Last posts on étrangers2024-03-28T23:56:13+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/étrangers/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlFermée sur elle-même, la Suisse ? tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-10-27:32999272016-10-27T10:26:31+02:002016-10-27T10:26:31+02:00 Repli Par exemple la Suisse compte 25% de résidents étrangers, soit...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2641485349.png" target="_blank"><img id="media-217188" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1004365262.png" alt="suisse,repli,étrangers,europe," /></a>Repli</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Par exemple la Suisse compte 25% de résidents étrangers, soit deux millions de têtes – un taux très élevé en regard des pays voisins. Deux millions dont 400’000 nés en Suisse mais n’ayant pas opté pour une naturalisation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Nous pouvons être fiers de notre tradition d’accueil: en Europe nous sommes le troisième pays le plus ouvert à l’immigration (image 1, chiffres de 2014): 19 entrées pour 1’000 habitants, derrière le Luxembourg et Malte, et devant l’Irlande, l’Allemagne (11 pour 1’000), la France (5 pour 1’000), etc.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La journaliste Marie-Hélène Miauton rappelle quelques faits utiles dans <em>Le Temps</em> du 23 septembre dernier:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #545353;"><span style="font-size: 14pt;">« </span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un syndrome de repli aurait frappé la Suisse depuis vingt ans au moins. Sur quoi repose cette assertion ? Sur un repli économique ? Non, car la Suisse compte un très grand nombre d’interlocuteurs commerciaux. Elle achète un peu partout dans le monde mais elle exporte encore plus, sa balance commerciale étant chroniquement positive. (…)</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #545353;">Pourtant, elle aime l’Europe, continent auquel elle se sent appartenir culturellement et géographiquement, et avec lequel elle partage trois langues nationales. Mais elle n’aime pas la construction européenne, qui ne répond pas aux principes fédéralistes et démocratiques qui lui sont chers. »</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2122649182.jpg" target="_blank"><img id="media-217189" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1092325735.jpg" alt="suisse,repli,étrangers,europe," /></a>Clivage</strong> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’avais voté oui à l’adhésion de la Suisse à l’Europe en 1992, adhésion qui fut refusée par une majorité de citoyens. Aujourd’hui, au vu de l’évolution de la construction européenne, d’un système devenu confus et paralysant – ou autoritaire selon le cas, de la stigmatisation du sentiment populaire grandissant de malaise, de la relégation des opposants ou résistants au statut infamant de réactionnaires ou pire, je voterais non, à contrecoeur certes mais par raison.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’ouverture très large est-elle une fin en soi? Je ne le pense plus. À mon avis il s’agit plutôt d’un élan émotionnel inspiré par une certaine représentation affective du Bien, plus qu’une réflexion raisonnée, circonstanciée, sur ce qui semble bon à un endroit et un moment donné.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour autant je reste ouvert à diverses cultures car les humains me passionnent. Je refuse le clivage entre ouverture <em>moralement obligée</em> et traitement régalien des flux migratoires, entre la bienveillance supposée de l’ouverture sans limites et la froideur d’un calcul des intérêts. Ce clivage est un piège moral et intellectuel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans ce domaine je pense que l’on ne doit pas être d’un côté contre un autre. Il faut être des deux côtés à la fois: tendre la main et ouvrir sa porte d’une part, tout en décidant de combien et de qui accueillir de l’autre. Je ne vois dans cette posture aucun repli: seulement une gestion politique raisonnable.</span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La critique est habituelle depuis des années. Quand le résultat d’une votation ne va pas dans le sens d’une ouverture tous azimuts, il serait l’expression d’un égoïsme national et d’une xénophobie récurrente.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est court. Et peu honnête. </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlZéro frontalier : le MCG a raison mais il a torttag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-02-28:32993882015-02-28T12:54:00+01:002015-02-28T12:54:00+01:00 Il faut d’abord reconnaître un certain fond à cette idée. Elle ne...