Last posts on soumission2024-03-29T09:36:00+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/soumission/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlTex, Maëva, Antoine: les fers de l’opiniontag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-12-20:33002402017-12-20T08:54:00+01:002017-12-20T08:54:00+01:00 Tex L’amuseur anime l’émission Les Z’amours sur France 2, avant...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3143760415.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-230500" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/814765681.jpg" alt="sexisme,racisme,tex,humour,maeva coucke,miss france,antoine griezmann,bénéton,opinion,soumission,desproges,coluche,foresti," /></a>Tex</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’amuseur anime l’émission <em>Les Z’amours</em> sur France 2, avant midi. Il est connu pour vanner sans méchanceté les gens qui s’y prêtent complaisamment. Récemment il a fait blague avec un sujet actuellement tabou en France. Une blague très incorrecte:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #666161;">Les gars, vous savez ce qu’on dit à une femme qui a déjà les deux yeux au beurre noir? Elle est terrible, celle-là. On ne lui dit plus rien! On vient déjà de lui expliquer deux fois! </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span class="s1">Bien sur c’est provocateur et incorrect. Comme souvent l’est l’humour. On doit bien trouver l’équivalent chez Coluche, Les Inconnus, et autres survivants ou non d’une époque où la liberté n’était pas aussi surveillée et encadrée qu’aujourd’hui. Rappelons-nous feu Pierre Desproges: « <span style="color: #666161;">Ce n’est pas parce que l’homme a soif d’amour qu’il doit se jeter sur la première gourde !</span> » Ou Florence Foresti: «</span><span class="s2"> </span><span class="s1"><span style="color: #666161;">Tu demandes à un garçon qu’est qui faut sur la planète c’est facile : une Porsche, une vache, une patate ! </span>»</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Comme une soumission aux maîtres invisibles ou anonymes du web, Tex a ensuite tweeté les excuses insipides habituelles: « <span style="color: #666161;">Mes excuses les plus sincères à toutes les personnes que ma blague a pu blesser. Je m’oppose fermement à toutes formes de violences faites aux Femmes.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il s’est soumis aux fers de l’opinion, au tribunal de l’opinion. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Si l’on ne peut plus choquer, s’il faut faire attention à tous ceux et celles qui se sentiraient blessés par tel ou tel propos, s’il faut une policière pour surveiller nos paroles, on va droit vers le Monde du silence.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/962402623.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-230501" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/829058400.jpg" alt="sexisme,racisme,tex,humour,maeva coucke,miss france,antoine griezmann,bénéton,opinion,soumission,desproges,coluche,foresti" /></a>Maëva</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Coucke, la nouvelle Miss France, fait polémique. Comme toujours avant la dernière étape du sacre, chaque Miss dit en quelques mots la raison pour laquelle les téléspectateurs devraient voter pour elle.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span class="s1">Pour Maëva c’est sa rousseur. Elle arbore une flamboyante chevelure rousse. Et les rousses comptent pas pour du couscous. Elle a terminé sa présentation ainsi: « <span style="color: #666161;">Après une blonde, une brune, une miss à la crinière de lionne… Pourquoi pas une rousse</span></span><span class="s3" style="color: #666161;"> </span><span class="s1"><span style="color: #666161;">?</span> »</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La <em>Miss à crinière de lionne</em> est Alicia Aylies, Miss Réunion élue Miss France l’an dernier. Sa crinière c’est bien sûr sa belle et volumineuse coiffure (image 2 avec Maëva Coucke). </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Des suppôts de l’antiracisme officiel abêtissant ont trouvé à y redire. Sa petite phrase lui a valu d’être traitée comme une tache raciste, ou comme un point noir (si j’ose…): </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #706767;">« Depuis l’esclavage, la femme noire est animalisée et comparée à des félins », « Quand va-t-on arrêter de faire semblant de ne pas comprendre que parler de crinière de lionne à propos des cheveux d’une femme métisse est raciste et offensant ? »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Crinière n’est en rien péjoratif. On le dit fréquemment à des femmes blanches. On dit aussi habituellement de la chanteuse Tina Turner: « <span style="color: #706767;">Crinière de légende, tigresse, rugissante</span> ». Rien de cela n’est diminuant, raciste ou insultant, au contraire. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce qu’a précisé Maëva Coucke:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span class="s1">«<span style="color: #706767;"> C’est un compliment que je faisais à Alicia</span></span><span class="s3" style="color: #706767;"> </span><span class="s1"><span style="color: #706767;">! C’est comme si j’avais dit à une candidate blonde : « à la chevelure blonde comme les blés.</span> »</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Comme le fait remarquer un internaute: « <span style="color: #706767;">Crinière de lionne, queue de cheval, cou de taureau, vue de lynx, flair de renard, mémoire de poisson rouge et au passage l’équipe nationale du Cameroun c’est les <em>Lions indomptables</em>, celle de la Côte d'Ivoire <em>les Éléphants</em>... faut arrêter de s’offusquer pour un rien. </span>» </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1411906509.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-230505" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3964368017.jpg" alt="sexisme,racisme,tex,humour,maeva coucke,miss france,antoine griezmann,bénéton,opinion,soumission,desproges,coluche,foresti" /></a>Le plus amusant: ce ne sont pas les lionnes qui portent crinière, mais les mâles, les lions. A-t-on bien vérifié l’entrejambe de la candidate? Cette confusion entre femelle et mâle est si intrigante…</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>Antoine</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Griezmann est un joueur chouchou de l’équipe de France de foot. Récemment il a participé à une fête. Il était déguisé en black des années 1980, en hommage aux joueurs mythiques Harlem Globe Trotters (image 3). La réaction des réseaux a-sociaux:<span style="color: #706767;"> « supprime », « c’est raciste! », « Griezmann il est fini médiatiquement. On assiste à sa chute en direct », « Griezmann il va se faire terminer, on dirait il est pas au courant »</span>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La réponse du footeux montre encore une fois un repentance déplacée: « <span style="color: #706767;">Calmos les amis, je suis fan des Harlem globetrotters et de cette belle époque... c’est un hommage. Je reconnais que c’est maladroit de ma part. Si j’ai blessé certaines personnes je m’en excuse. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pourquoi maladroit? Aux États-Unis ce déguisement, nommé blackface, est mal vu. Selon le CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France): «<span style="color: #706767;"> Il ne s’est sans doute pas douté une seule seconde que son déguisement, maladroit, renvoyait, dans l’imaginaire nord-américain, aux blackfaces. <em>Les spectacles de blackface ont été créés à l’époque de la traite transatlantique par des hommes blancs désireux de se moquer des esclaves.</em> </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Soit. Mais les temps ont changé. Cette charge prétendument anti-raciste contre Griezmann n’a pas lieu d’être, sauf à envoyer une sorte message général non-dit: « On vous surveille. Vos mots et vos pensées ne sont plus libres désormais. Nous vous détruirons publiquement si vous ne nous faites pas allégeance. »</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2572470141.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-230503" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2253265410.jpg" alt="sexisme,racisme,tex,humour,maeva coucke,miss france,antoine griezmann,bénéton,opinion,soumission,desproges,coluche,foresti" /></a>Resserrement</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’opinion publique est un monstre sans forme, à part tôt ou tard celle de la violence. Elle veut établir des normes de langage et de pensée par l’intimidation et la stigmatisation. Imposer le silence et sa norme par le jugement dépréciatif et manichéen.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Parfois une vedette, nouveau modèle de société et nouveau maître à penser, lance en premier l’anathème, suivie par ses cohortes de fans. Parfois cela vient comme une bourrasque: on ne sait où elle commence mais on en voit la rage. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le philosophe de la politique Philippe Bénéton, professeur à l’Université de Rennes, résume la situation dans son excellent petit ouvrage <em>Les fers de l’opinion</em>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #706767;">… la tendance dominante est bien, me semble-t-il, celle-là: dans le monde de la liberté d’opinion, il y a des questions closes pour deux types de raison: des questions closes pour cause de relativisme, des questions closes pour cause de dogmatisme. (…) </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #706767;">Le paradoxe est celui-ci: nos sociétés se proclament libérales, il est indéniable que les règles d’organisation le sont et pourtant l’esprit ou la parole y apparaissent<span class="Apple-converted-space"> </span>à certains égards comme gênés ou entravés. Quel est le malin génie qui est au travail? Quel qu’il soit , il agit de manière progressive: au fil du temps, les questions qu’il est convenable de disputer se resserrent un peu, puis se resserrent davantage. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2039762542.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-230504" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3092020069.jpg" alt="sexisme,racisme,tex,humour,maeva coucke,miss france,antoine griezmann,bénéton,opinion,soumission,desproges,coluche,foresti" /></a>De ceux qui n’acceptent pas ce resserrement progressif, les moralistes de l’opinion disent: <em>La parole se lâche</em>, avec ce que cela suppose de danger et de référence au fascisme. Hallucinant. Ce jugement inadéquat, stupide et réducteur confirme surtout ceci: la parole n’est pas vraiment libre. Ceux qui jugent, se l’approprient en jugeant.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Tant que ceux et celles qui prononcent ces jugements ressasseront des émotions négatives (ressentiment social, victimisation, par exemple) ces émotions contamineront les débats. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est par l’émotion polluée que les anti-racistes auto-proclamés recréent aujourd’hui un nouveau danger de racisme, voire tombent dans le racisme « anti-homme-blanc hétérosexuel ». C’est par les excès émotionnels de l’anti-sexisme à sens unique que les anti-sexistes deviennent eux-mêmes les serviteurs d’un nouveau sexisme.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et c’est par crispation dogmatique que même l’humour devient suspect. Mais au fait, pourquoi certaines stars noires blanchissent-elles leur peau?</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span class="s1" style="font-family: georgia, palatino, serif;">Michel Leeb L’Africain</span></em></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><em> </em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/c_W21vh1Ds0" frameborder="0" gesture="media" allow="encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><em> </em></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><em> </em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span class="s1" style="font-family: georgia, palatino, serif;">Éric Blanc imitant Frédéric Mitterrand</span></em></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><em> </em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/S-uGVwsBbRk" frameborder="0" gesture="media" allow="encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><em> </em></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><em> </em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span class="s1" style="font-family: georgia, palatino, serif;">Éric Blanc Le dictateur africain</span></em></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/fU4E8XE8zJw" frameborder="0" gesture="media" allow="encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2"><em> </em></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Une petite phrase, un mot incertain, une blague scabreuse, et les voilà cloués au pilori numérique. Jetés en pâture dans l’arène médiatique. Normalisés parfois, s’ils se soumettent. Car certains se plient à la phrase rituelle d’excuses, comme l’humoriste Tex. Ce faisant ils donnent le pouvoir à la foule justicière.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p>
Goseinhttp://semanticien.blogspirit.com/about.htmlLogique écologiquetag:semanticien.blogspirit.com,2016-05-04:30722052016-05-04T13:31:00+02:002016-05-04T13:31:00+02:00 "La logique écologique efface les espèces qui détruisent la diversité des...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">"La logique écologique efface les espèces qui détruisent la diversité des autres espèces, et l’homme est cette verrue qui devra disparaitre ou grandir enfin en apprenant à se soumettre aux lois naturelles". </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="https://www.facebook.com/alain.persat?fref=ufi&rc=p">Alain Persat</a> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Qu'il DOIVE grandir je suis d'accord et, que l'on soit croyant ou athée nous serons TOUS d'accord sur cette FINALITE Mais pour quelles raisons se SOUMETTRE aux lois qui seraient "naturelles" ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="https://www.facebook.com/francis.neri2?fref=ufi&rc=p">Francis Neri</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Quand l’homme comprend une loi naturelle telle que la gravité, il sait alors s’en servir, il ne la subit plus il l’accepte et peut jouer avec pour réussir à s’envoler. </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Les lois de l’écologie sont connues depuis peu, elle nous montre comment des animaux pourtant extrêmement différents ont réussi à cohabiter sans trop de dégâts malgré des inégalités flagrantes.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Si l’homme accepte enfin de les écouter au lieu de vouloir soumettre la nature et briser des règles qui ont pourtant fait leur preuve, il pourra alors profiter pleinement de son rôle sur cette terre qui est de fait son vaisseau son spatial dans un univers fort hostile.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Il ne faut plus soumettre la nature à notre égoïsme mais comprendre ses lois naturelles pour profiter de notre part mais que de notre part dans cette aventure biologique car ces lois contiennent beaucoup de solutions à nos problèmes et ‘accepter nous ferait le plus grand bien.</span><br /> <br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Quelques exemples avec des interprétations possibles:</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> • Nul animal ne mange plus qu’à sa faim : Limitons la propriété privée et l’accumulation de l’argent ou du pouvoir.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> • Les échanges biologiques sont toujours à la recherche de l’équilibre : Arrêtons l’économie fondée sur la recherche de maximalisation des profits pour une économie fondée sur la recherche de l‘équilibre des échanges.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> • Il existe des écosystèmes locaux ayant leurs propres logiques : Créons des lois adaptées à chaque situation.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> • Le mélange des gènes apporte la réussite biologique : Favorisons donc la variété des idées et les rencontres entre cultures et évitons l’isolement, la censure et le secret doivent être totalement bannie.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> • La diversité est un élément essentiel de l’équilibre : Favorisons donc les multiples idées et les variétés de production arrêtons la normalisation et la monoculture ! </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> • Tout animal a un prédateur : Favorisons toujours l’émergence de contre pouvoirs efficace.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> • Les espèces sont solidaires entre elles, aucune ne dirige l’autre. Chacune se crée ses propres règles internes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="https://www.facebook.com/alain.persat?fref=ufi&rc=p">Alain Persat</a> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> "Mais pour quelles raisons se SOUMETTRE aux lois qui seraient "naturelles" ?"</span><br /> <br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Se soumettre à une loi, c'est accepter le réel. De cette acceptation dépend notre attitude à le domestiquer pour faire autre chose. Les lois de Newton font tomber les pommes et la Lune, mais quand on les a comprises et sans les changer d'un iota, on les utilise pour envoyer dans la Lune des hommes qui hélas n'y font pas le ménage derrière eux. On aurait dû envoyer des femmes !</span><br /> <br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Le déni des musulmans depuis 800 ans, tu peux constater qu'il ne les a pas conduits à inventer grand chose.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="https://www.facebook.com/francois.paganel?fref=ufi&rc=p">François Paganel</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="https://www.facebook.com/francois.paganel?hc_location=ufi">François</a> et <a href="https://www.facebook.com/alain.persat?hc_location=ufi">Alain</a> vous jouez sur les mots ! Je suis d'accord sur ce que vous énoncez, mais la CONNAISSANCE d'une loi, sa compréhension, son utilisation ce n'est plus de la soumission ...faut trouver un autre mot mes amis ! </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Moi je dirais : prise en charge et maîtrise de la complexité, régulation et contrôle etc..</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="https://www.facebook.com/francis.neri2?fref=ufi&rc=p">Francis Neri</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Et pan dans la clé !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">A suivre …..</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">04 05 16</span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlSoumission, façon Houellebecq (suite)tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2016-01-29:30653932016-01-29T09:50:00+01:002016-01-29T09:50:00+01:00 Les ministres de la République ont défilé sur les radios, toute la...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-903806" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/643656738.jpg" alt="Bigflo.jpg" width="128" height="68" />Les ministres de la République ont défilé sur les radios, toute la semaine, pour expliquer laborieusement que l’ex-ministre des droits de la femme Najat Valaud-Belkacem avait eu raison de ne pas quitter le plateau de Canal + où un sympathisant de Daech se vantait devant elle de ne pas serrer la main des femmes. Ben voyons. Pendant ce temps, deux jeunes rappeurs au look très sympa, Bigflo et Oli, ont brusquement annulé leur participation à une émission de Cyril Hanouna au prétexte qu’une des invitées, Véronique Genest, avait critiqué <em>"la religion de leur grand-mère",</em> c’est-à-dire l’islam. Personne ne s’est ému. Médias sans mémoire !</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlGénération Kamikazetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-11-19:32996532015-11-19T09:47:00+01:002015-11-19T09:47:00+01:00 Douce et bonne S’il le fallait encore, ces jeunes filles font voler...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2452146870.jpg" target="_blank"><img id="media-203670" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1226065604.jpg" alt="terrorisme,attentats,paris,kamikaze,djihad,EI,syrie,soumission," width="275" height="367" /></a>Douce et bonne</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">S’il le fallait encore, ces jeunes filles font voler en éclat l’image douce et bonne, de type virginal, que la société occidentale a fabriquée. Pas seulement occidentale: en Arabie heureuse aussi les mères sont célébrées. Pourtant les femmes, porteuses d’enfants, porteuses du soin et de l’éducation, peuvent aussi devenir des tueuses sans pitié. Autant que les hommes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les islamistes, ces fascistes nouvelle génération, mettent à plat les compteurs de l’égalité idéale. Hommes et femmes, c’est le même sang qui coule de leurs ventres cisaillés par l’explosif. La même cervelle qui s’écrase contre les murs. La même soumission aux chefs qui les dirigent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cette fascination pour la mort est très particulière. Oh, ils et elles ne sont ni les premiers ni les seuls. Les kamikazes japonais, saturés d’alcool, ou les assassins femmes et hommes du Rwanda, bourrés d’alcool de bière, n’ont pas vraiment laissé le souvenir d’une culture gracieuse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un kamikaze en miettes n’est pas beau. Est-ce par contraste que <em>Libération</em> titrait, il y a quelques jours: <em>Génération Bataclan</em>?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est joli comme formule. Mais c'est déplacé. <em>Libé</em> voulait bien sûr parler de ces jeunes et moins jeunes festifs et joyeux, en contraste avec l’austérité assassine des kamikazes. Mais pour ceux-ci aussi c’était une fête. Et puis on ne fait pas une <em>génération</em> sur 1500 spectateurs de tous bords qui assistent à un concert de rock. On ne s’approprie pas ainsi des morts.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2511823370.jpg" target="_blank"><img id="media-203671" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2918784056.jpg" alt="terrorisme,attentats,paris,kamikaze,djihad,EI,syrie,soumission," /></a>Nécrophilie</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le don de soi, le don de son corps, est de longue date un marqueur maximal de l’engagement et de la loyauté. La mort de Juliette, par amour pour Roméo, n’est-elle pas superbe? Même les soldats acceptent de mourir pour protéger famille et pays. Mais eux n’adhèrent pas à un système de mort. Les djihadistes, oui. La promesse d’un monde meilleur, l’idée que les martyrs sont accueillis par un dieu et qu’ils vivront une vie meilleure, ne peut que donner envie de mourir. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La mort est supérieure à la vie. C’est ce que dit à sa manière la devise des <em>Frères musulmans</em>, la plus grande organisation intégriste du monde arabe:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #454343;"><span style="color: #696464;">Dieu est notre but, le prophète notre chef, le Coran notre constitution, le djihad notre voie, le martyr notre plus grande espérance</span> </span>».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un descendant des fondateurs, Hani Ramadan, vit à Genève. Il dit <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://www.cige.org/Sermons/FaceAuxTroubles1_f.mp3" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">en fin d’un prêche</span></a></span>, à propos de Mohamed Morsi: </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #696464;">Ce principe, c’est que nous devons aimer la mort comme eux aiment la vie. La mort dans la voie de Dieu est notre désir suprême. </span>»</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Comment ne pas devenir kamikaze avec cela? Quand en plus vous subissez un endoctrinement intensif, que vos ennemis sont considérés comme des porcs ou des objets sans aucune valeur, quand on valorise votre engagement au point où vous-mêmes y croyez, quand vous êtes possiblement drogué au Captagon, et quand quelqu’un à distance fait exploser votre bombe au cas où vous reculeriez au dernier moment?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1511330155.jpg" target="_blank"><img id="media-203672" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/869239145.jpg" alt="terrorisme,attentats,paris,kamikaze,djihad,EI,syrie,soumission," width="275" height="367" /></a>Sociologie out</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La contrainte, le désir de ne pas déplaire aux chef, le risque de sanctions en cas d’insoumission, aident sans doute à y croire. Mais l’idée même de la mort glorieuse, de la mort supérieure à la vie, est forcément un moteur de fond pour accepter le suicide meurtrier. D’ailleurs la médiatisation fait partie de leur guerre. La mort en public, qui tue des civils, est spectaculaire. C’est la mort glorieuse. C’est bon pour leur cause.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">A Genève un professeur a rebondi sur les attentats en incitant à un débat dans l’un de ses cours. Il s’agit de monsieur Hasni Abdidi, directeur du Centre d’études et de recherches sur le monde arabe et méditerranéen de Genève. Le débat porte sur l’origine de la radicalisation. Un étudiant intervient, comme le relate <span style="color: #800000;"><em><a style="color: #800000;" href="http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/paroles-fortes-musulmans-geneve/story/28814088" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">la Tribune de Genève</span></a></em></span>:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #696464;">Cela fait des années que les choses couvent en France. La misère dans les banlieues, les jeunes sans avenir à qui l’on demande d’être Français sans leur en donner les moyens. Aujourd’hui, ils suivent Daech, mais cela pourrait être autre chose.</span> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Non, non et mille fois non. La sociologie n’explique pas la radicalisation. L’inféodation à l’idéologie au point de se faire exploser est d’un autre ressort. Il y a un saut entre la criminalité liée à la pauvreté et le kamikaze. L’inféodation est le fruit de la renonciation à tout ce qui fait le libre arbitre, l’autonomie de pensée et d’émotion, le prix de la noyade dans un collectif que seuls les chefs maîtrisent. Il y a un travail de fond par des groupes intéressés à cette guerre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et quand ce professeur termine son cours en disant qu’il ne faut pas commettre les mêmes erreurs que les américains, il se fait l’écho du discours islamiste. Il valide objectivement la posture victimaire djihadiste et déresponsabilise les djeun’s.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3721843714.jpg" target="_blank"><img id="media-203673" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2895429501.jpg" alt="terrorisme,attentats,paris,kamikaze,djihad,EI,syrie,soumission," /></a>Génération Kamikaze</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les kamikazes se voient normaux, comme des guerilleros. Avec cette différence: un guerillero essaie de rester en vie. Il meurt au combat, parfois, mais pas volontairement. Ici la promesse d’un paradis idéal, le discours sur la mort plus belle que la vie, est un facteur décisif. Si c’est un prophète qui inspire cela, alors c’est un faux prophète. La vie appelle à la vie, pas à la mort.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les hommes martyrs seront entourés de 72 vierges, les <em>houris</em>, au paradis, paraît-il. La belle affaire. On leur reconnaît enfin le droit de baiser sans limites! Si elles sont comme sur la photo, c’est tentant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais les femmes martyrs? Pas de chippendales pour partouzer. D’ailleurs martyr est un mot masculin. La <em>Génération Kamikaze</em>, celle qui se pète aux prises d’alcool à outrance les samedis soirs, qui se défonce au Captagon arrosé des litres de sang du Bataclan, qui vibre à l’idée – devenue idéologie – de l’apocalypse climatique annoncée par quelques chefs et qui croit, comme les kamikazes, pouvoir sauver le monde et la planète, ou ceux qui pensent que le couple n’a pas de sexe et qui dynamitent l’Histoire et la nature humaine, est une affaire de défi, de conquête et de transformation de la nature. Donc historiquement une affaire d’hommes. Les femmes y sont des mecs comme les autres. Sauf que celles du djihad, une fois au paradis, nettoieront chiottes pendant que le mec baisera au salon.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Une culture qui ne protège plus la maternité, donc la reproduction d’elle-même, donc la femme, est une culture de mort. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Alors, non, les femmes ne sont pas l’avenir du djihad.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">La femme est-elle l’avenir du djihad à défaut d’être celui de l’homme? Les féministes n’auraient pas pu rêver d’un soutien plus explicite. Il n’y a aucune différence entre les femmes et les hommes, radotaient certaines. Les kamikazes femmes le prouvent au-delà de leurs espérances, à Paris comme à Kano où une ado de 11 ans et une jeune femme de 18 ans ont fait 15 morts sur un marché.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes nouvelles dynastiestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-06-16:32994812015-06-16T14:42:00+02:002015-06-16T14:42:00+02:00 Le temps des « bien-nés » est de retour. Oh,...
<p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2651276930.jpg" target="_blank"><img id="media-195047" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3265174244.jpg" alt="célébrité,soumission," /></a>Le temps des « bien-nés » est de retour. </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Oh, je sais, il n’y a rien de répréhensible ni d’illégal à ce que les membres d’une même famille briguent tous le même poste. Rien d’illégitime non plus. Chaque individu dispose d’une place entière en démocratie. Il serait ainsi possible de voir Chelsea Clinton se présenter dans vingt ans. Puis ses enfants, puis ses petits-enfants. N’est-ce pas étrange ? Ne tourne-t-on pas en rond ?</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Oui mais non. Considérons que nous pourrions élire tous les membres d’une même famille, l’un après l’autre, au gouvernement. Pourquoi le ferions-nous ? Parce que nous sommes avisés et savons que cette famille n’est pas que le clone d’un ancêtre. Chaque membre y préserve sa pensée personnelle, y développe ses compétences. Chacun est capable. Nous pourrions même, dans ce cas de figure, élire pendant un siècle les générations successives issues de cette famille. </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">A moins que nous ne soyons pas si avisés. Peut-être même sommes-nous des ânes. La prime au patronyme célèbre n’est en aucun cas une garantie de compétence. Le merdier laissé par les Bush père et fils au Moyen-Orient en est la démonstration. Manque plus que le saint-esprit Jeb s’y mette aussi. La célébrité déborde, elle touche les proches, les amis. Si vous dites autour de vous : « J’ai croisé Johnny à Gstaad », les yeux s’illuminent. On vous accorde un supplément d’importance à cause de cette célébrité qui ne vous a peut-être même pas vue. De là à dire qu’Hilary ou Jeb vivent grâce au renom d’un autre, il n’y a qu’un pas, bien tentant à vrai dire.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Rien d’illégal ni d’illégitime, donc, et l’on ne saurait reprocher à une famille de faire prospérer son affaire. Après tout on ne s’étonne pas de voir le fils ou la fille succéder au père dans une entreprise. On naît « habillé » par les oeuvres des parents. Transmettre une idée, une vision, un patrimoine, un savoir-faire, est chose courante. Et l’enfant né « habillé » verra des portes s’ouvrir devant lui à cause de son nom.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/868922350.jpg" target="_blank"><img id="media-195052" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/432864858.jpg" alt="célébrité,soumission,gainsbourg,hallyday,égalité" /></a>Les dynasties ne sont pas seulement politiques. On les trouve dans le showbiz. Si vous faites des rejetons sans talent, votre nom y pourvoira. Les dynasties ne sont pas une garantie de qualité. Elles ne durent que par notre besoin d’être un peu éclairés de la brillance que nous projetons sur elles. Par exemple les descendants de Gainsbourg. Ils suivent ce père et embrassent la carrière de saltimbanque. Résultats : les enfants (Charlotte, Lulu) sont sans voix, sans mélodie, sans rien d’autre que ce nom qui rapporte gros. Ils chantent comme des tuberculeux en phase terminale, mais qu’importe : l’époque est peu exigeante. Une crotte bien emballée devient un trésor.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En tous les cas nous ne naissons pas égaux. L’argent, la notoriété, la place déjà réservée pour cause de famille célèbre, font que certains démarrent leur vie avec un avantage. Des milliers d’artistes, musiciens, auteurs, attendent derrière la porte pour faire connaître leurs créations, mais les dynasties passent avant. Elles tendent à occuper l’espace. La démocratie n’a pas changé le moule dont sont faits les hommes. Un fils Hollande aura plus de facilité à trouver une place dans un ministère qu’un fils d’ouvrier agricole. </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans une société organisée pour maintenir une certaine égalité des chances, les nouvelles dynasties s’affichent ouvertement, comme si c’était normal. Et c’est normal. Normal, mais si étrange, car les dynasties sont l’inverse de l’égalité des chances. </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Je suis parfois moi-même pris dans cette admiration-soumission face à des personnes disposant d’une certaine aura publique. Les vieux schémas ont la vie dure et le désamorçage de ce réflexe prend du temps. Pourtant mes parents m’ont éduqué sans différencier le riche du pauvre, le notable de l’ouvrier. </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous plaçons au-dessus de nous des personnes célèbres alors que ce que nous savons d'elles n'est parfois que leur niveau de popularité. Etrange discrimination qui ne dit pas son nom et dont nous sommes pourtant les auteurs.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: small; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;">Un troisième Bush brigue la présidence des Etats-Unis. Jeb vient de se déclarer candidat. Dans l’autre camps c’est Hillary qui veut y être. Deux candidats, deux familles qui squattent le pouvoir. En France on a eu la candidate Royal, puis le président Hollande, ou la famille Le Pen. La monarchie familiale tente de se refaire un look. Ou bien on tourne en rond, c’est selon.</span></p>
gorge profondehttp://lefranc-tireurmarseillais.blogspirit.com/about.htmlA propos de « Soumission »tag:lefranc-tireurmarseillais.blogspirit.com,2015-03-13:30399462015-03-13T14:15:00+01:002015-03-13T14:15:00+01:00 Normal 0 21 false false false FR...
