Last posts on témoignage2024-03-29T13:44:08+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/témoignage/atom.xmlPierre Vallethttp://www.paris14.info/about.htmlMaman a dit ” Bandes de nuls”tag:www.paris14.info,2022-11-06:32939602022-11-06T14:30:00+01:002022-11-06T14:30:00+01:00 Un livre autoédité par Céline et Killian Leutellier que l’on peut trouver...
<p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; font-weight: 400;"><span style="font-size: 13pt; font-family: Arial, sans-serif; color: #444444;"><img id="media-1228405" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.paris14.info/media/00/00/2811322931.jpg" alt="livre,troubles schizophréniques,témoignage" /><img id="media-1228406" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.paris14.info/media/00/01/1340752481.jpg" alt="livre,troubles schizophréniques,témoignage" />Un livre autoédité par Céline et Killian Leutellier que l’on peut trouver sur le site bandesdenuls.com </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; font-weight: 400;"><span style="font-size: 13pt; font-family: Arial, sans-serif; color: #444444;">Une belle ode à l’amour maternel et à la solidarité familiale, avec un lien très fort et pas toujours évident des frères et sœurs, voilà ce qui ressort de ce livre au titre évocateur. Celui d’une révolte et d’un combat qui ont triomphé et conduit à une belle réussite : l’épanouissement d’un enfant Killian dont on a détecté très jeune des troubles autistiques et schizophréniques et qui travaille maintenant dans un institut spécialisé. Ceci sans aucun médicament auquel la mère a toujours refusé d’avoir recours malgré les dires du personnel d’un centre médico-psychologique. Elle raconte qu’elle n’a jamais trouvé aucun secours là-bas, aucune écoute, aucune compréhension, que l’état de son fils Killian était mère pire qu’avant. En outre, on la culpabilisait aussi en prétendant que c’était de sa faute…</span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; font-weight: 400;"><span style="font-size: 13pt; font-family: Arial, sans-serif; color: #444444;">Assez découragée, elle a eu la chance de rencontrer un psychologue Thierry Faivre d’Arcier qui a soigné son fils à domicile au moyen du défoulement par la parole, le rire, le jeu, et a appris à Killian à se dominer pour mieux appréhender les symptômes qui le taraudaient. Quant à la maman, elle a fait preuve d’une patience d’ange, a su trouver les mots pour réconforter son fils et a utilisé des méthodes naturelles qui toutes ont eu un bienfait sur son fils. Que ce soit le théâtre, les massages accompagnés d’une musique relaxante, l’apprentissage d’une autohypnose, le sport, les plantes de temps à autre.Et vu les symptômes dont souffrait Killian, notamment l’obsession du rangement, cela n’a pas du être facile tous les jours d’autant plus que la maman avait également une fille et deux autres fils. Et qu’elle a donc dû sacrifier quelque peu ses autres enfants pour se consacrer davantage à Killian. Et même si ceux-ci en ont forcément souffert quelque peu notamment la sœur, ils ont donné toute leur affection à Killian ce qui a également fortement contribué à sa belle évolution.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; font-weight: 400;"><span style="font-size: 13pt; font-family: Arial, sans-serif; color: #444444;">Actuellement, Kiliian a 20 ans et s’exprime avec beaucoup d’aisance et de lucidité. Il a encore parfois des angoisses mais a appris à les gérer. Ce qui le déstabilise c’est l’inconnu et il a besoin d’avoir une vie bien réglée. Sa plus grande thérapie maintenant c’est le sport en particulier la course à pied. Il y trouve un tel bien-être qu’il a tendance à trop en abuser et à se diriger vers la bigorexie. Il s’est d’ailleurs blessé et a compris qu’il fallait être plus raisonnable. Il rêve de tenir une épicerie et même s’il n’a jamais été amoureux (il veut d’abord être stable au niveau du travail et travaille au sein du dispositif ULIS), cela lui donne envie et fonder une famille n’est pas exclu pour lui.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"><span style="font-size: 13pt; font-family: Arial, sans-serif; color: #444444;">A la fin du livre, plusieurs témoignages sont présents, les frères, la sœur, les maîtresses et ce qu’il faut retenir c’est ce que dit la sœur : Heureusement qu’ il existe la « différence. » Et ces êtres que l’on a tendance à juger trop négativement sont souvent très intelligents et très attachants. Oserais-je dire comme me l’avait affirmé une fois un psychiatre que contrairement à ce que l’on prétend ils n’ont pas « une case au moins, mais « une case en plus ».</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Rencontre avec la maman et le fils :</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Le titre est évocateur. Qu’avez-vous voulu faire passer comme message ?</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Killian : « Le titre est vraiment en lien avec tout ce qui se rapporte au livre. C’est assez familier, assez commun. Ce n’est pas une insulte, mais c’est assez surprenant et parlant. Cela évoque le lien qui existe entre nous et raconte un combat solitaire, juste au sein de la famille, celui de résister aux médicaments. C’est un titre qui sort vraiment du lot et significatif.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">A quelle occasion Killian a- t-il été détecté « troubles autistiques et schizophrènes ?</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">La maman : « Il n’existe pas de diagnostic vraiment établi. A l’âge de 10 ans, un psychologue l’a pris en soin et a établi ce diagnostic. « Mais on ne pose pas d’étiquette dessus. Killian est killian et on va l’aider à aller le plus loin possible sans s’arrêter à la maladie. Chacun est différent et on va l’accompagner dans son chemin. »</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Quels étaient les symptômes de JKillian ?</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">C’était surtout auditif. La nuit il m’appelait car il entendait des voix et il était terrorisé. Il avait l’impression que quelqu’un respirait donc évidemment il avait très peur. Il disait aussi que la maison était penchée et d’autres choses de ce genre. Ce qui le gênait c’est qu’il était le seul à vivre ça. Il avait parfois des idées suicidaires . A un moment donné, j’ai été dans son sens et je lui disais même si ce n’était pas vrai que je voyais les mêmes choses que lui ce qui l’a beaucoup aidé.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Vous êtes aide-soignante et vous avez été très marquée par un stage en psychiatrie</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">La maman : Oui j’ai été confrontée à des enfants atteints de schizophrénie ou de toutes sortes de maladies psychiques. J’ai vu leur état de souffrance et ils prenaient des traitements tellement lourds qu’ils ne sortaient même plus de leur lit. Ils étaient dans un état léthargique toute la journée. Ca m’a tellement choquée que je me suis dit que jamais je mettrai mon enfant dans un endroit pareil. Killian n’était pas encore né ; c’était au début de ma carrière d’aide soignante et j’ignorais qu’un jour je serai confrontée à ce problème. C’est une expérience qui m’a servie pour Killian.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Killian : J’ai un bon ami qui était sous médicament à cause de son état un peu dépressif. C’était un légume, je ne pouvais plus parler avec lui tellement il était fatigué, c’était dur de le voir dans cet état. Or il a trouvé récemment une copine, je ne</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">l’ai jamais vu aussi heureux et il ne prend plus rien. Comme quoi, il faut trouver son médicament naturel.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Finalement le personnel du CMP au lieu de vous aider vous a plutôt pénalisé dans votre démarche avec Killian !</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Killian : Ils ont mis une étiquette sur mon problème et pour eux c’était médicaments ou rien.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">La maman : Les psychologues n’avaient pas de temps à consacrer aux enfants et il n’y avait aucune écoute envers les parents. De toute façon, c’était de notre faute s’il était ainsi, soit disant je l’écoutais trop. Je n’avais aucune réponse à mes questions, aucun échange et pas question de consulter un autre psychologue que celui du CMP qui ne voulait rien entendre à part sa vérité à lui. . Il m’a envoyé chez un psychiatre qui l’a vu 5 minutes sans moi. Il m’a ensuite appelée et m’a dit « On commence les médicaments. » En plus c’était un traitement fort. Il devait avoir 9 ans et était suivi depuis l’âge de 6 ans à peu près. Ca n’allait pas et je suis sorti de ce circuit car je le voyais toujours aussi triste et je ne voyais aucune amélioration.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Killian : Les médicaments auraient eu un impact sur mes capacités à réfléchir et j’aurais été dépendant d’un traitement. On ne cherchait pas à résoudre mes problèmes, on ne faisait que les aborder en surface et plus ça allait, plus je m’enfermais dans ma bulle. Je peux comprendre qu’à un certain stade certains soient très atteints, et aient besoin de médicaments. Mais dans mon cas, il était possible d’avoir recours à des méthodes plus naturelles. Massage, musique, sport aussi pour l’équilibre. Chacun possède ses méthodes pour lutter contre les angoisses et il ne faut pas systématiquement utiliser les médicaments quand tout va mal.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Vous avez alors eu recours à un nouveau psychologue !</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">La maman : Oui, et il est venu travailler à domicile car Killian était complètement paniqué dans les transports. Et ainsi, il a réussi à créer du lien avec Killian. A chaque fois que je posais une question en tant que maman, il me répondait tout le temps. Je me sentais écoutée, comprise ; c’était la première fois. Et j’ai retrouvé du courage. J’ai cru en ce psychologue et je me suis dit qu’on allait y arriver. Il prenait parfois un petit temps avec moi, et si j’avais besoin, on faisait le point. Il avait aussi un lien avec toute la famille. Il m’accompagnait aussi dans les réunions MDPAH ce qui m’aidait car c’était compliqué pour moi de m’expliquer car au premier abord c’était difficile de se rendre compte qu’il avait ces problèmes. Au début, il avait peur d’avoir des ennuis, car il n’avait pas les qualités nécessaires pour s’occuper de jeunes enfants. Mais je lui ai mis un peu la pression et finalement il a accepté. Killian partait pendant une heure avec le psychologue dans sa chambre. Je l’entendais rire ; il évacuait tout ce qui n’allait pas et l’humour était de la partie.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Killian : Oui, et ce fut un changement radical avec un vrai travail. Il me faisait des tests et plein de choses qui bougeaient dans ma vie de tous les jours. Par exemple ma chambre c’est comme un musée. Tout est bien rangé, avec chaque chose à sa place. Il perturbait mes habitudes pour m’apprendre à en changer. Il me faisait sortir de ma chambre, dérangeait tout. Et pendant toute la séance d’une heure , heure et demi où je parlais avec lui, je ne devais pas ranger. C’était dur car j’aime bien quand tout est sa place. Ca me démangeait mais je me dominais. C’était très dur et à force de faire ces petits exercices, ces petits rituels, ça ne me faisait plus rien. Après, ce n’était plus juste le temps de la séance, il fallait que je me domine 1 ou 2 jours et quand il revenait tout devait rester au même endroit. Parfois je trichais un petit peu, je remettais en place, et quand il revenait je dérangeais à nouveau. C’était mon petit secret. Il m’a mis dans l’action ce qui n’était pas le cas au CMP. C’était mon seul point d’extériorisation par rapport à tout le mal être que je vivais. J’étais très agressif et il a utilisé un magnétophone et quand il revenait on écoutait la conversation. Je lui confiais tous mes secrets ; il me donnait des astuces. Pour moi c’était plus qu’un psy même si au début j’ai eu du mal à m’ouvrir à lui. On rigolait, on avait vraiment un lien de confiance. Moi qui étais tout le temps triste et renfermé, le fait de rire me faisait un bien fou. Quand il partait, je me sentais bien car j’étais vidé. Je disais ce que j’avais à dire, et j’avais hâte à la fin de la semaine qu’il revienne pour recommencer à dire ce que j’avais accumulé. Pour ma mère c’était un soulagement que je ne me rabatte pas uniquement sur elle. Actuellement, je ne suis plus suivi mais j’ai toujours son numéro sur moi au cas où. Il m’a toujours dit qu’il serait disponible pour moi. Mais maintenant j’ai toutes les clés et c’est à moi de jongler avec tous ces éléments.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Comment réagissiez-vous quand il avait ses crises ?</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">La maman : j’essayais de l’apaiser, de rester calme et je réagissais au jour le jour en fonction de ses crises. Pour les devoirs c’était très compliqué, et le psychologue m’a beaucoup aidée. Et quand on avait eu le malheur de déplacer un objet, c’étai terrible. Parfois, il n’y avait pas d’autre solution que de lui laisser faire sa crise. Sinon, il aurait envahi toute la maison. Ca le mettait dans des états pas possibles, il s’accaparait les escaliers. Il y avait des choses qu’on ne pouvait laisser passer. Ses troubles à lui c’était les alignements, le rangement à tout prix. Avec les autres, il ne parlait pas, il se mettait de côté.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Killian : « Lors des récréations, j’étais souvent dans mon coin. Des groupes se formaient, mais je n’allais dans aucune case et donc je me retrouvais seul. Je ne voulais pas non plus être trop dérangé et souhaitais être dans mon petit coin, réfléchir et faire des jeux tout seul.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">En quoi le sport vous a-t-il aidé ?</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">« Killian :</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; font-weight: 400;">Ca m’a beaucoup aidé à me sentir bien dans mon corps. En plus des problèmes sociaux que j’avais, les angoisses, je souffrais aussi d’un mal-être. Je me sentais nul, pas bien , j’étais dégoûté du corps humain, et le fait de faire une activité physique , de me libérer, de penser à autre chose , de rencontrer du monde m’a vraiment fait beaucoup de bien. Ca m’a changé, et psychologiquement bouger a joué un grand rôle dans ma vie de tous les jours. Mais me sentant tellement bien avec le sport, la sensation de liberté est si forte que j’ai tendance à trop abuser. Je fais beaucoup de course à pied et me suis blessé assez récemment. Je suis aussi inscrit dans une salle de sports avec beaucoup de cours collectifs. Au programme : impulsions, sauts, pompes que je fais quasiment 7 jours sur 7. 2à 3h par jour, j’adorais ça. Plus j’en faisais, plus je voulais en faire. Et depuis que je me suis blessé, j’ai compris que mon corps avait des limites. Mais le sport constitue une bonne partie de mon équilibre. J’ai commencé à 11,12 ans avec le judo. Au début, c’était vraiment pour avoir une activité et un contact physique. Le fait que l’on se prenne par les kimonos, que l’on s’entraîne à faire des prises m’a incité à m’ouvrir davantage. Mais on voulait déjà que je fasse de la compétition et c’est devenu trop stressant. Comme on faisait beaucoup d’exercices, j’ai pris l’habitude jusqu’à mes 16 ans de faire de la musculation chez moi, du renforcement avec le matériel adéquate, et après j’ai été dans une salle. J’y suis allé de plus en plus. Au départ, ma mère ne voulait pas m’inscrire car elle craignait que j’en fasse trop. En effet, quand je commence quelque chose, j’ai besoin de le faire à fond, à l’excès. Ce qui m’a aidé aussi c’est le théâtre qui m’ appris à maîtriser mes angoisses. Respirer et jouer un autre que moi me permettaient de gérer le stress. Je ne sentais plus
Pierre Vallethttp://www.paris14.info/about.htmlVincent Lecarmetag:www.paris14.info,2021-02-22:32413342021-02-22T03:25:00+01:002021-02-22T03:25:00+01:00 « Sentiers de Vie. Récits d’un médecin de montagne » Editions...
