Last posts on états-unis
2024-03-29T11:34:15+01:00
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Tania
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Une nouvelle vie
tag:textespretextes.blogspirit.com,2022-09-17:3273684
2022-09-17T08:00:00+02:00
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« – Madame Kitteridge, est-ce que vous vous êtes...
<p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';"> <a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2228605963.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1156292" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/386442601.jpg" alt="Strout Olive enfin.jpg" /></a><em><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';">« –</span></em></span><em><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';"> Madame Kitteridge, est-ce que vous vous êtes mariée ? Tom m’a raconté que vous aviez épousé Jack Kennison, mais je me suis dit : ça ne doit pas être vrai. <br />Olive Kitteridge s’immobilisa, la serviette au-dessus de la tête, et regarda le mur. <br />– Si, c’est vrai. J’ai épousé Jack Kennison. <br />Cindy la scruta. <br />– Eh bien… félicitations, alors. Ça ne vous fait pas bizarre ? <br />– Oh si, c’est bizarre. <br />Olive la regarda et hocha la tête. <br />– Bizarre, touuuuuut à fait.<br /></span></em></span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Elle hésita, reprit son séchage de cheveux. Et ajouta : <br /><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';">– </span></span>Mais nous sommes assez vieux, lui et moi, pour savoir comment ces choses marchent, alors ça va. <br />– Quelles choses ? <br />– Avant tout : savoir quand la fermer. <br />– Et sur quels sujets vous la fermez ? <br />Olive sembla réfléchir à la question. <br />– Eh bien, par exemple, quand il prend son petit déjeuner. Je ne lui dis pas : Jack, bon Dieu, pourquoi tu racles ton bol si fort ? <br />– Et vous êtes mariés depuis combien de temps ? <br />– <span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Ça</span></span> va faire bientôt deux ans. Tu te rends compte, à mon âge, commencer une nouvelle vie… <br />Olive posa la serviette sur ses genoux et leva légèrement la main, paume ouverte. <br />– Sauf que ce n’est jamais une nouvelle vie qui commence, Cindy. C’est la vie qui continue. » »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Elizabeth Strout,</span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"> <a title="Olive & Co (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2022/09/14/olive-co-3273642.html" target="_blank" rel="noopener">Olive, enfin</a></span></em></p>
Tania
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A leur arrivée
tag:textespretextes.blogspirit.com,2022-09-05:3272916
2022-09-05T08:00:00+02:00
2022-09-05T08:00:00+02:00
A leur arrivée, ils disaient tous la même chose : l’Amérique, ce...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2119712334.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1155003" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2548839459.jpg" alt="incipit,roman,littérature anglaise,états-unis,isaac bashevis singer" /></a>A leur arrivée, ils disaient tous la même chose : l’Amérique, ce n’est pas pour moi. Mais peu à peu, ils finissaient par trouver leur place et ce n’était pas pire qu’à Varsovie.</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Moshe – désormais « Morris » – Calisher avait choisi de se tourner vers l’immobilier et comprit très vite qu’il n’était plus nécessaire d’être expert en la matière, pas plus qu’en Pologne. Vous achetiez une maison, la mettiez en location et encaissiez les loyers – qui vous servaient à vivre et à rembourser votre emprunt. Il restait même de quoi payer cash une deuxième maison. Il suffisait de commencer et Morris Calisher avait fait sa première acquisition en 1935. Depuis, la chance ne le quittait plus.</span></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Isaac Bashevis Singer</span></p>
Tania
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Quelque chose cloche
tag:textespretextes.blogspirit.com,2019-11-30:3143714
2019-11-30T08:30:00+01:00
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« « Tu as remarqué ? Du matin au soir, presque tous les jours, des...
<p><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2942883661.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1078729" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/362855173.jpg" alt="desarthe,la chance de leur vie,roman,littérature française,famille,états-unis,france,culture" /></a>« « Tu as remarqué ? Du matin au soir, presque tous les jours, des catastrophes, des crimes. Ça me donne l’impression d’être criblée, en morceaux. On écope, on écope. Mais la plupart du temps, on reste assis à côté de la radio, devant l’ordinateur, complètement cons. »<br /></span></em><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Elle éclate en sanglots et Lester la prend dans ses bras.<br /></span></em><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">« Le monde n’est pas pire qu’avant, murmure-t-il dans les cheveux de sa mère. Il se manifeste différemment. On peut pleurer pour des gens que l’on ne connaît pas. Il faut pleurer pour ceux que l’on ne connaît pas. » Puis il ajoute, plus bas encore : « Et prier. Prier pour eux. <br />– Qu’est-ce que tu marmonnes ? demande Sylvie en reniflant. Tu te moques de moi ? <br />– Non, je t’aime. »<br /></span></em><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Sylvie s’écarte soudain de son fils. Elle le dévisage. Quelque chose ne va pas dans cette réplique. Elle pense : Je n’ai pas élevé un enfant pour qu’il me rassure. Je n’ai pas élevé un enfant pour qu’il me dise « je t’aime » avec bienveillance. Quelque chose cloche chez ce garçon. »</span></em></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Agnès Desarthe, </span><a title="Une anti-héroïne (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2019/11/15/une-anti-heroine-3143708.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La chance de leur vie</span></em></a></p>
Tania
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Attentive à l'infime
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-03-01:3111284
2018-03-01T08:30:00+01:00
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C’est une glaneuse de bonheurs qui m’a mis dans les mains Glaneurs de...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">C’est une <a title="Bonheur du jour" href="http://bonheurdujour.blogspirit.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">glaneuse de bonheurs </a>qui m’a mis dans les mains <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Hors-serie-Litterature/Glaneurs-de-reves" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Glaneurs de rêves</em> </a>de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Patti_Smith" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Patti Smith </a>et je l’en remercie. Je me suis souvenue de ce moment intense, lors d’une rencontre avec François Busnel pour <em>La grande Librairie</em> en 2014, chez elle, quand elle disait son <a title="traduction française" href="https://www.lacoccinelle.net/259932.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">poème</a> <em>« <a title="Vidéo extrait de LGL" href="http://www.dailymotion.com/video/x2b7p9j" target="_blank" rel="noopener noreferrer">People have the power </a>».</em> En frontispice, la première des photos (une vingtaine) qui illustrent ce livre montre les premiers paragraphes de <em>Woolgathering</em> (traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Héloïse Asquié), la fine écriture penchée de Patti Smith sur un feuillet quadrillé. </span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1023952356.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197922" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1722883427.jpg" alt="patti smith,glaneurs de rêves,récit,littérature anglaise,etats-unis,enfance,poésie,nature,culture" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Elle décrit d’abord au lecteur <em>« la tonalité »</em> de sa vie quand elle a commencé à écrire ceci pour les <a title="Wikipedia (en)" href="https://en.wikipedia.org/wiki/Hanuman_Books" target="_blank" rel="noopener noreferrer">livres Hanuman</a>, <a title="Couverture originale" href="http://www.macba.cat/uploads/20131211/A03505_l.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">7,5 cm sur 10</a>, <em>« comme de petits livres indiens qu’on pouvait transporter dans sa poche. »</em> L’avant-propos se termine ainsi : <em>« Tout ce que contient ce petit livre est vrai, et écrit exactement tel que ça s’est passé. Son écriture m’a tirée de mon étrange torpeur et j’espère que, dans une certaine mesure, il vous emplira d’une joie vague et singulière. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Texte en prose, texte poétique : de <em>Un vœu</em> à <em>Un Adieu</em>, Patti Smith compose de courts paragraphes où le souvenir, l’observation, le rêve, l’imagination se sont donné rendez-vous. Entre les paragraphes, les blancs sont des silences qui mettent à l’écoute, des pauses pour accueillir la résonnance des mots. <em>Glaneurs de rêves</em> ne se résume pas. C’est le livre d’une femme <em>« attentive à l’infime ».</em> </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Enfant, elle excellait aux billes qu’elle lustrait le soir avec une peau de chamois. A la fenêtre de sa chambre <em>« où le vent agitait les bords du tissu »</em>, elle montait la garde. <em>« Il y avait un champ. Il y avait une haie composée d’énormes buissons qui encadraient ma vue. La haie, je la considérais comme sacrée – le bastion de l’esprit. Le champ, je le révérais, avec son herbe haute et attirante, sa courbe puissante. »</em> </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Parfois elle se couchait dans l’herbe et contemplait le ciel : <em>« On aurait dit que la carte de toute la création était tracée là-haut ».</em> Immobile, il lui était possible alors <em>« d’entendre une graine se former, d’entendre l’âme se replier comme une nappe blanche. »</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1667894005.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197925" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3765477954.jpg" alt="patti smith,glaneurs de rêves,récit,littérature anglaise,etats-unis,enfance,poésie,nature,culture,woolgathering,traduction" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Un vieil homme qui vendait des vairons en guise d’appâts lui a soufflé son titre : <em>« C’est les glaneurs de rêves… » « Je ne savais pas ce que ça pouvait bien être, un glaneur de rêves, mais ce mot avait une certaine noblesse et ce travail me semblait tout indiqué pour moi. »</em> L’enfant, l’esprit ouvert, <em>« entre sans effort dans l’étrange »</em> ; <em>« il glane, assemblant un fol édredon de vérités – des vérités sauvages et nébuleuses, dont c’est à peine si elles frôlent en fait la vérité. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Je n’en dirai pas trop sur ce petit bijou de <a title="Portrait (Le Monde)" href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2016/05/04/patti-smith-voyageuse-immobile_4913832_3260.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Patti Smith</a>, un récit qui a l’éclat du rubis indien qu’elle gardait dans son sac, composé comme un patchwork dont <em>« chaque carré était aussi enivrant qu’une graine sauvage ou une tasse de thé rare »</em>. Elle y philosophe en passant : <em>« La seule chose sur laquelle on peut compter, c’est le changement. »</em> Elle y parle de sa chienne Bambi, de sa petite sœur Kimberly.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Pourquoi <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Millet" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Millet </a>en couverture ? Un chapitre porte son nom, où elle évoque son arrière-grand-mère qui l’avait prise en grippe mais à qui elle ressemble : <em>« J’étais consciente, même quand elle me rabrouait, qu’à travers elle je possédais l’âme de la bergère. A travers elle, j’étais attirée par la vie des rêveurs, et je m’imaginais surveillant un troupeau, récoltant la laine dans une sacoche de cuir, et contemplant les nuages. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Lisez <a title="Bonheur du jour" href="http://bonheurdujour.blogspirit.com/archive/2018/02/07/sur-le-bureau-de-patti-smith-3102060.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>« Sur le bureau de Patti Smith »</em></a> et vous verrez là aussi à qui vous avez affaire. Qu’est-ce qu’un poète, une poétesse ? Quelqu’un qui écrit : <em>« L’air était carnaval, saisissement pur. »</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>* * *<br /></em></span><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3481520618.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197884" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3663460068.JPG" alt="patti smith,glaneurs de rêves,récit,littérature anglaise,etats-unis,enfance,poésie,nature,culture" /></a><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">Textes & prétextes, <a title="Vivre dans le feu (premier billet)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/02/29/vivre-dans-le-feu.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">10 ans</a></span></p>
Tania
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Portrait de Paul
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-02-11:3111076
2017-02-11T08:30:00+01:00
2017-02-11T08:30:00+01:00
« Le portrait de Paul lui-même, un dessin dont la lumière du jour...
<p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/660167793.jpg" target="_blank"><img id="media-187244" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3466730641.jpg" alt="Picasso Moma PR_8-Picasso-PR-print.jpg" /></a>« Le portrait de Paul lui-même, un dessin dont la lumière du jour a, depuis 1919, fait pâlir le trait, est plus attachant aussi. Paul est élégant, moustaches, bottines et costume à gilet. Il est assis, décontracté, sur une chauffeuse, le bras gauche nonchalamment posé sur le dossier. La main droite, aux doigts fins, repose sur l’un de ses genoux, accompagnée de son éternelle cigarette. Ce petit tableau est dessiné, comme le grand portrait familial, à la manière d’Ingres, avec, en revanche, l’œil perçant et malicieux de mon grand-père, très Picasso. « Un mélange d’aise et de sophistication accompagné d’un regard intense qui était sa marque de fabrique. » (Michael FitzGerald)</span></em></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Anne Sinclair, <a title="Retour rue La Boétie (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2017/02/06/retour-rue-la-boetie-1155416.html" target="_blank"><em>21, rue La Boétie</em></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Pablo Picasso,<em> Portrait de Paul Rosenberg</em>, Hiver 1918-1919, Collection particulière </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">© Succession Picasso</span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"> <br />(<a title="Source Illustration" href="https://www.moma.org/interactives/exhibitions/2010/paulrosenberg/" target="_blank">Reproduction du MoMA</a> d'après une photo, de moindre qualité que le portrait sans ombre exposé à Liège)</span></p>
Tania
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Retour rue La Boétie
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-02-09:3111075
2017-02-09T08:30:00+01:00
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21, rue La Boétie , le récit d’ Anne Sinclair paru en 2012 est à...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Galerie P. Rosenberg (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/10/21/galerie-p-rosenberg-1153554.html#comments" target="_blank"><em>21, rue La Boétie</em></a>, le récit d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Sinclair" target="_blank">Anne Sinclair</a> paru en 2012 est à l’origine de la belle <a title="Site de l'expo" href="http://www.21ruelaboetie.com/" target="_blank">exposition </a>prolongée jusqu’au 19 février à Liège (avant le <a title="Site du musée" href="http://www.museemaillol.com/fr/21-rue-boetie" target="_blank">musée Maillol </a>à Paris, de mars à juillet). Il commence par cette histoire ahurissante en 2010, dans une préfecture : la mention de sa naissance à l’étranger (New York) amène un employé à lui demander d’abord, vu <em>« des directives nouvelles »</em>, l’extrait de naissance de ses parents et puis, carrément : <em>« Vos quatre grands-parents sont-ils français ? »</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1121951544.jpg" target="_blank"><img id="media-187213" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/431680965.jpg" alt="sinclair,anne,21 rue la boétie,récit,littérature française,exposition,liège,art,galerie,paul rosenberg,juifs,guerre,art moderne,peinture,culture,france,états-unis" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Anne Sinclair et son grand-père Paul Rosenberg</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>« La dernière fois qu’on a posé ce type de questions à ceux de leur génération, c’était avant de les faire monter dans un train à Pithiviers, à Beaune-la-Rolande ou au Vel d’Hiv ! »</em> s’étrangle-t-elle. Rien à faire. <em>« Pendant des années, je n’ai pas voulu écouter les histoires du passé ressassées par ma mère. »</em> Micheline Rosenberg-Sinclair, à qui son livre est dédié, l’ennuyait <em>« un peu »</em> en lui racontant l’histoire de ses grands-parents maternels. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>« Ce que j’aimais, c’était la politique, le journalisme, le côté du père plus que celui de la mère. »</em> Robert Sinclair (ex-Schwartz), d’abord simple soldat affecté à la météo en 1939, s’était engagé une fois démobilisé via les Etats-Unis dans la<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/France_libre" target="_blank"> France Libre</a>, combattant cette fois au Proche-Orient. On lui avait conseillé de changer de nom et il avait choisi dans le bottin téléphonique new-yorkais ce nom irlandais très commun, <em>« Sinclair ».</em> Après la guerre, il avait décidé de le garder, sans doute pour éviter à sa fille <em>« les périls qu’un nom juif avait fait subir à sa famille. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">La mort de sa mère a donné à Anne Sinclair l’envie de mieux connaître <em>« ce monsieur qui s’appelait Paul Rosenberg et qui habitait à Paris, au 21 de la rue La Boétie. »</em> Une façade que sa mère lui montrait chaque fois qu’elles passaient devant, où sa fille ne s’était jamais arrêtée. En avril 2010, elle téléphone à la société qui y a des bureaux, on lui permet d’y jeter un coup d’œil. Tout a été transformé mais elle repère certains éléments des photos d’archives familiales, imagine les lieux du temps de la fameuse galerie Paul Rosenberg.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2370159397.jpg" target="_blank"><img id="media-187212" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2272146887.jpg" alt="sinclair,anne,21 rue la boétie,récit,littérature française,exposition,liège,art,galerie,paul rosenberg,juifs,guerre,art moderne,peinture,culture,france,états-unis" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Après la guerre, l’Etat français en a chassé les collaborateurs du sinistre Institut des questions juives et y a installé le siège de Saint-Gobain, avant de restituer l’immeuble à son propriétaire qui finit par le vendre en 1953 – impossible d’habiter là où les caves contenaient encore de la propagande antisémite. Anne Sinclair raconte ces <em>« années noires »</em>, tandis qu’en Allemagne on opposait l’art <em>« dégénéré »</em> et l’art allemand, une idéologie si bien montrée à la Boverie.</span> </p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Alors que l’exposition présente la vie de P. Rosenberg chronologiquement, le récit commence par <em>« Le 21 à l’heure allemande »</em> et par la saga des œuvres pillées par les nazis, évoquée dans le <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/10/21/galerie-p-rosenberg-1153554.html" target="_blank">billet </a>d’octobre dernier. Paul Rosenberg s’était réfugié un temps à Floirac, près de Bordeaux. Anne Sinclair s’y est rendue et rapporte les occupations de son grand-père en 40, avant qu’il ne quitte la France en catastrophe : les visites de Braque, <em>« troublé et malheureux »</em>, les contacts avec <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/05/04/nice-musee-matisse-1142924.html" target="_blank">Matisse </a>installé à Nice, avec Picasso à Royan, <em>« pas très loin ».</em> Grâce à ses liens avec <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Barr" target="_blank">Alfred Barr</a>, conservateur du <a title="Site du musée" href="https://www.moma.org/" target="_blank">MoMA</a>, Rosenberg réussit à obtenir des visas pour toute sa famille qui débarque à New York en septembre 1940.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Anne Sinclair relate ses recherches, et sa façon de remonter le temps, à la fois journalistique et personnelle, laisse les lecteurs témoins de ses impressions, de ses doutes, de ses émotions. Visite des archives dans les entrepôts du Centre Pompidou, visite du garde-meubles où se trouvent les caisses de France Forever dont sa mère a été la secrétaire générale – <em>« une tâche exaltante, pour laquelle elle s’était dévouée tout entière, avec talent et imagination »</em> – une exception dans sa vie <em>« conventionnelle, conjugale et maternelle »</em> qui a paru <em>« archaïque »</em>, comme un <em>« gâchis »</em>, un anti-modèle pour sa fille.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1705541557.jpg" target="_blank"><img id="media-187214" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2781936163.jpg" alt="sinclair,anne,21 rue la boétie,récit,littérature française,exposition,liège,art,galerie,paul rosenberg,juifs,guerre,art moderne,peinture,culture,france,états-unis" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Au musée de la Boverie, une grand photo de la cage d'escalier au 21, rue La Boétie (<a title="La Croix" href="http://www.la-croix.com/Culture/21-rue-la-Boetie-ou-la-fascinante-histoire-d-un-marchand-d-art-exposee-a-Liege-2016-09-23-1300791145" target="_blank">source</a>)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">A partir des papiers et des lettres de son grand-père obsédé par ses tableaux, soucieux pour son fils Alexandre et sa fille Micheline, tendre pour sa petite-fille (<em>« ma cocotte chérie »</em>), des photos, se dessine peu à peu le portrait d’un homme <em>« anxieux »</em> et <em>« pudique »</em> qui, dans les années 50, se plaignait <em>« de sa santé, mauvaise, et de ses affaires, en fait prospères, mais qu’il trouvait exécrables ». « Il demeurait préoccupé de l’avenir, sans insouciance ou soulagement du cauchemar désormais fini. » </em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Le mot <em>« marchand »</em> gênait Anne Sinclair, lui paraissait impur quand il s’agissait de tableaux et d’art. Mais en découvrant le parcours de son grand-père, à la suite de son propre père, elle découvre un <em>« passionné »</em> d’art, défenseur des modernes, qui écrivait :<em> « Les peintres en avance sur leur époque n’existent pas. C’est le public qui est parfois à la traîne de l’évolution de la peinture. (…) Trop souvent, le spectateur cherche en lui-même des arguments contre leur art plutôt que de tenter de s’affranchir des conventions qui sont les siennes. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>« C’est sans doute ce qui me réconcilia avec ce mot de marchand : parti de rien, mon arrière-grand-père fit sa propre éducation artistique, en se fiant à son goût audacieux. »</em> Lui s’était passionné pour Manet, Monet, Renoir – <em>« une passion, devenue un métier. »</em> <em>21, rue La Boétie</em> raconte le parcours de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Rosenberg_(galeriste)" target="_blank">Paul Rosenberg</a>, ses erreurs, ses intuitions, ses goûts, son œil <em>« légendaire »</em> pour reconnaître les œuvres de qualité exceptionnelle.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2815343052.jpg" target="_blank"><img id="media-187218" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2046391370.jpg" alt="sinclair,anne,21 rue la boétie,récit,littérature française,exposition,liège,art,galerie,paul rosenberg,juifs,guerre,art moderne,peinture,culture,france,états-unis" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Pablo Picasso, <em>Portrait de Mme Rosenberg et de sa fille</em> (Micheline), 1918, musée Picasso, Paris (photo <a title="Source" href="http://www.photo.rmn.fr/archive/09-506879-2c6nu09qqffb.html" target="_blank">RMN</a>)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Anne Sinclair s’arrête sur le portrait que Picasso a peint pour son ami Paul, <em>« Portrait de Mme Rosenberg et de sa fille »</em> : <em>« Je l’ai autrefois dédaigné, en le trouvant trop conventionnel, sorte de Vierge à l’enfant sur un fauteuil Henri II. Désormais, je viens méditer devant lui <a title="Dation (article Le Monde)" href="http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/01/15/un-picasso-un-raysse-deux-dations-prestigieuses-aux-musees-francais-en-2008_1142185_3246.html" target="_blank">au musée Picasso</a>, où j’ai toujours pensé qu’il avait sa place. »</em> En 1918, il avait fait sensation, en rupture avec le cubisme. Tout un chapitre est consacré à l’amitié entre <em>« Paul et Pic ».</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Enfin, Anne Sinclair évoque New York, ville refuge de sa famille, et la galerie PR & Co. <em>« J’y ai passé tant de Noëls que jusqu’à une époque toute récente, New York avait pour moi un parfum envoûtant »</em>, écrit-elle discrètement. Les marches de la maison de la 79e Rue <em>« étaient autrefois encadrées du</em> Penseur<em> de Rodin et de son camarade, </em>L’Age d’airain<em>. »</em> C’était la neige, les vacances, les interminables discussions familiales sur la France, les gâteries des grands-parents, <em>« le paradis pour l’enfant que j’étais ».</em></span></p>
François MARC
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Le populisme décomplexé de Trump : un mélange des genres inquiétant à la Maison Blanche
tag:francois-marc.blogspirit.com,2017-01-25:3086819
2017-01-25T10:04:00+01:00
2017-01-25T10:04:00+01:00
Avec l’arrivée de Donald TRUMP, la démocratie américaine est à un tournant....