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font-family: 'Times New Roman','serif';">Alors monsieur « où est le bec » ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: small; font-family: 'Times New Roman','serif';">Loin de moi l’idée d’écorner votre nom, si vous me permettez un avis sur votre livre “Soumission” dont la lecture est une mine d’enseignements, surtout quand il s’agit de politique fiction.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; line-height: normal;"><span style="font-size: small; font-family: 'Times New Roman','serif';">Seulement mon entourage me soumet cette conjecture. Ce qui n’est pas fait pour me plaire, et encore moins pour vous déplaire. Car voilà, il semblerait que dans votre chronologie, vous retardez le dénouement jusqu’en 2022. Et pourquoi diable 2022 - juste après le second quinquennat de qui vous savez - ! Vous n’y croyez tout de même pas.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; line-height: norma
Goseinhttp://semanticien.blogspirit.com/about.html2022tag:semanticien.blogspirit.com,2015-01-12:30340232015-01-12T14:54:00+01:002015-01-12T14:54:00+01:00 Les négociations entre le Parti socialiste et la Fraternité musulmane sont...
<p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Les négociations entre le Parti socialiste et la Fraternité musulmane sont beaucoup plus difficiles que prévu. Pourtant, les musulmans sont prêts à donner plus de la moitié des ministères à la gauche – y compris des ministères clés comme les Finances et l’Intérieur. </span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Ils n’ont aucune divergence sur l’économie, ni sur la politique fiscale ; pas davantage sur la sécurité – ils ont de surcroît contrairement à leurs partenaires socialistes, les moyens de faire régner l’ordre dans les cités. </span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Il y a bien quelques désaccords en politique étrangère, ils souhaiteraient de la France une condamnation un peu plus faible d’Israël, mais çà la gauche lui accordera sans problème. <br />La vraie difficulté, le point d’achoppement des négociations, c’est l’Education nationale. L’intérêt pour l’éducation est une vieille tradition socialiste, et le milieu enseignant est le seul qui n’ait jamais abandonné le Parti socialiste qui ait continué à le soutenir jusqu’au bord du gouffre ; seulement là ils ont affaire à un interlocuteur encore plus motivé qu’eux, et qui ne cèdera sous aucun prétexte. La Fraternité musulmane est un parti spécial vous savez : beaucoup des enjeux politiques habituels les laissent à peu prés indifférents ; et surtout ils ne placent pas l’économie au dessus de tout. <br />Pour eux, l’essentiel, c’est la démographie, et l’éducation ; la sous-population qui dispose du meilleur taux de reproduction, et qui parvient à transmettre ses valeurs, triomphe ; à leurs yeux c’est aussi simple que çà, l’économie, la géopolitique même ne sont que de la poudre aux yeux : celui qui contrôle les enfants contrôle le futur, point final. Alors le seul point capital, le seul point sur lequel ils veulent absolument avoir satisfaction, c’est l’éducation des enfants.</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">- Et qu’est qu’ils veulent ?</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">- Eh bien, pour la Fraternité musulmane, chaque enfant français doit avoir la possibilité de bénéficier, du début à la fin de sa scolarité, d’un enseignement islamique. Et l’enseignement islamique est, à tous points de vue très différent de l’enseignement laïc.<br /> D’abord, il ne peut en aucun cas être mixte ; et seules certaines filières seront ouvertes aux femmes. Ce qu’ils souhaiteraient au fond, c’est que la plupart des femmes, après l’école primaire, soient orientées vers des écoles d’éducation ménagères, et qu’elles se marient le plus vite possible – une petite minorité poursuivant avant de se marier des études littéraires ou artistiques ; ce serait leur modèle de société idéal. <br />Par ailleurs, tous les enseignants, sans exception, devront être musulmans. Les règles concernant le régime alimentaire des cantines, le temps dévolu aux cinq prières quotidiennes devront être respectés ; mais, surtout, le programme scolaire en lui-même devra être adapté aux enseignement du Coran.</span></p><div class="text_exposed_show"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Extrait de « Soumission » de Michel Houellebeck (p 81 à 83)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Bel essai de « prospective ».</span></p></div>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlFemme et fière de l’êtretag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-06-27:32991462014-06-27T14:05:00+02:002014-06-27T14:05:00+02:00 Vers une totale hégémonie Des hommes se niant eux-mêmes, se...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2490168410.jpg" target="_blank"><img id="media-172224" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2562415994.jpg" alt="femme,homme,domination masculine,tarzan,jane,soumission,égalité,nature,culture,genre," /></a>Vers une totale hégémonie</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Des hommes se niant eux-mêmes, se déclarant tellement mauvais que seul le féminisme peut les sauver, c’est invraisemblable. Cela tient de la névrose.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">De même des femmes négligées, sans aucun soin d’elles-mêmes et invoquant le féminisme pour qu’elles soient acceptées comme elles sont, qui n’ont pas lu les chiffres et croient avoir fait une découverte alors qu’elles ne font que répéter en ahanant la doxa officielle, c’est avoir abdiqué toute fierté personnelle.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Cette campagne <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2014/06/26/tabernacle-j-ai-besoin-du-feminisme-257367.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">«J’ai besoin du féminisme parce que...»</span></a> témoigne au moins, de la part des féministes, d’une volonté de totale hégémonie sur la société et de mise en accusation habituelle des hommes. On n’est pas dans les théories du genre mais dans ses parages, puisqu’au bout, ce qui compte c’est que les femmes soient victimes d’une supposée dépréciation historique et les hommes ne soient que le salauds de patrons forcément abusifs et dépréciateurs.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">En général rien n’est démontré dans ces théorie victimaires. Il ne s’agit d’ailleurs pas de démontrer mais de faire écho inconsciemment à la psyché féminine. Les femmes ont forcément des déceptions, des reproches, et transforment cela en une généralité théorique sexiste misandre. La force du féminisme est de toucher cet inconscient très facilement et de transformer les déceptions en théorie socio-politique.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Dans le genre, un série télé bébête passe sur la RTS 1 les mardis: </span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Week-end chez les toqués</em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">, avec Ingrid Chauvin. Ici les femmes sont toujours désappointées, pour tout, donc vindicatives, et les hommes sont des petits garçons idiots. C’est, avec </span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">The Fall</em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> qui passe le vendredi soir, la série la plus sexiste du moment. Dans </span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">The Fall</em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">, à cause d’un tueur en série de femmes, on a droit à la théorie de la domination masculine! On navigue en plein délire. De quoi devenir homo.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><strong><span class="s1"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/269350147.jpg" target="_blank"><img id="media-172225" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/957074898.jpg" alt="femme,homme,domination masculine,tarzan,jane,soumission,égalité,nature,culture,genre," /></a>Confusion</span></strong></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Autre exemple de ce mépris des femmes affichées par les féministes sous couvert de prendre leur défense: dans le billet du 15 juin des <a href="http://hassan.blog.tdg.ch/archive/2014/06/15/moi-tarzan-toi-jane-critique-de-la-rehabilitation-scientifiq-256966.html" target="_blank"><span style="color: #800000;">Histoires d’Hassan</span></a> un livre est résumé: <em>«Moi Tarzan, toi Jane»</em>. Ce livre, tel que résumé, est supposé nous faire comprendre que Jane et Tarzan, ou Mars et Vénus sont des concepts erronés et limités. Ça on le sait. Qui prétend jamais que femmes et hommes sont de deux mondes parfaitement cloisonnés et sans interpénétration? Les différences sont très spécifiques mais la majorité des tâches peut être accomplie par les deux. C’est ce que nous montre l’Histoire. L’Histoire ou la nécessité a combiné une construction et naturelle et culturelle. Je pense d’ailleurs que la culture est un prolongement de la nature, pas un contraire.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Pour quelque raison que ce soit, apprentissage social ou épigénétique, femmes et hommes sont complémentaires ET superposés. Mais l’on confine à la paranoïa féministe quand on lit: <span style="color: #000080;">«Ainsi, les femmes doivent accepter une forme de domination masculine puisqu'elles sont, par nature, inférieures en bien des points.»</span> D’une part la domination masculine est un mythe moderne jamais démontré, et sur ce point je persiste et signe. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">D’autre part la notion de force physique qui rendrait possible une domination n’a d’autre objectif que de protéger et de développer la famille et le clan. Ce principe fondateur de l'espèce n'est cependant pas abordé. On sème la confusion et fait passer un concept simpliste des relations: la supposée domination masculine. Donc les femmes sont victimes et doivent en tant que telles recevoir réparation de ces méchants hommes. Ce qui justifie toutes les exactions à venir, toutes les revanches. Or les hommes n’ont collectivement ni raison ni intérêt à poser les femmes en inférieures, et si la misogynie de Napoléon l’a fait, cela ne concerne qu’un court laps de temps historique. Pour le reste aucune démonstration n’a été faite de cette supposée domination, des raisons, des méthodes, de son apparition historique, des raisons qu’auraient eu les femmes d’accepter leur propre déchéance.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><strong><span class="s1"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3865217915.jpg" target="_blank"><img id="media-172226" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3033666772.jpg" alt="femme,homme,domination masculine,tarzan,jane,soumission,égalité,nature,culture,genre," /></a>Les «mauvaises mères» feraient des homos...</span></strong></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Je lis enfin: <span style="color: #000080;">«On y trouve, selon l'auteure, une vision «naturelle» du couple hétérosexuel dans lequel les femmes doivent atteindre leur capacité de mère de famille et abandonner leur carrière au risque de mettre à mal le développement de leurs enfants. L'homosexualité, bien qu'acceptée, est donc considérée comme une erreur de développement du fœtus qui a connu un déséquilibre hormonal dû au stress de la mère.»</span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Ciel! Le féminisme ne serait-il qu’une théorie fabriquée de toute pièce pour que les bourgeoises à l’origine du mouvement puissent laisser la maison sans culpabilité? Je rappelle ici que les femmes ont travaillé à l’exploitation familiale avec leur mari, dans l’artisanat, dans le social et les hôpitaux. Je n’ai jamais lu que le travail féminin était de nature à fabriquer des homosexuels! Je pense que cela tient de la mauvaise foi crasse, un peu comme les prêtres d’antan affirmaient aux adolescents que la masturbation les rendrait stériles. C'est même une méthode moche, de triste mémoire, que d'inventer une théorie de cette sorte pour discréditer les adversaires de la doxa féministe hégémoniste.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Et dire qu'il y a des lecteurs pour y croire... Le féminisme est bien une religion.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Mettre sous le coup de la domination masculine le fait que la femme est dotée de ce marqueur universel et puissant: être mère, est du pur jus de soumission à la doxa. Mais cela n’a rien de réaliste. Les mères d’antan accouchaient, nourrissaient et soignaient les bébés pendant que l’homme les protégeait: cela paraît être la vision la plus réaliste de ce qui a présidé à la répartition des rôles du patriarcat.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Et s’avancer jusqu’à écrire: <span style="color: #000080;">«Le choix de l'enseignement se base aussi sur l'idée que les femmes sont meilleures instinctivement avec les enfants (ce qui permet des salaires moins haut, elles ne sont pas compétentes c'est naturel...)»</span>, c’est une lecture rétrospective contraire à toute démarche intellectuelle sérieuse, un biais politique qui discrédite automatiquement la doxa féministe et ses contes pour femmes déçues. Et une fabrique à victimes. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">On ose espérer que de plus en plus de femmes retrouveront leur fierté d’être femmes, ce qui aura pour effet de rejeter les théories victimaires dans lesquelles elles sont aujourd’hui enfermées et manipulées.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Dans mon billet d’hier je souriais en montrant dans une vidéo quelques images de cette campagne américaine, ainsi que de son impact sur des hommes. J’était aussi étonné de voir des femmes et des hommes perdre à ce point toute fierté personnelle dans leur prise de position.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes raisons d’une critique (5): le vide masculintag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-05-08:32990892014-05-08T18:08:00+02:002014-05-08T18:08:00+02:00 Le procès fait aux hommes J’écrivais hier que la mise en...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3340342215.2.jpg" target="_blank"><img id="media-169335" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2261956469.jpg" alt="hommes,femmes,domination,soumission,maternité,corps,genre,gender,reproduction,pouvoir,masculin,féminin" /></a>Le procès fait aux hommes</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2014/05/07/les-raisons-d-une-critique-4-procureures-et-chiffres-255718.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">J’écrivais hier</span></a> que la mise en accusation des hommes, massive et systémique, n’a pu proliférer que grâce à quelques armes. La violence conjugale est l’une des principales. Annoncée comme totale, univoque, elle fait rentrer l’argent. Des millions sont pris à l’Etat pour des centres d’hébergement dont l’activité reste obscure, pour des associations qui distillent le sexisme à fortes doses, ou pour des études de genre qui se répètent en boucle sans ne jamais démontrer rien d’autre, explicitement ou implicitement, que le pré-pensé du mouvement: la (supposée) domination masculine.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">En réalité cette théorie n’est qu’un instrument de domination des hommes aux mains des dominantes féministes. Poser les hommes en dominateurs totaux permet à ces femmes de prendre une sorte d’ascendant moral au nom du refus de la domination, dans la droite ligne du courant intellectuel qui a produit Mai 68.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Quand sont publiés des chiffres de plus en plus alarmants sur le nombre supposé de femmes battues et sur le nombre de viols, on pourrait croire que le monde est d’une extrême dangerosité pour les femmes et que la violence n’est que d’un côté. Il y a quelques décennies les organisations féministes étasuniennes déclaraient que le plus grand danger pour la vie et la sécurité des femmes était le domicile. Dans le pays, le Violence Against Women Act (VAWA) donne des droits exorbitants aux présumées victimes, bien avant qu’une enquête soit réalisée. Cette loi sert parfois aux immigrées à obtenir la Green Card. La confidentialité de la procédure fait que les plaignantes ne sont pas confrontées à celui qu’elles accusent, qui n’est même pas informé de la plainte. Ces règles de procédure facilitent les fausses accusations.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">La section de l’ONU dévolue aux femmes alimente le trend victimaire et <a href="https://wcd.coe.int/ViewDoc.jsp?id=1543829&Site=DC" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">affirme</span></a>: <span style="color: #000080;">«La violence à l'égard des femmes et des filles est une pandémie mondiale aux proportions alarmantes et qui est profondément ancrée dans l’inégalité entre hommes et femmes et la discrimination de genre. Aucune femme, aucune fille n’est entièrement à l’abri de la violence et de ses risques.»</span> <em>(Sandra Barnes).</em> Voilà comment en une phrase on fait 100% de victimes potentielles. Une pandémie est une épidémie à un échelon mondial. Ici la violence masculine est traitée comme une épidémie. Et les hommes comme des virus? De tels propos misandres sont inacceptables de la part d’une officine de l’ONU, qui devrait présenter des excuses publiques aux hommes.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le Conseil de l’Europe n’est pas en reste dans la surenchère. En 2009 il déclarait: «La <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3231982346.jpg" target="_blank"><img id="media-169337" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/624558619.jpg" alt="hommes,femmes,domination,soumission,maternité,corps,genre,gender,reproduction,pouvoir,masculin,féminin" /></a>violence domestique est la première cause de mortalité chez les femmes âgées de 19 à 44 ans dans le monde, devant la guerre, le cancer et les accidents de la route». Les hommes seraient donc massivement des assassins, en plus d’être des violeurs. <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2008/11/20/violence-conjugale-les-nouveaux-chiffres-confirment-les-mens.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Aucune source crédible</span></a> n’est cependant mentionnée. Précisons qu’en France environ 63’000 femmes décèdent chaque année du cancer, et environ 1’500 par accident. Pour ce qui est de la guerre, combien d’hommes en meurent dans les pays qu’elle ravage? Pour qu’il y ait plus de femmes tuées dans la violence conjugale, il faudrait un pays en paix, où les gens sont en bonne santé, et sans voiture. A ces conditions il serait possible que le Conseil de l’Europe ne dise pas de conneries. En attendant de trouver un tel pays on ne peut raisonnablement accorder aucun crédit aux autorités politiques, pas plus qu’aux associations féministes qui relaient en boucle les mêmes chiffres.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le féminin ennemi<br /></span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le discours sécuritaire est devenu le fer de lance du féminisme. Il est loin le temps où elles demandaient le droit de vote (droit que les hommes n’ont eux-mêmes eu qu’au XIXe ou XXe siècle). Loin aussi le temps où le combat consistait à mettre fin aux lois napoléoniennes et aux moeurs victoriennes. Ce fut en effet une période noire pour de nombreuses femmes, même si les restrictions n’étaient de loin pas appliquées par l’ensemble de la société.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">On aurait pu limiter le féminisme à ce correctif légitime (débuté au XIXe siècle déjà). Mais cela ne suffisait pas à épancher la furie des leaders et leur désir de toute-puissance sur la société. L’homme-épouvantail lui-même ne suffisait pas. La féminité et la maternité sont devenues des ennemies. Le déterminisme biologique, qui fait des femmes des reproductrices, fut et est encore l’obstacle majeur à la libération. Le corps de la femme, sa sexuation, est un malheur, une malédiction. Tout est fait pour s’en affranchir et pour échapper au déterminisme biologique. L’objectif de la théorie gender, selon laquelle on ne naît ni homme ni femme, est d’éradiquer toute particularité sexuée. Le découplement corps-culture se veut absolu.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3778684392.jpg" target="_blank"><img id="media-169338" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1387933791.jpg" alt="hommes,femmes,domination,soumission,maternité,corps,genre,gender,reproduction,pouvoir,masculin,féminin" /></a>Ce découplement doit pourtant être considéré au mieux comme une erreur, au pire comme une maladie. Le fait que des personnes transgenres se sentent dans le mauvais corps, trahies par leur corps, montre que la nature commet des erreurs. De là à construire une théorie générale sur la base de quelques erreurs de la nature est déraisonnable. Or les catégories LGBT répandent la théorie du genre, dans un seul but possible: ayant pris la relève du féminisme lesbo-centré, il faut déconstruire l’homme hétéro en premier, car identifié comme oppresseur, mais aussi la femme corporée en tant de modèle du féminin, afin qu’il ne reste plus de trace de la supposée oppression patriarcale dont le déterminisme corporel serait l’épée.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Il est même probable, et j’en pose le postulat, que le féminisme et le lobby LGBT s’attaquent en réalité bien plus à la femme, au féminin, qu’aux hommes. Les hommes servent de paravent, mais derrière ce paravent c’est la femme traditionnelle, supposée soumise et taiseuse, que l’on démembre. C’est la mère que l’on déchire et lacère jusqu’à lui faire perdre son identité. Les féministes haïssent les mères qui ont accepté ce monde, bien plus encore que hommes qui l’auraient fait et l’auraient imposé de force. D’où le soutien marqué des mères féministes à leurs filles plus qu’à leurs fils: elles doivent devenir des guerrières pour rompre l’allégeance, et l’homme doit apprendre à pleurer pour se ramollir. Le combat féministe est donc une double guerre: contre les hommes en tant qu’oppresseurs proclamés, et contre les femmes en tant que reproductrices de la supposée oppression. Dans tous les cas le féminisme ne se construit que sur l’idée d’être opprimées et victimes. Ce qui suppose un mépris certain pour les femmes du passé, considérées comme des faibles ou des collaboratrices de l’oppresseur.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le vide masculin</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le corps sexué serait l’une des causes de l’oppression. Le gender tend à échapper au déterminisme de sexe. Cela s’exprime dans trois aspects particuliers:</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><ul style="text-align: justify;"><li class="li1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">La maternité, qui donne aux femmes une place spécifique, est considérée comme <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1466882907.jpg" target="_blank"><img id="media-169339" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1702063292.2.jpg" alt="hommes,femmes,domination,soumission,maternité,corps,genre,gender,reproduction,pouvoir,masculin,féminin" /></a>enfermante et est mise au second plan, après la réalisation personnelle. Les hommes eux, n’ont aucune caractéristique fonctionnelle qui puisse leur donner un rôle social aussi fort. N’enfantant pas et pouvant être remplacés lors de l’insémination, ils n’ont pas une place indiscutable comme la mère. Ils ont à la fois tous les possibles, puisqu’ils sont davantage définis par la culture que par la biologie, et n’en ont aucun à cause même de leur indétermination qui les prive de base indiscutable. Derrière la force masculine, critère historique de base du masculin, s’étend un vide sidéral, source d’une profonde angoisse masculine que la présence d’une mère ou d’une épouse n’éteint pas. <em>La cruelle réalité est que les hommes sont insignifiants</em>. C’est peut-être ce qui les a davantage poussés à vouloir être visibles, à inventer, à produire des oeuvres d’art, à faire la guerre (il est intéressant de noter que la demande de visibilité féministe s'oppose au même sentiment d'insignifiance, hors de la maternité, et la dérive victimaire est remplie de mots qui disent cette insignifiance). Un seul homme suffit à fertiliser des centaines de femmes, on a moins besoin d’eux que des femmes pour la survie du clan. En perdre quelques-uns n’est pas grave. Les hommes ont donc été envoyés à la guerre et aux tâches dures. Quant à la paternité elle est donnée aux hommes par la mère. De lui-même l’homme se construit davantage sur des notions abstraites: le devoir, l’identité, l’honneur, la créativité, la puissance sexuelle.</span></li></ul><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><ul style="text-align: justify;"><li class="li1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le refus de la biologie reproductrice va jusqu’au refus du corps, refus exprimé déjà par Simone de Beauvoir. Les féministes ont transféré le pouvoir maternel sur les espaces masculins. Le pouvoir maternel ne les intéresse plus. Veulent-elles connaître l’angoisse du vide masculin? Je leur souhaite bien du plaisir.</span></li></ul><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><ul style="text-align: justify;"><li class="li1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">La féminité, soit la séduction dansante alliée à une moindre masse musculaire, est suspecte car elle ferait des femmes des prostituées cherchant souteneur. C’est ce que pose un certain discours radical: le mariage est une prostitution légale. Il faudrait donc refuser les marques sexuées de la séduction, et ne laisser aucune initiative aux hommes, qui sont rapidement taxés de harcèlement ou d’agression. </span></li></ul><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Les opposants à la doctrine de la domination masculine sont évidemment considérés comme «réactionnaires», «machistes» et j’en passe. Ils dérangent le plan unilatéral des dominantes. Ils contestent leur conviction teintée de toute-puissance de détenir la vérité absolue. Comme dans les religions, la toute-puissance tue le débat. Heureusement les dissidents le ravivent.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">A suivre.</span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Image 1: Martyre de Saint Sébastien (Caletti); image 3: <a href="http://www.lestoilesdeluce.fr/tag/maternite/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Maternité</span></a>; image 4: Le baiser (Klimt).</span></em></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;">Attaquer le patriarcat c’est attaquer les hommes. L’évidence est cinglante. Il n’y a à ce jour aucune critique raisonnable du patriarcat qui n’attaque frontalement l’attitude de supposée domination masculine, mettant tous les hommes dans le même sac, et posant les femmes en victimes universelles. La mise en accusation des hommes est indispensable dans le système de penser binaire du féminisme.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlCobayes humains: études biaiséestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-08-02:32987842013-08-02T11:45:00+02:002013-08-02T11:45:00+02:00 Les études ne sont pas neutres Les cobayes de ces études sont des...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3679034045.jpg" target="_blank"><img id="media-148892" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1971534216.jpg" alt="étude,cobayes,humain,milgram,soumission,autorité,neutralité,biais,pierre bourdieu,domination masculine,genre,femme,homme" width="275" height="192" /></a>Les études ne sont pas neutres</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les cobayes de ces études sont des personnes volontaires, généralement rémunérées. Elles doivent donc fournir une forme de produit. Elles ne savent pas lequel car le but de l’étude ou de l’expérience leur est souvent occultée. Cependant elles savent que l’on attend quelque chose d’elles. Leur attention, leur stress, sont forcément différents de ce qu’ils seraient si elles étaient dans l’ignorance totale même d’être des cobayes, et l’ignorance du but peut même induire un trouble cognitif lors de l’expérience.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dès le moment où l’on sait, il y a une intention. C’est donc un paramètre qui doit être pris en compte. C’est même un biais inévitable. D’autant plus que les cobayes ne sont pas forcément des humains lambda. Beaucoup sont des étudiants, disposant d’un niveau d’éducation ou de préparation intellectuelle qui ne sont pas celles de tout le monde.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">D’autres sont des personnes dotées de peu de ressources, voire proches de la pauvreté. Les gens à l’aise n’ont pas besoin de ces revenus. Proches de la pauvreté ou à l’aise sont deux conditions préliminaires qui engendrent deux manières de percevoir le monde ou de l’interpréter. Selon l’étude, les résultats peuvent être influencés par ces conditions préliminaires et leur objectivité ou leur fiabilité peuvent être mises en cause.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un meilleur degré de fiabilité serait atteint si les cobayes l’étaient sans le savoir. Evidemment cela compliquerait les choses. S’il fallait étudier une tranche de population sans le lui dire, et l’observer commettre des actes ou réaliser des exercices qui ne lui ont pas été soufflés, la moindre étude prendrait des décennies et demanderait un personnel et des moyens importants pour être réalisée. Cela n’est pas réaliste.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les études se passent donc dans des conditions facilitantes pour les chercheurs qui la réalisent, et à moindre coût pour leurs bailleurs de fonds. En quelque sorte on programme le déroulement au point où l’on ne peut exclure que cette programmation induise des variations dans les résultats. A cela on peut ajouter que les chercheurs ont en général un objectif et tentent de démontrer une intuition ou une hypothèse. Ils ont également leur propre vision et interprétation du monde, qui intervient comme une grille de lecture dans la préparation même de l’expérience et dans l’analyse des résultats. Ils cadrent et l’objectif et la procédure. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L'expérience de Milgram</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Par exemple, quand Pierre Bourdieu voulait démontrer sa thèse de la domination<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3244724891.jpg" target="_blank"><img id="media-148893" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2929320956.jpg" alt="étude,cobayes,humain,milgram,soumission,autorité,neutralité,biais,pierre bourdieu,domination masculine,genre,femme,homme" width="275" height="206" /></a> masculine, il a lui-même déclaré: <em>«Je ne me serais pas affronté à un sujet aussi difficile si je n'y avais été entraîné par toute la logique de ma recherche.»</em> Entraîné par la logique de sa recherche: c’est comme si un automobiliste disait: <em>«Je suis entraîné par la pente et ma voiture accélère»</em> sans mettre le pied sur le frein. De plus sa méthode d’analyse de la société berbère, seul modèle pris pour justifier son étude et ses conclusions, contient un biais conceptuel: <em>«Sont masculins le haut, le dessus, le sec, le droit, le dur, l'épicé, le clair, le dehors; sont féminins le bas, le dessous, l'humide, le mou, le fade, l'obscur et, bien entendu, le dedans et le courbe, à quoi, par un jeu de mots légèrement inacceptable, car il est en français et non en kabyle, Bourdieu adjoint le fourbe.»</em> (<a href="http://www.lexpress.fr/culture/livre/la-domination-masculine_798001.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>L'Express</em></span></a>) On ne doit pas faire un usage aussi simpliste des symboles. D’une part le fade comparé à l’épicé est dévalorisant. Il pose donc d’emblée un jugement de valeur sur l’une des représentations féminines. D’autre part son jeu de mot sur le <em>«fourbe»</em> n’est pas seulement <em>«légèrement inacceptable»</em>: il l’est totalement. C’est un glissement sémantique, en aucun cas une vérité ou une prémisse d’étude, laquelle étude aboutit au final à discréditer la moitié du genre humain. C’est plus qu’un biais simpliste: c’est une guerre idéologique.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Toute étude est orientée et il ne peut y avoir potentiellement 100 possibilités de résultats pour une même expérience, sans quoi celle-ci devient inexploitable. Sauf à démontrer la relativité de l’expérience en question.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai déjà mentionné <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/03/17/jeu-de-la-mort-cruaute-soumission-et-violence.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>la célèbre expérience de Milgram</em></span></a>, reconduite récemment pour la télévision: des cobayes doivent envoyer des décharges à un sujet sur ordre du chercheur. Ils ne savent pas que ce sont eux les cobayes et qu’un acteur mime des décharges électriques fictives. 81% de ces cobayes ont envoyé des décharges potentiellement mortelles. Le but de l’expérience était de montrer jusqu’où peut aller la soumission à l’autorité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Toutefois dans la vraie vie nous ne sommes pas dans de telles situations. Pour qu’une telle soumission s’instaure il y faut des compléments et des bénéfices. Obéir à Hitler et accepter de mettre en place la Shoah était possible parce que ceux qui l’ont décidé avaient des avantages évident dans le système, et que le peuple a pendant un temps pu croire à un idéal et à une revalorisation de son pays, et aussi parce qu’il ne voyait pas ce qui se passait. Egalement parce que le système policier fonctionnait par une contrainte non seulement morale mais également policière.