces qui se disputent le pouvoir dans le monde. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">N’ayant lu ni ses premiers livres ni <em>Portnoy,</em> je ne m’y attarderai pas, mais j’ai compris qu’après ses premiers succès, Roth n’était pas satisfait de son travail. Il a voulu rompre avec une certaine facilité, avec les conventions du romanesque, avec la décence et les bienséances. <em>« Le Bouffon Pur et le Terrible Sérieux sont mes plus chers amis ; c’est en leur compagnie que je me promène dans la campagne au déclin du jour. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Roth parle des écrivains qu’il lit, américains ou autres ; l’index à la fin du recueil est précieux pour les retrouver. <em>« Regards sur Kafka »</em> s’ouvre sur un extrait du <em>Champion de jeûne</em>. Roth <em>« contemple »</em> une photo de Kafka lorsqu’il avait 40 ans (son âge quand il écrit ce texte) et s’interroge sur ce que l’écrivain qui lui est cher entre tous aurait fait s’il avait vécu jusqu’à l’avènement du nazisme. </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Aurait-il choisi l’exil ? En 1923, <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2019/03/17/kafka-dans-la-nuit-3135366.html" target="_blank" rel="noopener">Kafka</a> avait pour la première fois réussi à quitter ses parents pour s’installer avec Dora Dymant dans un faubourg de Berlin. Juste après avoir rappelé les circonstances de sa mort en 1924, Roth entreprend un récit : en 1942, il a neuf ans et son professeur d’hébreu, le Dr Kafka, cinquante-neuf. Cette quinzaine de pages où Roth s’imagine en élève de Kafka sont merveilleuses et émouvantes.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>Parlons travail</em>, en deuxième partie, est consacré à une dizaine d’écrivains que Roth a rencontrés pour la plupart, comme Primo Levi à Turin, Appelfeld à Jérusalem, Ivan Klíma à Prague, Edna O’Brien à Londres. Avant d’échanger avec Primo Levi sur son œuvre et sur Auschwitz, il fait un très beau portrait de l’homme. Bien sûr, avec ses amis juifs, il aborde la question de ce que signifie être juif dans leur vie, dans leur travail. </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Ils échangent sur Kafka, sur Kundera, sur Vaclav Havel, sur la démocratie. Ce sont des conversations en profondeur sur le travail d’écrivain et sur bien plus que cela. Ils parlent des écrivains qu’ils aiment, de leur relation aux langues, aux œuvres qu’ils admirent : <em>« Celui qui voudrait s’amuser à raconter </em>Madame Bovary<em> du point de vue de Charles ou </em>Anna Karenine <em>de celui de Karenine trouvera le parfait manuel dans</em> <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/01/27/les-lettres-d-herzog.html" target="_blank" rel="noopener">Herzog</a><em> »</em> (Roth dans <em>Relectures,</em> où il commente six œuvres de Saul Bellow).</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Enfin, <em>Explications</em> rassemble des récits, discours, réflexions. J’ai lu cette dernière partie souvent avec jubilation : <em>« Jus ou sauce »</em>, <em>« Patrimoine »</em>, par exemple. Dans <em>« Yiddish / anglais »</em>, il raconte un dîner entre quatre amis à Cambridge (Massachusetts) : Bellow et Appelfeld se mettent tout à coup à parler yiddish entre eux. Roth, qui ne connaît pas le yiddish, est stupéfait de voir les deux hommes changer de comportement, de mimiques, de visage même. <em>« Pas étonnant qu’ils aient semblé si pétillants et joyeux qu’ils donnaient presque l’impression d’être fous, ces deux admirables artistes d’ici et maintenant : ils remontaient l’horloge de l’histoire, là, sous nos yeux. […] Nous étions tous sous l’emprise du yiddish. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La lettre de Roth à Wikipedia pour dénoncer des inexactitudes vaut le détour. Quand il en a demandé correction, il s’est vu signifier qu’il n’était <em>« pas une source crédible »</em> et qu’il fallait <em>« une confirmation par des sources secondaires »</em> – d’où cette lettre ouverte. Philip Roth était pessimiste sur l’avenir du <em>« nombre de lecteurs amateurs capables de prendre plaisir à lire avec discernement des œuvres littéraires »</em> et de <em>« ce grand parc d’attractions complètement idiotes qu’est devenu le monde »</em>. <em>Pourquoi écrire ?</em> donne d’excellentes leçons d’intelligence, avec sérieux, avec humour.</span></p>
Tania
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De si grands frais
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2018-05-09T08:30:00+02:00
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Mai 1895 Monsieur Gauchez , Vous aviez promis de venir me...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Mai 1895</span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2515283213.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-200152" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3234829313.jpg" alt="camille claudel,auguste rodin,je couche toute nue,essai,littérature française,correspondance,articles,art,sculpture,culture" /></a><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Gauchez" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Monsieur Gauchez</a>,</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Vous aviez promis de venir me voir et je vous attendais avec impatience. Ne pouvant plus continuer la sculpture sans aucune avance ni espoir de gagner de l’argent, j’ai donné congé de mon atelier pour le mois de juillet.<br /><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Si cela était en votre pouvoir de me faire acheter quelque chose en ce moment, vous me rendriez le plus grand service, car je dois deux termes de loyer qu’il m’est impossible de payer et je ne sais de quel côté me retourner, mes parents refusent de m’aider.<br /><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Je regrette d’être obligée d’abandonner mon art au moment de la réussite, alors que je vois autour de moi tant d’artistes médiocres comblés de commandes. Mais enfin je n’ai pas été assez forte. Je vous demande donc comme dernière grâce de m’acheter quelque chose maintenant où je suis si embarrassée et après vous n’entendrez plus jamais parler de moi, car je suis en train de chercher une petite place qui me permette de vivre sans de si grands frais que j’en ai dans la sculpture.<br /><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Je vous prie de me répondre afin que je sache si je puis compter sur vous.</span></em></span></span></em></span></span></em></span></span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a title="Camille / Auguste (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/04/18/camille-auguste-1165582.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Camille Claudel</a></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Portrait de Camille Claudel en 1889 (source : <a title="Source photo" href="https://theredlist.com/wiki-2-24-224-268-view-culture-art-fashion-profile-camille-claudel-auguste-rodin.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Red List</a>)</span></p>
Tania
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Camille / Auguste
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2018-05-07T08:30:00+02:00
2018-05-07T08:30:00+02:00
Dans l’histoire de la sculpture française, les noms de Camille Claudel et...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans l’histoire de la sculpture française, les noms de Camille Claudel et d’Auguste Rodin sont inséparables : la force de leur art, leur passion, leur rupture, la suite dramatique pour Camille ont suscité bien des analyses. Dans <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.slatkine.com/fr/slatkine-cie/70221-book-0744004-9782889440047.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Je couche toute nue</em></a>, aux éditions Slatkine & Cie, <a title="Notice Babelio" href="https://www.babelio.com/auteur/Isabelle-Mons/223496" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Isabelle Mons </a>et <a title="Notice Babelio" href="https://www.babelio.com/auteur/Didier-Le-Fur/168458" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Didier Le Fur </a>ont préféré s’en tenir aux <em>« sources seules, sans commentaires ni notes »</em> : correspondances, journaux intimes, carnets, archives racontent leur histoire.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2603733378.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-200073" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1951426929.jpg" alt="camille claudel,auguste rodin,je couche toute nue,essai,littérature française,correspondance,articles,art,sculpture,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Camille par Auguste : Auguste Rodin, <a title="Notice du musée Rodin" href="http://www.musee-rodin.fr/fr/exposition/rodin-la-chair-le-marbre/oeuvres-liees?nidOeuvre=2856" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>La pensée</em></a>, 1888-1889</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Cela commence avec des lettres envoyées par Rodin à Rose Beuret en 1871, de Bruxelles : il lui envoie de l’argent, lui demande de bien protéger ses moules. Dans un texte autobiographique de 1883, Auguste résume ses débuts difficiles, mentionne un buste refusé au Salon et son départ pour Bruxelles après le siège de Paris en 1870, les ennuis qu’il a eus au retour pour faire accepter <em>L’âge d’airain</em>, les appuis reçus : <em>« Sans que l’artiste s’en doute, se croyant toujours seul sans être découragé par tant d’injustice, il marche. