Voir les dernières notes mises à jour Tag : éducation
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Une anomalie
« Elle n’avait pas compris, et peu de femmes le comprennent, que les vauriens dont Balzac faisait ses héros sont en réalité tourmentés par une sorte de vocation dans laquelle l’amour, même passionné, ne joue qu’un rôle évanescent, et qu’ils s’obstineront, encore et encore, jusqu’à ce q... Lire la suite...
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Brookner au début
D’ Anita Brookner (1928-2016), que j’ai découverte avec Regardez-moi en 1986 (son premier roman à être traduit en français), une quinzaine de livres s’empilent dans ma bibliothèque. Deux ans plus tôt, elle avait obtenu le Booker Prize pour Hôtel du lac , son roman suivant (republié en 2... Lire la suite...
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Premier janvier 2024
J'ai pris des nouvelles d'un des quartiers parisiens de ma jeunesse ... Lire la suite...
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Je ne sais pas
« Kaspar sentait comme Sugrun était fière de répondre à chacune de ses questions, de parer chaque objection. Il était fatigué. Cette fille qui s’échauffait, son ignorance, sa prétention hors d’atteinte et son propre désarroi dans ce dialogue l’avaient fatigué. Que lui dire, comment l’a... Lire la suite...
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Sa place dans la vie
Avec La petite-fille , son dernier roman, Bernhard Schlink confirme l’attention particulière qu’il porte aux personnages féminins ( Le Liseur , Olga ). L’histoire est racontée du point de vue de Kaspar, un libraire. Rentré chez lui à pied, comme d’habitude en traversant le parc, il se r... Lire la suite...
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Déconnexion
« Les bienfaits de la déconnexion commencent à être reconnus. A l’échelle individuelle, sanctuariser des espaces et des temps sans écrans, qu’il s’agisse d’Internet, de la télévision ou du téléphone, s’impose peu à peu comme un besoin impérieux dans une société moderne en proie au b... Lire la suite...
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Notre attention captée
« Nous avons déplacé les bornes, maîtrisé le ciel et la terre. Notre raison a fait le vide. Enfin seuls, nous achevons notre empire sur un désert. Délibérément, le monde a été amputé de ce qui fait sa permanence : la nature, la mer, la colline, la méditation des soirs. »... Lire la suite...
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”Mal nommer les choses” ...
… « Mal nommer les choses », pour Albert Camus, c’est « ajouter du malheur au monde » L’une des origines de la violence (ou de ce qui fait que la violence existe) et de ses corollaires que sont l’agressivité et la haine… Est celle de l’incapacité à s’exprimer par ... Lire la suite...
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Partagée
« A l’égard de ce monde, ma mère a été partagée entre l’admiration que la bonne éducation, l’élégance et la culture lui inspiraient, la fierté de voir sa fille en faire partie et la peur d’être, sous les dehors d’une exquise politesse, méprisée. Toute la mesure de son sentiment d’indig... Lire la suite...
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Une femme, une mère
Quand je suis arrivée à Une femme (1987) d’Annie Ernaux, dans Ecrire la vie , c’était le moment de faire une pause. J’y suis revenue pour ce récit sur sa mère, morte en avril 1986 dans la maison de retraite où elle était « placée » depuis deux ans. A la manière assez sèche qu... Lire la suite...