Last posts on sabeg2024-03-29T10:47:48+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/sabeg/atom.xmlMalika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlDati, Descoings, Sabeg, Sarkozy : même combat ?tag:www.malikasorel.fr,2009-05-30:17638322009-05-30T01:41:00+02:002009-05-30T01:41:00+02:00 Extraits de l’émission Dimanche+ de Canal+ du 17 mai dernier :...
<p>Extraits de l’émission <i>Dimanche+</i> de Canal+ du 17 mai dernier :</p> <p>Yazid Sabeg : « <i>Il n’y a pas de statistiques ethniques. C’est un terme qui n’a jamais été employé. J’utilise le terme “mesure de la diversité”.</i> »</p> <p>Le journaliste de Canal+ : « <i>Mesure de la diversité ; c’est malin !</i> »</p> <p>Réponse de Yazid Sabeg : « <i>Mais oui, il faut !</i> »</p> <p>Dormez tanquilles, chers Français, pendant qu’on vous berne « à l'insu de votre plein gré » ! La preuve ? Avec tout ce que fait Nicolas Sarkozy pour détruire les valeurs qui fondent l’identité française (un jour, on dira qui « fondaient »), il lui suffit de ressortir le sujet de la violence des banlieues pour que vous votiez en masse pour son parti, aux Européennes. Pourquoi se gênerait-il ? Il a votre bénédiction !</p> <p>Vous en doutez encore ?</p> <p>Fadela Amara, dans le même <i>Dimanche+</i> : « <i>Yazid Sabeg a une position sur la méthodologie, c’est-à-dire qu’il a été, qu’il est le chantre de la discrimination positive, de la politique des quotas, des statistiques ethniques et moi je suis l’inverse : je ne suis pas d’accord !</i> »</p> <p>Peuple de droite, voici pour vous la profession de foi d’une femme que vous avez participé à ériger en icône, j’ai nommé Rachida Dati : « <i>On veut mesurer la diversité pour lutter contre les discriminations. C’est ça l’objectif, c’est mieux les rencenser ; mieux les connaître pour mieux les combattre.</i> » (Bondy, jeudi 14 mai 2009)</p> <p>Le journaliste de Canal+ : « <i>Donc vous êtes “pour”, Madame Dati, “pour” la mesure de la diversité ?</i> »</p> <p>Rachida Dati : « <i>La mesure de la diversité pour lutter contre les discriminations, bien sûr que j’y suis favorable.</i> »</p> <p>Et le journaliste de conclure son reportage : « <i>Si on a bien compris, l’icône de la diversité est “pour” les statistiques ethniques.</i> »</p> <p>En ce qui concerne Richard Descoings et Nicolas Sarkozy, nul besoin de vous citer de nouveau leurs prises de position, je les ai suffisamment évoquées dans <i>Le puzzle de l’intégration</i> et sur le présent blog.</p> <p>Dati, Descoings, Sabeg, Sarkozy, même combat : celui de communautaristes ?</p> <p>Pour finir mon coup de gueule du jour, je reprendrai à mon compte, tant ils sont chargés de vérité, les propos <a href="http://puzzledelintegration.blogspirit.com/archive/2009/05/14/risque-revolutionnaire.html#c2201248" target="_self">exprimés ici</a> par Alice : « <i>La France se soviétise à coups de Commissaires, de Commissions, de Conseils, de Plans, de diversité citoyenne, de vivre ensemble multitout, de métissage obligatoire, de statistiques “positives” pour aboutir à une uniformisation de la population à un rythme effréné. Et tout ça avec votre argent comme disait Coluche ! <b>C’est sans doute la première fois dans l’Histoire qu’un peuple paie cash pour s’auto-détruire en disant merci.</b></i> »</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlRisque révolutionnaire ?tag:www.malikasorel.fr,2009-05-14:17561292009-05-14T18:14:00+02:002009-05-14T18:14:00+02:00 C’est la question qui continue d’agiter les médias et notre classe...