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/706946345.png" target="_blank"><img id="media-188637" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1155632833.png" alt="geneve,mcg,zéro frontalier,étrangers,migrations,préférence nationale," /></a>Il faut d’abord reconnaître un certain fond à cette idée. Elle ne saurait être traitée à la légère car elle correspond à une réalité ancienne. Cette réalité est simple: nous travaillons en général là où nous vivons. Le pays ou la région dont nous sommes citoyens a une sorte de contrat avec ses ressortissants. Par le passeport national ceux-ci apportent leur adhésion au pays et à son mode de vie. Ils apportent aussi leurs ressources financières, ou intellectuelles, professionnelles, affectives, etc, pour construire ce pays. En retour le pays leur donne une prévalence dans différents domaines: emploi, éligibilité, par exemple.<br /><br />Travailler où nous vivons n’est pas toujours possible. L’histoire des hommes est brodée de migrations, voulues ou subies. De tous temps des travailleurs ont quitté leur pays pour chercher leur subsistance ailleurs. Cela continue aujourd’hui. Les milliers de morts en Méditerranée sont là pour nous rappeler que la lutte pour la vie, pour la sécurité alimentaire et personnelle, n’a pas, n’a jamais cessé.</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Des ressortissants intra-européens vont aussi travailler dans des pays de l’UE, loin de leur homeland. Et dans un pays on bouge beaucoup, d’une région à une autre, d’une commune à une autre. On bouge autour de Genève, entre Genève et Vaud, entre Genève et sa région frontalière.</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Si donc on peut admettre une certain fond et une certaine logique à la préférence nationale, régionale ou communale, on doit aussi, dans la même réflexion, passer à la critique de ce principe. La critique naît d’un autre principe: la mobilité est une liberté humaine fondamentale. Bouger, changer d’habitation, de commune, de ville, de pays, sont des droits en principe inaliénables. </span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce droit connaît les limites des frontières, bien qu’en Europe celles-ci ne soient plus des barrières infranchissables. Ce qui est plutôt fait pour me plaire, car personnellement je me sens comme chez moi autant à Genève qu’à Perpignan ou à Ostende. </span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La mobilité entre les nations et les migrations ont permis à nombre d’entre elles de se développer économiquement. Les échanges entre pays apportent aussi de nombreux avantages, comme des transferts de compétences. </span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Cela ne signifie pas qu’un pays doive être totalement perméable. Il garde le droit de contrôler les flux de personnes. Entre le principe du <em>«Je travaille où je vis»</em> du citoyen résident, et celui du <em>«Je vais ailleurs</em></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em>»</em></span></em> du voyageur ou du migrant, un équilibre doit être trouvé. </span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Mais quand je vois la campagne du MCG: «Commune zéro frontalier», je ne peux que désapprouver une posture aussi extrême. A mon avis ce n’est pas la manière de trouver l’équilibre entre la légitime demande du citoyen et l’utilité de l’étranger. Le MCG ne s'est toujours pas soigné de sa maladie infantile: il n'a pas de penseur digne de ce nom capable de donner de la cohérence et une perspective à un discours politique essentiellement réactif. </span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce parti propose donc d’afficher le pourcentage d’employés étrangers dans les entreprises publiques du canton de Genève. Il entend ainsi faire appliquer sa politique de préférence nationale et/ou régionale. Autour de ce principe de préférence, deux visions s’opposent.</span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlLe sociétal, c'est fini !tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2013-04-26:29614242013-04-26T10:40:00+02:002013-04-26T10:40:00+02:00 J’ai une pensée pour mes amis qui ont voté Hollande il y a un...
<p class="MsoNormal"> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-733951" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/3186881181.jpg" alt="20minutes.jpg" width="106" height="65" />J’ai une pensée pour mes amis qui ont voté Hollande il y a un an : pourvu qu’ils n’aient pas lu l’interview de Jean-Marc Ayrault dans le journal <em>20 Minutes</em> de ce matin, donnée en catimini pendant que le président est en Chine ! En deux mots : on a enfin compris que le mariage gay était une énorme erreur politique, alors, hop, on oublie fi-ça toutes les autres mesures sociétales : la PMA glissée dans la loi sur la famille, le droit à l’euthanasie, le droit de vote des étrangers, terminé, poubelle ! Repli général ! On arrête les frais ! Voilà qui va peut-être calmer une grande partie de la population, en effet, mais si j'avais voté Hollande, franchement, je l'aurais mauvaise…<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p> </p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlRideau de fumée électoraltag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2011-12-09:24709692011-12-09T10:04:54+01:002011-12-09T10:04:54+01:00 Normal 0 21...