<p><img id="media-951943" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/00/00/2622840761.jpg" alt="françois marc,sénateur françois marc,commission des affaires européennes,socialisme,commission des finances,trump,états-unis,obama,peuple,tolérance,jeunesse,valeurs" width="426" height="240" />Avec l’arrivée de Donald TRUMP, la démocratie américaine est à un tournant. Pour les gouverner, les Américains ont désormais à leur tête le patron d'un empire économique qui s’adonne à un populisme absolument décomplexé.</p><p>Les premières décisions symboliques prises ces premiers jours de mandat sont des plus inquiétantes pour la suite : demande d’abrogation de la loi d'assurance-maladie, mesures anti-avortement, protectionnisme commercial, annonce de la reprise du forage des gaz et pétrole de schiste aux États-Unis,… Autant de signes annonçant l’installation progressive du populisme, du protectionnisme et du nationalisme.</p><p>On sait bien que la mondialisation est source de complexité et que la tentation du repli sur soi est un réflexe naturel.</p><p>Mais on ne peut accepter que la réaction à cette situation se satisfasse de discours politiques à l’emporte-pièce, de mélange des genres douteux et de postures simplificatrices.</p><p>Le style Trump n’est pas qu’une posture. <span style="color: #000000;"><strong>On peut hélas craindre que l’attitude générale de ce président déphasé "infusera" la société, les jeunes générations et finira par faire tomber dans la normalité ce qui était jugé choquant dans un passé récent.</strong></span></p><p>ATTENTION DANGER !</p>
hommelibre
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Les cow-boys ne rient pas – Hillary oui
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-10-12:3299917
2016-10-12T16:08:00+02:00
2016-10-12T16:08:00+02:00
Est-ce plus grave que la situation en Syrie et en Irak? Plus grave que...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1853962934.jpg" target="_blank"><img id="media-216426" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/290552464.jpg" alt="hillary clinton,donald trump,présidentielle,états-unis,syrie,poutine,russie,trip" /></a>Est-ce plus grave que la situation en Syrie et en Irak? Plus grave que l’affaire des courriels de la candidate démocrate? Plus grave que la volonté d’Obama (prix Nobel de la Paix) d’attaquer la Syrie – volonté freinée par la Russie? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Plus grave que de rire à la télévision à la mort de Khadafi? Même les cow-boys ne rient pas de leurs ennemis morts.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour moi, non. Si l’on faisait la liste de toutes les phrases politiquement incorrectes dites en privé ou seul dans sa tête, ça va éliminer beaucoup de candidats potentiels. Ne resteront que les saints.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Reste-t-il encore quelques bribes de programmes politiques dans cet enfumage où Trump est la cible pratique (il l’a un peu cherché)? Ce que l’on sait:</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>1.</strong> <em>TTIP et immigration illégale</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Trump est opposé au Traité de libre échange transatlantique (TTIP). Protectionnisme, lui reproche-t-on. Ce projet d’accord donne la primauté à une justice privée sur la justice publique et sur les États. On peut dès lors comprendre que des politiciens s’y opposent – et il ne sont pas pour autant des (pêle-mêle) fascistes-xénophobes-égoïstes-etc, selon la doxa en vigueur. Hillary, on ne sait pas exactement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans la même ligne Trump est déterminé à poser des limites à son voisin du sud en érigeant un mur à la frontière mexicaine. Oh, un mur? Pas bien ça... Un mur c’est bien seulement quand l’Espagne se protège des africains. Là, personne ne dit plus rien: les pasteurs laïques de la morale politique sont sans voix. Pourtant un mur n’est qu’une forme de frontière. Hillary, opposée au mur, veut-elle laisser l’immigration illégale s’opposer à la démocratie et aux lois qu’elle sera supposée défendre si elle est élue?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1459215009.jpg" target="_blank"><img id="media-216423" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/952468124.jpg" alt="hillary clinton,donald trump,présidentielle,états-unis,syrie,poutine,russie,trip," /></a>2.</strong> <em>Relations avec la Russie</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On sait que Donald Trump veut rompre avec l’agressivité de Barak Obama contre Poutine. Obama change de posture environ chaque semaine sur la Russie. Entre des accords par ici et des menaces par là, Poutine doit se demander quand donc la girouette de la Maison Blanche cessera ses rodomontades. On sait qu’Obama (le nobélisé de hasard) méprise Poutine et la Russie, qu’il estime plus dangereuse que Daesh. Or, vouloir isoler la Russie est une erreur majeure pour la paix dans le monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Hillary Clinton marche dans les mêmes pas, on le sait par ses déclarations passées sur Vladimir Poutine. Donald Trump a pris ses distances par rapport à cette ligne interventionniste, instable et guerrière. Rien que pour cette raison le vote Trump est préférable. Avec madame Clinton c’est l’establishment financier qui gagne et la guerre qui rugit.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>3.</strong> <em>Menaces sur l’Iran</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Une déclaration incendiaire de Hillary Clinton est ressortie sur internet. Elle date de 2008 quand elle était candidate à l’investiture (perdue contre Barak Obama).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle avait déclaré alors que si elle était présidente, elle attaquerait l’Iran. Elle l’anéantirait, si ce pays <em>envisageait simplement</em> d’attaquer Israël. D’abord Israël est capable de se défendre par lui-même. Ensuite vouloir <em>anéantir</em> un pays est d’une extrême gravité. Au-delà du bluff politique une telle déclaration devrait faire <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1017080295.jpg" target="_blank"><img id="media-216425" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2469001872.jpg" alt="hillary clinton,donald trump,présidentielle,états-unis,syrie,poutine,russie,trip," /></a>réfléchir les américains. Son comportement ces dernières années laisse à penser qu’elle est sérieuse. Hillary, c’est la guerre. Excessif? Je l’espère! Mais pas plus excessif que l’apocalypse annoncée en cas de victoire du vilain canard Donald – avec qui le couple Clinton est pourtant très cool (image 3).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>4.</strong> <em>Féminisme</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Son engagement féministe n’est pas la partie la plus visible du danger Hillary. Pourtant elle fera des dégâts sur les hommes américains, déjà traités de manière insupportable par les Gorgones américaines.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Si les femmes américaines font élire Hillary, et c’est très probable, alors il faudra que les hommes commencent à se fédérer en puissants lobbies capables de contrer l’agression anti-masculine qu’est le féminisme américain.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Aucun homme ne devrait voter pour la candidate démocrate. </span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Voter pour une féministe c’est comme pisser sur la démocratie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais les hommes ne sont pas assez grégaires ni solidaires entre eux. C’est pourquoi l’esprit communautariste féministe fera élire la complice de Bill, assurant une nouvelle impulsion à la <em>démocratie dynastique</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quant à la petite phrase de Donald Trump, connerie entre mecs, ce n’est vraiment pas ma culture. Mais je la trouve nettement moins problématique que l’annonce de Hillary à destination de l’Iran ou que son adhésion à l’idéologie délétère du féminisme.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Avoir parlé de manière cavalière en 2005 sera probablement fatal pour Donald Trump. Cette petite phrase échangée dans un car avec un journaliste, alors qu’un micro était resté ouvert, va lui rester collée aux semelles. Il est englué. Les derniers sondages montrent un nouveau décrochage du républicain par rapport à la démocrate.</span></p>
hommelibre
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Hillary et ses Hilares, Trump et ses Trumpettes
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-08-07:3299872
2016-08-07T10:25:00+02:00
2016-08-07T10:25:00+02:00
Les Hilares Hillary semble priser l’humour. Il est bien de mettre...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3041516487.jpg" target="_blank"><img id="media-213363" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3313094911.jpg" alt="hillary clinton,donald trump,élection,états-unis,présidence,kadhafi,folie," /></a>Les Hilares</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Hillary semble priser l’humour. Il est bien de mettre les rieurs de son côté, me disait un ami l’an dernier. Alors elle rit, elle rit, et autour on rit avec elle comme si c’était drôle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle rit de l’assassinat de Kadhafi, <em>Hi</em>, qu’elle résume en quelques secondes (vidéo 1 en bas): « <span style="color: #545252;">We came, we saw, he died! </span>» Un peu court, trois verbes et un rire, pour résumer une situation mondiale plutôt dangereuse. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle rit encore devant des micros, et là c’est plus gênant pour la candidate parce qu'on ne sait pas pourquoi. Que se passe-t-il? À partir de la vidéo 2 du bas, la question est posée: a-t-elle subi une mini-attaque cérébrale ou une crise de type épileptique devant la caméra? Difficile à affirmer mais les décrochements de la tête et le rire qui suit sont étranges et hors contexte les justifiant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Certains se demandent, outre-atlantique, si Hillary Clinton est en état mental et physique d’être présidente. J’ai déjà signalé les regards et les rires d’Hillary. Il y a quelque chose de <em>Vol au-dessus d’un nid de coucous</em> dans certaines de ses expressions. Selon le <a href="http://nypost.com/2015/10/10/hillary-clintons-camp-she-could-have-a-serious-melt-down/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;">New York Post</span></span></a>:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">«<span style="color: #545252;"> Les équipes de la campagne de Bill Clinton et d’Hillary s’inquiètent que sa rage ne fasse surface au mauvais moment. » « Ils sont concernés par le fait qu’elle pourrait péter un boulon à la télévision en direct. Elle pourrait totalement perdre le contrôle de sa programmation robotique et sa personnalité ultra violente et antisociale pourrait surgir sans crier gare. </span>»</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1054415974.jpg" target="_blank"><img id="media-213364" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3279676688.jpg" alt="hillary clinton,donald trump,élection,états-unis,présidence,kadhafi,folie," /></a>Les Trumpettes</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Vu ce qu’elle a vécu: cocufiée devant le monde entier, <em>sans rien montrer publiquement</em>, elle, qui avait semble-t-il déjà l’ambition d’être présidente, a dû avaler tant et tant qu’elle en a possiblement été renversée et durablement perturbée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais elle en a su en tirer parti. Je pense qu’un homme cocufié publiquement n’aurait pas été investi par son clan politique. L’homme cocu est un looser, la femme cocue une victime: on n’élit pas un looser. Certains évoquent également le traumatisme crânien subi par l’ancienne secrétaire d’État en 2013 pour expliquer des comportements décalés dont la répétition inquiète.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je suggère à Hillary de s’adjoindre un groupe de danseurs toujours en train de rire. On pourrait les nommer <em>Les Hilares</em>. Hillary et <em>Les Hilares</em>, c’est pas fun ça?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Do</em> a choisi un autre registre: la musique. Les cuivres en particulier. Ses annonces tonitruantes et bien provocantes sonnent fort. Ça a marché, il est candidat. Sa désinvolture n’est peut-être qu’apparente. Si <em>Hi</em> joue en tout visible, je soupçonne <em>Do</em> de garder ses vraies cartes dans sa manche. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pourtant il est également soupçonné de trouble mental, et une élue du Congrès réclame un examen psychiatrique du candidat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour donner plus de corps à sa campagne, il pourrait lui aussi se faire accompagner par une troupe de bimbos dansantes et vociférantes, que l’on nommerait <em>Les Trumpettes</em>. Trump et <em>Les Trumpettes</em>, voilà qui a de l’allure!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les Hilares contres Les Trumpettes: rires et lambada garantis jusqu’au 8 novembre prochain, date de l’élection américaine.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/BkV6UpnmrrA" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/-lrMjAB3MzA" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Clo-Clo avait ses Clodettes. Un spectacle en soi pour qui aime les potiches. Moi je les aime. À la télé ça fait le show. Transposons-les dans la campagne présidentielle américaine. </span></p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
États-Unis : la mort, les statistiques ethniques et la guerre raciale
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-07-12:3299852
2016-07-12T10:28:00+02:00
2016-07-12T10:28:00+02:00
Chiffres Les personnes d’origine afro-américaine représentent 1/4...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1258683043.jpg" target="_blank"><img id="media-212747" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2584824521.jpg" alt="usa,états-unis,police,ethnie,race,noir,blancs,crime," /></a><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">Chiffres</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Les personnes d’origine afro-américaine représentent 1/4 des victimes. Leur proportion dans la société américaine est de 13% environ. Statistiquement elles risquent 2,5 fois plus d’être victimes de tirs policiers que les <em>natives</em> (image 2). Ce sont les chiffres. Est-ce du racisme?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">D’autres chiffres indiquent qu’aux ÉtatsUnis la population noire est proportionnellement plus impliquée dans des crimes et délits que la population blanche (image 3, année 2008, <a href="http://www.bjs.gov/content/pub/pdf/cvus0802.pdf" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">tables 38 et suivantes</span></a>). Ces tableaux ont été établis par le gouvernement fédéral. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Notons que depuis 2012 ce tableau n’est plus visible: l’administration Obama <a href="https://bancduvillage.wordpress.com/2015/04/30/emeutes-a-baltimore-et-crimes-interraciaux-aux-usa/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">a fait retirer de publication les statistiques ethnique</span></a>s sur les crimes, et les a remplacées par un nouvel outil d’analyse excluant toute référence ethnique. Mais ne pas nommer par crainte du racisme, n’est-ce pas encore une autre forme de racisme? En voulant indifférencier les groupes ethniques, les autorités font se demander pour quelles raisons ces données sont aujourd’hui absentes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2578300459.jpg" target="_blank"><img id="media-212748" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/485718964.jpg" alt="usa,états-unis,police,ethnie,race,noir,blancs,crime," /></a>Stats</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Selon le site en lien ci-dessus les chiffres de ces tableaux mènent au constat suivant: </span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">« <span style="color: #403e3e;">Voilà donc selon cette table quelques données dérangeantes que l’administration Obama ne souhaite plus voir publiées. Selon les données de l’Enquête sur la victimisation criminelle nationale (NCVS) de 2010, on estime que 320 082 Blancs étaient victimes de violence noire en 2010, tandis que 62 593 Noirs ont été victimes de violence blanches. Cette même année, selon le Bureau du recensement, les populations blanches et noires aux Etats-Unis étaient 196.817.552 et 37.685.848, respectivement. Les Blancs ont donc commis des actes de violence interraciale à un taux de 32 pour 100 000, tandis que le taux noir était de 849 pour 100.000. En d’autres termes, le noir «moyen» était statistiquement 26,5 fois plus susceptibles de commettre des violences criminelles contre un blanc, que l’inverse.</span> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">La population américaine d’origine afro-américaine est donc statistiquement <em>26,5 fois plus susceptible de commettre des violences criminelles contre un blanc que l’inverse</em>. Ce qui ne signifie pas que cette population soit <em>naturellement</em> plus violente. On trouvera plutôt dans ce chiffre la survivance mémorielle d’une situation historique, celle de l’esclavage et du déclassement social de cette population, ainsi que de son exclusion économique ancienne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/712555318.jpg" target="_blank"><img id="media-212749" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2427791222.jpg" alt="usa,états-unis,police,ethnie,race,noir,blancs,crime," /></a>Biais</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Pour des raisons que l’on peut comprendre le statut de victime a été capté par cette population. Captation historique (mémorielle) légitime au regard du passé, mais contre-productive aujourd’hui. Car à force de manifester en cas de mort de personnes noires tuées par la police, alors qu’on ne voit aucune manifestation ni dénonciation des morts de personnes <em>natives </em>(blanches)<em> </em>par cette même police, on pourrait penser qu’il y a un biais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Quand Beyoncé, richissime kador et féministe opportuniste, annonce une minute de silence lors d’un concert et fait défiler une liste de noms de victimes noires sur grand écran, jette-t-elle de l’huile sur le feu? « <span style="color: #403e3e;"><span style="color: #525151;">Nous</span> somme malades et fatigués des meurtres des jeunes hommes et jeunes femmes de notre communauté. Il est temps de prendre position et de demander qu’ils arrêtent de nous tuer.</span> » </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">L’ethno-centrisme, face cachée (ou <em>positive</em>) du racisme, est en vogue. Les États-Unis seraient au bord de la guerre raciale. Qui a intérêt à cette tension? Le communautarisme et son cloisonnement social sont-ils l’avenir des sociétés humaines? Féministe et black, Beyoncé surfe sur la mode de l’<em>intersectionnalité</em> féministe: les femmes, les noirs, etc, opprimés et discriminés historiquement par le patriarcat blanc. L’ennemi est désigné de manière binaire et manichéenne. Aucun mot sur les victimes blanches des criminels (quelle que soit leur origine) ou des policiers.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1225269382.jpg" target="_blank"><img id="media-212780" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1209486282.jpg" alt="usa,états-unis,police,ethnie,race,noir,blancs,crime" /></a>Questions</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Beyoncé est aujourd'hui connue pour son militantisme pro-noir. Son clip <em>Formation</em> (ci-dessous) est explicite. Selon le journaliste canadien Marc Cassini dans <em>LaPresse</em>, fan de Beyoncé:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #525151;">C’est un manifeste contre le patriarcat blanc, une ode à l’Amérique noire, un doigt d’honneur à l’idéologie dominante </span>»<font size="4" face="georgia, palatino, serif">. </font></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><font size="4" face="georgia, palatino, serif">Ouaip... Le dandinement, sexy, du cul de Beyoncé peine à faire croire à une analyse politique. Les femmes blacks sont surtout associées aux mouvements de leur cul: réducteur. Avec le cul on fait tout vendre, même de la merde. <a href="http://www.lacoccinelle.net/1081167.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Le texte</span></a>, apologie de la négritude, comme le petit geste à 1:01 du clip, est explicite: « </font><em><span style="color: #525151;">Massacrez, ou vous serez éliminées </span><font size="4" face="georgia, palatino, serif">». </font></em><font size="4" face="georgia, palatino, serif">Un deuxième degré qui se rapproche dangereusement du premier. Le </font><font face="georgia, palatino, serif">sniper qui a tué 5 policiers à Dallas s’en est-il inspiré? La question me semble pertinente.</font></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Je comprends la souffrance collective d’un groupe dont la qualité d’humain a été niée. Les victimes ont une mémoire. Mais la mémoire de victime ne justifie pas que l’on devienne soi-même bourreau. Le contournement des lois ne peut être justifié par ce statut ancien de victime, ou alors la loi ne serait pas faite pour tous. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Le communautarisme n’annonce-t-il pas un retour à l’état de force plutôt que le renforcement de l’État de droit? Et pourquoi approuve-t-on le discours ethniciste de Beyoncé alors qu’un blanc parlant au nom de la communauté blanche-caucasienne serait taxé de racisme?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Toutes ethnies confondues, 90% des personnes arrêtées aux USA sont armées et plus de 50 policiers <a href="http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/05/11/aux-etats-unis-le-nombre-de-policiers-tues-par-armes-en-forte-hausse_4631494_3222.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions</span></a> en 2014. <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.washingtonpost.com/graphics/national/police-shootings-year-end/?hpid=hp_no-name_graphic-story-a%3Ahomepage%2Fstory" target="_blank">Une autre étude montre</a></span></span> aussi que dans les 3/4 des tirs fatals la police se défendait ou défendait une personne attaquée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">La mort d’un innocent tué par la police est un drame. Mais l’analyse ethnique n’est peut-être pas pertinente.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/WfMlFxrMb18" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le nombre de personnes abattues par la police aux États-Unis lors d’arrestations mouvementées, était d’environ 1’000 en 2015. <a href="http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2016/07/08/003-etats-unis-policiers-morts-afro-americains-noirs-blancs.shtml" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Près de la moitié</span></a> sont des <em>natives americans</em>, des américains <em>de souche</em>, blancs non hispaniques (image 1, cliquer pour agrandir).</span></p>
François MARC
http://francois-marc.blogspirit.com/about.html
Fusillade d’Orlando : Solidarité avec le peuple américain
tag:francois-marc.blogspirit.com,2016-06-13:3075013
2016-06-13T13:23:00+02:00
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Dans la nuit de samedi, une fusillade meurtrière a fait de très nombreuses...
