Last posts on adeline2024-03-28T16:23:42+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/adeline/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLe principe d’exceptiontag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-03-22:32990352014-03-22T09:54:48+01:002014-03-22T09:54:48+01:00 Secret médical... Le canton de Genève vient de déroger à cette...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2614687551.jpg" target="_blank"><img id="media-166347" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3213593079.jpg" alt="secretMed2-confidentialite.jpg" /></a>Secret médical...</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le canton de Genève vient de déroger à cette fixité, à la rigidité même d’une règle: celle du secret médical, dans le cadre limité du milieu carcéral. La notion de secret fait partie de l’intime, de ce qui fait de l’humain un individu responsable parce qu’il n’est pas seulement le produit du groupe, exposé à tous sans ligne de démarcation. Le secret est ce qui maintient à distance les pilleurs d’âmes. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le secret médical crée une obligation: celle de respecter le fait qu’une personne s’appartient d’abord à elle-même et qu’elle décide de ce qui doit ou non être mis en public. C’est un principe intangible. Une ligne rouge mise en place par un droit civil et pénal qui consacre le consentement et la responsabilité individuelle.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La question des criminels dangereux, possiblement récidivistes, suscite une légitime émotion en Suisse. La mémoire encore vive des trois jeunes femmes assassinées incite à mieux protéger la société. Car la prison sert en partie à cela: protéger les membres d’une société contre des comportements malveillants et dangereux. Elle sert aussi, on le souhaite, de lieu de réflexion: la privation de liberté devrait dissuader de commettre d’autres délits ou crimes.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On a vu que le meurtrier d’Adeline a caché ses intentions. Acheter un couteau et le dissimuler n’est pas le fait d’un détenu qui s’est amendé. Comment pouvait-on le savoir? En surveillant mieux sa cellule. Les fouilles de cellules ont lieu périodiquement: sont-elles assez pointues? Les passages aux détecteurs de métaux ont-ils eu lieu? Jusqu’où établir un rapport de confiance avec un criminel dont les raisons de la condamnation sont particulièrement graves?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour donner plus de moyens aux acteurs pénaux le Grand Conseil a voté la levée du secret médical dans certains cas. C’est une transgression majeure par rapport à l’intangibilité du principe. Sans secret médical l’individu ne s’appartient plus tout-à-fait. Il est dans une situation d’infantilisation, considéré au mieux comme un menteur potentiel, au pire comme irresponsable. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La loi contient une dose de confiance en l’humain et l’on considère qu’un délinquant ou un criminel peuvent s’amender. Sans qui quoi faudrait prononcer des peines irréversibles, comme la main coupée du voleur dans la charia. Mais la confiance est à haut risque. Rien de concret, de biologique, ne permet de la valider. C’est un acte de foi.</span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">... contre sécurité</span></strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3224961113.jpg" target="_blank"><img id="media-166348" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3682629360.jpg" alt="SecretMéd1.jpg" /></a><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les familles et amis des jeunes femmes assassinées peuvent constater que dans ces cas la confiance a été mal placée. Le débat entre la confiance en l’humain et la protection de la société reste grand ouvert, trou béant qui sépare le principe idéal et la réalité. L’immuabilité du principe est ce lui donne sa force. Elle participe à l’égalité entre les citoyens: il n’a a théoriquement pas deux poids et deux mesures. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La décision du Grand Conseil genevois produit donc une collision entre la protection de la société que l’on demande aux institutions, et le principe du secret qui contribue à nous rendre responsables. La sécurité est une condition de la vie en groupe, et la prévention du crime en fait partie. On demande aux institutions de faire en sorte que cette sécurité soit garantie au mieux. Mais la responsabilité de chacun est aussi garantie. Or la levée du secret médical en milieu carcéral met en cause ce principe. