Last posts on vannes2024-03-28T09:44:00+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/vannes/atom.xmlshakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlmarathon de Vannes 2016 (façon roman)tag:doelan.blogspirit.com,2016-10-18:30816852016-10-18T23:10:00+02:002016-10-18T23:10:00+02:00 Au début du roman, le narrateur nous présente une foule de gens déguisés...
<p style="text-align: center;"><img id="media-939102" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://doelan.blogspirit.com/media/00/02/1135145329.JPG" alt="DSC08838.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Au début du roman, le narrateur nous présente une foule de gens déguisés en coureurs à pied. Ils attendent le départ d’une course sur une route qui longe les remparts de Vannes. On apprendra plus tard qu’il s’agit du marathon de Vannes, édition 2016. Il décrit une ambiance festive. Il est neuf heures du matin et un feu d’artifice illumine le ciel pourtant déjà bien lumineux de la capitale du Morbihan. Ensuite, l’auteur attire l’attention du lecteur vers un type qui s’appelle Loïc et qui discute avec deux autres types d’une drôle d’affaire qui lui est arrivée la veille dans un bus de Pleugriffet (pour faire court, il s’était accroché avec un voyageur au long cou portant sur sa tête un chapeau qui était entouré d’un ruban et cet excentrique ne cessait de le bousculer dès que l’autobus tanguait un tant soit peu et le pire c’est que le soir, il est retombé sur le même type qui buvait une bière au Bistroquet et qui agaçait un autre consommateur parce que ce dernier avait décalé les boutons de son pardessus) . Loïc a une petite quarantaine d’année, ressemble à Mr Tout le Monde et porte le dossard 1428 nous précise l’auteur. Ensuite, une centaine de pages est consacrée à la biographie de ce type natif d’Hennebont et qui recherche obstinément et contre le sens commun un type qui s’appelle Beauchamp qui apparaît furtivement dans un roman de Patrick Modiano. Comment un homme qui mène une vie normale et ne présentant aucune anomalie psychiatrique peut-il prétendre retrouver un personnage de roman ? Chaque être humain recèle bien des mystères. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Dans le second chapitre, on revient sur la ligne de départ. 16 octobre 2016, 9h30. Un tir d'obus de mortier retentit et les 1800 coureurs entassés et joyeux dévalent la route qui mène vers le port de Vannes et Loïc court en compagnie d’un des deux camarades prénommé Auguste avec qui il discutait de cette fameuse affaire arrivée la veille. L’auteur nous apprend qu’ils ont décidé de faire le début de la course ensemble (le troisième larron étant parti devant). Au début tout se passe bien, ils courent plus vite que prévu et Auguste demande parfois à Loïc de ralentir. Après avoir quitté le port, ils se retrouvent très vite en campagne et Loïc fait part alors à Auguste que c’est impressionnant de se retrouver en pleine cambrousse alors que quelques minutes avant ils couraient au centre ville. Le duo court toujours ensemble mais Loïc mène la cadence et ses lèvres bougent alors qu’il ne parle pas, bizarre. On apprendra plus tard qu’il se récite <em>le bateau ivre</em> sans fin pour oublier le mouvement de ses jambes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Après la campagne, les coureurs longent le golfe du Morbihan et reviennent en ville et certains commencent déjà à être dans le dur notamment Auguste, mais Loïc, solidaire jusqu'à une certaine limite l’attend. Au 23e km, Auguste donne plus ou moins l’autorisation à Loïc de partir devant. Ce dernier ne se fait pas prier et jusque la fin, il ne cesse de doubler, doubler sans fin, il court même plus vite qu’au début. Il ramasse des coureurs comme le cantonnier les feuilles mortes et toujours récite le poème de Rimbaud qui lui donne cette force d’oublier la douleur car même s’il court sans difficulté, il sent bien qu’il n’est pas qu’une ombre qui court mais un corps humain de 75 kgs qui commence à se demander pourquoi le type qui le gère l’oblige à tous ces efforts. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"><img id="media-939103" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://doelan.blogspirit.com/media/01/02/320126601.jpg" alt="maratonvannes.jpg" />L’auteur nous montre bien cette dualité entre la difficulté de faire avancer un corps à une allure soutenue et l’état d’esprit qui anime ce corps. C’est l’occasion aussi de nous faire découvrir le parcours atypique de Loïc, féru de littérature, mais en même temps amateur de football et de marchés financiers et ce fameux soir où lors d’un rassemblement politique, il s’écria soudain “le capitalisme est un humanisme”.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Dans le dernier chapitre, on retrouve le coureur qui atteint enfin son but. Il rentre sur le stade de Kercado après 42 kilomètres de course et en profite pour doubler une dizaine d’éclopés ne voyant pas la moitié de leur misère. L’auteur ne rentre pas dans les détails techniques mais sur la dernière page, on a le droit à un relevé avec le temps final (3h40 pour un objectif de 4h00 et 331e/1800).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Ce roman laissera tout le monde sur sa faim. Les amateurs de courses à pied n’y verront que des digressions sans intérêt sur la vie et les passions d’un coureur à pied dont la vie ne présente pas beaucoup d'intérêt et les littéraires trouveront le style quelconque. Ce livre ne devrait donc pas rencontrer son public...à part peut-être le protagoniste lui-même....et encore. </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><em><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">“le coureur ivre”, 228 pages, éditons PleugriffretEdi. parution : octobre 2016. disponible nulle part.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Loïc LT (sur la photo du haut, suis à droite à un mètre du ballon rose)</span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlLe succès de Jean Teulétag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2011-06-20:23696762011-06-20T16:39:22+02:002011-06-20T16:39:22+02:00 Retrouvé ce week-end au Salon du livre de Vannes l'ami Jean Teulé, qui nous...
<p><img id="media-594957" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/00/1077096241.JPG" alt="Teulé-Vannes.JPG" width="51" height="38" />Retrouvé ce week-end au Salon du livre de Vannes l'ami Jean Teulé, qui nous avait fait passer une si bonne soirée à Dijon <em>(mon blog du 21 avril)</em>. Son public croît d'année en année. Son stand est pris d'assaut par une armée de lecteurs (surtout des lectrices, d'ailleurs) qui lui font dédicacer son <em>Montespan</em> ou sur <em>Charly 9</em>. A vue d'oeil, en deux jours, il a dû en signer entre 400 et 500 ! Magnifique succès. On sent bien que le jour est proche où, entrant dans un restaurant, Jean Teulé et sa compagne Miou-Miou entendront chuchoter : <em>"Qui c'est la femme à côté de Jean Teulé ?"</em></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlSemaine du golfe : le breton est-il tombé à l'eau ?tag:rezore.blogspirit.com,2009-05-21:17599452009-05-21T22:38:00+02:002009-05-21T22:38:00+02:00 Kemenadenn a-berzh ar gevredigezh Bemdez (Bro Gwened)/Communiqué de...
