Last posts on sonnet2024-03-28T12:27:13+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/sonnet/atom.xmlarvemhttp://arvem-association.blogspirit.com/about.htmlLes roses trémièrestag:arvem-association.blogspirit.com,2017-08-11:30951472017-08-11T07:15:00+02:002017-08-11T07:15:00+02:00 La campagne s'est invitée dans la ville, et les roses trémières se...
<p style="text-align: left;"><img id="media-970266" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://arvem-association.blogspirit.com/media/02/01/3246487810.jpg" alt="paris,roses,sonnet" /></p><p>La campagne s'est invitée dans la ville,<br /> et les roses trémières se balancent au vent.<br /> Elles saluent les passants qui courent après le temps.<br /> Un brin de folie flotte sur la place Daumesnil.</p><p>Si je prends le métro je vais perdre le fil !<br /> Je suis déjà partie dans un palais d'Orient<br /> où les roses trémières s'agitent doucement<br /> comme des éventails dans un élan subtil.</p><p>Je me suis égarée dans un rêve si beau<br /> On m'attendait ailleurs, j'ai raté mon métro..<br /> Pourquoi renoncer à cette joie bucolique ?</p><p>Ces fleurs sont éphémères et peuvent se faner.<br /> Je reviendrai demain dans mon jardin secret.<br /> Il faut en profiter en étant romantique.</p><p>Sonnet de Marief</p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlles vieux sonnets d'un type # 5 Kundera, hommagetag:doelan.blogspirit.com,2016-01-05:30635732016-01-05T00:42:41+01:002016-01-05T00:42:41+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-899298" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://doelan.blogspirit.com/media/02/02/3684067864.jpg" alt="poésie, poème Loïc, sonnet, vers de cristal" /></p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlles vieux sonnets d'un type # 2 - le poète au cachottag:doelan.blogspirit.com,2015-12-22:30629202015-12-22T23:28:00+01:002015-12-22T23:28:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-897766" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://doelan.blogspirit.com/media/02/01/1169126270.jpg" alt="poème,poésie,vers de cristal,sonnet" /></p>
JMOlivierhttp://jolivier.blogspirit.com/about.htmlVive le sonnet !tag:jolivier.blogspirit.com,2012-12-04:33276622012-12-04T02:43:00+01:002012-12-04T02:43:00+01:00 D'origine italienne (école sicilienne du XIIIe siècle), le sonnet a...
<p><img id="media-131898" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/02/00/2388953150.jpeg" alt="DownloadedFile.jpeg" />D'origine italienne (école sicilienne du XIIIe siècle), le sonnet a beaucoup voyagé. Il a été rendu célèbre en Italie par Pétrarque, lui-même traduit en français par Clément Marot, Joachim du Bellay et Pierre Ronsard. Sans oublier Maurice Scève, chef de file de l'école lyonnaise, qui découvre, près d'Avignon, le tombeau de Laure, l'héroïne des <em>Canzoniere</em> de Pétrarque, et décide de célébrer, en France, ce petit poème de quatorze vers, le plus souvent répartis en 2 strophes de quatre vers (quatrains) et 2 strophes de trois vers (tercets)…</p><p>Le sonnet traverse les frontières et les langues. Il traverse aussi les époques, puisqu'aujourd'hui paraît, à l'enseigne du Miel de l'Ours, un délicieux recueil de sonnets contemporains, intitulé sobrement <em>4 4 3 3.*</em></p><p>Il y a à boire et à manger, dans ce recueil, et c'est tant mieux : cela reflète la richesse et la diversité poétique d'aujourd'hui. Certains sonnets sont allusifs, ou même inachevés, comme celui de Mousse Boulanger, qui se termine par des points de suspension, après deux vers énigmatiques : « <em>on ne voyait jamais /celui qui réglait l'horloge</em> ». Catherine Fuchs opte carrément pour le retour au réel avec, en fin de poème, «<em> la bouilloire qui siffle</em> » et sort le poète de son rêve de fuite. Comme Alain Boyer qui décrit, dans <em>Pop Geneva</em>, avec force détails, la rue du Jura, vivante et colorée.