Last posts on résistance
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Patrick
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A Poussignac, Une première journée de la Résistance
tag:devantlobjectifdepatrick.blogspirit.com,2023-06-01:3343531
2023-06-01T07:18:34+02:00
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La cérémonie de commémoration de la journée nationale de la...
<p><a href="http://devantlobjectifdepatrick.blogspirit.com/media/02/00/2960762648.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1357958" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://devantlobjectifdepatrick.blogspirit.com/media/02/00/3249074063.JPG" alt="IMG_1272.JPG" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt;">La cérémonie de commémoration de la journée nationale de la Résistance, samedi 27 mai, était une première dans la commune. La chorale PG-CATM de Casteljaloux, la lecture du poème Liberté de Paul Eluard par des enfants du RPI ont été autant de temps forts. La commémoration sera pérennisée tous les ans.</span></p>
arvem
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3 - Discussion ”Résistance et collaboration”
tag:arvem-association.blogspirit.com,2022-01-27:3263303
2022-01-27T07:15:00+01:00
2022-01-27T07:15:00+01:00
Collaborateur et résistant : Joseph Joanovici Il est né le 19...
<p> <strong><span style="text-decoration: underline;">Collaborateur et résistant : Joseph Joanovici</span></strong></p><p style="text-align: justify;">Il est né le 19 novembre 1915 à Kichinev en Bessarabie (parfois Roumaine, parfois russe).</p><p style="text-align: justify;">1925 à 20 ans il vient à Paris, à Clichy dans un dépôt de ferraille où il fait la récupération de métaux et la revente en Allemagne ce qu'il continuera pendant la guerre et l'Occupation.</p><p style="text-align: justify;">C'est un "Juif utile" qui se dit orthodoxe, roumain , suivant la situation, personne qui a l'art de louvoyer par obligation.</p><p style="text-align: justify;">Il travaille avec les bureaux d'achats notamment ceux de la Gestapo française rue Lauriston (bande Bonny et Lafont).</p><p style="text-align: justify;"><strong>Résistance</strong></p><p style="text-align: justify;">1943 il s'empare d'un réseau de résistance "Honneur de la police" ce qui lui, permet d'entrer dans la Résistance.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Double jeu</strong></p><p style="text-align: justify;">1944 à la Libération en été, il aide Bonny et Lafont à se réfugier en Seine et Marne à Bazoches près de Sens. Fin août début septembre, il les livre à "La France Libre". Ils seront fusillés rapidement.</p><p style="text-align: justify;">1951 Il va à Mende, essaie de se réfugier en Israël, refoulé, revient en France. Il cherche a être réhabilité, en vain.</p><p style="text-align: justify;">7 février 1965 il meurt misérablement à Clichy chez son ancienne secrétaire dit "Lucifer" Lucie Schmidt qui l'avait recueilli.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Conclusion</strong></p><p style="text-align: justify;">La justice française ne devait pas faire de ce résistant Israélite un nouveau Dreyfus !</p><p style="text-align: justify;"> Ninette</p>
hommelibre
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De Samuel Paty, « Chien de l’enfer », à l’hymne algérien : la France comme cible
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2021-10-18:3300903
2021-10-18T13:30:00+02:00
2021-10-18T13:30:00+02:00
Un chien de l’enfer Parmi les bourreaux de Samuel Paty (image 2,...
<p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1261294720.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-267046" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/4034538338.jpg" alt="samuel paty,islamisme,france,résistance,esclavage" /></a>Un chien de l’enfer</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Parmi les bourreaux de Samuel Paty (image 2, ©Ville de Conflans) il y a la collégienne de 13 ans. Elle n’était pourtant pas en classe, <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.leparisien.fr/faits-divers/assassinat-de-samuel-paty-j-ai-menti-les-aveux-de-la-collegienne-a-l-origine-de-la-polemique-07-03-2021-8427494.php">mais a inventé de toutes pièces le mensonge</a></span></span> fatal et s’est lancée dans une accusation violente contre le professeur.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">C’est une réalité aussi cruelle que révoltante : Samuel Paty est mort décapité à cause du mensonge initial et dérisoire d’une collégienne de 13 ans. (…) Je n’étais pas là le jour des caricatures », a admis la collégienne lors de sa mise en examen pour « dénonciation calomnieuse » le 25 novembre dernier. Ce mensonge aux conséquences tragiques s’inscrit dans un contexte familial : complexée par la réussite scolaire de sa sœur jumelle, Z. n’aurait pas osé avouer à son père les motifs réels de son exclusion peu avant le drame, liés en fait à son mauvais comportement. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À 13 ans, elle a été capable d’une telle <strong>fausse accusation</strong>! Les rézos se sont empressés de relayer ce mensonge en donnant le nom de M. Paty, son adresse et celle du collège où il travaillait. Il était clairement devenu une cible.<br /></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un rapport récent critique l’attitude de l’Éducation nationale. <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20211013-sur-samuel-paty-un-seul-livre-tr%C3%A8s-critique-contre-l-education-nationale">Selon l’écrivain David Di Nota</a></span></span>, auteur de <em>J’ai exécuté un chien de l’enfer</em>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">On y découvre un Samuel Paty désemparé et agacé face à la réaction, ou l’absence de réaction, de sa hiérarchie, alors que se répand un récit mensonger du cours où il a montré des caricatures de Mahomet.</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000080;">Tout est parti d’une élève qui n’était pas présente à ce cours.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000080;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1466710644.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-267047" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3830165693.jpg" alt="samuel paty,islamisme,france,résistance,esclavage" /></a>36 sortes d’ennemis</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000080;">Cela entraîne des pressions de la part de ceux qui se disent offensés, et en vertu de la politique des accommodements raisonnables, il a fallu absolument que le prof reconnaisse une erreur qu’il n'avait pas commise: demander aux musulmans de sortir. Lui le répètera trois jours avant sa mort: ce n’est pas ce qu’il a demandé", insiste David Di Nota.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #000080;">Le livre décortique deux écrits administratifs, avant et après l’assassinat, où l’Education nationale se dédouane de toute faute. L’administration est tombée dans le piège de sa propre idéologie (...) Le problème des rapports qui ont été écrits sur ces faits est qu’elle passe son temps à faire son propre éloge", selon l’écrivain. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un an après le crime <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://information.tv5monde.com/info/assassinat-de-samuel-paty-un-d-enquete-et-les-complicites-en-debat-428036">une quinzaine de personnes</a></span> sont mises en examen. Il y a d’une part des soutiens logistiques actifs de l’assassin Abdoullakh Anzorov (image 3). Puis des collégiens qui ont désigné le prof au tueur – même s’ils ne savaient pas ce qui allait se passer, il faut être très naïf et soumis pour montrer une cible qui fait déjà l’objet d’attaques sur le net. On sait aussi qu’ils ont accepté de l’argent pour dénoncer le prof.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Malheureusement pour les musulmans, en France il n’y a pas 36 sortes d’ennemis à part les islamistes. Les premiers subissent les conséquences de la frange radicale de l’islam.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Une frange parfois difficile à délimiter. Le père de la collégienne n’était <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.ladepeche.fr/2021/10/14/assassinat-de-samuel-paty-autopsie-dun-engrenage-de-haine-qui-a-conduit-a-lattentat-de-conflans-sainte-honorine-9853014.php">pas connu comme radical</a></span></span>. Mais dans l’ambiance hargneuse qui prévaut en France il y a malheureusement un phénomène de résonance, et même semble-t-il de ce que l’on peut craindre: une contamination.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2306636791.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-267048" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3753491715.jpg" alt="samuel paty,islamisme,france,résistance,esclavage" /></a>Sondage inquiétant</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Tant que les radicaux auront la mainmise sur le discours musulman, l’islam sera un problème en France. Ce n’est pas un petit phénomène isolé, même si ce n’est pas non plus une sédition de masse ni la guerre civile, et même si la majorité des musulmans ne se reconnaît pas dans l’islamisme. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De nombreux procureurs des rézos n’en finissent pas d’exiger notre repentance. Dans les écoles les agressions de profs, verbales et parfois physiques, sont régulières. Le refus de certains sujets jugés non conformes au Coran est inadmissible mais fréquent.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les territoires perdus de la République et ceux <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://atalayar.com/en/content/islamist-conquest-european-islam">conquis par l’islamisme</a></span></span> se sont agrandis depuis une vingtaine d’année. Et malgré tout cela, les responsables politiques évitent de prendre la mesure du problème pour ne pas passer pour de méchants racistes. Or ce n’est pas le problème.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.ifop.com/publication/le-regard-des-18-30-ans-sur-lassassinat-de-samuel-paty/">Un sondage Ifop</a></span></span> de cette dernière semaine montre que 9% des 18-30 ans partagent certaines motivations du tueur. Selon ce sondage, 38% des musulmans de France ne désapprouvent pas totalement l’assassinat. C’est beaucoup. Mais cela ne signifie pas une adhésion à l’islam politique ni au jihad.<br /></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">Plus d’un jeune sur cinq estime par ailleurs que Samuel Paty a eu tort de montrer les caricatures car cela constituait une provocation inutile (22%). Une opinion qui est même partagée majoritairement par les jeunes musulmans (56%).</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #000080;">Enfin, relevons que 14% des jeunes estiment que derrière un objectif d’illustrer la liberté d’expression, cette initiative relevait en fait d’une démarche islamophobe (14%). </span>»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2149895123.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-267049" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3611068069.jpg" alt="samuel paty,islamisme,france,résistance,esclavage" /></a>Extinction ethnique</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le problème est le rejet de notre culture, de notre histoire, de nos lois, par un pourcentage significatif d’une population issue d’ethnies jugées victimes et donc <em>forcément légitimes</em>.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le problème est la culpabilité blanche envers les anciens colonisés. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le problème est le multiculturalisme. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le problème est que l’on n’apprend pas aux filles et aux fils de l’immigration arabo-musulmane qu’ils ont été les pires esclavagistes du dernier millénaire (la Traite orientale), et qu’ils n’ont eu aucun scrupule à envahir le Maghreb et à déposséder les Berbères de leur terre. Ils ont colonisé ces terres bien avant nous.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Selon l’anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000;">cité dans Africulture</span></span><span style="color: #333333;"> sous</span> le titre <em>Le crime des pays arabo-musulmans envers l’Afrique noire , Étude sur la traite arabo-musulmane des Noirs</em>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">Bien qu’il n’existe pas de degrés dans l’horreur ni de monopole de la cruauté, l’on peut soutenir sans risques de se tromper, que le commerce négrier et les expéditions guerrières provoquées par les Arabo-musulmans, furent pour l’Afrique noire et tout au long des siècles, bien plus dévastateurs que la traite transatlantique.</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #000080;">Le douloureux chapitre de la déportation des Africains en terres d’Islam, est comparable à un génocide. Cette déportation ne s’est pas seulement limitée à la privation de liberté et au travail forcé. Elle fut aussi – et dans une large mesure – une véritable entreprise programmée de ce que l’on pourrait qualifier « d’extinction ethnique par castration. </span>»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3161914735.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-267052" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/903152377.jpg" alt="samuel paty,islamisme,france,résistance,esclavage" /></a>La question musulmane</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Nous devons en finir avec la repentance. La France ne doit par exemple plus rien à l’Algérie, et la réduction du quota de visas décidé par le gouvernement est une mesure appropriée.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il faut aussi savoir que l’hymne national de l’Algérie, « Kassaman », contient une strophe ouvertement anti-française et menaçante. Certes cet hymne a été écrit en 1955 pendant la guerre d’Algérie. On peut comprendre alors le besoin d’un texte guerrier. Mais pourquoi continuer aujourd’hui? Un tel texte ne peut que faire obstacle à toute collaboration positive et égalitaire entre les deux nations.</span></p><p class="p1" style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">Ô France ! le temps des palabres est révolu</span></span></p><p class="p1" style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000080;">Nous l’avons clos comme on ferme un livre</span></p><p class="p1" style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000080;">Ô France ! voici venu le jour où il te faut rendre des comptes</span></p><p class="p1" style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #000080;">Prépare toi </span>! »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ça ne va pas. Comment s'étonner de l’islamophobie, littéralement la peur de l'islam? </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il ne doit pas y avoir de repentance entre d’anciens bourreaux. Ces gens n’ont pas de leçon à donner ni à se parer d’une vertu supérieure. Un regard lucide sur leur propre passé historique les rendrait peut-être moins arrogants. Au lieu de cela on continue à les victimiser, dans la presse, dans le rap, un peu partout.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Entre déni politique et attentats sporadiques, la sorte de guerre molle que subit la France et à travers elle la culture occidentale, ne va pas s’arrêter d’elle-même si on ne dit pas un non clair et ferme à tout ce qui tente de la déconstruire.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La question musulmane occupe aujourd’hui l’actualité en France, comme autrefois la question juive. Il y a un rapport de force avec les radicaux de tous poil. Il faut tenir bon et résister.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cet hommage, s’il se répand dans toutes les écoles, est important. Il contribue à cristalliser une émotion forte avec la notion de valeur humaine. Il participe à la résistance au totalitarisme.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3158817644.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-267053" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1642791731.jpg" alt="samuel paty,islamisme,france,résistance,esclavage" /></a></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’hommage à l’enseignant assassiné il y a un an par un islamiste a eu lieu. Il a cependant ravivé les tensions de l’époque. On se souvient de l’attitude déroutante du Ministère et de l’Éducation nationale.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p>
Tania
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Frontière
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-12-15:3157860
2020-12-15T18:00:00+01:00
2020-12-15T18:00:00+01:00
« Nous prenons nos repas sur cette table en plastique. C’est là...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/833448852.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1104153" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1011202117.jpg" alt="ahmet altan,je ne reverrai plus le monde,textes de prison,littérature turque,témoignage,écriture,liberté,résistance,culture,turquie" /></a>« Nous prenons nos repas sur cette table en plastique.<br />C’est là aussi que j’écris les discours pour ma défense et mes textes personnels, avec des stylos-billes que j’achète à la cantine.<br />Pendant que <a title="Sous l'article, un texte d'Ahmet Altan : "Au seuil d’une ère nouvelle" (Le Soir, 2/06/2020)" href="https://plus.lesoir.be/304493/article/2020-06-02/le-recit-bouleversant-dahmet-altan" target="_blank" rel="noopener">j’écris</a>, mes camarades de cellule sont assis à côté de moi et regardent la télévision.<br />Je peux écrire n’importe où, le bruit et l’agitation ne m’ont jamais dérangé. D’ailleurs, une fois que je suis plongé dans l’écriture, tout ce qui m’entoure disparaît. Je romps le contact avec le monde extérieur et m’enferme dans une pièce invisible où personne ne peut entrer que moi.<br />J’oublie absolument tout en dehors du sujet qui m’occupe.<br />L’une des plus grandes libertés qui puissent être accordées à l’homme : oublier. Prison, cellule, murs, portes, verrous, questions, hommes – tout et tous s’effacent au seuil de cette frontière qu’il leur est strictement défendu de franchir. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Ahmet Altan, </span><a title="Textes de prison (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/12/10/textes-de-prison-3157854.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Je ne reverrai plus le monde</span></em></a></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Textes de prison
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-12-14:3157854
2020-12-14T08:37:36+01:00
2020-12-14T08:37:36+01:00
Les écrits de prison se lisent le cœur serré. Je ne reverrai plus le monde...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Les écrits de prison se lisent le cœur serré. <em>Je ne reverrai plus le monde</em> d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmet_Altan" target="_blank" rel="noopener">Ahmet Altan</a> (textes de prison traduits du turc par Julien Lapeyre de Cabanes, 2019) fait <em>« <a title="Chronique de Sophie Creuz (RTBF)" href="https://www.rtbf.be/musiq3/article/detail_je-ne-reverrai-plus-le-monde-d-ahmet-altan-un-recit-de-prison-qui-fait-acte-de-resistance?id=10335273" target="_blank" rel="noopener">acte de résistance</a> »</em> et plus que cela. L’écrivain et journaliste turc y raconte son arrestation, comment il vit en prison, dans son corps et dans sa tête : il montre à quel point le regard et les rêves d’un écrivain sont libres, irréductibles.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/871361497.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1104150" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3621726900.jpg" alt="ahmet altan,je ne reverrai plus le monde,textes de prison,littérature turque,témoignage,écriture,liberté,résistance,culture,turquie" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ahmet Altan. Photo Jan Woitas/dpa (<a title="Source photo" href="https://plus.lesoir.be/304493/article/2020-06-02/le-recit-bouleversant-dahmet-altan" target="_blank" rel="noopener">Le Soir</a>)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Ahmet Altan, 70 ans, est encore <a title="Article de Libération (26/12/2019)" href="https://www.liberation.fr/planete/2019/12/26/turquie-ahmet-altan-la-prison-malgre-la-decision-de-fin-de-l-incarceration_1771100" target="_blank" rel="noopener">en prison</a> aujourd’hui. Les médias indépendants ont souligné, à juste titre, l’injustice de sa condamnation, comme pour des milliers de Turcs parmi lesquels de nombreux juges, accusés sans preuves d’incitation ou de participation au <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Tentative_de_coup_d%27%C3%89tat_de_2016_en_Turquie" target="_blank" rel="noopener">coup d’Etat manqué de 2016</a> attribué à la bête noire du régime actuel, Fetullah Gülen. Quand la police a sonné à la porte, il n’a pas été pris au dépourvu – ses vêtements étaient prêts. Quarante-cinq ans plus tôt, il avait déjà vécu cela, quand on est venu arrêter son père. Son frère <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mehmet_Altan" target="_blank" rel="noopener">Mehmet</a> a été emmené aussi.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« Je ne pouvais plus… », « Je ne pourrai plus… »</em> Quand on lui propose une cigarette dans la voiture de police, sa litanie de l’impossible est stoppée net : il secoue la tête et répond : <em>« Merci, je ne fume que quand je suis tendu</em> », en souriant. <em>« Cette phrase a tout changé. Elle avait divisé la réalité en deux moitiés aussi sûrement qu’un sabre de samouraï, d’un seul coup qui est presque une caresse, tranche un bandeau de soie jeté en l’air. »</em> Contrairement à son corps pris au piège, son esprit est intouchable.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Il passe sa première nuit en cellule avec un jeune professeur très pieux, qui a refusé de donner des noms, et deux militaires endormis. <em>« Etrangement, penser à ma mort m’a tranquillisé. J’allais mourir un jour. Et quelqu’un qui va mourir ne saurait craindre ce que la vie lui réserve. »</em> Pas de miroirs au-dessus des deux lavabos du couloir. Pour la première fois, il fait l’expérience de la disparition de son visage, ne le retrouve que lors de la visite médicale chez le médecin.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Rêver, se souvenir, imaginer une histoire, s’immerger dedans, voilà ce qu’Ahmet Atlan oppose aux vicissitudes de sa détention. Ecouter les autres, les observer. Le chapitre <em>« Voyage autour de ma cellule » </em>est un bel éloge de la littérature. Il se souvient de son enthousiasme à la lecture, à dix ans, du <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage_autour_de_ma_chambre" target="_blank" rel="noopener"><em>Voyage autour de ma chambre</em></a> de Xavier de Maistre, qu’il imite en décrivant son nouvel univers : la cellule, le couloir, la cour. <em>« J’oublie absolument tout en dehors du sujet qui m’occupe. (…) Le fait d’écrire contient ce paradoxe fabuleux qu’il est à la fois un refuge à l’abri du monde et un moyen de l’atteindre. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Au tribunal, les trois hommes qui vont décider de son sort le font penser aux <em>« petits fonctionnaires de Gogol »</em>. Ahmet Altan se retrouve dans la situation de son personnage de son roman <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.actes-sud.fr/node/9971" target="_blank" rel="noopener"><em>Comme une blessure de sabre</em></a>, un homme qui attend son jugement. <em>« J’ai écrit il y a des années ce que je vis maintenant. Je deviens le personnage d’un roman que j’ai moi-même écrit. » </em>Celui-ci avait été condamné, il le sera aussi, à plusieurs reprises.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Pendant des mois, le plus pénible, pour lui qui a grandi dans une maison pleine de livres, est d’être privé de lecture. Un jour pourtant, les deux hommes pieux et l’incroyant (lui) reçoivent dans leur cellule une liste des livres de la bibliothèque. Des semaines après avoir précisé ceux qu’il aimerait emprunter, un livre lui est jeté à terre : <em>Les Cosaques</em> de Tolstoï. <em>« Léon Tolstoï, ce Zeus de la littérature, entrait dans ma cellule avec ses mille paradoxes ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">En lisant <em>Je ne verrai plus le monde</em>, qui n’a pu être publié en Turquie, des lectures anciennes me sont revenues en mémoire, d’autres textes de prisonniers, dans les années 1970 : <em>Journal et lettres de prison</em> d’Eva Forest, <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Temoins/Les-Freres-de-Soledad" target="_blank" rel="noopener"><em>Les frères de Soledad</em></a> par Geoffroy Jackson, <em>Lettres à Olga</em> de Vaclav Havel. Dans son dernier chapitre, <em>« Le paradoxe de l’écrivain »</em>, Ahmet Altan défie ceux qui l’ont condamné : <em>« Me jeter en prison était dans vos cordes ; mais aucune de vos cordes ne sera jamais assez puissante pour m’y retenir. Je suis écrivain. Je ne suis ni là où je suis, ni là où je ne suis pas. » </em>(<em>« </em><em>Le paradoxe de l'écrivain »</em>)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Passionnante, cette première rencontre avec l’écrivain turc <em>« <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Diego_libre_dans_sa_t%C3%AAte" target="_blank" rel="noopener">libre dans sa tête</a> » </em>! <em>Je ne reverrai plus le monde</em> a reçu le <a title="Discours de réception du prix, lu par Timour Muhidine le 3 décembre, suivi d’un calendrier actualisé et d’une notice biographique" href="https://www.actes-sud.fr/node/63662" target="_blank" rel="noopener">prix André Malraux 2019</a>. Les raisons de le lire sans attendre ne manquent pas, vous l’aurez compris. </span></p>
JPC
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Le Dégréçage continue
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2020-12-08T18:21:40+01:00
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ACTUELLEMENT EN GRÈCE : LE MOUVEMENT SOCIAL FAIT FACE À UNE...
<table class="yiv9487971189rnb-container" style="max-width: 100%; min-width: 100%; table-layout: fixed; background-color: #ffffff; border-radius: 0px; border-collapse: separate; padding-left: 20px; padding-right: 20px;" border="0" width="100%" cellspacing="0" cellpadding="0" bgcolor="#ffffff"><tbody><tr><td class="yiv9487971189rnb-container-padding" align="left" valign="top"><table class="yiv9487971189rnb-columns-container" border="0" width="100%" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><th class="yiv9487971189rnb-force-col" style="text-align: left; font-weight: normal; padding-right: 0px;" valign="top" width="550"><table class="yiv9487971189rnb-col-1" border="0" width="550" cellspacing="0" cellpadding="0" align="left"><tbody><tr><td style="font-size: 14px; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; color: #3c4858;"><div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px;"><strong>ACTUELLEMENT EN GRÈCE : LE MOUVEMENT SOCIAL FAIT FACE À UNE FORTE RÉPRESSION POLICIÈRE ET REND HOMMAGE À LA RÉSISTANCE CONTRE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE EN FRANCE</strong>; <br /><br />Au soir du 6 décembre, le quartier d’Exarcheia est sous un déluge d’armes et d’uniformes. Pour empêcher toute révolte, l’état grec a déployé un véritable régiment de flics appuyé par deux hélicoptères et plusieurs drones. Des cris éclatent ici et là, ainsi que des explosions. Un immeuble inhabité est en feu. Depuis l'arrivée au pouvoir de la droite il y a un an, la police grecque multiplie les tentatives d’affaiblir le quartier en évacuant beaucoup de squats. Mais certains résistent encore, en particulier le Notara 26 et le K*Vox. Cependant, ces dernières heures, la nouvelle irruption policière a atteint un niveau sans précédent. Non seulement par le nombre, mais aussi par des actes particulièrement choquants.</span></div></div></td></tr></tbody></table></th></tr></tbody></table></td></tr><tr><td style="font-size: 1px; line-height: 20px;" height="20"> </td></tr></tbody></table><p><img class="yiv9487971189rnb-header-img" style="display: block; float: left; border-radius: 5px;" src="https://ecp.yusercontent.com/mail?url=http%3A%2F%2Fimg.yannisyoulountas.net%2Fim%2F18523%2F1f6545c280473166a28a10e874da3faba9befc46f807e87504620d614236c038.jpg%3Fe%3DT1KCiaaRW3SZfyDrpjKC0KSrWsKwKeeehiVrcTuvNuoY9JMT1moiCLPFth9E9423caeSQ4FvdPrGpsWnXFvuvT9s2eOcxbfAXZqNcJRGIHklYm4G7Uc_0KWvnoNP4Hec4pjyswwcxyjd4g8V_iZP0tqso8d3GwG0uQnLTdfTQXVz4CfhBO3GrtA9vyKdKCTs8WniPzmZjSxuq0psf3VOAq6bxKKj1g&t=1607447722&ymreqid=6494e769-92a6-9385-1cad-e30002014100&sig=I0rd5GHEyfkiMsEFqAULXw--~D" alt="" width="" border="0" hspace="0" vspace="0" /></p><p><img class="yiv7574392836rnb-header-img" style="display: block; float: left; border-radius: 5px;" src="https://ecp.yusercontent.com/mail?url=http%3A%2F%2Fimg.yannisyoulountas.net%2Fim%2F18523%2Fd253c0ff3ee9a610d275d866a8c729dfd57d5644e7ab6687cab476e53b38e567.jpg%3Fe%3D_RmtPAOhbRAIRwhcoH8bFTSQWbBAiFgntZIAbmKgL2gVV3ZUe1ZKD8IE8475s3bTX4LNWz2R347OoKzi9aG8pl2ebxTFIR-Gsq2LFBzxbaFCZVqnj6WWqc_DNmoeBQZPYFmEVLfwoo77-y6bxQIcbU0mNsgxM8VmFxEZMq8X_qG0qeYzLki-BRL-62JIxaT9yYkllAW3IXq8WLgKmTMMSEWIFH4y9g&t=1607357959&ymreqid=6494e769-92a6-9385-1c39-b80024014400&sig=uoBnCofdMnUxSdq.Z5.qUQ--~D" alt="" width="" border="0" hspace="0" vspace="0" /></p><p> </p>
hommelibre
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USA : l’athlétisme féminin volé par des femmes trans
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2020-08-21:3300690
2020-08-21T20:30:00+02:00
2020-08-21T20:30:00+02:00
OGN ~ Génétiquement non-modifié La surenchère règne dans une...
