Last posts on rossini
2024-03-28T20:46:44+01:00
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Marie GILLET
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Guillaume Tell, Rossini, vers de terre, silence clair.
tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2023-05-22:3342972
2023-05-22T05:00:00+02:00
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Famille : Au petit potager, en binant tout autour des pommes de terre, se...
<em><strong>Famille : Au petit potager, en binant tout autour des pommes de terre, se trouver nez à nez avec deux gros vers de terre puis en remarquer deux autres, tout près, tout petits. Leurs enfants ?! Il est donc urgent de biner avec précaution pour ne pas trop déranger cette famille, éventuellement nombreuse. Les pommes de terre comprendront.<br /><br />Classique : En route, écouter l’ouverture de Guillaume Tell de Rossini. On danserait bien… mais en conduisant, ce n’est pas possible…<br /><br />Silence : Rester à regarder tomber la pluie dans le silence clair d’un cloître dont les pierres blanches effacent le gris du temps ; le monde, tel qu’il est, est ailleurs ; on ira bien sûr le retrouver ; mais après.<br /></strong></em>
CARON
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Noé, Malandain Ballet Biarritz au Théâtre National de Chaillot
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2017-05-15T18:59:00+02:00
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Les Ballets de Biarritz sont à Paris. Depuis le 10 mai et jusqu’au 24...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.cequiest.com/media/00/02/2351627593.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-964620" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.cequiest.com/media/00/02/2394471811.jpg" alt="ballet de biarritz,rossini,thierry malandain,theatre national de chaillot," /></a></p><p style="font-family: TimesNewRomanPSMT; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Les Ballets de Biarritz sont à Paris. Depuis le 10 mai et jusqu’au 24 mai, Thierry Malandain présente la création « Noé ». En mélomane inspiré le chorégraphe accompagne son oeuvre par <em>La Messa di Gloria</em> de Rossini sur le plateau du <a href="http://theatre-chaillot.fr/malandain-ballet-biarritz-noe" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Théâtre National de Chaillot </a>jamais quitté par vingt-deux danseurs, archi talentueux, pendant près d’une heure trente. </span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 14pt;"><a href="http://www.cequiest.com/media/00/00/1905602534.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-964619" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.cequiest.com/media/00/00/345124623.jpg" alt="ballet de biarritz,rossini,thierry malandain,theatre national de chaillot," /></a><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Le très prolifique chorégraphe français est animé par tout ce qui est grand - <em>Don Juan, Roméo et Juliette, Lucifer, Le Portrait de l’Enfante, Orphée et Eurydice, L’après-midi d’un faune</em> - entre autres nombreuses créations depuis 1984, et particulièrement par ce qui est mythique notamment avec <em>L’Envol d’Icare</em>, une commande réalisée pour le Ballet de l’Opéra national de Paris, en 2006. </span></span></p><p style="font-family: TimesNewRomanPSMT; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Un long banc occupe la profondeur de Chaillot, scène mythique aussi, résolument acquise à ce qu’il se fait de mieux en matière de danse contemporaine. Les danseurs y glissent d’un bout à l’autre dans une alchimie rythmée. Au sol un bleu pacifique et tout autour des vagues de perles bleues enveloppent des interprètes athlétiques et gracieux. Très heureusement, le mythe du déluge n’a pas l’intention de figurer un cortège d’animaux rescapés, Malandain emmène son propos bien au delà, il est question d’une « <em>humanité en mouvement</em> »... </span></p><p style="font-family: TimesNewRomanPSMT; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Les amateurs se régalent. Malandain dresse un panorama à 360 du mouvement néo-classique. Il y a des poignets noués frappant le plat des cuisses qui rappellent les accents dramatiques de la démente <em>Gisèle</em> de Mats Ek, des ensembles frénétiques échappés du somptueux <em>Sacre du Printemps</em> de Pina Bausch, et des avancées qui se forment et respirent à l’unisson, au son de chants lyriques, comme dans la désormais très classique <em>Neuvième </em>de Béjart. Quelle époque ! La danse est un éternel recommencement comme la musique, toute l’Histoire de l’Art en somme. <br /></span><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Rien de nouveau sous le soleil donc, sauf que, libérés de cette technicité inventive du 20ème siècle révélée sans contexte par l’impulsion créatrice de Ninjinski, les danseurs de Malandain apparaissent être des créateurs à leur tour et apportent une interprétation magnifique et radicalement contemporaine. L’enseignement atteint la perfection dont il faut prendre de la graine (d’Etoiles). Les personnalités se distinguent les unes des autres. C’est beau et vraiment intéressant même s’il est parfois difficile de capter son attention à la fois sur le mouvement et sur les voix enregistrées, le regard et l’ouïe se font une concurrence acharnée. </span></p><p style="font-family: TimesNewRomanPSMT; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Noé de Malandain est assurément une anthologie du mouvement pour qui a soif d’exaltation chorégraphique. A apprécier.</span></p><p style="font-family: TimesNewRomanPSMT;" align="right"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Laurence Caron</span></p><p style="font-family: TimesNewRomanPSMT; text-align: left;" align="right"><span style="font-size: 12pt;">(photo Olivier Houeix) </span></p>
Marie GILLET
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Rossini.
tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2015-05-16:3047302
2015-05-16T07:08:51+02:00
2015-05-16T07:08:51+02:00
Juste au moment où on va pouvoir enfin rentrer à la maison après une...