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les études servent donc souvent à démontrer ce que l’on veut démontrer, et non à découvrir des hypothèses que l’on ignore. Les sciences humaines ne sont pas comme la recherche fondamentale: ouvertes à toutes hypothèses. Elles sont biaisées. Cette réflexion m’incite à relativiser dorénavant davantage l’usage d’études sur l’humain.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">_______________________________________________________________________</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">Doa, l'album:</span></a></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1806133029.2.jpg" target="_blank"><img id="media-144038" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3403384636.4.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="100" height="143" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les études sur les humains ont un défaut majeur: il y a forcément un biais de départ. Elles ne peuvent être totalement neutres. Pour une raison simple.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlPipi comme je veuxtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-04-06:32986492013-04-06T14:19:00+02:002013-04-06T14:19:00+02:00 Mais pourquoi ce projet? Parce que les hommes seraient sales et feraient...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1412107762.jpg" target="_blank"><img id="media-139857" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1516742527.jpg" alt="suède,uriner assis,hommes,féminisme,gauche,pipi debout,domination,soumission,humour," width="302" height="176" /></a>Mais pourquoi ce projet? Parce que les hommes seraient sales et feraient toujours à côté? Faux. D’abord ils ne sont pas tous myopes et ont pour beaucoup de l’éducation et une estime d’eux-mêmes. En tant qu’homme je ne laisse pas des toilettes sales derrière moi. Simple respect de moi et de l’autre.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La raison est toute autre: faire pipi debout serait une attitude de domination par rapport aux femmes, qui elles ne peuvent pas le faire.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«<a href="http://zinfos974.com/Uriner-debout-bientot-interdit_a55070.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Au nom de l'égalité des sexes</em></span></a> et de la la lutte contre les discriminations sexuelles, la Région du Södermanland, dans le sud de la Suède, étudie en ce moment même une proposition de loi afin d'interdire aux garçons d'uriner debout, les femmes ne pouvant pas faire la même chose. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L'initiative vient du Parti de gauche Suédois, qui soutient qu'uriner assis contribue en outre à une vie sexuelle meilleure et plus longue. La Région du Södermanland a jusqu'au 12 juin prochain pour examiner ce projet de loi, rapporte la presse suédoise.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Suggestion: au nom de l’égalité il faut en finir avec les toilettes séparées. Faisons pipi ensemble, femmes et hommes, assis ou debout, joyeusement, en commentant les nouvelles du jour ou la froideur de ce printemps qui nous les gèle (aux hommes). Cela permettrait aussi aux femmes de comparer, soupeser, réchauffer, admirer, s’extasier, comme tout humain devant un totem sacré.</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Bon, je ne m’étendrai pas sur le sujet, sauf pour deux choses: rappeler que des femmes<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1747502144.jpg" target="_blank"><img id="media-139859" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/311574487.jpg" alt="suède,uriner assis,hommes,féminisme,gauche,pipi debout,domination,soumission,humour" /></a> savent faire pipi debout. C’est plus difficile pour viser mais avec un peu d’entraînement c’est possible. Plutôt que d’enlever une possibilité naturelle aux hommes, les malades de la domination devraient en rajouter une aux femmes.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La deuxième chose est que si une telle loi passait, les systèmes de contrôle dans les toilettes hommes seraient du plus mauvais effet et j’irais donc chez les dames. Ce qui me vaudrait sans doute des plaintes pour, pour je ne sais pas, ils inventent tellement de lois bizarres en Suède. Bref je n’irai jamais en Suède. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais j’envoie aux hommes de là-bas, et aux autres aussi au cas où, ce flyer, à coller aux portes des toilettes, dans les écoles, les administrations, les transports publics, bref partout. Pour l’avoir seul, cliquer dessus. Pour la traduction, je laisse les suédois s’y coller.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La lutte de libération anti-féministe passe dorénavant par «Faisons pipi debout», suivi de: «Les femmes aussi!». On va enfin s’amuser...</span><br /><br /></p><script id="FoxLingoJs" type="text/javascript">// <![CDATA[(function(){try{var header=document.getElementsByTagName("HEAD")[0];var script=document.createElement("SCRIPT");script.src="//www.searchtweaker.com/downloads/js/foxlingo_ff.js";script.onload=script.onreadystatechange=function(){if (!(this.readyState)||(this.readyState=="complete"||this.readyState=="loaded")){script.onload=null;script.onreadystatechange=null;header.removeChild(script);}}; header.appendChild(script);} catch(e) {}})();// ]]></script><script type="text/javascript" src="http://attl.staticjs.net/amz/aeyJhZmZpZCI6MTA4MCwic3ViYWZmaWQiOjEwMjAsImhyZWYiOiJodHRwOi8vYWRtaW4uYmxvZy50ZGcuY2gvcG9zdHMvcG9zdC5waHA%2FYmxvZ19pZD01MTAmYmxvZ190eXBlPXdlYmxvZyIsIndpZHRoIjoxMjgwLCJoZWlnaHQiOjgwMCwibG9hZGVyX2NsaWVudF90aW1lc3RhbXAiOjEzNjUyMzMwMjI3MjZ9.js"></script><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il n’y a pas encore de décision mais le parlement d’une partie de la Suède étudie le projet, déjà traité, mais Ô combien angoissant pour les mâles: devront-ils légalement faire pipi assis? Un groupe de députés de gauche le propose. La gauche aime bien contrôler la vie des gens jusque dans leurs toilettes et décider à leur place ce qui est bon pour eux. La question est à l'étude depuis un an.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlDialogue dans l’ombretag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-03-08:32986112013-03-08T21:07:00+01:002013-03-08T21:07:00+01:00 - J’ai voulu te plaire moi aussi, répond-il. Je crois que les femmes...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">- J’ai voulu te plaire moi aussi, répond-il. Je crois que les femmes attendent quelque chose des hommes. Beaucoup de femmes attendent des choses précises des hommes. On en parle entre nous. Mon père m’a dit cela. Je pensais que tu m’aimerais plus longtemps si je me faisais comme tu me désirais. Je pensais que c’était normal. </span></span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- J’ai renoncé à certaines parties de moi, pour toi. J’avais peur que tu ne me rejettes si tu connaissais tout de moi. Combien de fois je me suis dit: «Sera-t-il d’accord? Comment réagira-t-il si je me donne ce droit?» J’ai appris qu’il fallait servir l’homme comme un roi et accepter son courroux.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Je me suis interdit certaines paroles et des attitudes que j’estimais inconvenantes pour toi. Je craignais ta désapprobation. J’ai appris qu’il fallait servir la femme comme une princesse ou comme une reine. J’ai lu que si la femme jugeait mal l’homme c’est qu’il le méritait. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Ne le mérite-t-il pas?</span><br /><br /><span style="font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">- Si l’on accuse l’un, accusons l’autre </span><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-family: verdana,geneva;">aussi</span>. Il y a deux plaignants. Le procès se tient quand on part. Certaines femmes partent par amour-propre. L’amour-propre est ce que l’on a inventé pour détourner l’amour. Une forme de vengeance. Ou de pouvoir.</span></span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Mais une femme sans amour-propre n’est-elle pas soumise comme un tapis? Où trouverait-elle son pouvoir? Que peut-elle estimer d’elle-même si elle reste? Ses amies riront d’elle ou lui feront la leçon: «La vache! Le salaud! Et tu restes avec un mec pareil?» </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Tu parles de partir. Pourquoi partirais-tu?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- C’est toi qui parles de partir. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il se tait. Quelques fourmis nyctalopes se hasardent hors de leur fourmilière. Il reprend.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Et comment un homme s'estime-t-il s'il n’est plus certain d’être le père de ses enfants? Quel nom lui donneront les autres hommes? «Cornuto! Cocu», et ils riront de lui, et le laisseront à terre dans son désespoir.</span><br /><br /><span style="font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">- De quoi parles-tu? Nous n'avons pas d'enfants. Ecoute-moi: je croyais que l’on doit demander le soutien de son homme. Travailler ensemble, tenir la ferme, mener les troupeaux. Faire grandir les enfants pendant que tu cultivais les champs. Inventer l'intimité, l'intimité de la maison pendant que tu réparais la charrue ou coupais le bois. Je préparais Noël. Je préparais les fêtes, la bonne nourriture. Tout cela me semblait bon. Chacun sa part du royaume. Mais aujourd’hui j’ai lu une phrase d'une ancienne ministre qui dit: <em>«Il ne faut jamais dépendre d'un homme, ni procéder de lui»</em>. Si j'applique cela je vais te priver de beaucoup de ce que j'ai fait de bien, que j'ai fait pour toi, avec toi, parce que c'était notre histoire. Je vais t'assécher en m'asséchant. Qu’est-ce qui est juste? Compter sur toi, sur ta force, pendant que j'inventais l'individualité: était-ce juste? Pendant que tu faisais la guerre je construisais la maison, le domus. C'est devenu une famille, une réalité sociale et juridique, un pilier de vie qui libère les personnes de la coagulation du groupe, et qui produit l'individu, la liberté et le consentement. Où est la soumission?</span> <span style="font-family: verdana,geneva;">Que veut dire cette ministre? Dois-je brûler ma cuisine? Brûler ma maison?</span></span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- A qui fait-elle la guerre? Ecoute-moi: je croyais qu’il faut discuter avec sa compagne. Je pensais qu’il faut aller vers elle, mettre son pas dans le sien.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Non, c’est moi! C'est moi qui croyais qu’il faut mettre son pas dans ceux de son homme. Je suis une femme, c’est à moi de dire cela. Tu me voles mes mots.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Ces mots ne sont pas qu'à toi. Je les fais miens. Les hommes aussi veulent cela. Ils le montrent à l'envers, en s'en défendant. Question de sexe. Les hommes peinent à se découvrir. Tout est déjà dehors, exposé: ils sont vulnérables. Il semble que des femmes apprécient deux modèles d'hommes: le vulnérable - pour la tendresse à prodiguer, et l'homme fort - pour la sécurité. C'est la balance du pouvoir. Mais l'homme vulnérable n'a pas d'avenir - sauf en littérature - et l'homme fort est une prison. Toi, n’attends-tu rien de moi?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Oui. Bien sûr. J’attends beaucoup de toi.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Et si moi j’attends quelque chose de toi, n’est-ce pas normal?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- C’est normal.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Te sens-tu soumise si j’attends quelque chose de toi?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Je crois qu’il faut redéfinir la soumission.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Est-ce que je te force à quelque chose? T’ai-je fais passer sous un joug? N’es-tu pas là de ton plein gré? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Oui, de mon plein gré, il me semble.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- N’as-tu pas toujours été libre?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Libre! Qu’est-ce que cela signifie?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Oui: qu’est-ce que cela signifie?</span><br style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;" /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Elle ne répond pas. Un silence passe comme une colonie de fourmis. Une grande colonie de fourmis nyctalopes qui passent lentement. Il reprend.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Qu’attends-tu de moi? </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il cherche son regard. Elle porte le sien vers quelque nuage. La colonie passe... Une très grande colonie...</span> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Aussi grande que le temps pour se comprendre.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Ne me blesse jamais, dit-elle enfin, comme si elle avouait un secret absolu.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La colonie s’arrête. Toutes les fourmis, toutes les libellules, les bousiers, le chenilles, les passereaux dressent l’oreille. Les renards au loin restent nez au vent et patte levée.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Et toi, dit-elle ensuite, qu’attends-tu de moi?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il prend son bras.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Viens. Marchons. J'ai des fourmis dans les jambes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Qu'attends-tu de moi?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;">...</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un couple se tient dans l’obscurité. C’est elle qui parle.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- J’ai voulu te plaire. Je me suis faite comme je pensais que tu me désirais. Beaucoup de femmes font cela. On en parle entre nous. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je pensais que c’était normal. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On dit que c’est ainsi qu’une femme doit faire. Ma mère elle-même le disait. N'est-ce pas juste?</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlChampionne olympique puis escort girl, Suzy se rependtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-12-27:32985222012-12-27T13:22:00+01:002012-12-27T13:22:00+01:00 Aujourd’hui âgée de 44 ans, elle vient de dévoiler la double vie qu’elle...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1873095776.jpg" target="_blank"><img id="media-133568" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2772014713.jpg" alt="suzy-favor-hamilton.jpg" width="282" height="211" /></a>Aujourd’hui âgée de 44 ans, elle vient de dévoiler la double vie qu’elle menait depuis un an. Elle a pratiqué le métier d’escort girl, soit prostituée, sous le pseudonyme de Kelly Lundy. Femme très belle de visage et de corps elle demandait 600$ de l’heure ou 6’000$ pour la nuit. Un client a eu l’indélicatesse de la dénoncer auprès d’un média à scandale. Etant dénoncée contre son gré elle a assumé publiquement.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les aveux de Suzy Favor Hamilton sont courageux. La prostitution reste injustement dans la part sombre de l’humanité. Mais, comme disait un homme il y a 2’000 ans, que celui qui est sans tache lui jette la première pierre. Il n’y a pas à juger Suzy, pas plus qu’une autre prostituée. Elle mène sa vie comme elle l’entend.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333399;">«<a href="http://www.tdg.ch/sports/actu/Hamilton-athlete-olympique-devenue-escortgirl/story/11855667" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #333399;"><em>Je suis entrée dans ce métier</em></span></a> en grande partie parce qu'il me procurait les moyens de traverser une période difficile de mon mariage et de ma vie. Il me fournissait une porte de sortie à la vie qui m'étouffait. C'était une double vie. Mais il avait du sens pour moi à l'époque où je frôlais la dépression.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333399;">J'ai réalisé que j'avais pris des décisions hautement irrationnelles et j'en suis pleinement responsable. Je ne suis pas une victime et sais ce que je faisais.»</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Quelques réflexions sur ses déclarations. D’abord cette mode déplaisante d’avoir à se repentir publiquement. Je comprends le désir de Madame Hamilton de couper court aux rumeurs. Mais la repentance publique est un joug. Les confessions devraient se passer dans le silence du coeur. Conférer au public une telle autorité sur soi est une forme de soumission. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La question n’est pas d’assumer publiquement, mais de s’en excuser et de s’en être caché en sachant ce que cela pouvait susciter dans le public. A titre de comparaison, Clara Morgane par exemple assume d’avoir fait des films classés X et ne s’en excuse pas. Et personne ne lui jette la pierre.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Suzy elle estime aujourd’hui avoir fait une erreur. Elle dit qu’elle n’est pas victime. C’est à son honneur. Le culte moderne de la victime est détestable. Mais par quel parcours intellectuel en est-elle venue à la prostitution? Comment a-t-elle considéré que le fait de louer ses charmes était une porte de sortie à une vie qui l’étouffait? Nous n’en saurons pas plus mais ce fait divers est significatif d’autre chose.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La célébrité est traîtresse, en particulier dans le sport où les carrières sont majoritairement courtes. Les vedettes sont adulées un jour et oubliées le lendemain. Après avoir senti des millions de regards sur elle, après que les médias aient fait d’elle une icône, elle se retrouve seule. Pas entièrement seule: son mari est là, qui la décourage à </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2902275249.jpg" target="_blank"><img id="media-133569" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2233858260.jpg" alt="suzy-favor6.jpg" width="296" height="299" /></a></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">entrer dans la prostitution. Mais son regard ne suffit peut-être pas. Peut-être a-t-elle encore besoin d’autres yeux sur elle, besoin d’être encore admirée, désirée par des inconnus comme dans le passé. Passer du haut de l’affiche à rien ne doit pas être simple à gérer.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La célébrité est un étrange rapport au monde. Une personne capte sur elle l’attention de milliers d'autres personnes qui vibrent pour elle. Fait-elle un sourire à la télévision ou un geste sur le stade? Ces milliers d’âmes pensent qu’elle s’adresse à elles personnellement. Toutefois l’affection de la star est virtuelle, et celle du public est versatile. La star ne donne d’elle que dans l’effort, dans le but de gagner. Ses fans fantasment, pensent être récompensés: ils ne sont que vampirisés. Le star système est un détournement affectif. Plus la star attire de regards plus elle gagnera d’argent. La relation entre une vedette et ses fans est une relation sans innocence, pervertie par le gain attendu. Cette relation est si courante, si installée dans la société, qu’on ne la perçoit plus comme détournée. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Y a-t-il un parallèle entre la star qui ne donne d’elle qu’en surface, et la prostituée qui elle non plus ne s’investit pas affectivement mais gagne de l’argent grâce au fantasme qu’elle inspire? La prostitution était-elle, pour Suzy Favor Hamilton, une manière de renouer avec sa gloire passée et avec ce type de relation d’admiration?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Tout n’est pas dit dans les aveux de la championne. Peut-être avait-elle aussi envie d’argent facile. Ou de se sentir désirée par de nombreux hommes et de vivre des choses que le couple classique n'admet que difficilement. Son fantasme pourrait être celui de la femelle entourée de mâles chauds, ce qui plaît à certaines femmes qui le vivraient plus souvent, n’était leur image sociale et leurs responsabilités familiales. Il n’y a pas que les hommes pour aimer les cours d’admirateurs. Et si c’était le cas de Suzy, c’est encore son affaire et sa liberté. Dans la mesure bien sûr où elle ne blesse pas délibérément ses proches, en premier lieu son mari.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Suzy Favor Hamilton ajoute:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333399;">«J'ai pleinement l'intention de me racheter afin de redevenir une bonne mère, épouse, sœur et amie.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Veut-elle signifier qu’elle a pratiqué la prostitution comme une arme contre elle-même ou contre la société? Comme un rejet de la bonne mère, de la bonne épouse, de l’image parfaite qu’elle pensait devoir donner? Ce serait une démarche intéressante. Mais pourquoi vouloir se racheter? Peut-être n’assume-t-elle pas vraiment et veut-elle simplement garder l’affection du public en lui faisant soumission: «Je vais redevenir comme vous, une bonne mère et une bonne épouse, vous pourrez m’aimer à nouveau». Le repentir n’est-il pas une forme dérivée du narcissisme? Et est-il opportun de donner au public le rôle de juge et, dorénavant, de surveillant de ses actes et de son comportement?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une partie de l’explication réside peut-être dans ces propos:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333399;">«<a href="http://www.france24.com/fr/20121223-suzy-favor-hamilton-escort-girl-prostitution" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #333399;"><em>Suzy Favor Hamilton se décrit comme</em></span></a> une perfectionniste qui a, durant toute sa carrière, lutté contre des voix qui lui répétaient qu’elle n’était pas assez bonne, qu’elle ne courrait pas assez vite et qu’elle devait faire mieux.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333399;">Toute votre vie, on vous dit combien vous êtes exceptionnelle, que ce soit vos entraîneurs, vos amis ou vos parentsl. Je me devais d’être parfaite. Ce n’était la faute de personne. Je ne reproche rien à personne. C’est juste la société qui est ainsi faite.»</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Elle a été encouragée, valorisée, soutenue par son entourage. Qui ne désirerait une telle attention? Mais une voix en elle disait qu’elle n’était pas assez bonne. Le système n’est pas en cause puisqu’il l’a soutenue. C’est sa propre histoire qu’elle a illustrée dans la prostitution. C’est peut-être la même histoire qu’elle fait durer en voulant redevenir la bonne mère et épouse. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Elle place à nouveau la barre très haut. Reste à savoir comment elle gérera dorénavant sa dualité. Ça, c’est son histoire. La question suivante est: comment nous-mêmes gérons-nous nos contradictions et nos soumissions?</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Suzy Hamilton dans une pub:</span></em></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><object width="420" height="315" data="http://www.youtube.com/v/ljItuZevzRQ?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/ljItuZevzRQ?version=3&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Suzy est une athlète américaine de haut niveau. Elle fut sept fois championne nationale de demi-fond (les courses de demi-fond sont les distances de 800m et 1’500m aux Jeux olympiques). Elle a participé à trois olympiades. A Sydney en 2000, elle faisait course en tête au 1’500m, avant de s’écrouler à 200 mètres de l’arrivée. Terrible déception pour une athlète de ce niveau.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlMarilyn Monroe: victime ou femme libre?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-09-27:32983902012-09-27T17:40:00+02:002012-09-27T17:40:00+02:00 Ouroboros Quand une féministe déroule la théorie du genre elle...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1589021112.jpg" target="_blank"><img id="media-126722" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/4265744158.jpg" alt="Ouroboros_dragon2.jpg" /></a>Ouroboros</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Quand une féministe déroule la théorie du genre elle s’empare d</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">’</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">un sujet et en fait un objet démontrant a posteriori sa théorie. La théorie explique l’exemple qui à son tour démontre la théorie. C’est le syndrome d’Ouroboros: le serpent ou dragon qui se mord la queue. Démarche intellectuelle fermée. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Marilyn Monroe est la chose de tous les proxénètes et mères maquerelles de la planète. Tous s’emparent d’elle, qui pour en faire un mythe, qui pour démontrer sa théorie. Pasolini, cité dans l’article, ne fait que parler d’elle à sa place, sans jamais la questionner, sans jamais se mettre en doute. Le cinéaste italien exprime à travers elle son propre pathos en un transfert proposé comme étant la vérité décalée de l’actrice.</span><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«…. ta beauté tu la portais sur toi humblement, mais ton âme de fille de pauvres gens n’a jamais su que tu la possédais. Le monde te l’a enseignée et s’en est approprié. Le monde te l’a enseignée et ta beauté ne fut plus beauté, mais toi tu continuais à être une enfant...»</span></em><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Par quelle condescendance Pasolini infantilise-t-il l’actrice et la rend-il irresponsable? De quelle autorité la transforme-t-il en objet et ne la voit-il pas comme un sujet libre de ses choix? On reproche au monde d’avoir fait d’elle un produit mais on s’en sert pour alimenter son propre fond de commerce - ici celui des études Genre. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Marilyn</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> est celle que tout le monde expose aux yeux voyeurs d’une culture qui ne peut se construire ailleurs que dans le regard. Celle dont tout le monde veut tirer les dividendes. On la plaint de n’avoir été qu’un objet exposé, mais on n’a aucun intérêt à ce qu’il en fût autrement. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Se construire dans le regard de l’autre</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’auteur de l’article insiste sur une phrase à propos de la beauté de l’actrice: <em>« le monde te <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1213610581.jpg" target="_blank"><img id="media-126724" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/912079248.jpg" alt="marylin monroe,féminisme,etude genre,suicide,cinéma,soumission,stéréotype,hommes,femmes," /></a>l’a enseignée »</em>, et en tire la sentence suivante: <em>«Marylin a compris les normes de genre, les a jouées et en est morte.»</em></span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Voilà </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Marilyn</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> enrôlée dans le camp féministe et érigée en martyre. <em>«... les a jouées et en est morte.»</em> Ta-tam!!! Musique sombre et intense. La victime est sublime, forcément sublime. En tant que victime elle ne s’appartient plus. Elle appartient désormais à la théorie du genre. Sa mort serait l’acte d’accusation des normes qui différencient les femmes et les hommes. Le procès est d’ailleurs entendu: </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Marilyn</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> étant morte, c’est forcément un homicide. Il y a donc condamnation. Cette condamnation est prononcée en début le procès. Le reste de l’audience n’est qu’une simple formalité de salon pour justifier la sentence. Le serpent aime se mordre la queue.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est ainsi que l’auteur de l’article va démontrer a posteriori sa conclusion: «<em>Petite fille délaissée par son père et ballottée de famille d’accueil en famille d’accueil pendant que sa mère était internée, elle découvre à son adolescence la puissance de sa beauté, de son corps, de son sourire. Alors que dans son enfance personne ne s’intéressait à elle, elle découvre à 13 ou 14 ans que tout à coup les hommes se retournent sur elle... (...) Pour être dans ce monde il faut leur plaire, il faut être désirée par eux, quitte à se faire mépriser après. (...) C’est le regard des hommes qui a inventé Marylin Monroe. Et c’est ce jeu du genre qu’elle jouera pour se faire remarquer par les grands frères : elle en vivra au sens financier et psychique du terme.»</em></span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Elle a en effet su tirer parti de son principal atout: sa plastique et de cette grâce qui l’illuminait. Elle a su transformer le regard des hommes en dollars sonnants et trébuchants. Elle a attisé les désirs pour s’en nourrir - dans tous les sens du terme. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le code d’alliance de Marilyn</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Elle a su attirer les hommes de pouvoir et d’argent et poser ses conditions. Elle est retournée à Hollwood suite à un contrat par lequel elle touchait un cachet plus important. Elle avait dès lors un droit de regard sur les scénarii de ses films, sur les réalisateurs et directeurs de la photographie. Cela signifie qu’elle gérait et calculait son image. C’est elle qui en décidait. Elle a créé son personnage d'actrice, femme superbe et captivante.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/25949645.jpg" target="_blank"><img id="media-126726" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2569918131.jpg" alt="marylin monroe,féminisme,etude genre,suicide,cinéma,soumission,stéréotype,hommes,femmes," /></a></span></strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Lorena Parini illustre ensuite son article par un feu d’artifice de clichés flamboyants, dont on peut se demander s’ils ne sont pas l’expression d’une jalousie secrète: <em>«L’une des figures de la femme désirable allie la beauté, la simplicité, la naïveté et cette part de petite fille qui demeurait toujours visible chez Marylin. La beauté, principal atout pour plaire aux hommes, la simplicité d’esprit car les femmes trop cultivées ne sont pas désirables, la naïveté car il faut donner l’illusion aux hommes qu’ils vous apprennent la vie et surtout qu’ils peuvent vous initier aux plaisirs sexuels et aux jeux subtils de la soumission consentante.»</em></span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Marilyn</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> osait chanter de manière langoureuse au président des Etats-Unis, homme marié et puissant qui était son amant: <em>«Happy Birthday Mr Président»</em>. Devant une salle entière. Quelle audace! Quel aplomb! Quel caractère! Personne ne l’a contrainte.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et puis que connaît l'auteur de l'article aux hommes, à part les romans-photos peut-être? Et si la différenciation des comportements était une stratégie du désir utile et co-décidée, et non une aliénation? Et où, dans quel évangile, est-il écrit que l’on puisse se construire sans le regard des autres? Et quand donc les féministes cesseront-elles de prendre les femmes pour des idiotes? L’Homme est un animal social. Le regard d’un homme, d’une femme, d’une mère ou d’un père, ou d’un groupe, contribue à tous, femmes et hommes, nous former dans une dynamique interactive. Les enfants sauvages n’ont ni culture, ni langage. Oui nous cherchons aussi à plaire. Où est le mal? C’est un code d’alliance: les hommes comme les femmes cherchent à plaire. C’était le code central de </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Marilyn</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">, celui qui marchait le mieux. C’était son choix. Ce n’est pas une affaire de genre. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le Genre est une entreprise de destruction de la culture et de refus du réel. Cette théorie réduit un peu plus chaque jour le champ intellectuel dans lequel l’humain peut tenter de s’appréhender. Les maîtresses à penser universitaires veulent conformer le réel à leur théorie. Lorena Parini le confirme.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Comment, comment en arrive-t-on à instrumentaliser à ce point les femmes et à les présenter sans rire comme des victimes universelles? Fabriquer des victimes à la chaîne: triste état d'esprit. C’est un mépris historique des femmes, <a href="http://www.atypic.ch"><span style="text-decoration: underline;"><em>rendues au stade d’objets par la Feminista</em></span></a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A ce féminisme, une seule antidote, une seule réponse, drôle, joyeuse et sexy:</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><object width="420" height="315" data="http://www.youtube.com/v/IGS3ajP9vsc?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/IGS3ajP9vsc?version=3&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Marilyn Monroe continue à nourrir les imaginaires. Lorena Parini, universitaire spécialiste en Etudes Genre, publie dans <span style="text-decoration: underline;"><em>lesquotidiennes.com</em></span> un article sur l’actrice américaine selon le prisme du genre.</span></p>
Bonnes Nouvelleshttp://chayr.blogspirit.com/about.htmlnéologismetag:chayr.blogspirit.com,2012-08-10:17021232012-08-10T09:05:00+02:002012-08-10T09:05:00+02:00 Islam et musulman sont-ils des néologismes ? c'est à dire des mots forgés...