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il se trouve que l’immuabilité du principe premier, celui du secret, est tempérée par l’exception: dans certains cas, et avec beaucoup de précautions, on se donne le droit de déroger au principe premier, pour une raison majeure.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’exception à la règle est aussi un principe: celui de l’adaptation de la règle au réel, de la contextualisation de la règle. Le droit l’admet en partie puisqu’il tient compte des circonstances aggravantes ou atténuantes pour prononcer une sanction contre un criminel. Il y a quelques années un tribunal romand avait acquitté une femme alors qu’elle avait assassiné son mari pendant son sommeil. Battue par celui-ci, la femme avait argué de menaces de mort pour justifier une forme de légitime défense préventive. Sur le fond son acquittement était pourtant une entorse grave aux principes du droit. Mais la justice, aussi raide doit-elle être, ne peut fonctionner sans un principe d’exception. De même l’éducation des enfants impose des règles justes et pérennes, mais il y a des cas où la règle est improductive et où le principe d’exception fait déroger intelligemment à celle-ci.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La décision cantonale genevoise de lever le secret médical en milieu carcéral est de celle qui ne trouvera probablement pas de consensus: on est pour au nom de la sécurité et de la mémoire des jeunes femmes assassinées, donc de la Vie, ou on est contre au nom du Droit qui encadre la bonne marche de la société. La question n'est pas ici de protéger davantage des criminels que les victimes éventuelles, car il n'y a pas de symétrie entre les deux, mais de poser des principes immuables qui donnent du sens à l'ensemble des lois. Deux principes supérieurs sont opposés: le respect de la vie et le droit de l’individu. Seul un rapport de force départage ici les deux camps.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Reste à évaluer l’utilité de la mesure: si l’on comprend que les décideurs du système judiciaire aient besoin d’éclairage dans certains cas, on ne peut donner à la médecine, en particulier à la psychiatrie, une place plus importante que la décision judiciaire. Les acteurs pénaux sont au final responsables de leurs décision et des précautions qu’ils doivent prendre. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le débat entre le droit à la sécurité et le droit à la réhabilitation est loin d’être terminé.</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le désir de durer semble incrusté dans l’humain. Toute action ne voit ses fruits qu’après l’écoulement d’un intervalle de temps. On peut comprendre le besoin de se rassurer sur la pérennité des choses et sur la fixité des règles et des lois. Que demain soit comme aujourd’hui, et nous sommes en paix. La fixité, l’intangibilité de certaines règles est une condition pour que la créativité de l’espèce déploie son potentiel. </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa Pâquerette et le casse-tête de la réinsertiontag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-02-03:32989852014-02-03T14:22:18+01:002014-02-03T14:22:18+01:00 L’humain: amendable ou non? Les crimes ou délits n’ont pas tous le...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2287214015.jpg" target="_blank"><img id="media-163509" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/465333624.jpg" alt="prison,justice,condamné,sociothérapie,adeline,pâquerette,confiance,foi,faute,repentir,idéaliste,crime,assassinat,christianisme,charia" width="322" height="242" /></a>L’humain: amendable ou non?</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les crimes ou délits n’ont pas tous le même degré de gravité et les peines sont logiquement adaptées et variables. L’emprisonnement ou l’internement à vie sont l’exception rare. La société se refuse à interdire la possibilité de recommencer une vie après la prison. Un assassin retrouvera ainsi la vie civile.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais quelle garantie avons-nous que l’assassin, qui a une fois franchi une limite extrême, ne recommencera pas? Il n’y en a aucune, pas plus qu’il n’y a de garantie qu’un individu sociable et pacifique ne devienne un jour un meurtrier. Le risque zéro n’existe dans aucun domaine.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Bien sûr certains détenus sont plus dangereux que d’autres, certains crimes plus graves. Faudrait-il dès lors appliquer plus souvent la prison à vie? Dans une société qui privilégie la possibilité de s’amender et de s’améliorer, la prison à vie est un échec: l’humain ne serait pas amendable. Cette réalité, désolante d’un point de vue idéaliste, est aujourd’hui admise juridiquement pour certains criminels. Mais en Suisse, une telle décision d’internement est sujette à une possible révision dans des circonstances précisées par la loi.