<p><img id="media-1111932" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.paris14.info/media/02/00/1101776296.jpg" alt="médecin,campagne,témoignage" />« Sentiers de Vie. Récits d’un médecin de montagne »</p><p>Editions Glénat</p><p>« Ma façon<span class="Apple-converted-space"> </span>d’aimer ma famille, mes amis, c’est d’exercer profondément ce sacré métier de médecin. Quand je me donne de tout mon être dans mon travail, c’est aussi à eux que je donne tout. Et c’est d’eux que je reçois tout. »<span class="Apple-converted-space"> </span>Une phrase qui en dit long sur la passion de Vincent Lecarme médecin de montagne pour son métier. Auteur du livre « Sentiers de Vie. Récits d’un médecin de montagne » , il a eu l’opportunité à ses débuts de s’installer en Haute-Maurienne à Val-Cenis Lanslevillard en 1982.<span class="Apple-converted-space"> </span>C’est ce qu’il voulait, être loin de la ville, avoir son propre cabinet dans un endroit qui géographiquement et humainement<span class="Apple-converted-space"> </span>l’intéressait…</p><p>Spécialisé en médecine et biologie du sport, médecin pompier volontaire, médecin correspondant SAMU, pour lui être médecin de montagne, c’est être amené à tout voir, même ce qui dépasse l’imagination. A présent à la retraite, il aimait l’esprit de groupe et la solidarité qui régnait notamment lors de moments délicats comme les avalanches ou les décès difficiles. Dans ce livre, il insiste sur l’importance du décor au sein de sa région et son bonheur de contempler le paysage tout en exerçant sa profession. « A l’hôpital en regardant les radios, on se mettait près de la fenêtre, en regardant aussi les montagnes derrière »…</p><p>De garde permanente pendant de longues années, il explique l’évolution de la médecine durant ses 35 ans de carrière ( matériel et formation de plus en plus sophistiqués, médicaments de plus en plus nombreux…) <span class="Apple-converted-space"> </span>) et<span class="Apple-converted-space"> </span>ce qu’il reproche à la médecine de ville tout en disant avoir beaucoup d’estime pour ses collègues : manque d’autonomie, trop de protection, hôpital trop près (là où il exerce, pas d’hôpital à moins d’1heure avec ni spécialiste, ni pôle d’urgence sur place…), changements de médecins comme de chaussettes pour les patients. Etre médecin de montagne peut s’apparenter selon lui à une sorte de<span class="Apple-converted-space"> </span>sport d’endurance entraînant une excitation permettant de tenir un rythme parfois endiablé demandant d’être constamment disponible que ce soit pour les petits riens comme pour le pire. Ceci en s’adaptant aux éléments de la nature, aux rythme des saisons avec une tenue vestimentaire toujours adéquate particulièrement de bonnes chaussures.<span class="Apple-converted-space"> </span>D’après ses dires, ce métier comparé à la médecine de ville permet sûrement une relation plus privilégiée avec les patients qui ne sont pas tous, ni tout le temps uniquement des patients. Il parle aussi sciemment des soins qu’il a lui-même reçus, histoire d’installer une meilleure proximité avec les lecteurs et de montrer qu’un médecin est lui-même un patient<span class="Apple-converted-space"> </span>qui naît et meurt comme tout le monde.</p><p>Vincent Lecarme impressionné par les histoires de montagne et les légendes<span class="Apple-converted-space"> </span>de l’écrivain Charles-Ferdinand Ramuz a toujours aimé écrire, peindre, le piano, les randonnées, et a souhaité avec l’écriture de ce livre laisser une trace pour sa famille et pour informer ses collègues sur cette forme de médecine. Et aussi pour parler des gens de la montagne dont on a selon lui une fausse idée. Une vision assez poétique et sacrificielle de la médecine dans un style agréable avec des exemples parlants de soins prodigués…<span class="Apple-converted-space"> </span></p><p>Agnès Figueras-Lenattier</p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlFrontièretag:textespretextes.blogspirit.com,2020-12-15:31578602020-12-15T18:00:00+01:002020-12-15T18:00:00+01:00 « Nous prenons nos repas sur cette table en plastique. C’est là...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/833448852.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1104153" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1011202117.jpg" alt="ahmet altan,je ne reverrai plus le monde,textes de prison,littérature turque,témoignage,écriture,liberté,résistance,culture,turquie" /></a>« Nous prenons nos repas sur cette table en plastique.<br />C’est là aussi que j’écris les discours pour ma défense et mes textes personnels, avec des stylos-billes que j’achète à la cantine.<br />Pendant que <a title="Sous l'article, un texte d'Ahmet Altan : "Au seuil d’une ère nouvelle" (Le Soir, 2/06/2020)" href="https://plus.lesoir.be/304493/article/2020-06-02/le-recit-bouleversant-dahmet-altan" target="_blank" rel="noopener">j’écris</a>, mes camarades de cellule sont assis à côté de moi et regardent la télévision.<br />Je peux écrire n’importe où, le bruit et l’agitation ne m’ont jamais dérangé. D’ailleurs, une fois que je suis plongé dans l’écriture, tout ce qui m’entoure disparaît. Je romps le contact avec le monde extérieur et m’enferme dans une pièce invisible où personne ne peut entrer que moi.<br />J’oublie absolument tout en dehors du sujet qui m’occupe.<br />L’une des plus grandes libertés qui puissent être accordées à l’homme : oublier. Prison, cellule, murs, portes, verrous, questions, hommes – tout et tous s’effacent au seuil de cette frontière qu’il leur est strictement défendu de franchir. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Ahmet Altan, </span><a title="Textes de prison (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/12/10/textes-de-prison-3157854.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Je ne reverrai plus le monde</span></em></a></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlTextes de prisontag:textespretextes.blogspirit.com,2020-12-14:31578542020-12-14T08:37:36+01:002020-12-14T08:37:36+01:00 Les écrits de prison se lisent le cœur serré. Je ne reverrai plus le monde...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Les écrits de prison se lisent le cœur serré. <em>Je ne reverrai plus le monde</em> d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmet_Altan" target="_blank" rel="noopener">Ahmet Altan</a> (textes de prison traduits du turc par Julien Lapeyre de Cabanes, 2019) fait <em>« <a title="Chronique de Sophie Creuz (RTBF)" href="https://www.rtbf.be/musiq3/article/detail_je-ne-reverrai-plus-le-monde-d-ahmet-altan-un-recit-de-prison-qui-fait-acte-de-resistance?id=10335273" target="_blank" rel="noopener">acte de résistance</a> »</em> et plus que cela. L’écrivain et journaliste turc y raconte son arrestation, comment il vit en prison, dans son corps et dans sa tête : il montre à quel point le regard et les rêves d’un écrivain sont libres, irréductibles.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/871361497.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1104150" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3621726900.jpg" alt="ahmet altan,je ne reverrai plus le monde,textes de prison,littérature turque,témoignage,écriture,liberté,résistance,culture,turquie" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ahmet Altan. Photo Jan Woitas/dpa (<a title="Source photo" href="https://plus.lesoir.be/304493/article/2020-06-02/le-recit-bouleversant-dahmet-altan" target="_blank" rel="noopener">Le Soir</a>)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Ahmet Altan, 70 ans, est encore <a title="Article de Libération (26/12/2019)" href="https://www.liberation.fr/planete/2019/12/26/turquie-ahmet-altan-la-prison-malgre-la-decision-de-fin-de-l-incarceration_1771100" target="_blank" rel="noopener">en prison</a> aujourd’hui. Les médias indépendants ont souligné, à juste titre, l’injustice de sa condamnation, comme pour des milliers de Turcs parmi lesquels de nombreux juges, accusés sans preuves d’incitation ou de participation au <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Tentative_de_coup_d%27%C3%89tat_de_2016_en_Turquie" target="_blank" rel="noopener">coup d’Etat manqué de 2016</a> attribué à la bête noire du régime actuel, Fetullah Gülen. Quand la police a sonné à la porte, il n’a pas été pris au dépourvu – ses vêtements étaient prêts. Quarante-cinq ans plus tôt, il avait déjà vécu cela, quand on est venu arrêter son père. Son frère <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mehmet_Altan" target="_blank" rel="noopener">Mehmet</a> a été emmené aussi.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« Je ne pouvais plus… », « Je ne pourrai plus… »</em> Quand on lui propose une cigarette dans la voiture de police, sa litanie de l’impossible est stoppée net : il secoue la tête et répond : <em>« Merci, je ne fume que quand je suis tendu</em> », en souriant. <em>« Cette phrase a tout changé. Elle avait divisé la réalité en deux moitiés aussi sûrement qu’un sabre de samouraï, d’un seul coup qui est presque une caresse, tranche un bandeau de soie jeté en l’air. »</em> Contrairement à son corps pris au piège, son esprit est intouchable.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Il passe sa première nuit en cellule avec un jeune professeur très pieux, qui a refusé de donner des noms, et deux militaires endormis. <em>« Etrangement, penser à ma mort m’a tranquillisé. J’allais mourir un jour. Et quelqu’un qui va mourir ne saurait craindre ce que la vie lui réserve. »</em> Pas de miroirs au-dessus des deux lavabos du couloir. Pour la première fois, il fait l’expérience de la disparition de son visage, ne le retrouve que lors de la visite médicale chez le médecin.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Rêver, se souvenir, imaginer une histoire, s’immerger dedans, voilà ce qu’Ahmet Atlan oppose aux vicissitudes de sa détention. Ecouter les autres, les observer. Le chapitre <em>« Voyage autour de ma cellule » </em>est un bel éloge de la littérature. Il se souvient de son enthousiasme à la lecture, à dix ans, du <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage_autour_de_ma_chambre" target="_blank" rel="noopener"><em>Voyage autour de ma chambre</em></a> de Xavier de Maistre, qu’il imite en décrivant son nouvel univers : la cellule, le couloir, la cour. <em>« J’oublie absolument tout en dehors du sujet qui m’occupe. (…) Le fait d’écrire contient ce paradoxe fabuleux qu’il est à la fois un refuge à l’abri du monde et un moyen de l’atteindre. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Au tribunal, les trois hommes qui vont décider de son sort le font penser aux <em>« petits fonctionnaires de Gogol »</em>. Ahmet Altan se retrouve dans la situation de son personnage de son roman <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.actes-sud.fr/node/9971" target="_blank" rel="noopener"><em>Comme une blessure de sabre</em></a>, un homme qui attend son jugement. <em>« J’ai écrit il y a des années ce que je vis maintenant. Je deviens le personnage d’un roman que j’ai moi-même écrit. » </em>Celui-ci avait été condamné, il le sera aussi, à plusieurs reprises.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Pendant des mois, le plus pénible, pour lui qui a grandi dans une maison pleine de livres, est d’être privé de lecture. Un jour pourtant, les deux hommes pieux et l’incroyant (lui) reçoivent dans leur cellule une liste des livres de la bibliothèque. Des semaines après avoir précisé ceux qu’il aimerait emprunter, un livre lui est jeté à terre : <em>Les Cosaques</em> de Tolstoï. <em>« Léon Tolstoï, ce Zeus de la littérature, entrait dans ma cellule avec ses mille paradoxes ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">En lisant <em>Je ne verrai plus le monde</em>, qui n’a pu être publié en Turquie, des lectures anciennes me sont revenues en mémoire, d’autres textes de prisonniers, dans les années 1970 : <em>Journal et lettres de prison</em> d’Eva Forest, <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Temoins/Les-Freres-de-Soledad" target="_blank" rel="noopener"><em>Les frères de Soledad</em></a> par Geoffroy Jackson, <em>Lettres à Olga</em> de Vaclav Havel. Dans son dernier chapitre, <em>« Le paradoxe de l’écrivain »</em>, Ahmet Altan défie ceux qui l’ont condamné : <em>« Me jeter en prison était dans vos cordes ; mais aucune de vos cordes ne sera jamais assez puissante pour m’y retenir. Je suis écrivain. Je ne suis ni là où je suis, ni là où je ne suis pas. » </em>(<em>« </em><em>Le paradoxe de l'écrivain »</em>)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Passionnante, cette première rencontre avec l’écrivain turc <em>« <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Diego_libre_dans_sa_t%C3%AAte" target="_blank" rel="noopener">libre dans sa tête</a> » </em>! <em>Je ne reverrai plus le monde</em> a reçu le <a title="Discours de réception du prix, lu par Timour Muhidine le 3 décembre, suivi d’un calendrier actualisé et d’une notice biographique" href="https://www.actes-sud.fr/node/63662" target="_blank" rel="noopener">prix André Malraux 2019</a>. Les raisons de le lire sans attendre ne manquent pas, vous l’aurez compris. </span></p>
Pierre Vallethttp://www.paris14.info/about.htmlAvec André Gide DVDtag:www.paris14.info,2019-10-07:31424042019-10-07T22:02:00+02:002019-10-07T22:02:00+02:00 Doriane Films Pierre Brauberger producteur, distributeur, cinéphile...
<p> </p><p>Doriane Films</p><p>Pierre Brauberger producteur, distributeur, cinéphile invétéré et Marc Allégret cinéaste avaient l'habitude de déjeuner ensemble chaque dimanche. A cette occasion, dans les derniers mois de 1950 une idée a germé en eux : réaliser un documentaire -hommage à Gide alors très âgé et qui ne voulait être filmé que quand il le sentait. Il mourra d'ailleurs le 21 février 1951 durant le tournage. Le film est alors monté très rapidement dans une version courte de 62 minutes. Puis, remaniement du scénario et version définitive le 21 février 1952 dans les locaux du cinéma Vendôme à Paris.</p><p>A présent, le voici en DVD restauré et numérisé par les Films du Panthéon en collaboration avec les films du Jeudi et avec le soutien du CNC. Réalisé par Marc Allégret qui a également écrit le scénario avec Dominique Drouin, le narrateur est Jean Desailly. C'est un témoignage unique sur l'écrivain qui parle de son œuvre et en lit beaucoup de passages au moyen d'une très bonne diction. Visiblement d'après ce que l'on peut constater à travers ce film, c'est qu'André Gide était conscient de son talent. Cela se sent dans la manière dont il lit sa production littéraire. Avec une certaine fierté et emphase. Marc Allégret qui a très bien connu André Gide parle de lui comme quelqu'un qui vivait de façon intense et se passionnait pour tout. C'est effectivement ce qui ressort dans ce film où sa grande curiosité se devine aisément avec notamment son attirance intellectuelle pour tous les milieux. Aimant bouger, une de ses règles de vie est illustrée par cette phrase du poète Keats qu'il aime particulièrement : " Le mouvement imprudent est préférable à la prudente immobilité"…</p><p>On le voit avec sa fille, deux de ses petits enfants, qu'il prend plaisir à observer. Observer, oui il aime observer et ceci en toute occasion. Par exemple le comportement de son adversaire lors d'une partie d'échecs… La musique tient une grande place dans sa vie. Ecoutons le parler de Chopin à une jeune musicienne lorsqu'il s'était transformé pour l'occasion en professeur de piano : " J'ai passé avec Chopin plus d'heures que je n'en ai passées avec personne d'autre, avec aucun auteur"…</p><p>Très ami avec Paul Valéry, il aura l'occasion de rencontrer Oscar Wilde qui lui fera la réflexion suivante : " Je n'aime pas vos lèvres, elles sont droites comme celles de quelqu'un qui n'a jamais menti"… Roger Martin du Gard est également un de ses grands amis.</p><p>Très peu de choses sur ses aventures sentimentales sont relatées à part son amour déçu pour sa cousine. Rien ne filtre par exemple de son homosexualité. Cela manque un peu mais n'enlève rien à l'authenticité de la réalisation.</p><p>La langue de Gide est magnifique et le beau timbre de voix de Jean Desailly qui lui aussi dit de belles phrases ajoute au charme de ce film. André Gide est bien là en chair et en os…</p><p> </p><p>Autre DVD sorti récemment et très intéressant également : " Jeanne Starévitch dans " La petite chanteuse" un film de Ladislas Starévicth (1882-1965) assisté d'Irène Starévitch. Ladislas Starévicth est un réalisateur russe d'origine polonaise de films d'animation. Il représente une référence notamment pour Tim Burton, Thierry Gillian ou Wes Anderson...</p><p>Agnès Figueras-Lenattier</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.html”Nouvelles des Horizons” : deux ans de tour du monde ”zéro carbone” pour alerter sur le réchauffement climatiquetag:maplanetea.blogspirit.com,2019-04-17:33173022019-04-17T10:25:00+02:002019-04-17T10:25:00+02:00 Sous nos latitudes, l e réchauffement climatique, pour l'instant, il...
<p style="text-align: left;">Sous nos latitudes, l<strong>e réchauffement climatique,</strong> pour l'instant, il faut reconnaître que c'est surtout plus de soleil et de chaleur. Donc, plutôt que du bonheur. A condition toutefois de fermer les yeux sur <strong>les conséquences dévastatrice sur notre santé et l'environnement de la pollution</strong>, et quelques autres gros inconvénients pour<strong> la ressource en eau, la biodiversité, l'érosion du littoral, le tourisme de montagne, l'agriculture ou encore la viticulture et l'agriculture</strong>. Sans compter ces <strong>phénomènes météorologiques extrêmes</strong> dont la violence à tendance à s'aggraver (orages, tornades, tempête...) qui pourraient contribuer à rendre, un jour, notre monde invivable si nous ne faisons rien pour changer la tendance actuelle de nos émissions de gaz à effet de serre. </p><p style="text-align: left;"><strong>Réfugiés climatiques, sécheresse, famine, cyclones dévastateurs...</strong> </p><p>Ailleurs, notamment dans<strong> les pays en développement</strong> qui subissent de plein fouet les conséquences de nos propres émissions de CO2, les conséquences sont déjà bien plus graves.<strong> Réfugiés climatiques, sécheresse, famine, cyclones dévastateurs...</strong> Tout cela, nous le savons par coeur. Les générations actuelles n'ont jamais été mieux informées par les scientifiques sur <strong>la nature et l'ampleur des enjeux du dérèglement climatique. </strong>Et pourtant, si les choses bougent (l'Affaire du siècle, c'est comme si nous étions massivement saisis de sidération, face à l'énormité des défis environnementaux et sociaux auxquels nous devons répondre, de tout urgence. </p><p><strong>Eveiller les consciences</strong></p><p>Ce constat, Julia et Benjamin l'ont fait et ils ne veulent plus se résoudre à rester chez eux, à l'abri, sans rien faire. Ils ont décidé d'apporter leur pierre au <strong>sauvetage de la planète et de l'humanité</strong>, pour tenter d'éveiller chez chacun<strong> la conscience de la nécessaire adaptation de son comportement à l'urgence climatique</strong>.Tant qu'il en est encore temps,<strong> en partant à la rencontre des citoyens du monde</strong> pour leur donner la parole. Comment vivent-ils le réchauffement climatique ? Quels espoirs les animent ? Quels horizons perçoivent-ils pour demain ?</p><p>En septembre 2019, dans <strong>un grand reportage zéro carbone qui va les conduire autour du monde</strong>, ils partiront explorer durant deux ans <strong>trois continents</strong> (Asie, Afrique et Amérique), à la recherche de <strong>témoignages de peuples premiers,</strong> éloignés de la civilisation, et d'<strong>experts de la nature</strong> et de problématiques environnementales.</p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/xJUpxF1a_UI" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p>Avec l'objectif de réaliser en <strong>50 épisodes vidéos, </strong>des portraits de <strong>grands témoins emblématiques</strong> du changement climatique, diffusés sur Internet deux fois par mois, dans un format court de 4 à 5 minutes. Pour être au plus proche des populations locales et respecter<strong> le budget zéro (ou très bas) carbone</strong> qu'ils ont alloué à leur projet, ils s'engagent à voyager en <strong>autonomie complète</strong> (sac à dos et matériel de bivouac) et à se déplacer en privilégiant les transports et les hébergements locaux. Et sans utiliser l'avion, bien sûr, dans la mesure du possible. </p><p><strong>Une campagne de financement participatif </strong></p><p>Deux ans de reportage tour du monde, ça se prépare longtemps à l'avance... et ça se finance. Pour réunir les fonds nécessaires à leur périple, Julia et Benjamin ont lancé le 11 mars dernier<a href="https://www.proarti.fr/collect/project/nouvelles-des-horizons/0" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <strong>une campagne de crowdfunding sur le plateforme Proarti.</strong></a> Avec un beau succès. Le 11 avril, ils avaient déjà atteint <strong>104% de leur objectif, soit 10 400 €.</strong> Ils visent désormais 15 000 €. Prorarti a sélectionné leur projet dans ses "projets du mois". "Nouvelle des Horizons" va donc bénéficier de nouveaux relais de communication, newsletter, réseaux sociaux, vidéo "coup de coeur de la semaine"... Enfin, l'association a récemment rejoint le réseau <a href="https://www.facebook.com/1percentfortheplanet/?__tn__=K-R&eid=ARAlIyAVk08g3w4nbbKqYmCGUJuAMvBlmpe2KNNJSF29RKB3fk-6-meqSWPdBYbB9VLw1oXE3G7WUT0j&fref=mentions&__xts__%5B0%5D=68.ARAiTQIlmET3CRMxSSVvNiE-JZ8k7-jq3oQgXab7WRnXiLbVDPvtx0HFT9PsbHddT6s767-dfBITzssbTOOPQLvRuGHAxAu1DqUcdcJ3C5i_3tyMQAN-2rL5wNk_EcqafB9yOaCOLkheMWT18sgvPeePaofrC40CHQEkIvBmgu3WVtHq4dimQV84eJ2BMjwTIlH9r6Z3Ev6xQ3Qh0qvVcbDaKOfgH_-8i3zOVlSq6TckOcmKySsM8l-eWihG8t9HPuq2eXxFSwt6_M69QkMJBbp1SHPRtir4x1QQKl87opMO3ucEl5iMztv7LcbQI8mp5Qd2uBEj_8RBJRNhmi1EV9A" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>1% for the Planet</strong>,</a> une initiative qui réunit des acteurs du changement en faveur de l'environnement et des mécènes, qui consacrent 1% de leur chiffre d'affaire pour les soutenir. </p><p>Parrainé par le philosophe <strong>Dominique Bourg</strong>, professeur à l'Université de Lausanne et ancien vice-président de la fondation <strong>Nicolas Hulot</strong>, le projet compte parmi ses partenaires <strong><a href="http://www.wattforchange.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Watt for change</a></strong><a href="http://www.wattforchange.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">,</a> le<strong> </strong>fonds de dotation de Valorem, <a href="https://positivr.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>POSITIVR</strong></a>, un web media qui leur a ouvert un espace créateur, et enfin<strong> Sud Ouest</strong>. Le blog <strong>Ma Planète</strong> relaiera notamment les vidéos postées par ces deux explorateurs des horizons de demain, dans leur long périple autour du monde. </p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►LIRE AUSSI <br /></strong></p><ul><li><strong>Retrouvez les Initiatives de Ma Planète <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/initiative/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">en cliquant ICI </a></strong></li><li><strong>Tous les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/r%C3%A9chauffement+climatique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-363563" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/243497277.jpg" alt="nouvelle des horizons.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Benjamin Courdier et Julia Pedefer, les deux Girondins, porteurs et acteurs du projet de grand reportage "Nouvelles des horizons". Photo DR</em></span></p><p><strong>"Nouvelles des Horizons"</strong>, c'est le titre d'un projet de <strong>série-documentaire</strong> autour de la relation de l'homme à la Terre et à la nature, nourri par un <strong>grand reportage autour du monde</strong> qui doit démarrer en septembre 2019 et durer deux ans. Destiné à aider à la prise de conscience du<strong> réchauffement climatique</strong>, ce projet ambitieux est porté par deux jeunes Bordelais (52 ans à eux deux) : <strong>Julia Pedefer</strong>, diplômée en économie du développement, et<strong> Benjamin Courdier</strong>, ingénieur énergéticien chez <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/valorem" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Valorem</a></strong> (société spécialisée dans les installations de production d'énergie renouvelable, installée à Bègles).</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlVidéo. 7 ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les voix de Mme Kanno et de Naoto Kantag:maplanetea.blogspirit.com,2018-03-23:33169702018-03-23T10:38:00+01:002018-03-23T10:38:00+01:00 L'histoire de Mme Kanno Filmée par Greenpeace , Mme Kanno ,...
