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Tania
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Guerre, passion
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2013-03-16T08:30:00+01:00
2013-03-16T08:30:00+01:00
« A la maison, la guerre continuait. J’y passais le moins de temps...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">« A la maison, la guerre continuait. J’y passais le moins de temps possible, prise par mes cours à Nanterre, <a title="Godard, la brillance par l'absence (Le Temps)" href="http://www.letemps.ch/Page/Uuid/d2ba39ca-624e-11df-abf4-797f50d66ef5%7C0#.UUGIVxwXGZA" target="_blank">Jean-Luc</a> et l’appartement des <a title="Francis Jeanson pose ses valises (Libé)" href="http://www.liberation.fr/culture/0101583545-francis-jeanson-pose-ses-valises" target="_blank">Jeanson</a> chez qui je me réfugiais souvent. Francis continuait à être le seul qui rendait la philosophie vivante. Jean-Luc parfois en prenait ombrage et se plaignait de ne pas me voir assez. Il était sur le point d’avoir enfin les clefs de son appartement et souhaitait que je m’y installe avec lui. Soir après soir, je lui répétais que ma famille ne l’accepterait jamais, que j’étais mineure jusqu’à mes vingt et un ans et de ce fait, sous la tutelle de mon grand-père. Quand il insistait trop, je me fâchais et rentrais chez moi très perdue. Dans ces moments-là, il m’arrivait de penser qu’il m’aimait bien plus que je ne l’aimais. Cela me rendait coupable envers lui comme envers ma famille. Je me jugeais lâche, infantile, sans désir sauf celui de prendre la fuite. »</span></em><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3398663150.jpg" target="_blank"><img id="media-141108" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2696419071.jpg" alt="wiazemsky,une année studieuse,roman,littérature française,récit,godard,cinéma,tournages,amour,famille,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><em style="font-size: 11px;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">« Je passai encore deux jours sur le film. Les scènes avaient lieu en intérieur et je regardais avec passion <a title="F. Truffaut ou le cinéma au coeur (La plume et l'image)" href="http://laplumeetlimage.over-blog.com/article-francois-truffaut-cinema-coeur-82350111.html" target="_blank">François Truffaut</a> diriger Jeanne Moreau et Charles Denner. Je le trouvais d’une délicatesse inouïe, j’aimais sa douceur et l’entente qu’il parvenait à créer autour de lui. <a title="Notice Wilipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_Coutard" target="_blank">Coutard</a>, absorbé par des difficultés techniques, oublia ma présence et je pus, malgré l’exiguïté des lieux, faire mes <a title="L'album d'A.W." href="http://www.francetv.fr/culturebox/photographies-lalbum-photos-nouvelle-vague-danne-wiazemsky-125127" target="_blank">photos</a> sans gêner personne. Je quittai le plateau de </span></em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"><a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/La_mari%C3%A9e_%C3%A9tait_en_noir_(film)" target="_blank">La mariée</a></span><em style="font-size: 11px;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"> avec regret, plus amoureuse que jamais du cinéma. C’était bien là que se trouvait ma place. J’étais décidée à y revenir que ce soit devant ou derrière la caméra. »</span></em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><a title="Rencontre avec Anne WIAZEMSKY 31 mars 2012, Escale du livre, Bordeaux (LittExpress)" href="http://littexpress.over-blog.net/article-rencontre-avec-anne-wiazemsky-103959926.html" target="_blank">Anne Wiazemsky</a>,</span><a title="L'amour de Godard (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/03/09/l-amour-de-godard.html" target="_blank"><em style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> Une année studieuse</span></em></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/4076511244.jpg" target="_blank"><img id="media-141109" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1116647838.jpg" alt="wiazemsky,une année studieuse,roman,littérature française,récit,godard,cinéma,tournages,amour,famille,culture" /><br /><br /></a></p><p class="MsoNormal"><em style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><br /></span></em></p>
Tania
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L'amour de Godard
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2013-03-14T08:30:00+01:00
2013-03-14T08:30:00+01:00
Dans Une année studieuse (2012), Anne Wiazemsky n’a qu’un an de plus...
