Last posts on DSK2024-03-29T10:57:10+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/DSK/atom.xmlclemenceauhttp://front-europeen-et-republicain.blogspirit.com/about.htmlSEGOLENE ROYAL SUR RTLtag:front-europeen-et-republicain.blogspirit.com,2008-05-19:15533712008-05-19T12:36:56+02:002008-05-19T12:36:56+02:00 Ségolène Royal : Bonjour Les enseignants étaient assez nombreux, hier, dans...
<strong>Ségolène Royal : Bonjour</strong>Les enseignants étaient assez nombreux, hier, dans les rues de Paris pour manifester. Etes-vous favorable, Ségolène Royal, à un service d'accueil des élèves, les jours de grève dans l'Education nationale ? Je pense que tous les élèves doivent être accueillis à l'école.<strong>Donc, vous êtes favorable à ce qu'a demandé Nicolas Sarkozy ?</strong>Non, pas tout à fait parce que ce qui m'a choqué dans cette façon de faire, c'est la forme de marketing politique - c'est-à-dire à un moment où des dizaines de milliers de personnes étaient dans les rues, j'ai moi-même participé à la manifestation à Poitiers où les gens étaient très, très nombreux puisque nous avons quarante classes fermées dans la région, plus de 200 postes supprimés, 75 filières de formation qui sont supprimées, donc des jeunes, des parents d'élèves, des enseignants extrêmement inquiets - et le problème de fond, quel est-il ?<strong>Non, non sur le fond, vous êtes d'accord sur le service d'accueil des enfants, le jour, soient accueillis ?</strong>Je veux que tous les enfants soient accueillis dans l'école de la république.<strong>Donc, il faut trouver une solution.</strong> Donc, il faut trouver une solution. Mais qui est responsable de la grève ? C'est quand même ça qui est très important, aujourd'hui. Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?<strong>Mais peu importe s'il faut trouver un accueil, une solution pour l'accueil des enfants ? C'était ça la question.</strong>Jean-Michel Aphatie, là vous me posez une question qui concerne des...<strong>Oui, l'accueil des enfants.</strong>... des millions de Français : les familles, les enseignants et les élèves. Donc, laissez-moi deux secondes, si vous voulez, pour expliquer : qu'est-ce qui est en train de se passer ? Pourquoi y a-t-il cette colère ? Pourquoi y a-t-il cette frustration ? Pourquoi y a-t-il cette exaspération ? C'est parce qu'à un moment où le pouvoir d'achat est gravement en diminution, les Français sont farouchement attachés au bon fonctionnement des services publics. Vous savez, Jean-Michel Aphatie, lorsque les pays du nord de l'Europe ont connu de grosses difficultés budgétaires -puisque c'est ça l'enjeu, c'est de savoir : ou on fait des économies pour résorber les déficits de l'Etat - lorsqu'il y a eu ce problème dans les pays du nord de l'Europe dans les années 90, il y a une chose à laquelle ces pays n'ont pas touché, c'est l'Education, c'est la Recherche et c'est l'Innovation ; et ils ont réussi à rétablir leurs finances publiques. Moi, je dis, aujourd'hui, qu'il n'est pas bon pour un pays d'en rabattre sur l'Education et surtout de cette façon-là. Et la deuxième observation que je voudrais faire c'est qu'à un moment où Nicolas Sarkozy, où le pouvoir en place a essayé de faire diversion - il sait bien que les Français veulent que leurs enfants soient accueillis à l'école - et plutôt que de répondre au problème de fond de l'Education et au problème de fond qui consiste à se demander : comment est-ce que l'on fait, aujourd'hui, en France, des réformes qui soient acceptées par tous, qui ne soient pas faites contre les gens, mais qui soient faites avec eux pour à la fois, en effet, diminuer la dette publique mais en même temps améliorer le service rendu aux usagers, ça c'est la responsabilité des dirigeants. Je ne dis pas que les problèmes sont faciles mais je dis qu'aujourd'hui, les méthodes sont inadmissibles et le fond qui consiste à toucher au potentiel éducatif de la France n'est pas bon. <strong>Quelle est votre solution pour l'accueil à l'école des enfants, les jours de grève, Ségolène Royal ?</strong>Mais écoutez, elle est comme dans tous les autres secteurs : chaque fois qu'il y a un conflit social, il faut négocier avec les partenaires, avec les parents...<strong>Mais qui doit accueillir les enfants ? Les communes ?</strong>Les communes peuvent accueillir les enfants à condition que l'Etat assume ses responsabilités financières parce qu'en voilà assez, et j'en sais quelque chose en tant que présidente de région, que l'Etat transfère sur les collectivités territoriales ses responsabilités et qu'ensuite, il dénonce ces mêmes collectivités territoriales qui sont obligés de faire de la fiscalité, donc nous essayons de gérer au mieux... Vous savez, les élus socialistes qui sont à la tête des régions, des départements ou des mairies, veulent maîtriser la pression fiscale, ne pas augmenter l'impôt, rendre le meilleur service aux usagers mais il faut que l'Etat et le gouvernement assument ses responsabilités. <strong>Pourquoi avez-vous décidé d'être candidate à la tête du Parti socialiste, Ségolène Royal ?</strong>Je ne l'ai pas dit de cette façon-là ; mais en même temps, je l'ai dit très clairement : oui..."Je suis prête à assumer avec joie et détermination cette belle mission de chef du Parti socialiste".Si les militants en décident ainsi...<strong>Oui, pourquoi avez-vous décidé d'être candidate ?</strong>... et si les orientations politiques que je présenterai avec toute une équipe lors du congrès, recueillent un vote significatif.<strong>Pourquoi avez-vous décidé d'être candidate ? </strong>Je l'ai fait par transparence, par sincérité, par clarté, par cohérence.<strong>Qu'est-ce que vous pensez pouvoir apporter à ce Parti socialiste ?