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Jean Julien
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Marcel Hoisnard
tag:leblogdejeanjulien.blogspirit.com,2019-02-05:3129277
2019-02-05T08:49:00+01:00
2019-02-05T08:49:00+01:00
Par une conversation familiale, j'apprends récemment qu'un de mes...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Par une conversation familiale, j'apprends récemment qu'un de mes grands-oncles paternels d'Ille-et-Vilaine, Jules Hoisnard (un frère de mon grand-père donc), aurait eu un fils tué durant la guerre 14-18. Ce tonton Jules (comme je l'ai toujours entendu appelé) était employé des Chemins de fer de l'Ouest (ancêtre de la SNCF) et avait pris sa retraite à Janzé près de La Couyère, son village natal.</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Piqué par la curiosité, je profite d'un déplacement chez mes cousins bretons pour me rendre à Janzé. Tout d'abord au cimetière où je ne retrouve pas la tombe de Jules. Je me rends alors au Monument aux Morts et j'y découvre un M. Hoisnard. Contactée, la mairie de Janzé me confirme l'existence d'une tombe achetée en 1920 par Jules. Mais elle ne dispose d'aucune information concernant les occupants de cette concession. Aucune trace non plus d'un M. Hoisnard dans l'état civil. Par contre j'apprends que tonton Jules est mort en 1941 à Janzé. Selon une de mes tantes, son épouse Marie Julie Massé (mariage avec Jules en janvier 1896 à La Couyère), serait décédée vers 1920, vaincue par le chagrin d'avoir perdu son fils à la guerre. Aucune trace d'elle dans l'état civil de Janzé. M. Hoisnard est introuvable sur le site Mémoire des Hommes qui regroupe les soldats engagés pendant la Grande Guerre. </span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Jules est né en 1873 à La Couyère (35). Il est le numéro 3 des 9 enfants de mon arrière-grand-père André et de son épouse Sainte-Perrine Desrivières. Par les documents militaires de Jules retrouvés sur le site Mémoire des Hommes, j'apprends qu'il résidait en 1896 à Dreux. Il a effectué son service militaire de 1894 à 1897 à Rennes. 3 ans. L'état civil de Dreux n'a aucune trace d'un M. Hoisnard fils de Jules et de Marie. La mairie de Janzé m'envoie alors les documents concernant la concession au cimetière de Janzé et j'apprends qu'en 1920, Jules résidait à Argentan dans l'Orne. La mairie d'Argentan me révèle qu'il y a bien un Marcel Amand Léon Hoisnard dans l'état civil des décès, né le 16 janvier 1897 à Sainte-Gauburge (Orne) sur la ligne de chemin de fer Paris-Granville. Il a été incorporé le 7 janvier 1916 à 18 ans. Il est mort à 21 ans dans un hôpital militaire le 9 juillet 1918 au Fayel dans l'Oise des suites "d'une plaie pénétrante thorax par éclat d'obus (sic)." J'ai retrouvé ses documents militaires grâce à la mairie d'Argentan. Ils figurent aux Archives départementales de l'Orne.</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Marcel est cité sur deux Monuments aux Morts. Celui de Janzé où son père a pris sa retraite.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-1059002" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/media/02/02/2161976964.jpg" alt="Janzé Monument aux Morts Hoisnard.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Monument aux Morts de Janzé (35) M. Hoisnard est 9ème à partir du haut</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-1059003" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/media/01/01/3715705409.jpg" alt="Argentan Orne Hoisnard monument aux morts.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Monument aux Morts d'Argentan (61), photo transmise par la mairie d'Argentan. M. Hoisnard est 3ème en montant à droite.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cette double mention n'est pas rare. La mairie de Janzé ne dispose d'ailleurs d'aucune information sur les soldats figurant sur le monument. Je cherche maintenant à savoir si Marcel a une sépulture militaire ou s'il est enterré à Janzé. Selon mes recherches, je décompte 5 engagés de mes familles en 14-18 : 2 du côté paternel, 3 du côté maternel. Trois morts : Louis Bredeloux à 24 ans en 1918, André Hoisnard à 31 ans en 1914 et son neveu Marcel Hoisnard 21 ans en 1918. Ont survécu Alfred Bredeloux, mon grand-père maternel et Julien David mon grand-oncle maternel. </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les sortir de l'ombre est indispensable. Pour leur mémoire. Pour les années et les vies qu'ils ont sacrifiées. Pour mieux sentir le fil qui nous rattache à eux. </span></p><p style="text-align: left;"> </p>
Action Barbès
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La guerre des crayons. Exposition
tag:actionbarbes.blogspirit.com,2018-10-31:3125777
2018-10-31T07:00:00+01:00
2018-10-31T07:00:00+01:00
À l'occasion du Centenaire de la Première guerre mondiale, et en complément...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">À l'occasion du Centenaire de la Première guerre mondiale, et en complément de <a title="La Guerre de 1914-1918 dans le 10e arrondissement" href="http://actionbarbes.blogspirit.com/archive/2018/10/29/la-guerre-de-1914-1918-dans-le-10e-arrondissement-exposition-3125746.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">l'exposition</a> que nous évoquions ici hier, nous vous signalons une exposition organisée à la mairie du 9e arrondissement : <em>La guerre des crayons ; Dessins d'écoliers réalisés durant la Grande Guerre</em>. Elle se déroulera du 5 au 15 novembre dans les salons Aguado à la mairie du 9e arrondissement.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/00/01/3823411777.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052235" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/00/01/2224224314.jpg" alt="unnamed.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Cette exposition de dessins d'enfants promet d'être pour le moins intéressante, nous offrant un point de vue rare sur la vie en temps de guerre. </span><br /><br /></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><strong><span style="color: #ff6600;">C'est où ?</span></strong></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Salons Aguado à la Mairie du 9e, 6 rue Drouot</span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><em><strong>C'est quand ?</strong></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Du 5 au 15 novembre 2018</span></p>
Action Barbès
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La Guerre de 1914-1918 dans le 10e arrondissement. Exposition
tag:actionbarbes.blogspirit.com,2018-10-30:3125746
2018-10-30T07:00:00+01:00
2018-10-30T07:00:00+01:00
À l'approche du centième anniversaire de l'Armistice de 1918, l'association...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">À l'approche du centième anniversaire de l'Armistice de 1918, l'association <a href="http://hv10.org/articles.php?lng=fr&pg=1759&mnuid=848&tconfig=0" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Histoire et vies du 10e arrondissement</a> avec la mairie du 10e proposent une exposition sur <em>La Guerre de 1914-1918 dans le 10<sup>e</sup> arrondissement</em>.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><a href="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/00/02/1811024876.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052179" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/00/02/3212683341.jpg" alt="exposition,histoire,14-18" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">"Le Départ des poilus, août 1914", Albert Herter (Gare de l'Est)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Cette exposition sera visible du 2 au 10 novembre 2018 à la mairie du 10e, à la Rotonde (4e étage).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #ff6600;"><em>C'est où ?</em></span></strong></span></p><p class="Paragraphestandard" style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: 12pt;">La Rotonde, quatrième étage de la Mairie du 10e, </span><span style="font-size: 12pt;">72 rue du Faubourg-Saint-Martin</span></p><p class="Paragraphestandard" style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><em><strong>C'est quand ?</strong></em></span></p><p class="Paragraphestandard" style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: 12pt;">Du 2 au 10 novembre 2018</span></p>
Tania
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Après Klimt
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-10-29:3125661
2018-10-29T08:30:00+01:00
2018-10-29T08:30:00+01:00
Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles montre dans « Beyond...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles montre dans <a title="Site de Bozar" href="https://www.bozar.be/fr/activities/133869-beyond-klimt" target="_blank" rel="noopener noreferrer">«<em> Beyond Klimt »</em></a>, soit après Klimt, <em>« une Europe centrale en pleine mutation à travers les yeux de Gustav Klimt, Josef Capek, Egon Schiele, Oskar Kokoschka, László Moholy-Nagy et 75 autres artistes »</em> (Bozar).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1066168133.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052099" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/545684186.jpg" alt="beyond klimt,exposition,palais des beaux-arts,bozar,bruxelles,peinture,sculpture,guerre,14-18,empire austr-hongrois,culture,europe" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Gustav Klimt, <em>Johanna Staude</em>, 1918 (inachevé) © Belvédère, Vienne</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Au portrait de Johanna Staude, affiche de l’exposition – ce regard fascinant est celui d’une enseignante, selon un <a href="https://www.bozar.be/fr/magazine/148158-who-s-that-girl" target="_blank" rel="noopener noreferrer">commentaire </a>sur le site de Bozar –, succède <a title="Illustration" href="http://gallart.by/images/gallery/Muzei/AYSTRIA/Belveder/3-15.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Dame en blanc </em></a>: un grand sourire, une composition audacieuse en diagonale qui met en valeur les tons clairs de la robe ou du châle sur son bras plié. Ces deux seules oeuvres exposées de Klimt (mort le 6 février 1918 à Vienne) ouvrent un parcours sur les diverses voies empruntées par les peintres dans l’ex-empire austro-hongrois, de la Grande Guerre à la suivante.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-1052102" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1612507655.JPG" alt="beyond klimt,exposition,palais des beaux-arts,bozar,bruxelles,peinture,sculpture,guerre,14-18,empire austr-hongrois,culture,europe" /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Koloman Moser, <em>Autoportrait,</em> vers 1916, <span style="font-family: Arial;">© Belvédère, Vienne</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">L’autoportrait de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Koloman_Moser" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Koloman Moser </a>(vers 1916) est analysé dans le <em>Guide du visiteur</em> disponible à l’entrée (fr, nl, en). Deux ans avant sa mort, se sachant atteint d’un cancer inguérissable, il se représente de face, la chemise ouverte, le regard intense, c’est peut-être un rappel du Christ souffrant (on distingue comme une auréole autour de la tête), en tout cas une interrogation : <em>« qui suis-je, face à la mort ? »</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/4270893658.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052100" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2940701497.jpg" alt="beyond klimt,exposition,palais des beaux-arts,bozar,bruxelles,peinture,sculpture,guerre,14-18,empire austr-hongrois,culture,europe" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Maximilian Oppenheimer, <em>Quatuor Klinger</em>, 1917 © Belvédère Vienne </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Sur le mur d’en face, j’ai été subjuguée par une toile ovale de <a title="Wikipedia (de)" href="https://de.wikipedia.org/wiki/Max_Oppenheimer" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Maximilian Oppenheimer</a>, <em>Quatuor Klinger</em>, merveilleuse illustration du mouvement des quatre musiciens : on suit leurs mains, les instruments à cordes, et on est emporté. Cette peinture voisine avec <span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a title="Galerie photos Bozar" href="https://www.bozar.be/fr/activities/133869-beyond-klimt" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Hommes accroupis</em> </a>de Schiele (un double autoportrait ? la toile a été achevée par une autre main) ; en face, <a title="Galerie photos Bozar" href="https://www.bozar.be/fr/activities/133869-beyond-klimt" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Place de l’Observatoire (Parc Monceau)</em> </a>signée <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%B3zsef_Rippl-R%C3%B3nai" target="_blank" rel="noopener noreferrer">József Rippl-Rónai</a>, le « Nabi hongrois », datée de 1914, illustre l’atmosphère animée de Paris avec ses passants et ses véhicules colorés.</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3331017519.2.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052112" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1921431246.2.JPG" alt="beyond klimt,exposition,palais des beaux-arts,bozar,bruxelles,peinture,sculpture,guerre,14-18,empire austr-hongrois,culture,europe" /></a><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Ivan Meštrović, <em>Vestale,</em> 1915, <a title="Site du musée" href="http://mestrovic.hr/en/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Meštrović Atelier</a>, Zagreb</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Première sculpture rencontrée, la très belle <em>Vestale</em> d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Me%C5%A1trovi%C4%87" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Ivan Meštrović</a>, <em>« le plus célèbre sculpteur croate et yougoslave du XXe siècle »</em> (Wikipedia), décrite ainsi à l’occasion d’une exposition au musée Rodin en 2013 : <em>« Une femme, prêtresse virginale, à haute chevelure et visage allongé est assise jambes écartées dans une robe moulante, les mains et les pieds dans le même axe, devant elle. Elle semble en méditation comme un bouddha et elle en impose. Il y a une grande liberté et une grande modernité dans cette sculpture. »</em> (<a title="Source" href="https://culturebox.francetvinfo.fr/le-blog-de-thierry-hay/2012/10/10/exposition-mestrovic-dans-les-pas-de-rodin-au-musee-rodin.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Thierry Hay</a>, CultureBox) </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1238094745.