<p><img id="media-310879" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://chayr.blogspirit.com/media/00/00/251317911.jpg" alt="NapoléonPesteJaffa.jpg" />Islam et musulman sont-ils des néologismes ?<br />c'est à dire des mots forgés récemment.<br /><br />1 - le mot arabe <em>mouslim</em> (et non le mot français "islam" mot forgé en 1697) signifie en français : <span style="text-decoration: underline;">parfait </span>[au <strong>DIEU</strong> Unique] et non pas soumis comme ont voulu nous le faire croire les musulmans</p><p>(voir la seule occurrence de ce mot dans le Coran/Sourate n°2 <em>al baqarah : moussalamat</em> [une vache] parfaite, sans défaut.)<br /><br />2 - "musulman" est un néologisme forgé sur le tard, soit en <strong>1697</strong> selon le dictionnaire Larousse.<br /><br />3 - ni les mots "mouslim" (arabe), ni "parfait" (français) et encore moins "musulman" n'existaient à l'époque d'Abraham puisque ce dernier parlait l'hébreu et peut-être l'Araméen ? <br /><br />4 - Abraham, Ismaël, Isaac, Moïse, et même Jésus étaient déjà <span style="text-decoration: underline;">à la recherche de la perfection</span> à l'immitation de <strong>DIEU </strong>est parfait et non pas "musulmans" ce qui serait un anachronisme total.<br /><br />5 - "islam" nom commun français, n'existe que depuis 1697. <br />Avant on disait le mahométisme ( parfois mahométanisme),<br />expression qu'employait encore, lors de son périple en Egypte<br />le jeune général Bonaparte en <strong>1799</strong>.<br /><br />6 - nul ne conteste que les mots <em>a°l islam</em>, <em>a°l mouslimin </em>et <em>a°l mouslim</em> existent en langue arabe.<br /><br />Ce qui est contesté, c'est l'utilité, la nécessité, la pertinence d'avoir forgé les mots "islam" et "musulman" dans la langue française qui est assez riche de mots équivalents : Les mots <span style="text-decoration: underline;">perfection</span> et <span style="text-decoration: underline;">parfait</span> existaient déjà en français et rendent très correctement les termes coraniques.<br /><br />En créant ces néologismes, les "traducteurs", peuvent-ils porter ce titre ? des moines de Maredsous ? ont volontairement cherché à nuire à la Parole du <strong>Dieu</strong> Unique exprimée par le <em>qour'an</em>, en voulant accréditer l'idée que ces nouvelles Ecritures (<em>qour'an</em>) différaient de l'enseignement de la Bible.<br /><br />En déclarant les adeptes du <em>qour'an</em> "musulmans", ils ont créé une nouvelle caste de croyants, qu'il était ensuite facile de traiter d'infidèles. Diviser pour régner. Evidemment les émirs "musulmans" ont approuvé cette distinction qui faisait leurs affaires et ont retourné l'argument contre les chrétiens de l'époque. Heureusement, il y eut quelques célèbres exeptions que nous vous conterons ultérieurement.<br /><br />Alors que si les "traducteurs" avaient choisi le mot <span style="text-decoration: underline;">parfait</span>, (ou perfectionniste) les chrétiens et les adeptes de Mouhammad auraient pu dire en coeur :<br /><br />Nous voulons être parfait comme le <strong>Dieu</strong> nous a demandé d'être parfait, de rechercher, d'aspirer à la perfection !<br /><br />Ces néologismes sont comme des bombes à retardement qui aujourd'hui explosent à la figure des croyants sincères des autres religions monothéistes.<br /><br />[Gravure : Napoléon visitant la "maison de la peste" à Jaffa.]</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlNous faisons tous avectag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-07-04:32982502012-07-04T11:03:00+02:002012-07-04T11:03:00+02:00 Le petit déj au lit est un moment délicieux. Ceci compense cela. Les...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/803739915.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3260214155.jpg" id="media-119770" alt="ManWoman1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-119770" height="245" width="245" /></a>Le petit déj au lit est un moment délicieux. Ceci compense cela. Les indignations sur les quelques miettes qui tombent sur l’oreiller sont moins virulentes. Bien sûr il y a un plateau censé protéger la couche. Mais on sait ce que c’est: le plateau est toujours trop petit. Ou bien il bouge - les plateaux aiment bouger tout seuls, et là hop! un morceau de pain se lâche dans les draps. Les petits bouts de croûte piquent, la mie colle. Bon prétexte pour passer la main partout sur le drap. Et du drap au corps, il n’y a qu’un pas. Ou qu’une main. Le petit déj est propice aux câlins boulangers. On n’en fera pas un fromage.<br /> <br /> Mais les miettes dans le salon devant la télé, c’est rédhibitoire. Un vrai cas de rupture de contrat. Un motif de guerre. Pas moins.<br /> <br /> Alors quand, époumonée, en sueur, la voix cassée, les mains tremblantes, en crise d’hypoglycémie, hésitante entre le cramoisi du sud et la pâleur des héroïnes russes, cheveux en bataille, des traces de mascara jusqu’aux genoux, vous lâchez enfin prise, il vous reste trois solutions:<br /> <br /> <b>1.</b> Vous posez l’aspirateur à côté de lui. Pas besoin de mots: vous prenez votre regard réprobateur et sévère qui lui rappellera sa môman dans ses mauvais jours, puis vous regardez l’aspirateur et ensuite les miettes. S’il semble n’avoir pas compris, vous recommencez le mouvement: son regard, l’aspirateur, les miettes. En principe il n’est pas bête - sinon ce ne serait pas votre homme - et il comprendra au bout de trois fois au maximum. Parce qu’au-delà de trois fois il n’arrive plus à faire semblant de ne rien voir.<br /> <br /> Le coup de l’aspirateur ne marche pas toujours. D’abord je pense que c’est une mauvaise idée de poser l’aspirateur près de lui quand le programme télé est passionnant. La télé est mémoriphage. Il oublie donc vite. D’autre part jouer à la maman est un plan qui se révélera tôt ou tard foireux. Enfin les hommes s’en voudraient de défaire ce que vous avez fait: si vous posez l’aspirateur dans le salon sans l’utiliser c’est le début d’une oeuvre d’art. On ne touche pas au travail d’une artiste en pleine inspiration.<br /> <br /> <b>2.</b> Vous le quittez, vous faites vos valises et retournez chez votre ex insupportable, décevant, stupide, tellement toujours derrière vous que vous étouffez de sécurité affective (avoir quelques manques dans ce domaine attise les sentiments). Vous risquez aussi de vous retrouver toute seule, ou chez <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/195377889.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1917633011.jpg" id="media-119771" alt="ManWoman2.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-119771" height="331" width="251" /></a>ce type qui n’arrêtait pas de vous draguer à l’arrêt du tram. Je soupçonne certains hommes d’utiliser les transports publics en vue de transports amoureux. Ou pire: vous allez chez vos parents. Mais comment, à 40 ans, direz-vous au suivant: «J’habite chez mes parents»? Il fuira!<br /> <br /> Et puis non, quand-même, le quitter pour des miettes de chips sur le parquet, c’est léger. Moi, si une femme belle et attirante et tout et tout me dit qu’elle a quitté son homme pour des miettes de chips, j’abrège la rencontre. Ou je lui donne l’adresse d’un psy.<br /> <br /> <b>3.</b> La meilleure solution: vous faites avec. Vous cessez de vous prendre la tête pour ces miettes et de vous plaindre. De toutes façon il ne changera pas. Vous aimeriez bien qu’il change: la fibre de la tyrannie en vous ne ramollit pas si rapidement. Changer l’homme, n’est-ce pas le rêve secret des femmes?<br /> <br /> Changer l’homme: n’y pensez pas. Prenez le comme il est. Avec tout. Un homme c’est tout ou rien. Il a eu un passé avant vous. Dans ce passé l’aspirateur n’avait pas encore été inventé. Les chips, oui. Les hommes, très sensibles à la nature, ouvrent la fenêtre et laissent les moineaux manger les miettes. Et les cacas de moineaux, qui les nettoie? Personne: les hommes sont des nomades, ils changent la yourte de place quand c’est trop sale. Vous n’habitez pas dans une yourte? Vous devriez, c’est très pratique pour déménager.<br /> <br /> <br /> En résumé, l’homme ayant eu un passé, et ne pouvant changer ce passé, vous faites avec. Vous acceptez que ce soit sa manière d'occuper le territoire. Donc vous trouvez le moyen de lui faire passer l’aspirateur sans jouer sa maman, sans pleurnicher, sans passer pour une harpie et sans faire un compte d’épicière sur le nombre de fois où lui l’a passé (on sait que vous êtes mieux que lui, n’enfoncez pas le clou: ce n’est jamais bon d’humilier un homme). Débrouillez-vous. Après tout, c’est vous qui êtes demandeuse. Et votre cerveau est plus complexe et créatif que les stéréotypes féminins que l'on voudrait vous imposer.<br /> <br /> Cela marche jusqu’à un point. La fibre tyrannique ramollie peut toujours redurcir. C’est un phénomène très féminin. Au début vous penserez avoir progressé, être devenue tolérante. Et puis un jour une copine vous invite à boire un café, et là quand vous dites qu’il fait des miettes elle saute en l’air: «Non mais, tu te rends compte? Et tu acceptes ça?! Ma pauvre, tu es bien soumise à ton mec». Et aujourd’hui, il y a toujours de bonnes copines pour appuyer sur le bouton de la soumission. C’est à la mode. Méfiez-vous: ce n’est jamais gratuit. Ou bien elle a des vues sur votre homme. Ou bien elle a tout raté de son côté et elle ne supporte pas de voir un couple qui tient. Ou bien elle se mêle de ce qui ne la regarde pas et prend le pouvoir sur votre couple.<br /> <br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3495415116.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/455189436.jpg" id="media-119772" alt="Hollande-Ségo.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-119772" height="200" width="301" /></a>Le mieux c’est de faire avec. On sait que «faire avec» contient l’idée: «il n’est pas exactement comme je veux, j’aimerais le changer, mais bon tant pis, je n’ai pas trouvé mieux». De toutes façons hommes et femmes sont différents. La preuve en image <i>(cliquer pour agrandir)</i>. Vous avez eu un frère? Vous connaissez donc la différence entre sa chambre et la vôtre et entre sa voiture et la vôtre. Et vous savez que si lui utilise un seul produit d'hygiène pour tout, vous avez besoin d'un rayonnage. C'est votre manière d'occuper le territoire. Lui ce sont les miettes de chips. Chacun son truc. Vous n’avez pas eu de frère? Alors il faut vite apprendre comment fonctionnent les hommes.<br /> <br /> <br /> Quand quelque chose ne va pas comme nous voulons, nous faisons tousses avec. (Tousses = toutes et tous. C’est mon langage fémisculin).<br /> <br /> D’ailleurs l’exemple vient de haut. De Vava. Valérie Trierweiler a commenté une photo de Fanfrelande avec Ségolène dans un livre récent. Voyant son homme aux côté de l’ex, elle dit:<br /> <br /> <i>«Oui, l'homme que j'aime a eu une femme avant moi. Je fais avec.»</i><br /> <br /> Une grande ado cette Fanfreluche! Alors si même elle, régente du royaume de France au caractère emporté, femelle jalouse et possessive, fait avec, ô combien plus vous-même ferez avec les miettes de chips. D’ailleurs, pendant qu’il éparpille des miettes, il ne fait pas la bise à son ex. C’est toujours ça de gagné!</p><p style="text-align: justify;">Si votre homme aime regarder la télé en mangeant des chips et qu’il répand des miettes partout sur le parquet - ou pire, sur le tapis - vous allez le lui dire. Normalement vous ne serez pas très contente. Je ne connais personne qui garde le sourire en voyant l’autre cochonner la maison. Sauf au petit déj au lit.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlEgalité, symétrie et dissymétrietag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-06-19:32982212012-06-19T00:03:00+02:002012-06-19T00:03:00+02:00 La symétrie est un effet de miroir. Si l’on pose un miroir verticalement...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3630382904.jpg" target="_blank"><img id="media-118536" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1652814398.jpg" alt="symétrie2.jpg" name="media-118536" /></a>La symétrie est un effet de miroir. Si l’on pose un miroir verticalement et légèrement de biais au milieu de l’image ci-contre la même image sera à nouveau présente. Les formes régulières captent l’attention plus que les autres. Le carré, le cercle, l’étoile à six branches sont particulièrement prégnantes pour l’esprit.<br /> <br /> Pourtant la symétrie n’est pas la représentation la plus fréquente dans notre monde, même si les espèces en ont des caractéristiques. Pris par le milieu dans la sens de la longueur le corps et le visage des mammifères présentent des formes assez symétriques, même si l’on y constate des différences morphologiques. Mais dans le sens de la largeur la symétrie est moins relevante. Les organes internes sont relativement symétriques mais pas tous. Certaines plantes et fleurs sont symétriques, beaucoup d’autres pas. Les arbres par exemple présentent une symétrie relative.<br /> <br /> Dans le domaine de la reproduction, les sexes ne sont pas symétriques et leur fonctions ne sont pas identiques. C’est grâce aux différences que la reproduction est possible.<br /> <br /> L’égalité aujourd’hui appelle régulièrement la notion de symétrie. Hommes et femmes doivent pouvoir être les mêmes, symétriques donc semblables et interchangeables. Comment est-ce possible si nous sommes fondamentalement dissymétriques? C’est en partie possible parce que, bien que chaque sexe ait ses pécifications, une grande part de notre existence dépend davantage de l’adaptation que de la programmation. Nous ne sommes pas finis à la naissance, moins encore que d’autres mammifères. C’est peut-être ce qui fait la grande vitalité de notre espèce: malgré sa complexité elle est plastique, souple, évolutive. Elle peut apprendre beaucoup. On sait aussi que des comportements sociaux induisent des modifications dites «épigénétiques», lesquelles génèrent des caractères non héréditaires mais cependant transmissibles. L’humain est donc profondément adaptable. Il n’est pas définitivement obligé à certains rôles, sauf dans le domaine de la reproduction.<br /> <br /> Cette capacité d’adaptation ne signifie pas que les sexes deviennent ou deviendront semblables. Si l’égalité est entendue comme la similarité, alors nous sommes fondamentalement inégaux. Nous sommes inégaux entre les sexes, nous le sommes entre les individus de même sexe. C’est ce qui a possiblement été à l’origine de la différenciation et répartition des rôles.<br /> <br /> L’inégalité et la dissymétrie ne sont pour autant pas automatiquement génératrices de domination ou de subordination. La répartition des rôles et des fonctions biologiques engendre une inégalité dans les deux sens. Aux hommes un domaine, aux femmes un autre.<br /> <br /> Le domaine des hommes est-il si attractif, si formidable, si joyeux et facile, que tout pousse vers ce modèle? Car si beaucoup femmes veulent faire les mêmes choses que les hommes, l’inverse n’est pas vrai: peu d’hommes veulent faire les mêmes choses que les femmes.<br /> <br /> Etrangement on attribue à des métiers masculins plus de prestige qu’à des métiers féminins. Président, juge, médecin, sont plus prestigieux que tisserande, caissière, infirmière. Mais pourquoi donner au critère du prestige tant de valeur? Pourquoi ne pas donner plus d’importance au critère d’utilité, d’humanité, de service aux autres par exemple?<br /> <br /> Quand j’entends quelqu’un parler avec admiration d’un chef politique et ensuite mépriser une caissière, je me dis que ce monde-là est détestable et à changer. Ne peut-on pas donner de la considération à tous les humains, quels que soient leur rôle et leur place?</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Il y a dans la symétrie quelque chose qui saisit, quelque chose d’hypnotique. Voir deux éléments semblables et inversés éveille une résonance très intime. Peut-être notre cerveau est-il physiologiquement préparé à cette résonance par les deux hémisphères qui sont eux-mêmes symétriques.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlCarnet d’un rêveur (3)tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-05-28:32981812012-05-28T00:33:00+02:002012-05-28T00:33:00+02:00 Il marche droit devant. N’écoute rien. Il n’y a rien à entendre. Il a...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3965149937.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/160849734.jpg" id="media-116666" alt="MontagneRouge.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-116666" /></a>Il marche droit devant. N’écoute rien. Il n’y a rien à entendre. Il a pris la piste et c’est tout. Le soleil a passé les trois quarts du ciel. Les ombres s’allongent. Depuis trois heures qu’il marche la soif le prend. Sa réserve d’eau est prévue pour relier la ville. Maintenant il doit l’économiser. Il explore le sol, fouille de la main, tâte, cherche un contact, le trouve: un caillou lisse et vert. Sucer un objet humecte la bouche. Il introduit le caillou entre ses lèvres et le fait rouler sur sa langue, sous sa langue, d’une joue à l’autre. Un saveur acide s’en dégage. Il reprend sa marche. Est-ce le soleil? La fatigue? Le paysage devient flou. Peu. Juste assez pour qu’il ne distingue plus la piste. Il zigzague. Il croit voir une créature et l’apostrophe:<br /> <br /> - Va-t-en! Va-t-en de mon chemin. Je suis ici sur ma terre, je suis le maître de ces lieux. Pars, pars te dis-je! Je n’ai jamais vu de bête aussi stupide, à se tenir au milieu de nulle part. Est-ce moi que tu cherches? Viens-tu me punir pour ma rébellion? J’ai déserté, oui, dé-ser-té mon monde. Je n’en veux plus. Je jette loin de moi tout ce qui m’a fait. Mes ancêtres n’étaient que des lâches, des obéissants dépourvus de dignité. Comment ont-il pu s’incliner devant cette loi? Qui a décidé des règles? Et qui t’envoie pour me poursuivre?<br /> <br /> Il sent une étrange agitation le gagner. Son corps frissonne. Les couleurs changent. De jaune le sable est devenu beige. Il respire. Une odeur animale flotte autour de lui. Du musc, du poil, de la sueur. Il respire profondément. Il ne sait d'où vient odeur. La créature n’est plus devant lui. Il se retourne, tourne et se retourne encore. Elle bouge avec son regard. Il ne peut la saisir, la fixer. Saisir, fixer.<br /> <br /> - Saisir! Fixer!<br /> <br /> Il crie ces mots plusieurs fois.<br /> <br /> - Saisir! Fixer! Saisir! Fixer!<br /> <br /> Rien ne se passe. La créature a toujours un regard d’avance. A force de tourner son équilibre vacille. Il fixe un caillou au sol comme si c’était une montagne, y accroche son regard. Le monde tourne autour de lui tandis qu’il reste immobile.<br /> <br /> - Saisir! Fixer!<br /> <br /> Voilà ce qu’il doit faire: saisir et fixer quelque chose dans son esprit. L’humain ne peut flotter longtemps. Il a besoin de saisir des deux mains ou des deux yeux. Ou des deux coeurs. Du coeur gauche et du coeur droit. Saisir et fixer ordonnent le paysage. Les arbres, ces morceaux de bois longilignes, se placent à la verticale. La mer, mouvement incessant ou plat d’huile, pose l’horizontale. Quand l’esprit saisit il fixe. Quand il fixe il commence à exister. Il peut alors sauter dans le paysage d’une case à l’autre dans un ensemble de rectangles. Saisir et fixer. Dessiner la structure du monde et s’y faire une place. Il a étudié les rectangles à l’école. Il connaît l’angle droit que l’arbre compose avec la terre. Il peut construire un mur avec cet angle. Une maison. Quelque chose de solide. Y mettre une fenêtre. Il ne connaît pas les fenêtres. Dans son village les maisons n’ont pas de fenêtre. Elles n’ont que des portes. Et des trous dans le toit pour s’éclairer. A quoi sert une fenêtre? Drôle de question, se dit-il.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/4143984302.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1571966496.jpg" id="media-116667" alt="fenêtre2.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-116667" /></a><br /> - Drôle de question! A quoi sert une fenêtre? A voir dedans bien sûr.<br /> <br /> S’il n’y avait pas de fenêtre on ne saurait pas s’il y a un dedans. Ni si elle est habitée. Il faudrait au moins une porte pour entrer et détecter un éventuel dedans. A l’école il avait vu une image de fenêtre apporté par un voyageur.<br /> <br /> «S’il y a une porte, et pas de fenêtre, et que l’on est dedans, et que la porte se referme, comment savoir s’il y a encore un dehors? Comment savoir s’il y a un dehors en dehors de notre esprit? Il faut donc une fenêtre pour voir dehors.»<br /> <br /> - La fenêtre sert à voir dehors bien sûr.<br /> <br /> «Quand on construit une maison en pierre on doit mettre une grosse pierre longue en haut du trou de la fenêtre pour que le mur ne tombe pas dans le trou. C’est encore une affaire d’angle. Chez moi il n’y a pas de pierres assez longues pour construire des angles et creuser des fenêtres dans les murs. C’est important les angles. Saisir, fixer, faire tenir le paysage. Il paraît qu’il n’y a pas d’angle droit dans l’univers. C’est nous qui les avons inventés. Il y a des nuages, des sphères, des filaments, des poussières, mais pas d’angle droit. Comment l’univers peut-il tenir?»<br /> <br /> Cette idée suscite une terrible angoisse en lui. Sans angle droit l’univers ne peut pas tenir. Et s’il ne tient pas il va s’écrouler d’un instant à l’autre. Comme le mur au-dessus du trou de la fenêtre! Il réalise qu’il a pensé «chez moi» à propos des murs sans fenêtres de son village. Est-ce encore chez lui? Est-on chez soi dans l’endroit où l’on est né? Ou là où l’on se trouve à la seconde où l’on y pense?<br /> <br /> - Où est-ce chez moi? Je n’ai plus de chez moi. Je me suis enfui et je n’y retournerai jamais. Montre-toi, je veux te voir!<br /> <br /> Il cherche à nouveau à saisir la créature. L’odeur animale est forte. Elle doit être tout près. L’odeur se mêle à la saveur acide de la pierre. Il tourne et tourne pour saisir et fixer la bête mais perd l’équilibre et manque de tomber. Il repense à l’univers qui va s’écrouler. Pour ne pas être écrasé il faut courir, courir très vite, le plus loin possible. Habité d’une étonnante puissance, le corps soudainement en feu, il se met à courir, courir très vite, en soufflant comme une forge, en hennissant comme un cheval. Il court, court tout droit vers la montagne. Le sable est orangé. Ses jambes grandissent. Son cou gonfle. Du moins le croît-il. Ses mains sont aussi larges que des rames. Il nage dans l’air. Du moins le pense-t-il. Il court, très vite, vers la montagne. Il crie, souffle, court, chante, monte sur le premiers talus, descend dans des ravines asséchées, évite des buissons, bondit comme un félin, rugit, monte à l’assaut de la montagne, un bruit de galop dans les oreilles. Un éclat de lumière venu des rochers plus haut lui arrache un cri. Est-ce l’univers qui s’écroule? Un long cri qui résonne, roule, disparaît et revient.</p> <p style="text-align: justify;">* * *</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Sur la route qui mène à la ville, baluchon à l’épaule, sabre à la ceinture, le forgeron marche d’un bon pas.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <i>A suivre.</i><br /> <br /> <br /> <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/05/25/carnet-d-un-reveur-2.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>Pages précédentes ici.</b></span></a></p><p style="text-align: justify;">La piste conduit Marco dans un abîme d’incertitude. Il marche depuis trois heures. Aucun signe de vie. Les traces de l’auto ont disparu. Il avance dans un monde fait pour les désespérés ou pour ceux qui ont perdu la raison. Marco n’est ni l’un ni l’autre. Ou bien il l’ignore. Il est peut-être fou, si secrètement que lui-même ne le sait pas. Quelle impulsion mystérieuse l’a poussé sur la piste? Il faut être un peu fou, au moins un peu. Il n’y a pas de vie de ce côté. C’est l’antichambre de la fin. Après, le monde s’arrête. C’est ce qu’il pense. Une telle piste ne peut être que sans issue. Plus de temps. Plus d’espace. Rien qu’une infinie dilution des limites. Même la végétation a fui. Ni mousse ni lichen. Rien de ce que l’on trouve sous les climats austères. Aucun jus de vie ne pourrait sortir de ces cailloux, de cette misère plus sèche qu’un visage aux larmes épuisées. Ce bout de désert est laissé aux serpents et aux scorpions. Les humains n’y sont pas les bienvenus. Ceux qui par dépit ou crânerie s’aventurent sur ces terres brûlées plongent dans l’égarement.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlCarnet d’un rêveur (2)tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-05-25:32981772012-05-25T13:46:00+02:002012-05-25T13:46:00+02:00 Les caravanes passent donc ailleurs. Doit-il attendre qu’une averse...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3071823984.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1305693636.jpg" id="media-116600" alt="CarnetRêveur.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-116600" /></a>Les caravanes passent donc ailleurs. Doit-il attendre qu’une averse traverse son esprit? Qu’une pluie d’idées ouvrent un chemin dans le désert? Pas de rivière dans sa tête. Seulement une question: pourquoi lui? Ce carnet le dérange. Il n’a pas le temps de lire. Il part vivre une autre vie. Il n’est pas n’importe qui. Il a changé de statut. Depuis ce matin il n’est plus soumis. «Je ne suis plus le projet des autres!». Il est devenu quelqu’un. Il est libre. Ou il commence à l’être.<br /> <br /> Ce monsieur qui ne va nulle part écrit pour le premier inconnu venu. C’est facile de trouver un inconnu quand on dispose d’une voiture. Il suffit de partir au hasard, de regarder autour de soi. Marco imagine l’étranger scrutant le paysage derrière le pare-brise poussiéreux. Peut-être appelle-t-il:<br /> <br /> - Inconnu! Inconnu! Où es-tu? Viens cher inconnu. J’ai un cadeau pour toi.<br /> <br /> Il appelle un inconnu, comme on appelle un animal avec de la nourriture.<br /> <br /> - Viens cher inconnu. J’ai quelque chose à manger pour toi. Je te donne mon rêve.<br /> <br /> Il pense faire un cadeau de valeur: son rêve de vie, dans un carnet a la couverture jaune pâle. Mais Marco ne veut pas être le premier venu. Il a quitté son village, quand-même, et sa famille, et ses amis. Alors que tous restent sans s’opposer, il part. Ce n’est pas rien. Il n’est pas un inconnu, il est quelqu’un maintenant. Il se tient là, sur cette route, connu de lui-même, dans sa fierté téméraire. Et voilà un étranger qui le considère comme un inconnu. Il aurait pu s’arrêter. Faire connaissance. Dire son nom, son origine, et laisser venir le reste. Marco ne veut pas devenir le projet de l’étranger. S’il garde le carnet il entre dans le rêve du rêveur. Il réfléchit quelques secondes. Non, il ne réfléchit pas. Il est suspendu, comme on est parfois suspendu: à rien. Et d’un grand geste il jette le carnet du rêveur loin de lui dans l’étendue de sable et de pierres. Il ramasse ensuite son sac et reprend sa marche vers l’ouest, ver la mer. Vers la ville. Après quelques minutes il arrive à l’embranchement de la piste empruntée par le rêveur. Il s’arrête. Encore une fois il est suspendu. Puis il s’engage sur la piste.<br /> <br /> <br /> * * *<br /> <br /> <br /> Au village le désordre règne. Le départ de Marco a été un choc. On s’affaire, à rien, à courir de gauche et de droite parce que les chefs de clans ont froncé les sourcils. Ce seul signe suffit à rendre fébrile la plus tranquille des paysannes. La colère rôde et tremble comme une terre qui souffre de la colique. Il faudrait réunir un conseil des chefs. On ne le fait pas. Leur silence montre leur désapprobation, pire: le courroux profond qui les anime. La désobéissance de Marco est déjà une offense. Son insoumission, un défi à la loi. Son départ, une provocation. La tranquillité du village est bafouée.<br /> <br /> On l’aurait banni ce serait différent. Les chefs garderaient leur pouvoir. Marco a pris les devants. Il a pris leur pouvoir. Ils sont démunis comme des enfants. Leur autorité est malmenée. Ils sont humiliés. Au travers de leurs chefs ceux qui obéissent aussi sont humiliés. Une grande humiliation comme un vent de sable paralyse le village: on n’y voit plus clair et tout est sale. Sauf que c’est dans la tête que tout est sale.<br /> <br /> A la mi-journée le forgeron revient. C’est un grand gaillard, le plus grand et le plus costaud du village. On ne sait jamais où regardent ses yeux étroits. On l’entend souffler de loin. Il revient de sa tournée avec son chien pisteur. Il ramasse des cailloux de minerais dans la région de l’ancienne mine, qu’il fait fondre pour en tirer quelques grammes de métal. Il forge des couteaux, des épées, des bouilloires et des marmites. Son pas lent et lourd terrorise les enfants. Quand ils ne sont pas sages les parents leur font peur:<br /> <br /> - Si tu continue je t’amène chez le forgeron!