<p>C’est la question qui continue d’agiter les médias et notre classe politique. Les hommes et femmes politiques, les syndicalistes, mais aussi les journalistes, ont donné leur avis sur la question suivante : existe-t-il un risque révolutionnaire en France ? Ils réagissaient à la conviction exprimée par l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, pour lequel ce risque existe bel et bien. Le volcan français serait-il de nouveau prêt à une éruption dont lui seul connaît le secret ?</p> <p>L’actuel Premier ministre, François Fillon, a qualifié d’ « irresponsable » l’avertissement de Dominique de Villepin. Faut-il être aveugle, sourd et ignorant de l’histoire de France pour ne pas voir, entendre et sentir que la France est désormais de nouveau entrée dans une période des plus instables, une période qui peut parfaitement déboucher sur une nouvelle révolution ? De fait, la violence que subit le peuple français, à qui on dénie l’existence d’une identité propre, pourrait bien conduire à l’avènement d’une convulsion majeure ; une crise économique prolongée pouvant jouer le rôle d’un puissant catalyseur.</p> <p>Voici une des soixante-seize recommandations formulées par Yazid Sabeg dans le <a target="_blank" href="http://premier-ministre.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_Commissariat_diversite.pdf">rapport</a> qu’il a remis le 7 mai dernier au Président de la République, Nicolas Sarkozy : « <i>Action 53 : Introduire le thème de “<strong>la France aux identités multiples</strong>” dans les contenus de l’enseignement dès le primaire, au collège et au lycée.</i> »</p> <p>Yazid Sabeg : « <i>Les 76 actions ont suscité un accord complet de sa part… il apporte un soutien total à ce que j’ai proposé</i> ». « Il », c'est Nicolas Sarkozy.</p> <p>Communiqué de la Présidence de la République : « <i>Validant les grandes orientations du rapport, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’examiner dans les meilleurs délais les différentes mesures proposées par le Commissaire. »</i></p> <p>Une étude très instructive sur les valeurs des Français, conduite tous les neuf ans, est passée inaperçue. Est-ce parce qu’elle met le doigt sur l’essentiel ? Dans cette étude dirigée par deux chercheurs, Pierre Bréchon et Jean-François Tchernia, on découvre que le sentiment de fierté nationale se raffermit, que 9 Français sur 10 se déclarent fiers d’être Français, et que 98% d’entre eux considèrent qu’être Français se mesure au respect de la loi et des institutions françaises. Voici l’un des enseignements de l’étude : « <i><strong><span style="color: #ff0000;">En 2008, être Français est donc avant tout perçu comme une donnée comportementale</span></strong> même si la dimension héritage par les origines n’est pas exclue.</i> »<a title="« Égalité, tolérance, travail, bonheur : les nouvelles valeurs de Français », Le Monde daté du 25 avril 2009." href="#risrev_ref_1">[1]</a></p> <p>Pour le peuple français, la France ne possède pas d’identités multiples, mais une seule et même identité, celle que les Français transmettent, au fil de l’éducation, jour après jour, à leurs enfants.</p> <p>Selon le juriste et chercheur Hugues Fulchiron, « <i>On peut définir la nation comme “une communauté généralement fixée sur un territoire déterminé dont la réalité résulte de caractéristiques ethniques, linguistiques, culturelles, de certaines coutumes sociales, de traditions historiques et religieuses, <strong>tous facteurs qui développent un sentiment d’appartenance et des aspirations politiques communes</strong>” […] Par la nationalité, un individu prend part à une culture, à une histoire, à un destin, devient une partie d’une nation.</i> »<a title="Hugues Fulchiron, « La nationalité française », Que sais-je ? - PUF, octobre 2000." href="#risrev_ref_2">[2]</a></p> <p>Que se passe-t-il désormais ? Tous ceux qui ne souhaitent pas prendre « <i>part à une culture, à une histoire, à un destin</i> » qui sont ceux du peuple français, entendent en changer les règles. La France ne serait plus le territoire d’un peuple unique, non, elle deviendrait le territoire d’un peuple qui serait à identités multiples.