Last posts on sobriété2024-03-28T22:08:35+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/sobriété/atom.xmlThierryhttp://indisciplineintellectuelle.blogspirit.com/about.htmlLe fruit de la Terre et du travail des hommestag:indisciplineintellectuelle.blogspirit.com,2019-11-18:31438322019-11-18T16:01:00+01:002019-11-18T16:01:00+01:00 Parmi les choses que chacun d’entre nous peut faire pour...
<p> </p><p> </p><p>Parmi les choses que chacun d’entre nous peut faire pour atténuer notre impact sur l’écosystème et nos prélèvements sur des ressources de plus en plus comptées, il y a la réduction du gâchis. Je vous donne sûrement l’impression d’enfoncer une porte ouverte. Faut-il rappeler, cependant que, par exemple, rien de moins que 30% des aliments que nous produisons finissent à la poubelle ? (1) La bonne volonté ne suffit pas. L’enfer est pavé de bonnes intentions, nos sens peuvent nous tromper, le poids des comportements sociaux peut constituer un frein, et il y a des formes de gâchis que nous ne percevons pas.</p><p> </p><p style="padding-left: 280px; text-align: right;"><em>« Si l’on veut amorcer un changement durable, </em><br /><em>l’information doit s’appuyer aux registres des émotions, </em><br /><em>des sentiments, de l’imaginaire, de la culture ou de la spiritualité: </em><em>de l’histoire que l’on se raconte à propos de ce que l’on consomme. »</em></p><p> </p><p>Peut-être par atavisme, je suis très sensible au gâchis. Autour des années cinquante, dans ma famille que, à l’échelle d’une petite ville comme Villeneuve-sur-Lot, on pouvait alors qualifier d’aisée, ma mère reprisait les chaussettes. Je la revois glisser un oeuf rouge, en bois, dans le talon à ravauder. Je revois aussi les fers que le cordonnier clouait aux extrémités de nos chaussures d’écolier afin d’en limiter l’usure. A cette époque, bien sûr, pas question de laisser de la nourriture. On rouziquait les os et la dernière bouchée de pain servait à astiquer l’assiette. Pourquoi donc, si nous étions aisés ? On peut évoquer la guerre de 39-45 et se dire que ces habitudes s’étaient prises en raison des rationnements que l’Occupation et le gouvernement de Vichy avaient imposés aux Français. Mais je crois qu’il faut remonter encore plus loin: à une époque où la valeur des choses n’était pas diluée par la substitution des machines au travail humain et où l’usage intensif de la chimie, le resserrement drastique de la population paysanne et les bacs débordants de la grande distribution ne donnaient pas aux productions de l’agriculture le statut banal d’une marchandise industrielle. A une époque, aussi, où mes ancêtres, tous de modestes paysans, savaient la valeur des choses. Quelle qu’en fût la raison, mon souvenir est que l’on respectait la nourriture et que ce respect se traduisait notamment par le refus du gâchis.</p><p><br /><strong>« Le fruit du travail des hommes »</strong></p><p>La représentation que nous nous faisons de la réalité dépend davantage des perceptions répétées de nos sens que des informations que notre intellect peut recevoir directement. L’impact en nous de ce que nous savons pour l’avoir appris est inférieur à celui des choses que nous voyons, sentons, touchons. A l’époque dont je parle, la production des aliments était proche du consommateur, quand celui-ci n’était pas lui-même son propre producteur. A Fumel, la cité industrielle à une vingtaine de kilomètres de Villeneuve-sur-Lot, les ouvriers qui faisaient les trois-huit avaient une deuxième activité : le potager familial. Je me souviens d’ailleurs d’une variété de haricots verts particulièrement savoureuse que l’on cultivait dans certains jardins et que le ramassage mécanique avait fait disparaître du commerce. Où que l’on habitât, on n’avait que quelques pas à faire pour voir les maraîchers à l’oeuvre, tôt le matin jusqu’à tard le soir, sans l’aide d’aucune mécanique motorisée. Même les grandes villes, avant l’explosion de l’urbanisation, s’alimentaient largement à des jardins intra-muros. Au XIXe siècle, Paris comptait une centaine de maraichers qui, à raison de huit rotations de culture par an et avec un savoir-faire très élaboré, lui assuraient l’autosuffisance alimentaire.