<p><strong>L'histoire de Mme Kanno </strong></p><p>Filmée par <strong>Greenpeace</strong>, Mme Kanno , <strong>rescapée de la catastrophe</strong>, revient chez elle, à Namie, une localité proche de la centrale de Fukushima, pour témoigner dans une vidéo des conséquences d'un accident nucléaire. Sept ans après la catastrophe nucléaire qui a frappé le Japon, tous les habitants de Namie ont définitivement été évacués et la ville déserte ne sera plus habitée… Un message poignant, qu'il faut prendre le temps d'écouter... et d'entendre.<br /><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Fjx7I7xxzqM" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><strong>Les mots de Naoto Kan, l'ancien premier ministre japonais, "repenti du nucléaire"</strong></p><p>Une autre voix se fait aussi entendre. C’est celle de <strong>Naoto Kan,</strong> Premier ministre en fonction lorsque le tremblement de terre suivi d'un tsunami qui a ravagé son pays a entraîné la mise hors-service du système de refroidissement principal de la centrale nucléaire de Fukushima Daiich et la fusion de trois des six réacteurs du site. La catastrophe, le plus grave accident nucléaire de l'histoire depuis celui de Tchernobyl, en URSS en 1986, a <strong>changé radicalement le point de vue de Naoto Kan sur l'atome</strong>. Lui qui avait une confiance aveugle en la technologie nucléaire, est devenu un fervent antinucléaire.</p><p>Juste avant de démissionner, en août 2011, il prend la décision de <strong>stopper les 54 réacteurs nippons</strong> et de se passer ainsi d'une énergie qui représentait alors 28 % du mix énergétique de son pays. Sept ans plus tard, l'ancien Premier ministre reste un antinucléaire convaincu. Aujourd’hui député démocrate à la Diète, il soutient <strong>une proposition de loi favorable à la sortie du nucléaire</strong> dans son pays, alors que l’actuel chef du gouvernement nippon, Shinzo Abe, lui, veut au contraire relancer les réacteurs à l’arrêt. "Si l'on veut penser aux générations futures au Japon, comme partout ailleurs dans <span class="stubs active">le monde</span>, il faut se débarrasser des centrales nucléaires", répète à l'envi Naoto Kan aujourd'hui sur tous les continents, en martelant sur tous les tons qu<strong>'"il faut sortir du nucléaire"</strong>.</p><p><strong>"Une catastrophe nucléaire peut créer l'apocalypse dans la moitié d'un pays"</strong></p><p>À l’occasion du <strong>septième anniversaire de la catastrophe de Fukushima</strong>, à l'invitation du réseau Sortir du nucléaire et d'Écho échange, la "rock star" des antinucléaires, a entamé le 12 mars dernier une visite en Europe et en France de deux semaines, qui passera de l'Assemblée nationale à Flamanville (Manche), et ira jusqu'au Parlement européen, afin d'alerter sur les dangers de l’atome. "Avec Fukushima, j'ai vu qu'une catastrophe nucléaire pouvait créer l'apocalypse dans la moitié d'un pays. Le jeu n'en vaut pas la chandelle. Il faut absolument changer notre politique énergétique, faire une transition énergétique, du jour au lendemain comme certains pays d'Europe", a-t-il expliqué sur<strong><a href="https://www.francetvinfo.fr/monde/japon/fukushima/fukushima-une-catastrophe-nucleaire-peut-creer-l-apocalypse-dans-la-moitie-d-un-pays-previent-l-ex-premier-ministre-japonais_2653602.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> France Info</a></strong>, le 12 mars dernier.</p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x6g6xv4" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="autoplay"></iframe></p><p><strong>"Le risque est beaucoup trop grand pour être pris"</strong></p><p>"Il y a eu des accidents comme Tchernobyl ou Three Mile Island [28 mars 1979] aux États-Unis, et c'était des erreurs humaines. L'erreur humaine est possible n'importe où. <strong>La question n'est pas de savoir si on risque un accident de tel ou tel type.</strong> Le risque est beaucoup trop grand pour être pris, les conséquences sont beaucoup trop grandes. Quand une centrale explose, c'est trop tard, trop grand", a insisté l'ancien Premier ministre qui a également réaffirmé sa conviction que <strong>les énergies renouvelables pouvaient remplacer le nucléaire</strong> :" On a les énergies renouvelables pour remplacer le nucléaire. On va dans le sens de l'histoire en les adoptant. Je suis très optimiste pour l'avenir". </p><p>En visite dans la Manche à la Hague, le jeudi 15 mars 2018, aux abords de la centrale de Flamanville, l'ancien Premier ministre japonais a répété une fois de plus son message aux Français : "Il faut arrêter le nucléaire et se tourner vers les énergies renouvelables". </p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur Fukushima: <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>les articles de Ma Planète sur le nucléaire : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/nucleaire/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"> <span style="font-size: 8pt;"><em><img id="media-349250" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/2446603780.jpg" alt="fukushima,visite premier ministre,naoto kan,greenpeace,vidéo,témoignage,catastrophe nucléaire" /></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Le premier ministre japonais, Naoto Kan, le 10 avril 2011, en visite sur le port d'Ishinomaki, dans la région de Fukushima, après le séisme suivi du tsunami qui a ravagé le nord-est du Japon et la centrale de Fukushima-Daiichi. Photo archives AFP</em></span></p><p>Vente de réacteurs EPR à l’Inde, soutien à celui voulu par la Grande-Bretagne à Hinkley Point, recul sur l’objectif de réduction à 50 % de la part d’électricité d’origine nucléaire prévu dans la loi de Transition énergétique : en France, le pays le plus nucléarisé au monde avec 58 réacteurs, le soutien de l’État à l’atome ne semble pas faiblir. Dans ce contexte, à l'occasion du <strong>septième anniversaire</strong> de<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong> la catastrophe nucléaire de Fukushima</strong></a>, le 11 mars 2011, <strong>deux voix venues du Japon veulent alerter sur le risque de l'atome</strong> : celle d'une riveraine de la centrale détruite, <strong>Mme Kanno,</strong> et celle de l'ancien-premier ministre japonais,<strong> Naoto Kan,</strong> qui a dû gérer en 2011 une crise nucléaire majeure qu'il estimait jusqu'alors impensable.</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlUne foi qui se voittag:erelyon.blogspirit.com,2017-04-23:30925132017-04-23T16:20:00+02:002017-04-23T16:20:00+02:00 Dimanche 23 avril 2017 Télécharger Exode 20.1-26...
<p>Dimanche 23 avril 2017</p><p style="text-align: left;"><img src="https://bestofthe80s.files.wordpress.com/2011/11/mr-t-real_2.jpg" alt="" width="360" height="240" /></p><p><object data="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2017/20170423_Exode_20_1_26_Une_foi_qui_se_voit.mp3" type="application/x-shockwave-flash" width="200" height="20"><param name="data" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2017/20170423_Exode_20_1_26_Une_foi_qui_se_voit.mp3" /><param name="src" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2017/20170423_Exode_20_1_26_Une_foi_qui_se_voit.mp3" /></object> <sup><a href="http://www.westofparis.com/erelyon/2017/20170423_Exode_20_1_26_Une_foi_qui_se_voit.mp3">Télécharger</a></sup></p><p>Exode 20.1-26</p><p>Alexandre Sarran | 37 min</p><p> </p><p><iframe width="320" height="240" style="width: 340px; height: 42px; overflow: hidden;" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2017/04/23/une-foi-qui-se-voit-3092513.html &locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21" scrolling="no" frameborder="0" allowtransparency="true"></iframe></p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlMaranathatag:erelyon.blogspirit.com,2017-03-12:30892952017-03-12T09:54:00+01:002017-03-12T09:54:00+01:00 Dimanche 12 mars 2016 Télécharger Actes 1.1-14 Denis...
<p>Dimanche 12 mars 2016</p><p style="text-align: left;"><img src="http://westofparis.com/erelyon/images/Sunrise.jpg" alt="" width="360" height="200" /></p><p><object data="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2017/20170312_Actes_1_1_14_Maranatha.MP3" type="application/x-shockwave-flash" width="200" height="20"><param name="data" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2017/20170312_Actes_1_1_14_Maranatha.MP3" /><param name="src" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2017/20170312_Actes_1_1_14_Maranatha.MP3" /></object> <sup><a href="http://westofparis.com/erelyon/2017/20170312_Actes_1_1_14_Maranatha.MP3">Télécharger</a></sup></p><p>Actes 1.1-14</p><p>Denis Blum | 33 min</p><p> </p><p><iframe width="320" height="240" style="width: 340px; height: 42px; overflow: hidden;" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2017/03/12/maranatha-3089295.html &locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21" scrolling="no" frameborder="0" allowtransparency="true"></iframe></p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlL'Esprit-Saint, la présence et la faveur de Dieutag:erelyon.blogspirit.com,2017-01-22:30880502017-01-22T09:48:00+01:002017-01-22T09:48:00+01:00 Dimanche 22 janvier 2017 Télécharger 1 Samuel 16.13-23...
<p>Dimanche 22 janvier 2017</p><p style="text-align: left;"><img src="http://p7.storage.canalblog.com/79/53/249840/61251404.jpg" alt="" width="360" height="250" /></p><p><object data="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2017/20170122_1_Samuel_16_13_23_L_Esprit_Saint_la_presence_et_la_faveur_de_Dieu.MP3" type="application/x-shockwave-flash" width="200" height="20"><param name="data" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2017/20170122_1_Samuel_16_13_23_L_Esprit_Saint_la_presence_et_la_faveur_de_Dieu.MP3" /><param name="src" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2017/20170122_1_Samuel_16_13_23_L_Esprit_Saint_la_presence_et_la_faveur_de_Dieu.MP3" /></object> <sup><a href="http://www.westofparis.com/erelyon/2017/20170122_1_Samuel_16_13_23_L_Esprit_Saint_la_presence_et_la_faveur_de_Dieu.MP3">Télécharger</a></sup></p><p>1 Samuel 16.13-23</p><p>Jonah Haddad | 21 min</p><p> </p><p><iframe width="320" height="240" style="width: 340px; height: 42px; overflow: hidden;" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2017/01/22/l-esprit-saint-la-presence-et-la-faveur-de-dieu-3088050.html &locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21" scrolling="no" frameborder="0" allowtransparency="true"></iframe></p>
phalexandrehttp://blogdewellin.blogspirit.com/about.htmlAppel à témoignages : Vol à main armée à Beauraing le 04/01/17tag:blogdewellin.blogspirit.com,2017-01-08:32339822017-01-08T22:18:00+01:002017-01-08T22:18:00+01:00 Le mercredi 04 janvier 2017 vers 18h15, deux individus ont pénétré dans...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://www.police.be/files/fed/attachments/092a9182b8c453edf63c509a318580fd.jpg" alt="092a9182b8c453edf63c509a318580fd.jpg" /><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://www.police.be/files/fed/attachments/d7b3b298b383f7ebbda9b818d217b1df.jpg" alt="d7b3b298b383f7ebbda9b818d217b1df.jpg" />Le mercredi 04 janvier 2017 vers 18h15, deux individus ont pénétré dans la station essence ESSO située rue de Dinant à BEAURAING. </span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Sous la menace d'un couteau, les auteurs se sont faits remettre le contenu de la caisse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Les auteurs ont ensuite pris la fuite à pied, probablement en direction de la gare de BEAURAING où ils auraient pu éventuellement prendre le train de 18h47 en direction de LIBRAMONT.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Le 1er auteur</strong> était de corpulence normale. </span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Il était vêtu d'un bonnet noir, d'une écharpe zébrée, d'une veste en cuir brun, d'un training gris et des baskets blanches.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Le second auteur</strong> était plus petit et également de corpulence normale. Il était vêtu d'une veste, d</span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">'un pantalon et de chaussures foncés, et d'un bonnet bleu.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #0000ff; font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><a style="color: #0000ff;" href="http://www.police.be/fed/fr/avis-de-recherche/recherches/attaques-a-main-armee/1203823-vol-a-main-armee-a-beauraing-le-040117" target="_blank">Publié le 08/01/2017 à la requête du Parquet de Namur</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Si vous avez plus de renseignements concernant ce fait, nous vous invitons à prendre contact avec la police via le numéro gratuit 0800 30 300.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Vous pouvez également réagir via email: <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="mailto:avisderecherche@police.belgium.eu" target="_blank">avisderecherche@police.belgium.eu</a></span>.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></strong></p>
phalexandrehttp://blogdewellin.blogspirit.com/about.htmlChanly (Wellin) : Home-invasion - appel à témoignages de la Police - Vidéotag:blogdewellin.blogspirit.com,2015-11-24:32335272015-11-24T18:38:51+01:002015-11-24T18:38:51+01:00 Si vous avez plus de renseignements concernant ce fait, nous vous...
<p><br /><iframe width="650" height="400" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/SRO9m6-nynI?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Si vous avez plus de renseignements concernant ce fait, nous vous invitons à prendre contact avec la police via le numéro gratuit <span style="background-color: #ffff00;"><strong>0800/30.300</strong></span>.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;"><span style="color: #000000;">Vous pouvez également réagir via email :</span><span style="background-color: #ffff00;"><strong> <a style="color: #0000ff; background-color: #ffff00;" href="mailto:avisderecherche@police.belgium.eu?subject=2015_399%20_140603_CHANLY" target="_blank">avisderecherche@police.belgium.eu</a></strong></span>.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;"><img src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlRecouvrer l'art de la persuasiontag:erelyon.blogspirit.com,2015-10-04:30747602015-10-04T09:37:00+02:002015-10-04T09:37:00+02:00 Dimanche 4 octobre 2015 Télécharger 1 Pierre 2.11-25 Jonah...
<p>Dimanche 4 octobre 2015</p><p style="text-align: left;"><img id="media-641659" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://westofparis.com/erelyon/affiches/1_Pierre_moyen.jpg" alt="1_Pierre_moyen.jpg" /></p><p><object data="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2015/20151004_1_Pierre_2_11_25_Recouvrer_l_art_de_la_persuasion.MP3" type="application/x-shockwave-flash" width="200" height="20"><param name="data" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2015/20151004_1_Pierre_2_11_25_Recouvrer_l_art_de_la_persuasion.MP3" /><param name="src" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2015/20151004_1_Pierre_2_11_25_Recouvrer_l_art_de_la_persuasion.MP3" /></object> <sup><a href="http://www.westofparis.com/erelyon/2015/20151004_1_Pierre_2_11_25_Recouvrer_l_art_de_la_persuasion.MP3">Télécharger</a></sup></p><p>1 Pierre 2.11-25</p><p>Jonah Haddad | 25 min</p><p> </p><p><iframe width="320" height="240" style="width: 340px; height: 42px; overflow: hidden;" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2015/10/04/recouvrer-l-art-de-la-persuasion-3074760.html &locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21" scrolling="no" frameborder="0" allowtransparency="true"></iframe></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlÀ propos de « Human », ou l’invention de « l’alterselfie »tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-10-02:32995992015-10-02T19:06:00+02:002015-10-02T19:06:00+02:00 Prise de pouvoir Le film se présente comme une longue série...
<p style="margin: 0px; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: left;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: large; -webkit-text-stroke-width: initial;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2974866039.jpg" target="_blank"><img id="media-200550" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1011002510.jpg" alt="arthus bertrand,human,humanité,pauvreté,richesse,témoignage,france 2" /></a>Prise de pouvoir</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">Le film se présente comme une longue série de portrait de quelques minutes. Des milliers de personnes ont été prises de face sur fond sombre. Chacun dit un petit bout de sa vie, un moment, une réflexion. Ces portraits sont entrecoupés d’images de paysages superbes sur fond musical ethnique. Le film montre d’indéniables qualités visuelles et quelques témoignages poignants. Mais…</span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">« J’ai voulu extraire les hommes de leur environnement ». C’est bien l’un des problèmes que pose le film. De nombreux témoignages parlent de souffrance, de pauvreté, de comparaison avec les riches – entendez qui vous voulez mais on imagine vers qui pointe le doigt. Car il y a un aspect accusatoire particulièrement détestable dans certains des témoignages. Yann Arthus Bertrand ne s’en cache d’ailleurs pas dans le Making of qui a suivi le film proprement dit: « Le capitalisme détruit la planète. » Et donc l’humanité avec, doit-on en déduire. C’est un peu court et orienté.</span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">Il s’agit donc d’un film politique qui ne dit pas son nom et qui prétend parler de l’humanité dans ces témoignages d’humains. Une humanité cependant triée, incitée, même s’il n’y a pas de commentaires. Par exemple, dans le Making of, une des intervieweuses parle du témoignage d’un père russe. Elle dit que pendant un long moment il ne parlait de rien d’important à ses yeux. Elle l’a alors arrêté et lui a demandé s’il n’avait pas autre chose à communiquer. L’homme s’est alors effondré en larmes et a parlé de son fils handicapé. Ah, les larmes, prétendue validation de l’authenticité du témoignage. Mais on peut faire s’apitoyer sur soi-même et pleurer n’importe qui si on le met en condition, avec la voix et l’attention qu’il faut.</span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">Cela montre qu’il y a eu une intrusion dans la vie de ces gens, qu’ils ont été poussés dans la direction voulue et qu’on attendait quelque chose. Leur parole est donc non pure car attendue et incitée, qui plus est dans une mise en scène. Une autre membre de l’équipe a d’ailleurs déclaré, en lien avec cette séquence, qu’ils avaient fait un travail de psy sans en avoir la formation. En effet: les psy ne se permettraient pas cela. La formule choisie par le réalisateur est évidemment plus facile à tourner et moins coûteuse que de filmer les gens dans leur contexte.</span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">Des personnes mises en scène face à une caméra, mises en condition, mises en confiance par l’intervieweur, qui soudain lâchent une parole souvent très intime, c’est plus que du voyeurisme: c’est une forme de pouvoir pris sur eux.</span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3779083767.jpg" target="_blank"><img id="media-200551" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2557908697.jpg" alt="arthus bertrand,human,humanité,pauvreté,richesse,témoignage,france 2" /></a>Contexte</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">La mise hors contexte pose également problème à mes yeux. On peut entendre des mots qui nous touchent, des histoires intenses, d’ailleurs l’intervieweuse en question parle de son tournage <em>le plus intense</em>. C’est bien de cela qu’il s’agit: d’intensité émotionnelle, à l’intention des riches occidentaux aux vies si mornes qu’ils ont besoin de voir des pauvres à l’écran pour vibrer.</span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">Mais est-ce que cela fait avancer vraiment? Le criminel interrogé (vidéo en dessous) a tué sa compagne et la fille de celle-ci. La mère de cette compagne lui a pardonné et lui donne de l’amour. Quoi de plus beau sur le papier! Les post-chrétiens sentent leur mémoire inconsciente se réveiller. Le pardon, <em>etc, etc</em>. Mais on ne sait pas vraiment ce qui l’a amené à tuer, sauf quelques mots sur son enfance – comme si une enfance maltraitée faisait de vous automatiquement un criminel. Et l’on ne sait rien des tourments terribles de la mère qui pardonne, comment elle a fait pour trouver la force d’aimer malgré cela. C’est un conte de fée, mais dans la vie réelle comment ferez-vous pour pardonner un tel crime? Vous n’y arriverez pas – ou alors un pour cent-mille d’entre vous.</span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">Un autre criminel, âgé de 15 ans, est en prison à vie. On ne sait même pas ce qu’il a fait. Probablement il a tué. Il se demande quel sens peut encore avoir sa vie. C’est bien de se poser cette question. Mais on ne parle pas de ce qu’il reste de sens aux victimes et à leurs familles.</span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">Il y a aussi cette ouvrière du Bangladesh, qui parle des conditions de travail dans son usine de vêtements. Elle dit être sous pression constante, décrit le travail dans une chaîne de production, et dit qu’elle doit accepter de subir parce qu’elle n’a pas le choix. Une victime, donc, dont nous serions responsables quand nous achetons un t-shirt bon marché. Sauf que si nous ne l’achetons pas nous lui enlevons son travail. Et que d’autre part, le microcrédit est très développé au Bangladesh. En 20 ans 30 millions de personnes, principalement des femmes pauvres, en ont bénéficié et ont pu améliorer la situation de leur famille. Si celle qui parle dans <em>Human</em> dit n’avoir pas le choix, 30 millions d’autres ont fait ce choix. Le film n’en parle pas et montre donc un parti-pris.</span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3274784041.jpg" target="_blank"><img id="media-200552" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1491897769.jpg" alt="arthus bertrand,human,humanité,pauvreté,richesse,témoignage,france 2" /></a>Alterselfie</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">A force de voir ces visages, aux propos souvent dans la souffrance, sans rien savoir de leur vie, la saturation vient et je me suis déconnecté de l’émotion. Heureusement. Je n’ai pas laissé entrer en moi celui qui dit: « Vous les riches, qu’avez-vous à raconter de vos vies? »</span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">Il s’adresse forcément aux occidentaux et met en cause la valeur de leur vie. Des occidentaux qui en majorité vivent avec des revenus limités, qui ont travaillé depuis des générations pour construire une société relativement prospère. Et l’on viendrait maintenant les culpabiliser, les dévaloriser? Au nom de quoi? De quelqu’un dont on ne sait rien et qui n’a peut-être rien fait pour améliorer ses propres conditions? Comment croit-il que vivait la majorité des européens il y a 150 ans? </span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">Ces portraits sont comme des « alterselfies ». Des selfies réalisés par l’intermédiaire d’autres personnes. À travers eux le réalisateur se valorise d’être si bon, si bienveillant, si proche des humains. Il prendrait presque le <em>monopole</em> de la compassion et de l’humanité. À travers eux c’est lui-même et sa grandeur d’âme qu’il montre. </span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">Le film, qui verse au final dans un pur esthétisme et dans une moralisation subliminale, et ses propos dans le Making Of, montrent comment Yann Arthus Bertrand s’est fait un magnifique auto-portrait par pauvres et anonymes interposés. </span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;">Dommage. L’humanité n’est pas réductible à ces portrait sans contexte, à ces mots sans histoire. Il vole leur histoire et nous en prive, nous laissant à nos suppositions et projections. Il vole leur intimité et vient l’étendre devant nous au bénéfice de sa propre image.</span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: large; -webkit-text-stroke-width: initial;">C’est du moins ce qu’il m’en reste malgré un préavis initial favorable.</span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"><br /><br /></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"><em>Voir France 2 pour rediffusion, ou youtube.</em></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 16px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"><em><span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">Criminel:</span></em></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"> </p><blockquote cite="https://www.facebook.com/humanthemovie/videos/475625735942623/"><a href="https://www.facebook.com/humanthemovie/videos/475625735942623/"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/yR7ICXblbd8" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></a></blockquote><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><em><span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">Trailer:</span></em></p><p><em><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/lRJM2N36Y5M" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></em></p><p> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 18px; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;">France 2 a diffusé mardi le nouveau film de Yann Arthus Bertrand: </span><em style="font-family: Georgia; font-size: 18px; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;">Human</em><span style="font-family: Georgia; font-size: 18px; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;">. Un documentaire qui se propose d’explorer l’humanité d’aujourd’hui et présenté comme un événement mondial. « Dans Human, j’ai laissé la parole brute, pure. » Je n’en suis pas convaincu.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLe défi du témoignagetag:erelyon.blogspirit.com,2015-09-13:30747582015-09-13T09:04:00+02:002015-09-13T09:04:00+02:00 Dimanche 13 septembre 2015 Télécharger 1 Corinthiens...
