Last posts on université2024-03-28T12:39:57+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/université/atom.xmlMalika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlIslamo-gauchisme : beaucoup de bruit pour ne rien changertag:www.malikasorel.fr,2021-02-22:32413492021-02-22T15:52:00+01:002021-02-22T15:52:00+01:00 On aurait tort de s'en tenir au seul islamo-gauchisme. En effet, si seule la...
<p>On aurait tort de s'en tenir au seul islamo-gauchisme. En effet, si seule la gauche avait laissé faire, notre société n'en serait pas là. Bien sûr, certains ont été plus actifs que d'autres, mais il n'en demeure pas moins que le refus d'agir et pire encore, le consentement à une multitude de concessions et accommodements a été le fait de beaucoup de monde sur l'échiquier politique. Dresser l'inventaire des conséquences de ces actions délétères demeure un passage obligé pour espérer pouvoir sauver notre société. Sans cet inventaire, il n'y a guère de chance pour que se produise la salutaire prise de conscience prélude au sursaut, puis au redressement national. Je crains que malheureusement, cet inventaire n'ait jamais lieu. En effet, trop d'intérêts sont en jeu. Aussi, les polémiques continueront et, une nouvelle fois, la France sera la principale victime de beaucoup de bruit pour ne surtout rien changer. Business as usual.</p><p>Aujourd'hui, le monde politico-médiatique s'excite et s'agite dans tous les sens. Le but ? Donner le sentiment au peuple déboussolé que l'ampleur du phénomène, et surtout sa gravité, n'ont été découverts qu'à cette heure. Le cynisme à l'état pur.</p><p>Le 21 avril 2014, dans <a href="https://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/05/21/31003-20140521ARTFIG00091-communautarisme-dans-les-coulisses-des-universites-francaises-avec-malika-sorel.php" target="_blank" rel="noopener">un entretien au Figaro</a>, j'évoquais les graves dysfonctionnements dans les universités. Je rappelais également que le rapport du Haut Conseil à l'Intégration dans lequel je siégeais avait, dès 2013, alerté sur les dérives communautaires qui se produisaient. Quel avait été le destin de ce rapport ? L'État avait refusé de le publier.</p><p>Que s'est-il passé à l'époque de cet entretien, c'est-à-dire quand il était encore temps d'agir avec efficacité ? À part enterrer le rapport du HCI, rien. Aucune action politique digne de ce nom n'est venue conforter le respect des principes républicains. Pire, la plupart des décisions politiques n'ont eu de cesse d'alimenter le communautarisme, de le renforcer. Force est de constater que cela continue.</p><p style="text-align: center; font-size: 13pt;">Extrait de mon ouvrage <em>Décomposition française</em> :</p><p>“Au HCI, nous étions informés d’un grand nombre de dérives qui se produisaient dans nos universités. <strong>Le pouvoir politique et la hiérarchie universitaire ont toujours été informés de tout.</strong> (…)”</p><p>“Pour Christian Mestre, doyen de la faculté de droit de Strasbourg, « il y a trop de gens complaisants dans ce milieu, qui n’ont pas envie de faire des vagues ». Les problèmes qui se posent sur le terrain ne sont pas récents. Ils se sont aggravés au fil du temps, répandus à travers le territoire, par la faute des gouvernants, qui ont refusé de les traiter. Lors de nos travaux, au HCI, nous avons été stupéfaits de constater que ces problèmes pouvaient se poser partout, jusqu’au sein des classes préparatoires aux grandes écoles, ce qui tord le cou à la théorie de ceux qui osent encore dire à l’opinion publique que tout ne serait que conséquence de méconnaissance ou encore d’ignorance. De jeunes hommes refusent de passer l’oral avec un professeur femme, ou l’étude de la pensée de philosophes tels que Voltaire ou Thomas d’Aquin y est contestée.</p><p><strong>En 2004, la Conférence des présidents d’université avait déjà été saisie d’un si grand nombre de problèmes qu’elle avait dû élaborer un « guide laïcité et enseignement supérieur » pour aider le personnel à faire face sur le terrain</strong> (…)</p><p><strong>Tous les ministres de l’Enseignement supérieur qui se sont succédé</strong> depuis plus de dix ans étaient informés ou auraient dû l’être. Il suffit de retrouver leur appréciation sur ce sujet pour connaître ceux qui, avec leurs relais courtisans au sein de la structure, ont préféré adopter la stratégie du « pas de vagues » qu’évoque Christian Mestre. Ce sont nos autruches. C’est bien parce que les problèmes n’ont pas été traités au niveau politique qu’ils n’ont eu de cesse de s’amplifier sur le terrain. Dès 2004, la loi sur les signes religieux aurait dû être étendue à l’enseignement supérieur. Le climat sur les campus aurait été autre.”</p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlL'histoire de France, on s'en tamponne !tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-02-20:32412442021-02-20T10:58:00+01:002021-02-20T10:58:00+01:00 Je rigole quand j’entends dire, à propos de l’islamo-gauchisme, qu’il...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1111754" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/01/590218076.jpg" alt="sorbonne.jpg" width="102" height="100" />Je rigole quand j’entends dire, à propos de l’islamo-gauchisme, qu’il serait sacrilège de toucher à l’université française, ce havre de liberté intellectuelle, sanctuaire de la recherche libre, creuset de la science et du progrès, ec. De Jean-Luc Mélenchon à l’actuel président de la Sorbonne, tous ces beaux esprits oublient trois choses : 1) La Sorbonne, à l’origine, est une création de l’Eglise catholique. 2) Elle a été brutalement fermée par la Révolution en 1791. 3) C’est Napoléon qui l’a ressuscitée en 1806. Curieux comme tous ces intellos marxistes, extrémistes ou gauchistes ignorent tout de l’histoire de France ! </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlMots « offensants » : la limite est franchietag:leshommeslibres.blogspirit.com,2020-12-31:33007502020-12-31T12:17:00+01:002020-12-31T12:17:00+01:00 Handicapé Dans la liste publiée par la task force sur le langage,...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2888437772.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259170" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2052476677.jpg" alt="langage,inclusif,exclusion,progressiste,usa,université,handicap,folie" /></a>Handicapé</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans la liste publiée par la task force sur le langage, mise en place par l’Université du Michigan, d’autres mots sont considérés comme offensants. Par exemple: <em>handicapped</em>. On propose de le remplacer par <em>restricted</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La traduction française de restricted donne <em>limité, restreint, étroit, </em>ou encore <em>réservé </em>au sens d’exclusif. Eh bien nos têtes penchantes inklusives pleines d’amour se trompent. Handicap désigne une situation objective et clairement établie, qui empêche le plein usage de toutes ses ressources, comme par exemple une paralysie.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Une limite est une chose plus subjective et abstraite qui n’implique pas forcément un empêchement. Courir jusqu’à la limite de ses forces ce n’est pas être empêché, c’est au contraire aller au bout de ses possibilités. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En effet le <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.cnrtl.fr/definition/handicap" target="_blank" rel="noopener"><span class="s1">cnrtl.fr</span></a></span> définit ainsi le sens du mot handicap:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #003366;">Ce qui empêche quelqu'un ou quelque chose de développer, d’exprimer au mieux toutes ses possibilités ou d’agir en toute liberté.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et la définition du mot limite, après différentes considérations spatiales et temporelles:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #003366;">Ce qui ne peut ou ne doit être dépassé.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Par exemple un être humain ne peut pas courir plus rapidement qu’une certaine vitesse. C’est une limite, pas un handicap. Handicap et limite désignent deux choses différentes, deux réalités qui ne sont pas du même ordre. Cela implique d’ailleurs des politiques publiques différentes.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et puis, parler d’une personne handicapée n’a rien de dévalorisant. Changer le terme ne change pas la réalité. Cela révèle plutôt la peur d’affronter la réalité.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2912950974.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259171" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3958207103.jpg" alt="langage,inclusif,exclusion,progressiste,usa,université,handicap,folie" /></a>Estropié</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est un terme moins usité, peut-être parce qu’il y a aujourd’hui en occident moins d’estropiés qu’autrefois à la fin des guerres, par exemple. C’est une forme précise de handicap. Estropier, c’est:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #003366;">Priver (quelqu’un) de l’usage normal d’un, de plusieurs de ses membres en le blessant ou en le mutilant. (…) Se blesser de telle manière qu’on est privé de l’usage normal d’un, de plusieurs de ses membres</span>. »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et que proposent les têtes penchantes pour remplacer estropié: <em>affaibli</em>, <em>détérioré</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est une caricature de bienveillance. Être affaibli n’a rien à voir avec le fait d’être mutilé. Les athlètes des Jeux Paralympiques sont handicapés, mais pas affaiblis.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Bon peut-être préférez-vous le très mécaniste terme <em>détérioré</em>? Ça pose quelqu’un en société, de dire: « Je suis détérioré. » On dirait un roulement à billes rouillé.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À vouloir protéger la minorité des estropiés de l’offense des bien-portants, on l’offense encore plus.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Détérioré… Les taskés n’ont pas les idées en place. Ils pensent de travers. Leurs têtes penchent. Je les imagine au milieu de hordes de détériorés courant sans grâce comme des zombies.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3775568578.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259172" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1994810213.jpg" alt="langage,inclusif,exclusion,progressiste,usa,université,handicap,folie" /></a>Fou</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« You’re crazy! »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Crazy, insane, sont considérés comme offensants. Parfois ça l’est. C’est même une façon d’exclure, sauf s’il s’agit d’une réelle maladie mentale. Cette dernière expression, maladie mentale, évite les jugements négatifs qui connotent le mot fou. Il s’agit alors non pas d’une personne à exclure mais d’une personne malade.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le terme <em>fou</em> s’applique aussi à des attitudes négatives, des comportements considérés comme dangereux ou hors des normes socialement admises.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Que proposent les taskés du Michigan: outrageous, unthinkable, nonsensical, incomprehensible, ridiculous, egregious, irrational.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Soit en français: scandaleux, impensable, absurde, incompréhensible, ridicule, odieux, irrationnel.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ces mots à la Marie-Chantal sont presque tous chargés négativement. Ils participent plus à un jugement social et moral et à une forme de mise à l’écart, donc <span class="s2">d’exclusion</span>, qu’au constat d’une maladie ou d’une diversité d’opinions. Les « diversitaires » n’aiment pas la diversité réelle.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À moins que ces taskés ne refusent de considérer la folie comme une maladie. Il en font une nouvelle opprobre sociale, ce qui est une régression culturelle majeure. Avec ce genre d’idées on n’est pas loin de justifier le retour des bûchers.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les limites de la bêtise sont franchies. L’Université du Michigan part en vrille, comme une partie du milieux universitaire américain, de plus en plus estropié intellectuellement par les radicaux – ou radicocos – déjantés.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est la <em>lost generation</em>, la génération perdue du modernisme.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Allons, allons, ne restons pas sur ces paroles. Soyons positifs contre vents et (raz-de-) marées. Donc, bonne année inclusive aux nouvelles minorités: les détériorés, les restreints, les étroits, les affaiblis, les ridicules, les irrationnels, les odieux, les limités de tout poil surtout si leur poil est roux, les trop grands, les blondes, les Belges, les Suisse-allemands, les gros, les anorexiques, les détenteurs de 4X4, les défenseuses des hérissons, entre autres.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sans oublier les nains, dont je parlerai un autre fois.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3262322695.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259080" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1182687097.jpg" alt="pique-nique,inclusif,université,michigan," /></a></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Bonne année inclusive aux détériorés, aux restreints, aux étroits, et à tous les offensés du monde moderne. Et il y en a! On a <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2020/12/28/ne-dites-plus-jamais-%C2%A0picnic%C2%A0-c-est-raciste-sauf-que-311717.html" target="_blank" rel="noopener">vu précédemment</a></span> que, pour des universitaires états-uniens, faire un pique-nique est offensant car supposément raciste. À tort, mais peu importe, c’est le progrès, paraît-il.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlNe dites plus jamais « pique-nique », c’est raciste. Sauf que…tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2020-12-28:33007482020-12-28T11:58:00+01:002020-12-28T11:58:00+01:00 Inklu Les States deviennent fous et c’est pire que Trump, qui n’est...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3750076547.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259077" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1048551983.jpg" alt="pique-nique,inclusif,université,michigan," /></a>Inklu</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les States deviennent fous et c’est pire que Trump, qui n’est pas fou. En effet l’hebdo <em>Valeurs Actuelles</em> relaie une info bien discrète sur les autres médias francophones. On constate que l’inclusivité est fille du <em>politiquement correct</em> et soumise aux ultra gauchistes dérivants.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De quoi s’agit-il? Les autorités de l’Université du Michigan ont constitué un groupe de travail sur le langage, avec comme objectif de mettre à ban toute expression pouvant être offensante pour une minorité.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle ont publié une liste de 25 mots ou expressions qui doivent être abandonnées et remplacées (image 4 en fin de billet, clic pour agrandir). Changer les mots peut-il changer les cœurs? Certains le croient. À mon a vis c’est plus compliqué.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais j’accepte que l’on évite le substantif nègre, qui a été associé par le passé avec des adjectifs qualificatifs si offensants que leur mémoire résonne encore sous le mot.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pourtant il a été revendiqué par des auteurs d’origine africaine, et je pense qu’il eût été préférable d’assumer la négritude jusque dans le terme, pour en faire une force et une fierté.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/4127033964.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259078" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2326120134.jpg" alt="pique-nique,inclusif,université,michigan," /></a>Nains</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le mot « noir » pour désigner les populations d’origine africaine ou à la peau foncée est une invention de blancs. Or noir n’est pas l’exacte couleur de la peau des africains. On devrait dire « les bruns » ou les brown. Par exemple Kamala Harris n’est pas black.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et puis ce terme pose plus de problèmes qu’il n’en résout: il est synonyme de quelque chose de négatif, comme nuit noire, idées noires, liste noire, etc. Cela n’a évidemment rien à voir avec les personnes à la peau foncée mais ce n’est pas près de changer.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La liste de mots de l’Université du Michigan est discutable, et son principe même l’est puisqu’il consacre des paroles supposées racistes tout en prétendant lutter contre. <br /></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Certains termes ne posent pas de problème particulier. En apparence du moins, car ces termes servent à désigner des réalités claires et simples. En français par exemple on voudrait remplacer <em>nains</em> par <em>personnes de petites taille</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est quelle hauteur, petite taille? Les <em>nains</em> sont des personnages forts dans la littérature. Les <em>personnes de petite taille, </em>elles<em>,</em> ne représentent rien.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3291615816.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259079" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2443821413.jpg" alt="pique-nique,inclusif,université,michigan," /></a>Pique et nique</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cependant cette liste montre autre chose: l’inculture du groupe de travail et des autorités universitaires.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En effet le terme <em>Picnic</em> est proscrit à cause de sa supposée origine raciste. Selon les auteurs de la liste l’origine serait anglophone: pick-a-nigger, ou <em>choisis un nègre</em>. Elle aurait été francisée en pique-nique.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sauf que c’est faux! </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’origine est française et date de plusieurs siècles, comme le révèle le dictionnaire en ligne <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.cnrtl.fr/definition/pique-nique" target="_blank" rel="noopener">cnrtl.fr</a></span>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><ul><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #003366;"><strong>Étymol. et Hist.</strong> <span class="s1">1694</span> <em>faire un repas à piquenique</em> «faire un repas en payant chacun son écot» (Mén.); <span class="s2">1718</span> subst. fém. (Le Roux, p.408); <span class="s2">1732</span> subst. masc. <em>picnic</em> (Rich.). Comp. de la forme verbale <em>pique</em>, de <em>piquer*</em> et de <em>nique*</em>.</span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #003366;"><strong>Prononc. et Orth.:</strong> [piknik]. Att. ds <em>Ac.</em> dep. <span class="s2">1740</span>. Littré: ‹ on a écrit aussi <em>pic-nic</em> ›, juge l’orth. <em>pique-nique</em> vicieuse et préconise <em>piquenique</em>, ‹ et mieux <em>pikenike ›</em>; <em>Lar. Lang. fr.</em>: ‹ on trouve aussi la graphie d'allure anglaise <em>pick-nick ›</em>.</span></li></ul><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les autorités universitaires ont pourtant suivi leur groupe de travail et pris pour argent comptant une fake news internet. Le comble pour l’élite de la nation.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Tant de bêtise au nom du <em>Bien</em>, les bras m’en tombent.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3262322695.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259080" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1182687097.jpg" alt="pique-nique,inclusif,université,michigan," /></a></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La gauche états-unienne semble être la plus bête du monde. Voici un exemple navrant de plus, exemple de ce qu’il y a derrière Joe Biden et Kamala Harris. Surveillez vos arrières!</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlA la Sorbonne, que des reçus !tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2020-05-27:31507942020-05-27T20:43:00+02:002020-05-27T20:43:00+02:00 Les syndicats SNESUP, UNEF et CGT ont donc obtenu qu’un juge valide leur...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1092042" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/01/1948441970.jpg" alt="Bonnet-d-ane-en-tiu-gris-dia-59cm.jpg" width="106" height="98" />Les syndicats SNESUP, UNEF et CGT ont donc obtenu qu’un juge valide leur demande d’interdire, cette année, à la Sorbonne (Paris 1), les notes inférieures à 10, au motif qu’à l’heure du télétravail, un quart des étudiants de cette université ne sont pas en mesure de suivre les cours à cause de difficultés d’accès au numérique. Leur est-il arrivé de penser qu’en France, en 2020, un jeune homme de 21 ou 22 ans qui n’est pas fichu d’emprunter, louer ou utiliser un ordinateur... n’est peut-être pas fait pour poursuivre des études supérieures ? Un mien ami qui enseigne régulièrement au Niger, en Algérie et en Afghanistan me dit que ses étudiants, en apprenant cette histoire, sont morts de rire ! </span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlQualités & délicestag:textespretextes.blogspirit.com,2020-02-18:31467742020-02-18T18:00:00+01:002020-02-18T18:00:00+01:00 G. K. Chesterton (1874-1936) « Et il était un superbe journaliste, il...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">G. K. Chesterton (1874-1936) </span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">« Et il était un superbe journaliste, il en avait toutes les qualités – vivacité, concision, rapidité, esprit, clarté. Mais ce sont aussi les qualités qui vous damnent aux yeux des critiques prétentieux et des médiocrités solennelles, dont le préjugé le plus constant est que ce qui est clair ne saurait être profond, et ce qui est comique ne saurait être important – car, pour impressionner les imbéciles, il faut être obscur et ennuyeux. »</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/904068215.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1083955" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/629764468.2.jpg" alt="Leys Le Studio de l'inutilité.jpg" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Orwell intime </span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">« En un sens, ces journaux pourraient porter en épigraphe la sympathique déclaration qu’Orwell avait formulée dans son essai Pourquoi j’écris (1946) : « Tant que je serai bien vivant, je continuerai à aimer la face de la terre et à faire mes délices des objets solides ainsi que de mille bribes d’informations inutiles. »</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title="Un billet de Dominique (A sauts et à gambades)" href="http://asautsetagambades.hautetfort.com/archive/2015/06/28/quand-vous-viendrez-me-voir-aux-antipodes-simon-leys-5647272.html" target="_blank" rel="noopener">Simon Leys</a>, <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/02/11/studio-de-l-inutilite-3146773.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Le Studio de l’inutilité</em></a></span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlL’instrumentalisation du climat selon Suren Erkman, prof à l'Uniltag:leshommeslibres.blogspirit.com,2019-03-29:33004702019-03-29T14:33:19+01:002019-03-29T14:33:19+01:00 Adaptation Il expose ses vues dans une interview parue dans Le...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3600848119.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-243238" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2189398440.jpg" alt="réchauffement,climat,adaptation,suren erkman,université,culpabilité," /></a>Adaptation</strong></span><br /><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il expose ses vues dans une interview parue dans Le Temps du 2 septembre 2018 sous la plume de Caroline Christinaz. Des vues qui bousculent les écolos pur sucre et et l’idéologie apocalyptique. Pourtant la présentation de la journaliste mentionne un point très intéressant: « <span style="color: #727278;">Être climato-critique consiste à appliquer rigoureusement la méthodologie scientifique.</span> »</span><br /><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Suren Erkman parle d’abord de Nicolas Hulot:</span><br /><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #727278;">Son approche est celle qui domine dans le milieu des environnementalistes et de l’écologie militante. Elle consiste à promouvoir un idéal qui ne tient pas vraiment compte des contraintes économiques, sociales et politiques. Cette façon idéaliste d’aborder le problème climatique ne peut qu’aboutir à une intense frustration, qui n’est pas constructive.</span> »</span><br /><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sur la lutte contre le réchauffement, il ne croit pas à la possibilité de changer les choses dans un délai raisonnable et préconise de s’adapter, ce qui est également mon credo:</span><br /><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #727278;">… je me suis rendu compte que le véritable enjeu serait l’adaptation aux changements climatiques, et non l’atténuation des causes de ces changements. Il était bien clair que tous ces projets de réduction de gaz à effet de serre allaient rester infinitésimaux par rapport à l’ampleur du problème</span>. »</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1405346815.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-243237" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1458518001.jpg" alt="réchauffement,climat,adaptation,suren erkman,université,culpabilité," /></a>Culpabilisation</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sur les climato-sceptiques, ou simplement ceux qui ne sont pas convaincus par le discours dominant:</span><br /><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">«<span style="color: #727278;"> Les milieux concernés devraient se donner la peine de les écouter et de leur répondre de manière précise et détaillée. Le dossier climatique est souvent instrumentalisé à des fins politiques et idéologiques. Il en résulte un discours de plus en plus dogmatique, souvent tenu par des gens qui ne sont pas des spécialistes du domaine.</span> »</span><br /><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sur la confiance en la technologie plus que dans les actions moralisatrices du comportement (culpabilisation) pour réduire le CO2:</span><br /><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">«<span style="color: #727278;"> Certes, les gens peuvent continuer à faire des efforts, mais il faut arrêter de les angoisser et les culpabiliser. Cela fait bientôt trente ans qu’on tente de responsabiliser les gens. C’est bien. Mais je sais que ça ne suffit pas. Autant voir la réalité en face! Quand une personne en Suisse renonce à la voiture, il y en a une centaine en Inde ou en Chine qui font exactement l’inverse.</span> » </span><br /><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #727278;">De plus, faire porter la responsabilité aux individus et leur donner de faux espoirs n’est pas innocent. C’est une façon de dédouaner les entreprises, alors que les principaux enjeux sont justement en amont, dans les procédés d’extraction, transformation, production, distribution et vente. Le consommateur final peut avoir une influence, mais il ne faut pas la surestimer.</span> »</span><br /><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’article complet est <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.letemps.ch/economie/suren-erkman-climat-instrumentalise" target="_blank" rel="noopener noreferrer">en ligne ici</a></span>.</span><br /><br /><br /><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il est professeur en écologie industrielle à l’Uni de Lausanne et conseiller en durabilité. Il a également été journaliste scientifique. Il fait partie des experts aux propos nuancés sur le réchauffement.</span></p>
Mireille Vallettehttp://islamismeensuisse.blogspirit.com/about.html« Cher frère Yousuf… »tag:islamismeensuisse.blogspirit.com,2018-04-28:33181032018-04-28T11:17:00+02:002018-04-28T11:17:00+02:00 Cher Yousuf, je tiens à te remercier de ta belle initiative. Demander la...