</p><p>La double activité que j’évoquais fut fréquente. Tailleur d’habits en semaine, le dimanche mon grand-père maternel s’occupait de sa vigne dans sa « campagne », au pied du « mont » Pujols (2). Je le vois encore activer la sulfateuse - un bidon de cuivre aux bretelles de cuir dont il se harnachait - dont le poids me semblait écrasant et qui, en soufflant sur les pampres des ombres bleutées, semblait respirer. En vacances en Vendée, dans mon autre branche familiale, je retrouvais cette intimité entre le potager et ce qu’il y avait sur la table. Une scène me revient en mémoire: quand mon oncle, avec délicatesse, fouissait le sol de ses mains pour en extraire les asperges. Les soirs d’été, juste avant la tombée de la nuit, il y avait aussi le rituel de l’arrosoir que, cette année, ayant fait pousser mes premiers légumes, j’ai retrouvé avec bonheur: c’est un moment de sérénité, de contemplation, un moment de communion entre le jardinier et ce microcosme qu’est le jardin. Je me demande parfois si avoir deux métiers, dont un qui nous retient d’être hors-sol, qui sauvegarde notre relation à la terre et au vivant, à leurs lenteurs et à leurs subtilités, ne fait pas des hommes plus équilibrés.</p><p>En tout cas, voir dans notre nourriture tout ce que je viens d’évoquer aide à comprendre avec son coeur et non seulement son intellect l’expression eucharistique : « fruit de la terre et du travail des hommes ». A moins de mépriser celui qui a travaillé la terre, vous ne pouvez pas, le coeur léger, laisser pourrir un fruit ou un légume et le jeter à la poubelle si vous y voyez le soin, l’intelligence, la peine et peut-être l’amour qu’il y a mis.</p><p> </p><p style="text-align: right;"><em>« A moins de mépriser celui qui a travaillé la terre, </em><br /><em>vous ne pouvez pas, le coeur léger, </em><br /><em>laisser pourrir un légume et le jeter à la poubelle… »</em></p><p><br /><strong>« Le fruit de la Terre »</strong></p><p>Notre nourriture est aussi le « fruit de la Terre ». Or, l’on sait maintenant que le sol peut s’appauvrir et peut-être même mourir (3). On a aussi la mesure des exterminations animales et végétales exigées par l’agriculture intensive. Sous l’avancée de l’artificialisation et des pollutions, l’on voit se rétrécir les surfaces fécondes. On devrait trouver là suffisamment de raisons de ne pas gâcher ce que la Terre produit. Mais ce que je viens d'écrire n’est pas de l’ordre d’une évidence accessible quotidiennement à nos sens, d’autant que, même si nous partions dans la campagne, ce que nous verrions autour des fermes ne viendrait pas illustrer mon propos: grâce aux intrants, le sol, quel que soit son état, est forcé de produire. L’infériorité des effets de l’information par rapport à ceux qu’engendrent les sensations est une difficulté que l’on retrouve souvent et qui explique en partie nos difficiles passages à l’action. C’est pourquoi, si l’on veut amorcer un changement durable, l’information doit s’appuyer à d’autres registres: ceux des émotions, des sentiments, de l’imaginaire, de la culture ou de la spiritualité: de l’histoire que l’on se raconte à propos de ce que l’on consomme.</p><p> </p><p><br /><strong>La chair et le sang</strong></p><p>Si gâcher des fruits ou des légumes devrait nous être désagréable, que dire de la viande ? La viande provient d’un être sensible auquel on a ôté la vie après l’avoir, parfois, élevé dans des conditions détestables. Je ne vais pas vous faire un couplet larmoyant sur les agneaux, les lapins, les poissons ou les canards. Je ne suis pas végétarien, je reste omnivore, mais je rends honneur aux végétariens. Quelle que soit la manière dont on se nourrit, je considère que ce qui provient d’un être vivant doit être traité avec respect. A ce titre, d’une part, j’ai réduit ma consommation de viande, car il ne faut point abuser de ce qui coûte des vies et la banalisation est le début du gâchis; d’autre part, je suis attentif aux conditions d’élevage et d’abattage des animaux. Le respect ne doit pas être seulement dans la cuisine et l’assiette. En tant que consommateurs disposant du pouvoir d'orienter nos dépenses, nous devons l’exiger dès l’élevage et encourager les filières éthiques. Je vous accorde que ce n’est pas toujours facile à discerner et que cette difficulté peut constituer, dans le doute, un encouragement à s’éloigner de la viande.