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052104" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/58406315.JPG" alt="beyond klimt,exposition,palais des beaux-arts,bozar,bruxelles,peinture,sculpture,guerre,14-18,empire austr-hongrois,culture,europe" /></a><br /><span style="font-size: 8pt;"><span style="font-family: Arial;">Helene Funke, <em>Nature morte au melon</em>, vers 1918, Kunsthandel Hieke, Vienne</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Je m’arrête devant une étude à la gouache de František Kupka, pour <em>« Autour d’un Point »</em> (on retrouvera ce peintre plus loin). <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfons_Mucha" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Mucha </a>est aussi présent dans cette salle, avec des <em>Etudes pour l’Epopée slave</em>, scènes d’histoire et de guerre très loin de ses femmes fleurs Art nouveau. Plus loin, <em>Nature morte au melon</em>, entre deux toiles de Kokoschka, est une œuvre de <a title="Wikipedia (de)" href="https://de.wikipedia.org/wiki/Helene_Funke" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Helene Funke </a>(1918) ; on peut découvrir en ligne un <a href="http://www.helenefunke.at/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site </a>consacré à cette artiste qui a eu du mal à s’imposer parmi les peintres de son temps. </span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/403635371.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052105" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3871059102.JPG" alt="beyond klimt,exposition,palais des beaux-arts,bozar,bruxelles,peinture,sculpture,guerre,14-18,empire austr-hongrois,culture,europe" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Oskar Kokoschka, <em>Le pouvoir de la musique</em> (détail), 1918-19 <br />© Collection Vanabbemuseum, Eindhoven </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Voici, de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Oskar_Kokoschka" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Kokoschka</a>, un grand <a title="Illustration" href="https://www.belvedere.at/jart/prj3/belvedere/data/tmp_zip/hr-5840.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">portrait de sa mère </a>et <em>Le pouvoir de la musique</em>, <em>« la musique transmutée en couleurs »</em> (Guide du visiteur) : un enfant en blouse rouge vif s’écarte de la femme à la trompette, derrière lui un chien en fait autant, sous de gros nuages. Kokoschka avait d’abord intitulé sa toile <em>« La Force et la Faiblesse »</em>, comme un combat entre le féminin et le masculin, peut-être en rapport avec <em>« sa liaison turbulente avec Alma Mahler, entre 1912 et 1915 »</em> (Idem).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/896085693.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052111" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/945125083.JPG" alt="beyond klimt,exposition,palais des beaux-arts,bozar,bruxelles,peinture,sculpture,guerre,14-18,empire austr-hongrois,culture,europe" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Anton Hanak, <em>Le dernier homme (Ecce Homo)</em>, 1917-1924, bronze ©</span> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="font-family: Arial;">Belvédère, Vienne</span></span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">(haut de plus de deux mètres, ce que ma photo ne montre pas)</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La guerre est le thème des salles suivantes, avec un petit bronze émouvant du sculpteur tchèque <a title="Wikipedia (en)" href="https://en.wikipedia.org/wiki/Jan_%C5%A0tursa" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Jan Štursa</a>, <a title="Illustration" href="https://media.mutualart.com/Images/2017_04/15/15/152614984/b4036f0e-3ba2-450a-a366-70a1683ba16d_570.Jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Homme blessé</em></a>, des aquarelles d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Kubin" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Alfred Kubin</a>, sous le dernier poème de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Georg_Trakl" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Georg Trakl</a>, <em><a title="Deux traductions (Tristan Hordé, littérature de partout)" href="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/archive/2014/12/09/georg-trakl-grodek-deux-traductions-5506753.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">« Grodek »</a></em>, mort en 1914. Il y a là des peintures de soldats (<a title="Illustration (En Serbie)" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:In_Serbia_L%C3%A1szl%C3%B3_Medny%C3%A1nszky.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">László Mednyánszky</a>) et deux grandes toiles terribles d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Albin_Egger-Lienz" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Albin Egger-Lienz</a>, <a title="Illustration" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Albin_Egger-Lienz_005.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Finale</em> </a>(1918) et <a title="Illustration" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Egger-Lienz_-_Kriegsfrauen_1918-22.jpg?uselang=fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Femmes martiales</em> </a>(1918-1919) ; tout commentaire est superflu. Un grand bronze, <em>Le dernier homme (Ecce homo)</em> sculpté par <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Anton_Hanak" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Anton Hanak </a>que la première guerre mondiale a aussi profondément marqué, en est une magnifique interprétation expressionniste. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/638230219.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052107" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/461226911.JPG" alt="beyond klimt,exposition,palais des beaux-arts,bozar,bruxelles,peinture,sculpture,guerre,14-18,empire austr-hongrois,culture,europe" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;"> <span style="font-size: 8pt;">© </span></span>Béla Uitz, <em>Analyse d'icône sur un fond violet </em>(détail), 1922, Musée des Beaux-Arts, Budapest</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans les années 1920, les recherches picturales se renouvellent, sans forcément se couper du passé, comme cette <em>Analyse d’icône sur un fond violet</em> de <a title="Wikipedia (de)" href="https://de.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9la_Uitz" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Béla Uitz </a>qui s’est initié au constructivisme à Moscou. Il y deviendra citoyen soviétique et propagandiste. A proximité des marches vers la dernière allée de l’exposition, Bozar propose <a title="Bozar" href="https://www.bozar.be/fr/activities/143604-klimt-s-magic-garden" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>« Klimt’s Magic Garden »</em></a>, <em>« un paradis virtuel »</em> numérique réalisé par Frederick Baker d’après le triptyque en mosaïque du Palais Stoclet. Malheureusement, le système était en panne.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3905101684.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052108" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1075075491.JPG" alt="beyond klimt,exposition,palais des beaux-arts,bozar,bruxelles,peinture,sculpture,guerre,14-18,empire austr-hongrois,culture,europe" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="font-family: Arial;"> © </span>Frantisek Kupka, <em>L'Acier boit</em>, 1927, Collection privée, Prague</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Impossible de tout mentionner, vous vous en doutez. Le Bauhaus est représenté entre autres par Molohy-Nagy et Herbert Bayer (<em>Composition dans l’espace</em>). On aborde l’abstraction avec trois gouaches minimalistes de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Franti%C5%A1ek_Kupka" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Kupka </a>(1934-35-36) et <em>L’Acier boit</em>, à rapprocher de <em>Autour d’un point </em>vu précédemment. Sur un socle, une sculpture abstraite en bronze noir, <a title="Illustration" href="https://i.pinimg.com/736x/51/41/38/5141386c004ad4f1eb9d3a222e0ed022.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Danse cosaque</em></a>, est d’Etienne Beothy, un Hongrois installé à Paris.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1934101804.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052109" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1704941220.JPG" alt="beyond klimt,exposition,palais des beaux-arts,bozar,bruxelles,peinture,sculpture,guerre,14-18,empire austr-hongrois,culture,europe" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="font-size: 8pt;">©</span> </span>Toyen, <em>Voix de la forêt</em>, 1934, Moravian Gallery, Brno</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Plusieurs artistes que je ne connaissais pas sont à découvrir dans cette dernière partie de l’exposition. <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Toyen" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Toyen </a>(nom d’artiste de Marie Čermínová), avec <em>Voix de la forêt</em>, une toile surréaliste où un plumage d’oiseau de nuit intrigue ; <a title="Site consacré à l'artiste" href="http://www.maryduras.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Mary Duras</a>, avec <em>Femme songeuse</em>, une terre cuite assez classique. Et encore <a title="Wikipedia (en)" href="https://en.wikipedia.org/wiki/Marie-Louise_von_Motesiczky" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Marie-Louise von Motesicky </a>qui signe l’étonnant <em>Autoportrait au peigne</em> (dont les proportions sont respectées dans la photo ci-dessous) : <em>« Voir la réalité : n’est-ce pas le souhait absolu ? » </em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2424170362.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052110" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1570696719.jpg" alt="beyond klimt,exposition,palais des beaux-arts,bozar,bruxelles,peinture,sculpture,guerre,14-18,empire austr-hongrois,culture,europe" /></a><br /><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 10pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="font-size: 8pt;">©</span> </span>Marie-Louise von Motesiczky, <em>Autoportrait au peigne</em>, 1926 © Belvédère, Vienne</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">L’exposition a le mérite de mêler aux noms très connus des artistes qui le sont moins, mais souvent pas moins intéressants. Si vous visitez <em>Beyond Klimt</em> (jusqu’au 20 janvier prochain, après le <a title="Photos sur le site du Belvédère à Vienne" href="https://www.belvedere.at/bel_en/presse/beyond_klimt" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Belvédère </a>à Vienne), vous vous arrêterez certainement devant <a title="Illustration" href="https://lh4.googleusercontent.com/-TiQg5LPCuXA/TXosLl9HibI/AAAAAAAAEmU/q-W7pjYsE64/s400/z.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Tête fracassée de poupée</em></a>, une petite toile inquiétante de Rudolf Wacker.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/502004850.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052153" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2748282913.JPG" alt="beyond klimt,exposition,palais des beaux-arts,bozar,bruxelles,peinture,s
Tania
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Colette et ses amies
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-11-09:3111222
2017-11-09T08:30:00+01:00
2017-11-09T08:30:00+01:00
Dans Colette et les siennes (2017), Dominique Bona , « de...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Dans <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.grasset.fr/colette-et-les-siennes-9782246812852" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Colette et les siennes</em> </a>(2017), <a title="Notice biographique de l'Académie" href="http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/dominique-bona" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Dominique Bona</a>, <em>« de l’Académie française »</em> depuis 2013, évoque la vie de Colette et de ses amies durant la première guerre mondiale et les années qui suivirent. La biographe de Berthe Morisot, de <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/11/23/la-passion-claudel.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Camille et Paul Claudel</a>, des <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/05/20/deux-soeurs-au-piano-1143436.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">sœurs Rouart</a>, signe un essai à la fois historique et sociologique, centré sur la situation des femmes durant la grande guerre. Pour Colette et celles qui vivent ces années-là près d’elle à Paris, elle s’attache à suivre leurs créations, leurs amitiés, leurs amours, dans la ville sans hommes où flotte <em>« le parfum tout neuf de leur liberté ».</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1321377049.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194913" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1686038006.jpg" alt="bona,dominique,colette et les siennes,essai,littérature française,colette,annie de pène,marguerite moreno,musidora,journalisme,music-hall,théâtre,cinéma,14-18,xxe siècle,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Colette en 1910 (<a title="Source" href="http://www.lefigaro.fr/livres/2017/03/09/03005-20170309ARTFIG00035-dominique-bona-colette-s-est-consolee-aupres-des-femmes.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer">source Le Figaro</a>)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Rentrée à Paris dès la mobilisation générale, sa fille d’un an laissée chez sa belle-mère, <a title="Biographie illustrée (Centre Colette)" href="https://centre-colette.yonne.fr/periodes.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Colette</a>, la quarantaine, a besoin pour survivre de son salaire de journaliste au <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Matin_(France)" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Matin</a><em>,</em> dont son mari, Henry de Jouvenel, est le rédacteur en chef. Elle occupe son vieux chalet en bois avec jardin au 57, rue Cortambert, <em>« le plus charmant des refuges »<span style="font-size: medium;">,</span></em> dans le XVIe, où se crée une <em>« atmosphère de pensionnat ou de maison close ».</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Trois beautés brunes l’y rejoignent : <a title="Wikisource" href="https://fr.wikisource.org/wiki/Auteur:Annie_de_P%C3%A8ne" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Annie de Pène</a>, journaliste et romancière ; <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_Moreno" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Marguerite Moreno</a>, comédienne à la Comédie-Française ; <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Musidora_(actrice)" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Musidora </a>(Jeanne Roques), la plus bohème, qui <a title="Dessins de Musidora" href="http://lesamisdemusidora.blogspot.be/2014/01/musidora-et-colette.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">dessine</a>, peint, danse aux Folies-Bergères. Toutes les quatre portent les cheveux courts, un défi à l’époque, des <em>« garçonnes »</em> avant l’heure. Quand Colette, dont les cheveux tombaient presque aux pieds (1m58), a coupé sa longue tresse à vingt-neuf ans, sa mère en a pleuré. L’idée venait de Willy, pour accentuer sa ressemblance avec l’actrice <a title="Biographie (Du temps des cerises aux Feuilles mortes)" href="http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/polaire/polaire.