Last posts on témoins2024-03-29T09:21:19+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/témoins/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes frétillantes aventures lubriques d’un procureur et d’une avocatetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-05-26:33001012017-05-26T14:13:00+02:002017-05-26T14:13:00+02:00 Con-sentement Pas en pleine rue mais à l’extérieur de la station,...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2490089949.jpg" target="_blank"><img id="media-224570" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3777530523.jpg" alt="justice,accusation,ivresse,avocat,procureur,sexe,public,consentementlagression,témoins,féminista,code pénal,responsable,martyr,religion," /></a>Con-sentement</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pas en pleine rue mais à l’extérieur de la station, près des voies,<span class="Apple-converted-space"> </span>à un endroit où les usagers du métro peuvent les voir quand la rame glisse sur les rails devant les cinquantenaires. Les sous-vêtements de la dame tombent sur ses chevilles. Ils se donnent l’un à l’autre sans se soucier de faire spectacle. Désir, quand tu nous tient! Et quand l’alcool nous désinhibe!</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Arrive ce qui doit arriver: des passagers avertissent la police. Celle-ci arrive sur le lieu du délit et arrête les deux amants frétillants. Ils sont gardés au frais pendant une nuit. Au matin tous deux admettent les faits et signent une reconnaissance de faute. Ce qui leur vaut un rappel à la loi<span class="Apple-converted-space"> </span>pour <em>outrage à la décence publique</em>. Cet aveu permet d’éviter un procès. Toutefois le blâme est inscrit dans leur casier judiciaire.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Avant de signer, la dame – qui rappelons-le est avocate – bénéficie de conseils juridiques. On suppose donc qu’elle signe en connaissance de cause.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Or six semaines plus tard voici qu’elle se rétracte. Elle retourne à la police et affirme que, comme elle avait bu, elle ne se souvient de rien. Elle aurait donc été donc incapable de <span style="color: #000000;">donner son consentement</span>. Sa position de victime est acceptée par un commissaire de police assistant du nom de Richard Martin. Comment a-t-elle fait? Pleuré comme une Madeleine? Joué la contrition naïve? On ne connaît pas son scénario.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/70701224.jpeg" target="_blank"><img id="media-224571" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2746191950.jpeg" alt="justice,accusation,ivresse,avocat,procureur,sexe,public,consentementlagression,témoins,féminista,code pénal,responsable,martyr,religion," /></a>Paroles, paroles</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Aux yeux de la police elle n’a désormais plus commis de délit: elle a <em>subi une agression sexuelle</em>. Par ce tour de passe-passe son casier judiciaire retrouve une virginité et son anonymat sera préservé à vie. En particulier lors du procès annoncé de son partenaire, qui aux yeux de la loi est devenu automatiquement un violeur, un prédateur sexuel! Avec ça on alimente le mythe de la <em>culture du viol</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dès lors une enquête est diligentée contre le monsieur. Elle dure plusieurs mois pendant lesquels le procureur s’attend au pire. Par une heureuse fortune il retrouve deux témoins de la scène. Ceux-ci affirment à la police que la dame, qu’ils ont vue d’assez près, était bien consciente et consentante. Cela confirme la reconnaissance consciente de culpabilité signée au petit matin.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle semble donc n’avoir perdu la mémoire que six semaines après les faits. Le temps de se rendre compte qu’un casier judiciaire non vierge pourrait lui valoir des embarras dans son métier? Pour renforcer sa position de victime il faut que son partenaire soit poursuivi. Cela ajoute du crédit à son déni tardif. Or les témoignages innocentent le procureur coquin. Les poursuites sont abandonnées. La dame fait appel. Mais l’abandon de l’enquête est confirmée, pour <em>manque de preuves</em>. Par contre son nom à lui ne sera pas protégé et s’étalera dans la presse.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La dame avocate ne connaîtra aucune suite et ne subira aucune enquête consécutivement à sa rétractation. Elle est maintenant victime à vie et protégée à vie. Protégée par le dogme.