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Dans <em>Une année studieuse</em> (2012), <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Wiazemsky" target="_blank">Anne Wiazemsky</a> n’a qu’un an de plus que dans <a title="Dix-huit ans (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/05/10/dix-huit-ans.html" target="_blank"><em>Jeune fille</em></a>. C’est le récit de sa rencontre, à dix-neuf ans, avec Jean-Luc Godard qu’elle finit par épouser, en 1967. Une éducation sentimentale. Un <em>« roman ».</em></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1137754246.jpg" target="_blank"><img id="media-140924" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/755593145.jpg" alt="wiazemsky,une année studieuse,roman,littérature française,récit,godard,cinéma,tournages,amour,famille,culture" /></a><br /><span style="font-size: xx-small; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Anne Wiazemsky et Jean-Luc Godard à Avignon </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">© </span><span style="font-size: xx-small; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Photo </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Pierre Domenech (<a title="Source de la photo" href="http://www.parismatch.com/Culture-Match/Cinema/Actu/Anne-Wiazemsky-Godard-mon-amour-!-373293/" target="_blank">Paris Match</a>)</span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;"> </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Son milieu – elle est fille d’un prince russe, petite-fille de François Mauriac par sa mère – ne la prédispose pas à fréquenter les gens de cinéma, mais après avoir tourné avec </span><a style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;" title="Robert Bresson ou un cinéma de la personne (La plume et l'image)" href="http://laplumeetlimage.over-blog.com/article-robert-bresson-cinema-personne-82350075.html" target="_blank">Bresson</a><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, Anne Wiazemsky continue à se passionner pour le septième art et en juin 1966, encouragée par un ami, elle écrit à </span><a style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;" title="Godard présenté par A. Barguillet (La plume et l'image)" href="http://laplumeetlimage.over-blog.com/article-jean-luc-godard-cinema-impertinent-82350143.html" target="_blank">Jean-Luc Godard</a><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> (aux </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Cahiers du Cinéma</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">) qu’elle a beaucoup aimé </span><a style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;" title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Masculin_f%C3%A9minin" target="_blank"><em>Masculin Féminin</em></a><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> et aussi, </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« sans réaliser la portée de certains mots »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, l’homme derrière le film.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Trois fois déjà, leurs chemins se sont croisés, sans plus. Anne a échoué en partie au bac de philo, un oral est prévu en septembre. A un cocktail des éditions Gallimard (Antoine Gallimard est un ami), elle remarque <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Jeanson" target="_blank">Francis Jeanson</a> dont elle a entendu parler par son grand-père et l’aborde avec audace : <em>« J’ai besoin que vous me donniez des leçons de philo. »</em> Surpris, l’homme accepte et lui donne rendez-vous chez lui le premier août.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Avec son amie Nathalie, à Montfrin, Anne participe en juillet à la récolte des pêches. L’après-midi, elles se reposent dans le château familial d’où on a vue sur toute la région. C’est là que Godard la demande un jour au téléphone : rentré du Japon, il a trouvé sa lettre et s’est renseigné chez sa mère. Il lui donne rendez-vous le lendemain à midi devant la mairie.