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">En août 1979, le sculpteur Charles Cordier l’invite à venir travailler avec lui à Nice. Rodin dira à Rose combien il se plaît là, <em>« juste devant la mer que rien ne [lui] cache si ce n’est que des lauriers roses, des arbres du Midi, des cactus : à chaque coup d’œil, c’est un plaisir. »</em> D’autres sculpteurs interviennent en sa faveur auprès du ministère des Beaux-Arts, qui l’autorise en 1880 <em>« à occuper au Dépôt des marbres, rue de l’Université, 182, l’atelier M (…) »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Un extrait de <em>Mademoiselle Camille Claudel</em> par Mathias Morhardt en 1898 – il la soutiendra tout au long de sa vie – rappelle qu’Alfred Boucher, qui avait visité son atelier à Nogent-sur-Seine, l’a recommandée au directeur de l’Ecole nationale des Beaux-Arts. Celui-ci demande en voyant ses premières œuvres si elle a pris des leçons avec Rodin – <em>« Jamais encore ».</em> Morhardt fait remarquer que celui-ci <em>« se plaît aux belles harmonies pleines, douces et blondes »</em>, <em>« fuit les contrastes trop violents d’ombre et de lumière »</em> alors que les premiers essais de Camille sont<em> « noueux, creusés de noirs profonds, et dramatiques. »</em> La méprise du public sur son talent original ne fera que s’aggraver après ses années à l’atelier de Rodin.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Correspondance entre les Claudel, mots de Rodin à son élève Jessie Lipscomb, chez qui Camille va loger à Paris, critiques dans la <em>Gazette des Beaux-Arts</em>, échanges de Rodin avec le maire de Calais qui lui a commandé un monument, au fil des pages la vie des deux sculpteurs et de leur entourage prend forme. <a title="Dossier du musée Rodin" href="http://www.musee-rodin.fr/fr/ressources/fiches-educatives/rencontre-rodin-et-camille-claudel" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Auguste et Camille </a>se rencontrent en 1884, il a 23 ans de plus qu’elle. Quand elle accompagne les Lipscomb en Angleterre, leur intimité s’exprime sans détours dans leurs lettres : <em>« D’ici là, je vous prie, travaillez, gardez tout le plaisir pour moi. Je vous embrasse. Camille »</em> (août 1886) </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2370988021.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-200074" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3299888207.jpg" alt="camille claudel,auguste rodin,je couche toute nue,essai,littérature française,correspondance,articles,art,sculpture,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Auguste par Camille : Camille Claudel, <a title="Notice du musée Rodin" href="http://www.musee-rodin.fr/fr/collections/sculptures/buste-dauguste-rodin" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Buste d’Auguste Rodin</em></a>, 1892<br /></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Sans son <em>« Compte-rendu du Salon de 1886 »</em> dans <em>L’Art</em>, Paul Leroi (Léon Gauchez) souligne les qualités de la jeune sculptrice : « <em>Le caractère promet d’être la qualité maîtresse de Melle Camille Claudel. »</em> Ses fusains aussi sont appréciés. Le critique souligne le danger potentiel de l’influence de Rodin, l’importance pour son avenir d’être elle-même <em>« et non un reflet ».</em> Camille aura bientôt son propre atelier au 117, rue Notre-Dame des Champs.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Rodin lui écrit : <em>« Ma féroce amie, (…) Aie pitié, méchante. Je n’en puis plus, je n’en puis plus passer un jour sans te voir. Sinon l’atroce folie. C’est fini, je ne travaille plus, divinité malfaisante, et pourtant je t’aime avec fureur. »</em> Les lettres de Camille à ses amies sont gaies, pleines d’allant, jusqu’à ce qu’elle se dispute avec Jessie Lipscomb qu’elle accuse d’une conduite <em>« indigne »</em> à son égard (6/7/1887). L’un et l’autre sont admirés aux diverses expositions, les critiques des journaux témoignent de l’intérêt du public. Jules Renard note dans son <em>Journal </em>: <em>« Chez Rodin, il m’a semblé que mes yeux tout d’un coup éclataient. Jusqu’ici la sculpture m’avait intéressé comme un travail dans un navet. Ecrire à la manière dont Rodin sculpte. »</em> (9/3/1891)</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">L’été 1891, ils se voient à l’Islette et c’est de là que Camille écrit à Auguste comment elle passe ses journées et aussi <em>« Je couche toute nue pour me faire croire que vous êtes là mais quand je me réveille, ce n’est plus la même chose. Je vous embrasse. Camille. Surtout ne me trompez plus. »</em> Au ministre des Beaux-Arts, elle fait valoir ses mentions au Salon, sollicite une commande en marbre. Rodin la recommande au <em>Courrier de l’Aisne</em> et à d’autres, il lui envoie des mandats pour l’aider.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Une belle lettre de Camille à son frère Paul Claudel, en décembre 1893, témoigne et de ses difficultés matérielles et de <em>« beaucoup d’idées nouvelles qui [lui] plairaient énormément ».</em> Elle lui décrit quelques groupes, son <em>« grand plaisir à travailler »</em> et ajoute : <em>« Tu vois que ce n’est plus du tout du Rodin, et c’est habillé ; je vais faire des petites terres cuites. Dépêche-toi de revenir pour voir tout ça. »</em> Camille et Auguste se sont séparés, ils se retrouveront en 1895, puis ce sera la rupture définitive.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/564624304.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-200075" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1429904903.jpg" alt="camille claudel,auguste rodin,je couche toute nue,essai,littérature française,correspondance,articles,art,sculpture,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Camille Claudel, <em>L’Age mûr</em>, 1899</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Ce recueil émeut par tout ce qu’il laisse apparaître de la vie des deux artistes et de leur relation si intense, dans la passion, dans la joie, puis dans la douleur. Il intéresse en mentionnant les circonstances de la création de leurs œuvres majeures, les soucis financiers, les complications liées aux commandes – <em>« La Valse »</em> de Camille Claudel d’abord rejetée parce que trop nue, puis admirée dans le tourbillon des voiles autour des danseurs, <em>« La Porte de l’Enfer »</em> d’Auguste Rodin jamais installée mais pivot de son œuvre. </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>« Je couche toute nue »</em> donne la parole à ceux qui les entouraient et se souciaient de leur venir en aide – amis, artistes, critiques, admirateurs – et aussi à ceux qui ne comprenaient pas leur audace dans la création et les tournaient en dérision. Cela donne un tableau vivant de leur époque, y compris de la manière dont l’Etat français soutenait les artistes et réagissait aux sollicitations des uns et des autres, influencé par leur succès au Salon.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le plus terrible, ce seront les souffrances de Camille une fois qu’elle se persuade d’être persécutée par la <em>« bande à Rodin »</em> et met des cadenas à ses volets, tant elle craint de se voir voler ses sujets. Rodin lui envoie des mandats de manière anonyme pour qu’elle les accepte. Terrible aussi, sa mère inflexible par crainte du scandale : une fois mise à l’asile, Camille n’aura plus droit aux visites ni même à l’envoi de lettres. Son frère Paul laisse passer trop de temps sans la voir – il se le reprochera, beaucoup trop tard.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Ce livre va rejoindre <a title="Site de l'éditeur" href="https://editions-verdier.fr/livre/la-robe-bleue/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>La robe bleue</em> </a>de Michèle Desbordes, <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/11/23/la-passion-claudel.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Camille et Paul - La passion Claudel</em> </a>de Dominique Bona, sans oublier <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.fayard.fr/une-femme-camille-claudel-9782213601212" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Une femme. Camille Claudel</em> </a>d’Anne Delbée, pleine d’empathie pour cette grande artiste au destin tourmenté. Je pense aussi au <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Claudel_(film)" target="_blank" rel="noopener noreferrer">film de Bruno Nuytten</a>, où Isabelle Adjani et Gérard Depardieu ont incarné ce couple extraordinaire. Il me tarde à présent de visiter le tout nouveau <a title="Site du musée" href="http://www.museecamilleclaudel.fr/fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Musée Camille Claudel </a>à Nogent-sur-Seine.</span></p>
Tania
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Révélateur
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-03-19:3110882
2016-03-19T08:30:00+01:00
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« Le parapluie, comme le visage, est en quelque sorte révélateur...