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Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlFiers d'être bourguignonstag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2011-02-18:22344542011-02-18T08:07:00+01:002011-02-18T08:07:00+01:00 Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 /*...
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hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlAffiches UDC: ils ont oublié Christoph B. !tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-10-06:32974022010-10-06T13:43:00+02:002010-10-06T13:43:00+02:00 Je ne me prononce pas sur le fond de cette campagne. Après tout chaque...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1487893193.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4179594281.jpg" id="media-67375" alt="UDC2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-67375" /></a>Je ne me prononce pas sur le fond de cette campagne. Après tout chaque pays fait ce qu’il veut chez lui et je pense que l'angélisme n'est pas une bonne chose en matière de criminalité. Mais sur la forme je trouve ces affiches très limite. On n’est qu’à un millimètre de la discrimination ethnique. Si j'admets que l'on parle de statistiques ethniques en matière de criminalité, c'est pour mieux comprendre et prévenir, pas pour stigmatiser. De plus ces faciès vont imprégner durablement certains esprits, avec on ne sait quelles conséquences fâcheuses.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Je m’étonne qu’un parti qui prône la loi et l’ordre flirte à ce point avec l'outrancier, voire peut-être le pénal. De la loi, il en faut. De l’ordre aussi pour qu’un pays marche, j’en conviens. Mais comment défendre cela et produire des affiches aussi propices à semer le désordre ethnique?</p> <p style="text-align: justify;"><br /> No comprendo.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Bon, voili voilà Christoph B., dont l’origine fait penser à un petit pays de montagne quelque part en Europe (cliquer pour agrandir). Non, il ne s’agit pas de la Belgique. Non, pas du Luxembourg. Non, pas d'Andorre: il y a bien des montagnes mais ce n’est pas ça. Allez, un petit effort!</p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2207648530.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/4224372252.jpg" id="media-67376" alt="UDC3.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-67376" /></a></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3048912440.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/230711316.jpg" id="media-67377" alt="UDC4.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-67377" /></a></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4184914483.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2720429320.jpg" id="media-67379" alt="UDC5.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-67379" /></a></p><p style="text-align: justify;">Ah ça, mais si on veut représenter des personnes précises d’origine précise, par le prénom, par le look, il faut aussi présenter le suisse typique. Je propose trois versions. Sur la troisième vous pouvez imaginer ce qui vous plaît. (Hum: toutefois je ne laisserai pas mettre n'importe quoi par écrit sur mon blog).</p>
eurocitoyenhttp://eurocitoyen.blogspirit.com/about.htmlDérapage national ?tag:eurocitoyen.blogspirit.com,2010-01-16:18813122010-01-16T20:25:00+01:002010-01-16T20:25:00+01:00 Dans un précédent article , les propos de la secrétaire d'Etat Nadine...