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/229212701.jpg" target="_blank"><img id="media-224572" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3920031486.jpg" alt="justice,accusation,ivresse,avocat,procureur,sexe,public,consentementlagression,témoins,féminista,code pénal,responsable,martyr,religion," /></a>Merci Momone</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce dogme inspiré du féminisme victimaire (pléonasme) pose comme principe qu’une femme qui boit est forcément incapable de consentir et ne peut être que victime. Sa parole est sacrée. Alors que le monsieur, qui a bu lui aussi, ne peut pas être victime des assauts de la dame. Lui est relaxé par <em>manque de preuves</em>. Sa parole n’a pas compté. Normal, c’est forcément un prédateur qui passe entre les gouttes…</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce fait divers est explicite du biais profond dans lequel la société occidentale est rendue. Avec ce coup gageons qu’une femme qui boit un verre de vin avec son amant puis passe au lit pourra désormais se plaindre le lendemain d’avoir été agressée, et recevoir les lauriers de la victime forcément victime. En plus de quelques dédommagements pour payer ses prochaines vacances aux Seychelles.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce premier biais en cache un autre, peut-être encore plus grave si l’on y réfléchit: les femmes sont de plus en plus considérées comme irresponsables de leurs actes. Grâce entre autres à la propagande victimaire dont la <em>Féminista</em> se réjouit jour après jour.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais alors, si elles ne sont pas responsables de leurs actes, elles sont soit des enfants, soit naturellement immatures. Quelle déchéance. Merci Simone de Beauvoir.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pire: si elles sont irresponsables il ne saurait plus être question de prétendre à l’égalité avec les hommes. Eux sont toujours considérés comme responsables. Surtout s’ils sont blancs et hétérosexuels. En toute logique le Code Pénal devrait être révisé dans ce sens.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2844453751.png" target="_blank"><img id="media-224573" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1011299847.png" alt="justice,accusation,ivresse,avocat,procureur,sexe,public,consentementlagression,témoins,féminista,code pénal,responsable,martyr,religion," /></a>Question</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En attendant, messieurs, soyez méfiants. Vous ne savez pas d’où cela viendra. Elles ne sont pas toutes comme cette avocate; cependant ayez un témoin du consentement de la dame. Un bon coup ne vaut pas des mois ou des années de galère.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">André Malraux disait: « <span style="color: #524f4f;">Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas.</span> » Paraphrasant l’ancien ministre de la Culture je dis pour ma part: « Le XXIe siècle sera victimaire ou ne sera pas ».</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je ne suis pas le seul à le penser. Pour preuve cet extrait d’un article de Guillaume Erner paru dans Charlie Hebdo du 25 mai 2016:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #524f4f;">Ce victimisme est le vestige d’une religion originelle. N’oublions pas que la civilisation judéo-christo-musulmane s’est édifiée sur le souvenir d’un juif victime d’une erreur judiciaire. Pendant des siècles, des foules ferventes se sont prosternées devant un martyr, lequel avait offert sa souffrance en partage à l’humanité. Quiconque partageait la douleur partageait quelque chose avec la divinité. La sortie de la religion n’a peut-être arrangé les choses qu’en apparence. Comme on le sait, le monde est empli d’idées chrétiennes devenues folles. Voilà pourquoi la victime apparaît aujourd’hui comme la divinité d’un monde réputé laïc. En oubliant, au besoin, que le Golgotha est une morne plaine.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La religion laïque a son icône: la victime. Donc le XXIe siècle peut être religieux et <em>en même temps</em> victimaire. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le jour où ce système victimaire pétera, il ne faudra pas s’en étonner. Car il pétera. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Question: quand?</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Station de métro Waterloo, Londres, août 2015. L’heure de pointe. Après un repas bien arrosé un procureur et une avocate sont <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.dailymail.co.uk/news/article-4533026/Barrister-sex-Waterloo-record-cleared.html" target="_blank">pris d’une envie subite</a></span> de gros câlin. Sortis du restaurant ils s’adossent à un mur de la station et s’entreprennent mutuellement.</span></p><p> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlMort à Koh Lanta: un témoin qui n’y était pastag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-07-12:32987582013-07-12T11:14:59+02:002013-07-12T11:14:59+02:00 On se souvient qu’ une première version des faits incriminait la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2993562999.jpg" target="_blank"><img id="media-146921" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3759762664.jpg" alt="koh lanta,témoins,mensonge,décès,suicide,tf1," width="301" height="225" /></a>On se souvient qu’<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/03/25/koh-lanta-show-must-gon-on.