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Costume de ville, lunettes noires, livre à la main, il l’attend. Il a loué une voiture et propose de déjeuner près d’Avignon. Il parle beaucoup. Après le restaurant, ils flânent, bras dessus bras dessous, entrent chez un disquaire (il lui offre des quatuors de Mozart), dans une librairie (il lui achète <em>Nadja</em> de Breton), puis la ramène à Montfrin. Bientôt il l’appellera à nouveau, reviendra – <em>« A mon grand étonnement, il me raconta la place que j’occupais dans sa vie, depuis un an. »</em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Godard était tombé amoureux de la fille de la photo parue dans <em>Le Figaro</em> lors du tournage d’<em>Au hasard Balthazar</em>. C’est pour la voir qu’il avait proposé aux <em>Cahiers</em> un entretien avec Bresson – étaient-ils amants ? l’avaient-ils été ? Il lui parle de son amour pour Anna Karina, une histoire <em>« finie depuis longtemps »</em>, de son attirance pour Marina Vlady, qui a cessé lorsqu’il l’a rencontrée, elle, à Montfrin. Bref, il est <em>« seul, sans aucune attache, libre. »</em> Et elle ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Son amie comprend qu’Anne soit amoureuse, mais qu’ils passent la nuit ensemble chez elle en l’absence de sa mère la choque – Anne est encore mineure. Elle trouve cela trop rapide et risqué, mais finit par céder. Godard se montre délicat, prévenant, et la jeune femme qui n’était plus vierge mais n’avait guère connu le plaisir est comblée. Lui pense déjà au mariage : « pourquoi penses-tu que je t’ai donné rendez-vous devant la mairie ? »</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">A Paris, ce sera différent. Un oral de philo à rattraper. Une mère à qui il faudra faire accepter Nadja, une jeune chienne cocker offerte par des agriculteurs, et, un jour, parler de Jean-Luc – sans savoir encore si elle l’aime <em>« vraiment ».</em> Première leçon chez Jeanson, pédagogue, bienveillant. Les Jeanson deviendront leurs premiers amis.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Quand Anne accompagne Godard sur le tournage de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/2_ou_3_choses_que_je_sais_d%27elle" target="_blank"><em>Deux ou trois choses que je sais d’elle</em></a>, elle découvre un réalisateur autoritaire, concentré, toujours attentionné envers elle. Sa mère rentre à Paris : furieuse de la présence de la chienne, hostile à celui qui dépose des cadeaux sur leur paillasson, un jour un livre, un autre une marionnette, et sans cesse des lettres pour Anne. Godard est envahissant. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">A peine le bac obtenu (une promesse en échange de la permission de tourner avec Bresson l’année précédente), Anne décide de s’inscrire en philosophie, contre l’avis des siens. Mais elle n’obtient pas la Sorbonne, elle devra se rendre à Nanterre. Mauriac, 80 ans, son tuteur – Anne et sa mère vivent chez lui –, rejette et la chienne et la philo, avec mépris. Il a des mots très durs pour sa petite-fille qui n’en fait qu’à sa tête. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Heureusement son frère Pierre (<a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Wiaz" target="_blank">Wiaz</a>) adopte tout de suite Jean-Luc qui lui trouve <em>« des airs de jeune prince russe »</em>. Avec Jeanson, Anne apprend la philo, avec Jean-Luc le cinéma. Les rencontres avec le critique Michel Cournot, avec Truffaut, intéressent la jeune femme beaucoup plus que les cours à la fac où elle se sent perdue dans la masse. Sa mère voit qu’elle s’émancipe, déplore sa manière de s’habiller, de s’échapper. Pour faire le point, Anne passe une semaine en Normandie. Elle tient à sa liberté et ne veut pas qu’un Godard trop possessif mette en cage celle qu’il appelle son <em>« animal-fleur ».</em> Inquiet, il la ménage : c’est à lui, le plus âgé et le mieux armé, de patienter.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"><a title="La critique du BibliObs" href="http://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20111222.OBS7354/godard-mauriac-et-moi.html" target="_blank"><em>Une année studieuse</em></a> (« amoureuse » aurait été plus juste) rapporte toutes les étapes qui conduiront la jeune étudiante et actrice – rôle qu’elle jouera dans <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Chinoise" target="_blank"><em>La Chinoise</em></a>, dont le tournage épique est raconté en détail – à accepter de se marier. Godard se pliera au rite de la demande en mariage auprès de son grand-père : <em>« Devenir le grand-père de Jean-Luc Godard, quelle consécration ! »</em>, dira l’un ; <em>« le petit-fils de Mauriac… »</em> dira l’autre.