<p><span style="font-size: 14pt; color: black; font-family: Arial;">Dans un précédent <a href="http://eurocitoyen.blogspirit.com/archive/2010/01/08/nadine-morano-et-l-etat-impartial.html">article</a>, les propos de la secrétaire d'Etat Nadine Morano sur "les jeunes musulmans à casquette" (débat à Charmes) ont fait l'objet d'un petit commentaire, mettant en lumière le sens des mots et le danger de l'amalgame.</span></p> <p><span style="font-size: 14pt; color: black; font-family: Arial;">Cette façon de jouer avec le feu du langage est-elle devenue une méthode dans certains rangs de l'UMP ? Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, s'est livré au même type d'abus, à l'occasion d'un nouveau "débat" sur l'identité nationale, organisé dans les salons de la préfecture des Bouches-du-Rhône.</span></p> <p><span style="font-size: 14pt; color: black; font-family: Arial;">Jean-Claude Gaudin a évoqué les manifestations après le match Algérie-Egypte, dans "sa" ville, en novembre. Il y a eu des violences et des débordements inacceptables alors. Mais ce n'est pas la violence de la rue que Jean-Claude Gaudin dénonce. Suivez bien. Le maire déclare : <em>"Nous nous réjouissons que les <strong>musulmans</strong> soient heureux du match, sauf que quand après ils déferlent à 15.000 ou à 20.000 sur la Canebière, il n'y a que le <strong>drapeau</strong> algérien et il n'y a pas le drapeau français, cela ne nous plaît pas"</em>.</span></p> <p><span style="font-size: 14pt; color: black; font-family: Arial;">De deux choses l'une : ou bien le maire de Marseille est très fort pour identifier la religion de milliers de personnes d'un seul coup d'oeil, ou bien il fait le même amalgame que Nadine Morano : une population "typée", un drapeau, une religion. Et allez, hop, tout le monde dans le même sac, voire plus...</span></p> <p><span style="font-size: 14pt; color: black; font-family: Arial;">Passons sur le fait que les chiffres cités par Jean-Claude Gaudin sont invérifiables. Passons aussi sur le fait que la victoire volée de la France sur l'Irlande, le même soir, n'a pas pu susciter l'enthousiasme au point de sortir le drapeau tricolore national...</span></p> <p><span style="font-size: 14pt; color: black; font-family: Arial;">Retenons donc l'essentiel : pour certains membres de la droite dans ce pays, le débat sur l'identité nationale n'en est manifestement pas un. Cela ressemble tout juste à une machine à faire peur pour récupérer un électorat et éviter de parler des vrais problèmes.</span></p> <p><span style="font-size: 14pt; color: black; font-family: Arial;">Une question : les simples citoyens qui ne se sentent ni vraiment français, ni religieux, ni footeux, ont-ils le droit de penser que les fondamentalistes - religieux ou politiques - feraient mieux de nous lâcher les baskets plutôt que de continuer de nous parler de la République comme des mauvais commentateurs sportifs ?</span></p> <p><span style="font-size: 14pt; color: black; font-family: Arial;"><em>- sur ce sujet, on regrettera de ne pas entendre l'amateur de foot républicain Philippe Séguin</em></span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlNuit et brouillard sur Genève - (Parquer les sdf ou les mettre en stabulation?)tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-03-20:32963632009-03-20T16:10:00+01:002009-03-20T16:10:00+01:00 Le Matin cite une proposition d’Eric Stauffer, soit de «parquer les SDF...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3243234519.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1204094336.jpg" id="media-23409" alt="Stalag.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-23409" /></a>Le <a target="_blank" href="http://www.lematin.ch/actu/suisse/eric-stauffer-veut-engager-armee-contre-sdf-etrangers-99237">Matin cite une proposition</a> d’Eric Stauffer, soit de «parquer les SDF étrangers en situation irrégulière durant la nuit dans la caserne des Vernets avec l'aide de l'armée». Quant aux SDF suisses, il leur réserve les logements adaptés et l'aide des services sociaux.”<br /> <br /> Que disent du verbe parquer les différents dictionnaires que j’ai consultés? Voici les extraits.<br /> <br /> Commençons par <b>Le Littré</b>:<br /> <br /> <i>1°Mettre dans une enceinte, dans un parc. Parquer des boeufs. Enfermer un troupeau dans une enceinte non couverte, qu'on transporte dans le champ à différentes places, pendant plusieurs mois de l'année, pour le fertiliser par l'urine et la fiente des animaux. <br /> Faire parquer un champ, y faire parquer un troupeau. Parquer des huîtres, les mettre dans les clayères. <br /> 2°Terme militaire. Procéder à l'installation d'un parc. <br /> 3°Fig. Renfermer, en parlant des personnes.