</p><p> </p><p style="text-align: right;"><em>« La banalisation </em><br /><em>est le début du gâchis »</em></p><p> </p><p>Mais il ne s’agit pas seulement des bêtes que nous transformons en aliments. Il serait trop long d’évoquer tout ce dont nous nous rendons coupables, sans raison valable, à l’égard du règne animal. Un seul exemple: vous connaissez tous les désastres engendrés par la production de l’huile de palme, ce carburant « vert » pour bobos gogos que l’on retrouve aussi dans des produits tels que le Nutella. Vous savez, bien sûr, que l’habitat des orang-outans se réduit à une peau de chagrin devant l’avancée inexorable des plantations. Peut-être savez-vous même que les orang-outans sont traqués et abattus sans pitié, comme l’ont été jadis les natifs qui occupaient les territoires convoités par les colons pour la culture de la canne à sucre. Vous le savez et, peut-être, vous continuez à acheter du Nutella. « Parce que les enfants aiment ça ». Les enfants: ils sont le cheval de Troie du consumérisme au sein de la famille. On ne veut pas leur faire de peine, on veut leur éviter les critiques et la honte, alors on cède à leurs désirs issus de la publicité et amplifiés par la cour de récréation. Mais, imaginez maintenant que vous soyez témoin de ce qui se passe tous les jours dans ces régions du monde où se développent les palmeraies. Que vous entendiez les cris des animaux que l’on massacre, mâles, femelles, adultes, petits. Que vous voyiez leurs corps sanglants peut-être encore frémissants, avec dans leurs yeux, avant qu’ils se voilent, cette lueur terrible d’incompréhension. Vous recevrez alors la décharge d’adrénaline et d’empathie qu’il vous faut pour prendre la décision que vous avez jusqu’ici reportée.</p><p> </p><p><strong>Objets inanimés (4)</strong></p><p>Lors de mon déménagement de la région parisienne en Vendée, j’ai vécu un moment très désagréable. Quand vous saurez de quoi il s’agit, vous penserez sans doute que j’ai le don de faire une histoire de rien du tout. Je vous raconte cela quand même. Des études d’un de mes fils, il me restait un bureau ministre en bon état, parfaitement fonctionnel mais dont je n’avais ni l’utilité ni la place. Autant je me déleste avec aisance des objets qui me rappellent de mauvais souvenirs, autant cela m’est plus difficile lorsque c’est l’inverse. Pour me consoler, je me disais que ce bureau pourrait continuer sa carrière auprès d’un autre étudiant ou peut-être d’un petit chef d’entreprise, d’un auto-entrepreneur. C’est ainsi que, quarante ans auparavant, j’avais assuré au bureau de mon défunt père une deuxième vie honorable chez de jeunes entrepreneurs qui, depuis lors, ont magnifiquement réussi - et qui l’ont gardé. Mais, là, je ne connaissais personne que le meuble pût intéresser, les sites de petites annonces ne donnaient rien, le couple qui avait acheté mon appartement n’en voulait pas - et la date du déménagement approchait. J’ai appelé l’antenne locale d’Emmaüs qui a bien voulu prendre quelques autres meubles, mais pas le bureau. A quelques jours de là, il y avait la collecte mensuelle des encombrants: il est parti. En morceaux. J’en suis encore révulsé.