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">C’est le tableau d’une époque, juste avant mai ’68 (on aperçoit la chevelure rousse de Dany à Nanterre). On y croise Jean-Pierre Léaud <em>« sublime à l’écran et émouvant dans la vie »</em>, Jeanne Moreau, hôtesse raffinée dans sa propriété de La Garde-Freinet, Vilar, Béjart… On y découvre un Godard intime, excessif en tout et charmeur, cultivé et ironique, ses répliques désarçonnantes, sa naïveté quand l’ambassade de Chine rejette <em>La Chinoise</em> alors que lui s’emballe pour la Révolution Culturelle. <a title=" «La vie nous a changés, Jean-Luc Godard et moi. Nous ne sommes plus les mêmes», Propos recueillis par LISBETH KOUTCHOUMOFF (Le Temps, 24/2/2012)" href="http://www.letemps.ch/Facet/print/Uuid/ff5238cc-540d-11e1-94a6-886666812759/La_vie_nous_a_chang%C3%A9s_Jean-Luc_Godard_et_moi._Nous_ne_sommes_plus_les_m%C3%AAmes" target="_blank">Anne Wiazemsky</a> lui donne souvent le beau rôle, se plie alors, malgré quelques rébellions, aux quatre volontés d’un homme exigeant et passionné.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt;"><span style="font-size: 14.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><a title="La critique de Télérama" href="http://www.telerama.fr/livres/ce-qu-aimer-veut-dire,64151.php" target="_blank"><em>Ce qu’aimer veut dire</em></a> de Mathieu Lindon a encouragé <a title=" « Les deux vies d'Anne Wiazemsky » par Julien Bisson (Madame Figaro, 21/1/2012 – article et diaporama)" href="http://madame.lefigaro.fr/art-de-vivre/deux-vies-danne-wiazemsky-210112-209512" target="_blank">Anne Wiazemsky</a> à écrire sur cette période de sa vie, longtemps après leur rupture (en 1979). Mêlant faits réels et fiction – <em>« La mémoire est très bonne romancière »</em> – comme Godard le faisait dans ses films, elle relate avec simplicité et justesse <em>« une année terrible de doutes, de difficultés à s’arracher à cette famille, d’une peur panique de (s)’engager » (Le Figaro).</em> Juste avant le mariage, par souci d’honnêteté, elle dit à Godard : <em>« Je veux vivre le plus longtemps possible avec toi. Mais je sais que ce n’est pas pour toute la vie, que j’aurai d’autres amours et d’autres vies. » – « Peut-être, mais seul compte notre présent. Ne t’inquiète pas. »</em></span></span></p>
Action Barbès
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Le cinéma a profité de l'été
tag:actionbarbes.blogspirit.com,2011-09-03:2391505
2011-09-03T07:00:00+02:00
2011-09-03T07:00:00+02:00
Pas au sens où on l'entend habituellement, c'est à dire au niveau du nombre...
<p style="text-align: justify;">Pas au sens où on l'entend habituellement, c'est à dire au niveau du nombre des entrées. Ou bien il faudrait dire : l'été profite au cinéma quand il est pluvieux !</p><p style="text-align: justify;">Non, nous parlions des tournages dans les rues de Paris. On pouvait lire la semaine dernière dans <a title="La Parisien du 22 août 2011" href="http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75003/beaucoup-de-tournages-cet-ete-a-paris-22-08-2011-1573721.php" target="_blank">le Parisien</a> sous la plume de Benoît Hasse : "Depuis le 1er juillet, les tournages de 34 longs-métrages, 7 téléfilms et une quinzaine de séries ont débuté un peu partout dans la capitale, sur la voie publique ou dans différents bâtiments transformés en studios provisoires. "</p><p style="text-align: justify;">Tous ceux qui ont vu <em>Midnight in Paris </em>de Woody Allen, tourné l'été dernier, ont pu admirer bien sûr Paris la nuit, un peu façon cartes postales, et les <a title="Ici celle des Inrocks de mai 2011" href="http://cannes.lesinrocks.com/2011/05/12/midnight-in-paris-au-plus-loin-des-cliches-au-plus-pres-des-reves/" target="_blank">critiques</a> ont été diverses sur ce thème, mais beaucoup de touristes notamment américains n'ont-ils pas cette image en tête? Paris historique, Paris romantique, Paris "cartes postales".... et Paris, toujours en tête des villes les plus visitées au monde, d'après