<p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2940365453.jpg" target="_blank"><img id="media-178904" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2028141201.jpg" alt="Stevenson Caillebotte.jpg" /></a>« Le parapluie, comme le visage, est en quelque sorte révélateur de celui qui le porte ; il est même beaucoup plus susceptible de trahir sa confiance. Car, tandis qu’un visage nous est, à ce jour, donné tout fait et que notre seule façon d’agir sur lui est de froncer les sourcils, de grimacer et de rire pendant les quatre premières décennies de notre vie, le parapluie est choisi parmi des centaines d’autres dans une boutique spécialisée, comme convenant le mieux au caractère de l’acquéreur. Le Philosophe du Parapluie possède là un pouvoir de diagnostic indéniable. »</span></em></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Robert Louis Stevenson,</span><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"> La philosophie du parapluie (<a title="L'esprit d'aventure (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/03/04/l-esprit-d-aventure-1149932.html" target="_blank">L’Esprit d’aventure</a>)</span></em></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Gustave Caillebotte, <a title="Le billet d'Ariane (Giverny News)" href="http://givernews.com/2016/02/27/rue-de-paris-temps-de-pluie/" target="_blank"><em>Rue de Paris, temps de pluie</em></a>, 1877 (Art Institute of Chicago)</span></p>
Tania
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L'esprit d'aventure
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2016-03-17T08:30:00+01:00
2016-03-17T08:30:00+01:00
L’Esprit d’aventure (traduit de l’anglais par Isabelle Py...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>L’Esprit d’aventure</em> (traduit de l’anglais par Isabelle Py Balibar) rassemble des articles de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Louis_Stevenson" target="_blank">Robert Louis Stevenson</a> (1850-1894) publiés dans diverses revues, de 1870 jusque peu avant sa mort, à 44 ans. <a title="Une amitié littéraire (Payot)" href="http://www.payot-rivages.net/livre_Une-Amitie-litteraire--Henry-James-Robert-Louis-Stevenson--Michel-Le-Bris_ean13_9782228887564.html" target="_blank">Henry James</a> : <em>« […] le lire voulait dire pour beaucoup de gens la même chose que le « rencontrer ». Comme s’il y parlait lui-même, directement, comme s’il se dressait à la surface de sa prose avec son allure et sa voix, sa vie et ses habitudes, ses affaires et ses secrets les plus intimes. »</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3320764447.jpg" target="_blank"><img id="media-178903" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2237031373.jpg" alt="stevenson,l'esprit d'aventure,essais,articles,littérature anglaise,sens de la vie,relations,réflexion,culture" /></a><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;"><br />Portrait de Stevenson par John Singer Sargent (1887)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Le_Bris" target="_blank">Michel Le Bris </a>explique dans la préface qu’après avoir réuni les <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.payot-rivages.net/livre_Essais-sur-l-art-de-la-fiction_ean13_9782228902304.html" target="_blank"><em>Essais sur l’art de la fiction</em> </a>de Stevenson, il rêvait de le compléter par ces essais sur <em>« l’esprit d’aventure »</em>, qui donnent à lire un véritable<em> « art de vivre ». </em>Chaque article est présenté par ses soins : non seulement les références de sa parution, revue et date, mais aussi les circonstances dans lesquelles il a été écrit, combien il a été payé et le sort que l’auteur a réservé au texte par la suite.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em><a title="A lire en ligne" href="http://editions.sillage.free.fr/pdf/stevenson-aestriplex.pdf" target="_blank">« Aes Triplex »</a></em>, en ouverture, affirme clairement un choix d’existence. L’observation des effets de la mort d’un proche sur son entourage, la brièveté de la vie – <em>« le temps que flambe une allumette » –</em> l’amènent à réfléchir sur la manière de conduire sa vie. A l’instar de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_Johnson" target="_blank">Samuel Johnson </a>déjà âgé, parti faire le tour des Highlands – «<em> et son cœur cuirassé de triple airain </em><em> ne reculait pas devant ses vingt-sept tasses de thé quotidiennes » </em><font>(d’où le titre, tiré d’Horace)</font> – Stevenson prône «<em> un comportement ouvert et légèrement irréfléchi »</em> plutôt que de vivre «<em> dans un salon à température constante ». « Etre trop sage, c’est se scléroser ». « Tout cœur qui a battu fort et joyeux a laissé après lui dans le monde un mouvement d’espoir, et apporté sa pierre à l’histoire de l’humanité ».</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Site de l'éditeur" href="http://www.editions-allia.com/fr/livre/196/virginibus-puerisque" target="_blank">« Virginibus puerisque »</a> aborde la question de se marier ou pas : <em>« Le mariage est terrifiant, mais une vieillesse glacée et solitaire ne l’est pas moins. »</em> (<em>Du mariage</em>) S’émerveillant du fait que tant d’unions soient « relativement » réussies, il s’interroge sur la manière de bien choisir un conjoint, sur les secrets du bonheur domestique, et conclut que <em>« le mariage est semblable à la vie en ceci qu’il est un champ de bataille et non un lit de roses. »</em> Son mariage avec <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fanny_Van_de_Grift" target="_blank">Fanny Osbourne </a>ne le fera pas changer d’avis quand il reviendra sur cette question. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Le dernier des quatre textes réunis sous ce titre,<em> « De la vérité dans les relations avec autrui »</em>, élargit le débat : est-ce vrai qu’il soit facile de dire vrai et difficile de mentir ? «<em> L’art de bien dire »</em>, pour Stevenson, repose sur la vérité : <em>« La difficulté de la littérature n’est pas d’écrire, mais d’<a title="Devenir écrivain (Payot)" href="http://payot-rivages.net/livre_Devenir-ecrivain-Robert-Louis-Stevenson_ean13_9782743618735.html" target="_blank">écrire</a> ce que l’on pense ; n’est pas de toucher le lecteur, mais de le toucher exactement comme on l’entend. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Son ironie éclate quand il oppose dans <em>« La vieillesse grincheuse et la jeunesse »</em> les bonnes manières, un idéal de prudence et de respectabilité au <em>« drapeau rouge de l’aventure »</em>, Jeanne d’Arc et Christophe Colomb à l’appui. Comment se comporter quand on est jeune ? comment préparer sa vieillesse ? L’auteur aime raisonner à rebours des proverbes et de leur prétendue sagesse. Ainsi son <em><a title="Texte en ligne" href="http://classiques.uqac.ca/classiques/stevenson_robert_louis/apologie_des_oisifs/apologie_des_oisifs.pdf" target="_blank">« Apologie des oisifs »</a> </em>fait l’éloge de l’école buissonnière, école de tolérance et de curiosité, contre <em>« l’extrême </em>affairement<em> »</em>, <em>« symptôme de vitalité déficiente, alors que la faculté d’oisiveté suppose des goûts éclectiques et un solide sens de l’identité personnelle. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Aux amateurs de <a title="Billet de Keisha sur Stevenson" href="http://enlisantenvoyageant.blogspot.be/2011/01/voyages-avec-un-ane-dans-les-cevennes.html" target="_blank">randonnées pédestres</a>, je recommande <em><a title="Site du Chemin Stevenson" href="http://chemin-stevenson.org/fr/" target="_blank">« Le sens de la marche »</a> </em>; aux amateurs de pittoresque, <em>« De l’agrément des lieux peu attrayants ».</em> Les amis des chiens apprécieront son étude du caractère canin et l’hommage à son brave Coolin, son premier et regretté compagnon à quatre pattes : <em>« être un gentleman aux manières nobles et aux sentiments élevés, insouciant, affable et gai, voilà l’ambition innée du chien. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Un dernier titre pour conclure, parce qu’il est drôle et reflète bien le ton de <a title="Ecrivains voyageurs" href="http://www.ecrivains-voyageurs.net/lectures/lectures41.htm" target="_blank"><em>L’Esprit d’aventure</em> </a>où les idées foisonnent : <em>« La philosophie du parapluie »</em>, écrit par Stevenson à vingt ans pour un journal universitaire. Comme l’écrit Michel Le Bris, ce texte <em>« préfigure déjà les essais qui établiront plus tard sa notoriété, mélanges d’aphorismes, d’anecdotes et de réminiscences personnelles, jouant du paradoxe et de l’antithèse d’un air faussement dilettante, mais, en fait, très soigneusement écrits. »</em></span></p>
phalexandre
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Concours Carnaval : gagnez des entrées pour la journée du dimanche...