<p>Dimanche 13 septembre 2015</p><p style="text-align: left;"><img src="http://iameduard.com/wp-content/uploads/2013/03/conversation.jpg" alt="" width="360" height="270" /></p><p><object data="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2015/20150913_1_Corinthiens_9_15_23_Le_defi_du_temoignage.MP3" type="application/x-shockwave-flash" width="200" height="20"><param name="data" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2015/20150913_1_Corinthiens_9_15_23_Le_defi_du_temoignage.MP3" /><param name="src" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2015/20150913_1_Corinthiens_9_15_23_Le_defi_du_temoignage.MP3" /></object> <sup><a href="http://www.westofparis.com/erelyon/2015/20150913_1_Corinthiens_9_15_23_Le_defi_du_temoignage.MP3">Télécharger</a></sup></p><p>1 Corinthiens 9.15-23</p><p>Florent Varak | 32 min</p><p> </p><p><iframe width="320" height="240" style="width: 340px; height: 42px; overflow: hidden;" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2016/06/09/le-defi-du-temoignage-3074758.html &locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21" scrolling="no" frameborder="0" allowtransparency="true"></iframe></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlCatastrophe de Fukushima : le témoignage posthume de l'homme qui a évité le piretag:maplanetea.blogspirit.com,2014-09-17:33158432014-09-17T10:30:00+02:002014-09-17T10:30:00+02:00 Masao Yoshida (au centre), ancien responsable de la centrale nucléaire...
<div class="post-entry clearfix"><p style="text-align: center;"><img id="media-271731" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/431377555.jpg" alt="Masao Yoshida (c), ancien responsable de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi de Tokyo Electric Power (Tepco), le 12 novembre 2011, à Okuma, dans le nord du Japon.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Masao Yoshida (au centre), ancien responsable de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi de Tokyo Electric Power (Tepco), le 12 novembre 2011, à Okuma, dans le nord du Japon. Photo archives AFP</em></span></p><p>Le gouvernement japonais avait annoncé le 28 août dernier qu’il allait publier très rapidement<strong> la retranscription d’auditions de protagonistes de la <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">catastrophe de Fukushima</a></strong>. Parmi elles, <strong>le témoignage crucial</strong> de feu le directeur de la centrale, <strong><a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/07/10/masao-yoshida-l-homme-qui-a-evite-le-pire-est-mort_3445319_3244.html" target="_blank">Masao Yoshida,</a> rendu public le 11 septembre dernier.<br /></strong></p><p><strong><img id="media-272205" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/2226776410.jpg" alt="fukushima,catastrophe nucléaire,japon,témoignage,yoshida" />700 principaux témoins</strong></p><p>Les Japonais réclamaient depuis longtemps que les explications des personnes engagées au premier chef dans la catastrophe de Fukushima sortent du secret. La communauté internationale également. En 2011, un <strong>groupe d’experts</strong> mandatés par le gouvernement avait en effet interrogé pendant plusieurs heures plus de <strong>700 principaux témoins</strong> de ce désastre survenu<strong> le 11 mars</strong> de la même année, à la suite d’un gigantesque tsunami consécutif à un séisme au large des côtes du Nord-Est. <strong>Ce sont leurs dires qui seront rendus publics d’ici à la fin de l’année.</strong> On se doute que les citoyens nippons, particulièrement ceux qui ont directement souffert de la catastrophe, sont avides de lir<strong>e l’intégralité des propos des personnes impliquées</strong> dans la <strong>gestion de la plus grande catastrophe nucléaire de l'histoire</strong>, après celle de Tchernobyl, survenue en avril 1986. Début août, plusieurs Japonais avaient d'ailleurs déposé une demande en ce sens auprès d’un tribunal de Tokyo.</p><p><strong><img id="media-272199" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/808927723.jpg" alt="fukushima,catastrophe nucléaire,japon,témoignage,yoshida" width="91" height="138" />Yoshida, un témoin clé</strong></p><p>Ainsi, le gouvernement japonais a divulgué, dès ce mois-ci,<strong> les déclarations posthumes de Yoshida. L'ex-directeur de Fukushima</strong> qui a dirigé les opérations durant cinq mois au coeur de la centrale sinistrée est <strong>décédé en juillet 2013</strong> d’un cancer de l’oesophage. <strong>Yoshida avait été entendu durant plus de 20 heures de juillet à novembre 2011</strong> par le groupe d’experts gouvernemental et son<strong> témoignage crucial</strong> était déjà sorti en partie en août dernier dans deux journaux, dont<strong> l’"Asahi Shimbun", </strong>qui en avaient publié de larges extraits.</p><p><strong>A l'encontre des directives incohérentes de Tepco</strong></p><p><strong>Masao Yoshida</strong> dirigeait le <strong>complexe atomique Fukushima Daiichi depuis le mois de juin 2010</strong>, quelques mois avant le <strong>séisme et le tsunami du 11 mars 2011</strong> qui allaient mettre en péril <strong>quatre des six réacteurs du site</strong>, un désastre qui a poussé les autorités à évacuer plus de 150.000 habitants alentour. L'ancien responsable <strong>a géré cette crise sans précédent dans des conditions terribles</strong>, en s’opposant parfois aux directives incohérentes ou aux lenteurs du siège de son entreprise, <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/tepco" target="_blank"><strong>Tokyo Electric Power (Tepco)</strong>.</a> Il a même désobéi à certains ordres qui lui semblaient techniquement dangereux, et a peut-être ainsi <strong>évité que la situation ne devienne complètement incontrôlable</strong>, selon des experts du secteur.</p><p><strong><img id="media-272206" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/526387709.jpg" alt="fukushima,catastrophe nucléaire,japon,témoignage,yoshida" />"J'avais l'intention de rester"</strong></p><p>Au cours de ses longues auditions,<strong> Masao Yoshida revient sur le début de la crise,</strong> les actions et les errements des techniciens, le travail dans l’extrême urgence et la peur, en plein<strong> "désespoir"</strong> et avec le pressentiment du <strong>"désastre"</strong> à venir. Yoshida, qui a demandé aux ouvriers non indispensables des entreprises travaillant avec Tepco de "rentrer chez eux", comme le rappelle <strong><a href="http://www.japantimes.co.jp/news/2014/09/11/national/yoshida-transcripts-on-fukushima-nuclear-crisis-released/#.VBGqTGR_v2c" target="_blank">le Japan Times</a></strong>, <strong>dément tout projet d’abandon du site</strong> suspecté un temps par le Premier ministre Naoto Kan qui manquait d’informations en provenance de Tepco. "Moi, j’avais l’intention de rester", a-t-il déclaré aux enquêteurs.<em><br /></em></p><p><strong>"Heureusement, personne n'est mort"</strong></p><p>Son témoignage poignant ne permet pas de remettre en doute sa parole. Yoshida détaille<strong> les opérations pour tenter de reprendre le contrôle du site ravagé par les vagues, les secousses, les explosions en série et menacé par trois cœurs de réacteurs en fusion</strong>. "Quand a explosé le bâtiment du réacteur 3, nous n’avions sur le coup plus de nouvelles de 40 personnes. A cet instant, je me suis dit que s’il leur était arrivé quelque chose, je me trancherais le ventre sur place. Heureusement, personne n’est mort: c’était une chance dans le malheur, sans doute grâce à Dieu."</p><p><strong><img id="media-272202" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/2104964954.2.jpg" alt="fukushima,catastrophe nucléaire,japon,témoignage,yoshida" />Le problème de l'eau<br /></strong></p><p>L'ex-directeur de la centrale a continué de<strong> refroidir les réacteurs avec de l’eau de mer</strong>, désobéissant ainsi au Premier ministre et <strong>contredisant – heureusement — les ordres de Tepco</strong> : "J'ai indiqué au groupe de gestion de crise sur le site : "Je vais dire (au siège à Tokyo) que l’injection d’eau de mer sera suspendue, mais il ne faut en aucun cas l’arrêter." Puis, j’ai dit au siège que l’injection avait été stoppée." <strong>Une action décisive, selon les médias japonais.</strong> Par ailleurs, Yoshida a alerté les autorités sur <strong>le problème de l’eau à Fukushima</strong> : "J’ai prévenu dès le mois de mars 2011 que si l’on ne s’occupait pas correctement du traitement urgent de l’eau, on aurait du mal à stabiliser la situation." <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/09/06/nucleaire-une-fuite-d-eau-radioactrive-localisee-a-fukushima.html" target="_blank">La question de l'eau</a> contaminée sur le site dévasté de la centrale japonaise n'est toujours pas résolue aujourd'hui.</strong></p><p>Lors d’un rare entretien accordé à la presse en novembre 2011 avant de quitter ses fonctions, Yoshida avait déclaré: <strong>« dans la semaine qui a suivi l’accident, j’ai bien cru à maintes reprises que nous allions mourir ». </strong>Trois ans plus tard, l'état de la centrale de Fukushima est toujours précaire.</p></div><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong> Cathy Lafon</strong></a><strong> avec l'AFP</strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong>Tous les articles de Ma Planète sur Fukushima : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
phalexandrehttp://blogdewellin.blogspirit.com/about.htmlAvis de recherche : disparition de Monsieur Eddy Mathieu à Bertogne...tag:blogdewellin.blogspirit.com,2014-08-05:32328982014-08-05T10:58:00+02:002014-08-05T10:58:00+02:00 Monsieur Eddy Mathieu a été retrouvé sain et sauf ce mardi 5 août...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium; color: #ff0000;"> <span style="background-color: #ffff00;">Monsieur Eddy Mathieu a été retrouvé sain et sauf ce mardi 5 août en fin d'après-midi (<span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.lameuse.be/1071789/article/2014-08-05/bertogne-eddy-mathieu-retrouve-sain-et-sauf" target="_blank"><span style="color: #0000ff; background-color: #ffff00;">cliquez ici</span></a></span>)</span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #000000; font-size: medium;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/2170171967.jpg" target="_blank"><img id="media-193783" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/270375289.jpg" alt="040814_Mathieu.jpg" /></a>A la requête du Procureur du Roi de Luxembourg : dans l’après-midi du lundi 4 août 2014, <strong>Eddy MATHIEU</strong>, un homme âgé de 53 ans, a quitté sa ferme située "Flamisoul" à Bertogne. Depuis, il ne s’est plus manifesté. Monsieur MATHIEU est de corpulence athlétique et mesure 1m80. Il a les cheveux poivre et sel et les yeux bruns. Habituellement, il porte des vêtements de travail.</span><br /><span style="font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #0000ff; font-size: medium;"><span style="color: #000000;">Si vous avez vu Eddy MATHIEU ou si vous savez où Eddy MATHIEU réside, veuillez prendre contact avec les enquêteurs de la Police Fédérale via le numéro de téléphone gratuit : <strong>0800/30.300 </strong>ou réagissez </span></span><span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.polfed-fedpol.be/ops/ops_verzendenvermist_fr.php?RecordID=1435" target="_blank"><span style="font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #0000ff; font-size: medium;"><span>online</span></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></p>
phalexandrehttp://blogdewellin.blogspirit.com/about.htmlChanly (Wellin) : appel à témoin après un ”home-invasion”...tag:blogdewellin.blogspirit.com,2014-06-06:32328242014-06-06T10:41:00+02:002014-06-06T10:41:00+02:00 A la requête du Procureur du Roi de Luxembourg : Home-Invasion à...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/294324179.jpg" target="_blank"><img id="media-183297" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/35529663.jpg" alt="Chanly home invasion.jpg" /></a><span style="color: #000000;">A la requête du Procureur du Roi de Luxembourg : Home-Invasion à Chanly </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium; color: #000000;"><strong>Le mardi 03 juin 2014, entre 22h15 et 23h40</strong>, trois individus cagoulés et armés se sont introduits par effraction dans une habitation située <strong>rue de Grupont à CHANLY</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium; color: #000000;">Les auteurs maîtrisent les occupants de l’habitation et leurs portent des coups. Sous la menace, les victimes leurs donneront des bijoux et autres objets de valeur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium; color: #000000;">Les auteurs ont pris la fuite à bord d’un véhicule de marque inconnue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium; color: #000000;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/1120471052.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-183298" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/3308805400.jpg" alt="Chanly home invasion - Copie.jpg" /></span></a>Dans le cadre de l’enquête, les services de polices sont à la recherche de témoins qui auraient remarqué une situation, des personnes ou un véhicule suspect dans les environs de l’habitation des victimes et ce durant la soirée. Discrétion assurée.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium; color: #0000ff;"><span style="color: #000000;"><span style="text-decoration: underline;">Témoignages</span> : si vous avez des informations à donner sur les faits relatés, veuillez prendre contact avec les enquêteurs de la Police Fédérale via le numéro de téléphone gratuit : 0800/30.300 ou réagissez</span> </span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium; color: #0000ff;"><a href="http://www.polfed-fedpol.be/ops/ops_verzendenteidentificeren_fr.php?RecordID=1130" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">online</span></a></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
TEKOAhttp://www.iconotekoa.com/about.htmlLa joie du témoignagetag:www.iconotekoa.com,2014-04-07:30009582014-04-07T09:21:12+02:002014-04-07T09:21:12+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-793842" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/01/02/1722289216.jpg" alt="Thierry+persagée-8907.jpg" /></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlNaoto Matsumura, le ”dernier homme de Fukushima”, témoigne au Parlement européentag:maplanetea.blogspirit.com,2014-03-11:33156612014-03-11T10:30:00+01:002014-03-11T10:30:00+01:00 Naoto Matsumura Photo Antonio Pagnotta A Fukushima, trois ans après...
<p style="text-align: center;"><img id="media-256702" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/3663052467.jpg" alt="naoto.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Naoto Matsumura Photo Antonio Pagnotta</em></span></p><p><strong>A Fukushima, trois ans après le désastre nucléaire, Naoto Matsumura, un fermier de 53 ans, vit toujours dans la zone désormais interdite de 20 km, autour de la centrale dévastée par le tsunami du 11 mars 2011</strong>. Cette année, il a décidé de prendre son bâton de pélerin-samouraï et de faire le tour du monde pour alerter l'opinion sur les dangers du nucléaire. <strong>Ce mardi 11 mars, <a href="http://sandrinebelier.wordpress.com/2014/03/07/naoto-matsumura-le-dernier-homme-de-fukushima-au-parlement-europeen-a-strasbourg-mardi-11-mars-2014/" target="_blank">il témoigne au Parlement européen de Strasbourg.</a><br /></strong></p><p><strong><img id="media-256706" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/2511146310.jpg" alt="naoto matsumura.jpg" />L'histoire de Naoto Matsumura</strong></p><p>En mars 2011, quatre jours après l'explosion du réacteur n°4, le paysan de<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank"> Fukushima </a></strong>quitte avec les siens la ferme exploitée par sa famille depuis cinq générations. Considéré comme un irradié et devenu un paria au Japon comme bien d'autres habitants de cette région, il ne parvient pas à trouver d'hébergement. Il laisse alors sa famille à Iwaki et retourne chez lui pour nourrir ses animaux. Il découvre, d'abord chez ses voisins, puis dans tous les environs, que partout des animaux ont été abandonnés, souvent enfermés et incapables de se nourrir, leurs propriétaires pensant pouvoir rentrer assez rapidement chez eux. <strong>Il décide alors de rester définitivement dans la zone évacuée et interdite, pour sauver et s'occuper d'autant d'animaux qu'il le pourra</strong>, et leur éviter de mourir de faim ou d'être abattus selon les consignes gouvernementales. </p><p><iframe width="332" height="222" src="http://www.youtube.com/embed/TFQx7SkvuWE?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><img id="media-256707" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/708915730.jpg" alt="couverture livre naoto dernier homme.jpg" width="115" height="169" /> "<strong>Le dernier homme de Fukushima"...<br /></strong></p><p>C'est un journaliste italien <strong>Antonio Pagnotta</strong> qui a fait connaître Naoto Matusumura. Après l'avoir rencontré lors d'un voyage dans la zone, il lui a consacré un livre très émouvant,<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/12/24/noel-2013-une-selection-de-livres-tres-verts-a-mettre-au-pie-1014393.html" target="_blank"> "<strong>Le dernier homme de Fukushima",</strong></a> publié aux éditions Don Quichotte, en 2013. Le "samouraï sans maître", plein de rage à l'encontre des responsables de ce désastre nucléaire, est bien décidé à ne pas les laisser supprimer les preuves de l'impact de la contamination radioactive, en éliminant les animaux possiblement affectés et leur descendance. C'est en vivant dans la zone contaminée, sans eau courante, électricité ni sanitaires que cet homme courageux a décidé de manifester sa colère face à Tepco, le géant de l'industrie nucléaire japonais, responsable de la gestion de la centrale.</p><p><strong>Naoto Masumura à Fessenheim et au Parlement européen</strong></p><p>Naoto a néanmoins a décidé de quitter Tomioka, son village situé à 12 kilomètres de la centrale Daii Ichi, pour venir en<strong> <a href="http://www.ledernierhommedefukushimaafessenheim.com/" target="_blank">France entre le 5 et le 20 mars 2014 et plus particulièrement à Fessenheim,</a></strong> lors des manifestations qui se tiendront sur le Rhin pour le troisième anniversaire du début de la catastrophe de Fukushima.<strong> Le "dernier homme de Fukushima", devenu le symbole de la lutte contre le nucléaire, veut témoigner et raconter sa douloureuse expérience de l’explosion de la centrale de Fukushima Daii Ichi, véritable « sœur jumelle » de Fessenheim.</strong> Né d’une idée d'Antonio Pagnotta, ce voyage symbolique est organisé par un collectif d’associations et coordonné par le groupe local de<a href="http://strasbourg.greenpeace.fr/" target="_blank"> <strong>Greenpeace Strasbourg</strong>.</a> Sa rencontre avec les agriculteurs, les habitants de cette région sera pour lui l’occasion de faire comprendre aux gens que la vie peut basculer du jour au lendemain et qu’on peut tout perdre. Qu’une explosion nucléaire peut détruire toute une région durablement : sa terre, ses animaux, ses habitants.</p><p>La parole lui est aussi donnée ce mardi, au<strong> Parlement Européen, </strong>dans une conférence de presse, pour faire l’état des lieux à Fukushima, trois ans jour pour jour après le séisme et le tsunami qui allaient provoquer la deuxième plus grave catastrophe nucléaire de l'Histoire, après celle de Tchernobyl, en 1986.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><ul><li><strong>Pour lire les articles de Ma Planète sur Fukushima : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/11/05/planete-video-fukushima-un-homme-reste-dans-la-zone-interdit.html" target="_blank">Nucléaire : en 2014, le dernier homme de Fukushima partira en voyage</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/12/24/noel-2013-une-selection-de-livres-tres-verts-a-mettre-au-pie-1014393.html" target="_blank">"Le dernier homme de Fukushima", un livre du journaliste italien Antonio Pagnotta</a></strong></li></ul>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlSel de la terre et lumière du monde (Matthieu 5.13-16)tag:erelyon.blogspirit.com,2013-11-03:29833152013-11-03T14:36:00+01:002013-11-03T14:36:00+01:00 N° 4 : Sel de la terre et lumière du monde (Matthieu 5.13-16)...
<p style="text-align: left;"><img id="media-626201" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://westofparis.com/erelyon/affiches/Comment_honorer_Dieu_moyen.jpg" alt="Comment_honorer_Dieu_moyen.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><strong>N° 4 : Sel de la terre et lumière du monde (Matthieu 5.13-16)</strong></p><p><object width="200" height="20" data="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2013/20131103_Sel_de_la_terre_et_lumiere_du_monde.MP3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="data" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2013/20131103_Sel_de_la_terre_et_lumiere_du_monde.MP3" /><param name="src" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2013/20131103_Sel_de_la_terre_et_lumiere_du_monde.MP3" /></object> <sup><a href="http://westofparis.com/erelyon/2013/20131103_Sel_de_la_terre_et_lumiere_du_monde.MP3">Télécharger</a></sup></p><p>Dimanche 3 novembre 2013</p><p>(Jonah Haddad) | 16 min</p><p>"Faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père." ~ Colossiens 3.17</p><p> </p><p><iframe width="320" height="240" style="border: none; overflow: hidden; width: 340px; height: 42px;" allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2013/11/03/sel-de-la-terre-et-lumiere-du-monde-matthieu-5-13-16-2983315.html&locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21"></iframe></p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlÀ quoi sers-je dans ce métier ?tag:erelyon.blogspirit.com,2013-11-02:29833142013-11-02T14:31:00+01:002013-11-02T14:31:00+01:00 N° 3 : À quoi sers-je dans ce métier ? Télécharger Samedi 2...