<p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Cher Yousuf, je tiens à te remercier de ta belle initiative. Demander la mise à disposition d’une salle de méditation à Uni Mail, bâtiment central de l’université de Genève, quelle super idée! J’ai vu que <a href="https://www.change.org/p/universit%C3%A9-de-gen%C3%A8ve-salle-de-m%C3%A9ditation-%C3%A0-l-unige"><span style="text-decoration: underline;">la pétition</span></a> que tu as mise en ligne pour appuyer cette démarche réunit déjà près de 1500 signatures, provenant surtout de nos frères et sœurs. Quel succès!<br /></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">J’estime comme toi tout à fait surprenant que Genève, ville comme tu le soulignes «profondément multiculturelle et internationale», ne se soit pas encore dotée d’une telle salle. Lorsqu’on devient multiculturel, on doit penser à toutes les cultures et surtout celles qui exigent que l’on prie durant la journée. <strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Tes propos témoignent que notre Ummanité adore l’altérité. Tu tiens à ce que la salle permette à tous, <em>«quelle que soit leur confession et croyance, de se ressourcer et de profiter d’un lieu apaisant sur un plan spirituel.»</em> Merci d’avoir précisé «sur un plan spirituel». Se ressourcer simplement parce qu’on est stressé est incongru dans notre belle religion. En ce qui nous concerne, il s’agira de prier… mais en silence, une attention délicate qui évitera à nos camarades d’entendre demander à Allah de nous préserver de la voie des égarés, nos amis chrétiens, et de ceux qui ont encouru la colère de Dieu, nos copains juifs.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-234348" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://islamismeensuisse.blogspirit.com/media/00/00/635073877.jpg" alt="médit2.jpg" /> <img id="media-234346" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://islamismeensuisse.blogspirit.com/media/00/02/3559686364.jpg" alt="méditation hier.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">La méditation version diversité. </span></em></span><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">(J'ai voulu voir quel article illustrait la photo de gauche. Et j'ai découvert <span style="text-decoration: underline;"><a href="https://www.ajib.fr/quen-de-priere-musulman-se-retient-de-faire-besoins/">ceci</a></span>... )</span></span></em></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Mon cher Yousuf, ton attention aux autres t’a fait promettre à plusieurs reprises qu’il n’y aura pas de prosélytisme. Cette assurances permet aux méfiants –il y en a tant aujourd’hui!- d’être rassurés, car ils sont convaincus que les musulmans pratiquants sont des prosélytes. Alors que pour nous, l’essentiel est d’amener nos tapis de prières… Et que l’islam s’installe en douceur dans un espace encore trop profane.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">En 2013, nos frères et sœurs de la Haute école du paysage et d’ingénierie s’y étaient mal pris. Ils avaient obtenu, alliés à quelques évangéliques, la mise à disposition d’une salle de «prières». Ce terme avait suscité la polémique et nous avons été une fois de plus la cible des islamophobes. Mais l’erreur a été réparée et la salle a été décrétée ouverte à tous, même aux non-prieurs. C’est un succès! Une étudiante a voulu aller faire quelques exercices de yoga. Elle a découvert une banale salle de cours. Ses collègues lui ont confié qu’il n’y avait point de méditation, mais des prières de membres de notre communauté. </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Peut-être que si tu avais commis cette erreur, demander une «salle de prières», nos amis de la Conférence universitaire des associations d'étudiants ne nous auraient pas soutenus. Grâce à ton doigté, c’est le contraire aujourd’hui: le syndicat a réclamé lui-même à plusieurs reprises un tel espace.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">J’ai pu observer que des signataires, tel Fadoua Takatart, profitent de cette pétition pour rappeler notre vif attachement à l’Etat laïque: <em>«Si certains s’acharnent à imposer une laïcité qui effacerait la religion de l’espace public, voire d’un pays, cette salle serait un symbole magnifique de la vraie laïcité qui se définit en réalité par le vivre ensemble et le respect de la différence. Belle initiative...»</em></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Et je me réjouis que des frères et sœurs, personnalités qui comptent à Genève, aient exprimé leur fervent soutien. Lucia Dahlab, cette enseignante qui milite depuis si longtemps pour que nos sœurs puissent porter partout leur foulard, lance ce cri du cœur: <em>«Enfin!». </em>Et Hafid Ouardiri, fidèle soutien à nos diverses demandes est <em>«convaincu qu'un tel lieu peut promouvoir le vivre ensemble»</em>. J’ai aussi été heureuse d’apprendre que le journaliste du <em>Matin</em> David Ramseyer <em>«a essayé au maximum d'être neutre tout en nous "aidant" dans notre projet»</em>.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Ce journal nous dit que l’université refuse cette demande à cause du manque de locaux qui sévit et du fait qu’il existe des espaces de méditation tout proches. Je te trouve bien aimable de ne pas te fâcher face à de tels prétextes. En revanche, je te suis infiniment reconnaissante d’avoir assuré que, comme nous le faisons pour tant de nos légitimes demandes, tu ne cèderas pas. Je suis convaincue que nous gagnerons. Ensuite, si j’ose cette suggestion, ne serait-il pas raisonnable de réclamer une salle de méditation réservée aux femmes, loin des regards séducteurs qui gâchent ces moments de pure adoration?</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Si j’en crois son rappel, notre frère pétitionnaire Saadane Andemoula nous soutiendrait sans réserve: <em>«…c'est un droit légitime universellement et garanti constitutionnellement. En plus, la pratique préserve de la turpitude et le blâmable, vise à produire la paix intérieure et la vacuité de l'esprit et aide à vivre ensemble dans l'harmonie».</em></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> Maryam Wallaatt</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><strong><em>Je reproduis la lettre d’une coreligionnaire (imaginaire) qui exprime sa reconnaissance à Yousuf Qurashi, musulman pratiquant. Cet étudiant en économie réclame à l’Alma Mater une salle de méditation.</em></strong></span></p>
Edouardhttp://blogres.blogspirit.com/about.htmlLes Carnets de CoraH (Épisode 29)tag:blogres.blogspirit.com,2018-04-15:33247362018-04-15T00:05:00+02:002018-04-15T00:05:00+02:00 Épisode 29 : Le médium est le message II Le web est un...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>Épisode 29 : Le médium est le message II</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-233928" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogres.blogspirit.com/media/00/01/2754805746.jpg" alt="Georgia O'Keeffe" />Le web est un magma de toiles communiquantes, entre tentatives de liaisons avortées et recommencements. Ma vie torontoise était tissée de ces fils multiples et consécutifs qui se révélaient dans l’ordinaire : une soupe safranée et aromatisée de persil au café Lagaffe, une toile de Folon qui me servait de protection chez mon psy, un radiateur branché sur le réseau et diffusant des messages prémonitoires, le gynécée d’une fleur avec quelques grains de pollen qui s’en échappent. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Dans cette présence au monde, je me sentais hyperconnectée et trouvais du sens à traverser les couches du temps, chatouillée par toutes les décharges et frôlements de cet état extatique. Je m’amusais comme une pile électrique dans les hautes sphères. Je confectionnais des cartes de visite pour mes déplacements en taxi que je distribuais à mes collègues : « Fresh scent taxi with Ali » ; j’achetais pendant trois mois, des billets de loterie pour tout le personnel du Département conjurant ainsi la détresse du hasard ; j’allais même imaginer une idylle avec un mannequin que je retrouvais dans les cocktails organisés par le consulat suisse de <img id="media-233930" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogres.blogspirit.com/media/01/01/528749688.jpg" alt="georgia-o-keeffe-jack-in-the-pulpit-no-vi.jpg" />Toronto. Il s’appelait P. Jane. Il était beau paraît-il, si beau qu’on ne voyait que lui dans une pièce. Mes amis gay étaient sous le charme et communiquaient entre eux avec des codes que je percevais. Je ne voyais que ses blessures <em>faussement</em> licites, ses narines <em>dissimulant</em> avec peine du sang séché et sa cicatrice dans le dos, lisse entre deux côtes (<em>bones</em>) provenant <em>grossièrement</em> d’un coup de couteau ou d’une balle perdue. Une peau imberbe, trouée et tatouée sous la tenue d'apparat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Je bouclai ma thèse après des années de recherche. J’en arrachai en une nuit, la substantifique moëlle et l’étalai sur une page. Le lendemain, je la traduisis vers l’anglais et la rendis échinée à mon directeur de thèse. « C’est court mais dense, croyez-moi ! Elle est l'aboutissement de mes recherches. Un jus de cervelle à l'état pur propageant une polyphonie de sens à l'infini! Plus poïètique tu meurs ! Forme et contenu confondus ! Plus serait trahir l'essence ! » Mais l’Uni veut du cheminement intègre voire laborieux, des mots à profusion même s’ils engloutissent l’enjeu ou la portée. Et du texte (<em>à défaut de sexe</em>), encore et encore du texte, toujours du texte. Surtout pas un poème. Comme j’étais de mauvaise foi, je fus recalée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-233929" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogres.blogspirit.com/media/01/00/3251329757.jpg" alt="georgia O'Keeffe" />Quand j’annonçai la nouvelle en Suisse, mon père dont je connaissais plus la sagesse que l’exigence, répliqua à distance : « Tu sais, Einstein, n’écrivit qu’une ligne…». Bénies soient ses paroles ! Le progrès viendrait du sens, de la fulgurance, du fugitif ! Mon père, cet homme qui me conçut sans plan ni programme ni carte, bien qu’équippé d’une capote mal fichue, ne déjoua pas le destin, ne se débina pas. Il m’accueillit encore une fois avec gravité, lui qui se rêvait nomade, caravanier du désert ou marin d’eau salée alors que je m'élevais à l'écart de lui, sa fille rebelle. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Georgia O’Keeffe, <em>Blue Flower, </em>1918.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Georgia O’Keeffe, <em>Jack-in-the-Pulpit</em> VI, 1930</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Georgia O’Keeffe, <em>Papaya Tree – Iao Valley – Maui</em>, 1939.</span></p><p> </p>
JMOlivierhttp://jolivier.blogspirit.com/about.htmlOù sont passés les Maîtres (sur la misère universitaire) ?tag:jolivier.blogspirit.com,2018-03-09:33279312018-03-09T10:35:00+01:002018-03-09T10:35:00+01:00 Étudiant en Lettres à Genève à la fin des années 70, j'ai eu la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/00/2411802066.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-232813" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/02/2729772246.jpg" alt="starobinski,dragonetti,université,genève,études genre,butor" /></a>Étudiant en Lettres à Genève à la fin des années 70, j'ai eu la chance unique d'avoir non seulement des professeurs, mais des Maîtres. Je ne citerai ici que Jean Starobinski (dit « Staro «), Jean Rousset, Michel Butor, Georges Steiner et l'immense et regretté Roger Dragonetti (ici avec son fils Philippe, ami, collègue et fantastique musicien). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Je ne parle ici que des « stars » du Département de Français. Mais il faudrait citer aussi les excellents Michel Jeanneret, Lucien Dällenbach ou encore Philippe Renaud (qui s'occupait de la Littérature romande).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">On le voit : que du beau monde !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Je ne veux pas tomber dans la rengaine nostalgique, mais je mets quiconque au défi de citer, aujourd'hui, un seul nom de professeur du Département de Français. Bien sûr, ils sont nombreux, et certainement bardés de diplômes internationaux. Et adoubés, sans doute, par la sororité des Études Genre qui occupe désormais le terrain universitaire. Nombreux, donc, et parfaitement inconnus. Des professeurs sérieux, peut-être même compétents. Mais pas des Maîtres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/00/340973485.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-232812" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/00/3351922999.jpg" alt="28378927_1181513048646132_8410184824736122498_n.jpg" /></a>Quant à la Littérature romande, qui occupait jusqu'ici un strapontin (car elle ne fait pas partie de la Littérature française!), elle est inexistante. Nulle et non avenue (a-t-elle d'ailleurs jamais existé ?). Personne n'en parle. Peut-être par souci de discrétion ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Je me souviens des lettres de Staro ou de Drago m'encourageant à suivre ma voie et à oublier le plus possible leur enseignement : <em>écrivez ce que vous devez écrire, ce que personne d'autre que vous ne peut écrire</em> !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Leurs mots, leur voix, résonnent encore dans ma tête chaque fois que je m'installe à ma table de travail. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Et pas un jour ne passe sans que je les remercie !</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlFausses accusations : la nouvelle doctrine du gouvernement Trump ?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-07-22:33001422017-07-22T10:31:00+02:002017-07-22T10:31:00+02:00 Mauvais mâle Cette estimation , comme l’ex président le précisait,...
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1277027015.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-225946" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3860819276.jpg" alt="fausses accusations, université,amérique,viol,campus,obama,trump,betsy devos,démocrate,progressiste,justice,mâle,harvard," /></a>Mauvais mâle</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cette <em>estimation</em>, comme l’ex président le précisait, n’est pas un chiffre factuel. Dans <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2015/01/06/epidemie-de-viols-sur-les-campus-americains-263423.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">un précédent billet</a></span> je mentionnais les chiffres et les critiques à propos de cette estimation. Dans un autre <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2016/12/05/campus-americains-deux-de-plus-280662.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">je citais des exemples</a></span> de fausses accusations de viol sur un campus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour mémoire la féministe évolutionniste Peggy Sastre avait dénoncé <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.slate.fr/story/96119/viols-campus-americains" target="_blank" rel="noopener noreferrer">les entorses aux droits civiques</a></span> et judiciaires des étudiants mâles:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #545353;">Malheureusement, en vertu de la digne protection des victimes d’agressions sexuelles, certaines procédures mises en œuvre dans l’enseignement supérieur présument de la culpabilité des accusés. Avec l’encouragement de responsables fédéraux, la riposte instituée par des universités à la violence sexuelle dont sont victimes les femmes abroge les droits civiques des hommes. (…) … en vertu d’une exigence fédérale, les étudiants peuvent être désignés coupables selon le niveau de preuve le plus minimal: la prépondérance de la preuve, ce qui signifie qu’il suffit d’une certitude d’à peine 51% pour prendre une décision susceptible de changer à tout jamais la vie de l’accusé.</span> »</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1827313907.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-225947" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2900150239.jpg" alt="fausses accusations, université,amérique,viol,campus,obama,trump,betsy devos,démocrate,progressiste,justice,mâle,harvard," /></a>Procédure discriminatoire</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Des professeurs de Droit de l’Université d’Harvard avaient également <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.bostonglobe.com/opinion/2014/10/14/rethink-harvard-sexual-harassment-policy/HFDDiZN7nU2UwuUuWMnqbM/story.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">dénoncé cette <em>régression</em></a></span> intellectuelle, juridique et sociale mise en place par Obama le supposé <em>progressiste</em>:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #666464;">Pour statuer sur des affaires d’infraction sexuelle présumée, Harvard a adopté des procédures qui dérogent aux éléments d’équité et de droit les plus fondamentaux», écrivent-ils. Les professeurs soulignent ainsi que les nouvelles réglementations instaurent une fonction d’agent de conformité au Titre IX, qui sera en charge de «l’enquête, de l’instruction, de la collecte des faits et de la procédure d’appel». Suivant ce nouveau système, l’accusé n’aura le droit à aucune audience et n’aura donc aucune possibilité d’interroger des témoins et de construire sa défense. L’Université d’Harvard, selon les auteurs de la tribune, «jette par-dessus bord toute notion d’équilibre et d’équité dans le seul but d’apaiser à la va-vite certains responsables de l’administration fédérale.</span> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les hommes en tant que groupe sont clairement objet de discrimination négative à cause de leur sexe. En clair, le fardeau de la preuve que l’accusation doit apporter a été allégé et la simple parole d’une accusatrice suffit à faire condamner un homme sans aucune preuve. La condamnation entraîne en particulier l’expulsion de l’étudiant de son université. Autant dire que la carrière pour laquelle il se formait est brisée.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: large;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/862297255.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-225948" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/4059110978.jpg" alt="fausses accusations, université,amérique,viol,campus,obama,trump,betsy devos,démocrate,progressiste,justice,mâle,harvard," /></a>Équité</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’élection de Donald Trump à la tête du pays va peut-être changer la donne. En effet la ministre de l’éducation, Betsy DeVos, a annoncé vouloir rencontrer les étudiants impliqués dans la question des violences sexuelles sur les campus: d’anciennes victimes, leurs avocats et représentants (comme le National Women’s Law Center), et – c’est ici qu’intervient la nouveauté – les hommes qui se déclarent victimes de fausses accusations (dont la National Coalition for Men).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour la première fois à ma connaissance, un gouvernement va se pencher sur les cas d’accusations de viol délibérément fausses. Il ne s’agit pas ici, semble-t-il, d’une simple catégorisation des fausses accusations dans le secteur dénonciation calomnieuse, mais d’un regard politique particulier sur cette criminalité spécifique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’administration Trump saura-t-elle réparer une injustice que l’administration Obama avait commise? Saura-t-elle écouter la parole des hommes à égalité avec celle des femmes? Et faire rendre une justice impartiale, contrairement à ce qui s’est pratiqué pendant des années de pouvoir Démocrate?</span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’administration Obama avait mené une politique de culpabilisation envers les étudiants de sexe masculin. Il s’en justifiait en déclarant: « <span style="color: #666262;">On estime qu’une femme sur cinq a été agressée sexuellement pendant ses études – une sur cinq. </span>»</span></p><p> </p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlL'Université perd la boule !tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2017-04-27:30914382017-04-27T22:50:00+02:002017-04-27T22:50:00+02:00 Le meilleur moyen d’éviter les pires dérapages pour la France est de...
<p><span style="color: #444444; font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-962943" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/02/1947256195.jpg" alt="univ Bourg.jpg" />Le meilleur moyen d’éviter les pires dérapages pour la France est de respecter les règles de la République. Or, nombre d’étudiants de Dijon ont été stupéfaits de recevoir, sur leur portable, un message du président de l’Université de Bourgogne les appelant à voter contre Marine Le Pen le 7 mai, au nom de <em>"valeurs universelles et humanistes"</em> de la République et du nécessaire <em>"renforcement de la construction européenne".</em> Mais de quoi je me mêle ? Et les étudiants souverainistes, communistes, trotskistes, nationalistes ou monarchistes, ils n’ont pas le droit de voter comme ils veulent ? Seront-ils exclus de l’Université s’ils n'obéissent pas à cette incroyable injonction officielle ?</span></p>
JMOlivierhttp://jolivier.blogspirit.com/about.htmlTrois souvenirs de Michel Butortag:jolivier.blogspirit.com,2016-09-07:33278402016-09-07T10:10:00+02:002016-09-07T10:10:00+02:00 Trois souvenirs, encore vivaces, à propos de Michel Butor, qui fut mon...
<p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/02/00/82827033.jpeg" target="_blank"><img id="media-214707" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/01/823915345.jpeg" alt="images-2.jpeg" /></a>Trois souvenirs, encore vivaces, à propos de Michel Butor, qui fut mon professeur et mon ami, et qui vient de nous quitter.</span></strong></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">1. Le souvenir le plus ancien n'est pas le plus glorieux. Il remonte à l'autre siècle. Fin des années 70. Avec quelques amis (une quinzaine), nous avions décidé d'assister au séminaire de Michel Butor, nouvelle vedette de l'Université de Genève, qui venait d'être nommé professeur ordinaire. Cette année-là, le séminaire portait sur un écrivain français peu connu (mais célébré par Michel Foucauld), qui avait inspiré Michel Leiris et des surréalistes : Raymond Roussel. <a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/00/3215284375.jpeg" target="_blank"><img id="media-214708" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/01/3576853218.2.jpeg" alt="images-5.jpeg" /></a>Forts de nos certitudes dogmatiques, nous avons donc investi la grande salle de cours de l'aile Jura. Comme à son habitude, Butor est arrivé en salopettes, un livre sous le bras, sans notes, ni cahier. Il a organisé les exposés. Nous les avons réclamés tous. Il ne s'est douté de rien. Nous étions ravis : chaque semaine, dorénavant, l'un de nous prendrait la parole pour éclairer Roussel à sa manière, c'est-à-dire à la nôtre — à la lumière des grands théoriciens que nous lisions alors (Barthes, Derrida, Foucauld, Deleuze, etc.). Après le premier exposé, Butor, qui n'était pas tombé de la dernière pluie, a eu la puce à l'oreille. Il a convoqué le second conférencier (mon ami Alain F., pour ne pas le nommer !). La discussion a vite tourné à l'aigre. Et Butor a mis son veto à l'exposé d'Alain. Le lendemain, dans un grand mouvement théâtral, tout le groupe, comme un seul homme, a quitté le séminaire en dénonçant la censure du professeur Butor ! Celui-ci a été abasourdi. Et, pour une fois, lui d'ordinaire si bavard n'a rien dit ! Le petit groupe de terroristes de salon (dont je faisais partie) est parti en claquant la porte, très fiers de leur effet. Et il n'est plus resté que trois étudiants dans la salle ! C'est avec eux que l'imperturbable auteur de <em>La Modification</em> a terminé son séminaire. Bien sûr, l'événement a fait des gorges chaudes à l'Université. </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">— Quoi ? L'illustre Michel Butor tient séminaire devant trois étudiants ? </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il dut subir (on me l'a raconté) les quolibets de ses collègues, qui riaient sous cape. Ce petit coup d'État, par ailleurs, n'est pas resté sans conséquence, puisque Butor, quelques années plus tard, a raconté cette péripétie, à sa manière, dans la préface qu'il a écrite pour son ami, <a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/01/3903416865.jpeg" target="_blank"><img id="media-214710" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/02/175331459.jpeg" alt="images-6.jpeg" /></a>le poète Vahé Godel (« Petit rêve du lac », in <em>Du même désert à la même nuit</em>). Dans ce petit récit, Butor raconte qu'un groupe d'extraterrestres débarque un jour dans son séminaire et qu'il a toutes les peines du monde à s'en débarrasser…</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">2. Je ne pensais plus jamais revoir Michel Butor, dont les livres (après les cinq fameux romans) me laissaient froid. Je n'ai jamais été sensible à ses <em>Matières de rêve</em> (Gallimard), ni à ses livres « expérimentaux ». Mais la vie a voulu que nous nous retrouvions. En 1986, Michel Butor a travaillé avec Marc Jurt, un peintre et graveur d'exception, qui était un grand ami. Marc aimait collaborer avec des écrivains (Butor, Chessex) pour que ceux-ci déposent leurs mots sur ses gravures ou ses toiles. Ce travail s'appelle <em>Apesanteur</em>. Et à cette occasion, Marc m'a demandé de présenter cette œuvre à quatre mains. <a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/00/2193935671.2.jpeg" target="_blank"><img id="media-214709" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/02/1387806231.jpeg" alt="images-4.jpeg" /></a>Ce que j'ai fait (voir <a href="http://www.jmolivier.ch/varia.htm">ici</a>) J'ai retrouvé Butor, qui avait tout oublié, semble-t-il, des petites conspirations universitaires, et j'ai découvert un homme simple et généreux, d'une curiosité extraordinaire, qui cherchait dans la peinture ou la gravure des réponses à ses propres questions (la peinture a sans doute été son plus grand sujet d'inspiration). </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">3. Le dernier souvenir est le plus vivace et le plus attachant.</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En 2012, année du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, j'ai eu la chance et le plaisir d'être invité à New York avec une petite délégation genevoise (Roger Mayou, Michèle et Michel Auer, François Jacob, Marc Perrenoud, Footwa, <em>alias</em> Frédéric Gafner). <a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/00/1012830606.jpeg" target="_blank"><img id="media-214711" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/02/01/2855115804.jpeg" alt="images-7.jpeg" /></a>L'excellent Olivier Delhoume a supervisé le tout et Michel Butor a été du voyage. Nous avons passé des heures délicieuses à parler de littérature, du Nouveau Roman (qu'il avait abandonné depuis longtemps), des auteurs à la mode et bien sûr des prix littéraires (il a reçu le Prix Renaudod pour <em>La Modification</em> en 1956 et je venais de recevoir le Prix Interallié pour <em>L'Amour nègre</em>). Nous avons beaucoup ri de la comédie littéraire. Et parlé aussi de Rousseau (qu'il connaissait admirablement bien), de Roussel et de Marc Jurt, qu'il aimait beaucoup. Il avait l'habitude de dire qu'il était « à part » (« <em>I'm off</em> »), « à la frontière », « à la lisière » des genres. Il a exploré la littérature comme on explore le monde en espérant toujours découvrir des continents perdus. C'était un arpenteur et un poète. Un homme-livre comme on en rencontre très peu dans sa vie.</span></p>
Mireille Vallettehttp://islamismeensuisse.blogspirit.com/about.htmlLes services officiels travaillent d’arrache-pied à nous imposer le foulardtag:islamismeensuisse.blogspirit.com,2015-12-07:33179152015-12-07T18:35:00+01:002015-12-07T18:35:00+01:00 La semaine dernière, le service égalité de l’université organisait l’une de...