<em><strong>Juste au moment où on va pouvoir enfin rentrer à la maison après une semaine bien chargée, prendre le temps d’écouter l’ouverture du <u>Barbier de Séville</u>, de Rossini. Retrouver alors de l’énergie pour toute la soirée. Merci Alain Duault.<br /></strong></em>
mimylasouris
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Stabat spectator
tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2014-09-21:3016971
2014-09-21T23:35:00+02:00
2014-09-21T23:35:00+02:00
Coppélius de concert, le chef d'orchestre se trouve projeté le buste en...
<p>Coppélius de concert, le chef d'orchestre se trouve projeté le buste en arrière sous l'assaut de la musique. Cela cavale ! Cela cavale même beaucoup pour une musique religieuse... qui n'en est pas puisqu'il s'agit de l'ouverture de <em>Guillaume Tell</em> qui, en l'occurrence, ouvre sur le <em>Stabat Mater</em> de Rossini. À un morceau (de choix) près.</p><p>À la cavalcade que je connaissais sans connaître, a suivi la pièce d'un compositeur que je connaissais sans l'avoir reconnu : Respighi truffe sa partition de notes égrenées à la harpe, au xylophone et à tout un tas de petits instruments de percussions, dont mes préférés restent ces espèces de souris d'ordinateur, disposées côte à côte comme les pépins d'une pomme stylisée, et sur lesquelles les doigts du percussionniste rebondissent joyeusement. Anthopomorphisme murin : ce sont des castagnettes, dont je n'avais jamais soupçonné qu'on puisse en jouer sans les tenir au creux de la main. Encore plus curieux, elles n'introduisent aucune espagnolade : on a moins envie de taper des mains et des talons que de se lancer dans un manège de tombés posés tours et grands développés seconde en tournant. Ce n'est pas pour rien que ce morceau de Respighi a pu être considéré comme de la musique de ballet ; la proximité de <em>Rossiniana</em> avec <em>Chopiniana</em> aurait dû me mettre la puce à l'oreille !</p><p>Je retrouve dans le <a href="http://webzine.theatrechampselysees.fr/autour-d-une-oeuvre/stabat-mater-2/" target="_blank"><em>Stabat mater</em></a> de Rossini ce qui m'avait plu dans la <a href="http://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/archive/2013/05/08/une-petite-messe-solennelle-pas-si-petite-ni-si-solennelle.html" target="_blank"><em>Petite Messe solennelle</em></a> : la proximité d'une musique dite religieuse avec l'opéra, la chaleur italienne pour évoquer des thèmes sombres, le côté tout à la fois bourrin et délicat d'un Hugo, comme la dentelle de pierre d'une cathédrale. Et les chœurs... si puissants et si fins que j'ai un moment eu l'impression que les voix provenaient des archets des contrebasses. Et cet <em>a-men</em> final où l'on tombe presque dans le silence entre les syllabes, deux souffles de résignation sereine avant la clôture instrumentale.... Il n'y a que les Italiens pour avoir ce sens du grandiose. Et offrir des chocolats à la sortie. Merci Rossini, merci le Teatro Regio Torino.</p>
mimylasouris
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Otello à cor et à cri
tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2014-04-19:3002415
2014-04-19T16:34:00+02:00
2014-04-19T16:34:00+02:00
J'irais bien à Murano. Ce souvenir private joke 1 de Venise est la...
<p><em>J'irais bien à Murano.</em> Ce souvenir <em>private joke</em><em style="font-size: 11px;"><a class="sdfootnoteanc" name="sdfootnote1anc" href="#sdfootnote1sym"><sup>1</sup></a></em> de Venise est la première chose qui m'est venue à l'esprit lorsque le rideau s'est levé sur un lustre façon verre de Murano. C'est à peu près le seul élément notable de la mise en scène de l'Otello présenté au théâtre des Champs-Elysées et, n'était le massacre de chaises au dernier acte (je prie pour ne jamais me réincarner en chaise de théâtre), on se rappellerait avoir connu des versions de concert plus animées. Pour une fois, le tiers manquant de la scène ne m'a pas manqué plus que cela.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Scène vide, mise en scène statique, <em>flat characters</em> chantés par des personnages en chair et bonus diva, je crois que je ne m'étais jamais autant approchée de la caricature – il faut dire que je m'étais toujours méfiée des opéras italiens jusque-là. Quitte à faire hurler les mélomanes, autant avouer que j'ai eu l'impression de voir les <em>Feux de l'amour</em> à l'opéra, version ritale, avec ego de coq et scooter dans la ruelle : aussi extrêmes soient les manifestations de leurs sentiments, Otello, Desdemona et Rodrigo ont la maturité émotionnelle d'ados de 15 ans – Desdemona finira d'ailleurs par taguer le mur de sa chambre.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Pourquoi, alors, n'a-t-on pas envie de partir à l'entracte ? La musique. Non pas les instruments d'époque, qui se mettent parfois à barrir (cors ?) ou à émettre des sifflements stridents (flûte ?), mais la partition de Rossini, qui nous emporte aussi bien que le ferait aujourd'hui une comédie musicale bien menée<a class="sdfootnoteanc" name="sdfootnote2anc" href="#sdfootnote2sym"><sup>2</sup></a>, avec en prime un trio de chanteurs (John Osborn, Cecilia Bartoli, Edgardo Rocha) qui n'ont pas froid aux yeux ni à la gorge. Même la voisine ultra-élégante de devant swinguait de la tête. Après la <a href="http://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/archive/2013/05/08/une-petite-messe-solennelle-pas-si-petite-ni-si-solennelle.html" target="_blank"><em>Petite messe solennelle</em></a>, <em>Otello</em> me conforte dans mon envie de découvrir Rossini – peut-être ne commencerai-je pas par l'opéra, voilà tout.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><div id="sdfootnote1"><p class="sdfootnote"><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote1sym" href="#sdfootnote1anc">1</a> Phrase prononcée devant à peu près chaque lustre en verre de Murano vu à Venise, jusqu'à ce qu'on prenne le vaporetto jusqu'à l'île de Murano – très mignonne au demeurant. </p></div><div id="sdfootnote2"><p class="sdfootnote"><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote2sym" href="#sdfootnote2anc">2</a> Je verrais bien John Osborn, Otello en tenue de militaire-garagiste, dans un remix de <em>Top Gun</em> : sa démarche aux saluts collait parfaitement.</p></div>
