Last posts on universités2024-03-29T07:47:19+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/universités/atom.xmlBernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlL'amateurisme, voilà l'ennemi !tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-02-18:32411462021-02-18T13:34:00+01:002021-02-18T13:34:00+01:00 On a souvent eu l‘occasion de pointer ici le désolant amateurisme...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1111537" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/3015909586.jpg" alt="vidal.jpg" width="118" height="87" />On a souvent eu l‘occasion de pointer ici le désolant amateurisme politique dont font preuve, depuis 2017, nombre de ministres et de parlementaires macronistes. La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, vient d’en donner un désespérant exemple : demander au CNRS d’enquêter <em>"scientifiquement"</em> sur l’infiltration <em>"islamo-gauchiste"</em> dans nos universités, c’était évidemment déclencher une réaction hystérique de la plupart des scientifiques, chercheurs et universitaires du pays ! Et derrière ce tollé prévisible, entendez-vous hurler de rire la petite frange des militants de la <em>cancel culture,</em> du racialisme, de l'intersectionnalité et autres débordements idéologiques ? </span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlA l'école de la rigueurtag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2014-01-06:29904232014-01-06T10:56:00+01:002014-01-06T10:56:00+01:00 Saviez-vous que Madame Fioraso était ministre de l’enseignement...
<p class="MsoNormal"> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-777272" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/904927756.jpg" alt="ENA-2.jpg" width="136" height="67" />Saviez-vous que Madame Fioraso était ministre de l’enseignement supérieur ? Pour combien de temps encore, nul ne le sait. C’est peut-être pour cela que cette dame a voulu laisser une trace. Une idée à elle. Sa proposition, originale, consiste à envoyer les présidents d’Université à l’ENA pour leur apprendre à mieux gérer leurs budgets. Etonnant, non ? Comme si on savait, à l’ENA, gérer les budgets dont seules les dépenses augmentent ! Mais surtout, attendez, rappelez-moi, n’est-ce pas de cette grande école, justement, que sortent 99 % des gens qui ont creusé de façon insensée, depuis 20 ans, le déficit de la France ?</span></p>
Olivier Beaunayhttp://oliverbe.blogspirit.com/about.htmlL'Université française en mouvement (1) La question de l'autonomietag:oliverbe.blogspirit.com,2012-03-22:28190532012-03-22T22:30:00+01:002012-03-22T22:30:00+01:00 Le récent salon RUE (Rencontres Universités Entreprises) qui s'est tenu à...
<p>Le récent salon RUE (Rencontres Universités Entreprises) qui s'est tenu à Paris était, dans le contexte de la campagne présidentielle et des élections universitaires, l'occasion de faire un point d'ensemble sur les évolutions qui affectent en profondeur l'enseignement supérieur depuis quelques années en présence du ministre de la recherche et de l'enseignement supérieur, de responsables politiques, de présidents d'universités, d'universitaires étrangers, de représentants des entreprises ainsi que de divers experts.</p><p>Au centre des débats, figurait en bonne place la question de l'autonomie des universités dans le contexte nouveau créé par la loi LRU de 2007. Schématiquement, ce nouveau cadre légal renforce la gouvernance des universités en resserrant le conseil d'administration, en l'ouvrant davantage aux représentants extérieurs et notamment aux entreprises, en donnant davantage de pouvoirs aux présidents sur la base d'un projet d'établissement transversal et d'un bonus majoritaire, et en prévoyant la prise en charge progressive de responsabilités élargies allant de la gestion budgétaire au recrutement en passant par l'immobilier. Bref, une petite révolution.</p><p>Si, malgré les critiques dont elle avait fait l'objet, l'autonomie fait aujourd'hui l'objet d'un large consensus aussi bien dans le monde universitaire que dans le monde politique trente ans après la décentralisation mise en oeuvre pour l'organisation administrative de l'Etat, elle n'en laisse pas moins ouverts un certain nombre d'ajustements possibles. </p><p>Cette autonomie est-elle tout d'abord compatible avec une fonction stratégique qui relèverait davantage du niveau de l'Etat ? C'est le point de vue qu'a notamment soutenu Alain Claeys, spécialiste de l'Université au sein du PS. Que l'Etat se concentre dans ce domaine sur sa fonction stratégique n'est pas une mauvaise chose en soi dès lors que la stratégie en question est élaborée en relation avec tous les acteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche et ouverte sur les problématiques de la mondialisation. La stratégie de la recherche et de l'innovation élaborée et pilotée par le ministère en est d'ailleurs un bon exemple, avec ses trois axes directeurs que sont, pour simplifier, la santé, l'environnement et l'information.</p><p>En ce sens, la combinaison semble pertinente, étant entendu que les régions ont également vocation à apporter au processus un accompagnement particulier attentif à une juste appréhension des problématiques locales. Une stratégie régionale est donc parfaitement possible dans un cadre national donné, et davantage sans doute dans le domaine de la formation que dans celui de la recherche, par nature, plus décloisonné. Président de la région Basse Normandie, Laurent Beauvais a souligné à cet égard tout l'intérêt des processus de contractualisation.