</strong>Je pense qu'aujourd'hui, le monde a changé et que le Parti socialiste doit changer, que les socialistes doivent changer pour répondre aux nouveaux défis du temps présent. Et je crois qu'il est très important - puisque les Français nous écoutent là sur RTL - qu'ils comprennent qu'il y a un lien entre le congrès du Parti socialiste qui est finalement un débat politique de fond qui doit pouvoir démontrer qu'une autre politique est possible pour répondre aux problèmes qui se posent aujourd'hui.Regardez, la France est aujourd'hui plongée dans un certain nombre de conflits sociaux. Il y a le conflit des pêcheurs. Il y a le conflit de l'Education, vous venez de le dire. Il y a prochainement une manifestation des retraités. Il y a des déséquilibres à l'Assemblée nationale, puisque le gouvernement a décidé de passer outre le vote de l'Assemblée sur la question des OGM. Donc, il y a des questions environnementales majeures. Sur tous ces sujets-là, les socialistes doivent prouver et montrer qu'une autre politique est possible. Et c'est ce qui sera enjeu dans ce congrès.<strong>Et vous pensez pouvoir, vous, représenter le Parti Socialiste dans tous ces débats-là ? Mieux que d'autres ?</strong> Non,pas mieux que d'autres. Ca, c'est les militants qui en décideront. Vous savez, moi je suis parfaitement sereine.<strong>Oui, mais vous, vous pensez avoir les qualités pour diriger le Parti socialiste et permettre de faire face à ces débats ?</strong>J'ai beaucoup réfléchi avant de dire une chose comme celle-ci. J'ai réfléchi aussi avec ceux qui m'entourent, les équipes. Il y a aujourd'hui 25 secrétaires fédéraux. C'est quoi les premiers secrétaires fédéraux ? C'est important parce que les auditeurs ne sont pas forcément informés de ce qui se passe à l'intérieur du parti. Je crois aussi que les Français n'ont pas forcément compris le calendrier. Tout cela ne se passe qu'au mois de novembre. Donc, il y a encore beaucoup de travail à faire. Des clarifications politiques à apporter. Et je pense, en effet, qu'avec une équipe et dans le cadre d'un débat utile et serein comme je le dis sur le site qui est ouvert. D'ailleurs j'invite tous ceux qui veulent contribuer et participer aux idées neuves, y compris à la façon dont nous devons concevoir une nouvelle force politique par rapport aux défis du temps présent à venir contribuer à apporter leurs idées sur ce site ainsi que sur le site désirs avenirs. Il y a déjà plusieurs milliers...<strong>Voilà...Un peu de pub !</strong>Mais c'est une question de respect des militants, je crois. Ils n'ont pas été consultés depuis la fin de la campagne présidentielle et je pense qu'il faut aujourd'hui leur donner la parole pour qu'en effet, les contributions puis l'émotion, c'est un vocabulaire un peu là aussi qu'il faudrait expliquer...<strong>Qu'avez-vous pensé, Ségolène Royal, du texte de Bertrand Delanoë : clarté, courage, créativité pour un grand congrès du Parti socialiste ? Vous avez lu ce texte ? Qu'en avez-vous pensé ?</strong>Ecoutez, au moins ce texte qui a été signé par Bertrand Delanoë et par Lionel Jospin d'ailleurs, a le mérite de poser une question de fond.<strong>Pourquoi le "par Lionel Jospin, d'ailleurs" ? Pourquoi la précision ?</strong>Parce qu'il faut le dire aussi. Je crois que c'est...<strong>C'est Bertrand Delanoë, Lionel Jospin sur un pied d'égalité, à votre avis ?</strong>Parce que je crois que c'est une certaine conception de la politique que l'on retrouve...<strong>Datée ? Passée ?</strong>Non, parce que vous savez, vous n'entendrez jamais dans ma bouche quelque chose de désobligeant à l'égard de qui que ce soit.<strong>C'est étonnant de vous entendre citer Lionel Jospin là... Moi je vous parle de Bertrand Delanoë !</strong>C'est important que ça soit dit.<strong>Pourquoi ? Pourquoi ?</strong>Parce que je crois que c'est une identité politique et d'ailleurs qu'on retrouve dans ce texte. Et en particulier, il y a plusieurs lignes de différences, en effet, avec ce que j'ai pu dire ou ce que je défends avec un certain nombre d'autres responsables politiques et en particulier, il y a le débat sur la démocratie participative qui est posée.<strong>Qui est critiquée dans ce texte.</strong>Qui est très vivement critiquée dans ce texte. Or, je pense aujourd'hui et les conflits sociaux que nous venons d'évoquer le prouvent : la question démocratique est aujourd'hui une question majeure pour réussir les réformes politiques. Et c'est pour ça que j'ai choisi aussi cette démarche avec mes amis dans le cadre de la préparation du congrès parce que c'est une question de respect, c'est-à-dire que pour parler juste, il faut d'abord savoir écouter. Et puis, je pense qu'on ne gouverne pas un pays aujourd'hui comme il y a quelques années. Il y a une exigence démocratique très forte. D'ailleurs, si les citoyens sont si nombreux à descendre dans la rue, c'est aussi une exigence de comprendre les réformes, d'attendre des réformes qu'elles soient justes et efficaces. Et je vous invite à venir, Jean-Michel Aphatie, jusqu'à Poitiers... Ce n'est pas très loin.<strong>Vous avez dit, Ségolène Royal... D'accord, je vais venir ! Promis. </strong>Non, mais vous verrez (non, mais juste ça parce qu'il y a eu pas mal de débats sur cette question-là)... Vous verrez comment on peut aller aussi très loin dans la démocratie participative, y compris dans le budget participatif qui permet aux citoyens de décider de l'utilisation d'une partie de leurs impôts, par exemple. <strong>Une question personnelle, Ségolène Royal. On vous a vu en photo "Paris Match", Florence... Vous priez devant un autel. Vous êtes croyante, Ségolène Royal ?</strong>Je suis pour la laïcité et par conséquent, cette question-là est une question d'ordre privée, et je considère qu'on n'a pas à être pourchassée...<strong>C'est une question gênante ? Embêtante ?</strong>Non, pas du tout. Pas du tout...<strong>Quand on est candidate à la tête du Parti socialiste, il ne faut pas faire part de ses convictions personnelles ?</strong>Non, vous m'avez mal compris. La laïcité, c'est quoi ? C'est que les engagements privés relèvent de la vie privée et qu'il n'y a pas de mélange entre l'engagement public et les convictions ou les croyances religieuses.Et d'ailleurs, je fais souvent référence à la façon dont se comportait le Général de Gaulle par rapport à cette question-là, lui-même qui était d'ailleurs croyant, qui était pratiquant, et qui - en public - n'exprimait jamais ni ses croyances, ni sa pratique religieuse parce qu'il faisait la part des choses entre son rôle de chef de l'Etat et l'incarnation d'une République laïque et ses croyances personnelles.