<p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/82945208.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-255657" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/532150188.jpg" alt="transsesualité,trans,sport,usa,résistance,génétique" /></a>OGN ~ Génétiquement non-modifié</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La surenchère règne dans une certaine idée de la modernité. Il faut en demander toujours plus pour légitimer les plus improbables choix individuels.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La question n’est pas tant qu’un homme puisse se sentir femme et vice-versa. Les genres sexués sont comme des éventails. On s’y incarne à des degrés divers. Un garçon hypersensible qui exprime facilement son ressenti peut être considéré comme disposant d’une forte part féminine. Une fille qui privilégie l’action sur le ressenti montre un comportement plutôt masculin. Du moins selon les stéréotypes traditionnels.<br /></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La question est d’abord que l’on naît dans un corps doté de caractéristiques féminines ou masculines. La biologie<span class="Apple-converted-space"> </span>fonde le concept de genre. Que l’on change son apparence, que l’on prenne des hormones ou que l’on ait recours à la chirurgie ne montre qu’une chose: hommes et femmes sont naturellement différents.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On le savait déjà? Oui et non. Certains et certaines croient qu’il n’y a qu’une différence intellectuelle entre les deux, une construction sociale. Ainsi le ressenti personnel primerait sur « l’assignation » naturelle. Pour ma part je ne valide pas cette croyance: on reste à vie avec la génétique de la naissance, qui fait de nous une femme ou un homme.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dire qu’une femme transsexuelle n’est plus un homme est abusif. En réalité elle reste un homme avec son OGN – organisme génétiquement non-modifié. Le genre réel de la personne reste celui de sa naissance.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/644245904.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-255658" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/579565517.jpg" alt="transsesualité,trans,sport,usa,résistance,génétique" /></a>Essentialisme de genre</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On peut ensuite admettre que la représentation ou la mise en scène sociale de sa personne soit différente et moins binaire. Pourtant le binaire reste un repère de base, d’ailleurs les personnes trans valident ce repère en changeant d’identité sexuelle. La binarité est nécessaire dans la communication. Elle propose des modèles de comportements quasi universels qui permettent de se comprendre même dans leurs variations multiples.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cette différence de ressenti et d’image entre les genres féminin et masculin, les personnes trans la portent à son paroxysme quand des interventions chirurgicales viennent valider le désir individuel d’un sujet.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En modifiant la morphologie on montre qu’il y a un seuil de non-retour entre les sexes/genres. Les trans pratiquent en réalité une essentialisation des genres et des comportements féminins ou masculins. Soit tout l’inverse de ce à quoi tendait une partie idéologiquement très active du féminisme.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les femmes ne sont pas des hommes, les hommes ne sont pas des femmes. Chaque genre induit un ressenti et un comportement spécifique, donc typé.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est une souffrance d’être femme dans un corps d’homme. C’est cela que les personnes trans nous rappellent: femmes et hommes disposent de caractéristiques et d’un ressenti qui ne peuvent être identiques. On se demande donc ce qu’il font aux côté des féministes LGBTetc.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2031497840.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-255659" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3458344903.jpg" alt="transsesualité,trans,sport,usa,résistance,génétique" /></a>Places d’honneur</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Donc, les femmes trans sont des hommes comme les autres, et en aucun cas des vraies femmes <span class="s1"> même si plastiquement certaines peuvent faire illusion</span>. Biologiquement elles restent des hommes. Mais voilà, les progressistes à la sauce Obama ou Biden cultivent la confusion et se prennent pour Dieu, capables de dire que leur volonté est plus forte que le moule naturel dont nous sommes issus.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Alors quand ces hommes-femmes se lancent sur les pistes d’athlétisme, avec la bénédiction d’autorités sportives qui rampent devant les dictateurs LGBTetc, et qui croient oeuvrer à un grand progrès de société, le résultat démolit les ambitions des vraies femmes – le critère de vérité étant le seul immuable: la génétique.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est donc une régression pour les femmes. Ou un retour au réel: la biologie les rend moins performantes face au hommes. Pas dans tout certes, mais suffisamment pour conditionner les relations femmes-hommes et déterminer des éducations genrées. Ces hommes-femmes montrent aux femmes leur relative infériorité.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et ceux-celles qui se présentent à des compétitions aux côtés de vraies femmes sont des sortes de voleurs qui raflent les places d’honneur et les médailles d’or. Cela commence à faire du bruit, comme <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.nofi.media/2017/06/athlete-trans-surclasse-concurrentes/39830" target="_blank" rel="noopener">pour cette sprinteuse trans</a></span> de 15 ans (image 1, clic pour agrandir):</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">Andraya Yearwood, une lycéenne transgenre de 15 ans née avec un sexe masculin (donc homme, ndla) a remporté les courses féminines du 100 et du 200 m lors des championnats lycéens du Connecticut classe M. </span>».</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/695253640.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-255660" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3697706853.jpg" alt="transsesualité,trans,sport,usa,résistance,génétique" /></a>Injustice</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Notons qu’en 2017, en Ontario, les autorités politiques ont voté une loi autorisant de retirer des enfants à leurs familles si celles-ci si celles-ci se refusaient notamment à reconnaître l’identité de genre à laquelle ils s’identifiaient. »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Des méthodes de type fasciste au nom du progressisme.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Récemment aussi le cas de <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://fr.sputniknews.com/sports/201905011040946004-sport-transgenre-record-scandale/" target="_blank" rel="noopener">Mary Gregory</a></span> (image 2):</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">Un homme biologique qui s’identifie comme une femme a provoqué un scandale dans le monde du sport en battant quatre records mondiaux d’haltérophilie. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sharron Davies, ancienne nageuse olympique britanique, a d’ailleurs déclaré:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">Tous les records établis par une femme transgenre (un homme né avec une biologie et des avantages masculins) doivent être effacés lorsque toute cette confusion et cette injustice sont compris.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cette injustice est simple:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">C’est une femme transgenre, un corps masculin avec une physiologie masculine, qui établit un record mondial et remporte une compétition féminine en haltérophilie en Amérique. Une femme avec une biologie féminine ne peut pas rivaliser. C’est un terrain de jeu injuste et inutile. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.valeursactuelles.com/societe/etats-unis-des-lyceennes-refusent-daffronter-des-concurrents-transgenres-116308" target="_blank" rel="noopener">Autre cas</a></span>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">… les familles de trois athlètes universitaires (qui) ont déposé mercredi 12 février une plainte fédérale visant à empêcher des femmes transgenres de concourir avec elles, rapporte</span> <em><span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://abcnews.go.com/Sports/wireStory/girls-sue-block-participation-transgender-athletes-68941543" target="_blank" rel="noopener">ABC News</a></span></em>. »</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3482484691.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-255661" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/29991332.jpg" alt="transsesualité,trans,sport,usa,résistance,génétique" /></a>Courses pour trans?</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Selon le journaliste, « <span style="color: #000080;">L’ouverture des compétitions sportives aux transgenres, pourtant annoncée comme une nouvelle avancée progressiste pour un meilleur vivre-ensemble, ne ravit donc pas tout le monde.</span> » Sauf les supporters de Joe Biden.<br /></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En 2019 l’ancienne championne de tennis Martina Navratilova (image 3) affirmait aussi son opposition. <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.huffingtonpost.fr/2019/03/09/apres-la-sortie-de-martina-navratilova-cette-polemique-sur-les-femmes-trans-dans-le-sport-resurgit_a_23688480/" target="_blank" rel="noopener">Elle écrivait</a></span></span> « <span style="color: #000080;">que le fait d’autoriser "les hommes qui décident de devenir des femmes" à participer à des compétitions féminines s’assimilait à de la triche.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Autre vol par un homme s’affirmant femme: le championnat du monde cycliste sur piste 2018, gagné par <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://tetu.com/2018/10/16/femme-trans-gagne-championnats-monde-cylcisme/" target="_blank" rel="noopener">Rachel McKinnon</a></span> (image 4).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">Une femme trans’ a décroché la médaille d’or en sprint, lors des championnats du monde de cyclisme sur piste à Los Angeles, samedi 13 octobre 2018. Rachel McKinnon bat tous les records, puisqu’elle devient la toute première personne transgenre à gagner un championnat du monde, tous sports confondus.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle a été sévèrement taclée, par la troisième de la course, Jennifer Wagner-Assali: « <span style="color: #000080;">Je suis la cycliste arrivée à la troisième place. C'est définitivement injuste.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pourquoi ne pas faire des courses uniquement pour les personnes trans, femmes et hommes ensemble?</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2309569454.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-255662" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3858539730.jpg" alt="transsesualité,trans,sport,usa,résistance,génétique" /></a>Légitime résistance</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On ne peut invoquer l’égalité dans une situation qui a nécessité de nombreux accommodements hormonaux et chirurgicaux pour être rendue possible: qu’un individu né homme puisse être considéré comme une femme. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">D’ailleurs, à part pour suivre l’idéologie des minorités conquérantes, ou par crainte d’être rejeté, exclus de la communauté et des médias, qui dans le populo lambda croit vraiment à un changement intégral d’identité et qu’être femme ou homme n’est qu’une décision personnelle?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À propos des médias: ils sont aux ordres du lobbying LGBTetc. Ils reçoivent une documentation sur le langage qu’ils doivent utiliser s’ils veulent être <em>bien, inclusifs</em> et toussa toussa. <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.tgns.ch/wp-content/uploads/2012/05/Guide-me%CC%81dias.pdf" target="_blank" rel="noopener">On la trouve ici en PDF</a></span> (image 5): « <span style="color: #000080;">Transgender Network Switzerland - Guide médias </span>».</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Selon la déclaration d’intention en page 1:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">Ce texte a pour but de vous aider à choisir des formulations et une terminologie respectueuse pour parler des personnes trans*, c’est-à-dire transidentitaires, transgenres ou transsexuées.</span> »</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Qu’on laisse chacun vivre sa vie, je suis d’accord. Mais dès que l’on touche aux grandes identités et définitions, cela nous concerne tous. Il est permis de s’opposer aux diktats et à l’idéologie trans. On n’a pas à se laisser subjuguer et à adopter le mode de penser qu’on veut nous imposer sans même en avoir débattu.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et si l’on vous traite de transphobe, en cette période de guerre civile culturelle, prenez-le comme un compliment. Vous êtes un résistant.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Fini l’or des stades pour les vraies femmes. Elles se font surclasser par les femmes transsexuelles, c’est-à-dire des hommes biologiques ayant changé d’apparence et d’identité.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p>
JPC
http://necronomie.blogspirit.com/about.html
LE SACRIFICE DES CLASSES POPULAIRES
tag:necronomie.blogspirit.com,2020-03-27:3155662
2020-03-27T09:37:00+01:00
2020-03-27T09:37:00+01:00
Veut-on contraindre par les armes les ouvriers...
<p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-252990" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/01/02/2211869711.png" alt="gael giraud,sacrifice de la classe populaire coronavirus,coronavirus,covid 19,résistance,évolution,révolution,mutation" /></span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Veut-on contraindre par les armes les ouvriers et les salariés à revenu modeste à risquer leur vie pour acheminer de la nourriture aux cadres qui restent, aujourd’hui, tranquillement chez eux ou dans leur maison de campagne ?</span></p><p> </p><p> </p><p><a href="https://reporterre.net/Depister-et-fabriquer-des-masques-sinon-le-confinement-n-aura-servi-a-rien?fbclid=IwAR1yxKugnhnd4hKbbkNC9ZC9imx4pUT14c1c8gmwGtLw-D2rJSziVKiC_kM">https://reporterre.net/Depister-et-fabriquer-des-masques-sinon-le-confinement-n-aura-servi-a-rien?fbclid=IwAR1yxKugnhnd4hKbbkNC9ZC9imx4pUT14c1c8gmwGtLw-D2rJSziVKiC_kM</a></p><p> </p><p> </p><p><strong>LA HAINE</strong></p><p><a href="https://www.liberation.fr/auteur/20647-claude-baniam-pseudonyme">https://www.liberation.fr/auteur/20647-claude-baniam-pseudonyme</a></p><p> </p>
Tania
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”Teddy” Blenkinsop
tag:textespretextes.blogspirit.com,2019-10-19:3142536
2019-10-19T08:30:00+02:00
2019-10-19T08:30:00+02:00
Il y a dix ans, j’ai raconté ici la fin tragique d’ Hilaire Gemoets ,...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Il y a dix ans, j’ai raconté ici la fin tragique d’<a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/11/23/un-resistant-een-verzetstrijder.html" target="_blank" rel="noopener">Hilaire Gemoets</a>, résistant belge, le 3 septembre 1944. Dans la région de Diest, à Assent et Webbekom, deux villages voisins, une cérémonie a lieu chaque année au cimetière et au monument près du champ où il a été fusillé à vingt ans. Ma cousine Linda a écrit et lu cette année une belle <a title="Lettre à Hilaire Gemoets (Linda Van der Meeren)" href="http://www.lindavandermeeren.com/herdenking-hilaire.html" target="_blank" rel="noopener">lettre</a> à cet oncle que nous n’avons pas connu mais si présent dans notre histoire familiale – vous pouvez la lire sur son site (en néerlandais).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/796415197.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1076485" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3122231567.jpg" alt="Museum44 (53) Blenkinsop.jpg" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">De gauche à droite : les tombes de Webbekom, le Lancaster, Edward Blenkinsop, Hilaire et "Teddy" (Museum44)</span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Elle y explique aussi son <a title="Site de Linda" href="http://www.lindavandermeeren.com/museum44-mk.html" target="_blank" rel="noopener">« lien »</a> (celui des <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/11/26/souvenirs-de-guerre.html" target="_blank" rel="noopener">Gemoets</a> d’Assent et de leurs descendants) avec le Museum44. Lors de la seconde razzia à Meensel-Kiezegem le 11 août 1944, <a title="Photo" href="https://i1.wp.com/www.meensel-kiezegem44.be/wp-content/uploads/2016/07/Foto-4-majoor-Edward-Blenkinsop_1340_c-744x1024.jpg?resize=744%2C1024" target="_blank" rel="noopener">Edward Blenkinsop</a>, « Teddy » pour ses amis, un pilote canadien qui s’y cachait avec l<span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">’</span>aide des résistants, a été arrêté avec les villageois et déporté. Il est mort au camp de concentration de Bergen-Belsen en janvier 1945. <a title="Son livre (en néerlandais / en anglais)" href="https://www.epo.be/nl/geschiedenis/2452-Blenkinsop-9789064457104.html" target="_blank" rel="noopener">Peter Celis</a>, ancien pilote de chasse, a raconté l’histoire de ce pilote héroïque dans </span><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">un livre paru en 2011.</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">En avril 44, Blenkinsop fut le seul survivant de l’équipage du Lancaster III JA976 abattu par les Allemands au-dessus du village de Webbekom ; ses sept équipiers y ont leur tombe au cimetière. Depuis quelques années, ceux-ci sont associés aux <a title="Museum44" href="https://www.meensel-kiezegem44.be/meensel-kiezegem-44/nieuws/herdenking-hilaire-gemoets-op-2-september-2019/" target="_blank" rel="noopener">commémorations</a> de septembre à Assent et Webbekom. </span><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Retrouvé blessé, Blenkinsop avait été emmené par Hilaire chez mes grands-parents, qui l’ont soigné et caché au grenier pendant quelques semaines. Quand il était suffisamment rétabli, la Résistance lui a trouvé un endroit plus sûr (Hilaire, chef de groupe, était recherché, la maison surveillée) : à Meensel-Kiezegem. En souvenir de leur brève amitié, une photo de Blenkinsop et d’Hilaire Gemoets a été déposée au Museum 44.</span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Au Museum44
tag:textespretextes.blogspirit.com,2019-10-17:3142524
2019-10-17T08:30:00+02:00
2019-10-17T08:30:00+02:00
Ce fut une journée très particulière que ce dimanche 6 octobre passé entre...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Ce fut une journée très particulière que ce dimanche 6 octobre passé entre cousins & cousines à Meensel-Kiezegem, dans le Brabant flamand, pour visiter ensemble le Museum44. Wikipedia résume en ces termes le <a title="Récit (en néerlandais) sur le site du musée" href="https://www.meensel-kiezegem44.be/kennisdatabank/het-verhaal/" target="_blank" rel="noopener">drame</a> dont il est le lieu de mémoire : <em>« Le 30 juillet 1944, le collaborateur Gaston Merckx fut abattu. À titre de représailles, l’occupant allemand aidé de collaborateurs flamands a emprisonné le 11 août tous les habitants masculins et en a envoyé 71 au camp de concentration de Neuengamme et 63 y laissèrent la vie. »</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3233803199.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1076469" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3920697836.jpg" alt="museum44,meensel-kiezegem,deuxième guerre mondiale,1944,razzias,camp de neuengamme,devoir de mémoire,histoire,culture,résistance" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">L'entrée du Museum44 à Meensel-Kiezegem</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Jusqu’aux derniers mois de la deuxième guerre mondiale, les habitants de Meensel-Kiezegem n’avaient pas été touchés par la guerre plus que d’autres. Comme en beaucoup d’endroits, certains étaient du côté de la collaboration, d’autres dans la Résistance, parfois dans la même famille. A la mort de son fils, la mère de Gaston Merckx (meneur des Brigades noires) cria vengeance, d’où le double forfait rappelé au Museum44 : une première razzia dans le village le premier août 1944, une seconde razzia le 11 août – assassinats, déportation, très peu de survivants. Ironie de l’histoire, ceux qui ont tué Gaston Merckx n’étaient pas du village.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/518143533.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1076470" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/60626295.JPG" alt="museum44,meensel-kiezegem,deuxième guerre mondiale,1944,razzias,camp de neuengamme,devoir de mémoire,histoire,culture,résistance" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Notre guide Oktaaf Duerinckx et <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/linda+van+der+meeren" target="_blank" rel="noopener">Linda Van der Meeren</a></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Près de l’église de Meensel-Kiezegem, l’ancienne cure abrite le musée, ouvert du mercredi ou dimanche, et sur réservation. <a title="Témoignages" href="http://www.getuigen.be/Getuigenis/Lodewijckx-Marcel/index.htm" target="_blank" rel="noopener">Oktaaf Duerinckx</a>, fils de l’instituteur Ferdinand Duerinckx (arrêté lors de la première razzia et décédé au camp de Neuengamme en décembre 1944), nous y a accueillis devant deux panneaux présentant le village lors des deux guerres mondiales. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3518811538.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1076471" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3273899327.JPG" alt="museum44,meensel-kiezegem,deuxième guerre mondiale,1944,razzias,camp de neuengamme,devoir de mémoire,histoire,culture,résistance" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Quelques exemplaires de "Vrij Volk", journal clandestin</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Meensel-Kiezegem est le village natal du champion cycliste Eddy Merckx (une salle lui est consacrée à l’étage, avec la liste impressionnante de ses victoires). Parrain du musée, Merckx était présent à son <a title="Article de la DH" href="https://www.dhnet.be/actu/belgique/merckx-va-inaugurer-un-nouveau-musee-consacre-a-la-2e-guerre-mondiale-a-meensel-kiezegem-5d4c2a56d8ad5859353faff5" target="_blank" rel="noopener">inauguration</a> cet été. (Ses parents étaient dans la Résistance ; leur lien de parenté avec la famille du collaborateur est très éloigné.)</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/170287849.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1076472" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2298950886.JPG" alt="museum44,meensel-kiezegem,deuxième guerre mondiale,1944,razzias,camp de neuengamme,devoir de mémoire,histoire,culture,résistance" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Coussin aux étoiles juives</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">On entre ensuite dans une pièce dont les vitrines montrent des vêtements rayés du camp de concentration, des exemplaires du journal clandestin <em>Vrij Volk</em> (Peuple Libre), des objets de l’époque – dont un étonnant coussin réalisé après la guerre avec des étoiles juives (avec le <em>« J »</em> de <em>« Jude »</em>) ! C’est surtout via les écrans qu’on découvre comment les faits de 1944 se sont déroulés et dans quel contexte. Sur une table-écran, on peut situer sur une carte les déplacements, les lieux cités dans le documentaire. On peut voir aussi d’émouvants petits mots de déportés, souvent pour rassurer les leurs.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2542753912.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1076476" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2919785774.JPG" alt="museum44,meensel-kiezegem,deuxième guerre mondiale,1944,razzias,camp de neuengamme,devoir de mémoire,histoire,culture,résistance" /></a><br /><span style="font-size: 8pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">© <span style="font-size: 8pt;"><a title="Site de l'artiste (La Linda)" href="http://www.lindavandermeeren.com/oorlog.html" target="_blank" rel="noopener">Linda Van der Meeren</a> (détail) au Museum44</span></span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Des toiles de Linda Van der Meeren sont accrochées dans le musée, dont ces deux groupes de prisonniers impressionnants, peints d’après des photos, à l’entrée de la salle consacrée au <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_concentration_de_Neuengamme" target="_blank" rel="noopener">camp de concentration de Neuengamme</a>, où ont été déportés les hommes du village. On reste stupéfait devant la grande carte de l’Europe où sont indiqués les camps de concentration nazis et autres camps satellites ou lieux de travail pour les prisonniers – plus nombreux qu’on ne l’imaginait. On en explique l’organisation, le système concentrationnaire, les catégories de prisonniers, leurs tâches.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1174280404.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1076474" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1015997121.JPG" alt="museum44,meensel-kiezegem,deuxième guerre mondiale,1944,razzias,camp de neuengamme,devoir de mémoire,histoire,culture,résistance" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Salle sur le camp de concentration de Neuengamme</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Tout au long du parcours au Museum44, les photos anciennes des habitants, des victimes, des familles, donnent son poids d’humanité à cette époque terrible. C’est une bonne idée de les faire côtoyer avec des peintures actuelles, inspirées de documents d’époque, et avec des photos de commémorations ou de groupes en visite sur les lieux de cette tragédie. Des classeurs sur les principaux camps nazis sont mis à la disposition du public.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1948762340.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1076475" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/257492845.jpg" alt="museum44,meensel-kiezegem,deuxième guerre mondiale,1944,razzias,camp de neuengamme,devoir de mémoire,histoire,culture,résistance" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Les victimes des razzias à <a title="Article et photos de la VRT (Télévision flamande)" href="https://www.vrt.be/vrtnws/nl/drafts/jan-ouvry/75-jaar-geleden-meensel-kiezegem-triest-hoogtepunt-van-het-ge/" target="_blank" rel="noopener">Meensel-Kiezegem</a>, photo Museum44</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Emotion aussi dans la salle consacrée aux <em>« héros »</em> du village : au mur, des photos portraits ; dans des meubles en bois clair, des tiroirs au nom de chacun, où l’on peut déposer des documents à leur mémoire. Enfin, une pièce a été aménagée avec des châlits en bois évoquant les couchettes superposées du camp de Neuengamme, où chacune était occupée par plusieurs prisonniers, tête-bêche ou successivement.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/77679371.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1076477" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2342938966.jpg" alt="museum44,meensel-kiezegem,deuxième guerre mondiale,1944,razzias,camp de neuengamme,devoir de mémoire,histoire,culture,résistance" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Visite de groupe au camp de Neuengamme</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Affiches diverses, liste des signes avant-coureurs du fascisme (qui n’est pas sans inquiéter à l’heure actuelle), rappel d’autres razzias perpétrées en Europe comme celles d’Oradour-sur-Glane et de Murat en France, détails des condamnations lors du jugement de la famille Merckx, le Museum44 rassemble toutes sortes de documents précieux pour le devoir de mémoire. J’ai aimé la façon dont ils sont présentés, avec des panneaux didactiques et beaucoup de respect pour les victimes de la guerre et leurs familles. Un lieu à visiter, pour l’histoire et pour le présent</span>.</p>
maplanete
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Pesticides : l'Inra vient de créer 4 variétés de vignes naturellement résistantes au mildiou et à l'oïdium
tag:maplanetea.blogspirit.com,2018-02-01:3316921
2018-02-01T15:00:00+01:00
2018-02-01T15:00:00+01:00
Le contexte 20 % des produits phytosanitaires consommés en France...
