Last posts on taddei2024-03-29T12:17:20+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/taddei/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlApprenez-leur les bonnes manièrestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-03-18:32994062015-03-18T10:16:00+01:002015-03-18T10:16:00+01:00 Complaisance victimaire «Ce féminisme se nourrit d'une confusion...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1834953024.jpg" target="_blank"><img id="media-190154" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/376991067.jpg" alt="8 mars, journée de la femme, berenice levet,taddei,victimisation," /></a>Complaisance victimaire</span></strong><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">«Ce féminisme se nourrit d'une confusion sémantique entre égalité, différence et discrimination. (...) Les femmes se sont fondues dans le moule d'«Homo economicus» avec une docilité tout à fait désolante. Et désormais, est enregistré comme un progrès de l'égalité le fait que les femmes dans les débats politiques usent d'une langue et de manières aussi peu châtiées que celles des hommes.»</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">«Sans militer pour le retour de la femme au foyer, s'interroge-t-on sur le sens qu'il y a à donner la vie à des enfants et à ne leur accorder -que dis-je, à ne leur concéder- que quelques heures dans un emploi du temps surchargé? Introduire des enfants dans le monde, au sens fort, c'est-à-dire, dans une langue, dans une histoire, dans des manières d'être, suppose de prendre le temps de le leur transmettre.»</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Et ce paragraphe très (trop) réaliste: </span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">«Enfin, le moindre hommage à la femme est assimilé à un outrage, une offense, bref, à un «viol». Du regard de l'homme qui, sensible à la féminité, se retourne sur une passante, des quelques mots qu'elle inspire aux attouchements dont d'autres se rendront coupables, tout se retrouve mêlé. Complaisance victimaire et ressentiment envers les hommes contre lequel pourtant Virginia Woolf mettait en garde dans Une chambre à soi, n'ont cessé de s'exacerber. Le sel de l'humour qui a nourri les relations entre les sexes est en train de disparaître. Tout cela s'achève par des calculs sordides au sein de la famille: la répartition des tâches domestiques est pesée au trébuchet du fifty-fifty.»</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">En effet, l’humour entre sexes régresse et ce n’est pas la moindre tristesse que de voir le couple en champ de bataille idéologique - comme s’il ne l’était pas déjà assez quand les partenaires doivent parfois affronter leur propre personnalité face à l’autre.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/85654401.jpg" target="_blank"><img id="media-190155" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1132482728.jpg" alt="8 mars, journée de la femme, berenice levet,taddei,victimisation," /></a>Eduquons, éduquons...</span></strong><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bérénice Levet était parmi les invités de <em>Ce soir ou jamais</em> du 6 mars. Un moment d’elle a retenu mon attention. Il figure sur la vidéo ci-dessous à partir de 2 minutes 20 secondes et jusqu’à 3 minutes. L’on découvre ici une thèse fondamentale des relations hommes-femmes, mais aussi du féminisme: il faut changer les hommes, il faut éduquer les hommes, dont les manières ne conviendraient pas aux dames. On est dans un archétype relationnel, d’autant plus qu’il s’agit d’une généralisation: l’homme serait grossier en paroles et en actes, et la femme sensible.</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">«... précisément pour que les garçons se construisent dans la nuance, dans la finesse...», «... en dépit de tout ce que l’on dit notre héritage littéraire ne nous donne pas une image homogène et abrutissante de la masculinité...», «... peut-être que là ils apprendront en tant que garçons à se construire dans, aussi les formes, les manières, que l’on pense à Marivaux, à Stendhal, et le langage notamment...».</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Elle n’est pas seule à affirmer que les hommes devraient être éduqués - ou rééduqués? Deux choses sont à retenir de ce passage:</span><br /><br /><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong>1.</strong> Les femmes veulent rééduquer ou éduquer les hommes, mettant ainsi entre eux et elles une barrière culturelle nouvelle: celle du maître (la femme) et du disciple (l’homme). </span></em><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Plus les femmes voudront jouer la maman et éduquer les hommes, plus ceux-ci deviendront insupportables. Et croyez-moi, le désir d’éduquer les hommes est très répandu chez les femmes. Imagine-t-on l’inverse? Des hommes affirmant que les femmes devraient relire Sade et Apollinaire afin d’être enfin plus libres, plus disponibles, plus chercheuses, plus audacieuses sexuellement? Si leurs femmes étaient plus bandantes et complices, peut-être que les hommes n’auraient pas besoin de chercher ailleurs et de répandre leur sperme tous azimuts. Provoc? Certes, et deuxième degré, mais n’empêche: cette phrase pourrait faire partie du discours masculin sur le couple.<br /><br /><em><strong>2.</strong> Bérénice Levet fait ici ce que, je pense, les femmes ont toujours fait: proposer un contrat. Si les hommes développent de bonnes manières les femmes les aimeront un peu plus.