<p><b>Kemenadenn a-berzh ar gevredigezh Bemdez (Bro Gwened)/Communiqué de l'association Bemdez (pays de Vannes) :</b></p> <p>"Sizhuniad ar Mor-Bihan, Breizh-Kembre met brezhoneg ebet.<br /> "En e varr emañ gouel ar Mor-Bihan p’emañ Kembre ar vro pedet er bloazmañ. Kenorin gant Breizh emañ he yezh kar d’ar brezhoneg, boutin he c’han broadel ha stag amzer-da-zont he armerzh war an aodoù atlantel. Padal n’hallo ket Kembreiz kavout an euriad da welet hor yezh war ar panellerezh : panell vrezhonek ebet eno evit degemer an dud da sizhuniad ar Mor-Bihan, daoust da garta Ofis ar Brezhoneg sinet gant kêr Wened. Frealzet e vint gant ar panellerezh-hentiñ kefridiel ? Mont a ra war-raok met n’eo ket tizhet an divyezhegezh c’hoazh pe graet diwar-skañv d’an ampoent (panelloù hanter droet a-wezhioù)."</p> <p><b>Semaine du Golfe, Bretagne – Pays de Galles mais pas de breton</b></p> <p>"La semaine du Golfe bât son plein, le Pays de Galles est à l’honneur, nation cousine de la Bretagne dont la langue est parente du breton, l’hymne est commun et les intérêts économiques intimement liées à l’avenir de l’arc atlantique. Pourtant, les Gallois n’auront pas la chance de voir la langue bretonne sur la signalisation : aucun panneau bilingue breton-français présent sur les sites d’accueil du public à la semaine du Golfe, en dépit de la signature par Vannes de la charte de l’Office de la langue bretonne. Pourront-ils se consoler par la signalisation routière<br /> officielle ? Cette dernière avance mais le bilinguisme est encore très loin d’être atteint, voire mis en place à la légère (panneaux à moitié traduits)."<br /> <br /> Evit / Pour Bemdez, Maryannig Garel. Kevredigezh / Association Bemdez, Ti ar c’hevredigezhioù / Maison des associations, 6 straed ar Govuerezh / 6 rue de la Tannerie<br /> 56 000 Gwened / Vannes – Tél. 06 11 51 43 15.<br /> <br /> <a title="http://membres.lycos.fr/bemdez/" href="http://membres.lycos.fr/bemdez/">http://membres.lycos.fr/bemdez/</a></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlVannes/Gwened : la Poste apostrophée !tag:rezore.blogspirit.com,2009-01-20:16984912009-01-20T14:18:00+01:002009-01-20T14:18:00+01:00 Kemenadenn a-berzh Ai'ta Bro Gwened/Communiqué d'Ai'ta Bro Gwened,...
<p><b>Kemenadenn a-berzh Ai'ta Bro Gwened/Communiqué d'Ai'ta Bro Gwened, association de jeunes pour la promotion de la langue bretonne.</b></p> <p>"Da heul komzoù chalus Yves Amiard, rener ar post evit "ouest-Bretagne", diwar-benn ar chomlec'hioù skrivet en brezhoneg war al lizheroù, e c'halv Ai'ta bro Gwened asambles gant Bemdez d'un oberenn gentañ a vo dalc'het 'benn arc'hoazh, d'ar merc'her 21 a viz Genver, e ti post Gwened. Emgav neuze da 17e30 dirak ti post ar Republik. Deuit niverus !<br /> <br /> Suite aux propos méprisants de Mr Yves Amiard, directeur du courrier pour la région "Ouest-Bretagne", incitant les collectivités à se défaire de leur toponymie bretonne qui soit-disant complique la distribution du courrier, Ai'ta ! bro Gwened et Bemdez appellent à une première manifestation devant la poste de Vannes demain, mercredi 21 janvier. RDV donc devant la poste de la République à 17h30. Venez nombreux !"</p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlWeb : blog Claude Nadeautag:rezore.blogspirit.com,2008-10-14:16476682008-10-14T11:19:00+02:002008-10-14T11:19:00+02:00 Claude Nadeau a zo ar glavisinourez a vro-gKebeg, brezhonegerez anezhi, a...
<p>Claude Nadeau a zo ar glavisinourez a vro-gKebeg, brezhonegerez anezhi, a oa deuet da soniñ ha da ginnig he sonerezh er Webnoz diwezhañ. Ur blog hag ul lec'hienn internet a zo bet savet geti :</p> <p>Claude Nadeau est la claveciniste québécoise, bretonnante, venue jouer et présenter sa musique lors de la dernière Webnoz. Elle a créé un blog et un site internet :</p> <p><a title="http://www.claudenadeau.net/blog/index.php" href="http://www.claudenadeau.net/blog/index.php">http://www.claudenadeau.net/blog/index.php</a></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlVannes/Gwened : Tri lec'h evit deskiñ brezhonegtag:rezore.blogspirit.com,2008-10-07:16366102008-10-07T09:38:00+02:002008-10-07T09:38:00+02:00 Evit an dud a zo e chom e Gwened, pe tro dro dezhi, setu un nebeut...