<p style="text-align: left;"><img id="media-626201" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://westofparis.com/erelyon/affiches/Comment_honorer_Dieu_moyen.jpg" alt="Comment_honorer_Dieu_moyen.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><strong>N° 3 : À quoi sers-je dans ce métier ?</strong></p><p><object width="200" height="20" data="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2013/20131102_A_quoi_sers_je_dans_ce_metier.MP3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="data" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2013/20131102_A_quoi_sers_je_dans_ce_metier.MP3" /><param name="src" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2013/20131102_A_quoi_sers_je_dans_ce_metier.MP3" /></object> <sup><a href="http://westofparis.com/erelyon/2013/20131102_A_quoi_sers_je_dans_ce_metier.MP3">Télécharger</a></sup></p><p>Samedi 2 novembre 2013</p><p>(Alexandre Sarran) | 32 min</p><p>"Faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père." ~ Colossiens 3.17</p><p> </p><p><iframe width="320" height="240" style="border: none; overflow: hidden; width: 340px; height: 42px;" allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2013/11/02/a-quoi-sers-je-dans-ce-metier-2983314.html&locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21"></iframe></p>
TEKOAhttp://www.tekoaphotos.com/about.htmlFrère Aloïs de Taizétag:www.tekoaphotos.com,2013-10-12:29980622013-10-12T21:10:00+02:002013-10-12T21:10:00+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-789144" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.tekoaphotos.com/media/01/01/2980909533.jpg" alt="tekoaphotos,frère,aloîs,taizé,témoignage,nuit du christianisme,saint martin,ainay" /></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlBordeaux : et ce BatCub ? 2. ”Faire du bateau-bus bordelais un vrai transport en commun !”tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-07-17:33154372013-07-17T10:30:00+02:002013-07-17T10:30:00+02:00 Suite à une panne du système de propulsion, le BatCub s'est échoué...
<p style="text-align: center;"><img id="media-236946" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/366582983.jpg" alt="bateau bus,déplacement doux,transport fluvial,bordeaux,témoignage,bilan,keolis" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Suite à une panne du système de propulsion, le BatCub s'est échoué contre le pont de pierre, le 7 juillet dernier Photo archives Sud Ouest / Quentin Salinier</em></span></p><p><strong>Les bateaux-bus bordelais sont entrés en service il y a deux mois et demi, <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/04/21/bordeaux-les-navettes-fluviales-de-nouveau-sur-la-garonne.html" target="_blank"> le 2 mai 2013</a>. Le point sur ce nouveau mode de transport.</strong> Après un<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/02/les-navettes-fluviales-bordelaises-ont-deux-mois-premier-bil.html"><strong> premier bilan mitigé publié</strong></a> hier, "Ma Planète" donne aujourd'hui la parole à l'un des<strong> " très satisfaits"</strong> du BatCub et à<strong> Keolis</strong>. L'opérateur du réseau de transports en commun bordelais (TBC) annonce des progrès pour la rentrée de septembre, mais doit aussi faire face à une <strong>grave panne survenue le 7 juillet </strong>sur l'un des deux bateaux, qui s'est encastré dans une des piles du pont de pierre. Tout ça avec un seul objectif : faire du bateau-bus bordelais un vrai transport en commun.<strong><br /></strong></p><p><strong>700 passagers par jour, c'est plus que l'objectif initial<br /></strong></p><p>Avec une moyenne de 700 à 800 passagers par jour,<strong> jusqu'au 7 juillet dernier, le BatCub dépassait déjà son objectif initial annuel de 200.000 voyageurs</strong>. Et répondait bien aux besoins des usagers pour les traversées courtes, en liaisons directes.<strong> <br /></strong></p><p><strong><img id="media-236959" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/2133947518.2.jpg" alt="bateau bus,déplacement doux,transport fluvial,bordeaux,témoignage,bilan,keolis" />Le bonheur !<br /></strong></p><p>Avec<strong> Marie-Dominique, Olivier et Frédéric,</strong> on a vu hier pourquoi le BatCub ne faisait pas le plein en semaine aux heures de pointe, de 7 heures à 10 heures et de 16 heures à 19 heures : quand on vient de loin et qu'on a des correspondances avec le tram ou le bus, ce n'est pas si simple...<strong> En revanche, pour ceux qui prennent le BatCub pour une traversée en liaison directe, de quai à quai, c'est bien le bonheur. quand ça marche.<br /></strong></p><p><strong>"Quatre minutes après, je suis sur mon lieu de travail !"</strong></p><p><strong>Notre quatrième usager, Albert (son prénom a été changé) est cadre dans une grande entreprise située à la Bastide, rive droite, à Bordeaux.</strong> Il habite en centre-ville non loin des quais, pile-poil en face de son lieu de travail : juste la Garonne à traverser ! Habitué du tram, il lui a fallu le temps de découvrir comment marchaient les horaires du BatCub, qu'il a adopté depuis seulement un mois et demi.<strong> Il n'a pas connu de pannes, ni de retards.</strong> Il l'utilise quotidiennement en liaison rapide, pour faire la traversée de Quinconces à Parlier et il note que la <strong>fréquentation du BatCub augmente : </strong>"Pour moi, c'est génial ! Le matin, je prends le bateau de 8h49, ou celui de 9h07. 4 minutes après, je suis rive-droite, à deux pas du boulot ! Pour les bobos comme moi, c'est parfait !". Bobo ? "Ben oui, j'ai le bateau presque en face de chez moi." Oui, mais un pont et le tram, c'est aussi bobo : si on va par là, pourquoi ne pas traverser à la nage ? Là où Albert est quand même très privilégié, c'est que le soir, depuis son bureau qui a vue sur la Garonne, il surveille le fleuve. Dès que la navette fluviale quitte le quai à Quinconces, hop, il part et arrive juste à temps pour embarquer à Parlier... Un homme heureux.<strong></strong></p><p><strong><img id="media-236957" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/674293858.jpg" alt="bateau bus,déplacement doux,transport fluvial,bordeaux,témoignage,bilan,keolis" />Un Batcub s'échoue le 7 juillet</strong></p><p>Mais ça, c'était avant <strong>l</strong><a href="http://www.sudouest.fr/2013/07/07/bordeaux-un-batcub-a-la-derive-les-passagers-evacues-1108168-2780.php" target="_blank"><strong>'accident du Batcub </strong></a> qui s'est encastré <strong>le 7 juillet dernier</strong> dans une pile du pont de pierre, suite à une panne plus sévère que les précédentes, avec 38 passagers à bord (ce qui montre bien qu'il est fréquenté). Ces derniers, évacués, en ont été quittes pour une belle frayeur et le bateau n'est pas trop abîmé. En revanche, depuis, la<strong> situation s'est à nouveau dégradée </strong><strong>pour les usagers</strong>. "La Gondole" accidentée est bien remplacée, mais par un bateau de secours, "La Mouette", qui ne tient pas les promesses du Batcub : il n'accueille ni les vélos, ni les fauteuils roulants. Les horaires sont devenus aléatoires, que ce soit pour la liaison depuis Lormont, ou pour les traversées rapides: le petit bonheur d'Albert n'aura pas duré bien longtemps...</p><p><strong>"En faire un vrai transport en commun"</strong></p><p>Le BatCub a un succès évident comme bateau promenade : c'est bien. Surtout dans une ville comme Bordeaux, au tourisme en plein essor et à l'image écolo. Si le témoignage d'Albert montre que son concept est parfaitement adapté aux liaisons directes quand il est ponctuel, il reste encore à en faire un vrai transport en commun en semaine. <strong>Alors, selon les usagers qui ont des correspondances et viennent de plus loin qu'Albert pour prendre le BatCub, il faudrait</strong> : des<strong> abris et des bancs</strong> pour attendre, des <strong>horaires</strong> systématiquement respectés, un réaménagement de certaines <strong>plages horaires</strong>,<strong> un bateau de secours</strong> approprié en cas de panne, une <strong>troisième navette,</strong> un arrêt supplémentaire à <strong>Bacalan,</strong> remettre en question <strong>l'arrêt aux Hangars</strong>, une meilleure <strong>intermodalité</strong> avec le tram, un <strong>système d'annonce</strong> en cas de retard ou de panne, comme pour les trams.</p><p><strong><img id="media-236965" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/3901483106.jpg" alt="bateau bus,déplacement doux,transport fluvial,bordeaux,témoignage,bilan,keolis" />Une nouvelle offre à la rentrée de septembre</strong></p><p>De son côté<a href="http://www.keolis.com/" target="_blank">, </a><strong><a href="http://www.keolis.com/" target="_blank">Keolis</a> fait bien sûr son retour d'expérience et bosse dur pour supprimer les couacs. </strong>Selon<strong> France Uranga, directrice de la communication de Keolis, </strong>l'opérateur peaufine <strong>une nouvelle offre pour la rentrée, en coordination avec la Communauté urbaine de Bordeaux</strong> qui a investi lourdement dans les deux bateaux et lancé le système. "Dans le réseau de transport en commun bordelais, à chaque innovation, des aléas sont inévitables: <strong>on observe, on écoute et on tâche d'être réactif au maximum.</strong> Les BatCub sont aussi des prototypes dotés d'un <strong>système de propulsion respectueux de l'environnement unique au monde</strong>", rappelle-t-elle. Elle précise également qu'"ils ont souffert d'une météo épouvantable pour leurs débuts, mais que, en dépit de tout, ils ont "assuré" pendant la<strong> Fête du fleuve,</strong> ce qui était capital pour leur crédibilité". Alors : un bateau ou des rotations en plus ? Des bancs pour attendre ? Des horaires différents ? France ne peut rien dire pour l'instant. Mais promis juré : tout sera fait pour améliorer le fonctionnement des navettes fluviales dans les contraintes budgétaires. Et France Uranga lira attentivement toutes les remarques des usagers...</p><p><strong>Trouver l'origine des pannes</strong></p><p><object id="flashObj" width="389" height="206" data="http://c.brightcove.com/services/viewer/federated_f9?isVid=1&isUI=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="flashVars" value="videoId=2532210415001&playerID=1272681520001&playerKey=AQ~~,AAABJqdXick~,GBv5UUMEyNcCyIaDyjNeEj1bfqFo21Ha&domain=embed&dynamicStreaming=true" /><param name="base" value="http://admin.brightcove.com" /><param name="seamlesstabbing" value="false" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="swLiveConnect" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://c.brightcove.com/services/viewer/federated_f9?isVid=1&isUI=1" /><param name="flashvars" value="videoId=2532210415001&playerID=1272681520001&playerKey=AQ~~,AAABJqdXick~,GBv5UUMEyNcCyIaDyjNeEj1bfqFo21Ha&domain=embed&dynamicStreaming=true" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="swliveconnect" value="true" /><param name="pluginspage" value="http://www.macromedia.com/shockwave/download/index.cgi?P1_Prod_Version=ShockwaveFlash" /></object></p><p><strong>Concernant le Batcub accidenté le 7 juillet, c'est un autre imprévu à gérer dont Keolis se serait bien passé. </strong>Le bateau devra rester immobilisé au moins quatre semaines, le temps de faire les expertises adéquates pour<strong> <a href="http://www.sudouest.fr/2013/07/09/il-va-falloir-trouver-la-panneau-moins-quatre-semaines-d-arret-1109600-2780.php" target="_blank">déterminer l'origine de la panne.</a></strong> Les navettes fluviales bordelaises sont des bateaux complexes, avec leur moteur hybride diesel-électrique : <strong>les deux BatCub seront vérifiés par les Chantiers Dubourdieu</strong> qui les ont conçus et qui devront trouver l'explication des pannes, afin d'y remédier.</p><p><strong>"Est-ce bien sérieux, tout ça ?"</strong></p><p>Pour la petite histoire,<strong> Frédéric</strong>, un des trois usagers qui témoignent dans le premier volet sur le bilan du BatCub publié le 16 juillet, était justement sur une des deux navettes fluviales, le 6 juillet, veille de l'accident. Le BatCub à bord duquel il se trouvait, a été obligé de se porter au secours du second, en panne en plein milieu de la Garonne, et l'a remorqué jusqu'à Parlier. " C'était à l'heure de l'étal et je me suis fait la réflexion que si ça se produisait en marée descendante ou montante, on se serait pris le Pont de Pierre ou la Berge. Bref, tout ça pour dire que rien que <strong>cette panne aurait dû entraîner un arrêt de l'exploitation</strong> ... C'est pas très sérieux tout ça !", conclut Frédéric, un brin désabusé.</p><p>Selon France Urangan, il paraît que les Chinois, susceptibles de laisser tomber le Petit Livre rouge pour un Petit Livre vert, sont très intéressés par nos BatCub qui sont de vrais bateaux "éco-révolutionnaires". C'est une bonne nouvelle. Mais parfois, <strong>on aimerait bien être moins avant-gardiste et juste avoir des bateaux qui naviguen</strong>t. Tout simplement.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong> </strong><strong><strong><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><span><strong><span style="color: #000000; font-size: 11px; font-style: normal; font-variant: normal; letter-spacing: normal; line-height: 16px; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; background-color: #ffffff; display: inline ! important; float: none;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></span></strong></strong></span></strong></strong>PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Le site de Keolis : <a href="http://www.keolis.com/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Tout sur le BatCub, horaires, tarifs, trajets... <a href="http://www.batcub.fr/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong><strong>Les chiffres du Batcub : </strong></strong><ul><li><strong>45</strong> places assises, <strong>2</strong> emplacements fauteuils roulants, <strong>6</strong> vélos. </li><li><strong>4</strong> minutes de traversées d'une rive à l'autre.</li><li><strong>1,4€</strong> par voyage et inclus dans les abonnements, tarification Tbc.</li><li><strong>1 liaison cabotage :</strong> Lormont-Hangars-Quinconces-Stalingrad, du lundi au vendredi de 10 h à 16 h, avec 1 départ toutes les 45 minutes. Week-end et jours fériés : de 8 h 30 à 19 h.</li><li><strong>2 liaisons directes :</strong> Stalingrad-Quinconces du lundi au vendredi de 7 h à 10 h et de 16 h à 19 h, avec 1 départ toutes les 15 minutes. Quinconces - Lormont bas, du lundi au vendredi de 7 h à 10 h et de 16 h à 19 h, avec 1 départ toutes les 45 minutes.</li></ul></li></ul><p><strong><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><span><strong><span style="color: #000000; font-size: 11px; font-style: normal; font-variant: normal; letter-spacing: normal; line-height: 16px; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; background-color: #ffffff; display: inline ! important; float: none;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></span></strong></strong></span></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><a href="http://www.sudouest.fr/2013/06/27/le-bus-du-fleuve-nage-encore-entre-deux-eaux-la-promenade-pourquoi-pas-1098509-2780.php"><strong>Le bus du fleuve nage encore entre deux eaux</strong></a><strong></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/04/21/bordeaux-les-navettes-fluviales-de-nouveau-sur-la-garonne.html" target="_blank">Bordeaux : les navettes fluviales débarquent aujourd'hui sur la Garonne</a></strong></li></ul>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlDevenez une des Sentinelles de Ma Planete.fr !tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-03-10:33153142013-03-10T10:30:00+01:002013-03-10T10:30:00+01:00 La plage du Porge, océan Atlantique, Gironde (août 2011)...
<div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: center;"> <img id="media-171744" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/3505301203.jpg" alt="porge.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> <em><span style="font-size: xx-small;">La plage du Porge, océan Atlantique, Gironde (août 2011)</span></em><strong><br /></strong></p><p><strong>Devenez une des sentinelles qui veillent à la préservation de la planète en rejoignant les "veilleurs" de Maplanete.sudouest.fr. </strong></p><p><strong>Vous l’aimez tellement ce coin de Terre (un paysage, une faune, une flore, une plage, une montagne, un ruisseau, un fleuve ...).</strong> Il se trouve dans notre région, où ailleurs dans le vaste monde. Un danger écologique le menace et vous voulez lancer l’alerte ; c’est un petit coin de paradis au contraire intact, et vous voulez partager sa beauté et l’émotion qu’il vous procure.</p><p><strong>Comment faire ?</strong></p><p><strong>C'est on ne peut plus simple : envoyez moi par e-mail vos vidéos et vos photos, accompagnés de votre texte. </strong> Ils seront publiés dans notre rubrique<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/sentinelles-de-maplanete-fr.html" target="_blank"><strong> "Sentinelles"</strong></a> et vous deviendrez ainsi une des vaillantes sentinelles de la planète, sur l'écolo-blog de "Sud Ouest".</p><p>Ce n'est pas un jeu concours et il n'y a pas de cadeau à la clé (du moins pour l'heure) ! Avec "Sentinelles de maplanete", il s'agit de prendre soin ensemble de notre environnement, en partageant découvertes, beautés, inquiétudes, alertes, luttes et bonheurs. Acte gratuit, donc, mais source de profits illimités pour les enjeux écologiques de notre maison commune, la Terre.</p><p><strong>J'attends de vos nouvelles !</strong></p><p> <strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a> <br /></strong></p><p> <strong>► POUR REJOINDRE LES SENTINELLES EN ENVOYANT VOS PHOTOS ET VOS VIDEOS : </strong><strong>Cliquez ----> <a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank">ICI</a></strong></p><p>► <strong>DECOUVREZ LES ENVOIS DES SENTINELLES: <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/sentinelles-de-maplanete-fr.html" target="_blank">Cliquez ----> ICI</a></strong></p></div></div></div>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlDevenez une des Sentinelles de Ma Planete.fr !tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-03-03:33153132013-03-03T10:30:00+01:002013-03-03T10:30:00+01:00 La plage du Porge, océan Atlantique, Gironde (août 2011)...
<div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: center;"> <img id="media-171744" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/3505301203.jpg" alt="porge.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> <em><span style="font-size: xx-small;">La plage du Porge, océan Atlantique, Gironde (août 2011)</span></em><strong><br /></strong></p><p><strong>Devenez une des sentinelles qui veillent à la préservation de la planète en rejoignant les "veilleurs" de Maplanete.sudouest.fr. </strong></p><p><strong>Vous l’aimez tellement ce coin de Terre (un paysage, une faune, une flore, une plage, une montagne, un ruisseau, un fleuve ...).</strong> Il se trouve dans notre région, où ailleurs dans le vaste monde. Un danger écologique le menace et vous voulez lancer l’alerte ; c’est un petit coin de paradis au contraire intact, et vous voulez partager sa beauté et l’émotion qu’il vous procure.</p><p><strong>Comment faire ?</strong></p><p><strong>C'est on ne peut plus simple : envoyez moi par e-mail vos vidéos et vos photos, accompagnés de votre texte. </strong> Ils seront publiés dans notre rubrique<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/sentinelles-de-maplanete-fr.html" target="_blank"><strong> "Sentinelles"</strong></a> et vous deviendrez ainsi une des vaillantes sentinelles de la planète, sur l'écolo-blog de "Sud Ouest".</p><p>Ce n'est pas un jeu concours et il n'y a pas de cadeau à la clé (du moins pour l'heure) ! Avec "Sentinelles de maplanete", il s'agit de prendre soin ensemble de notre environnement, en partageant découvertes, beautés, inquiétudes, alertes, luttes et bonheurs. Acte gratuit, donc, mais source de profits illimités pour les enjeux écologiques de notre maison commune, la Terre.</p><p><strong>J'attends de vos nouvelles !</strong></p><p> <strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a> <br /></strong></p><p><strong>► POUR REJOINDRE LES SENTINELLES EN ENVOYANT VOS PHOTOS ET VOS VIDEOS : </strong><strong>Cliquez ----> <a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank">ICI</a></strong></p><p>► <strong>DECOUVREZ LES ENVOIS DES SENTINELLES: <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/sentinelles-de-maplanete-fr.html" target="_blank">Cliquez ----> ICI</a></strong></p></div></div></div>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlSentinelles de Ma Planète. Hélène, le haveneau et le hibou de Mescherstag:maplanetea.blogspirit.com,2013-02-17:33152822013-02-17T10:30:00+01:002013-02-17T10:30:00+01:00 Le hibou d'Hélène, dans son jardin à Meschers (Charente-Maritime)...