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Polaire </a>qui jouait <em>« Claudine à Paris »</em> et habillait de même ses <em>« twins ».</em></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2690963331.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194916" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2821030647.jpg" alt="bona,dominique,colette et les siennes,essai,littérature française,colette,annie de pène,marguerite moreno,musidora,journalisme,music-hall,théâtre,cinéma,14-18,xxe siècle,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Marguerite Moreno en Anne d'Autriche, adaptation de Dumas, <br /><em>Vingt ans après</em> (Henri Diamant-Berger, 1922). <br />Ed. Cinémagazine, no. 52. <a title="Source" href="http://filmstarpostcards.blogspot.be/2014/07/marguerite-moreno.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Photo Pathé Consortium Cinéma</a></span><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2690963331.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><br /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">En ville, elles portent les longues robes et chapeaux de l’époque ; chez elle, elles adoptent volontiers le pantalon, avec cravate et veston. Même si les théâtres sont fermés, les journaux publiés au ralenti, elles travaillent. Annie de Pène et Colette se sont formées sur le tas, Colette a été engagée au <em>Matin</em> en 1910, où ses <em>« Contes des 1001 matins »</em> ont du succès. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">L’année suivante, c’était le coup de foudre entre Henry de Jouvenel, au <em>« charisme exceptionnel »</em>, tourné vers la politique, et <a title="Photo 1910 1920" href="http://www.parisenimages.fr/fr/asset/fullTextSearch/search/Colette/page/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Colette</a>, trois ans de plus, qui avait déjà fait scandale en montrant un sein sur scène et portait un parfum de <em>« jasmin sauvage ».</em> En l’épousant, la bohème est devenue baronne et belle-mère de trois fils : Bertrand de Jouvenel, d’un premier mariage ; Renaud, le fils d’une maîtresse qu’Henry a raconnu ; Jacques Gauthier-Villars, le fils de Willy.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Le fief des Jouvenel est en Corrèze, au château de Castel-Novel, où Colette aime séjourner avec celui qu’elle appelle «<em> le seigneur Sidi »</em> ou <em>« le Pacha »</em>, voire <em>« la Sultane »</em>, dont elle adore la peau très douce. Annie de Pène vit avec Gustave Téry, un polémiste devenu journaliste à <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C5%92uvre_(journal)" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>L’Oeuvre</em></a>, une union libre. Quant à Musidora, tombée amoureuse de Colette à dix-sept ans – entre elles, c’est quasi un rapport mère-fille – elle est courtisée mais pas vraiment engagée. Le mari de Marguerite Moreno n’est pas mobilisable pour raisons de santé ; comédien, il est très dévoué à la femme qui l’a épousé après la mort de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Schwob" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Marcel Schwob</a>, son grand amour.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Chaque chapitre de <em>Colette et les siennes</em> aborde le quatuor sous un angle particulier : leurs secrets douloureux, leur liberté payée au prix fort, la douceur de leur vie entre femmes, l’empreinte maternelle… Dominique Bona reconstitue ainsi peu à peu leur trajectoire de fille, de femme, d’artiste, leur bonheur d’être ensemble à une époque où, dans leur milieu, le lesbianisme est à la mode, mieux toléré que l’homosexualité masculine. Elles considèrent l’amour entre femmes comme une <em>« douce chose »</em>, même si elles séduisent des hommes. </span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Les retours en arrière permettent de comprendre comment chacune a trouvé sa voie. Mathilde de Morny (pour Colette, <em>« Missy »</em>) l’a encouragée à se former comme comédienne, à jouer des rôles souvent déshabillés, et à devenir écrivaine en son nom propre, libérée de Willy.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/223956556.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194914" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2298800761.jpg" alt="bona,dominique,colette et les siennes,essai,littérature française,colette,annie de pène,marguerite moreno,musidora,journalisme,music-hall,théâtre,cinéma,14-18,xxe siècle,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Annie de Pène à la une des "Hommes du jour", 20/7/1918, </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"> avec plusieurs articles élogieux, après une campagne calomnieuse de la presse nationaliste</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">La guerre qu’on annonçait courte se prolonge, suscitant l’inquiétude et l’ennui, le souci d’être utile. Musi (Musidora) part tourner à Marseille (le cinéma continue) et devient marraine de guerre. Moreno fait l’infirmière au Majestic à Nice. Annie de Pène, <em>« journaliste à plein temps »</em>, est envoyée spéciale au front – ses articles sur les souffrances de la guerre, pour les hommes et pour les femmes, sur les tranchées, sont fort appréciés et lui valent une belle réputation. Colette s’engage un temps comme veilleuse de nuit puis de jour dans un hôpital de fortune, mais elle est moins forte. Elle écrit surtout sur la vie des civils dans la guerre. Les épouses sont interdites sur le front ; Colette, avant Noël, trouve un couple qui veut bien l’héberger à Verdun où son mari peut venir partager ses nuits, clandestinement – jusqu’à ce qu’elle soit repérée et expulsée. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">A la fin de l’année 1914, les quatre amies sont rarement ensemble au chalet de Passy, <a title="Un bien grand amour - Lettres de Colette à Musidora (1908-1953) (Le bruit des pages)" href="http://bruitdespages.blogspot.be/2014/05/un-bien-grand-amour-lettres-de-colette.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">elles s’écrivent</a>. Musi fréquente alors Pierre Louÿs, entouré de femmes <em>« brunes et piquantes »</em>, sa vie sentimentale compliquée inquiète Colette. <a title="Musidora, bien plus qu'une vamp (Télérama)" href="http://www.telerama.fr/television/musidora-bien-plus-qu-une-vamp,104921.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Musi </a>connaît un grand succès dans <em>« Les Vampires »</em>, en collant noir et talons hauts. Musi se sait redevable à Colette, sans suivre pour autant ses conseils en amour. Elle tourne aussi les <em>« Claudine »</em>, <em><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Minne_(film)" target="_blank" rel="noopener noreferrer">« Minne »</a>,</em> et <em>« La flamme cachée »</em> – les critiques font l’éloge des phrases concises de Colette qui en a écrit le scénario, mais celle-ci reste à distance du cinéma. </span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Les tournages sauvent également Moreno et son mari (<em>« Debout les morts !</em> »), mais Marguerite est surtout une voix, le muet ne lui convient guère. Colette et Annie courent derrières les <em>« piges »</em> pour <em>Le Matin</em> et <em>L’Oeuvre,</em> Colette vend ses manuscrits quand elle est sans argent.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3744235549.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194915" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3597810364.jpg" alt="bona,dominique,colette et les siennes,essai,littérature française,colette,annie de pène,marguerite moreno,musidora,journalisme,music-hall,théâtre,cinéma,14-18,xxe siècle,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Musidora joue Irma Vep dans<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Vampires_(film)" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em> Les Vampires</em> </a>de Louis Feuillade, 1915</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Deux ans plus tard, malgré le retour d’Henry de Jouvenel à la vie civile, Colette est souvent seule. Le chalet s’écroule, ils déménagent près du Bois, dans une villa du boulevard Suchet. Jouvenel a des maîtresses, et la politique est la première d’entre elles. Mari et femme s’éloignent. En 1918, il retourne au front. La grippe espagnole emporte Annie de Pène à 47 ans.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Dominique Bona montre comment Colette bataille pour son couple, contre la vieillesse. A cinquante ans, elle écrit pour <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A9ri_(Colette)" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Chéri</em> </a>le personnage de Léa, femme vieillissante et amoureuse : un succès et un scandale. Elle ne sait pas encore qu’elle va devenir son personnage dans la vie, avec son beau-fils Bertrand de Jouvenel, qui la poussera à écrire <em>Le blé en herbe</em> et <em>La maison de Claudine</em>. Marguerite Moreno, devenue veuve, connaîtra aussi l<span style="font-size: medium;">’</span>amour d’un homme jeune, avec plus de bonheur.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Le billet d'Eva (Tu vas t'abimer les yeux)" href="https://tuvastabimerlesyeux.fr/2017/05/22/colette-et-les-siennes-dominique-bona/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Colette et les siennes</em> </a>nous fait découvrir ces quatre femmes – Colette, Annie de Pène, Marguerite Moreno, Musidora – dans la première moitié du XXe siècle, jusqu’à leur mort. Si <a title="Billets T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/colette" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Colette </a>est la personnalité la plus approfondie dans cet essai, Dominique Bona réussit à nous intéresser vraiment à ses amies et à leur complicité, dans leurs beaux jours et dans leurs peines, dans la vie privée comme dans leur vie publique.</span></p>
Tania
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L'entretien
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-12-27:3111049
2016-12-27T20:20:00+01:00
2016-12-27T20:20:00+01:00
Après sa première exposition individuelle en 1967, au Palais des...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3595822177.jpg" target="_blank"><img id="media-185865" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1388516013.jpg" alt="MRBAB Axell L'entretien (2).jpg" /></a>Après sa première exposition individuelle en 1967, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, les <a title="Aux Musées royaux (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/12/18/aux-musees-royaux-1154397.html" target="_blank">Musées royaux des Beaux-Arts </a>ont acquis <em>L’entretien</em> d’<a title="Site consacré à l'artiste" href="http://www.evelyne-axell.info/fra/" target="_blank">Evelyne Axell</a> (1935-1972), une œuvre de 1966 visible actuellement (<a title="Site des MRBAB / expo" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/expositions/moderniteit-a-la-belge" target="_blank"><em>«</em> Moderniteit<em> à la belge »</em></a>).</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Il y a un an, l’exposition <em>« Pop impact Women artists »</em> à Namur mettait à l’honneur cette artiste namuroise à la vie si brève, ainsi que six autres femmes artistes marquantes du <a title="L'Amazone du Pop Art (Centre Wallonie-Bruxelles)" href="http://www.artmag.com/galeries/c_frs/wallonie/axell.html" target="_blank">Pop Art</a>. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>« Les figures féminines reviennent régulièrement dans l’oeuvre d’Axell.<br /> Elles sont ses sujets de prédilection. Il s’agit en fait pour l’artiste, de réfléchir à l’image de la femme qui était jusqu’alors dictée par le regard masculin. »</em> <br />(<a title="Dossier Source de la citation" href="https://www.province.namur.be/documents/fichier/2/728/20151027_151104dossier_pedagogique_pop_impact.pdf" target="_blank">Alicia Hernandez-Dispaux</a>).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Evelyne Axell, <em>L’entretien</em>, 1966, <a title="Notice MRBAB" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/evelyne-axell-pseudonyme-d-evelyne-devaux-antoine-entretien?artist=axell-evelyne-1" target="_blank">MRBAB </a>© ADAGP, Paris - SABAM - Belgium 2016.</span></p>
Tania
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Aux Musées royaux
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-12-26:3111048
2016-12-26T08:31:00+01:00
2016-12-26T08:31:00+01:00
Que peut-on voir aux Musées royaux des Beaux-Arts (MRBAB) en ce...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Que peut-on voir aux Musées royaux des Beaux-Arts (MRBAB) en ce moment ? La modernité «<em> à la belge »</em>, une petite expo autour de 14-18, des<em> « Iconotextures »</em> récentes de Thierry De Cordier. Tout cela ne nous rendra pas le <a title="Musée sans musée (depuis 2011)" href="https://museesansmusee.wordpress.com/" target="_blank">Musée d’Art moderne</a>, mais les deux premières expositions revisitent les collections du XXe siècle, c’est l’occasion de revoir des œuvres sorties des réserves.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3031735.jpg" target="_blank"><img id="media-185835" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/750092222.jpg" alt="mrbab,musées royaux des beaux-arts,bruxelles,belgique,expositions,14-18,moderniteit à la belge,modernité,iconotextures,thierry de cordier,art,peinture,sculpture,rupture,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">A l’entrée de <em><a title="Site du musée" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/expositions/14-18-rupture-or-continuity" target="_blank">« 14-18. Rupture ou Continuité ? »</a></em>, Marthe Donas, avec <em><a title="Illustrations" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/artist/donas-marthe-1" target="_blank">Nu couché n° 1-4</a></em>, illustre le cheminement de la peintre vers l’abstraction. Du dessin de nu académique, elle passe au dessin stylisé, puis à ses lignes de force, jusqu’au dessin abstrait – démonstration. </span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Cette sélection de peintures et sculptures explore les <em>« changements et constantes de l’art belge entre 1910 et 1925 »</em> autour d’un espace multimédia, <em>Digital Experience</em> : des écrans tactiles sur table permettent, en sélectionnant une vignette (détail), de détailler chaque oeuvre et de se renseigner sur son contexte, de manière interactive.