</p> <p>Voici un extrait de mon audition par la commission présidée par Simone Veil : « <i>L’officialisation, par les textes, de l’existence d’une “diversité” consacrerait en réalité la coexistence, au sein de la société française, de groupes reconnus et identifiés comme ne partageant pas la même vision de la société et, ce qui est sous-jacent, pas la même définition des règles qui codifient le bien-vivre-ensemble. Cela signifie qu’à terme, chaque groupe souhaitera être régi par le corpus de lois qui découle de son propre projet de société. C’est ce vers quoi a très récemment failli glisser le Québec, et c’est ce contre quoi lutte actuellement, avec grande difficulté, la Grande-Bretagne.</i> »</p> <p>Vous me demandez ce que je pense du rapport Sabeg ? À mes yeux, les plus condamnables ne sont pas ceux qui, venus de l’étranger, exigent que l’État français éreinte la France, mais notre classe politique, censée bien connaître l'âme du peuple français, qui, consciemment ou non, mais là n’est même plus la question, participe à placer la tête de notre pays sur le billot. Ne laissons pas mourir la France ! Mobilisons toutes nos forces pour la secourir !</p> <p>Depuis la naissance de ce blog, j’exprime à intervalles réguliers le vœu que le réveil du peuple français se produise dans le calme. Ce que je sous-entends par là, c’est que ce réveil pourrait être brutal, très brutal, car trop, c’est trop ! Je sens, comme beaucoup de Français, et comme l’a exprimé Dominique de Villepin, fin connaisseur de l’histoire de France, que le compte à rebours est enclenché et que seul un élan collectif, un rassemblement des Français autour de l’essentiel, pourra désormais l’arrêter. Quelle forme cet élan prendra-t-il ? Là est toute la question !</p> <p>____________________________</p> <div class="footnote"> <p id="risrev_ref_1">[1] « <i>Égalité, tolérance, travail, bonheur : les nouvelles valeurs des Français</i> », Le Monde daté du 25 avril 2009.</p> <p id="risrev_ref_2">[2] Hugues Fulchiron, « <i>La nationalité française</i> », Que sais-je ? - PUF, octobre 2000.</p> </div>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlAvis du Haut Conseil à l’Intégrationtag:www.malikasorel.fr,2009-04-27:17471592009-04-27T18:31:00+02:002009-04-27T18:31:00+02:00 L’ avis que le HCI a rendu la semaine dernière au sujet de la...
<p><a title="Avis du HCI sur les valeurs de le République" href="http://www.malikasorel.fr/files/Rapport_HCI_Valeurs.pdf" target="_blank"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://www.malikasorel.fr/images/Vignette_Rapport_HCI.jpg" alt="Vignette_Rapport_HCI.jpg" /></a>L’<a title="Avis du HCI sur les valeurs de le République" href="http://www.malikasorel.fr/files/Rapport_HCI_Valeurs.pdf" target="_blank">avis</a> que le HCI a rendu la semaine dernière au sujet de la transmission des valeurs et symboles de la République dessine clairement une nouvelle voie ; une voie qui rompt avec beaucoup de ce qui a été fait depuis trente ans, mais aussi une voie en rupture totale avec la direction qu’a prise l’actuel Président de la République quant à l’intégration et au maintien de la cohésion nationale.</p><p>Vous aurez compris que le contenu de l’avis du HCI me ravit. J’y retrouve la voie et la voix de la cohérence que je défends. Vous n’aurez aucune peine à y déceler ma contribution (j’ai été auditionnée par le HCI en vue de l’élaboration de cet avis).</p><p>Je souhaite que vous sachiez que la tâche du HCI était tout sauf aisée. Pourtant, malgré les communautaristes qui l’ont infiltré, le HCI a su trouver le courage de défendre l’idéal français et de publier des recommandations et des observations qui constituent des premières. Dans un langage clair et direct, le HCI en appelle à afficher et revendiquer tout ce qui symbolise être Français et « faire France » : le buste de Marianne, le drapeau, la Marseillaise chantée et pas seulement jouée… Le HCI rappelle également l’article 2 de la Constitution, dans lequel il est stipulé que la langue de la République française est le Français (il était temps !) J’évoque cette question de la langue dans <em>Le puzzle de l’intégration</em>.</p><p>Voici un passage de mon audition par le HCI : « <em>Il est plus que nécessaire de réaffirmer le Français comme langue de la France et de faire des campagnes de communication autour du fait qu’une langue non pratiquée, et même rejetée, n’a aucune chance d’être maîtrisée. Ces élèves issus de l’immigration, même à la troisième et quatrième génération, qui ne possèdent pas la langue française et dont un grand nombre sont dès la sixième dans l’incapacité totale de comprendre les énoncés de problèmes, ont-ils une quelconque chance de réussir leur parcours scolaire, puis leur insertion économique ? De plus, je souhaite rappeler que la langue n’est pas simplement un outil de communication. C’est véritablement un vecteur ou un véhicule de la pensée et de la vision des autres et du monde […]</em> »</p><p>Le HCI demande que son avis sur la transmission des valeurs et symboles de la République ne soit pas réservé aux nouveaux migrants, mais qu’il soit aussi étendu aux jeunes (comprenez aux enfants issus de l’immigration).