<p><strong><img id="media-347577" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/2680556875.jpg" alt="vigne pesticides traitement.jpg" />Le contexte </strong></p><p><strong>20 % des produits phytosanitaires consommés en France sont dédiés à la vigne</strong> alors qu’elle n’occupe que 3 % de la surface agricole utile. Dans l’objectif du <strong><a href="http://agriculture.gouv.fr/le-plan-ecophyto-pour-reduire-lutilisation-des-produits-phytosanitaires-en-france" target="_blank" rel="noopener noreferrer">plan gouvernemental Ecophyto</a>,</strong> la réduction d’usage des pesticides chimiques, dont la dangerosité potentielle pour la santé des salariés de la vigne et celle des consommateurs est désormais avérée, est impérative pour cette culture. Dans ce cadre, l’Inra, l’IFV et les viticulteurs ont travaillé à développer de nouveaux cépages résistants aux maladies fongiques, classées « vignes à raisin de cuve » pour la campagne 2018.</p><p><strong>Des résistances provenant d'ancêtres américains</strong></p><p>"Ces <strong>quatre nouvelles variétés</strong> sont le fruit de croisements entre, d’une part, des géniteurs Inra sélectionnés par Alain Bouquet et, d’autre part, deux obtentions du Julius Kuhn Institut (Allemagne). Ces "parents" ont été choisis pour leurs traits qualitatifs et pour leur origine de résistance différente", détaille Christophe Schneider. Cette stratégie de croisements, propre au programme Inra-ResDur, a permis d'associer<strong> deux gènes de résistance au mildiou et deux gènes de résistance à l'oïdium,</strong> provenant, d’une part, de l’espèce <strong>Vitis rotundifolia </strong>et, d’autre part, d'un groupe d'espèces où domine <strong>Vitis rupestris</strong>.</p><p>Vitis rotundifolia, ou muscadine, ou encore soco ou liane de soco en Louisiane, est une espèce de vigne originaire du <strong>sud-est des États-Unis</strong>, qui pousse dans des régions ayant un climat chaud et humide, où les températures baissent rarement en dessous de 12° C. Vitis rupestris ou vigne des rochers, est une espèce d'arbrisseaux sarmenteux. Cultivée pour ses fruits en grappes, cette <strong>vigne américaine</strong> atteint des hauteurs de 0,6 à 2 m, et se localise principalement dans les états du Tennessee, du Kentucky, de l'Illinois, du Missouri, du Kansas, du Nouveau-Mexique, de l'Oklahoma, de l'Arkansas, du Texas, de Louisiane et du Mississippi. </p><p>Les nouvelles variétés sont ainsi dotées de <strong><a href="http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Systemes-agricoles/Tous-les-dossiers/Vignes-resistantes-au-mildiou-et-a-l-oidium-un-deploiement-responsable/La-problematique-du-contournement-de-resistance/(key)/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">résistances polygéniques,</a></strong> qui permettent une lutte efficace contre les maladies des plantes cultivées en confortant leur potentiel de durabilité.</p><p><strong>Comment les scientifiques ont-ils procédé ? </strong></p><p>Les croisements réalisés dans le programme <a href="http://www.vinopole.com/uploads/tx_vinoexperimentation/Varietes_resistantes_ResDur.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Inra-ResDur</strong></a> ont généré des descendances de plusieurs milliers d'individus. Ces descendants sont triés dans un premier temps en fonction de leurs caractéristiques de résistance. Pour gagner du temps et intégrer avec certitude les gènes de résistance, l'Inra a mis au point des <strong>marqueurs moléculaires spécifiques de chaque gène</strong>. Ils permettent de réaliser, dès dix semaines après le semis, la sélection précoce des individus répondant aux critères de résistance polygénique, qui selon le cas ne représentent que 5 à 10% des descendants. Deux étapes de sélection au vignoble, de six ans chacune, sont ensuite nécessaires pour évaluer les caractères culturaux et technologiques, et sélectionner les variétés retenues pour l'inscription au catalogue. <strong>Le processus de sélection nécessite au total une quinzaine d'années.</strong></p><p><strong>"Une résistance totale à l'oïdium et élevée au mildiou"</strong> </p><p>Les quatre variétés obtenues présentent "<strong>une résistance totale à l'oïdium et élevée au mildiou"</strong>, conclut l'Inra<strong>. </strong>Selon le niveau de pression de la maladie, <strong>un nombre réduit de traitements fongicides complémentaires</strong> est toutefois préconisé par les chercheurs. Mais l'économie des produits phytosanitaires, qui se situe entre 80% et 90%, est impressionnante. La précocité des nouvelles variétés convient en outre pour de nombreuses régions viticoles françaises, qui doivent également s'adapter au réchauffement climatique. Il en est de même pour la productivité, qui s'échelonne entre celles du Chardonnay et du Grenache. Quant à la qualité organoleptique des vins produits - <strong>apparence, odeur, goût et texture -</strong> l'Inra la jugé comparable aux cépages témoins, avec des profils bien tranchés entre Artaban et Vidoc (vin rouge) et entre Floreal et Voltis (vin blanc). </p><p><strong>Des aptitudes viticoles, œnologiques et environnementales prometteuses</strong></p><p>Le travail de l'Inra soulève l'espoir de réduire l'usage des pesticides chimiques pour la viticulture, voire de s'en affranchir définitivement... tout en préservant la santé des salariés de la vigne et des consommateurs, l'environnement et la qualité oenologique des vins. L'année commence bien.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les pesticides :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pesticides" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la viticulture :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/viticulture/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-347576" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/2592351147.jpg" alt="vigne réchauffement climatique.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Les chercheurs de l'Inra ont mis au point des vignes naturellement résistantes aux maladies. Photo archives "Sud Ouest".</em></span></p><p>Bonne nouvelle pour la planète, les viticulteurs et les amateurs de bons vins !<a href="http://www.inra.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong> L'Inra</strong></a> s'est engagé en 2000 dans un programme de création de variétés possédant <strong>une résistance durable</strong> aux <strong>principales maladies fongiques de la vigne</strong>. Dix-huit ans plus tard, le projet des chercheurs vient d'aboutir à l'inscription au catalogue officiel de<strong> <a href="http://presse.inra.fr/Communiques-de-presse/inscription-au-catalogue-quatre-varietes-pour-la-viticulture-durable" target="_blank" rel="noopener noreferrer">quatre variétés dotées de résistances naturelles au mildiou et à l'oïdium</a>. </strong>Cerise sur le gâteau,<strong> </strong>la<strong> qualité de leurs vins</strong> est d’un niveau équivalent à celle des cépages traditionnels.<strong> </strong></p><p><strong>"Artaban, Floreal, Vidoc et Voltis,</strong> ouvrent la voie vers une viticulture performante plus respectueuse de l'environnement, en permettant de réduire de façon drastique l'utilisation des produits phytosanitaires", explique Christophe Schneider, responsable du programme d'innovation variétale<strong> <a href="http://www.vinopole.com/uploads/tx_vinoexperimentation/Varietes_resistantes_ResDur.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Inra-ResDur</a></strong>, dans un communiqué publié le 24 janvier 2018.</p>
Gosein
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Insurrection et désobéissance civile
tag:semanticien.blogspirit.com,2017-08-11:3095322
2017-08-11T15:43:00+02:00
2017-08-11T15:43:00+02:00
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">C’est ce que semble nous « autoriser » à faire la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Outre que cette « déclaration » n’existe plus dans notre constitution, donc « légalement » n’est ni un droit ni un devoir, il faut dire également en quoi et en quelles occasions le gouvernement actuel, voire les précédents, viole les droits du peuple au point de générer des comportements insurrectionnels.</span><br /> <br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Mais admettons que ces « viols » soient démontrés (ce qui à mon avis l’est amplement) le « peuple » va t’il se soulever pour autant ?</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Rien n’est moins sur ! Pour que le peuple se soulève, il faut un certain nombre de conditions qui me semblent loin d’être remplies.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Pas mal de mes ami(e)s d’ailleurs s’indignent que « personne ne bouge ». </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Leur indignation va parfois jusqu’à la colère « ILS n’ont pas de C….. ! Les jeunes n’ont rien dans le pantalon » etc.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Ce que je lis et entend le plus souvent c’est : « on n’arrive pas à se rassembler, chacun est dans son coin et travaille pour sa chapelle »</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Apparemment le pouvoir « indigne » peut dormir sur ses nombreuses oreilles !</span><br /> <br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Peut être pas si nous y regardons de plus prés et si nous acceptons de nous remettre un peu en question sur le plan de la communication et de sa psychologie.</span><br /> <br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> D’abord la notion d’attitude : On appelle attitude l’état mental (et neurophysiologique) déterminé par l’expérience, qui exerce une influence dynamique sur l’individu et détermine son comportement, ses prises de position, ses réactions, face à un événement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">L’attitude sera donc, dans la plupart des interactions, le phénomène à découvrir et à analyser si nous voulons faire évoluer des opinions, des comportements et agir en réseau.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Dans la communication interindividuelle (sur Facebook comme sur le terrain) elles sont un élément déterminant du « climat » relationnel qui se crée entre les individus !</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Pour le « faire ensemble », créer un climat favorable, c’est essentiel !</span><br /> <br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Revenons à notre objectif : bouger ensemble pour changer ensemble et à notre profit !</span><br /> <br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Nous avons des relations et un réseau à créer, des informations, des idées, des actions à conduire qu’il faut faire entendre, accepter, assumer …pas simple !</span><br /> <br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Chez nos interlocuteurs, nous rencontrons deux attitudes principales : celle des « conformistes » et celle des « indépendants » </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Les conformistes auront tendance à se soumettre à la pression de l’autorité et de leur groupe d’appartenance, sauf si l’autorité se comporte de manière indigne et donne des ordres contradictoires contraires à leurs intérêts.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Certains d’entre vous ont eu connaissance de l’expérience de Milgran (1973) et savent donc ce que peut signifier la soumission à l’autorité et au groupe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Les conformistes sont de fait des sujets fort peu impliqués, ils s’engagent peu, ne perçoivent pas l’enjeu, ne pensent pas que leurs « réponses » puissent avoir des conséquences réelles sur leur existence actuelle et future. </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Il faut qu’ils soient acculés, le dos au mur pour réagir. Sinon ils se « conforment » par facilité ou par confort personnel…autant qu’il dure. </span><br /> <br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Les « indépendants » résistent à l’influence, à la pression de l’autorité et du groupe. Ils peuvent donc accepter, voire façonner, un comportement d’opposition à la condition de s’impliquer dans un groupe et de participer à l’éveil des consciences. </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Mais pour cela il leur faut accepter de partager, de persuader et de convaincre en s’appuyant sur une dynamique psychosociale qui relève de la perception qu’ils ont d’eux mêmes et de leurs compétences acquises par l’expérience.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Il apparait en effet que la désobéissance (civile et civique), voire l’insurrection, ne relève pas seulement de catégories morales, mais de fonctionnement de l’individu dans la situation sociale et tout dépend de la « relation » entretenue entre les « victimes » du système, leurs bourreaux et leurs sauveteurs.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Dans une situation de groupe, des personnalité de ce type parviennent, pourvu qu’ils le veuillent, à conforter efficacement l’influence des règles morales et éthiques qui ne peuvent plus alors être écartées (comme c’est le cas) par une restructuration soigneusement calculée de l’information et de l’environnement social que pratiquent avec brio les « autorités » actuelles dans l’unique but de servir leurs intérêts.</span><br /> <br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> C’est dans ces conditions, et dans ces conditions seulement, qu’il nous sera possible d’entrer véritablement en résistance et d’y entrainer nos amis conformistes.</span><br /> <br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> C’est l’objectif du « réseau infogroupes » que nous entendons réaliser et rendre opérationnel au plus vite …le temps presse ! </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="https://www.facebook.com/profile.php?id=100013320762169&fref=ufi">Francis-claude Neri</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://semanticien.blogspirit.com/">http://semanticien.blogspirit.com/</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">11 08 17 </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
Action Barbès
http://actionbarbes.blogspirit.com/about.html
En souvenir de Jacques Decour
tag:actionbarbes.blogspirit.com,2016-05-23:3072618
2016-05-23T07:00:00+02:00
2016-05-23T07:00:00+02:00
L'association " Sauvons le patrimoine du lycée Jacques Decour " organise...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">L'association "<a href="http://0759968c.esidoc.fr/#source=http://w35-associations.apps.paris.fr/searchasso/jsp/site/Portal.jsp?page=searchasso&id=181779" target="_blank"><em>Sauvons le patrimoine du lycée Jacques Decour</em></a>" organise le <span style="color: #ff6600;"><strong>Vendredi 27 Mai</strong></span> sa traditionnelle journée en mémoire de Jacques Decour, Jacques Decourdemanche à l'état civil et grand Résistant, dans le cadre de <a href="http://www.education.gouv.fr/cid79422/la-journee-nationale-de-la-resistance.html" target="_blank">la journée nationale de la Résistance</a>. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-918878" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/01/01/3765105085.png" alt="Capture d’écran 2016-05-10 à 16.22.17.png" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Buste de Jacques Decour</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Chacun y est convié. La cérémonie commence au lycée de l'avenue Trudaine à 9h30 pour se terminer à 14h30. Un hommage au cimetière de Montmartre voisin sera rendu à 15h. Vous pouvez télécharger le programme et le bulletin d'invitation <a href="http://actionbarbes.blogspirit.com/files/Invitation%2027%20mai%202016.pdf" target="_blank">en cliquant ICI</a>.</span></p>
Action Barbès
http://actionbarbes.blogspirit.com/about.html
Une nouvelle place dédiée à une femme dans le 18e
tag:actionbarbes.blogspirit.com,2016-03-09:3067263
2016-03-09T07:00:00+01:00
2016-03-09T07:00:00+01:00
Une femme à l'honneur dans le 18e puisque la place située à l'angle des...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #333333;">Une femme à l'honneur dans le 18e puisque</span> <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://www.parisrues.com/rues18/paris-18-place-jeanne-bohec.html" target="_blank">la place située à l'angle des rues Clignancourt, Myrha et Christiani</a></span> <span style="color: #333333;">porte désormais le nom de</span> <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Bohec" target="_blank">Jeanne Bohec</a></span><span style="color: #333333;">, jeune résistante au sein des</span> <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/1940-1944-la-seconde-guerre-mondiale/les-forces-francaises-libres.php" target="_blank">Forces françaises libres</a></span> <span style="color: #333333;">(voir la</span> <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://a06.apps.paris.fr/a06/jsp/site/plugins/odjcp/DoDownload.jsp?id_entite=32173&id_type_entite=6" target="_blank">délibération pour cette dénomination</a></span><span style="color: #333333;">). </span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/02/00/3208440491.jpg" target="_blank"><img id="media-909804" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/02/00/346031869.2.jpg" alt="paris,résistance,paris-18e,jeanne-bohec,place-jeanne-bohec,inauguration" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt; color: #333333;">Née en Bretagne, elle s'installera dans le 18e après la guerre et enseignera au collège Roland Dorgelès rue de Clignancourt. Elle sera un temps maire adjointe de l'arrondissement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt; color: #333333;"><span style="background-color: #ffffff;">Les plus anciens se souviendront que cette placette s'appelaient initialement la place des Hirondelles mais que ce nom s'est perdu. Des cartes postales anciennes gardent toutefois la mémoire de cette ancienne dénomination.</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/00/01/3734039354.jpg" target="_blank"><img id="media-909668" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/00/01/3187718123.jpg" alt="paris,paris-18e,jeanne-bohec,place-jeanne-bohec,inauguration,résistance" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt; color: #333333;">Avant l'inauguration officielle par le maire du 18e, des enfants de l'<span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://equipement.paris.fr/ecole-polyvalente-forest-3905" target="_blank">école élémentaire Forest</a></span> ont entonné quelques chansons symboliques.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-909656" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/02/02/4031315857.JPG" alt="paris,paris 18e,jeanne bohec,inauguaration,résistance" /></p><p> </p>
Tania
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Tendresses
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-08-23:3110564
2014-08-23T08:30:00+02:00
2014-08-23T08:30:00+02:00
« Considérer que l'œuvre d’Idel Ianchelevici rayonne davantage...
<p><em><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3924774273.jpg" target="_blank"><img id="media-159804" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2570670298.jpg" alt="résistance,guerre,mémoire,patrimoine,schaerbeek,visite guidée,patris,monuments,témoignages,culture" /></a>« Considérer que l'œuvre d’Idel <a title="Site du musée Ianchelevici" href="http://www.ianchelevici.be/galerie.php" target="_blank">Ianchelevici </a>rayonne davantage par la sérénité de ses approches que par ses audaces n'est pas faire injure à la mémoire d'un homme de bien ! Ianchelevici avouait une affection prononcée pour les scènes bucoliques, les tendresses, les regards amoureux, les quotidiens tranquilles et débonnaires. Ode à la nature des choses, aux gestes simples, aux salutaires attendrissements, l'artiste roumain développa une œuvre en accord constant et parfait avec sa conscience. A ce titre, son travail est un exemple de probité. »</span></em></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;"><span style="font-size: medium;">Roger Pierre Turine, <a title="Article intégral" href="http://www.lalibre.be/culture/arts/bucarest-celebre-ianchelevici-enfant-du-pays-51b88005e4b0de6db9a936bc" target="_blank"><em>« Bucarest célèbre Ianchelevici, enfant du pays »</em></a></span> </span></span></span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">(La Libre Belgique, 21/9/2003)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="line-height: 115%; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">Photo : détail au dos du <a title="Résistances (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/08/19/resistances-1133910.html" target="_blank">monument Henri Jaspar (Ianchelevici) à Schaerbeek </a><br /></span><br /></span></p>
Tania
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Résistances
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2014-08-21T08:30:00+02:00
2014-08-21T08:30:00+02:00
« Parcours de résistances dans le quartier Huart-Hamoir »...
<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><em>« Parcours de résistances dans le quartier Huart-Hamoir »</em> : le dimanche 17 août, nous étions entre vingt et trente au rendez-vous <a title="Le square en fleurs (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/04/06/le-square-en-fleurs-1127782.html" target="_blank" rel="noopener">square Riga </a>de l’asbl Patrimoine de Schaerbeek (<a title="Présentation de l'association" href="http://www.schaerbeek.be/vivre-schaerbeek/associations/patris" target="_blank" rel="noopener"><em>PatriS</em></a>). La pluie venait de cesser, heureusement. Avec le soutien de la commune, cette association organise cet été 24 promenades guidées gratuites (sur inscription).</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/567361309.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-159719" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/560940858.jpg" alt="résistance,guerre,mémoire,patrimoine,schaerbeek,visite guidée,patris,monuments,témoignages,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">Le programme des Estivales 2014 : inscriptions <a href="mailto:asbl.patris@gmail.com">asbl.patris@gmail.com</a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><a title="Son guide sur Schaerbeek" href="http://www.cfc-editions.be/cfc/fr/11117-nouveautes.html?BookId=34" target="_blank" rel="noopener">Yves Jacqmin</a>, notre guide, a rappelé le contexte – la commémoration des deux guerres mondiales – avant de lire un tract signé Jean Gustin, distribué dans le quartier d’Helmet en octobre 1940, un appel à désobéir à l’occupant en célébrant avec force le 11 novembre : déposer des fleurs au soldat inconnu, arborer les trois couleurs, les décorations de la première guerre, baisser les volets des commerces, fermer les écoles, <em>« en défiant les bourrasques et les orages ».</em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Sur une photographie d’août 1914, on voit les soldats allemands et leurs attelages rangés sur l’esplanade devant l’<a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_de_la_Sainte-Famille_(Schaerbeek)" target="_blank" rel="noopener">église de la Sainte-Famille</a>, un endroit stratégique en haut de l’avenue Huart-Hamoir, au-dessus de la gare de Schaerbeek. La partie de <a title="Timide (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/04/06/timide-1127786.html" target="_blank" rel="noopener">l’église du côté du square </a>n’était pas encore construite, et les alentours étaient beaucoup moins bâtis qu’à présent. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Les missions des résistants de la première guerre étaient nombreuses : diffusion de la presse clandestine (<a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Bernard" target="_blank" rel="noopener">Henri Bernard</a>), hébergement et réseaux d’évasion, aide aux réfractaires du <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Service_du_travail_obligatoire_(Belgique)" target="_blank" rel="noopener">Travail Obligatoire</a>, renseignement (<a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gabrielle_Petit" target="_blank" rel="noopener">Gabrielle Petit</a>), sabotage… En 40-45, il en ira de même, avec en plus un corps de combat. </span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/146269921.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-159795" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/155653403.JPG" alt="résistance,guerre,mémoire,patrimoine,schaerbeek,visite guidée,patris,monuments,témoignages,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">De l’autre côté du square Riga, un monument sculpté par <a title="Notice Wikipedia (en néerlandais)" href="http://nl.wikipedia.org/wiki/Willy_Kreitz" target="_blank" rel="noopener">Willy Kreitz</a>, un Anversois, rend <a title="Présentation sur le site de la commune" href="http://www.schaerbeek.be/news/schaerbeek-kinshasa-toute-histoire" target="_blank" rel="noopener">hommage aux troupes africaines </a>qui se sont battues lors des deux guerres mondiales. Entre le casque de l’officier blanc et la chéchia du soldat noir – l’époque coloniale – deux mains serrées symbolisent la fraternité belgo-congolaise. En plus des grandes batailles rappelées sur le monument, d’autres sont citées sur les neuf bornes en pierre bleue placées tout autour.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">En descendant l’avenue Huart-Hamoir, nous voilà près du monument <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Jaspar" target="_blank" rel="noopener">Henri Jaspar </a>(1870-1939), hommage à un ministre schaerbeekois. Sous son buste en marbre blanc, <a title="Notice biographique" href="http://www.ianchelevici.be/bio.php" target="_blank" rel="noopener">Ianchelevici </a>a gravé sur les quatre pans du support des silhouettes d’enfants et d’adolescents stylisées. Le sculpteur, d’origine roumaine, s’est caché durant la seconde guerre à La Clé des Champs (à Maransart, Brabant wallon), une école que le couple Lavachery a fait passer alors pour un centre scout, ce qui justifiait les jeux de nuit (allumer des balises par exemple, à lire sur Wikipedia – <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_G" target="_blank" rel="noopener">Groupe G</a>).</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Durant la grande guerre, les Belges ont subi de terribles famines. On recyclait les sacs de farine de <a title="Historique (Fondation universitaire)" href="http://www.fondationuniversitaire.be/fr/content/historique" target="_blank" rel="noopener">l’aide alimentaire</a> pour ne pas que les Allemands s’en servent. <a title="Article du Soir sur Henri Jaspar" href="http://archives.lesoir.be/voici-50-ans-mourait-avec-henri-jaspar_t-19890221-Z01DVZ.html" target="_blank" rel="noopener">Henri Jaspar </a>participe au Comité national de Ravitaillement et lorsqu’Albert Ier forme un nouveau gouvernement en 1918, il est nommé ministre des Affaires économiques. Durant la seconde guerre, son neveu <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel-Henri_Jaspar" target="_blank" rel="noopener">Marcel-Henri Jaspar</a>, d’abord ministre du gouvernement belge en exil à Bordeaux, s’en désolidarise ; d’Angleterre, en 1940, il appellera les Belges à la résistance contre les nazis.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/633026864.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-159796" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/932725233.JPG" alt="résistance,guerre,mémoire,patrimoine,schaerbeek,visite guidée,patris,monuments,témoignages,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Et nous voici en face de la gare de Schaerbeek – en 1914, seul le bâtiment de gauche était construit, avec la tour de l’horloge. Les cheminots étaient en première ligne dans la résistance. La gare était une cible pour les bombardements et deux abris de la deuxième guerre ont été conservés en bas de l’avenue Huart-Hamoir, ils servent actuellement de remises aux jardiniers.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">De cette gare partaient les enrôlés pour le Travail Obligatoire. La résistance prenait les réfractaires en charge, les aidait à s’évader. Pour éviter les représailles envers leurs familles, on leur faisait écrire des cartes postales faussement envoyées d’Allemagne, à montrer lors des inspections à domicile. Une organisation très élaborée. En remontant l’avenue Zola, à l’angle de l’avenue Giraud, un immeuble reconverti en appartements : c’était une fabrique de dynamos dont le patron acceptait d’engager des réfractaires avec de faux papiers, un signal sonore les avertissait en cas de contrôle. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Dernière halte au 73, avenue Emile Verhaeren : une plaque commémorative signale la maison de Jongh, du <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_Com%C3%A8te" target="_blank" rel="noopener">réseau Comète</a>, filière d’évasion pour les aviateurs anglais. Le travail des hébergeurs n’était pas simple. Il fallait vérifier les identités, fournir des vêtements, de faux papiers. Le père a été fusillé au Mont Valérien (Paris). Arrêtée, <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9e_De_Jongh" target="_blank" rel="noopener">Andrée de Jongh </a>s’est présentée comme le chef du réseau, mais on ne l’a pas crue et elle a été déportée. Sans chercher à passer pour une héroïne, à son retour, elle partira en Afrique soigner les lépreux. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2102478600.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-159798" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/745632304.jpg" alt="résistance,guerre,mémoire,patrimoine,schaerbeek,visite guidée,patris,monuments,témoignages,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">Notre guide nous a beaucoup appris sur ces engagements animés par l’esprit de résistance, si important durant les deux guerres, et dont la flamme reste allumée aujourd’hui encore. A la fin de sa vie, <a title="Andrée De Jongh, une vie vouée aux autres vies (Freebelgians.be)" href="http://www.freebelgians.be/articles/articles-3-20+andr-e-de-jongh-une-vie-vou-e-aux-autres-vie.php" target="_blank" rel="noopener">Andrée de Jongh </a>s’est battue pour défendre le <a title="Sur le sort du home des anciens combattants à Uccle" href="http://www.senate.be/www/?MIval=/Vragen/SVPrint&LEG=4&NR=1263&LANG=fr" target="_blank" rel="noopener">home des anciens combattants </a>à Uccle, menacé de fermeture. J’ai apprécié que le parcours se termine sur l’évocation de cette femme courageuse et généreuse, un visage féminin de la <a title="Un résistant (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/11/19/un-resistant.html" target="_blank" rel="noopener">Résistance belge</a>, à Bruxelles et <a title="Souvenirs de guerre (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/11/23/souvenirs-de-guerre.html" target="_blank" rel="noopener">ailleurs</a>.</span></p>
Action Barbès
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De Charles-Rollin à Jacques-Decour
tag:actionbarbes.blogspirit.com,2014-05-28:3006615
2014-05-28T07:00:00+02:00
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Dans le cadre de la journée nationale de la Résistance, l’association...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans le cadre de la journée nationale de la Résistance, l’association « <em>Sauvons le patrimoine du lycée Jacques-Decour !</em> » a organisé le mardi 27 mai un hommage à Jacques Decour afin de célébrer le 70e anniversaire du changement de nom de cet établissement.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Situé au numéro 12 de l’avenue Trudaine, l’actuel lycée tient son nom de Daniel Decourdemanche dit <span style="color: #0000ff;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Decour" target="_blank"><span style="color: #0000ff;"><strong>Jacques Decour</strong></span></a></span>, homme de lettres et Résistant.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-803683" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/00/02/36320489.jpg" alt="paris,jacques-decour,résistance" /></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Photo parue dans le journal Le Franc Tireur le 8 septembre 1944</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span id="__caret"></span>La Libération de Paris n’a pas commencé en ce mercredi 23 août 1944 qu’un groupe de Résistants animé par un professeur du lycée Rollin, son nom d'alors, déploie une banderole sur la façade du bâtiment afin de le rebaptiser lycée Decourdemanche. Cette appellation est confirmée quelques jours plus tard, le 1er septembre, par le ministre de l’Education mais le lycée prendra officiellement le nom de Jacques Decour avec l’arrêté du 12 octobre 1945 publié au Journal Officiel. C’est là l’unique exemple de changement de nom d’un lycée en France à la Libération.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais qui était Jacques Decour ? Quels étaient ses engagements ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-803685" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/02/02/2266033144.jpg" alt="paris,jacques-decour,résistance" />Jacques Decour est né en 1910 d’une famille bourgeoise — père agent de change — et se révèle très vite être à la fois un enfant brillant et rebelle. Ne voulant pas suivre la voie que son père souhaitait lui voir prendre, il s'engage très jeune dans des études de lettres classiques puis devient professeur d’allemand avec une agrégation obtenue à l'âge de 23 ans. Son séjour en Allemagne (Magdebourg) au début des années 1930 lui permet de bien comprendre ce qui se passe dans ce pays juste avant la montée du nazisme et de l’analyser avec beaucoup de prémonition. Il est écrivain, journaliste, rencontre beaucoup d’intellectuels tels <span style="color: #0000ff;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Nizan" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">Paul Nizan</span></a></span> ou <span style="color: #0000ff;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Paulhan" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">Jean Paulhan</span></a></span>. C’est un homme très brillant, humaniste et son engagement va au côté du Parti Communiste. En 1938, il est le plus jeune professeur du lycée qui va porter son nom sept ans plus tard. Pendant la guerre, il publie de nombreux écrits clandestins et fonde à trois reprises des revues, tout aussi clandestines, dont la dernière, <span style="color: #0000ff;"><a title="Le site des Lettres françaises" href="http://www.les-lettres-francaises.fr" target="_blank"><span style="color: #0000ff;"><em>Les Lettres Françaises</em></span></a></span>, qu'il ne verra pas paraître car ses activités lui valent d’être arrêté d’abord par la police française puis remis aux Allemands. Il est incarcéré à Fresnes, torturé et exécuté en 1942 au <span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.mont-valerien.fr/" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">Mont Valérien</span></a></span>. C’est donc en souvenir de cet humaniste engagé, Résistant de la première heure, que son nom surgit en ce 23 août 1944 et fait que le lycée Rollin devient le lycée Jacques-Decour. Il est enterré au cimetière de Montmartre tout proche.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-803688" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/00/00/1061821785.jpg" alt="paris,jacques-decour,résistance" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cour centrale du lycée Jacques-Decour</span></em></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="color: #0000ff;"><a href="http://lyc-jacques-decour.scola.ac-paris.fr/" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">L’établissement d’aujourd’hui</span></a></span> se compose d'un collège de 23 classes et 643 élèves et d’un lycée de 25 classes et 790 élèves auxquels il faut ajouter 9 classes préparatoires avec 432 étudiants, donc une petite ville de 1865 personnes. Le taux de réussite au bac y est bon avec plus de 85% et monte même à 97% pour les séries littéraires. Entre autres particularité, on y enseigne le néerlandais, le hongrois et sa classe préparatoire à HEC est très réputée comme le sont les prépas scientifiques. Notons enfin que le collège accueille des étudiants dans le cadre de la diversité sociale des cours de préparation aux grandes écoles ne parlant pas ou très peu le français.</span></p><p><img id="media-803689" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/02/02/3172633224.jpg" alt="paris,jacques-decour,résistance" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Statue de Charles Rollin</span></em></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="color: #0000ff;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A8ge-lyc%C3%A9e_Jacques-Decour" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">Le bâtiment lui-même</span></a></span> est assez remarquable. Enserré entre l’avenue Trudaine et le boulevard de Rochechouart, il est composé d’une cour centrale avec jardin donnant sur une chapelle et de deux cours latérales, l’une côté rue Bochart de Saron pour le collège, l’autre côté square d’Anvers pour le lycée. Le bâtiment lui-même est aux soins du Conseil Régional Île-de-France qui l’entretient et gère le personnel technique. Il a été construit de 1874 à 1876 sur les anciens abattoirs de Montmartre construits sous Napoléon 1er.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-803691" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/02/02/1218063432.jpg" alt="paris,jacques-decour,résistance" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Vue intérieure des bâtiments du lycée Jacques-Decour</span></em></p><p> </p>
hommelibre
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Ukraine: les obstacles à l’accord de Genève et l’attitude américaine
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-04-19:3299067
2014-04-19T13:35:00+02:00
2014-04-19T13:35:00+02:00