<p style="text-align: center;"><img id="media-221209" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/3078599632.jpg" alt="hibou.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Le hibou d'Hélène, dans son jardin à Meschers (Charente-Maritime)</em></span></p><p><strong>Hélène Decaux habite à Meschers, au-dessus de la plage des Nonnes.</strong> Professeur de Lettres, elle aime son jardin, la nature et les oiseaux. Et la poésie ! Facile, pour une prof de Français... Ce qui l'est moins, c'est l'instant magique qu'elle a capturé avec son appareil photo, un beau matin, et les mots pour le décire, qu'elle a envoyés à Ma Planète. <strong>Voilà Hélène Sentinelle de Ma Planète pour avoir sauvé un hibou, et voici son texte : une bien jolie histoire racontée en vers libres. </strong></p><p>L'an dernier, un matin, j'ouvre les fenêtres du salon, que vois-je dans le jardin ?</p><p>Un<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hibou" target="_blank"><strong> hibou</strong></a> pris au piège dans un fil de pêche tendu entre deux arbres !</p><p>Ce fil avait dû se coincer la nuit avec le vent !</p><p>Je fonce chercher mon appareil photo et un haveneau, je rabats l'oiseau sur le sol avec le haveneau,</p><p>Je le dégage du filet,</p><p>L'oiseau était terrorisé, me regardant avec de grands yeux tout ronds,</p><p>Je m'éloigne un peu,</p><p>L'oiseau n'ose toujours pas s'envoler !</p><p>Je m'approche,</p><p>A ce moment-là, il s'envole et disparaît !</p><p>Je n'ai eu qu'un regret : que cet oiseau ne soit jamais revenu, pour se poser sur mon épaule, par amitié !</p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>► DEVENEZ "SENTINELLE" </strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>Pour rejoindre les Sentinelles de l'environnement de Ma Planète et veiller à la protection des coins de la Terre qui vous tiennent à coeur, <strong>c'est on ne peut plus simple. Envoyez-nous par <a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">e-mail vos vidéos et vos photos ,</a>accompagnés de votre texte. </strong> Ils seront publiés dans notre rubrique<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/sentinelles-de-maplanete-fr.html" target="_blank"><strong>"Sentinelles"</strong></a> et vous deviendrez ainsi une des vaillantes sentinelles de la planète, sur l'écolo-blog de "Sud Ouest".</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong style="color: #666666; font-family: Arial, Verdana, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong><strong>LE SAVIEZ-VOUS ?</strong></p><ul><li><strong>Hélène a vraiment fait une bonne action : la chouette-chevêche et le hibou grand-duc font partie des espèces protégées :<a href="http://www.marseille-sympa.com/especes.html" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong></li></ul><ul><li><strong>Le mystère du hibou. C<span style="color: #000000;">omment la tête du hibou peut-elle tourner à 270° ?</span> <br /></strong><span style="color: #000000;">Le hibou peut faire tourner sa tête presque entièrement sur elle-même, sans aucun dommage. Il est en cela bien supérieur à l'homme, dont la tête ne tourne qu'à 90°. Explication : le hibou a quatorze vertèbres cervicales, contre sept pour l'homme. Cette faculté s'explique aussi par la particularité des carotides, révèle une <a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/La%20tête%20du%20hibou%20tourne%20à%20270°%20%20Le%20hibou%20peut%20faire%20tourner%20sa%20tête%20presque%20entièrement%20sur%20elle-même,%20sans%20aucun%20dommage.%20Il%20est%20en%20cela%20bien%20supérieur%20à%20l'homme,%20dont%20la%20tête%20ne%20tourne%20qu'à%2090°.%20Explication%20:%20le%20hibou%20a%20quatorze%20vertèbres%20cervicales,%20contre%20sept%20pour%20l'homme.%20Cette%20faculté%20s'explique%20aussi%20par%20la%20particularité%20des%20carotides,%20révèle%20une%20étude%20de%20l'université%20John%20Hopkins,%20à%20Baltimore,%20aux%20États-Unis.%20La%20nature%20compense%20ainsi%20une%20faiblesse%20:%20les%20yeux%20des%20hiboux,%20cylindriques%20et%20non%20pas%20ronds,%20ne%20peuvent%20bouger%20latéralement." target="_blank"><strong>étude de l'<span class="stubs">université John Hopkins</span> (Baltimore, États-Unis).</strong></a> La nature compense ainsi une faiblesse : les yeux des hiboux, cylindriques et non pas ronds, ne peuvent bouger latéralement.</span></li></ul><ul><li><strong>Tout le monde sait ce qu'est un hibou, mais qu'est-ce qu'un "haveneau" ? </strong>A Meschers, chacun en est équipé, mais à Bordeaux ou à Paris, c'est moins sûr : <strong>il s'agit d'une <a href="http://www.cnrtl.fr/lexicographie/haveneau" target="_blank">petite épuisette</a>, destinée à pêcher surtout les crevettes... <br /></strong></li></ul><ul><li><strong>Meschers-sur-Gironde</strong> est une commune du sud-ouest de la France, située sur l'estuaire de la Gironde, dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Michelais et les Michelaises :<strong> <a href="http://www.meschers.com/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.html”Les Indignés”tag:erelyon.blogspirit.com,2013-02-03:29504912013-02-03T10:02:00+01:002013-02-03T10:02:00+01:00 Dimanche 3 février 2013 Télécharger Psaume 33.12-19 (Charles...
<p>Dimanche 3 février 2013</p><p style="text-align: left;"><img id="media-686518" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://westofparis.com/erelyon/images/Indignes.jpg" alt="Indignes.jpg" /></p><p><object width="200" height="20" data="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2013/20130203_Psaume_33_12_19_Les_Indignes.MP3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="data" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2013/20130203_Psaume_33_12_19_Les_Indignes.MP3" /><param name="src" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2013/20130203_Psaume_33_12_19_Les_Indignes.MP3" /></object> <sup><a href="http://westofparis.com/erelyon/2013/20130203_Psaume_33_12_19_Les_Indignes.MP3">Télécharger</a></sup></p><p>Psaume 33.12-19</p><p>(Charles Nicolas) | 36 min</p><p> </p><p><iframe width="320" height="240" style="border: none; overflow: hidden; width: 340px; height: 42px;" allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2013/02/03/les-indignes.html&locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21"></iframe></p>
Action Barbèshttp://actionbarbes.blogspirit.com/about.htmlLe lycée Jules Ferry fêtera son centenaire dans un antag:actionbarbes.blogspirit.com,2012-11-01:29330062012-11-01T07:00:00+01:002012-11-01T07:00:00+01:00 Jules Ferry : dans la mémoire des Français, son nom...
<p> </p><p style="text-align: justify;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://www.senat.fr/evenement/archives/Ferry1869.JPG" alt="Ferry1869.JPG" />Jules Ferry : dans la mémoire des Français, son nom est lié à l'école publique. Nos écoles élémentaires parisiennes en briques et moellons, les collèges mais pas tous, des lycées pour ceux qui ont plus de 100 ans aussi.... sont les témoins de l'effort unique réalisé par une génération d'hommes politiques qui investissait dans l'éducation, l'instruction publique à l'époque. Le lycée qui porte son nom, place de Clichy dans le 9e, en même temps qu'il fêtera son centenaire, célèbrera le nom du grand homme. </p><p style="text-align: justify;">Dans l'esprit des républicains des années 1880, la consolidation du régime politique né en 1875 passe par l'instruction publique. En laïcisant l'école, ils veulent affranchir les consciences de l'emprise de l'Eglise et fortifier la patrie en formant les citoyens, toutes classes confondues, sur les mêmes bancs. Cette réorganisation de l'enseignement exige une réforme en deux temps.</p><p style="text-align: justify;">Tout d'abord, pour libérer l'enseignement de l'influence des religieux, le gouvernement crée des écoles normales, dans chaque département, pour assurer la formation d'instituteurs laïcs destinés à remplacer le personnel congréganiste (loi du 9 août 1879 sur l'établissement des écoles normales primaires).</p><p style="text-align: justify;">Cette première phase passée, les républicains poursuivent la mise en place d'une école laïque mais, pour diviser les résistances, ils fractionnent la réforme en deux temps. Ils commencent par prononcer la gratuité de l'école publique (loi du 16 juin 1881 établissant la gratuité absolue de l'enseignement primaire dans les écoles publiques) et exigent que les instituteurs obtiennent un brevet de capacité pour pouvoir enseigner dans les écoles élémentaires (loi du 16 juin 1881 relative aux titres de capacité de l'enseignement primaire). Ils affirment ensuite l'obligation, pour les enfants des deux sexes, de fréquenter l'école de 6 à 13 ans (loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire). (Extraits du site du Sénat sur <a title="Le Président du Sénat au mandat le plus court : Jules Ferry" href="http://www.senat.fr/evenement/archives/ferry.html" target="_blank">Jules Ferry</a>)</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-698688" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/02/01/4236311202.jpg" alt="Lycée_Jules_Ferry_Paris_9em_2.jpg" />Il semble que ce soit les filles et les enfants des campagnes qui tirent le plus grand profit de l'obligation scolaire, celles et ceux que les parents occupaient aux tâches domestiques et envoyaient aux champs plus volontiers qu'à l'école.</p><p style="text-align: justify;">Pour parcourir en détails la carrière et la vie de Jules Ferry, voir <a title="Jules Ferry sur le site du Sénat" href="http://www.senat.fr/evenement/archives/ferry.html%20" target="_blank">i<strong>ci</strong></a> sur le site du Sénat.</p><p>Biblio : GUILHAUME (Philippe), Jules Ferry, Albin Michel, Paris, 1992.</p><p><strong>Mais revenons à l'établissement.</strong></p><p style="text-align: justify;">Le lycée Jules-Ferry célèbrera son centième anniversaire en octobre 2013. Un comité pour le centenaire a été constitué dans l' établissement pour préparer les célébrations qui auront lieu à cette occasion. </p><p style="text-align: justify;">Dans ce cadre, plusieurs évènements seront organisés. Les expositions sur l'architecture, l'histoire des institutions et des enseignements et sur la vie quotidienne y tiendront une grande place.</p><p style="text-align: justify;">Habitant le quartier, vous ou un de vos proches a peut être été élève au lycée Jules-Ferry. C'est à ce titre que nous nous adressons à vous.</p><p style="text-align: justify;">Pour enrichir les expositions, le Comité pour le centenaire fait appel à vous.</p><p style="text-align: justify;">Tout objet - blouses, photos de classe, documents administratifs - serait du plus grand intérêt pour les organisateurs.</p><p style="text-align: justify;">Votre prêt, qui s'étendra jusqu'en septembre 2014, sera évidemment sécurisé. Un bordereau en attestera.</p><p>Les témoignages oraux ou écrits seraient aussi appréciés. </p><p><span style="font-size: small;"><em>Vous pouvez remettre ces objets à</em></span> </p><p><strong>Françoise Limousin, 3 rue Etienne Jodelle - 75018 Paris</strong></p><p><strong>01 42 94 07 75 (ligne téléphonique de déCLIC 17/18)</strong></p><p><br />Nous vous remercions de l'attention que vous voudrez bien porter à cette recherche. </p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLe Testament de Paultag:erelyon.blogspirit.com,2012-03-26:28565542012-03-26T10:34:00+02:002012-03-26T10:34:00+02:00 Dimanche 25 mars 2012 Télécharger Actes 20.13-38 (Alexandre...
<p>Dimanche 25 mars 2012</p><p style="text-align: left;"><img id="media-658010" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/00/4031013233.jpg" alt="Testament.jpg" /></p><p><object width="200" height="20" data="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/20120325_Actes_20_13_38_Le_Testament_de_Paul.MP3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="data" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/20120325_Actes_20_13_38_Le_Testament_de_Paul.MP3" /><param name="src" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/20120325_Actes_20_13_38_Le_Testament_de_Paul.MP3" /></object> <sup><a href="http://westofparis.com/erelyon/20120325_Actes_20_13_38_Le_Testament_de_Paul.MP3">Télécharger</a></sup></p><p>Actes 20.13-38</p><p>(Alexandre Sarran) | 33 min</p><p> </p><p><iframe width="320" height="240" style="border: none; overflow: hidden; width: 340px; height: 42px;" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2012/03/30/le-testament-de-paul.html&locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21" scrolling="no" frameborder="0" allowtransparency="true"></iframe></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlAutopartage. A Bordeaux, ça roule avec Autocool...tag:maplanetea.blogspirit.com,2012-02-13:33149482012-02-13T10:16:00+01:002012-02-13T10:16:00+01:00 Nicolas Guenro, directeur d'AutoCool (Bordeaux). PHOTO SO/Thierry David...
<p style="text-align: center;"><img id="media-168578" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1256799631.jpg" alt="autopartage,témoignage,bordeaux,cub" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">Nicolas Guenro, directeur d'AutoCool (Bordeaux). PHOTO SO/Thierry David<br /></span></p><p>Les débuts d'année favorisent les bonnes résolutions. Rien n'interdit qu'elles soient écolos. Alors, en 2012, c'est décidé : j'arrête de fumer, je dis bonjour à mon voisin, je trie correctement mes déchets et je prends moins souvent ma voiture. Voire je m'en débarrasse définitivement, pour <strong>adopter l'autopartage,</strong> avec un double objectif : cajoler mon portefeuille, car ma facture de carburant ne cesse de grimper, et faire du bien à la planète, en économisant ses ressources naturelles et en polluant moins. Bien vu. D'autant que rouler moins devient tendance en France.</p><p><strong>Le contexte du désamour de l'automobile<br /></strong></p><ul><li><strong>Record historique du prix de l'essence. </strong>Les prix de l'essence à la pompe ont atteint des sommets historiques début février. Le prix moyen du litre de super sans plomb 95 a grimpé à 1,5640 €, le super sans plomb 98 s'est élevé à 1,6022 € (chiffres Direction générale de l'énergie et du climat).</li><li><strong>La prise de conscience écologique.</strong> D'après un <a href="http://www.csa.eu/multimedia/data/sondages/data2010/opi20101021-le-barometre-de-l-opinion-des-francais-sur-la-mobilite-durable.htm" target="_blank"><strong>sondage CSA publié en novembre 2010,</strong></a> plus de la moitié des français seraient prêts avant 2030 à échanger leur véhicule contre des solutions partagées plus écologiques (transports en commun, autopartage, covoiturage...).</li></ul><p><strong>L'autopartage, mode et écolo à la fois : séduisante perspective ! </strong>Mais cette image idyllique est-elle compatible avec la réalité, ou bien n'est-elle qu'un joli produit de comm' tendance "verte" pour bobo urbain ? Les citadins peuvent-ils vraiment vivre confortablement et en toute liberté sans posséder de voiture, aujourd'hui, en 2012 ?</p><p><strong><img id="media-167942" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/3774037174.jpg" alt="adrien.jpg" /></strong></p><p><strong>Questions cruciales. Pour y répondre : </strong><strong>direction <a href="http://www.autocool.fr/" target="_blank">AutoCool,</a> le système de voitures en libre service bordelais. Adrien, tout jeune conducteur, témoigne de son expérience d'abonné, sous l'oeil intéressé du patron d'AutoCool, Nicolas Guenro. </strong></p><p>Pour Adrien, 19 ans, titulaire du permis de conduire depuis avril 2011 et abonné depuis la même date à AutoCool, pas l'ombre d'un doute :<strong> "Pour un jeune mec comme moi, étudiant, avec un petit revenu mensuel, qui habite en centre ville de Bordeaux, AutoCool c'est parfait !</strong>". Soit, mais encore ?</p><ul><li><strong>"Deux fois moins cher qu'une place de garage"</strong></li></ul><p>Financièrement, c'est top. Surtout depuis qu'AutoCool est intégré au<strong> <a href="http://www.infotbc.com/" target="_blank">réseau TBC de transports en commun de l'agglomération bordelaise</a></strong> (2011) : les abonnés TBC bénéficient désormais de la <strong>gratuité de l'inscription</strong> <strong>à AutoCool.</strong> Adrien, en première année prépa scientifique au lycée Gustave Eiffel (Bordeaux), calcule tout, vite et bien. "Avec mes 100 € de revenus mensuels, je n'ai vraiment pas les moyens d'acheter et d'entretenir une voiture. Or j'en ai besoin, en moyenne une à deux fois par mois. Essentiellement pour aller faire la fête plus loin que Bordeaux, rendre visite à des potes, ou à ma famille. AutoCool me revient en totalité (abonnement annuel et tarif horaire de la location compris) moins cher que la seule location annuelle d'une place de garage à Bordeaux, si j'avais une voiture. En un an, je dépense au grand maximum <strong>500 €</strong> avec AutoCool ; rien qu'une place de garage à l'année me coûterait environ<strong> 1000 €</strong>..." Vraiment pas cher donc. Surtout que, selon<a href="http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?id=11433&m=3&cid=96" target="_blank"><strong> l'ADEME</strong>,</a> une voiture, en ville, ça encombre, ça sert assez peu... et ça coûte très cher : environ <strong>4 500 € an</strong>, pour une petite urbaine. L'argument du garage fait mouche, dans une ville où il est devenu pratiquement impossible de se garer, où les places de parking deviennent progressivement partout payantes, et où l'impératif du garage s'impose.</p><ul><li><strong>"Le fonctionnement est simplissime"</strong></li></ul><p>Adrien fait sa réservation sur le <strong>site internet d'AutoCool</strong> (on peut aussi la faire par <strong>téléphone</strong>) et choisit le jour, la plage horaire et le véhicule garé dans la station au plus près de chez lui. "J'en ai trois à proximité de la maison, c'est pratique", souligne-t-il. Arrivé à la voiture : "Tu passes ta carte-badge sur le pare brise, au niveau d'un lecteur, ça déverrouille les portes. Tu t'installes, tu ouvres la boîte à gants dans laquelle se trouve un ordinateur de bord, où tu saisis ton code PIN. Tu notes l'état de la voiture, (propreté, dégâts) puis tu prends la clé attachée à l'ordi de bord." Trois minutes, montre en main. La contrainte : on doit remettre la voiture là où on la prend. On indique alors la fin de la réservation à l'ordinateur de bord. Si on veut la garder plus longtemps ? "Pas de panique : la prolongation se fait depuis l'ordinateur de bord". Et l'essence ? "Une carte de crédit est à disposition dans la voiture, qui permet d'acheter le carburant." Qu'est-ce qu'on paie, alors, à chaque emprunt ? "Le prix au km parcouru, plus le prix à l'heure. C'est simple, AutoCool prélève directement sur ton compte ce que tu dépenses par réservation.", conclut Adrien.</p><ul><li><strong>Comment sont les voitures ? </strong></li></ul><p>"Belles, en excellent état et très propres." La préférée d'Adrien, celle qu'il réserve toujours, c'est la Peugeot 206 : "Parce qu'elle tient bien la route, et qu'elle accélère fort." Promis, ça reste entre nous. "Mais aucune n'est électrique, c'est pourtant écolo ? Bizarre". On posera la question au directeur d'AutoCool, Nicolas Guenro.<strong> <br /></strong></p><ul><li><strong>Et l'écologie dans tout ça ?</strong></li></ul><p>Ca le saoûle un peu, mais l'écologie, Adrien est tombé dedans quand il était tout petit, avec deux parents écolos tendance pédago. Donc, faut pas le titiller avec ça : "Ben oui, évidemment, l'environnement, la pollution, la fin du pétrole, tout ça. Vite fait, quoi". Adrien est déjà un fervent adepte du réseau TBC et ne possède même plus de vélo. Après s'être fait piquer trois fois le sien, il ne roule plus qu'en VCub, le système de vélo en libre service bordelais :" Gavé bien !". Client idéal pour AutoCool, le recours à l'autopartage n'est cependant pas au départ une initiative personnelle de sa part. Et il se la rêve encore, sa première voiture : les mythes ont la vie dure ! Mais, écologie oblige, pas question pour les parents de la lui offrir. Alors, après plusieurs mois de débats familiaux intenses : "Quand mon père m'a proposé un abonnement à AutoCool en cadeau pour mes 18 ans, j'ai dit ok." Pas forcément convaincu au départ que ça coûterait moins cher dans le budget familial que l'achat d'une deuxième voiture, Adrien l'est aujourd'hui. A tel point qu'il essaie désormais de convaincre ses copains étudiants de l'intérêt financier de ce choix.