clemenceauhttp://front-europeen-et-republicain.blogspirit.com/about.htmlSEGOLENE ROYAL SUR RTLtag:front-europeen-et-republicain.blogspirit.com,2008-05-19:15533732008-05-19T12:35:00+02:002008-05-19T12:35:00+02:00...
<a href="http://www.rtl.fr/fiche/113696/segolene-royal-le-monde-a-change-et-le-ps-doit-changer.html" target="_blank">http://www.rtl.fr/fiche/113696/segolene-royal-le-monde-a-change-et-le-ps-doit-changer.html<strong>Ségolène Royal : Bonjour</strong></a>Les enseignants étaient assez nombreux, hier, dans les rues de Paris pour manifester. Etes-vous favorable, Ségolène Royal, à un service d'accueil des élèves, les jours de grève dans l'Education nationale ? Je pense que tous les élèves doivent être accueillis à l'école.<strong>Donc, vous êtes favorable à ce qu'a demandé Nicolas Sarkozy ?</strong>Non, pas tout à fait parce que ce qui m'a choqué dans cette façon de faire, c'est la forme de marketing politique - c'est-à-dire à un moment où des dizaines de milliers de personnes étaient dans les rues, j'ai moi-même participé à la manifestation à Poitiers où les gens étaient très, très nombreux puisque nous avons quarante classes fermées dans la région, plus de 200 postes supprimés, 75 filières de formation qui sont supprimées, donc des jeunes, des parents d'élèves, des enseignants extrêmement inquiets - et le problème de fond, quel est-il ?<strong>Non, non sur le fond, vous êtes d'accord sur le service d'accueil des enfants, le jour, soient accueillis ?</strong>Je veux que tous les enfants soient accueillis dans l'école de la république.<strong>Donc, il faut trouver une solution.</strong> Donc, il faut trouver une solution. Mais qui est responsable de la grève ? C'est quand même ça qui est très important, aujourd'hui. Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?<strong>Mais peu importe s'il faut trouver un accueil, une solution pour l'accueil des enfants ? C'était ça la question.</strong>Jean-Michel Aphatie, là vous me posez une question qui concerne des...<strong>Oui, l'accueil des enfants.</strong>... des millions de Français : les familles, les enseignants et les élèves. Donc, laissez-moi deux secondes, si vous voulez, pour expliquer : qu'est-ce qui est en train de se passer ? Pourquoi y a-t-il cette colère ? Pourquoi y a-t-il cette frustration ? Pourquoi y a-t-il cette exaspération ? C'est parce qu'à un moment où le pouvoir d'achat est gravement en diminution, les Français sont farouchement attachés au bon fonctionnement des services publics. Vous savez, Jean-Michel Aphatie, lorsque les pays du nord de l'Europe ont connu de grosses difficultés budgétaires -puisque c'est ça l'enjeu, c'est de savoir : ou on fait des économies pour résorber les déficits de l'Etat - lorsqu'il y a eu ce problème dans les pays du nord de l'Europe dans les années 90, il y a une chose à laquelle ces pays n'ont pas touché, c'est l'Education, c'est la Recherche et c'est l'Innovation ; et ils ont réussi à rétablir leurs finances publiques. Moi, je dis, aujourd'hui, qu'il n'est pas bon pour un pays d'en rabattre sur l'Education et surtout de cette façon-là. Et la deuxième observation que je voudrais faire c'est qu'à un moment où Nicolas Sarkozy, où le pouvoir en place a essayé de faire diversion - il sait bien que les Français veulent que leurs enfants soient accueillis à l'école - et plutôt que de répondre au problème de fond de l'Education et au problème de fond qui consiste à se demander : comment est-ce que l'on fait, aujourd'hui, en France, des réformes qui soient acceptées par tous, qui ne soient pas faites contre les gens, mais qui soient faites avec eux pour à la fois, en effet, diminuer la dette publique mais en même temps améliorer le service rendu aux usagers, ça c'est la responsabilité des dirigeants. Je ne dis pas que les problèmes sont faciles mais je dis qu'aujourd'hui, les méthodes sont inadmissibles et le fond qui consiste à toucher au potentiel éducatif de la France n'est pas bon. <strong>Quelle est votre solution pour l'accueil à l'école des enfants, les jours de grève, Ségolène Royal ?</strong>Mais écoutez, elle est comme dans tous les autres secteurs : chaque fois qu'il y a un conflit social, il faut négocier avec les partenaires, avec les parents...<strong>Mais qui doit accueillir les enfants ? Les communes ?</strong>Les communes peuvent accueillir les enfants à condition que l'Etat assume ses responsabilités financières parce qu'en voilà assez, et j'en sais quelque chose en tant que présidente de région, que l'Etat transfère sur les collectivités territoriales ses responsabilités et qu'ensuite, il dénonce ces mêmes collectivités territoriales qui sont obligés de faire de la fiscalité, donc nous essayons de gérer au mieux... Vous savez, les élus socialistes qui sont à la tête des régions, des départements ou des mairies, veulent maîtriser la pression fiscale, ne pas augmenter l'impôt, rendre le meilleur service aux usagers mais il faut que l'Etat et le gouvernement assument ses responsabilités. <strong>Pourquoi avez-vous décidé d'être candidate à la tête du Parti socialiste, Ségolène Royal ?</strong>Je ne l'ai pas dit de cette façon-là ; mais en même temps, je l'ai dit très clairement : oui..."Je suis prête à assumer avec joie et détermination cette belle mission de chef du Parti socialiste".Si les militants en décident ainsi...<strong>Oui, pourquoi avez-vous décidé d'être candidate ?