Un texte sans ambiguïté L’accord est clair: «Tous les groupes...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3723435319.jpg" target="_blank"><img id="media-167965" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2927338827.jpg" alt="ukraine,accord,geneve,donetsk,poutine,russie,obama,kerry,pravy sektor,résistance," /></a>Un texte sans ambiguïté</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’accord est clair:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000080;">«Tous les groupes armés illégaux doivent être désarmés, tous les bâtiments saisis illégalement doivent être rendus à leurs propriétaires légitimes, toutes les rues, les places et les autres lieux publics dans les villes ukrainiennes doivent être libérés»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce texte s’applique à tous les groupes en Ukraine et non seulement aux résistants de l’est, comme les représentants américains l’ont affirmé vendredi. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">En Ukraine, Pravy Sektor, la milice ultranationaliste violente pro-européenne, ne semble pas vouloir rentrer dans le rang de la légalité. Il se dit qu’elle agirait maintenant de concert avec la Garde Nationale, ou qu’elle y ait été intégrée, bien qu’aucun document ni justificatif dans ce sens n’ait été publié. Pravy Sektor semble également avoir participé aux opérations «antiterroristes» contre les résistants à Donietsk.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ceux-ci déclarent n’accepter de rendre les armes que quand Pravy Sektor aura rendu les siennes, et ne libérer les bâtiments occupés que quand ceux de l’ouest du pays auront été rendus. Or il n’y a aucune preuve que Pravy Sektor ait rendu les bâtiments occupées à Kiev et ailleurs.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La vidéo 1 ci-dessous montre des membres de Pravy Sektor aux prises avec les anti-Maiden à Odessa il y a 6 jours. On est au bord du dérapage et l’on peut comprendre le besoin d’auto-défense des russophones. La Vidéo 2 montre une attaque par des membres de Pravy Sektor <a href="http://chrissedlmair.blogspot.ch/2014/02/ukraine-eus-nazis-beat-frontman-of-rock.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">contre Sergei Vasilyuk</span></a>, chanteur du groupe Shadow of the Sun, le 15 février dernier à Lvov. Les ultra-nationalistes, dont certains sont d’anciens mercenaires anti-russes en Tchétchénie, se sentent tous les droits en Ukraine.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Après des semaines et des mois où l’Ukraine a été chauffée à blanc on peut comprendre que la mise en place concrète de l’accord de Genève prenne du temps. Il faut d’ailleurs que les observateurs prévus par l’OSCE soient déployés.</span><br /><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3158309054.jpg" target="_blank"><img id="media-167966" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1311461441.jpg" alt="ukraine,accord,geneve,donetsk,poutine,russie,obama,kerry,pravy sektor,résistance," /></a><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La malhonnêteté américaine</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans ce climat il est absurde de demander que seuls les résistants de l’est déposent les armes et libèrent les bâtiments. Il est absurde et indécent d’accuser par avance la Russie de l’éventuelle non-application de l’accord. Il est indécent de vouloir encore humilier la Russie comme pour saboter l’accord. Le gouvernement de Barak "Obabush" portera une grave responsabilité au cas où la situation se détériore à nouveau. Le jeu du pompier pyromane auquel se prête l’administration américaine est irresponsable. Il est malheureux que ce pays formidable qu’est l’Amérique, étendard de tant de libertés, soit gouverné d’une manière aussi volontairement agressive et hypocrite. Obabush et Kerry ne représentent pas les valeurs de l’Europe, pas les valeurs de l’occident.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Moscou, qui a montré beaucoup de mesure jusqu’à présent, fait savoir que <a href="http://www.leparisien.fr/international/ukraine-les-separatistes-pro-russes-rejettent-l-accord-de-geneve-18-04-2014-3778169.php" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">l’attitude américaine est inacceptable</span></a>:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000080;">«Face à cette situation, la Russie refuse d'être tenue pour seule responsable du respect de l'accord de Genève sur l'Ukraine comme essaient de le faire les Occidentaux. Elle juge «inacceptables» les menaces de nouvelles sanctions américaines, a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin, insistant sur la «responsabilité collective». «On ne peut se conduire à l'égard de la Russie comme si elle était une écolière honteuse devant laquelle on brandit un papier où il faut mettre des petites croix là où elle a bien fait ses devoirs», a-t-il poursuivi. Il a confirmé qu'il a des «troupes près de la frontière ukrainienne. Certaines y sont basées, d'autres ont été envoyées en renfort «en raison de la situation en Ukraine».</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Enfin, Iulia Tymochenko, la milliardaire du gaz, demande l’aide militaire américaine pour l’Ukraine, pendant que John Kerry commente un flyer antisémite supposé avoir été distribué dans l’est de l’Ukraine. Le responsable des insurgés de Donietsk, Denis Pushilin, et le grand rabbin de la ville, Pinchas Vishedski, <a href="http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/04/18/the-guardian-le-prospectus-antisemite-de-la-republique-du-donetsk-en-ukraine-est-un-hoax/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">ont dénoncé ensemble</span></a> ce document faussement attribué à Denis Pushilin. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il est particulièrement regrettable que John Kerry se soit fait publiquement l’écho d’un tel document, tentant par là de l’accréditer. Après les armes de destructions massives inexistantes en Irak, le fake du flyer antisémite ukrainien.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le terrain est brûlant en Ukraine, très brûlant. Il est irresponsable de continuer à jeter de l’huile sur le feu.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pendant ce temps Pravy Sektor continue à recruter.</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Image 1: défilé du parti néo-nazi UNA-Unso à Lvov; I. Tymochenko, princesse du gaz. </span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Odessa il y a 6 jours:</span></p><p style="text-align: justify;"><object width="560" height="315" data="http://www.youtube.com/v/y5Ku6EXlceg?hl=fr_FR&version=3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/y5Ku6EXlceg?hl=fr_FR&version=3" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Lvov, 15.02.2014:</span><br /><br /><object width="560" height="315" data="http://www.youtube.com/v/6g5Kd09Ox_s?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/6g5Kd09Ox_s?version=3&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object> <br style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;" /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les résistants de l’est, en particulier ceux de la République autonome autoproclamée de Donetsk, on refusé de reconnaître l’accord de Genève. Deux raisons à cela: d’une part l’accord n’a pas été signé en leur nom. D’autre part les milices d’extrême-droite qui font la loi à Kiev n’ont pas désarmé et la place Maidan ne semble pas être prochainement débarrassée de ses barricades.</span></p>
Gosein
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La toile de l'araignée
tag:semanticien.blogspirit.com,2013-12-03:2986632
2013-12-03T13:20:18+01:00
2013-12-03T13:20:18+01:00
,Pas grand chose à reprendre pour moi, dans ce texte. Et les Soral et...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">,Pas grand chose à reprendre pour moi, dans ce texte. Et les Soral et autres Dieudonné n’ont qu’à bien se tenir Quand à la « Triplice » elle est identifiée, cernée ! Il n’y a plus qu’à ! </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Francis NERI</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Le Nouvel Ordre Mondial c'est à dire cette nébuleuse de financiers apatrides œuvrent depuis longtemps pour déstabiliser le monde et plus particulièrement le monde occidental. Ils ont réussi à prendre le contrôle des Etats Unis, à imposer depuis longtemps leurs candidats, à déclencher les guerres qui sont bénéfiques pour eux et pour les entreprises qu'ils contrôlent. Depuis longtemps tout le système de la mondialisation est dirigé en fonction de leurs intérêts avec des traités à leur avantage.<br /> Ils sont à l'origine de la création de l'Union Européenne et d'une extension à toute l'Europe jusqu'à la Turquie permettant d'établir un glacis européen face à l'immense Russie et de l'isoler pour tenter de la contrôler aussi à terme.<br /> L'extension a pour conséquence calculée de dissoudre les pays les plus importants dans un système tirant toujours vers le bas, appauvrissant les pays les plus riches et leur ôtant petit à petit toute responsabilité politique et tout pouvoir économique. Comme cela ne pourrait suffire pour avoir le contrôle total des moyens économiques, l'immigration de masse permet dans un premier temps d'avoir une main d'œuvre à moindre coût, puis d'agir sur la société elle même qui sous la poussée démographique se fondra dans un melting pot. Dans un deuxième temps de grossir le chômage pour agir ensuite sur les salaires en tirant toujours vers le bas afin d'avoir des travailleurs dociles se contentant d'un minimum vital permettant une consommation stricte des biens essentiels, biens d'ailleurs de qualité médiocre, voire mauvaise, pour soutenir la production. Pour éviter que ces nouveaux esclaves se révoltent on investit l'information qui est distillée, organisée dans le sens voulu de la soumission et du refus de tout mouvement de révolte ou de changement. On transforme l'éducation qui ne doit plus faire référence à des racines propres mais collectives , d'où la suppression de l'histoire qui va s'orienter non pas sur l'histoire du pays mais sur les histoires des communautés , sur des cultures fabriquées de toutes pièces.Il en est de même sur la religion dominante qui devient minoritaire et contrôlée elle aussi pour disparaître à terme, remplacée par une religion de soumission.<br /> Devant un tel scénario beaucoup vont rester sceptiques car cela parait énorme, un véritable complot; pourtant tout se passe sous nos yeux.<br /> Le chômage est là, puissant et renforcé par des milliers de migrants qui vont dans un terme proche faire imploser l'organisation sociale qui ne pourra plus être alimenté en amont. La conséquence va être terrible pour les plus faibles ou les plus démunis qui vont disparaître physiquement.<br /> Ayant éliminé ceux qui sont considérés comme improductifs, on pourra agir enfin sur les salaires en proposant un emploi payé au minimum vital. Peu s'en rendent compte mais le miracle allemand dans certain domaines tient en des salaires très bas. La crise bretonne a servi de révélateur puisqu'on a découvert que nous importions en masse du porc et des poulets venus d'Allemagne , produits à très bas coûts grâce à une main d'œuvre étrangère payée avec des salaires de misère. La machine est en marche dans l'indifférence totale et le silence syndical.<br /> Une remise au pas ne peut se faire qu'en contrôlant tout : les communications particulièrement. Sans les révélations de Snowden, le grand public n'en saurait rien. Tous les dirigeants ont feints de découvrir la toile d'espionnage mise en place par la NSA alors que tout ceci est connu depuis l'origine, date d'ailleurs de la guerre froide et que les réseaux d'écoute sont d'ailleurs bien visibles en Angleterre.<br /> Le système européen n'est que le prolongement de l'Otan, bras armé qui permet aussi de contrôler toutes les armées et de mutualiser les moyens en diminuant les moyens individuels de telle manière que les armées nationales ne puissent s'opposer à des mesures à la Serbe, entendez par là une guerre contre un état récalcitrant. Il faut dire que non seulement pour notre seul pays nous réduisons considérablement le budget mais aussi en absorbant ce budget dans des interventions extérieures qui vont ruiner toute modernisation.<br /> J'en reviens enfin sur la toile qui se tisse aussi autour de la Russie pour faire chavirer ce pays coupable d'hostilité contre l'Ordre Mondial. Le meilleur terrain reste l'Ukraine qui historiquement est le plus proche de la Russie et qu'il convient d'abord de détacher complètement. La CIA devenu le bras actif de l'Ordre Mondial y est implanté depuis la révolution orange qui capota faute de moyens énergétiques et par la corruption. L'échec du mouvement orange n'a pas fait renoncer l'Ordre Mondial dans ses projets et ayant perdu dans la crise syrienne, elle se devait d'agir en prenant le prétexte d'arrêt du processus européen.<br /> Chacun sait que l'Ukraine ne peut être aidée par une Europe mal en point et qu'elle sera dépendante de l'énergie venant de Russie mais si le gouvernement pro russe sautait ce serait un coup important stratégique et même déclencherait des troubles en Russie même . L'Ordre Mondial est tout disposé à faire jouer ses atouts : créer des troubles, restaurer les conflits au Caucase, bref déstabiliser le pouvoir de Poutine.<br /> Nous sommes déjà dans une forme de conflit larvé entretenu par l'Ordre Mondial avec le but suprême d'éliminer toute puissance qui lui serait contraire.<br /> L'araignée a tissé sa toile malfaisante, totalitaire pour transformer ce monde en un vaste camp concentrationnaire, en éliminant petit à petit les oppositions.<br /> Je terminerai en disant ceci, l'heure pour nous est au choix, au choix du camp et du mode sociétaire. Nous pourrons nous exprimer prochainement, un espoir subsiste, il est incarné par l'esprit de résistance, celui de Marine, tous les autres choix nous conduirons à l'inéluctable : la victoire de l'araignée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.facebook.com/ivan.smolensky.3"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Ivan Smolensky</span></a></p>
Tania
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Des oiseaux
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-11-16:3110395
2013-11-16T08:30:00+01:00
2013-11-16T08:30:00+01:00
« Des oiseaux ! Leur chant ! Mais la Luftwaffe et ses...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">« Des oiseaux ! Leur chant ! Mais la Luftwaffe et ses canons Flak avaient dévoré les oiseaux, on ne les entendrait plus jamais. Ni les chiens. Ni le miaulement des chats, le croassement des corneilles, les bruits du dessus, les enfants du dessous, le passage des garçons de courses, le grincement des chariots, le bruit du seau quand la voisine se cognait la tête dans le cadre de la porte de l’immeuble, sous la fenêtre. »</span></em><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Sofi Oksanen,</span><a title="L'Estonie d'Oksanen (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/11/13/l-estonie-d-oksanen-1119653.html" target="_blank"><em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> Quand les colombes disparurent</span></em></a></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/4084626679.jpg" target="_blank"><img id="media-150539" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/256066713.jpg" alt="oksanen,sofi,quand les colombes disparurent,roman,littérature finnoise,estonie,nazisme,urss,guerre,occupation,résistance,collaboration,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><br /></span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><br /></span></em></span></p>
Tania
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L'Estonie d'Oksanen
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-11-14:3110394
2013-11-14T08:30:00+01:00
2013-11-14T08:30:00+01:00
Purge a révélé Sofi Oksanen . La romancière, de mère estonienne et de...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;"><a title="Seule à jamais (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/07/02/seule-a-jamais.html" target="_blank"><em>Purge</em></a> a révélé <a title="Portrait de Sofi Oksanen dans le Figaro" href="http://www.lefigaro.fr/livres/2013/05/23/03005-20130523ARTFIG00471-sofi-oksanen-l-amazone-du-nord.php" target="_blank">Sofi Oksanen</a>. La romancière, de mère estonienne et de père finlandais, ressuscite à nouveau les années sombres de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Estonie" target="_blank">l’Estonie</a> occupée dans son dernier roman, <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.editions-stock.fr/quand-les-colombes-disparurent-9782234074101" target="_blank"><em>Quand les colombes disparurent</em></a> (</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; font-style: italic; line-height: 19.192707061767578px;">Kun kyyhkyset katosivat</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">,</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; font-style: italic; line-height: 19.192707061767578px;"> </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">traduit du finnois par Sébastien Cagnoli, 2013). Des cartes aident à situer l’action dans la </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« RSS d’Estonie (aujourd’hui république d’Estonie) »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, à <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tallinn" target="_blank">Tallinn</a> et aux environs, entre 1941 et 1966.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/331031598.jpg" target="_blank"><img id="media-150537" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/4069057779.jpg" alt="oksanen,sofi,quand les colombes disparurent,roman,littérature finnoise,estonie,nazisme,urss,guerre,occupation,résistance,collaboration,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Les noms des personnages sont des repères précieux pour s’y retrouver dans cette intrigue morcelée et non chronologique où chaque séquence s’ouvre sur un timbre daté en vignette près de l’indication du lieu. Roland et son cousin Edgar portent en 1948 la chemise de l’armée finlandaise pour reconquérir leur pays, l’Estonie, contre l’Armée rouge. Roland rêve de voir les hommes de son pays porter un uniforme estonien et aucun autre. Par prudence, il a détruit le portrait de Rosalie, sa fiancée ; Edgar, lui, ne semble guère penser à sa femme Juudit.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;"><em>« Mon cousin bénéficiait de beaucoup d’indulgence parce qu’il était une grande gueule invétérée. »</em> Edgar a quitté l’Armée rouge (il parle couramment le russe) pour rejoindre les patriotes dans leur combat contre l’occupant ; nerveux sur le champ de bataille, il fomente des tas de plans d’avenir. Roland, lui, s’est donné en secret pour devoir de noter <em>« des preuves des ravages commis par les bolcheviks »</em> qui lui serviront quand la paix reviendra.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">En 1941, Edgar porte encore l’uniforme russe quand Juudit subit la destruction de Tallinn avant l’arrivée des Allemands. Elle n’a pas voulu suivre sa belle-mère à la campagne, dans la ferme des Arm, où Rosalie continue à traire les vaches malgré la terreur. Presque toute sa famille s’est réfugiée chez la tante Leonida – <em>« dans des moments pareils, il était bon d’être entouré de ses proches. »</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">Juudit, dans la guerre, souffre surtout du désastre de son mariage. Elle joue le rôle de l’épouse assagie devant tout le monde, alors que son mari n’a d’égards pour elle qu’en public et ne la touche quasi plus depuis leur nuit de noces, <em>« un calvaire »</em>. Une bombe sur la tête et tout s’arrangerait, mais Tallinn <em>« branlante, brûlante et fumante »</em> reste debout :<em> « Juudit était en vie et l’Armée rouge s’était évanouie. »</em> Place à la <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Wehrmacht" target="_blank"><em>Wehrmacht</em> </a>accueillie sous une pluie de fleurs.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;"><em>« Juudit ne voulait pas rencontrer de femmes qui parleraient du retour de leurs maris à la maison, ou dont les fiancés, pères et frères étaient déjà sortis des forêts ou avaient déserté des troupes rouges d’Estonie ou du golfe de Finlande. »</em> Même à Rosalie, elle n’ose parler de ses problèmes intimes, comme si elle était fautive. Ni au médecin, consulté pour se rassurer sur sa santé : <em>« Chère madame, vous êtes née pour enfanter. »</em></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/123823934.jpg" target="_blank"><img id="media-150538" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2749949677.jpg" alt="oksanen,sofi,quand les colombes disparurent,roman,littérature finnoise,estonie,nazisme,urss,guerre,occupation,résistance,collaboration,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Roland s’étonne du comportement d’Edgar : celui-ci n’a plus de véritable raison de se cacher, d’autres déserteurs de l’Armée rouge se montrent à présent au grand jour. Pour quelle raison s’est-il doté d’une nouvelle identité ? Il s’appelle Fürst à présent, un nom à consonance allemande, et continue à lire ses journaux pendant que lui donne un coup de main à l’écurie.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">Edgar, opportuniste, finit par lui parler de son projet d’entrer dans la police, du travail facile et qui permettra d’éviter l’enrôlement dans l’armée allemande. Il encourage Roland à faire de même, mais celui-ci a d’autres projets qu’il se garde bien de confier à quiconque. Il continue à collecter des informations précieuses et à organiser ses notes, il va se faire engager au port pour ne pas trop s’éloigner de Rosalie et il compte sur la fausse date de naissance de ses papiers au cas où l’armée viendrait y recruter.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">Comment on se débrouille, comment on souffre dans la guerre, sous l’occupation, en ville, à la campagne, c’est ce que raconte <a title="La critique du Monde" href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2013/06/12/sofi-oksanen-appuie-la-ou-ca-fait-mal_3428843_3260.html" target="_blank"><em>Quand les colombes disparurent</em>.</a> Les uns résistent, d’autres collaborent, beaucoup disparaissent. Les femmes paient leur tribut à la guerre, Rosalie d’abord, morte dans des circonstances que personne ne veut décrire à Roland. Il persuadera Juudit de faire connaissance avec un officier allemand, un contact utile, mais voilà qu’elle se trompe d’homme et, pire, tombe vraiment amoureuse de Hellmuth, un <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hauptsturmf%C3%BChrer" target="_blank">SS-Hauptsturmführer</a> qui la traite avec douceur et rend sa vie plus confortable </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">–</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">pour combien de temps ?</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">Vingt ans plus tard, Edgar a encore retourné sa veste. Devenu le <em>« camarade Parts »</em>, il est chargé d’écrire des ouvrages d’histoire – de la propagande soviétique – à partir des documents qu’on lui fournit. Lorsqu’il reconnaît dans un carnet en moleskine l’écriture de son cousin Roland Simson, il sait qu’il tient une piste prometteuse, essentielle pour son avenir. Il le croyait mort, il faut absolument qu’il le retrouve.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">En contraste avec Roland, le juste, et Juudit, la souffrante (<a title="La critique de Guy Duplat dans La Libre" href="http://www.lalibre.be/culture/livres/apres-purge-sofi-oksanen-revient-en-force-51b8fce7e4b0de6db9ca9282" target="_blank">son personnage le plus fort</a> aux yeux de </span><a style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;" title="Portrait du Nouvel Obs : une « punk éthique »" href="http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20101221.OBS5093/rencontre-avec-sofi-oksanen-punk-ethique.html" target="_blank">Sofi Oksanen</a><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">)</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Edgar, prêt à tout pour être du côté du pouvoir quel qu’il soit, est la figure la plus odieuse du roman, </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">un labyrinthe où l’on se perd régulièrement, comme dans la forêt estonienne, avant de retrouver le fil de l’histoire, une histoire sombre et douloureuse qui ne laisse personne indemne. </span></p>
Casadei
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Alias Caracalla
tag:casadei.blogspirit.com,2013-07-16:2971647
2013-07-16T13:21:00+02:00
2013-07-16T13:21:00+02:00
J'ai eu envie de lire ce livre en écoutant au printemps dernier Daniel...
<p><img id="media-748779" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://casadei.blogspirit.com/media/02/02/2152261110.jpg" alt="caracalla.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">J'ai eu envie de lire ce livre en écoutant au printemps dernier <strong>Daniel Cordier</strong>, 93 ans, dans l'émission <strong>Les matins de France-Culture</strong> avec <strong>Marc Voinchet</strong>. En revanche, je n'ai pas vu le film qui en a été tiré.</p><p style="text-align: justify;">Comment un jeune homme de 19 ans, originaire de <strong>Bordeaux</strong>, catholique, maurassien, royaliste, prêt à assassiner <strong>Léon Blum</strong>"en lui tirant dans le dos" est il devenu pendant près d'un an, jusqu'à son arretastion, le secrétaire de <strong>Jean Moulin?</strong></p><p style="text-align: justify;">Le refus de la défaite à l'écoute du discours de renoncement du <strong>maréchal Pétain</strong> le 17 juin, l'embarquement sur un bateau à <strong>Bayonne</strong> afin de rejoindre l'armée française en <strong>Afrique du Nord</strong>, pour "tuer des boches", un bateau qui ira finalement à Londres. L'enrolement avec les français libres sous l'autorité de de Gaulle deux ans d'entrainement militaire, l'apprentissage de la radio, des techniques de sabotage, de filature dans les services secrets du BCRA.</p><p style="text-align: justify;">Le parachutage le 25 juillet 1942 du côté de <strong>Montluçon</strong> avec pour objectif d'être le radio de <strong>Georges Bidault</strong> (un homme qui fera l'inverse du chemin de <strong>Cordier</strong> et se retrouvera à l'<strong>OAS</strong>). Mais <strong>Jean Moulin</strong> alias <strong>*Rex</strong> a besoin d'un secrétaire pour assurer son courrier, ses transmission radio, la distribution des fonds, l'organisation de ses rendez-vous. Connaissant les opinions de <strong>Cordier</strong>, opposées aux siennes, il va lui faire néanmoins confiance. Sans doute que la discipline lui suffisait, et on le découvre, les troupes étaient encore clairsemées en 1942....</p><p style="text-align: justify;"><strong>Alias Caracalla</strong> est écrit sous forme de journal, 1150 pages, et s'achève avec l'arrestation de <strong>Jean Moulin</strong> à <strong>Caluire</strong> apprise par Cordier à <strong>Paris</strong>. Au fil des pages on découvre le combat qu'a été celui de <strong>Jean Moulin</strong>, contre les allemands, il ne dit jamais <em>boche</em>, mais aussi contre les chefs des mouvements de résistance, sans beaucoup d'hommes, mais farouchement indépendants, en particulier <strong>Pierre Brossolette</strong> et <strong>Henri Frenay</strong>, et qu'il faut unir sous la banière du <strong>Conseil National de la Résistance</strong> afin de les mettre au service du <strong>Général de Gaulle</strong>.</p><p style="text-align: justify;">On découvre aussi <strong>Jean Moulin</strong> amateur d'art contemporain, <em>le seul à même de permettre de comprendre son époque</em>, <strong>Jean Moulin</strong> qui initie <strong>Cordier</strong> à la peinture, <strong>Cordier</strong> qui après la libération deviendra marchand de tableaux...</p>
Action Barbès
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Au son du Chant des Partisans
tag:actionbarbes.blogspirit.com,2013-03-07:2954110
2013-03-07T13:21:00+01:00
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Ci-dessus le faire-part lu dans Le Monde du 7 mars 2013. Retrouvez...
<p style="text-align: center;"><img id="media-724214" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/02/01/1814967760.jpg" alt="paris,stéphane-hessel,décès,obsèques" /></p><p style="text-align: center;">Ci-dessus le faire-part lu dans Le Monde du 7 mars 2013.</p><p style="text-align: center;">Retrouvez ci-dessous le sourire <a title="dans notre blog en janvier 2012" href="http://actionbarbes.blogspirit.com/archive/2012/01/12/pres-d-un-dab-boulevard-de-magenta.html" target="_blank">capté sur les murs de notre quartier en janvier 2012</a> :</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/01/02/1335693778.jpg" alt="1335693778.jpg" /></p>
Tania
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Consterné
tag:textespretextes.blogspirit.com,2012-12-08:3110199
2012-12-08T08:34:00+01:00
2012-12-08T08:34:00+01:00
Sous le regard consterné des étoiles un vers remontait à ma mémoire...
<p class="MsoNormal" style="padding-left: 90px;"><span style="font-size: medium; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;" lang="FR">Sous le regard consterné des étoiles<br /></span><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">un vers remontait à ma mémoire <br />consterné <br />pour dire cette dureté implacable. <br />Pourtant le vers me plaisait <br />et je le répétais <br />comme pour implorer les étoiles <br />les supplier d’adoucir leur regard.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2142481399.jpg" target="_blank"><img id="media-136758" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/7738134.jpg" alt="delbo,la mémoire et les jours,récit,poésie,témoignage,auschwitz,camps de concentration,survie,holocauste,culture" /></a></p><p style="text-align: left; padding-left: 90px;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">A mon retour j’ai relu les poèmes de Blaise Cendrars </span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 90px;"><span style="font-size: medium; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;" lang="FR">je n’ai pas retrouvé le vers qui avait affleuré <br />transformé <br />à ma mémoire <br />de là-bas.</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 90px;"><span style="font-size: 12.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Charlotte Delbo, <em>Moi aussi (<a title="Survivre, témoigner (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/12/02/survivre-temoigner.html" target="_blank">La Mémoire et les jours</a>)</em></span></span></p>
Tania
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Survivre, témoigner
tag:textespretextes.blogspirit.com,2012-12-06:3110198
2012-12-06T08:33:00+01:00
2012-12-06T08:33:00+01:00
Une voix de femme au cœur de la littérature concentrationnaire : Charlotte...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Une voix de femme au cœur de la littérature concentrationnaire : <a title="Présentation de Charlotte Delbo (Editions de Minuit)" href="http://leseditionsdeminuit.fr/f/index.php?sp=livAut&auteur_id=1518" target="_blank">Charlotte Delbo</a> (1913-1985). C’est aux Jeunesses communistes que l’assistante de Louis Jouvet au Théâtre de l’Athénée a rencontré <a title="Biographie de Georges Dudach" href="http://www.charlottedelbo.org/bio-dudach" target="_blank">son époux</a>, avec qui elle entre en Résistance dans le groupe Politzer. Arrêtés en 1942, son mari est fusillé, elle est emprisonnée dans divers endroits avant d’être déportée à Auschwitz. Puis à Ravensbrück. La Croix-Rouge la libère le 23 avril 1945. Elle est l’une des 49 rescapées sur 230 femmes (convoi du 24 janvier 1943). <a title="Site de l’association Charlotte Delbo" href="http://www.charlottedelbo.org/" target="_blank">L’association Charlotte Delbo</a> prépare une année Delbo pour son <a title="Programme du centenaire" href="http://www.charlottedelbo.org/centenaire" target="_blank">centenaire</a>.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/4152298803.jpg" target="_blank"><img id="media-136696" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/624219790.jpg" alt="delbo,la mémoire et les jours,récit,poésie,témoignage,auschwitz,camps de concentration,survie,holocauste,culture" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Dans</span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> La Mémoire et les jours</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> (1985), </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« étrange poème d’amour »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> comme l’écrit François Bott dans la préface, Charlotte Delbo témoigne, pour elle-même mais surtout pour les autres, qui ont connu l’atrocité d’Auschwitz ou d’ailleurs. Souvenirs, poèmes, monologues, récits, les textes de ce recueil gardent vivante la trace de l’inexplicable, de l’inimaginable, de l’intolérable.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"><em>« Comment se défaire de quelque chose enfoui beaucoup plus profond : la mémoire et la peau de la mémoire. Je ne m’en suis pas dépouillée. La peau de la mémoire s’est durcie, elle ne laisse rien filtrer de ce qu’elle retient, et elle échappe à mon contrôle. Je ne la sens plus. »</em> Se réfugier dans l’imaginaire était impossible au camp. Comment se dédoubler quand la réalité est si écrasante, <em>« la souffrance, la fatigue, le froid si extrêmes » </em>? <em>« La réalité était là, mortelle. Impossible de s’en abstraire. »</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Porter sa sœur, morte dans la nuit, la poser dans la neige pour qu’on la ramasse avec les autres cadavres, et ne pas mourir de chagrin. Vivre <em>« dans son chagrin, avec son chagrin, ce double d’elle-même inaltérable. »</em> Perdre ses galoches dans le noir, après que l’appel a vidé les baraques, c’est le désespoir – <em>« Pieds nus à l’appel pendant des heures, c’est la mort »</em> – mais toutes cherchent, les galoches retrouvées passent de main en main jusqu’à elle. En face de leur rang, ceux des Tsiganes. L’une d’elles tient un bébé contre sa poitrine – mort. Quand on tente de le lui arracher, la mère se bat, meurt sous les coups de bâton.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Une étoile, toujours la même, était le point de rencontre de Charlotte et de sa mère : <em>« Elle aussi voit cette étoile. / Où qu’elle soit, elle la voit. »</em> Un vers lui remontait sans cesse à la mémoire : <em>« Sous le regard consterné des étoiles »</em>, le mot lui plaisait, pour dire leur <em>« dureté implacable ». </em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Ceux qui en sont revenus vivent comme ils peuvent. Une survivante qui n’avait pas retrouvé sa mère, déportée six mois avant elle, apprend que ce convoi-là, exceptionnellement, n’a pas abouti aux chambres à gaz. <em>« Ta mère est morte depuis près de quarante ans. Pourquoi te tourmenter ? Gazée ou non ; qu’est-ce que cela change ? – (…) Je vivais avec l’idée que ma mère était morte sans souffrir. (…) Mais aujourd’hui, la blessure se rouvre et cela fait d’autant plus mal que la cicatrice avait durci. »</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Dans la queue devant le <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Rafle_du_V%C3%A9lodrome_d'Hiver" target="_blank">Vel d’hiv</a>, une femme tend un gilet à son fils de quatorze ans : qu’il le tienne contre lui pour cacher son étoile, qu’il s’en aille sans courir, sans se retourner. Il se réfugie ainsi chez un camarade d’école, puis retrouve son père, rejoint la Résistance. Au printemps 44, pris par la Gestapo, il est envoyé à Auschwitz. Très vite, il comprend que sa mère est morte. Mais il se dit <em>« plutôt content d’y être allé »</em>, parce qu’il sait ce qu’elle a vécu, ce qu’elle a vu et souffert, et qu’il a <em>« l’impression d’avoir partagé avec elle. »</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Une institutrice de Bilbao qui a fui les franquistes en 1937, mariée avec un Russe mort au front, s’est retrouvée <em>« prisonnière-mascotte »</em> de la <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Division_Bleue_(Seconde_Guerre_mondiale)" target="_blank">Division Azul</a> dans un village balte. Ils n’en revenaient pas : tomber sur une Espagnole qui s’appelle Neige <em>« dans la neige de la plaine russe »</em> ! Rescapée de Ravensbrück, elle se marie à Toulouse avec un Andalou. Pas question de remettre les pieds en Espagne tant que Franco était en vie. <em>« Et quel temps il a pris pour mourir. »</em> Rentrer maintenant qu’ils sont vieux ? <em>« Nous sommes des exilés de partout, partout des étrangers. » </em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Une infirmière chargée d’un nouveau service, à Vienne, dans l’annexe d’un hôpital réquisitionné par l’armée allemande, voit trois camions militaires y déposer des paniers à linge : dedans, <em>« des têtes sans corps »</em>, de jeunes gars sans bras ni jambes, <em>« sautés sur des mines »</em> ! Que faire ? Leur parler, les laver, les nourrir, écrire pour eux. Pourquoi l’a-t-on envoyée à Ravensbrück ? Pour avoir indiqué l’adresse de l’hôpital à la mère d’un gosse de dix-huit ans qui espérait une visite, ses parents n’habitant pas loin. <em>« Ce sont les affaires du IIIe Reich, vous ne devez pas vous en mêler. »</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"><em>« Pour Charlotte Delbo, témoigner c’était dire ce qui hantait sa mémoire »</em> (<a title="Portrait de Delbo par Veilhan" href="http://www.charlottedelbo.org/delbo-par-veilhan" target="_blank">François Veilhan</a>). Vingt ans après <a title="Sur le site de l’éditeur" href="http://www.leseditionsdeminuit.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=2007" target="_blank"><em>Aucun de nous ne reviendra</em></a>, premier tome de sa trilogie <em>Auschwitz et après</em>, dans <em>La Mémoire et les jours</em>, elle partage des paroles échangées au camp et après, des années plus tard. Des poèmes alternent avec les récits : <em>« Varsovie »</em>, <em>« Les Folles de mai »</em>… Deux vers seuls sur une page : <em>« Tout ce que / le cœur d’une femme peut supporter. » </em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">L’optimisme ou la volonté de croire au retour aidait à trouver l’énergie de lutter. <em>« Si je rentre, j’irai en Grèce. »</em> Et la voilà pour de vrai en Grèce, vêtue d’une robe claire, en mai 1948. Elle croise une colonne de prisonniers de l’armée grecque, des <em>« guerilleros de l’armée populaire »</em> en route pour l’île de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Makronissos#Guerre_civile_.281946-1949.29" target="_blank">Macronissos</a> devenue camp de concentration. <em>« Je les regardais pour rencontrer leur regard, pour rencontrer un regard qui lirait dans le mien que je savais. » </em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Terrible <em>« Kalavrita des mille Antigone » </em>: le récit, étape par étape, de l’exécution des 1300 hommes d’un village du Péloponnèse en décembre 1943. – <em>« Nous, nous rentrions, et la vie reprendrait. »</em> Il fallait attendre la défaite de Hitler. C’était cela, l’espoir. Mais pour les prisonniers des camps de Sibérie dont on découvrait l’existence avec horreur et incrédulité ? <em>« Les chants glacés de la <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Kolyma#Le_camp_de_travail" target="_blank">Kolyma</a> nous glacent le cœur. »</em></span></p>
Action Barbès
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Un hommage à Raymond Aubrac, décédé le mardi 11 avril
tag:actionbarbes.blogspirit.com,2012-04-22:2886171
2012-04-22T07:00:00+02:00
2012-04-22T07:00:00+02:00
Nous avons choisi, en ce jour important pour la Démocratie et pour notre...