<p><img id="media-923305" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/00/01/1160298815.jpg" alt="françois marc,sénateur,sénateur françois marc,commission des finances,finistère,bretagne,états-unis,obama,orlando,daesh,état islamique,attentas,état d'urgence,euro 2016,solidarité,victimes" />Dans la nuit de samedi, une fusillade meurtrière a fait de très nombreuses victimes dans la ville d’Orlando aux États-Unis. Face à cet acte de haine et cette nouvelle expression de la barbarie, j’exprime ma solidarité avec le peuple américain, les victimes et leurs proches.</p>
Tania
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Carol dans le texte
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-04-21:3110904
2016-04-21T08:30:00+02:00
2016-04-21T08:30:00+02:00
Adapté avec succès au cinéma, Carol est d’abord un roman de Patricia...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Adapté avec succès au cinéma, <em>Carol</em> est d’abord un roman de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Patricia_Highsmith" target="_blank">Patricia Highsmith </a>publié en 1952 sous le titre <em>The Price of Salt</em> (<em>Les eaux dérobées</em>, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle de Lesseps). Dans son avant-propos de 1989, la romancière rappelle qu’en 1948, elle travaillait comme vendeuse dans un grand magasin de Manhattan pour la période des fêtes de fin d’année, au rayon des jouets, et que c’est là que surgit un matin <em>« une femme blonde en manteau de fourrure ».</em> Est-ce son vison ou la lumière qui semblait se dégager d’elle ? Inspirée par cette <em>« apparition »</em> troublante, elle écrit le soir même <em>« toute l’histoire de </em>Carol<em> »</em>, environ huit pages. </font></span></p><p style="text-align: left;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1105279702.jpg" target="_blank"><img id="media-180116" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/621212477.jpg" alt="highsmith,patricia,carol,les eaux dérobées,roman,littérature anglaise,états-unis,amour,homosexualité,culture" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><a href="http://www.autostraddle.com/see-the-fascinating-evolution-of-cover-art-from-12-legendary-queer-books-176085/"><font>http://www.autostraddle.com/see-the-fascinating-evolution-of-cover-art-from-12-legendary-queer-books-176085/</font></a></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Inconnu_du_Nord-Express_(roman)" target="_blank"><em>L’inconnu du Nord-Express</em></a>, son premier roman, est publié en 1949 et peu après vendu à Hitchcock ; on lui conseille d’en écrire un autre du même genre. Or elle a l’histoire de <em>Carol</em> en tête, achève de l’écrire deux ans plus tard et le propose sous pseudonyme, pour ne pas être <em>« étiquetée comme auteur de romans lesbiens ».</em> Son éditeur n’en veut pas, un autre le publie : il récolte <em>« quelques critiques sérieuses et honorables »</em>, mais l’édition de poche, un an après, se vend à presque un million d’exemplaires. Des mois durant, elle reçoit sous le nom de Claire Morgan de nombreuses lettres. Dans la postface, Highsmith revient sur cette époque et les raisons de ce succès.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Voici donc Therese (sic) Belivet, dix-neuf ans, à la cantine du grand magasin Frankenberg : elle relit la brochure pour le personnel tout en imaginant le décor d’une pièce de théâtre qui se déroulerait dans un grand magasin – elle ne fait qu’y passer, en attendant de décrocher un engagement comme décoratrice de théâtre. Son ami Richard voudrait qu’elle l’accompagne en France l’été suivant, mais elle a du mal à s’imaginer là-bas, et encore plus chez Frankenberg toute sa vie, comme cette vendeuse âgée, épuisée, qui lui a gentiment proposé son aide en cas de besoin.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Richard, qu’elle fréquente depuis dix mois sans être amoureuse de lui – une liaison quasi officielle quoique indécise – vit encore chez ses parents, ce qui lui permet d’économiser, alors que Therese n’a encore qu’un tiers de la somme nécessaire pour acheter sa carte professionnelle de décorateur de théâtre. Un ami de Richard pourra peut-être l’aider à décrocher un vrai travail : Phil McElroy l’a recommandée au metteur en scène d’une comédie où il devrait jouer un rôle. Quand Phil et son frère Dannie rejoignent Richard chez elle, Dannie admire sa maquette pour <em><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Petrouchka" target="_blank">Petrouchka</a>,</em> Phil ne lui prête guère d’attention. </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Au rayon des poupées, les vendeuses n’ont pas une minute à elles, chaque cliente sait parfaitement ce qu’elle cherche. C’est là qu’apparaît une femme <em>« grande et blonde, longue silhouette gracieuse dans un ample manteau de fourrure, qu’elle tenait entrouvert, la main posée sur la hanche ».</em> Captivée par ses yeux <em>« gris, décolorés et pourtant lumineux comme le feu »</em>, Therese est quasi muette en servant <em>« Mme H.F. Haird »</em> comme elle l’écrira sur le bordereau de livraison – un cadeau pour sa fille.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Séduite par les regards et la voix douce de cette cliente, la jeune femme lui envoie le jour même une carte de vœux <em>« avec les compliments de la maison Frankenberg »</em> signée 645-1, son numéro de vendeuse. Mme Aird téléphonera au magasin pour l’en remercier – et lui proposer de prendre un café ou un verre ensemble, <em>« puisque c’est Noël ».</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Elles font donc connaissance. Carol interroge Therese sur sa vie, avec une note d’humour et de la curiosité dans ses yeux gris : <em>« Vous êtes une drôle de fille. »</em> Bientôt Therese n’a plus qu’une idée en tête, leur prochaine rencontre. Richard, qui a réservé deux cabines pour eux sur un transatlantique, sent tout de suite que quelque chose a changé chez son amie, peu enthousiaste. Therese sait qu’elle le déçoit et préfère la franchise : elle n’est pas amoureuse de lui et comprendrait très bien qu’ils cessent de se voir, mais lui est amoureux et ne veut pas renoncer à elle.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Quand Carol l’emmène pour la première fois dans sa jolie maison à la campagne, où il n’y a personne d’autre que la bonne, sa petite fille n’est pas là. Therese lui confie tout de son passé, ses parents, Richard… L’arrivée inopinée de Harge, le mari de Carol, venu chercher quelque chose pour Rindy, leur fille, peut-être un prétexte, provoque une forte tension – une séparation ou un divorce, sans doute.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Carol et Therese se voient de plus en plus souvent, celle-ci rencontre aussi Abby, la meilleure amie de Carol, un peu plus âgée, moins gracieuse, visiblement très complice, et un peu réticente à son égard. Quand elles ne sont pas ensemble, Carol devient l’obsession de Therese, qui a de plus en plus de mal à s’intéresser à Richard et à sa famille, chez qui elle a promis de passer pour Noël. Elle l’interroge sur l’homosexualité, mais lui n’a guère envie d’en discuter, le sujet le gêne et l’effraie même.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Patricia Highsmith possède l’art de distiller dans ses récits suspens, mystère, détails significatifs, sans rien précipiter. <em>Carol</em> raconte l’histoire d’amour de deux femmes qui se découvrent l’une à l’autre, étape par étape. Therese vit son premier élan amoureux ; Carol, plus expérimentée, mène le jeu tout en se dévoilant moins. Quand son mari menace de lui retirer la garde de sa fille, le danger est grand et pour Carol et pour Therese qui n’imagine plus sa vie sans elle. Mais peut-on vivre un tel amour dans cette société qui ne veut pas en entendre parler ?</font></span></p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
Tornades aux Etats-Unis : le dérèglement climatique déréglé ?
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-01-03:3299702
2016-01-03T18:46:42+01:00
2016-01-03T18:46:42+01:00
C’est ce que fait le gouvernement français (image 1, cliquer pour...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2224491437.jpg" target="_blank"><img id="media-205908" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1787765276.jpg" alt="climat,tornades,réchauffement,états-unis,tornade alley," /></a>C’est ce que fait le gouvernement français (image 1, cliquer pour agrandir). D’autres médias invoquent également ce dérèglement. J’ai cherché quelques détails sur l’aspect particulier que ce dérèglement, s’il est réel, peut avoir dans la genèse des tornades de fin décembre. Je n’ai trouvé aucun élément, aucune explication sur le lien avec un dérèglement, ni sur la nature précise de ce dérèglement supposé et du mécanisme en cause.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il est vrai que les tornades au Texas et sur la Tornado Alley sont assez rares en décembre, mais pas impossibles. Est-ce suffisant pour invoquer le climat, ou est-ce que l’on confond un épisode météo avec le climat? Il semble que l’on ait déjà oublié les tornades du 24 décembre 2014, il y a un an.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le scénario des tornades est bien connu (image 2). Celles des derniers jours sont des exemples classiques d’un conflit de masses d’air. Le froid descend du grand nord et rencontre le chaud du golfe du Mexique. Le courant jet les départage. Mais cette ligne de partage est l’objet de turbulences extrêmes, initiant de violents orages et des tornades. Ce qui est plus rare est la douceur du sud-est des Etats-Unis à cette saison. Mais cela arrive. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1259639528.jpg" target="_blank"><img id="media-205909" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2051700400.jpg" alt="climat,tornades,réchauffement,états-unis,tornade alley," /></a>Le plus étonnant est en fait la <a href="http://actualite.lachainemeteo.com/actualite-meteo/2013-04-26-19h38/tornades-aux-etats-unis---en-voie-de-disparition---20681.php" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">diminution du nombre de tornades</span></a> depuis plusieurs années. La moyenne est en nette baisse, sans qu’on puisse l’expliquer, et alors même que la situation météo y est propice comme en avril 2013.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">2015 est également <a href="http://www.meteomedia.com/nouvelles/articles/une-saison-des-tornades-etonnamment-calme-/56755/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">une année très calme</span></a>, comme le fut 2002 et 1988. Seule l’année 2011 a connu un dépassement du nombre moyen des tornades, dont certaines d’une rare violence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Aucune statistique ou étude scientifique ne confirme une augmentation des tornades à cause du réchauffement climatique. Si leur nombre est relativement plus important aujourd’hui qu’il y a 100 ans c’est dû essentiellement à l’affinement des méthodes de détections et d’observation météorologiques, et à la publicité médiatique donnée aux phénomènes extrêmes, même très brefs, et au ressenti populaire face à ces avalanches d’images. Aujourd’hui le moindre glissement de terrain en Patagonie devient au minimum une brève dans les pages internationales des journaux. Il n’y a plus de hiérarchisation des événements et de leur gravité. Les médias et les théoriciens de l’apocalypse font un effet loupe de grossissement sur tout phénomène un peu différent de la moyenne (et ils le sont presque tous!).</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #616060;">Si vous regardez les données des soixante dernières années, explique Grady Dixon, météorologiste à l’Université du Mississipi, dans des propos rapportés par l’AFP, vous remarquez que le nombre de tornades augmente significativement. Mais le consensus parmi les spécialistes des tornades est que cette augmentation n’est pas réelle. » Il ajoute que ce serait « une grosse erreur » d’imputer cette augmentation observée au réchauffement climatique global.</span>»</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3487647120.jpg" target="_blank"><img id="media-205910" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/299662480.jpg" alt="climat,tornades,réchauffement,états-unis,tornade alley," /></a>Influences d’El Niño, de La Niña, et d’autres variables météorologiques, expliquent cette sorte de pulsation de l’atmosphère, qui bat et respire comme un coeur ou des poumons humains.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il est donc gênant de lire, à chaque épisode météo intense, que le réchauffement climatique est en cause. Et encore plus gênant le silence radio qui accompagne les longues périodes où il ne se passe rien de particulier, ou même où les épisodes forts se raréfient. La crédibilité du discours catastrophiste en prend un coup, de même que les théories scientifiques qui l’inspirent et la parole de ceux qui les diffusent. Mais au fond, peut-être que ces longues périodes calmes sont celles où le dérèglement lui-même se dérègle…</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quelques tornades brutales ont alimenté la chronique sur le dérèglement climatique en cette fin 2015 aux Etats-Unis. Une série d’orages violents a semé la désolation à une période en principe peu propice à ce genre de monstres météo. Pas besoin de plus pour invoquer un dérèglement climatique catastrophique.</span></p>
hommelibre
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Belle histoire du jour
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-08-23:3299559
2015-08-23T08:46:00+02:00
2015-08-23T08:46:00+02:00
La belle histoire? Vous l’avez peut-être déjà vue. L’héroïne est une...
<p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3264933472.jpg" target="_blank"><img id="media-198539" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3817442161.jpg" alt="requin,kaley,courage,états-unis," /></a>La belle histoire? Vous l’avez peut-être déjà vue. L’héroïne est une fillette de 10 ans. Elle se prénomme Kaley. <a href="https://fr.news.yahoo.com/attaque-de-requin-une-fillette-blessee-sauve-son-amie-084625132.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Elle joue dans l’eau</span></a> sur une plage de Jacksonville aux Etats-Unis quand elle sent une douleur à la jambe. En se retournant elle voit l’aileron d’un requin. Pas du potage d’aileron mais un vrai requin. Estimé à un mètre au moins. Peut-être pas très grand mais déjà maousse costo.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Essayez le requin de un mètre en piscine pendant que votre fille de 10 ans s’ébat dans l’eau! A dix ans vous ne faites pas trop la différence avec un vieux loulou de cinq mètres, surtout quand il tient votre jambe dans sa gueule.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Kaley est blessée. Elle arrive à libérer sa jambe et à se réfugier sur la plage. Elle voit une autre fillette, une amie âgée de 6 ans, toujours dans la mer. Elle tente de l’alerter, celle-ci ne l’entend pas. </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Alors elle retourne dans l’eau malgré le danger. Elle attrape la fillette et la tire sur la plage. Elle est sauvée.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Aujourd’hui Kaley est hospitalisée. Elle se remet de ses blessures. Bientôt elle pourra à nouveau courir, sauter, nager. Il lui restera une cicatrice, comme une médaille du courage.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Car c’est cela le courage. C’est simple. Il y a un danger, un vrai danger. Elle n’écoute pas sa peur. Tout au plus, peut-être, se tient-elle à distance de l’aileron. Et encore, on ne peut être sûr de rien. C’est rapide ces bêtes-là avec leur forme de torpille et leurs nageoires à rendre jaloux Laure Manaudou.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">C’est cela le courage: je me soucie moins de moi que de l’autre qui est en danger. Je mets ma vie en jeu pour en sauver une autre. Je fonce, je n’écoute pas les raisons hurlantes qui crient dans ma tête: « Reste sur le bord ! » Non. Je n’écoute pas la peur. Je vais plus vite qu’elle. Je fais ce que j’ai à faire. C’est normal. Je deviens un gros bâton de courage qui brûle plus vite que la dynamite.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Bravo Kaley!</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"><iframe width="624" height="351" scrolling="no" frameborder="0" allowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" webkitallowfullscreen="true" allowtransparency="true" src="https://fr.news.yahoo.com/video/la-fillette-mordue-par-un-114300632.html?format=embed&player_autoplay=false"></iframe></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 18px; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;">Une histoire qui fait honneur aux enfants à la veille de la rentrée des classes à Genève. Oui, déjà! L’été descend en pente de moins en moins douce. Trois à quatre minutes de lumière perdues chaque jour. Une petite pluie, peut-être orageuse, vient caresser les campagnes. Une belle lumière illuminait, hier, le bleu profond du ciel.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Tania
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Les enfants
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-02-21:3110659
2015-02-21T08:30:00+01:00
2015-02-21T08:30:00+01:00
« Nous les déposions doucement dans des fossés, des sillons, dans...