<br /></i><br /> Le <b>dictionnaire de l’Académie Française</b>, édition 1932:<br /> <br /> <i>PARQUER. v. tr. Mettre dans un parc. Parquer des boeufs, des moutons. Parquer des juments poulinières, des pouliches, des poulains. Parquer des huîtres pour les engraisser.<br /> <br /> Il se dit aussi en parlant des Munitions à l'armée. On parqua l'artillerie, les vivres en tel endroit. Nos artilleurs se parquèrent du côté de la rivière.<br /> <br /> Par analogie, il signifie Enfermer dans un espace étroit. Les agents parquèrent au poste de police tous ceux qu'on avait arrêtés.<br /> <br /> Il signifie, figurément et familièrement, Enfermer dans un emploi, dans une attribution spéciale. Il voulait me parquer dans cette fonction, sans qu'il me fût permis de m'occuper d'autre chose.</i><br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/128379984.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/891120800.jpg" id="media-23410" alt="Stalag3.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-23410" /></a><br /> <b>Le Larousse:</b><br /> <i><br /> Mettre des animaux dans un parc, un enclos : Parquer des moutons.<br /> <span style="color: #800000;">Enfermer des personnes dans un espace clos et limité, où elles sont entassées : Parquer des réfugiés dans un camp.</span> (<span style="color: #ff0000;">La troisième image plus bas illustre précisément que que signifie “parquer” en langage courant</span>).<br /> Maintenir quelqu'un étroitement dans une situation : Parquer les nouveaux embauchés dans des emplois subalternes.<br /> Ranger un véhicule dans une aire de stationnement, un parking.<br /> Placer les huîtres en parc.</i><br /> <br /> <br /> De ces différentes définitions il ressort ceci:<br /> <br /> 1. Au sens propre, le verbe parquer est utilisé pour les troupeaux. On les met dans des enclos ouverts.<br /> <br /> S’agissant de sdf qui seraient enfermés et non pas en espace ouvert, on devrait dire: “Les mettre en stabulation libre”...<br /> <br /> En effet le Larousse dit: “ <i>On parle de stabulation permanente lorsque les animaux sont maintenus dans des bâtiments fermés pendant de longues périodes (généralement l'hiver) ou même tout au long de l'année (cas de bovins à l'engraissement). Si les animaux sont attachés, gardant une place fixe dans l'étable, on parle de stabulation entravée. Dans la stabulation libre, les animaux ne sont pas attachés et peuvent se déplacer dans l'étable et sur une aire extérieure</i>.”<br /> <br /> 2. L’utilisation du verbe parquer quand il s’agit d’humains est une analogie, donc pas un sens propre. On vient de le voir: il concernait initialement les animaux.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/72136317.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/4009162213.jpg" id="media-23411" alt="Stalag4.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-23411" /></a>3. L’usage courant affirme la connotation péjorative du verbe. Le Larouse l’exprime clairement: <i>“Enfermer des personnes dans un espace clos et limité, où elles sont entassées : Parquer des réfugiés dans un camp.”</i> De plus, le mot “camp” associé à l’armée (puisque M. Stauffer propose que l’armée encadre les sdf mis en stabulation) prend lui aussi une toute autre connotation. Un camp surveillé par des militaires, c’est au mieux une prison, au pire un goulag.<br /> <br /> Il y a des mots qui dénotent une façon de penser. Cette façon-là ne saurait jamais être la mienne.<br /> <br /> Il y a des mots qui tuent moralement celui qui les utilise: M. Stauffer est mort pour moi.<br /> <br /> <br /> Sur le fond de la proposition, si des sdf étrangers ont un comportement criminel, des sdf suisses aussi, et pas seulement des sdf. Il faudrait donc créer aux Vernet un camp de concentration pour y mettre tous les criminels. Sans procès, bien sûr.<br /> <br /> Et les tenir enfermés la nuit seulement ne suffit pas: ils peuvent être criminels le jour.<br /> <br /> Au fait, qui déportait les criminels dans des camps: les nazis ou Staline? Ou les deux? Excessive, cette question? Bah, qui est le plus excessif des deux? Lui ou moi?<br /> <br /> Pour ceux et celle qui n’ont pas connu, Nuit et brouillard est un vieux film d’Alain Resnais sur la déportation et les camps de concentration.</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3736878324.jpg" id="media-23412" alt="7LybieTime.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-23412" /></p><p style="text-align: justify;">Sur un plan analogique, le terme “parquer” est presque correct. On le verra ci-dessous. Sur le plan de l’usage courant, il est pour le moins discutable.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlConstituante: Citoyenneté vide, débat biaisé, vote des étrangerstag:leshommeslibres.blogspirit.com,2008-09-09:32960872008-09-09T10:11:55+02:002008-09-09T10:11:55+02:00Le thème étant “Qu’est-ce qu’être citoyen?”, les deux orateurs et le...