</strong>... et si les orientations politiques que je présenterai avec toute une équipe lors du congrès, recueillent un vote significatif.<strong>Pourquoi avez-vous décidé d'être candidate ? </strong>Je l'ai fait par transparence, par sincérité, par clarté, par cohérence.<strong>Qu'est-ce que vous pensez pouvoir apporter à ce Parti socialiste ?</strong>Je pense qu'aujourd'hui, le monde a changé et que le Parti socialiste doit changer, que les socialistes doivent changer pour répondre aux nouveaux défis du temps présent. Et je crois qu'il est très important - puisque les Français nous écoutent là sur RTL - qu'ils comprennent qu'il y a un lien entre le congrès du Parti socialiste qui est finalement un débat politique de fond qui doit pouvoir démontrer qu'une autre politique est possible pour répondre aux problèmes qui se posent aujourd'hui.Regardez, la France est aujourd'hui plongée dans un certain nombre de conflits sociaux. Il y a le conflit des pêcheurs. Il y a le conflit de l'Education, vous venez de le dire. Il y a prochainement une manifestation des retraités. Il y a des déséquilibres à l'Assemblée nationale, puisque le gouvernement a décidé de passer outre le vote de l'Assemblée sur la question des OGM. Donc, il y a des questions environnementales majeures. Sur tous ces sujets-là, les socialistes doivent prouver et montrer qu'une autre politique est possible. Et c'est ce qui sera enjeu dans ce congrès.<strong>Et vous pensez pouvoir, vous, représenter le Parti Socialiste dans tous ces débats-là ? Mieux que d'autres ?</strong> Non,pas mieux que d'autres. Ca, c'est les militants qui en décideront. Vous savez, moi je suis parfaitement sereine.<strong>Oui, mais vous, vous pensez avoir les qualités pour diriger le Parti socialiste et permettre de faire face à ces débats ?</strong>J'ai beaucoup réfléchi avant de dire une chose comme celle-ci. J'ai réfléchi aussi avec ceux qui m'entourent, les équipes. Il y a aujourd'hui 25 secrétaires fédéraux. C'est quoi les premiers secrétaires fédéraux ? C'est important parce que les auditeurs ne sont pas forcément informés de ce qui se passe à l'intérieur du parti. Je crois aussi que les Français n'ont pas forcément compris le calendrier. Tout cela ne se passe qu'au mois de novembre. Donc, il y a encore beaucoup de travail à faire. Des clarifications politiques à apporter. Et je pense, en effet, qu'avec une équipe et dans le cadre d'un débat utile et serein comme je le dis sur le site qui est ouvert. D'ailleurs j'invite tous ceux qui veulent contribuer et participer aux idées neuves, y compris à la façon dont nous devons concevoir une nouvelle force politique par rapport aux défis du temps présent à venir contribuer à apporter leurs idées sur ce site ainsi que sur le site désirs avenirs. Il y a déjà plusieurs milliers...<strong>Voilà...Un peu de pub !</strong>Mais c'est une question de respect des militants, je crois. Ils n'ont pas été consultés depuis la fin de la campagne présidentielle et je pense qu'il faut aujourd'hui leur donner la parole pour qu'en effet, les contributions puis l'émotion, c'est un vocabulaire un peu là aussi qu'il faudrait expliquer...<strong>Qu'avez-vous pensé, Ségolène Royal, du texte de Bertrand Delanoë : clarté, courage, créativité pour un grand congrès du Parti socialiste ? Vous avez lu ce texte ? Qu'en avez-vous pensé ?</strong>Ecoutez, au moins ce texte qui a été signé par Bertrand Delanoë et par Lionel Jospin d'ailleurs, a le mérite de poser une question de fond.<strong>Pourquoi le "par Lionel Jospin, d'ailleurs" ? Pourquoi la précision ?</strong>Parce qu'il faut le dire aussi. Je crois que c'est...<strong>C'est Bertrand Delanoë, Lionel Jospin sur un pied d'égalité, à votre avis ?</strong>Parce que je crois que c'est une certaine conception de la politique que l'on retrouve...<strong>Datée ? Passée ?</strong>Non, parce que vous savez, vous n'entendrez jamais dans ma bouche quelque chose de désobligeant à l'égard de qui que ce soit.<strong>C'est étonnant de vous entendre citer Lionel Jospin là... Moi je vous parle de Bertrand Delanoë !</strong>C'est important que ça soit dit.<strong>Pourquoi ? Pourquoi ?</strong>Parce que je crois que c'est une identité politique et d'ailleurs qu'on retrouve dans ce texte. Et en particulier, il y a plusieurs lignes de différences, en effet, avec ce que j'ai pu dire ou ce que je défends avec un certain nombre d'autres responsables politiques et en particulier, il y a le débat sur la démocratie participative qui est posée.<strong>Qui est critiquée dans ce texte.</strong>Qui est très vivement critiquée dans ce texte. Or, je pense aujourd'hui et les conflits sociaux que nous venons d'évoquer le prouvent : la question démocratique est aujourd'hui une question majeure pour réussir les réformes politiques. Et c'est pour ça que j'ai choisi aussi cette démarche avec mes amis dans le cadre de la préparation du congrès parce que c'est une question de respect, c'est-à-dire que pour parler juste, il faut d'abord savoir écouter. Et puis, je pense qu'on ne gouverne pas un pays aujourd'hui comme il y a quelques années. Il y a une exigence démocratique très forte. D'ailleurs, si les citoyens sont si nombreux à descendre dans la rue, c'est aussi une exigence de comprendre les réformes, d'attendre des réformes qu'elles soient justes et efficaces. Et je vous invite à venir, Jean-Michel Aphatie, jusqu'à Poitiers... Ce n'est pas très loin.