</p><p> </p><p style="text-align: right;"><em>« Nous devrions cultiver la conscience </em><br /><em>qu'un objet sorti des mains d’un être humain </em><br /><em>et des ressources de la nature </em><br /><em>est plus qu’un prix, une valeur marchande ou une fonctionnalité. »</em></p><p> </p><p>Affectivité mise à part - mais pourquoi la mettre à part ? - un objet dans un état convenable, s’il est récupéré, peut évidemment rendre service à des personnes qui manquent de moyens, mais il limite aussi les prélèvements que l’on doit faire sur les ressources terrestres puisqu’il se substitue à un objet qui n’a plus à être fabriqué. Un bois de lit ou une armoire réutilisés, c’est un arbre de moins à abattre. C’est moins d’espace et d’énergie consommés tout le long du processus de production et de transformation, moins de transports - moins de carburant, de pollutions, de risques d’accident. C’est aussi un peu de respect pour le bûcheron qui a abattu l’arbre et le menuisier qui l’a transformé, même s’ils sont morts depuis longtemps. C’est renouer avec un continuum historique et le cortège des générations au lieu de vivre une vie suspendue dans un présent aussi prétentieux que futile. J’insiste à nouveau sur cette notion de respect: nous devrions cultiver la conscience qu'un objet sorti des mains d’un être humain et des ressources de la nature est plus qu’un prix, une valeur marchande ou une fonctionnalité.</p><p>L’ennemi le plus puissant des objets d’occasion est la mode. Il faut être bien bas dans l’échelle des revenus pour passer outre à ses injonctions. La mode affecte à peu près tous les domaines, du vêtement au mobilier en passant par la décoration, l’électro-ménager, la voiture et même les moeurs. La mode nous manipule en s’adressant non, comme nous le croyons, à notre sens esthétique ou de l’efficacité, mais à notre ego. La preuve: ce que nous avons trouvé beau hier, sans rien qui ait changé, devient ringard aujourd’hui et nous aussi par la même occasion si nous ne nous en défaisons pas au profit de son plus récent avatar. Le marketing peut ajouter à cela des promesses purement fantasmatiques, comme le montre la publicité télévisée des fabricants automobiles. Il jouera aussi sur le récit du progrès. Je me souviens de l’apparition du « Formica ». Tout soudain, à côté de cette matière lisse et brillante, facile d’entretien et à qui l’on faisait incarner la modernité, tous les meubles des grands-parents sont devenus affreux. Combien en a-t-on alors jeté au feu !</p><p> </p><p><br /><strong>La sottise coercitive</strong></p><p style="text-align: right;"><em>« La mode nous renvoie </em><br /><em>à cette vaste machine à conformer </em><br /><em>qu’est la société. »</em></p><p> </p><p>Avec ses sortilèges et son imposture, la mode nous renvoie à cette vaste machine à conformer qu’est la société. Je me rappelle qu’enfant je me rebellais quand - parce que je n’étais pas comme eux évidemment - on me donnait « les autres » en référence. « Mais enfin, pourquoi ne fais-tu pas comme tout le monde ! » Cette critique, appelant une masse obscure - « les autres » - à me juger, avait déjà pour moi un relent que je qualifierais aujourd’hui de sottise coercitive. Je n’ai guère changé, mais c’est une situation douloureuse quand on est tout jeune et que l’on ne peut pas à la fois se respecter soi-même et être en harmonie avec son milieu. D’autant que la sottise, dès la cour de récréation, verse facilement dans l’ostracisme et le harcèlement, comme si reconnaître à quelqu’un son droit d’être lui-même sans qu’il fasse de tort à quiconque, pût déranger le cours des planètes. Ramené à l’essentiel, cette sottise arrogante fait un scandale des personnes tant soit peu différentes et leur jette à la face : « Mais enfin, comment peut-on être comme tu es ! »</p><p> </p><p style="text-align: right;"><em>« Pour solitaires que nous puissions parfois nous sentir, </em><br /><em>notre entêtement est nécessaire </em><br /><em>car notre exemple est important. »</em></p><p> </p><p>L’être humain a besoin à la fois d’authenticité et de reconnaissance, d’estime de soi et de fraternité. C’est pourquoi ce genre de situation, étant particulièrement pénible, peut engendrer des renoncements. J’en