Le thème étant “Qu’est-ce qu’être citoyen?”, les deux orateurs et le médiateur ont tous abordé le sujet à partir du droit de vote des étrangers. Curieux biais initial pour définir non pas en plein mais en comparaison, une notion qui méritait davantage qu’un survol abstrait ou un militantisme teinté d’émotion. <br /><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1953862685.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2122208822.jpg" id="media-12420" title="" alt="Schnapper1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Madame Dominique Schnapper, sociologue aux états de services impressionnants (elle a en autres participé à la commission Marceau Long sur la nationalité en France), a dépeint la citoyenneté comme un concept vide en soi, pouvant donc prendre tous les contenus que les visions politiques ou philosophiques voulaient y mettre. Ce faisant elle voulait montrer un concept ouvert.<br /><br />Mais cette abstraction n’a pas permis de dégager une vraie définition de la citoyenneté. Celle-ci me paraît être d’abord l’appartenance à une territorialité. Je suis légitimement citoyen d’une région délimitée dans l’espace, à laquelle j’appartiens par la nationalité - de naissance ou acquise. J’y ai donc une responsabilité particulière: je participe pleinement à la gestion de cette région, à son développement, à son présent et son avenir, par le vote et par mon activité. Mes enfants en seront automatiquement citoyens. Si je commets une faute civile ou pénale, c’est dans cette région que j’en rends des comptes - toute fuite à l’étranger m’empêchant d’exercer ma citoyenneté et m’exposant à une extradition ou à une vie cachée. Il y a donc une région sur terre où j’ai des droits et des responsabilités particulières. La nationalité, la territorialité et la participation au projet commun de la région sont pour moi la base de la citoyenneté. Les citoyens romains n’étaient pas citoyens d’une autre ville, région ou pays - sauf pour les régions qu’ils occupaient militairement.<br /><br />Au vu de cela je ne peux que contredire Madame Schnapper dont la vision purement abstraite enlevait à la citoyenneté un contenu concret et délimité.<br /><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3480401577.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/134181390.jpg" id="media-12421" title="" alt="Tanquerel.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Monsieur Thierry Tanquerel a beaucoup fait référence aux étrangers, au droit des étrangers d’avoir des soins d’urgence en cas de besoin - ce qui est une évidence humanitaire des pays démocratiques respectant les droits humains et n’a rien à voir avec la citoyenneté. Il a parlé des droits des étrangers en situation illégale. Mais quels droits? Les droits humains fondamentaux, oui, mais les droits civiques? Son propos peu enthousiasmant - il n’est pas ce que j’appelle un orateur passionnant - sous-tendait une classique obligation humanitaire vis-à-vis des étrangers. On voyait en filigrane la culpabilisation classique des pays riches face aux pays pauvres. Cette idéologie pseudo-humanitaire me fait penser à l’amoureux désespéré donnant tout pour se faire aimer; on sait que cette position n’apporte pas l’amour, mais des baffes... Exemple concret: si je reçois un ami chez moi, ma table lui est ouverte, les communs, je lui prête mon téléphone, mon ordinateur, j’écoute ses conseils et ses besoins, mais je ne lui donne pas le droit de décider de mon budget ou de mon mobilier. Ou alors c’est une compagne avec qui nous décidons de faire ménage commun, ou bien un co-locataire ayant co-signé le bail et ayant donc les mêmes devoirs que moi et la même responsabilité juridique à tous points de vue.<br /><br />La citoyenneté se définit non seulement par des droits mais aussi par des obligations. Vivre dans une région et payer des impôts en fait partie, mais pas seulement. Les obligations militaires ou civiles éventuelles en font aussi partie, en plus des responsabilités que j’ai évoquées plus haut. C’est une notion très concrète au contenu défini. Vouloir la délimiter essentiellement par rapport aux droits de vote des étrangers est donc un biais intellectuel assez étonnant de la part d’orateurs supposés être des penseurs, mais qui sont plus des théoriciens que des penseurs.