<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><em><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2311239993.jpg" target="_blank"><img id="media-166627" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3269147685.jpg" alt="Otsuka 10 18.jpg" /></a>« Nous les déposions doucement dans des fossés, des sillons, dans des paniers d’osier sous les arbres. Nous les laissions tout nus sur des couvertures, par-dessus des nattes de paille tressée, à la lisière des champs. Nous les installions dans des cageots de pommes vides et les prenions dans nos bras chaque fois que nous finissions de biner une rangée de haricots. En grandissant ils sont devenus plus turbulents, et parfois nous les attachions sur leur chaise. Au cœur de l’hiver nous les accrochions sur notre dos à Redding pour aller tailler les vignes, mais certains matins il faisait si froid que leurs oreilles gelaient et saignaient. »</span></em></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Julie Otsuka,</span><a title="Japonaises à marier (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/02/17/japonaises-a-marier-1140114.html" target="_blank"><em><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"> Certaines n’avaient jamais vu la mer</span></em></a></p>
Tania
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Japonaises à marier
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-02-19:3110658
2015-02-19T08:30:00+01:00
2015-02-19T08:30:00+01:00
Julie Otsuka a gagné bien des lecteurs avec Certaines n’avaient jamais...
<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><a title="Site de l'écrivaine (en anglais)" href="http://www.julieotsuka.com/" target="_blank">Julie Otsuka</a> a gagné bien des lecteurs avec <em>Certaines n’avaient jamais vu la mer</em> (<em>The Buddha in the Attic</em>, 2011, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Carine Chichereau). C’est son deuxième roman, <em>« une œuvre de fiction »</em> émouvante où, précise un avertissement, toute ressemblance avec des faits réels <em>« ne serait que pure coïncidence ».</em></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3316884401.jpg" target="_blank"><img id="media-166621" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3591536974.jpg" alt="otsuka,julie,certaines n'avaient jamais vu la mer,roman,littérature anglaise,états-unis,japon,immigration,mariage,main-d'oeuvre,travail,culture" /></a><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: EN-US;"><span style="mso-spacerun: yes;"><br /> </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;" lang="EN-US">“Clifford Harper illustration of woman working in a field” © Clifford Harper/agraphia.co.uk (<a title="Source de l'illustration" href="http://www.theguardian.com/books/2012/jan/27/buddha-in-the-attic-review" target="_blank">The Guardian</a>)</span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Dès qu’on entre dans l’histoire de ces jeunes Japonaises sur un bateau, juste après la première guerre mondiale, en train d’imaginer leur vie d’épouse auprès d’Américains choisis sur la foi d’une simple photographie et d’une promesse de vie meilleure aux Etats-Unis, on se demande quelle réalité historique l’a inspirée – et si Julie Otsuka, née en 1962, évoque là un passé familial. Réponses dans cette <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.10-18.fr/site/julie_otsuka_certaines_n_avaient_jamais_vu_la_mer_&401&99.html" target="_blank">vidéo </a>: ce sont les témoignages reçus à la publication de son premier roman, <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.editionsphebus.fr/quand-l-empereur-etait-un-dieu-julie-otsuka-9782859409630" target="_blank"><em>Quand l’empereur était un dieu</em></a>, qui lui ont donné l’idée de raconter cette histoire connue de toutes les <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nippo-Am%C3%A9ricains" target="_blank">familles américano-japonaises </a>mais souvent ignorée, même des Américains.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Julie Otsuka énumère, juxtapose, raconte la première nuit : <em>« Cette nuit-là, nos nouveaux maris nous ont prises à la hâte. Ils nous ont prises dans le calme. Avec douceur et fermeté, sans dire un mot. Persuadés que nous étions vierges, comme l’avait promis la marieuse, ils nous ont traitées avec les plus grands égards. </em>Dis-moi si ça fait mal.<em> Ils nous ont prises par terre, sur le sol nu du </em>Minute Hotel<em>. En ville, dans les chambres de second ordre du </em>Kumamoto Inn<em>. Dans les meilleurs hôtels de San Francisco où un homme jaune était autorisé à pénétrer à l’époque. »</em> Et cætera.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Les unes ont plus de chance que les autres, mais toutes se retrouvent mariées à des hommes qui ont surtout besoin d’une bonne travailleuse à leur côté, dans les champs, les vergers. Le premier mot qu’ils apprennent à leur épouse, c’est <em>« water »</em>, un mot pour tenir le coup, qui peut sauver la vie. Les conditions de vie sont misérables, et les maris admirent leurs dos robustes, leurs mains agiles, leur endurance, leur discipline, leurs dispositions dociles.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/44497859.jpg" target="_blank"><img id="media-166625" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1742339743.jpg" alt="otsuka,julie,certaines n'avaient jamais vu la mer,roman,littérature anglaise,états-unis,japon,immigration,mariage,main-d'oeuvre,travail,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">D’un chapitre à l’autre, le temps passe. Certaines vont travailler à la ville, dans les lavoirs, les blanchisseries, les hôtels. Ou comme domestiques chez des femmes riches qui leur enseignent plein de choses utiles pour tenir une maison – ou un homme – <em>« Nous les aimions. Nous les haïssions. Nous voulions </em>être<em> elles. Si grandes, si belles, si blanches. Leurs longs membres gracieux. Leurs dents éclatantes. »</em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Certaines déçoivent ou ne tiennent pas le coup. A nouveau, un jour, elles rêvent de partir ailleurs. <em>« Mais en attendant nous resterions en Amérique un peu plus longtemps à travailler pour eux, car sans nous que feraient-ils ? Qui ramasserait les fraises dans leurs champs ? Qui laverait leurs carottes ? Qui récurerait leurs toilettes ? Qui raccommoderait leurs vêtements ? »</em> Puis ce sont les premières naissances, les enfants à élever.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Comme si tout cela comptait pour rien, un jour, des rumeurs enflent, qui font de tous les Japonais en Amérique des <em>« traîtres ».</em> Les épouses écoutent les nouvelles de la guerre à la radio et s’inquiètent. On parle de listes de noms en circulation, d’hommes envoyés au loin, d’expulsions. Continuer à vivre comme avant ? C’est de plus en plus difficile. Quelque chose va leur arriver, qui risque d’anéantir tout ce qu’elles ont réussi à construire.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1254632754.jpg" target="_blank"><img id="media-166626" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1354415900.jpg" alt="otsuka,julie,certaines n'avaient jamais vu la mer,roman,littérature anglaise,états-unis,japon,immigration,mariage,main-d'oeuvre,travail,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">« <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9quelle" target="_blank">Préquelle </a>» de son premier roman, comme disent les Canadiens francophones, <a title="Le billet de Dominique (A sauts et à gambades)" href="http://asautsetagambades.hautetfort.com/apps/search?s=otsuka&search-submit-box-search-13437=OK" target="_blank"><em>Certaines n’avaient jamais vu la mer</em></a> se termine là où l’autre commençait. Rythmé grâce à <em>« la voix du nous »</em>, ce récit fait entendre le chœur de femmes pauvres et courageuses. Il a remporté les prix <em>Pen Faulkner Award</em> et <em>Femina étranger</em> en 2012. A une époque où l’immigration suscite tant de commentaires, Julie Otsuka rend hommage avec respect et empathie à ces jeunes femmes venues offrir sur une terre étrangère leur force de travail et d’abnégation.</span></p>
Tania
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Entrelacée
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2015-01-06T20:20:00+01:00
2015-01-06T20:20:00+01:00
« Fin octobre, M.R. invita Kroll à dîner chez...
<p><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2885475571.jpg" target="_blank"><img id="media-164880" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1101488228.jpg" alt="JCO mudwoman points.jpg" /></a></p><p> </p><p><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Fin octobre, M.R. invita Kroll à dîner chez elle. <br /></span></span></em><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">C’était la première fois qu’elle préparait à dîner pour un autre homme qu’Andre Litovik, et elle éprouva une sorte de plaisir subreptice à faire des courses dans les meilleurs magasins d’alimentation des environs, poussant son Caddie parmi d’autres femmes qui étaient vraisemblablement des épouses, des mères, des maîtresses – des</span></span></em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> femm</span></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">es</span></span><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> prises dans le drame de vies communes avec des</span></span></em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> hom</span></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">mes.<br /></span></span><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Ce qu’elle avait peut-être envié par le passé. Une vie entrelacée à celle d’un autre, si imprévisible qu’elle fût. »</span></span></em></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Joyce Carol Oates,</span></span><a title="Tirée de la boue (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/01/02/tiree-de-la-boue-1138330.html" target="_blank"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Mudwoman</span></span></em></a></p><p> </p>
Tania
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Tirée de la boue
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-01-05:3110630
2015-01-05T08:30:00+01:00
2015-01-05T08:30:00+01:00
Mudwoman : sous ce titre non traduit (« mud », boue),...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Site de l'éditeur" href="http://www.philippe-rey.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=222" target="_blank"><em>Mudwoman </em></a>: sous ce titre non traduit (« mud », boue), <a title="Billets précédents (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/carol+oates" target="_blank">Joyce Carol Oates</a>, <em>« la peintre des âmes noires »</em> (<em>Le Point</em>) déroule à nouveau un destin hors de l’ordinaire et terrifiant, celui de la petite Jedina Kraeck, laissée pour morte par sa mère, malade mentale obsédée par la Bible, et devenue M. R. Neukirchen, première femme présidente d’une université de l’<a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivy_League" target="_blank">Ivy League</a>.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-164874" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2430797154.jpg" alt="carol oates,joyce,mudwoman,roman,littérature anglaise,états-unis,thriller,université,famille,relations,femme,culture" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Pas vraiment une histoire de résilience, non. <em>Mudwoman</em> (2012, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Claude Seban) tient souvent du cauchemar, malgré le parcours exemplaire de la petite <em>« Mudgirl »</em>, que sa mère a poussée, après lui avoir coupé les cheveux, rasé le crâne jusqu’au sang, une nuit d’avril 1965, dans les marais boueux de la Black Snake River.</span></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Dieu avait été mis au défi de sauver l’enfant, c’est le <em>« Roi des corbeaux »</em> qui a mené un trappeur simple d’esprit jusqu’à elle. Tirée de la boue, soignée, Janeda a été placée dans une famille d’accueil où elle devient Jewell, avant que se présentent Agatha et Konrad Neukirchen, inconsolables de la perte de leur petite Meredith Ruth de quatre ans. Ses parents adoptifs vont lui donner les mêmes prénoms, elle sera leur nouvelle <em>« Merry ».</em> Ce couple quaker l’élève dans l’amour des livres et la gentillesse – attitude toute nouvelle pour celle que sa mère maltraitait et qui n’a guère connu la tendresse dans sa famille d’accueil. </span></span><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1137650245.jpg" target="_blank"> </a></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">En octobre 2002, la Présidente Neukirchen se prépare à prononcer un discours au Congrès national de l’Association américaine des sociétés savantes. Elle a libéré son chauffeur qui l’a déposée bien en avance à l’hôtel d’Ithaca. Sa chambre n’étant pas encore disponible, elle cède à une impulsion : louer une voiture et rouler, rouler jusqu’à Carthage où elle a grandi – elle pense en avoir le temps et sinon, elle fera demi-tour pour rentrer à l’heure.</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1137650245.jpg" target="_blank"><img id="media-164877" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/798365973.jpg" alt="carol oates,joyce,mudwoman,roman,littérature anglaise,états-unis,thriller,université,famille,relations,femme,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« M.R. »</em>, comme elle se fait appeler, et comme elle signe ses articles, aime conduire, laisser filer ses pensées sur la route, se rappeler ses parents (qu’elle ne voit plus, bien qu’elle leur soit reconnaissante de l’éducation reçue), son amant intermittent, un homme marié, Andre Litovik, récapituler son parcours hors du commun. Mais elle n’a pas prévu d’être aussi bouleversée en passant sur le pont au-dessus de la Black Snake, ni de s’embourber plus loin dans le fossé d’une petite route impraticable d’où son téléphone ne capte aucun signal.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Sur sa brillante trajectoire universitaire, cette absence au congrès pour cause d’accident de voiture est la première faille. Pourtant M.R. Neukirchen se tient sur ses gardes, elle sait qu’une partie de l’université était hostile à la nomination d’une femme à sa tête et guette ses faux pas. Mais elle prend des risques. Par compassion, en 2003, elle reçoit seule un étudiant victime d’une agression homophobe. Il lui fait une étrange impression. Elle comprend soudain qu’il enregistre leur conversation – ce pourrait bien être un coup monté par ce jeune ultraconservateur pour se poser en victime devant les médias. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Sous la plume ou le clavier de JCO, M.R. est une de ces âmes blessées, solitaires, tourmentées, pour qui chaque jour est une mise à l’épreuve. Au dehors, un masque de réussite, une volonté de fer. Une grande adresse à se protéger, une non moins grande maladresse à se laisser aimer. Cette philosophe dans la quarantaine s’étonne à chaque fois qu’on tente de se lier avec elle. Seul Andre fait exception (il ne quittera jamais sa femme).</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3946757125.jpg" target="_blank"><img id="media-164878" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/387281705.jpg" alt="carol oates,joyce,mudwoman,roman,littérature anglaise,états-unis,thriller,université,famille,relations,femme,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">La romancière américaine nous entraîne dans les gouffres de l’anxiété et de la solitude à travers les péripéties dramatiques de ce <em>« roman schizophrène » </em>(<a title="La présentation de « Mudwoman » dans Elle" href="http://www.elle.fr/Loisirs/Livres/Genre/Roman/Mudwoman" target="_blank"><em>Elle</em></a>) qui nous captive parce que, même excessives, parfois surréelles, ces situations, ces rapports humains touchent notre propre expérience de la vie et des êtres. N’entendons-nous pas aussi une voix intérieure qui nous questionne dans nos moments de désarroi ? Ne nous réveillons-nous pas de cauchemars où nous sommes pris au piège ? <em>« La personnalité humaine est énormément complexe. J’essaye de refléter cette complexité dans mon écriture – je ne voudrais pas simplifier la nature humaine, mais retranscrire son immense mystère »</em>, confie-t-elle dans un <a title="Entretien avec JCO à propos de « Mudwoman » (L’Hermite, blog de critique littéraire)" href="http://hermite-critique-litteraire.com/2012/04/08/interview-de-joyce-carol-oates-a-propos-de-mudwoman-et-de-lecriture/" target="_blank">entretien</a>. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: times new roman,times;">Avec des allers-retours entre 1965 et 2003, peu à peu, en dévoilant les conflits intérieurs de son héroïne, obsédée par son passé tragique, <a title="Entretien avec Marine Landrot (Telerama, 22/2/2014)" href="http://www.telerama.fr/livre/joyce-carol-oates-j-aime-les-personnages-qui-ne-s-effondrent-jamais-totalement,108775.php" target="_blank">JCO </a>nous rapproche de cette battante aux convictions idéalistes – elle a la guerre en horreur – que le pouvoir académique isole davantage encore, de cette femme aux rapports problématiques avec les autres : <em>« Seule, M.R. vivait plus intensément que si elle avait vécu avec quelqu’un. Car la solitude est la grande fécondité de l’esprit, quand elle ne signe pas sa destruction. »</em></span> </span></span></p>
Tania
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Peu d'amis
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-10-14:3110586
2014-10-14T20:20:00+02:00
2014-10-14T20:20:00+02:00
« Si Imogene chercha à devenir son amie au début,...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/924866742.jpg" target="_blank"><img id="media-161333" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3904535960.jpg" alt="JCO Marya Poche.jpg" /></a></span></em></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">« Si Imogene chercha à devenir son amie au début, Marya s’écarta instinctivement. Elle avait la clairvoyance paysanne des Knauer, ou leur pessimisme : que </span></em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">me</span><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;"> veut cette personne, pourquoi recherche-t-elle </span></em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">ma</span><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;"> compagnie ? C’était mystérieux, déconcertant. Imogene était si jolie, si populaire et si sûre d’elle, une personnalité dominante du campus ; Marya avait peu d’amis – plutôt des relations. Elle n’avait pas, expliqua-t-elle sèchement à Imogene, de temps à « perdre » avec les gens. »</span></em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">Joyce Carol Oates,</span><a title="Marya la solitaire (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/10/10/marya-la-solitaire-1135557.html?c" target="_blank"><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;"> Marya, une vie</span></em></a></p>
Tania
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Marya la solitaire
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-10-13:3110585
2014-10-13T08:30:00+02:00
2014-10-13T08:30:00+02:00
« Ce fut une nuit de rêves chaotiques entrecoupée de voix inconnues,...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Ce fut une nuit de rêves chaotiques entrecoupée de voix inconnues, où la pluie tambourinait sur le toit goudronné. Avant de s’éveiller, Marya vit entre ses paupières la forme vacillante de sa mère dans l’embrasure de la porte ; elle entendit un chuchotement rauque – pas de mots distincts, seulement des sons. La respiration sifflante de colère de sa mère. Les sanglots. Les quintes de toux. » </span></span></em><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Ainsi commence <em>Marya, une vie</em> de <a title="Billets précédents (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/carol+oates" target="_blank">Joyce Carol Oates</a> (1986, traduit de l’anglais par Anne Rabinovitch).</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1299318489.jpg" target="_blank"><img id="media-161329" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/4205755183.jpg" alt="marya,une vie,joyce carol oates,roman,littérature anglaise,états-unis,solitude,études,lecture,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Sa mère oblige alors la fillette à sortir du lit, à s’occuper de Davy, trois ans, les emmène hors de la maison sous la pluie en prévenant : <em>« Ne commence pas à pleurer. Tu ne pourras plus t’arrêter. »</em> D’autres images du temps où Marya vivait encore avec sa mère, Vera Knauer : chez le shérif, pour reconnaître le corps de leur père, assassiné ; du cousin Lee, ordonnant à la fillette de rester immobile sans bouger, sans le regarder, sans dire un mot, quand il la touche dans la vieille Buick au fond de la décharge.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’enfance à Innisfail, chez sa jolie tante Wilma, la mère de Lee et d’Alice, qui l’a recueillie après que sa mère les a abandonnés, c’était la honte permanente pour Marya. D’avoir des cheveux <em>« noirs, épais, un peu gras et toujours emmêlés. Comme ceux de sa propre mère. »</em> D’être celle dont Wilma parle si sèchement : <em>« Elle ? Je t’ai dit que ce n’est pas une parente à moi, c’est la nièce de mon mari. »</em></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></em></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Marya aimait sa tante Wilma et, la plupart du temps, son oncle Everard (…) mais elle se cachait d’eux même en leur présence. Elle s’évadait, elle était là sans y être, </em>ailleurs<em> devint un lieu familier, hors de la lumière et de l’ombre. Un espace creux, réel, où elle pouvait se blottir. »</em> Alice aimerait devenir son amie, mais Marya la repousse : <em>« Je n’ai pas demandé à venir ici. Je n’ai pas demandé à naître. »</em></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Vingt ans après, Marya est une jeune femme <em>« dure, résistante, parfaitement capable de chasser les incursions du passé ».</em> Elle revoit les gestes de sa mère, saoule ou pas, elle revoit les <em>« jeux de garçon »</em> de Lee, son<em> « accident »</em>, quand le cric en dessous de la voiture a glissé – Lee n’en était pas mort, un miracle – mais comment en parler un jour à l’homme qui croit l’aimer, qui a sans doute remarqué chez elle <em>« une pesanteur d’âme »</em> ? Comment vivre avec ses blessures, sinon en préservant sa solitude ?</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Au collège d’Innisfail, Marya a été la préférée de M. Schwilk, le nouveau professeur d’anglais qui a surpris par son comportement tantôt raffiné tantôt véhément, intimidant. Bonne élève, elle était son alliée en classe, répondait aux questions ; il la trouvait <em>« exceptionnellement douée pour les mots ».</em> Mais quand tout le monde s’est mis à le harceler, de toutes les manières dont peut s’exercer la cruauté en bande, Marya s’est mêlée au chahut, l’a mené même. <em>« Pourquoi haïssiez-vous tant M. Schwilk… ? »</em> leur demandera-t-on après l’effondrement du professeur.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">A quinze ans, Marya décide de donner une chance à Dieu en devenant catholique, une manière peut-être de se préserver de la folie, sa terreur. Elle rend visite deux fois par semaine au père Shearing à l’hôpital où il va de plus en plus mal, lui apporte des livres de la bibliothèque, écrit sous sa dictée, l’écoute parler de la foi : <em>« peu à peu j’ai compris que la foi va et vient – elle ne peut être constante. »</em> Elle gardera sa montre suisse.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Quand elle décroche une bourse pour l’université, Marya commence à se projeter dans une autre vie : <em>« une chambre dont elle pourrait fermer la porte à clé sans que personne ne le sache ».</em> Emmett, son petit ami, ne comprend pas qu’elle veuille s’en aller plutôt que de l’épouser, ils rompent. Marya, à dix-huit ans, veut <em>« naître une seconde fois ».</em> Ce sera à Port Oriskany (Etat de New York). Etonnée que les autres organisent <em>« une fête d’adieu »</em> la veille de son départ, elle y prend une nouvelle leçon de la vie, violente.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">A l’université, où Marya apprécie <em>« l’isolement monacal de sa chambre sous les toits »</em>, elle peut lire pour le plaisir après son travail – <em>« une joie illicite, infiniment précieuse. »</em> Imogene Skillman, qui fait des études de théâtre, y arrive un jour, une de ces étudiantes de milieu aisé dont Marya observe secrètement les beaux vêtements, les bijoux, l’aisance. Elle, on la remarque pour ses réponses argumentées, son intelligence. Imogene veut l’avoir pour amie.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« L’amitié, écrivit Marya dans son journal, la plus énigmatique de toutes les relations. »</em> Flattée mais sceptique, elle s’interroge, fréquente d’autres filles plus proches de son milieu. Le travail est sa véritable priorité, sa bourse lui sera retirée en cas de note au-dessous de B. Elle sent que c’est une erreur d’accepter le vieux manteau en poil de chameau d’Imogene, de se rendre dans sa famille. Les rapports avec les autres sont si difficiles.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">En même temps, une de ses nouvelles est classée première à un concours, une autre, acceptée par une revue littéraire. Marya réussit – un jour, elle sera professeur. Dans ce roman de <a title="Entretien avec JCO (Télérama)" href="http://www.telerama.fr/livre/joyce-carol-oates-j-aime-les-personnages-qui-ne-s-effondrent-jamais-totalement,108775.php" target="_blank">Joyce Carol Oates</a> <em>« aux forts accents autobiographiques »</em>, <a title="JCO à propos de "Marya", un texte en anglais à lire jusqu'au bout (sur l'art d'écrire un roman)" href="http://www.usfca.edu/jco/maryaalife/" target="_blank">l’écriture </a>est son défi le plus personnel : <em>« Elle voulait convertir la douleur humaine en mots, faire revivre le souvenir de l’émotion intense, et rester indifférente. »</em></span></span></p>
TEKOA
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L'apparition du Christ aux onze apôtres
tag:www.iconotekoa.com,2014-05-08:3004345
2014-05-08T19:38:00+02:00
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Eglise Saint-Jacques des Etats-Unis, Lyon
<p style="text-align: center;">Eglise Saint-Jacques des Etats-Unis, Lyon</p><p style="text-align: center;"><img id="media-799911" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/02/02/344829401.jpg" alt="LyStJacEUApparitionauxonze-0931.jpg" /></p>
TEKOA
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La transfiguration
tag:www.iconotekoa.com,2014-04-23:3002769
2014-04-23T07:53:00+02:00
2014-04-23T07:53:00+02:00
Fresque de l'église Saint-Jacques, quartier des Etats-Unis, Lyon
<p style="text-align: center;">Fresque de l'église Saint-Jacques, quartier des Etats-Unis, Lyon</p><p style="text-align: center;"><img id="media-797123" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/00/01/2918080872.jpg" alt="LyStJacEUTransfiguration-0899.jpg" /></p>
François MARC
http://francois-marc.blogspirit.com/about.html
Transparence des comptes bancaires à l'étranger : Les USA imposent leur rythme
tag:francois-marc.blogspirit.com,2014-02-18:2994985
2014-02-18T17:19:00+01:00
2014-02-18T17:19:00+01:00
©Sénat/C.Lerouge La commission des finances du Sénat a organisé le...