<p>La semaine dernière, le service égalité de l’université organisait l’une de ces fêtes du foulard en compagnie des progressistes du Bureau de l’intégration (BIE) et d’une professeure d’arabe. Dame, il s’agit de rentabiliser une opération fort onéreuse pour les pouvoirs publics. Dans l’aula, de nombreuses universitaires musulmanes, dont quelques dizaines voilées, qui qualifient volontiers les critiques du foulard de racistes.</p><p>Une des manipulations favorites de notre élite, suivie par des médias enthousiastes, ce sont les expositions. On </p><p><a href="http://admin.blog.tdg.ch/posts/300" target="_blank"><img id="media-204714" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://islamismeensuisse.blogspirit.com/media/01/00/890632703.jpg" alt="foulard en entreprise,université,débat" /></a>célébrait ce soir-là la dernière en date, que les services cantonaux d’intégration s’arrachent déjà, «Face à elle». La précédente, «Voile et dévoilement», poursuit sa triomphale tournée depuis 2013. Elle part de l’Antiquité pour nous expliquer à quel point le foulard n’est pas une affaire musulmane et nous inculquer l’apprentissage de la différence.</p><p>La nouvelle frôle le néant: le photographe Denis Ponté a tiré le portrait de 54 musulmanes, dont la moitié voilée. Les photos sont parfaites, mais on se demande bien ce que ce défilé de visages veut nous dire: que les femmes musulmanes sont «comme vous et moi»? C’est ce que suggère un diaporama muet où défilent les portraiturées avec de passionnants sous-titres tels que: <em>«J’aime aller me baigner à la piscine de Lancy», «J’aime les arts martiaux», «Je suis éducatrice»…</em></p><p>…Comme vous et moi ? Oui, avec juste une petite différence, elles sont musulmanes. Le photographe qui dit ne pas s’être intéressé à la religion, mais avoir tout de même fait œuvre militante, n’éclaire pas cet obscur débat. Heureusement, de multiples satellites sont prévus autour de cette planète, dans les services de l’État et de la Ville, qui explicitent les objectifs: valorisation de la diversité, lutte contre les préjugés et ce soir-là, croisade pour l’emploi des femmes voilées.</p><p style="text-align: center;"><strong>Pour faire avaler le couvre-chef islamique, des comparaisons chocs</strong></p><p>La professeure Silvia Naef définit le foulard comme<em> «un morceau de tissu couvrant les cheveux»</em>. Elle n’a pas encore remarqué que le corps lui aussi est recouvert. L’une de ses manies est de cracher sur nos mœurs (et sur celles d’autre sociétés) pour minimiser le sort que réserve l’islam depuis 14 siècles aux femmes: <em>«Le christianisme est le seul monothéisme à avoir imposé le voile par écrit.»</em> <em>«Trouverait-on le voile gênant s’il était le fait de bouddhistes?</em>» <em>«Nous ne voyons pas à quel point le monde musulman a évolué»</em>, <em>«L’infanticide féminin est interdit en islam, mais pratiqué en Inde et Chine.»</em></p><p>Dédouaner l’islam est sa mission. Elle la traduit ainsi: <em>«Le rôle de l’uni est d’aider le grand public à décrypter les phénomènes actuels.»</em></p><p>Le grand public heureusement ne s’en laisse pas conter et les visiteurs de ces grandes œuvres se recrutent dans les mêmes milieux que ceux qui les produisent. Mais si les citoyens ont le choix d’y aller ou non, ils n’ont pas celui de les financer ou pas.</p><p>Ni notre professeure, ni personne lors de cette soirée ne se demandera pourquoi la religion d’Allah réclame le port du foulard. Personne ne fera la moindre allusion à la doxa, ne citera <strong><a href="http://www.vigilanceislam.com/prise-de-positions/voile-foulard-cie">toutes ces féministes musulmanes</a></strong> pour lesquelles la dissimulation du corps et des cheveux n’a qu’un but, depuis toujours: aider les hommes à réfréner leurs pulsions.</p><p>C’est l’enseignante et militante infatigable du foulard Lucia Dahlab, chaleureusement remerciée, qui a suggéré au BIE cette opération. Elle ne rappelle pas ce qu’elle disait à un média avant d’avoir appris à «communiquer»: <em>«J’ai lu le Coran et c’est devenu une évidence: il fallait que je me couvre.»</em> A ses yeux, précisait la journaliste, la règle ne souffre aucun relâchement: elle doit se couvrir devant tout homme pubère, dans la rue et au moment des cinq prières. Et en classe? <em>«Dans notre école, nous travaillons souvent avec les portes ouvertes. Des hommes peuvent me voir en passant dans le couloir. C’est pourquoi je préfère garder mon foulard sur la tête.»</em> (L’Illustré 23.10.1996). Elle est allée jusqu’à la Cour européenne de Strasbourg pour exiger de garder son fichu en classe. La Cour l’a déboutée.</p><p style="text-align: center;"><strong>«Nous redécouvrons l’islam!»</strong></p><p><img id="media-204710" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://islamismeensuisse.blogspirit.com/media/02/00/535558240.jpg" alt="foulard en entreprise,université,débat" />Personne ne se demandera non plus à quelles autres injonctions islamiques se soumettent ces femmes. A l’occasion d’une intervention mentionnant le regroupement familial, origine suggérée de l’apparition du foulard, une étudiante observe, un rien méprisante: <em>«Mais c’était il y a 50 ans. Ces femmes portaient un foulard, parfois léger, par tradition. Nous, nous redécouvrons l’islam!»</em>... Qui prévoit aussi, entre autres, l’obligation de faire cinq prières par jour à heure fixes ce qu’à notre connaissance, les entreprises n’autorisent pas. Pourquoi ne pas mettre cette nouvelle lutte contre les discriminations à l’agenda?</p><p>L’offensive de la soirée se poursuit avec Badia El Koutit qui tente, avec peu de résultats se plaint-elle, et malgré les subventions de la Ville et de l’Etat, de convaincre les entreprises d’engager les protégées en foulard de son association. Même sa grande manifestation avec Hani Ramadan en faveur de la cause n’a rien donné!</p><p>Le Délégué à l’intégration, le socialiste Nicolas Roguet, rappelle ses deux missions: intégrer et lutter contre les discriminations. Pour lui, le refus du foulard en est une. Il raconte avec fierté l’un de ses combats: il a tenté de faire plier les pharmaciens qui refusaient des stagiaires voilées. La souffrance de ces étudiantes l’a beaucoup ému, «certaines pleuraient». Mais les pharmaciens craignaient un effet secondaire majeur: une perte de leur clientèle qui n’est pas toute féministe, de gauche ou simplement «tolérante». Pas avare de nos sous, le délégué s’est dit prêt effectuer un sondage qui permettrait de vérifier la fidélité des patients devant l’étendard musulman. Tractations, forte résistance… Un pharmacien a proposé le port d’un voile léger, mais les imams consultés ont été clairs: pas question de laisser apparents<em> «le cou et les oreilles»</em>!</p><p>Comme le gourou des sunnites Youssef Al Qaradawi le rappelle: <em>«La femme doit se voiler devant les hommes qu’elle peut épouser et devant les femmes non musulmanes. Ses parties intimes correspondent à la totalité de son corps, sauf le visage et les mains.»</em></p><p>Brigitte Mantilleri, grande prêtresse de l’égalité des sexes à l’université et animatrice de la soirée, est un peu fâchée que son collègue ne l’ait pas appelée à la rescousse pour les pharmaciennes-stagiaires. Mais elle se rachètera: l’une des victimes pharmaceutiques est dans la salle, elle cherche depuis une année un stage. Brigitte va s’en occuper toutes affaires cessantes.</p><p>Lors du débat, aucune voix discordante ne se fera entendre. Une intervenante dissidente était prévue, Saïda Keller Messahli, qui pour raison de santé a dû se désister. <em>«Le message qu’elle voulait délivrer, tient à informer Brigitte Mantilleri, c’est que l'islam pacifique est majoritaire».</em> Il ne fallait pas casser la belle harmonie. En fait, Saïda est surtout une adversaire résolue du voile. De tous les voiles!</p><p>Nicolas Roguet, découragé par l’inefficacité des semaines antiracistes, entend faire un pas de plus: <em>«Proposer une politique publique de lutte contre les discriminations dès 2016».</em></p><p>2016? L’année où sera traité le projet de loi du gouvernement genevois sur la laïcité. Il prévoit d’interdire aux fonctionnaires en contact avec la population<em> «d’afficher leur appartenance religieuse, que ce soit par des signes ou par des propos»</em>. Comme les pharmaciens en somme.</p><p>Nos militants entendent-ils néanmoins poursuivre leur offensive? Leur employeur pourrait tiquer, bien qu’il ne soit nulle part annoncé qu’il va cesser de financer ces multiples entreprises de manipulations en faveur du communautarisme et de l’obscurantisme.</p><p><em>Théâtre Saint Gervais jusqu’au 20 décembre. La librairie arabe de l’Olivier et les Bains des Pâquis s’associent à l’événement par des expositions et d’autres manifestations.</em></p><p><strong>L’offensive des intellectuels intégristes et progressistes pour le foulard bat son plein. Au moment où un groupe valaisan gaucho-musulman monte au front pour imposer les filles voilées à l’école, une nouvelle exposition genevoise tente de nous faire perdre tout esprit critique vis à vis du couvre-chef islamique.</strong></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlInsolite. A Narbonne, on utilise les lamas comme tondeuses à gazon naturellestag:maplanetea.blogspirit.com,2015-09-04:33161282015-09-04T10:30:00+02:002015-09-04T10:30:00+02:00 Economique... et écolo En temps ordinaire, des jardiniers viennent de...
<p style="text-align: left;"><strong>Economique... et écolo</strong></p><p>En temps ordinaire, des jardiniers viennent de Perpignan deux fois par an faire le même travail que le camélidé originaire des Andes. Le recours aux animaux prêtés par <strong>un éleveur de chevaux et de lamas de Narbonne,</strong> Stéphane Gendre, a permis quelques économies et s’est révélé efficace. En un mois, ils ont tout mangé à part quelques espèces. Et en plus, c'est écolo. Véritable attraction locale, les lamas contribuent à verdir l’image de l’IUT, qui forme aux procédés industriels pour des secteurs aussi variés que l’agroalimentaire, les cosmétiques ou la pharmacie, "ouvre aussi des portes vers l’environnement". "On a tendance à aller vers ce qui est bio", justifie Jean-Philippe Poutou.</p><p><strong>Mieux que les chèvres</strong></p><p>L’expérience a été jugée si concluante que l’IUT a un <strong>projet de convention avec l’éleveur</strong> pour que ses lamas reviennent brouter deux fois par an, au printemps et à l’automne. Pour Stéphane Gendre, "l’animal est atypique et d’un entretien super facile". "Ca nettoie plus vite que la chèvre et ça revient moins cher que la tondeuse", conclut-il. </p><p><strong>Le lama, caution verte ?</strong></p><p>Gare au lama "greenwasheur" : pour être "bio" et non polluante à 100% (l'animal, né en France, est en outre "local"), la pratique ne doit toutefois pas donner à penser que, dans cette histoire, l'animal ne serait qu'une machine...</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon </strong></a>avec l'AFP</p><p><strong><strong>►</strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la biodiversité : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/biodiversite/">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les innovations écolos :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/innovation" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong></li></ul><p><img id="media-298447" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/237512775.jpg" alt="lamas-remplacent-les-tondeuses-autour-d-un-IUT-de-l-Aude_article_popin.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Des lamas dans une prairie près d'Oberbeuren, dans le sud de l'Allemagne, le 22 octobre 2013. Photo archives AFP</em></span></p><p>Des<strong> lamas</strong> plutôt que des tondeuses mécaniques pour débroussailler ? C'est la drôle d'idée qu'a eue l'IUT de Narbonne (Aude) qui expérimente cette année le recours à l’animal exotique, pour lutter contre le risque d’incendie autour de ses bâtiments.</p><p>Et ça marche. En un mois, <strong>deux lamas, </strong>aidés de <strong>deux ânes,</strong> ont nettoyé <strong>2.500 m2 de garrigu</strong>e sur un terrain clos attenant à l’IUT,dans une zone où se produisent régulièrement des incendies, le dernier remontant à il y a tout juste un an, a précisé à l'AFP, le 10 juillet dernier, Jean-Philippe Poutou. Le responsable technique et en charge de l’entretien au département Génie chimique, Génie des procédés, de cet IUT, confirmait ainsi une information parue sur <strong><a href="http://www.midilibre.fr/2015/07/09/quand-lamas-pas-faches-ils-debroussaillent,1188503.php" target="_blank">le site de Midi Libre</a>.</strong></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlPollution : le bruit des villes empêche les moineaux d'être de bons parentstag:maplanetea.blogspirit.com,2015-03-18:33160102015-03-18T15:30:00+01:002015-03-18T15:30:00+01:00 Le bruit modifie le comportement des moineaux des villes face au...
<p style="text-align: center;"><img id="media-287279" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/2952092151.jpg" alt="MoineauDomestique_DSC1778.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Le bruit modifie le comportement des moineaux des villes face au danger. Photo Ville de Paris</em></span></p><p style="text-align: left;" align="justify">Trafic routier, sonneries de téléphone, klaxons, bruit de chantiers ou d’usines, cris humains, aboiements... <strong>En ville, il règne un brouhaha quasi permanent</strong> qui peut nuire à la santé humaine, mais aussi aux animaux et notamment aux <strong>oiseaux</strong> qui nichent en zone urbaine, comme l'ont mis en évidence des chercheurs de La Rochelle.</p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong>Le bruit affecte la capacité des moineaux à s'occuper de leurs petits</strong></p><p style="text-align: left;" align="justify">Plusieurs études scientifiques ont déjà montré que la pollution sonore anthropique (liée aux activités humaines) perturbait la<strong><a href="http://www.maxisciences.com/oiseau/le-bruit-des-villes-tuerait-des-bebes-moineaux_art25703.html" target="_blank"> communication vocale des oiseaux</a></strong> entre parents et poussins, provoquant indirectement la mort de ces derniers, notamment lorsqu'ils ont faim. Une nouvelle étude menée sur des moineaux par le<strong> CNRS (<a href="http://www.cebc.cnrs.fr/" target="_blank">Centre d’Etudes Biologiques de Chizé,</a></strong>université deLa Rochelle), suggère que le bruit urbain aurait un autre impact négatif important, peu étudié jusqu'à présent : il pourrait aussi affecter la<strong> capacité des volatiles à bien s’occuper de leurs petits</strong>, comme l'indique les résultats des chercheurs, récemment publiés dans la revue anglaise<strong><a href="http://beheco.oxfordjournals.org/" target="_blank"> "Behavioral Ecology".</a></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong>La méthode</strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><img id="media-287278" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/2021225338.jpg" alt="moineau-domestique-house-sparrows-paris-jardin-des-tuilleries-IMG_1314.jpg" />Les scientifiques <strong><a href="http://www.cebc.cnrs.fr/Fidentite/meillere/meillere.htm" target="_blank">Alizée Meillère,</a> <a href="http://www.cebc.cnrs.fr/Fidentite/brischoux/brischoux.htm" target="_blank">François Brischoux</a> </strong>et <strong><a href="http://www.cebc.cnrs.fr/Fidentite/angelier/angelier.htm" target="_blank">Frédéric Angelier</a> </strong>ont analysé le comportement de <strong>moineaux adultes</strong> vivant soit dans un<strong> milieu naturel « calme »</strong> (volume sonore : 43 décibels), soit dans un environnement parasité de manière expérimentale par un <strong>bruit routier</strong> (son enregistré en bordure du périphérique parisien et diffusé par haut-parleurs : 63 dB). A deux moments clefs du <strong>développement des poussins</strong> - au début de la période de couvaison et au début de la période d’élevage des petits -, les chercheurs ont mimé une<strong> menace</strong> s’approchant du nid, personnalisée par un expérimentateur. Puis ils ont mesuré la <strong>distance</strong> à laquelle se trouvait celui-ci, lorsque <strong>les moineaux adultes</strong> s’enfuyaient de leur nichoir pour échapper au danger. Résultat : comparés aux oiseaux plongés dans un environnement « calme »,<strong> les oiseaux vivant dans un environnement bruyant s’enfuient en moyenne plus tôt</strong>, quand l’expérimentateur se trouve à une distance plus grande de leur nid : à 12 mètres, contre 3 m.</p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong>Une modification comportementale qui diminue les chances de survie des poussins</strong><br /><br />Les chercheurs en ont conclu que <strong>le bruit induit un comportement de fuite précoce des parents moineaux en réponse à un danger.</strong> « Tout se passe comme si les oiseaux exposés au bruit urbain, augmentent leur vigilance pour compenser leur moins bonne perception auditive des menaces approchant dans leur environnement », précise Frédéric Angelier. Or,<em> </em>« si cette modification du comportement anti-prédateur des moineaux augmente les chances de survie des parents, elle pourrait aussi diminuer les chances de survies des poussins », souligne le chercheur. Et pour cause : en prenant la fuite de façon précoce, les parents laissent les œufs et les poussins livrés à eux-mêmes, sans nourriture et exposés à tous les dangers.</p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>"Impact of chronic noise exposure on antipredator behavior: an experiment in breeding house sparrows"</strong> par Alizée Meillère, François Brischoux et Frédéric Angelier publié dans "Behavioral Ecology", le 12 janvier 2015 : <a href="http://beheco.oxfordjournals.org/content/early/2015/01/12/beheco.aru232.abstract" target="_blank"><strong>cliquer ICI.</strong> </a>Ces travaux ont été cofinancés par la fondation<strong><a href="http://asso-afea.fr/Fondation-Fyssen-Prix.html" target="_blank"> Fyssen</a> </strong>qui promeut la recherche sur les comportements et les processus cognitifs des animaux et des humains.</li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les oiseaux : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/oiseaux" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la biodiversité : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/biodiversite/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlEpidémie de viols sur les campus américains ?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-01-06:32993412015-01-06T15:41:19+01:002015-01-06T15:41:19+01:00 On n’éduque pas un garçon comme une fille Je reprenais et...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3819018088.jpeg" target="_blank"><img id="media-185207" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2492161871.jpeg" alt="emily yoffe,campus américains,viol,université,fausses accusations" /></a>On n’éduque pas un garçon comme une fille</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je reprenais et commentais hier <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2015/01/05/il-y-a-viol-et-viol-263395.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">les propos de Susan Patton au sujet du viol</span></a> et de la consommation d’alcool. Ces propos ont été tenus sur CNN à la suite d’une polémique sur une annoncée «épidémie de viols» sur les campus des Universités américaines. L’affaire a commencé avec un supposé viol collectif à l’Université de Virginie, relaté et critiqué par Emily Yoffe. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Emily Yoffe est journaliste. Elle collabore régulièrement à <em>Slate</em> après avoir écrit pour le New York Times et le Washington Post, entre autres. L’article <a href="http://www.slate.fr/story/96119/viols-campus-americains#xtor=RSS-2" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">mentionné ici</span></a> a ceci d’étonnant qu’il est traduit par Peggy Sastre. Cette dernière est une féministe. Elle a notamment écrit au moment de l’affaire DSK: «... tout homme est un violeur en puissance». Difficile de faire plus fort dans le sexisme misandre.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Extrait de l’article de madame Yoffe: «<span style="color: #000080;">Récemment, la violence sexuelle sur les campus est revenue sur le devant de la scène médiatique avec un article sordide de <em>Rolling Stone</em> racontant une histoire de viol collectif prémédité sur le campus de l'Université de Virginie. (L'article et les faits qu'il rapporte ont ensuite été remis en question, et le magazine a publié un communiqué reconnaissant que son enquête avait été bâclée et insuffisamment sourcée).</span>»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce récent article d’Emily Yoffe critique la notion d’épidémie de viols et invite les femmes à la prudence avec la consommation d’alcool. Beaucoup de féministes refusent que l’on mette en cause le comportement de ces femmes, arguant que le viol est en général un crime commis par des hommes. L’alcool n’y serait qu’incident. Ce sont les hommes qu’il faudrait rééduquer. Je partage en partie ce point de vue ainsi que l’idée que les garçons doivent être éduqués de manière spécifique en tenant évidemment compte de la différence des genres. On n’éduque pas un garçon comme une fille. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Que dit l’enquête de victimisation? </span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«<span style="color: #000080;"><a href="http://www.bjs.gov/index.cfm?ty=dcdetail&iid=245" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;">Cette enquête</span></span></a>, menée sur un échantillon nationalement représentatif est menée par le gouvernement fédéral pour estimer le taux de signalement des crimes. Entre 1995 et 2011, selon Rennison, l'enquête montre qu'environ 0,8% des femmes non étudiantes âgées de 18 à 24 ans déclarent avoir été victimes de menaces ou de tentatives de viol/d'agression sexuelle, ou de viol/d'agression sexuelle caractérisés. Sur la même période, les femmes étudiantes sont environ 0,6%. (...) Les femmes non-étudiantes sont victimes de violence à des taux 1,7 fois supérieurs à ceux des femmes étudiantes</span>».</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2650665045.jpg" target="_blank"><img id="media-185208" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1165587942.jpg" alt="emily yoffe,campus américains,viol,université,fausses accusations" /></a></span></strong>Ce chiffre ne détaille pas entre menaces, tentatives ou agressions sexuelles caractérisées. Or tout cela est très différent et ne peut être mis au même niveau de gravité. Par ailleurs je relativise la fiabilité d'un questionnaire auto-administré, où une déception amoureuse ou une dispute peut facilement se transformer en violence conjugale ou en viol. Pas plus que pour les hommes je n'ai confiance dans ce genre de déclarations jamais vérifiées. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Par ailleurs une autre étude réalisée en 2000 à la demande du gouvernement américain soutient que: «<span style="color: #000080;">... une étudiante sur quatre sera violée au cours de ses études. (Le nom d'une association, One in Four, vient de là). Pourtant, si on lit l'étude, on trouve que 1,7% des femmes interrogées déclarent avoir été victimes d'un viol caractérisé. Comment les résultats d'une étude pour qui moins de 2% des étudiantes sont violées en moyenne chaque année peuvent se transformer en une probabilité de 25%? En plus des 1,7% d'étudiantes victimes d'un viol caractérisé, l'étude conclut qu'1,1% des étudiantes interrogées ont subi une tentative de viol. Comme l'écrit un de ses auteurs, «on pourrait conclure que le risque pour une étudiante d'être violée n'est pas élevé: 'seule' 1 étudiante sur 36 (2,8%) a eu à subir un viol caractérisé ou une tentative de viol au cours de l'année universitaire</span>».</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les auteurs de l’étude reconnaissent eux-même que, malgré leur tentative de multiplier les cas, «<span style="color: #000080;">... cette estimation d'un quart des étudiantes «pouvant» être violées n'est pas fondée sur des données factuelles</span>». Pourtant Barak Obama a relayé ce chiffre de 25%. Emily Yoffe ajoute: «<span style="color: #000080;">... A l'Université de Chicago, la hausse entre 2011 et 2013 a été de +83%: de 6 cas signalés, on est passé à 11, ce qui représente 0,4% des étudiantes de premier cycle de l'université. Selon le président Obama, seuls 12% des victimes d'agressions sexuelles portent plainte auprès des autorités. S'il a raison, et en se fondant sur les chiffres rapportés dans le cadre du Clery Act, cela signifie qu'il y a eu 32500 agressions en 2012, signalées ou non, soit une incidence de 0,27%</span>». </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ainsi les étudiants de sexe et genre masculins sont suspectés sur la base de chiffres simplement extrapolés. Emily Yoffe précise d’ailleurs que seules environ 0,03% des étudiantes sont victimes d’une infraction sexuelle. Ce qui est toujours de trop et difficilement supportable, mais qui relativise les alarmes tonitruantes concernant le danger généralisé pour les femmes et la dangerosité des hommes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«<span style="color: #000080;">C'est un sujet tellement lourd d'appréhension, il met tellement les gens sur la défensive, que j'ai l'impression de marcher mentalement sur des œufs.</span>» C’est le <a href="http://www.slate.fr/story/79468/viol-alcool-emily-yoffe-repond-ses-detracteurs" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">propos d’une travailleuse sociale</span></a> en réaction à un article d’Emily Yoffe sur les viols dans les campus.</span></p>
Pierre Chanuthttp://pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com/about.htmlNYMEO crée le nom PULSALYS, la concordance des idées et de la pratiquetag:pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com,2014-09-30:30490132014-09-30T13:00:00+02:002014-09-30T13:00:00+02:00 NYMEO crée le nom PULSALYS, pour désigner la Société...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://www.nymeo.com/" target="_blank">NYMEO</a> crée le nom PULSALYS, pour désigner la Société d'Accélération du Transfert Technologique Lyon/Saint-Etienne(SATT). Aujourd'hui, les pôles universitaires français accompagnent de plus en plus l'innovation technologique, notamment par la création des SATT. Ces sociétés d'un genre nouveau sont des champs de fertilisation cultivés conjointement par les chercheurs et étudiants universitaires, les entreprises et les nouveaux entrepreneurs. Ceux-ci imaginent fréquemment de nouvelles innovations et créations qui pourraient prendre forme sur le marché. <br /><a href="http://www.pulsalys.fr/" target="_blank"><img id="media-869154" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com/media/01/02/4251067259.png" alt="pulsalys,université,iut,professeur,chercheur,étudiant,lyon,saint-etienne,lys,pulsion,énergie,start-up,création de nom,création de nom de marque,nom de société,creation de nom,france,idées,public,privé,soutien,contrat,image de marque,nom de marque,pierre chanut,nymeo." /></a>Seul blocage cependant : Les liens entre public et privé étaient jusqu'alors bien modestes en France. Comment faire en sorte que ces idées ne soient pas perdues ? PULSALYS a été créée dans cette optique. </p><p style="text-align: justify;"><img id="media-869156" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com/media/00/02/2469359902.jpg" alt="pulsalys,université,iut,professeur,chercheur,étudiant,lyon,saint-etienne,lys,pulsion,énergie,start-up,création de nom,création de nom de marque,nom de société,creation de nom,france,idées,public,privé,soutien,contrat,image de marque,nom de marque,pierre chanut,nymeo." /></p><p style="text-align: justify;">Le nom PULSALYS est basé sur des sonorités énergiques et des évocations signifiantes de la vocation de cette société. Avec "PULS" provenant de pulsion, c'est la notion de rythme vital, de flux nourricier qui est véhiculé. Le "LYS" final quant à lui, en plus de l'évocation de la glorieuse fleur nationale, représente adroitement la zone de rayonnement de la société : "<strong>LY</strong>on <strong>S</strong>t-Etienne".</p><p style="text-align: justify;">PULSALYS offre également un soutien aux étudiants souhaitant lancer leur start-up et devenir entrepreneurs. Un dispositif supplémentaire bien utile à l'innovation quand on sait le nombre de projets et d'idées qui tombent à l'eau par manque de soutien. </p><p style="text-align: justify;">L'identité visuelle de PULSALYS a été créée par l'agence <a href="http://www.mmap.fr/" target="_blank">MMAP</a>.</p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlLibertétag:textespretextes.blogspirit.com,2014-09-02:31105622014-09-02T20:20:00+02:002014-09-02T20:20:00+02:00 « L’incapacité de Phyllida à réaliser ses rêves avait forgé...