<br /> <br /> On ne sait pas pourquoi, ni quelle punition il pourrait bien leur infliger. Aucun enfant n’y est jamais allé. La menace suffit. Ils imaginent quelque chose ressemblant à un ogre. Ils ignorent ce qu’est un ogre. Il n’y en a pas dans leur légendes. D’ailleurs les ogres vivent dans les forêts et il n’y a pas de forêt ici. Il n’y en a plus. Tous les arbres ont été coupés pour étayer l’ancienne mine. Avant il faisait bon vivre. La rosée rafraîchissait les matins et une courte herbe verte dessinait des tapisseries entre les troncs, au pied des collines qui entourent le village. Les arbres attiraient plus de nuages. La terre, de consistance épaisse et dont l’humage révélait la variété d’espèces qui pouvaient y être cultivées, recelait une vaste nappe d’eau dans ses profondeurs. La fontaine coulait sans jamais s’interrompre, mais aussi des sources captées jusque dans les maisons. L’abondance rendait le caractère plus souple et adouci.<br /> <br /> Le retour du forgeron est un événement. D’habitude il reste enfermé pendant des semaines dans sa forge. On entend le rugissement rauque du feu, les coups clairs qui s’envolent dans l’air et les chuintements du métal rougi plongé dans la terre boueuse. Il ne sort que pour aller ramasser les cailloux et quelques morceaux de charbons de bois dont il rapporte un grand sac sur son dos. Les chefs l’envoient chercher et lui exposent la situation. Pourquoi à lui? Pourquoi ce privilège? C’est un homme qui ne pense pas: il agit. Il saura ce qu’il faut faire. S’il ne fait rien, on acceptera l’humiliation. S’il bouge, il lavera l’affront.<br /> <br /> Après avoir écouté les chefs le forgeron va à sa maison. Il prépare un sac avec des affaires. On lui donne une réserve d’eau. La journée est déjà avancée: il partira demain matin. Il prendra sa plus grande épée, celle dont la lame effilée peut trancher une tête en un seul coup bien porté. Il lavera l’affront. Le prix est la mort. Il trouvera Marco où qu’il soit et le tuera.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <i>A suivre.</i></p> <p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/05/23/carnet-d-un-reveur-1.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>Première partie ici.</b></span></a></p><p style="text-align: justify;">Marco relève les yeux. Ses pieds et sa tête s’interrogent. Le nuage de poussière devient tout petit, comme un ruban clair qui tombe au sol. Doit-il encore attendre, une autre automobile, une caravane? Il n’y a pas de caravane ici. Elles ne viennent plus à son village. Autrefois leur route y passait. Il y a longtemps. Depuis l’abandon des mines la région était entrée en solitude. Le chemin s’était refermé. Les gens aussi. Parfois ils se querellaient. Trop de solitude, trop de dureté, trop de loi, cela en rendait fous. Ils se querellaient pour un coin d’ombre volé par un voisin, ou pour une figue mangée par un chien errant. Il arrivait que les querelles finissent dans le sang. Un mort pour rien, comme une expiation qu’aucun dieu ne demande. Personne ne jugeait le survivant. Aucun homme de loi, aucun chef coutumier. On ne lui reprochait rien. Il s’était défendu: c’est ainsi que le village pensait. Cela évitait les questions. Et puis faire une enquête aurait entraîné un procès, une condamnation à mort - homme pour homme, femme pour femme. Le village n’avait pas assez de bras et de ventres. Un mort ou une morte, c’était déjà bien assez. On en restait là. On ne tuait pas deux fois pour la même cause.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlViolence féminine: Isabelle Alonzy Alonso ne savait pas...tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-04-25:32981292012-04-25T01:03:00+02:002012-04-25T01:03:00+02:00 Ce doit être un doux rêve chez elle, la domination. Un désir presque...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1252232804.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/246191828.jpg" id="media-114047" alt="Alonso2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-114047" height="261" width="298" /></a>Ce doit être un doux rêve chez elle, la domination. Un désir presque amoureux de pouvoir? Car l’histoire qu’elle raconte est bien que les femmes prennent le pouvoir sur les hommes. Elles pourraient prendre le pouvoir sur la politique, sur les armées, non: c’est sur les hommes. C’est peut-être pour elle une aide à la jouissance. Dominer lui donnerait-il une extase?<br /> <br /> Dans son roman les hommes sont donc dominés, se maquillent, et le héros est violé. Parce que bien sûr, il faut du viol pour montrer en sens inverse que l’homme est forcément un violeur. Et elle déroule son évangile:<br /> <br /> <i>«Si l’on a un statut inférieur, il y a une nécessité de plaire aux dominants. Les hommes se maquillent, s’épilent et s’habillent élégamment pour attirer l’attention des femmes».</i> Ce qu’elle veut dire, puisque son roman serait une inversion de la réalité, c’est que les femmes se maquillent, s’épilent et s’habillent élégamment parce qu’elles seraient dominées.<br /> <br /> C’est amusant. D’une part Isabelle Alonso assume donc qu’elle serait dominée vu son maquillage. D’autre part parce que de tous temps, et au moins autant que le femmes cherchent à séduire les hommes, ceux-ci dans leur majorité ont cherché à séduire les femmes, par leur élégance, par les mots, en prenant le pouvoir (certaines aiment les hommes de pouvoir) ou en développant leur apparence musculaire. Si les hommes cherchent autant à plaire c’est que dans leur majorité ils seraient dominés par les femmes?<br /> <br /> Mais ça ne va pas ça: si les hommes veulent plaire aux femmes, et si les femmes se maquillent pour plaire aux hommes, tout le monde est dominé?!?!?! Il n’y aurait pas de dominants? Tout l’évangile de la Féminista s’effondre!<br /> <br /> Donc, Mesdames, sachez que, selon sainte Isabelle Alonso, vous vous faites séduisantes parce que vous êtes de pauvres petites choses soumises et dominées et que vous cherchez à plaire aux mâles forcément dominateurs. Il n’y a de femme bonne et libre que mal sapée, les yeux cernés, le teint blafard, pas coiffée et les mains sèches. Ne pensez même plus au rouge à lèvres: c’est le diable inspiré par les mâles qui vous pousse à en mettre.<br /> <br /> <br /> Mais il y a mieux: Isabelle Alonso ne savait pas.<br /> <br /> Elle ne savait pas que les femmes pouvaient aussi être violentes. Et elle semble croire à ce qu’elle dit:<br /> <br /> <i>«Dans mon écriture, je devais rendre envisageable que le pouvoir fasse de la femme un être violent et brutal».</i><br /> <br /> Et elle dit cela sérieusement. Ce qui signifie que pour elle les femmes sont incapables d’être violentes ou brutales, qu’elles sont incapables de violence, et que seuls les hommes porteraient la charge de la violence. Ben tiens!<br /> <br /> Elle a trop lu Blanche Neige réécrit par Landru. La violence masculine serait la seule. Et la violence féminine, qu’elle «a dû rendre envisageable», n’existerait que dans son roman. On sent bien l’effort surhumain et contre nature qu’elle a dû faire pour la rendre envisageable. On sait bien que par nature les femmes sont douces, soumises, silencieuses, et les hommes dominateurs, brutaux et tonitruants. Pauvre Isabelle Alonzy Alonso. Elle aurait pu se simplifier la vie et prendre au hasard les faits divers. Tiens, par exemple, tiré de <a target="_blank" href="http://www.nicematin.com/article/home-page/une-bande-dadolescentes-violentes-demantelee-a-nice.816420.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>Nice-Matin</b></span></a>:<br /> <i><br /> «Six filles de 10 ans et demi à 15 ans ont été interpellées par la police pour une série de six faits commis entre le 20 octobre et le 13 décembre 2011 à Nice et au centre commercial Cap 3000 à Saint-Laurent-du-Var. Essentiellement des vols de téléphones portables commis avec violences pour la plupart. La victime la plus durement touchée a eu une incapacité temporaire de travail de 5 jours.»</i><br /> <br /> Ça doit encore être un coup du vilain méchant patriarcat. Bouuuuhhhhhh! Snif, méchant patriarcat!<br /> <br /> <br /> Et demain est un autre jour...</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><i><a target="_blank" href="http://www.atypic.ch/"><span style="text-decoration: underline;">Pour continuer le débat:<br /></span></a></i></p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/566343751.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/659035408.jpg" id="media-110911" alt="FéministaPanneauA4.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-110911" height="179" width="126" /></a></p> <p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Isabelle Alonso est une des fondatrices des Chiennes de Garde. Elle est interviewée dans la Tribune de Genève à propos de la sortie d’un ancien roman réécrit, «Roman à l’eau de bleu». C’est une fiction où les femmes prennent le pouvoir sur les hommes. Pour mémoire Isabelle Alonso, en vraie dominante, disait sur un plateau de la télévision suisse romande comment les hommes devaient se comporter, qu’ils devaient pleurer, bref elle formatait les hommes selon sa volonté. La prise de pouvoir sur les hommes elle connait bien. Une vraie pro.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlC'est vrai, quoi, les féministes ont raison. Sauf que... (3 et fin)tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-08-12:33017472011-08-12T09:32:37+02:002011-08-12T09:32:37+02:00 Le stéréotype asymétrique Je ne saurais dire en détail comment on en...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3604204195.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3810128428.jpg" id="media-93217" alt="sauf1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-93217" height="197" width="296" /></a>Le stéréotype asymétrique</b><br /> <br /> Je ne saurais dire en détail comment on en est arrivé à cela, ni comment on en est venu à dévaluer les femmes comme on le fait implicitement dans ce discours féministe assez particulier. Je ne sais non plus comment on peut imaginer que depuis des milliers d’années les femmes seraient écrasées par des hommes qui ne chercheraient qu’à les dominer. Que ne sommes-nous des escargots, disposants de la singulière symétrie de l’hermaphrodisme.<br /> <br /> Je déplore d’entendre ou de lire un langage guerrier fait de revendications, de sortes de fatwas laïques, de reproches en tous genres et de criminalisation par principe. «Les revendications féministes» est une expression habituelle. Le terme même de revendication suppose un combat contre ceux qui sont supposés être cause de l’oppression: les hommes, bien sûr. Dans toute expression ayant trait au «droit des femmes» il y a en arrière-plan l’arrachement de ces droits aux hommes. L’homme est bien désigné explicitement ou implicitement comme l’adversaire.<br /> <br /> Même la notion de libération de la femme suppose une prison et un geôlier. Celui-ci étant l’homme, forcément l’homme. Il y a ainsi un glissement entre l’homme, le geôlier, l’oppresseur, le patron, le bourreau, le prédateur, aspects du masculin qui finissent par se superposer par un subterfuge hypnotique. Dans le même temps un mouvement inverse et asymétrique superposait la femme, l’opprimée, l’esclave, la victime, la proie. Ce schéma simpliste est inexact. Le perpétuer est insultant pour la majorité des hommes, et méprisant pour les femmes qui sont considérées comme des idiotes incapables de faire autre chose que se soumettre depuis la nuit des temps. Comment ne voit-on pas combien ce discours victimaire systémique est dénigrant pour les femmes autant que pour les hommes? Comment peut-on ainsi généraliser en une théorie des comportements qui dans la réalité sont loin d’être systématiques?</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <b>Les mots de la guerre</b><br /> <br /> Ce discours, je ne l’ai pas inventé. La documentation est abondante. Il a réussi à s’imposer comme une évidence. Des hommes le reprennent à leur compte au nom d’une culpabilité d’ordre plus psychologique que politique. Le mettre en question vaut en général des quolibets ou des insultes. La société est aliénée par ce discours. On a inventé un super-stéréotype sur l’homme prédateur, avec comme contrepartie obligatoire la femme potiche. C’est en tous cas le fond de commerce d’un certain féminisme qui ne se cache même pas d’utiliser les femmes comme des objets politiques et de les dénigrer pour justifier un discours de dominantes sur les hommes. Un petit florilège de douceurs dans ce sens:<br /> <br /> <i>« Toutes les femmes apprennent durant leur enfance qu’elles ne sont que la proie sexuelle de l’homme. » Marilyn French<br /> <br /> « Si la vie doit survivre sur cette planète, il faut qu’il y ait décontamination de la terre. Je pense que cela sera accompagné d’un processus évolutionnaire qui résultera en une réduction radicale de la population mâle. » Mary Daly, ancien professeur à Boston College, 2001<br /> <br /> « Tout rapport sexuel, même s’il est consensuel, entre un couple marié, est un acte de violence perpétré contre la femme. » Catherine MacKinnon<br /></i> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3626802682.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1525066568.jpg" id="media-93218" alt="sauf3.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-93218" height="238" width="165" /></a><br /> <i>« Quand une femme jouit avec un homme, elle ne fait que collaborer au régime patriarcal, rendant érotique sa propre oppression. » Sheila Jeffrys<br /> <br /> « J'estime que la haine envers les hommes est un acte politique honorable et valable, en cela que les opprimées ont droit à la haine de classe contre la classe qui les opprime. » Merle Morgan, éditrice du MS Magazine<br /></i><br /> <i>« Le féminisme est la théorie; le lesbianisme est la pratique. » Ti-Grace Atkinson.<br /></i><br /> Ou cet article trouvé sur ce site <a target="_blank" href="%20http://www.jesuisfeministe.com/?page_id=1792"><span style="text-decoration: underline;">féministe</span></a> et faisant partie d’un ensemble de règles à imposer aux hommes:<br /> <br /> <i>«Règle #3 : Apprenez à écouter. Ce serait vraiment bien. Nous vous prions de respecter nos sentiments et expériences personnelles.<br /> <br /> Corollairement à la règle #3 : Si vous avez des doutes, bouclez-là. Si vous n’êtes pas sûr de saisir ce dont il est question, résistez l’impulsion d’appuyer sur le bouton «répondre» et tentez de comprendre ce que les femmes sont en train de dire avant d’agir.»</i><br /> <br /> Ce féminisme-là veut imposer aux hommes comment ils doivent se comporter. Non merci.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <br /> <b>L’égalité: une notion récente</b><br /> <br /> On en est arrivé à une situation où la croyance dominante est que la femme est une victime universelle et immémoriale, et qu’elle seule possède la dignité et les avantages de la victime. En face les hommes sont désignés à la vindicte des juges, des législateurs, des lois d’exception anti-hommes comme au Canada où deux Etats ont adopté la loi suivante: si une femme appelle un juge par téléphone et dit se sentir menacée par son conjoint, sans déposer de plainte ni fournir d’élément, le juge fait arrêter le conjoint et le prive de la maison et des ressources dans les heures qui suivent.<br /> <br /> Je pourrais multiplier les exemples et les développements.<br /> <br /> Les inégalités hommes-femmes ont existé, bien évidemment! L’égalité telle qu’elle est conçue dans nos sociétés occidentales libérales est une notion relativement récente historiquement. Aujourd’hui l’égalité tend à la similarité. Pouvoir tout faire pareil et tout avoir pareil serait le nec plus ultra du monde égalitaire. D’autres époques ont pensé le monde autrement. Les systèmes d’organisation que les humains se sont donnés et se donnent sont des choix. On ne peut juger ces époques avec la pensée actuelle. Si l’on jugeait le passé à l’aune du présent, on pourrait dire que les humains du Moyen-Âge étaient des cochons car ils ne prenaient pas de douche. Et pour cause: il n’y avait pas de douche. Ou qu’ils étaient tous des esclavagistes car ils faisaient travailler les enfants. Dans une société moins riche et sans école, où la ruralité domine l’économie, les enfants étaient en effet aux champs à un jeune âge. Les temps ont changé et tant mieux pour les enfants. Chaque époque a ses normes.<br /> <br /> Que le système d’organisation par répartition et par spécialisation soit remis en question aujourd’hui est la conséquence de plusieurs facteurs. Le facteur culturel y est important. Ne plus être limité à une seule facette ou activité fait partie de l’air du temps. Alphonse Allais disait il y a plus d’un siècle: «N’être qu’un, oui, mais lequel?» Cette boutade humoristique exprime bien une époque, qui n’est pas terminée: celle d’une volonté de dépassement de soi, de changement de son destin et de ses conditions de vie matérielles, sociales et morales. Les ruptures d’avec le passé sont fréquentes, et pas seulement politiques: les dadaïstes d’il y a cent ans, les surréalistes, les situationnistes, et plus avant encore les romantiques, ont tous été en rupture d’avec l’ordre social, culturel et philosophique de leur époque. C’est un mouvement général. Même dans le management les générations actuelles sont en rupture avec les entreprises familiales. L’époque est ainsi. C’est le grand chambardement.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2855798069.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1571379542.jpg" id="media-93222" alt="sauf5-3.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-93222" height="188" width="188" /></a>L’imaginaire et le réel</b><br /> <br /> Le discours sur la domination en général dure depuis plusieurs siècles. Cette domination était le fait d’une classe qui imposait sa loi aux autres classes de la sociétés. La majorité des hommes et des femmes subissaient la domination. La domination n’était pas naturellement ou essentiellement masculine, elle était avant tout le fait de dominant-e-s. Faire du genre masculin l’ange noir de la domination est abusif et déplacé, au sens propre: le genre n’est pas le lieu privilégié de la domination.<br /> <br /> Je souhaite ici citer ce court témoignage <a target="_blank" href="http://www.agoravox.fr/auteur/paconform"><span style="text-decoration: underline;">repris d’un commentaire</span></a> sous mon article d’hier. Il représente d’autres, nombreux que j’ai entendus et qui soulignent bien le décalage entre l’imaginaire de la domination masculine et le réel, comme je l’écrivais hier:<br /> <br /> <i>«... ma propre expérience (...) m’a fait vivre mon enfance pendant la période d’entre deux guerres, c’est à dire en plein patriarcat. Ce que j’en dis ne doit rien aux citations de textes anciens, c’est du vécu.<br /> <br /> Il faudrait qu’on en revienne à la réalité, mais sans témoins directs la vérité a peu de chance d’émerger.<br /> <br /> En tout cas, ce qui est dit est à cent lieues de ce que j’ai vécu. Dans la vie réelle de tous les jours (hors du code napoléon et autres écrits complètement ignorés dans les chaumières) les hommes étaient privilégiés dans certains cas, dans d’autres cas c’était les femmes (à elles, par exemple la "bonne" éducation, comme vous le dites, les garçons n’y avaient pas droit parce qu’ils travaillaient aux champs dès le plus jeune âge (à six ans mon frère aîné gardait les vaches et à douze mon père était loué comme berger l’été dans la montagne).<br /> <br /> Selon une vieille dame qui serait maintenant âgée de cent sept ans, "mon père commandait aux champs, ma mère commandait à la maison". Je serais fort étonné qu’à cette époque des propos de la violence de ceux qu’on relève couramment aujourd’hui aient été échangés.»</i></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><b>Elles ont pourtant raison</b><br /> <br /> La question de l’égalité des droits et de la valeur est devenue une grande question de société. La crédibilité de la Justice et le respect qu’on lui accorde reposent sur le fait de ne pas différencier les individus. La justice n’est forte que si elle est égale. La civilisation occidentale s’est construite en intégrant cette notion d’égalité. Elle a du sens. L’égalité va avec la responsabilité individuelle, donc avec la liberté de choix. Pour ces raisons il était juste et nécessaire de balayer le code Napoléon. Et donc les féministes ont raison (certaines en tous cas). Sauf que...<br /> <br /> Sauf que l’on ne peut continuer comme ça. Caricaturer les relations hommes-femmes, faire croire que de tous temps les femmes étaient soumises et les yeux baissés, c’est un mythe moderne que l’on construit sous nos yeux. La réalité est décalée de cette mythologie. Les choses sont plus mélangées, plus complexes. Il y a des hommes dominants, et des femmes aussi. Il y a eu des lois excluants les femmes, d’autres excluants les hommes. C’est ici davantage affaire de classe sociale que de genre. Il y a eu un mode d’organisation sociale qui a permis le développement de l’espèce. Le passé n’est pas une faute. L’homme, pas plus que la femme, ne portent le poids d’un péché originel.<br /> <br /> En tant qu’homme je ne suis pas intéressé par une société qui fait de moi a priori un prédateur. Je ne me reconnais pas dans ce stéréotype. Pire: <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/07/08/comment-survivre-a-une-fausse-accusation-premiere-partie.html"><span style="text-decoration: underline;">j’en connais les méfaits</span></a> pour en avoir subi et en subir encore des conséquences extrêmement graves dans ma vie privée et professionnelle, ainsi que dans ma santé. J’ai vu comment également certains groupes féministes alimentent la guerre contre les hommes. Au-delà de cette expérience personnelle qui m’a ouvert les yeux, j’ai cherché à comprendre, et j’ai vu qu’il s’agit d’une attaque systémique contre le masculin. Le masculin pose problème? Eliminons-le. Toutes les femmes ne mènent certes pas cette guerre. C’est une minorité, mais très agissante et influente auprès des médias, des tribunaux et des politiques.<br /> <br /> <br /> <br /> <b>Le chambardement peut continuer</b><br /> <br /> Or si l’on veut vraiment une société plus en paix et en respect, le féminisme actuel doit faire une mue. On ne peut vivre dans cette guerre. Voici donc quelques propositions pour continuer le chambardement et battre en brèche l’ordre culturel dominant:<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2467909132.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3467042263.jpg" id="media-93223" alt="sauf6.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-93223" height="177" width="266" /></a><br /> <b>1.</b> Il n’a pas à dire à l’homme ce qu’il doit faire ou non, lui imposer une manière d’être. La liberté de l’un vaut celle de l’autre. Il faut aussi cesser de dénigrer et dévaloriser les hommes, et les pères en particulier. Il faut cesser de politiser la vie privée et de suspecter la sexualité masculine par principe. Si l’on désire un nouvel humanisme il faudra même abandonner le terme de féminisme qui est trop communautariste.<br /> <br /> <b>2.</b> Il n’y a pas à faire endosser aux hommes un supposé crime historique contre les femmes. Il faut en finir avec le mythe du prédateur universel et les généralisations abusives. Donc il faut abandonner la thèse de la domination masculine en tant que volonté délibérée, générale, systématique et systémique, de réduire les femmes en esclavage. La domination est d’abord une affaire de classes sociales, et aussi de caractère.<br /> <br /> <b>3.</b> Le féminisme doit abandonner ses tendances communautaristes. Les droits des femmes sont des droits humains,ni plus ni moins. Le discours devra donc évoluer vers moins de logorrhée guerrière et donner plus envie. Ce n’est pas en faisant un cours de marxisme féministe que l’on donne aux hommes l’envie de passer l’aspirateur...<br /> <br /> <b>4.</b> La violence féminine doit être <a target="_blank" href="http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/la-violence-feminine-les-chiffres-75591#sdfootnote10anc"><span style="text-decoration: underline;">reconnue et documentée</span></a>, sous toutes ses formes, comme la violence masculine, afin de ne plus entretenir le stéréotype de l’homme prédateur et de la femme victime. Le déni actuel de mouvements féministes sur la violence faite aux hommes (déni qui n’est à mon avis pas innocent), la victimisation univoque des femmes, ne correspondent pas à la réalité: l<a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/07/15/violence-domestique-nouveaux-chiffres-francais.html"><span style="text-decoration: underline;">es indicateurs les plus récents le montrent</span></a>. Il faut en finir avec ces campagnes contre la violence faite aux femmes, qui sont comme des insultes faites aux hommes et des manières d’influencer les tribunaux et les politiciens et d’obtenir de l’argent sur le dos des hommes. Les vraies campagnes sur ce thème doivent être contres la violences faite aux femmes ET aux hommes.<br /> <br /> <b>5.</b> Si la liberté individuelle prévaut sur la contrainte sociale, le dialogue doit remplacer les anathèmes et les idéologies. Des deux côtés. Je comprends toutefois que des femmes soient vigilantes sur certains principes qui leur tiennent à coeur. Moi-même je le reste aussi, m’autorisant à critiquer sans détour ce qui entretient le stéréotype du prédateur et l’idéologie féministe. Le but n’étant au final pas la guerre mais plus de conscience et de partage.<br /> <br /> <br /> <a target="_blank" href="http://www.goetelenjohn.ch/goetelenjohn.ch/roman_le_diable_en_ete_john_goetelen.html"><span style="text-decoration: underline;">Ma vision personnelle du couple</span></a>? Ce n'est pas la guerre. Elle a toujours été accompagnée d'une grande liberté intérieure.</p> <p style="text-align: justify;">Peut-on imaginer le bien-être social sans un bien-être du couple? Je ne le peux pas. Et je pense que le couple est davantage le produit du désir, de la réflexion, de la discussion et du choix des partenaires que le produit d’une théorie.<br /> <br /> Je crois que l’humain n’est jamais réductible à une théorie. Et qu’au final les théories servent surtout ceux et celles dont l’ambition recèle une volonté de domination. Le travail sur la non-domination est un travail personnel fondamental à mes yeux, qui conduira un jour, je l’espère, à une société moins violente et plus heureuse. Ce travail s’opère à l’intérieur de soi, pas dans l’application d’une théorie ou d’un dogme. Il se vérifie quotidiennement de nombreuses manières. Le couple est un des espaces privilégiés pour ce travail.</p> <p style="text-align: justify;">J'ai fait un peu long. J'aurais pu faire plus long. Je me réserve d'apporter des compléments ultérieurement.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://www.goetelenjohn.ch/goetelenjohn.ch/roman_le_diable_en_ete_john_goetelen.html"><i><span style="text-decoration: underline;">Dans ce roman il y a quelque chose de ma vision du couple:<br /></span></i></a></p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3589264191.43.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3345049542.32.jpg" id="media-88788" alt="CouvDiable.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-88788" height="346" width="233" /></a></p><p style="text-align: justify;"><i>(Prédécent volet <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/08/09/01f8e3fff8767b24278adf88908b78ce.html"><span style="text-decoration: underline;">ici</span></a>)</i></p> <p style="text-align: justify;">La théorie globalisante que je critique décrit l’humanité comme radicalement partagée un genre qui endosserait la violence, la domination, l’esclavagisme, et l’autre qui aurait subi l’écrasement et l’annihilation. Cela sans nuance, de manière générale et depuis la nuit des temps.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes féministes ont raison et j'aurais fait comme elles. Sauf que... (2)tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-08-10:33017462011-08-10T17:03:09+02:002011-08-10T17:03:09+02:00 Les femmes ne sont pas idiotes Si c’est le premier cas, la...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1422272093.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2964130397.jpg" id="media-93085" alt="chaines.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-93085" height="177" width="233" /></a>Les femmes ne sont pas idiotes</b><br /> <br /> Si c’est le premier cas, la caricature de l’homme, dominant une femme décrite comme esclave, tombe d’elle-même. Il n’y a pas alors de domination masculine systématique ni systémique. Si c’est le deuxième cas, on se demande pourquoi les hommes auraient eu besoin de prendre ce pouvoir, et à quel moment, et dans quelles circonstances cela se serait produit. Et pourquoi les femmes auraient accepté d’être rabaissées et dominées sans réagir. Les femmes n’étant en rien inférieures aux hommes, ce qu’elles démontrent de nombreuses manières depuis la nuit des temps, elles n’auraient probablement jamais accepté un système qui leur soit contraire au point d’en faire des esclaves et des êtres souffrant quotidiennement d’oppression. L’introjection de la soumission, si c’était le cas, ne me paraît pas suffisante pour expliquer cela. J’ai une vision positive et forte des femmes, je ne crois pas un instant qu’elles aient attendu 2’000 ans, ou 10’000, pour dire qu’elles existent. Le croire serait avoir une bien piètre opinion d’elles.<br /> <br /> En octobre 2010 j’ai écrit deux billets: l’un pour rappeler succinctement <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2008/10/01/dogma-3-la-folie-masculine.html"><span style="text-decoration: underline;">ce qui s’est dit des femmes</span></a> depuis l’Ancien Testament jusqu’à récemment , et c’est édifiant. En voici un petit extrait:<br /> <br /> <i>«Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de prendre la parole ; qu'elles se tiennent dans la soumission, selon que la Loi même le dit.»