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-185846" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1265452868.JPG" alt="mrbab,musées royaux des beaux-arts,bruxelles,belgique,expositions,14-18,moderniteit à la belge,modernité,iconotextures,thierry de cordier,art,peinture,sculpture,rupture,culture" /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">George Minne, <em>Mère et enfant IV</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Derrière un buste du premier conservateur du musée, une grande photo montre comment des œuvres pillées dans des musées français ont été entreposées pendant la grande guerre à Bruxelles. Un visage de soldat, <em>L’église de Nieuport en ruines</em> (<a title="Collections MRBAB" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/artist/van-sassenbrouck-achille?letter=v" target="_blank">Achille van Sassenbrouck</a>), un dessin terrible de <a title="Illustration" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/jules-de-bruycker-la-cathedrale-de-reims?letter=d&artist=de-bruycker-jules-1" target="_blank"><em>La Cathédrale de Reims </em></a>(Jules De Bruycker) évoquent la guerre, mais la plupart des œuvres illustrent surtout la diversité des choix artistiques belges au début du XXe siècle. </span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>Mère et enfant</em>, un marbre de George Minne (ci-dessus), peut encore être relié au contexte historique de 14-18. La simplification des formes donne sa force à cette œuvre symboliste où une mère et son enfant s’étreignent. A côté, une tragique <a title="Illustration" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/albert-servaes-pieta?letter=s&artist=servaes-albert-1" target="_blank"><em>Pietà</em> </a>d’Albert Servaes. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/41919002.JPG" target="_blank"><img id="media-185838" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/884942293.JPG" alt="mrbab,musées royaux des beaux-arts,bruxelles,belgique,expositions,14-18,moderniteit à la belge,modernité,iconotextures,thierry de cordier,art,peinture,sculpture,rupture,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Gustave De Smet, <em>L'été</em> (détail), ca. 1925</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Après la guerre, l’expressionnisme flamand s’épanouit : voici <a title="Illustration" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/gustave-de-smet-lete?letter=d&artist=de-smet-gustave-1" target="_blank"><em>L’été</em> </a>de Gustave De Smet, <a title="Site du musée" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/constant-permeke-l-etranger?artist=permeke-constant-1" target="_blank"><em>L’étranger</em> </a>de Constant Permeke. Et, plus d’avant-garde, l’abstraction avec Marthe Donas, Karel Maes, des objets-collages de <a title="Collections MRBAB" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/artist/joostens-paul-1?letter=j" target="_blank">Paul Joostens </a>et une grande huile géométrique de <a title="Illustration" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/jozef-peeters-huile-n-21?artist=peeters-jozef-1" target="_blank">Jozef Peeters</a>, entre autres. </span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Si certains peintres belges sont influencés alors par le futurisme italien (<a title="Illustration : La couturière" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/prosper-de-troyer-la-couturiere?letter=d&artist=de-troyer-prosper-1" target="_blank">Prosper de Troyer</a>, <a title="Illustration : Madame Nelly Hurrelbrinck" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/jules-schmalzigaug-madame-nelly-hurrelbrinck?artist=schmalzigaug-jules-1&string=schm" target="_blank">Jules Schmalzigaug</a>), d’autres suivent la voie du fauvisme : <a title="Illustration" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/ferdinand-schirren-la-femme-au-piano?string=schirren" target="_blank"><em>La femme au piano</em> </a>de Ferdinand Schirren ; le <a title="Illustration" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/rik-wouters-portrait-de-simon-levy" target="_blank"><em>Portrait de Simon Lévy</em> </a>par Rik Wouters, que je ne me souvenais pas d’avoir vu, près de son fameux <a title="Flûtiste" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/rik-wouters-le-flutiste" target="_blank"><em>Flûtiste</em></a>.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/4207657719.JPG" target="_blank"><img id="media-185840" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/440472470.JPG" alt="mrbab,musées royaux des beaux-arts,bruxelles,belgique,expositions,14-18,moderniteit à la belge,modernité,iconotextures,thierry de cordier,art,peinture,sculpture,rupture,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Rik Wouters, <em>Portrait de Simon Levy </em>(1913), MRBAB, Bruxelles</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">En descendant vers l’autre exposition, <em>« </em>Moderniteit<em> à la belge »</em>, je me suis arrêtée au passage devant <a title="Illustration" href="http://spinnet.eu/wiki-paintings/images/thumb/7/78/Be_Tribute_to_young_Charles_Albrecht_de_Vriendt_1886.jpg/400px-Be_Tribute_to_young_Charles_Albrecht_de_Vriendt_1886.jpg" target="_blank"><em>Hommage rendu à Charles Quint enfant</em> </a>(1886) d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Albrecht_De_Vriendt" target="_blank">Albrecht de Vriendt </a>pour admirer cette grande scène historique : personnages, décor, vêtements, bijoux, attitudes…</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3217844010.JPG" target="_blank"><img id="media-185841" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/439159069.JPG" alt="mrbab,musées royaux des beaux-arts,bruxelles,belgique,expositions,14-18,moderniteit à la belge,modernité,iconotextures,thierry de cordier,art,peinture,sculpture,rupture,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Albrecht De Vriendt, <em>Hommage rendu à Charles-Quint enfant</em> (détail), 1886, MRBAB, Bruxelles</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Et voici le <a title="Notice MRBAB" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/marcel-broodthaers-exposition-de-marchandises-1ere-classe-femur-humain?artist=broodthaers-marcel-1" target="_blank">fémur tricolore </a>(photo 1) de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Broodthaers" target="_blank">Marcel Broodthaerts </a>à l’affiche d’une exposition plus ambitieuse que la précédente : <a title="Site du musée" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/expositions/moderniteit-a-la-belge" target="_blank"><em>« </em>Moderniteit<em> à la belge ».</em> </a>A la façon des <a title="Article d'Antoine Compagnon (Le Huffington Post)" href="http://www.huffingtonpost.fr/antoine-compagnon/baudelaire-et-les-petits-journaux/" target="_blank"><em>« petits journaux »</em></a> où écrivait Baudelaire, celle-ci offre une approche subjective de la modernité à travers les collections et même, en seconde partie, pose la question d’une modernité spécifiquement belge. Pour <a title="Site de l'Académie" href="http://www.academieroyale.be/cgi?lg=fr&pag=690&tab=24&rec=302&frm=0&par=secorig593" target="_blank">Michel Draguet</a>, l’Art belge, <em>« ironique et critique »</em>, <em>« a installé dès la fin-de-siècle une forme de distance à l’égard d’une dynamique linéaire et univoque qui s’est parfois perdue en autoritarisme sinon en fascisme. »</em> (<em>Guide du visiteur</em>, pour toutes les citations.)</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/868288213.jpg" target="_blank"><img id="media-185845" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/421297728.jpg" alt="mrbab,musées royaux des beaux-arts,bruxelles,belgique,expositions,14-18,moderniteit à la belge,modernité,iconotextures,thierry de cordier,art,peinture,sculpture,rupture,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Félicien Rops, <a title="Description sur Wikisource" href="https://fr.wikisource.org/wiki/Les_%C3%89paves_(Baudelaire)" target="_blank">frontispice </a>pour <em>Les Epaves</em> de Charles Baudelaire, 1866</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Pour ouvrir le débat, <a title="Illustration" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/joseph-lambeaux-dit-jef-eve-a-la-pomme?string=lambeaux" target="_blank"><em>Eve à la pomme</em></a>, un bronze de Jef Lambeaux, donne la réplique à l’<a title="Illustration" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/henri-evenepoel-eve" target="_blank"><em>Eve</em></a> d’Evenepoel, accompagnée du serpent et d’un paon. Nettement plus irrévérencieux, le frontispice de Rops pour illustrer Baudelaire (<em>Les Epaves</em>, ci-dessus), et, devant le <a title="Illustration" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/henry-de-groux-christ-aux-outrages?artist=de-groux-henry-1&string=de+groux" target="_blank"><em>Christ aux outrages</em> </a>d’Henry De Groux, la double hélice de crucifix comme une couronne d’épines de <a title="Site de l'artiste" href="https://wimdelvoye.be/work/foundry-works/double-helix/" target="_blank">Wim Delvoye</a>. Modernité et provocation.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2166937671.JPG" target="_blank"><img id="media-185844" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2555130494.JPG" alt="mrbab,musées royaux des beaux-arts,bruxelles,belgique,expositions,14-18,moderniteit à la belge,modernité,iconotextures,thierry de cordier,art,peinture,sculpture,rupture,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">© Marthe Donas, <em>Verreries</em>, 1919, MRBAB, Bruxelles</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>Rugby</em> par Lhote et <a title="Illustration" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/marcel-louis-baugniet-le-joueur-de-tennis?artist=baugniet-marcel-louis-1&string=baugniet" target="_blank"><em>Le joueur de tennis</em> </a>par Baugniet sont sages en comparaison, et aussi par rapport à <em>Verreries,</em> une autre belle composition abstraite de Marthe Donas (ci-dessus). Je ne vous décrirai pas les 17 étapes de l’exposition (à voir jusqu’au 22 janvier), je préfère pointer quelques accrochages que j’ai aimés, comme ces portraits de femmes signés Rik Wouters, Gustave Van de Woestyne, Brusselmans, Stobbaerts ou Floris Jespers : <em>« Avec la modernité, la question du portrait devient problématique : la nécessité de reconnaître le sujet s’oppose à une recherche de plus en plus éloignée de la figuration. »</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1912269023.JPG" target="_blank"><img id="media-185847" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3195399842.JPG" alt="mrbab,musées royaux des beaux-arts,bruxelles,belgique,expositions,14-18,moderniteit à la belge,modernité,iconotextures,thierry de cordier,art,peinture,sculpture,rupture,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">"Promesses de visages" (vue d'ensemble)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Passons devant une <a title="Illustration" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/marie-howet-nature-morte?string=howet" target="_blank">nature morte </a>de Marie Howet (délicate et d’<em>« arrière-garde »</em>) puis admirons, face à face, <em>La Vague</em> de Constant Permeke (1924), et<em> Mer du Nord, étude n° 1</em> de Thierry De Cordier (2011). Gaston Bertrand, dans <a title="Illustration" href="http://fondation-gaston-bertrand.be/plage.htm" target="_blank"><em>La grande plage</em></a>, dissout les promeneurs dans le jaune du sable. <em>Mer du Nord, orage</em> (vers 1886) de Guillaume Vogels, n’est pas en reste, lui qui fut membre des <em>XX</em>, une avant-garde plus ancienne.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/4033033441.JPG" target="_blank"><img id="media-185848" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/563372685.JPG" alt="mrbab,musées royaux des beaux-arts,bruxelles,belgique,expositions,14-18,moderniteit à la belge,modernité,iconotextures,thierry de cordier,art,peinture,sculpture,rupture,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Guillaume Vogels, <em>Mer du Nord, orage</em> (désolée pour les reflets), ca. 1886, MRBAB, Bruxelles</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Trois toiles de Louis Buisseret et de Léon Navez <em>« témoignent d’une réaction classique à l’intérieur de la modernité. Comme s’il s’agissait de créer un antidote à l’Avant-Garde. »</em> Un bel ensemble. Le parcours montre ensuite les surréalistes, le groupe Cobra, la culture pop – tout en proposant d’illustrer ici les <em>« vicissitudes du nu classique »</em>, là les <em>« obsolescences industrielles »</em> –, et enfin <em>« l’abstraction minimaliste ».</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1345766040.JPG" target="_blank"><img id="media-185850" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1400725069.JPG" alt="mrbab,musées royaux des beaux-arts,bruxelles,belgique,expositions,14-18,moderniteit à la belge,modernité,iconotextures,thierry de cordier,art,peinture,sculpture,rupture,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="font-size: 8pt;">©</span> </span>Englebert Van Anderlecht et Jean Dypréau, <em>Traduire la lumière</em>, 1959, MRBAB, Bruxelles</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">J’ai aimé <a title="Illustration" href="https://www.fine-arts-museum.be/uploads/vubisartworks/images/albers-7736dig-l.jpg" target="_blank"><em>Hommage au carré. Signal</em> </a>de Josef Albers – rouge sur rouge – et aussi cette «<em> peinture partagée »</em> bleue (ci-dessus) signée Englebert Van Anderlecht et Jean Dypréau, <a title="Notice MRBAB" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/englebert-van-anderlecht-et-jean-dypreau-traduire-la-lumiere?artist=van-anderlecht-englebert-1" target="_blank"><em>Traduire la lumière</em></a>, où «<em> peinture et écriture sont désormais liées dans un geste spontané qui fait jaillir de l’informe une signification première. »</em> Sur la dernière des quatre feuilles de <a title="Illustration" href="https://www.fine-arts-museum.be/nl/de-collectie/christian-dotremont-lorsque-je-rentre-du-village?artist=dotremont-christian-1" target="_blank"><em>Lorsque je rentre du village</em></a>…, Christian Dotremont a écrit à la main le texte qu’il y a transformé en logogrammes. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1534701448.JPG" target="_blank"><img id="media-185852" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2071271189.JPG" alt="mrbab,musées royaux des beaux-arts,bruxelles,belgique,expositions,14-18,moderniteit à la belge,modernité,iconotextures,thierry de cordier,art,peinture,sculpture,rupture,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />© Gaston Bogaert, <em>Capouillard</em>, lithographie, 1951</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">J’y ai repensé devant les <a title="Site du musée" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/expositions/thierry-de-cordier" target="_blank"><em>« Iconotextures »</em> de Thierry De Cordier </a>: sur douze papiers de 300 x 150 cm, celui-ci a écrit/dessiné à l’encre bleu roi toutes sortes de définitions de dieu (sic). <em>« À travers cette calligraphie possédée par son propre épanchement, Thierry De Cordier témoigne de l’absurdité que constitue l’idée même de définir dieu. »</em> Bref, cet hiver, les MRBAB vous offrent un peu de tout, sans oublier les riches collections permanentes – ne vous en privez pas, surtout si vous êtes en congé !</span></p>
mila34
http://michel34.blogspirit.com/about.html
Exposition guerre de 14-18 ...
tag:michel34.blogspirit.com,2016-09-20:3080056
2016-09-20T14:46:00+02:00
2016-09-20T14:46:00+02:00
A partir de la droite,l'auteur Alain d'Amato, le député Élie...