reviens à mon propos: en plaidant contre le gâchis et pour le respect des êtres vivants et des choses, j’invite à agir de manière encore très décalée par rapport aux valeurs et aux comportements dominants. Or, ceux-ci, à travers la pression sociale, peuvent à la longue nous décourager de nos plus sincères engagements ou nous les faire vivre dans l’insatisfaction et la gêne. Que vont penser mes voisins ou mes collègues quand ils vont apprendre que mes enfants se consolent chez eux du Nutella que je leur refuse à la maison ? De quoi vais-je avoir l’air avec ce vélo de grand-mère récupéré au fond d’un garage avant qu’il aille à la décharge ? Avec ce smartphone qui a déjà quatre ans ? Avec cette « caisse » digne d’un Gilet Jaune ? (5) Et le comble: avec ce jardin potager d’apprenti permaculteur encore balbutiant ? Quelles remarques dois-je me préparer à entendre dans cette rue digne de Wisteria Lane (6), où les pelouses taillées façon moquette et les sols cimentés ou macadamisés - « C’est plus propre, plus facile à entretenir! » - écrasent la pulsion de vie de l’humus ?</p><p>Vous avouerez qu’il y a là de quoi passer pour un original et même un intrus aux yeux des « <em>braves gens qui n’aiment pas que / L’on suive une autre route qu’eux </em>» (7) ! Être un original, une sorte d’hurluberlu, au surplus éventuellement désapprouvé, n’est pas facile à assumer. J’aime citer cette phrase de Rob Hopkins : « Nous avons besoin de nous raconter des histoires délicieuses sur l‘avenir ». Quelle histoire allons-nous raconter - et d’abord à nous-même - pour sauver, en même temps que notre engagement, le sentiment de notre dignité ? Je vais vous dire: qu’à la fin nous susciterons l’envie de nous imiter. Pour solitaires que nous puissions parfois nous sentir, notre entêtement est nécessaire car notre exemple est important. Il permet de fortifier ceux qui, autour de nous, pour le moment, ne se dévoilent pas et osent moins que nous. Nous ne savons pas les abandons invisibles que notre renoncement pourrait entraîner parmi eux. Et, pour nous fortifier, regardons ceux qui marchent devant nous sur la route du vrai progrès.</p><p> </p><p>(1) <a href="https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/06/07/le-gaspillage-alimentaire-en-france-en-chiffres_5311079_4355770.html">https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/06/07/le-gaspillage-alimentaire-en-france-en-chiffres_5311079_4355770.html</a> </p><p>(2) Altitude: 188 mètres, mais c’est une expression locale.</p><p>(3) Cette expression a été contestée. Peut-être est-elle par trop métaphorique. Reste que du point de vue micro-biologique, nos sols ne sont pas en bon état: <a href="https://blog.defi-ecologique.com/interview-de-claude-lydia-bourguignon-microbiologistes-sols/">https://blog.defi-ecologique.com/interview-de-claude-lydia-bourguignon-microbiologistes-sols/</a><span class="Apple-converted-space"> </span></p><p><span class="Apple-converted-space">(4) </span>“Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ?” Lamartine.</p><p>(5) Ceci est un clin d’oeil.<span class="Apple-converted
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.htmlBCDFJPStag:bonheurdujour.blogspirit.com,2018-01-01:31006022018-01-01T05:00:00+01:002018-01-01T05:00:00+01:00 A vous qui passez par ici, je présente tous mes vœux à l’occasion de la...
<em><strong>A vous qui passez par ici, je présente tous mes vœux à l’occasion de la nouvelle année. <br /><br />Bienveillance<br />Confiance<br />Douceur<br />Fécondité<br />Joie<br />Persévérance <br />Sobriété<br /><br />Que ces quelques mots soient des traces pour 2018.<br /><br />Je vous embrasse de tout mon coeur.<br /><br /></strong><br /></em>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlEolab: la nouvelle voiture de Renault ouvre la voie de la sobriététag:maplanetea.blogspirit.com,2014-10-06:33158682014-10-06T10:30:00+02:002014-10-06T10:30:00+02:00 Avec Eolab, Renault veut conduire ses clients en toute sobriété. Photo...