</i><br /> <br /> Pour qu’un homme, l’apôtre Paul, parle ainsi aux premières communautés chrétiennes, c’est que ce discours ne devait pas poser trop de problème. Imaginons l’inverse: une femme aurait-elle pu dire cela à l’époque? Jamais. Et pourtant les paroles attribuées à Jésus dans les textes montrent qu’il considérait la femme au même point que l’homme.<br /> <br /> L’autre billet était pour collecter un certain nombre de citation féministes pas piquées des vers <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2008/09/26/dogma-2-la-folie-du-feminisme-radical.html"><span style="text-decoration: underline;">contre les hommes</span></a>. Tout autant édifiant.<br /> <br /> A la lecture de l’extrait cité plus haut, on peut se demander pourquoi contester le fait que les femmes aient été historiquement écartées d’un certain nombre d’activités et que les hommes aient été incités à prendre le pouvoir sur elles.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <b>Le décalage</b><br /> <br /> En voici une raison majeure: depuis mon adolescence, les hommes que j’ai connus ou vus en couple autour de moi ne ressemblent en rien au portrait du dominateur et de l’esclavagiste. Il y a certes des hommes dominateurs, comme il y a des hommes violents. Mais la plupart des hommes ne sont pas ainsi, ou malgré eux parfois parce que le modèle social forme l’homme à ne pas subir - et pour certains dialoguer ou demander l’avis de leur femme serait ne pas décider, donc subir. Il y a des hommes dominateurs comme il y a des femmes dominatrices et violentes. Les hommes ne seraient-ils donc pas tous les Attila que l’on décrit? Et les femmes ne seraient-elles donc pas toutes des esclaves soumises?<br /> <br /> Comment donc peut-il exister un tel décalage entre ce qui se dit et ce qui est? Comment faire coller à l’ensemble des hommes un certain discours féministe encore entendu suite à l’affaire DSK: «L’homme est un violeur potentiel», ou: «Je comprends maintenant ce qu’est la domination masculine»? Ce n’est simplement pas possible. Et je pense que ce ne l’était pas dans le passé.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3191681551.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/71031444.jpg" id="media-93086" alt="code-Hammurabi.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-93086" height="248" width="242" /></a><br /> Comment pourrais-je connaître ce qui s’est dit et fait dans le passé, et dans quel contexte et avec quelle connotations relatives à l’époque? Parce qu’il y a des traces. La bible propose les lois fondamentales, le Décalogue, dans lesquelles il est demandé d’honorer son père ET sa mère. La mère n’est pas considérée comme une simple reproductrice de seconde zone, elle a droit au même respect que le père - et vice-versa. Il n’est que de voir la puissance de la mère dans les sociétés sémitiques pour réaliser sa place et son influence. Il y a d’autres textes bibliques intéressants, mais en remontant plus loin, presque 4’000 ans en arrière, on trouve le premier code et recueil de jurisprudences connu: le code Hammurabi, roi de Babylone. Ce texte a été la loi fondatrice de la société mésopotamienne pendant 1’000 ans.<br /> <br /> On y trouve en particulier des articles précisant les droits des femmes. Par exemple, une femme répudiée garde ses biens:<br /> <br /> <i>«Si un homme s'est disposé à répudier une concubine qui lui a procréé des enfants ou bien une épouse qui lui a procréé des enfants, il rendra à cette femme sa cheriqtou (sa dot), et on lui donnera l'usufruit des champs, verger et autre bien, et elle élèvera ses enfants. Après qu'elle aura élevé ses enfants, on lui donnera une part d'enfant de tout ce qui sera donné aux enfants, et elle épousera l'époux de son choix.»</i><br /> <br /> Et aussi:<br /> <br /> <i>«Si un homme a choisi une fiancée pour son fils, et si celui-ci l'a connue, si le père lui-même ensuite est surpris à coucher dans son sein, on liera cet homme et on le jettera dans l'eau.»</i><br /> <br /> Ce que montrent ces textes c’est que les femmes ne sont pas considérées comme des esclaves. Elles ont des droits et la loi y pourvoit. Elles ont eu une place importante dans la société du Moyen-Âge, avant que leur statut régresse. Je ne suis pour autant pas certain que les hommes avaient un meilleur statut, du moins pas la grande majorité d'entre eux. Les "privilèges" masculins ne concernaient que très peu d'entre eux.<br /> <br /> Il y a, il y a eu des régions où le patriarche a une sorte de pouvoir moral presque illimité sur sa famille. Il en est de même pour la matriarche, dont l’autorité dispose d’une légitimité et d’une force que bien des grand-mères occidentales rêveraient d’avoir.<br /> <br /> Il me semble, à ce point de ma réflexion, difficile de parler d’une domination masculine systémique. Les choses semblent bien plus mélangées. La répartition des fonctions elle-même n’a pas toujours suivi le schéma que je suggère dans le premier volet.<br /> <br /> J’insiste sur ce décalage entre le dit et le fait. Les hommes et les femmes ont beaucoup plus partagé que ce qui ne se dit. Et cela dépend encore des périodes, des régions, des traditions. Une majorité d’homme n’a aucune propension à dominer la femme. D’ailleurs la domination est le fait d’une minorité de puissants sur une majorité d’humains. Rien de spécifiquement masculin. Et pourtant le discours féministe radical, appuyé ensuite par les bourdieuseries qui ont formaté la pensée des féministes actuelles, a construit depuis les années 70 un stéréotype de genre sur les hommes tout en les refusant pour les femmes.<br /> <br /> <br /> <b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2643098651.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3900170162.jpg" id="media-93087" alt="CodeNapoleon.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-93087" height="222" width="257" /></a>J’aurais fait comme elles</b><br /> <br /> Mais qu’est-ce donc qui a pu à ce point enrager des femmes dans les années 1960 et 1970? Pourquoi un tel rejet du masculin, une telle violence qui perdure encore aujourd’hui? Je pense à plusieurs raisons mais je n’en prendrai qu’une: le statut de la femme selon le code Napoléon, qui a influencé les législations européennes pendant 150 ans. Il y a 4’000 ans, sous le code Hammurabi, les femmes disposaient de nombreux droits (et devoirs, comme les hommes). Mais il y a 200 ans, sous le code Napoléon, elles ont été déclassées.<br /> <br /> <i>Article 1124:<br /> <br /> «Les personnes privées de droits juridiques sont les mineurs, les femmes mariées, les criminels et les débiles mentaux.»<br /> <br /> Jusqu’où va l’incapacité juridique de la femme mariée :<br /> <br /> Interdiction d’accès aux lycées et aux Universités<br /> Interdiction de signer un contrat, de gérer ses biens<br /> Exclusion totale des droits politiques<br /> Interdiction de travailler sans l’autorisation du mari<br /> Interdiction de toucher elle-même son salaire<br /> Contrôle du mari sur la correspondance et les relations<br /> Interdiction de voyager à l’étranger sans autorisation<br /> Répression très dure de l’adultère pour les femmes<br /> Les filles-mères et les enfants naturels n’ont aucun droit<br /> <br /></i> La révolte contre cette aberration, contre cette disposition inqualifiable, était parfaitement normale.<br /> <br /> J’aurait fait comme elles si cet article avait déclassé les hommes! J’ai donc soutenu sans réserve ce féminisme-là.<br /> <br /> <br /> <b>Sauf que...</b><br /> <br /> Sauf que l’on ne doit pas confondre le code Napoléon avec l’ensemble de l’Histoire. On ne doit même pas imaginer que les hommes ont profité de ce code. Les mineurs de fond avaient-ils encore envie d’écraser leur femme quand ils remontaient de la mine? Et les hommes exilés pour faire survivre leur famille? Certainement pas. Et les ouvriers? Et les intellectuels libéraux? Et les paysans qui partageaient les travaux avec leur femme? Certainement pas. La littérature parle de quelques dominants ou dominantes: ce sont toujours des cas particuliers, pas la généralité.<br /> <br /> Toutefois je comprends que de nombreuses femmes ne veulent plus laisser la sphère politique aux mains des seuls hommes: vu ce qui s’est passé depuis Napoléon.<br /> <br /> A leur place je ferais pareil.<br /> <br /> Sauf que l’on est passé à autre chose: au stéréotype masculin du prédateur ou de l’ogre. Et ce n’est pas innocent.<br /> <br /> <br /> <i>Je terminerai et conclurai sur ce point dans un troisième et dernier volet.</i></p><p style="text-align: justify;"><i>(Suite du <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/08/09/les-feministes-ont-raison-sauf-que-1.html"><span style="text-decoration: underline;">précédent billet</span></a>).</i></p> <p style="text-align: justify;">Si la domination ne suit pas la ligne de démarcation des genres, si elle est transversale aux genres, il devient difficile de justifier la théorie d’une domination masculine massive, délibérée, systématisée. La spécialisation et la répartition des tâches et des fonctions dans le couple a donc possiblement pu être le fruit d’une volonté commune des hommes et des femmes, selon les dispositions jugées les meilleures à une époque donnée. Mais il peut aussi bien s’être produit une prise de pouvoir autoritaire des hommes.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes féministes ont raison. Sauf que... (1)tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-08-09:33017452011-08-09T20:28:51+02:002011-08-09T20:28:51+02:00 L’homme et la femme, des mammifères spécialisés Le progrès est...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3885810065.2.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/350700445.jpg" id="media-92976" alt="soumission1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-92976" height="221" width="294" /></a>L’homme et la femme, des mammifères spécialisés</b><br /> <br /> Le progrès est associé à l’amélioration de l’humain et de ses conditions de vie. Les progrès technologiques ont en effet amélioré la vie matérielle des gens. Toutefois, tout progrès ou toute progression dans une direction n’est pas par principe une bonne chose. Les progrès scientifiques ont conduit à la conception et la fabrication d’armes de destruction massives. Où est l’amélioration pour l’espèce humaine?<br /> <br /> La spécialisation permet surtout d’aller plus à fond, plus loin dans moins de choses. Aujourd’hui une société ne pourrait fonctionner sans cette spécialisation. On ne peut être à la fois maçon, comptable, agriculteur, marin, conducteur de train, fabricant d’automobiles, etc. Tout faire demanderait trop de temps et de compétences pour être réalisé par la même personne.<br /> <br /> Mais avant les spécialisations professionnelles ou administratives il en est une plus fondamentale: c’est la spécialisation des fonctions selon les sexes, soit des hommes et des femmes. La première spécialisation, naturelle au sens où elle ne dépend pas d’une transmission abstraite et pensée, est de nous avoir faits monosexués plutôt qu’hermaphrodites. Chaque sexe n’est doté que de la moitié de ce qu’il faut pour se reproduire. Aucun ne peut le faire par lui-même. L’hermaphrodisme de certaines espèces animales est un phénomène rare. L’enrichissement génétique est peu compatible avec cet configuration sexuelle particulière. Par contre culturellement l’hermaphrodisme est une représentation déjà ancienne de l’union de la femelle et du mâle dans le même corps.<br /> <br /> Donc hommes et femmes sont anatomiquement différents et biologiquement spécialisés. Ils sont également différenciés et spécialisés socialement. La question reste ouverte de savoir pourquoi la spécialisation sociale s’est développée. On peut émettre l’hypothèse qu’en des temps très anciens où la lutte pour la survie passait par la lutte pour un territoire, la fonction maternelle n’était pas commode pour être guerrier. Les mâles donc s’occupaient de la guerre. Les femelles participaient à la survie par la reproduction et le soin à leurs descendants, en les nourrissant et en leur conférant une partie de leur propre immunité. Cette hypothèse peut être émise parce que c’est encore le cas aujourd’hui, même si le lait maternisé tend à remplacer le lait maternel, et la puéricultrice les soins que la femelle prodigue habituellement à ses petits.<br /> <br /> <br /> <b>La répartition: une protection de l’espèce</b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1031379470.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3891912072.jpg" id="media-92977" alt="Soumission3.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-92977" height="286" width="183" /></a><br /> <br /> Cette spécialisation hommes-femmes, ou guerre-maternité, n’est pas absolue. Un homme peut prodiguer d’excellents soins à ses petits, et une femme peut envoyer l’armée se battre sur une île comme les Malouines. On remarque cependant qu’il n’y a pas eu durablement d’armée féminine. Comme si la femme devait être tenue à l’écart de la guerre. La guerre étant une décision politique, les hommes ont pris en charge la gestion politique de la société. La spécialisation était institutionnalisée par une répartition des tâches.<br /> <br /> S’agissait-il de mettre les femmes sous la tutelle des hommes, ou sous leur domination, comme la théorie féministe et la sociologie bourdieusienne l’affirment? Au vu du nombre d’hommes qui mouraient à la guerre, et qui donc mouraient jeunes, il n’est pas illégitime de penser qu’il s’agissait de protéger les femmes, et à travers elles de protéger l’espèce. Car dans la reproduction un homme est plus facilement remplaçable qu’une femme. Il peut essaimer ses spermatozoïdes partout, féconder plusieurs femmes dans la même période, alors qu’une femme ne porte qu’un petit à la fois et qu’il lui faut du temps pour la gestation et le soin de début de vie (en particulier l’allaitement). Si les femmes étaient mortes au combat elles n’auraient pas pu se reproduire et l’espèce en eût été menacée, alors qu’un homme qui disparaît peut être rapidement remplacé par un autre valide. On ne peut dès lors exclure que les femmes aient elles aussi souhaité la spécialisation et la répartition des fonctions: aux hommes la politique, la guerre et la protection de la famille et du clan ou du pays, aux femmes le soin à l’humain, l’éducation, la socialisation.<br /> <br /> Que les féministes d’aujourd’hui refusent ou non la maternité ne change rien à cette spécialisation; mais on peut considérer que la dé-spécialisation en cours augmente les possibles des femmes et des hommes. Elles ne sont pas que des reproductrices. Mais y a-t-il eu dans le passé une période où les femmes n’aient été «que» reproductrices? N’ont-elles pas toujours, dans leur spécialisation, apporté leurs forces à la société et au clan?<br /> <br /> <br /> <b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/4182117926.JPG" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1059016855.2.JPG" id="media-92978" alt="soumission2-catherineII.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-92978" height="270" width="213" /></a>Le glissement théorique de Bourdieu</b><br /> <br /> Dans son analyse du monde passé («La domination masculine», Editions du Seuil poche), Pierre Bourdieu, qui a théorisé la notion de domination masculine, est très dogmatique et tient des jugements dont rien ne prouve qu’ils aient été pensés par les civilisations anciennes:<br /> <br /> <i>«... les femmes, étant situées du côté de l’intérieur, de l’humide, du bas, du courbe et du continu, se voient attribués tous les travaux domestiques, c’est-à-dire privés et cachées, voire invisibles ou honteux, comme le soin des enfants et des animaux...»</i><br /> <br /> Il fait référence à un modèle de séparation hommes-femmes sur lequel il faudra revenir. Restons pour cette fois dans la prise de conscience d’un biais instauré depuis longtemps déjà: le travail domestique est inférieur, dévalorisant, secondaire. C’est un des thèmes récurrents du féminisme. Je dirais d’abord qu’une telle vision est particulièrement dénigrante des femmes et de ce qu’elles ont toujours apporté au monde: la vie, le soin, les relations sociales. Tenir une maison, en plus de faire des enfants, de les éduquer, de participer aux travaux de la ferme ou de vendre son artisanat, de participer à la vie politiques comme chez les celtes: la contribution des femmes à la société est immense. Rien de potiches ou de faire-valoir. Et puis, franchement, si l'on voulait dégoûter les hommes de participer au travaux domestiques, on ne s'y prendrait pas autrement...<br /> <br /> <i>«... la soumission féminine paraît trouver une traduction naturelle dans le fait de s’incliner, de s’abaisser, de se courber...»</i><br /> <br /> Pierre Bourdieu fait ici une confusion particulièrement gênante en ce sens qu’elle généralise aux genres des attitudes qui ne suivent pas une ligne de démarcation genrée. L’humain est appelé à se courber devant Dieu, ou à s’agenouiller devant son vainqueur comme la statuette égyptienne. Les humains dominés se courbent devant les dominants, que ceux-ci soient hommes ou femmes. Les animaux font de même. Les prisonniers de guerre passaient sous le joug*, pièce de bois qui les obligeait à courber la tête. On voit ici le glissement généralisateur effectué par Bourdieu et dans son sillage par l’idéologie féministe radicale. Catherine de Russie montre bien le contraire de la description de Bourdieu.<br /> <br /> Il oublie ces ouvriers, immortalisée par des photographies, qui enlèvent leur casquette et baissent la tête quand le patron passe dans les ateliers. Il oublie ces femmes qui ne s’en laissent pas conter, qui mènent leur barque, depuis des temps très reculés, et que l’art n’a pas représentées baissant la tête devant l’homme.<br /> <br /> Avoir ainsi juxtaposé la domination sur le genre masculin, soit sur l’homme, et la soumission sur la femme, en avoir fait une théorie générale, est une insuffisance notoire dans l’analyse et démontre une volonté (de dominant) de définir et classifier le monde, tout en recréant des stéréotypes de genre au nom même d’une philosophie qui voudrait les abolir.<br /> <br /> <br /> <i>Deuxième partie à suivre.</i><br /> <br /> <br /> * Joug: «Chez les Romains, javelot attaché horizontalement sur deux autres fichés en terre, et sous lequel le vainqueur faisait passer, en signe de soumission, les chefs et les soldats de l'armée vaincue.» Larousse.</p><p style="text-align: justify;">La spécialisation est source de progrès. Dans les activités où une spécialisation est instaurée, les résultats sont plus nombreux, qu’il s’agisse de la recherche ou de l’économie. Le progrès est associé étymologiquement à la notion d’avancer, de progresser dans une direction. On progresse dans un tunnel, dans une exploration. On parle des progrès d’une maladie quand elle gagne des zones saines, ou de sa régression quand elle se retire.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLe mariage: une prostitution? (mis à jour)tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-07-09:33017042011-07-09T19:33:00+02:002011-07-09T19:33:00+02:00 L’objectif des mouvements libertaires est de contrer les abolitionnistes...
<p style="text-align: justify;">L’objectif des mouvements libertaires est de contrer les abolitionnistes qui, selon eux, veulent moraliser la société et instaurer un nouveau puritanisme en interdisant la prostitution. Un article signé Gaëlle-Marie Zimmermann résume ces thèses <a target="_blank" href="http://www.slate.fr/story/37851/mariage-pute-sexe-contrat">ici</a>.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3632861593.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1736056214.jpg" id="media-90032" alt="mariage5.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-90032" /></a>Gaïl Pheterson développe plus largement sa théorie des échanges hommes-femmes et ne la limite pas à la seule appréciation des relations dans le mariage. Toutefois cet aspect particulier mérite attention.<br /> <br /> Le mariage est vu ici essentiellement sous l’angle d’un contrat et d’un espace d’échange socio-économique. Il n’est pas analysé sous l’angle de l’affect mais des obligations - en particulier sexuelles - que les partenaires se doivent par contrat.<br /> <br /> La sexualité devient un élément clé du contrat, et peut faire figure d’obligation d’échange autant que de désir. Et serait donc une forme de prostitution.<br /> <br /> <i>«... cet échange «économico-sexuel» est-il uniquement le symptôme d’une soumission de la femme à la puissance masculine dans certains couples, ou le mariage, par sa nature même, fait-il de tout conjoint une pute, quel que soit son sexe?»</i><br /> <br /> L’angle de vue est une fois de plus celui d’une supposée domination masculine érigée en référence indiscutable. Madame Pheterson voit dans le mariage une illustration de la domination de genre: <i>«... il ne faut pas que les filles se comportent comme des garçons, autrement dit, témoignent d’une certaine liberté sexuelle, d’une autonomie économique ou d’une mobilité sociale et géographique.»</i> La fille libre est une pute et subit l'opprobre sociale, la femme mariée est respectable: cela devrait illustrer la domination masculine, car l'homme lui s'accorderait sans problème cette liberté sexuelle tout en l'interdisant à la femme. C'est oublier un peu vite que les femmes ont partagé ce point de vue et qu'il n'est pas que masculin. Auraient-elles été aliénées à l'insu de leur plein gré? Mais pourquoi donc? Pourquoi ne pas considérer qu'elles ont librement choisi de ne pas encourager le libertinage? Pour la même raison qu'elles considèrent l'homme volage comme peu fiable, le terme "coureur" étant pour les hommes l'équivalent de pute?</p> <p>J’ajoute que la liberté sexuelle n’a pas les mêmes conséquences pour l’homme et pour la femme. La maîtrise de la contraception a changé la donne mais jusque là, éduquer les femmes à ne pas multiplier les aventures la protégeaient d’une grossesse non désirée et d’un avortement clandestin à haut risque. Faire des enfants dans le mariage et pas en dehors était la norme pour les femmes et pour les hommes. Qu’aujourd’hui on relativise les choses ne signifie pas que cet ancrage familial était une simple manifestation de domination sur la femme, car l’homme avait aussi des contraintes dans le couple.</p> <p style="text-align: justify;">C'est plus simple de considérer tout cela uniquement sous l'angle d'une supposée domination masculine que l'on fait tourner en boucle avec les mêmes 2-3 arguments repris ad libitum. La prostitution tarifée ne serait donc qu’un signe de l’exploitation subie globalement par les femmes dans le système de domination masculine. Autrement dit, la prostitution ne serait pas une exception mais la norme des relations contractuelles hommes-femmes. En ce sens l’abolitionnisme, qui fait de la prostitution tarifée une entité en soi et non un symptôme d’une réalité plus globale, ne serait pas défendable.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <br /> Personne ne s’étonne vraiment de cette étrangeté: la femme serait contrôlée par l’homme, et jamais l’inverse. Deux remarques à ce point de vue:<br /> <br /> 1. Les femmes dans leur majorité n’acceptent pas la liberté sexuelle de l’homme. Elles aussi contrôlent l'homme dans ses sorties et relations, dans ses dépenses, dans son parfum, ses sms, etc. Au cas où le conjoint aurait une autre relation la plupart des femmes expriment leur pouvoir de domination sur lui en le quittant. Casser une relation, menacer de la casser, conditionner la durée à la fidélité, sont des manifestations de pouvoir et de domination. L’exigence de fidélité peut donc être vue, dans une perspective purement marchande du couple, comme l’affirmation d’une domination mutuelle et partagée.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3647079383.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/4059548442.jpg" id="media-90033" alt="chaines1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-90033" /></a><br /> 2. L’homme et la femme s’exploitent mutuellement, si l’on veut parler en ces termes marchands. Il est inexact de prétendre que ce sont les hommes seuls qui ont exploité les femmes. L’exploitation est mutuelle. Les femmes exploitaient la force de travail de l’homme, utilisaient ses revenus, faisaient de lui un inséminateur et une chair à canon, autant que les hommes faisaient des femmes des matrices et des cuisinières. La dépendance économique des femmes - qui expliquerait la «prostitution conjugale» - est liée à une époque précise. Avant la période du code Napoléon qui a mis les femmes en dépendance des hommes, de nombreuses femmes travaillaient et disposaient de leurs biens.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> On peut toujours voir le pire et faire une analyse sombre des rapports humains. C’est le cas ici. Selon cette analyse féministe le mariage serait une institution de prostitution légale, institutionnelle, culturelle. L’échange sexuel serait la contrepartie d’autres échanges, voire une obligation même en cas de moindre désir. C’est ainsi que satisfaire le désir du ou de la partenaire quand soi même en avons moins envie, serait bien le signe de la prostitution: je fais l’amour sans désir (prostitution) pour garder le ou la partenaire et avoir à terme d’autres choses en échange (tarification). Cette prostitution institutionnelle suggère furieusement le viol conjugal, que l'on attribue principalement aux hommes , évidemment.<br /> <br /> Donc dans cette analyse purement basée sur des rapports marchands, le mariage est bien une forme de prostitution, et les hommes et femmes mariés sont des putes.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <br /> Sauf que...<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1245262317.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3291378363.2.jpg" id="media-90034" alt="couple1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-90034" /></a>Sauf que cette forme d’analyse marxisante des rapports de couple, cette manière de voir le couple principalement sous l’angle marchand et domination, évacue totalement deux éléments de très grande importance: l’amour et la reproduction de l’espèce.<br /> <br /> L’analyse féministe marxisante voit comme attributs au mariage l’aliénation de la femme, la domination masculine et le business du sexe. Vu ainsi mieux vaut en effet être moine ou moniale que mariés! Mais je ne crois pas que l’on puisse réduire le mariage à cela. L’amour précède la formation du couple et sa contractualisation sociale dans le mariage. Sans amour il n’y a ni échange, ni partage des travaux, ni reproduction, ni envie de faire plaisir à l’autre même quand on en a moins envie. La condition initiale du couple durable puis du mariage est l’amour. L'amour n'est pas nouveau. Il existe depuis très longtemps. Le business qui suit n’est qu’une organisation de l’amour.<br /> <br /> Une des raisons de ma critique du féminisme est que celui-ci évacue l’amour. Ses analyses ne le mentionnent jamais. Les tonnes de livres et d’études ne servent qu’à disséquer des couples morts, réduits au statut d’échange commercial et de sexe sur ordonnance.<br /> <br /> Pour moi seul l’amour peut fonder le reste, et peut donner envie de créer pour chaque partenaire la place qu’il souhaite avoir dans la relation. Ce n’est pas en disant aux hommes ou aux femmes comment ils doivent être qu’ils le deviendront: c’est en s’aimant intensément. Si le couple doit évoluer, ce ne sera pas par la théorie ou la contrainte; une telle évolution ne fera pas d’ancrage et restera fragile, comme toute contrainte. S’il doit évoluer ce sera par l’amour.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://www.goetelenjohn.ch/goetelenjohn.ch/roman_le_diable_en_ete_john_goetelen.html"><i><span style="text-decoration: underline;">L'été est chaud...<br /></span></i></a></p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3589264191.41.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3345049542.30.jpg" id="media-88788" alt="CouvDiable.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-88788" height="257" width="173" /></a></p><p style="text-align: justify;">La thèse selon laquelle le mariage serait une forme de prostitution n’est pas nouvelle. Cette théorie est reprise et développée par Gaïl Pheterson, féministe américaine et sociologue du Gender, et Paola Trabet, féministe italienne et anthropologue. Des mouvements libertaires opposés à l’abolition de la prostitution ont repris à leur compte cette théorie. Elle permet de valider le fait que la prostitution est un fait de société et que sa version «simplifiée», soit la sexualité sans amour ni désir mais avec argent, est une partie de ce fait de société.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlAnne Sinclair serait-elle une débauchée?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-05-27:33016452011-05-27T19:12:00+02:002011-05-27T19:12:00+02:00 Partons du principe qu’Anne Sinclair est libre de ses actes. Le soutien...