<p> A partir de la droite,l'auteur Alain d'Amato, le député Élie Aboud et Frédéric Lacas maire de Sérignan président de l'Agglo-Méditerranée ...</p><p><img src="http://michel34.blogspirit.com/media/02/02/674834289.jpg" id="media-935060" alt="" /></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p>
François MARC
http://francois-marc.blogspirit.com/about.html
Centenaire de la Guerre 14-18 : avec la délégation belge au TREHOU
tag:francois-marc.blogspirit.com,2016-09-19:3079949
2016-09-19T10:03:00+02:00
2016-09-19T10:03:00+02:00
Dans les premières semaines de la Guerre 1914-1918, de très nombreux...
<p><img id="media-934747" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/02/01/3169169676.jpg" alt="MESSAIN LE TREHOU sept 2016.jpg" />Dans les premières semaines de la Guerre 1914-1918, de très nombreux soldats d'origine bretonne perdirent la vie dans la région de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tr%C3%A9hou" target="_blank">MAISSIN</a> (ville belge située au confins du Luxembourg). Pour honorer ces milliers de morts bretons, il fut décidé suite à la guerre 14-18, d'acheminer à MAISSIN, un calvaire en granit provenant de la commune du TREHOU. Ce calvaire veille aujourd'hui sur ces valeureux soldats tombés au champ d'honneur et qui furent ensuite inhumés dans des fosses communes.</p><p>En ce samedi 17 septembre 2016, une commémoration à laquelle j'ai pu participer, s'est tenue au TREHOU en présence d'une délégation d'une quarantaine d'officiels et d'anciens combattants de MAISSIN. La commune du TREHOU était très honorée de recevoir cette délégation importante et une manifestation du souvenir s'est déroulée sur le lieu même où fut démonté le calvaire breton aujourd'hui remplacé par une petite croix celtique.</p><p>Durant cette commémoration, le poème bien connu de SAINT-POL-ROUX fut lu publiquement (poème écrit en hommage à cet acte particulièrement remarqué à l'époque). Dans leurs allocutions, le bourgmestre de MAISSIN et le Maire du TREHOU ont rappelé <span style="color: #000000;"><strong>l'importance des valeurs de liberté si âprement défendues au cours de des deux conflits mondiaux</strong></span>.</p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Résistances, 2e
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-07-13:3110741
2015-07-13T08:30:00+02:00
2015-07-13T08:30:00+02:00
La deuxième « promenade racontée » sur le thème des...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">La deuxième <em>« promenade racontée »</em> sur le thème des Résistances à Schaerbeek pendant les deux guerres débute place Colignon, sur le parvis de l’Hôtel communal. Au cœur d’un quartier qui a gardé son homogénéité historique, celui-ci est lui-même un symbole de la Résistance. Sous le porche où nous attend le guide de PatriS, nous échappons aux premières gouttes de pluie – un orage menace en cette fin d’après-midi (5/7) et d’une semaine caniculaire. </span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3885553284.JPG" target="_blank"><img id="media-172981" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2317217812.JPG" alt="résistances,promenade racontée,estivales,patris,schaerbeek,colignon,résistance belge,14-18,40-45,histoire,patrimoine,mémoire,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">Hôtel communal de Schaerbeek (au retour)</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">En 1914, l’Hôtel communal détruit par un incendie en 1911 est déjà reconstruit, avec une extension à l’arrière. Le gros œuvre est quasi achevé. La commune fera traîner les travaux de finition intérieure pour éviter que ses ouvriers soient envoyés au Travail Obligatoire – résistance passive. La guerre terminée, la fête nationale du 21 juillet 1919 a lieu ici, en présence du roi, sorte d’inauguration officielle.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Au retour, il sera question de 40-45 et d’armes, mais durant la première guerre mondiale, les résistants ne forment pas de milice armée. Ils acheminent du courrier clandestin, recueillent des renseignements, organisent des filières d’évasion, comme expliqué lors du premier <a title="Résistances (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/08/19/resistances-1133910.html" target="_blank"><em>« Parcours de résistances dans le quartier Huart-Hamoir »</em></a> l’été dernier. (Un troisième parcours est prévu à la fin de cette année.)</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/96092054.JPG" target="_blank"><img id="media-172982" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1682808249.JPG" alt="résistances,promenade racontée,estivales,patris,schaerbeek,colignon,résistance belge,14-18,40-45,histoire,patrimoine,mémoire,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Un cortège de parapluies descend alors la rue Verhas et nous regardons à nos pieds le petit pavé en laiton sur le trottoir du numéro 3, à la mémoire de Maurice (Marcel) Orcher, arrêté le 8/7/1943, sous une grosse averse comme le jour où il a été installé (voir la <a title="Vidéo : « Quand la mémoire pave les rues »" href="http://restitution.be/imprimer_comm-20131103124257-0.html" target="_blank">vidéo</a>). Ce résistant servait de boîte aux lettres ; chacun assurait un seul type de mission pour assurer la sécurité des autres filières. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Depuis 1990, on installe partout en Europe les<a title="Notice Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Stolpersteine" target="_blank"> <em>« stolpersteine »</em> </a>ou <em>« pierres d’achoppement »</em> de dix cm sur dix de l’artiste <a title="Site de l'artiste" href="http://www.stolpersteine.eu/" target="_blank">Gunter Demnig </a>(né en 1947). Il y en a déjà plus de 48 000. A Anvers, certains Juifs sont hostiles à leur installation : pour ceux-ci, on ne doit pas marcher sur le nom des déportés. Au 40 de la rue Vondel, nouvel arrêt près des <a title="Monuments et pavés de mémoire à Bruxelles (Bel-memorial.org)" href="http://www.bel-memorial.org/provinces/bruxelles-brussel.php" target="_blank">pavés de mémoire </a>pour un couple de résistants, <a title="Photos" href="http://www.bel-memorial.org/cities/bruxelles-brussel/schaerbeek/paves_de_memoire/schaerbeek_paves_de_memoire.htm" target="_blank">Salomon et Elisabeth Karolinski-Orcher</a>, morts en déportation.</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1633123294.JPG" target="_blank"><img id="media-172983" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/45646466.JPG" alt="résistances,promenade racontée,estivales,patris,schaerbeek,colignon,résistance belge,14-18,40-45,histoire,patrimoine,mémoire,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">La pluie s’est arrêtée, le ciel se nettoie. Au 72, rue Renkin, le fronton de la porte d’entrée est décoré d’un bas-relief : une palette de peintre. C’était l’atelier de <a title="Notice biographique (Connaître la Wallonie)" href="http://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/wallons-marquants/dictionnaire/kegeljan-franz#.VZ1Y0Czvr3h" target="_blank">Franz Kegeljan</a>, un passionné d’histoire réputé pour ses vues historiques de Namur. Ses œuvres ayant disparu dans un incendie, il recommence à 67 ans, en 1914, et en peint cent au lieu des vingt disparues ! En plus de son hôtel de maître rue de Fer à Namur (actuel Hôtel de Ville), il en fait construire un très beau ici, près de son atelier bruxellois (n° 70).</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Marié à Louise Godin, il a eu le malheur de perdre un fils emporté à dix-sept ans par la tuberculose et donne son nom à <a title=" « L’Institut Kegeljan centenaire mais plus vert que jamais » (Ville de Namur)" href="http://appli.ville.namur.be/pericles/nam-maga/2001/03/32-33.pdf" target="_blank">l’Institut Kegeljan </a>à Salzinne, un hospice pour enfants malades fondé par son épouse. Notre guide mentionne aussi le nom du peintre <a title="Historisque de la maison Bulcke" href="http://www.maison-bulcke.be/#!historique/c1nt3" target="_blank">Emile Bulcke </a>qui avait sa maison pas très loin, rue Seutin (aujourd’hui charmante maison d’hôtes).</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/16132427.JPG" target="_blank"><img id="media-172984" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2999644447.JPG" alt="résistances,promenade racontée,estivales,patris,schaerbeek,colignon,résistance belge,14-18,40-45,histoire,patrimoine,mémoire,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">Atelier (rez-de-chaussée à gauche) et hôtel de maître de Franz Kegeljan (<a title="Street View" href="https://www.google.be/maps/@50.867468,4.370554,3a,75y,270h,90.51t/data=!3m6!1e1!3m4!1sqbw6lVth7frrU5FmrLpXAQ!2e0!7i13312!8i6656!6m1!1e1" target="_blank">Street View</a>)</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Nous descendons la rue pour nous arrêter devant une double maison art nouveau, aux 90 et 92 : la <a title="Site de la maison Langbehn" href="http://www.maisonlangbehn.be/bienvenue.php" target="_blank">maison Langbehn </a>a reçu le <em>Prix du Patrimoine 2014</em> pour sa restauration dans les règles de l’art. Deux portes, deux numéros : elle fut construite sur deux parcelles avec une différence de niveau. «<em> La Maison Langbehn porte ce nom en mémoire de l’artiste plasticien Roger Langbehn tombé au champ d’honneur en 1918, à Montdidier, dans la Somme, à l’âge de 26 ans. »</em> L’histoire de cette demeure est marquée par la mémoire et la transmission : à lire <a title="Histoire de la maison Langbehn" href="http://www.maisonlangbehn.be/content.php?docid=30" target="_blank">ici</a>.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Rue Gallait, une façade grise toute simple, aux fenêtres encadrées de noir, cache aussi une maison double, elle porte les numéros 106 et 108 pour la seconde, monumentale, invisible de la rue, en intérieur d’îlot. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Celle-ci était un lieu propice aux rencontres secrètes : les partisans s’y donnaient rendez-vous, on y déposait la presse clandestine et des armes.</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/584459805.jpg" target="_blank"><img id="media-172986" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3566920613.jpg" alt="résistances,promenade racontée,estivales,patris,schaerbeek,colignon,résistance belge,14-18,40-45,histoire,patrimoine,mémoire,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">Maison Langbehn / <span style="mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="font-family: Times New Roman;">Photo Odonacc (<a title="Fichier source" href="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/46/Bruxelles_-_Schaerbeek_-_Rue_Renkin_n%C2%B0_90_-_Maison_Langbehn.JPG?uselang=fr" target="_blank">Wikimedia commons</a>)</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le 106 fut la maison-atelier du sculpteur <a title="« Les oeuvres de Louis Van Cutsem exposées ce week-end à Schaerbeek » (La DH, 7/12/2012)" href="http://www.dhnet.be/regions/bruxelles/les-oeuvres-de-louis-van-cutsem-exposees-ce-week-end-a-schaerbeek-51b747c2e4b0de6db977db40" target="_blank">Louis Van Cutsem</a>, portraitiste des sportifs : ici ont défilé les gloires du sport belge, de la boxe, du cyclisme, jusqu’à Eddy Merckx. Pour avoir hébergé et aidé des juifs, le couple Van Cutsem a reçu la médaille des Justes. On doit aussi à <a title="« Le ketje et le cimetière » par Robert François (Le Soir, 17/5/1989)" href="http://archives.lesoir.be/le-ketje-et-le-cimetiere-_t-19890517-Z01MM4.html" target="_blank">Van Cutsem </a>une statue pour le <a title="Site de Bel-Memorial" href="http://www.bel-memorial.org/cities/brabant-wallon/court-saint-etienne/court-saint-etienne_mon_resistants.htm" target="_blank">Monument des résistants martyrs </a>en Brabant wallon. </span></span> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Dernier arrêt avant de remonter place Colignon, au 58 rue Floris. Là habitait en 1940 Robert De Wael, un jeune lieutenant de réserve d’un corps d’élite, les Grenadiers, la garde royale, agent communal à Schaerbeek. Persuadé du caractère temporaire de la défaite, les Grenadiers continuent à s’entraîner et organisent des réunions secrètes pour recruter des jeunes voulant s’engager dans la Résistance. De Wael est nommé commandant de la Deuxième Compagnie des Francs-Grenadiers.</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/439606131.JPG" target="_blank"><img id="media-172987" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/355520383.JPG" alt="résistances,promenade racontée,estivales,patris,schaerbeek,colignon,résistance belge,14-18,40-45,histoire,patrimoine,mémoire,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">106-108, rue Gallait, ancien atelier du sculpteur Louis Van Cutsem</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">La suite nous est racontée à l’Hôtel communal, lieu de résistance active ; durant la seconde guerre, différents réseaux s’étaient constitués au sein de l’administration communale, y compris dans la police. On raconte que De Wael ne voulait que des militaires dans son groupe. L’entraînement avait lieu dans la forêt de Soignes et il fallait prêter serment de fidélité au roi Léopold III (des étudiants de l’ULB refusent et forment le <a title="Un résistant / Een verzetstrijder (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/11/19/un-resistant.html" target="_blank">groupe G</a>).</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Robert Dewaele, promu au ravitaillement, a toutes les audaces. A l’entrepôt de la rue des Palais, il n’hésite pas à cacher des armes. Son caractère vantard, bagarreur et son imprudence ne sont pas pour rien dans les dénonciations dont il fait l’objet. Une première qui n’a pas été prise au sérieux amène Dewaele à évacuer les armes rue Floris, mais on finira par fouiller chez lui. Les Allemands trouvent alors et les armes et un carnet derrière un tableau, avec tous les noms de sa compagnie. Une soixantaine seront arrêtés.</span></span> <br /><br /><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2749548231.JPG" target="_blank"><img id="media-172988" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1169804023.JPG" alt="résistances,promenade racontée,estivales,patris,schaerbeek,colignon,résistance belge,14-18,40-45,histoire,patrimoine,mémoire,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br />Lui et sa femme sont mis aux arrêts, envoyés à Cologne, où, bien que n’ayant pas été torturé physiquement, il donne aussi les cadres des Grenadiers. Lors d’un premier procès, il récuse ce qu’il a dit ; lors du second, ses compagnons sont condamnés à mort. Une plaque en pierre, à droite du porche de l’Hôtel communal, leur rend hommage.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Une dernière histoire connexe, qui a provoqué surprise et réactions dans le groupe des visiteurs (parmi lesquels des descendants de résistants), serait trop longue à ajouter ici, je vous en parlerai dans mon prochain billet.</span></span></p>