tag:blogdewellin.blogspirit.com,2013-03-05:3232168
2013-03-05T07:00:00+01:00
2013-03-05T07:00:00+01:00
En collaboration avec le Comité Carnaval, le blog de Wellin est heureux...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/3549437650.jpg" target="_blank"><img id="media-91815" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/3984732277.jpg" alt="affiche carnaval wellin 2013.jpg" /></a><span style="color: #000000;">En collaboration avec le Comité Carnaval, le blog de Wellin est heureux de vous proposer un concours qui vous permettra de <strong>gagner 3 x 2 entrées pour la journée du dimanche 10 mars 2013</strong> (cortège, concerts, feu d'artifice,...)...</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium;">Pour cela il vous faut simplement répondre à la question ci-dessous et m'envoyer votre réponse ainsi que vos noms et adresses complètes <span style="text-decoration: underline;">exclusivement par mail</span> sur <strong><span style="color: #0000ff;"><a href="mailto:philippealexandre.sudpresse@hotmail.be"><span style="color: #0000ff;">philippealexandre.sudpresse@hotmail.be</span></a></span></strong>. Vous avez <strong>jusqu'à ce mercredi 6 mars à 21h</strong> (heure locale) pour me faire parvenir votre participation. En cas d'ex-aequo, c'est la personne qui m'aura envoyé le mail le plus rapidement qui l'emportera. Les trois gagnants seront donc les personnes qui se rapprochent le plus de la bonne réponse... </span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium;">Bonne chance à toutes et tous...</span></span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></p><table border="3" align="center"><tbody><tr><td style="text-align: justify;"><p style="text-align: center;"><strong style="font-size: large; text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><span style="color: #000000;"><span style="text-decoration: underline;">La question</span> :</span> <span style="background-color: #ffff00; color: #0000ff;">"Combien d'articles sont parus sur le blog de Wellin depuis sa création le 15 décembre 2011 jusqu'à aujourd'hui (mardi 5 mars 2013)?"</span></span></strong></p></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"> <img style="margin: 0.7em 0;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /><span style="background-color: #ffff00; color: #0000ff;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium;"><span style="color: #000000;">Le programme du Carnaval de Wellin 2013 :</span> <a href="http://wellin.blogs.sudinfo.be/archive/2013/02/23/carnaval-de-wellin-8-9-10-et-11-mars-le-programme-videos.html" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">cliquez ici</span></a></span></strong></span><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></p>
Freibach
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Lectures d'été sur le site amourier.com
tag:lesvoixdubasilic.blogspirit.com,2012-07-15:2914632
2012-07-15T09:37:22+02:00
2012-07-15T09:37:22+02:00
Des nouveautés sur le site amourier.com :
- Un entretien...
<p></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12pt; text-align: justify; line-height: 18pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Des nouveautés sur le site <strong>amourier.com </strong>:</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12pt; text-align: justify; line-height: 18pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">
- Un entretien conséquent avec <a href="http://www.amourier.com/les-auteurs/528.php"><strong><span style="color: windowtext;">Jacques Ancet</span></strong></a>, conduit par <a href="http://www.amourier.com/les-auteurs/44.php"><strong><span style="color: windowtext;">Alain Freixe</span></strong></a> (des extraits ont été publiés dans le <a href="http://www.amourier.com/page-gazette-basilic.php"><em><span style="color: windowtext;">Basilic</span></em></a> de mai 2012.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12pt; text-align: justify; line-height: 18pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">- Un dossier sur <a href="http://www.amourier.com/les-auteurs/64.php"><strong><span style="color: windowtext;">Raphaël Monticelli</span></strong></a>, auteur et critique d'art, composé d'une présentation, d'un entretien, d'articles divers et de nombreux visuels.</span><em></em></p>
Tania
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Presque rien
tag:textespretextes.blogspirit.com,2012-01-16:3110019
2012-01-16T08:30:00+01:00
2012-01-16T08:30:00+01:00
Petit traité de désinvolture (2002), Rêveurs et nageurs (2005), si...