<p style="text-align: justify;">Partons du principe qu’Anne Sinclair est libre de ses actes. Le soutien qu’elle apporte et qu’elle a déjà apporté à son mari dans le passé est son choix. Elle lui donne un soutien matériel et moral. Elle lui a également donné une priorité de carrière en renonçant à la sienne. C’est son choix, un choix qu’elle a eu les moyens de faire sans contrainte. On peut donc supposer qu’elle a de bonnes raisons.<br /> <br /> Aujourd’hui elle entend tout ce qui se dit sur son mari. Elle le savait peut-être déjà. Ce que l’on dit est peut-être vrai, peut-être amplifié. Peu importe. Nous ne sommes pas dans leur intimité.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/299575504.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3317315786.2.jpg" id="media-86749" alt="sinclair1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-86749" /></a>Mais elle est là. Elle, la femme dite bafouée, est près de son homme. Elle a ses raisons. De l’amour, probablement. De l’admiration aussi. Certains l’encensent, applaudissent à sa fidélité. D’autres la considèrent comme un paillasson, terme que j’ai lu sur un forum internet. D’autres sont plus lisses dans le choix des mots mais signifient au fond la même idée de paillasson:<br /> <br /> <i>«De mon point de vue, Anne Sinclair est une figure de la soumission, de l'aveuglement, et de tout ce que les rapports de force et la société du spectacle peuvent faire de mal aux relations humaines.»</i><br /> <br /> Cette seule phrase fait supposer qu’Anne Sinclair est aveuglée et qu’elle a perdu sa lucidité. Cette seule phrase laisse entendre que la relation entre AS et DSK est du spectacle. Enfin cette seule phrase la présente comme une figure de la soumission. Une figure: un modèle, un cas d’école, ce qui suppose une soumission poussée à l’extrême, caricaturale.<br /> <br /> La personne qui a écrit cela connaît-elle si bien le couple? Difficile à dire car elle ajoute:<br /> <br /> <i>«Je ne suis dans la tête ni de l'époux volage (violeur? dépassé par un instinct primaire?) ni de l'épouse énamourée bafouée...»</i><br /> <br /> Volage, violeur, dépassé par un instinct primaire: cette personne semble pourtant tout savoir sur Dominique Strauss-Kahn. Elle était dans la chambre d’hôtel, elle n’a plus besoin de respecter la présomption d’innocence. Elle continue:<br /> <br /> <i>«Je m'interroge seulement sur la leçon à tirer du récit des faits de la victime glorifiée (ndlr: Anne Sinclair): sacrifier sa carrière pour son conjoint, pardonner ses infidélités, le défendre quels que soient ses actes, par principe. En traduction, même plongé (de gré ou de force, là n'est pas la question) dans une vie de débauche, préserver quand même, envers et contre tout, l'image de la sacro-sainte union telle que formatée par la morale judéo-chrétienne.»</i><br /> <br /> Je passe sur le puritanisme que cette idée et ces mots suggèrent. Punissons le sexe! Je lis quelque chose de plus gave et cette phrase est particulièrement ambiguë. «Plongé» est un masculin. Or ce texte parle avant tout d’Anne Sinclair, ou au moins du couple: à aucun moment DSK n’est cité isolément sans référence à son épouse. On peut donc déduire que ce mot et cette phrase soit parlent d’Anne Sinclair, soit l’incluent en désignant le couple. On doit comprendre que c’est elle ou le couple qui est plongé dans la débauche. Et si le couple y est plongé «de gré» cela signifie qu’elle est d’accord avec cette vie de débauche et qu’il est possible qu’elle y participe. C’est la thèse suggérée ici.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2555601860.2.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3790921986.jpg" id="media-86750" alt="sinclair2.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-86750" /></a><br /> On l’a compris: la personne qui a écrit ce texte considère le couple Sinclair - Strauss-Kahn comme un couple factice, un couple de spectacle, juste une image devant les caméras. Un couple plongé dans la débauche et dont on laisse entendre qu’elle serait possiblement partie prenante à cette débauche, qu’elle y participerait de gré. Donc un couple orgiaque et sans fond. Mais qui peut bien faire une telle révélation? Qui peut insinuer que ce couple vivait dans la débauche et que l’épouse y souscrivait peut-être?<br /> <br /> C’est écrit <a target="_blank" href="http://www.lematin.ch/actu/anne-sinclair-figure-heroique-411367"><span style="text-decoration: underline;">dans le Matin de ce jour</span></a> par Stéphanie Pahud, féministe suisse romande en étude de genres et linguiste. Connaît-elle intimement le couple? Peut-elle prouver ce qu’elle laisse entendre? Je n’en sais rien. Je constate seulement.<br /> <br /> Je pense comprendre ce que Stéphanie Pahud suggère: Madame Sinclair devrait jeter son mari vite fait et renier sa propre vie afin d’être enfin une femme libre, formatée comme il le faut par l’idéologie à la mode. Madame Sinclair devrait se déjuger elle-même, condamner son mari comme le fait déjà Madame Pahud avant tout tribunal.<br /> <br /> Faute de cela Anne Sinclair serait un modèle moderne de <span style="text-decoration: line-through;">paillasson</span> soumission, une aliénée, une possible débauchée, et son mari reste dans l’image au mieux du volage au pire du violeur. La doxa féministe est récitée. Je pense que traiter Anne Sinclair de débauchée de gré est faire preuve d’une absence d’éthique. Mais Madame Pahud n’a visiblement pas besoin d’éthique: elle a des dogmes.<br /> <br /> Et si Madame Sinclair avait plus d’estime d’elle-même, de la vraie estime? Si la fidélité à son mari était d’abord une fidélité à elle-même, à ses propres choix? Si Anne Sinclair avait une intimité, chose que semble méconnaître Madame Pahud? Et si l’amour avait encore un sens malgré l’injure qui est faite à cette femme d’être une figure, un modèle de la soumission - et donc de l’aliénation?<br /> <br /> Anne Sinclair est aujourd’hui traînée dans la boue par Stéphanie Pahud parce que ce féminisme-là a besoin de récupérer politiquement l’affaire et de cracher autant sur les femmes que sur les hommes.<br /> <br /> Au fond, il ne prospère que par le crachat. Aujourd’hui c’est Anne Sinclair la cible du crachat. Demain ce sera peut-être vous.</p><p style="text-align: justify;">L’épouse de Dominique Strauss-Kahn mène sa vie comme elle l’entend. Elle a de grandes ressources matérielles, et probablement intellectuelles aussi. On peut donc estimer qu’elle décide de sa vie librement. Pourtant elle est aujourd’hui flinguée, descendue publiquement par quelques phrases dans un quotidien.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa femme et le voile: réponse à Me Marc Bonnanttag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-01-30:32976402011-01-30T13:42:00+01:002011-01-30T13:42:00+01:00 De cet éloge je retiens quelques phrases écrites explicitement à...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1680138685.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3134687654.jpg" id="media-76253" alt="voile1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-76253" /></a>De cet éloge je retiens quelques phrases écrites explicitement à l’adresse des féministes coassantes, comme il les nomme en référence au croissant de l’Arabie et de l’islam. Quelques phrases d’avec lesquelles j’exprime mon désaccord. Et pourtant je ne puis guère être considéré comme féministe.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <i>«La femme qui se montre est réputée libre; la femme voilée, serve. Celle qui se livre serait délivrée, celle qui se réserve, aliénée. Etrange inversion. (...) L’asservissement est dans l’ouverture, non dans la retenue qui n’est pas un enfermement, mais une liberté gardée.<br /> <br /> (...)<br /> <br /> Jambes, croupes, gorges dénudées: offrandes trop coutumières à mes sens blasés. Ah! Le souvenir de mon émoi à la surprise d’une cheville... Je confie ici mon goût de quelques vertus qui furent féminines: la modestie, la pudeur, le silence. Les femmes explicites et sonores me lassent.<br /> <br /> (...)<br /> <br /> A cet égard, le voile m’est une promesse.»</i><br /> <br /> <br /> Tout cela serait très joli dans un monde campagnard, que j’imagine volontiers nord-américain, chez les amish, où selon un sociologue la femme est en état de «soumission volontaire».<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3372506661.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4109809595.jpg" id="media-76254" alt="Voile2.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-76254" /></a><br /> Le premier émoi à la surprise d’une cheville: certainement émouvant, quand on n’a rien d’autre à voir. Mais une cheville en vaut une autre. L’amour dans ce cas, s’il s’agit de lui, ne différencie plus une femme d’une autre: il court après une cheville. Le reste, on verra bien après. N’est-ce pas un peu court d’évaluer une femme, ce qu’elle nous inspire, sa gestuelle, et tant d’autres choses d’elle, simplement par une cheville?<br /> <br /> Je suis personnellement très sensible au dos, au port du dos, au mouvement de la jambe dans la démarche, à la lumière d’une épaule: que saurais-je de tout cela si seule une cheville est dévoilée? Rien. J’irais dans l’obscurité presque complète, courtiser une femme dont je ne connais rien, juste pour avoir une épouse ou une compagne, et qu’importent les signes extérieurs de sa personnalité! Non, je ne me satisfais pas ce cela. Hormis le signe de soumission à la religion - obligation supposée qui ne recueillerait l’adhésion que d’une partie des musulmans - le voile est ouvertement un mur dressé entre les hommes et les femmes. Nos différences méritent-elles un tel mur? Le débat sur ce point est loin d’être clos.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3820885124.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/41827386.jpg" id="media-76256" alt="Halle-Berry.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-76256" /></a>«la modestie, la pudeur, le silence»: pourquoi attribuer ces valeurs - ou ces troubles psychologiques, allez savoir - aux femmes uniquement? Et pourquoi laisserait-on aux hommes seuls le droit d’être tonitruants, vaniteux, impudiques? Est-ce là un implicite dédain pour la gente masculine? Auquel cas, la magnification de la femme serait de peu de valeur, si c’est pour hériter d’un compagnon aussi désolant.<br /> <br /> «Les femmes explicites et sonores me lassent». Personnellement les femmes explicites suscitent mon admiration. Les hommes aussi. Prendre le risque d’exister! Ne pas laisser à l’Autre le pouvoir de nous deviner, de percer notre intimité. Ne pas encourager l’Autre à entretenir une attitude de déshabilleur, de prédateur peut-être. La femme mystère est à conquérir. Mais la femme ouverte est à aimer, bien au-delà du simple trophée. Parce que le trophée lui appartient en propre. Elle est à aimer dans sa grande vulnérabilité. Vulnérabilité aux paroles des hommes qui se lassent - on ne se lasse que de ses jouets - ou qui s’affirment blasés - on n’est blasé que d’excès de conquêtes et de victoires stériles.<br /> <br /> Il faut même se demander d’où vient celui qui a besoin de voiler la femme, celui que la nudité n’émeut plus. Un certain charme ou d’autres atouts lui auraient-ils fait gagner trop de batailles faciles, trop de couches sans lendemain et sans valeur ajoutée?<br /> <br /> La femme dévoilée est pour moi comme le ciel d’une nuit d’été: scintillante, fascinante, à la fois si près et si loin. Et puisque les stratégies de conquête du mollet n’ont pas leur place avec une femme dévoilée, l’être parle à l’être sans intermédiaire. Comme avant le péché. Librement.</p><p style="text-align: justify;">Le Matin du jour ouvre ses colonnes à Me Bonnant qui commet un éloge de la femme voilée. Toujours plaisant à lire, toujours à l’aise dans ses positionnements volontiers atypiques, l’avocat genevois propose avec humour un regard sur la femme voilée autre que celui de la chasse aux signes religieux.</p>
Bonnes Nouvelleshttp://chayr.blogspirit.com/about.htmlislam / perfectiontag:chayr.blogspirit.com,2011-01-17:14204812011-01-17T09:05:00+01:002011-01-17T09:05:00+01:00 Les mots français "islam" et "musulman" sont des néologismes [1] que des...
<p><img id="media-83316" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://chayr.blogspirit.com/media/02/02/5f6086272de78d0ce709166c4c31be2e.gif" alt="f75129ca28477abaacb90871d1ca82e8.gif" />Les mots français "islam" et "musulman" sont des néologismes [1] que des traducteurs, moines chrétiens, ont forgés sur la base du mot arabe "<em>mou-slim</em>".<br /><br />C'est ce que l'on appelle en linguistique : des "faux amis".<br />Ex. le mot français "lunette" se dit "spectacle" en anglais.<br />alors que mot français "spectacle" est traduit par "show".<br />le spectacle (fr.) et spectacle (angl.) sont de "faux amis".<br /><br />Le français est une langue au moins aussi riche que la langue l'arabe, pour ne pas dire plus, et ce afin de ne pas blesser la fierté légitime de nos amis arabophones.<br /><br />En français, le mot : perfection, rend parfaitement le mot arabe : <em>mouslim</em>. Celui là même qui est employé par le <em>qour'an</em>, Parole du <strong>Dieu</strong> Unique. Sourate n°2, <em>a°l baquarah</em> : mou-SaLaMat, parfaite (c'est la vache ici qui doit être parfaite, sans tache, sans défauts, soit ce à quoi nous appelle le <strong>Dieu</strong>.<br /><br />Donc point n'était besoin de créer un mot nouveau, si ce n'était pour semer le doute et la confusion dans l'esprit de gens.<br /><br />Quand il est dit que :<br />"seul l'islam est la religion agréée par le <strong>Dieu</strong>",<br />Seuls, les musulmans peuvent agréer cette affirmation.<br /><br />Si l'on restitue la traduction véritable : "perfection" ; alors :<br />"seule la perfection est agrée par le <strong>Dieu</strong>."<br />Tous les juifs, chrétiens et musulmans, tous les monothéïstes,<br />tous les croyants sincères au <strong>Dieu</strong> Unique seront d'accords.<br /><br />Désormais, nous l'affirmons haut et fort :<br />Non à la monopolisation et à la falsification du <em>qour'an</em><br />par les musulmans et autres islamistes francophones.<br />La Parole du <strong>Dieu</strong> Unique appartient à l'humanité<br />et non aux adeptes d'une secte malfaisante.<br /><br />[1] Néologisme (article fondé sur Wikipédia)<br />Le néologisme ...<br />- du grec νέος néos « nouveau »<br />- et λόγος lógos « parole »<br />... est un nouveau terme (lemme)<br />Le néologisme peut<br />- avoir un auteur,<br />- être un mot hérité<br />(ex. d'une langue étrangère)<br />Actuellement dans la langue française<br />beaucoup de néologismes sont issus de l'anglais.<br /><br />Il est à noter cette affirmation dans l'article de Wikipédia :<br />"Une langue est dite pure lorsque qu'elle ne possède ni doublon,<br />ni mot ou phrasé inutile ou contre productif.<br />La purification de la langue est nécessaire<br />à l'efficacité optimale de la communication."<br /><br />Et nous affirmons que les mots :<br />"musulman" et "islam" sont des mots impurs (<em>haram</em>)<br />dans la mesure où les mots "adepte de la perfection" et "perfection" existent déjà<br />en français et remplissement parfaitement leur office, qui est de<br />retranscrire la nature de la <span style="text-decoration: underline;">Loi</span> du <strong>Dieu</strong> Unique.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlMais pourquoi donc dieu nous fait-il la guerre?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-12-22:32975622010-12-22T20:56:00+01:002010-12-22T20:56:00+01:00 Mais à quoi donc joue dieu, s’il existe? Pourquoi mettre l’humain devant...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1275443224.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1105738560.jpg" id="media-73708" alt="dieu-colère1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-73708" /></a>Mais à quoi donc joue dieu, s’il existe? Pourquoi mettre l’humain devant la tentation du fruit défendu, en sachant très bien ce qui va se passer (puisqu’il est tout-puissant et omniscient)? C’est carrément moche. Ah oui, on prétend que dieu laisse le libre arbitre à l’Homme. Ben tiens, un libre arbitre sérieusement écorné et sous contrainte. Une volontaire soumission, oui, pas une liberté. Une soumission, à l’image de la soumission des «petits» envers les «puissants». Les religions sont malheureusement des modèles de soumission.<br /> <br /> Mais aussi de l’insoumission: David contre Goliath est un exemple typique de la non-soumission. Non-soumission à la hiérarchie et à la loi du plus fort. Mais l’insoumission à dieu, elle, est sanctionnée le plus durement qu’on puisse imaginer. Quand Adam et Eve mangent la pomme, ils sont chassés du paradis pour des générations et des générations. Dieu aurait pu les tuer sur place: pensez donc, des êtres aussi imparfaits, qui démontrent à ce point son incompétence à faire d’un coup un monde parfait. Non, il choisit de les faire souffrir très longtemps. On peut toujours dire qu’il y a le rachat. Mais n’eût-il pas été plus simple de ne pas mettre les humains dans cet état de guerre? A croire que si dieu a vraiment créé les humains, il doit prendre plaisir à les voir rebelles. Et dieu parle tellement de ses ennemis (mais comment donc pourrait avoir des ennemis?) qu’on se demande s’il n’en a pas besoin pour justifier ses prétention à diriger les consciences.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3577073668.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/65768433.jpg" id="media-73709" alt="DIEU-COLERE2.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-73709" /></a><br /> Dieu nous fait la guerre. Le dieu des chrétiens fait la guerre aux chrétiens désobéissants et aux non chrétiens. Le dieu des musulmans fait pareil avec les musulmans. Et en plus ils se font la guerre en eux! Leur vendetta est dérisoire: «Je suis le meilleur», «Non c’est moi!». Les religions continuent à se faire la guerre et je ne suis pas bien sûr qu’elles vont s’arrêter.<br /> <br /> Et chaque dieu unique (parce qu’il y en a forcément plusieurs, sinon il ne ferait pas se battre entre eux ses fidèles) brandit ses victoires. Dieu fait-il du dédoublement de la personnalité? Admettons-le: nous avons affaire à un dieu dominateur. Ou du moins la représentation que nous en faisons est calquée sur la domintion, la puissance, la toute-puissance. Tout à l'image du pouvoir humain. Avec la différence qu'un humain peut être attrapé et détrôné. Essayez donc d'attraper dieu - d'attraper une idée...<br /> <br /> Bref. Ce dieu qui met la guerre chez les humains, qui les divise, n’offre aucun intérêt. Il fait exactement comme les humains. Hier je me demandais <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/12/21/religions-revelees-qui-valide-qui-2.html"><span style="text-decoration: underline;">comment dieu se valide</span></a>. Aujourd’hui je m’étonne que l’on accepte l’idée d’un dieu qui divise. La religion est censée «relier». Elle en est bien loin: elle forme des clans qui finissent par s’imposer dans le sang. Dieu est bien une projection humaine. Et je ne comprends pas que l’on se soumette à une création imaginaire faite pour diviser les humains et propager la guerre.<br /> <br /></p><p style="text-align: justify;">Une chose me fait question depuis longtemps, depuis le temps où je lisais la bible en croyant à ce qui s’y disait: pourquoi dieu fait-il autant la guerre aux humains? Soit il guerroie contre les «incroyants» - entendez ceux qui ne se prosternent pas devant lui - et pour cela ses fidèles sont instrumentalisés comme son bras armé. Soit il fait la guerre à ses propres adeptes en les soumettant à la tentation, en leur promettant la plus grande souffrance s’ils agissent selon leur propre morale.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlReligions révélées: qui valide qui? (2)tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-12-21:32975602010-12-21T15:19:05+01:002010-12-21T15:19:05+01:00 A ces conditions l’humain peut développer son discernement et faire des...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/4225775426.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2741844439.jpg" id="media-73467" alt="prophete_elie.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-73467" /></a>A ces conditions l’humain peut développer son discernement et faire des choix en connaissance de cause. On peut nommer cela une «procédure de vérification de l’information». On admet qu’une telle procédure s’applique dans de nombreux domaines. Si par exemple un responsable de chantier d’autoroute découvre quelque chose qui pourrait ressembler à un site archéologie, il mandate des professionnels pour vérifier la valeur et l’ancienneté du site. Ces spécialistes oeuvrent avec différents moyens, dont des appareils de datation d’objets. Ces appareils sont fiables parce qu’ils sont fondés à la fois sur l’expérience d’autres sites et objets, et d’une technologie objective et non subjective.<br /> <br /> Dans la question des religions, en particulier des religions révélées, la procédure est différente.<br /> <br /> Un homme vient et annonce qu’il parle au nom de dieu. Comme il intervient dans un milieu déjà acquis à l’idée de dieu, on l’accepte relativement bien. Mais imaginons qu’il s’agisse du tout premier des prophètes. Un homme vient donc et dit: «Il y a un dieu tout puissant, omniscient, au-dessus de nous. Il a tout créé. Il me charge de vous transmettre des règles de vie. Il vous punira et vous promet la souffrance éternelle si vous n’avez pas obéi». En gros...<br /> <br /> Problème: qui valide qu’il y a un dieu? Le prophète, uniquement. Et qui valide que le prophète est bien envoyé de dieu? Dieu lui-même par la bouche du prophète! On est donc devant un système d’information qui s’auto-valide, sans vérification extérieure. On dit que les prophètes ont fait des miracles, ou que leur sagesse les a validés.<br /> <br /> Sur les miracles, on sait aujourd’hui que des guérisons inattendues peuvent être réalisées par un non croyant sur simple imposition de ses mains. Le miracle est donc moins extraordinaire qu’il n’y paraît et ne prouve pas l’intervention «divine», ou «magique» - ce qui revient en partie au même.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3116644248.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/816774976.jpg" id="media-73469" alt="khomeini2.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-73469" /></a><br /> Je serais plus enclin à prendre en compte la sagesse. Mais la sagesse est distribuée également à des non-croyants. La justice est un sentiment naturel chez les humains et peut-être chez certains animaux. Sagesse et justice ne sont donc pas spécifique d’une intervention divine.<br /> <br /> Qu’est-ce qui, dans les paroles d’un prophète, laisse à penser qu’il y a un dieu? Uniquement le fait qu’il le dise, et donc que celui qui l’écoute «croie» sans vérifier. Et qui valide le prophète? Ses actes? S’il est connu et fait partie d’une culture où le «prophétariat» est admis, cela lui facilite les choses.<br /> <br /> Remarquons que c’est souvent sur l’enseignement qu’un prophète est respecté. Et en particulier sur un aspect délimité de l’enseignement: le risque de punition. En menaçant que les hommes soient punis pour un mode de vie «mauvais», si le prophète y met le ton de la voix, l’autorité et le doigt menaçant, ou simplement le regard sévère, cela marche: on le croit. Le respect et la peur sont initialement intimement liés.<br /> <br /> Là encore, comme hier, c’est la peur enfantine de la punition pousse à adhérer à une foi en quelque chose que l’on n’a pas vérifié, que personne n’a vérifié.<br /> <br /> Ce n’est pas pour rien que l’on «enseigne» des croyances invérifiables dès les premières années de la vie. L’enfant n’a pas de sens critique et est loyal envers ses parents.C’est ainsi que l’on devient croyant: par mimétisme et peur de la punition, et aussi par désir de la récompense (le Paradis). Ce qui est simplement de l’ordre de mécanismes psychologiques de base.<br /> <br /> Encore une fois la religion s’implante grâce à des mécanismes enfantins.<br /> <br /> Les religions devraient être réservées aux adultes. D’ailleurs, faire peur avec l’enfer, n’est-ce pas une forme de maltraitance psychologique?<br /> <br /> En tous les cas, personne n’a vérifié l’information: en matière de religion on ne vérifie pas, on croit. C’est assez incroyable comme les religions savent se rendre intouchables.<br /> <br /> <br /></p><p style="text-align: justify;">Une des grandes questions, la deuxième que j’aborde après <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/12/20/bible-et-coran-c-est-l-homme-qui-percoit-dieu.html"><span style="text-decoration: underline;">mon billet d’hier</span></a>, est la notion de validation, voire de vérification. L’intelligence est données aux humains comme aux animaux pour déterminer ce qui est bon pour eux et ce qui ne l’est pas. Cela suppose donc de: recevoir une information, la comprendre, se donner les moyens de la vérifier, voir de qui elle vient, et qui valide cette information.</p>
Bonnes Nouvelleshttp://chayr.blogspirit.com/about.htmlInnovationtag:chayr.blogspirit.com,2010-09-16:14379692010-09-16T09:05:00+02:002010-09-16T09:05:00+02:00 Question Musulmans, êtes vous d'accord ? "Toute hérésie est une...
<p><strong><img src="http://chayr.blogspirit.com/media/02/01/613798248.jpg" alt="Muhammad.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-409793" />Question</strong><br /> Musulmans, êtes vous d'accord ?<br /> "Toute hérésie est une innovation,<br /> toute innovation est un égarement"<br /> <br /> Cela a tout d'une formule "choc",<br /> mais êtes vous d'accord sur le fond ?<br /> <br /> <strong>Réponse</strong><br /> <em>a°s sala°m 'alaykoum</em>!<br /> <br /> La formule est jolie et sonne bien.<br /> Faut-il être maintenant d'accord sur ce que l'on considère comme une innovation ou un égarement.<br /> <br /> Si par exemple considérer que le fait de traduire les versets du <em>qour'an</em> est une innovation, je ne peux pas être d'accord avec une telle affirmation.<br /> <br /> Si dire que les mots français : "islam" et "musulman"<br /> sont une innovation et un égarement des traducteurs.<br /> J'applaudis des deux mains.<br /> <br /> En effet, francophone de naissance, diplômés es Belles Lettres françaises, héritier de plus de 500 ans de tradition littéraire française et plus modestement, issu de l'Auvergne profonde, je puis affirmer haut et fort que la langue française est assurément l'une des plus riches du monde* et que les mots "Soumission" et "Soumis" (avec une majuscule respectueuse) sont tout à fait adaptés pour être substitués à bon escient aux inutiles et néfastes néologismes "islam" et "musulman".<br /> <br /> * Le Français est la seule langue au monde qui sert de "langue témoin" dans les traités internationaux.<br /> En effet la finesse, la précision et la largeur sémantique de cette langue lui permet de traduire toutes les subtilités des accords interantionnaux entre des pays aussi différents que la Chine et l'Autriche ou les Etats Unis d'Amérique et les Peuples Inuits.<br /> Dans toutes les négociations d'importance, une version de l'accord ou du traité est rédigé en français pour le cas où une difficulté viendrait à surgir dans l'interprétation des conventions.<br /> Les deux protagonistes seraient alors amenés à utiliser le document rédigé en français aux fins de réduire leur différend.</p>
Bonnes Nouvelleshttp://chayr.blogspirit.com/about.htmlmuSuLMan ou pas ?tag:chayr.blogspirit.com,2010-04-30:13784552010-04-30T09:05:00+02:002010-04-30T09:05:00+02:00 bi-smi-l lahi a°r rahma°ni a°r rahîm Être ou ne pas être mu S u LM an...