Casadei
http://casadei.blogspirit.com/about.html
Le feu (Journal d'une escouade)
tag:casadei.blogspirit.com,2014-12-28:3032193
2014-12-28T16:34:00+01:00
2014-12-28T16:34:00+01:00
D'après ma liseuse, j'ai passé quatorze heures dans les tranchées aux...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-839505" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://casadei.blogspirit.com/media/02/01/3546446197.jpg" alt="14-18,le feu,barbusse" /><span style="font-size: small;">D'après ma liseuse, j'ai passé quatorze heures dans les tranchées aux côtés <strong>d'Henri Barbusse (1873-1935)</strong> à lire son roman autobiographique qui lui valu le <strong>prix Goncourt</strong> en 1916. C'est peu finalement à côté des épreuves vécues par l'auteur du <strong>Feu</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Henri Barbusse</strong> c'est un nom que je connais depuis ma tendre enfance : il y a des rues <strong>Henri Barbusse</strong> dans toutes les villes qui ont été gérées par une mairie communiste et dans bien d'autres. L'homme, un littéraire, s'est engagé à 41 dans l'infanterie en 1914 et a fait la guerre au front pendant 22 mois. De cette période, à partir du journal qu'il a tenu, il a publié Le feu en feuilleton puis chez Flammarion.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'homme deviendra communiste dès 1923 puis sera un des fondateurs du mouvement pacifiste, il ira jusqu'à écrire une biographie de <strong>Staline</strong>. il voulait créer une littérature prolétarienne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais peu importe, son roman est d'abord un roman autobiographique, celui de son escouade, avec les différents épisodes qui font la vie d'une escouade, les combats en première ligne, les travaux de terrassement, l'attente, le barda, la permission, le poste de secours, l'idylle, la virée en ville, l'arrière... le tout avec le vocabulaire des poilus incroyablement riche, scrupuleusement noté par l'auteur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un extrait : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>Plus que des charges qui ressemblent à des revues, plus que les batailles visibles déployées comme des oriflammes, plus même que les corps à corps où l'on se démène en criant, cette guerre c'est la fatigue épouvantable, surnaturelle, et l'eau jusqu'au ventre, et la boue et l'ordure et l'infâme saleté. C'est les faces moisies et les chairs en loques et les cadavres qui ne ressemblent même plus à des cadavres, surnageant sur la terre vorace. C'est cela, cette monotonie infinie de misères, interrompue par des drames aigus, c'est cela, et non pas la baïonnette qui étincelle comme de l'argent, ni le chant du coq, du clairon au soleil.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Et sur les embusqués, les planqués, ce dialogue, à la fin d'une virée à l'arrière :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>- Y a pas un seul pays, c'est pas vrai, y en a deux. J'dis qu'on est séparés en deux pays étrangers: </em><em>l'avant, tout la-bas, où il y a trop de malheureux, et l'arrière, ici, où il y'a trop d'heureux.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>- Que veux-tu! ça sert...l'en faut...c'est l'fond...Après...</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>- Oui, j'sais bien, mais tout d'même, tout d'même, y en a trop, et pis i's sont trop heureux, et pis c'est toujours les mêmes, et pis y a pas de raison...</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>-Dans huit jours on s'ra p'r'êt crevés...</em></span> </p><p style="text-align: justify;">instagram : jpdpkr </p><p style="text-align: justify;">@jpdpk</p>
Jean Julien
http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/about.html
Julien David dans la Grande guerre
tag:leblogdejeanjulien.blogspirit.com,2014-07-02:3010104
2014-07-02T10:19:00+02:00
2014-07-02T10:19:00+02:00
Julien David en 1916. Il porte le numéro de son régiment (28) sur le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-809502" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/media/01/02/699797606.JPG" alt="Julien David 1916 28ème régt d'artillerie.JPG" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Julien David en 1916. Il porte le numéro de son régiment (28) sur le col de sa veste. </span></em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Julien David est né le 7 août 1897 à Malville (Loire-Inférieure). Il s'agit du grand-oncle de l'auteur, le frère de sa grand-mère matenelle. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Un de mes petits-cousins, Bernard, a trouvé dans les archives de la famille David la fiche manuscrite ci-dessous retranscrite (document d'origine militaire mais incomplet) : </span></p><p class="MsoNormal"><strong><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">"Appelé le 7 janvier 1916, incorporé au 28</span><sup style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">e</sup><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;"> d'artillerie – Vannes.</span><br style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12.727272033691406px;" clear="none" /><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">Passé au 111</span><sup id="yui_3_16_0_1_1405842103384_3546" style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">e </sup><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">Artillerie lourde le 15 janvier 1917. Rejoint la 22</span><sup style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">e</sup><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;"> Batterie du 2</span><sup style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">e</sup><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;"> groupe de ce régiment à Verdun. Evacué pour congestion pulmonaire Hopital temporaire Salle 47 Révigny Meuse après guérison rejoint même régiment même batterie. Evacué pour fracture à la jambe droite Ambulance HOE 18 Vasseny Aisne dirigé au Havre Hopital temporaire n° 33 Hopital complémentaire n° 55 Centre de réforme. Rejoint le dépôt du 111</span><sup style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">e</sup><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;"> Ar lourde Lorient envoyé au 63</span><sup style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">e</sup><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;"> Art. DCA à Reuil fevrier 1918. Passé au 65</span><sup style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">e</sup><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;"> Art. DCA camp Satory Seine et Oise passé à la 8</span><sup style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">e</sup><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;"> batterie même régiment à Sablis Loir et Cher Commission de réforme 25 juin C. R. 26 septembre 1918 Orléans.</span><br style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12.727272033691406px;" clear="none" /><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">Démobilisé à Nantes au 51</span><sup id="yui_3_16_0_1_1405842103384_3549" style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">e</sup><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;"> reg. Artillerie avril 1919"</span></span></em></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">Cette découverte m'a conduit à modifier l'itinéraire de Julien tel que je l'avais décrit le 2 juillet 2014. La note militaire est floue sur certaines dates mais en procédant par recoupements, on peut en obtenir d'utiles précisions.</span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Julien est appelé le 7 janvier 1916 à 18 ans et 5 mois au </span><strong style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt;">28<sup>ème</sup> régiment d’artillerie</strong><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> de Vannes, comme 2</span><sup style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ème</sup><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> canonnier. </span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Julien est probablement resté à Vannes jusqu'en janvier 1917 pour y apprendre la technique du canonnier. Il n'a donc pas rallié son régiment au front comme je le pensais initialement.</span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Julien David passe au <strong>111<sup>ème</sup> régiment d’artillerie lourde</strong> le 15 ou le 20 janvier 1917 (selon les documents : date de départ de Vannes et date d'arrivée au front ?). Je me réfère à l'<em>Historique du 111<sup>ème</sup> Régiment d’artillerie lourde, imprimerie de l’Argus soissonnais, 1920.</em></span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Il se retrouve probablement sur la rive gauche de la Meuse à Verdun. A la ferme de la Madeleine. Le 28 janvier 1917, le groupe part au repos jusqu'au 21 mars 1917. "</span></span><strong><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">Evacué pour congestion pulmonaire Hopital temporaire Salle 47 Révigny Meuse."</span></span></em></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">Le groupe</span></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium;"> se rend ensuite sur le front de l'Aisne, prend position à Vieil-Arcy et participe à l'attaque du 16 avril 1917 sur le Chemin des Dames. Au repos le 16 mai. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Le 25 juin 1917, le groupe revient s'installer devant Saint-Quentin à Fontaine-les-Clercs puis repart en septembre 1917 sur l'Aisne où il prend part à la bataille de l'Ailette et participe à la prise du Fort de Malmaison.</span></span></p><p class="MsoNormal"><strong><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">Entre le 16 avril et le 16 mai 1917 ou en septembre 1917 (durant ces deux périodes Julien est dans l'Aisne) : "Evacué pour fracture à la jambe droite Ambulance HOE 18 Vasseny (Aisne) dirigé au<span style="text-decoration: underline;"> Havre</span> Hopital temporaire n° 33 Hopital complémentaire n° 55 Centre de réforme. Rejoint le dépôt du 111</span><sup style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">e</sup><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;"> Ar lourde </span></span></em><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">de <span style="text-decoration: underline;">Lorient</span> envoyé au 63</span><sup style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">e</sup><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;"> Art."</span></span></em></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">63<sup>ème</sup> régiment d’artillerie (DCA)</span></strong><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> le 11 décembre 1917 (<em>Historique du 63<sup>ème</sup> RA DCA publié par la Librairie Chapelot à Paris</em>).</span></span></p><p class="MsoNormal"><em><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Ce régiment est alors en Belgique sur la commune de Houthem (dans les Flandres) pour protéger un camp d’aviation : tirs contre des avions allemands (conditions à la fois pénibles et monotones). En mars 1918, les survols ennemis s’intensifient ainsi que la riposte alliée.</span></span></em></p><p class="MsoNormal"><em><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Le 21 mars 1918, un « Gotha » allemand est abattu, « atteint dans le fuselage, dans l’hélice du moteur gauche et dans les deux plans de gauche (aile). Les trois aviateurs allemands sont faits prisonniers.</span></span></em></p><p class="MsoNormal"><strong><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">"envoyé au 63</span><sup style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;">e</sup><span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;"> Art. DCA à Reuil fevrier 1918"</span></span></em></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Avril 1918, secteur de la Montagne de Reims (Reuil en est proche) pour assurer la protection de la stratégique base aérienne de Beauvais. <em><strong>Le 6 juin 1918, une torpille tombant d'un avion allemand près d’une pièce d’artillerie en action tue un servant et en blesse un autre.</strong><br /></em></span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Julien est ensuite classé « service auxiliaire » (qui ne participe pas aux combats) par la commission de réforme d’Orléans le 23 (ou 25 selon les documents) juin 1918 pour fracture de la jambe droite en cours de consolidation (vicieuse). Il passe à nouveau devant cette commission le 26 août 1918.</span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Armistice le 11 novembre 1918</span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Julien est affecté au 65<sup>ème</sup> régiment d’artillerie au camp de Satory (Seine-et-Oise) à Versailles, le 3 janvier 1919. Puis à Sablis (Loir-et-Cher).</span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Il est affecté a</span></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium;">u 51</span><sup style="font-family: 'Times New Roman', serif;">ème</sup><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium;"> régiment d’artillerie à Nantes le 17 février 1919et </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium;">démobilisé le 18 avril 1919.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Il n’aura pas droit à une pension pour sa blessure.</span></span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Les leçons d' ”Apocalypse”
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2014-04-02:3000218
2014-04-02T01:05:00+02:00
2014-04-02T01:05:00+02:00
Normal 0 21...