<p class="chapo"><img id="media-784635" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/01/00/4193426098.jpg" alt="2014-0121-01-CL.jpg" /></p><p class="chapo" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">©Sénat/C.Lerouge</span></p><p class="chapo"><strong><em>La commission des finances du Sénat a organisé le 12 février dernier une audition sur les <span style="text-decoration: underline;"><a title="Audition du 12 février 2014." href="http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20140210/fin.html#toc6" target="_blank">implications pour la France de la législation américaine "FATCA"</a></span> (Foreign account tax compliance Act) et les perspectives de développement de l’échange automatique d’informations en matière fiscale.</em></strong></p><p>Le système fiscal américain est tel que les contribuables déclarent leur revenu mondial et peuvent déduire ce qu'ils ont payé ailleurs comme impôts. C'est la particularité du règlement du code fiscal américain, le "<span style="text-decoration: underline;"><a title="Définition du FATCA." href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Foreign_Account_Tax_Compliance_Act" target="_blank">FATCA</a></span>".</p><p>Consacrée à l'échange d'informations fiscales entre États, cette audition faisait suite au <span style="text-decoration: underline;"><a title="Déplacement de mai 2013 de la commission des finances aux USA." href="http://francois-marc.blogspirit.com/archive/2013/05/08/la-commission-des-finances-a-washinghton-puis-new-york.html" target="_blank">déplacement l’an passé aux États-Unis de la Commission des finances</a></span>. Nous avions alors évoqué la réciprocité, question sous-jacente s’il en est, dans les discussions avec les États-Unis. Cette récente audition a évidemment remis sur la table ce <strong>principe de réciprocité</strong> et a montré qu’en matière de transparence des comptes bancaires à l'étranger, les USA imposent leur rythme à toute la sphère financière mondiale.</p><p>A l’Europe de rattraper aujourd’hui son retard sur cette lourde question de fraude fiscale.</p><p><span style="text-decoration: underline;"><a title="Accéder au compte-rendu." href="http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20140210/fin.html#toc6" target="_blank">Compte-rendu de l’audition</a></span>.</p><p> </p>
François MARC
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Retour sur le voyage du Président aux USA Croissance : La France dispose de tous les ingrédients pour y arriver
tag:francois-marc.blogspirit.com,2014-02-17:2994863
2014-02-17T16:23:00+01:00
2014-02-17T16:23:00+01:00
En tant que vice-président du groupe d'amitié France - États-Unis , je...
<p class="chapo"><img id="media-784494" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/00/02/1834766893.JPG" alt="eec14a4eabb7a0ecdbc0079ee4409b809d2f071e.JPG" /><strong><em>En tant que <span style="text-decoration: underline;"><a title="Groupe d'amitié France-Etats-Unis." href="http://www.senat.fr/groupe-interparlementaire-amitie/ami_590.html" target="_self">vice-président du groupe d'amitié France - États-Unis</a></span>, je me félicite de la tonalité optimiste de la récente visite d'État du Président Hollande aux États-Unis, sur les thèmes de l’économie et de la croissance.</em></strong></p><p>François Hollande vient d’achever une visite d'État de trois jours aux États-Unis. De ce déplacement officiel, où le Président était entouré d’une quarantaine de dirigeants d'entreprises français, je retiens la note d’optimisme portée par les rencontres et les échanges qui ont eu lieu. La Silicon Valley reste un exemple à suivre dans sa logique de "fertilisation croisée" entre les universités, les start ups et les grandes entreprises américaines, au service de l’innovation, de l’esprit d’entreprise et de l’emploi. C’est ce qui a fait sa réussite et continue d’en assurer le succès (et les "success stories" !) depuis 30 ans.</p><p>La France dispose de tous les ingrédients pour arriver aux mêmes résultats : de bonnes universités, des cadres et des ingénieurs de haut niveau, de grandes entreprises de renommée mondiale, une dynamique de la création d’entreprise, notamment dans l’économie numérique, malgré la morosité économique. La France doit prendre les bonnes idées et développer ses propres recettes pour relancer sa compétitivité : le projet du plateau de Saclay porte par exemple cette ambition. A l’échelle Finistérienne, n’oublions pas que le technopôle Brest Iroise illustre aussi cette recherche de synergie... L’exemple de la société SATIMO, PME leader mondial dans la mesure des champs électromagnétiques, que <span style="text-decoration: underline;"><a title="Visite de la PME Satimo." href="http://francois-marc.blogspirit.com/album/3758838654df1f6339015b/3021089797.html" target="_blank">j’ai visitée l’an dernier</a></span> l’atteste.</p><p>Dans ce contexte rassérénant, le Président Hollande a annoncé plusieurs dispositions intéressant notre compétitivité et permettant d’améliorer l'image économique de la France. Les enjeux sont en effet colossaux pour notre économie : Plus de 2700 filiales d’entreprises françaises emploient 500 000 personnes aux États-Unis et 1 200 groupes américains comptent 440 000 salariés en France…</p><p>Dans le cadre du conseil de l'attractivité, les chefs d'entreprise seront notamment autorisés à recourir au « financement participatif », finançant ainsi leur projet auprès des internautes à hauteur de 1 million €, chaque particuliers pouvant investir 1000 €. Un visa de quatre ans sera en outre proposé aux investisseurs qui viennent s'installer en France. Jusqu'à 10.000 personnes pourront en profiter chaque année. Le Président Hollande a également relancé l’ide de « passeports talents » pour les créateurs étrangers.</p><p>La Commission des finances du Sénat s’était déplacée aux États-Unis en mai 2013. Dans ce cadre j’avais pour ma part notamment pu avoir d’instructifs échanges avec différents économistes sur la réforme de l’imposition des entreprises conduite outre atlantique.</p><p>En marquant sa détermination à retrouver le chemin de la croissance et par sa volonté d'encourager l'innovation, François Hollande adopte la bonne stratégie. C’est une condition essentielle qui permettra à la France de remonter dans le classement des pays les plus attractifs pour les investisseurs. Il en va de notre compétitivité et de l'emploi.</p><p><span style="font-size: xx-small;">Photo de la présidence.</span></p>
Ariane
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Hippie, moi ? Non mais fan du granola de Woodstock !
tag:ariane.blogspirit.com,2013-09-11:2974290
2013-09-11T08:30:00+02:00
2013-09-11T08:30:00+02:00
Dans les années 70, j'étais fort jeune mais j'ai porté des pantalons pattes...
<p>Dans les années 70, j'étais fort jeune mais j'ai porté des pantalons pattes d'eph comme beaucoup. Et aussi des foulards indiens multicolores. Je me souviens très bien de ma découverte de Woodstock-le film intégral au ciné-club de mon lycée quand j'avais 13-14 ans. Je me souviens aussi d'un petit pélerinage dans le quartier hippie Haight-Ashbury à San Francisco des années plus tard. Ce doit être à peu près tout ce qui constitue mon "histoire hippie" !</p><p>Mais j'ai quand même eu envie d'acheter le petit livre "Peace 'n' food" d'Elsa Launay. Je me suis régalée de ses sympathiques commentaires avant de me plonger dans les recettes souvent appétissantes. Et, en hommage à mes jeunes années, j'ai fait le "<em>granola de Woodstock</em>", dont j'ai découvert l'histoire dans le livre : un granola devenu quasi-mythique puisqu'il aurait permis de nourrir 400 00 fans affamés. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-752214" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://ariane.blogspirit.com/media/00/00/2441041182.JPG" alt="woodstock,peace and food,elsa launay,petit déjeuner,états-unis,amérique,hippies" width="340" height="234" /></p><p>Cela faisait longtemps que je repérais des recettes de granola deci-delà* mais il fallu cette anecdote pour que je me lance enfin. Celui-ci contient des flocons d'avoine (flocons 5 céréales pour moi), des amandes, des noix, du miel, du sésame, de l'huile de colza. Rien de compliqué, il suffit de mélanger, d'étaler, de cuire, de retourner à mi-cuisson. Résultat doré et croquant, un peu trop sucré à mon goût, je pourrai sans doute diminuer le miel la prochaine fois.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-752213" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://ariane.blogspirit.com/media/00/00/776989567.JPG" alt="woodstock,peace and food,elsa launay,petit déjeuner,états-unis,amérique,hippies" width="346" height="215" /></p><p style="text-align: left;">Avec quelques fruits et du yaourt, ce fut en tout cas délicieux ! </p><p style="text-align: center;"><img id="media-752230" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://ariane.blogspirit.com/media/01/01/1855399941.JPG" alt="woodstock,peace and food,elsa launay,petit déjeuner,états-unis,amérique,hippies" width="350" height="242" /></p><p><em>Peace 'n' Food, d'Elsa Launay, éditions Alternatives</em></p><p> </p><p>*Quelques pistes chez <a href="http://www.cleacuisine.fr/autres-desserts/granola-maison/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Clea</a>, <a href="http://chocolateandzucchini.com/vf/2010/11/granola_ma_formule_de_base.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Clotilde</a>, <a href="http://www.marciatack.fr/recette-granola-maison/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Marcia</a>...</p>
Tania
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L'âge du silence
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-05-14:3110289
2013-05-14T20:20:00+02:00
2013-05-14T20:20:00+02:00
« Un matin, alors qu’elle fouillait dans les caisses, elle découvrit...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« Un matin, alors qu’elle fouillait dans les caisses, elle découvrit l’exemplaire moisi de </em>L’histoire de l’amour<em>. Elle n’avait jamais entendu parler du livre, mais le titre attira son attention. Elle le mit de côté et, un jour où il y avait peu de clients, elle lut le premier chapitre, intitulé </em>« L’âge du silence ».</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 30px;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: small;">Le premier langage des humains était fondé sur les gestes. Il n’y avait rien de primitif dans ce langage qui coulait des mains des hommes et des femmes, rien de ce que nous disons aujourd’hui qui n’aurait pu se dire à l’aide de l’ensemble infini de gestes possibles avec les os minces des doigts et des poignets. Les gestes étaient complexes et subtils, ils nécessitaient une délicatesse de mouvement qui depuis a été complètement perdue. <br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 30px;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: small;">Pendant l’âge du silence, les gens communiquaient davantage, et non pas moins. La simple survie exigeait que les mains ne soient presque jamais au repos, et ce n’était que durant le sommeil (et encore) que les gens cessaient de se dire des choses. </span>»</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-size: medium;">Nicole Krauss, <em>L’histoire de l’amour</em></span></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1778565781.jpg" target="_blank"><img id="media-143414" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2490912563.jpg" alt="Krauss 2 couvertures.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-size: medium;"><em><br /></em></span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-size: medium;"><em><br /></em></span></span></p>
Tania
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D'une Alma à l'autre
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-05-13:3110288
2013-05-13T08:30:00+02:00
2013-05-13T08:30:00+02:00
Dédié en premier à ses grands-parents « qui (lui) ont appris le...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dédié en premier à ses grands-parents <em>« qui (lui) ont appris le contraire de la disparition »</em>, en second à <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jonathan_Safran_Foer" target="_blank">son époux</a>, le premier roman traduit en français de Nicole Krauss (par Bernard Hoepffner) s’intitule <em>L’histoire de l’amour</em> (2005). Comme dans <a title="Tiroirs du passé (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/02/20/tiroirs-du-passe.html" target="_blank"><em>La grande maison</em></a>, le récit déploie plusieurs intrigues, mais ses personnages que tout semble séparer vont peu à peu se rejoindre dans leur quête de vérité et de bonheur.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2413793639.jpg" target="_blank"><img id="media-143408" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2809060716.jpg" alt="krauss,l'histoire de l'amour,roman,littérature anglaise,etats-unis,écriture,amour,shoah,pologne,états-unis,chili,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;"><span style="line-height: 115%;">© </span><a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Lambert-Rucki" target="_blank">Jean Lambert-Ruck</a>i (Cracovie, 1888 - Paris, 1967) </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Il y a d’abord le vieux </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Incipit (en anglais)" href="http://nicolekrauss.com/historyoflove_anexcerpt.html" target="_blank">Léopold Gursky</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> qui fait chaque jour</span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> « un effort pour être vu »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> par quelqu’un : demander quelque chose dans un magasin, hésiter, sortir sans rien acheter, par exemple. Ou même, expérience périlleuse, en réponse à une petite annonce, poser nu devant une classe de dessin pour quinze dollars. Léo a travaillé cinquante ans comme serrurier chez un cousin. Son ami d’enfance, Bruno, s’est installé dans le même immeuble que lui, il passe régulièrement et multiplie les attentions.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Enfant, Léo aimait écrire. Son premier livre parlait de Slonim, l’endroit où il vivait en Pologne, puis il a écrit une fiction <em>« pour la seule personne de Slonim dont l’opinion (lui) importait »</em> : son amie Alma. Son troisième livre, sa lectrice bien-aimée n’a pu le lire, partie en Amérique dès 1937 – <em>« Aucun Juif n’était plus en sécurité. »</em> Sa mère a sauvé Léo en l’envoyant se cacher dans la forêt, il y est resté trois ans et demi, avant de rencontrer des Russes et d’échouer pour six mois dans un camp de réfugiés. Les autres membres de sa famille n’ont pas survécu à la Shoah.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">En 1941, il est parti chez un cousin à New York. Quand il a retrouvé Alma, elle lui a appris qu’elle était enceinte de lui quand elle avait quitté la Pologne. Isaac, son garçon, est le frère d’un autre enfant né deux ans plus tard, Alma a épousé le fils de son patron. <em>« Tu as cessé d’écrire. Je te croyais mort. »</em> Elle refuse de le suivre à présent.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Une nuit, quelqu’un appelle Léo pour une porte à ouvrir à l’autre bout de la ville. Il ne travaille plus, mais l’homme insiste, et Léo va le dépanner. Dans la bibliothèque de cette belle maison, il y a un recueil de nouvelles d’Isaac Moritz, <em>Maisons de verre</em>. Léo étonne le propriétaire en se déclarant le père de l’écrivain – il suit la vie de son fils, année après année, il s’est même rendu à une de ses lectures publiques, sans jamais avoir trouvé la force de lui dire qui il était. Mais un jour, il met dans une enveloppe kraft toutes les pages qu’il a écrites et les lui envoie.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/620998303.jpg" target="_blank"><img id="media-143411" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3074601384.jpg" alt="krauss,l'histoire de l'amour,roman,littérature anglaise,etats-unis,écriture,amour,shoah,pologne,états-unis,chili,culture" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Alors commence le récit d’une autre Alma, </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Extraits du journal d’Alma Singer (A propos de livres)" href="http://aproposdelivres.canalblog.com/archives/2010/08/05/18750512.html" target="_blank">Alma Singer</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, qui va avoir quinze ans. Elle écrit sur sa famille, sur son frère Bird, sur leur mère inconsolable de la mort de leur père. Celle-ci est traductrice. Un certain Jacob Marcus lui écrit pour lui demander de traduire en espagnol, contre une bonne rémunération, </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« L’Histoire de l’amour »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> de Zvi Lirvinoff, un Polonais exilé au Chili en 1941, un livre publié par une petite maison d’édition et devenu quasi introuvable. Or l’héroïne de ce roman porte le même prénom qu’Alma. Coïncidence qui ne va cesser de l</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">intriguer.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Et puis Léo Gursky apprend par le journal la mort de son fils romancier à l’âge de soixante ans. Il décide d’aller à ses funérailles, s’achète avec peine un costume convenable et arrive en retard, à la fin de la cérémonie. Bernard, le demi-frère d’Isaac, n’accorde de l’attention au vieillard que lorsqu’il lui parle de Slonim. Chez Bernard, Léo reconnaît une photo d’Alma enfant avec lui, que ses fils ont trouvée à la mort de leur mère quelques années plus tôt. Il la subtilise avant qu’on le reconduise chez lui.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title=""L’Histoire de l’amour" par Nicole Krauss, l'épouse "star" de Jonathan Safran Foer en lice pour la rentrée littéraire 2006 (7/8/2006)" href="http://www.buzz-litteraire.com/post/2006/08/04/246-lhistoire-de-lamour-nicole-krauss" target="_blank"><em>L’histoire de l’amour</em></a>, par tours et détours, révèle peu à peu les dessous de <a title="Collage en ligne (tumblr.com)" href="http://www.tumblr.com/tagged/history%20of%20love" target="_blank">textes</a> écrits par quelqu’un, confiés à quelqu’un d’autre, et leurs voyages dans l’espace et dans le temps. A Slonim, Alma avait plus d’un admirateur : <em>« Elle était douée pour garder les secrets. »</em> A New York, la jeune Alma Singer espère un improbable rendez-vous avec une autre Alma. Il faut parfois se perdre pour trouver.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dans un <a title="« Pourquoi écrire quand toute joie a disparu ? » : entretien avec Nicole Krauss, par Natalie Levisalles (Libération, 14/9/2006)" href="http://www.liberation.fr/livres/010160278-pourquoi-ecrire-quand-toute-joie-a-disparu" target="_blank">entretien</a>, Krauss répond à la question <em>« A quoi sert la littérature ? »</em> : <br /><em>« <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Saul_Bellow" target="_blank">Bellow</a> disait que la littérature est une compensation pour la méchanceté du monde. J’aime ce mot : compensation. Je dirais aussi que la littérature est une longue conversation sur ce que c’est d'être humain. Les grands livres nous empêchent de nous recroqueviller face à la peur, ils réduisent la distance entre les individus, ils nous enseignent l’empathie. »</em> (Libération)</span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
11 septembre 2001 REMEMBER
tag:bar-zing.blogspirit.com,2012-09-11:2924175
2012-09-11T15:09:14+02:00