<strong>Vous avez dit, Ségolène Royal... D'accord, je vais venir ! Promis. </strong>Non, mais vous verrez (non, mais juste ça parce qu'il y a eu pas mal de débats sur cette question-là)... Vous verrez comment on peut aller aussi très loin dans la démocratie participative, y compris dans le budget participatif qui permet aux citoyens de décider de l'utilisation d'une partie de leurs impôts, par exemple. <strong>Une question personnelle, Ségolène Royal. On vous a vu en photo "Paris Match", Florence... Vous priez devant un autel. Vous êtes croyante, Ségolène Royal ?</strong>Je suis pour la laïcité et par conséquent, cette question-là est une question d'ordre privée, et je considère qu'on n'a pas à être pourchassée...<strong>C'est une question gênante ? Embêtante ?</strong>Non, pas du tout. Pas du tout...<strong>Quand on est candidate à la tête du Parti socialiste, il ne faut pas faire part de ses convictions personnelles ?</strong>Non, vous m'avez mal compris. La laïcité, c'est quoi ? C'est que les engagements privés relèvent de la vie privée et qu'il n'y a pas de mélange entre l'engagement public et les convictions ou les croyances religieuses.Et d'ailleurs, je fais souvent référence à la façon dont se comportait le Général de Gaulle par rapport à cette question-là, lui-même qui était d'ailleurs croyant, qui était pratiquant, et qui - en public - n'exprimait jamais ni ses croyances, ni sa pratique religieuse parce qu'il faisait la part des choses entre son rôle de chef de l'Etat et l'incarnation d'une République laïque et ses croyances personnelles.
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlDSK is backtag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2008-04-18:15322692008-04-18T09:12:55+02:002008-04-18T09:12:55+02:00Eblouissant DSK, ce matin, sur Europe 1. Superbe remise en perspective de nos...
Eblouissant DSK, ce matin, sur Europe 1. Superbe remise en perspective de nos égoïsmes minuscules. Elkabbach : <em>"Des millions de gens risquent de mourir de faim, quelles conséquences pour nous ?"</em> Strauss-Kahn : <em>"D’abord, quelles conséquences pour eux !" </em>Mortel pour ses amis du PS et leurs relais médiatiques, englués dans les bisbilles picrocholines et les polémiques infinitésimales. Mortel pour les réactions de matamores indignés des Fabius et autres Royal dès que l’Etat français, endetté jusqu’à l’os, fait mine de réduire d’un demi-point telle ou telle dépense publique. Pousser la candidature de DSK au FMI fut une des meilleures idées de Sarko. Sauf, peut-être, pour lui-même, en 2012 !
Olivier Beaunayhttp://oliveretcompagnie.blogspirit.com/about.htmlUne diaspora française aux Etats-Unis ?tag:oliveretcompagnie.blogspirit.com,2007-04-13:12447662007-04-13T18:50:00+02:002007-04-13T18:50:00+02:00DSK le rappelait récemment : l'Europe compte environ 200000 chercheurs...
DSK le rappelait récemment : l'Europe compte environ 200000 chercheurs expatriés aux Etats-Unis. Le mouvement prend de l'ampleur et inquiète une société française, du moins quelques uns de ses décideurs, qui commence seulement à s'éveiller aux enjeux concrets d'une économie de la connaissance tournée vers une exploration plus active et mieux organisée de nouveaux gisements de croissance et de progrès. Dans un papier récent des Enjeux-Les Echos, Ina Baghdiantz McCabe, historienne à l'université de Tufts (USA) et spécialiste des diasporas marchandes, remet en perspective la question. Ce mouvement, rappelle-t-elle, s'inscrit dans une longue histoire : départ des Huguenots au XVIIe siècle (prélable à la révocation de l'Edit de Nantes), pirates et flibustiers de Saint-Malo, coloniaux en Afrique, au Maghreb ou en Indochine : la vague récente d'expatriations n'est pas inédite. "A la différence toutefois des autres Européens, souligne IBM (interrogée par Pascale-Marie Deschamps), la France n'a pas connu de grande émigration vers les Etats-Unis qui fournirait aujourd'hui une base d'accueil pour les arrivants (...) mais un réseau est indéniablement en train de se construire depuis une vingtaine d'années". Une "fuite des cerveaux" qui contribue à la création de réseaux dont l'importance économique ne s'est jamais démentie.L'essentiel serait alors de garder le contact, sur un mode souple et informel, de façon à utiliser les connaissances (commerciales, culturelles, etc) acquises à l'extérieur. Cela peut ouvrir des pistes de coopération avec des entreprises françaises désireuses de s'installer, par le biais par exemple de conférences. La France a su utiliser ces diasporas par le passé - l'historienne rappelle les marchands et missionnaires de Colbert, ou encore les récits de voyages commandés par l'Académie des Sciences, à l'époque, de précieuses sources d'information. Le plus important ? Non pas chercher à faire revenir ces Français de l'étranger, mais utiliser l'avantage compétitif qu'ils constituent, car "ces expatriés sont des universitaires, des cadres, une élite qui entretient une excellente représentation". Prenant le contrepied de la vision de nations homogènes construites par les nationalismes du XIXe siècle, ces réseaux contribuent, de fait, à une vision plus ouverte du monde, dans un pays qui reste travaillé par une perception négative de la mondialisation, mais qui commence aussi à découvrir les vertus du benchmarking.Entre Columbus (Ohio), Chicago et New York, c'est bien cette approche, une veille active, prospective, et productive qui est en jeu dans mon séjour aux Etats-Unis.
