Voir les dernières notes mises à jour Tag : solitude
Tags relatifs
Dernières notes publiées
-
Bien des ciels
Bien des ciels au-dessus du septième (2013) est le premier roman de Griet Op de Beeck , née en 1973. Publié avec le concours du Fonds flamand des Lettres, il a été traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin pour les éditions Héloïse d’Ormesson en 2017. Depuis qu’elle a osé passer des cou... Lire la suite...
-
Ce qui nous manquait
« Une fois au restaurant, nous avons commencé à parler du passé, chez nous, et nous nous sommes demandé l’un l’autre ce qui nous manquait le plus. Nos plats n’étaient pas encore arrivés mais le vin était déjà débouché sur une soucoupe en argent, il a rempli mon verre et me l’a tendu, ... Lire la suite...
-
Au premier regard
Au premier regard de Margriet de Moor , « considérée comme la grande voix des lettres néerlandaises » (deuxième de couverture) a d’abord été publié dans un recueil de trois nouvelles en 1989 ( Dubbelportret ), puis réédité séparément en 2017, sous un titre original proc... Lire la suite...
-
Etat de veille
« L’état de veille se distingue du sommeil par l’intensité des pensées. […] On ne sait pas au juste comment les pensées s’enchaînent, ni ce qui les unit, ni quel ordre régit tout ce processus, pas plus qu’elles-mêmes ne le savent. Elles n’ont, d’ailleurs, pas besoin d’ordre ; ell... Lire la suite...
-
Trois récits
Son prix Nobel de littérature m’a fait connaître le nom d’ Olga Tokarczuk , une écrivaine polonaise née en 1962. A la bibliothèque, j’ai emprunté Récits ultimes (2004, traduit du polonais par Grazyna Erhard en 2007), sans trop m’attarder sur l’épithète ni sur le dessin sur la couverture, ta... Lire la suite...
-
Se tenir les coudes
« Quand on amenait les petits bleus, Guéna les mitraillait de questions pour savoir qui ils étaient, d’où ils venaient. Il disait que les gars de Moscou devaient se tenir les coudes. Les ploucs n’avaient qu’à crever tout seuls dans leur coin. Lui était de Friazino, dans la région de Moscou... Lire la suite...
-
La soif de Kostia
La Soif est un roman court et fort d’ Andreï Guelassimov ( Jajda , traduit du russe par Joëlle Dublanchet, 2004). La vodka y apparaît dès la première phrase : « Je n’avais pas réussi à caser toute la vodka dans le frigo. » Olga, sa voisine, fait régulièrement appel à Kostia (le n... Lire la suite...
-
Douceur
« Personne dans les champs. Du haut de la colline, du plus loin qu’on pouvait voir. Pas une maison. Rien. Une branche de magnolia remuait doucement contre la vitre un peu verdie. Cette douceur s’insinuait partout, elle montait de la terre, sans raison, et sans raison elle retombait, av... Lire la suite...
-
Mi sembra lungo
« Tu sais comment on dit quand on est triste ? me demanda-t-il. On dit mi sembra lungo : je le trouve long, en parlant du temps. C’est le temps, quand on est triste, qui ne veut plus passer. Mais l’expression vaut aussi pour quand on est nostalgique, qu’on se sent seul, qu’o... Lire la suite...
-
Bâtir
« C’est pourquoi tout humain pourvu de quelque conscience et dignité devrait apprendre à bâtir sa solitude, à l’habiter avec agrément, et aussi à la défendre contre tous les niveleurs de citadelle et rongeurs de liberté. Cette solitude peut paraître dure, intransigeante. Certes, elle est ha... Lire la suite...