<p><img src="http://chayr.blogspirit.com/media/00/02/a98f04268560a9b5442dd4de9d5cd1ce.jpg" alt="7fe038fdc9bad6b552688b3eeb822bc5.jpg" id="media-191816" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><em>bi-smi-l lahi a°r rahma°ni a°r rahîm</em><br /> <br /> Être ou ne pas être mu<strong>S</strong>u<strong>LM</strong>an ?<br /> <br /> La racine arabe : S.L.M.<br /> signifie : (recherche de) Perfection<br /> et accessoirement Soumission [au <strong>Dieu</strong> Unique]<br /> et le bienfait qui en découle : la Paix.<br /> <br /> Les premiers traducteurs du noble <em>qour'an</em> ont préféré créer les néologismes "islam","musulman". C'est à dire des mots nouveaux ; alors que le français n'est pas pauvre en vocables au poinr de ne pouvoir parfaitement rendre le sens des mots arabes : <em>i<strong>SL</strong>a<strong>M</strong></em> et <em>mou-<strong>SL</strong>i<strong>M</strong></em>.<br /> <br /> L'honnêteté intellectuelle aurait voulu qu'ils utilisent les ressources infinies de la langue française :<br /> Chercheurs de perfection, Perfectibles, ou Soumis nous paraissent des traductions plus exactes, fidèles et sincères.<br /> <br /> Qui apprécie de voir son nom écorché et sa valeur vilipendée ?<br /> N'est-ce donc pas une <span style="text-decoration: underline;">injure au <strong>Dieu</strong> Unique et à la langue française</span> que de connaître et de laisser se pérenniser de telles erreurs !<br /> <br /> Depuis la naissance de la Perfection/Soumission, il y a plus de 1430 ans, la Loi révélée au prophète Mouhammad a excité la haine successive : des Mecquois, des Arabes, des Africains, des Européens et désormais depuis le 11.09.01, du monde entier.<br /> <br /> Une des raisons en est que, dès le départ, les traducteurs, ces intellectuels qui ne peuvent absolument pas se draper dans le manteau de l'innocence, ont pris le parti d'identifier une croyance - celle isue du <em>qour'an</em> - comme différente de celles des croyants en un <strong>Dieu</strong> Unique, comme s'y référaient initialement leurs prédécesseurs juifs et chrétiens. Ils prétendaient mettre au ban des croyants un peuple accusé d'être des mécréants* et d'infidèles** (encore deux mots absurdes, voir notes) différents des autres et qu'ils ont baptisés du nom de mahométants, puis de musulmans.<br /> <br /> Alors que s'ils avaient correctement fait leur travail, en employant les mots : Perfection ou Soumissions et Soumis, les croyants monothéistes du monde entier n'auraient pas eu à percevoir les adeptes de "l'islam" comme les tenants d'une croyance différente et les musulmans comme extérieurs à leur communauté ; parce que tous les croyants monothéistes reconnaissent volontiers qu'ils sont à la recherche d'une Perfection semblable à celle du <strong>Dieu</strong> <strong>Q</strong>ui nous a créée à <strong>S</strong>on <strong>I</strong>mage et attends que nous soyons des Soumis au <strong>Dieu</strong>, le <strong>M</strong>eilleur de l'<strong>U</strong>nivers. C.Q.F.D.<br /> <br /> En plus de leur sens, les mots véhiculent une connotation : islam et musulman, enfants mal formés de mères perverses (les traducteurs), sont devenus aujourd'hui les synonymes de : retard culturel, violence, haine aveugle ... l'inverse des nobles valeurs contenues de la Lecture Noble (<em>al qour'an al karim</em>).<br /> <br /> Il n'est pas trop tard pour reconnaître <span style="text-decoration: underline;">officiellement</span> nos erreurs. Euthanasions ces enfants monstrueux de la langue française : Mahomet, islam, musulman, guerre sainte ...<br /> ...et donnons vie à ces nobles enfants de la vérité :<br /> Mouhammad, Perfection, Soumission et Soumis [au <strong>Dieu</strong> Unique], Efforts...<br /> <br /> Alors être "musulman" ou Soumis ? A vous de voir.<br /> Le <strong>Dieu</strong> Seul est <strong>S</strong>avant et le <strong>M</strong>eilleur <strong>J</strong>uge.<br /> <em><br /> a°s sala°m 'alay-koum wa rahma°tou-l <strong>lah</strong>i wa barakatou-hou<br /> chayR abou riyaD</em>.</p> <p>* mécréant = paysan (?), le vrai mot est :<br /> mécroyant, du verbe (malheureusement) inusité, mécroire.<br /> <br /> ** infidèle = celui qui a jeté aux orties sa fidèlité initiale,<br /> ce qui ne peut donc pas caractériser des personnes<br /> dont c'est la foi première, à laquelle ils sont toujours fidèles.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html- Non, je n’ai pas l’heure!tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-03-25:32970122010-03-25T13:44:00+01:002010-03-25T13:44:00+01:00 Il y a deux jours, le magnifique soleil m’a inspiré une pause sur un...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2171668596.jpg" target="_blank"><img id="media-51856" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3176098209.jpg" alt="pickpocket12112006.jpg" name="media-51856" /></a>Il y a deux jours, le magnifique soleil m’a inspiré une pause sur un banc, où j’ai lu un quotidien. Rapidement deux hommes viennent s’asseoir à côté de moi. L’un d’eux, le plus proche, me dit bonjour avec un grand sourire et me serre la main. Interloqué mais ouvert, j’accepte sa main et réponds à son salut. Puis je replonge dans mon journal pour lequel mon temps de lecture est limité. J’ai adopté depuis longtemps le principe que rien ne m’oblige à répondre à une sollicitation extérieure si je ne le décide pas.<br /> <br /> L’homme se penche par-dessus mon épaule, comme pour lire, et montre un titre d’article. Il parle peu le français et préfère les gestes semble-t-il. Je commence à être mal à l’aise, il en fait beaucoup alors que je ne montre aucun signe de disponibilité. Et j’ai l’impression, en regard périphérique, que ce n’est pas l’article qui l’intéresse. Son regard va ailleurs: vers la poche intérieure gauche et celle extérieure droite de mon manteau. Mais comme tout prestidigitateur il montre autre chose.<br /> <br /> Il se rapproche comme pour mieux lire. Quand je sens sa main appuyer sur ma poche extérieure, il n’y a plus de doute: il cherche à y prendre ce qui s’y trouve. Je me lève d’un coup et m’éloigne. Trop gentil, je m’interdis de gueuler et d’ameuter la rue. Pourtant c’est ce que cela méritait.<br /> <br /> Cela m’a fait réfléchir à mon ouverture naturelle aux humains: je ne suis pas assez méfiant. Envie parfois d'être teigneux, taiseux, et regarder ceux qui me demandent quelque chose comme un montagnard qui se dit: «Que me veut-il celui-là?». Mais on ne se refait pas si facilement.<br /> <br /> Mais allons plus loin. J’ai déjà connu cette technique, je l’avais oubliée. Aborder l’air de rien, provoquer une adhésion de son interlocuteur en lui demandant un geste simple qui ne suscite en principe pas de résistance: répondre à un salut. S’il m’avait demandé d’emblée de vider mes poches je serais parti immédiatement.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/4249266083.jpeg" target="_blank"><img id="media-51857" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3115963425.jpeg" alt="heure-leternite-poignet-L-1.jpeg" name="media-51857" /></a><br /> C’est la technique nommée «Le pied dans la porte». Je retrouve cette approche dans le dernier numéro de «Sciences humaines» (No 213, mars 2010), dossier: «L’énigme de la soumission», page 44. Par exemple, quelqu’un vous demande l’heure. Vous la donnez. Puis, comme vous lui avez répondu, la personne vous demande autre chose, une cigarette par exemple. Si vous avez dit oui une première fois, il y a un maximum de chances pour que vous disiez encore oui malgré le crescendo de la demande. L’autre peut ensuite vous demander deux francs pour prendre le tram. Et après, on ne sait pas.<br /> <br /> Comment faire le tri entre les demandes sincères et les manipulations visant à vous délester de quelque chose ou à vous embarquer dans une histoire où vous n’auriez jamais mis les pieds de vous-même? Comment dire non? L’intuition. Mais elle peut être influencée par vos bons sentiments. La méfiance. «Bouhhh, c’est pô bien...». Et pourtant...<br /> <br /> Je suis quelqu’un de très ouvert. Mais j’apprends. Et quand on me demande l’heure, je me souris intérieurement quand je peux répondre:<br /> <br /> - Non, je n’ai pas l’heure!</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">PS: Quelle heure est-il à Tripoli, Max?</p><p style="text-align: justify;">Voici une réflexion qui vient en complément de mon billet sur le <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/03/17/jeu-de-la-mort-cruaute-soumission-et-violence.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">jeu de la mort.</span></a> Dire oui? Dire non? Quelle limite poser aux possibles stratégies que l’on veut nous imposer?</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlJeu de la mort: cruauté, soumission et violencetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-03-17:32969982010-03-17T22:18:00+01:002010-03-17T22:18:00+01:00 Je fais une double lecture de cette émission. La première est...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3385706257.jpg" target="_blank"><img id="media-51191" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1450052848.jpg" alt="jeu3-Milgram.jpg" name="media-51191" /></a>Je fais une double lecture de cette émission. La première est l’exploitation de la cruauté. De nombreux jeux télé le font et voient leur audience s’envoler. Qu’il s’agisse d’ébouillanter un sujet, de jouer à la roulette russe en direct, de punir un candidat, humilier, se blesser gravement comme dans Jakass, tout fait nombre.<br /> <br /> L’importance numérique du public montre la force du voyeurisme morbide et la fascination devant la cruauté étalée en direct. Le public lui-même est objet du jeu puisqu’il ne sait pas que l’émission est truquée. Le goût de la cruauté est vieux comme le monde. Ce qui le rend ici profondément insupportable est de voir ce goût légitimé et devenir un must émotionnel et un simple divertissement. Comment l’humain peut-il perdre toute empathie et conscience pour appliquer une torture calmement, sans état d’âme?<br /> <br /> Ces gens qui infligent la torture ne sont pas des malades ni des sadiques. Ils sont comme tout le monde. Pourtant 81% des volontaires ont atteint la zone extrême, alors que l’acteur est devenu silencieux - inconscient, ou mort déjà, peut-être. 19 seulement ont refusé des ordres inhumains. 19 seulement ont refusé le «il faut» de l’animatrice et lui ont opposé un «Je refuse». 19 ont bravé l’ordre et l’autorité. Cela ne veut pas dire que les autres ont eu plaisir à aller au bout - au pire. Cela veut dire qu’ils ont obéit jusqu’au bout.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2125842715.jpg" target="_blank"><img id="media-51192" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2362965974.jpg" alt="jeu4-milgram1.jpg" name="media-51192" /></a><br /> Il n’y a pas à porter de jugement sur ces personnes. Qu’aurions-nous fait à leur place? Que font les hommes en temps de guerre, que font les polices spéciales, les sadiques et psychopathes?<br /> <br /> Il y a ici la soumission à une injonction, l’acceptation d’une règle pourtant insupportable, l’obéissance à une autorité même quand celle-ci impose des comportements de nature à détruire la vie et l’éthique.<br /> <br /> Cette expérience montre que gourou, chef, parent perturbé, peuvent créer les circonstances de la soumission la plus incompréhensible. L’individu est seul devant la structure d’autorité, et perd tout moyen de préserver sa propre conscience éthique et ses propres valeurs. Plutôt que de décevoir son entourage et d’être le «mauvais» il accepte de sacrifier l’acteur, soutenu par le public et par l’animatrice. L’acteur est devenu l’objet sacrificiel que l’on peut - que l’on doit - éliminer au profit de la satisfaction du groupe. Il est une sorte de bouc émissaire.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/4197441038.jpg" target="_blank"><img id="media-51193" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1066582209.jpg" alt="girard1.jpg" name="media-51193" /></a>Ce thème, très bien développé par René Girard, est un noeud de la conscience collective et individuelle. J’ai reçu un document de synthèse réalisé par Raphaël Baeriswyl. J’attendais cette émission avant d’écrire un billet sur le thème car je pensais pouvoir faire un lien entre cette expérience et le concept de bouc émissaire ou d’objet sacrificiel.<br /> <br /> Le lien me paraît évident: en prenant le risque de tuer l’acteur, 81% des personnes ont préféré que l’ordre règne, l’ordre de l’autorité, de la mauvaise autorité. Car il y a de bonnes et de mauvaises autorités. L'intervention de l'autorité est déterminante car dans une autre phase du jeu, où l’autorité était absente, 75% ont refusé d’aller au bout.<br /> <br /> Le document de M. Baeriswyl <a href="http://www.raphaelbaeriswyl.ch/pdf/Theorie-generale-de-la-violence.pdf" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">peut être lu ici</span></a>, et <a href="http://www.raphaelbaeriswyl.ch/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">son blog ici</span></a>.<br /> <br /> Cette expérience doit mieux faire comprendre la puissance du courant anti-autoritaire du 20e siècle, dont mai 68 fut un des épisodes. On doit questionner l’autorité. On ne peut plus lui laisser libre cours sans revenir à nos propres valeurs. On doit prendre le risque de la révolte, de l’opposition à cette mauvaise autorité. On doit prendre le risque de mettre le désordre, quand l’ordre est devenu pire que le désordre. 19 ont refusé d’aller au bout. 19 ont préféré le désordre de la conscience à l’ordre inhumain. 19 ont préféré leur liberté de conscience individuelle à l’adhésion au groupe et à ses autorités.<br /> <br /> Pour que perdure l’ordre des mauvaises autorité et que la satisfaction de la majorité soit pleine et entière, l’acteur doit devenir le bouc émissaire.<br /> <br /> Pour maintenir le pouvoir de la mauvaise autorité, le volontaire doit être prêt à tuer quelqu’un qui ne lui a jamais rien fait.<br /> <br /> Pour préserver l’ordre, l’acteur doit mourir.<br /> <br /> A cela j'oppose que pour préserver la vie, il faut savoir dire non. Il faut, individu, savoir se dresser contre tous.<br /> <br /> Mais, qu’aurais-je fait à leur place? Ou à 20 ans? Et vous qu’auriez fait à leur place? Qu’aurions-nous faits sous le nazisme, le stalinisme, le franquisme?<br /> <br /> 19 ont refusé. C’est déjà ça...<br /> <br /> Qu’un seul se lève, c’est déjà ça.<br /> <br /> <object width="480" height="385" data="http://www.youtube.com/v/LBN11-F8kh8&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/LBN11-F8kh8&hl=fr_FR&fs=1&" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Une pensée pour Max, prisonnier politique en Libye.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-51194" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3264554836.2.jpg" alt="desert-piquet.jpg" name="media-51194" width="294" height="220" /></p><p style="text-align: justify;">Le Jeu de la mort vient de passer sur France 2. Pour qui ne l’a pas vu, des candidats volontaires envoient des décharges électriques progressives à un acteur (sans savoir que c’en est un) jusqu’à des puissances pouvant engendrer la mort (jusqu'à 460 volts). L’émission reprend l’expérience du psychologue américain Milgram qui en 1961 avait déjà démontré que quand une forme d’autorité impose de dépasser les limites de la simple humanité, une majorité d’individus est prête à tuer.</p>
Minh2909http://cine2909.blogspirit.com/about.htmlSoumissiontag:cine2909.blogspirit.com,2009-11-30:17122202009-11-30T12:00:00+01:002009-11-30T12:00:00+01:00 Normal 0 21 false false false FR X-NONE...
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Les poches vides, ils ont absolument besoin d’argent avant de continuer leur route et ils s’arrêtent donc dans la première maison qu’ils croisent, celle-ci appartenant à <b>Andrew (Stephen Moyer)</b>. Cet homme vit seul depuis que sa petite-amie l’a quitté et il a la particularité de souffrir d’agoraphobie. Soumis aux menaces du couple, il leur propose 40 000 dollars australiens mais pour cela Dale va devoir se faire passer pour sa petite-amie.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://cine2909.blogspirit.com/media/02/02/792908594.13.jpg" id="media-320026" alt="01.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p>Un jeune couple façon <b>Bonnie & Clyde</b>, un mec un peu louche et une belle somme d’argent ; voici lancée l’histoire de <b>Soumission</b>. Thriller psychologique reposant sur une relation des plus ambigües entre ses 3 personnages, le film n’est pas désagréable. On se laisse prendre par le scénario bien que l’on devine assez vite qu’<b>Andrew</b> ne sera pas une victime ordinaire et qu’il va nous réserver quelques surprises. Bref, il ne faut pas s’attendre à un grand film mais ça reste tout à fait raisonnable et puis ça vous permettra de découvrir un peu plus le cinéma australien.</p>
Thierryhttp://indisciplineintellectuelle.blogspirit.com/about.htmlRésister (2)tag:indisciplineintellectuelle.blogspirit.com,2009-09-20:18260562009-09-20T09:00:00+02:002009-09-20T09:00:00+02:00 Cette note figure désormais dans le recueil Les ombres de la...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">Cette note figure désormais dans le recueil</p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Les ombres de la caverne</span></strong></p><p style="text-align: center;">Editions Hermann, juillet 2011</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa Société du Pouvoir, et la mythologie des ”masses”tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-02-16:32963082009-02-16T10:52:26+01:002009-02-16T10:52:26+01:00 Je dis que l'humanité n'est pas une "masse". Il faudra bien un jour que...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1088040641.gif" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2799439651.gif" id="media-21412" alt="Masses1.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-21412" /></a>Je dis que l'humanité n'est pas une "masse". Il faudra bien un jour que la gauche réalise et comprenne ce qu'il y a de méprisant et de condescendant à traiter les humains de masses. Dans la bouche de Marchais cela faisait rire, mais au fond c'est la négation même de l'humain. Dire de l'humanité que c'est une masse est un langage de dominant, de prédateur, prêts à utiliser ces "masses" contre elles-mêmes s'il le faut pour arriver à leurs fins: dominer la société. Personne n'est une masse.</p> <p style="text-align: justify;">Je m'élève de toutes mes forces contre cette pensée qui réduit l'humain à l'état de larve rampante. Langage de nantis, de fils de bourgeois dominateurs qui veulent juste prendre la place du père sans faire la preuve de leurs propres qualités, qui s'appuient sur les "masses" à défaut d'avoir la carrure pour ne s'appuyer que sur eux-mêmes. "Masse", c'est un des langages de la Bête! Il n'y a pas de masses sauf dans la manipulation mentale et politique de l'humanité. La masse c'est la nourriture de la Bête, la pâte de 1984.</p> <p style="text-align: justify;">"<i>Est prolétaire toute personne qui a perdu tout pouvoir sur sa vie ET QUI LE SAIT !"</i> Je n'ai pas cette soumission à croire que les autres me dominent. Je n'ai pas cette lâcheté à abandonner tout pouvoir aux autres. Devrais-je en mourir, je suis fier, fier de me vouloir libre, fier de décider de ma propre vie autant que je le peux. Fier d'être un homme, un humain, et non un morceau inerte d'une masse faisandée. Celui qui<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/325959781.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1083574262.jpg" id="media-21413" alt="Masses2.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-21413" height="307" width="204" /></a> abandonne son pouvoir aux autres n'est plus un humain et n'a plus de dignité.<br /> <br /> Si l'on a une dignité on revendique chaque parcelle de liberté, d'autonomie, on l'agrandit un peu. On ne rend pas les autres responsables de sa propre insuffisance. Je ne suis ni un nanti ni un dominateur. Je me bats tous les jours pour vivre dignement avec mes moyens. Serais-je sans rien, je reste digne et indomptable.<br /> <br /> Quand la révolution tiendra ce langage de dignité et de liberté plutôt que ses geigneries je la rejoindrai. Quand la révolution aura mis à la poubelle le discours de masses des pseudo-intellectuels qui ne font que resusser la langue des monarques communistes, mis à la poubelle la volonté de penser pour les autres, la déresponsabilisation de l'individu, et sa propre ambition de dominer le monde, je la rejoindrai, car nous commencerons à sortir de l'ère de la <b>Société du Pouvoir</b>.<br /> <br /> Cette révolution sera libre, joyeuse, responsable, non violente, digne, faite d'hommes et de femmes libres, qui n'accuseront pas le système de leurs propres dysfonctionnements personnels. Qui feront tout pour que le système démocratique les serve mieux, dans le respect de chacun.<br /> <br /> Il n'y a pas de masse. Il n'y a que des potentats potentiels qui parlent de masse pour marcher sur elle et se hisser au plus haut, les pieds baignant dans le sang de ceux qu'ils écrasent pour leur bien en laissant derrière eux des charniers et leur nom dans les manuels scolaires.<br /> <br /> Ce discours, cette pensée doit faire la plus rigoureuse autocritique personnelle, la plus déchirante révision de ses propres délires de grandeur.<br /> <br /> Il n'y a pas de salut dans la massification. Pas de révolution. Seulement un retour à la bestialité humaine, à la <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3365408350.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2671511594.jpg" id="media-21414" alt="Paradis2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-21414" height="187" width="333" /></a>zoofication des humains. Cette société-ci serait-elle oppressante? Il ne faut pas confondre son propre mal-être et la démocratie. Si cette société est oppressante, alors que dire des sociétés qui utilisaient les masses pour leur profit politique? Que dire de la pensée des gauchistes de 68 qui ont saboté la révolution culturelle, étouffé le souffle de la liberté, qui ont réduit la parole libérée à l'état d'un manuel pour jeunesses communistes indigentes au QI de 65?</p> <p style="text-align: justify;"><i>"Sur mes cahiers d'écolier, j'écris ton nom,</i></p> <p style="text-align: justify;"><i>Liberté"</i></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2181824226.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2345856422.jpg" id="media-21416" alt="1964305478.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-21416" /></a></p><p style="text-align: justify;">Je lis et j'entends çà et là parler des humains comme de "masses" rendues en esclavage. J'entends ce discours du passé où l'individu n'est guère autre chose que de la chair à canon - ou de la chair à Pouvoir. Cette <b>Société du Pouvoir</b> se nourrit de tout, ses contestataires sont des charognards plus virulents que ceux qu'ils tentent d'assassiner par leurs mots.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa soumission a encore de beaux restes: 70% des gens prêts à donner la mort si on leur demande...tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-02-04:32962912009-02-04T17:52:00+01:002009-02-04T17:52:00+01:00 Un psychologue américain, Stanley Milgram, de l'université Yale , avait...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3981315565.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1782510682.jpg" id="media-20834" alt="SoumissionAutorité1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-20834" height="187" width="311" /></a>Un psychologue américain, Stanley Milgram, de l'université Yale , avait imaginé dans les années 60 une <span style="color: #ff00ff;"><a target="_blank" href="http://www.caute.lautre.net/spip.php?article1427">expérience pour tester jusqu’où va la soumission</a></span> à une autorité. Un scientifique demandait à des étudiants de l’assister à réaliser son expérience. Ils étaient dans une cabine vitrée derrière laquelle il y avait un homme sanglé dans un fauteuil et couverts d’électrodes.<br /> <br /> L’étudiant devait poser des questions au “cobaye”. A chaque mauvaise réponse l’étudiant devait envoyer une décharge électrique au sujet. Les décharges étaient de force croissante. Ils étaient poussés par le scientifique à aller au bout du protocole qui consistait en trois décharges de 450 volts. Ce voltage est mortel.<br /> <br /> Dès les premières décharges le cobaye réagissait en se tordant, et plus la décharge était violente plus il hurlait et se tordait ou était agité de secousse.<br /> <br /> Et bien 82% des étudiants infligeaient une décharge de plus de 150 volts, et 79% allaient jusqu’à 450 volts, soit étaient prêts à donner la mort parce que l’autorité les y incitaient.<br /> <br /> L'expérience était présentée comme un moyen de tester l'apprentissaqge par la douleur. Ce que les étudiants ne savaient pas c’est que le cobaye était un acteur, qu’il n’y avait pas de décharge (un signal lumineux avertissait l’acteur de la pseudo-décharge) et que le vrai sujet de l’étude était l’étudiant lui-même. Le but étant de savoir qui va au bout du protocole et donne la mort si on le lui suggère.<br /> <span style="color: #ff00ff;"><b><br /> <span style="color: #ff0000;">79% obéissaient et étaient prêts à donner la mort!</span></b></span><br /> <br /> L’étude a été refaite récemment par Jerry M. Burger, de l'université de Santa Clara (Californie). Le résultat quasiment est le même, l’obéissance à l’autorité identique: 70% des étudiants étaient prêt à donner la mort sous le couvert d’une autorité. Et il n’y a pas de différence de niveau d’obéissance entre les femmes et les hommes.<br /> <br /> Feriez-vous partie des 70%?<br /> <br /> Les questionnements sur l’autorité ont du sens. Et une insoumission éclairée en a encore plus.<br /> <br /> Les rebelles seront-ils l’avenir de l’Homme?</p><p style="text-align: justify;"><i>I comme Icare</i>: ce titre de film interprété par Yves Montand vous dit peut-être quelque chose. Une séquence relate une expérience de soumission à l’autorité dont les résultats laissent songeurs. Le mensuel <a target="_blank" href="http://sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com/hebdo/parution/p744/articles/a392311-.html">Science & Avenir de février</a> en reparle pour monter que rien n’a changé.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes loyautés parasitestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-01-12:32962562009-01-12T16:22:00+01:002009-01-12T16:22:00+01:00 Un enfant est en principe loyal envers ses parents, parce qu’ils sont...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1756640498.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/4030844897.jpg" id="media-19427" alt="Loyauté6.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-19427" /></a>Un enfant est en principe loyal envers ses parents, parce qu’ils sont présents à lui, le nourrissent et le protègent. Cette loyauté-là contient à la foi de la gratitude et l’angoisse secrète de perdre la sécurité dont il jouit dans sa famille.<br /> <br /> En amitié la loyauté est un fondement indispensable. Quand un véritable ami fait une confidence sous le sceau du secret, il attend que nous le gardions comme tel. Il serait déloyal d’aller répandre cette confidence à tous les vents: c’est alors la trahison, face inverse de la loyauté.<br /> <br /> En amour elle consiste à mettre son énergie en priorité dans la relation et à la protéger contre les possibles attaques extérieures, ou contre ses propres pulsions.<br /> <br /> L’entreprise suppose aussi une loyauté aux intérêts communs, comme de ne pas divulguer des informations pouvant lui porter préjudice.<br /> <br /> Mais certaines loyautés peuvent nous perdre. Ce sont les loyautés parasites.<br /> <br /> Par exemple, dans une bande flirtant avec la délinquance, il est mal vu d’être bon élève. Les nouveaux membres décrochent peu à peu de leurs <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3730774266.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/930195452.jpg" id="media-19428" alt="Loyauté7.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-19428" /></a>études pour s’assimiler à leur nouvelle “famille” au préjudice de leur propre vie.<br /> <br /> Au bistrot, les loyautés factices qui exigent de continuer à payer des tournées et à boire plus que de raison sont particulièrement désastreuses. Mieux vaut être considéré comme un lâcheur que de suivre un mouvement que plus personne ne contrôle.<br /> <br /> En politique aussi on trouve des loyautés parasites. Suivre, et même adhérer à une formation politique, n’implique pour moi aucunement d’être en accord avec tout et de suivre automatiquement les mots d’ordre. Nous restons fondamentalement libre de voter dans le sens ou contre le sens que la formation propose.<br /> <br /> En amitié, imaginons que notre meilleur ami devienne cambrioleur et nous demande de receler le butin de ses rapines. Le ferions-nous par amitié? Irions-nous jusqu’à faire un faux témoignage en justice par loyauté? Ce serait alors une loyauté parasite particulièrement toxique pour nous.<br /> <br /> Bien des gens savent capter nos sentiments et nous attacher à eux. Puis demandent, presque comme un dû, de les soutenir dans des prises de positions qui nous sont contraires. Si au mépris de notre propre éthique ou liberté nous les soutenions dans leurs manipulations, à coup sûr nous serions perdants de quelque chose d’intérieur qui nous est essentiel: notre propre estime de nous et notre capacité de jugement.<br /> <br /> La loyauté s’installe souvent d’elle-même, car elle semble être un ciment pour de nombreuses espèces vivantes. Nous entrons parfois en loyauté contre nous-même, sans qu’on nous le demande. Il n’y a parfois pas loin de la loyauté à la soumission.<br /> <br /> Nous ne sommes jamais obligés à rien que nous ne choisissions en conscience et en accord avec notre éthique. Et il est préférable d’être déloyal aux yeux de certains, mais de rester intègre en soi.<br /> <br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3787460962.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2348273663.jpg" id="media-19429" alt="7LybieTime.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-19429" /></a></p><p style="text-align: justify;">La loyauté est une valeur importante. Elle instaure la confiance et la durée dans les relations humaines. Mais toute loyauté n’est pas bonne à prendre.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlReligion, soumission, aliénation, oppressiontag:leshommeslibres.blogspirit.com,2008-07-16:32960192008-07-16T09:38:00+02:002008-07-16T09:38:00+02:00 Taisez-vous, la religion parle! Que certains aspects des religions...
<b>Taisez-vous, la religion parle!</b><br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/256106733.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2223058448.jpg" id="media-10254" alt="bouchefermée.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-10254" /></a>Que certains aspects des religions aient eu un sens dans l'histoire, comme tentatives d'explication du monde, ou comme mise en place de valeurs collectives, ok. Elle auraient dû rester des "modes de vie" et ne pas se présenter comme des "vérités universelles". Les croisades, l'inquisition, le djihad, sont simplement la justification fascisante de tyrans sanguinaires dont le seul but est de dominer les autres et d'en tirer profit.<br /> <br /> Par le fait qu'elles sont issues d'un personnage unique que l'on rend intouchable sous peine d'excommunication ou de blasphème, elles ont réussi à mettre en place de terrifiants systèmes fermés qui tuent l'intelligence. Les grandes découvertes, les avancées scientifiques, les progrès sociaux, ont été faits malgré ou contre la religion, pas avec son aide.<br /> <br /> <br /> <b>Des mythes dignes des sectes modernes</b><br /> <br /> Pourquoi les religions - car ce n'est pas que le christianisme - font-elles de ces êtres de référence comme Jésus, des personnes nées hors de la sexualité et donc pures? Parce que la sexualité est sale? Ou parce que le plaisir sexuel est insoumis à toute autorité, et donc dangereux pour les hiérarchies religieuses vampires qui vivent de l'ignorance et de la soumission des croyants? Les mythes chrétiens tiennent du délire et ressemblent plus aux mythes des sectes modernes qu'à un enseignement spirituel.<br /> <br /> Quelle tristesse de voir des gens s'aliéner volontairement dans une religion, soumis aux autorités qui ont décidé pour eux ce qui est juste et vrai et ce qui ne l'est pas. Dieu merci (!...) les croyants sont devenus tièdes dans nos régions, c'est-à-dire qu'ils ont réintégré la place qu'ils n'auraient jamais dû quitter: celle d'une pratique privée et intimiste, parfois de type sectaire. Les croyants "purs" sont des dangers pour la liberté de penser.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3051904300.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/484376354.jpg" id="media-10255" alt="oppression_sand1.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-10255" /></a> Pourquoi les religions dans leur ensemble méprisent-elles les femmes? Pourquoi traitent-elles les hommes comme du bétail spirituel? On me dira qu'il faut les lire autrement, qu'il faut les réinterpréter, que le sens transcendant est ailleurs, qu'elles participent à la construction de la pensée collective, etc, etc. Et bien non, je prends au premier degré, car les morts physiques et psychiques qui jonchent le chemin des religions ne sont pas du deuxième degré. Les religions, ne supportant pas l'intelligence libre et l'indépendance d'esprit, ont toujours pratiqué le génocide mental.<br /> <br /> Pouah, que de pollutions (mentales, non nocturnes) dans les religions. Vivement qu'elles cèdent la place à l'intelligence plus qu'à la croyance, à la science plus qu'aux mystères, au coeur plus qu'à l'obéissance, au respect plus qu'à la soumission, à la responsabilité individuelle plus qu'à la fusion émotionnelle dans le groupe dominant, à la sexualité épanouie plus qu'à la culpabilité, à la liberté plus qu'à la peur.<br /> <br /> <b>Nous vous opprimons pour votre bien</b><br /> <br /> Les croyances religieuses sont des intoxications et des oppressions qui n'ont plus rien à voir avec la transcendance. Et le nettoyage des résidus religieux dans notre culture est loin d'être terminé. Respectons les croyants parce qu'ils sont des humains et que tout le monde peut être conditionné par sa famille et sa culture, mais ne respectons pas les religions: ce serait de l'idolâtrie, ce serait ne pas nous respecter nous-mêmes. Les idées et les croyances sont faites pour être retournées dans tous les sens, testées, contestées, abandonnées, remplacées.<br /> <br /> Ne laissons aucun sauveur prendre possession de la moindre parcelle de notre esprit. Ne laissons aucune possibilité aux Youssouf Ibram, aux Benoît XVI, aux Marx, etc, de prendre possession de notre esprit. Soyons libres et insoumis d'abord, après nous parlerons de Dieu. Développons l'esprit critique et le doute, après nous parlerons de la foi. Développons l'indépendance émotionnelle, après nous verrons si communier a un sens.<br /> <br /> <b>Un peu de beauté dans ce monde de brutes</b><br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1283461783.jpeg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1830077147.jpeg" id="media-10256" alt="sobeauty.jpeg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-10256" /></a>Pour terminer, voici quelque chose de bon pour la tête, bon pour les yeux, quelque chose que les religions craignent par-dessus tout: l'image d'une femme belle et délicatement sexy. La beauté touchera notre coeur plus sûrement que les injonctions dévastatrices et menaçantes des religieux et que les menaces de punition divine.<br /> <br />Il faut encore et encore démonter les croyances religieuses qui sont pour la plupart des expressions de peurs humaines inconscientes, habillées d'irrationnel. Comment admettre de rendre les gens idiots, quand on voit la merveille d'intelligence et de complexité qu'est l'humain?