Last posts on rohmer2024-03-29T09:28:08+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/rohmer/atom.xmlmimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlMaestro, entre Rohmer et blockbustertag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2014-08-21:30140472014-08-21T15:41:14+02:002014-08-21T15:41:14+02:00 Henri, acteur en galère qui rêve de jouer dans des blockbusters, se fait...
<p>Henri, acteur en galère qui rêve de jouer dans des blockbusters, se fait pistonner par sa meilleure pote Pauline pour tourner avec Cédric Rovère - transposition d'Eric Rohmer aussi limpide et artificielle que l'adaptation de <em>L'Astrée</em> dudit réalisateur, où bergers et bergères en toge y récitent des dialogues riches en diérèses. Henri pénètre cet <em>univers de fous</em> (selon les mots de son coloc', venu faire de la figuration) avec pour principale motivation Gloria, parfaite intellectuelle qui adooooore Cédric Rovere et sur laquelle Pauline a également des vues.</p><p>Toute la réussite de <em>Maestro </em>consiste à nous faire suivre la découverte de cet univers par Henri en adoptant le ton... de Pauline. A mi-chemin entre Henri et Gloria, plus cultivée que le premier et moins coincée que la seconde, Pauline incarne la juste distance face au maître : avec Gloria, héroïne rohmérienne, le film aurait été un pastiche ; avec Henri, qui n'y entend goutte, une parodie. Grâce à Pauline, personnage secondaire et néanmoins central, le comique de répétition qui naît si spontanément de l'expression ahurie et des bredouillements d'Henri ne vire jamais à la farce. On rit de l'impertinence respectueuse de Léa Fazer, qui éloigne la moquerie facile comme l'hommage révérencieux, et on sourit de voir éclore une sensibilité à la beauté, difficile d'accès mais émouvante, d'un monde de mots et de délicatesse.</p><p style="text-align: right;">Mit <a href="http://palpatine42.free.fr/blog/post/2014/08/19/l-hommage-au-Maitre-Rohmer" target="_blank">Palpatine</a></p>
gorge profondehttp://lefranc-tireurmarseillais.blogspirit.com/about.htmlCinéma: In another country, de Hong Sang-Sootag:lefranc-tireurmarseillais.blogspirit.com,2013-04-09:29592212013-04-09T14:45:33+02:002013-04-09T14:45:33+02:00 Ce film sud coréen, sous des allures de cinéma à la...
<p> </p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #000000;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Comic Sans MS';" lang="EN-GB"><br style="font-size: 14pt; font-family: 'Comic Sans MS';" /></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: 'Comic Sans MS'; color: #000000;">Ce film sud coréen, sous des allures de cinéma à la Rohmer, nous parle d’un <em style="mso-bidi-font-style: normal;">autre</em> pays, la Corée du Sud, dont on perçoit même dans le titre l’étrangeté. Car il est clair que cet « autre » pays est bien évidemment celui dont veut parler le cinéaste. Une Corée du sud en pointillé, suggérée, esquissée dont on comprend qu’il manque l’essentiel. Au spectateur d’entendre ces dialogues décalés qui nous disent plus qu’un long discours. Trois histoires dans ce film, sans lien direct, si ce n’est un même lieu et un personnage féminin ayant le même prénom mais n’étant pas la même femme, jouée par Isabelle Huppert qui est ici l’Occidentale en visite dans le pays, somme de tous les fantasmes des mâles sud-coréens... On boit beaucoup, on fume sur cette plage où l’héroïne a trouvé une chambre dans un pittoresque bungalow tenue par une jeune femme affable et souriante. La rencontre avec un maître-nageur intrigue Anne, notre héroïne, qui finira dans l’une des trois histoires par partager une nuit avec l’athlète de bord de mer. Mais on voit bien que là n’est pas l’essentiel du film. L’essentiel est palpable, sans être vraiment montré. Et c’est dans ces chassés-croisés entre comique de situation et mal de vivre antonionien qu’il s’insinue. La métaphore du maître-nageur est celle du protecteur qui peut sauver des vies, celle du metteur en scène - se sentant épié sur la plage – nous renvoie à une société éternellement surveillée... Celle du phare, enfin, que cherche notre héroïne sur la plage, que personne ne connaît, symbolisant la lumière qui éclaire les consciences. Les scènes de séduction très souvent maladroites que tentent les hommes avec Anne traduisent la forte fascination qu’exerce notre monde (et donc nos valeurs) sur ces machos tournant à vide. Hong Sang-Soo, par petites touches drolatiques, souvent risibles nous donnent à voir une humanité sans espoir, sans réel avenir et dont le seul contact avec le monde occidental reste un malentendu. Mais nous, même à travers les chemins de traverse qu’il a cru emprunter pour nous parler de son pays, nous l’avons entendu. Rohmer serait ravi d’avoir fait des émules à l’autre bout du monde ! </span></p><p><span style="font-size: 11pt; font-family: 'Comic Sans MS'; color: #000000;"> </span></p><p><span style="font-size: 11pt; font-family: 'Comic Sans MS'; color: #000000;"><br /></span></p><p><span style="font-size: 11pt; font-family: 'Comic Sans MS'; color: #000000;"> Yves CARCHON</span></p>
Cinématiquehttp://cinematique.blogspirit.com/about.html55tag:cinematique.blogspirit.com,2010-12-30:20530172010-12-30T11:00:00+01:002010-12-30T11:00:00+01:00 Pas un film de Truffaut sans haussement d'épaules ou de sourcils, pas...