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>une première version des faits incriminait</em></span></a> la direction de la production, accusée d’avoir laissé le jeune homme sans soins appropriés pendant un long intervalle de temps. Suite au témoignage - anonyme à l’époque - d’un participant, la polémique avait enflé. Le médecin de l’émission, atteint dans son honneur, s’était suicidé.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/04/07/deces-a-koh-lanta-une-autre-version.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>nouvelle version modifiait ensuite</em></span></a> l’hypothèse d’une négligence volontaire de la part des responsables de l’émission. La chaîne a mentionné de rushs vidéos qu’elle aurait remis aux enquêteurs.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On apprend aujourd’hui que le témoin clé initial, qui avait envoyé un courriel à l’émission Arrêt sur image pour dénoncer la production, n’était pas sur place au moment des faits. Il n’y était pas et n’a rien vu de lui-même! Pourtant:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>«<a href="http://www.voici.fr/news-people/actu-people/koh-lanta-le-temoin-cle-n-a-jamais-ete-au-cambodge-et-justifie-son-mensonge-496968" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">Expliquant à l’époque qu’il était présent sur les lieux</span></a>, l'homme affirme qu’il y aurait eu des manquements graves qui ont conduit au drame.»</em> Ses déclarations ont eu comme conséquence l’ouverture d’une information judiciaire.</span><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«... ce « témoin-clé » n’a jamais été au Cambodge : il a en fait parlé à la place d’un de ses amis qui, lui, était sur place. Il explique aujourd’hui les raisons qui l’ont poussé à trahir la réalité : «C’est une démarche certes critiquable, reconnaît-il. Mais j’estime ne pas avoir triché car tous les journaux auxquels j’ai parlé et qui ont exploité mes propos connaissent mon identité et celle de “Patrick” (l’ami qui était au Cambodge, ndlr). Et plus important que mon identité, je n’ai jamais menti sur le fond des informations que je rapportais.»</span></em><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il a rapporté des faits qu’il n’a pas vu et qu’il décrit comme s’il y était. Il n’endosse aucune responsabilité morale dans le suicide du médecin. Il voulait, selon ses déclarations, être un déclencheur: <em>«J’ai été étonné d’être le seul à parler. En réalité, j’étais persuadé que 4 ou 5 personnes allaient spontanément témoigner et que mon rôle allait s’arrêter là. […] Je me suis simplement emparé d’un rôle que personne n’a voulu prendre.»</em></span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si personne n’a voulu le prendre c’est peut-être qu’il n’y avait rien à prendre. Mais grâce à son mensonge et malgré l’absence totale d’indices ou d’éléments troublants à charge au moment du drame, ce faux témoin a eu son quart d’heure de célébrité anonyme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le décès d’un participant sur le site de Koh Lanta avait ému le paysage médiatique au début du printemps. TF1 avait immédiatement annulé le tournage et la diffusion de la saison 2013.</span></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlRéduction des déchets. ”Ca déborde !”, la ”Loft Story” de Lunel (Hérault)tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-03-18:33153202013-03-18T10:31:00+01:002013-03-18T10:31:00+01:00 "Ca déborde !" : épîsode 2 avec Sandrine Comment réduire ses...
<p style="text-align: center;"><img id="media-224493" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/707161800.jpg" alt="réduction des déchets,témoins,familles" width="481" height="261" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>"Ca déborde !" : épîsode 2 avec Sandrine</em></span></p><p><strong><img id="media-224494" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/911875643.png" alt="réduction des déchets,témoins,familles" />Comment réduire ses déchets ménagers ?</strong> Pour le savoir, rendez-vous sur le net avec la <strong>Websérie vidéo : "CA DEBORDE !"</strong>, dans le cadre de la campagne<strong> "Foyers Témoins"</strong>, lancée par la <strong><a href="http://www.paysdelunel.fr/" target="_blank">Communauté de Communes du Pays de Lunel,</a></strong> dans l'Hérault (Languedoc-Roussillon).</p><div class="description yt-ui-ellipsis" data-max-lines="10"><p><iframe width="483" height="304" src="http://www.youtube.com/embed/0jmvPfsZfAI?feature=player_profilepage" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><strong>Les "Pêcheurs de Lune" à l'assaut des déchets</strong></p></div><div class="description yt-ui-ellipsis" data-max-lines="10"><strong>L'initiative est originale et particulièrement dynamique.</strong> Cinq familles représentatives des habitants du Pays de Lunel ont accepté d'être filmées tout au long de l'opération. Ils livrent leurs interrogations, leurs trucs et astuces pour tenter de réduire leurs déchets : au travail, pendant leurs courses, à la maison... Résultat : 12 films de 2 minutes pour découvrir comment réduire ses déchets, en moins de trois mois ! Les Lunellois natifs de la ville de Lunel, sont aussi appelés <strong>Pescalunes,</strong> littéralement les "Pêcheurs de Lune" en occitan. Avec "Ca déborde !", ils l'ont bien décrochée, la Lune...