<p><b>Evit an dud a zo e chom e Gwened, pe tro dro dezhi, setu un nebeut titouroù a-fed ar c'hentelioù brezhoneg e prefeti ar Morbihan/Pour les personnes qui habitent du côté de Vannes, voici quelques informations sur les leçons de breton dans la préfecture du Morbihan. Trois associations y proposent des cours :<br /></b></p> <p><b>KSG.</b> Kentelioù brezhoneg a vo roet get Kelc'h sevenadurel Gwened : emgav d'an 2 a viz Here e ti ar c'hevredigezhioù (Maison des associations, 6 rue de la Tannerie, Vannes). Tél : 02 97 01 01 11/06 79 91 86 77. Le Cercle culturel vannetais propose également des cours.</p> <p><b>Skol Diwan Gwened</b> : "Kinnig a ra skol Diwan Gwened kentelioù brezhoneg d'an oadourien, bep Lun eus 7 e. 15 da 9 e. noz. Tri rummad zo : deraouidi, tud gant un tamm anaouedegezh eus ar yezh, al live uhelañ evit eskemm. Kement ha gouzout hiroc'h a-zivout ar skodennoù, ar salioù pe traoù all, galvit an 02 97 47 85 92.<br /> <br /> L'école Diwan de Vannes propose des cours du soir de breton, à l'attention des adultes, tous les lundis de 19 h. 15 à 21 h. Trois niveaux sont proposés : débutants, continuants et le plus élevé pour la conversation. Pour toute information concernant les tarifs, les salles ou autre, appelez le 02 97 47 85 92. Skol Diwan Gwened - Bertrand Deléon, 3 Hent-dall Bohalgoù / 3 impasse de Bohalgo, 56 000 GWENED / VANNES.<br /> Pgz / Tél. 02 97 47 85 92."</p> <p><b>Bemdez.</b> "L'association Bemdez propose des cours de maîtrise de la lecture et de l'écriture en breton à l'attention de toute personne sachant s'exprimer en cette langue. Savoir lire et écrire en breton permet l'accès à une riche littérature, aux médias brittophones et une oreille plus souple aux différences dialectales et de prononciation. Cotisation annuelle : 30 €. Pour tout renseignement, Laors Laloy : 06 16 51 75 84. Par ailleurs, nous proposons des cours de breton (débutants et continuants) chaque mercredi à 18 h. et 19 h. 30 salle du Calvaire à Saint-Avé. Cotisation annuelle : 45 €. Pour tout renseignement, Loig Puren : 06 79 89 76 56."</p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlUne Webnoz à Vannes mais pas en breton vannetaistag:rezore.blogspirit.com,2008-10-01:16401692008-10-01T22:29:43+02:002008-10-01T22:29:43+02:00 En Bretagne, les émissions de télévision en langue bretonne sont...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/01/02/1053019040.jpg" id="media-256108" alt="Gwened322.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-256108" /></p> <p><b>En Bretagne, les émissions de télévision en langue bretonne sont plutôt rares, et aucune n'est programmée le soir en "access prime time", comme on dit en français. Alors une société de production a lancé une émission de télé en breton, un talk show (toujours en français dans le texte), diffusé une fois par mois en direct, sur internet, et dans le monde entier. Et comme le public est invité, je me suis rendu à la dernière émission qui avait lieu sur le port de Vannes.</b></p> <p>Jeudi 18 septembre, l'émission Webnoz est réalisée depuis le port de Vannes et son restaurant branché, l'A l'aise Breizh café. Une superbe terrasse qui surplombe le port, des menus inspirés en partie de la cuisine bretonne et un décorum "breton" : le bonheur bobo à Vannes. Excepté ce soir-là, je me demande si l'on parle beaucoup le breton dans cet endroit. On y est à l'aise, mais en français. C'est d'ailleurs le cas de Vannes dans son ensemble : on y est à l'aise et l'on y parle plus beaucoup le breton.