<p><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> <w:UseAsianBreakRules/> <w:UseFELayout/> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument></xml><![endif]--></p><p><!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";}</style><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <o:shapedefaults v:ext="edit" spidmax="1026"/></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <o:shapelayout v:ext="edit"> <o:idmap v:ext="edit" data="1"/> </o:shapelayout></xml><![endif]--></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-792699" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/02/3660368718.jpg" alt="Apocalypse.jpg" width="124" height="62" />Bouleversé par les cinq épisodes d’<em>Apocalypse</em>. Non, la télé n’est pas qu’un univers débile, réducteur et malfaisant. Daniel Costelle et Isabelle Clarke, les réalisateurs de cet extraordinaire document sur la Grande guerre ont prouvé qu’on pouvait aussi se servir du petit écran pour transmettre l’essentiel : la folie, la douleur, la peur, la bêtise, la mort, les valeurs, l’homme, la mémoire. On devrait diffuser ce film à l’ENA, à Sciences Po, au Parlement et dans les universités d’été des partis politiques – histoire de rappeler à tous nos dirigeants et futurs dirigeants que cette apocalypse-là, ce sont leurs aînés qui l’ont déclenchée ! </span></p>
Jean Julien
http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/about.html
Louis Bredeloux de septembre 1915 à septembre 1918
tag:leblogdejeanjulien.blogspirit.com,2014-02-17:2994876
2014-02-17T18:31:00+01:00
2014-02-17T18:31:00+01:00
Fin septembre, début octobre 1915, les deux frères, Louis et Alfred, sont...
<p><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;">Fin septembre, début octobre 1915, les deux frères, Louis et Alfred, sont hospitalisés comme suite à leurs blessures. Fin novembre, Alfred se retrouve dans la Marne à Tahure là où Louis a été blessé le 21 septembre précédent. Ils appartiennent à la même division d’infanterie, la 21</span><sup><span style="font-size: small;">ème</span></sup><span style="font-size: medium;">, et participent aux mêmes combats. Je n’ai pas d’indication quant à la date du retour de Louis sur le front<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>mais son régiment passe l’hiver 1915-1916 dans la zone de Tahure tout comme celui d’Alfred. Encore une fois, comme en 1915, les deux frères se retrouvent à proximité l’un de l’autre. Se sont-ils vus ? Ont-ils pu échanger ? Impossible de le savoir, mais on peut imaginer qu’ils en ont eu l’occasion. Cela demeurera cependant un mystère. </span></span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;">Fin avril (du 12 mars au 3 avril 1916, Alfred est malade) la 21</span><sup><span style="font-size: small;">ème</span></sup><span style="font-size: medium;"> division est retirée du front et part en repos à Mourmelon-le-Grand toujours dans la Marne, tout près de Tahure. La division repart au front les 3 premières semaines de mai 1916 à Vaudesincourt dans la Marne. Louis change de régiment et passe au 93</span><sup><span style="font-size: small;">ème</span></sup><span style="font-size: medium;"> le 22 mai 1916, toujours dans la même division. </span></span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-784509" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/media/02/01/3736115101.jpg" alt="Mourmelon et Vaudesincourt Marne 1916.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"> Vaudesincourt et Mourmelon (Marne)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">La deuxième bataille de Champagne va s’achever et celle de Verdun commence. A partir du 12 juin 1916, Louis se trouve au front dans la zone de Cote du Poivre à l’ouest de Douaumont. Après un repos du 23 juin au 15 juillet vers Bar-le-Duc, retour au front à l’est de Verdun vers Châtillon-sous-les-Côtes, Bonzée-en-Woëvre et Trésauvaux.</span></span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-784510" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/media/02/00/1938224502.jpg" alt="Trésauvaux (Meuse)1916.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"> La zone de combats de Bonzée à l'est de Verdun </span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;">Après un court repos en novembre près de Saint-Mihiel, retour dans la bataille de Verdun à Douaumont. Les deux frères sont une nouvelle fois dans des positions rapprochées. Le 8 décembre 1916 Louis passe au 23</span><sup><span style="font-size: small;">ème</span></sup><span style="font-size: medium;"> régiment et change ainsi de division passant de la 21</span><sup><span style="font-size: small;">ème</span></sup><span style="font-size: medium;"> à la 41</span><sup><span style="font-size: small;">ème</span></sup><span style="font-size: medium;">. J’ignore pourquoi ces changements à deux reprises en 1916 (en mai et en décembre).</span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Louis a donc rallié son nouveau régiment dans la région de Vienne-le-Château dans la Marne pas très loin du lieu où il fut blessé en septembre 1915. Selon les documents dont je dispose, Louis et Alfred n’auront plus l’occasion de se côtoyer. </span></span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-784511" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/media/00/01/139516846.jpg" alt="Vienne-le-Château Marne 1916.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;">Vienne-le Château (Marne)</p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Mailly-le-Camp dans la Marne, repos </span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">1917<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Du 19 janvier au 12 mai, combats dans la zone de Loivre et Berméricourt au nord de Reims (Deuxième bataille de l’Aisne). C’est dans le régiment de Louis, entre autres, qu’auront lieu plusieurs mutineries. Le 17 avril, 17 hommes abandonnent leur poste devant l’ennemi et se dispersent dans les bois avant l’attaque de la position du Mont Téton (237 m) près de Moronvilliers à l’est de Reims. 13 condamnations à mort sont prononcées suivies de 12 grâces. </span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Louis n’a pas participé, semble-t-il, à ce mouvement puisqu’il est cité le <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>9 mai 1917 à l’ordre de son régiment : « Sous-officier brave et dévoué, a montré du calme et du sang-froid en conduisant son équipe de grenadiers à l’attaque d’une position ennemie fortement défendue. »</span></span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;">Du 12 mai au 3 juin, retrait du front, repos vers Damery, et, à partir du 24 mai, au camp de Ville- en-Tardenois.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Le 1</span><sup><span style="font-size: small;">er</span></sup><span style="font-size: medium;"> juin, une manifestation commence dans les baraquements du 23</span><sup><span style="font-size: small;">ème</span></sup><span style="font-size: medium;"> RI. Les hommes réclament du repos, refusent de remonter aux tranchées, ne font plus confiance aux généraux. Les manifestants gagnent Ville-en-Tardenois où ils défilent en chantant l’internationale et en arborant un drapeau rouge en tête de cortège. Les mutins se regroupent devant la mairie. Le général Bolot est entouré par les manifestants, reçoit des pierres tandis que ses étoiles et sa fourragère sont arrachées. C’est la première fois qu’un officier supérieur est molesté. Le général Mignot sauve la situation grâce à des concessions. </span></span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;">Le lendemain 2 juin vers 18h, toujours à Ville-en-Tardenois, une nouvelle manifestation s’organise forte de plus de 2000 hommes et se termine vers 22h. Devant cette agitation, le 23</span><sup><span style="font-size: small;">ème</span></sup><span style="font-size: medium;"> RI, et le 120</span><sup><span style="font-size: small;">ème</span></sup><span style="font-size: medium;"> régiment qui s’était joint au premier, sont emmenés en camions. Des incidents sporadiques se produisent les jours suivants. </span></span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;">Des soldats sont traduits en conseil de guerre : 5 condamnations à mort suivies d’exécution et 13 condamnations aux travaux forcés. (D’après <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Les mutineries de 1917</em>, Guy Pedroncini, PUF. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Je note que ces chiffres sont fluctuants selon les sources. S’agit-il de chiffres agrégés pour l’ensemble de la division ? Les archives des procès ont disparu, semble-t-il.</em>). Ces mutineries ne sont pas citées dans les archives du 23</span><sup><span style="font-size: small;">ème</span></sup><span style="font-size: medium;"> RI. </span></span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-784517" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/media/01/02/2181800108.jpg" alt="Loivre 1917.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"> Ville-en-Tardenois (Marne) où eut lieu la mutinerie de juin 1917</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Du 3 au 18 juin, après le transport par camions dans la région de Châlons-sur-Marne, repos et instruction vers Coupéville.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">A nouveau sur le front vers Tahure du 18 juin au 16 septembre. Puis du 16 septembre au 6 octobre, retrait du front et repos vers Saint-Germain-la-Ville et Pogny. Louis est promu adjudant 4 octobre 1917. </span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">A partir du 6 octobre, transport par camions dans la région de Condé-en-Barrois, puis, le 15 octobre, dans celle de Verdun pour occuper un secteur vers la ferme Mormont et la Côte 344.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Repos du 21 novembre au 29 décembre dans la région de Joinville-en-Vallage dans la Haute-Marne. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">1918<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">De janvier à avril, occupation d’un secteur entre le Sânon et à Bezange-la- Grande à l’est de Nancy dans la Meurthe-et-Moselle.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;">Après un repos vers Toul, transport par voie ferrée vers Bergues près de Dunkerque (Nord). Le 23</span><sup><span style="font-size: small;">ème</span></sup><span style="font-size: medium;"> RI est engagé à partir du 16 mai dans la Troisième bataille des Flandres.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;">Du 1</span><sup><span style="font-size: small;">er</span></sup><span style="font-size: medium;"> au 29 juin, retrait du front et repos vers Saint-Pol-sur-Mer. A partir du 7 juin, transport par camions vers Cassel ; repos et travaux de deuxième position.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Louis est promu sous-lieutenant le 13 juin 1918. Du 29 juin au 8 juillet : Occupation d’un secteur vers Bailleul (Nord) à Koutkot et Fontaine-Houck.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le 8 juillet, retrait du front (relève par l’armée britannique) et repos vers Cassel (Nord). A partir du 10 juillet, transport par V.F (voie ferrée)<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dans la région de Senlis et repos jusqu’au 17 juillet.</span></span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;">Du 17 juillet au 8 août, le 23</span><sup><span style="font-size: small;">ème</span></sup><span style="font-size: medium;"> RI est engagé dans Deuxième bataille de la Marne. Depuis <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la forêt de Villers-Cotterêts, offensive, depuis la Savières vers la rivière Vesle, par Oulchy-le-Château (25 juillet) et Saponay. Louis est légèrement blessé le 19 juillet d’une plaie au cuir chevelu provoquée par des éclats d’obus. Cité à l’ordre de son régiment pour la troisième fois : « Officier d’un sang-froid et d’un courage remarquable. Le 19 juillet 1918 a enlevé sa section à l’assaut du plateau dominant Chouy s’emparant de deux mitrailleuses et faisant prisonnier le personnel. Légèrement blessé à la tête d’un éclat d’obus. Deux citations. Deux blessures antérieures ».</span></span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-784518" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/media/00/00/908201020.jpg" alt="Chouy 1918.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"> Chouy (Aisne) où Louis fut blessé</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-787765" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/media/02/00/1674861936.jpg" alt="14-18,verdun,chemin des dames,mutinerie 1917,grande guerre" /></p><p style="text-align: center;">Troisième citation de Louis (le texte en est reproduit plus haut)</p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Du 8 au 24 août : retrait du front et transport par camions à Étrépilly près de Meaux, repos.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">A partir du 25 août, au Chemin des Dames, progression par Cuffies, jusque vers Laffaux.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Après un nouveau repos du 5 au 15 septembre vers Soissons, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Louis est engagé avec son régiment dans la poussée vers la position Hindenburg à l’ouest de Vailly puis au nord de Vailly. C’est là qu’il est tué le 17 septembre 1918 sur la commune d’Aizy-Jouy au bois de Volvreux.</span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il est une quatrième et dernière fois cité à l’ordre de son régiment le 11 octobre 1918 : « Officier d’un courage exemplaire faisant l’admiration de ses hommes. A la tête de sa section s’est emparé d’une tranchée ennemie défendue par trois barricades successives. A été mortellement atteint par une balle de mitrailleuse en plein cœur après avoir, à trente mètres du boche, mis en batterie un fusil mitrailleur qui prenait la tranchée d’enfilade. » « 3 blessures et 3 citations » (antérieures). Croix de guerre. Chevalier de la Légion d’Honneur.</span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Louis n'a pas de sépulture, ni militaire, ni civile. Le service chargé des cimetières militaires explique que probablement : </span></span><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">"<span style="font-size: small;">L'intéressé est inhumé comme inconnu, car on n'a pas pu l'identifier au moment où son corps a été relevé (cela a pu se produire même si des camarades d'unité ont assisté au décès, car les soldats tombés au combat ne pouvaient pas être transportés immédiatement)."</span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br clear="none" /></span></span></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Alfred a quitté le chemin des Dames depuis le début de l’année 1918. Il est probablement à Pau au moment du décès de son frère, en stage de Haute-École d’aviation.</span></span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-784519" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/media/00/01/6549735.jpg" alt="Chemin des dames 1918.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;">Aizy-Jouy (Aisne) et le bois de Volvreux où Louis fut tué</p><p><span style="color: #000000;"> Sources :</span></p><p><span style="color: #000000;">Registre matricule de Louis Bredeloux</span></p><p><span style="color: #000000;">Histoire des régiments sur Wikipédia</span></p><p><span style="color: #000000;">Le site internet chtimiste</span></p><p> </p><p> </p>
Pierre Vallet
http://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.html
La Grande Guerre à Paris
tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2014-01-24:2990452
2014-01-24T02:00:00+01:00
2014-01-24T02:00:00+01:00
La Société Historique du XIVe vous invite à venir assister à une...