<br /><br /><strong><strong><strong><strong><strong><span style="color: #000000;"><span class="auteur txt12_120">►</span></span></strong></strong></strong></strong>À suivre sur <a href="https://www.facebook.com/Ca.deborde.la.webserie" target="_blank">Facebook</a>, <a href="https://twitter.com/CaDeborde" target="_blank">Twitter</a> et<a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/%20http:/www.paysdelunel.fr/4...%20" target="_blank"> Paysdelunel.fr</a> </strong></div><p><strong><strong><strong><strong><strong><span style="color: #000000;"><span class="auteur txt12_120">►</span></span></strong></strong></strong></strong>Pour visualiser tous les épisodes : <a href="https://www.youtube.com/user/CaDeborde" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a> <br /></strong></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlMort pour morttag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-09-22:33018072011-09-22T10:49:47+02:002011-09-22T10:49:47+02:00 Troy Davis, possiblement innocent Dans cette mort il y a deux...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1085848985.2.png" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1420867002.png" id="media-96582" alt="Corde.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-96582" /></a>Troy Davis, possiblement innocent</b><br /> <br /> Dans cette mort il y a deux aspects. D’une part le cas particulier de Troy Davis. Il a été exécuté malgré de nombreux recours. Toutes les voies légales ont été utilisées, en vain. On pourrait se dire: la chose a été jugée lors d’un procès normal, il a été condamné à l’unanimité des 12 jurés, les juges qui ont examiné ses recours n’ont pas vu matière à modifier la sentence. Il n’y a donc pas lieu de refaire le procès dans la rue, pas plus par exemple que pour Dominique Strauss-Kahn.<br /> <br /> Cependant il y a dans cette affaire <a target="_blank" href="http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/09/19/retour-sur-l-affaire-troy-davis_1574455_3222.html"><span style="text-decoration: underline;">des éléments troublants</span></a>. Pour mémoire, Monsieur Davis a été condamné uniquement sur des témoignages. Or, selon les informations dont nous disposons, sept des neufs témoins se sont rétractés par la suite et ont reconnu avoir menti, entre autres sous les pressions de la police. D’autres témoins ont par la suite désigné unanimement un autre homme comme responsable du meurtre. Des éléments ne corroborent pas la culpabilité de Troy Davis. Ayant pris connaissance de ces éléments trois jurés ont affirmé qu’ils n’auraient pas voté sa culpabilité dans ces conditions.<br /> <br /> Le doute sur cette culpabilité aurait-il dû conduire à une révision du procès? Les juges qui ont examiné les recours ne l’ont pas voulu. Le système judiciaire américain est pourtant un bon système. Mais comme partout, quand la justice a pris un chemin, il est presque impossible de l’en dévier ou de la faire revenir en arrière.<br /> <br /> Imaginer que la justice condamne et exécute un possible innocent est insupportable. Il faut bien sûr admettre que cette justice n’est pas infaillible, parce qu’elle est administrée par des humains. Elle doit en conséquence se donner tous les garde-fous nécessaires pour éviter l’erreur judiciaire. Car si le crime est une rupture de confiance entre les citoyens, dont certains abusent ou disposent indûment d’autres, l’erreur judiciaire introduit l’absurdité dans la société. Elle n’est pas assimilable et conduit à une autre rupture entre les citoyens et les institutions.<br /> <br /> La question de l’innocence de Troy Davis n’est pas résolue puisqu’elle n’a pas été réexaminée. Deux versions s’opposent ici. Il y a celle de la justice, et jusqu’à la Cour Suprême, qui confirme la sanction. On peut ne pas reconnaître cette décision et estimer que toutes les instances n’ont eu d’autre intention que de charger un possible innocent. Et il y a la version des soutiens à Monsieur Davis et de la presse, dont les éléments n’ont pas été entendus par un tribunal et sur lesquels nous ne pouvons nous prononcer sans faire un procès de rue.<br /> <br /> Si Troy Davis était innocent c’est terrible. S’il ne l’était pas, la question de la peine de mort reste posée.<br /> <br /> <br /> <b>Mort pour mort</b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/4256424170.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/4252152490.2.jpg" id="media-96583" alt="peine de mort2.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-96583" /></a><br /> <br /> La peine de mort est toujours l’objet de débats. Si elle est encore prévue dans les lois d’une cinquantaine de pays, seul 21 d’entre eux l’ont appliquée en 2010. La peine de mort est la seule sanction irréversible. Elle ne s’applique en principe qu’à des crimes d’une extrême gravité. On ne peut s’opposer à la peine de mort uniquement par sentimentalisme ou par défense des Droits de l’Homme. Si des individus bafouent sans conscience ces Droits, ils s’en excluent d’une certaine manière. Il n’y a pas de raison qu’on leur applique une protection qu’ils ont déniée à leurs victimes.