<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><em><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1378824407.jpg" target="_blank"><img id="media-159676" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1637400286.jpg" alt="eugenides,le roman du mariage,roman,littérature anglaise,etats-unis,université,études,amour,mariage,culture" /></a></span></em></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><em><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">« L’incapacité de Phyllida à réaliser ses rêves avait forgé ceux de Madeleine. La vie de sa mère était l’exemple à ne pas suivre. Elle incarnait l’injustice que Madeleine allait réparer. Entrer dans l’âge adulte en pleine poussée progressiste, grandir à l’époque de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Betty_Friedan" target="_blank">Betty Friedan</a>, des manifestations <a title="Woman Années 70 (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/08/07/woman-femmes-vrouwen-1133462.html" target="_blank">pour l’égalité des droits entre les sexes </a>et des chapeaux conquérants de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bella_Abzug" target="_blank">Bella Azbug</a>, affirmer son identité au moment où celle-ci connaissait une profonde mutation, était une liberté digne des plus grandes libertés américaines que Madeleine avait étudiées à l’école. »</span></em></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Jeffrey Eugenides,</span><a title="Le roman de la vie (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/08/18/le-roman-de-la-vie-1133861.html" target="_blank"><em><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"> Le roman du mariage</span></em></a></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlLe roman de la vietag:textespretextes.blogspirit.com,2014-09-01:31105612014-09-01T08:34:00+02:002014-09-01T08:34:00+02:00 Y a-t-il période plus propice aux rencontres que le temps des études sur un...
<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Y a-t-il période plus propice aux rencontres que le temps des études sur un campus universitaire ? <em>Le roman du mariage</em> de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeffrey_Eugenides" target="_blank">Jeffrey Eugenides </a>(<em>The Marriage Plot</em>, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Olivier Deparis) continue à captiver ses lecteurs en format de poche – un gros roman d’amour, mais pas seulement.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3201331983.jpg" target="_blank"><img id="media-159672" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/4021480307.jpg" alt="eugenides,le roman du mariage,roman,littérature anglaise,etats-unis,université,études,amour,mariage,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Le titre renvoie d’abord à un cours choisi par Madeleine Hanna, étudiante en lettres : <em>« Le roman du mariage : œuvres choisies d’Austen, d’Eliot et de James ».</em> Le jour de la remise des diplômes à<span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><em> </em>Providence, Rhode Island, le coup de sonnette de s</span>es parents rappelle à Madeleine le petit-déjeuner qu’ils ont convenu de prendre ensemble, mais elle n’a pas du tout la tête à faire la fête après une nuit agitée et trop alcoolisée.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Phyllida et Alton sont en pleine forme, eux, ravis de féliciter leur lauréate. Malgré les années et leurs prises de bec, Madeleine observe sa mère <em>« une fois de plus en parfait accord avec les circonstances »</em>, soignée, enthousiaste, de quoi se sentir encore plus déphasée. Ses projets de vie commune avec Leonard Bankhead inquiètent sa mère, qui lui préfère Mitchell, <em>« le genre de garçon dont elle aurait dû logiquement tomber amoureuse et devenir l’épouse, un garçon intelligent et sain qui plaisait à ses parents. »</em></span> </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Après ses études de théologie, Mitchell Grammaticus (à moitié grec, comme l’auteur) a prévu de faire un grand voyage jusqu’en Inde avec un ami. Madeleine, sans réponse à sa demande de troisième cycle, se sent perdue, sans endroit où aller sinon chez ses parents. Elle vient de rompre avec Leonard, rencontré au cours de <em>« Sémiotique 211 »</em> (question de se mettre au courant des théories littéraires en vogue), un des dix étudiants sélectionnés pour ce programme. </span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/335819060.jpg" target="_blank"><img id="media-159673" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/4233028434.jpg" alt="eugenides,le roman du mariage,roman,littérature anglaise,etats-unis,université,études,amour,mariage,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Bien qu’il se spécialise en biologie, Leonard a suivi ce cours <em>« par intérêt philosophique »</em>, et dès leurs premières conversations, Madeleine a découvert quelqu’un d’étonnant, d’une intelligence fulgurante, très différent de ses petits amis précédents. A la même époque, elle lisait <em>Fragments d’un discours amoureux</em> de Barthes, qu’elle ne lâchait plus. Mais Leonard a ironisé lorsqu’elle lui a parlé d’amour, et elle a décidé alors de rompre.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Mitchell a eu sa chance, quand Madeleine l’a invité chez ses parents pour Thanksgiving, pour ne pas le laisser seul sur le campus. C’est alors qu’il a charmé ses parents mais s’est montré trop timide avec elle – elle l’a laissé tomber, et pourtant lui ne pense qu’à l’épouser. Et voilà que juste avant la cérémonie des diplômés, un ami de Leonard téléphone à Madeleine pour lui apprendre que celui-ci est à l’hôpital, pour une grosse dépression.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Furieuse que ses colocataires lui aient caché son état, Madeleine oublie la cérémonie, file à l’hôpital : Leonard, sous lithium, estime qu’elle a bien fait de quitter un <em>« handicapé affectif »</em>, les unités de cours à récupérer pour obtenir son diplôme l’obsèdent,. Madeleine, qui n’a reçu aucune réponse positive à ses demandes de troisième cycle, se trouve un nouvel objectif : aider Leonard à s’en sortir.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2282477563.jpg" target="_blank"><img id="media-159675" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1966448688.jpg" alt="eugenides,le roman du mariage,roman,littérature anglaise,etats-unis,université,études,amour,mariage,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Sur près de six cents pages, Eugenides décortique les états d’âme des uns et des autres, suit chacun des personnages dans ses pérégrinations, Mitchell dans son voyage autour du monde et ses interrogations spirituelles, Leonard entre les hauts et les bas d’un maniaco-dépressif, Madeleine dans ses lectures et l’analyse de ses sentiments personnels. <em>« Un remake de « Jules et Jim » transposé dans l’univers drolatique de David Lodge »</em>, titre André Clavel (<em><a title="« Un remake de « Jules et Jim » transposé dans l’univers drolatique de David Lodge » André Clavel (Le Temps, 22/3/2014)" href="http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b1b2c03c-b077-11e3-8fc9-d34b872d9eb8/Le_Roman_du_mariage_de_Jeffrey_Eugenides" target="_blank">Le Temps</a>)</em>. </span> </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Dans <em><a title="La critique de Nathalie Crom (Telerama, 18/9/2013)" href="http://www.telerama.fr/livres/de-jeffrey-eugenides,91595.php" target="_blank">Télérama</a>,</em> Nathalie Crom fait l’éloge d’un <em>« récit d’apprentissage de facture classique, remarquablement intelligent et infiniment séduisant. »</em> Fallait-il tant d’adverbes ? Il y a des longueurs dans <a title="La lecture de Jean-François Schwab (AmericaPolyphony, 2/4/2013)" href="http://alterjournalisme.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/04/01/litterature-les-intrigues-estudantines-et-conjugales-du-roma.html" target="_blank"><em>Le roman du mariage</em></a>. Eugenides, qui dédie son roman à ses <em>« colocs </em>», décrit d’abord les mœurs universitaires à <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_Brown" target="_blank">Brown</a>, dans les années 80, avec pas mal d’ironie quant aux effets du structuralisme sur les approches littéraires, mais fait surtout place ensuite aux interrogations existentielles. Une fois le campus quitté, il faut choisir sa vie – pour ou contre, avec ou sans – et interviennent alors l’éducation, le milieu, les sentiments, les réponses du monde à nos attentes, et les circonstances, imprévisibles.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlDes rats et des hommestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-06-07:32991242014-06-07T11:59:00+02:002014-06-07T11:59:00+02:00 Une équipe de chercheurs de l’Université de McGill à Montréal cherchait...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2429540309.2.jpg" target="_blank"><img id="media-171122" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2717960657.jpg" alt="rats,expérience,comportement,chercheurs,hommes,femmes,mcgill,montréal,université,recherche médicale," /></a>Une équipe de chercheurs de l’Université de McGill à Montréal cherchait à vérifier l’hypothèse selon laquelle une présence humaine lors une expérience diminuait la réaction à la douleur chez les rongeurs. Le <a href="http://www.slate.fr/life/86473/chercheurs-masculins-stressent-rats-laboratoire" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">résultat est surprenant</span></a>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span class="s3" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«</span><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">L'équipe de Jeffrey Mogil, chercheur sur la douleur à l'université de McGill à Montréal, a mesuré la réaction de souris et de rats à une injection dans la cheville quand différents expérimentateurs (hommes ou femmes) sont restés dans la salle ou quand ils sont rapidement partis. Les scientifiques ont observé que les animaux ont eu une réaction à la douleur plus faible dans 40% des cas quand un homme plutôt qu'une femme est resté dans la salle, en s'appuyant sur une <span class="s4">échelle des grimaces de la souris</span> mise au point par Jeffrey Mogil il y a quelques années.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">»</span></p><p class="p5" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«Le même effet a été observé quand un t-shirt porté par un homme la nuit précédente ou d'autres animaux mâles (rats, chats, rongeurs...) ont été placés dans la salle de l'expérience, tandis que la présence d'expérimentatrices n'a pas altéré la réaction des rongeurs et a même contrecarré la réaction induite par la présence de mâles.</span></p><p class="p4" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Après des analyses plus poussées, Mogil a découvert que les odeurs masculines faisaient en fait augmenter le niveau de stress des rongeurs, ce qui entraîne un effet analgésique, et avance une explication <span class="s4">au site de la revue scientifique Science</span>:</span></p><p class="p5" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«C'est une réponse primordiale. Si vous sentez un mâle solitaire près de vous, il y a des chances pour qu'il chasse ou qu'il défende son territoire.»</span></em></p><p class="p2" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><a style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1672975138.2.jpg" target="_blank"><br class="Apple-interchange-newline" /><img id="media-171123" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2905347545.jpg" alt="rats,expérience,comportement,chercheurs,hommes,femmes,mcgill,montréal,université,recherche médicale," /></a></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;">L’Homme mâle fait peur aux rats. En sa présence ils stressent et se placent en position </span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;">de défense. Etant donné le peu de culture partagée entre les humains et les rats, on ne peut imaginer qu’il s’agisse d’une construction sociale. Il y a donc, possiblement, quelque chose de l’ordre de la biologie qui différencie les femmes et les hommes. Ce quelque chose influe sur les relations et induit des comportements spécifiques entre les sexes.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;"> </span></div><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Avec une présence féminine, le rat exprime sa douleur. Parce que le féminin est associé aux soins de manière biologique et non seulement culturelle? Voici une pierre dans la mare des féministes. Sans vouloir comparer les comportements des rats et des humains, il y a une différence exprimée entre l'effet produit par la présence d'un sexe ou de l'autre. Hommes.femmes, nous ne serions donc pas «mêmes». La seule culture n’expliquerait pas nos différences de comportements.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le fait que la présence masculine déclenche un stress est possiblement lié au fait que le masculin doit protéger son clan et son territoire. L’homme doux est-il la mort du clan?</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Et le mythe moderne de la supposée domination masculine ne serait-il pas en fait qu’une interprétation faussée, orientée, voire paranoïaque de la réalité masculine? Ou simplement un refus du masculin, de l'Autre?</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Un effet inattendu de cette recherche est que les résultats d’expériences médicales sur des rats peuvent être influencés par le sexe des chercheurs. Amazing! Faudra-t-il produire des remèdes selon leur sexe? Non bien sûr ce serait trop compliqué à mettre en place. Il faut trouver une médiane. Mais à tout le moins, la question des différences biologiques et culturelles entre les sexes n’est pas prête d’être épuisée. Et la théorie du genre, affirmant qu’être homme ou être femme n’est qu’un choix culturel, trouve ici un nouveau questionnement sur son degré de réalité.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;">Eh bien! Si les rats s’y mettent aussi, les stéréotypes hommes-femmes trouvent un renfort inattendu. Même dans un espace supposé aussi neutre qu’un laboratoire de recherche, les différences de sexes sont une réalité aux conséquences encore difficile à évaluer.</span></p>
eurocitoyenhttp://eurocitoyen.blogspirit.com/about.htmlAnglais à l'Université : la langue qui cache la diversité de la forêttag:eurocitoyen.blogspirit.com,2013-05-23:29650702013-05-23T15:47:00+02:002013-05-23T15:47:00+02:00 Une nouvelle "réforme" de l'université française s'avance. Ce jeudi 23 mai...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Une nouvelle "réforme" de l'université française s'avance. Ce jeudi 23 mai 2013, les députés ont adopté l'article 2 du <a title="le monde université" href="http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2013/05/23/feu-vert-des-deputes-au-cours-en-anglais-a-l-universite_3416361_1473692.html" target="_blank">projet de loi</a> présenté par la ministre de l'enseignement supérieur, <a title="Geneviève Fioraso biographie" href="http://www.gouvernement.fr/gouvernement/genevieve-fioraso/biographie" target="_blank">Geneviève Fioraso</a>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cet article vise à introduire un peu plus d'enseignement en langue anglaise dans les facultés françaises. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'enseignement et la recherche pratiqués en langue anglaise sont déjà réalité pour plusieurs centaines de cursus (voir <a title="anglais à la Fac polémique Les Echos" href="http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202768350262-universite-la-fronde-persiste-contre-les-cours-en-anglais-567833.php" target="_blank">l'article des Echos</a>). Les grandes écoles ont devancé ce mouvement vers l'anglais depuis longtemps. L'anglais - ou du moins une forme d'anglais - s'est imposé comme langue de travail dans de nombreux domaines.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;">Mais les campus français ont-il besoin de doper l'anglais ? Quel avenir pour les autres langues européennes ? Quels résultats peut-on en attendre ? </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le gouvernement met en avant l'attractivité de l'Université française pour les étudiants étrangers. Nous sommes dans un espace européen et mondialisé. L'anglais domine-t-il, de manière exclusive, tous les parcours étudiants ? La langue est-elle un critère de choix décisif pour s'inscrire à la fac ? Personnellement, je n'ai pas de réponses.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais, d'une manière générale, l'Université française devrait peut-être commencer par s'intéresser aux conditions d'entrée des étudiants dans ses murs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Car un jeune qui ne maîtrise pas la lecture et l'écriture dans sa propre langue maternelle, ou qui connaît des difficultés à saisir immédiatement certains concepts et notions, n'aura qu'une chance infime de réussir des études supérieures. Ce n'est certainement pas le rôle de l'Université d'organiser des cours de rattrapage en langue (sauf pour les étudiants étrangers qui souhaitent se perfectionner en français, cela va de soi). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ensuite, faut-il donner la priorité à l'anglais pour enseigner à l'Université ? En Lorraine, par exemple, il serait plus judicieux de faire progresser l'allemand sur les campus de la région. Première langue en nombre de locuteurs en Europe, l'allemand est aussi la première langue de voisinage pour les Lorrains, recherché en priorité par les entreprises de la région pour leur développement et leurs relations commerciales. Près de 40% du commerce extérieur lorrain (<a title="commerce extérieur lorrain" href="http://www.lorraine.direccte.gouv.fr/IMG/pdf/echanges_commerciaux.pdf" target="_blank">voir ce document officiel</a>) se réalise avec les voisins germanophones, et la langue du voisin est toujours un atout par rapport à l'anglais communément pratiqué. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Si l'on s'inscrit dans la mondialisation des études et des parcours de recherche, il serait encore plus utile de favoriser le mandarin, bien utile aux étudiants appelés à voyager pour vendre le "made in france" et l'influence de la culture française dans le monde. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le centralisme de l'Etat, la décision, imposée par le haut, ne répondent pas aux exigences variables des situations "sur le terrain", selon la langue de bois très courue chez certains ministres amateurs de déplacements "en province". </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ecartons, enfin, la critique affolée des idolâtres de la francophonie, pour qui enseigner à l'Université dans tout autre langue que le français revient toujours à réduire "l'influence de notre langue dans le monde" (vieille antienne teintée de colonialisme). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce qui fait perdre de l'influence à notre langue, c'est surtout la manière dont elle est enseignée aujourd'hui aux plus jeunes enfants, c'est l'incompétence en langue française de certains professeurs eux-mêmes, c'est l'inattention portée au sens des mots, à la syntaxe, à la grammaire, à l'orthographe, dans tous les secteurs où la "communication médiatique" a supplanté la compréhension et l'intelligence de la langue. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La langue - la nôtre comme celle du voisin - est d'abord un vecteur d'autonomie personnelle et de dialogue des cultures. Renforcer, dès la maternelle, l'apprentissage de la langue française et des langues européennes voisines (l'italien en Savoie par exemple) apparaît au moins aussi urgent que d'instiller une dose d'anglais - soi-disant international - sur les bancs des universités françaises.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un dernier mot pour ouvrir la réflexion sur un militantisme original : celui des promoteurs de <a title="esperanto alsace lorraine" href="http://esperanto.alsacelorraine.perso.neuf.fr/prezentado.htm" target="_blank">l'esperanto</a>. Cette langue a-nationale pourrait servir de langue de travail européenne et entrer, pourquoi pas, dans le champ universitaire à son tour. Certains y voient même un pont aisé et utile vers d'autres cultures du monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a title="eurocitoyen" href="http://eurocitoyen.blogspirit.com" target="_blank"><strong>laurent watrin</strong></a><br /></span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlPas de portestag:textespretextes.blogspirit.com,2013-04-06:31102672013-04-06T08:30:00+02:002013-04-06T08:30:00+02:00 « Il n’y a pas de portes. Il n’y a pas de jours. Le seul sens...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Il n’y a pas de portes. Il n’y a pas de jours. Le seul sens possible (pour le moment ?), c’est de remonter vers le passé. Et le jugement est sans fin, non pas parce que quelque divinité vous juge, mais parce que vos actions sont tout le temps jugées, de façon obsédante, par vous-même. »</span></em><em style="font-size: 11px;"><span lang="EN-US" style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"> </span></em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-size: medium;">Philip Roth,</span><a title="Marcus et les autres (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/03/30/marcus-et-les-autres.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em><span style="font-size: medium;"> Indignation</span></em></a></span><a title="Marcus et les autres (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/03/30/marcus-et-les-autres.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="font-size: 11px;"> </span></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3208805706.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-141909" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1627188303.jpg" alt="roth,indignation,roman,littérature américaine,étudiant,université,tolérance,culture,extrait" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;"><a title="Notice Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Valentin_Serov" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Valentin Serov</a>, <em>Autoportrait</em> (vers 1885)</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em><span style="font-size: medium;"> </span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em><span style="font-size: medium;"> </span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em><span style="font-size: medium;"> </span></em></span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlJacuzzitag:textespretextes.blogspirit.com,2013-03-05:31102492013-03-05T20:20:00+01:002013-03-05T20:20:00+01:00 « – Oh, ne partez pas ! proteste Ralph. Vous avez l’air contente...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">« – Oh, ne partez pas ! proteste Ralph. Vous avez l’air contente d’être là. <br />– C’est divin, dit-elle en penchant la tête en arrière pour regarder le ciel. Se prélasser dans un bain chaud en contemplant les étoiles au-dessus de soi ! Ma mère piquerait une crise si elle me voyait. Elle s’écrierait : « Tu vas attraper la mort avec le froid qu’il fait. » <br />– Mais non, lui assure Ralph. <br />– On trouve des jacuzzis comme ça en Angleterre ? <br />– Non, pas en séquoia, autant que je sache. Nous l’avons fait venir de Californie à prix d’or, et c’est l’entrepreneur du coin qui s’est chargé de l’installer. <br />– C’est une merveilleuse invention, dit Helen en allongeant les jambes et en les laissant affleurer à la surface de l’eau. Je suppose qu’il a un thermostat. Est-ce que ça signifie qu’un jacuzzi est conscient ? <br />– Pas de soi, en tout cas. Il ne sait pas qu’il passe un bon moment, ainsi que nous en avons conscience tous les deux. <br />– Je croyais qu’il n’existait pas une telle chose que le soi. <br />– Une telle chose, non, si vous parlez d’une entité fixe et définie. Mais il y a le moi que nous élaborons sans cesse. Comme vous élaborez vos histoires. <br />– Voulez-vous dire que notre vie est purement fictive ? <br />– En un sens. C’est l’un des produits de nos réserves de capacité cérébrale. Nous brodons sur le thème de notre moi. »</span></em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">David Lodge,</span><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title="Pensées secrètes h/f (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/03/02/pensees-secretes-h-f.html" target="_blank"> Pensées secrètes</a></span></em><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3342695788.jpg" target="_blank"><img id="media-140645" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2972883667.jpg" alt="lodge,pensées secrètes,roman,littérature anglaise,pensée,conscience,sexualité,université,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><br /></span></em></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlPensées secrètes h/ftag:textespretextes.blogspirit.com,2013-03-04:31102482013-03-04T08:30:00+01:002013-03-04T08:30:00+01:00 Il étudie le fonctionnement de la pensée, elle enseigne l’écriture, sur le...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Il étudie le fonctionnement de la pensée, elle enseigne l’écriture, sur le même campus : ils sont faits pour se rencontrer. Bienvenue dans la vie universitaire (imaginaire) à Gloucester, version <a title="Lodge et l'écriture (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/01/21/lodge-et-l-ecriture.html" target="_blank">David Lodge</a> : <em>Pensées secrètes</em> (<em>Thinks</em>…, 2001, traduit de l’anglais par Suzanne V. Mayoux).</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1616159531.jpg" target="_blank"><img id="media-140588" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1659478067.jpg" alt="Lodge Thinks.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Ralph Messenger, la cinquantaine, a décidé de confier à un dictaphone ses pensées fortuites, pour ses études sur la structure de la pensée. Ce gadget lui a déjà servi lors d’un colloque : à l’insu d’une partenaire épisodique, il avait enregistré leurs ébats </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« pour tester la portée du micro »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> – une microcassette rangée Dieu sait où, il ne faudrait pas que Carrie, sa femme, tombe dessus. Mais s’il veut dévoiler une pensée </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« essentiellement intime, secrète »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, impensable de confier à quelqu’un la tâche de dactylographier ses paroles, problème…</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Les enregistrements à bâtons rompus du professeur Messenger alternent avec le journal d’Helen Reed qui vient de s’installer dans une des maisonnettes du campus. Romancière, 40 ans, elle est chargée pour un semestre du cours de création littéraire, un remplacement pour lequel elle a accepté de quitter sa maison de Londres après la mort de son mari, Martin. Depuis elle n’arrive plus à écrire de la fiction, c’est pourquoi elle a décidé de tenir un journal, pour ne pas perdre la main.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/4280371619.jpg" target="_blank"><img id="media-140589" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1318366824.jpg" alt="Pensees-Secretes affiche Montparnasse.jpg" /><br /></a><a style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small; line-height: 115%; text-align: right;" href="http://www.francetv.fr/culturebox/isabelle-carre-dans-pensees-secretes-de-lodge-redoutable-et-si-romantique-79308">http://www.francetv.fr/culturebox/isabelle-carre-dans-pensees-secretes-de-lodge-redoutable-et-si-romantique-79308</a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Le passage de l’un à l’autre permet de comparer les points de vue, souvent les deux versions de moments partagés, comme ce premier dîner mondain chez Richmond, le doyen de la faculté des lettres, où Helen rencontre pour la première fois Ralph et Caroline Messenger, </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« les convives les plus éminents »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> : lui est un </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« chouchou des médias »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, il dirige l’Institut Holt Belling des sciences cognitives ; sa femme américaine le nomme par son patronyme, </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Messenger »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">. Helen surprend le mari embrassant la maîtresse de maison dans la cuisine, sans qu’ils s’en rendent compte.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Parfois, un narrateur prend le relais, nous raconte un déjeuner au cours duquel Ralph s’étonne qu’Helen soit entrée dimanche dans la chapelle du campus pour suivre la messe. Elle y retourne de temps à autre depuis la mort brutale de Martin, d’un anévrisme. <em>« C’était dur pour vous, mais pour lui une façon rêvée de s’en aller »</em>, dit Messenger, ce qui manque de fâcher Helen, mais les amène à discuter de l’âme et de l’esprit – le dada de Ralph qui travaille sur l’intelligence artificielle et une préoccupation forte pour Helen en deuil.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">C’est la première, mais pas la dernière de leurs discussions sur la conscience, son contenu, son fonctionnement, un sujet qu’il aborde exclusivement sous l’angle scientifique alors qu’Helen y voit la matière même des romanciers depuis plus de deux siècles – elle l’épate en récitant de mémoire les premières lignes des <em>Ailes de la Colombe</em> d’Henry James, bel exemple d’un </span><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">« flux de conscience ». </span></em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Côté littérature,</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Lodge intègre également quelques exercices d</span></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">écriture et d</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">amusants pastiches d</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">écrivains connus.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">La visite de l’Institut des sciences cognitives, un bâtiment étrange dont l’escalier en colimaçon s’enroule dans le même sens que la double hélice de l’ADN, permet à la romancière de découvrir à quel genre de travail on s’y livre et surtout, au deuxième étage, d’admirer une fresque impressionnante sur différentes expériences et théories. Une énorme chauve-souris noire illustre un célèbre article philosophique, <em><a title="Notice Wikipedia (Nagel)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Quel_effet_cela_fait-il_d'%C3%AAtre_une_chauve-souris_%3F" target="_blank">« Comment c’est d’être une chauve-souris ? »</a>.</em> Plus loin, la <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikibooks.org/wiki/Philosophie_de_l'esprit/Ce_que_Marie_ne_savait_pas" target="_blank">Mary de Frank Jackson</a>, spécialiste des couleurs : enfermée dans un environnement monochrome, elle apprend tout sur la couleur en termes scientifiques mais n’en fait l’expérience que le jour où on la laisse enfin voir une rose rouge. Très intéressée, Helen s’en inspirera pour exercer ses étudiants à rédiger des textes d’imagination.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dans les pensées intimes de Ralph Messenger, qui s’est procuré un logiciel de reconnaissance vocale satisfaisant, le sexe revient régulièrement, et toutes sortes de pensées sur ses proches, sur l’argent, la mort, son travail, l’Institut… Helen Reed note dans son journal les faits marquants de ses cours, ses impressions sur les étudiants, sur ses collègues. Pour échapper au campus et à la solitude, elle fait un peu de shopping à <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cheltenham" target="_blank">Cheltenham</a>, la ville la plus proche, et est ravie d’y croiser Carrie qui l’invite à prendre le thé.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Elle devient une intime des Messenger, qui l’inviteront aussi dans leur maison de campagne le week-end. Carrie a un projet de roman, qu’elle voudrait lui montrer. Si elle et ses enfants sont un peu las d’entendre Raph parler du cerveau et de la pensée, Helen est bon public, le sujet l’intéresse et leurs manières différentes d’aborder la conscience humaine ouvrent de nouvelles perspectives.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Si vous avez déjà lu <a title="En sourdine (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/05/17/en-sourdine.html" target="_blank">David Lodge</a>, vous attendez bien sûr le moment où quelque chose d’autre va se passer entre les deux protagonistes, le professeur séducteur et la veuve retenue par les doux souvenirs de son entente sexuelle avec Martin. <em>Pensées secrètes</em>, avec intelligence, subtilité, humour et franchise sur tous les sujets, montre jusqu’à quel point on peut connaître ou méconnaître l’autre. Quand Helen lui confie qu’elle écrit sur sa vie au campus, Ralph rêve d’un échange inédit qui leur permettrait d’entrer dans le psychisme d’autrui, enregistrements contre journal, et davantage encore : de découvrir les pensées intimes d’une personne du sexe opposé. Acceptera-t-elle ?</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlL’orgasme enseigné dans une universitétag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-02-08:32985772013-02-08T09:23:00+01:002013-02-08T09:23:00+01:00 Sept orgasmes?! De quoi retourner sept fois sa langue dans sa bouche -...