mimylasouris
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Une petite messe solennelle, pas si petite ni si solennelle
tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2013-05-08:2962967
2013-05-08T11:19:00+02:00
2013-05-08T11:19:00+02:00
Place 5. Il y a la 3, il y a la 7. Il n'y a pas la 5. Suspectant un coup à...
<p>Place 5. Il y a la 3, il y a la 7. Il n'y a pas la 5. Suspectant un coup à la 9 ¾, je me place au bord des gradins, de dos. Coup d'oeil à gauche, coup d'oeil à droite : aucune ouvreuse en vue. Je glisse la tête sous la rambarde, le buste, me hisse en essayant de ne pas toucher la barre et me retrouve assise comme au bord d'une piscine. La dame qui m'observait, tentée mais ne s'étant visiblement pas adonnée à des séances de limbo dans le jardin de son père quand elle était petite, n'hésite pas à sacrifier sa dignité pour attaquer par l'avant, popotin en l'air. Le monsieur qui suit, lui, prend l'option enjambée façon saut de haie. Je le soupçonne de n'avoir eu aucun scrupule à utiliser le strapontin comme marchepied. Au final, c'est toute la rangée qui s'installe en contrebande : on est haut, certes, mais on voit tout l'orchestre.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Et le choeur. Parce qu'il s'agit d'une messe. J'ai un peu du mal à le croire, malgré les <em>gloria</em> et <em>miserere nobis</em> qui me dissuadent de ressortir le programme pour vérifier qu'il n'y a pas eu de changement de dernière minute ni d'erreur sur la date du concert. Est-ce dû à la salle et à la position que j'y occupe ? Les choeurs ne me font pas froid dans le dos. Ils ne me terrassent pas. Les voix ne résonnent pas contre les pierres froides, qui seules donnent cette sonorité angélique tandis que la vibration s'élève dans la nef. Nous ne sommes pas dans une église. Ou alors une église dans laquelle on ne craint pas de rentrer, une église au seuil de laquelle il fait chaud, au seuil de laquelle on s'interpelle pour le déjeuner. Les solistes prennent leurs aises comme à l'opéra ; leurs voix ne s'accordent pas totalement et on imagine plus facilement encore des histoires de famille, de quotidien, des histoires de vie, avec leur part de gravité, forcément, mais sans complaisance pour la douleur, le péché ou la pénitence. C'est une messe pour une religion qui se vit sur la scène, publique, ensoleillée, place peuplée, surpeuplée. C'est une messe à soulever des armées : on entend déjà la foule qui accueille le pape, galvanisée, tandis que le reflet du lustre, dédoublé, fait apparaître des phalanges parfaitement synchronisées. C'est une messe qui n'en est plus vraiment une, me confirment sans le savoir mes voisins à l'issue du concert. Cela me rassure, moi qui commençais à douter de m'être par manque de culture religieuse forgé une idée totalement faussée de ce que pouvait être la musique sacrée.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le temps que j'appréhende cette sacrée musique – sacrée comme un juron, lancé gaiement par son compositeur – mes yeux ont un peu divagué : les cheveux rouges d'une choriste ; la trotteuse du voisin lorsqu'il prend ses jumelles et que sa montre arrive à hauteur de mes oreilles ; le décolleté nécessairement plongeant, à cette hauteur, des solistes – duo à la Laurel et Hardy alors que leurs homologues masculins sont totalement raccord ; le monsieur en chaussettes, allongé sur le rebord de la balustrade, tout en haut de la salle, à côté de la scène, et qui se tient à un ornement doré comme aux sangles de sécurité qu'il y avait encore dans les bus il y a quelques années. Mon esprit a un peu divagué, lui aussi, et je me suis retrouvée à rédiger mentalement mes dernières volontés. À la base, il me semble avoir pensé qu'un théâtre à l'italienne, où la scène n'est pas entièrement visible pour la moitié de la salle, serait en revanche parfaite pour un tireur fou qui se serait glissé au parterre. À moins que ce ne soient les trombones du jugement dernier. On parle toujours de trompettes mais je peux vous assurer qu'il s'agit de trombones, je l'ai clairement entendu, avec leur coulissement terrible et envahissant.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">La harpe, aussi, s'est distinguée dans un registre inattendu, grave, qui rythme le flux et le reflux de jours enténébrés ensoleillés (le soleil noir de Nerval). Sous les doigts du harpiste (<em>un</em> harpiste, dont la coupe de footballeur achève de tordre le cou aux clichés), la légende de Pénélope prend corps – ses jours d'attente en enfilade. C'est par l'Odyssée, les terres rêvées d'El Desdichado et leur souvenir de l'élégie que je sens dans cette musique ce qu'il peut y avoir de sacré et qui est de plus en plus présent à mesure que l'on approche de la fin. Un magnifique instant de répit sinon de recueillement où les vents soufflent doucement, et l'orchestre et les choeurs reprennent de plus belle. La <em>Petite messe solennelle</em> de Rossini n'est pas petite. Ce n'est plus vraiment une messe. Et à mon avis, « solennelle » est une épithète d'Italien pour être écouté. Mais c'est une belle grand-messe symphonique et opératique.</p>
Marie GILLET
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31 janvier 2013. Miaou.
tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2013-01-31:2948186
2013-01-31T05:00:00+01:00
2013-01-31T05:00:00+01:00
Sur le chemin du matin, écouter le Duo des chats, de Rossini.
<em><strong><br />Sur le chemin du matin, écouter le Duo des chats, de Rossini.</strong></em><br /><br />
CARON
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La Cenerentola à Garnier
tag:www.cequiest.com,2011-12-16:2484340
2011-12-16T20:35:00+01:00
2011-12-16T20:35:00+01:00
Hier soir, c'était la fête à Garnier. Les couleurs infinies...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; color: #000000; font-size: small;"><strong><em>Hier soir, c'était la fête à Garnier. </em></strong></span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 11.0px 0.0px; text-align: justify; font: 16.0px 'Times New Roman';"><span style="letter-spacing: 0px; font-family: 'times new roman', times; color: #000000; font-size: small;"><strong><em> Les couleurs infinies des mezzo-sopranos virevoltaient tandis que les élégants barytons et basses rivalisaient avec le ténor.</em></strong> <strong><em>Tout était parfait.</em></strong> </span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 11.0px 0.0px; text-align: justify; font: 16.0px 'Times New Roman';"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">Gioacchini Rossini semait des notes légères et ravissantes, le bel canto remplissait l'air, bouffait l'oxygène, pour nous soûler de bonheur, dans une béatitude oubliée car trop rarement ressentie.</span><span style="font: 11.0px Verdana; letter-spacing: 0.0px;"><br /> </span><span style="letter-spacing: 0.0px;">Enfin un véritable Opéra-Bouffe avec des chanteurs, sachant chanter et jouer la comédie, et admirablement bien chorégraphiés dans les pas de la mise en scène musicale de feu Jean- Pierre Ponelle (qui signe aussi les costumes et décors).</span><span style="font: 11.0px Verdana; letter-spacing: 0.0px;"><br /> </span><span style="letter-spacing: 0.0px;">Karine Deshayes est une très romantique et très bouleversante Cendrillon entourée de (l'excellent) Dandini de <a href="http://www.lemonde.fr/sujet/5d03/riccardo-novaro.html"><span style="color: #000000;">Riccardo Novaro</span></a>, l'Alidoro d'<a href="http://www.lemonde.fr/sujet/705c/alex-esposito.html"><span style="color: #000000;">Alex Esposito</span></a>, le <a href="http://www.lemonde.fr/sujet/023a/don-magnifico.html"><span style="color: #000000;">Don Magnifico</span></a> (vraiment magnifico) de <a href="http://www.lemonde.fr/sujet/8926/carlos-chausson.html"><span style="color: #000000;">Carlos Chausson</span></a> et les deux soeurs de Cendrillon <a href="http://www.lemonde.fr/sujet/fe20/clorinda-d-annette.html"><span style="color: #000000;">Jeannette</span></a> Fischer et <a href="http://www.lemonde.fr/sujet/1ed6/tisbe-d-anna.html"><span style="color: #000000;">Anna</span></a> Wall, sous la baguette délicate de Bruno Campanella. La prestation très raffinée, autant en voix qu'en jeux, du Choeur de l'Opéra de Paris est savoureuse</span>.</span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 11.0px 0.0px; text-align: justify; font: 16.0px 'Times New Roman';"><span style="letter-spacing: 0px; color: #000000; font-size: small;">Un travail savant concentré sur l'oeuvre musicale, et vraisemblablement sur la véritable intention du compositeur, un respect total et inspiré, livre ici une oeuvre somptueuse de l'opéra, le vrai, le grand, celui qui devrait être connu et accessible à tous. </span><br /><a style="text-decoration: none; color: #5b5b5b;" href="http://www.laurencecaron.fr/"><span style="color: #000000;">©</span></a> LCS</p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; color: #000000; font-size: small;"><strong>La Cenerentola sera diffusée sur <a href="http://sites.radiofrance.fr/francemusique/accueil/" target="_blank"><span style="color: #000000;">France Musique</span></a> <br />en direct le samedi 17 décembre 2011 à 19h30</strong></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; color: #000000; font-size: small;">/réalisation de la mise en scène : Grischa Asagaroff,</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times; color: #000000; font-size: small;">lumières : Michael Bauer.</span></p>
Marie GILLET
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8 novembre 2011. Rossini.