<br /> <br /> Ce soir là l'animateur de l'émission Webnoz, Lionel Buannic, avait invité la claveciniste québécoise Claude Nadeau. On a donc eu droit à quelques superbes morceaux de clavecins, notamment des oeuvres de Bach. C'est beau, le clavecin, et reposant, même avec des bruits de fourchettes en fond sonore. Claude Nadeau vit à Paris et a été invitée, comme artiste, en "résidence" pendant deux ans par la ville de Vannes. C'est une bretonnante et elle a participé très activement à la création de l'école Diwan de Paris. Mais de cela, il en a été peu question lors de cette Webnoz. L'heure était à la musique baroque dont elle parle avec chaleur. Bernard Jestin, de l'Institut culturel de Bretagne est venu, lui aussi, parler baroque : cette période du XVIIIe siècle précédant la révolution.</p> <p><b>"Gwened e Breizh ?" : pourquoi ce nom ?</b><br /> Une fois cette page musicale terminée, Lionel Buannic avait invité d'autres interlocuteurs, acteurs de la vie scolaire et culturelle bretonnante à Vannes. Il y fut question de "Gwened e Breizh" : c'est le nom d'un nouveau festival consacré à la culture bretonne à Vannes, dans le cadre duquel Webnoz était invitée. "Pourquoi ce nom, Gwened e Breizh ?" a demandé Lionel Buannic... Pourquoi, en effet, rappeler que Vannes est en Bretagne, comme si ça n'allait pas de soi ? Les interlocuteurs présents n'ont su que répondre, peut-être n'y étaient-ils pour rien dans ce nom choisi par la ville de Vannes, dirigée par François Goulard. Mais y'-a-t-il un bretonnant à la mairie de Vannes ? En tout cas, ce soir là, personne pour expliquer le nom de ce nouveau festival.<br /> <br /> Le "talk show" continuait avec une présentation d'une exposition autour des oeuvres d'Eugène Guillevic. Des collégiens de Diwan ont dit certains de ses poèmes (en français). La poésie de Guillevic, elle aussi, est reposante. Superbe et questionnante. "Nous ferons de la terre une cathédrale sans mur"... Moi aussi, je suis fan, alors j'ai apprécié.<br /> <br /> A plusieurs interlocuteurs responsables de l'enseignement Diwan (immersion) et bilingue (privé et public), Lionel Buannic a demandé pourquoi il y a tant d'enfants dans les écoles brittophones de Vannes ? Un millier pour la préfecture du Morbihan et son agglomération, c'est une des proportions les plus élevées de Bretagne. Dans mon commentaire en breton, j'ai indiqué que cette question là aussi était restée dans réponse mais une des personnes présentes sur le plateau a démenti, il y a bien eu réponse, mais rapide. C'est vrai. J'ai dû trouver la séquence trop rapide pour la retenir. C'est un peu le problème de ce type d'émission : les "talk-shows" (talkoù show e brezhoneg ?), où il y a beaucoup d'invités et de séquences. Parfois, on survole certains sujets qui mériteraient plus de développement.</p> <p><b>Des surprises ("souezhadennoù")</b><br /> Lionel Buannic, qui ne recule devant rien, avait également invité quatre collégiens de Diwan à venir présenter des livres qu'ils avaient lus et aimés. Trois filles et un garçon. Parfaitement bretonnants tous les quatre, ils ont présenté chacun un livre... en français. Il s'édite pourtant chaque année une dizaine, voire une quinzaine de livres en breton pour adolescents. Nos ados les avaient-ils lus ? Mystère. Ou doit-on voir là le célèbre esprit de contradiction adolescent ?