<p style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2778249275.jpg" target="_blank"><img id="media-136131" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3256378354.jpg" alt="sexualité,orgasme,cours,université,sprinkle,porno,hommes,femmes," width="280" height="242" /></a>Sept orgasmes?! De quoi retourner sept fois sa langue dans sa bouche - ou ailleurs - avant de se vanter de ses exploits, messieurs. Avez-vous souvent transporté votre compagne dans une telle galaxie? Sept orgasmes comme sept soleils! C’est là où l’histoire du petit tailleur prend son pesant de crème fraîche: sept d’un coup!</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On se demande cependant pourquoi les étudiants et étudiantes auraient besoin de cours universitaires pour apprendre l’orgasme. La génération montante est-elle si peu curieuse qu’elle n’explore pas d’elle-même? Où est la fougueuse liberté des campus, où sont les expériences orgiaques décrites dans certains ouvrages? La recherche du plaisir ne devrait-elle pas nous inciter à expérimenter par nous-mêmes, à provoquer des sensations inattendues, à inspirer aux partenaires des extases qui, en effet retour, nous transportent dans un monde d’infinie jouissance? </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Infinie, pas vraiment. Cela s’arrête, on le sait. Plus vite chez les hommes dont la mécanique du plaisir est différente de celle des femmes. Mais alors pourquoi faire un atelier animé par une femme? Pourquoi ne pas faire appel à un animateur homme, acteur de porno, qui expliquera comment tenir des heures sans éjaculer tout en prenant et donnant un max de sensations? Durer et multiplier les pics sans la chute sont les deux mammelles d'un plaisir renversant. Toujours au bord mais jamais noyé - sauf au final où </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/695328573.jpg" target="_blank"><img id="media-136132" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1051800677.jpg" alt="sexualité,orgasme,cours,université,sprinkle,porno,hommes,femmes," width="290" height="215" /></a>théoriquement les deux partenaires explosent sans réserve de toute l’énergie engrangée.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Annie Sprinkle, qui contrairement aux apparences n'a pas le melon (image 1), est l’exemple qu’il y a une vie après le porno. Elle s’est reconvertie éducatrice du sexe.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’atelier pratique est annoncé pudique. Pour l’expérience des sept orgasmes les filles seront habillées. C’est moins drôle mais plus suggestif. Imaginez une main qui se balade dans le jean: l’imagination s’emballe mieux que si tout est montré. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour les garçons on ne parle pas de sept orgasmes. Ils devront se contenter d’un seul. Pourtant, il ont eux aussi plusieurs manières d’entrer dans le plaisir. Peut-être que la vue des filles râlant en choeur et publiquement dans une salle de conférence, transpirantes et agitées de spasmes langoureux, leur donnera envie d’en savoir plus.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On ne sait si un examen sanctionnera la semaine, avec par exemple des questions à coït multiples. Les garçons seraient incités à décrire les sept orgasmes féminins. Autant dire que c’est comme décrire le Graal. Difficile et si merveilleux. Mais si mystérieux aussi. Beaucoup sécheraient - ce qui n’est pas pratique en l’occurrence, une certaine humidité étant favorable au glissement des idées. D’autres donneraient leur langue à la chatte. Ce qui, du point de vue des relations entre femmes et hommes, est assez fun.</span></p><p style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; text-align: justify;">Mesdames, vos lèvres sont un paysage, un abîme, que dis-je: un univers! De quoi créer des vocations de peintres, d'astronautres - et de spéléologues...</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’Université de l’Illinois aux Etats-Unis organise une semaine de <a href="http://www.campusreform.org/blog/?ID=4607" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>cours sur l’orgasme</em></span></a> pour les étudiants résidents du campus. Parmi les intervenants, une ancienne actrice porno des années 1970-1980, Annie Sprinkle, viendra parler des sept orgasmes. En apothéose de la semaine, un atelier pratique d'orgasme est prévu.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlHomme, femme ou hermaphrodite: la faute aux hormonestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-01-04:32985332013-01-04T13:10:00+01:002013-01-04T13:10:00+01:00 Mais on ignorait encore comment s’effectue le passage entre...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/698006377.jpg" target="_blank"><img id="media-134034" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2350033834.jpg" alt="université,geneve,sexe,genre,hermaphrodisme,beauvoir,homme,femme,stérilité,hormones," width="212" height="289" /></a>Mais on ignorait encore comment s’effectue le passage entre l'indifférenciation morphologique initiale - alors que l'embryon est génétiquement déterminé, et la différenciation physique et biologique avec l'acquisition de caractères féminins ou masculins. Comment cet embryon, mâle ou femelle dans ses gênes, le devient-il dans son corps? Comment le corps se masculinise-t-il ou se féminise-t-il?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On en sait un peu plus grâce à une étude réalisée par des chercheurs de <a href="http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/On-sait-mieux-comment-les-ftus-deviennent-des-mles-ou-des-femelles/story/25131075" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>l’Université de Genève</em></span></a>.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333399;">«Les chercheurs genevois ont levé une partie du voile sur ce processus complexe, en identifiant le rôle capital joué par une famille d’hormones, les facteurs de croissance apparentés à l’insuline. Ceux-ci sont connus pour leur implication dans la régulation du métabolisme, de la croissance, et des capacités reproductives de l’individu. En observant des souris transgéniques, il est apparu que sans ces facteurs, les glandes sexuelles sont incapables de se développer en testicules ou en ovaires. L’embryon ne se différencie alors ni en mâle ni en femelle.»</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cette étude est présentée comme permettant de mieux comprendre l’ambiguïté sexuelle, précisément l’hermaphrodisme. Les enfants hermaphrodites naissent avec les caractéristiques des deux sexes, plus ou moins marquées. Du point de vue médical c’est considéré comme une pathologie du développement sexuel. Les personnes hermaphrodites ne peuvent pas se reproduire.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La théorie féministe du genre, qui affirme que l’on peut socialement décider d’être homme ou femme indépendamment de notre sexe biologique, fait grand cas des personnes hermaphrodites, appelées aussi intersexe ou troisième sexe. Cette intersexualité serait une piste validant l’indifférenciation sexuelle fondamentale. Le fait d’être homme ou femme, avec des comportements différents, ne serait qu’une construction culturelle, un conditionnement social.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Avoir mis en évidence un médiateur chimique qui favorise la sexualisation rappelle que le sexe est d’abord biologique et physique dans l’historique de l’individu. Les organes sexuels produisent des hormones qui favorisent le développement des différences ultérieures, par exemple la masse musculaire, la voix, la pilosité, la configuration sexuelle et la manière d’entrer en relation, les conséquences de la sexualité. Ces différences induiront des comportement différenciés. La culture confirmera et socialisera ces différences.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A la différence de Simone de Beauvoir qui n’a défendu que la construction sociale du genre sans lui attribuer de lien causal avec le sexe biologique, en découplant même le biologique et le culturel, je soutiens la thèse qu’à la fois on naît et devient homme ou femme. L’hermaphrodisme n’est pas une preuve de l’indifférenciation culturelle des genres. Il s’agit d’un défaut dans la constitution sexuelle, comme la stérilité peut l’être aussi. En tant que défaut biologique il n’empêche pas la personne d’être parfaitement intégrée et active dans le monde, sans être pour autant l'alibi d'une théorie sur l'indifférenciation entre les sexes.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A propos de la théorie du genre, lire:</span><br /><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/567601657.jpg" target="_blank"><img id="media-134035" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2270234813.2.jpg" alt="université,geneve,sexe,genre,hermaphrodisme,beauvoir,homme,femme,stérilité,hormones," width="163" height="248" /></a><br /><br /><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/05/12/feminista-le-livre-est-maintenant-en-librairie.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Disponible dans les librairies romandes ou en ligne</em></span></a>.</span><br /><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Etre homme ou femme est associé à certaines hormones. C’est aussi associé à une détermination génétique initiale puis à la construction physique du sexe, avec la mise en place d’ovaires ou de testicules. Cela on le sait déjà. </span></p>
lelazorhttp://lelazor.blogspirit.com/about.htmlCeci est une révolutiontag:lelazor.blogspirit.com,2012-12-01:29388072012-12-01T07:10:00+01:002012-12-01T07:10:00+01:00 La vraie révolution sera celle du savoir et de l’enseignement...
<p><iframe width="306" height="250" src="http://www.youtube.com/embed/nxfsO1BZtKo" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">La vraie révolution sera celle du savoir et de l’enseignement partagé en ligne. Aux Etats Unis, les universités prestigieuses comme Princeton, Berkeley ou Stanford, commencent à mettre en ligne des cours ouverts <strong>gratuitement</strong> <strong>à tous</strong>. En France, des profs d’universités proposent (malheureusement) à leurs seuls étudiants des cours en ligne (ex : Paris X Nanterre), ou déportent en video des parties de cours (ex : 1ere année de médecine dans le Pas de Calais), en particulier pour ceux qui habitent loin du campus. Cette pratique existe déjà depuis longtemps au Canada et elle tend à se généraliser en Corée du sud. Imaginez, demain, lorsqu’il sera possible d’assister de chez soi, à tout âge, à n’importe quel exposé, sur l’histoire, la sociologie, la médecine….</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">Déjà, les profs constatent qu’ils sont obligés de s’adapter…plus question d’être approximatif ou un peu trop partisan d'une doctrine, car les étudiants en live valident avec Google sur leur Smartphone, ce que le maitre raconte….il va falloir enseigner autrement, mais imaginez demain, dans un avenir plus ou moins lointain, un grand universitaire contesté sur son point de vue par un inconnu posant une question de l’autre bout du monde…il va falloir réguler les flux, trouver de nouvelles manières de faire, avoir recours de plus en plus à des médias, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>mais des solutions technologiques existent grâce à des plateformes spécialisées, j’ai beaucoup travaillé sur ce domaine…</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">Mais bien sûr, cela va être aussi de plus en plus dur pour celui qui ne passe pas bien à l’image, qui est confus, monotone ou pire, dont le discours est creux….je vous le dis, comme aurait pu dire Steve Job, c’est une vraie révolution qui s’annonce….ah, Educ Nat, ça va craquer….et à ceux qui pensent qu'un enseignant sera toujours indispensable pour corriger des devoirs, là encore, on peut réver à des échanges à partir de réseaux d'experts et des forums organisés...mais cela, c'est encore une nouvelle révolution.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><a href="http://www.insidehighered.com/news/2012/04/18/princeton-penn-and-michigan-join-mooc-party"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">Accès au Massive Open Online Courses</span></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><a href="https://www.coursera.org/">Accès à Coursera</a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><a href="https://www.canvas.net/?gclid=CIiew43G-LMCFSbMtAodAXMAKg"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">Accès à CANVAS</span></a></p><p style="text-align: center;"> </p>
Action Barbèshttp://actionbarbes.blogspirit.com/about.htmlUn rapport on ne peut plus clair sur les mutuelles étudiantestag:actionbarbes.blogspirit.com,2012-09-16:29244682012-09-16T07:00:00+02:002012-09-16T07:00:00+02:00 Les étudiants ne représentent peut-être pas une grosse partie de notre...
<p style="text-align: justify;">Les étudiants ne représentent peut-être pas une grosse partie de notre lectorat. Pourtant, ils vont bientôt s'incrire dans les facs, pour la première fois pour certains, et la rédaction ne veut pas passer à côté de l'annonce de <a title="le rapport de UFC-Que Choisir" href="http://www.quechoisir.org/argent-assurance/assurance/assurance-des-personnes/communique-inscriptions-a-la-faculte-l-ufc-que-choisir-met-au-banc-les-mutuelles-etudiantes" target="_blank">ce rapport de UFC-Que choisir</a> qui met le doigt sur une dérive. L'opacité et la mauvaise qualité des mutuelles étudiantes. C'est dans son numéro de rentrée que vous trouverez le détail de ce rapport et <a title="UFC-Que choisir" href="http://www.quechoisir.org/argent-assurance/assurance/assurance-des-personnes/communique-inscriptions-a-la-faculte-l-ufc-que-choisir-met-au-banc-les-mutuelles-etudiantes" target="_blank"><strong>ici</strong></a> si vous voulez en prendre connaissance en ligne. </p><p style="text-align: justify;">Voici un extrait qui montre qu'il est temps de se pencher sur le problème, y compris en tant que parent :</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: 12px; line-height: 18px; font-family: Arial, Geneva, Helvetica, sans-serif; color: #333399;">La distribution, dans un même lieu et par les mêmes organismes privés, de la sécurité sociale étudiante obligatoire et d’activités commerciales facultatives (complémentaire santé, assurance habitation ou automobile, banque, etc.) aboutit à une totale méconnaissance de leurs droits par les jeunes. Ainsi, seuls 39 % des étudiants interrogés ont intégré le rôle premier des mutuelles -remplacer la sécurité sociale de leurs parents- et pas plus de 43 % ont compris que le niveau des remboursements, pour la partie sécurité sociale, est le même quel que soit leur choix. Pire, 37 % des nouveaux étudiants ignorent que les complémentaires santé qu’elles proposent ne sont pas obligatoires.</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;">Les règles de la société doivent faire l'objet d'un apprentissage, faute de quoi l'arnaque est à tous les coins de rues. Pensez à expliquer à vos jeunes les arcannes de l'administration, les obligations, les risques, les bons comportements... On les croit omniscients parce qu'ils connaissent mieux que nous les ordinateurs et les fameuses autoroutes de la communication, le fonctionnement des téléphones mobiles et autres lecteurs MP3... Oui, nul doute. Mais tout cela n'est que la forme. Sous cette forme, on continue à trouver des pièges et des difficutés à bien comprendre le fond. </p><p style="text-align: justify;">La presse n'a pas manqué de reprendre les conclusions de ce rapport : </p><p style="text-align: justify;">La <strong><a title="La Tribune du 12 septembre 2012" href="http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120912trib000719088/les-mutuelles-etudiantes-meritent-un-bonnet-d-ane-selon-ufc-que-choisir.html" target="_blank">Tribune</a></strong> relève que des économies pourraient être réalisées : "Les frais de gestion des mutuelles sur leur mission de sécurité sociale ont représenté pas moins de 93 millions d’euros en 2011, soit 13,7 % des prestations versées. C’est trois fois plus que l’assurance maladie !", indique UFC-Que Choisir. </p><p style="text-align: justify;"><strong><a title="20 Minutes du 12 septembre 2012" href="http://www.20minutes.fr/societe/1002098-mutuelles-etudiantes-ratent-examen" target="_blank">20 Minutes</a></strong> insiste sur la communication désastreuse entre étudiants et Mutuelles : "un tiers des étudiants attendent plus de trois mois leur carte Vitale et ne peuvent pas bénéficier du tiers payant. «Et malheur à ceux qui voudraient joindre leur mutuelle pour s’en plaindre car moins d’un appel sur deux (45%) aboutit auprès de la LMDE (principale mutuelle étudiante), contre 88% pour l’Assurance maladie»</p><p style="text-align: justify;"><strong><a title="Le Monde du 12 septembre 2012" href="http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2012/09/12/l-ufc-que-choisir-tacle-les-mutuelles-etudiantes_1759093_1473692.html" target="_blank">Le Monde</a></strong> dénonce un "constat accablant" et "les pratiques commerciales [sont] également dans le collimateur de l'UFC-Que<a class="lien_interne" style="text-decoration: none; cursor: pointer; color: #16212c; border-bottom-width: 0px; border-bottom-style: initial; border-bottom-color: initial;" href="http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/choisir" target="_blank">Choisir</a>. Comme leur financement dépend du nombre d'étudiants affiliés auprès d'elles, les mutuelles se livrent à une course à l'inscription. <em>"C'est comme si on introduisait pour les salariés une concurrence entre la caisse primaire d'assurance-maladie et un autre établissement !"</em></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlAdieu Tombouctoutag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-07-01:32982452012-07-01T10:49:00+02:002012-07-01T10:49:00+02:00 L’architecture de la ville est d’une grande beauté. C’est une ville de...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3842625027.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2578858972.jpg" id="media-119568" alt="tombouctou3.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-119568" /></a>L’architecture de la ville est d’une grande beauté. C’est une ville de sable et d’argile posée sur le même sable d’or. Tombouctou a connu un grand rayonnement intellectuel dans le passé, comme lieu d’étude du Coran. A certaines périodes on compta jusqu’à 25‘000 étudiants musulmans dans son Université. Elle a connu la richesse grâce au commerce international en Afrique, dont le trafic d’esclaves, bien avant la traite négrière.<br /> <br /> Cette ville nommée «perle de l’Afrique» ou «Ville aux 333 saints» est aujourd’hui sous la domination des milices salafiste qui, comme dit précédemment, ont <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/06/30/mali-les-islamistes-detruisent-les-mausolees-des-saints.html"><span style="text-decoration: underline;"><i><b>commencé hier à détruire les mausolées des saints</b></i></span></a>. S’agissant de saints Soufis, les salafistes n’ont aucun scrupule.<br /> <br /> Le soufisme est parfois nommée voie mystique de l’islam.<br /> <br /> <i>«<a target="_blank" href="http://www.journalsoufi.com/soufisme"><span style="text-decoration: underline;"><b>Le soufi est l'amoureux de la Vérité</b></span></a>; c'est celui qui par les moyens de l'amour et de la dévotion va vers la Perfection dont tout le monde réellement est en quête.»</i><br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1354004321.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2237606119.jpg" id="media-119569" alt="mali2.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-119569" /></a><br /> Le soufi n’a pas renoncé à l’islam, il en privilégie la voie de la Vérité. La conscience intérieure doit le guider. Le soufisme n’est donc pas séparé de l’islam et il recommande la pratique des cinq piliers. Il considère que l’observance des lois de la religion sans la disposition de conscience intime n’est que formalisme de surface et non transformation intérieure.<br /> <br /> On comprend que les salafistes, beaucoup plus formalistes, méprisent les soufis.<br /> <br /> La destruction des mausolées de Tombouctou par des factions islamistes est donc d’une part une profanation de leur propre religion, d’autre part une bataille dans la guerre d’influence que se livrent les différents courants de cette religion.<br /> <br /> C’est aussi une manière de terroriser les habitants et d’asseoir le pouvoir sur eux:<br /> <br /> <i>« Désormais, il n’y a que deux activités possibles à Tombouctou : aller à la mosquée et rester chez soi. » Hallé Ousmane, le maire, <a target="_blank" href="http://www.tamoudre.org/geostrategie/resistance/mali-les-fantomes-de-tombouctou.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>cache mal son dépit</b></span></a>. Sa ville, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, se meurt à petit feu. Les façades sont éventrées, les archives de l’administration ont été détruites, des bâtiments saccagés servent d’abris aux animaux…»</i><br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/4050379131.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/519597750.jpg" id="media-119570" alt="tombouctou manuscrits 3.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-119570" /></a>La ville passa sous administration française en 1894, puis fit partie du Mali dans la deuxième moitié du XXe siècle. Outre les éléments d’architecture Tombouctou recèle des dizaines de milliers de manuscrits remontant jusqu’à des périodes pré-islamiques. Ces manuscrits sont des enseignements scientifiques mais aussi des documents de droits dotés d’une grande valeur historique et culturelle.<br /> <br /> <br /> La ville de Tombouctou a été longtemps dirigée par des musulmans non salafistes. La rébellion touareg n’est pas nouvelle dans cette région mais son affiliation salafiste est récente.<br /> <br /> La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest <i>(Cedeao)</i> a décidé de soutenir Bamako, dont l’armée est réduite presque au néant. Un force militaire de 3‘300 hommes, formée au Sénégal et au Nigéria, devrait être prochainement opérationnelle et attend le soutien de l’ONU. Sa mission est d’abord de sécuriser Bamako, capitale du Mali, puis de reprendre les régions du nord, actuellement sous contrôle islamiste. S’ils n’y parviennent pas, toute la culture ancienne et riche ainsi que la pratique modérée de la religion à Tombouctou pourraient disparaître.<br /> <br /> A suivre attentivement.<br /> <br /> <br /> <br /> <object height="315" width="560" data="http://www.youtube.com/v/_9mrdfru9vc?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/_9mrdfru9vc?version=3&hl=fr_FR" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;">Appelée aussi Tinbuktu, cette ville du Mali est située sur la rive du fleuve Niger. Son nom viendrait, selon une légende, d’un endroit où une femme nommée Bouctou avait un puits (Tin). Au XIIe siècle, après des siècles de campement touareg, les premières oeuvres en dur apparaissent.</p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlL'entreprise, c'est le diable !tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2012-06-16:29073172012-06-16T15:25:00+02:002012-06-16T15:25:00+02:00 On s’habitue. On ne réagit plus. Les mentalités, en France, sont...
<p class="MsoNormal"> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial;"><img id="media-675522" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/00/2203478005.jpg" alt="amphi.jpg" width="73" height="48" />On s’habitue. On ne réagit plus. Les mentalités, en France, sont ainsi, à quoi bon s’insurger ? La bêtise finit par étouffer la capacité d’indignation. Dans l’excellent <em>Journal du Palais de Bourgogne</em>, je tombe sur cette interview de l’ex-présidente de l’Université de Bourgogne : <em>"Nouer des partenariats avec des entreprises, ce n’est pas vendre son âme au diable".</em> Texto, je vous jure. En voilà une qu’elle est audacieuse et progressiste ! Dans tous les pays modernes, cela fait trente ans qu’on a compris que pour favoriser l’emploi, il fallait créer des passerelles entre l’université et l’entreprise. Chez nous, c’est le top de la nouveauté ! Au secours ! </span></p>
Mireille Vallettehttp://islamismeensuisse.blogspirit.com/about.htmlSocialisme et islamisme s'offrent Israël en festintag:islamismeensuisse.blogspirit.com,2012-01-16:33177132012-01-16T19:23:00+01:002012-01-16T19:23:00+01:00 Carlo Sommaruga, socialiste paraît-il, mange avec les loups. On verra...