2012-09-11T15:09:14+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-689012" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/02/2137832926.jpg" alt="Etats-Unis,attentats,11 septembre,souvenir attentats suicides," /></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
La douleur
tag:textespretextes.blogspirit.com,2012-01-24:3110024
2012-01-24T20:20:00+01:00
2012-01-24T20:20:00+01:00
« Pendant un long moment, je restai assis entre les deux...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">« Pendant un long moment,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>je restai assis entre les deux tombes et je pleurai. Quand mes larmes se furent taries, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>je sentis le calme prendre possession de moi. Je sentis le cercle de famille se refermer enfin. Je compris que ce que j’étais, ce qui m’importait, n’était plus une simple question d’intellect ou de devoir moral, n’était plus une construction verbale. Je vis que ma vie en Amérique – la vie chez les Noirs, la vie chez les Blancs, le sentiment d’abandon que j’avais ressenti quand j’étais enfant, la frustration et l’espoir dont j’avais été témoin à Chicago –, tout cela était relié à ce petit morceau de terre, au-delà de l’océan, mais par une chose plus importante que le hasard qui m’avait donné mon nom ou la couleur de ma peau. La douleur que je ressentais était celle de mon père. Mes questions étaient celles de mes frères. Leur lutte, mon droit acquis à la naissance. »</span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Black boy (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/11/13/black-boy.html" target="_blank">Barack Obama</a>,</span></span><a title="Obama, le fils (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/01/23/obama-le-fils.html" target="_blank"><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"> Les rêves de mon père</span></span></em></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2779304602.jpg" target="_blank"><img id="media-113784" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1603895267.jpg" alt="obama,barack,les rêves de mon père,récit,autobiographie,hawaii,indonésie,états-unis,chicago,kenya,enfance,jeunesse,race,racisme,formation,action,famille,culture" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Obama, le fils
tag:textespretextes.blogspirit.com,2012-01-23:3110023
2012-01-23T09:34:00+01:00
2012-01-23T09:34:00+01:00
Barack Obama porte le nom et le prénom de son père. Il a publié en 1995...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Barack_Obama" target="_blank">Barack Obama</a> porte le nom et le prénom de son père. Il a publié en 1995 <em>Les rêves de mon père.</em> Son élection à la tête de la <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Harvard_Law_Review" target="_blank">Harvard Law Review</a> lui avait valu l’avance d’un éditeur pour l’écrire. Des ventes décevantes, mais l’investiture démocratique pour un siège au Sénat en <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_s%C3%A9natoriale_am%C3%A9ricaine_de_2004_en_Illinois" target="_blank">2004</a> en a entraîné une réédition , sous-titrée <em>L’histoire d’un héritage en noir et blanc.</em> Obama s’est alors relu – <em>« afin de voir si ma voix avait beaucoup changé au cours du temps ».</em> Convaincu d’avoir <em>« quelque chose d’original à dire sur les relations entre les races »</em>, il a finalement opté pour le genre autobiographique, un <em>« voyage personnel, intérieur, la quête d’un garçon à la recherche de son père et, à travers cette quête, le désir de donner un sens utile à sa vie de Noir américain. »</em></span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/4177008170.jpg" target="_blank"><img id="media-113756" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2897983903.jpg" alt="obama,barack,les rêves de mon père,récit,autobiographie,hawaii,indonésie,états-unis,chicago,kenya,enfance,jeunesse,race,racisme,formation,action,famille,culture" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">La première partie, <em>« Les origines »</em>, commence par un coup de téléphone : à 21 ans, il apprend la mort de son père, qui était alors pour lui <em>« un mythe ».</em> Celui-ci avait quitté Hawaii quand son fils avait deux ans, Barack ne le connaît que par les récits de sa mère et de ses grands-parents maternels. Ce Kényan était le fils d’un fermier important, un ancien, un homme-médecine. Doué, <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Barack_Obama_Sr." target="_blank">Obama père</a> avait obtenu une bourse pour étudier à Nairobi, puis dans une université américaine. Le premier étudiant africain de l’université de Hawaii y a rencontré une étudiante blanche qu’il a épousée, dont il a eu un fils. Mais ensuite il est parti seul pour Harvard, puis est retourné au Kenya afin de tenir sa promesse par rapport à son continent d’origine. Ce récit, Obama le fils le découvrira un jour, est un conte. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Lui-même a mis du temps pour <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>prendre conscience des réalités du métissage. Quand, à six ans (1987),<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>il apprend qu’en Virginie, interdire des mariages interraciaux viole désormais la Constitution des Etats-Unis, il se demande comment ses grands-parents ont autorisé le mariage de leur fille avec un Africain. Il reprend alors l’histoire de son grand-père, un garçon assez difficile que Pearl Harbor amène à s’engager. La mère de Barack Obama est née dans une base militaire où sa grand-mère, Toot, travaillait dans une usine d’assemblage. Puis le virus du voyage a repris son grand-père – Californie, Kansas, Texas – Gramps a travaillé dans la vente et accepté de s’installer avec sa famille à Honolulu où s’ouvrait un nouveau magasin de meubles.<br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2021848673.jpg" target="_blank"><img id="media-113758" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1625437943.jpg" alt="obama,barack,les rêves de mon père,récit,autobiographie,hawaii,indonésie,états-unis,chicago,kenya,enfance,jeunesse,race,racisme,formation,action,famille,culture" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Sa mère, la fille de ce couple plutôt libre-penseur, vaguement libéral, vit une enfance assez solitaire mais joyeuse. A douze ans, les moqueries des autres parce qu’elle joue avec une petite Noire de son âge la choquent : ses parents protestent à l’école, où on leur répète que <em>« les petites filles blanches ne jouent pas avec des filles de couleur dans cette ville ». </em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Hawaii était un cadre paradisiaque pour Barack enfant, mais son père en était absent. Sa mère se remarie avec Lolo, un Indonésien rencontré à l’université, qu’ils suivent à Djakarta pour y vivre dans une maison neuve en périphérie. Barack y apprend à observer les animaux, à se battre pour se défendre. Son beau-père, plein de bon sens, le pousse à développer sa force et son intelligence. La mère de Barack souffre de solitude. Dans son pays, Lolo est différent, ne lui parle plus. Il travaille comme géologue pour l’armée, elle enseigne l’anglais à des hommes d’affaires. Elle se sent mal à l’aise avec la corruption du régime, et de plus en plus avec son mari qui s’est <em>« mis bien avec le pouvoir ».</em> La naissance de Maya, la petite sœur de Barack, n’empêchera pas la séparation du couple et le divorce. </span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3648196290.jpg" target="_blank"><img id="media-113760" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2479647786.jpg" alt="obama,barack,les rêves de mon père,récit,autobiographie,hawaii,indonésie,états-unis,chicago,kenya,enfance,jeunesse,race,racisme,formation,action,famille,culture" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Hommage à la mère de Barack Obama (Obiwi.fr)" href="http://www.obiwi.fr/culture/plus-de-culture/67105-hommage-a-ann-dunham-d-heureuse-memoire-mere-du-president-barack-obama-anthrologue-visionnaire-et-militante-humaniste" target="_blank">Sa mère</a> veut faire de lui un Américain, pas un Indonésien, et complète sa scolarité avec des cours par correspondance, lui fait travailler son anglais pendant trois heures avant l’école, cinq fois par semaine. Un jour où son garçon rentre avec une entaille au bras, elle lui fait la leçon : <em>« Si tu veux devenir un être humain, il te faudra avoir certaines valeurs ».</em> Honnêteté, justice, franchise, indépendance de jugement – elle lui donne son père en exemple. En lisant des livres sur le mouvement des droits civiques, il prend conscience, dans l’anxiété, qu’être noir est un destin à part.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Barack est alors envoyé chez ses grands-parents à Hawaii : Gramps et Toot habitent maintenant un petit appartement trois pièces. Gramps peine à vendre des assurances-vie tandis que Toot est vice-présidente d’une banque régionale. Admis dans un lycée prestigieux, l’adolescent y subit, à l’appel de son nom, gloussements moqueurs et même cris de singe quand on l’interroge sur la tribu de son père, un <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Luo_(peuple)" target="_blank">luo</a>. <em>« Je passai le reste de ma journée dans le brouillard. »</em> Il n’est pas du même milieu que les autres, ne se sent pas à sa place. </span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1909950317.jpg" target="_blank"><img id="media-113762" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/4134323334.jpg" alt="obama,barack,les rêves de mon père,récit,autobiographie,hawaii,indonésie,états-unis,chicago,kenya,enfance,jeunesse,race,racisme,formation,action,famille,culture" /></a><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Son père, remarié, annonce son arrivée pour Noël. Ils vont vivre un mois à cinq, avec sa mère venue les rejoindre. Mais le garçon reste muet devant son père, ressent son pouvoir quand il parle, se révolte quand il l’empêche de suivre son dessin animé préféré. Quelle angoisse quand son père est invité à parler devant sa classe ! Il a prétendu un jour que c’était <em>« un prince »</em> et il craint un désastre. Mais tout se passe merveilleusement, son père est passionnant quand il leur décrit le Kenya. Avant de repartir, il danse devant lui et l’invite à danser avec lui, un moment inoubliable. C’est la première et la dernière visite de son père. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« J’essayais de m’élever pour devenir un homme noir en Amérique, et, au-delà du fait acquis de mon apparence, personne autour de moi ne semblait exactement savoir ce que cela signifiait. »</em> Arrogance des Blancs, radicalisme excessif de son copain Ray en <em>« nègre pur et dur »</em>, Barack Obama zigzague entre deux mondes, conscient des règles imposées par l’homme blanc. Il lit Malcolm X, mais ne peut renier la part de sang blanc en lui. Il se sent <em>« absolument seul ».</em> Drogue, alcool, le jeune homme perçoit les risques et écoute sa mère qui l’accuse de traiter son avenir à la légère.</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1867342693.jpg" target="_blank"><img id="media-113786" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1247235607.jpg" alt="obama,barack,les rêves de mon père,récit,autobiographie,hawaii,indonésie,états-unis,chicago,kenya,enfance,jeunesse,race,racisme,formation,action,famille,culture" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Inscrit à l’Occidental College de Los Angeles, il partage là les mêmes préoccupations que les autres : <em>« Survivre aux cours. Trouver un job bien payé après les études. Essayer de coucher. »</em> Il tourne en rond pendant un an, mais en deuxième, il s’investit dans une campagne pour inviter des représentants de l’<a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Congr%C3%A8s_national_africain" target="_blank">ANC</a> sur le campus, prépare un meeting, prend la parole. Il lui faut se sentir utile, actif. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Chicago »</em>, la deuxième partie, raconte comment Barack Obama devient un <em>« organisateur de communautés ».</em> Pour changer la société, il faut d’abord mobiliser la base, c’est sa conviction. Après quelques essais professionnels, il est engagé comme stagiaire à Chicago. La ville est fière de son maire noir, mais la situation économique est désastreuse. Il faut reconstruire des usines, recréer des emplois. Barack travaille à la création d’une nouvelle agence pour l’emploi dans le sud de la ville, interroge les gens, découvre la vie des familles noires qui ont réussi à s’acheter une petite maison avec jardin, mais craignent le déclin, l’insécurité pour leurs enfants. Les églises protestantes et catholiques sont les principaux lieux de rencontre entre les différentes couches sociales.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">A la Cité d’Altgeld Gardens (deux mille appartements pour Noirs pauvres non loin des décharges d’usines), il voit le délabrement, les besoins, travaille avec des femmes débrouillardes à obtenir de l’aide, à organiser des comités. Tout est lent, difficile. Lui-même ne sait pas exactement ce qu’il est, ce qu’il veut. <em>« Lutter sans cesse pour faire converger la parole et l’action, nos désirs les plus chers avec un projet réalisable… et si, en définitive, ce n’était pas tout simplement de cela que dépendait l’estime de soi. »</em></span></span> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">La visite d’<a title="Article sur Auma Obama" href="http://guyzoducamer.afrikblog.com/archives/2009/11/12/15768303.html" target="_blank">Auma, sa sœur kenyane</a>, réveille sa curiosité pour son père, qu’elle appelle <em>« le Vieil Homme ».</em> Auma l’a vu partir pour Hawaii où il allait épouser Stanley Ann, en revenir avec Ruth, une autre femme blanche, avant de se remettre à fréquenter Kezia, sa propre mère. Le monde de Barack s’écroule, l’image de son père est brouillée : celui-ci était déjà marié en Afrique avant d’épouser sa mère, avait eu deux enfants, et il a eu d’autres femmes ensuite, d’autres enfants. Le voilà libéré du héros paternel – <em>« Réveille-toi, homme noir ! » –</em> mais de plus en plus curieux de ses racines africaines. Après avoir travaillé sur le terrain, pris la mesure des difficultés, Barack Obama décide de s’inscrire à l’université pour y acquérir davantage de compétences utiles à l’action. Il va bientôt partir pour Harvard.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2214702323.jpg" target="_blank"><img id="media-113768" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3376161028.jpg" alt="obama,barack,les rêves de mon père,récit,autobiographie,hawaii,indonésie,états-unis,chicago,kenya,enfance,jeunesse,race,racisme,formation,action,famille,culture" /></a></span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Couverture Points" href="http://www.librairiepantoute.com/img/couvertures_300/reves_mon_pere.jpg" target="_blank"><em>Les rêves de mon père</em></a>, récit d’une évolution personnelle et d’une prise de conscience, se termine par un voyage au Kenya. Dès son arrivée à l’aéroport de Nairobi, Barack Obama se sent chez lui : une jeune femme reconnaît son nom, son père était un ami proche de sa famille. Il loge chez Auma, dans un petit appartement confortable de professeur. Ensemble, ils vont en ville, au marché, ils rencontrent sa famille africaine, tantes et oncles, demi-frères, tous heureux de le voir au pays, curieux de sa vie américaine, envieux de son statut d’homme qui a étudié et réussi. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Malgré la résistance de sa sœur, ils participent à un safari dans la <em>« grande vallée du Rift »</em>, le plus beau paysage du monde. En famille, ils vont sur les terres du grand-père <em>« La Terreur »</em>, réputé sévère et méchant, mais bon cultivateur. Barack rencontre sa grand-mère, s’incline sur la tombe de Hussein Onyango Obama dont la personnalité se révèle moins exemplaire qu’il ne l’imaginait. Cet homme soucieux avant tout d’autorité et de respect des anciens a choisi l’islam par amour de l’ordre. Au bout du voyage, Barack Obama sait mieux que ce qui importe vraiment, c’est d’avoir <em>« foi dans les autres ».</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Si la figure paternelle est centrale dans son récit, les femmes jouent aussi un rôle de premier plan dans l’histoire d’Obama. Après six ans de droit à Harvard, entré dans un cabinet d’avocats, il se dit devenu plus <em>« patient »</em>, grâce à sa femme <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Michelle_Obama" target="_blank">Michelle</a> et à son sens pratique qui compense son côté <em>« doux rêveur ».</em> On le sait, cette patience lui a permis de dépasser les rêves de son père, dont il a inscrit le nom et le prénom dans l’histoire.</span></span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Ils ont assassiné Ben Laden !
tag:bar-zing.blogspirit.com,2011-05-02:2323173
2011-05-02T10:51:56+02:00
2011-05-02T10:51:56+02:00
Encore un immigré victime de la chasse au faciés ...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif;">Encore un immigré victime</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif;">de la chasse au faciés</span></strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/292121715.jpg" target="_blank"><img id="media-583321" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/642097214.jpg" alt="Ben LadenBin Laden,al-quaida,afghanistan" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif;"> </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif;"> </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif;"> </span></strong></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Réfugiés
tag:textespretextes.blogspirit.com,2011-02-08:3109826
2011-02-08T20:20:00+01:00
2011-02-08T20:20:00+01:00
« Alors qu’ils se promenaient sur la Via Veneto un jour où les...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Alors qu’ils se promenaient sur la Via Veneto un jour où les élégants magasins avaient installé des tables dehors et offraient aux passants du champagne et des chocolats pour célébrer Pâques, un homme en costume croisé gris foncé à fines rayures gris clair sourit à Elena et lui offrit une rose, avec un compliment en italien où elle comprit les mots</em> « bella donna » <em>et</em> « primavera ». <em>Elle rougit et le remercia. Elle portait une robe blousante en nylon bleu, à la jupe évasée, qui venait de Bucarest, propre car elle la lavait tous les jours ; mais la mode à Rome, elle l’avait remarqué, était aux petites robes droites et sans manches. Les chemises de Jacob et d’Alexandru, qui n’étaient même pas repassées, avaient l’air fatigué. Elle se vit, elle, son mari et son fils, par les yeux de cet Italien d’une élégance raffinée. De pauvres gens qui tenaient un sac en papier rempli de petits pains ronds, des réfugiés politiques dont l’origine d’Europe de l’Est était trahie par leurs chaussures, leurs vêtements et leurs coupes de cheveux. Cet homme lui avait tendu la rose parce qu’elle lui faisait pitié. »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Catherine Cusset, <em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/02/03/passe-present-avenir.html" title="Elena-Helen">Un brillant avenir</a></em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3758480054.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3661539537.jpg" alt="Rome via-veneto.jpg" name="media-84245" id="media-84245" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Elena-Helen
tag:textespretextes.blogspirit.com,2011-02-07:3109825
2011-02-07T07:40:32+01:00
2011-02-07T07:40:32+01:00
Prix Goncourt des Lycéens 2008, Un brillant avenir de Catherine Cusset...