<br /> <br /> Dernière "surprise" proposé par Lionel Buannic : deux épisodes de la série Ken Tuch, émission en breton d'épisodes de quelques minutes réalisées sur le modèle de Caméra café (un seul lieu, personnages récurrents, thèmes de la vie quotidienne). Ken Tuch est diffusé sur Brezhoweb et certains épisodes sont sous-titrés en français. Avec le bruit dans la salle, je n'ai pas tout compris au premier épisode mais Lionel, lui, a beaucoup ri. Et nous avons eu droit à un deuxième épisode qui, celui-là, avait pour thème le breton vannetais. Là encore, je n'ai pas compris les dialogues et, en plus, la fin a été coupée. Mais Lionel a encore beaucoup ri.</p> <p><b>Une langue et quatre dialectes</b><br /> Comme vous le savez peut-être, la langue bretonne comporte plusieurs dialectes qui, si on fait quelques efforts, n'empêche pas l'intercompréhension. Il y a le trégorrois, le léonais, le cornouaillais et le vannetais. Il y a aussi plusieurs formes à l'écrit mais qui, en général, n'empêche par la compréhension. Tout cela n'est donc pas complètement unifié, centralisé, standardisé, comme l'est le français que nous apprenons à l'école. Dans ce tableau le dialecte vannetais est réputé pour être le plus différent des autres. Nous avons une tendance, par exemple à "chuinter". Il fut dit à une époque pas si lointaine que nos différences venaient d'un trop grand mélange avec le français, ce que des études de linguistes ont démenti par la suite.<br /> <br /> Il m'est arrivé l'année dernière de suivre un stage, très instructif et très plaisant, sur l'île d'Ouessant. Mon accent vannetais me valut, cependant, une remarque d'une stagiaire qui me demanda si je n'avais pas "honte" de parler en vannetais. Je n'ai pas répondu, tant la question me paraissait incongrue. Un enseignant me rappela, aussi, gentiment, que je n'étais plus en pays vannetais... Et alors ? Il faut que je change ma façon de parler quand je sors du pays vannetais (le Morbihan, pour faire court). Comme tous ces gens qui perdent leur accent quand ils "montent" à Paris? Etonnante remarque. Je parle le breton vannetais parce que j'habite dans le Morbihan, parce que c'est ainsi que parlent la plupart des bretonnants avec qui je communique en breton, parce que c'est ainsi que parlent les anciens, bretonnants de langue maternelle, et que c'est le breton que parlaient mes grands parents, même s'ils ne me l'ont pas transmis. Le breton vannetais, c'est d'abord du breton. Et un breton enracinée dans une pratique plus que millénaire, puisque le breton se parle ici depuis quinze siècles.</p> <p><b>Des blagues récurrentes</b><br /> Un de mes amis travaillait avec des groupes d'enseignants de breton pour adultes. Les blagues récurrentes sur son breton vannetais lui étaient un peu pénibles. Se moquer de la façon de parler de quelqu'un devant lui (ou derrière lui), c'est très impoli, mais il semble que cette règle là de respect mutuel soit oubliée. Et puis cela peut virer à l'ostracisme quand une personne refuse de discuter avec une autre personne sous prétexte qu'elle a du mal à la comprendre... C'est dommage, d'ailleurs, car on perd là une occasion réciproque d'apprendre. Les railleries, on connaît donc quand on est bretonnant vannetais. C'est d'autant plus suprenant quand elles viennent de personnes qui manifestement, sont loin d'avoir fini leur apprentissage du breton; qui pratiquent un breton bien standard, pasteurisé, stérilisé. Et qui semble s'en contenter. A elles de voir : on peut se contenter d'un anglais d'aéroport. Si l'on veut aller à la rencontre du peuple, dans les pubs de Liverpool ou de Dublin, est-ce suffisant ? Pas sûr; et en Bretagne non plus.