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2011-11-08T20:25:02+01:00
2011-11-08T20:25:02+01:00
Partir au travail.Allumer la radio : Musique Matin. Rossini !
<em><strong>Partir au travail.Allumer la radio : Musique Matin. Rossini ! </strong></em>
Casadei
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L'italienne à Alger
tag:casadei.blogspirit.com,2011-01-29:2098105
2011-01-29T12:26:00+01:00
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L'opéra de Rossini a deux siècles ou presque, il a été...
<p style="text-align: center;"><img id="media-555977" style="margin: 0.7em 0;" src="http://casadei.blogspirit.com/media/01/02/2023113069.jpg" alt="italienne1.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: justify;">L'opéra de <strong>Rossini </strong>a deux siècles ou presque, il a été représenté pour la première fois à <strong>Venise </strong>en 1813. C'est une farce mais une farce morale. Une belle italienne, figure de l'émancipation des femmes, s'en va délivrer son amant retenu prisonnier avec d'autres italiens de l'autre côté de la <strong>Méditerranée</strong>, omniprésente dans le décor, prisonnier du <strong>bey</strong>, un turc brutal pas très malin, lassé de son épouse légitime et des femmes de son harem et désireux de s'amuser avec une italienne épicée.</p><p style="text-align: justify;">Indépendance des femmes, émergence de la nation italienne, bien avant <strong>Verdi</strong>, il y a beaucoup de modernité dans cet opéra. La mise en scène est épatante pleine d'inventivité, la musique de <strong>Rossini</strong> très enlevée est magnifique et les airs pleins de volubilité, d'onomatopées. Bref pas une ride dans cette oeuvre, si ce n'est l'image d'<strong>Epinal </strong>de l'<strong>Orient, </strong>bien éloignée de celle d'aujourd'hui, aucune allusion à l'actualité, si ce n'est les amazones à la <strong>Khadaffi</strong>, c'est un <strong>Orient </strong>rêvé, des mille et une nuit, celui des harems, des sérails, du luxe et de la cruauté (le pal...).</p><p style="text-align: justify;">Mais on le voit bien ces jours ci l'<strong>Orient </strong>est à nouveau appelé à changer, à <strong>Alger </strong>comme ailleurs.</p><p style="text-align: justify;">Une coproduction <strong>Teatro Real de Madrid, Houston Grand Opera, Maggio Musicale Fiorentino et Opéra National de Bordeaux</strong>, à voir au <strong>Grand Théatre de Bordeaux</strong> lundi 31 janvier, puis à <strong>Houston </strong>en 2012!</p>
vassor
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Virgine Dejazet, reine du Boulevard du Crime
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2009-07-29T10:47:00+02:00
2009-07-29T10:47:00+02:00
THEATRE DEJAZET C'est le 30 aout 1798, au 115 de la...
<div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/00/1084723648.jpg" target="_blank"><img id="media-385023" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Théâtre DEJAZET sépia.jpg" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/00/1202247813.jpg" name="media-385023" /></a></div> <div style="text-align: center">THEATRE DEJAZET</div> <div style="text-align: center">C'est le 30 aout 1798, au 115 de la rue Saint-André des Arts à Paris (ancienne numérotation) que Pauline-Virginie Dejazet vit le jour. Elle était le treizième enfant de la famille Dejazet dont le père étatit tailleur d'habits. Ses frères et soeurs étaient figurant ou participants aux coeurs de l'Opéra de Paris. Tout naturellement elle suivit des cours de danse dès qu'elle sut faire ses premiers pas. Le maître de Ballets Gardel de l'Opéra, Fut son premier professeur. A l'âge de cinq ans elle fit ses débuts dans un petit théâtre du jardin du couvent des Capucines. Sa soeur aînée Thérèse, lui trouva un rôle dans le Théâtre des Jeunes-rtistes situé à l'angle de la rue de Bondy (aujourd'hui rue René Boulanger) et de la rue de Lancry. Engagée ensuite au Théâtre des Jeune Elèves rue de Thionville (rue Dauphine) elle obtint des premiers rôles. Si bien que sa carrière naissante commença avec de nombreux succès. Un décret impérial supprtima de nombreux théâtres, dont celui des Jeunes-Elèves. La jeune Dejazet trouva un engagement au Théâtre du Vaudeville et débuta le 5 novembre 1807 dans une parodie vaudeville en un acte :«Le Fond du sac». Une féérie vaudeville jouée plus tard : «La Belle au bois dormant» lui valu les félicitations de la presse et les applaudissements du public. Elle débuta aux «Variétés» boulevard Montmartre le 2janvier 1817 dans une comédie de Brazier. Rompant son contrat avec les Variétés, elle partit pour Lyon et signa un contrat qui lui assurait deux mille six cents francs par an, une jolie szomme pour l'époque.avec Charrasson pour le «Théâtre des Célestins» Un admirateur lyonnais, marchand de sel nommé Perrin fut la cause de son départ précipité. Pour échapper à ses avances, il était venu l'attendre à la sortie du théâtre, un pistolet à la main pour la forcer à l'écouter, Virginie signa un contrat à Bordeaux au Théâtre-Français. Là son prestige augmenta encore, mais le « Français fit faillite en janvier 1821.</div> <p>a suivre : Virginie Dejazet dans le rôle de Madeleine Biffeteackini, fille de l'aubergiste du "<i><strong>Veau qui Tette</strong></i>"</p>
Pierre Vallet
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Urgent ! Concert et spectacles dans le 14ème Mardi 30 juin 21h : Concert par l’Orchestre Symphonique d’Orsay à Notre-Da
tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2009-06-30:1787493
2009-06-30T20:16:47+02:00
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Un très beau programme pour ce concert dirigé par Martin Barral: Rossini,...