</p><ul><li><strong>Un seul</strong><strong> bémol : "Pour la plage, c'est trop cher."</strong></li></ul><p>Quand on est Bordelais, les virées et les week ends à l'océan ou à Arcachon, c'est dans les gènes. Adrien considère que pour aller à la plage l'été, avec ses potes, AutoCool coûte trop cher. Il emprunte alors la voiture de ces parents, ou prend le <strong><a href="http://gironde.fr/cg33/jcms/c_40260/les-bus-plage-destination-soleil" target="_blank">Bus-Plage (initiative du Conseil général de la Gironde).</a></strong></p><p><img id="media-167952" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/3326207194.jpg" alt="guenro2.jpg" /><strong>Les réponses de Nicolas Guenro, p</strong><strong>atron d'AutoCool, la petite boîte de l'autopartage qui monte, qui monte...</strong></p><p>S'il a bu du petit lait à l'écoute du témoignage d'Adrien, Nicolas Guenro, 37 ans, le dynamique et très écolo directeur d'AutoCool, tient bien son cap vert.</p><p>Une baisse des tarifs pour la plage ? Même pas dans vos rêves.</p><p><strong> </strong></p><ul><li><strong>"Changer de comportement avec Autocool"</strong></li></ul><p>D'abord, l'entreprise AutoCool veille à sa rentabilité, même si elle perçoit des subventions publiques dans le cadre de la mobilité urbaine. Ensuite, il y a déjà des formules<strong> <a href="http://www.autocool.fr/uploads/110701_Offre%20escapade%20v2.pdf" target="_blank">"Escapades"</a> </strong>qui sont proposées : des réservations de week-end pas chères pour les déplacements de plus de 400 km, en partenariat avec Renault Rent. Et puis, l'idée directrice d'AutoCool, pour réduire le volume de la circulation automobile partout où c'est possible, c'est avant tout montrer le coût réel de la voiture individuelle, environnemental et financier. Même si l'offre de l'autopartage se veut sociale, réduire la part de la voiture passe d'abord par un changement des comportements : "Aller à la plage, oui bien sûr. Mais, pour le transport automobile, il faut avoir le réflexe d'abandonner le déplacement individuel, qui coûte cher à l'environnement. <strong>En Peugeot 206 ou 207, l'aller-retour Bordeaux Arcachon, carburant compris, c'est 75,90 € avec AutoCool.</strong> Si on n'y va pas tous les jours, c'est toujours moins cher que d'avoir une voiture à sa charge, à l'année, surtout si on est plusieurs dans la voiture. Partager le prix de la réservation d'une voiture AutoCool avec les copains qu'on transporte, c'est ausi une solution économique !." Les longs voyages ? "Il y le système de location de voitures, plus approprié que l'autopartage et le train." Autopartage, donc. On transmettra à Adrien.</p><ul><li><strong>Et à part ça, comment va AutoCool ?</strong></li></ul><p>Très bien merci, si l'on en juge par les récentes évolutions, le nombre d'abonnés en progression et les projets en cours. L'intégration en 2011 d'Autocool au réseau de transports en commun bordelais, grâce à Keolis et à la Cub, est la vraie bonne idée plébiscitée par tous les usagers, dont Adrien : <strong>en 2011, AutoCool a enregistré 50 à 60 % de nouveaux adhérents et compte aujourd'hui 11 000 conducteurs potentiels abonnés. </strong></p><ul><li><strong>10 véhicules électriques en 2013 : "Générer moins de pollution, oui mais pas à n'importe quel coût".</strong></li></ul><p>Si on relaie la question d'Adrien, qui s'interroge sur l'absence de véhicules électriques chez AutoCool, on comprend vite que Nicolas Guenro n'est pas un fan inconditionnel de ce type de voitures. En bon écolo, il ne voudrait surtout pas que le volume actuel des véhicules en circulation aujourd'hui roule demain à l'électricité, et continue d'augmenter. Même si c'est plus propre pour l'air qu'on respire. Gare à la tentation du greenwashing électrique ! Par ailleurs, l'accès aux bornes de ravitaillement électrique est encore loin d'être idéal. Enfin, "Le modèle économique du parc électrique n'est pas encore tenable et pour AutoCool, il est trop cher", justifie-t-il. En revanche, une expérimentation va être tentée dès 2013, en partenariat avec l'ADEME, qui permettra à Autocool d'agrandir son parc automobile avec <strong>dix MIA électriques, fabriquées par Heuliez</strong>. Voilà qui fera plaisir à Adrien.</p><p><strong>Le bel avenir de l'autopartage et d'AutoCoool<br /></strong></p><p>Quel chemin parcouru par l'autopartage à Bordeaux, depuis 2001, année de naissance de l'association AutoComm, devenue en 2007 AutoCool, société coopérative d'intérêt collectif !</p><p>Plus généralement en France et en Europe, un bon bout de route a également été fait ces dix dernières années dans le changement des comportements vis-à-vis de l'automobile. Selon une<a href="http://www.credoc.fr/pdf/4p/242.pdf" target="_blank"><strong> étude du Crédoc, publiée en août 2011, les jeunes générations n'ont plus du tout le même rapport à la voiture que leurs aînées</strong>.</a> Seuls 59 % des 18-24 ans disposent d'une voiture, contre 65 % en 1990 et 74 % en 1980. Pour des raisons économiques, mais pas seulement. Deux jeunes sur trois affirment ainsi qu'ils utiliseraient davantage leur voiture si elle polluait moins, selon une <a href="http://observatoirecetelem.com/automobile/etat-des-lieux-une-place-a-part-pour-les-jeunes-sur-des-marches-satures" target="_blank"><strong>enquête de 2011 du Cetelem, organisme de crédit.</strong></a></p><p><strong>Avoir une voiture serait devenu ringard pour les jeunes ? Pas de conclusion hâtive.</strong> Adrien, qui ne voit que des avantages à l'autopartage, a-t-il renoncé pour autant à l'idée d'avoir une voiture un jour ? "Trop pas !" La voiture reste pour lui un symbole de passage à l'âge adulte, de liberté individuelle et d'indépendance, le prolongement de l'image de soi. Il incarne pourtant bien la génération "mobile", moins portée sur la "possession matérielle" que les générations précédentes. Avec son iphone et son ordi portable, la plupart de ses possessions sont numériques et virtuelles. Acheter un disque ou un DVD est pour lui un acte d'un autre monde. Il ne possède plus de vélo et utilise à fond tous les sytèmes de transport en commun mis en place sur l'agglo bordelaise. Mais la voiture... : "Un jour, c'est sûr, j'aurai une belle bagnole, genre une allemande, pourquoi pas une BMW...". Pour Nicolas Guenro, ce qui compte surtout c'est qu'Adrien, soucieux de l'avenir de la planète et jeune citoyen de la génération montante, aura expérimenté avec profit un système d'autopartage qui marche. Et saura y rester ou y revenir, si l'intérêt environnemental rejoint son intérêt personnel : "Le changement comportemental est en marche. La fin du pétrole et l'explosion du coût des carburants feront le reste...".</p><p>Quoiqu'il en soit, conjuguer qualité de vie et économies, c'est tout-à-fait possible à Bordeaux, grâce à AutoCool. Une de mes bonnes résolutions de début d'année a des chances de tenir la route en 2012...</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong>EN SAVOIR PLUS</strong></p><p>► <strong>Le site internet d'Autocool</strong> : <strong><a href="http://www.autocool.fr/" target="_blank">Cliquer ICI</a></strong></p><p><strong>► Le réseau TBC de l'agglo bordelaise :<a href="http://www.infotbc.com/" target="_blank"> Cliquer ICI</a></strong></p><p><strong>►Les chiffres repères de la voiture :<br /></strong></p><ul><li><strong>38 millions : c'est le nobre de voitures en France en 2011</strong></li><li><strong>12 000 km par an</strong> : c'est le nombre de kilomètres parcouru en moyenne par un Français en 2011. <strong>Il diminue de 100 km par an depuis 2001.</strong></li><li><strong>+ 4,3 % %</strong> : c'est l'augmentation du nombre de voyageurs dans les réseaux de transport urbain pour les neuf premiers mois de 2011.</li></ul><p>► <strong>Les chiffres AutoCoool :</strong></p><ul><li><p><strong>20 € : le coût moyen d'un emprunt de véhicule pour</strong> <strong>Adrien</strong> (de 10 à 35 €).</p></li><li><p><strong>1 voiture partagée = 8 voitures en moins sur la chaussée</strong> : le gain d’espace en ville.</p></li><li><p><strong>10 adhérents = 12 tonnes de CO² en moins par an</strong> : la lutte contre l’effet de serre. Les émissions annuelles de CO2 ont augmenté de 38 % au niveau moindial ntre 1990 et 2009.</p></li><li><p><strong>11 000 conducteurs abonnés.</strong> Aujourd'hui, Nicolas Guenro comptabilise 700 contrats d'abonnement, pour 11 000 conducteurs potentiels. Parmi les abonnés, 20 % sont des entreprises, avec plusieurs conducteurs possibles. Outre ceux qui n'ont pas (ou plus) les moyens d'acheter et d'entretenir une voiture, l'autopartage séduit nombre de citadins "écolo-motivés", de 35 à 55 ans, qui décident de ne pas acheter ou racheter de voiture. Dont des familles nombreuses.</p></li><li><p><strong>37 voitures en 2011, plus de 50 fin 2012. </strong> Autocool dispose aujourd'hui de 37 véhicules et devraient en mettre plus de 50 à disposition de ses abonnées. Dans Bordeaux intra muros, mais aussi dans les 5 grandes communes de l'agglo desservies par le tram.<strong>24 stations</strong> (17 sur Bordeaux, 2 à Bègles, 2 à Talence, 1 à Mérignac, 1 à Cenon et 1 à Pessac), début 2012. AutoCool travaille à en installer d'autres, dont une nouvelle à Bordeaux-Bastide, Allée de Serr.</p></li></ul>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlBons amistag:textespretextes.blogspirit.com,2012-02-04:31100302012-02-04T08:30:00+01:002012-02-04T08:30:00+01:00 « Ils vivaient côte à côte, en bons amis , mais étrangers l’un à...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">« Ils vivaient côte à côte, en <a title="Mari-ami (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/01/07/mari-ami.html" target="_blank">bons amis</a>, mais étrangers l’un à l’autre, pleins d’un grand et sincère amour mutuel, mais de plus en plus conscients de tout ce qui les séparait. Et, dans sa tête à lui, avait germé une pensée dont l’obsession s’accentuait ; tourner le dos à cette vie et s’en créer une plus conforme à ses convictions. »<br /></span></span></em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /><a title="Portrait de Tatiana par Repin" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:T.L.Tolstaya_by_Repin.jpg" target="_blank">Tatiana Tolstoï</a>,</span></span><a title="Tatiana Tolstoï (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/01/31/tatiana-tolstoi.html" target="_blank"><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"> Sur mon père</span></span></em></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/608130170.jpg" target="_blank"><img id="media-114654" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/246642257.jpg" alt="Tatiana Tolstoï Couverture Allia.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlTatiana Tolstoïtag:textespretextes.blogspirit.com,2012-02-02:31100292012-02-02T08:30:00+01:002012-02-02T08:30:00+01:00 Il fallait que je revienne à ce petit livre lu en juillet 2004 dans le...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Il fallait que je revienne à ce petit livre lu en juillet 2004 dans le train de Moscou à Iasnaïa Poliana : <em>Sur mon père</em> de Tatiana Tolstoï, rédigé en français à l’occasion du centenaire de l’écrivain, en 1928. <em>« En ma qualité de fille aînée, j’ai jugé qu’il m’appartenait de défendre la vérité. Je dois à la mémoire de mes parents de rompre aujourd’hui le silence. Douloureux devoir, certes, car il me faut révéler bien des choses qui, d’ordinaire, ne sortent pas du cercle intime d’une famille. »</em></span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1245420651.jpg" target="_blank"><img id="media-114652" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3127565076.jpg" alt="Tatiana Tolstoï au chevet de son père en 1902.jpg" /></a><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> <br /></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;" lang="FR">Tatiana Tolstoï au chevet de son père en 1902</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Tatiana Tolstoï attire l’attention sur l’orthographe française de leur patronyme. <em>« Il n’est toutefois pas sans intérêt de savoir que le nom de Tolstoï s’est toujours écrit en Russie : </em>Tolstoy<em>. Le jour où mon père, contrairement à son habitude, mit un </em>i<em> au lieu d’un </em>y<em>, sa parente Alexandra Andreevna Tolstoï le lui reprocha, en disant qu’il ne fallait pas enfreindre un usage consacré par plus d’un siècle. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Elle part de cette fameuse nuit d’automne où, à trois heures du matin, Tolstoï quitte secrètement et définitivement sa maison natale. (Il mourra quelques semaines plus tard d’une pneumonie, dans la petite gare d’Astapovo.) Pourquoi ? Pour fuir sa femme qui ne le comprenait pas ? Pour mener la vie simple à laquelle il aspirait, loin du monde ? <em>« Mais il n’y a jamais dans la vie d’un homme une seule raison qui le pousse à commettre une certaine action plutôt qu’une autre. » </em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Tatiana a été témoin de la vie de son père, avant et après sa crise religieuse. Elle était aussi la confidente de sa mère. Toute sa vie, Tolstoï a voulu <em>« se rendre meilleur ».</em> Moins d’un an après avoir épousé Sophie Bers, dont il était fou amoureux, il observe déjà dans son <em>Journal</em> que les joies de la vie de famille l’ont engourdi, l’absorbent au détriment des <em>« hautes régions de la vérité et de la force »</em>. Tatiana décrit sa mère comme <em>« une nature pessimiste »</em>, souvent découragée, prompte à se désoler ; jamais elle ne s’était remise du choc que fut pour elle la découverte du passé de son mari. Sa fille la juge incapable de profiter des moments heureux, et <em>« jalouse de tout et de tous ».</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Reprenant le point de vue de son père, sa fille écrit même : <em>« Pauvre enfant ! Elle souffre de toutes ces incohérences qu’elle invente pour se torturer. »</em> Sofia se faisait une certaine idée du mariage et de la famille ; quant à Tolstoï, il ne pouvait se limiter à être <em>« mari et père ».</em> Cependant, <em>« les vingt premières années de leur ménage furent heureuses ».</em> Ses parents s’aimaient, malgré leurs idées différentes. <em>« Ma mère donnait à son mari le meilleur d’elle-même : toutes ses forces et son amour entier. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Tolstoï <em>« ne prétendait aucunement imposer aux autres sa volonté ».</em> Le déménagement à Moscou, pour les études des enfants, provoque en lui une crise morale. Le sens de sa vie le tourmente, il étudie les religions pour y trouver des réponses à ses questions. Il traduit et compare les Evangiles, et cela débouche sur une véritable conversion. Sa mère, moins douée intellectuellement, moins forte moralement, d’après sa fille, n’a pu le suivre dans cette voie.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">La fille aînée des Tolstoï insiste sur le fait que son père ne prêchait ni ne sermonnait personne – <em>« Dans ces temps-là, nous ne le comprenions pas. Ses idées nous effarouchaient sans nous convaincre. »</em> Sa richesse pèse à Tolstoï, il rêve de s’en dégager : <em>« Donner ce que j’ai, non pas pour faire le bien, mais afin de devenir moins coupable. »</em> Leur vie oisive et tranquille à côté de tant de misère lui est insupportable. Irritée par ses nouvelles idées, sa critique de l’Eglise orthodoxe, Sofia refuse de recopier certains textes. Tolstoï retourne alors à <a title="Iasnaïa Poliana (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/04/30/iasnaia-poliana.html" target="_blank">Iasnaïa Poliana</a> pour retrouver le calme, ou chez des amis à la campagne.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Leurs enfants assistent aux disputes où leurs parents se blessent mutuellement, <em>« elle »</em> défendant le bien-être de ses enfants et leur bonheur, <em>« lui »</em> son âme. Tatiana : <em>« Je croyais fermement qu’il ne pouvait pas se tromper. Mais quant à cette Vérité qu’il avait trouvée, je ne savais trop ce qu’elle était. »</em> Elle pensait que sa mère aurait dû se soumettre, ne comprenait pas sa résistance. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">On retrouve ici les événements relatés par Sofia Tolstoï dans <a title="Sofia avant Tolstoï (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/12/23/sofia-avant-tolstoi.html" target="_blank"><em>Ma Vie</em></a>, dont la mort de son dernier né – <em>« Jamais ma mère ne se releva du coup qui lui avait été porté. »</em> Sofia Tolstoï ne retrouvera plus jamais la sérénité, de plus en plus nerveuse, obsédée par ce qu’on dirait d’elle, et c’est une véritable torture morale pour Tolstoï qui rêve de la quitter mais ne peut l’abandonner.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">En juillet 1910, Tolstoï rédige un testament secret. Sofia soupçonne qu’on lui cache des choses, fouille dans les papiers de son mari. Il se met à tenir un Journal <em>« pour lui seul »</em>, le garde sur lui. La nuit du 28 octobre, il surprend son épouse en train de fouiner dans son cabinet de travail et décide de s’en aller. Il lui écrit une lettre, emballe ses affaires, donne l’ordre d’atteler… </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Ses enfants reviennent alors à Iasnaïa Poliana prendre soin de leur mère désespérée. Seule Alexandra sait où se trouve Tolstoï. Quelle angoisse quand Tatiana apprend qu’il est malade, qu’il est mourant ! Un correspondant de <em>La Parole russe</em> leur envoie un télégramme : Tolstoï est chez le chef de gare d’Astapovo, avec quarante degrés de fièvre. Comme il n’y a qu’un train par jour dans cette direction, les Tolstoï commandent un train spécial et se mettent en route avec leur mère. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><br /><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">A Astapovo, seule Alexandra est admise au chevet de son père, puis Serge, puis Tatiana que son père presse de questions sur sa mère : qui reste avec elle ? <em>« Parle, parle, que peut-il y avoir de plus important pour moi ? »</em> Elle espère qu’il finira par appeler sa femme auprès de lui, mais il craint que son cœur ne le supporte pas. Sofia en est malade : <em>« Dire que j’ai vécu quarante-huit ans avec lui et que ce n’est pas moi qui le soigne quand il va mourir… »</em> Serge recueille les derniers mots de son père : <em>« Serge ! J’aime la vérité… beaucoup… j’aime la vérité. »</em> <a title=""Léon Tolstoï, patriarche de toutes les Russies" par François Bousquet (Le spectacle du monde, novembre 2010)" href="http://www.lespectacledumonde.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=375:portrait572&catid=48:portrait&Itemid=72" target="_blank">Tolstoï</a> est inconscient, le 20 novembre 1910, quand sa femme arrive enfin près de lui.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><br /><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Tatiana a aimé ses parents, tous les deux ; dans <em><a title="Le billet de Dominique (A sauts et à gambades)" href="http://asautsetagambades.hautetfort.com/archive/2009/01/27/sur-mon-pere.html" target="_blank">Sur mon père</a>, </em>elle a voulu raconter <em>« l’humble vérité ».</em> Sa mère a survécu neuf ans avant de mourir elle-même d’une pneumonie, entourée de ses enfants et petits-enfants. <em>« Et qui prendrait sur lui de désigner le coupable ? L’esprit peut-il renoncer à défendre sa liberté ? Peut-on faire grief à la chair de lutter pour l’existence ? Peut-on reprocher à ma mère de n’avoir pas été capable de suivre son mari sur les hauteurs ? Ce fut encore plus son malheur que sa faute, et ce malheur l’a brisée. Et mon père était-il coupable d’avoir voulu sauver ce quelque chose dont </em>« parfois il sentait la trace en lui »<em>, et de le sauver au prix de sa vie ? »</em></span></span></p>
Pierre Vallethttp://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.htmlGrande veillée de prière pour la vie à Notre-Dame de Paris le 26 mai à partir de 20h30tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2011-05-24:23509082011-05-24T05:55:00+02:002011-05-24T05:55:00+02:00 « Choisis donc la vie ! » (Deutéronome 30, 19)...