<br /><br />La relation à l’autre, à l’étranger, vient ensuite. Dans une région où la citoyenneté se définit par la nationalité de naissance ou acquise, la participation civique à la communauté, les obligations militaires, le droit de devenir président aussi, quels droits l’étranger peut-il légitimement demander? Car il faut bien poser une norme quelque part, même si toute norme contient son quota d’arbitraire et évolue au fil de l’Histoire.<br /><br />Le droit au respect, à la santé, au travail, au permis d’établissement, à la participation à la vie culturelle, à la création d’entreprise, à l’achat d’un logement, à la préservation de la vie privée, etc, tout cela existe déjà dans une bonne mesure.<br /><br />La question du droit de vote et d’éligibilité est une autre chose. Puisqu’il faut placer une norme, où doit-elle être posée? Si un étranger peut être élu <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/272273468.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2779278257.jpg" id="media-12422" title="" alt="ConstituanteLogo1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></a>dans un un exécutif communal, pourquoi pas cantonal? Et pourquoi pas fédéral? Pourrions-nous un jour avoir un président de la Confédération australien, américain mormon, tibétain théocrate ou saoudien royaliste? On peut supposer que les citoyens (!) suisses ne l’éliraient pas, mais au profit d’un événement émotionnel et avec une éventuelle forte communauté de même nationalité que le candidat, qui peut savoir ce qui se passerait?<br /><br />Si un étranger bénéficie des mêmes droits que le citoyen qui dispose de la nationalité, doit-il faire l’armée? Où est la norme, où est la logique? Elle me semble être d’abord dans la demande d’acquisition de la nationalité. La Terre n’est pas encore dotée d’un gouvernement mondial, et les entités territoriales restent d’actualité faute de mieux. Chaque entité se gère et demande un certain degré d’adhésion à ses citoyens. Cela n’a rien à voir avec la défense d’un quelconque nationalisme.<br /><br />Mais, admettons de donner le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers partout, à tous les échelons: pourquoi ne pas demander la réciproque aux pays dont ils sont originaires? La vie est échange. Donner tout sans échange n’est pas une position intellectuelle, morale ou émotionnelle saine. Il n’y a rien contre les étrangers dans cette position, il y a la recherche du fondement des choses et de la norme juridique à poser. La réciprocité me paraît être une des pistes à creuser. Elle serait la marque d’un humanisme intelligent: ouverture, accueil et respect de l’autre, mais respect aussi de soi-même.<br /><br />Cessons de jouer aux amoureux désespérés et coupables, aux humanistes abstraits qui donnent tout sans contrepartie. Le don gratuit se conçoit dans le privé: famille, amis, vie affective. Il ne se conçoit pas dans les rapports professionnels ou juridiques, encore moins dans les relations entre Etats. Ne mélangeons pas les genres.<br /><br />L’étranger n’est pas un problème pour moi. Je distingue simplement le degré d’implication et de responsabilité juridique personnelle et communautaire entre la citoyenneté et le fait de résider et travailler. Même si mon humanisme voudrait ne faire aucune distinction entre tous les humains, ce qui est possible d’individu à individu, je ne peut envisager d’inscrire le droit de vote et d’éligibilité des étrangers dans la Constitution genevoise.<br /><br />John Goetelen, <strong>liste No 9 MCG</strong><br /><br /><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2285702892.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2349432512.jpg" id="media-12423" title="" alt="Hostages2mois.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a><br />La conférence-débat organisée par le Cercle diplomatique de Genève, hier soir à Uni II, m’a laissé de curieux sentiments. Et surtout l’impression d’être passé à côté du sujet.<br />