<div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p>Carlo Sommaruga, socialiste paraît-il, mange avec les loups. On verra s'il dévorera Israël avec eux mercredi à Uni-mail. Hani Ramadan, champion de la haine des femmes et Musheer Al Masri, porte-parole du Hamas, seront à table. On débattra de l'intervention militaire israélienne à Gaza.</p><p>Le Hamas... un organisme qui milite pour la destruction de l'Etat d'Israël, se déclare adversaire de toute idée d'accord. Le Hamas qui a commencé à construire son Etat islamiste, liberticide et sexiste.</p><p>Lors du festin de mercredi, la charte ignoble de ce mouvement, ses terroristes, ses milliers de roquettes et ses combattants qui prirent en otage leurs citoyens à Gaza ne seront pas au menu. Ni les tortures et les exécutions sommaires, ni l'élimination impitoyable de leurs adversaires.</p><p>A ce banquet, les convives ne s'empiffreront que des méfaits d'Israël. Il sera le plat d'horreurs. On oubliera qu'il est le seul pays de la région qui accorde les mêmes droits à ses diverses religions et que dans aucun autre, les musulmans ne disposent d'autant de ces droits.</p><p><strong>Oublier Goldstone...</strong></p><p>Ce soir-là, c'est sûr, les convives éviteront une difficile digestion: celle du juge</p><p>Goldstone qui affirme désormais qu'il n'y a pas eu lors de l'intervention de 2008 de politique israélienne visant à cibler les civils gazaouis.</p><p>En revanche, on parlera avec sa légèreté coutumière d'un gouvernement d'apartheid semblable à celui qui en Afrique du Sud pénalisait les relations sexuelles entre Blancs et non Blancs ou réservait aux uns et aux autres des toilette et même des fontaines séparées.</p><p>Question discrimination, Tel-Aviv vient d'être désignée ville la plus agréable pour les homosexuels. Une occasion pour Ramadan de rappeler que le sida est un châtiment divin? Al Masri indiquera leur sort à Gaza.</p><p>On oubliera encore mercredi que des milliers d'Israéliens réagissent avec vigueur à «leur» radicalisme religieux et sexiste. Car en Israël, la liberté de protester contre la religion et pour la laïcité existe... Ce qui ne suggère aucunement que cette démocratie ne commet pas elle aussi des méfaits.</p><p><strong>Ramadan au dessert ?</strong></p><p>Ramadan offrira-t-il en guise de dessert le rappel que dans l'Etat tant désiré du Hamas qui est aussi le sien, "délaisser la prière, boire et forniquer sont des crimes pour lesquels la loi a prévu des châtiments" ? Confirmera-t-il une nouvelle fois que dans ces Etats, on met à mort les apostats ?</p><p>Sommaruga, l'homme qui mange avec les loups, devrait méditer le tout récent <a href="http://justice.belgium.be/fr/binaries/VSSE_rapport2010_FR_web_tcm421-158199.pdf">rapport belge</a> sur la sûreté de l'Etat. Citant notamment les actions de boycottage d'Israël, les auteurs soulignent « la possible collusion entre l'extrême gauche et les milieux de l'islamisme radical: antisionisme et antisémitisme ont pu dans certains cas servir de ciment pour une telle convergence. »</p><p><strong>Rappel: un rassemblement de protestation se tiendra ce mercredi 18 janvier à 19 heures devant Uni-Mail, Bd du Pont-d'Arve</strong></p><p> </p><p> </p><p> </p></div></div></div><div class="postbottom"><div class="postbottom-decorator1"><div class="postbottom-decorator2"><p class="posted">15:21 Écrit par Mireille Vallette | <a id="a" href="http://contre-chantmireillevallette.blog.tdg.ch/archive/2012/01/16/socialisme-et-islamisme-s-offrent-israel-en-festin.html">Lien permanent</a> | <a href="http://contre-chantmireillevallette.blog.tdg.ch/archive/2012/01/16/socialisme-et-islamisme-s-offrent-israel-en-festin.html#comments" rel="nofollow">Commentaires (38)</a> | <a>Envoyer cette note</a> | Tags : <a href="http://contre-chantmireillevallette.blog.tdg.ch/tag/isra%C3%ABl">israël</a>, <a href="http://contre-chantmireillevallette.blog.tdg.ch/tag/gaza">gaza</a>, <a href="http://contre-chantmireillevallette.blog.tdg.ch/tag/socialisme">socialisme</a> | <a href="http://www.wikio.fr/vote?url=http%3A%2F%2Fcontre-chantmireillevallette.blog.tdg.ch%2Farchive%2F2012%2F01%2F16%2Fsocialisme-et-islamisme-s-offrent-israel-en-festin.html" rel="nofollow" target="_tab"><img style="height: 15px; border: none; vertical-align: text-bottom;" src="http://www.wikio.fr/shared/img/vote/wikio4.gif" alt="" /></a> | <a href="http://del.icio.us/post?url=http%3A%2F%2Fcontre-chantmireillevallette.blog.tdg.ch%2Farchive%2F2012%2F01%2F16%2Fsocialisme-et-islamisme-s-offrent-israel-en-festin.html" rel="nofollow"><img style="height: 14px; border: none; vertical-align: text-bottom;" src="http://images.del.icio.us/static/img/delicious.small.gif" alt="" /> del.icio.us</a> | <a href="http://digg.com/submit?url=http%3A%2F%2Fcontre-chantmireillevallette.blog.tdg.ch%2Farchive%2F2012%2F01%2F16%2Fsocialisme-et-islamisme-s-offrent-israel-en-festin.html&title=Socialisme+et+islamisme+s%27offrent+Isra%C3%ABl+en+festin&bodytext=%20Carlo%20Sommaruga,%20socialiste%20para%C3%AEt-il,%20mange%20avec%20les%20loups.%20On%20verra%20s%27il%20d%C3%A9vorera%20Isra%C3%ABl%20avec%20eux&media=news" rel="nofollow"><img style="height: 15px; border: none; vertical-align: text-bottom;" src="http://digg.com/img/badges/16x16-digg-guy.gif" alt="Digg!" /> Digg</a> | <a href="http://www.facebook.com/share.php?u=http%3A%2F%2Fcontre-chantmireillevallette.blog.tdg.ch%2Farchive%2F2012%2F01%2F16%2Fsocialisme-et-islamisme-s-offrent-israel-en-festin.html&t=Socialisme+et+islamisme+s%27offrent+Isra%C3%ABl+en+festin" rel="nofollow" target="_blank"><img style="height: 15px; border: none; vertical-align: text-bottom;" src="http://static.ak.facebook.com/images/share/facebook_share_icon.gif" alt="" /> Facebook</a> | |</p></div></div></div><div class="commentlist"><h2 id="comments"><span style="font-size: small;">Commentaires</span></h2><div class="commentparent "><p id="c277373">" la possible collusion entre l'extrême gauche et les milieux de l'islamisme radical: antisionisme et antisémitisme ont pu dans certains cas servir de ciment pour une telle convergence. » "<br /> <br /> Le grand amis des gauchistes qu'est Chavez le président du Vénézuela est le meilleur allié et ami d'Ahmadinejad, du hezbollah et du Hamas. <br /> <br /> Ne dit-on pas que les amis de mes amis sont mes amis?<br /> <br /> D.J</p><p class="posted">Écrit par : D.J | 16/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277375">Ah bon. J'étais inquiet, je me disais: "un type du Hamas va bientôt venir parler à Genève et Mireille ne dit rien ? C'est pas normal, elle doit être malade, j'espère que c'est pas trop grave."<br /> Me voilà rassuré.<br /> Bonne année Mireille</p><p class="posted">Écrit par : Alec Feuz | 16/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277388">Mireille, que vous le vouliez ou non ,le Hamas a été porté au pouvoir à l’occasion de votations définies comme démocratiques par les observateurs envoyés par les organisations internationales , la punition collective infligée par Tsahal ne change rien à l'affaire, Israël ne veut aucun témoin de la vie quotidienne à Gaza pour preuve, les attaques répétées contre la représentation diplomatique française, les interdictions formulées aux ONG de Suisse notamment de se rendre dans ce territoire , véritable prison à ciel ouvert.<br /> Quand à définir Israël et Tel-Aviv comme un pays une ville, à mi-chemin entre Disneyland et Woodstock , c'est tout simplement ridicule.</p><p class="posted">Écrit par : briand | 16/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277392">" Mireille, que vous le vouliez ou non ,le Hamas a été porté au pouvoir à l’occasion de votations définies comme démocratiques par les observateurs envoyés par les organisations internationales ".<br /> <br /> Un peu facile le coup démocratique dans une région tenue militairement et par la contrainte par un parti quasi unique. Quand à Gaza prison à ciel ouvert; on connaît surtout les geôliers qui sont entre autres les agents du Hamas. Ce n'est pas Israël qui emprisonne les gazaouis, mais le Hamas qui les tient en otage.<br /> <br /> D.J</p><p class="posted">Écrit par : D.J | 16/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277395">Merci, Briand, de montrer quelques fissures dans ce bloc monolithique que nous présente Mireille Vallette.</p><p class="posted">Écrit par : Marie-France de Meuron | 16/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277404">Vous devez vous sentir au-dessus de la loi pour vous attaquer si haineusement à Monsieur Ramadan qui ne vous a jamais insulté. Vos arguments sont ternis par votre rage incontrôlable et insensée. Vous êtes risible, ridicule, allez vous faire soigner!</p><p class="posted">Écrit par : tienstiens | 16/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277411">Lorsqu'un champignon s'attaque à un arbre c'est que celui-ci est pourri il faut l'abattre.<br /> <br /> Les ramadans s'attaquent à notre civilisation malade, attention danger! Ce sont les parasites, que nos idiots utiles mettent dans les pouvoirs il faut les en empêcher coûte que coûte.</p><p class="posted">Écrit par : Pierre NOËL | 16/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277422">Que de haines qui s'alimentent mutuellement.<br /> Il ne faudrait pas oublier que c'est la politique d'Israël qui a fait le hamas. Les extrémistes d'un camp ont besoin des extrémistes de l'autre camp.<br /> <br /> Où sont passés les Accords de Genève? A la trappe. Qui n'en veut pas? Les extrémistes justement.</p><p class="posted">Écrit par : Johann | 16/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277424">Il n’y a pas un peuple qui ne deviendrait pas radical si on le soumettait depuis plus de 60 ans à une violence parfois meurtrière, si l’annexion des terres était permanente, si on interdisait à ce peuple de travailler, de se déplacer, si on détruisait maisons, écoles, infrastructures, si on fermait l’université et si on les empêchait même de rencontrer leurs familles qui habitent à 200 mètres.<br /> <br /> Evidemment depuis ici dans son grand confort on peut regretter qu’un peuple se radicalise, qu’il accepte (démocratiquement) de s’en remettre à un mouvement qui représente un extrême qui fait peur et souvent à juste titre. Mais il n’y a que des gens d’extrême mauvaise foi pour faire semblant de croire que cette réalité a d’autres causes que l’injustice et la désespérance.</p><p class="posted">Écrit par : PA Gilliéron | 17/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277427">La "suce botte" ignore l'histoire d'Israël et du peuple Juif. Elle collabore et soutient des criminels. "dis moi qui tu hantes je te dirai qui tu es"<br /> <br /> Les collabos ont toujours reçu et payé leurs dettes.<br /> <br /> <a href="http://www.aschkel.info/article-l-histoire-d-israel-en-cartes-53673903.html" rel="nofollow" target="_blank">http://www.aschkel.info/article-l-histoire-d-israel-en-cartes-53673903.html</a></p><p class="posted">Écrit par : Pierre NOËL | 17/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277434">"Mireille, que vous le vouliez ou non ,le Hamas a été porté au pouvoir à l’occasion de votations définies comme démocratiques par les observateurs envoyés par les organisations internationales"<br /> <br /> Certes et vous conviendrez donc que cela soit tout aussi légitimement que l'U.E., les USA, le Canada, le Japon et l'Etat d'Israël aient classé ce mouvement sur la liste officielle des organisations terroristes, au même registre que l'AQMI quoi.<br /> <br /> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hamas" rel="nofollow" target="_blank">http://fr.wikipedia.org/wiki/Hamas</a><br /> <br /> Quel serait aujourd'hui l'avis de ce pauvre diable de Vittori Arrigoni sur la question ? Terroristes ma non troppo ?<br /> <br /> "véritable prison à ciel ouvert"<br /> <br /> Ne me dites pas que les frères Egyptiens lui ferment aussi leurs portes ? Pourtant ils sont en bons termes, non ?<br /> <br /> <a href="http://www.lepoint.fr/monde/egypte-le-hamas-salue-la-victoire-des-islamistes-03-12-2011-1403428_24.php" rel="nofollow" target="_blank">http://www.lepoint.fr/monde/egypte-le-hamas-salue-la-victoire-des-islamistes-03-12-2011-1403428_24.php</a><br /> <br /> Maintenant, pour ce qui concerne l'Etat d'Israël, je vous le concède, les ressortissants de l'entité hostile que lui est Gaza, ils n'y sont pas les bienvenus et, je vous le précise, c'est là un euphémisme de ma part. <br /> <br /> "Quand à définir Israël et Tel-Aviv comme un pays une ville, à mi-chemin entre Disneyland et Woodstock , c'est tout simplement ridicule."<br /> <br /> Je ne vous le fait pas dire car si la ville de Tel Aviv se caractérise bien par son libéralisme avant-gardiste le pays, lui, ressemble plutôt à une ruche du style Sillicon Valley.</p><p class="posted">Écrit par : Giona | 17/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277435">Mais que tous les pro-hamas viennent en Suisse, c'est l'unique but de la campagne des Somaruga et autres Ramadans !!!<br /> <br /> Maintenant que les "frères" ou "pères" des frères musulmans se préparent une belle guerre avec les salafistes en Egypte, nous assistons à l'alliance entre le hamas et les fréros, bien-sûr moyennant finance, comme tous les empereurs de l'islam basés à Genève savent le faire !!!<br /> <br /> C'est à mourir de rire, les chiites pro-iraniens soutenus par les frères sunnites, pendant que les salafistes égyptiens font exploser les chefs de gangs à Gaza !!!<br /> <br /> Somaruga avait déjà déjà envoyé le gamin Antonio Hodgers sur place pour tisser des liens comme l'avait fait Ziegler il y a 40 ans, ce qui nous avait valu la présence d'arafat à Genève pendant 3 décennies avec sa horde de jeunes garçons et ses gardes corps efféminés ainsi que 25 milliards sur un compte d'une banque privée de la place, c'est bon le hamas a aussi ses comptes à numéros dans la ville de Calvin, ceci avec la collaboration des socialos genevois et zurichois, maintenant, ils n'ont plus qu'à faire venir leurs familles et autres hystériques, ce qui ne va manquer de faire des étincelles avec la clic du clan fatah/olp !!!<br /> <br /> Il y a déjà une représentation officielle du hezbollah à Zurich grâce aux manoeuvres reptiliennes de Micheline, il fallait donc que Genève se distingue en faisant le lit du hamas, rien de plus logique !<br /> <br /> Rien de plus logique également, le fait que les Ramadans se liguent avec les clans gazaouis les plus dominants, ils avaient il n'y a pas8 mois dans la mosquée Ibn Taymiyya de Gaza, sans parler d'une autre attaque ayant aussi fait une trentaine de victimes en an plus tôt, c'est un peu ça l'islam helvétique, on se tue au bercail et on ouvrent des comptes à numéro au berceau des ong !<br /> <br /> Comme le fait Mourad Dhina et les timoniers du FLN !</p><p class="posted">Écrit par : Corto | 17/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277454">Hani Ramadan dit la vérité lorsqu'il dénonce la «pensée tribale» de Pierre Weiss, une pensée qui «fait passer l'intérêt d'une nation, dont la citoyenneté est fondée sur une ascendance, au-dessus de la justice et des droits humains, même au détriment du bon sens.</p><p class="posted">Écrit par : Chegga | 17/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277469">En quoi est-ce un probleme de rappeler l'horreur qui s'est passe a Gaza, il y a 3 ans,dont les suites ineffacables persistent chez les survivants (lire les "New Reports" du Centre palestinien des droits humains :<a href="http://www.pchrgaza.org/portal/en/" rel="nofollow" target="_blank">http://www.pchrgaza.org/portal/en/</a> ? Je suis depuis deux mois a Gaza, et j'entends et je vois tous les jours comment le siege ecrase la vie des gens ordinaires ici. Il faudrait un maximum d'information sur la situation ici pour que le monde se reveille et demande un arret au blocus, une catastrophe evitable, qui ne vient pas de la nature mais de tout ce que est le plus bas chez l'etre humain. Esperons que la conference va contribuer a une prise de conscience.</p><p class="posted">Écrit par : <a title="Carol Scheller" href="http://carol.blog.tdg.ch" rel="nofollow" target="_blank">Carol Scheller</a> | 17/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277486">Non, Carole, cela ne date pas de 3 ans mais de 6 ans. Vous oubliez les 3 années durant lesquelles le Hamas a envoyé des milliers de bombes sur les civils israéliens avec des engins de plus en plus puissants et finalement des bombes à billes. Oublier la cause de la guerre est omission coupable.<br /> <br /> Que vous constatiez que la guerre qu'a initié le Hamas (légitimement élu comme l'a souligné Briand) était moche; je suis bien d'accord avec vous. Dommage que pour vous les 3 ans de guerre préalable conduite par le Hamas sur les citoyens israéliens n'étaient pas moche ! <br /> <br /> Evitez d'allumer la lumière sur les seuls éléments qui arrangent la propagation de votre haine. Vous proposez quoi en fait ?</p><p class="posted">Écrit par : hector | 17/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277487">"lire les "New Reports" du Centre palestinien des droits humains"<br /> <br /> Vous avez le sens de l'humour. Remarquez il faut bien bien alterner avec le fameux et tout aussi grotesque "de source médicale palestinienne"</p><p class="posted">Écrit par : Giona | 17/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277509">Scheller n'est pas à Gaza, je peu vous le garantir, quant à l'électricité, le gaz, l'essence, l’alimentation, les médicaments, des milliers de séjours dans des hôpitaux en Israël etc. etc. etc.<br /> <br /> Par contre en échange de tous ces apports vitaux alloués aux gazaouis, qu'est ce que les Israël reçoivent de Gaza en retour et cela spécialement depuis l'arrivée du hamas, 14'000 roquettes, missiles grad, qassams intrusions terroristes alors que Gaza appartient à l'Egypte, l'Egypte ne devrait elle pas fournir Gaza en tous ces apports à la place d'Israël, Gaza était égyptien avant 67 que je sache !!!</p><p class="posted">Écrit par : Corto | 17/01/2012</p></div><div class="commentparent "><p id="c277514">@Chegga<br /> Je n'ai de sentiments personnels ni envers M. Weiss ni envers M. Ramadan. Je ne m'intéresse qu'à leurs prises de position, celle de Monsieur Ramadan en particulier. Ainsi son invocation aux "droits humains" par me paraît particulièrement hypocrite. <br /> Rappelons que Monsieur Ramadan, citoyen suisse, défend publiquement les châtiments corporels du mari envers sa femme, et bien d'autres comportement contraire aux moeurs et à l'esprit des lois de son pays d'adoption, au moment même où dans ce pays on légifère contre le droit des parents d'user de châtiments corporels envers leurs propres enfants. <br /> Les convictions qu'il défend ainsi, lui sont inspirés par une religion dont l'origine "tribale" est bien connue. En ce qui concerne l'importance de "l'ascendance", Monsieur Ramadan, petit fils du fondateur des Frères musulmans, fils d'un immigré réfugié en Suisse à cause de ses liens avec eux, frère d'un prédicateur musulman de la même lignée, est très mal placé pour en critiquer l'importance pour d'autres.<br /> Le fait que toutes ses références essentielles et toute sa fidélité vont vers une autre culture que celle du pays qui a accueilli sa famille est peut-être pour lui une "marque de bon sens". J'y vois, quant à moi, plutôt un signe d'opportunisme, pour ne pas utiliser de terme plus fort. Car je n'ose imaginer (f
alfaV12http://www.alfavendee.com/about.html1ère Université des entrepreneurs vendéenstag:www.alfavendee.com,2012-01-12:25214422012-01-12T10:52:36+01:002012-01-12T10:52:36+01:00 ça commence aujourd'hui !...