</p><p>Le HCI reconnaît, en filigrane, que la nationalité française ne doit être accordée à un migrant qu’en fin du processus d’intégration (<em>p.9</em>). La nationalité doit venir reconnaître qu’une personne est devenue pleinement française, c’est-à-dire qu’elle est désormais porteuse de l’idéal français. Le HCI effectue une distinction entre l’obligation du respect des valeurs et symboles de la France, et l’adhésion à son idéal : « <em>C’est pourquoi il est important de distinguer respect et adhésion</em> [à l’idéal français]<em>, le premier étant indispensable pour s’intégrer et vivre dans la société d’accueil, la seconde résultant d’une longue imprégnation avec les codes de cette société. On doit ainsi expliquer au nouvel immigrant que si l’on exige le premier, son adhésion n’est pas attendue dès son arrivée sinon après un parcours personnel qui le conduit à vouloir devenir pleinement Français par naturalisation.</em> » C’est la distinction que j’ai introduite entre <strong>insertion</strong> et <strong>intégration</strong> dans <em>Le puzzle de l’intégration</em>.</p><p>Vous aurez déduit de vous-mêmes que l’acquisition automatique de la nationalité par le biais de la naissance sur le territoire français ou par le mariage avec un Français sont contraires aux recommandations du HCI.</p><p>Voici un extrait du <em>Puzzle de l’intégration</em> : « <em>Ce n’est que lorsque la nationalité attribuée par la France sera redevenue réelle, et non factice, que les Français cesseront d’éprouver le besoin de parler de “Français de souche” et de “Français d’origine étrangère”. C’est la France qui, en donnant sa nationalité à un nombre considérable de personnes qui ne portaient pas son idéal, s’est rendue coupable de l’introduction de la notion de deux classes de Français.</em> »</p><p>Le HCI rejette la discrimination positive et pointe du doigt les lobbys qui souhaitent amener la France à rompre avec son héritage historique (<em>p.24</em>) : « <em>Certains lobbys demandent aujourd’hui, partant du constat d’une inégalité effective, une rupture de l’égalité républicaine en introduisant une discrimination positive notamment sur des critères ethno-raciaux.</em> <strong><em>Autant dire que la notion d'égalité est aujourd'hui menacée dans un contexte économique difficile, impactant l'idée de liberté. Les individus vont-ils retomber dans les "lois de l'hérédité" dont les avaient si justement extirpé la Révolution française et la Déclaration des droits de l'homme?</em></strong>"»</p><p>Vous me demandez régulièrement que faire. L’avis du HCI sur les valeurs et symboles de la République doit être relayé le plus largement possible. Vous pouvez vous employer à le diffuser sur la Toile, mais aussi dans votre entourage et chez les élus locaux, régionaux et nationaux. Le document du HCI souffre en effet d’une très pauvre couverture média. <em>A contrario</em>, les recommandations que Yazid Sabeg remettra au Président de la République le 7 mai prochain seront sans aucun doute très largement médiatisées. Il faut aider les élus et tous les Français à lui opposer la réponse républicaine du HCI. C’est pourquoi il est nécessaire que l’avis du HCI parvienne à leurs oreilles. Le Premier ministre François Fillon est lui-même un Républicain ; il doit désormais apprendre à tirer bénéfice de sa position pour servir véritablement le peuple français. Pour l’instant, son attitude est incompréhensible, nous ne l’avons guère entendu sur le sujet ; pire, il semble laisser la France être entraînée dans une voie périlleuse, celle que la commission Veil avait qualifiée de « <em>matrice de dislocation accrue de la Nation</em> » !</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlLa France a besoin de lucidité et de cohérence !tag:www.malikasorel.fr,2009-02-18:17124552009-02-18T15:45:00+01:002009-02-18T15:45:00+01:00 Cher Bernard, vous me demandez ce que je pense de l’article de Seybah...