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlL'intelligence à la barretag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2006-11-09:10695452006-11-09T18:15:00+01:002006-11-09T18:15:00+01:00La bourde de Ségolène Royal, mardi, sur le nucléaire iranien, fait le miel de...
La bourde de Ségolène Royal, mardi, sur le nucléaire iranien, fait le miel de ses deux rivaux, qui sont persuadés d’être plus intelligents et compétents qu’elle. Ce n’est peut-être pas faux. Mais MM. Strauss-Kahn et Fabius croient-ils vraiment que les cerveaux les plus brillants ont vocation à gouverner les sociétés modernes ? Rappelons-leur les noms des trois plus grands hommes politiques (qu'on les aime ou non) de ces trente dernières années : - Ronald Reagan, un acteur de séries B issu de sa Californie profonde, qui a redonné confiance à l'Amérique ; - Helmut Kohl, un ex-apparatchik un peu balourd de Rhénanie-Palatinat, qui a réunifié l'Allemagne ; - et Boris Eltsine, un soûlographe hâbleur et sans culture venu du fin fond de l’Oural, qui a ressuscité la Russie. Pas de chance, au PS, ils ont tous fait l'ENA !
MDWhttp://comines-warneton.blogspirit.com/about.htmlAprès les Communales... les Présidentielles !!!tag:comines-warneton.blogspirit.com,2006-11-06:10644412006-11-06T11:25:00+01:002006-11-06T11:25:00+01:00 Voilà l'homme que j'aimerais bien voir en finale... contre Sarkozy....
<p><img src="http://comines-warneton.blogspirit.com/images/medium_DSK.jpg" alt="medium_DSK.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" /></p> <p><br /> Voilà l'homme que j'aimerais bien voir en finale... contre Sarkozy.</p> <p>Pour la première fois, dans ce blog, j'affiche une préférence pour quelqu'un ! Je dis bien : pour quelqu'un ! Car, ce Dominique-là a le charisme qu'il faut pour sortir la France de son pétrin et la faire avancer. </p> <p>De l'autre côté, à droite, Nicolas est également un gars sérieux qui sait aussi ce qu'il faut pour faire progesser la France. </p> <p>Gauche ou Droite... quelle importance ? L'essentiel ne réside-t-il pas dans la valeur de l'homme à qui les citoyens confient le destin du pays. Pourvu que chacun soit un tout petit peu plus heureux ! </p> <p>Ce qui m'importune, bien que je n'aie pas à voter puisque je suis Belge, ce sont les primaires socialistes qui détermineront le seul candidat présidentiable. La Ségolène me fait penser à Anne-Marie....pourvu que son égo s'en trouve flatté. Quant à Laurent... a-t-il bien saisi la différence entre responsabilité et culpabilité ?</p> <p>Reste Dominique Strauss-Kahn, qui a mes yeux, est bien au-dessus du lot de la gauche, toutes tendances confondues.<br /> Et dans un débat télévisé, et frontal... Sarko et DSK : la confrontation des idées sera forte tout autant que l'élégance du verbe.<br /> Pour ceux qui aiment la langue française... il ne faudra en tout cas pas rater ce rendez-vous !</p>
lelazorhttp://lelazor.blogspirit.com/about.htmlProblème d'image ou image d'un gros problème ?tag:lelazor.blogspirit.com,2006-10-13:10344642006-10-13T16:00:00+02:002006-10-13T16:00:00+02:00On ne va pas tirer sur l'ambulance Chirac, surtout que cela ne serait pas...
On ne va pas tirer sur l'ambulance Chirac, surtout que cela ne serait pas très juste, après tout, je doute que le prochain (ou la prochaine) fasse beaucoup mieux, cela peut même être pire, on a finalement la politique qu'on mérite. Nos hommes politiques gouvernent suffisemment au sondage pour que les décisions prises soient au fond celles de la France.Mais entre le clash avec la Turquie (finalement personne en France n'en veut dans l'europe de la Turquie, soyons honnête), le foutoir EADS (et ce n'est pas fini, la branche militaire du groupe pourrait bien connaitre des déboires identiques à Airbus avec les partenaires anglais de la branche, même culture du chacun pour soi, même causes, mêmes effets).Ne parlons pas de la voix de la France, qui n'a guère qu'une toute petite audience parmi les élites des pays francophones.Quant à l'Europe, depuis le non qui a fait éclater le mouton à 5 pattes (inventé en grande partie par les français), on est presque revenu à la case départ.Allez les bleus.
lelazorhttp://lelazor.blogspirit.com/about.htmlMes mains sur tes hanchestag:lelazor.blogspirit.com,2006-10-07:10250622006-10-07T18:34:06+02:002006-10-07T18:34:06+02:00Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que Sarko ne sera pas seul...
Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que Sarko ne sera pas seul à droite. Mam se démange et moi, je pense que le D. G. de Villepin va faire un coup.Il parait que Dominique avec son humour un peu grivois aurait déclaré il y a quelque temps : la France, elle a besoin d'être prise.Les français ne détesteraient pas un défilé de belles gueules au 2eme tour, de quoi faire de beaux calendriers, un duel à fleuret moucheté Dominique - Ségo, avec plein de belles formules, genre aristo, genre Cour de Versailles avec humour Canal faussement banlieue (genre Renaud en plus chic plus jus de fruit et moins pastis).Et ils se connaisssent, sortent de la même promo ENA, s'apprécient (se désirent peut être). Ils ont du avoir de bons cours de com. et de marketing politique, même s'ils manquent un peu d'expérience.Et puis La France elle a envie de s'offrir un peu de bon temps, elle s'ennuie tellement avec ses potes européens trop sérieux et trop luthérien pour elle. elle n'en veux plus de tous ces mecs un peu ternes. Vite, il est temps de la séduire avant qu'elle n'aille se vende à des gens plus croustillants, plus délires, genre russe ou beaux méditerranéens.De toute manière, c'est foutu, alors tant qu'à faire, on ne vit qu'une fois....
lelazorhttp://lelazor.blogspirit.com/about.htmlEU is a joke.tag:lelazor.blogspirit.com,2006-10-05:10225162006-10-05T19:30:16+02:002006-10-05T19:30:16+02:00Les difficultés industrielles de EADS entre l'Allemagne et la France me...