</p><p><img id="media-131899" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/00/2714145282.jpeg" alt="images-1.jpeg" />On y retrouve des poètes confirmés, comme Pierre-Alain Tâche, Alexandre Voisard, Jean-Dominique Humbert ou Vahé Godel (photo). Mais aussi de vraies découvertes comme Marina Salzmann (1<em>8h30</em>), Vanina Fischer (<em>Bonobo Station</em>) ou Corine Renevey (<em>Point de chute</em>) : « <em>Et la vraie femme/ à l'horizon/ du songe/ déambulante, tendue/ ne vint-elle pas/ jusqu'au bout du sacre ?</em> »</p><p>On doit l'idée (et l'impulsion) de ce recueil à Patrice Duret, poète et romancier genevois, qui a su rassembler 46 sonnets divers et variés à l'enseigne du Miel de l'Ours, la maison d'édition qu'il dirige. Cela donne un petit livre épatant, bruissant d'images et de musique, que l'on peut mettre dans sa poche, et emmener partout où l'on va.</p><p><strong>* Collectif, <em>4 4 3 3</em>, <em>Anthologie du sonnet romand contemporain</em>, Le Miel de l'Ours, 2012.</strong></p><p> </p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlComme étrangestag:textespretextes.blogspirit.com,2009-02-14:31094232009-02-14T08:19:00+01:002009-02-14T08:19:00+01:00 La Brigade, devenue La Pléiade . Sept poètes. Défense et Illustration de...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">La Brigade, devenue <a target="_blank" href="http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/lettres/louise/lyon/pleiade.html" title="Présentation de la Pléiade">La Pléiade</a>. Sept poètes. <em>Défense et Illustration de la langue française</em>. Ronsard, "prince des poètes". Ces ardeurs de la Renaissance nous ont laissé des roses, mais aussi des braises. Comme ce vers, un de mes préférés.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Et les Muses de moi, comme étranges, s’enfuient. »</em></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Joachim du Bellay, <em>Regrets</em>, VI, <a target="_blank" href="http://www.actualitte.com/ressources/199-Du-Bellay-Regrets-Las-mepris.htm" title="Le poème complet"><em>Las! Où est maintenant ce mépris de Fortune.</em>..</a> (1558)</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3209475169.jpg"><img name="media-48370" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2770889577.jpg" alt="Gommaerts Fernand.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-48370" /></a></span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmll'hiver des poètes (2) - Stéphane Mallarmétag:doelan.blogspirit.com,2008-01-28:14737452008-01-28T22:10:00+01:002008-01-28T22:10:00+01:00 Je n'ai jamais trop accroché à Stéphane Mallarmé. Jusque-là, je trouvais...
<p align="justify"><font color="#666699"><img name="media-126303" src="http://doelan.blogspirit.com/media/02/02/745affe0565a3de9a99e7dc212a9e65d.jpg" alt="259bd212efa9bdef1b0f38faf25631c3.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" title="stéphane mallarmé" id="media-126303" />Je n'ai jamais trop accroché à Stéphane Mallarmé. Jusque-là, je trouvais sa poésie trop hermétique, difficile et surtout pas très agréable à lire, ce dernier point étant important puisque je peux aimer un poème agréable à lire même si je ne le comprends pas. Il y a des quatrains entiers du <em>bateau ivre</em> de Rimbaud dont on ne comprend rien mais qui sont d'une splendeur sans égal.</font></p> <p align="justify"><font color="#666699">Mais c'est la personnalité même de Mallarmé qui peut agacer. Très exigeant avec la poésie, il faisait partie, à mon sens de ces poètes "professionnels" sculptant ses vers dans la difficulté et n'étant satisfait qu'après maintes et maintes retouches. En clair, tout cela manquait de spontanéité et de cet esprit dilletante qui fait qu'on est un poète dans l'âme..</font></p> <p align="justify"><font color="#666699">C'est après avoir lu <em>Cendrillon</em> de Eric Reinhardt où il est beaucouo question de SM que j'ai eu cependant envie de m'y replonger. Et finalement, - peut-être suis-je aujourd'hui assez mûr pour le lire - je me surpris à me délecter de nombreux vers du grand Mallarmé. La poésie de Mallarmé est très profonde et très riche en mots 'extrêmes' ou 'absolus'. Concernant la prosodie, beaucoup regretteront l'obsession du poète à respecter scrupuleusement toutes les règles du sonnet. Perso, j'ai toujours préféré la poésie clasique à la poésie en vers libres. sans doute mon côté cartésien.