<p style="text-align: justify;"><strong><a href="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/01/02/703132856.jpg" target="_blank"><img id="media-777651" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/01/02/4233316614.jpg" alt="la grande guerre départ des appelés Aout14.jpg" width="205" height="209" /></a>La Société Historique du XIVe </strong></p><p style="text-align: justify;">vous invite à venir assister à une évocation de la "<strong>Grande Guerre à</strong> <strong>Paris</strong>", le <strong>samedi 25 janvier</strong> <strong>à 15 heures </strong>à la Mairie du XIVe dans la salle polyvalente.</p><p style="text-align: justify;"><em>Conférence avec projection de documents divers (cartes postales anciennes etc.) qui montreront le Paris de cette époque.</em></p><p style="text-align: justify;">Mairie du 14ème 2 place Ferdinand Brunot 75014</p>
Jean Julien
http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/about.html
1914
tag:leblogdejeanjulien.blogspirit.com,2014-01-13:2991116
2014-01-13T12:13:00+01:00
2014-01-13T12:13:00+01:00
Je vous souhaite à tous, fidèles lecteurs, une excellente année 2014. Je ne...
<p><span style="color: #000000;">Je vous souhaite à tous, fidèles lecteurs, une excellente année 2014. Je ne fus pas très prolixe en 2013. J'espère que cette année je pourrai vous soumettre des nouveautés régulièrement.</span></p><p><span style="color: #000000;">Les plus observateurs auront remarqué le titre de cette publication, 1914. Il ne s'agit pas d'une erreur de ma part. Au cours de cette année 2014 qui marque le centenaire de la première guerre mondiale, je vais vous présenter deux membres de ma famille qui ont été mobilisés à cette occasion. Et quel fut leur itinéraire pendant ces quatre années.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-778407" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/media/01/01/2632787498.jpg" alt="Alfred Bredeloux 1916 - Copie.jpg" /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;">Mon grand-père maternel Alfred Bredeloux qui a combattu sur les fronts de la Somme, à Verdun et au Chemin des Dames avant de s'engager dans l'aviation. Alfred est décédé au début des années 1970.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-778403" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdejeanjulien.blogspirit.com/media/01/00/1186380852.jpg" alt="Louis Bredeloux, guerre 1914-1918.jpg" /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;">Et son frère, Louis Bredeloux, sous-lieutenant, décédé au Chemin des Dames le 17 septembre 1918. Il avait été auparavant blessé et avait regagné le front après un séjour dans un hôpital militaire.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;">Je donnerai des informations sur ce que fut le parcours de ces deux hommes au fur et à mesure que je les collecterai. J'en possède quelques-unes au sujet de mon grand-père Alfred. Mais concernant Louis, je dois effectuer des recherches. Personne dans ma famille n'a su me dire où il est enterré. Il semble que ce sujet n'ait même jamais été abordé par son frère Alfred et ses proches. Les anciens combattants de 14-18 parlaient peu de ce qu'ils avaient vécu.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;">Je souhaite ainsi honorer la mémoire de ces deux hommes et la sauver d'un oubli total. Ils ne furent ni l'un ni l'autre des héros. Mais ils ont comme tant d'autres, des millions, sacrifié leur vie ou quatre année de leur vie pour leur pays. Mon grand-père Alfred était sur ce sujet d'une modestie totale : il ne m'a jamais parlé de ses années de combat qu'il voulait peut-être lui-même oublier ou occulter. Quand j'ai étudié la première guerre mondiale durant mon année de terminale, je n'ai pas eu l'idée de lui demander de me faire part de son expérience. Je n'ai jamais fait le rapprochement entre les événements historiques que le professeur d'histoire me présentait et que je devais mémoriser et l'expérience vécue par mon grand-père. Le professeur n'a jamais eu l'idée d'inviter un ancien combattant pour nous décrire ce que furent ces quatre années pour lui.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;">Mon cas est loin d'être unique, je le sais parfaitement. Nous sommes très nombreux à avoir eu des membres de nos famille engagés en 14-18. Grâce à mon blog, je souhaite sortir de l'ombre ce grand-père que j'ai bien connu et son frère dont il n'était que très rarement question. </span></p>
Action Barbès
http://actionbarbes.blogspirit.com/about.html
Armistice de la Grande Guerre : 11 novembre 1918
tag:actionbarbes.blogspirit.com,2012-11-11:2934770
2012-11-11T07:00:00+01:00
2012-11-11T07:00:00+01:00
Les abords de la gare de l'Est sont marqués par les dates et les souvenirs...
<p style="text-align: justify;">Les abords de la gare de l'Est sont marqués par les dates et les souvenirs des guerres du 20e siècle. Jusqu'en 1966, la rue du 8 mai 1945 portait le nom de Strasbourg, ville perdue en 1870, abandonnée aux Prussiens à l'époque. On repense aussi avec nostalgie à la très belle brasserie dont l'enseigne était "Aux armes de Strasbourg" et qui a laissé la place à un supermarché, un de plus. Vous retrouverez à la fin de notre article une vidéo - peut-on déjà dire une vidéo ? - sur la libération de Strasbourg le 21-22 novembre 1918, grâce au concours d'un caméraman des armées et au Commandement Meyer qui raconte l'entrée des troupes françaises dans Strasbourg, troupes libératrices de l'Alsace. </p><ul><li>Voici quelques affiches historiques rencontrées sur le site de l'Assemblée Nationale. Il y en a beaucoup d'autres dans la section qui traite de la <a title="le site de l'Assemblée Nationale" href="http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/guerre_14-18/chronologie.asp" target="_blank">chronologie</a> de la guerre de 14-18. </li></ul><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/guerre_14-18/images/mobilisation-d.jpg" alt="mobilisation-d.jpg" /></p><ul><li>Premières offensives françaises en Alsace et en Lorraine 7-10 août 1914</li></ul><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/guerre_14-18/images/proclamation-d.jpg" alt="proclamation-d.jpg" /></p><ul><li>6-14 septembre 1914 : les taxis de la Marne ralentissent l'avancée allemande.</li></ul><p class="MsoNormal" style="font-family: Arial; font-size: 13px; margin-left: 5px; margin-right: 15px; text-align: justify; text-indent: 15pt;">Les taxis de Paris -au total 630 payés au compteur par le Trésor public- ont été réquisitionnés par le <a style="color: #0000ff; text-decoration: none; font-size: 10pt;" href="http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/biographies/joly/asp/gallieni-joseph-simon.asp">général Gallieni</a> afin d'accélérer le transport des troupes vers la Marne. En fait, bien que leur apport militaire ait été modeste par rapport aux effectifs engagés leur valeur a été un symbole du « miracle de la Marne ».</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Arial; font-size: 13px; margin-left: 5px; margin-right: 15px; text-align: justify; text-indent: 15pt;">Du 6 au 8 septembre la bataille est indécise sur un front de 160 km.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Arial; font-size: 13px; margin-left: 5px; margin-right: 15px; text-align: justify; text-indent: 15pt;">Le 9 septembre l'aile gauche de la V<sup>e</sup> armée commandée par Franchet d'Esperey franchit la Marne.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Arial; font-size: 13px; margin-left: 5px; margin-right: 15px; text-align: justify; text-indent: 15pt;">La bataille de la Marne arrête la progression allemande. Le nombre des victimes est élevé, jusqu'à 100 000 au total.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/guerre_14-18/images/appel-gallieni-d.jpg" alt="appel-gallieni-d.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> Toute la chronologie de la guerre de 14-18, illustrée par des documents historiques, des affiches, des liens vers des allocutions, des films d'époque, des interviews, etc....les commémorations qui ont suivi , jusqu'à celle de <a title="La poignée de main de Douaumont" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Poignée_de_main_de_François_Mitterrand_et_Helmut_Kohl_à_Douaumont" target="_blank">1984</a> qui a vu le Chancelier allemand Helmut Kohl et le Président de la République française François Mitterrand se reccueillir sur les tombes des soldats des deux pays, au cimetière militaire de Douaumont. Tout est disponible sur le <a title="le site de l'Assemblée Nationale" href="http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/guerre_14-18/chronologie.asp" target="_blank">site</a> de l'Assemblée Nationale.</p><ul><li>Ci-dessous la libération de Strasbourg avec les images d'époque </li></ul><p><iframe width="425" height="319" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="http://www.ina.fr/video/embed/SXF02029218/992725/1d7966c41e2d75a2044159bfb1b3b1c6/425/319/0"></iframe></p>
Jean-Pierre GRAND
http://www.jeanpierregrand.fr/about.html
Réaction au projet d'instituer une journée de commémoration de l'amitié franco-allemande le 11 novembre
tag:www.jeanpierregrand.fr,2009-11-11:1851219
2009-11-11T08:35:00+01:00
2009-11-11T08:35:00+01:00
La Presse se fait l'écho d'une volonté du Gouvernement d'instituer la...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://www.jeanpierregrand.fr/media/02/02/1492637739.jpg" id="media-420492" alt="drawimage.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p> <p style="text-align: justify;"><br /> La Presse se fait l'écho d'une volonté du Gouvernement d'instituer la date du 11 novembre comme journée de commémoration de l'amitié franco-allemande.</p> <p style="text-align: justify;">J'estime que cela n'a aucun sens historique. Après la guerre de 1914-1918 il y a eu malheureusement la guerre de 1939-1945.</p> <p style="text-align: justify;">Le choix d'une date de victoire de la France sur l'Allemagne serait une indélicatesse à l'égard des allemands.</p> <p style="text-align: justify;">Pourrions-nous imaginer que les anglais nous proposent le jour d'anniversaire de la défaite française à Waterloo comme journée d'amitié franco-anglaise ?</p> <p style="text-align: justify;">Le 11 novembre, nous commémorons l'anniversaire de la fin de la Grande Guerre, la victoire de la France.</p> <p style="text-align: justify;">Cette journée, c'est l'hommage de la Nation aux millions de morts et de blessés.</p> <p style="text-align: justify;">C'est l'hommage de la Nation aux Poilus de 1914-1918.</p> <p style="text-align: justify;">Personne n'a le droit de toucher à cette symbolique républicaine qui n'appartient qu'à notre Histoire.</p> <p style="text-align: justify;">La journée de commémoration de l'amitié franco-allemande pourrait être naturellement et symboliquement le 9 mai, Journée de l'Europe.</p> <p style="text-align: justify;">Cette journée du 9 mai est historiquement judicieuse puisque déconnectée de toute date de commémoration d'une victoire ou d'une défaite dans les conflits franco-allemands.</p>
Pierre Vallet
http://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.html
Vendredi 8 mai, 11h : Commémoration de la Victoire de 1945 dans le 14ème arrondissement
tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2009-05-07:1751783
2009-05-07T07:00:00+02:00
2009-05-07T07:00:00+02:00
Cette cérémonie sera présidée par Pascal Cherki, Maire du 14ème et M....
<p style="text-align: justify;">Cette cérémonie sera présidée par Pascal Cherki, Maire du 14ème et M. Faisandier, président du comité d’entente des associations des anciens combattants du 14ème arrondissement de Paris. Une délégation des écoliers du 14ème sera présente.<br /> Parvis de la mairie, 2 place Ferdinand Brunot. M° Mouton Duvernet- Bus 28, 58, 38, 68</p>