</p><p>Second problème : les financements - question sensible s'il en est dans la mesure où cette autonomie ne s'est pas toujours accompagnée des moyens nécessaires, en termes de budget aussi bien que de compétences ou de pilotage. Après deux à trois ans d'Investissements d'Avenir et un certain "épuisement des équipes" (Isabelle This Saint-Jean) dans une logique d'appels à projets, un correctif en faveur d'un rééquilibrage avec les financements récurrents semble à cet égard nécessaire.</p><p>La problématique de la coopération entre acteurs publics et privés autour de l'innovation constitue un troisième enjeu d'ajustement. On peut là-dessus entendre le Commissaire général à l'investissement, René Ricol, revendiquer clairement dans le cadre du mandat qui lui a été confié l'exclusion de toute préoccupation de politique industrielle ou d'aménagement du territoire et souligner simultanément "l'égoïsme des grands groupes" généralement enclins, en particulier dans le cas des Instituts de Recherche Technologique (IRT), à s'approprier l'essentiel de la propriété intellectuelle au détriment de la recherche publique. Il y a là un déséquilibre manifeste qui s'ajustera d'autant mieux que les règles de conditionnalité seront clairement énoncées et que les universités et les chercheurs se seront mieux armés pour négocier une approche plus juste de leur contribution.</p><p>Un dernier point d'ajustement concerne l'équilibre du pouvoir au sein des universités elles-mêmes. Une gouvernance allant davantage dans le sens de la conduite d'un projet que dans celui d'une médiation entre les acteurs représente une avancée positive si elle est comprise et pratiquée de façon moderne. Entre les errements de l'autocratisme <em>new look</em> et les dérives de la démocratie permanente, il y a place, de fait, pour plus de collégialité et, plus encore, pour un travail d'équipe pratiqué avec intelligence et méthode.</p><p>Comme ce n'est pas toujours le cas, la sanction de la réussite ou de l'échec des projets menés peut participer de cette évaluation. Dans le public comme dans le privé, on peut en effet imaginer une certaine dose de concentration du pouvoir, sous réserve que cette approche se traduise par des résultats qui participent en retour à la légitimation du pouvoir. Si ce n'est pas le cas, les instances exécutives ou électorales ont toujours la possibilité de sanctionner l'expérience. C'est parfois injuste ; mais cela constitue le plus souvent une remise en cause salutaire.</p><p>En clair, à l'heure de l'économie de la connaissance et du travail collaboratif, un modèle féodal aménagé a peu de chances de faire une gouvernance de qualité.</p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlQuinze semaines de crisetag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2009-05-21:17597902009-05-21T15:07:00+02:002009-05-21T15:07:00+02:00 Quinze semaines de crise dans les universités. Quinze semaines de...
<p>Quinze semaines de crise dans les universités. Quinze semaines de manipulation soixante-huitarde, d'irresponsabilité enseignante et de lâcheté politicienne. Un gâchis invraisemblable. Il faut être un pays drôlement riche pour s'offrir des happenings idéologiques aussi dévastateurs ! Qui va rembourser les dégats ? Vous et moi, bien sûr. Pas les élus de gauche, totalement absents de cette affaire. Pas les présidents-sic de ces facs à l'abandon qui ont affiché, tel le fameux Molinié de Paris IV, leur démogagogie imbécile - en continuant d'être payés, un comble ! Les victimes, ce sont les dizaines de milliers d'étudiants pauvres, boursiers ou étrangers. Et s'il leur prenait - à eux, à leurs universités d'origine, à leurs tuteurs, à leurs parents - d'exiger des comptes et de porter plainte ?</p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlIl y a étudiants et étudiantstag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2007-11-15:14216742007-11-15T00:24:57+01:002007-11-15T00:24:57+01:00Il y a quelque chose de nouveau sous le soleil du PAF. Les médias montrent...
Il y a quelque chose de nouveau sous le soleil du PAF. Les médias montrent désormais, en pleine crise sociale, des étudiants qui s’insurgent contre les fauteurs de troubles sur les campus, ou qui distribuent des tracts contre le blocage des facs. On en voit même, en plein JT, qui dénoncent les méthodes totalitaires des militants gauchistes. Même Audrey Pulvar, sur France 3, a cessé de dire <em>"les étudiants en colère"</em> quand elle montre trois encagoulés balancer des chaises dans un amphi ! Explication : une génération chasse l'autre. Les journalistes de 28 ou 30 ans envoyés sur place par leur rédaction en chef ne savent même pas ce que fut mai 68, ils n’ont ni tabous ni préjugés, et quand ils voient des casseurs, ils filment des casseurs. Ils sont jeunes, ils ne savent pas…
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html”Non à l'autonomie !”tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2007-11-14:14212902007-11-14T14:35:00+01:002007-11-14T14:35:00+01:00Magnifique contestation étudiante ! A Dijon, hier, une irrépressible minorité...
Magnifique contestation étudiante ! A Dijon, hier, une irrépressible minorité d’extrémistes énervés (et très attardés, si l'on en croit l'âge de certains animateurs du mouvement) ont empêché tout vote démocratique des 1.500 présents, et décidé le blocage de cette université de 25.000 étudiants. Slogan superbe, surréaliste : <em>"NON A L'AUTONOMIE !" </em> J’adore ce mot d'ordre qui résume dramatiquement les pulsions de cette jeunesse nantie repliée sur elle-même et qui a si peur de devenir adulte ! De toute façon, ces révolutionnaires de pacotille ne risquent pas d’émouvoir les petits-bourgeois frileux qui composent l’électorat du maire de Dijon, par ailleurs n° 2 du PS : le campus étant loin, très loin du centre ville, tout le monde s’en tamponne !