<p class="MsoBodyText2" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Prix Goncourt des Lycéens 2008, <em>Un brillant avenir</em> de <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Cusset" title="Notice Wikipedia">Catherine Cusset</a> déroule la vie d’Elena-Helen, une petite Roumaine devenue citoyenne américaine. Fille, amante, épouse et mère, veuve (ce sont les quatre parties), un portrait éclaté puisque le récit change de période à chaque chapitre, de 1941, <em>« La petite fille de Bessarabie »</em>, à 2006, <em>« Demain, Camille »</em> (sa petite-fille).</span></span></p> <p class="MsoBodyText2" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/495890721.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2954932251.jpg" alt="New_York_from_Central_Park.jpg" name="media-84239" id="media-84239" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a><br /></span> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 8pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Gratte-ciel de New York vus depuis Central Park par Florian Pépellin (Wikimedia commons images)</span></span></p> </div> <p class="MsoBodyText2" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">A quoi tend cette fragmentation ? Le refus de la chronologie est dans l’esprit du temps, <em>« qui n’est parfois que la mode du temps »</em> (Yourcenar), les professeurs d’histoire ou d’histoire littéraire ont depuis belle lurette été priés d’y renoncer dans l’enseignement secondaire pour des raisons qui ne m’ont jamais totalement convaincue. Dans la littérature contemporaine, le facettage de l’intrigue tient parfois davantage à la mise en forme du texte qu’à une nécessité interne. Ici Catherine Cusset se place sous l'égide de Sebald : <em>« J’ai de plus en plus l’impression que le temps n’existe absolument pas, qu’au contraire il n’y a que des espaces imbriqués les uns dans les autres… »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">C’est donc par épisodes et dans le désordre que nous est raconté le destin particulier d’une femme que l’on pourrait justement caractériser par la volonté de se construire un destin, pour elle d’abord, puis pour son fils, avec Jacob, le séduisant jeune homme aux cheveux noirs et à la peau mate qu'elle a épousé contre l’avis de ses parents antisémites. <em>Un brillant</em> <em>avenir</em> commence par la mort dramatique de ce mari, atteint de la maladie d’Alzheimer, avant de remonter à l’enfance de la petite Elena, <em>« Lenoush »</em>, fuyant un pays bientôt occupé par les Soviétiques avec son oncle et sa tante. C’est le premier d’une longue série de voyages et de déménagements, d’abord avec ceux-ci qui deviendront ses parents adoptifs, Elena portera désormais le nom de Tiburescu.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">A New-York, elle s’appelle Helen Tibb, et quand à la fin des années quatre-vingts, son fils Alexandru lui annonce au téléphone qu’il pense venir chez elle le lendemain, <em>« avec quelqu’un »</em>, elle se réjouit en espérant que cette fois, à vingt-six ans, il a rencontré la femme de sa vie. Marie est française, a priori un bon point aux yeux d’Helen qui a appris le français en Roumanie, mais aussi une crainte : la jeune femme conçoit sans doute sa vie en Europe, or Helen et Jacob ont choisi de vivre aux Etats-Unis pour être libres, pour échapper aux préjugés concernant les juifs, pour fuir la dictature de Ceaucescu. En France, avec son accent, leur fils n’aurait accès qu’à des emplois subalternes, loin du <em>« brillant avenir »</em> dont ils rêvent pour lui.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Mais Marie et Alex s’aiment vraiment et comptent vivre aux Etats-Unis. Comme Elena et Jacob ont tenu bon malgré l’hostilité des parents, eux aussi se marient sans leur approbation. Helen est nommée vice-présidente dans la société d’informatique qui l’emploie. La réussite professionnelle et la réussite familiale, voilà ce qui compte avant tout à ses yeux. Son père l’avait envoyée dans un lycée technique pour qu’elle puisse vivre en femme indépendante et elle est devenue experte en physique nucléaire. Hors de Roumanie, elle s’est tournée vers une autre voie prometteuse.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Intelligente et volontaire, Helen se montre aussi possessive et autoritaire, <a target="_blank" href="http://www.youtube.com/watch?v=-nufYTPD8fI" title="Vidéo : Catherine Cusset">Catherine Cusset</a> en fait une belle-mère maladroite, peu affectueuse. La romancière entremêle l’histoire des deux couples, celui d’Helen et de Jacob bâti sur une fidélité sans faille, celui d’Alex et de Marie formé sur des bases et dans un contexte très différents. Mais <em>Un brillant avenir</em> est surtout l’évocation d’un destin de femme dans la seconde moitié du XXe siècle, avec ses choix et ses peurs, sa réussite et ses faiblesses, et la part la plus attachante d’Helen se révèle dans sa confrontation avec Marie, la femme de son fils, si différente d’elle, avec qui elle a tant de mal à s’entendre.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’intérêt du roman naît de ces caractères, et surtout de leur évolution à travers plusieurs époques et d’un continent à l’autre. Le style de Catherine Cusset, assez sec, et la fragmentation du récit – propice aux rapprochements mais fastidieuse – m’ont tenue un peu à distance de cette <em>« <a target="_blank" href="http://www.telerama.fr/livre/un-brillant-avenir-catherine-cusset,32453.php" title="“Un brillant avenir”, une bouleversante saga de Catherine Cusset, par Fabienne Pascaud (Télérama, 13/6/2009)">bouleversante saga</a> ».</em><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> <em>Un brillant avenir</em> est néanmoins un roman cosmopolite ambitieux, qui offre à ses lecteurs plus d’un éclairage sur les réalités de notre temps.</span></span></p>
François MARC
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Pour l'Oncle Sam, les Européens seraient-ils donc tous des pelés et des galeux ?
tag:francois-marc.blogspirit.com,2011-01-12:2087187
2011-01-12T11:18:00+01:00
2011-01-12T11:18:00+01:00
Les visites aux Etats-Unis sont parfois sources de surprises désagréables....
<p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-550485" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/02/00/3297695551.2.jpg" alt="index.jpg" />Les visites aux Etats-Unis sont parfois sources de surprises désagréables. </strong>Ceci vaut par exemple pour l'opinion qui y est entretenue au sujet de "nous autres Européens". J'avais déjà eu l'occasion de la constater lors de mon séjour à Washington en septembre 2010.</p><p style="text-align: justify;">En lisant l'ouvrage récent d'Edouard Tétreau (économiste français qui a séjourné 3 ans aux USA de 2008 à 2010) et intitulé <strong><em><span style="text-decoration: underline;">20 000 milliards de dollars</span></em></strong>, on ne peut que se désoler de voir cette dérive (récente ?) de l'opinion américaine.</p><p style="text-align: justify;">Et Tréteau souligne à quel point le "sauve qui peut" généralisé et le désir de sauvetage du <strong>"roi dollar" </strong>peuvent mener à tous les excès.</p><p style="text-align: justify;">Selon lui,<strong> tout serait bon pour déstabiliser l'euro et miner la crédibilité de cette vieille Europe,</strong> et ceci dans le but de réorienter au maximum les flux financiers mondiaux vers le dollar de manière à le préserver de l'effondrement.</p><p style="text-align: justify;">Tréteau cite ainsi les propos d'éminents leaders d'opinion américains et de médias "grand public" : "Du Financial Times au Wall Street Journal, il est aujourd'hui assez commun de tirer à boulets rouges sur la crise de l'euro, l'explosion imminente de l'Union économique et monétaire européenne, la gabegie des économies espagnole, italienne, portugaise, sans parler de cette "douce France" où l'on ne serait pas harassé par le travail..." ; <strong>"l'Europe est accablée de tous les maux"...</strong></p><p style="text-align: justify;">"Le mot d'ordre est donné, il doit permettre grâce à un incessant et organisé bourrage de crâne de conduire l'opinion américaine à <strong>considérer que les USA détiennent la ligne salvatrice face à la crise... </strong>L'Amérique doit redevenir le point d'ancrage, le refuge pour un monde en pleine crise...We have to be viewed as a stable, safe heaven."</p><p style="text-align: justify;"><strong>Quand on sait la responsabilité immense des Américains dans le déclenchement de cette crise, on ne peut que rester abasourdi devant cette mauvaise foi organisée...</strong></p>
Bredin
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Obama : week end tragique
tag:bar-zing.blogspirit.com,2010-11-29:2033512
2010-11-29T12:48:00+01:00
2010-11-29T12:48:00+01:00
Blessé par une femme-grizzly ?
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><strong>Blessé par une femme-grizzly ?</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><strong> </strong></span><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/02/1788475827.jpg" target="_blank"><img id="media-538146" style="margin: 0.7em 0;" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/02/1075080942.jpg" alt="Obama-blessé.jpg" /></a></p>
Tania
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Vérité brute
tag:textespretextes.blogspirit.com,2010-08-31:3109746
2010-08-31T20:20:00+02:00
2010-08-31T20:20:00+02:00
« « Les malades me manquent. C’est difficile à décrire mais,...
<p class="MsoNormal"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« « Les malades me manquent. C’est difficile à décrire mais, quand les gens ont désespérément besoin d’aide, quelque chose tombe. La pose qui est un élément du monde ordinaire disparaît, tout ce boniment de Comment-allez-vous-?-très-bien-merci. » Je me tus un instant. « Les malades peuvent délirer, ils peuvent être muets ou même violents, mais il y a en eux une nécessité existentielle qui est stimulante. On se sent plus proche de la vérité brute de ce que sont les humains. » »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Siri Hustvedt, <em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/08/18/je-me-sens-si-seul.html" title="Je me sens si seul">Elégie pour un Américain</a></em></span></span></p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/990739695.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2559459846.jpg" alt="Van Gogh Sorrow.jpg" name="media-76049" id="media-76049" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div>
Tania
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Je me sens si seul
tag:textespretextes.blogspirit.com,2010-08-30:3109745
2010-08-30T08:30:00+02:00
2010-08-30T08:30:00+02:00
Siri Hustvedt , dont je vous ai déjà présenté Les yeux bandés et...
<p class="MsoNormal"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="New York avec Siri Hustvedt, Bibliobs, 11/6/2008" href="http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/la-vie-en-livres/20080611/5573/new-york-avec-siri-hustvedt" target="_blank" rel="noopener">Siri Hustvedt</a>, dont je vous ai déjà présenté <em><a title="Glissements ("Les yeux bandés")" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/06/23/glissements.html" target="_blank" rel="noopener">Les yeux bandés</a></em> et <em><a title="Curiosité ("L’envoûtement de Lily Dahl")" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/07/14/curiosite.html" target="_blank" rel="noopener">L’envoûtement de Lily Dahl</a></em>, a choisi un homme comme narrateur dans <em>Elégie pour un Américain</em> (<em>The Sorrows of an American</em>, 2008). Un psychiatre. Lars Davidsen, son père, vient de mourir. En triant ses papiers avec sa sœur Inga, il tombe sur une lettre signée Lisa : <em>« Cher Lars, je sais que tu ne diras jamais rien de ce qui s’est passé. Nous l’avons juré sur la BIBLE. Ca ne peut plus avoir d’importance maintenant qu’elle est au ciel, ni pour ceux qui sont ici sur terre. J’ai confiance en ta promesse. »</em> Que <em>« Pappa »</em> leur ait caché des choses ne les étonne pas trop. Inga, qui a perdu son mari cinq ans plus tôt, est particulièrement curieuse de découvrir de qui et de quoi il s’agit. Erik Davidsen, divorcé, se plonge pour sa part dans la lecture des Mémoires de son père.</span></span></p><div style="text-align: center;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/216041384.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-76048" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/756340256.jpg" alt="Pont à New York (anonyme).jpg" name="media-76048" /></a></span></div><p class="MsoNormal"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">De retour chez lui à Brooklyn, assis devant son bureau, il aperçoit par la fenêtre une jeune femme et une petite fille qui traversent la rue, devine <em>« de possibles locataires pour le rez-de-chaussée »</em> de sa maison. Miranda, la mère, d’origine jamaïcaine, a <em>« une allure superbe » ;</em> Eglantine, la fillette, s’exclame en le voyant : <em>« Regarde, maman, c’est un géant ! »</em> Le logement leur convient. <em>« Je les regardai descendre les marches du perron, revins sur mes pas dans le vestibule et m’entendis murmurer : « Je me sens si seul ». (…) Telle est l’étrangeté du langage : il traverse les frontières du corps, il est à la fois dedans et dehors, et il arrive parfois que nous ne remarquions pas que le seuil a été franchi. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Si son divorce l’a convaincu d’avoir été <em>« un mari raté »</em>, le Dr Erik Davidsen estime avoir réussi en tant qu’oncle : ces cinq dernières années, depuis la mort de Max Blaustein, son beau-frère, un romancier reconnu, il est particulièrement proche d’Inga et de Sonia, sa nièce, encore hantées par les images du 11 septembre à New-York. Il a toujours veillé sur sa sœur, qui, petite, était sujette à des crises, perdait conscience un instant, et que ces absences rendaient particulièrement vulnérable auprès de ses condisciples – <em>« Inga, dinga ! »</em> En grandissant, elle en a moins souffert mais est restée sujette à des migraines. Sur son insistance, il va chercher aussi de son côté à identifier la mystérieuse Lisa qu’a connue leur père.</span></span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Mais ses nouvelles locataires occupent de plus en plus ses pensées, la beauté de Miranda l’obsède – elle est illustratrice et il a aperçu chez elle un dessin fascinant. La petite fille cherche son contact. Lorsqu’un jour, en rentrant chez lui, il découvre sur le seuil quatre photos polaroïd de Miranda et Eggy dans le parc, sur lesquelles on a tracé des cercles barrés, il est surpris qu’elle lui demande simplement de les jeter, sans rien expliquer. <em>« Quelqu’un épiait Miranda, et je me demandai si c’était quelqu’un qu’elle connaissait. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">La jeune femme reste sur la réserve, le psychiatre s’efforce de respecter les distances, conscient de fantasmer sur elle. Sa sœur, elle, est terriblement troublée par la visite d’une journaliste indiscrète qui se montre plus intéressée par la vie privée de Max Blaustein que par son œuvre et menace de dévoiler des lettres à une autre femme. Inga craint surtout pour Sonia et sa fille craint pour elle, toutes deux se confient à Erik, tour à tour.</span></span> <span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">D’autres incidents amèneront Miranda à raconter au Dr Davidsen quelques pans de son passé et même un jour à lui confier, exceptionnellement, la garde de sa fille.</span></span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Elégie pour un Américain</em> croise donc tous ces fils – lecture des écrits du père, soucis d’Inga et de Sonia, vie de Miranda et d’Eggy – entre lesquels s’insèrent des séances chez le psychiatre, où nous découvrons les obsessions de quelques-uns de ses patients en plus des siennes. La trame psychologique est une des plus intéressantes du récit, d’autant plus quand Erik Davidsen observe ses propres réactions. <em>« Le matin, je m’éveillais sous un ciel lourd et, même s’il s’allégeait en général une fois que je me retrouvais avec mes patients, j’étais conscient d’être entré dans ce que l’on appelle, dans le jargon médical, l’</em>anhédonie<em> : l’absence de joie. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Dans un de ses livres, sa sœur philosophe a écrit que <em>« Le problème, c’est que nous sommes tous aveugles, tous dépendants de représentations préconçues de ce que nous pensons que nous allons voir. La plupart du temps, c’est comme ça. Nous ne faisons pas l’expérience du monde. Nous faisons l’expérience de ce que nous attendons du monde. Cette attente est très, très compliquée. »</em> Quel regard portons-nous sur les autres ? sur nous-mêmes ?</span></span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Une belle critique de Sabine Audrerie sur La-Croix.com" href="http://www.la-croix.com/livres/article.jsp?docId=2341771&rubId=43500" target="_blank" rel="noopener">Siri Hustvedt</a> s’insinue dans les fissures de toutes ces personnalités, crée comme dans ses autres romans une espèce de suspens à propos de chacun des personnages et de leurs secrets. Ambivalence des <a title=""Siri Hustvedt, soda et surmoi" par NATALIE LEVISALLES pour Libération, 4/6/2009" href="http://www.liberation.fr/livres/0101571255-siri-hustvedt-soda-et-surmoi" target="_blank" rel="noopener">rapports familiaux</a> et amoureux, étrangeté des vies intérieures, la romancière excelle à nous tenir en haleine. De son style, on pourrait dire ce qu’elle écrit de la voix : <em>« Je sais que ce qu’on dit est souvent moins important que le ton de la voix qui prononce les mots. Il y a de la musique dans un dialogue, des harmonies et des dissonances mystérieuses qui vibrent dans le corps comme un diapason. »</em></span></span></p>
hommelibre
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Julian Assange accusé de viol pendant quelques heures
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-08-22:3297324
2010-08-22T16:29:00+02:00
2010-08-22T16:29:00+02:00
Qui est Julian Assange? Celui qui déstabilise l’armée américaine en...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2467961314.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1319680183.jpg" id="media-63272" alt="assange1-550x365.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-63272" /></a>Qui est Julian Assange? Celui qui déstabilise l’armée américaine en publiant sur le site Wikileaks des images ou documents militaires secrets. Les derniers concernaient l’Afghanistan.<br /> <br /> Je ne pense pas que M. Assange serve la cause de la paix en publiant ces documents. De plus, et bien qu’il s’en défende, il semble que cela mette en danger des personnes qui fournissent des renseignements sur les talibans. Car même si les noms sont effacés, des recoupements de faits peuvent parfaitement trahir l’identité d’une personne. Sachant de quoi sont capables les talibans M. Assange prend donc le risque d’envoyer à la mort des personnes qui refusent l’intégrisme islamiste.<br /> <br /> On peut se demander raisonnablement pour qui travaille M. Assange.<br /> <br /> Voilà pour le Monsieur. Mais l’accusation? Elle a été portée vendredi soir en Suède par deux femmes: l’une pour viol, l’autre pour agression. Et comme de par hasard, l’accusation de viol a été immédiatement diffusée à la presse et relayée dans le monde entier. A ce stade, il n’y avait aucune raison de fournir cette info aux médias. Aucune? Si, une: salir M. Assange et lui enlever du crédit, donc en enlever au site qu’il a fondé et aux informations qu’il publie.<br /> <br /> Pour que la police suédoise laisse tomber l’accusation de viol 36 heures après la plainte, il faut croire que celle-ci était vraiment très, très légère. Fausse accusation? M. Assange le suggère. Comme d’habitude, il suffit d’accuser un homme de viol pour le démolir durablement. Le mot viol étant devenu l’un des plus traumatisants, on ne se prive pas de l’utiliser: on est sûr de provoquer une émotion et de laisser une trace.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1312435586.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1178824120.jpg" id="media-63273" alt="FaussesAcc1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-63273" /></a><br /> C’est pour le moins curieux, cette accusation qui survient quelques jours avant la publication annoncée de nouveaux documents militaires.<br /> <br /> Au fait, puisque la police a abandonné cette accusation de viol et donc que celle-ci semble infondée, que se passe-t-il pour l’accusatrice? Elle continue sa vie normalement? Personne ne l’inquiète?<br /> <br /> Il faut en venir à ce que les accusations de viol infondées, qui se terminent par un classement, un non-lieu ou un acquittement, soient immédiatement suivies d’une mise en examen de l’accusatrice. Celle-ci devrait encourir une condamnation équivalente à celle qu’aurait pu subir l’homme victime de son mensonge. Une attitude ferme de la justice découragera les vocations. Une fausse accusation est un viol, un viol moral, et une agression grave. Elle entraîne souvent perte du travail, de la famille, du logement, dépression, suicide.<br /> <br /> Il faut impérativement que la justice prenne ces affaires très au sérieux, car devant les vies cassées et le désintérêt de la justice, la colère monte chez de plus en plus d’hommes.<br /> <br /> Les américains ont une expression pour nommer les fausses accusations: la balle d’argent.<br /> <br /> Dans les westerns, c’est celle qui tue à coup sûr.</p><p style="text-align: justify;">Etrange affaire que celle-ci. Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, a été accusé hier pendant quelques heures de viol. La police suédoise a lancé un mandat contre lui. Aujourd’hui <a target="_blank" href="http://www.lepoint.fr/monde/le-fondateur-de-wikileaks-s-attendait-a-de-vilains-tours-par-exemple-du-pentagone-22-08-2010-1227469_24.php"><span style="text-decoration: underline;">on apprend que M. Assange</span></a> n’est plus suspecté de viol et que la police a abandonné la poursuite.</p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