<p style="text-align: justify;">Un très beau programme pour ce concert dirigé par Martin Barral: Rossini, Bizet, Fauré, Brahms et Schubert<br /> au profit de l'association Ecole des Sables (scolarisation des enfants touaregs, Niger).</p> <p style="text-align: justify;">Notre-Dame du Rosaire 194 rue Raymond Losserand. M° Plaisance ou Porte de Vanves. T3 Porte de Vanves</p> <p style="text-align: justify;">Prix des places : 15 €, et 12 e pour étudiants et demandeurs d'emploi Réservation : 01 46 42 57 35 / 01 46 45 03 85</p> <p style="text-align: justify;"><b>Mercredi 1er juillet, 20h</b> <b>Projection du film « Tous en scène » de Vincente Minnelli</b>,</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/00/00/533371085.jpg" id="media-375562" alt="Tous en scène affiche.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" width="157" height="221" />« Tous en scène », film sorti en 1954 est une comédie musicale avec Fred Astaire, Cyd Charisse, Jack Buchanan. « Tony Hunter, un danseur oublié de tous, revient dans le métier pour un spectacle musical dirigé par Jeffrey Cordova. Mais ses rapports avec Gabrielle, sa partenaire, ne sont pas des meilleurs et la pièce menace d'être un fiasco. Décidé à redevenir une vedette, Tony prend en charge la mise en scène et apprend à aimer Gabrielle. »</p> <p style="text-align: justify;">Cette projection sera suivie d'un débat organisé par le Ciné-club des Conseils de quartier Pernety et Porte de Vanves. Tarif : 4 €. Cinéma l'Entrepôt, 7/9 rue Francis de Pressensé. M° Pernety<br /> <b>Mercredi 1er juillet, 20h</b> <b>Spectacle de claquettes organisé par l'association Ten Over Tap</b></p> <p style="text-align: justify;">Ce spectacle se déroule à la salle des fêtes. Annexe de la mairie, 26 rue Mouton Duvernet. M° Mouton Duvernet. Gratuit.<br /> <b>Jeudi 2 juillet, 19h</b> <b>Spectacle de danse organisé par l'association Média Luna</b><br /> ce spectacle est présenté à la salle des fêtes. Annexe de la mairie, 26 rue Mouton Duvernet. M° Mouton Duvernet. Gratuit.</p>
vassor
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Une cubaine reine de Paris : la comtesse Merlin( Maria de las Mercedes de Santa Cruz)
tag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2008-12-31:1688368
2008-12-31T13:12:00+01:00
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Par Bernard Vassor Notice modifiée le 4 janvier 2008, sur les...
<div style="text-align: left;"><strong>Par Bernard Vassor</strong></div> <div style="text-align: left;">Notice modifiée le 4 janvier 2008, sur les indications de Dominique Delord.</div> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/02/523704940.jpg"><img name="media-298881" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/02/161028450.jpg" alt="comtesse merlin cadre hauteur.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-298881" /></a></div> <div style="text-align: center"><strong>Maria de las Mercedes Santa Cruz y Cardenas de Jaruco</strong>, a vu le jour à la Havane en 1788 (décédée en 1852 à Paris). Eduquée par sa grand-mère, elle intervint auprès de son père pour faire émanciper, une esclave qui lui appartenait, et qui était une ancienne reine congolaise devenue nommée <strong>Cangis</strong>*. Partie pour Madrid en 1802, elle épousa le général <strong>Christophe-Antoine Merlin</strong> en 1811.</div> <div style="text-align: center">Elle vint s'installer <strong>rue de Bondy</strong> **(René Boulanger maintenant) et tint un des salons les plus fréquentés de Paris sous la restauration et le règne de Louis-Philippe. Sa grande beauté et son charme attira chez elle les plus grands savants, artistes, littérateurs et musicien que comptait la capitale, dont La Fayette, Chateaubriand, George Sand, Mérimée, Balzac, Musset, Aguado.</div> <div style="text-align: center">Elle avait pris des leçons de musique du chanteur Garcia, le père de la <strong>Malibran</strong> (dont elle fut la première biographe) et participa à des concerts de bienfaisance*. On trouve de nombreuses notes dans la "<em>correspondance Balzac</em>" qui fut un habitué des soirées de la rue de Bondy.</div> <div style="text-align: center">Le compositeur <strong>Rossini</strong> fut lui aussi du nombre des participants les plus assidus de ses soirées où il accompagnait parfois au piano la comtesse <em>à la voix de soprano unique</em>, interprètant son opéra <em>Mathilde di Shabran</em>, en compagnie de <strong>la Malibran</strong> et des chanteurs <strong>Lablache</strong> et <strong>Donzelli</strong></div> <div style="text-align: center">..........</div> <div style="text-align: center">*Cangis qui vivait dans le royaume du Congo avait été couronnée reine en raison de sa grande beauté. Elle choisit son amant pour mari et le suivit lors d'une expédition contre une tribu ennemie. Elle le vit périr sous ses yeux, fut faite prisonnière et vendue à un capitaine négrier qui la transporta à la Havane où elle fut vendue au père de Mercedes.</div> <div style="text-align: center">....</div> <div style="text-align: center">** Information que je dois à l'historienne d'art <strong>Dominique Delord</strong>, qui prépare une importante biographie de la comtesse <em>créole</em> qui devrait éclipser cette bien modeste notice.</div> <div style="text-align: center"><em>.....</em></div> <div style="text-align: center">***Dont le fameux concert dans la salle du Wauxhall place du Château d'Eau (emplacement aujourd'hui de la rue de la Douane) le 1° mars 1831, au profit des réfugiés polonais.</div> <p> </p>