<p style="text-align: justify;"><span lang="FR">Nous avons choisi, en ce jour important pour la Démocratie et pour notre République, de publier un des derniers discours du grand résistant Raymond Aubrac, décédé la semaine dernière. Il l’a prononcé place de la Bastille, le 14 juillet 2011, révolté alors par l’actualité, par les dérives politiques et sociales, et plaidant le retour impératif aux principes fondateurs de la République et aux exigences du Conseil National de la Résistance.</span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://s2.lemde.fr/image/2011/04/14/540x270/1507463_3_5675_raymond-aubrac-lors-d-un-discours-le-22_4a06522b1c96fba7fafe67f0240970cf.jpg" alt="1507463_3_5675_raymond-aubrac-lors-d-un-discours-le-22_4a06522b1c96fba7fafe67f0240970cf.jpg " /></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 14pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;" lang="FR">« </span><span style="font-size: 10pt; font-family: Georgia;" lang="EN-US">Depuis bientôt un an, les plus hautes autorités de l'Etat s'acharnent à dresser les citoyens les uns contre les autres. Elles ont successivement jeté à la vindicte publique les Roms et les gens du voyage, les Français d'origine étrangère, les habitants des quartiers populaires, les chômeurs et précaires qualifiés d'«assistés»... Elles ont ressorti le vieux mensonge d'une immigration délinquante, elles pratiquent la politique de la peur et de la stigmatisation.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 14pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Georgia;" lang="EN-US">Nous avons manifesté le 4 septembre 2010, dans toute la France, contre ce dévoiement de la République. Aujourd'hui, chacun mesure la terrible responsabilité de ceux qui ont donné un label de respectabilité aux idées d'extrême droite, à la xénophobie, à la haine et au rejet de l'autre. De dérapages verbaux en pseudo-débats, de crispations identitaires en reculs sociaux, la voie a été grande ouverte à une crise démocratique encore plus grave que celle du 21 avril 2002.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 14pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Georgia;" lang="EN-US">Parce que nous sommes attachés aux valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, nous ne supportons plus que la République soit ainsi défigurée, la laïcité instrumentalisée au service de la stigmatisation de millions de nos concitoyens, la xénophobie banalisée dans les propos de ministres et de députés qui prétendent parler en notre nom à tous. Nous refusons que la peur soit utilisée pour faire reculer nos libertés, que les inégalités soient encouragées par l'injustice fiscale, le recul des droits sociaux et la démolition des services publics.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 14pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Georgia;" lang="EN-US">Nous refusons cette République défigurée; celle que nous voulons, c'est la République «laïque, démocratique et sociale» que proclame notre Constitution; celle du 14 juillet 1789, du Rassemblement populaire de 1936, celle enfin du Conseil national de la Résistance. Celle qui s'attache inlassablement à garantir à tous l'égalité en dignité et en droits, l'égale liberté, l'égal respect de la part de ceux qui les gouvernent.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 14pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Georgia;" lang="EN-US">C'est pourquoi nous lançons un appel solennel au rassemblement de toutes et tous, à la mobilisation des consciences pour le retour de cette République que nous voulons plus que jamais libre, égale et fraternelle.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Georgia;" lang="EN-US">Deux cent vingt deuxième anniversaire de la prise de la Bastille, ce 14 juillet est le dernier avant l'échéance présidentielle de 2012. Sachons nous en saisir, nous rassembler pour fêter la République de la meilleure manière qui soit: en appelant nos concitoyennes et concitoyens à faire respecter ses valeurs, aujourd'hui et demain.</span></p>
Tania
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Assouline et Job
tag:textespretextes.blogspirit.com,2012-01-30:3110027
2012-01-30T08:30:00+01:00
2012-01-30T08:30:00+01:00
A quiconque réfléchit sur le problème du Mal, la lecture du Livre de Job...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">A quiconque réfléchit sur le problème du Mal, la lecture du <a title="Jean-Michel Maldamé, Résumé du livre de Job " href="http://biblio.domuni.eu/articlesbible/conf_job/conf_job.htm" target="_blank"><em>Livre de Job</em></a> s’impose un jour ou l’autre. Peut-être est-ce à cause de la mention<em> « roman »</em> que j’hésitais à ouvrir <em>Vies de Job</em> (2011) de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Assouline" target="_blank">Pierre Assouline</a>, malgré la critique <a title="Le billet de Dominique (A sauts et à gambades)" href="http://asautsetagambades.hautetfort.com/archive/2011/12/11/vies-de-job-pierre-assouline.html" target="_blank">élogieuse</a>, peut-être aussi parce que la rencontre avec cette icône de la patience envers et contre tout, envers et contre Dieu même, plonge en eaux profondes, et qu'il y faut du souffle.</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/911016954.jpg" target="_blank"><img id="media-114476" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3879538025.jpg" alt="assouline,vies de job,roman,littérature française,livre de job,bible,religion,sagesse,souffrance,mal,patience,résistance,culture" /></a><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> <br /></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Job sur son fumier (Notre-Dame de Paris)</span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Du <em>Livre de Job</em> classé dans les <em>« Livres poétiques et sapientiaux »</em> de l’Ancien Testament, Assouline rappelle dans un <em>« Prologue »</em> que c’est <em>« une lecture de rumination lente. Elle exige du lecteur qu’il adopte un rythme doux, en se souvenant de ce chef d’orchestre qui jugeait certains trios trop beaux pour être joués vite. »</em> Le <a title="Billets précédents (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/assouline" target="_blank">romancier-biographe</a> cherche à cerner la figure de Job qui le hante et nous entraîne dans son livre mine de rien, d’abord attaché à préciser les origines du fameux récit biblique (<em>« Source »</em>), ensuite à peindre le portrait de Job ou, du moins, à nous le montrer en <em>« Mille vies »</em>, enfin à nous conduire au cœur du sujet, le cœur battant (<em>« Souffrance »</em>).</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">«<em> Avant d’être plainte ou cri, Job est une voix ; celle d’un homme qui ne renonce pas à comprendre quand l’inexplicable le cerne. »</em> Comment être le biographe de celui qui n’est pas l’auteur de son livre, qui n’est pas vraiment un personnage mais un exemple de patience, piété, résignation, fatalisme, <em>« juste souffrant idéal tant pour les chrétiens que pour les juifs jusqu’à la Renaissance »</em>, avant de représenter la raison contre le dogme, l’observation contre la tradition, la victime d’un monde absurde et cruel, un sage ?</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">De ce dialogue poétique, diamant <em>« enchâssé entre un prologue et un épilogue en prose »</em>, on peut compter sur Assouline pour inventorier les principales interprétations – de quel texte, d’ailleurs ? dans quelle Bible ? – et en évoquer les <em>« excavateurs ».</em> Il a l’art de mêler les références les plus pointues aux expériences les plus concrètes, comme, par exemple, quand il convoque l’acteur Charles Denner (dans<em> « Z »</em> de Costa-Gavras) : <em>« si un comédien avait dû interpréter Job en ses plaintes et ses révoltes, ce ne pouvait être que lui. »</em> Et de citer Renan, et de regarder ce que devient Job dans le Coran (cité quatre fois), entre multiples pistes.</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3231218185.jpg" target="_blank"><img id="media-114478" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2493670906.jpg" alt="assouline,vies de job,roman,littérature française,livre de job,bible,religion,sagesse,souffrance,mal,patience,résistance,culture" /></a><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> <br /></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;" lang="EN-US">© </span>Anselm Kiefer, <em>Am Anfang</em>, 2008.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Pour rencontrer Job, il est un lieu cher à Pierre Assouline, <em>« le couvent Saint-Etienne protomartyr où est installée <a title="Le site de l'EBAF" href="http://www.ebaf.info/" target="_blank">l’Ecole biblique de Jérusalem </a>».</em> Il s’y installe pour des mois chez les dominicains, dans un <em>« de ces rares lieux où l’on se défait naturellement du souci du paraître ».</em> On y parle le français. On y travaille. On s’y rencontre. Sa bibliothèque est ouverte de nuit comme de jour. Entre judaïsme et christianisme, la quête de Job met l’auteur <em>« en équilibre instable ».</em> S’il a choisi de mener ses recherches à l’Ecole biblique plutôt qu’à l’Université hébraïque, il en prend conscience, c’est que <em>« le Français »</em> l’a emporté en lui sur <em>« le Juif ».</em> C’est à Jérusalem qu’Assouline fait la connaissance de la chercheuse belge <a title="Notice biographique" href="http://www.revue-etudes.com/auteur/Mies_Francoise/24936" target="_blank">Françoise Mies</a> dont il admire l’analyse dans <a title="Recension du livre par J. Radermakers (la Nouvelle Revue Théologique)" href="http://www.nrt.be/fr/L'esp%C3%A9rance-de-Job-recension-7394" target="_blank"><em>L’espérance de Job</em></a> – elle lui lance : <em>« J’espère que vous n’allez pas faire de Job un <a title="Françoise Mies : « Job n’est pas un grincheux… »" href="http://www.revue-etudes.com/Religions/Se_plaindre_de_Dieu_avec_Job/7497/12332" target="_blank">grincheux </a>! » </em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Mille vies »</em> (2<sup>e</sup> partie), ce sont tous les Job de rencontre. Assouline écoute un sociologue slovène, <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Slavoj_%C5%BDi%C5%BEek" target="_blank">Slavoj Žižek</a>, pour qui Job est <em>« tout sauf la patience ! »</em> Il assiste à l’Opéra Bastille au spectacle d’<a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Anselm_Kiefer" target="_blank">Anselm Kiefer</a>, <a title="Critique du spectacle à l’Opéra-Bastille" href="http://www.webthea.com/?AM-ANFANG-au-commencement-de,1951" target="_blank"><em>Am Anfang / Au commencement</em></a> – l’artiste lui confiera que Job le touche parce que c’est lui : <em>« Le désespoir, la désillusion, la solitude ».</em> Muriel Spark a fait de Job <em>« son frère en dépression »</em> (<em>The Only Problem</em>), Job et Joseph K. sont <em>« frères en solitude ».</em> La figure de <a title="« Job n’a pas fini de nous déranger » (La république des livres)" href="http://passouline.blog.lemonde.fr/2010/01/24/job-na-pas-fini-de-nous-deranger/" target="_blank">Job</a> est partout, dans la pierre des cathédrales, en peinture, dans la littérature…</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Le peintre de Job, pour Assouline, c’est Georges de La Tour, dont il a vu au Musée d’Epinal <em>Job raillé par sa femme – « Depuis, pour moi, c’est lui. »</em> La femme de Job n’a pas de prénom, sa réputation n’est pas flatteuse en général, sauf dans un poème judéo-arabe qui la montre fidèle et dévouée. <a title="Présentation du livre" href="http://le-seneve.over-blog.com/article-la-femme-de-job-80526608.html" target="_blank">Andrée Chedid</a> lui a consacré un livre en ce sens.</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3776020658.jpg" target="_blank"><img id="media-114482" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1991048669.jpg" alt="assouline,vies de job,roman,littérature française,livre de job,bible,religion,sagesse,souffrance,mal,patience,résistance,culture" /></a><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> <br /></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Georges de La Tour, <em>Job raillé par sa femme</em>, <a title="Le site du musée" href="http://www.ac-nancy-metz.fr/ia88/musee/oeuvres.htm" target="_blank">Musée d’Epinal</a></span></p><p><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">La structure en séquences numérotées permet à Assouline de passer de la tombe de Chateaubriand à Saint-Malo à l’université de Salamanque où, le 12 octobre 1936, Miguel de Unamuno prononce un discours fameux – cité dans la traduction de Michel del Castillo – <em>« Le <a title="Unamuno évoqué sur le blog d’Assouline" href="http://passouline.blog.lemonde.fr/2006/12/30/lhonneur-de-miguel-de-unanumo/" target="_blank">discours de Salamanque</a> résonne du refus de Job. »</em> La digression est un art quand elle est pertinente. Et voici Beckett,<em> « saint laïque »</em>, distribuant le montant de son prix Nobel. Ionesco : <em>« Beckett me rappelle Job. » </em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Si Pierre Assouline lit le <em>Livre de Job</em> <em>« comme le battement d’une pensée »</em>, nous lisons <em>Vies de Job</em> en écoutant, de plus en plus audible, la voix de l'auteur qui évoque les siens et ose enfin se dire. <em>« Souffrance »</em>, la dernière partie, est le cœur battant de <em>Vies de Job</em>. Nous y apprenons que Pierre Assouline porte à jamais le deuil de son frère, mort accidentellement en pleine jeunesse :<em> « La mort de mon frère m’a éloigné de Dieu, celle de mon père m’en a rapproché. »</em> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Comment ne pas rapprocher Job frappé dans sa chair des déportés marqués à vie ? Le Job de <a title="Notice Wikipedia (en anglais)" href="http://en.wikipedia.org/wiki/Nathan_Rapoport" target="_blank">Nathan Rapoport</a>, à l'entrée d'un pavillon de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9morial_de_Yad_Vashem" target="_blank">Yad Vashem</a> à Jérusalem, a le regard tourné vers le ciel – <em>« Job est rentré de déportation</em>.<em>»</em> Dans le problème du Mal, la souffrance des enfants représente le Mal absolu. Et si Dieu, dans l’épilogue du <em>Livre de Job</em>, récompense le juste en rétablissant sa santé et sa prospérité, il reste, écrit Assouline, le scandale de ses enfants morts, même s’il en a eu d’autres – <em>« rien ne console parce que rien ne remplace. »</em> Je ferai donc mienne la conclusion de <a title="Près, loin (Paul Edel)" href="http://pauledel.blog.lemonde.fr/2011/02/21/vies-de-job-de-pierre-assouline/" target="_blank">Paul Edel</a> sur <em>Vies de Job </em>: <em>« bref s'il n'y avait qu'un livre de Passou à lire et relire ce serait celui- là. »</em></span></span></p>
Tania
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Réaliser l'unité
tag:textespretextes.blogspirit.com,2010-10-09:3109768
2010-10-09T08:30:00+02:00
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« A bien y repenser, il me semble que je passe trop de temps à...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« A bien y repenser, il me semble que je passe trop de temps à régler des problèmes de préséance, des heurts internes aux mouvements, à prévenir les sautes d’humeurs de Londres, à ménager des hommes, des résistants de toujours, dont le courage ne fait pas de doute, qui ont certes un droit historique au pouvoir mais devraient comprendre qu’il n’est pas nécessaire de l’exercer pour qu’il leur soit reconnu, oui, je perds de vue mon objectif, organiser concrètement ce qui nous manque, un Conseil de la Résistance unissant les deux zones, leurs mouvements, les syndicats et une représentation des partis politiques… Après tout sera verrouillé sous le contrôle de De Gaulle et personne ne pourra plus négliger son poids ou vouloir commander la Résistance métropolitaine, surtout pas les Alliés… Si ces frondes continuent, si je ne parviens pas à réaliser l’unité, un jour on me prendra, on m’exécutera, croyant décapiter la Résistance avec Max, et on ne tuera qu’un pauvre homme avec des rêves éteints… »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Michel Quint, <em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/10/04/max-et-morisot.html" title="Max et Morisot">Max</a></em></span></span> </p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2010271617.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2295595926.jpg" alt="Resistance française Logo.jpg" name="media-78102" id="media-78102" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a><br /></span> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt; font-weight: normal; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Logo Résistance française</span></strong></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt; font-weight: normal; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">(Jean Moulin et Croix de Lorraine)</span></strong></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt; font-weight: normal; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Composition Gmandicourt (Wikimedia)</span></strong></p> </div>
Tania
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Max et Morisot
tag:textespretextes.blogspirit.com,2010-10-07:3109767
2010-10-07T08:34:00+02:00
2010-10-07T08:34:00+02:00
La Résistance a pour moi, d’abord, le visage d’un jeune homme fusillé dans...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">La Résistance a pour moi, d’abord, le visage d’un jeune homme fusillé dans un champ le 3 septembre 1944, <a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/hilaire+gemoets" title="Un résistant">Hilaire Gemoets</a>, et celui de sa sœur, <a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/11/23/souvenirs-de-guerre.html" title="Souvenirs de guerre">ma mère</a>. En ouvrant <em>Max</em> de <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Quint" title="Notice Wikipedia">Michel Quint</a>, publié en 2008, ses lecteurs vont à la rencontre d’une figure autrement célèbre, celle de Jean Moulin, alias Max, dont l’auteur fait alterner le récit monologue avec celui d’Agathe, une étudiante en histoire qu’il croise de temps en temps au café de L’Etoile à Lyon. <em>« Qu’on me pardonne de faire de Jean Moulin un héros de roman »</em>, écrit Michel Quint au début de son <em>« Avertissement »</em> suivi d’une <em>« Liste des principaux résistants cités dans le roman et de leurs pseudonymes »</em> et de quelques sigles de l’époque, d’AS à STO.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3644938510.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3803756573.jpg" alt="Jean Moulin.jpg" name="media-78101" id="media-78101" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a><br /></span> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt; font-weight: normal; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Jean Moulin © Keystone</span></strong></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt; font-weight: normal; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a href="http://www.dinosoria.com/jean_moulin.htm">http://www.dinosoria.com/jean_moulin.htm</a></span></strong></p> </div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Mai 45. Janvier 43. Juin 40. Le récit remonte le temps, retrouve ensuite la succession des mois, de février à juin 43, pour se clore en juin 45. La scène d’ouverture est terrible : <em>« Je suis entrée aux enfers par une rue en pente. »</em> Agathe, la guerre à peine finie, a pris l’autocar pour se rendre dans un village aux allures de fantôme, avec ses portes de maisons ouvertes sur des pièces silencieuses, vidées de leurs habitants. Vers le centre, des vociférations, une grosse rumeur de fête s’échappent de la place. <em>« Sur l’instant, je n’ai pas compris la bacchanale, le carnaval sanglant qui s’organisait là, farouche et cruel, pire qu’aux sauvages prescriptions, aux folies des saturnales perverses de la Rome antique… »</em> On se bouscule, on crie <em>« A mort ! ».</em> L’homme et la femme <em>« qu’on massacre en kermesse »</em>, elle les connaît – <em>« je n’ai entrepris ce voyage que pour les rencontrer, me montrer vivante à eux. »</em> Douleur d’en être témoin, nausée, souvenirs.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Agathe a ses habitudes au bistrot de M. Antonin, c’est là qu’elle fait la connaissance de Jacques Martel, décorateur, un homme dans la quarantaine qu’elle a déjà croisé dans l’immeuble d’en face où elle loge dans une chambre sous le toit. Le courant d’air, quand il a ouvert la porte, a éparpillé son cours d’histoire. Il l’aide à ramasser ses feuilles, s’excuse, bavarde, trouve qu’elle est, à vingt et un ans, <em>« exactement le portrait de <a target="_blank" href="http://sd-1.archive-host.com/membres/images/23477535439643801/Berthe_Morisot.jpg" title="« Berthe Morisot au bouquet de violettes » (Manet)">Berthe Morisot</a> »</em>. L’étudiante ne connaît pas cette <em>« femme libre »</em> dont Martel aimerait exposer des dessins dans la galerie qu’il va bientôt ouvrir à Nice.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Martel-Moulin-Max a quatre ou cinq mois pour <em>« mettre sur pied quelque chose comme un Conseil de la Résistance »</em> commandé par de Gaulle, qui soit prêt au cas où un débarquement aurait lieu en juillet. Méfiant par rapport aux manœuvres du PC qui aimerait diriger la résistance intérieure mais soucieux de donner à tous <em>« la juste place due à leur courage »</em>, il veille à répartir équitablement les subsides entre Combat, Libération et Franc-Tireur.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il ignore, en offrant un thé de cassis à la jeune Agathe, que dès son arrivée à Lyon en juin 40, celle-ci est tombée amoureuse de Maurice, le fils des pharmaciens Noël – <em>« pas de bol de commencer l’amour de sa vie au début d’une guerre »</em> – et qu’à sa suite, elle est entrée dans le Réseau, gentille assistante de la bibliothèque paroissiale qui distribue livres et fiches avec son triporteur. Elle-même s’est étonnée de trouver sur sa liste de contact les Desmedt, des amis de son père chez qui elle était censée loger et qui n’avaient pas du tout l’air de mener des activités clandestines, ce qui est la règle, bien sûr.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Marcel Quint accompagne Jean Moulin de Londres en <a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/12/12/drole-de-jeu-par-jea.html" title=""Drôle de jeu" (Vailland) lu par JEA">France</a>, de Paris à Lyon, de contact en réunion secrète. Lui qui se voit en <em>« paysan de la politique »</em> devient le <em>« ministre plénipotentiaire de la France libre »</em> mais doit faire face aux partisans impatients d’agir, en particulier les réfractaires au STO, et conseiller la prudence, rappeler les ordres. Les rivalités sont incessantes – <em>« Je suis un veilleur, un gardien de phare, un chien de troupeau. Vous ne m’atteindrez plus, messieurs les chicaniers. »</em> Colette, Antoinette – dans la compagnie des femmes il retrouve un peu de légèreté, prend parfois des risques.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Mais le danger se rapproche, la Gestapo multiplie les arrestations, Maurice arrêté, torturé, se pend dans sa cellule, Agathe doit prendre encore plus de précautions. Max la croise à L’Etoile, bien habillée, mais <em>« parfumée au chagrin ».</em> Sur lui aussi, l’étau se resserre. Marcel Quint, en mêlant les destinées du chef de la <a target="_blank" href="http://motsaiques.blogspot.com/search/label/Histoire%2040-45" title="Les billets de Mo(t)saïques sur la guerre 40-45">Résistance française</a> et de l’étudiante au grand cœur, réussit à nous faire partager leurs élans et leurs craintes, et à nous faire mieux comprendre l’héroïque générosité de ceux qui ont risqué, voire donné leur vie à l’histoire de la Liberté.</span></span></p>
Gosein
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Talleyrand
tag:semanticien.blogspirit.com,2010-08-21:1969943
2010-08-21T14:51:58+02:00
2010-08-21T14:51:58+02:00
« Il faut plus faire travailler que travailler soi même. Ne pas...