</p> <p><b>Les Léonards parlent aux Léonards</b><br /> Je me souviens d'ailleurs, pendant ce stage à Ouessant, ne pas avoir été interviewé par le reporter d'une radio bretonnante unilingue venu, pourtant, faire un reportage sur ce stage et ses participants. Je ne parle pas le breton du Léon, c'est sûr. D'ailleurs, manifestement, seuls des Léonards parlant léonais, ont été enregistrés. Er maez, exit, les bretonnants des autres coins de Bretagne. Mais si les bretonnants du Léon n'entendent jamais sur les ondes de leur radio du breton vannetais, comment s'étonner des difficultés d'intercompréhension ? La radio bilingue du Morbihan, Radio Bro Gwened, diffuse, elle, en plus de ses émissions en vannetais, des émissions en cornouaillais, en trégorrois, en léonais. Les bretonnants vannetais seraient-ils prêts à faire plus d'efforts que les autres ?</p> <p>Mais pendant ce stage, une charmante jeune femme m'a dit apprécier entendre parler le breton vannetais...<br /> <br /> Quand je me trouve face à une personne qui parle un breton différent de celui que je pratique, j'essaie de m'adapter, et j'apprécie que l'autre personne face la même démarche; ainsi naît l'intercompréhension. Mais si l'autre me rit au nez et (ou) me rejette, cela augure mal de la suite. C'est d'ailleurs pareil en français, comme dans toute autre langue.<br /> <br /> Alors donc, je regarderai le feuilleton Ken Tuch consacré au vannetais, et qui a tant faire rire Lionel Buannic. J'espère, d'ailleurs, que d'autres émissions se moquent gentiment du cornouaillais, du trégorrois, du léonais, du roazhoneg (breton parlé à Rennes), et, ne l'oublions pas, du breton bigouden lui-même. Il n'y a pas de raisons que seul le vannetais soit la cible des humoristes de Ken Tuch. N'est-ce pas ?<br /> <br /> Bon, c'est fini pour aujourd'hui, à la prochaine, kent tuch !<br /> CLM*<br /> <br /> * Cette note en français n'est pas la traduction littérale de la note en breton, j'ai varié.</p> <p>Pour voir la Webnoz à Vannes (deux heures d'émission) :</p> <p><a href="http://www.surlaplace.tv/voflashlive/live.php?stream=WN19_Gwened&path=&id=87" target="_blank" rel="nofollow">http://www.surlaplace.tv/voflashlive/live.php?stream=WN19_Gwened&p</a></p>
Le Moulin du Pont de l'Etanghttp://clotaire.blogspirit.com/about.htmlPositionnement des vannestag:clotaire.blogspirit.com,2008-06-22:15798692008-06-22T14:00:00+02:002008-06-22T14:00:00+02:00 Cette semaine, nous avons positionné les vannes des turbines. Celles-ci...
<a href="http://clotaire.blogspirit.com/media/00/00/bca2c892ccc04794be215464b239c66f.jpg" target="_blank"><img src="http://clotaire.blogspirit.com/media/00/00/8692adb7e04b2f716bf5f37d65de1f83.jpg" id="media-211167" title="" alt="bca2c892ccc04794be215464b239c66f.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Cette semaine, nous avons positionné les vannes des turbines. Celles-ci permettent, en cas de coupure de courant, d'isoler et stopper les machines. D'ailleurs, c'est un élément essentiel de la sécurité. <a href="http://clotaire.blogspirit.com/media/00/02/d49e326034d7719e6c2e189d28b2b78e.jpg" target="_blank"><img src="http://clotaire.blogspirit.com/media/00/02/d711fc581dfee19d472e21db70703db8.jpg" id="media-211168" title="vanes" alt="d49e326034d7719e6c2e189d28b2b78e.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></a>En effet, le batardeau métallique que nous avons positionné en amont pour isoler la chambre d'eau n'a pas cette vocation. Il sera retiré et mis exceptionnellement en cas de travaux. Au contraire, les vannes crapaudines sont mécanisées et leur fonctionnements automatisés.