<p><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/09/03/amis-du-temps-perdu.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Petit traité de désinvolture</em></a> (2002), <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/r%C3%AAveurs+et+nageurs+ou+du+plaisir+parmi+les+difficult%C3%A9s" target="_blank" rel="noopener"><em>Rêveurs et nageurs</em></a> (2005), si vous avez lu un de <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ces essais, vous connaissez le ton Grozdanovitch. J’espérais bien le retrouver dans <em>L’art difficile de ne presque rien faire</em> (2009, <a title="Début de la préface (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/01/14/preface.html" target="_blank" rel="noopener">préface</a> de <a title="Texte de la préface" href="http://excerpts.numilog.com/books/9782070437771.pdf" target="_blank" rel="noopener">Simon Leys</a>).</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/790788995.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-113026" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/406448578.jpg" alt="grozdanovitch,l'art difficile de ne presque rien faire,essai,articles,littérature française,art de vivre,culture" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Ne presque rien faire, un art ? Cité dans la préface, <a title="Une apologie des oisifs (Calou, l'ivre de lecture)" href="http://calounet.pagesperso-orange.fr/resumes_livres/stevenson_resume/stevenson_apologie.htm" target="_blank" rel="noopener">Stevenson<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></a>affirme que <em>« seuls les « oisifs » savent s’abandonner aux stimulations du hasard ; ils prennent plaisir à exercer gratuitement leurs facultés, tandis que les « gens occupés » sont sans curiosité, car ils sont incapables de paresse : « Leur nature n’est pas assez généreuse pour cela. » »</em> (<em>Eloge des oisifs</em>) Le recueil de Grozdanovitch, sous un titre hommage à <a title="« Du charme » par Vladimir Jankélévitch (musicologie.org)" href="http://www.musicologie.org/theses/jankelevitch_01.htm" target="_blank" rel="noopener">Jankélévitch</a> dont il a suivi le cours de philosophie à la Sorbonne, rassemble une cinquantaine de textes <em>« tirés pour partie d’articles ou d’essais parus dans des revues »</em> ou encore sur son <a title="Balles au bond, son blog sur Libé" href="http://raquette.blogs.liberation.fr/" target="_blank" rel="noopener">blog</a> à Libération, <em>« et tous très considérablement remaniés ».<br /></em></span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Des questions : <em><a title="repris intégralement sur le site de l'éditeur" href="http://www.denoel.fr/Denoel/Control.go?action=rech&idauteur=34566" target="_blank" rel="noopener">« Sommes-nous plus heureux que nous le croyons ? »</a>, « L’amour aura-t-il éternellement un goût doux-amer ? », <a title="Le premier état du texte sur son blog à Libé" href="http://raquette.blogs.liberation.fr/grozdanovitch/2008/11/un-pome-a-vaut.html#more" target="_blank" rel="noopener">« Un poème, ça vaut bien un sandwich, non ? »</a>, « Les écureuils se sentent-ils coupables ? »…</em> Des exclamations : <em>« Quel dommage que le monde ne se limite pas à soixante-quatre cases ! », « La destination finale de l’Art ! », « La bourse ou la vie ! »</em> Des billets d’humeur, des portraits, des lectures…</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Grozdanovitch est venu en train à Bruxelles pour flâner sur les traces de <a title="Ghelderode conteur (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/05/18/ghelderode-conteur.html" target="_blank" rel="noopener">Ghelderode</a> à Schaerbeek, cela donne <em>« Sortilèges de l’indiscrétion ».</em> En chemin, par la porte entrouverte d’un rez-de-chaussée, il aperçoit <em>« un atelier d’artiste presque vide »</em> et ne résiste pas à la curiosité, pousse la porte <span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-ansi-language: FR-BE; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">–</span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-ansi-language: FR-BE; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"> </span>personne. Une table basse, de la toile et des feuilles, des brosses, trois toiles retournées contre un mur. Le passant s’enhardit, les retourne et reconnaît, stupéfait, le décor de l’atelier lui-même <em>« dans la manière silencieuse, calme, extralucide, d’un Morandi »</em>. Il y retournera le lendemain... et nous voici en pleine atmosphère <a title="A la maison Autrique (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/04/20/a-la-maison-autrique.html" target="_blank" rel="noopener">ghelderodienne</a>.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’auteur qui passe la moitié de l’année à Paris, l’autre à la campagne, ne manque pas d’évoquer les ambiances de la capitale française, à l’Académie des beaux-arts près de la <em>« fine fleur septuagénaire du milieu de la littérature d’art parisienne »</em>, sur les terrains de sport, à l’entrée du Salon du livre. <em>« Qu’est-ce qu’un imbécile </em>de<em> Paris ? »</em> propose un amusant exercice d’autodérision. </span></span><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Grozdanovitch ne circule en ville qu’à vélo. La mort accidentelle sur un quai d’une psychanalyste en Vélib’ renversée par un camion lui inspire un portrait émouvant de cette <em>« femme particulièrement prévenante »</em> (<em>La barbarie au cœur de la cité</em>). </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Dans <em>« Une planète qui sombre »</em>, Grozdanovitch revient sur la dérive techniciste des partisans de <em>« la civilisation quantitative opposée à celle du qualitatif »</em> et ne cache pas son pessimisme <em>« sur la question environnementale ». </em>Il cite au passage, entre autres, <a title="Notice biographique (Encyclopedia Universalis)" href="http://www.universalis.fr/encyclopedie/henry-havelock-ellis/" target="_blank" rel="noopener">Havelock Ellis </a>: <em>« Ce que nous appelons progrès n’est que le remplacement d’un inconvénient par un autre. »</em> (<em>2020</em>) Dans <em>« toute sa naïveté »</em>, notre essayiste ne voit d’espoir que <em>« dans une <a title="Pour la décroissance (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/10/30/pour-la-decroissance.html" target="_blank" rel="noopener">décroissance</a> économique bien gérée »</em> et <em>« dans un enseignement moins académique »</em> (<em>« Paris-province : profond malaise résiduel du jacobinisme ? »</em>)</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">De texte en texte se développe une philosophie quotidienne axée sur ce qu’<a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Vialatte" target="_blank" rel="noopener">Alexandre Vialatte</a> appelle <em>« un vieux petit temps : le tissu même de tous les jours »</em>, <em>« parfaitement extérieur à la chronologie »,</em> à rebours du regard contemporain <em>« sur le grand terriblement moderne ».</em> La sieste dans un hamac y est un exercice de vertu. Une fêlure dans une vieille tasse, une réminiscence proustienne. Le sport y est amateur, comme on verra dans les commentaires de Roland-Garros : <em>« Quatre journées perplexes au cœur du consumérisme sportif ».</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">De très nombreux écrivains apparaissent au détour des flâneries de notre adepte du « presque rien », disciple du taoïsme et homme cultivé. Un bel article sur <a title="La dame qui marche (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/05/19/la-dame-qui-marche.html" target="_blank" rel="noopener">Michèle Lesbre</a> (<em>« Rêverie autour d’un canapé rouge »</em>) Et surtout, pour clore le recueil, <em>« Trois grands rêveurs éveillés » </em>: <a title="« L’ambiguïté et la puissance du rêve chez Anton Pavlovitch » par Denis Grozdanovitch (Dossier pédagogique du Théâtre de la Colline, pp.37-43)" href="http://colline.labomatic.org/assets/textes/peda_platonov.pdf" target="_blank" rel="noopener">Anton Pavlovitch Tchekhov</a>, <a title="« Le froid augmente avec la clarté » par Grozdanovitch " href="http://raquette.blogs.liberation.fr/grozdanovitch/2007/11/le-froid-augmen.html" target="_blank" rel="noopener">Thomas Bernhard</a>, <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Remy_de_Gourmont" target="_blank" rel="noopener">Remy de Gourmont</a>. Comment ne pas se sentir de connivence avec celui qui écrit de la collection complète des nouvelles de Tchekhov, lues à la bibliothèque du lycée : <em>« Je passais là des heures enchantées qui constituèrent mes véritables humanités. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’état parfois jubilatoire dans lequel nous met Grozdanovitch prend sa source dans cette confidence à l’ouverture d’un texte magnifique intitulé <em>« Plus tard c’est définitivement maintenant ! » </em>: <em>« Si l’on devait me demander quel a toujours été mon but secret dans l’existence, que pourrais-je répondre sinon que celui de provoquer, au moins une fois par jour, un état de </em>furtive éternité<em> ? »</em> Suivent une série d’exemples intimes qui touchent à l’observation de la nature, à la musique, aux rencontres de hasard, à la peinture, au rêve, à la lecture… L’art de ne presque rien faire propose un art de vivre.</span></span></p><p> </p>
ADSA
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ACTUALITE ARTICLES ET NOTES AZIBER SEID ALGADI (Source Doctrinal)
tag:leblogdaziberseidalgadi.blogspirit.com,2010-10-26:1998052
2010-10-26T21:17:00+02:00
2010-10-26T21:17:00+02:00
29/06/2010 L'admission de la qualité pour agir...