<p style="text-align: justify;">« Il faut plus faire travailler que travailler soi même. Ne pas s'enterrer sous les papiers ; il faut des hommes qui les débrouillent. Il faut gouverner les affaires d'un geste, d'un signe, mettre la virgule qui décide le sens.</p> <p style="text-align: justify;">Cela sied à mon personnage paresseux, cynique et impénétrable, le tout par système. Il est bon d'être dans son époque, avec ses usages, ses codes, ses interdits. »</p> <p style="text-align: center;"><strong>§</strong></p> <p style="text-align: justify;">Un « ami » internaute de gauche, me disait récemment : « J'ai lu vos premières notes, celles d'il y a cinq ans. La première sur votre blog traitant de l'Europe, celles qui valorisent Nicolas Sarkozy et d'autres encore qui prédisent un cataclysme économique, social et écologique au point de convergence des crises.</p> <p style="text-align: justify;">Vous avez beaucoup changé, en mal malheureusement. Celles que je lis aujourd'hui font état d'une insupportable islamophobie, voire de racisme. Vous êtes devenu pro-sioniste, alors que le monde civilisé se dresse contre cette barbarie et cette violence faites aux palestiniens et au monde arabo-musulman.</p> <p style="text-align: justify;">Supprimez moi de votre liste de diffusion ! »</p> <p style="text-align: justify;">Je l'ai fait, bien évidemment, mais je tiens à lui dire ceci, ainsi qu'aux autres « bien pensants » de son espèce, tout en faisant référence à un homme, Talleyrand, que cet « ami », qui se considère cultivé, aime bien:</p> <p style="text-align: justify;">« Un homme qui se vante de ne jamais changer d'opinion est un homme qui se charge d'aller en ligne droite, un niais qui croit en l'infaillibilité. Il n'y a pas de principes, il n'y a que des évènements ; il n'y a pas de loi, il n'y a que des circonstances : l'homme supérieur épouse les évènements et les circonstances pour les conduire. S'il y avait des principes et des lois fixes, le peuple n'en changerait pas comme il change de chemise. L'homme n'est pas tenu d'être plus sage que toute une nation ».</p> <p style="text-align: justify;">Et j'ajouterai :</p> <p style="text-align: justify;">L'homme sage sait ne pas aller contre l'institution lorsque celle-ci occupe une position dominante, mais la réformer de l'intérieur, par touches successives; savoir faire des concessions pour sauver l'essentiel, apprendre à composer.</p> <p style="text-align: justify;">Sa méthode, c'est de se tenir informé, communiquer, rapprocher, analyser, projeter. Dans l'action, céder partiellement lorsque cela est absolument nécessaire. Approfondir l'esprit, la conscience et l'intelligence intuitive du peuple.</p> <p style="text-align: justify;">Promouvoir un amour sincère de la démocratie, du respect pour les lois, les valeurs et les codes du monde occidental. Rechercher l'équité, la prudence et la sagesse de vues en matière de religion et de laïcité.</p> <p style="text-align: justify;">Anticiper l'évènement et en mesurer la force plutôt que de le subir. Céder en partie afin de préserver ce qui peut l'être encore, défendre ce qui est politiquement défendable et lâcher en proportion, concéder à l'esprit du temps, c'est-à-dire en précédant l'opinion publique que l'on a préalablement « éduquée ».</p> <p style="text-align: justify;">Enfin je conclurai par une « idée force » que j'ai développé tout au long de ces cinq années de chroniques sur ce blog :</p> <p style="text-align: justify;">L'honnête homme du XXI e siècle, c'est celui qui sait adopter des attitudes et des comportements qui puissent concilier les élans de son affectivité avec la connaissance intuitive et celle des faits, et les deux avec la force de la raison qui lui fait choisir la voie la plus juste et la plus sure.</p> <p style="text-align: justify;">Je conseille à cet ami « islamo-gauchiste » de relire ce Talleyrand qu'il dit bien connaître, Montaigne qu'il vénère, et d'y réfléchir ; car pour lui et les siens : « il est temps de penser à céder pour subsister, réformer pour mieux conserver, que tout change pour que rien ne change »</p> <p style="text-align: justify;">Pour ma part je sais que la défense et la pérennité du monde occidental passe par sa réorganisation, mais aussi par sa « radicalisation ». Une expression prise dans son sens de retour aux éléments constitutifs de notre civilisation qu'il nous appartient, et à nous seuls, de remettre en cause si cela s'avérait nécessaire.</p> <p style="text-align: justify;">L'heure du déchaînement des passions et du grand chambardement est venue, c'est le moment du discernement ; si certains veulent se perdre et manier la force sans « raison garder », qu'ils n'espèrent pas m'y entraîner.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p> </p> <p> </p>
Casadei
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Train de nuit pour Lisbonne
tag:casadei.blogspirit.com,2010-07-02:1952670
2010-07-02T12:06:00+02:00
2010-07-02T12:06:00+02:00
Un très grand roman, un roman philosophique, un roman d'aventure, un roman...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://casadei.blogspirit.com/media/01/02/903115081.jpg" alt="liosbonne.jpg" id="media-499341" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Un très grand roman, un roman philosophique, un roman d'aventure, un roman policier, un roman d'histoire. <strong>Gregorius</strong>, vieux professeur de latin et de grec à <strong>Berne</strong>, respecté mais grisâtre, décide du jour au lendemain de partir à la recherche de l'auteur d'un livre de mémoires trouvé par hasard, un médecin portugais, <strong>Amadeu Prado</strong>, décédé un peu avant la révolution des oeillets.</p> <p style="text-align: justify;">On se retrouve à <strong>Lisbonne</strong> et on accompagne <strong>Gregorius</strong> dans sa quête, c'est la vieille <strong>Europe</strong>, le Portugal de <strong>Salazar</strong>, des vieilles femmes en noir, des petites lâchetés, des grandes, des résistants, des amitiés devenus impossibles, des amours impossibles, tout se révèle peu à peu au fil de la rencontre de ceux qui ont connu <strong>Amadeu</strong>.</p> <p style="text-align: justify;">On joue aux échecs, la vie est-elle une partie d'échec?. Et on s'interroge sur sa propre vie : <strong><em>S'il est vrai que nous ne pouvons vivre qu'une petite partie de ce qui est en nous qu'advient-il du reste ?</em></strong> Question lancinante posée dès le début de cet ouvrage et qui revient sous différentes formes. Question fondamentale que l'on n'ose pas se poser tant elle nous imposerait de prendre le train de nuit pour qui sait où, de changer radicalement de vie, d'aller à la rencontre de l'inconnu. Trop risqué!</p>
Tania
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L'argenterie
tag:textespretextes.blogspirit.com,2010-06-26:3109708
2010-06-26T08:30:00+02:00
2010-06-26T08:30:00+02:00
« Marchant sur la pointe des pieds, j’ai enjambé les pièces...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Marchant sur la pointe des pieds, j’ai enjambé les pièces d’argenterie alignées sur le sol pour prendre place sur le lit.</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>-</em></span></span> <span style="font-family: Times New Roman;"><em><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE">Ce sont des objets assez coûteux. On ne peut plus s’en procurer désormais.</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Il a fait demi-tour à sa chaise pour se tourner vers moi.<br /></em></span></span><span style="font-family: Times New Roman;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><em>-</em></span> <span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><em>Vous croyez ? Il est vrai que pour ma mère, c’était très précieux.</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><em>-</em></span> <span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><em>Cela vaut le coup de les astiquer. Plus on le fait soigneusement, plus c’est gratifiant.</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><em>-</em></span> <span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><em>Comment ça, gratifiant ?</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><em>-</em></span> <span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><em>La pellicule d’ancienneté dont ils étaient recouverts s’en va peu à peu et le brillant revient. Pas un éclat perçant, une lumière beaucoup plus discrète, sage et solitaire. Quand on les prend, on a l’impression de prendre la lumière elle-même. Et je m’aperçois qu’ils me racontent quelque chose. Alors j’ai envie de les caresser.</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><em>-</em></span> <span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><em>Jamais je n’aurais pensé que le brillant de l’argent pouvait faire cet effet-là.</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>J’ai regardé le chiffon bleu foncé en bouchon sur la table. Il ouvrait et refermait ses doigts comme pour détendre ses mains. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Yoko Ogawa, <em><a title="L'île de l'oubli" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/06/18/ce-qui-a-disparu.html" target="_blank" rel="noopener">Cristallisation secrète</a></em></span></span> </p><div style="text-align: center;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/220321946.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3458177257.jpg" alt="Objets en argent.jpg.jpg" /></a></span></div>
Tania
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L'île de l'oubli
tag:textespretextes.blogspirit.com,2010-06-24:3109707
2010-06-24T08:30:00+02:00
2010-06-24T08:30:00+02:00
Cristallisation secrète , un roman de Yoko Ogawa récemment traduit par...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Cristallisation secrète</em>, un roman de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Y%C5%8Dko_Ogawa" target="_blank" rel="noopener">Yoko Ogawa</a> récemment traduit par Marie-Rose Makino, date de 1994. La romancière japonaise situe l’action sur une île, l’île des disparitions – <em>« Je me demande de temps en temps ce qui a disparu de cette île en premier ».</em> La narratrice, qui écrit des romans, ne peut se figurer l’époque d’avant sa naissance que lui décrivait sa mère, quand <em>« il y avait des choses en abondance ici ».</em><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> A chaque disparition, les choses s’effacent de la mémoire des insulaires au point que, très vite, leur nom même n’évoque plus rien pour eux. Sauf chez quelques-uns. Ainsi sa mère a longtemps caché dans les tiroirs d’une vieille commode un ruban, un grelot, une émeraude, un timbre, du parfum, qu'elle lui montrait en racontant leur usage autrefois.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><div style="text-align: center;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/4024251159.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/164591851.jpg" alt="Schelma photo.jpg" /></a><br /></span><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><a href="http://www.schelma.com/francais/index.html"><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #800080;">http://www.schelma.com/francais/index.html</span></span></a></span></span></p></div><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Après avoir perdu sa mère, son père, puis sa nourrice, la jeune romancière a appris à vivre seule dans sa maison. Un matin, les oiseaux disparaissent. Tous ceux qui en possédaient chez eux ouvrent spontanément leurs cages et le lendemain, la police secrète débarque chez elle pour vider le bureau de son père ornithologue, éliminer toute trace de ce qui concerne les oiseaux. </span></span><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Dans sa vie, deux personnes comptent vraiment : le grand-père, un ancien mécanicien du ferry, le mari de la nourrice, qui réside à bord du vieux ferry rouillé amarré au port – il n’y a plus de ferry sur l’île depuis longtemps – et R, son éditeur, à qui elle montre régulièrement ce qu’elle écrit. C’est en se rendant chez lui qu’elle croise pour la troisième fois depuis le début du mois les traqueurs de souvenirs, ceux qui arrêtent les gens qui ont trop de mémoire, comme sa mère, emmenée il y a quinze ans. Ces policiers débusquent leurs cachettes, les repèrent même par <em>« décryptage des gènes »</em>, selon la rumeur, et les embarquent on ne sait où dans des camions bâchés.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Son roman en cours conte l’histoire d’une dactylographe qui perd sa voix, enfermée dans une tour, emprisonnée par son amant. Un jour, la romancière reçoit la visite inattendue de la famille Inui : sa mère leur avait confié quelques-unes de ses sculptures ; comme ils craignent d’être arrêtés, ils les lui rapportent. Elle ne sait pas encore qu’elles possèdent un secret. Un autre jour, les roses disparaissent, leurs pétales jonchent la rivière. Quand elle court à la roseraie, elle découvre un cimetière<br />de tiges sans fleurs, le vent les a toutes emportées.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« … C’est sans doute parce que vous écrivez des romans que vous allez<br />trop loin, euh, comment dire, peut-être que vous pensez des choses un peu extravagantes ? »</em> répond le grand-père quand la jeune femme s’inquiète du sort de l’île. Dans son roman en cours, la dactylo a perdu sa voix depuis trois mois. Dans sa vie, c’est l’avenir de R qui pose problème : il se souvient de tout, comme sa mère auparavant, or les traqueurs de souvenirs sont de plus en plus actifs et brutaux. Avec le grand-père du ferry, la romancière aménage une cachette dans le sous-sol de sa maison, à laquelle on n’accède que par une trappe dissimulée sous un tapis. R accepte avec reconnaissance de s’y cacher et sa femme enceinte retourne vivre chez ses parents.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em><a title="La lecture de Dominique sur « A sauts et à gambades »" href="http://asautsetagambades.hautetfort.com/archive/2010/03/24/la-cristallisation-secrete-yoko-ogawa.html" target="_blank" rel="noopener">Cristallisation secrète</a></em> est un récit fantastique sur la <a title="Conte d'enfance ("La marche de Mina")" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/04/30/conte-d-enfance.html" target="_blank" rel="noopener">mémoire</a> et l’oubli, sur la résistance de quelques-uns au pouvoir totalitaire. Ce qui est troublant, c’est que les uns et les autres ne semblent pas choisir de se souvenir ou d’oublier, mais retiennent ou non la trace des choses en eux. Encouragés par l’éditeur, ses amis vont essayer de résister à l’érosion des souvenirs – <em>« Vous croyez sans doute qu’à chaque disparition le souvenir s’efface, mais en réalité ce n’est pas cela. Il est seulement en train de flotter au fond d’une eau où la lumière n’arrive pas. C’est pourquoi<br />il suffit d’oser plonger la main au fond pour arriver peut-être à toucher quelque chose. Que l’on ramène à la lumière. C’est insupportable pour moi de regarder sans rien dire votre cœur s’épuiser. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Mais de disparition en disparition, le trio est confronté aux aspects pratiques du secret et de la cohabitation – à la suite d’un tremblement de terre, le grand-père est venu les rejoindre –, à la pénurie qui s’installe peu à peu sur l’île, à la police secrète de plus en plus inquisitrice. Pourront-ils préserver cette vie solidaire et clandestine ? faire face<br />à la disparition des photographies ? des romans ? des corps mêmes ?</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Yoko Ogawa présentée par Kanako Goto (Culture, Ulg, janvier 2010)" href="http://culture.ulg.ac.be/jcms/prod_162093/japon-yoko-ogawa?portal=j_55" target="_blank" rel="noopener">Yoko Ogawa</a>, attentive aux gestes quotidiens, au concret, au <a title="Ogawa la sensitive ("Les paupières")" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/01/23/ogawa-la-sensitive.html" target="_blank" rel="noopener">langage des corps</a> qui occupent une part essentielle dans son œuvre, prend place avec ce roman aux côtés des <a title="La lecture de Thierry Guinhut sur « La République des Lettres »" href="http://www.republique-des-lettres.fr/10987-yoko-ogawa.php" target="_blank" rel="noopener">anti-utopistes</a> (<a title="Notice Wikipedia: "Le meilleur des mondes"" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondes" target="_blank" rel="noopener">Huxley</a>, <a title="Notice Wikipedia: "1984"" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1984_(roman)" target="_blank" rel="noopener">Orwell</a>, <a title="Notice Wikipedia : "Fahrenheit 451"" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fahrenheit_451" target="_blank" rel="noopener">Bradbury</a>). Son univers poétique éclaire de façon très délicate <a title="Déconcertant Japon ("La formule préférée du professeur")" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/03/20/deconcertant-japon.html" target="_blank" rel="noopener">les liens qui se tissent entre les êtres</a>, même au cœur d’un drame qui prive les personnages de leur passé et, peut-être bientôt, de leur avenir.</span></span></p>
Thierry
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18 juin
tag:indisciplineintellectuelle.blogspirit.com,2010-06-18:1948221
2010-06-18T17:05:00+02:00
2010-06-18T17:05:00+02:00
...
<p><a href="http://www.thierry-saussez.com/2010/06/20/gaulliste/comment-page-1/#comment-30">http://www.thierry-saussez.com/2010/06/20/gaulliste/comment-page-1/#comment-30</a></p>
eurocitoyen
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feux de la liberté : l'appel du 19 juin...
tag:eurocitoyen.blogspirit.com,2010-06-18:1947462
2010-06-18T10:25:00+02:00
2010-06-18T10:25:00+02:00
Y'a pas que le foot, dans la vie, en ce moment. Y'a aussi des mobilisations....
<p>Y'a pas que le foot, dans la vie, en ce moment. Y'a aussi des mobilisations.</p> <p>Pour les libertés publiques, par exemple. Nancy ce soir (voir plus loin). A propos, voici un communiqué de la Société Des Journalistes de <a target="_self" href="http://www.radiofrance.fr" title="radio France">Radio France</a> (qui n'est pas un syndicat) :</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Arial;">"En septembre 2009, lors d’une réunion publique, Eva Joly accuse David Douillet, alors candidat UMP aux législatives dans les Yvelines, de détenir un compte au Liechtenstein.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Arial;">Pour avoir rapporté ces propos dans un reportage diffusé sur France Inter, Alexandra Ackoun est aujourd’hui mise en examen, poursuivie pour « complicité de diffamation ».</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Arial;">Cette journaliste n’a fait que son travail, en toute bonne foi : nous ne doutons pas que la justice saura le reconnaître.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Arial;">Chaque jour le petit théâtre politique se paie de coups de griffes, de provocations et de phrases assassines. Une réalité que les journalistes sont là pour rapporter. Devront-ils désormais édulcorer les propos, affadir les discours, jouer les censeurs ?</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Arial;">Les exemples de pression de la classe politique sur les journalistes se multiplient. C’est inquiétant. Et inacceptable." (la SDJ - Radio France)</span></p> <p>Donc, à Nancy, ce soir, une manière de résister...</p> <p style="text-align: center;"><strong>Pour la défense des libertés publiques, ce 19 juin 2010, place Stanislas, à Nancy, 20h</strong></p> <p>Le syndicat régional de la magistrature (SM) et une vingtaine d'organisations, associations ou partis, appellent à un rassemblement pacifique et ludique, histoire de rester vigilant.</p> <p>Comme c'est plutôt sympa, c'est même sur les sites consacrés aux sorties et loisirs ! > <a href="http://www.koifaire.com/lorraine/agenda/feux,de,la,liberte-26915.html">http://www.koifaire.com/lorraine/agenda/feux,de,la,liberte-26915.html</a></p> <p><em>LW</em></p> <p> </p>
Jean-Pierre GRAND
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Cérémonie du 70ème anniversaire de l'Appel du 18 Juin 1940
tag:www.jeanpierregrand.fr,2010-06-14:1947139
2010-06-14T14:00:00+02:00
2010-06-14T14:00:00+02:00
<div style="text-align: center"><img src="http://www.jeanpierregrand.fr/media/02/01/715468295.JPG" alt="18juinR.JPG" id="media-494888" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center"> <div> <div style="text-align: center"><img src="http://www.jeanpierregrand.fr/media/01/02/551188281.2.JPG" alt="18juinV.JPG" id="media-494891" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> </div> </div>
Gosein
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LA GRANDE RATONNADE APPROCHE
tag:semanticien.blogspirit.com,2010-06-12:1945228
2010-06-12T13:55:00+02:00
2010-06-12T13:55:00+02:00
Bonjour, Cette fois je ne vous dirais rien de celui qui m'a adressé ce...
<p style="text-align: justify;">Bonjour,</p> <p style="text-align: justify;">Cette fois je ne vous dirais rien de celui qui m'a adressé ce texte, mais ceux qui ont lu mon dernier livre: les chemins de l'avenir vont être étonnés, il se passe actuellement exactement ce qui y est projeté. La guerre d'Algérie est une "faille systémique", une faille qui a déterminé l'histoire actuelle et qui portait en germe l'histoire future.</p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Si vous voulez savoir ce qui s'est passé en Algérie entre 1960 et 1964 et ses répercussions possibles (et déjà vérifiées) en 2012 et 2040, lisez "les chemins de l'avenir"</span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><strong>§</strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><strong>LE TEMPS DE LA SOCIOLOGIE EST PASSE: LA GRANDE RATONNADE APPROCHE.....</strong></p> <h3 style="text-align: justify;"><strong>Nous sommes en 2010. Tous les voyants de la Grande Ratonnade qui se profile sont au rouge. Le Pouvoir, qui a retenu pendant 20 ans le flot croissant de mécontentement contre les racailles, est en train d'ouvrir les vannes. Traduction : il va y avoir du sport.</strong></h3> <h3 style="text-align: justify;"><strong>CHARLES-LE-GRAND (MALPENSANT)</strong></h3> <p style="text-align: justify;">Voici ce que disait le Général de Gaulle à son ministre Peyrefitte, en mars 1959 : <br /> « <em>Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas, vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s'ils sont très intelligents. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se séparent de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber 10 millions de musulmans qui demain seront 20 millions, et après demain 40 ? Si nous faisons l'intégration, si tous les Arabes et Berbères d'Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s'installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées !</em> »</p> <p style="text-align: justify;"><strong>UN PEU D'HISTOIRE POUR LES ENFANTS</strong></p> <p style="text-align: justify;">Il y a 55 ans, en Algérie, 100 000 soldats français ratissent les Aurès pour débusquer ceux qui formeront bientôt l'<strong>ALN</strong>, l'armée de libération nationale. Puis, devant la guérilla, la France finira par envoyer <strong>Bigeard</strong> et ses paras pour mater la révolte à Alger. Peine perdue. <br /> <br /> Le 17 octobre 1961, en réponse au massacre de 21 policiers en Algérie, le FLN brave le couvre-feu et envoie de pauvres manifestants algériens des bidonvilles de banlieue parisienne contre les CRS de <strong>Papon</strong>. C'est un carton. Défaite «<em>militaire</em> », mais victoire politique. <br /> A Alger, l'<strong>OAS</strong> multiplie les éliminations politiques et les attentats. <br /> C'est le chaos, et <strong>de Gaulle</strong> siffle la fin de la récré à 25 000 morts côté français, contre 250 000 côté Algériens (plus 70 000 harkis après 1962). <br /> Sur une population de 10 millions d'âmes, 7,5 millions de musulmans et 2,5 millions de pieds-noirs ne peuvent plus vivre ensemble. C'est « <em>la valise ou le cercueil</em> », selon la propagande nationale. <br /> <br /> Plus de 2000 Français sont enlevés, et assassinés (dont le père de Jean-Pierre <strong>Foucault</strong>). Le message est clair : 1 million de pieds-noirs sont rapatriés d'urgence, sous la protection de l'armée française, alors que la métropole en attendait 5 fois moins. On connaît la suite. Installés en majorité dans le sud de la France, ils formeront plus tard les gros bataillons du vote <strong>FN</strong> des années 80-90.</p> <p style="text-align: justify;">En 2010, quelle est la situation ? <br /> <br /> Côté Algérie, la <strong>Révolution</strong> a foiré, confisquée par une caste qui détourne à son profit la manne du pétrole et qui taxe les importations de produits de première nécessité. <br /> <br /> La <strong>junte</strong> des généraux se fout bien du peuple, et la domination française a laissé place à une <strong>dictature militaire</strong>. <br /> <br /> Il n'y a plus d'agriculture (l'expérience socialiste des années 70 calquée sur le modèle soviétique a été une catastrophe), et toujours pas d'industrie. <br /> <br /> Ce sont les Chinois qui construisent les autoroutes. Et le courant passe mal entre Algériens et Chinois. <br /> <br /> En 1988, la jeunesse se soulève. Les militaires ripostent. En 1991, le processus électoral donne la majorité au <strong>FIS</strong> (Front Islamique du Salut). <br /> La <strong>Sécurité Militaire l</strong>aisse monter le chaos et réprime dans le sang. La guerre civile fera plus de 60 000 morts en 10 ans. <br /> 30 000 Algériens fuiront la répression vers la France. Le FIS sera plus épargné que la société civile, qui ne demandait qu'à s'ouvrir. La démocratie algérienne est morte : politiquement, il ne reste que des généraux et des islamistes, qui ont dealé dans et sur le dos du peuple. Toujours le même schéma.</p> <p style="text-align: justify;">Parallèlement, l'Algérie ne pouvant nourrir ses enfants, des centaines de milliers d'Algériens émigrent vers la France et participent au développement de notre pays. <br /> Actuellement, <strong>1 million d'Algériens</strong> vivant chez nous votent aux élections algériennes, quand il y en a. <br /> En tout, naturalisés ou pas, 3 millions d'Algériens vivent en France. C'est de loin la plus grande communauté après les Français de souche. <br /> <br /> En France, l'afflux d'immigrés couplé à la crise a freiné leur assimilation, ou leur intégration. Il en résulte chômage massif, <strong>ghettoïsation</strong>, et violences contre les personnes. <br /> Comme en Algérie en 62, les communautés, qui étaient plus ou moins mélangées, se séparent. <br /> Le pouvoir français désigne désormais l'immigré comme <strong>bouc émissaire</strong> de la crise. Un immigré qui n'est pour rien dans la mondialisation et les délires financiers transnationaux.</p> <p style="text-align: justify;">Mais <strong>les racailles ont eu raison de la patience nationale</strong> : trop de délinquance, trop de déficience éducative, trop de déscolarisation, trop de trafics, trop d'insultes. <br /> Il suffit de voir le dimanche comment se comportent <strong>les équipes de foot de jeunes</strong> pour comprendre le problème.</p> <p style="text-align: justify;">Les intellectuels <strong>juifs</strong> (<strong>BHL</strong> se nomme lui-même ainsi) et les hommes politiques, qui protégeaient auparavant les immigrés contre le « <em>nationalisme</em> » français, font désormais tout pour que les Français retournent leur colère contre eux. <br /> Le remplacement de <strong>Dray</strong> par <strong>Copé</strong> (en tant que Monsieur Immigrés), de <strong>BHL</strong> par <strong>Zemmour</strong>, qui tirent tous contre l'<strong>islam</strong> et les immigrés, dans leur symbolique (le voile, la burqa, les minarets) et dans leurs manquements (éducation, discipline, loi), est un des signaux de ce changement. <br /> <br /> Un officier de police du 93 commente pour Le Parisien du 20/04/10 la nomination de Christian <strong>Lambert</strong>, « <em>flic d'élite à poigne</em> » : <br /> « <em>Il n'y a pas eu de laxisme dans le traitement de l'insécurité. Maintenant, si on choisit la logique de la fermeté à outrance, il y a aura des affrontements et d'autres tensions. Il faudra l'accepter, c'est tout</em>. » <br /> Comme pour le contingent français en Afghanistan. <br /> La suppression des <strong>allocs</strong> pour les parents dont les enfants sèchent l'école est un autre de ces signaux : tout le monde a compris qu'il s'agit d'un euphémisme pour « <em>immigrés</em> ». Une façon de punir la « <em>production</em> » de racailles dans la cellule familiale. La racaille étant entendue comme le <strong>jeune immigré ou issu de l'immigration qui n'obéit pas à nos lois</strong>. Écrites, et non écrites. Celles du respect de l'autre.</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Hortefeux</strong> montre les biceps, et dénonce un bouffon qui a 4 femmes et un peu trop d'allocs. <br /> Le cas rêvé. <br /> Une manif pacifique contre le viol d'une jeune fille est conspuée par des racailles et leurs familles, qui accusent la victime de... « <em>provocation</em> »! <br /> <br /> La température monte. <br /> Et les Français ne vont pas défendre les racailles. Ces derniers en ont trop fait, ils ont été trop loin. Le désir de vengeance de la majorité silencieuse est tel que si le Pouvoir donne l'autorisation, il y aura des <strong>lynchages</strong>, des <strong>bavures</strong>, des<strong>meurtres</strong>. <br /> Quand un môme de 12 ans insulte sa prof, on a tous envie de le corriger. Quand un autre la poignarde, c'est pire. Désormais, tout le monde se fout du contexte (famille monoparentale, chômage, banlieue, cité, exclusion, etc.), toute la bouillasse socialisante cucul la praline qui excuse tout. <br /> <strong>Le temps de la sociologie est passé.</strong><br /> <br /> Tout le monde se fout des conditions historiques, parce que la Grande Ratonnade se prépare. Le peuple de France ne veut plus être insulté sur son sol, et <strong>le crédit de la culpabilité post-guerre d'Algérie est épuisé</strong>. Les associations antiracistes, qui étaient utilisées pour encadrer et réduire le sentiment national français, et défendre en les « <em>comprenant</em> » les exactions des racailles contre toute logique judiciaire, tout en faisant semblant d'endiguer un racisme forcément français, seront balayées. Et leurs manipulateurs avec. > > > > > > > ></p> <p style="text-align: justify;">Ceux qui ont instrumentalisé la violence des banlieues pour se faire élire ou pour gagner du pouvoir, le perdront. <br /> <br /> Comme les généraux en Algérie, qui ont contrôlé les maquis et favorisé l'enrôlement dans les groupes armés islamistes. <br /> En <strong>déportant et torturant des milliers de jeunes</strong> dans les années 90, les généraux ont fabriqué une opposition paramilitaire qui justifiait leur propre présence à la tête de l'Etat, et la confiscation -toujours provisoire- de la <strong>démocratie</strong>. <br /> De démocratie, il n'y en eut jamais, en Algérie. Sauf peut-être pendant la parenthèse <strong>Boudiaf</strong>, jusqu'à son assassinat, commandité par les mêmes généraux. <br /> Parfois, le rideau s'ouvre et l'on aperçoit des choses... qu'on a du mal à croire. <strong>Comme ces services de Renseignement qui organisent leur propre terrorisme...</strong><br /> En France, le peuple ne peut plus supporter les racailles. Qui sont vomies. Partout, et surtout sur <strong>le net, qui a 3 ans d'avance sur LE média unique</strong>, donc sur le politique. Il suffit de voir la dureté des réactions après les exploits des racailles... sur le site du <strong>Post</strong>, ou du <strong>Figaro</strong>. <br /> On ne parle même pas de <strong>Fdesouche</strong>, où la cause est entendue. La peine de mort y est très regrettée. Pauvre <strong>Badinter</strong>, qui croyait faire avancer la démocratie française... et qui a ouvert un boulevard aux exactions les plus barbares. ></p> <p style="text-align: justify;">Le cadre juridique de la guerre contre ces nuisibles est en train de se mettre en place. Malgré l'analyse de Thomas <strong>Legrand</strong>, l'éditorialiste de France Inter, avec sa gentillesse et sa tête de <strong>boloss</strong> : <br /> « <em>Le signe est évident, les cow-boys débarquent dans le 9-3</em>. » <br /> Et tente de tempérer : « <em>C'est le département qui donne le plus de médailles aux Jeux Olympiques à la France</em>. » <br /> Sauf que les athlètes, c'est pas les racailles, <strong>connard</strong>, aurait dit <strong>Bigard</strong>. <br /> Thomas, ou le symbole imbécile d'une gauche qui n'a jamais pris la mesure de la manipulation qu'elle véhiculait. <strong>SOS Racisme a baisé les immigrés ET baisé les Français</strong>. <br /> On n'ose imaginer Thomas Legrand défendant les racailles dans une cité contre les milices punitives. Durée moyenne de survie, 5 minutes : « <em>Je suis antiraciste, je suis de gauche, je suis votre ami, ne me frappez pas !</em> » <br /> Bim boum paf. <br /> Aujourd'hui, la compréhension fait place nette à l'organisation de la répression. <br /> <br /> Les forces de police engagées contre la racaille ressemblent étrangement à des sections militaires : entraînement, matériel, armement, uniforme, latitude d'action... ça sent l'<strong>antiguérilla</strong>. Comme à Alger.</p> <p style="text-align: justify;">Il y aura des morts, et les gens applaudiront. <br /> <br /> Et quand il y aura riposte racaille, il y aura manifestation monstre de soutien pour ceux qui auront abattu les nuisibles en question. <br /> Il sera difficile pour la Justice de garder les nettoyeurs républicains en taule. <br /> Une taule composée à 80% de racailles. <br /> <br /> <strong>Le vivre-ensemble, la République, sont en jeu</strong>, c'est rien de le dire. 50 ans après, c'est un peu le match retour de la guerre d'Algérie, qui se joue sur le sol français. Les lois antiarabes qui se profilent font penser au cadre juridique qui, de 1933 à 1935, a « <em>permis</em> » aux Allemands de persécuter leurs Juifs. <br /> <br /> On souhaite bien de la chance aux racailles qui jettent leurs dernières insultes, leurs derniers glaviots, contre la France et les Français. Ils n'ont évidemment pas saisi le danger. La France est en train de mettre sa démocratie entre parenthèses le temps de s'occuper de leur cas.</p> <p style="text-align: justify;">Après, on verra. ></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p> </p>
eurocitoyen
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Résistance, persévérance, courage : François Bayrou demeure debout, tant pis pour ceux qui persistent à vouloir le tuer
tag:eurocitoyen.blogspirit.com,2010-06-05:1942330
2010-06-05T18:52:00+02:00
2010-06-05T18:52:00+02:00
Tant pis pour les admirateurs du bipartisme qui ont décidé de l'enterrer....