</em> <br /><br /><br /><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3992868751.jpg" target="_blank"><img id="media-190156" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3197859896.jpg" alt="8 mars, journée de la femme, berenice levet,taddei,victimisation," /></a>L’échec</strong><br /><br />Ouaip. Sauf que l’amant de madame Bovary n’était pas un chantre de l’écoute et de la tendresse ni de la finesse des sentiments, et que sa maitresse en voulait quand-même. Etre <em>autre</em> n'est pas forcément être <em>mieux</em>. Mais l’idée d’une négociation qui apparaît ici est fondamentale. Femmes et hommes ont été appelés à collaborer et à obtenir des consentements bien plus qu’à entretenir des rapports de force. C’est aujourd’hui, après des décennies d’idéologie marxiste reportée sur le couple, que le rapport de force est maximal.<br /><br />D’autre part il faut arrêter de délirer. Les hommes sont majoritairement sensibles, empathiques, collaborants, partenaires. Les gros lourds brutaux sont une petite minorité. Alors, non, je refuse cette volonté d’éduquer les hommes. Je refuse autant ce discours critique du féminisme que n’importe quel autre discours misandre.<br /><br />Les femmes éduquent les hommes depuis des centaines de milliers d’années: si elles se plaignent aujourd’hui c’est que leur éducation n’a pas donné le résultat clinique attendu aujourd’hui. Quel terrible échec. <br /><br />Alors, non, mesdames, ne tentez pas de changer ou d’éduquer les hommes, même pas les jeunes garçons à l’école. D’une part il vous faut apprendre à les accepter comme ils sont et à réaliser l’égalité des sexes devant la loi autrement qu’en brimant et en accusant les hommes. D’autre part, en voulant les formater à votre seul besoin, vous ne savez pas à quelles réactions, peut-être extrêmes, vous serez un jour confrontées. La plus grave n’étant pas la violence mais la démission totale des hommes.<br /><br />Les féministes ont voulu fabriquer un monstre. Le trait est si grossier qu'on se demande si ce ne sont pas elles qu'ils faudrait rééduquer. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Images 1 et 2: Bérénice Levet, son livre. Image 3: Martyr Saint-Sébastien, Giovanni Bassi 1525</span>.</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /><br /></span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x2jftuf" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x2jftuf_la-revolution-du-feminin-a-t-elle-deja-triomphe-1-5-06-03-2015-csoj_tv" target="_blank">La révolution du féminin a-t-elle déjà triomphé...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/ce-soir-ou-jamais" target="_blank">ce-soir-ou-jamais</a></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je signale ce texte d’une philosophe française, Bérénice Levet, auteur de <em>«La théorie du genre, ou le monde rêvé des anges»</em> publié chez Grasset en 2014, livre dans lequel elle tacle le 8 mars et quelques-uns des standards victimaires féministes. <a href="http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/03/06/31003-20150306ARTFIG00392-berenice-levet-contre-la-journee-de-la-femme.php" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Extraits</span></a>:</span></p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.html« Ce soir ou jamais » sur France 3tag:www.malikasorel.fr,2011-03-02:22553792011-03-02T08:45:00+01:002011-03-02T08:45:00+01:00 J’étais hier soir invitée de l’émission Ce soir ou jamais sur...
<p>J’étais hier soir invitée de l’émission <em><a href="http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1316" target="_blank">Ce soir ou jamais</a></em> sur France 3, pour une revue de presse qui est revenue sur différents thèmes marquants de l’actualité de ces derniers jours.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.html« Ce soir ou jamais » sur France 3tag:www.malikasorel.fr,2010-09-30:19875112010-09-30T02:05:00+02:002010-09-30T02:05:00+02:00 J’étais hier soir invitée de l’émission Ce soir ou jamais sur...
<p>J’étais hier soir invitée de l’émission <em>Ce soir ou jamais</em> sur France 3. Vous pouvez visionner le débat <a href="http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1145ge=emission" target="_blank">ici</a>.</p><p>Au cours de cette même soirée, Arte a diffusé le documentaire « <a href="http://videos.arte.tv/fr/videos/la_cite_du_male-3454740.html" target="_blank">La cité du mâle</a> », ainsi que <a href="http://videos.arte.tv/fr/videos/debat-3440390.html" target="_blank">le débat</a> auquel j’avais participé fin août. Je vous avais alors écrit <a href="http://www.malikasorel.fr/archive/2010/09/03/ce-que-vous-n-avez-pas-pu-entendre.html" target="_blank">quelques lignes</a> pour évoquer les passages qui n’avaient pu être diffusés pour cause de dépassement de la durée de l’émission, dont celui où je fais référence au documentaire « <a href="http://videos.arte.tv/fr/videos/quand_le_rap_derape_-3440386.html" target="_blank">Quand le rap dérape</a> ». Ce dernier soulevait des questions très intéressantes que nous n’avons pas eu le temps de traiter. J'avais également accordé <a href="http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Femmes---pourquoi-tant-de-haine-/Entretien-avec-Malika-Sorel-/3396824.html" target="_blank">un entretien</a> à l’équipe de Thema et exposé quelques <a href="http://www.arte.tv/fr/Entretien-avec-Malika-Sorel-/3396824,CmC=3396810.html" target="_blank">solutions</a>.</p><p>Le sujet de l’immigration-insertion-intégration est complexe. Il comporte d’innombrables pièces, et il est vraiment très difficile de le traiter en seulement quelques instants ; mais c’est déjà très bien que l’antenne s’ouvre enfin à d’autres voix que celles de la bien-pensance qui a embastillé le peuple français pendant une si longue période. Rien ne peut toutefois, à mes yeux, remplacer la lecture et surtout la réflexion, la vraie et non celle qui est soumise à la dictature du tabou. Rien ne peut non plus remplacer le dépassement de soi pour y puiser la sagesse de penser au bien le plus précieux qui nous rassemble : la France.</p>