<p>ça commence aujourd'hui ! <a href="http://www.universite-entrepreneurs-vendeens.com/universite/universite">http://www.universite-entrepreneurs-vendeens.com/universite/universite</a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/01/1500427505.jpg" target="_blank"><img id="media-639277" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/00/01/199584926.jpg" alt="0u1.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"> La Vendée "Terre d'entrepreneurs", est reconnue comme un territoire unique pour son dynamisme. <br /><br />Même si la crise a eu un impact sur son économie, elle n'a pas entamé la détermination de l'entrepreneuriat vendéen.<br /><br />Aider à prendre les bonnes décisions, à engager les bonnes actions et les bonnes stratégies. S'ouvrir l'esprit et donner des outils. Favoriser les rencontres. Partager des témoignages. Sortir de son quotidien, se créer des opportunités et s'ouvrir de nouveaux horizons. <br /><br />C'est l'ambition de cette 1ère Université.</p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlMa questiontag:textespretextes.blogspirit.com,2011-12-13:31099982011-12-13T20:20:00+01:002011-12-13T20:20:00+01:00 « Il détourna la conversation sur notre atelier. Les poèmes que nous...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">« Il détourna la conversation sur notre atelier. Les poèmes que nous avions lus, ceux d’Ovide, et mes propres poèmes. Il alluma un second cigarillo hollandais et souffla deux minces filets de fumée. Les coins de ses yeux étaient ridés comme s’il avait regardé le soleil en face et son incisive droite semblait ébréchée. Après notre atelier intensif de deux heures, il n’avait pas l’air fatigué, mais nerveux.</span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">« Gillian, avez-vous des questions ? Je pense que oui. »</span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Je le regardai sans comprendre.</span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/741317772.jpg" target="_blank"><img id="media-109528" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3287428725.jpg" alt="Carol Oates Couverture.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Sauf que : je voulais effectivement savoir pourquoi dans les </span></span></em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Métamorphoses</span></span><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"> le bonheur humain n’était possible qu’à condition de se métamorphoser en quelque chose de moins qu’humain. « Tout ce qui les sauve, <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Philom%C3%A8le_et_Procn%C3%A9" target="_blank">Philomèle</a> par exemple, c’est qu’ils se transforment en oiseaux, en bêtes, en monstres… Pourquoi ne peuvent-ils rester humains ? »</span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Ma question surprit peut-être M. Harrow, qui téta un instant son cigarillo d’un air songeur. Puis il dit : « C’est le jugement d’Ovide sur l’« humain ». Il n’y a pas de bonheur à être humain, mais seulement à échapper aux conflits. » »</span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><a title="Le questionnaire de Proust de Joyce Carol Oates (Mme Figaro, 26/12/2010)" href="http://madame.lefigaro.fr/art-vivre/joyce-carol-oates-241210-121489" target="_blank"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Joyce Carol Oates</span></span></a><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">, <a title="Trouble Carol Oates (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/12/05/trouble-carol-oates.html" target="_blank">Délicieuses pourritures</a></span></span></em></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlTrouble Carol Oatestag:textespretextes.blogspirit.com,2011-12-12:31099972011-12-12T08:30:00+01:002011-12-12T08:30:00+01:00 Joyce Carol Oates évoque dans Délicieuses pourritures ( Beasts , 2002,...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Joyce_Carol_Oates" target="_blank">Joyce Carol Oates</a> évoque dans <em>Délicieuses pourritures</em> (<em>Beasts</em>, 2002, traduit de l’américain par Claude Seban) l’atmosphère des années septante dans une université du Massachusetts. <em>« Je vous aime, pourries, / Délicieuses pourritures. / … merveilleuses sont les sensations infernales, / Orphique, délicat, / Dionysos d’en bas. »</em> L’extrait de <em>Nèfles et sorbes</em> de D. H. Lawrence, en épigraphe, donne le ton de ce roman d’initiation où liberté sexuelle et créativité se mélangent hardiment – et tragiquement.</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/302183135.png" target="_blank"><img id="media-109526" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1169861024.png" alt="carol oates,délicieuses pourritures,roman,littérature américaine,université,sexualité,amour,poésie,culture" /></a><br /><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;" lang="FR">Figurine de style de Teotihuacan, VIe-VIIe siècle (<a title="Source de la photo" href="http://detoursdesmondes.typepad.com/dtours_des_mondes/2010/05/les-10-ans-du-pavillon-des-sessions.html" target="_blank">Détours des mondes</a>)</span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">C’est devant un totem, au Louvre, que la narratrice vacille, un jour de 2001, bouleversée. Gillian a quarante-quatre ans, et cette <em>Figure maternelle</em>, une sculpture en bois de plus de trois mètres de haut, réveille le souvenir d’un cauchemar, d’un incendie où ont disparu deux personnes qu’elle a aimées. En 1975, elle habitait avec une douzaine d’autres filles dans une résidence sur le campus de Catamount College (inspiré du <a title="Notice Wikipedia (en anglais)" href="http://en.wikipedia.org/wiki/Smith_College" target="_blank">Smith College</a>). Les alarmes, les sirènes des pompiers les avaient réveillées cette année-là en sursaut à plusieurs reprises, au milieu de la nuit, suscitant chaque fois l’inquiétude. Les incendiaires restaient introuvables. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Gillian, vingt ans, ouvre son journal secret pour y raconter comment elle a suivi Dorcas, la femme d’Andre Harrow, son professeur de poésie dont elle est tombée amoureuse, jusqu’au bureau de poste, dans un mélange d’excitation et de plaisir. <em>« Dorcas était une artiste, une sculptrice. On admirait son travail ou on le détestait. On l’admirait ou on la détestait. C’était aussi simple que cela, et pourtant ce n’était pas simple du tout. »</em> Sur un mur de l’université, l’artiste avait apposé ces mots provocateurs pour accompagner son exposition : <em>« Nous sommes des bêtes et c’est notre consolation. »</em> Connue pour mépriser la vie universitaire et les conventions bourgeoises, Dorcas fascine Gillian, qui trouve ses sculptures-totems laides mais retourne plusieurs fois les voir. Quelle n’est pas sa surprise quand, à la poste, sa cible se retourne vers elle et, soulevant les longs cheveux ondulés de l’étudiante, murmure en français : <em>« Belle, très belle »</em> avant de lui demander <em>« Et laquelle d’entre elles es-tu ? »</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Les tensions s’exaspèrent entre les étudiants. On soupçonne l’une ou l’un d’entre eux d’être à l’origine des incendies, quelqu’un de malade ou qui voudrait attirer l’attention. Les filles de la résidence en discutent entre elles, s'observent. Toutes celles qui fréquentent l’atelier de poésie d’Andre Harrow sont plus ou moins amoureuses de lui. Gillian a l’impression que quand il leur lit un poème de <a title="« D’où partait Lawrence » par Hugues Robaye (A l’étage de la bibliothèque…/ Mayak.be)" href="http://www.mayak.be/Bibliotheque/LectureLawrence.html" target="_blank">D. H. Lawrence</a> plein de sensualité, il la regarde en particulier, elle, comme quand il conclut : <em>« Lawrence nous enseigne que l’amour – l’amour sensuel, sexuel, charnel – est notre raison d’exister. Il détestait l’amour de « devoir »… pour les parents, la famille, la patrie, Dieu. Il nous dit que l’amour devrait être intense, individuel. Pas illimité. Cet amour illimité sent mauvais. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Le professeur, dans la trentaine, est très conscient de l’effet qu’il produit sur les jeunes filles. Il les pousse à écrire sur leur moi intime, à tout explorer. Gillian cache ses sentiments : <em>« Dans l’amour de loin, il faut inventer tant de la vie. Dans l’amour de loin, on apprend les stratégies du détour. » </em>Mais elle n’arrive pas à lui parler avec la même désinvolture que ses compagnes, ni à l’appeler par son prénom.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Le jour où il la convoque dans son bureau, après plusieurs remarques sur son manque d’expression au cours, il la surprend en lui parlant de sa femme, qui a eu l’impression d’être suivie par elle. Gillian dément, prétexte une course à la poste. Il lui parle aussi de ses poèmes, toujours intéressants d’un point de vue technique, mais <em>« inaccomplis » </em>: <em>« Comme si vous aviez mis tous vos efforts à construire les barreaux d’une cage où un papillon s’est pris au piège ; le papillon bat des ailes pour être libéré, et vous ne le voyez pas. » – « Je savais. Je savais qu’il avait raison. » </em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">L’étudiante s’est renseignée sur le couple Harrow, qui n’a pas d’enfant. Elle sait que, de temps à autre, ils invitent chez eux une étudiante, ou l’engagent comme stagiaire, et parfois l’emmènent en voyage avec eux. Il y a plein de bruits qui courent, et quand elle en parle à une amie, Dominique, qui a été vue en leur compagnie, celle-ci nie tout et s’en sort avec des taquineries. C’est Harrow qui, un soir où ils se retrouvent côte à côte sur un chemin verglacé à la lisière des bois, la questionne – <em>« On ne peut déterminer à la lecture de vos poèmes si vous avez un amant. Des amants ? Vous êtes d’une circonspection exaspérante. »</em> – avant de l’embrasser.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Délicieuses pourritures</em> dissèque, au fil des mois, la relation trouble entre un professeur et une étudiante, pas la première à se laisser prendre dans ses filets. Où cela les conduit, quel rôle joue sa fascinante épouse, <a title="« Joyce Carol Oates : La femme livre » - extraits de son Journal (BibliObs, 26/3/2009)" href="http://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20090326.BIB3171/joyce-carol-oates-la-femme-livre.html" target="_blank">Joyce Carol Oates</a> le dévoile peu à peu, tout en relatant les rituels et les drames d’une vie universitaire d’avant l’ère du « politiquement correct ». C’est pervers, on l’aura compris. Des <em>Gens chics</em> (1970) à <em>Folles nuits</em> (2011), la prolifique romancière américaine, née en 1938, ne s’intéresse pas aux bons sentiments, mais à tout ce qui se trame derrière les visages, les corps, dans les coulisses, là où parfois, des vies basculent.</span></span></p>
JMOlivierhttp://jolivier.blogspirit.com/about.htmlMisère de l'Universitétag:jolivier.blogspirit.com,2011-04-15:33275522011-04-15T17:55:00+02:002011-04-15T17:55:00+02:00 Georges Blin, précurseur de la « Nouvelle critique », a enseigné à Bâle,...
<p><img src="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/00/98919464.jpg" id="media-82990" alt="baudelaire_par_courbet.1302456231.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Georges Blin, précurseur de la « Nouvelle critique », a enseigné à Bâle, puis à la Sorbonne, puis au Collège de France. C'est dire son aura, et sa carrière remarquable. Il a écrit plusieurs livres essentiels, dont un <i>Baudelaire</i>, qui fait autorité, mais qui était devenu introuvable. Grâce aux bons soins de Robert Kopp, un autre Bâlois, ce monument de la critique baudelairienne reparaît, enrichi des résumés de ses cours en Sorbonne.</b></p> <p><b>Autre temps, autres ambitions !</b></p> <p><b>Pour le plaisir, je cite ici les propos de Robert Kopp, qui mesure l'écart intellectuel entre l'époque où Blin était un des fleurons de l'Université de Bâle, et aujourd'hui, où les études littéraires ont été bannies de cette même Université…</b></p> <p><b>« Blin est resté à Bâle jusqu’en 1959, année de son entrée à la Sorbonne. Les études romantiques ont continué à illustrer la chaire de Bâle jusqu’à sa suppression. La republication du <i>Baudelaire</i> est aussi un hommage rendu à l’histoire de cette institution, saccagée désormais par des gestionnaires ignorants qui veulent tout noyer dans d’insipides « Cultural Studies » et oublient qu’une Faculté des Lettres vit d’abord grâce à des personnalités de premier plan et non pas grâce à des prétendus centres d’excellence ou des laboratoires. On confond tout en transposant dans le domaine des sciences humaines les schémas valables en sciences exactes. Georges Blin n’est pas un grand scientifique, mais un grand penseur et un grand écrivain. »<br /> <br /> Georges Blin, <i>Baudelaire</i>, suivi de <i>Résumés de cours au Collège de France 1965-1977</i>, Gallimard, coll. « Cahiers de la NRF », 258 pages, 26 €</b></p>
eurocitoyenhttp://eurocitoyen.blogspirit.com/about.html”Il nous faudrait un bon fait divers !”tag:eurocitoyen.blogspirit.com,2011-02-07:22154542011-02-07T16:27:00+01:002011-02-07T16:27:00+01:00 Petite réflexion à l’occasion d’un rendez-vous, ce mardi 8 février 2011,...
<p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: x-small;">Petite réflexion à l’occasion d’un rendez-vous, ce mardi 8 février 2011, au forum IRTS de Nancy </span></em><em><span style="font-size: x-small;">dans le cadre du cycle « journalisme et démocratie ».</span></em><br /><br /><span style="font-size: small;">Des journalistes discutent dans une rédaction, dans un organe de presse, un jour :</span><br /><span style="font-size: small;">- On s’emmerde aujourd’hui…</span><br /><span style="font-size: small;">- Ouais… Il nous faudrait un bon fait div’ !</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Ce dialogue peut paraître surréaliste. Mais tout journaliste a déjà entendu ou prononcé des mots de ce genre. Drôle de métier qui consiste à raconter la petite histoire quotidienne qui fait l’actualité. On s’y ennuie souvent, effectivement. A cause, parfois, d’un manque de curiosité ou d’un défaut de regard sur la vie. A cause aussi, parfois, d’une curiosité mal placée. Et, plus souvent, parce que l’intérêt de l’information n’est pas évident.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">La matière actualité, base des informations d’un journal, d’une radio, d’un site internet, cette matière se trouve plus ou moins bien traitée, mise en valeur, appréciée, exploitée (oh le vilain mot)...</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Un journaliste raconte en général le drame, l’émotion, ce qui bouleverse (<em>"les trains qui n'arrivent pas à l'heure")</em>, le flot qui déborde, et parfois même le pire, ce qui ressemble – aux yeux de la majorité – au délire de l’humanité.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">- La voisine s’est fait tabassée dans sa cage d’escalier et personne n’a bougé ! C’est un bon sujet, ça, non ?!</span><br /><span style="font-size: small;">- Oui peut-être, mais, bon, moi, je ne me sens pas d’aller tendre le micro aux voisins…</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Dans une rédaction, il peut y avoir - il doit y avoir - du débat, sur la portée d’un fait divers et sur la façon – plus ou moins digne – d’en rendre compte. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans un contexte budgétaire tendu, dans un univers où la concurrence médiatique est rude, il peut aussi y avoir étouffement de ce débat propre à la chose journalistique.</span><br /><br /><span style="font-size: small;"><em>« Le fait divers fait diversion »</em> selon <a title="Bourdieu sur la télévision" href="http://www.citations-ses.net/index.php/?2008/03/17/1326-pierre-bourdieu" target="_self">Pierre Bourdieu</a>, le sociologue pourfendeur des médias de masse. Le fait divers ne serait-il pas plutôt le miroir de nos aversions, de nos ressentiments, de nos perversions ? Et que serait la réalité si on ne la regardait jamais en face ? </span><br /><br /><span style="font-size: small;">Bien sûr, il faut éviter de tomber dans la « <a title="république compassionnelle" href="http://livre.fnac.com/a1790158/M-Richard-La-Republique-compassionnelle" target="_self">République compassionnelle</a> », dénoncée brillamment par Michel Richard. </span><br /><br /><span style="font-size: small;">Lorsque l’information enfle le monstrueux sans recul, lorsque le fait divers se fait invasion, il y a sans doute danger pour l’imaginaire de chacun. </span><br /><br /><span style="font-size: small;">Lorsque l’information mute en émotion pure et renforce la <em>victimisation</em> qui guide l’action politique, il y a sans doute danger pour la démocratie. </span><br /><br /><span style="font-size: small;">Lorsque l’écho lourd du drame prend le pas sur la réflexion sereine, il y a certainement danger pour la société et le débat.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">La <em>monstration</em> n’est pas démonstration. </span><br /><br /><span style="font-size: small;"><a title="Roger Gicquel" href="http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/mort-de-roger-gicquel-grande-figure-du-paysage-audiovisuel-francais-06-03-2010-838566.php" target="_self">Roger Gicquel</a>, disparu en 2010, célèbre pour sa formule « la France a peur » - mal interprétée en son temps - ne séparait jamais le fait du commentaire. Le journaliste de radio et de télévision tentait toujours de donner du sens au fait divers, de replacer les faits dans un contexte. Prétention, diront certains. Honnêteté, peut-être tout autant. Autre temps, aussi...</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Cette manière d’envisager l’information peut paraître désuète. La vision subtile du métier, qui prétend faire appel à l'intelligence (<em>oh le gros mot !</em>) est parfois anéantie par des stratégies commerciales dans les rédactions modernes où les budgets et les esprits s'appauvrissent de concert.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Mais le fait divers peut aussi être la source de remises en question personnelles et collectives, d’exutoire sensible et distancié, loin de l’amplification béate du <em>monstrueux</em>. </span><br /><br /><span style="font-size: small;">Le fait divers est aussi source d’inspirations littéraire, qui s’écarte de la réalité pour mieux la décrypter. Georges Simenon n’aurait sans doute pas goûté et offert l’humanité avec autant de talent s’il n’avait pas lui-même couvert (comme journaliste) et lu (comme citoyen) les faits divers.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Dans notre monde complexe et post-moderne, branché en permanence sur des "sources" <em>très</em> variées, tout peut devenir fait divers, bien plus qu’avant. Et tout peut faire diversion. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Chacun de nous, téléphone en main, ordinateur en poche, peut devenir à chaque instant le voyeur en chef d’une grande rédaction « fait-diversière » globalisée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais le traitement de l’information, qui ne fait pas diversion, c’est autre chose. C’est un métier. C'est le métier du journaliste.</span><br /><br /><strong><span style="font-size: small;">Le Forum IRTS de Nancy proposait un débat, mardi 8 février 2011, sur le thème </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;">« medias et classes populaires – pourquoi les faits divers fascinent-ils autant ? » Vincent Goulet, sociologue, enseignant chercheur à l’université nancy-2, a exprimé une vision assez caricaturale, en dépit de quelques clés utiles au débat.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong></strong><br /><span style="font-size: large;">> <a href="http://www.forum-irts-lorraine.fr">www.forum-irts-lorraine.fr</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
BlueGreyhttp://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/about.htmlLe roman d’Oxford – Javier Marías [1989]tag:descaillouxpleinleventre.blogspirit.com,2011-01-30:21024812011-01-30T19:39:00+01:002011-01-30T19:39:00+01:00 Venu enseigner la littérature espagnole à Oxford, le narrateur, un...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-556281" style="float: left; margin: 1em 0.3em 0em 0;" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/02/02/3658049334.gif" alt="le roman d'oxford,javier marías" />Venu enseigner la littérature espagnole à Oxford, le narrateur, un madrilène quarantenaire, se retrouve désœuvré (il a peu d'heures de cours) et désorienté (Oxford étant un microcosme très particulier). L'homme traverse une crise (simple ennui ? Déprime ?), appelée "perturbation", qu'il tente de dominer : il entame une liaison avec Clare, une collègue mariée ; discute avec Cromer-Blake, son seul ami anglais, gravement malade ; fouille chez les bouquinistes à la recherche des œuvres d'un auteur oublié, Gasworth... et ironise sur les us et coutumes oxfordiens (le milieu universitaire délétère, les conflits de personnalités, les ragots diffusés avec délectation, et même les traditions en espionnage).</p><p style="text-align: justify;">Ce roman raconte donc les deux années que le narrateur passa à Oxford, en une suite d'anecdotes et de moments de vie, parsemés de quelques réflexions sur le devenir de l'Homme, la vieillesse, la maladie ou encore l'amour... Si certains (malheureusement trop peu) de ces épisodes oxfordiens sont irrésistibles d'ironie et de drôlerie (par exemple la description d'un dîner en <em>"high table"</em>, tradition oxfordienne guindée et barbante où les universitaires, en toges, se retrouvent autour d'un repas officiel et pantagruélique, mais qui vire au vaudeville à force d'alcool) le tout est assez décousu et inégal. De plus le style, lourd et alambiqué (les phrases sont interminables et les redondances abondent), et l'écriture froide et sèche excluent la moindre empathie pour le narrateur. On reste donc très extérieur à toute cette histoire et petit à petit on est tout simplement gagné par l'ennui...</p><p style="text-align: justify;">______________________________</p><p style="text-align: left;"><img style="border-width: 0; margin: 0em 0em 0em 0;" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/images/etoiles/e%2020.gif" alt="e%2020.gif" /> Javier Marías,<em> Le roman d'Oxford (Todas las almas)</em>, traduit de l'espagnol par Anne-Marie Geninet et Alain Keruzoré, éd. Gallimard, coll. Folio, 2006 (1989), 329 pages, 7,30 €.</p><p style="text-align: left;"><a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2009/02/17/la-chaine-des-livres-c-est-partiii.html" target="_self"><img id="media-322211" style="border-width: 0; float: left; margin: 0em 0.5em 0em 0;" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/01/02/418827320.gif" alt="petit livre.gif" /></a>Un livre proposé par Lune de pluie.</p><p style="text-align: left;">Les avis de <a href="http://karineetseslivres.over-blog.com/article-28622739.html" target="_blank">Karine</a>, <a href="http://lepotinoirdedoriane.blogspot.com/2009/03/le-roman-doxford-javier-marias.html" target="_blank">Doriane</a>, <a href="http://cameelitteraire.canalblog.com/archives/2009/04/11/13307879.html" target="_blank">Hathaway</a>, <a href="http://milleetunepages.canalblog.com/archives/2009/05/18/13768825.html" target="_blank">Stephie</a>, <a href="http://happyfew.hautetfort.com/archive/2009/07/23/un-amour.html" target="_blank">Fashion</a>, <a href="http://lireouimaisquoi.over-blog.com/article-le-roman-d-oxford-37548003.html" target="_blank">Yueyin</a>, <a href="http://chroniques-d-isil.over-blog.com/article-le-roman-d-oxford-marias-39407433.html" target="_blank">Isil</a>, <a href="http://www.armande22.com/article-une-nouvelle-fois-je-passe-a-cote-43595948.html" target="_blank">Armande</a>, <a href="http://en-lisant-en-voyageant.over-blog.com/article-le-roman-d-oxford-44315378.html" target="_blank">Keisha</a>, <a href="http://alivreouvert.over-blog.net/article-visite-oxfordienne-47345683.html" target="_blank">Chimère</a> & <a href="http://yoshi73.canalblog.com/archives/2010/07/11/18509477.html" target="_blank">Yoshi73</a>.</p>
Pierre Vallethttp://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.htmlCréation d'une Université populaire dans le XIVe : réunion lundi 24 janvier,tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2011-01-20:20937602011-01-20T22:28:00+01:002011-01-20T22:28:00+01:00 19h30, au Moulin à Café pour réfléchir au projet et aux modalités de sa...
<p style="text-align: justify;"><strong>19h30, au Moulin à Café pour réfléchir au projet et aux modalités de sa réalisation </strong></p><p style="text-align: justify;"> Depuis quelques temps, l’idée de créer une Université populaire dans le XIV° s’est manifestée au sein des milieux associatifs et municipaux de l’arrondissement. Nous pensons que le moment est venu pour lancer une première réflexion partagée pour avancer concrètement dans cette direction. Une préfiguration pourrait commencer dès la rentrée 2011.</p><p style="text-align: justify;">Tout reste à discuter et à faire pour cette initiative inédite et attendue. Aussi vous êtes invités à participer (ou à vous faire représenter) <strong>à une première réunion</strong> <strong> l</strong><strong>undi 24 janvier 2011 – 19 H 30 a</strong>u <strong>Moulin à café, 9 place de la Garenne /8 rue Sainte-Léonie Paris 14 (métro Pernety)</strong></p><p style="text-align: justify;"> <strong>Ordre du jour</strong></p><p style="text-align: justify;">-Quelle Université populaire ? quels buts ?– quels publics ? –quels contenus ? –quels enseignants ? –quelles méthodes ?</p><p style="text-align: justify;">-Comment organiser l’Université populaire (place des habitants, des associations, des enseignants-chercheurs, des Pouvoirs publics..) ?</p><p style="text-align: justify;">Cette initiative est lancée par Alain Reinette et Jean-Louis Robert :<a href="mailto:universite.populaire14@laposte.net"> universite.populaire14@laposte.net</a></p>
lelazorhttp://lelazor.blogspirit.com/about.htmlUn sursaut nationaltag:lelazor.blogspirit.com,2010-11-25:20286772010-11-25T15:39:00+01:002010-11-25T15:39:00+01:00 Pour voir l'émission Parler des entreprises aux universités La...
<p><a href="http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-categorie=EMISSIONS_LES_4_VERITES">Pour voir l'émission</a> <br /><br /></p><p><span style="font-size: medium;"><strong>Parler des entreprises aux universités</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">La belle jolie Valéry Pécresse a déclaré ce matin dans l’émission « Les 4 vérités » qu’il était temps de rapprocher les universités des entreprises, proposant entre autres, de faire venir des séniors dans les universités pour parler de leur métier. C’est beau, comme annonce et je souscris…</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">Sauf que…on ne parle pas comme cela à des étudiants, cela demande un peu de cadrage…et pour parler de quoi…bon, soyons positif…et réaliste….car peu d’entreprises, à mon avis, sont aujourd’hui prêtes en France à libérer leurs séniors pour aller faire du boulot dans les universités….je ne suis pas sur qu’on est en plus l’argent nécessaire pour rémunérer le temps passé….</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">Alors, alors je <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>suggère qu’on utilise pour cela les retraités…les retraités, en tous cas, les plus jeunes des retraités, sont les plus privilégiés du système, je suis bien placé pour le savoir…on a du temps, on est rémunéré par les caisses de retraites, on peut offrir en contrepartie du temps …mais attention, il faut cadrer la chose…pas question de faire n’importe quoi n’importe comment…</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">Je suis prêt à m’engager à :</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">- réfléchir à des cours ou ateliers à intégrer dans des cursus</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">- donner du temps pour préparer des cours sur un sujet donné, par exemple, dans un domaine que je connais qui est celui des nouvelles technologies dans l’éducation, de la communication audiovisuelle ou des systèmes de gestion intégrés.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">- je suis prêt à aller ensuite dans les universités, si on me paye mon déplacement (faut <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pas déconner) pour animer des ateliers sur le sujet</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">IL Y A URGENCE A SAUVER NOTRE PAYS D’UNE MORT ANNONCEE….et de l’explosion de tout le système si on ne met pas en place des systèmes solides et performants de solidarité intergénérationnelles qui ne sont pas du pipi de chat et du bénévolat à la petite semaine.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">QUI m’AIME me suive….et me contacte…</span></p><p> </p>
lelazorhttp://lelazor.blogspirit.com/about.htmlSi nos lycéens étaient anglais…tag:lelazor.blogspirit.com,2010-10-13:19928332010-10-13T11:21:00+02:002010-10-13T11:21:00+02:00 Nos étudiants et lycéens sont dans la rue….pour les raisons que l’on...
<div style="text-align: center"><img src="http://lelazor.blogspirit.com/media/00/01/1444742945.jpg" alt="russel.jpg" id="media-525493" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center"> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">Nos étudiants et lycéens sont dans la rue….pour les raisons que l’on sait : peur du chômage, de ne pas avoir de retraite, etc…</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">Mais si nos chères têtes blondes et brunes étaient britishs, on aurait déjà des barricades dans les rues, ce serait la révolution…pensez…la nouvelle coalition au pouvoir en GB envisage d’introduire à partir de 2012 plus de concurrence dans le système éducatif supérieur et de relever le plafond du montant des frais d’inscription des universités, soit autour de 7000 euros, voire de privatiser les plus prestigieuses…autant dire, qu’on se dirige tout droit vers un système à l’américaine où les meilleures universités sont hors de prix (+ 36 000 euros par an)…les universités Oxford ou Cambridge, qui n’ont pas de soucis pour trouver des étudiants, quelque soit le prix à payer, et qui veulent rivaliser avec les grandes écoles américaines, envisagent déjà de facturer +10 000 euros par an de frais…à moduler, car théoriquement, ce montant est à rembourser lorsque l’étudiant a un emploi et commence à gagner sa vie…mais on imagine déjà les ségrégations, compte tenu du marché de l’emploi qui est à peine meilleur que chez nous en GB….</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">Pas étonnant que les anglais ne comprennent rien aux revendications des français ....encore qu'à <a href="http://www.hec.fr/Grande-Ecole/Financement/Frais-de-Scolarite">HEC</a> ou à Sup de Co Paris, un tel système serait déjà en place avec des frais de scolarité qui ne sont pas à la portée de tous, loin de là...</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> </p> </div>
Le créateur du bloghttp://jm-oullion.blogspirit.com/about.htmlDes dictées à la fac ?tag:jm-oullion.blogspirit.com,2010-10-04:19891762010-10-04T17:43:00+02:002010-10-04T17:43:00+02:00 Aujourd'hui, les jeunes ne connaissent ni leur conjugaison, ni les règles...