vassor
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LE GRAND CERCLE, CERCLE DES GANACHES, ET CERCLE DES ECHECS, SEVERIANO DE HEREDIA
tag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2007-05-16:1278587
2007-05-16T13:50:00+02:00
2007-05-16T13:50:00+02:00
Par Bernard Vassor LE GRAND CERCLE Tout à fait...
<p><strong>Par Bernard Vassor</strong></p><p> </p><p><img id="media-886272" style="text-align: center; margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/02/974015554.jpg" alt="rossini,mercy-d'argenteau,fersen,marie-antoinette,heredia,ardisson,mariovaldi" /></p><div style="text-align: center;"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_Boulevard_montmarte_09_sepia.jpg" target="_blank"><img style="margin: 0.7em 0pt; border-width: 0pt;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_Boulevard_montmarte_09_sepia.jpg" alt="medium_Boulevard_montmarte_09_sepia.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><strong>LE GRAND CERCLE </strong></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffff00;"><strong>Tout à fait à gauche, le 16 boulevard Montmmartre </strong></span></div><div style="text-align: center;">Installé dans l'ancienne résidence 16 boulevard Montmartre de l'ambassadeur d'Autriche <strong>Mercy-d'Argenteau</strong> qui y reçut Marie-Antoinette, et fit le lien pour sa correspondance avec le comte Fersen. On dit même qui allait chercher l'encre sympathique que lui fournissait l'apothicaire de la rue Saint-Denis...</div><div style="text-align: center;">Sa fondation remonte à 1824 un "Jockey-Club"pour généraux en retraite disaient les mauvaises langues. Situé presque en face du théâtre des Variétés, le cercle reprenait vie après la fermeture de celui-ci, les vieux barbons venant se reposer des émotions du foyer des artistes. On ne jouait pas de grosses sommes dans cet établissement de jeu qui ne fit pas beaucoup parler de lui sauf au moment de sa fermeture qui fut un scandale. On peut toutefois noter qu'un feu d'artifice fut tiré du balcon du premier étage pour "l'inauguration" au mois d'août 1829 de la première de <em><strong>Guillaume Tell.</strong></em> J'ai déjà raconté l'histoire amusante suivante : Le boulevard avait été barré pour empêcher la foule d'approcher, du carrefour de la rue Grange Batelière-Italiens, et de l'autre côté du boulevard Montmartre et des rue du faubourg....</div><div style="text-align: center;">Au barrage du boulevard des Italiens, un petit bonhomme sautillait et essayait de forcer le passage en criant : <em>"yé souis moussieu Rossini, yé souis Rosssini....</em>" vous connaissez la réponse classique que lui ont faîte les braves gardes ; "<em><strong>Et moi, yé souis l'Pape".</strong> </em></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; border-width: 0pt;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/thumb_grand_cercle_05_sepia.jpg" alt="medium_grand_cercle_05_sepia.jpg" />En 1867, le Cercle comptait plus de cinq cents membres, en 1876, il prend le nom de Cercle des Ganaches, né de la fusion du Cercle Général du Commerce et de l'ancien Cercle,<a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_grand_cercle_service_des_garnis_05_sepia.jpg" target="_blank"> </a><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;">Le cercle était très surveillé par la police, bien que dirigé par <strong>M. Severiano de Hérédia</strong>, ancien ministre,, président de l'Union-latine franco-américaine, <a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_grand_cercle_service_des_garnis_05_sepia.jpg" target="_blank"><img style="margin: 0.7em 0pt; border-width: 0pt;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_grand_cercle_service_des_garnis_05_sepia.jpg" alt="medium_grand_cercle_service_des_garnis_05_sepia.jpg" /></a></div></div><p style="text-align: center;">Le 20 janvier 1894, le préfet de Police <strong>Lépine</strong> faisait fermer le Grand Cercle, à la suite de nombreux rapports signalant la présence aux côtés du propriétaire d'un escroc international, <em>"un nommé</em> <strong>Mariovaldi (</strong><em>sic) dit</em> <strong>Fabian Guagni</strong> <em>dont les exploits ne sont plus à compter et tellement de notoriété publique, qu'il lui est impossible depuis de longues années de fréquenter le dernier des tripots de France C'est pour cela qu'il en était réduit à opérer sur les paquebots à l'étranger" (...) En compagnie de</em> <strong>Monsieur Ardisson</strong><em><strong>,</strong></em> l<em>'auteur du scandale de</em> <strong>l'Epatant,</strong> <em>il fut de s'enfuir du Cercle de l'Union à Hambourg où il venaii de dépouiller les joueurs d'une centaine de mille francs (expulsé de Baden-Baden. Ce monsieur faisa_it partie de la bande de détrousseurs composée de Belliard, Maria et consorts est un grec des plus dangereux(...)</em> extrait d'un rapport de police de décembre 1892.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">*Le journal <em>La Presse</em> daté du 21 janvier 1894 annonce la fermeture du GRAND CERCLE du 16 boulevard Montmartre</p>
vassor
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Passage Jouffroy : L'estaminet lyrique de Darcier...