<p style="text-align: justify;">Tant pis pour les admirateurs du bipartisme qui ont décidé de l'enterrer. Tant pis pour les girouettes attirées par les mirages du pouvoir. Tant pis pour ceux qui préfèrent l'affrontement des clans. Tant pis pour les fous qui aiment la consommation de l'instant et se moquent des visions humanistes. Tant pis pour ceux qui se soumettent aux manipulations de l'opinion.</p> <p style="text-align: justify;">Bonne nouvelle pour ceux qui savent encore le sens de certains mots utiles, porteurs de dignité humaine.</p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://www.mouvementdemocrate.fr" title="Bayrou">François Bayrou</a> vient d'écrire une lettre importante. Elle est adressée aux adhérents du Mouvement Démocrate. Mais sa portée est plus large.</p> <p style="text-align: justify;">Le président du <a href="http://www.mouvement-democrate.org" title="MoDem">MoDem</a> y dénonce, avec rigueur et précision, les rumeurs récentes sur son compte, et remet les choses à leur place.</p> <p style="text-align: justify;">Quoi que l'on pense de sa manière de diriger un parti ; même si l'homme apparaît souvent maladroit dans un univers dominé par le pouvoir de l'image qui oblitère la pensée - Bayrou n'est pas un "enfant de la télé", et tant mieux - cet homme d'Etat offre une vision utile et cohérente du débat démocratique en France et en Europe.</p> <p style="text-align: justify;">Le chemin de François Bayrou, défendant une forme de résistance moderne, ne serait probablement pas renié par les initiateurs du <a href="http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/" title="Résistance">Conseil National de la Résistance</a> (CNR).</p> <p style="text-align: justify;">A l'heure où, justement, un certain nombre de personnalités viennent d'écrire un petit livre (aux éditions <a href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Les_jours_heureux-9782707160164.html" title="Résistance Découverte">La Découverte</a>) qui nous rafraîchit la mémoire historique, cela tombe bien ! </p> <p style="text-align: justify;">Les "réformes" (mot outrageusement dévoyé) doivent être réfléchies collectivement, plus que jamais. C'est ce que propose Bayrou.</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Voici donc sa lettre, qui pourra inspirer ceux qui prennent le temps de lire et d'écouter</strong> :</p> <p style="text-align: justify;"><em>Depuis quelques jours, on entend un certain nombre de commentaires sûrement très bien intentionnés prétendant que nous préparerions un « changement de ligne », un infléchissement de notre action en direction de l'actuelle majorité, en forme de « retour ».</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Cela mérite une mise au point claire et nette pour éviter rumeurs et intoxications.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Nicolas Sarkozy m'a invité à le rencontrer en privé au mois d'avril. Lorsque le président de la République m'invite, hier François Mitterrand ou Jacques Chirac, aujourd'hui Nicolas Sarkozy, je considère comme normal d'accepter cette rencontre. Je fais de même lorsqu'il s'agit du Premier ministre ou des leaders de l'opposition de gauche. La situation de notre pays est suffisamment grave pour que les responsables conscients des difficultés (ils ne sont pas si nombreux) acceptent d'échanger leurs points de vue, y compris de manière informelle et en toute liberté.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Cela s'impose d'autant plus dans les jours de crise que nous traversons. Devant ces difficultés, que j'avais prédites depuis longtemps, personne ne peut affirmer qu'il a la solution. Tout le monde cherche, tout le monde sait (ou devrait savoir) que nous allons vers des temps difficiles, et dans les temps difficiles il n'est pas inutile de réfléchir ensemble. Nous sommes en désaccord, parfois violent, c'est normal, c'est la démocratie, mais nous ne sommes pas en guerre civile. C'est le point de vue que j'ai toujours défendu et que je défends d'autant plus aujourd'hui.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Parler entre responsables, sans concessions et sans compromissions, pour moi, pour nous, c'est le b-a ba d'une démocratie de citoyens adultes. Je vous le dis clairement, je continuerai de le proposer, et de le mettre en pratique.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>À ce titre, je revendique avec fierté que nous ayons ces derniers mois tendu la main à une partie de la gauche, social-démocrate, en espérant qu'elle oserait un jour affirmer son identité. Pour l'instant, cela n'a pas été le cas, mais nous avons eu raison de tendre la main et nous devons continuer à le faire !</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Il n'y a pas de démocratie sans confrontation des idées et sans dialogue. Et la crise fait du dialogue une obligation.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Cette rencontre avec le président de la République a eu lieu au moment où trois dossiers étaient ouverts par le gouvernement : la burqa, les retraites, et les collectivités territoriales.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Sur la burqa, sujet épineux, mis en scène d'abord (ne soyons pas dupes) pour des raisons électorales, mais qui trouble beaucoup de Français, particulièrement de femmes, j'ai indiqué que le texte du gouvernement qui dit seulement qu'en France « nul ne doit dissimuler son visage dans l'espace public » me paraissait raisonnable. Si ce texte ne change pas, je le voterai. C'est aussi le sentiment de notre ami Abdoulatifou Aly, député de Mayotte, seul député musulman de notre Assemblée nationale. Nous sommes ainsi fidèles à notre ligne de conduite : quand une décision nous paraît acceptable, nous votons oui ; si elle ne l'est pas, nous votons non.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Sur les retraites, question très lourde (trente milliards d'euros de déficit cette année), j'ai indiqué qu'une réforme était indispensable. Certains disent que la réforme peut être évitée ! Pour moi, cette position est irresponsable. Donc, si la réforme proposée est raisonnable, je la soutiendrai. Dans le cas contraire, je ne l'approuverai pas.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Des financements nouveaux doivent être trouvés et mettre à contribution des revenus, notamment du capital, qui jusqu'à maintenant échappaient à la solidarité.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Il faut augmenter le nombre d'actifs par rapport au nombre des retraités pour que la charge soit supportable. Cela ne pourra se faire que par une politique qui permette de créer davantage d'emplois en France, par une reconquête de productions nouvelles ou de productions que nous avons laissé s'en aller. Personne n'en parle et c'est pourtant là la clé, la seule clé du problème des retraites, comme c'est la seule clé du pouvoir d'achat, ou de l'intégration par exemple.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Il demeure qu'il faudra travailler plus longtemps ! C'est le courage de le dire.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Comment y parvenir ? Faut-il faire glisser l'âge légal, progressivement, au-delà de 60 ans ? Pour moi, comme pour Dominique Strauss-Kahn, cet âge n'est pas tabou. À condition que soit traitée la question de la pénibilité de certains métiers, ce qui pour l'instant n'est pas fait.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Faut-il augmenter le nombre d'années de cotisations ? Cette solution qui a la faveur du PS et de certains syndicats n'est pas interdite non plus. Mais cela signifie que pour tous ceux qui ont fait ou feront des études, la retraite serait reportée bien au-delà de 65 ans. Les deux solutions ont leurs inconvénients : peut-être faut-il combiner les deux ? Nous en débattrons d'ici au 26 juin, date à laquelle le Conseil national arrêtera nos propositions. En attendant le débat dans nos rangs est ouvert à partir d'une note d'orientation que vous avez reçue il y a quelques semaines (</em><a target="_blank" href="http://as1.emv2.com/HS?a=DNX7CqovKiER8SA9MKI9pk_nGHxKDqMqPA1P"><em>cliquez ici</em></a><em>).</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>En tout cas, je suis décidé à défendre le seuil (aujourd'hui fixé à 65 ans) où on peut faire valoir ses droits à la retraite sans décote même si l'on n'a pas le nombre de trimestres exigé. Ce « filet de sécurité » est très important, par exemple pour les femmes qui ont repris le travail après avoir élevé des enfants, ou pour ceux qui ont connu la « galère » du chômage, ou pour ceux qui ont travaillé à l'étranger, par exemple.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Il faudra enfin penser la vraie réforme, je devrais dire la vraie refondation des retraites, celle qui assurera l'équilibre sur le long terme et permettra à chacun d'adapter librement sa retraite aux conditions particulières de chaque vie professionnelle ou familiale. Pour nous, nous plaidons depuis dix ans pour un système de retraite à points, ou de comptes personnels, où chacun sait, à tout moment, où il en est. C'est le seul moyen, sur le long terme, d'assurer l'avenir de la retraite par répartition. J'ai été heureux de noter sur ce sujet des prises de position nouvelles, par exemple les déclarations de la CFDT. J'ai demandé au gouvernement de faire de cette réflexion sur une réforme à long terme, par exemple à l'horizon 2020 ou 2025, un chapitre important de sa proposition.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>En tout cas, il n'existe pour moi aucune possibilité responsable et juste de ne pas faire de réforme. Il suffit, dans les rues de nos villes ou villages, de compter les retraités, de plus en plus nombreux, et les actifs, de plus en plus rares, pour voir que nous allons dans le mur. Et aller dans le mur, cela signifie, comme en Grèce, en Espagne ou au Portugal baisser brutalement les retraites de 10 % ou de 15 %. Cela, je ne l'accepte pas et je ne serai pas complice d'une telle lâcheté.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Enfin sur les collectivités locales, j'ai combattu à la tribune de l'Assemblée nationale, et je continuerai à combattre le projet du gouvernement de faire élire les futurs conseillers territoriaux à l'actuel scrutin cantonal, ce qui serait la consécration du bipartisme, un recul de l'idée régionale, une renoncement insupportable à la parité et au pluralisme. Selon moi, une telle loi serait inconstitutionnelle et définitivement inopportune (</em><a target="_blank" href="http://as1.emv2.com/HS?a=DNX7CqovKiER8SA9MKI9pk_nGHxKDqMqPQ1O"><em>lire intervention</em></a><em>).</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Savoir approuver quand une décision va dans le bon sens, combattre les décisions injustes, cela a toujours été notre ligne de conduite. J'en suis fier et je le revendique.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Cela signifie-t-il une quelconque connivence avec le pouvoir actuel ? Je vois bien la manœuvre qui tente de le faire croire. Mais ceux qui conduisent cette intoxication se mettent le doigt dans l'oeil et il convient, charitablement, de les détromper...</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>J'ai, depuis le premier jour, mis en garde contre les risques que faisait courir la politique de Nicolas Sarkozy.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Cela n'a rien à voir avec une mésentente personnelle. Je ne dis pas qu'il n'a aucune qualité, d'énergie par exemple. Je ne lui fais pas porter des responsabilités qui ne sont pas les siennes : je sais bien qu'il n'est pas directement responsable de la crise, même si cette crise est celle du capitalisme qu'il défendait.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Mais mon jugement n'a pas changé : les orientations de Nicolas Sarkozy ont porté atteinte à des principes pour nous essentiels.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>La justice fiscale a été niée par le « bouclier fiscal ». Les déficits ont explosé, et pas seulement à cause de la relance. L'éducation est maltraitée, sans vision, et dans une approche uniquement comptable. L'indépendance des médias est mise à mal par la nomination directe des responsables de l'audiovisuel public. Le mélange des affaires privées et des affaires publiques a été une réalité de tous les jours. La séparation des pouvoirs est malmenée. Le président porte atteinte à la fonction qu'il exerce en se présentant constamment comme chef de parti.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Tout cela, je l'ai dit, directement, à Nicolas Sarkozy chaque fois que je l'ai rencontré. Et pour que nul n'ignore quel est mon jugement sur ces graves erreurs, j'ai écrit un livre « Abus de pouvoir » qui n'était ni un pamphlet, ni un mouvement d'humeur, mais un diagnostic et une défense des principes démocratiques et du modèle républicain français.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Nous avons combattu sans relâche ces choix qui ont aggravé la situation de notre pays ou l'ont empêché d'avancer. Ce combat, pour moi, n'a pas cessé et ne cessera pas.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>J'observe d'ailleurs que ce diagnostic, que nous avons formulé depuis trois années, et souvent seuls, est aujourd'hui largement partagé.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Tout cela peut-il être corrigé ? Si c'était le cas, tant mieux. Mais cela me paraît, à tout le moins, résolument improbable.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Restent les débats sur le « centre », auquel désormais on semble trouver tant de charmes et de vertus.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Pour moi, les choses sont limpides : un centre indépendant est vital pour la démocratie française. Ce courant politique est un des piliers de la vie publique. Il est le garant du pluralisme nécessaire puisqu'il empêche le simplisme de la bipolarisation droite/gauche. Il conjugue la démocratie avec la République. Il refuse que la guerre des deux camps soit le seul horizon de notre vie publique. Il se bat contre le monopole du pouvoir attribué à qui que ce soit. Il veut à la fois la justice sociale et une économie inventive et créative, c'est-à-dire libre. Il considère que l'éducation est la pierre de fondation de tout progrès humain. Il défend notre patrimoine naturel comme un bien commun et prend au plein sens du terme l'association des deux mots « développement » « durable ». Il pose comme principe que l'économie financière ne doit pas gouverner le monde et doit être régulée. Et il sait qu'un tel projet de société ne se défend pas si l'Europe n'est pas forte, unie et libre. Ce projet politique est en confrontation, et souvent en opposition avec les idéologies portées aujourd'hui par l'UMP et par le PS. Il ne peut donc accepter de se laisser satelliser par aucun des deux partis actuellement dominants.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>Il peut chercher et trouver des compromis, mais il refuse les compromissions. Il est ouvert, mais il est intègre. Et il ne doit accepter aucune concession, ni sur l'ouverture, ni sur l'intégrité.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>C'est pourquoi l'article premier de tout acte d'existence du centre, c'est l'indépendance. Je ne ferai sur ce point central aucune concession à qui que ce soit.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>La faiblesse actuelle de ce courant politique vient de sa division et, pour certains, de sa soumission. Division et soumission, ce sont les deux causes de sa faiblesse électorale actuelle. Je ne ménagerai pas mes forces pour qu'il se rassemble, et pour qu'il se redresse.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>En tout cas, sa mission est de préparer et d'offrir une alternative réaliste, crédible à la politique qui a été suivie depuis trois ans.</em></p> <p style="text-align: justify;"><em>C'est parce que je crois à la force et à l'avenir de cette famille politique que j'ai été, je suis, et je serai intransigeant sur le respect de ses principes. Cela demande courage et caractère ? Tant mieux ! C'est ainsi que se forgent et s'éprouvent les vraies aventures humaines.</em></p> <p style="text-align: justify;"><strong>François BAYROU</strong></p> <div id="footNewsLien" style="text-align: justify;"> <div id="france"></div> <div id="bayrou" style="text-align: justify;"><i><a target="_blank" href="http://as1.emv2.com/HS?a=DNX7CqovKiER8SA9MKI9pk_nGHxKDqMqMg1J" title="mouvementdemocrate.fr" class="bayrou">www.mouvementdemocrate.fr</a></i></div> </div>
Thierry
http://indisciplineintellectuelle.blogspirit.com/about.html
La désobéissance éthique
tag:indisciplineintellectuelle.blogspirit.com,2010-05-20:1935199
2010-05-20T14:14:00+02:00
2010-05-20T14:14:00+02:00
Merci, Alain de Toulouse, pour m'avoir signalé cet article où l'on...
<p> </p> <p>Merci, Alain de Toulouse, pour m'avoir signalé cet article où l'on croise Stéphane Hessel, grand résistant, qui a écrit : "Créer, c'est résister; résister, c'est créer".</p> <p>Il s'agit d'une recension du livre d'Elisabeth Weissman: "La désobéissance éthique".</p> <p><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif"; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><a href="http://www.legrandsoir.info/La-Desobeissance-ethique-par-Elisabeth-Weissman.html"><span style="color: #0000ff;">http://www.legrandsoir.info/La-Desobeissance-ethique-par-Elisabeth-Weissman.html</span></a></span></p>
Jean-Claude EYRAUD
http://jceyraud.blogspirit.com/about.html
Plateau des Glières
tag:jceyraud.blogspirit.com,2010-04-06:1917053
2010-04-06T07:29:59+02:00
2010-04-06T07:29:59+02:00
Voilà sans doute une échéance à réfléchir. Le livre récemment...
<p></p> <div class="Section1"> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: Comic Sans MS; color: navy; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt; color: navy; font-family: 'Comic Sans MS';">Voilà sans doute une échéance à réfléchir.</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: Comic Sans MS; color: navy; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt; color: navy; font-family: 'Comic Sans MS';">Le livre récemment publié est à faire connaître :</span></span> <span style="font-family: Comic Sans MS;"><span style="font-family: 'Comic Sans MS';">Citoyens et résistants d’hier et d’aujourd’hui, <i><span style="font-style: italic;">Les jours heureux. Le programme du CNR de mars 1944 : comment il a été écrit et mis en œuvre, et comment Sarkozy accélère la démolition</span></i>, La Découverte, 2010</span></span></p> <p class="MsoNormal"></p> <div> <p class="MsoNormal"></p> </div> <p class="MsoNormal"><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">Bonjour,</span></span></span> <span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;"><br /> <span class="apple-style-span">je vous fais suivre un mel que j'ai reçu de Gilles Perret, réalisateur de "Walter, retour en résistance", concernant le rassemblement annuel du Plateau des Glières.Faisons largement circuler l'information.</span></span></span><br /> <span class="apple-style-span"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">Vincent</span></span></span><br /> <span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;"><br /> <b><span class="apple-style-span">Bonjour à tous</span></b></span></span></p> <div> <p class="MsoNormal"><b><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">Par vos messages ou par votre volonté de programmer mon film documentaire "Walter, retour en résistance" dans vos salles de cinéma, vous avez manifesté un intérêt particulier pour les questions portant sur le Conseil National de la Résistance, les droits de l'homme ou les dérives républicaines que nous constatons tous les jours.</span></span></span></b></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"><b><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">Dans le film, vous avez découvert une séquence avec Stéphane Hessel qui a été tournée lors de notre rassemblement "Paroles de résistances" de 2008.</span></span></span></b></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"><b><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">En 2009, ce sont 4 000 personnes qui se sont rassemblées autour de Raymond Aubrac, Stéphane Hessel ainsi que des résistants plus actuels comme l'instituteur Alain Refalo ou le médecin psychiatre Michael Guyader.</span></span></span></b></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"><b><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">Comme chaque année, Nicolas Sarkozy reviendra ce printemps au Plateau des Glières alors, comme chaque année, mais de façon de plus en plus importante, nous lui montrerons que sa politique n'a rien à voir avec la politique prônée par le Conseil National de la Résistance au cours de "Paroles de Résistances 2010".</span></span></span></b></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"><b><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: medium;"><span style="font-weight: bold; font-size: 13.5pt;">Ce sera le dimanche 16 mai prochain à 10h30 au Plateau des Glières.</span></span></span></b></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"><b><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">Au nom de l'association "Citoyens résistants d'Hier et d'Aujourd'Hui", nous vous invitons à venir vous joindre à nous. Il s'agit du week-end de l'Ascension, alors même si vous venez de loin, vous aurez le temps...</span></span></span></b></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"><b><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">Plusieurs grandes figures de la résistance seront présentes sur ce haut lieu historique ainsi qu'un représentant de la magistrature, de la médecine et de la presse pour dénoncer la politique actuelle et porter un message d'espoir.</span></span></span></b></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"><b><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">Afin de ne pas saturer le plateau, préférez le co voiturage ainsi que les nombreux cars qui s'organisent de différentes villes.</span></span></span></b></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"><b><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">Vous trouverez plus d'informations sur le site de l'association:</span></span></span> <a href="http://www.citoyens-resistants.fr/"><span class="apple-style-span"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">www.citoyens-resistants.fr</span></span></span></a></b></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"><b><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">J'en profite pour vous signaler la sortie d'un livre que nous avons co signé sur le CNR, comment il a été écrit, mis en place et déconstruit. Il est édité à la Découverte et s'intitule</span></span></span> <span class="apple-style-span"><span style="font-size: medium;"><span style="font-weight: bold; font-size: 13.5pt;">"Les Jours Heureux"</span></span></span><span class="apple-style-span"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">.</span></span></span></b></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"><b><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">Le DVD du film <span style="font-weight: bold;">"Walter, retour en résistance"</span> sortira dans quinze jours mais vous pouvez déjà le commander sur le site <a href="http://www.walterretourenresistance.com/">www.walterretourenresistance.com</a>.</span></span></span></b></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">Merci et à bientôt.</span></span></span></p> </div> <div> <p class="MsoNormal"><span class="apple-style-span"><span style="font-family: Times New Roman; color: black; font-size: x-small;"><span style="font-size: 10.5pt;">Gilles Perret</span></span></span></p> </div> </div> <p> </p> --
Thierry
http://indisciplineintellectuelle.blogspirit.com/about.html
Résistance
tag:indisciplineintellectuelle.blogspirit.com,2010-03-07:1905117
2010-03-07T11:57:00+01:00
2010-03-07T11:57:00+01:00
http://www.youtube.com/watch?v=vrA9zvqXW-I Merci à Jean-Marie pour ce...
<p><a href="http://www.youtube.com/watch?v=vrA9zvqXW-I">http://www.youtube.com/watch?v=vrA9zvqXW-I</a></p> <p>Merci à Jean-Marie pour ce document.</p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
Les mères de la place de Mai
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-12-08:3296824
2009-12-08T00:43:22+01:00
2009-12-08T00:43:22+01:00
Ces mères allaient danser tous les jeudis pendant une demi-heure sur la...
<p style="text-align: justify;">Ces mères allaient danser tous les jeudis pendant une demi-heure sur la place de Mai, devant le Palais présidentiel, prenant tous les risques pour demander des comptes sur la disparition de leurs hommes. Elles dansaient en rond, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, comme pour remonter le temps et retrouver les disparus.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2975945450.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1232962637.jpg" id="media-43778" alt="meres_de_la_place_de_mai_3.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a><i>"<a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_des_m%C3%A8res_de_la_place_de_Mai"><span style="text-decoration: underline;">L'association des mères</span></a> de la place de Mai avait été formée dans l'espoir de trouver les fils et filles disparus, enlevés par des agents du gouvernement argentin pendant la guerre sale, de 1976 à 1983. La plupart ont été torturés et tués. Les 14 fondateurs de l'association, Azucena Villaflor de De Vincenti, Berta Braverman, Haydée García Buelas, María Adela Gard de Antokoletz, Julia Gard, María Mercedes Gard et Cándida Gard (4 sœurs), Delicia González, Pepa Noia, Mirta Baravalle, Kety Neuhaus, Raquel Arcushin, Sra. De Caimi, ont commencé les manifestations sur la place de Mai, devant le palais présidentiel Casa Rosada, le 30 avril 1977. Villaflor avait passé 6 mois à chercher l'un de ses fils et sa nièce avant la création de l'association. Elle a été emmenée au camp de concentration ESMA le 10 décembre 1977. Deux autres fondatrices du mouvement ont aussi « disparu ».<br /> <br /> En janvier 2003, le cadavre de la nonne française Leonie Duquet, une supportrice du mouvement, a été exhumée, sans que son identité fut alors établie. Sa disparition avait causé un scandale international envers le gouvernement militaire argentin. Les tests ADN ont ensuite bien conclu, le 30 août, que le corps exhumé était celui de Duquet.<br /> <br /> Le corps d'Azucena Villaflor, avec ceux des deux autres fondatrices Esther Careaga et María Eugenia Bianco, ont été aussi identifiés mi-2005. Les cendres de Villaflor ont été enterrées au pied de la pyramide de Mai, sur la Place de Mai."</i><br /> <br /> Le mouvement des mères de la place de Mai s’est par la suite politisé et demande une reconnaissance de la responsabilité de l’Etat dans ces disparitions.<br /> <br /> Ce que je retiens, c’est l’exemplarité de la folie magnifique de ces femmes, dont beaucoup ont payé de leur vie. Par leur corps, par leur danse, par les mots silencieux et si expressifs de leur corps elles ont parlé publiquement, devant le Palais du dictateur, pour rappeler que leurs maris, leurs fils, leurs frères, avaient disparu.<br /> <br /> Mais qu’ils ne disparaitraient jamais de leur mémoire.<br /> <br /> Les mères de la place de Mai: une leçon de courage.<br /> <br /> Pour leur mémoire, je rediffuse la chanson de Sting.<br /> <br /> <object height="344" width="425" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/FuclbQwXnBs&color1=0xb1b1b1&color2=0xcfcfcf&hl=fr_FR&feature=player_embedded&fs=1" /> <embed height="344" width="425" src="http://www.youtube.com/v/FuclbQwXnBs&color1=0xb1b1b1&color2=0xcfcfcf&hl=fr_FR&feature=player_embedded&fs=1" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" type="application/x-shockwave-flash" /></object><br /> <br /> <br /> <br /> <br /> PS: Les otages sont aussi dans nos pensées. Partout où des humains se dressent contre l’arbitraire et la dictature, l’humanité reste source d’espoir.</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1584054273.jpg" id="media-43782" alt="desert-pierres-sable.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" height="243" width="324" /></p><p style="text-align: justify;">En écoutant la chanson de Sting mise en fin de <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2009/12/07/j-ai-cherche-dieu1.html"><span style="text-decoration: underline;">mon billet d’hier</span></a>, «They dance alone», je repensais à ces femmes, mères, soeurs et filles d’hommes enlevés, torturés et tués par la dictature argentine entre 1976 et 1983. Je pensais au courage de ces femmes qui bravaient la violence d’un pouvoir sans merci, qui dénonçaient la mort atroce de ces milliers d’hommes, résistants à l’oppression, étudiants, syndicalistes, cibles automatiques du pouvoir.</p>
Tania
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Souvenirs de guerre
tag:textespretextes.blogspirit.com,2009-11-26:3109587
2009-11-26T08:31:00+01:00
2009-11-26T08:31:00+01:00
Ma mère m’a raconté bien des choses de la guerre. J’ai dit comment à la...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Ma mère m’a raconté bien des choses de la guerre. J’ai dit comment à la suite de son frère <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/11/23/un-resistant-een-verzetstrijder.html" target="_blank" rel="noopener">Hilaire Gemoets</a>, elle était entrée dans la <a title="Freebelgians 1939-1945 Combat pour la Liberté, un site de Prosper Vandenbroucke" href="http://www.freebelgians.net/pages/sommaire.php?id=resistance" target="_blank" rel="noopener">Résistance</a>.</span></span> </p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2331644169.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-62419" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2591697091.JPG" alt="Promenade à Duisburg (novembre 2009) - le kouter.JPG" name="media-62419" /></a></span></div><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><br />Au printemps 1944, il avait beaucoup plu pendant plusieurs jours. Occupée à la cuisine, ma mère entend un avion qui vole vraiment très bas. Tout le monde sort dans la rue. L’avion repasse, un <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Republic_P-47_Thunderbolt" target="_blank" rel="noopener">Thunderbolt</a> américain, un avion de chasse. Maman se précipite vers la plaine d’aviation provisoire qui servait de piste de secours aux avions en détresse. Là, rien. Mais en remontant en bout de piste, elle voit l’avion, caché par la ferme d’E. Schroeven tout près, les roues en l’air. Avec un autre, le fermier finit de déterrer le pilote, choqué, mais qui n’a finalement qu’une grosse bosse au front. Comme il parle aux hommes qui ne le comprennent pas, maman lui adresse la parole en anglais, ce dont il est très content. Il voudrait téléphoner, mais le téléphone le plus proche se trouve à deux kilomètres. A pied, il passe d’abord à la maison où elle lui lave sa blessure et où sa mère lui prépare de l’ersatz de café, qu’il n’arrive pas à boire. Puis ils vont à la laiterie, au village, là elle demande au téléphone le champ d’aviation de Brustem où se trouvait une escadrille américaine. Quand elle a dit qui elle était, on lui a répondu : <em>"Yes, we know you.</em></span> <em><span lang="EN-GB" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" xml:lang="EN-GB">You are the only english speaking family over there."</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="EN-GB" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" xml:lang="EN-GB"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Maman avait suivi des cours d’anglais à Louvain pendant la guerre, dans un institut privé, à défaut d’avoir pu étudier à l’Ecole Normale comme elle l’aurait souhaité. Son père était un homme très curieux de tout et faisait partie d’un club d’<a title="le site d'esperanto.net" href="http://www.esperanto.net/info/index_fr.html" target="_blank" rel="noopener">espéranto</a>. Il n’avait pu faire des études mais avait commencé son service militaire près de la frontière allemande, et appris ainsi un peu d’allemand. Grâce à cela, un jour de la Grande Guerre où les Allemands avaient rassemblé des gens dans une maison à laquelle ils comptaient mettre le feu, il s’était adressé à l’officier dans sa langue. On ne sait pas ce qu’il lui a dit, mais tout le monde a pu sortir. Grâce à lui, disait-on. Il fut le seul de quatre enfants à survivre à la grippe espagnole.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Revenons à la deuxième guerre. Un autre souvenir terrible : un jour de beau temps, maman décide d’aller chez sa tante Emily à Onze-Lieve-Vrouw Tielt, à environ sept kilomètres, pour chercher du ravitaillement sans doute (on ne se déplace que quand il le faut, la guerre n’est pas finie et régulièrement des combats aériens opposent alliés et Allemands). De loin, elle voit quelques bombardiers qui reviennent d’Allemagne. Sur la chaussée de Louvain, il lui est facile de les suivre du regard. Un des avions est à la traîne, ce qui cause sa perte. Des chasseurs allemands ont commencé à tourner autour et à le mitrailler. Un moteur a pris feu, puis le deuxième. Un parachute blanc s’est ouvert, un autre, cinq en tout. Donc deux hommes n’ont pu sauter, sans doute blessés. Mais l’horreur, ce fut de voir les chasseurs allemands tourner autour des hommes en parachute et tirer sur eux. Ma mère a pleuré tout le long du chemin et sa tante n’a pas pu la consoler.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span> </p><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2565132675.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-62421" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/49581732.JPG" alt="Promenade à Duisburg (novembre 2009) - les chevaux.JPG" name="media-62421" /></a></span></div><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Josée », le nom de ma mère dans la Résistance, se chargeait du courrier, le plus souvent à vélo. Une après-midi, elle va chercher un colis chez un inconnu, qui lui donne le mot de passe. Sur le chemin du retour, sur la route de Louvain, le pneu avant de son vélo éclate. Moment de panique. En plus des lettres, elle transporte quelques grenades et deux pistolets. Un contrôle de la <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sicherheitspolizei" target="_blank" rel="noopener">Sicherheitspolizei</a> (qui supervisait la Gestapo) est toujours possible, partout. Elle finit par trouver quelqu’un qui lui répare son pneu et rentre sans incident.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Quelques semaines plus tard, elle doit partir subitement : son frère lui donne une lettre à porter à un officier du Quartier Général de la gendarmerie à <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Etterbeek" target="_blank" rel="noopener">Etterbeek</a>, en mains propres. Elle attrape le tram à la grand-route, de justesse ; plusieurs contrôles de la Sicherheitspolizei entre Assent et Louvain l’ont sérieusement énervée. Elle ne connaît pas le contenu de la lettre mais Hilaire a dit que c’était très important. Elle doit rentrer sans faute avant vingt-deux heures ou trouver un abri quelque part, après cette heure on ne peut circuler en ville sans permis spécial. Mais elle rate la correspondance à Louvain et n’arrive sur place que vers vingt heures.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Au corps de garde d’Etterbeek, on la fait attendre une demi-heure. Elle entend tout à coup des bruits de voitures et de bottes et des ordres criés à haute voix. L’officier qu’elle doit voir arrive, prend la lettre et lui dit : <em>« Sauvez-vous vite, c’est une rafle »</em>, puis s’encourt. Dans la rue, des Allemands en uniforme armés de fusils ont coupé le trafic, peu dense à cette heure-là. Ma mère s’attend à être arrêtée mais personne ne<br />lui adresse la parole. Soulagée, elle marche le long du boulevard mais la nuit tombe. Le plus vite possible, elle se rend chez des connaissances où elle se réfugie juste après le couvre-feu.</span></span> </p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2553421370.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-62422" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/508050254.JPG" alt="Promenade à Duisburg (novembre 2009) - le clocher.JPG" name="media-62422" /></a></span></div><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">En juin 1944, après l’arrestation de son père, elle s’est sauvée à vélo avec sa petite valise, à travers champs, dans la lueur de l’aube naissante, pareille à un rêve étrange. Comme sa mère le lui a demandé, elle va d’abord prévenir les frères Jonckers, également résistants. Là on la fait entrer, on lui donne du café. Les hommes ne sont pas à la maison. Une heure plus tard, elle se remet en route pour aller chez une amie d’Hilaire à <a title="Diest près de Louvain sur Vivat" href="http://fr.vivat.be/voyage/belgique/article.asp?pageid=1387" target="_blank" rel="noopener">Diest</a>. Sa maison se trouvait juste à l’angle du petit pont qui enjambe le Demer, en face de l’entrée du pensionnat. Dans la Demerstraat, où elle a fréquenté l’école avec sa sœur, elle aperçoit de loin des voitures. A sa droite, la porte d’une maison s’ouvre : <em>« Mademoiselle, vous n’êtes pas une fille Gemoets ? N’allez pas plus loin, votre papa se trouve dans une des voitures et aussi un de vos frères. »</em> Maman ne connaît pas cette femme mais ne se pose pas de questions et fait demi-tour.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Après un long temps d’hésitation, elle décide de rentrer chez elle où sa mère lui raconte que, quelques minutes après son départ, les Allemands sont revenus à sa recherche. Heureusement, grâce à cette inconnue, elle leur a échappé. Plus question de rester à la maison dorénavant. Les deux premières nuits, elle dort dans le foin au-dessus d’un hangar. Le troisième jour, sa mère lui fait parvenir un billet : quelqu’un viendra la chercher. John Vandevloed, le propriétaire d’une pension de famille non loin de l’<a title="Le site de l'abbaye d'Averbode (néerlandais)" href="http://www.abdijaverbode.be/nl/" target="_blank" rel="noopener">abbaye d’Averbode</a>, l’emmène chez lui à la tombée du jour. Elle partage la chambre de sa fille Marie-Louise et donne un coup de main à celle-ci pour dresser les tables – il y a entre trente et quarante pensionnaires. On la fait passer pour une nièce.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’hôtel était plein de vacanciers, surtout de la région d’Anvers. Dans cette pension de famille dont la nouvelle aile avait été réquisitionnée par des officiers allemands, certains d’entre eux sont visiblement fatigués et découragés à la fin de la guerre ; d’autres, fanatiques, menacent de revenir avec des armes nouvelles. Ma mère apprendra plus tard que s’y cachaient aussi des Juifs. C’est là qu’elle se trouvait le 3 septembre 1944, le jour où son frère a été fusillé – ce dont elle reste à jamais inconsolable.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Quand son père est revenu du camp de concentration en juin 1945, tout le village est passé à la maison pour témoigner sa sympathie, une longue file qui entrait par devant et sortait par derrière. Mais mon grand-père ne voulait parler ni de la guerre ni des camps, où les prisonniers mis au travail sabotaient la fabrication des V2, sauf avec un ancien déporté de la région d’Anvers qui venait lui rendre visite. Il ne supportait plus qu'on jette des restes de nourriture et exigea longtemps de manger avec la cuiller de métal tordu qu’il s’était fabriquée là-bas, à l’exclusion de toute autre. C’est en lisant <em><a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Si_c'est_un_homme" target="_blank" rel="noopener">Si c’est un homme</a></em> de Primo Levi que maman comprendra beaucoup plus tard cet étrange attachement à un objet qui agaçait ma grand-mère. Trois ans après le retour d’Allemagne de mon grand-père, une infirmière allemande qui l’avait soigné à Weimar, à sa sortie du camp, est venue le visiter chez lui avec son mari : elle lui a rapporté son chapelet qu’il avait oublié là-bas. <em>"Ecris-le aussi</em>, me dit maman, <em>c’est tellement beau."</em></span></span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Pour conclure ces souvenirs de guerre rédigés par « devoir de mémoire », une dernière anecdote. Un commandant de bord américain, que maman avait vu tomber du ciel un jour de l’hiver 44/45, dans le verger, et qui avait été accueilli chez eux, lui avait remis son parachute en souvenir. Quand fut fixée la date de son mariage avec un jeune aviateur wallon qui venait d’obtenir « ses ailes » à la <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Royal_Air_Force" target="_blank" rel="noopener">R.A.F.</a>, sa mère et ses sœurs ont mis des heures à découdre les coutures très serrées de ce magnifique parachute blanc, très fin, avec un reflet argenté, dont une couturière allait faire sa robe de mariée. Le 8 septembre 1948, je peux encore le voir sur une photo ancienne, maman resplendit au bras de papa dans sa robe en soie de parachute. La paix l’a emporté sur la guerre.</span></p>
arlequin
http://arlequin.blogspirit.com/about.html
WALTER, retour en Résistance
tag:arlequin.blogspirit.com,2009-11-23:1857186
2009-11-23T16:01:00+01:00
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Vu, le dernier doc de Gilles Perret, le réalisateur de "Ma...