<p><a target="_blank" href="http://jm-oullion.blogspirit.com/media/02/02/1823712718.jpg"><img src="http://jm-oullion.blogspirit.com/media/02/02/1590252969.jpg" alt="Fac.jpg" name="media-522944" id="media-522944" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></a>Aujourd'hui, les jeunes ne connaissent ni leur conjugaison, ni les règles de grammaire. L'affaire est donc <strong>grave</strong>. A tel point que sur 84 universités françaises, dix-neuf ont lancé une <strong>remise à niveau</strong> avec des formations en orthographe et en grammaire.<br /> <br /> En effet, la méconnaissance de notre langue par les étudiants inquiètent les facs qui ont décidé de prendre le sujet <strong>à bras-le-corps</strong>. Ainsi, les universités concernées vont agir en deux groupes distincts : celles qui après avoir fait une dictée générale, inscrira les élèves les moins bons aux cours de remise à niveau et celles qui ne se basera que sur les résultats livrés lors des épreuves du bac pour repérer les mauvais élèves.<br /> <br /> La faute aux enseignants ? Aux nouvelles technologies ? Un test a démontré que si en 1987, un CM faisait 10,7 fautes, vingt ans plus tard, il en faisait 14,7. Dans son édition d'aujourd'hui, Le Parisien se demande donc <strong>à qui revient la faute</strong>.<br /> <br /> Pour certains, la responsabilité incombe clairement aux <strong>programmes scolaires</strong>. En quarante ans, l'enseignement du français aurait perdu 800 heures entre le CP et la 3ème. D'autres préfèrent pointer du doigt les méthodes d'apprentissage, prônant un retour aux dictées et aux leçons apprises "par coeur".<br /> <br /> Quant à certains, ils accusent les <strong>nouvelles technologies</strong> et notamment le langage texto, qui privilégierait une écriture rapide, courte et donc bourrée de fautes.</p> <p><strong>Source : Elle.fr<br /></strong><strong>Crédit photo : Lepoint.fr</strong></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlEn sourdinetag:textespretextes.blogspirit.com,2010-06-03:31096932010-06-03T08:30:00+02:002010-06-03T08:30:00+02:00 Pour traduire Deaf sentence , le titre du dernier roman de David Lodge...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Pour traduire <em>Deaf sentence</em>, le titre du dernier roman de <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Lodge" title="Notice Wikipedia">David Lodge</a> (2008), Maurice et Yvonne Couturier ont opté pour <em>La vie en sourdine</em>, ce qui convient très bien à la situation de Desmond Bates, professeur de linguistique à la retraite, devenu dur d’oreille. S’appuyant sur sa propre expérience, Lodge décrit avec humour et précision les difficultés que sa mauvaise audition provoque dans la vie sociale de son narrateur – en réunion, les prothèses auditives ne sont jamais à la hauteur – et dans sa vie de couple.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1849479301.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/107179384.jpg" alt="lodgemccabe512.jpg" name="media-71638" id="media-71638" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a><br /> <span xml:lang="EN" lang="EN" style="font-family: Arial; font-size: 8pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: EN; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Le studio de David Lodge, une photo de Eamonn McCabe</span> <span xml:lang="EN" lang="EN" style="font-family: Symbol; font-size: 8pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: EN; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-font-family: Arial; mso-ascii-font-family: Arial; mso-hansi-font-family: Arial; mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Symbol;">Ó</span></span> <span xml:lang="EN" lang="EN" style="font-family: Arial; font-size: 8pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: EN; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><a target="_blank" href="http://www.guardian.co.uk/books/2007/mar/02/writers.rooms.david.lodge" title="Writers' rooms: David Lodge guardian.co.uk, 2 March 2007 ">The Guardian</a></span></span></div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoBodyText2" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Dans la galerie où il s’est rendu avec Winifred, sa femme qu’il appelle Fred, pour le vernissage d’une exposition, une jeune femme blonde s’est adressée à lui, et au bout d’un quart d’heure, il ne sait plus comment lui dire qu’il ne comprend rien dans ce vacarme et se contente d’acquiescer poliment. Lorsque sa femme l’interroge, sur le chemin du retour, il avoue n’avoir même pas compris son nom. Fred, épousée après<br /> la mort de sa première épouse, est de huit ans plus jeune que lui ; elle tient un magasin de décoration et l’emmène à toutes sortes d’événements mondains. La terreur de rester seul fait que son époux s’accroche à ce <em>« carrousel socioculturel »</em> malgré son audition dégradée. Sinon, il lui reste la télévision, <em>« le salut des sourds »</em> avec le télétexte et les oreillettes.</span></span></p> <p class="MsoBodyText2" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Quand la communication orale devient ardue, <em>« le contrôle absolu que l’on a sur le discours écrit devient de plus en plus appréciable »</em>, note le professeur en rédigeant son histoire, ou plutôt l’histoire de sa surdité, apparue vingt ans plus tôt, quand il s’est rendu compte qu’il avait du mal à entendre ses étudiants. Sa surdité précoce aux hautes fréquences, plus ou moins compensée par un appareillage, l’ont poussé à prendre sa retraite quatre ans avant l’âge habituel. <em>« La surdité est comique, alors que la cécité est tragique »</em>, écrit-il, quelle inégalité entre ces <em>« fenêtres de l’âme »</em> si expressives que sont les yeux et ces drôles de choses charnues voire poilues que sont les oreilles ! <em>« La surdité est une sorte d’avant-goût de la mort, une très<br /> lente introduction au long silence dans lequel nous finirons tous par sombrer. »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Etre sourd permet, c’est le seul avantage, de s’isoler d’un tas de bruits irritants et désagréables, c’est pourquoi Bates enlève son appareil dans le train, <em>« avec l’impression magique d’être promu instantanément de la seconde à la première classe »</em>, quand il se rend dans la banlieue de Londres chez son père, un vieil homme presque aussi sourd que lui, que Fred et sa famille n’apprécient guère, dont l’avenir le tourmente, car il pressent qu’il ne pourra plus vivre seul très longtemps.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Mais <em>La vie en sourdine</em>, en fait le journal du professeur, est tout sauf lugubre. Une certaine Alex lui téléphone un matin : la jeune femme rencontrée à la galerie s’étonne de ne pas l’avoir vu au rendez-vous qu’il lui avait accordé. Elle tient à lui parler de sa recherche universitaire et, une fois qu’il lui a avoué son handicap, l’invite à passer chez elle, pour plus de facilité, ce qu’il n’ose refuser. Après <em>« une espèce de congé sabbatique prolongé »</em>, le rythme de l’année universitaire manque au vieux professeur, avec sa succession de tâches qui lui évitaient d’avoir à répondre à la question qu’il se pose à présent chaque matin : <em>« Que vais-je faire de moi aujourd’hui ? »</em> Que quelqu’un s’adresse à lui pour ses compétences redonne un peu d’intérêt à sa vie.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Alex Loom, chez qui il se rend sans en parler à sa femme, consacre sa thèse à <em>« une étude stylistique des lettres de suicidés »</em>, un sujet hors du commun. Comme elle ne s’entend pas avec le Prof. Butterwoth, elle aimerait que ce soit lui qui le remplace. Il ne peut pas, parce qu’il est à la retraite et par égard pour son confrère, mais accepte d’en parler avec elle et de replonger dans sa spécialité, l’analyse du discours. Quand il découvre chez lui, dans la poche de son manteau, une petite culotte de femme, il regrette aussitôt d’avoir pris contact avec cette effrontée et la lui renvoie par la poste en mettant les points sur les i. Et voilà qu’Alex le relance chez lui, heureusement en l’absence de Fred : elle a senti que le sujet de sa recherche l’intéressait, s’excuse, promet de ne plus téléphoner chez lui s’il consent à l’aider.</span></span></p> <p><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Comment le professeur va donc s’intéresser au langage des candidats au suicide, comment Alex Loom, une manipulatrice, va se comporter de plus en plus étrangement, comment vont se dérouler en famille les fêtes de Noël et de fin d’année qu’adore Fred, et que Desmond déteste, comment se font et se défont les tensions dans un couple, entre parents et enfants, c’est le sujet de <em><a target="_blank" href="http://www.payot-rivages.net/livre_La-vie-en-sourdine--David-Lodge_ean13_9782743618445.html" title="David Lodge présente son roman sur le site des éditions Rivages (vidéo en anglais avec sous-titres), avec un index des thèmes abordés dans l'entretien">La vie en sourdine</a></em>, où David Lodge aborde avec un détachement très anglais et une grande franchise les malentendus d’un homme avec la vie.</span></p>
JMOlivierhttp://jolivier.blogspirit.com/about.htmlStaro, le dernier maîtretag:jolivier.blogspirit.com,2010-05-10:33274592010-05-10T16:10:00+02:002010-05-10T16:10:00+02:00 Il y avait beaucoup de monde — et du beau monde ! — mercredi dernier, au...
<p><img src="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/02/3722848660.jpeg" id="media-55411" alt="images-1.jpeg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Il y avait beaucoup de monde — et du beau monde ! — mercredi dernier, au Victoria Hall, pour la remise du Prix de la Fondation pour Genève à Jean Starobinski. L'académicien français Pierre Nora nous a rappelé, en grandes lignes, la carrière de celui que tous les étudiants genevois appellent familèrement (et affectueusement) Staro. Licence de Lettres, puis doctorat de médecine, puis doctorat de Lettres. Sans oublier le diplôme de piano… Difficile, pour un seul homme, de faire plus, et mieux ! Remi Pagani a eu raison de rappeler la méfiance des autorités genevoises de l'époque (1913) face au père Starobinski, émigré polonais venu trouver refuge en Suisse, que l'on mettra cinq ans sous surveillance policière et qui, ultime affront, devra attendre 30 ans pour se voir accorder la nationalité suisse.</p> <p>Mais le meilleur moment de la soirée, ce fut, bien entendu, le discours de Staro lui-même. Diction inimitable, élégance du style, propos mêlant à la fois saveur et savoir. J'ai repensé en l'écoutant (comme tous ceux qui furent ses étudiants) aux cours de littérature et d'histoire des idées qu'il a donnés à l'Université de Genève pendant près d'un demi-siècle. Il y a un style Staro : clair, érudit sans ostentation, intelligent. En un mot : musical. Dans son discours, Staro a rendu hommage à ses maîtres Marcel Reymond, Albert Béguin, Jean Rousset. En l'écoutant, je me suis aperçu qu'il était sans doute le dernier maître, et que j'avais eu bien de la chance à l'avoir rencontré et suivi.</p> <p>En effet, qui peut citer, aujourd'hui, un seul nom de professeur de Français à l'Université de Genève ? Personne. Après une génération exceptionnelle de professeurs qui étaient des maîtres (Butor, Rousset, Steiner, l'extraordinaire Roger Dragonetti), le désert a lentement gagné du terrain. Pour aboutir à une manière de <i>no man's land.</i> C'est ainsi que Genève, qui était un phare dans les études de Français, est devenue, en quelques années, une université de province. Qui bientôt, sans doute, devra fermer ses portes au profit de l'université de Lausanne, bien plus active dans son domaine.</p> <p>« Aujourd'hui, me glissait une amie à la fin de la soirée, il n'y a plus de maître. Il n'y a que des experts ! Plus personne ne circule avec autant d'aisance que Staro entre littérature et médecine, musique et histoire de la folie, linguistique et philosophie. On est plus volontiers spécialiste « <i>Des paysans du lac Paladru entre l'an 1000 et 1010</i> » que généraliste éclairé. »</p> <p>C'est tout le drame. Staro, le dernier maître, nous l'a confirmé brillamment l'autre soir.</p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlEnsembletag:textespretextes.blogspirit.com,2009-06-13:31094912009-06-13T08:30:00+02:002009-06-13T08:30:00+02:00 « Harry voulait simplement qu’Howard se rassoie, qu’ils puissent...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Harry voulait simplement qu’Howard se rassoie, qu’ils puissent recommencer. Il restait quatre heures de programmes de qualité avant d’aller se coucher – des émissions sur les antiquités, l’immobilier, les voyages, des jeux – qu’il se serait fait une joie de partager avec son fils en bonne camaraderie, avec un commentaire de temps à autre sur les dents proéminentes de tel présentateur, les petites mains ou la sexualité de tel autre. Et ce serait une façon de dire :</em> ça fait plaisir de te voir. Ca fait trop longtemps. Nous sommes de la même famille. <em>Mais Howard ne pouvait pas le faire quand il avait seize ans et ne le pouvait toujours pas à présent. Il ne croyait tout simplement pas, à l’encontre de son père, que l’amour se mesure en temps passé ensemble. Et donc, pour éviter une conversation sur une actrice australienne de télé, Howard alla dans la cuisine laver sa tasse et les deux ou trois autres choses dans l’évier. Dix minutes plus tard, il partait. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Zadie Smith, <em><a title="Beauté et vérité" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/05/26/beaute-et-verite.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">De la beauté</a></em> (traduit de l’anglais par Philippe Aronson)</span></span> </p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/646076791.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-54293" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1752387298.jpg" alt="Hay, Bernard Portrait of an old beardy gentleman 1864 Florence.jpg" name="media-54293" /></a></span></div>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlBeauté et véritétag:textespretextes.blogspirit.com,2009-06-11:31094902009-06-11T08:30:00+02:002009-06-11T08:30:00+02:00 Zadie Smith , née en 1975, a publié De la beauté en 2005. Chapeau....
<p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Notice Wikipedia (anglais)" href="http://en.wikipedia.org/wiki/Zadie_Smith" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Zadie Smith</a>, née en 1975, a publié <em>De la beauté</em> en 2005. Chapeau. Cette Londonienne de mère jamaïcaine et de père anglais y raconte une de ces histoires à décor universitaire dont les Anglo-Saxons ont le secret, où les rivalités professorales ne sont qu’un thème parmi d’autres : les liens qui se font ou se défont dans une famille ; le désir de beauté et le désir de vérité, leur antagonisme ; les rapports entre hommes et femmes, entre groupes sociaux, entre blancs, noirs et métis, par exemple.</span></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">D’abord deux clans se mettent en place : Jerome, étudiant à Londres, fils aîné d’Howard et Kiki Belsey, a accepté l’hospitalité des Kipps après la perte de son logement, malgré l’hostilité entre Monty Kipps, professeur très conservateur, et son père gauchiste, le professeur Belsey. Tous deux étudient Rembrandt – l'un en Angleterre, l'autre aux Etats-Unis – et Monty ne se prive pas de détruire publiquement les thèses subversives d’Howard en la matière. Mais Jerome est tombé sous le charme des Kipps. Leur maison, leur mode de vie, leurs conversations, tout lui plaît, et aussi Victoria, la très jolie fille du professeur Kipps, qu’il croit avoir séduite, confie-t-il à son père dans un courriel. Si Kiki refuse de prendre cette nouvelle trop au sérieux, Howard en est bouleversé, de même que leur fille Zora. Le frère de Jerome, Levi, déteste l’université et reste indifférent à ce qui agite sa famille. Passionné de musiques urbaines, il a d’autres préoccupations, et refuse même d’utiliser leur langage policé.</span></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p><div style="text-align: center;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;" xml:lang="FR-BE"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2534674734.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-54290" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1487256679.png" alt="Maîtresse Erzulie par Hector Hyppolite.png" name="media-54290" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;" xml:lang="FR-BE"><span lang="FR-BE" style="mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><a href="http://revel.unice.fr/loxias/document.html?id=120"><span style="font-family: Times New Roman; color: #800080; font-size: x-small;">http://revel.unice.fr/loxias/document.html?id=120</span></a></span></span></p></div><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">La fête que donnent les Belsey pour leurs trente ans de mariage catalyse toutes les tensions. Les invités sont surtout les collègues d'Howard à l’université de Wellington, près de Boston. Impossible finalement de ne pas y convier en dernière minute la famille Kipps qui a récemment emménagé dans le quartier, le professeur étant invité pour des conférences à l’université de son rival. Levi a de son côté invité Carl, un jeune slammeur qu’il connaît à peine, mais son père, qui n’en sait rien, ne le laisse pas entrer. Carlene Kipps, la femme de Monty, malade, n’accompagne pas son mari et ses enfants, à la grande déception de Kiki, qui a éprouvé d’emblée de la sympathie pour elle – ce qui se passe entre ces deux femmes est rendu avec une grande délicatesse. Zadie Smith, dans ses remerciements préliminaires, rend hommage à <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Morgan_Forster" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Forster</a>, et plus d’une fois, en lisant <em>De la beauté</em>, j’ai pensé à <em>Howards End</em>, pour la qualité des échanges, d’une grande sensibilité. <em>« On trouve refuge l’un dans l’autre »</em>, répétait Carlene en demandant à Kiki si elle aimait la poésie.</span></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Pour le couple Belsey, cet anniversaire sonne le glas d’une complicité sans nuage. Un geste furtif trahit l’intimité d’Howard avec une collègue et Kiki découvre la part du mensonge qui s’est introduite dans leur vie – <em>« l’explosion avait eu lieu, mais personne n’était mort – seulement des blessés à perte de vue ».</em> Kiki, <em>« reine noire »</em> dont la beauté s'allie avec l’âge à un solide embonpoint, souffre énormément de cette infidélité – Claire Malcolm, anglaise et blanche comme Howard, est son contraire physique mais c’était aussi une amie. Leur fille Zora, étudiante brillante, se bat pourtant bec et ongles pour pouvoir assister au cours de la poétesse, tandis que Victoria Kipps s’inscrit à celui d’Howard et cherche à attirer son attention de toutes les manières.</span></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Les êtres beaux ne sont pas sans blessure »</em>, dit un poème (<em>De la beauté</em> de <a title="Notice Wikipedia (anglais)" href="http://en.wikipedia.org/wiki/Nick_Laird" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Nick Laird</a>) au centre du roman. Pour Howard Belsey, la beauté n’est que le masque du pouvoir et l’esthétisme, le langage raffiné de l’exclusion. A ses étudiants, il présente l’art comme <em>« un mythe occidental, qui nous permet à la fois de nous consoler et de nous construire ». <a title="La critique de Marine Landrot dans Télérama" href="http://www.telerama.fr/livres/de-la-beaute,20731.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer">De la beauté</a></em>, sous les difficultés amoureuses ou personnelles des protagonistes, propose une réflexion sur le rôle de la culture dans la vie et dans la société. Peinture – notamment cette <em>Maîtresse Erzulie</em> signée Hector Hyppolite (Haïti) –, musique, littérature s’y glissent constamment dans l’appréhension de l’autre, de l’amitié, de l’amour, du sexe, qu’il s’agisse des jeunes ou des vieux.</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Dans cette comédie « multiculturelle » <a title="La critique d'André Clavel sur le site de TV5" href="http://www.tv5.org/TV5Site/litterature/critique-652-zadie-smith_de-la-beaute.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Zadie Smith</a> particularise merveilleusement la façon de parler de chacun de ses personnages, elle donne ainsi à son récit trépidant le rythme et les couleurs de la vie.</span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlUniversité : un vrai scandaletag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2009-04-11:17395012009-04-11T15:09:00+02:002009-04-11T15:09:00+02:00Invité à prononcer une conférence sur "Les vingt ans de la chute du Mur de...
Invité à prononcer une conférence sur <em>"Les vingt ans de la chute du Mur de Berlin", </em>cette semaine, à l’Université de Dijon, je suis tombé de haut en constatant que le pourrissement politique des universités avait atteint, dans l’indifférence générale, un point de non retour. A coup de <em>"blocages"</em> imposés par de jeunes enseignants venus de l’extérieur (et qui continuent, eux, à être payés), face à des montagnes de chaises que personne n’ose physiquement démanteler, des milliers d’étudiants sont abandonnés par les responsables désemparés. Personne <em>(je dis bien : personne)</em> ne sait ce qu’exigent les piquets de grèves et autres artisans du bordel ambiant. La République bafouée, la loi violée, les examens sabotés, la culture piétinée : l’autonomie des présidents d’université, quelle réussite !
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlGenève: la machine à voir la hontetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-03-12:32963492009-03-12T18:58:00+01:002009-03-12T18:58:00+01:00 Cette fois le mot honte est associé à une démarche très positive:...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2708892925.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/985934805.jpg" id="media-22876" alt="Cerveau5.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-22876" /></a>Cette fois le mot honte est associé à une démarche très positive: l’inauguration ce jour du Brain & Behaviour Laboratory, ou Laboratoire du Cerveau et du Comportement, dans les sous-sols du Centre médical Universitaire de Genève.<br /> <br /> Ce tout nouveau laboratoire aura plusieurs objectifs, tous orienté sur la physiologique et les pathologies du cerveau, ainsi que sur le comportement. Interviewé sur la radio romande cet après-midi, Boris Cyrulnik parlait de la honte comme d’un objet d’étude. Il donnait une conférence sur ce thème tout-à-l’heure. Ainsi cette émotion en particulier va faire l’objet de recherches: quel est le métabolisme cérébral de la honte, et quel est son cheminement, ses parcours le long des réseaux de neurones.<br /> <br /> Ce nouveau laboratoire permettra d’avancer dans la compréhension des relations entre la matière corporelle et les émotions, faisant avancer du même coup la carte physiologique des états d’âmes. Les liens entre physiologie et psychologie sont de mieux en mieux connus Ainsi l’amour est une réaction chimique. La peur est une hormone. La joie ne serait-elle qu’un stress positif?<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2736533434.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/653342465.jpg" id="media-22877" alt="Cyrul.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-22877" /></a><br /> J’exagère bien sûr en affirmant que l’amour EST une réaction chimique. Ce que l’on peut dire est qu’il y a une manifestation physiologique de ce sentiment.<br /> <br /> <i>“Les scientifiques nous expliquent que l’état amoureux est similaire à celui obtenu sous amphétamines. Les circuits nerveux sont saturés d’endorphines, ces molécules proches de la morphine sécrétées dans nos cerveaux. L’adrénaline stimule l’excitation sexuelle, le temps de la passion est très sexuel. Ivres de désir, on peut faire l’amour dix, vingt fois par jour, rester ensemble au lit soixante-douze heures d’affilée… A long terme, l’hypophyse est saturée d’adrénaline, la libido chute, les envies compulsives des premiers jours s’apaisent. Certains ne supportent pas cette diminution et changent de partenaire pour revivre l’excitation forte des premiers temps. Véritables drogués de l’amour, ils ont besoin sans cesse de nouveaux partenaires.”<br /> <br /> Isabelle Filliozat, psychothérapeute.<br /></i><br /> Les cobayes vont être sondés par des capteurs, filmés par un appareil d’IRM à l’imagerie très fine pendant qu’ils vivent leur émotion. On pourra ainsi visualiser avec précision le circuit de l’émotion, les aires qu’elle met en jeu, enfin mieux comprendre le comportement humain et les modes de réaction ou d’inhibition au stress.<br /> <br /> Le laboratoire étudiera également des pathologies comme Alzheimer.<br /> <br /> Excellent outil pour aller plus loin dans la quête des grecs: “Connais-toi toi-même”, et pour valoriser la recherche et la place de Genève dans le monde.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2483823701.jpg" id="media-22878" alt="7LybieTime.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-22878" /></p><p style="text-align: justify;">Ciel, que promet ce titre accrocheur? Un nouveau scandale politique? Une nouvelle affaire financière qui tourne mal? Les revenus des Conseillers d’Etat en regard du nombre d’initiatives qu’il ont pris pendant leur mandat? Non, non, vous n’y êtes pas...</p>
Le créateur du bloghttp://jm-oullion.blogspirit.com/about.htmlApprendre en jouant, est-ce possible ?tag:jm-oullion.blogspirit.com,2009-03-05:17205442009-03-05T20:00:00+01:002009-03-05T20:00:00+01:00 C'est l'objet du rapport d'enquête universitaire auquel a participé Jihène...
<p>C'est l'objet du rapport d'enquête universitaire auquel a participé Jihène Matoussi en 2008. A l'évidence, le <em>serious game</em> continue d'acquérir ses lettres de noblesse et ouvre de nouvelles perspectives à la formation en entreprise.<br /> Je vous conseille la lecture de ce document que vous pouvez télécharger sur le <a target="_blank" href="http://jihenematoussi.hautetfort.com/archive/2009/01/21/peut-on-apprendre-en-jouant.html">blog de Jihène</a>. </p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlNi Dieu ni maître !tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2009-02-12:17092722009-02-12T01:09:00+01:002009-02-12T01:09:00+01:00Les enseignants-chercheurs ne veulent pas être commandés, dirigés, évalués...
Les enseignants-chercheurs ne veulent pas être commandés, dirigés, évalués par les présidents des Universités qui les emploient. Même si le quart d’entre eux <em>(dixit Le Monde)</em> ne cherche plus rien depuis belle lurette, et en toute impunité. Que tous les connaisseurs du dossier jugent le projet de loi Pecresse raisonnable, voire nécessaire, les laisse de marbre. Pas de ça Lisette ! Ni Dieu ni maître ! Tous dans la rue ! Le plus terrifiant, dans cette poussée anarcho-corporatiste, c’est la volte-face d’Axel Kahn, qui était d’accord avec la réforme, mais qui a retourné sa veste, mort de trouille à l’idée que ses étudiants puissent penser qu’il était de mèche avec Sarkozy ! Il a eu peur d’être brûlé vif ?