<p>Cher Bernard, vous me demandez ce que je pense de <a href="http://www.liberation.fr/societe/0101319953-le-leurre-des-plans-banlieues" target="_blank">l’article de Seybah Dagoma</a> paru dans <i>Libération</i> du 17 février, et surtout si ce qu’elle avance ne viendrait pas contredire les propos tenus par Jacqueline Costa-Lascoux.</p> <p>Voici ma réponse : il m'est toujours insupportable de voir les « notables » s’étonner que des groupes qui renvoient au reste de la population une image négative et qui fait peur, ne soient pas invités autant que les autres à des entretiens d’embauche. J’en ai longuement parlé dans mon ouvrage, c’est sur l’amélioration de l’image qu’il est urgent de travailler. Cela ne s’obtiendra pas avec la fabrication d'icônes gouvernementales ou audiovisuelles (Dati, Yade, Amara, Roselmack…) ; non, ça n’est là que de la diversion, et démontre le refus de reconnaître la réalité du problème de l’insertion et de l’intégration dans notre société. Travailler sur l’amélioration de l’image, c’est enseigner aux enfants issus de l’immigration et à leurs familles (ces parents que l’on oublie toujours, on se demande bien pourquoi), que l’on ne peut bafouer les principes qui régissent la société française sans courir le risque d’en payer le coût et d’en subir tôt ou tard les conséquences. Il faut également rappeler certaines vérités, à savoir que l’ascenseur social n’a jamais existé dans notre pays, et que la réussite y est un long parcours jalonné d’obstacles. Les familles françaises de souche européenne savent bien tout cela. J’ai eu à travailler dans le monde des hautes technologies, où seule primait la compétence, et où les considérations misérabilistes liées à la diversité ne venaient pas polluer les équipes. Vous y étiez recruté sur la base de vos capacités techniques, mais aussi de votre faculté d’adaptation et d’insertion dans le groupe déjà existant…</p> <p>En ce qui concerne l’intégration, la question des moyens est absolument epsilonesque, c’est-à-dire négligeable. Les « spécialistes » d’une prétendue diversité qui ont passé leur temps à exiger de la France davantage de moyens, ont participé à ruiner notre pays et à le mener au bord du gouffre. L’économiste Jean-Paul Fitoussi, Président de l’Observatoire Français des Conjonctures Économiques, a dit, lors d’une émission du journaliste Benoît Duquesne<a title="France 2, Complément d'enquête, « Banlieues : le feu est-il éteint ? », émission du 13 mars 2007." href="#lfablc_ref_1">[1]</a> qui avait pour invité Jean-Louis Borloo, qu’une part substantielle de la dette française accumulée ces trente dernières années étaient imputables au poste « banlieues ».</p> <p>Dans la crise économique et financière qui secoue le monde, la France n’a strictement aucune chance de s’en sortir si elle ne se fixe pas comme objectif de mener le plus grand nombre de ses enfants vers l’excellence en vue de créer les produits de demain. Nous devons d’urgence renouer avec le modèle républicain qui prône la reconnaissance du seul mérite et de l’effort individuel et collectif. Comment espérer qu’un enfant puisse réussir de manière réelle, et non factice, si notre société réduit sans cesse son niveau d’exigence, et si notre classe politique détourne l’attention de l’opinion avec des mauvaises solutions qui couleront à terme le navire France ? À ce titre, le commissariat de Yazig Sabeg institué par Nicolas Sarkozy doit être supprimé. Si vous souhaitez un avis direct sur cette question, je vous dirai sans détour que Nicolas Sarkozy a trahi les Français qui ont voté pour lui. Il s’est fait élire sur la base de promesses liées au respect de ce qui fonde l’identité du peuple français et n’a eu de cesse, depuis lors, de mettre en œuvre des mesures qui sont de véritables bombes à retardement. J’en sais quelque chose, puisque je passe une grande partie de mon temps à motiver des députés et des sénateurs pour faire tomber des articles de textes de loi qui sont dangereux pour le maintien de la cohésion nationale. Dernier en date, la tentative d’introduction de la discrimination ethnique et raciale dans la loi sur l’audiovisuel.