<div style="text-align: center"><img src="http://arlequin.blogspirit.com/media/00/01/1159425765.jpg" alt="walter_gillesw.jpg" id="media-424703" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p>Vu, le dernier doc de Gilles Perret, le réalisateur de "Ma mondialisation" dont nous avions parlé ici.</p> <p><strong><span style="color: #800000;">"WALTER, Retour en résistance"</span></strong></p> <p><strong><br /></strong>Magnifique portrait d'un résistant des Glières, déporté à Dachau, qui témoigne auprès des jeunes de l'horreur de la guerre mais qui sait aussi faire le lien avec la politique actuelle.<br /> <strong><em>"Qu'avons nous fait des idéaux du Conseil National de la Résistance ?"<br /></em></strong>La Sécu, la retraite par répartition, la liberté de la presse, les nationalisations des secteurs-clefs... où en est-on aujourd'hui ?<br /> <strong><em>"Résister se conjugue-t-il au présent?"<br /></em></strong>Rencontre avec Stéphane Hessel venu saluer Walter <strong><em>:"Puisque nous avons réussi alors que le poids du nazisme et du fascisme étaient énormes, on peut surmonter ces obstacles qu'on rencontre aujourd'hui..."<br /></em></strong>Gilles Perret interroge B. Accoyer député de Hte-Savoie, président de l'Assemblée Nationale sur la contradiction entre la célébration de la mémoire de la Résistance et la remise en cause de ses acquis. Pas content le monsieur, non pas content du tout !!!<br /> Et Sarko venu sur le plateau en 2008, n'écoutant pas les explications du vieux résistant, faisant des plaisanteries douteuses dans le cimetière!!! Quelle misère!</p> <p><strong><em>"Cest un film magnifique, une leçon de civisme, d'humanisme et de courage. Un élan d'optimisme."</em></strong> Raymond AUBRAC. <br /> </p>
Malika SOREL
http://www.malikasorel.fr/about.html
1940 : un autre 11 novembre…
tag:www.malikasorel.fr,2009-11-10:1850775
2009-11-10T10:17:00+01:00
2009-11-10T10:17:00+01:00
À la veille de la célébration de l’armistice qui a mis fin à la première...
<p>À la veille de la célébration de l’armistice qui a mis fin à la première guerre mondiale, je vous propose aujourd’hui de repenser très fort à l’une des recommandations les plus importantes qu’Ernest Renan ait pu nous faire, et surtout de la mettre en pratique : « <i>Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j’entends de la véritable), <strong>voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale.</strong></i> »</p> <p>En ces temps où notre pays se trouve maltraité, les Français doivent replonger dans leur histoire, non pour la contempler passivement, mais bien au contraire pour y puiser le courage d’agir enfin et de porter secours à la France, comme d’autres ont su le faire avant eux. Car la nation, comme nous l’a si bien enseigné Renan, c’est un héritage qu’il convient d’honorer, mais c’est aussi la volonté de s’engager à le perpétuer.</p> <p>Dans le livre qu’il vient de publier, <i>1940 : un autre 11 novembre</i>, Maxime Tandonnet, haut fonctionnaire, amoureux de la France et actuellement conseiller Immigration et Intégration du Président de la République, nous rappelle un fait de gloire accompli par de jeunes Français. Ils étaient étudiants ou lycéens et surent, un certain 11 novembre 1940, surmonter la frayeur et l’épouvante qu’inspirait le bruit des bottes pour aller crier « <i>vive la France</i> » dans les rues de Paris, et s’insurger contre l’interdiction de célébrer le 11 novembre 1918.</p> <p>La lecture de ce remarquable ouvrage remplit d’espérance, et nous fait comprendre à quel point ce qu’exige aujourd’hui de nous le devoir de la France, est en vérité bien peu de chose. Bien d’autres ont su, avant nous, relever des défis qui semblaient à leur époque autrement redoutables. C’est grâce à leur engagement, grâce à leur dévouement, que la France continue d’exister. « <i>Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.</i> » (Sénèque)</p> <p>Il faut lire <i>1940 : un autre 11 novembre</i>, sans oublier surtout de le faire lire aux jeunes générations, car les Français, tous les Français, doivent se réapproprier la conviction selon laquelle rien ne peut résister longtemps à la volonté d’un peuple.</p> <p><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="1940.jpg" src="http://puzzledelintegration.blogspirit.com/images/1940.jpg" />« <i>Automne 1940 : la France est au fond de l’abîme. Elle vient de subir l’un des plus effroyables désastres militaires de son histoire. Le 14 juin, la Wehrmacht a pénétré dans Paris et le vainqueur a fait parader ses troupes sur les Champs-Élysées. La ville, assiégée, prend le visage de la défaite.</i></p> <p><i>Pourtant, un vent de fronde souffle au Quartier Latin et dans les lycées. Depuis la réouverture de la Sorbonne, les lancers d’œufs pourris et la distribution de tracts répondent à la présence allemande jusque dans l’université. Puis, subitement, c’est la mobilisation spontanée des étudiants et lycéens de Paris, qui s’insurgent contre l’interdiction de célébrer le 11 novembre.</i> »</p> <p>« <i>Le 11 novembre 1940, trois mille jeunes filles et garçons remontent les Champs-Élysées, se rassemblent devant l’Arc de triomphe pour commémorer la Victoire de 1918 et entonnent La Marseillaise, défiant ainsi l’armée d’occupation d’Hitler. L’intervention de la Wehrmacht et la répression qui s’ensuit sont impitoyables : quinze blessés, un millier d’interpellations, cent vingt-trois arrestations, surtout de jeunes lycéens emprisonnés et martyrisés. <strong>Cet acte de résistance constitue, au dire même du général de Gaulle, la première réponse de la France à l’appel du 18 juin</strong></i><i>. De fait, les conséquences furent considérables, marquant la rupture entre le régime de Vichy et une partie de l’opinion publique, qui tourna désormais ses espoirs vers la France libre. Cet événement, qui aurait dû entrer dans la légende nationale, a quasiment sombré dans l’oubli. Il est temps de le redécouvrir.</i> »</p>
Tania
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Amis et amoureux
tag:textespretextes.blogspirit.com,2009-10-26:3109569
2009-10-26T08:30:00+01:00
2009-10-26T08:30:00+01:00
Entre deux lectures successives apparaissent parfois d’étranges...
<p class="MsoBodyText2" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Entre deux lectures successives apparaissent parfois d’étranges liens : dans <em>Chaos calme</em>, un homme perd sa femme au moment où il en sauve une autre de la noyade ; dans <em>Ma femme de ta vie</em> (<em>La mujer de mi vida</em>, 2005), la chilienne <a target="_blank" href="http://es.wikipedia.org/wiki/Carla_Guelfenbein" title="Notice Wikipedia (espagnol)">Carla Guelfenbein</a> réunit deux amis qui ne se sont plus vus depuis quinze ans au bord d’un lac de montagne au Chili pour Noël. En invitant Theo, Antonio n’avait pas mentionné la présence de Clara, Theo ne serait sans doute pas venu. Revoir « sa » Clara qui a renoncé à la danse pour illustrer des contes pour enfants, Theo n’y est pas préparé. Correspondant de guerre, il n’a qu’une seule attache stable : sa fille Sophie, qui vit avec sa mère aux Etats-Unis. Pourquoi l’a-t-on invité ? Ni Antonio ni Clara ne répondent clairement à cette question. Quelques jours après s’être réconcilié avec Theo, Antonio trouve la mort en se jetant à l’eau pour sauver une fillette. A ses funérailles, son ami, qui l’a « trahi » autrefois, est bouleversé du désespoir de Clara : l'épouse d’Antonio a été pour Theo la femme de sa vie et l’est peut-être encore.</span></span> </p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3476126203.jpg" alt="Cahier rouge.jpg" name="media-60920" id="media-60920" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></span></div> <div style="text-align: center"> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-size: 8pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a href="http://www.bricokid.com/images/realisation/big/cahiercuir_bk_carnetcuir01.jpg"><span style="font-family: Times New Roman; color: #800080;">http://www.bricokid.com/images/realisation/big/cahiercuir_bk_carnetcuir01.jpg</span></a></span></span></p> </div> <p class="MsoBodyText2" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Les certitudes qui m’habitent ne sont pas nombreuses, mais je suis convaincue d’une chose, nous sommes trois et ce capital de temps qui s’étale devant nous dans toute sa plénitude est puissant et nous appartient »</em> : voilà ce qu’écrit Clara en juillet 1986 dans le cahier à couverture rouge qui ne la quitte pas. A cette époque, Theo est devenu l’ami d’Antonio, un étudiant chilien en troisième année de sciences politiques à l’université d’Essex. Lui n’est qu’en deuxième, mais ils ont un cours commun, où les confrontations entre un professeur et Antonio à propos du marxisme révèlent l’aura que procure à celui-ci la réputation de son frère, un dirigeant étudiant en pointe dans la résistance à la <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Augusto_Pinochet" title="Notice Wikipedia">dictature chilienne</a>. L’assurance d’Antonio, sa personnalité fascinent Theo. Le jour où ils se découvrent la même date d’anniversaire, à un an près, ils font vraiment connaissance.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">A la surprise de Theo, qu’une angine cloue au lit peu après, Antonio vient alors s’occuper de lui, lire dans sa chambre pour lui tenir compagnie – personne à part sa mère ne s’est jamais soucié de lui de cette manière. Puis un jour, Antonio l’emmène chez son père, qui parle mal l’anglais, mais Theo a appris l’espagnol. Jour de drame : un coup de téléphone informe sa famille de la mort de Cristóbal, le frère d’Antonio, tué dans une manifestation. Après cela, Antonio n’a qu’une obsession : rentrer au pays, se préparer à la guerre. En attendant, Théo lui est devenu aussi indispensable qu’un frère.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Au début des vacances d’été, les deux amis se rendent à Edimbourg, chez un professeur de littérature latino-américaine dont la fille, Clara, suit des cours de danse à Londres. Son père est un « disparu » chilien. Quand Clara apparaît, avec sa façon <em>« typique des danseuses de se déplacer »</em>, ses yeux clairs font à Theo <em>« l’effet<br /> d’une lumière qui soudain vous brûle ».</em> Il est submergé de désir et Antonio le voit. Pour lui, dit-il, Clara est <em>« comme une sœur ».</em> Theo pressent qu’il y a davantage entre eux, même après que son amour pour Clara est devenu une réalité visible : <em>« il essayait de nous montrer qu’il n’était en rien affecté par ma relation avec Clara, et plus encore que, quoi que nous fassions, nous lui appartenions tous les deux. »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Déprimé de voir le parti envoyer quelqu’un d’autre au Chili, Antonio sombre dans la dépression. Clara se charge de lui, lui fait remonter la pente. Il faut de l’argent à Antonio pour financer par lui-même son retour au pays. Theo s’en procure en écrivant des articles qu’un ami, admiratif de sa plume, l’aide à faire éditer dans une revue. Clara, avec son groupe de danse, prépare un spectacle pour une fête de solidarité chilienne. Mais les choses ne se passeront pas comme prévu – ni sur le plan politique, ni dans ce trio amoureux et ami.</span></span></p> <p><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">La vie étudiante, avec tous ses possibles, et le regard qu’on porte plus tard sur sa jeunesse, Carla Guelfenbein les dépeint dans <em>Ma femme de ta vie</em> à travers les liens puissants et parfois troubles entre ces trois personnages. Relatée par Theo, leur histoire est régulièrement interrompue par des extraits du <em>« Journal de Clara »</em>, en contrepoint. A la fin du roman, un an après le drame, Theo et Clara se retrouvent au bord du lac où Antonio s’est ouvert à son ami une dernière fois, sans tout lui dire cependant. Dans quelle mesure la vie les a-t-elle changés ?</span></p>
Françoise
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Peut être ou sûrement ?
tag:legranddeblocage.blogspirit.com,2009-10-20:1840684
2009-10-20T14:29:09+02:00
2009-10-20T14:29:09+02:00
"Enfin, en ce qui concerne le voyage d'écriture je pense que cela...
<p>"Enfin, en ce qui concerne le voyage d'écriture je pense que cela t'aiderait peut-être de vivre avec l'idée que tu n'écriras peut-être jamais l'oeuvre que tu portes en toi, et que ce n'est peut-être pas très grave."</p> <p>Vous qui passez par là et qui lisez cette phrase : est ce un conseil, une suggestion, une idée lancée en l'air ?</p> <p>Mon avis : Docteur, je crois que vous vous foutez le doigt dans l'oeil. C'est grave, très grave... m'aider à vivre dites vous ? et si c'était le contraire, m'enlever l'envie de vivre ? m'inciter à me retirer dans ma tour d'ivoire ? retourner dans une semi-mort, un sommeil profond et confortable ?</p> <p>Finalement pourquoi se casser le cul à vouloir à tout prix faire ce dont on est incapable, c'est si bien dit dans cette petite phrase, à propos, est-elle amicale ou assassine ?</p> <p>Le miroir dans lequel on a voulu que je me regarde n'était-il pas un miroir aux alouettes ? j'aurais eu une vision totalement déformée, fausse... de mes capacités ?</p> <p>Vous n'auriez pas un mouchoir à me passer ?</p> <p> </p>
Pierre Vallet
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Journée mondiale de la poésie
tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2009-10-11:1835800
2009-10-11T20:46:00+02:00
2009-10-11T20:46:00+02:00
XXIe Journée Mondiale de la Poésie qui se déroulera le 17 octobre...
<p style="text-align: justify;">XXIe Journée Mondiale de la Poésie qui se déroulera le <b>17 octobre</b> après-midi dans la Salle des Fêtes de la Mairie-Annexe du 14e Arrdt. Bénéficiant de l'adhésion personnelle du Président de la République Italienne, Giorgio Napolitano, organisée par la Mairie du 14e Arrdt. et Giulia Bogliolo Bruna, présidente de l'Association "Poesia-2 Ottobre" de Paris.</p> <p style="text-align: justify;">La Journée déclinera le thème "Dans le miroir de l'Autre : mémoires d'avenir". La manifestation rendra hommage à la Mémoire de la Résistance et de la Déportation. Tout particulièrement, la Journée sera dédiée à la mémoire de la grande Résistante Lucie Aubrac.</p> <p style="text-align: justify;">Un hommage sera rendu à cette grande figure de la Résistance par Renée Keller, Secrétaire Générale de l'Union des Chrétiens Déportés et Internés, à la présence de M. Raymond Aubrac, son époux et grand Résistant. La Journée sera honorée de la présence et de la participation du Prof. Jean Malaurie (Directeur-fondateur de la collection « Terre Humaine », Ambassadeur de Bonne volonté auprès l'UNESCO, Président d'honneur de l'Académie Polaire d'Etat de Saint-Petersbourg?). Avec les interventions de la célèbre anthropologue Dominique Sewane et de Giulia Bogliolo Bruna, ethno-historienne et présidente de l'Association « Poesia-2 Ottobre » de Paris, la Journée rendra hommage à Jean Malaurie, inlassable défenseur des Minorités et des oubliés de l'Histoire, militant de la Mémoire et humaniste convaincu.</p> <p style="text-align: justify;">Par ailleurs, la figure du grand poète Pablo Neruda sera évoquée, sous forme de composition poétique et de spectacle théâtral, par M. Pedro VIANNA (poète et écrivain, économiste spécialiste de la question migratoire, président d'Actes de présence) et Eric MEYLEUC (poète, Actes de présence).</p> <p style="text-align: justify;">La LICRA Jeunes évoquera elle-aussi la mémoire de la Résistance et de la Shoah en rendant hommage aux Combattants et aux Combattantes de la Liberté qui se sont battus pour la Paix et la Fraternité entre les peuples.</p> <p style="text-align: justify;">La Journée donnera libre cours à l'expression artistique de Ghislaine Loyré - de Hauteclocque, anthropologue et peintre.</p> <p style="text-align: justify;">Maria Giuseppina Bruna, responsable de la LICRA Jeunes Paris, <a href="mailto:margie.bruna@gmail.com">margie.bruna@gmail.com</a> ou <a href="http://www.assos14.org/">http://www.assos14.org/</a></p>
Tania
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Erratum
tag:textespretextes.blogspirit.com,2009-08-05:3109522
2009-08-05T10:00:00+02:00
2009-08-05T10:00:00+02:00
Cela fait longtemps que je dois cette correction à JEA, qui partage sa...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Cela fait longtemps que je dois cette correction à JEA, qui partage sa rigoureuse érudition dans <a target="_blank" href="http://motsaiques.blogspot.com/" title="Mo(t)saïques, le blog de JEA">Mo(t)saïques</a>. A propos du monument à <a target="_blank" href="http://www.1914-1918.be/docteur_depage_ocean.php" title="Médecins de la Grande Guerre, par le Dr P. Loodts">Philippe Baucq</a> dans le <a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/05/20/au-parc-josaphat.html#comments" title="Au parc Josaphat">parc Josaphat</a> de Schaerbeek, il a eu l’amabilité de m’instruire – je le cite : <em>« </em></span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 7.0pt;"><em>Philippe Baucq a été arrêté par l'occupant le 31 juillet 1915. Motif : organisation d'un réseau d'évasion pour soldats anglais. Ce réseau débuta par Mons pour s'étendre au Nord de la France et retenir Bruxelles comme plaque-tournante. Il est resté célèbre sous le nom d'Edith Cavell. De nationalité anglaise, celle-ci dirigeait l'Ecole d'infirmières créée par le Dr Depage. Elle fut fusillée tout comme l'architecte Baucq. »</em></span></span> </p> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/4154526674.JPG"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2497926756.JPG" alt="Philippe Baucq - monument du parc Josaphat.JPG" name="media-57103" id="media-57103" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 7.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 7.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Et de m’interroger : <em>« Une question, si vous le permettez : le peloton d'exécution les cribla de balles le 15 octobre 1915. Or vous mentionnez 1918 comme année de décès. Il y aurait là un point d'histoire à éclaircir. »</em> Je m’étais trompée, comme vous pouvez le vérifier sur la photo. Je voulais rephotographier la pierre de plus près, mais hélas, des barbouilleurs l’ont récemment maculée d’orange et de vert, ainsi que plusieurs sculptures du parc.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 7.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Sans rapport avec ce qui précède – Camille et Gribouille se portent bien. Soigneusement brossés et placides, les deux <a target="_blank" href="http://www.schaerbeek.irisnet.be/site/fr/culture_loisir/3histoire_patri/folklore/ane" title="Schaerbeek, Cité des Anes">ânes</a> communaux de Schaerbeek se promenaient dimanche sur la grande pelouse du tir à l’arc. Visiblement, l’herbe « sucrée » (dixit le gardien) leur était savoureuse.</span></p>
BlueGrey
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Effroyables jardins – Michel Quint (2000)
tag:descaillouxpleinleventre.blogspirit.com,2008-11-29:1672751
2008-11-29T14:16:00+01:00
2008-11-29T14:16:00+01:00
C'est l'histoire d'un garçon qui a honte de son père,...
<p style="text-align: justify;"><img name="media-16077" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/01/02/5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" alt="5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px" id="media-16077" /> <img name="media-16077" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/01/02/5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" alt="5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px" id="media-16077" /> <img name="media-16077" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/01/02/5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" alt="5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px" id="media-16077" /> <img src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/images/demi%20%C3%A9toile.gif" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px" id="media-16077" name="media-16077" /> <img src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/images/%C3%A9toile%20p%C3%A2le.gif" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px" id="media-16077" name="media-16077" /></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/02/02/2037471445.gif" id="media-285413" alt="Effroyables jardins.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 1em 0.3em 0em 0;" name="media-285413" />C'est l'histoire d'un garçon qui a honte de son père, un instituteur qui, à ses heures perdus, fait le clown amateur.</p> <p style="text-align: justify;"><b><span style="color: #ff0000;">« Aussi loin que je puisse retourner, aux époques où je passais encore debout sous les tables, avant même de savoir qu'ils étaient destinés à faire rire, les clowns m'ont déclenché le chagrin. Des désirs de larmes et de déchirants désespoirs, de cuisantes douleurs, et des hontes de paria.<br /> Plus que tout, j'ai détesté les augustes. Plus que l'huile de foie de morue, les bises aux vieilles parentes moustachues et le calcul mental, plus que n'importe quelle torture d'enfance. »</span></b></p> <p style="text-align: justify;">Jusqu'à ce dimanche après-midi où l'oncle Gaston, dans son patois du Nord, va révéler à l'adolescent sarcastique le sens de l'étrange vocation de son père. Une histoire de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale dont ils sont, le père et l'oncle, les protagonistes. Une de ses nombreuses petites histoires qui alimentent la Grande Histoire. Une histoire faite de gens simples, pas de héros. L'histoire de la rencontre entre un groupe de quatre otages français condamnés à mort et leur gardien allemand qui, pour tenir l'horreur à distance, a fait le clown.</p> <p style="text-align: justify;">Et le jeune garçon qui s'exaspérait de la médiocrité des adultes découvre la grandeur des hommes ordinaires et le pourquoi du costume de clown que son père revêt en un acte de mémoire, un acte de déférence.</p> <p style="text-align: left;">Un style économique mais étincelant, une langue familière et expressive : Michel Quint livre ici, avec tendresse et pudeur, un récit tragicomique court et lumineux où l'essentiel se lit entre les lignes et où humour et dérision évitent le sentimentalisme. Son récit est une merveille de concision et d'intelligence, soixante pages à peine pour un condensé d'humanité.</p> <p style="text-align: left;">______________________________</p> <p style="text-align: left;">Michel Quint, <i>Effroyables jardins</i>, éd. Joëlle Losfeld, 2000, 62 pages, 5,50 €.</p> <p style="text-align: left;">Les avis de <a target="_blank" href="%20http://lily-et-ses-livres.blogspot.com/2006/12/effroyables-jardins-michel-quint.html">Lily</a>, <a target="_blank" href="http://kalistina.over-blog.com/article-3874999-6.html">Kalistina</a>, <a target="_blank" href="http://journal-d-une-lectrice.over-blog.net/article-4252534.html">Papillon</a>, <a target="_blank" href="http://moncoinlecture.over-blog.com/article-18021381.html">Karine :)</a> et <a target="_blank" href="http://www.biblioblog.fr/index.php/post/2005/04/03/23-effroyables-jardins-michel-quint">Laurence</a> du Biblioblog.</p>