tag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2007-01-31:1174360
2007-01-31T11:05:00+01:00
2007-01-31T11:05:00+01:00
10 boulevard Montmartre et 2-4-6 passage Jouffroy Par Bernard...
<div style="text-align: center;"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_lingot_d_or_03.jpg" target="_blank"><img style="margin: 0.7em 0pt; border-width: 0pt;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_lingot_d_or_03.jpg" alt="medium_lingot_d_or_03.jpg" /></a></div><p class="spip" style="margin-left: 7.5pt; margin-right: 7.5pt;" align="center"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;">10 boulevard Montmartre et 2-4-6 passage Jouffroy</span></p><p class="spip" style="margin-left: 7.5pt; margin-right: 7.5pt;" align="center"><em><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;">Par Bernard Vassor</span></em></p><p class="spip" style="margin-left: 7.5pt; margin-right: 7.5pt;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;"> Au XVIII° siècle prince russe Tuffakine, était propriétaire de cet hôtel. Il était la risée du tout Paris en raison d’une infirmité qui lui faisait incliner la tête fortement sur le côté. Une dame galante habitait cette maison l'historien de Paris raconte :</span> <a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/files/LEFEUVE_HISTOIRE_DE_Paris_boulevard_Montmartre..pdf">LEFEUVE_HISTOIRE_DE_Paris_boulevard_Montmartre..pdf</a><br /> <span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;">Avant l’ouverture du passage Jouffroy, Rossini a été locataire d’un petit appartement dans la maison du 10 boulevard Montmartre (pour 900 francs de loyer annuel). Après le percement du passage, une loterie puis un restaurant « américain » « Le Lingot d’Or » fut installée à l’entrée, à droite du passage en venant du boulevard jusqu’en 1853, date où va s'arrêter <em>« L’affaire de la loterie des Lingots d’or ».</em> Après la fermeture, va lui succéder un limonadier-glacier nommé Mariage (et ensuite Mahieu), qui a donc l’idée de faire manger debout la clientèle, pour de servir des plats froids, du vin « à la bouteille et au verre ». A cette époque, avant la construction du musée Grévin, la partie arrière du « restaurant rapide », donnait sur un petit jardin. Au premier étage, il y avait une salle de billard. Le passage Jouffroy était la promenade favorite des parisiens. D’après un chroniqueur (<strong>Alfrred Delvau</strong>), il fallait plus d’une demi-heure pour aller du boulevard à la rue Grange Batelière, et parfois, le badaud ayant franchi les 30 premiers mètres, se voyait parfois pressé par la foule, refoulé au bout de 20 minutes sur le boulevard !Il n’y avait pas moins de trois restaurants concurrents, dont le célèbre "Dîner de Paris", la brasserie de Mulhouse qui venait du boulevard des Italiens, une salle de spectacles qui donnait en représentation un "Théâtre d’ombres chinoises", 40 ans avant le Chat Noir, qui sera transformée en café chantant : « L’Estaminet Lyrique », dirigé par <strong>le chanteur Darcier,</strong> <strong>Maurice Nadeau</strong> s'y produisit longtemps et de nombreux autres chanteurs, chanteuses et chansonniers y firent leurs premières armes. Le chanteur <strong>Frédéric Bérat</strong> vers 1850 y chanta pour la première fois une de ses compositions :"<strong><em>J'irai revoir ma Normandie</em>"</strong> . L'estaminet lyrique fut remplacé au XX° siècle par le « <strong><em>Petit Casino </em></strong>» Cette salle dont l'entrée passage Jouffroy était située à gauche en venant du boulevard, dans la galerie, communioquait sur un petit jardin face à l’hôtel Aguado. C’est aujourd’hui <strong>la salle Rossini</strong> attenante à la mairie du 9°. Un cabinet de lecture et plusieurs librairies ont cohabité jusqu’à la fin du siècle. Une porte secrète de la salle Rossini communique encore avec le passage Jouffroy.</span></p>