les <a title="AFP le 26 août 2011" href="http://www.2424actu.fr/actualite/2936359/#read-2936359" target="_blank">données</a> rendues publiques récemment. Woody Allen a surtout filmé les beaux quartiers, le charme de la pierre de taille sous la lumière jaune des lampadaires. On emporte moins fréquemment les caméras sur les hauteurs de Belleville ou entre les tours du 13e. J'ai toutefois vu cet été un vieux film de <a title="G. Grangier : sa fiche Bifi" href="http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=11229" target="_blank">Gilles Grangier,</a> dans lequel <a title="Lino chez Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Lino_Ventura" target="_blank">Lino Ventura</a> est vendeur de journaux - il dit crieur -, <em><a title="Sorti en 1959 : résumé" href="http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/index.php?pk=48888" target="_blank">125 rue Montmartre</a> (</em>1,69 million d'entrées !) qui fait la part belle aux rues de Paris, d'abord le <a title="le quartier de la presse autour de la rue Montmartre" href="http://presse-paris.univ-paris1.fr/spip.php?article5" target="_blank">quartier de la presse,</a> puis les quais et Passy, un autre Paris, celui des années 1950. Même en noir et blanc, on note la différence. Les immeubles sont encore bien noirs, le zouave est à sa place sous le pont de l'Alma, et Georges Pompidou n'est pas encore une voie sur berge.</p><p style="text-align: justify;">Paris est une vaste scène qui offre des décors de qualité, y compris dans notre quartier. Christophe Honoré dans son dernier film <em><a title="Dans l'Express" href="http://lexpansion.lexpress.fr/tendances/culture/les-biens-aimes-lettre-a-christophe-honore_261279.html" target="_blank">Les bien aimés</a>, </em>sorti mercredi 24, a tourné dans la rue des Deux Gares, où il situe l'hôtel Kuntz, lieu de rencontre habituel de Catherine Deneuve ou de Ludivine Sagnier, selon l'époque. Sa caméra traverse la cour d'honneur de Lariboisière, passe sous les arcades pour suivre Chiara Mastroianni et Louis Garrel sur le boulevard de La Chapelle... Notre viaduc est beau au cinéma. Christophe Honoré présente et explique son film en direct dans cette petite vidéo, trouvée sur le site de la Ville, où il confirme bien qu'il aime tourner dans le Paris populaire, et tout particulièrement dans le haut du 10e.</p><p><iframe width="480" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xktmop" frameborder="0"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xktmop_christophe-honore-presente-les-biens-aimes_shortfilms" target="_blank">Christophe Honoré présente "Les Biens-aimés"</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/mairiedeparis" target="_blank">mairiedeparis</a></em></p><p style="text-align: justify;">Les Parisiens se plaignent souvent des tournages qui perturbent le stationnement et leurs habitudes. C'est pourquoi la Mission cinéma fait de son mieux, y est attentive et autorise plutôt en été les grandes productions qui entraînent des fermetures de rues ou des interdictions de circuler. C'est ce que dit Michel Gomez, délégué général de la Mission cinéma, dans l'interview du Parisien.</p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;">Quelques articles-sites sur le sujet</span> :</p><p style="text-align: justify;"><a title="Tournages à Paris " href="http://www.cigalemag.com/articles/paris-star-de-cinema.htm" target="_blank">Cigalle magazine</a> en 2009 sur les tournages à Paris, inerview de Michel Gomez, tarif des sites, etc.</p><p style="text-align: justify;">Des tournages aussi en Ile-de-France, avec des <a title="Site de la région IdF" href="http://www.idf-film.com/fr/dernieres-nouvelles/+actu_388/" target="_blank">productions chinoises</a>.</p><p style="text-align: justify;">Galeries d'images d'<a title="pictures from Inception filming in Paris" href="http://www.nolanfans.com/2009/08/17/images-from-inception-filming-in-paris/" target="_blank">Inception</a> filmées à Paris.</p><p style="text-align: justify;">Et enfin sur le <a title="Parcours cinéma à Paris" href="http://www.paris.fr/loisirs/paris-et-le-cinema/parcours-cinema/rub_8358_stand_11911_port_19409" target="_blank">site de la Ville de Paris</a>, des parcours de films tournés à Paris.</p>