<div class="Section1"><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-588430" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left;" title="" src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/00/01/2744914793.jpg" alt="prière,témoignage,notre-dame de paris" width="110" height="213" /></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;">«<em> Choisis donc la vie ! »</em> <em>(Deutéronome 30, 19)</em></span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong> Soirée de prière, témoignages, et adoration</strong><strong> en présence des évêques des huit diocèses d’Île-de-France.</strong></p><p style="text-align: justify;">Les évêques d’Ile-de-France vous invitent à une veillée pour la vie présidée par le cardinal André Vingt-Trois le 26 mai 2011 à 20h30 à la cathédrale Notre-Dame de Paris. <br /> Veiller pour la vie, c’est évidemment demander, dans la prière, la grâce d’un véritable respect de la vie. Mais c’est aussi s’encourager mutuellement à accueillir, à protéger et à servir de multiples façons toute vie humaine dans les différentes étapes de sa croissance.</p><p style="text-align: justify;">Le 26 mai prochain, éclairés par la Parole de Dieu et encouragés par des témoignages d’engagements collectifs au service de la vie, nous demanderons à Dieu que grandisse en nous cette sensibilité à l’accueil de la vie. Nous prierons pour qu’à travers nous l’Église soit témoin et acteur du vrai développement dans la charité et dans la vérité.</p><p style="text-align: justify;">Nous vous invitons à venir très nombreux , en particulier avec les enfants et les jeunes de vos familles. Car l’éducation au respect de la vie est plus que jamais importante.</p><p style="text-align: justify;"> <strong>Une veillée pour la vie : pour quoi faire ?</strong> <br /> <a href="http://www.paris.catholique.fr/138-Une-veillee-pour-la-vie-pour.html">La réponse de Mgr Éric de Moulins-Beaufort</a> <br /> <a href="http://www.paris.catholique.fr/-Avec-le-Bienheureux-Jean-Paul-II,3692-.html">Lire le dossier "Avec le Bienheureux Jean-Paul II : pour une culture de la Vie humaine"</a><strong></strong></p></div><p style="text-align: justify;"><strong>J</strong><strong>eudi 26 mai 2011</strong><strong> à partir de 20h30 Cathédrale Notre-Dame de Paris- M° Cité, Hôtel de Ville - RER Saint-Michel</strong></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlUne impressiontag:textespretextes.blogspirit.com,2011-01-25:31098182011-01-25T20:20:00+01:002011-01-25T20:20:00+01:00 « L’aéroport de Ouagadougou est un lieu simplement...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« L’aéroport de Ouagadougou est un lieu simplement fonctionnel : une piste pour les avions, un couloir pour les passagers, deux guérites en contre-plaqué pour le contrôle des passeports.</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Rien d’autre.</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Trente-neuf ans que j’étais parcouru des lignes de tension occidentales, découpant le monde en petits secteurs d’activités, comme le feraient des fourmis sur une carcasse de vache.</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Durant les quinze minutes bordéliques où je fis la queue jusqu’à ce qu’un grand policier noir appose un cachet sur mon passeport, je sentis que toutes les courroies qui me retenaient à quai depuis tellement d’années lâchaient les unes après les autres.</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>C’était une impression agréable. Peut-être proche de ce que peuvent ressentir les cosmonautes découvrant l’apesanteur. »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Thomas Günzig, <em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/01/23/gunzig-en-afrique.html" title="Gûnzig en Afrique">La circoncision des crocodiles</a></em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3432648842.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1381570282.jpg" alt="circoncision_croco.jpg" name="media-83709" id="media-83709" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlGünzig en Afriquetag:textespretextes.blogspirit.com,2011-01-24:31098172011-01-24T08:30:00+01:002011-01-24T08:30:00+01:00 Cadeau de Nouvel An à la librairie Tropismes , La circoncision des...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Cadeau de Nouvel An à la librairie <em>Tropismes</em>, <em>La circoncision des crocodiles</em> de <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Gunzig" title="Notice Wikipedia">Thomas Günzig</a> compte une trentaine de pages. Une plaquette publiée avec le soutien de la Coopération belge au développement et des Iles de paix. En 2001, le roman <em>Mort d’un parfait bilingue</em> a valu à l’écrivain belge (né en 1970) le prix <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Victor_Rossel" title="Notice Wikipedia">Victor Rossel</a>.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/536595430.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/4250579323.jpg" alt="Fada_N_Gourma_2.jpg" name="media-83708" id="media-83708" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a><br /></span> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 8pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a href="http://de.academic.ru/dic.nsf/dewiki/425970">http://de.academic.ru/dic.nsf/dewiki/425970</a></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> </div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Première partie <em>« dans un style occidental angoissé </em>» : voici l’autoportrait de Günzig en monstre, une <em>« sensation profonde »</em> ressentie dès l’enfance qu’il aurait tant souhaitée ordinaire au lieu de grandir <em>« dans l’illusion d’être différent et d’appartenir à un monde qui valait mieux que tous les autres »</em>. D’où l’impression d’un<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> simulacre. Devenu <em>« <a target="_blank" href="http://www.gunzig.blogspot.com/" title="Le blog de Thomas Günzig (La semaine infernale, Les bureaux du pouvoir)">quelqu’un d’amusant</a> capable d’ouvrager des textes sombres »</em>, Günzig a trouvé son salut dans l’écriture bien qu’il n’ait jamais vraiment aimé ça – nous voilà aux antipodes d’<em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/01/19/une-vie-d-ecriture.html" title="Une vie d'écriture (T&P)">En vivant, en écrivant</a></em>. Le statut d’artiste, il en jouit mais en dégonfle l’aura : les animations scolaires et les ateliers d’écriture n’ont d’intérêt qu’alimentaire, les occasions de voyager l’excitent au début et puis, pour éviter la tristesse <em>« de ces voyages inutiles, aussi longs et gris que des serpents d’eau, on ne part plus. »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Partir au loin, très loin, il l’a essayé plusieurs fois sans succès, déçu de retrouver ailleurs les <em>« mêmes avenues, mêmes panneaux publicitaires vantant les mêmes produits ».</em> Mais un coup de téléphone au début d’un automne belge <em>« comme l’entrée d’un long tunnel »</em> sans lumière, déclenche un <em>« oui ».</em> Les <a target="_blank" href="http://www.ilesdepaix.org/" title="Site de l'ONG">Iles de Paix</a> l’invitent à partir en mai au Burkina Faso, en Afrique noire, à Fada N’Gourma pour <em>« y rester un peu et écrire un texte ».</em> Tout l’étonne : le <em>« héros normal »</em> qui lui tient compagnie dans l’avion vers Ouagadougou, alors qu’il s’imaginait les gens des Iles de paix comme <em>« des sortes de curés en civil »</em> ; le souffle brûlant de <em>« sèche-cheveux »</em> qu’il prend en pleine figure à l’arrivée, avec <em>« une incroyable odeur de fuel, de feu de bois, de sel et d’épices ».</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Deuxième partie <em>« dans un style beaucoup plus relax »</em>, inspiré du <em>« Fada N’Gourma way of life ».</em> Le premier soir, il se sent <em>« un peu KO »</em> à l’idée de loger dix jours chez un type qu’il ne connaît pas. Heureusement, Gaël lui donne très vite la sensation que tout va bien se passer. Première nuit africaine <em>« bizarre »</em> : des bruits étranges, la moustiquaire qui bouge beaucoup, vigilance.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le lendemain, une route qui<em> « ne semblait pas pouvoir, ni vouloir arrêter la force vitale des choses : des chèvres, des moutons, des ânes, des poules, des gens traversaient sans trop se soucier du danger que représentaient les camions et les camionnettes tellement surchargés que leur bas de caisse raclait le gravier. »</em> La 4 x 4 de Fidèle, le chauffeur, passe partout et les amène à bon port, Gaël et lui, dans une maison simple mais confortable (excepté la porte des toilettes qui ne ferme pas). Gûnzig est présenté à tous ceux qui travaillent dans les bureaux d’Iles de Paix. Personne ne comprend vraiment ce qu’il fait là, lui non plus. Le lendemain, une employée lui apprend qu’il est un <em>« Blanc Bonne Arrivée »</em>, <em>« un peu comme un bébé découvrant le monde et ne sachant pas vraiment comment s’y prendre ».</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il se sentait perdu, il se découvre heureux. Près des puits qu’on lui montre, des enfants jouent, un plus grand pompe avec énergie. <em>« L’Energie »</em>, voilà ce qu’il voit. Des femmes qui entretiennent seules des retenues d’eau, un homme qui plie seul <em>« à l’aide d’une pince et de deux clous, les tiges d’acier du béton armé d’une future école ».</em> Si les Japonais sont réputés pour leur sens de l’effort, <em>« sans doute que les Burkinabé sont les Japonais de l’Afrique. »</em> Dans ce pays sans richesses, les habitants n’ont pas l’air <em>« de s’en faire plus que ça »</em>, dépensent une énergie incroyable jour après jour au marché, dans les rues, la brousse, sur les chantiers. L’idée le traverse de s’installer là, à Fada N’Gourma et d’y vivre simplement, <em>« comme tout le monde ».</em> Mais il repart. Dans une petite boîte en plastique qu’on lui a donnée, il a désormais de quoi contrer le monstre, quand il fait mine de se réveiller en lui, et retrouver l’odeur, la magie, la fête. <em>« On dit que les imaginaires ont un pays : si c’est vrai, j’ai trouvé le mien. »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’humoriste <a target="_blank" href="http://www.bon-a-tirer.com/auteurs/gunzig.html" title="Quelques textes de Günzig (Bon-à-tirer)">Thomas Günzig</a> – voir le titre de la nouvelle (qui a porté d’abord le nom d’un médicament contre la malaria ) – signe ici un texte au ton personnel. <em><a target="_blank" href="http://www.ilesdepaix.org/autres-publications.html" title="Texte de la nouvelle disponible gratuitement sur le site des Iles de Paix">La circoncision des crocodiles</a></em> n’est ni un récit de voyage, ni un rapport sur le travail des Iles de Paix. C’est l’histoire d’une rencontre avec des gens qui lui ont rendu, <em>« avec rien »</em>, le sens des choses de la vie.</span></span></p>
Françoisehttp://legranddeblocage.blogspirit.com/about.htmlEt si ce n'était pas vrai !tag:legranddeblocage.blogspirit.com,2010-04-09:19185592010-04-09T18:23:00+02:002010-04-09T18:23:00+02:00 Que vaut un témoignage ? Je vais vous raconter...
<p> </p> <p> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://legranddeblocage.blogspirit.com/media/01/02/349057970.jpeg" id="media-472799" alt="images.jpeg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-472799" /></div> <p>Que vaut un témoignage ? Je vais vous raconter ce qui m'est arrivé...</p> <p>Ce matin, je sors... la dame qui vit dans la maison jouxtant la mienne m'agresse "Votre chien, il a aboyé toute la nuit..."</p> <p>Interloquée je suis... Effectivement, dis-je à cette furie, je me suis absentée entre 23h et 23h30 pour aller chercher une amie à qq kilomètres d'ici. Lorsque nous sommes revenues, mon charmant propriétaire me dit que mon chien aboyant en mon absence, il lui avait ouvert la porte... une fois dans l'escalier, il se tait !</p> <p>Le pauvre animal n'a donc pas aboyé plus de 15 mn.... parce que, ensuite, mon amie et moi, avons bavardé jusqu'à une heure avancée, presque 3 plombes du mat... heure à laquelle je l'ai raccompagnée à son hôtel; j'ai pris la précaution d'emmener le chien aboyeur afin qu'il ne dérange personne.</p> <p>Cette dame, n'écoutant qu'elle-même, me dit alors "ah, vous reconnaissez que vous étiez absente jusqu'à 3 h du matin".</p> <p>Si vous me relisez bien, ai-je dit cela ?</p> <p>Conclusion : mon chien n'a pas aboyé toute la nuit, l'empêchant de fermer l'oeil, comme elle l'a affirmé. Gentiment je lui ai sussuré que, peut être, l'avait-il réveillée dans son premier sommeil, vers 23 h, et que par la suite, elle avait eu du mal à se rendormir....</p> <p>"NON PAS DU TOUT, IL A ABOYÉ TOUTE LA NUIT...."</p> <p>Imaginons que cette dame m'ait aperçue en pleine nuit me baladant sous ses fenêtres, un couteau à la main, parce que j'aurais eu l'idée incongrue d'aller ramasser des pissenlits dans le champ voisin.</p> <p>Imaginons qu'un crime ait été commis dans les parages... un enfant assassiné à coups de couteau !</p> <p>Ben voilà, l'assassin ne peut être que moi... elle m'a vue, avec ce couteau, tâché de sang... j'en avais même sur mes vêtements... oui, même en pleine nuit, elle est certaine de l'avoir reconnue cette bonne femme qui cachait son visage... elle ne rêve pas quand même, elle dit, pour en rajouter, qu'elle a entendu quelques instants avant, des cris horribles, mais oui, c'est ça bien sûr qui l'a réveillée...et pourquoi elle a regardé dehors !!!!!!!</p> <p>Et voilà comment on s'invente des histoires auxquelles on croit dur comme fer... On est prêt à jurer sur la tête de ses père et mère que c'est la vérité "vraie"...</p> <p>Même si on ne trouve ni couteau, ni sang, mais simplement un petit sac plastique avec de malheureux pissenlits... elle ne voudra pas en démordre... "Oh, vous savez cette femme qui vit seule, on ne sait rien d'elle, ici nous nous connaissons tous depuis au moins 45 ans..., c'est une étrangère... une parisienne à ce qu'il paraît... on se demande de quoi elle vit... ses petits enfants ne sont pas français, ils sont "jaunes"... et le mari de sa fille il parle mal le français... oui des gens bizarres... pas comme nous.... oh, à notre époque...</p> <p>Et on brode, on invente, on se souvient de tout... de rien...</p> <p>Bref, je vous jure que si mon chien avait aboyé toute la nuit, à l'heure qu'il est il ne serait plus vivant.... je l'aurais trucidé, avec le couteau à pissenlits !</p>
BlueGreyhttp://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/about.htmlGomorra, Dans l'empire de la camorra – Roberto Saviano [2006]tag:descaillouxpleinleventre.blogspirit.com,2010-04-07:19178962010-04-07T12:35:00+02:002010-04-07T12:35:00+02:00 Dans Gomorra , Roberto Saviano, écrivain et...
<p style="text-align: justify;"><img name="media-16077" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/01/02/5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" alt="5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px" id="media-16077" /> <img name="media-16077" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/01/02/5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" alt="5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px" id="media-16077" /> <img name="media-16077" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/01/02/5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" alt="5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px" id="media-16077" /> <img src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/images/demi%20%C3%A9toile.gif" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px" id="media-16077" name="media-16077" /> <img src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/images/%C3%A9toile%20p%C3%A2le.gif" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px" id="media-16077" name="media-16077" /></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/02/01/1809116025.gif" id="media-472139" alt="Gomorra.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 1em 0.3em 0em 0;" />Dans <b><i>Gomorra</i></b>, Roberto Saviano, écrivain et journaliste italien, explore Naples et la Campanie dominées par la camorra, la criminalité organisée : du port de Naples, point d'entrée en Europe de la majorité des contrefaçons en provenance d'Asie, en passant par les ateliers-textiles clandestins et par les cités gangrénées par les trafics de drogues et d'armes, jusqu'à découvrir finalement avec stupeur la mainmise des mafias tant sur les activités de construction et l'immobilier que sur le "traitement" des déchets, le tout sur fond de guerres entre clans rivaux. Roberto Saviano livre une enquête témoignage ahurissante et édifiante, mettant à jour à la fois les structures économiques et territoriales du "Système", parlant de son histoire, de son fonctionnement et même de sa culture (en évoquant les femmes ou le cinéma par exemple) mais livrant aussi une formidable enquête sociologique sur la population napolitaine vivant au cœur des milieux mafieux et qui, peu à peu, s'est imprégnée de l'idéologie mafieuse, comme si elle faisait partie de son patrimoine culturel...</p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><b>« Système : un mot qu'ici tout le monde connaît mais qui, pour les autres, reste encore à déchiffrer, une référence inaccessible à ceux qui ignorent quelles sont les dynamiques du pouvoir de l'économie criminelle. Le mot camorra n'existe pas, c'est un mot de flics, utilisé par les magistrats, les journalistes et les scénaristes. Un mot qui fait sourire les affiliés, une indication vague, un terme bon pour les universitaires et appartenant à l'histoire. Celui que les membres d'un clan utilisent pour se désigner est Système : « J'appartiens au Système de Secondigliano. » Un terme éloquent, qui évoque un mécanisme plutôt qu'une structure. Car l'organisation criminelle repose directement sur l'économie, et la dialectique commerciale est l'ossature du clan. »</b></span> (p. 67)</p> <p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #ff0000;">« Tirer sur les vitrines n'est pas forcément un geste d'intimidation ou un message que délivrent les balles, c'est surtout une nécessité militaire. Quand de nouveaux lots de Kalachnikov arrivent, il faut les essayer, voir si elles fonctionnent, s'assurer que le canon est bien en place, que le chargeur ne s'enraie pas, se faire la main. Les hommes des clans pourraient le faire dans la campagne, tirer sur les vitres de vieilles voitures blindées, acheter des plaques de métal à mitrailler en toute tranquillité, mais ils ne font rien de tel. Ils tirent sur les vitrines des magasins, sur les portes blindées, sur les rideaux métalliques : une façon de rappeler qu'il n'y a rien qui ne puisse leur appartenir, qu'au fond tout n'est qu'une concession momentanée, qu'ils délèguent une partie de l'activité économique qu'eux seuls contrôlent réellement. Une concession, rien d'autre qu'une concession qui peut être annulé à tout instant. Mais il y a aussi un avantage indirect : les vitriers du coin qui pratiquent les meilleurs prix sont tous liés aux clans, de sorte que plus il y a de vitrines brisées, plus les vitriers y gagnent. »</span></b> (p. 248-249)</p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><b>« Les instituts de recherche économique du monde entier ont en permanence besoin de données afin d'alimenter chaque jour les médias et les partis politiques. Le célèbre indicateur « Big Mac », par exemple, mesure la bonne santé économique d'un pays : plus le sandwich du même nom y est cher, mieux l'économie se porte. Pour évaluer la situation des droits de l'homme, les analyses examinent le prix auquel est vendue la Kalachnikov : moins elle est chère et plus les droits de l'homme sont bafoués, l'Etat de droit gangréné, tout ce qui favorise les équilibres sociaux miné et sur le point de s'écrouler. […] Dans la mesure où elle détient une part importante du marché international des armes, la camorra fixe donc le prix des Kalachnikov, devenant ainsi, indirectement, l'instance qui évalue l'état de santé des droits de l'homme dans le monde occidental. »</b></span> (p. 277-278)</p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><b>« Ce n'est pas le cinéma qui observe le monde du crime pour s'inspirer des comportements les plus marquants, mais précisément le contraire. […] Le cas du <i>Parrain</i> [<i>Il Padrino</i> en version italienne] est significatif. En Sicile ou en Campanie, personne au sein des organisations criminelles n'avait jamais utilisé auparavant le terme <i>padrino</i>, fruit d'une traduction plus ou moins exacte de l'anglais <i>godfather</i>. Le mot servant à désigner un chef de famille ou un affilié a toujours été <i>compare</i> [c'est-à-dire à la fois le parrain au baptême et le compère]. Mais, à la suite du film, les familles mafieuses d'origine italienne installées aux Etats-Unis se mirent à utiliser le mot <i>padrino</i>, qui remplaça les termes <i>compare</i> et <i>compariello</i>, désormais démodés. »</b></span> (p.380-381)</p> <p style="text-align: justify;">A mi-chemin entre le reportage et le témoignage, ce récit ne suit pas un parcours fléché : sa construction en chapitres thématiques (<i>Le Système</i>, <i>La guerre de Segondigliano</i>, <i>Femmes</i>, etc.) n'est pas stricte et, de digressions en anecdotes, le récit paraît parfois un peu décousu (confus même par moment, dans l'accumulation des lieux et des noms). De plus, l'auteur est loin d'appliquer à son récit le principe de neutralité journalistique ; il vire ainsi, au fil des pages, au manifeste. Car ce récit, épidermique et impliqué, est aussi l'histoire intime de Roberto Saviano, qui est né sur ces terres et a choisi l'écriture pour mener son combat contre la camorra. Loin de lui ôter de la crédibilité, cette implication de Saviano dans son sujet donne à <b><i>Gomorra</i></b> une grande force : on y décèle toute la hargne, le désespoir et le courage de son auteur, quand son écriture se mue en un cri : <span style="color: #ff0000;"><b>« je sais et j'ai les preuves »</b></span>.</p> <p style="text-align: justify;">______________________________</p> <p style="text-align: justify;">Roberto Saviano, <i>Gomorra, Dans l'empire de la camorra (Gommorra)</i>, traduit de l'italien par Vincent Raynaud, éd. Gallimard, coll. folio, 2009 (2006), 458 pages, 7,70 €.</p>
CompagnieduBarragehttp://compagniedubarrage.blogspirit.com/about.htmlEngagez-vous, Rengagez-vous. Paroles d'Anciens d'Indochine (1945-1954)tag:compagniedubarrage.blogspirit.com,2010-03-17:19092942010-03-17T14:38:00+01:002010-03-17T14:38:00+01:00 A l'occasion de la promotion du documentaire inédit "...
<p> </p> <p style="text-align: justify;">A l'occasion de la promotion du documentaire inédit "<em><strong>Engagez-vous, Rengagez-vous. Paroles d'Anciens d'Indochine (1945-1954)</strong></em>", réalisé par Stéphane Boudy et produit par la Compagnie du Barrage, vous pouvez désormais consulter le dossier de presse du film en ligne.</p> <p><img height="164" width="105" src="http://compagniedubarrage.blogspirit.com/media/00/02/793833967.jpg" alt="engagez vous.jpg" name="media-464669" id="media-464669" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" /></p> <p><em><strong><a href="http://www.fichier-pdf.fr/2010/03/17/5tnn7k2/" title="Engagez-Vous"></a></strong></em></p> <p><a name="media-464679" href="http://compagniedubarrage.blogspirit.com/media/01/00/65975404.pdf" id="media-464679"></a></p> <p><span style="color: #ee82ee;"> </span></p> <p><span style="color: #993366;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800080;"><a name="media-464681" href="http://compagniedubarrage.blogspirit.com/media/02/02/65975404.pdf" id="media-464681"><span style="color: #993366;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #ee82ee;">Dossier de presse</span></span></span></a></span></span></span></p> <p><span style="color: #ff99cc;"> </span></p> <p style="text-align: justify;"><em><strong>Film documentaire inédit de jeunes engagés en Indochine, le choix du départ et leur aventure à Dien Bien Phu: la cuvette de l'enfer.</strong></em></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p>
CompagnieduBarragehttp://compagniedubarrage.blogspirit.com/about.htmlDien Bien Phu : La cuvette de l'Enfertag:compagniedubarrage.blogspirit.com,2010-02-03:18894072010-02-03T18:35:00+01:002010-02-03T18:35:00+01:00 1er extrait inédit du DVD Dien Bien Phu : la cuvette de...
<p> </p> <p style="text-align: center;"><object data="http://www.youtube.com/v/J4HyascaHxY&rel=1" height="355" type="application/x-shockwave-flash" width="425"><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/J4HyascaHxY&rel=1" /></object></p> <p>1er extrait inédit du DVD Dien Bien Phu : la cuvette de l'Enfer - Production La Compagnie du Barrage, 2010.</p> <p>Ce documentaire, d'une durée de 50 minutes, a été réalisé par Stéphane Boudy et présente des témoignages inédits de français engagés pour la Guerre d'Indochine entre 1945 et 1954.</p> <p>Si vous souhaitez commander le DVD dans son intégralité, n'hésitez pas à nous contactez!</p> <p>Renseignements : <a href="mailto:compagniedubarrage@yahoo.fr">compagniedubarrage@yahoo.fr</a></p> <p> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://compagniedubarrage.blogspirit.com/media/02/00/1034624492.jpg" alt="photo rougier 2.jpg" id="media-449941" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: left;"></div> <div style="text-align: left;">Le Colonel René Rougier, Capitaine et Commandant du groupe de transport Sénégal en Indochine (1952- 1954).</div>