<p style="text-align: center;"><img id="media-273825" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/1644945477.jpg" alt="eolab 1.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: xx-small;">Avec Eolab, Renault veut conduire ses clients en toute sobriété. Photo Renault</span></em></p><p>Le <a href="http://www.mondial-automobile.com/visiteurs/" target="_blank"><strong>Salon mondial de l'automobile de Paris </strong></a>a ouvert ses portes le 4 octobre et la grand-messe annuelle de la voiture doit battre son plein jusqu'au 19 octobre. Et ce, dans un contexte délicat pour<strong> l'industrie automobile</strong> avec le prix des carburants qui augmentent, le diesel dont il faut s'exonérer, la pollution de l'air qu'il faut réduire, les ventes qui baissent et l'âge moyen des acheteurs de voitures neuves qui, lui, augmente (il est désormais de 51 ans).</p><p><strong>La voiture de papa n'est plus tendance</strong></p><p>Les temps changent : aujourd'hui on covoiture, on autopartage, on loue, on roule avec un vélo, parfois électrique, ou un deux roues motorisé ultra-performant... Le "chic" et le "cool" évoluent et le fait est que la<strong> perception de la voiture a changé</strong> et que, si elle reste un outil pratique pour se déplacer, elle n'est plus tout-à-fait<strong> l'alpha et l'oméga de la clé de la croissance </strong>(d'ailleurs en berne) pas plus que l'incontournable <strong>symbole de la réussite sociale</strong>. On n'en sera que plus attentif aux avancées technologiques en matière d'écologie et de développement durable proposés cette année par les constructeurs, y compris français, qui rivalisent désormais d'ingéniosité pour parvenir à mettre sur le marché "<strong>la voiture 100% écolo"</strong>. <strong> </strong></p><p><iframe width="362" height="249" src="http://www.youtube.com/embed/CFwH_VaMrhQ" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><strong>Renault, à l'avant-garde de la sobriété</strong></p><p>Oui, on l'a dit et redit, l'expression est antinomique : par définition, <strong>aucun véhicule à moteur n'est "écologique". </strong>Mais cette année, il convient de saluer les progrès des<strong> constructeurs automobiles</strong> qui ne se contentent plus en matière de développement durable du <strong>dogme sacro-saint du véhicule électrique</strong> dont on connaît par coeur<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/12/12/lutte-contre-le-rechauffement-climatique-les-voitures-electr-1013690.html" target="_blank"><strong> les pièges écologiques.</strong> </a>Parmi eux<a href="http://group.renault.com/actualites/blog-renault/renault-presente-eolab-le-prototype-au-1l100-km/" target="_self">, <strong>Renault, franchit une étape particulièrement intéressante vers une mobilité plus durable</strong>. </a>Premier cororico, c'est un industriel français qui propose l'un des modèles "verts" les plus attractifs du Salon parisien. Et deuxième cocorico : il relève enfin le défi essentiel : <strong>faire un véhicule essence/hybride, sobre en carburant et léger, au prix abordable d'une citadine diesel et avec un </strong><strong> bilan carbone exemplaire.</strong> En répondant à la double exigence de sobriété et de basse consommation, <a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/"><strong>le prototype Eolab </strong></a>que Renault présente cette année à Paris fera donc date, ne serait-ce que parce qu'il rompt aussi avec le diesel.</p><p><strong><img id="media-273826" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/2460560585.jpg" alt="eolab 2.jpg" />Fini les voitures "obèses", vive la frugalité !</strong></p><p>Pour atteindre une<strong> basse consommation</strong>, les ingénieurs et designers de Renault ont travaillé sur trois objectifs : <strong>la masse du véhicule, son </strong><strong>aérodynamisme </strong><strong>et sa motorisation</strong>. L'un des inconvénients du moteur hybride est d'être équipé de batteries lourdes. Le constructeur a donc pris l'option d<strong>e réduire d'autant le poids de l'habitacle</strong>. Tous les différents équipements du véhicule ont suivi la même cure d'amaigrissement : le moteur, la batterie, les roues, les freins, les sièges, les vitres ou encore l'habillage de l'habitacle. </p><p><strong><img id="media-273827" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/1420690919.jpg" alt="automobile,salon,paris,voiture hybride,sobriété,consommation,essence,carburant,eolab" width="154" height="165" />Aérodynamisme et sobriété en carburant</strong></p><p><strong>Eolab</strong> est aussi doté de <strong>suspensions variables</strong> de façon à<strong> limiter au maximum le passage de l'air sous la voiture.