</font></p> <p align="justify"><font color="#666699">Tiens et Mallarmé peut-être joueur à certains moments..comme le prouve ce poème où il transcrit en vers son carnet d'adresse :</font></p> <p><em><strong><font color="#666699"> </font></strong></em></p> <p><em><strong><font color="#666699"> Leur rire avec la même gamme <br /> Sonnera si tu te rendis<br /> Chez Monsieur Whistler et Madame,<br /> Rue antique du Bac <span class="wikiword">II0</span>.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Rue, au 23, Ballu.<br /> J’exprime<br /> Sitôt juin à Monsieur Degas<br /> La satisfaction qu’il rime<br /> Avec la fleur des syringas.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Monsieur Monet, que l’hiver ni<br /> L’été, sa vision ne leurre,<br /> Habite, en peignant, Giverny<br /> Sis auprès de Vernon, dans l’Eure.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Villa des Arts, près l’avenue<br /> De Clichy, peint Monsieur Renoir<br /> Qui devant une épaule nue<br /> Broie autre chose que du noir.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Paris, chez Madame Méry<br /> Laurent, qui vit loin des profanes<br /> Dans sa maisonnette very<br /> Select du 9 Boulevard Lannes.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Pour rire se restaurant<br /> La rate ou le charmant foie<br /> Madame Méry Laurent<br /> Aux eaux d’Evian, Savoie.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Dans sa douillette d’astrakan<br /> Sans qu’un vent coulis le jalouse<br /> Monsieur François Coppée à Caen<br /> Rue, or c’est des Chanoines, I2.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Monsieur Mendès aussi Catulle<br /> A toute la Muse debout<br /> Dispense la brise et le tulle<br /> Rue, au 66, Taitbout.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Adieu l’orme et le châtaignier !<br /> Malgré ce que leur cime a d’or<br /> S’en revient Henri de Régnier<br /> Rue, au six même, Boccador.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Notre ami Viélé Griffin<br /> Savoure très longtemps sa gloire<br /> Comme un plat solitaire et fin<br /> A Nazelles dans Indre-et-Loire.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Apte à ne point te câbrer, hue !<br /> Poste et j’ajouterais : dia !<br /> Si tu ne fuis II bis rue<br /> Balzac chez cet Hérédia.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Apporte ce livre, quand naît<br /> Sur le Bois l’Aurore amaranthe,<br /> Chez Madame Eugène Manet<br /> Rue au loin Villejust 40.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Sans t’étendre dans l’herbe verte<br /> Naïf distributeur, mets-y<br /> Du tien, cours chez Madame Berthe<br /> Manet[^Berthe Morisot^], par Meulan, à Mézy.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Mademoiselle Ponsot, puisse<br /> Notre compliment dans sa fleur<br /> Vous saluer au Châlet-Suisse<br /> Sis route de Trouville, Honfleur.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Rue, et 8, de la Barouillère<br /> Sur son piano s’applique à<br /> Jouer, fée autant qu’écolière<br /> Mademoiselle Wrotnowska.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Si tu veux un médecin tel<br /> Sans perruque ni calvitie<br /> Qu’est le cher docteur Hurinel<br /> Treize, entends- de la Boétie.</font></strong></em></p> <p class="vspace"><em><strong><font color="#666699">Prends ta canne à bec de corbin<br /> Vieille Poste (ou je vais t’en battre)<br /> Et cours chez le docteur Robin<br /> Rue, oui, de Saint-Pétersbourg 4.</font></strong></em></p> <p align="justify" class="vspace"><strong><font color="#666699">J'imagine la réaction du facteur lisant une adresse écrite de la sorte. Parait-il en tout cas que Mallarmé a utilisé toutes ces adresses telles quelles et que toutes les lettres sont arrivées..</font></strong></p> <p align="justify" class="vspace"><strong><font color="#666699">Loïc, 22h10</font></strong></p> <p align="justify" class="vspace"> </p>