Revue de presse: suicide à 10 ans - drôle de steward - secret storidicule
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-08-15:3297310
2010-08-15T11:29:59+02:00
2010-08-15T11:29:59+02:00
10 ans, 12 ans: suicidées Se pendre à 10 ans ou à 12 ans: comment...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/881087871.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1229232016.jpg" id="media-62812" alt="suicide2_zoom.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-62812" /></a>10 ans, 12 ans: suicidées</b><br /> <br /> Se pendre à 10 ans ou à 12 ans: comment peut-on en arriver là? Le suicide est toujours dérangeant. Se donner délibérément la mort bouscule la foi des vivants dans l’existence, ou dépasse la peur de mourir naturelle de nombre d’humains.<br /> <br /> Alors quand c’est un enfant de 10 ans, un enfant qui est en pleine ascension de sa vie, c’est simplement insupportable. Et pourtant cela arrive. L’enfant sait qu’il va mourir. Qu’il ne reviendra pas. A cet âge on a une représentation de la mort et de son caractère irréversible.<br /> <br /> Dans les deux cas de suicide annoncés cette semaine en France les fillettes n’ont semble-t-il donné aucun signe d’appel, laissé aucune trace pour expliquer leur geste imprévisible. Un geste d’une telle gravité peut-il être le résultat d’un coup de tête? Peut-on se suicider par décision impulsive? J’ai de la peine à le croire. Passer à l’acte devrait, à mon sens, laisser entendre que l’on y a déjà pensé, et pensé comme une éventualité concrète. Donc qu’il y a un terrain propice.<br /> <br /> Une goutte d’eau peut tout déclencher. Mais pour tout déclencher il faut qu’il y ait déjà une accumulation, ou un vécu en limite de la rupture. On parle dans la presse de disputes que ces fillettes ont eues avec leur mère juste avant de se pendre. Des disputes décrites comme normales. Soit il y a autre chose que les enfants cachaient, mais alors comment se fait-il qu’aucun signe n’ait été perçu par l’entourage - y compris scolaire? Soit il y a une maltraitance et la description banalisée des disputes est largement sous-estimée. Soit il y a un terrain psychologique fragile chez ces fillettes, ce qui aurait aussi dû se voir.<br /> <br /> Il faut creuser, chercher des pistes pour comprendre. Dans ces deux affaires une enquête approfondie donnera peut-être des réponses. Le suicide d’un enfant est insupportable. Ne pas savoir pourquoi l’est tout autant.<br /> <br /> <br /> <b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1974842101.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/729188367.jpg" id="media-62813" alt="toboggan_120903_2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-62813" /></a>Le steward craque</b><br /> <br /> La presse a parlé de ce steward insulté par un passager, et qui a pété un câble en sortant de l’avion par un toboggan. Il est devenu un héros aux Etats-Unis, où 200’000 internautes ont rejoint son groupe de soutien sur Fesse-Bouc.<br /> <br /> Qu’il en ait eu un jour marre de se faire traiter n’importe comment, je peux comprendre. Chacun a sa limite en ce qui concerne les agressions quotidiennes qu’il peut subir. Mais de là à en faire un héros, je suis perplexe.<br /> <br /> Pour moi les héros font des choses extraordinaires et généralement utiles à quelqu’un: sauver un enfant qui se noie, faire acte de courage exceptionnel, entre autres. Péter un câble et exprimer un ras-le-bol n'est pas le genre d'action qui fait mériter le titre de héros. Chacun son point de vue...<br /> <br /> <br /> <b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3190748826.jpeg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2491939712.jpeg" id="media-62814" alt="secret-story-4-date-debut-sur-tf1-L-1.jpeg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-62814" /></a>Secret Storidicule</b><br /> <br /> Je me suis offert ma tranche de Secret Connerie vendredi, comme chaque année. La chose de bien c’est qu’avec les flash back, regarder une fois suffit pour voir ce qui s’est passé depuis une semaine. Et bé, j’en suis resté sur le cul. Il y a un très net progrès dans l’émission: candidats encore plus stupides et incultes, filles gonflantes d’âge mental de 14 ans, garçons désolants de bêtise, une production qui manipule les candidats encore plus qu’ils ne se manipulent entre eux.<br /> <br /> Cette émission, gâchis d’argent, ne serait que bête si elle n’était malsaine. Car montrer ainsi comment les gens se manipulent entre eux légitime la crapulerie ordinaire.<br /> <br /> Mais il y a quelque chose de bien, si, si, au moins au 2e degré: les filles sont faciles! Ça c’est une bonne nouvelle pour les garçons qui en bavent toujours et en ont marre de se prendre des râteaux. Et vu comme ils ont l’air de petits toutous menés par le bout du nez, heureusement que les filles sont faciles, sans quoi ils resteraient durablement sur leur faim.<br /></p><p style="text-align: justify;">Heureusement qu’il y a l’insignifiance de certaines émissions comme Secret Story. Savoir qui manipule qui, vu qu’au final on s’en fout, cela repose l’esprit de questions bien plus difficiles. Difficile de comprendre quelque chose aux suicides de fillettes. C’est juste insupportable.</p>
hommelibre
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Congélateur mode d'emploi
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-08-13:3297304
2010-08-13T07:45:53+02:00
2010-08-13T07:45:53+02:00
C’est compliqué la peur du racisme. C'est vrai que le schtroumpf noir est...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3714716551.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3764207755.jpg" id="media-62700" alt="congèle3-dialo1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-62700" height="208" width="278" /></a>C’est compliqué la peur du racisme. C'est vrai que le schtroumpf noir est méchant. Mais Gargamel aussi, et il est blanc. On devrait donc interdire de boire un p’tit blanc. Le lait sera mis à l’index - surtout le lait des vaches blanches, noires et blanches, et des noires - enfin, des Milka. Des violettes. On va aussi interdire les zèbres, le Chevalier blanc, Michael Jackson - ah non, ça plus besoin. Et j’entends déjà les scènes de ménage:<br /> <br /> - Chérie, passe-moi mon T-shirt s’il te plaît.<br /> <br /> - Lequel?<br /> <br /> - Celui de couleur.<br /> <br /> - De quelle couleur?<br /> <br /> - Heu… violette.<br /> <br /> - Mais chéri tu n’as pas de T-shirt violet!<br /> <br /> - Au fait chérie, on nous livre le nouveau réfrigérateur avec congélateur.<br /> <br /> - Qui le livre?<br /> <br /> - Un homme de couleur.<br /> <br /> - De quelle couleur?<br /> <br /> - Le réfrigérateur?<br /> <br /> - Non l’homme.<br /> <br /> - Violette.<br /> <br /> - Tu te moques de moi?!<br /> <br /> Bref, compliqué. Mais le racisme n'a rien à voir dans ce billet qui d'ailleurs n'est pas drôle mais instructif. A lire comme un mode d'emploi. Sauf par les âmes sensibles qui pourraient être choquées de ce qui suit et que j'invite à tourner la page. Le rayon layette est plus distrayant. J’en viens à mon sujet en plein dans l'actu.</p> <p style="text-align: justify;">Que peut penser aujourd'hui un jeune couple qui achète un congélateur? Prévoient-ils toutes les applications possibles? C'est un objet dont la presse et la télé parlent beaucoup. J'imagine que, malgré eux, les tourtereaux ont des images qui viennent.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1054816721.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/248871118.jpg" id="media-62701" alt="congèle1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-62701" /></a><br /> Car c’est fou ce que l’on peut faire avec un congélateur. On peut garder les aliments au froid, ce qui évite à votre roastbeef de marcher tout seul sur la table. On peut y refroidir du rhum, qui sera servi glacé à l’heure de l’apéro. On peut bien sûr y entreposer de la glace à la vanille, au chocolat et à la pistache. Sauf si vous aimez la glace liquide et tiède.<br /> <br /> Un grand congélateur, genre coffre au trésor, peut aussi servir de siège d’appoint quand il y a beaucoup d’invités. On y mettra ceux et celles qui ont le feu au derrière, parce que montrer sa libido en plein repas familial du dimanche devant les petites-nièces ça le fait pas.<br /> <br /> En cas de canicule, le congèle, c’est génial. La chaleur c’est terrible pour les enfants, surtout les nouveaux-nés, qui se déshydratent aussi vite qu’un moustique dans la flamme d’une bougie. Un séjour prolongé au congélateur préservera les nourrissons de devenir aussi secs qu’une momie. Ça marche très bien, si, si.<br /> <br /> On peut aussi y entreposer son concubin. Très pratique pour calmer ses douleurs. Le froid coupe l’inflammation, c’est connu. Imaginez que vous l’ayez bourré de coups de poings et qu’il s’écroule, le visage tout rouge et qu’il ne respire plus. Hop, au congèle. Il n’a plus mal. C'est pas beau l'amour? Et pour assurer la convalescence, vous pouvez l’y laisser 21 mois. Comment? Si ça se fait? Bien sûr! A <a target="_blank" href="http://www.tdg.ch/actu/monde/mort-congelateur-concubine-passe-aveux-2010-08-12"><span style="text-decoration: underline;">Lyon</span></a>.<br /> <br /> <br /> Ah, le congélateur! L’objet idéal à la maison, celui qui garde en bon état la viande, les bébés et le concubin.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> D’accord cela prend de la place. Mais reconnaissez-le: c’est vite rentabilisé, au vu de ses multiples usages et de la place gagnée sur le berceau ou dans votre lit nuptial. Et puis on peut le mettre dans la buanderie.<br /> <br /> Mais attention! Lors du repas de Noël, ne servez pas une cuisse de nouveau-né ou une tranche de fesse d’adulte: il y a toujours des râleurs qui trouveraient à y redire, que ce n’est pas la tradition, qu’il manque du beurre fondu, bref, des râleurs quoi.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><object height="385" width="480" data="http://www.youtube.com/v/Uo73xzMCnek?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/Uo73xzMCnek?fs=1&hl=fr_FR" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;">Au cas, très improbable, où mon billet serait traduit en anglais et imprimé dans le New York Times, je précise d’emblée qu’il s’agit d’humour violet <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/07/04/petite-revue-de-presse-les-gangs-bangs-de-l-elu-et-autres-am.html"><span style="text-decoration: underline;">(pas noir, c'est tandancieux)</span></a>. Je pourrais dire «humour de couleur», mais c’est aussi tandancieux. Imaginez qu’en parlant d’un noir - pardon, d’un violet, on dise: «Un homme de couleur», et que l’on nous demande: «De quelle couleur?» Si vous répondez: «De couleur violette» l’homme sera introuvable, puisqu’en réalité vous parlez d’un homme à la peau couleur café, brune, voire brune foncée. Et un homme introuvable ça n'a pas d'existence. Terrible ça.</p>
hommelibre
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Lewis-Polanski: quelque chose de pourri au royaume du sexe
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-05-17:3297121
2010-05-17T15:33:00+02:00
2010-05-17T15:33:00+02:00
Elle disait aussi, argument fait pour attirer la sympathie que toutes les...
<p><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3030170898.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1617597160.jpg" id="media-56223" alt="lewis_bbbdd25d.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-56223" /></a>Elle disait aussi, argument fait pour attirer la sympathie que toutes les fausses victimes utilisent: <i>«non seulement il n’est pas trop tard (pour parler), mais qu’il est même encore temps de le faire pour d’autres victimes, même si les faits présumés se sont déroulés il y a longtemps»</i>. C’est ainsi que l’on grossit la rumeur, que d’un homme qui a commis une faute il y a 32 ans on fait un monstre. Il y a quelque chose de pourri au royaume du sexe.<br /> <br /> Aujourd’hui le quotidien <i>Libération</i> fait état une interview que Charlotte Lewis a donné au magazine américain <i>News of the world</i>. C’était en 1999, il y a 11 ans. Et ce qu’elle dit de sa relation avec était alors quelque peu différent:</p> <p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><i><br /> «je voulais être sa maîtresse» <a target="_blank" href="http://www.liberation.fr/monde/0101635941-charlotte-lewis-je-voulais-etre-la-maitresse-de-roman-polanski"><span style="text-decoration: underline;">raconte Charlotte Lewis</span></a>. «Je le désirais probablement plus que lui ne me voulait.» Dans cet entretien, il est précisé que Charlotte Lewis avait 17 ans lorsqu’elle a couché pour la première fois avec Roman Polanski (et non 16 comme elle l’affirme aujourd’hui). Et que leur relation aurait duré plus de six mois.<br /> <br /> Jamais dans l’interview Charlotte Lewis ne fait allusion à d’éventuels abus sexuels. Leur relation se serait terminée en Tunisie après que Polanski lui ait présenté un de ses amis: «Le fait est que j’ai séduit Warren Beaty (alors en repérage pour son film Ishtar). Mais comme il était marié, j’ai tiré un trait sur notre relation.»</i></p> <p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><i>Dans ce même entretien, Charlotte Lewis raconte dans le détail comment elle a commencé dès l’âge de 14 ans à avoir des relations sexuelles tarifées avec des hommes plus âgés. Elle y explique comment, alors qu’elle était élève à l’école catholique de Bishop Douglas de Londres, elle aurait commencé à sortir en boîte. «Je ne sais plus avec combien d’hommes j’ai couché à l’époque pour de l’argent. J’étais naïve. On me disait d’être gentille avec untel…»</i></p> <p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><i>Dans le reste de l’article, Charlotte Lewis relate dans le détail des voyages au Moyen-Orient où elle décrit clairement son rôle de prostituée, égrène les noms d’autres célébrités accrochées à son tableau de chasse, et fait mention de ses «cures de désintoxication».</i></p> <p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><i>Rappelons que Charlotte Lewis espérait vendredi dernier que sa déposition serait prise en compte par les autorités suisses au moment de rendre leur décision sur l’extradition du cinéaste.»</i><br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1879749485.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1571279450.jpg" id="media-56224" alt="polanski.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-56224" /></a></p> <p style="text-align: justify;">Loin de moi l’idée de jeter la pierre aux péripatéticiennes. J’estime qu’elles sont libres de leur corps et pas moins respectables pour autant. Sauf peut-être qu’à 14 ans, c’est tôt. Commencer sa vie sexuelle de cette manière, sans maturité physique et psychologique, c’est no way. Ce n’est pas pour rien que l’on met des limites inférieures au mariage, à la sexualité et à bien d’autres choses.<br /> <br /> Ce qui ressort de cette interview de 1999, c’est que Charlotte Lewis voulait coucher avec Polanski, être sa maîtresse, que cela a duré 6 mois, et qu’elle avait l’habitude de coucher avec des tas hommes (je ne sais plus combien) depuis l’âge de 14 ans. A aucun moment il n’est question d’abus, encore moins «de la pire façon qui soit». Qu’elle fasse ce qu’elle veut même à 14 ans. Zahia Dehar, elle: les filles sont délurées et voient très tôt leur intérêt. Qu’elle séduise de son propre gré Polanski à 17 ans, c’est son histoire. Mais qu’elle accuse ensuite, qu’elle donne le nom d’un autre de ses amants connus, c’est inacceptable.<br /> <br /> Quel est l’intérêt de Madame Lewis? On n’en sait rien. A-t-elle touché de l’argent? Le procureur américain qui veut la peau de Polanski trempe-t-il dans cette affaire? Pourquoi cela sort-il au moment où l’on commence à savoir qu’il a menti et où il semble - cela se redit de manière de plus en plus insistante - que les Etats-Unis ne donnent pas à la Suisse tous les éléments pour décider l’extradition?<br /> <br /> Je n’en sais rien, je me pose des questions. Mais sachant que les fausses accusations sont devenues un business, je me demande qui profite de celle-ci. Et parfois la moutarde, et même un peu plus que la moutarde, me monte au nez...<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> PS: Max Göldi: Le Matin envisage pour la première fois qu’il ne sera peut-être pas libéré au bout des 4 mois de prison. J’ai déjà exprimé ici cette crainte. La Libye de Kadhaffi n’est pas fiable.</p><p style="text-align: justify;">Elle disait vendredi 14 mai: «J’ai été abusée de la pire façon qui soit à 16 ans». Elle, c’est donc Charlotte Lewis, qui accuse Polanski. Dans un précédent billet je m’étonnais de ces propos pour des raisons qu’on peut lire ici.</p>
hommelibre
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Mac gagne du terrain aux USA
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-10-06:3296699
2009-10-06T17:07:46+02:00
2009-10-06T17:07:46+02:00
Il semble que l’ergonomie des Mac, la facilité des applications vidéos et...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3690773140.gif" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/4167736321.gif" id="media-38497" alt="apple.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-38497" /></a>Il semble que l’ergonomie des Mac, la facilité des applications vidéos et de créations de films, l’aisance de gestion des photos, les traitements de texte en tout glisser-déposer, la création de site web en moins d’une heure, séduise de plus en plus d’utilisateurs.<br /> <br /> Les possesseurs de Mac ont en général aussi un PC sous Windows (85% d’entre eux), et sont aussi intéressés aux autres produits Mac, comme le iPod, et d’autres technologies.<br /> <br /> Moi-même utilisateur de Mac depuis le SE 30, première machine tout-en-un, je ne pourrais plus passer à Windows. J’ai connu aussi le Performa, le 7200, le premier iMac transparent, puis le iMac Intel. J’avais une crainte à passer sous OS X, et surtout de perdre l’utilisation d’applications coûteuses à remplacer. Mais au final je ne regrette pas le saut et j’utilise de plus en plus les applications Mac fournies avec les machines, plus quelques anciens programmes mis à jour.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1305917774.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/66304242.jpg" id="media-38499" alt="mac2006.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-38499" /></a><br /> Le tout-en-un continue avec la suite de la gamme iMac, la fameuse «dalle» si confortable d’utilisation. Et les prix sont aujourd’hui raisonnables. Le premier portable, le MacBook blanc, est disponible aux alentours de 1‘200.- CHF.<br /> <br /> La philosophie Mac est simple: faciliter la vie de l’utilisateur à tous points de vue. Et cela marche. N’oublions pas que Mac est l’inventeur des fenêtres et que c’est natif chez lui, contrairement à Windows. Et Mac dispose réellement d’un système d’exploitation fiable et très stable. Comme système c’est la qualité d’une Rolls pour le prix d’une Mégane…<br /> <br /> Bref, en tant qu’utilisateur fidèle j’avoue être assez content que le Mac progresse. Mac, c’est aussi un état d’esprit.<br /> <br /> <br /> PS: En Libye le programme d’exploitation a un sérieux bug: les otages suisses sont placé dans un cache...<br /> <br /> <img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3146986270.jpg" id="media-38502" alt="desertCache.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" height="255" width="341" name="media-38502" /></p><p style="text-align: justify;">Une étude récente montre que dans les foyers américains équipés en informatique, <a target="_blank" href="http://www.generation-nt.com/mac-equipement-foyer-usa-npd-group-actualite-883721.html">12% d’entre eux possèdent un Mac</a>. Soit 3% de plus qu’en 2008.</p>