Les difficultés industrielles de EADS entre l'Allemagne et la France me donnent l'occasion de faire part de mon expérience des multinationales et des relations de travail entre nations de l'EU.Pas facile de travailler ensemble entre les cultures des différents pays de l'Union, je pense même que cela relève souvent de la (mauvaise) farce.Chez un grand constructeur néerlandais, les français voyaient les hollandais comme des "gros boeufs" (je cite). Il faut dire que les pays du Nord de l'Europe voient un peu la France comme un pays sous developpé, une sorte d'extension de l'Afrique..En Belgique, les choses sont plus faciles du côté wallon, encore que..mieux vaut être du nord de la France pour s'entendre avec eux. Les parisiens, qui couraient le soir prendre leur TGV étaient vus comme des snobs, n'allant pas à l'estaminet du coin se finir à la bière.Avec les suisses et les allemands, on a l'impression que la seconde guerre mondiale n'est pas terminée "ze vais fou faire marcher au pas, petits zalopards".Avec les pays de l'est, le peu que j'ai vu donnait l'impression que le mur existait encore, chacun ignorant l'autre tout en trvaillant sur les mêmes projets.Avec les anglais, les choses sont plus passionnelles, les anglais voulant certes toujours prendre le leadership en trouvant que les français passent trop de temps à refaire le monde DO IT est leur devise. Mais les français aiment un peu les anglais, ne serait ce que parce que c'est la seule langue un peu parlée en entreprise et du côté anglais, on aime quitter l'ile un peu dure un vivre pour faire une descente et profiter de la culture et du vin français.Il n'y a guère qu'avec les italiens que les choses se passent assez bien, peut être parce que la cuisine italienne est la seule que les français supportent...
lelazorhttp://lelazor.blogspirit.com/about.htmlQuand le gronavion repasse l'addition aux petits.tag:lelazor.blogspirit.com,2006-10-04:10211882006-10-04T19:30:00+02:002006-10-04T19:30:00+02:00En tant que prestataire travaillant pour le groupe EADS, il faut reconnaitre...
En tant que prestataire travaillant pour le groupe EADS, il faut reconnaitre que ces gens la étaient des interlocuteurs intelligents comme on n'en trouve peu à l'heure actuelle dans les grandes structures.Etant des industriels à forte culture technique, ils savaient qu'un projet pouvait avoir des aléas et ils savaient entendre de la part de leurs fournisseurs une révision des prévisions généralement pour dépassement en cours de projet.Peu sur le marché pratiquent cela, à commencer par les constructeurs automobiles avec qui il faut peu d'honneur (ou avoir très faim) pour travailler.Mais je crains que tout cela ne change chez EADS. J'entendais à midi que pour payer les indemnités de retard aux client du futur A380, on n'hésiterait pas à faire passer les contrats de sous traitance hors de la zone euro...Quand on sait que Noél Forgeard (ex patron d'EADS) est parti avec un bon pactol (source CGT du groupe) et la moitié de son salaire (bien plus conséquent que la moyenne) comme retraite, on peut trouver la manip. un peu osée....
lelazorhttp://lelazor.blogspirit.com/about.htmlEuro-Boulognetag:lelazor.blogspirit.com,2006-09-24:10069732006-09-24T19:29:26+02:002006-09-24T19:29:26+02:00 Cette semaine, l'Express consacre une grande partie de son numéro à...
<div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lelazor.blogspirit.com/images/medium_b09060027.JPG"><img src="http://lelazor.blogspirit.com/images/medium_b09060027.JPG" alt="medium_b09060027.JPG" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></div> <div style="text-align: center">Cette semaine, l'Express consacre une grande partie de son numéro à Boulogne - Calais - Dunkerque.<br /> Cette région est chère à mon coeur et l'occasion m'en est donnée de plaider pour un grand projet d'aménagement de la zone des anciennes acieries actuellement en desctruction.<br /> Cette zone, s'avancant dans la mer à Boulogne me parait une extraordinaire occasion de donner à cette région un grand coup de pouce.<br /> Je plaide pour que de grands architectes s'interressent au projet et réalisent quelque chose qui donne au site fière allure.<br /> Le mauvais temps n'est pas une fatalité, bien plus haut au nord, au dela de nos frontières se trouvent les pays les plus riches de notre continent. On y trouve des horreurs aussi comme l'aménagement béton des côtes belges ou pire encore, du sous disneyland comme aux Pays Bas près de la Haye.<br /> Allez, Jack Lang, cesse de réver à la présidence pour laquelle tu n'as aucune chance et fais jouer tes carnets d'adresse et aide ton ami (?) Lengaigne à réaliser ses ambitions.<br /> Par exemple, une salle de concert (il n'y en a aucune digne de ce nom dans la région) sur la mer, ca n'aurait pas de la gueule, on est à la bourre sur la culture la haut.<br /> Et puis, faisons enfin quelque chose pour (ou mieux avec) nos voisins anglais et belges, un Barcelonne du nord.<br /> Allez, on se booste...</div>
lelazorhttp://lelazor.blogspirit.com/about.htmlMonté sur ressorttag:lelazor.blogspirit.com,2006-09-22:10044122006-09-22T20:53:10+02:002006-09-22T20:53:10+02:00Le secret de la réussite ? Etre monté sur ressort.Ce qui veut dire, etre...