<div class="mainPanel"> <table cellspacing="4"> <tbody> <tr> <th align="left" class="col1"></th> <th align="left" class="col1"></th> <th align="left" class="col1"></th> </tr> <tr> <td valign="top"><input name="listeBoxSelect" type="checkbox" value="396738" onclick="controle_choix('396738')" id="396738" /> <input name="listeBoxNonSel" type="checkbox" value="396738" onclick="controle_choix('396738a')" class="visible" id="396738a" /></td> <td width="88" valign="top">29/06/2010</td> <td valign="top" class="col1"><a href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/Notice.do?new_num=396738&id_session=266492&numpage=1" class="title">L'admission de la qualité pour agir en extension de procédure à l'administrateur judiciaire : une décision contestable</a><br /> <span class="revue">Les Petites Affiches</span></td> </tr> <tr> <td valign="top"><input name="listeBoxSelect" type="checkbox" value="388717" onclick="controle_choix('388717')" id="388717" /> <input name="listeBoxNonSel" type="checkbox" value="388717" onclick="controle_choix('388717a')" class="visible" id="388717a" /></td> <td width="88" valign="top">01/01/2010</td> <td valign="top" class="col1"><a href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/Notice.do?new_num=388717&id_session=266492&numpage=1" class="title">Commissaires aux comptes et prévention des difficultés des entreprises dans l'espace OHADA</a><br /> <span class="revue">Revue trimestrielle de droit africain (Penant) ex Revue du droit des pays d'Afrique</span></td> </tr> <tr> <td valign="top"><input name="listeBoxSelect" type="checkbox" value="377424" onclick="controle_choix('377424')" id="377424" /> <input name="listeBoxNonSel" type="checkbox" value="377424" onclick="controle_choix('377424a')" class="visible" id="377424a" /></td> <td width="88" valign="top">22/10/2009</td> <td valign="top" class="col1"><a href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/Notice.do?new_num=377424&id_session=266492&numpage=1" class="title">La récusation de l'expert judiciaire dans le cadre d'une procédure collective ; Note sous Cour de cassation, deuxième Chambre civile, 4 juin 2009, Monsieur P contre Monsieur Moyrand, pourvoi numéro 08-11.163</a><br /> <span class="revue">JCP E Semaine Juridique (édition entreprise)</span></td> </tr> <tr> <td valign="top"><input name="listeBoxSelect" type="checkbox" value="354041" onclick="controle_choix('354041')" id="354041" /> <input name="listeBoxNonSel" type="checkbox" value="354041" onclick="controle_choix('354041a')" class="visible" id="354041a" /></td> <td width="88" valign="top">15/04/2009</td> <td valign="top" class="col1"><a href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/Notice.do?new_num=354041&id_session=266492&numpage=1" class="title">La société par actions simplifiée dans la loi de modernisation de l'économie</a><br /> <span class="revue">Répertoire du Notariat Defrénois</span></td> </tr> <tr> <td valign="top"><input name="listeBoxSelect" type="checkbox" value="360855" onclick="controle_choix('360855')" id="360855" /> <input name="listeBoxNonSel" type="checkbox" value="360855" onclick="controle_choix('360855a')" class="visible" id="360855a" /></td> <td width="88" valign="top">01/04/2009</td> <td valign="top" class="col1"><a href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/Notice.do?new_num=360855&id_session=266492&numpage=1" class="title">Le pouvoir de contrôle des créanciers sur les contrats postérieurs à l'ouverture d'une procédure collective en droit OHADA : effectivité ou facticité ?</a><br /> <span class="revue">Revue trimestrielle de droit africain (Penant) ex Revue du droit des pays d'Afrique</span></td> </tr> <tr> <td valign="top"><input name="listeBoxSelect" type="checkbox" value="325841" onclick="controle_choix('325841')" id="325841" /> <input name="listeBoxNonSel" type="checkbox" value="325841" onclick="controle_choix('325841a')" class="visible" id="325841a" /></td> <td width="88" valign="top">19/06/2008</td> <td valign="top" class="col1"><a href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/Notice.do?new_num=325841&id_session=266492&numpage=1" class="title">La sanction de la violation de l'accord collectif du 9 juin 1998 sur les congés collectifs de vente</a><br /> <span class="revue">Recueil Dalloz Sirey</span></td> </tr> <tr> <td valign="top"><input name="listeBoxSelect" type="checkbox" value="324838" onclick="controle_choix('324838')" id="324838" /> <input name="listeBoxNonSel" type="checkbox" value="324838" onclick="controle_choix('324838a')" class="visible" id="324838a" /></td> <td width="88" valign="top">13/06/2008</td> <td valign="top" class="col1"><a href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/Notice.do?new_num=324838&id_session=266492&numpage=1" class="title">La désacralisation du statut des baux commerciaux</a><br /> <span class="revue">Les Petites Affiches</span></td> </tr> <tr> <td valign="top"><input name="listeBoxSelect" type="checkbox" value="332118" onclick="controle_choix('332118')" id="332118" /> <input name="listeBoxNonSel" type="checkbox" value="332118" onclick="controle_choix('332118a')" class="visible" id="332118a" /></td> <td width="88" valign="top">01/01/2008</td> <td valign="top" class="col1"><a href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/Notice.do?new_num=332118&id_session=266492&numpage=1" class="title">Cession judiciaire et principes contractuels en droit OHADA</a><br /> <span class="revue">Revue internationale de droit comparé</span></td> </tr> </tbody> </table> </div>
Tania
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Quelqu'un qui voie
tag:textespretextes.blogspirit.com,2010-09-04:3109748
2010-09-04T17:21:45+02:00
2010-09-04T17:21:45+02:00
« S’il faut des hommes qui construisent des maisons et les...
<p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« S’il faut des hommes qui construisent des maisons et les abattent, qui plantent des forêts et les coupent, qui peignent les volets et sèment les jardins, il faut bien aussi quelqu’un qui voie tout cela, qui soit témoin de toute cette activité, qui laisse son regard se pénétrer de l’image de ces murs et de ces toits, qui les aime et essaie de les peindre. »</em></span></span></p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Hermann Hesse, <em><a target="_blank" href="http://www.paperblog.fr/2133198/aux-couleurs-d-un-sage/" title="« Aux couleurs d'un sage » par Jlk, 18 juillet 2009 ">Aquarelle</a> (<a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/08/18/hesse-l-ermite.html" title="Hesse en ermite">L’art de l’oisiveté</a>)</em></span></span></p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3366772533.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1534021230.jpg" alt="Hesse_Hermann_Rotes-Haus-am-Hang.jpg" name="media-76247" id="media-76247" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-family: Arial; font-size: 8pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Hermann Hesse, <em>Maison rouge sur un coteau<br /></em>© <a target="_blank" href="http://www.leopoldmuseum.org/exhibitions.php?nav=2&id=2&sub=17&zaehler=1&total=2" title="Hermann Hesse, Dichter & Maler (2007)">Leopold Museum</a></span></span></p> <br /></div>
Tania
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Hesse en ermite
tag:textespretextes.blogspirit.com,2010-09-02:3109747
2010-09-02T08:30:00+02:00
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Un demi-siècle nous sépare de l’époque où paraissaient dans la presse...