<br /> <br /> La peine de mort est cependant une pratique qui n’honore pas la société. Faire la même chose que celui qui est condamné? Alors la société n’a rien de mieux à proposer. La radicalité de cette sanction n’est même pas dissuasive.<br /> <br /> Pourrait-on invoquer une forme de légitime défense de la société contre ceux qui méprisent de manière extrême ses règles élémentaires? Pas dans le cadre de la justice, qui organise les relations humaines à long terme selon des valeurs. Donner la mort n’est envisageable que dans une agression où l’on doit sauver sa propre vie. Elle l’est également en cas de guerre, ou de lutte contre des groupes qui eux-même n’hésitent pas à semer la mort. Tuer dix personnes pour empêcher la mort de cent autres est une forme de protection de la société et des vivants qui la composent. On peut d’ailleurs être opposé à la guerre parce que même dans cette perspective de protection on n’accepte pas de faire couler le sang d’autres humains. Mais c’est un autre débat.<br /> <br /> La peine de mort n’est pas de cet ordre. Elle est une forme de vengeance.<br /> <br /> «Paix et soulagement», disait la mère du policier tué. Vraiment? S’il faut la mort, s’il faut tuer pour être en paix, cela questionne sur ce qu’est la paix intérieure et la paix sociale, et sur les valeurs de cette personne et de la société.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette même nuit au Texas un membre du Ku Klux Klan, Lawrence Brewer, 44 ans, reconnu coupable de crime raciste a été exécuté. La remise en question de la peine de mort s’applique également dans son cas, quel que soit son crime.<br /></p><p style="text-align: justify;">«Paix et soulagement». Ce sont les propos de la mère du policier tué il y a 20 ans, rapportés par la presse. C’est ce qu’elle attendait de l’exécution de Troy Davis. Elle a obtenu satisfaction: Monsieur Davis est mort cette nuit dans une prison de Géorgie par injection létale. Mort pour mort. La loi du sang.</p>
Pierre Vallethttp://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.htmlRésurrection: Une foi fondée sur la parole d'une communauté de témoinstag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2007-04-15:12474622007-04-15T06:45:00+02:002007-04-15T06:45:00+02:00 " Une première réponse, essentielle, s'impose à moi : je suis relié à...
<p>" Une première réponse, essentielle, s'impose à moi : je suis relié à l'événement pascal par <b>une chaîne ininterrompue de témoins crédibles.</b> Croire, c'est d'abord ajouter foi aux récits des Évangiles, au tombeau vide, à la surprise des premiers témoins, aux apparitions du Christ pendant les semaines ou les mois qui suivirent. Ces témoignages valent par leur caractère de récits à plusieurs voix. Sans être en rien comparables à des comptes-rendus journalistiques ou scientifiques, ils reflètent avec une grande force de suggestion le caractère étrange, inattendu et bouleversant de l'événement pascal.<br /></p> <p><br /> En dépit de toutes les interprétations et mises en perspective a posteriori dont les textes portent la marque, on y perçoit distinctement la force brute d'un choc initial. La puissance propre de ces témoignages est indissociable du surgissement d'énergie spirituelle qui les a portés.<img src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/images/thumb_Perret-esperance.JPG" alt="medium_Perret-esperance.2.JPG" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /></p> <p><br /> Les récits de la Résurrection pèseraient peu s'ils n'étaient inscrits dans la trace plus large d'un ébranlement fondateur. Ce qui apparaît d'évidence, c'est l'incroyable retournement d'une petite communauté, passant en quelques semaines du désespoir le plus total au dynamisme le plus extraordinaire.<br /> <br /> Le miracle est bien là : entre Pâques et la Pentecôte, entre Jérusalem et le chemin de Damas, une poignée d'hommes incultes et désespérés s'est transformée en communauté dynamique, d'une extraordinaire capacité à témoigner et à convaincre. Non sans avoir assimilé en profondeur un message difficile que les douze disciples eux-mêmes avaient bien du mal à comprendre du vivant de Jésus. Que s'est-il passé ?<br /> <br /> La seule explication qui vaille est que ces femmes et ces hommes ont fait une expérience inouïe et bouleversante : celui qu'ils croyaient mort leur est apparu, vivant d'une vie nouvelle, mystérieusement présent à ceux qui l'aiment. À la lumière de cette expérience, tout ce qu'ils ont vécu avec le Christ leur apparaît sous un jour nouveau : chacune de ses paroles prend un relief et une force bouleversante. À partir de là, tout devient possible et la mort elle-même est brusquement relativisée."</p> <p>Bernard Perret, <b><i>La logique de l'espérance</i></b> page 172, Presses de la Renaissance, 2006 </p> <p align="right"><i>Bernard Perret est ingénieur des ponts et chaussées, économiste et sociologue. </i></p>