Le secret de la réussite ? Etre monté sur ressort.Ce qui veut dire, etre capable de rebondir à toutes les claques, avoir de l'énergie à revendre, faire croire aux autres qu'on est toujours partant.Il est possible de diriger une boite de 3000 personnes (j'en connais) à 35 ans sans diplome particulier ni de fait grande expérience, il suffit de se comporter comme un...sauteur.En politique, c'est pareil, c'est pour cela que Jospin n'a aucune chance. Par contre Sa ou Se...Allez, n'allez pas me dire qu'un ressort n'est généralement pas un objet de valeur, cela pourrait etre interprété comme du populisme...
lelazorhttp://lelazor.blogspirit.com/about.htmlGaucho, bobo, facho ?tag:lelazor.blogspirit.com,2006-09-13:9901402006-09-13T16:45:00+02:002006-09-13T16:45:00+02:00Les élections qui vont se jouer ont la particularité de diviser, même de...
Les élections qui vont se jouer ont la particularité de diviser, même de fracturer la gauche (une scission du PS ne serait pas trop étonnante).<br /> Etant un babyboomer et si je regarde mon histoire perso., je vois bien que je suis passé de gaucho, partageant les idées de 68, à bobo, un peu privilégié, préférant les expos d'art contemporain et découvrir l'étranger aux saussissonades et à la grimpette sur les sentiers à vache.<br /> Et maintenant, la rupture est consommée entre deux à trois "gauches", l'une traditionnelle incarnée par Jospin, Fabius, et Jack et des groupes (dont un qui pourrait faire tout exploser) qui se détachent de DSK à Ségolène en passant par une espèce d'anarco libéralisme régulé vers laquelle je me sens aller, n'ayant pas trop confiance en la Royale.<br /> Si bien que je sens autant de différence, d'opposition et de violence aujourd'hui entre ces différents groupes issus de la gauche qu'entre les mittérandistes de 81 et la droite de l'époque.<br /> Cela ne se fait pas non plus sans malaise, les uns se retrouvant un peu comme les communistes découvrant les goulags, les autres se faisant parfois traiter de facho. de traitres ou d'irresponsables.<br /> Mais, je pense qu'il faut assumer la fracture, c''est aussi cela le changement quelqu'en soit l'issue...
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlCambadélis aux affaires !tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2006-08-09:9407742006-08-09T12:00:00+02:002006-08-09T12:00:00+02:00Lu dans le Figaro de ce matin les propos définitifs du député parisien...
Lu dans le <em>Figaro </em>de ce matin les propos définitifs du député parisien Jean-Christophe Cambadélis (PS) qui se verrait bien premier ministre de DSK et qui explique sentencieusement pourquoi la "modernité"<img src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/images/thumb_Cambadelis.jpg" alt="medium_Cambadelis.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /> sera au cœur du scrutin de 2007, lequel sera, n’en doutons pas, "historique". J’adore quand un ancien trotskiste nous explique ce qui est "historique" et ce qui est "moderne" ! Le susdit, il y a juste deux mois, a été condamné à six mois de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende (la presse ayant unanimement souligné l’indulgence du juge) pour avoir trempé dans les combines de la MNEF et bénéficié d’un emploi fictif pendant quatre ans sous Mitterrand. "Nous n’échapperons pas, dit-il dans le <em>Figaro</em>, à un débat sur la représentation politique". Un tel débat, en effet, ne manquerait pas d’intérêt.
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlFoin des médias, foin des sondages !tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2006-07-30:9270052006-07-30T23:45:00+02:002006-07-30T23:45:00+02:00Noté, dans le JDD d’aujourd’hui, le dédain inhabituel affiché par les...
Noté, dans le <em>JDD</em> d’aujourd’hui, le dédain inhabituel affiché par les rivaux de Ségolène Royal pour la démocratie d’opinion. Dominique Strauss-Kahn explique ainsi "qu’il ne sera laissera pas intimider par les médias ou les sondages". Bravo. C’est beau comme l’antique. Laurent Fabius, Jack Lang et consort sont du même avis : les adhérents du PS "ne se feront pas dicter leur choix par les médias ou les sondages !"Croient-ils vraiment, les uns et les autres, que les militants socialistes se feront une idée différente de celle des médias et des sondages ? Sur quels critères ? Ils devraient méditer cette phrase de Marcel Proust dans <em>A la recherche du temps perdu</em> : "Ce qui est étonnant, c’est que le public, qui ne juge des hommes et des choses (…) que par les journaux, est persuadé qu’il juge par lui-même !"
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlJamais sans ma femmetag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2006-06-05:8276842006-06-05T11:40:00+02:002006-06-05T11:40:00+02:00Denisot, L’Express , Fogiel… Après avoir fustigé les politiques jouant les...
Denisot, <em>L’Express</em>, Fogiel… Après avoir fustigé les politiques jouant les "people", flétri ceux qui mettent en scène leur vie affective et juré qu’il ne mettrait jamais son couple sous les caméras, DSK a craqué. Pour s’attirer les faveurs de la ménagère socialiste de plus de 50 ans, il ne sort plus sans Anne Sinclair. Il devrait se méfier. D’abord parce que sa femme ne lui laisse pas la parole, ce qui fait bizarre. Ensuite parce qu’elle s’y croit : "Quand nous serons à l’Elysée, je ne me mêlerai pas des affaires du président", a-t-elle affirmé sur Canal + (on respire).Enfin parce qu’elle fait rire tout le PAF en affirmant qu’elle a abandonné 7/7, naguère, pour ne pas gêner son candidat de mari – elle qui n’avait pas cru bon de s’effacer le jour de la fameuse interview télévisée du président Mitterrand dont DSK était le ministre des finances ! Lequel DSK fait preuve du même humour quand il assure qu’il laisserait tomber la politique "si Anne souhaitait présenter le journal de 20 heures". Faut peut-être pas pousser.