<p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Un demi-siècle nous sépare de l’époque où paraissaient dans la presse allemande des articles plus ou moins longs signés <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_Hesse" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Hermann Hesse</a>, l’auteur de l’inoubliable <em><a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Siddhartha_(roman)" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Siddharta</a></em>. <em>L’art de l’oisiveté</em> rassemble une trentaine de textes écrits entre 1899 et 1959, <em>« articles occasionnels (…) rédigés au gré des circonstances dans un style un peu léger, souvent teinté d’ironie »</em>, précise-t-il en 1932, pour combattre <em>« l’optimisme mensonger »</em> de l’opinion publique.</span></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p><div style="text-align: center;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" xml:lang="FR-BE"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1088282638.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-76246" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1346694740.jpg" alt="Hermann_Hesse_1927_Photo_Gret_Widmann.jpg" name="media-76246" /></a><br /></span><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" xml:lang="FR-BE"><strong><span lang="DE" style="font-family: Arial; font-size: 8pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: DE;" xml:lang="DE">Hermann Hesse</span></strong> <span lang="DE" style="font-family: Arial; font-size: 8pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: DE;" xml:lang="DE">photographié en 1927 par <a title="Hesse sur Wikimedia commons" href="http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Hermann_Hesse_1927_Photo_Gret_Widmann.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Gret Widmann</a> (†1930)</span></span></p></div><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Propos sur les joies modestes de l’existence</em> montre à quel point <em>« la valorisation excessive de chaque minute écoulée »</em> et de la vitesse <em>« détruisent de manière radicale toute joie de vivre. »</em> (1899) Hesse y invite à relever la tête, à contempler le ciel chaque matin pour sentir <em>« la fraîcheur dont la nature vous fait grâce entre le repos et le travail. »</em> Apprendre à <a title="Oeil-de-boeuf" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/08/15/oeil-de-boeuf.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">voir</a>, clé de la gaîté, de l’amour et de la poésie, des <em>« petites joies »</em> qui nous soulagent des tensions quotidiennes. L’article éponyme, sous-titré <em>Une leçon d’hygiène artistique</em>, défend l’oisiveté comme une nécessité pour les artistes, qui ne peuvent créer de façon continue, et reconnaît aux Orientaux une maîtrise supérieure de l’inactivité pratiquée comme un art. Mais c’est le recueil dans son ensemble qui manifeste son amour de la liberté.</span></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Critique à l’égard de son époque, l’écrivain fulmine contre <em>« les horreurs de l’activité touristique effrénée qui se déploie aujourd’hui »</em>, décrit les voyageurs conformistes (<em>Propos sur les voyages</em>, 1904), observe que les rituels de la mode ont remplacé ceux de la religion. Dans <em>Gubbio</em>, un très beau texte sur la vieille cité d’Ombrie, Hesse s’interroge sur les raisons qui l’ont poussé à la visiter un jour de temps <em>« frais et pluvieux »</em> et plus largement, sur la signification du désir qui le pousse à se rendre dans les villes anciennes : «<em> Il faut éprouver à nouveau de façon sensible la présence du passé, la proximité des époques éloignées, la permanence du beau. Cela éveille à chaque fois en nous un sentiment de surprise et de bonheur. »</em></span></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Le Portail Hermann Hesse" href="http://www.hermann-hesse.de/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Hesse</a> s'inspire souvent de sa propre vie dans ses aspects les plus concrets. <em>Nuits d’insomnie</em> débute de manière abrupte – <em>« Il est très tard. Tu es allongé dans ton lit et tu ne peux pas dormir. La rue est calme. De temps à autre, le vent agite les arbres dans les jardins. »</em> Etre privé du sommeil, <em>« un des dons les plus délicieux de la nature »</em>, peut aussi présenter <em>« un aspect formateur »</em>, éduquer à la maîtrise de son corps et de ses pensées, pousser les insomniaques à faire <em>« de nécessité vertu »</em> –<em> </em>il leur souhaite courage et guérison.</span></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Parfois le moraliste abuse du verbe « devoir » – <em>« Nous ne devons pas… Nous devons… Cela ne doit pas… ».</em> Parfois il s’emporte : <em>« Une personne incapable de se familiariser avec un paysage inconnu, incapable de s’enthousiasmer pour ce qu’elle découvre à l’étranger ou d’éprouver une sorte de nostalgie après avoir aperçu fugitivement un lieu, manifeste une carence profonde. Elle ne vaut pas mieux qu’une personne inapte à comprendre, à choyer et à aimer un être en dehors de ses propres enfants et de la tribu familiale. »</em> (<em>Propos sur l’art de jouir des beautés de la nature</em>). Inlassablement, il cherche à dire ce qui donne sens à l’existence.</span></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">D’un article à l’autre, le ton, la forme changent, ce qui fait le charme de ce recueil. Hesse conte l’histoire d’un peintre, décrit ses impressions lors d'un concert, parle de sa ville natale. <em>Correspondance d’un poète</em> comprend une série de lettres échangées entre un écrivain et ses éditeurs entre avril 1906 et juillet 1907. On s’amuse du contraste entre les formules convenues qui d’abord font peu de cas du débutant et celles qui, plus tard, le sollicitent à grands coups d’encensoir. </span></span> </p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Il se décrit volontiers en ermite – <em>« J’ai entre autres choses appris à me défaire du besoin de parler. »</em> (<em>Salutations de Berne</em>) – mais ne prétend pas être un sage ni un penseur. De la souffrance, il a appris que «<em> Tout ce que nous sommes incapables d’accepter, d’aimer, de savourer avec reconnaissance devient poison. A l’inverse, tout ce que nous savons chérir, tout ce qui nous insuffle de l’énergie représente une source de vie et un trésor. »</em> (<em>Recueillement</em>) <em>L’art de l’oisiveté</em> révèle les différentes préoccupations d’un humaniste amoureux de la culture : «<em> Il est possible de perdre de l’argent, la santé, la liberté, la vie, mais les valeurs spirituelles que nous avons vraiment acquises, qui font désormais partie de nous-mêmes, ne peuvent nous être retirées sans qu’on nous ôte en même temps la vie. »</em> (<em>Richesse intérieure – « Texte écrit à l’intention des prisonniers de guerre »</em>, 1916)</span></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Nuages du soir</em> évoque magnifiquement les délices d’une <em>« porte étroite donnant sur un balcon »</em>, son bien <em>« le plus précieux »</em> à cause de la vue sur un vieux parc planté de palmiers, de camélias, de rhododendrons, de mimosas, d’un arbre de Judée. <em>Aquarelle</em> décrit le bonheur d’une soirée propice à la <a title="Aquarelles de Hermann Hesse peintre" href="http://www.hermann-hesse.de/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">peinture</a>. <em>Oppositions</em> propose une véritable fable qui pourrait s’intituler « Le magnolia et le cyprès nain ». Une lettre très émouvante à un ami chante les délicates nuances des zinnias et leur exquise manière de vieillir (<em>Zinnias</em>). <em>L’art de l’oisiveté</em> d’Hermann Hesse, vous l’avez compris, est un véritable art de vivre.</span></span></p>
AJ Conseil Recrutement & RH
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A.J. Conseil dans la presse
tag:ajconseil.blogspirit.com,2009-10-18:1838025
2009-10-18T12:07:00+02:00
2009-10-18T12:07:00+02:00
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif"; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"> </span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif"; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><img width="410" src="http://ajconseil.blogspirit.com/media/00/02/723307199.jpg" alt="Management.jpg" height="518" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-410825" /></span></div>
Auteur
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Les Eclats de Vie de Mapie
tag:mapie.blogspirit.com,2009-05-03:1750167
2009-05-03T18:20:00+02:00
2009-05-03T18:20:00+02:00
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Auteur
http://mapie.blogspirit.com/about.html
La Comptine de Mapie : BIBILI, la petite bouteille de lait (suite et fin)
tag:mapie.blogspirit.com,2009-03-14:1725367
2009-03-14T16:56:00+01:00
2009-03-14T16:56:00+01:00
Les enfants, milles excuses pour ce retard, mais gros bug c'est installé...