</p> <p>À présent, réponse à ceux qui m’écrivent régulièrement pour me dire leur détresse de ne pouvoir s’exprimer, alors que je le peux moi-même, selon eux, uniquement en raison de mon ascendance biologique : oui, cela est vrai, vous avez perdu votre liberté, et en êtes entièrement responsables ! Mais il ne nous faut pas nous arrêter à ce constat. La liberté, c’est véritablement le joyau à reconquérir, et c’est de manière démocratique que nous devons y parvenir, car il faut nous attacher à ce qu’aucun mal supplémentaire ne soit infligé à notre pays. Cela ne vous rassurera pas, mais moi aussi je lutte sans cesse contre la censure, contre le pillage de mes idées que l’on attribue à d’autres (voir le <a href="http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/084000758/0000.pdf" target="_blank">rapport de la commission Veil</a>, publié sur le site de la Documentation Française, qui attribue à Fadela Amara mes propos sur le maintien de la cohésion de la Nation et qui n'a, à ce jour, toujours pas incorporé le <a href="http://puzzledelintegration.blogspirit.com/archive/2009/01/12/contenu-de-mon-audition-par-la-commission-veil.html" target="_blank">contenu de mon audition</a>). Je suis exploitée sans véritable marque de reconnaissance, puisque l’on s’applique à faire en sorte que mes idées ne soient pas rendues accessibles au plus grand nombre. Les journalistes ouvrent largement leurs micros et leurs colonnes aux communautaristes, tandis que les défenseurs de notre modèle de société peinent à faire entendre leur voix. Certains jours, il m’est arrivé de vouloir baisser les bras, trop bouleversée par les souffrances infligées à la France sous les yeux de ses enfants bâillonnés. Puis je me ressaisis, et me dis que je n’ai pas le droit de me taire à mon tour. Alors je veux que dans votre désarroi, vous vous souveniez que nous partageons le même amour de la France, et que j’ai besoin de votre aide et de votre soutien pour continuer à avancer vers notre objectif commun : réhabiliter le respect de notre projet collectif de société.</p> <p>____________________________</p> <div class="footnote"> <p id="lfablc_ref_1">[1] France 2, Complément d'enquête, « <i>Banlieues : le feu est-il éteint ?</i> », émission du 13 mars 2007.</p> </div>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlSuite à vos messages...tag:www.malikasorel.fr,2008-12-20:16841772008-12-20T15:43:00+01:002008-12-20T15:43:00+01:00 Bonjour à tous, Je vous dois plusieurs réponses. Pardonnez-moi si je ne...
<p>Bonjour à tous,</p> <p>Je vous dois plusieurs réponses. Pardonnez-moi si je ne réponds pas toujours à chacun de vos messages.</p> <p>Je souhaite, tout d’abord, répondre à Sailorman au sujet de Mara Goyet. Je ne connais pas du tout le point de vue de Mara Goyet sur mon analyse et mes recommandations. Mais je sais, et cela doit nous inciter à y puiser de la force et du courage, que mes convictions sont partagées par un nombre non négligeable d’élus de gauche comme de droite. Le souci de la défense de l’intérêt général est heureusement – car c’est bien la moindre des choses – présent sur tout notre échiquier politique.</p> <p>Au sujet de l’homme politique que je souhaiterais rejoindre : je l’ai à nouveau rencontré il y a seulement trois jours mais, concentrée sur le débat d’idées, je n’ai à aucun moment pensé lui demander si je pouvais me permettre de m’associer publiquement à lui. Promis, je tenterai d’y penser la prochaine fois.</p> <p>Cher Bernard, si j’ai exprimé un certain pessimisme, c’est que je sais que le critère « social » ou « boursier » a été introduit avec pour seul objectif de contourner les sages recommandations de Madame Simone Veil, et que la volonté de faire subir aux Français la discrimination positive est malheureusement restée intacte malgré les dénégations publiques. Jugurta l’a très bien compris et nous l’explique dans son dernier commentaire. D’ailleurs, Yazid Sabeg ne s’en est pas caché et a clamé haut et fort : « <i>le Président n’a fermé aucune porte</i> ». Comment expliquer cet entêtement, cette attaque inconsidée contre les fondations de la maison France alors que Madame Veil, une si sage et si grande figure, a parlé ? Je ne me l’explique pas, et je ne parviens même pas à le comprendre, car il est dans la mission constitutionnelle du Président de la République de veiller au respect de la Constitution. Mais une chose est sûre, l’appât des privilèges empêche beaucoup de notables de résister au Président de la République, même lorsque c’est du maintien en vie de la France dont il s’agit. Dans l’entourage du Président se trouvent un certain nombre de personnes qui sont totalement opposées à son entreprise sur ce sujet de la diversité, et pourtant, on ne les entend jamais. Je crois que les Français ne doivent désormais plus compter que sur eux-mêmes pour faire triompher la raison. Je veux vous dire à nouveau que je reçois de nombreux signaux positifs, y compris de la gauche. C’est donc un immense espoir, car cela signifie qu’il nous faut simplement faire prendre conscience aux Français attachés aux principes républicains, quelle que soit leur sensibilité politique, qu’ils ne sont pas seuls, qu’ils ne sont pas des marginaux, mais qu'ils sont bien au contraire largement majoritaires. Si nous parvenons à faire sauter les verrous psychologiques, alors plus aucun homme ou femme politique n’osera attenter à l’identité française, pour longtemps. N’oublions pas : « <i>La puissance jaillit entre les hommes lorsqu’ils agissent ensemble.</i> »</p>