</strong> A l'arrêt, le véhicule se rehausse pour faciliter l'entrée dans l'habitacle mais, lorsque la voiture commence à rouler, jusqu'à 70 km/h, les suspensions descendent de 25 millimètres afin de limiter le passage de l'air sous la voiture, ce qui améliore son aérodynamique. Au-delà de 70 km/h, la caisse est à nouveau abaissée de 25 millimètres, toujours pour les mêmes raisons. Enfin la motorisation allie un moteur thermique de 3 cylindres à un moteur électrique à aimant permanent qui permet de réaliser<strong> 60 kilomètres "zéro émission de gaz à effet de serre"</strong>, sans avoir recours au moteur thermique.</p><p>Résultat : hors batterie, la voiture a ainsi perdu<strong> un tiers de son poids,</strong> soit <strong>400 kg</strong> par rapport à une Clio 4 équivalente de 1,2 tonne et fait<strong> 100 km avec 1 litre d'essence. </strong></p><p>Vous, l'avez compris, vous ne trouverez pas Eolab chez votre concessionnaire Renault. Mais le constructeur prévoit que, dès<strong> 2016, 20 % à 30 % des innovations d'Eolab</strong> se retrouvent dans les véhicules de la marque au célèbre losange. Certaines d'entre elles figurent d'ailleurs déjà dans <strong>le nouvel Espace</strong>, également dévoilé lors du Mondial de Paris. En <strong>2018, ce sera environ 50 % à 60 %.</strong> Et en <strong>2022, ce sera la quasi-totalité</strong>.</p><p>C'est une bonne nouvelle: le véhicule sobre, consommant moins de 2 litres aux 100 kilomètres pour environ 15.000 euros est enfin en vue...<strong><br /></strong></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><span class="auteur txt12_120"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></strong></span></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI <br /></strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma planète sur les voitures <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/voiture" target="_blank">: cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma planète sur le réchauffement climatique : <a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/">cliquer ICI </a></strong></li></ul>
Action Barbèshttp://actionbarbes.blogspirit.com/about.htmlBuvez avec modération...tag:actionbarbes.blogspirit.com,2011-12-31:25056182011-12-31T18:00:00+01:002011-12-31T18:00:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.paris.fr/banners/0/1152_ban_1_V_5.gif" alt="1152_ban_1_V_5.gif" /></p>
actionhttp://fraternite.blogspirit.com/about.htmlLa sobriététag:fraternite.blogspirit.com,2007-06-28:13158132007-06-28T22:15:00+02:002007-06-28T22:15:00+02:00L'autre jour, à un congrès, j'ai découvert le concept de sobriété. C'est une...
L'autre jour, à un congrès, j'ai découvert le concept de sobriété. C'est une belle idée: éviter la surconsommation, par solidarité avec les générations futures. Par exemple, la sobriété énergétique consiste à éviter le gaspillage pour protéger les générations futures du pillage des ressources énergétiques. Donc, éteindre la lumière dans une pièce où l'on est pas, éviter de laisser des appareils en veille inutilement, ne pas rouler vite pour ne pas gaspiller trop de carburant ou aller en vélo, si on peut.. Ou bien, dans un autre domaine, éviter d'avoir toujours le téléphone portable ou ordinateur portable dernier cri, car on sait que ces appareils contiennent des condensateurs fabriqués à base de coltan, un minerai dont 80% des réserves se trouvent en République démocratique du Congo, alimentant dans ce pays une guerre très meurtière. Il ne s'agit pas ici de se priver, mais "juste" d'être sobre. On pourrait multiplier les exemples; l'important est d'entreprendre ces efforts non pas par adhésion à un idéal de privation ou sur le compte d'une peur du progrès, mais au service de la fraternité, de la paix, de la solidarité.. Belle idée, non?