<p><b><img src="http://www.mapie-stories.com/media/01/00/177876121.jpg" id="media-330618" alt="ECRIRECLAVIER2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-330618" />Les enfants, milles excuses pour ce retard, mais gros bug c'est installé hier, sur le blog de Mapie.</b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="center" lang="fr-FR"> </p> <div style="text-align: center"><b><span style="color: #000000;"><b><span><span><span><img src="http://www.mapie-stories.com/media/02/01/1068183735.jpg" id="media-330609" alt="JOUEURFOOT2.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-330609" /></span></span></span></b></span></b></div> <p>Rod devenu grand</p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">Il revoit toute la journée de son mercredi, sa rencontre avec la petite bouteille de lait. Son après-midi avec ses camarades et même ce moment présent avec BIBILI, son récit et leur discussion.</span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" align="justify"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>Rod arrête de boire, ouvre lentement les paupières, puis le cœur battant, il s'exclame :</span></span></span></span></span> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial Unicode MS,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>«</span></span></span></span></span> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>Ouf ! J'ai la tête qui tourne, tout est allé tellement vite</span></span></span></span></span> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial Unicode MS,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>»</span></span></span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>.</span></span></span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" align="justify"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>BIBILI sourit et répond :</span></span></span></span></span> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial Unicode MS,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>«</span></span></span></span></span> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>Eh oui ! Bon, je finis mon histoire</span></span></span></span></span> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial Unicode MS,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>»</span></span></span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>.</span></span></span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" align="justify"> </p> <div style="text-align: center"><b><span style="color: #000000;"><img src="http://www.mapie-stories.com/media/02/00/46864647.jpg" id="media-330610" alt="JOUEURFOOT3.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-330610" /></span></b></div> <p>« <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>Le petit garçon ayant accepté de prendre la petite bouteille de lait et de la boire, et cela tous les soirs pendant des années et des années ; il devient un superbe jeune homme fort et sportif. Il est même capitaine d'une très grande équipe de</span></span></span></span></span> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial Unicode MS,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>«</span></span></span></span></span> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>Foot</span></span></span></span></span> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial Unicode MS,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>»</span></span></span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>. Ses amis s'étonnent de le voir avec sa petite bouteille de lait, mais ils le respectent, car ils savent que c'est en partie grâce à cette boisson qu'il est devenu ce jeune homme beau et fort, costaud et sain. C'est ainsi que se termine cette histoire... Ton histoire »</span></span></span></span></span> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>fini BIBILI.</span></span></span></span></span></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">Rod sait ce qui lui reste à faire pour voir la fin de son histoire. Il n'attend même plus que BIBILI lui répète. Il s'exécute, il ferme les yeux et boit.</span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"> </p> <div style="text-align: center"><b><span style="color: #000000;"><b><span><span><span><img src="http://www.mapie-stories.com/media/00/01/1146002474.2.jpg" id="media-330611" alt="LAITMAGIC2.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-330611" /></span></span></span></b></span></b></div> <p>A nouveau, il se regarde grandir au milieu de ses camarades, cette fois-ci son image de jeune homme lui paraît très sympathique. Il se voit jouer au foot, sport qu'il adore déjà. Il se voit dans les vestiaires du stade et il aperçoit BIBILI toujours présente, bien rangée dans son sac de sport. Elle lui lance un clin d'œil, il sourit.... Il ouvre les yeux, il est heureux.</p> <p style="margin-left: 0.64cm; margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">- Bon, ce n'est pas tout; dit doucement BIBILI; Maintenant, pose moi sur la table de nuit, ensuite endors-toi vite et fais de beaux rêves, je veille sur toi.</span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">Rod obéit à la petite bouteille de lait. Aussitôt dit, aussitôt fait, le garçonnet s'endort d'un sommeil profond.</span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"> </p> <div style="text-align: center"><b><img src="http://www.mapie-stories.com/media/02/01/1979605883.2.jpg" id="media-330612" alt="MAMANENFANT.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-330612" /></b></div> <p> </p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="center" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">Le pacte avec maman</span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><br /></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">Le lendemain matin, comme tous les matins, la maman de Rod vient le réveiller en douceur. Elle l'embrasse sur le front, puis sur chaque joue.</span></span></span></b></p> <p style="margin-left: 0.64cm; margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">- C'est l'heure mon grand. Murmure-t-elle à l'oreille.</span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">Lorsqu'elle aperçoit la petite bouteille de lait sur la table de nuit.</span></span></span></b></p> <p style="margin-left: 0.64cm; margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">- Oh ! S'exclame-t-elle, j'avais oublié que tu voulais boire du lait, hier soir.</span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">Elle prend BIBILI dans sa main, la petite bouteille est légère.</span></span></span></b></p> <p style="margin-left: 0.64cm; margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">- Mais tu as tout bu ? S'écrie-t-elle.</span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">Rod, à demi-endormi répond :</span></span></span></b></p> <p style="margin-left: 0.64cm; margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">- Bien sûr, je te l'avais promis. Seulement, maman je veux bien boire du lait, mais je veux le boire dans BIBILI.</span></span></span></b></p> <p style="margin-left: 0.64cm; margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">- BIBILI ? Répète la maman de Rod;</span></span></span></b></p> <p style="margin-left: 0.64cm; margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">- Oui, je l'ai appelé ainsi : moitié biberon, moitié bouteille de lait.</span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"> </p> <div style="text-align: center"><b><span style="color: #000000;"><b><span><span><span><img src="http://www.mapie-stories.com/media/00/00/1709315156.jpg" id="media-330613" alt="BIBILI.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-330613" /></span></span></span></b></span></b></div> <p>Tout en disant cela, Rod essaye d'envoyer maladroitement un clin d'œil à la petite bouteille de lait qui le lui rend. La maman de Rod sourit, son fils a toujours eu beaucoup d'imagination.</p> <p style="margin-left: 0.64cm; margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" align="justify"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>- Ecoute, mon chéri, tout ce que tu veux à partir du moment où tu bois enfin du lait. Je suis la plus heureuse des mamans. Dit-elle. Elle sert fort son fils dans ses bras.</span></span></span></span></span> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial Unicode MS,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>«</span></span></span></span></span> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>Quant à BIBILI, continue-t-elle, je vais prendre soin d'elle, je vais bien la laver, la remplir à nouveau de lait, ensuite la placer dans le réfrigérateur, et ce soir BIBILI t'attendra sur la table de nuit</span></span></span></span></span> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial Unicode MS,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span>»</span></span></span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">Le garçonnet est satisfait, il saute du lit et plein d'entrain se prépare pour l'école. Mais déjà, il pense à ce soir ou BIBILI et lui se retrouveront pour une nouvelle comptine.</span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"> </p> <div style="text-align: center"><b><img src="http://www.mapie-stories.com/media/00/02/583141225.jpg" id="media-330615" alt="TETERODOMBRE.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-330615" /></b></div> <p> </p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">Ainsi, pendant des années Rod et BIBILI restent complices. Tous les soirs, BIBILI raconte de belles histoires qui se transforment en petits films dès que le garçonnet ferme les yeux et avale son lait.</span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">Voilà donc, comment une vilaine petite bouteille de lait est devenue l'amie magique de plusieurs générations d'enfants.</span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><b><br /></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="center" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;">FIN</span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="center" lang="fr-FR"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Tunga;"><span style="font-size: medium;"><img src="http://www.mapie-stories.com/media/00/01/65299076.jpg" id="media-330616" alt="LETTER1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-330616" />Les enfants, je vous donne rendez-vous lundi pour une nouvelle histoire. Je compte sur vous ! Mapie.<br /></span></span></span></b></p> <p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"> </p>
Auteur
http://mapie.blogspirit.com/about.html
JOYEUX ANNIVERSAIRE MAPIE
tag:mapie.blogspirit.com,2009-01-06:1691480
2009-01-06T18:00:00+01:00
2009-01-06T18:00:00+01:00
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