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans une vision pénale très répressive on pourrait écarter l’idée que l’humain est amendable. On infligerait dès lors des peines définitives. C’est par exemple le cas de la charia qui, en autorisant la mutilation d'un voleur dans certains cas, porte à considérer qu’il n’est pas amendable par sa propre conscience et doit être empêché définitivement de commettre un nouveau crime. Sans mains, un voleur ne peut plus voler. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce qui doit prévaloir d’évidence est la sécurité des citoyens et citoyennes. Si l’on a connaissance de la dangerosité d’une personne on doit être particulièrement attentif à la possibilité de risque qu’elle continue à représenter. La peine d’emprisonnement terminée, la dette envers la société n’est donc pas totalement payée, d’une certaine manière. </span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Libre arbitre ou déterminisme</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La philosophie occidentale, fondée largement sur le christianisme, porte à considérer plusieurs choses. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">D’une part l’auteur d’un crime ou d’un délit doit payer. C’est le fondement de toute justice.</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/66848107.jpg" target="_blank"><img id="media-163513" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/429981286.jpg" alt="prison,justice,condamné,sociothérapie,adeline,pâquerette,confiance,foi,faute,repentir,idéaliste,crime,assassinat,christianisme,charia" width="326" height="216" /></a> Selon la nature du crime le paiement n’est que financier: amende ou dédommagements. D’autre part, dans des crimes graves, l’auteur doit être mis en face de ses propre actes. La prison sert à la fois à la privation de droits (en conséquence du préjudice causé et afin d’éviter que le crime ne soit considéré comme une normalité) et de face-à-face avec soi-même.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce face-à-face a un terme. Il n’est pas certain qu’à ce terme le condamné libérable se soit intérieurement amendé. Pourtant il a le droit de recommencer une vie. Dans cette perspective il est normal que l’on prépare cette nouvelle vie. La question qui vient est indissociable de la réinsertion et de tout le système judiciaire: quelle méthode permet de garantir qu’il n’y aura pas de récidive? S’il n’existe pas de risque zéro, peut-on au moins espérer que celui-ci est réduit au plus près de zéro? Ou bien faudrait-il revenir à une vision pénale plus répressive? </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans ce cas on abandonnerait la possibilité que l’humain soit amendable. Cela aurait des conséquences philosophiques profondes. En effet si l’humain n’est pas considéré comme amendable on admet alors un déterminisme absolu dès la naissance. Et le déterminisme supprime le libre arbitre. Dès lors il n’y aurait plus lieu d’être en démocratie, de prôner le consentement mutuel dans les relations, d’être capable de présenter des excuses en cas de préjudice, et au final c’est la justice qui serait privée de sens. En effet toute condamnation pour un crime serait injuste puisque «l’on ne pourrait pas faire autrement».</span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Comment s’amender?</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans un système où la foi en une transcendance a cours, on s’amende en reconnaissant une faute devant une autorité supérieures aux humains. Mais sans cette foi, sans ce processus qui permet un retournement de la conscience et la reconnaissance ultime de sa faute, comment s’amender? Et pourquoi?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On s’amende parce que la condamnation est moins confortable que la liberté. La privation de notre liberté de corps indique à quel point celle-ci est fondamentale. Il y a donc un opportunisme à s’amender. On le fait aussi parce que l’on reconnaît que la sécurité d’autrui est la condition de la sécurité générale, donc de la nôtre. On est toujours dans l’opportunisme ou la stratégie, ce qui n’est pas une mauvaise raison, mais pas non plus une raison suffisante en toutes circonstances. On a vu que dans des circonstances de possible impunité l’assassin de Lucie a récidivé. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On peut s’amender aussi parce que la société nous fait confiance et nous donne une nouvelle chance. Dans ce but elle prévoit une réinsertion. Celle-ci peut se passer de la reconnaissance d’une faute puisqu’elle intervient automatiquement en fin de peine. La réinsertion n’est donc qu’un aménagement d’un automatisme. Elle ne doit pas mener à penser que le condamné se sera amendé. Lui seul le sait, et seul l’avenir dira si la confiance peut être humainement rétablie.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3689686646.jpg" target="_blank"><img id="media-163514" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2641928395.jpg" alt="prison,justice,condamné,sociothérapie,adeline,pâquerette,confiance,foi,faute,repentir,idéaliste,crime,assassinat,christianisme,charia" width="345" height="209" /></a></span>La sociothérapie est donc en quelque sorte, vue de l’extérieur, une fonctionnalité de remise en vie civile, une sorte de coaching, et non une thérapie. Je ne mésestime pas l’utilité de la chose pour autant. Mais devant le désir de sécurité de la société, elle ne peut garantir d’efficacité ou d’adéquation à chaque prisonnier. Faire confiance ou non reste un pari et un acte de foi. Si le fait de consulter une prostituée peut avoir un effet positif sur l’estime de soi d’un détenu, il ne peut remplacer l’humilité du repentir sincère. Mais peut-être a-t-on peur que l’exigence d’un repentir ne soit vécu comme une humiliation par le libérable? La théorie reste prégnante, selon laquelle l’humain n’est malveillant qu’à cause de la société et que c’est celle-ci qui doit des comptes au criminel.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cette théorie doit clairement être abandonnée. Le thérapeute ne peut et ne doit faire confiance par principe et sans précaution. Le libérable sera libéré, certes, mais c’est toujours à lui qu’incombe la charge de prouver son repentir ou sa conversion. Ce repentir tient de l'expiation, de la reconnaissance d'avoir causé une souffrance et d'en être profondément affecté, conditions importantes pour vaincre en soi le dragon symbolique qui a inspiré la transgression criminelle. Et le vaincre n'est ici pas une simple dualité de l'ange contre le démon, mais l'intégration de la force du dragon mise au service du bien.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Laisser un criminel dangereux seul avec une prostituée ou avec une sociothérapeute est le signe qu’une confiance trop grande a été accordée sans contrepartie suffisante. Mais, dira-t-on peut-être, la confiance fait partie de la thérapie. Il faut réviser cette croyance un peu naïve. Les bons sentiments ne valent que s’ils sont réellement partagés. Comme dit le proverbe arabe: «Crois en Dieu mais attache ton chameau». La méfiance doit régner jusqu’à preuve du contraire si l’on veut éviter le casse-tête d’une attitude idéaliste sans exigence contractuelle équilibrée. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je crois de plus en plus que la vérité du repentir provient de la foi en une autorité supra-humaine, quelle que soit son nom, ou de la renaissance d'un sentiment sublime de beauté dans le coeur, une beauté essentielle que l'on reconnaîtrait avoir blessée. Pourrait-on introduire dans les prisons, comme un passage obligatoire, la lecture <em>systématique</em> et critique, le visionnement ou l'écoute d'oeuvres qui appellent à la beauté, suivies de groupes de paroles pour fixer dans le cognitif les émotions ressenties et créer de nouvelles connexions dans le cerveau? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le repentir par la foi est une augmentation de la conscience individuelle, alors que le repentir face aux seuls humains n'est que soumission - et la soumission n'est pas une guérison de l'âme. Que les proches, les prêtres ou les rêveurs fassent confiance par principe ou par foi dans l’humain, sans contrepartie, est dans leur rôle. Les professionnels et les auxiliaires de la justice sont, eux, appelés à plus de recul et de matérialisme lucide dans leur relation aux libérables.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><object width="560" height="315" data="http://www.youtube.com/v/Zu3VwANi674?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/Zu3VwANi674?version=3&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Fallait-il accompagner des détenus de Champ-Dollon en ville et leur permettre de louer les services d’une prostituée? L’affaire choque après le drame d’Adeline, sociothérapeute au centre de réinsertion de La Pâquerette, tuée en septembre dernier. De manière plus générale c’est la réponse apportée à la criminalité qui est en question ici.</span></p>