<p>Pas un film de Truffaut sans haussement d'épaules ou de sourcils, pas un film de Chabrol sans sourire complice ou furieuse envie d'applaudir, pas un film de Rivette sans bâillement, pas un film de Rohmer sans soupir d'aise, pas un film de Godard sans acquiescement silencieux ou moue dubitative. Ces manifestations sans doute interchangeables prouvent bien que La Nouvelle Vague n'a pas seulement révélé le corps de l'acteur, elle aussi libéré celui du spectateur !</p><p>J'aimerais un jour qu'on m'explique pourquoi les films de Jean Girault ne valent que par le joyau de Funès qu'ils recèlent, alors que ceux de Gérard Oury en seraient le précieux écrin ? </p><p>Elle lui avait offert son plus beau sourire, et quelques heures plus tard un corps ardent. Ils marchaient à présent sur le boulevard, lui anxieux d'avoir révélé un quelconque paramètre d'identité, elle prête à jouer de l'aveu qu'il n'avait pu retenir ("c'est toi que j'attendais").</p>
Cinématiquehttp://cinematique.blogspirit.com/about.html32tag:cinematique.blogspirit.com,2010-11-22:20260392010-11-22T14:37:59+01:002010-11-22T14:37:59+01:00 Je retrouve quelques pages d'un roman adolescent, grandiloquent et...
<p>Je retrouve quelques pages d'un roman adolescent, grandiloquent et funèbre, que je ne peux relire sans rougir. Les toutes dernières phrases, cependant, résonnent aujourd'hui autrement :"Il y a cette ombre sur sa main, comme une autre main qui le presse, ce voile sur ses yeux et puis dans sa voix, il y a cette hâte qui l'étreint et cette inquiétude encore : surtout ne pas trop dire. Enfin il est mort."</p><p>Erotomane mystique, romancier apocalyptique, essayiste abellien, Jean Parvulesco n'est plus. Il est peu probable que cette nouvelle intéresse quiconque, sinon les <em>happy few</em>. J'irai ce soir me recueillir chez Rohmer (où il apparaît dans le très subtilement corrosif <em>L'Arbre, le maire et la médiathèque</em>) et chez Godard (où il s'exprime, dans <em>A bout de souffle,</em> sous les traits de Jean-Pierre Melville).</p><p>- Quel est le pays le plus intelligent du monde ?<br />- Parvulesco : La France.<br />- Est-ce que vous aimez Brahms ?<br />- Parvulesco : Comme tout le monde, pas du tout.<br />- Et Chopin ?<br />- Parvulesco : Dégueulasse.<br />- Quelle est votre plus grande ambition dans la vie ?<br />- Parvulesco : Devenir immortel. Et puis, mourir."</p>
Cinématiquehttp://cinematique.blogspirit.com/about.htmlMANIGANCEStag:cinematique.blogspirit.com,2010-03-05:19044842010-03-05T14:21:38+01:002010-03-05T14:21:38+01:00 De retour de Mogador (il est toujours troublant de se promener dans un...
<p>De retour de Mogador (il est toujours troublant de se promener dans un décor réel et le vent qui soufflait ce jour-là sur Essaouira se mariait très bien avec mes souvenirs wellesiens), ayant terminé l'exceptionnel dernier roman de Nabe (sur lequel, une fois n'est pas coutume, il faudra bien que je revienne sur "Cinématique"), j'ai découvert cette fois en entier ce Rohmer célèbre, <em>La Collectionneuse</em>, dont je ne connaissais que des bribes. Une merveille.</p> <p>Les liens du vendredi, ce sont alors cette <a href="http://fenetressurcour.blogspot.com/2010/02/la-collectionneuse-deric-rohmer-qui.html">belle critique</a> que je viens de lire à cette occasion, et par ailleurs <a href="http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2010/03/04/cours-apres-moi-que-je-t-attrape.html">ces propos</a>, que je partage en tous points, sur ce journal schizophrène (ou bien tout simplement moderne ?) que sont <em>Les Inrockuptibles</em>.</p>
Cinématiquehttp://cinematique.blogspirit.com/about.htmlPRESENCEtag:cinematique.blogspirit.com,2010-03-03:19038092010-03-03T22:09:14+01:002010-03-03T22:09:14+01:00 La présence est une puissante déesse . (Goethe)
<div style="text-align: center"><img src="http://cinematique.blogspirit.com/media/01/00/1733526923.jpg" alt="la%20collectionneuse%20SPLASH.jpg" id="media-460175" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center"><em>La présence est une puissante déesse</em>. (Goethe)</div>
Pierre Vallethttp://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.htmlRohmer, Ruggieri, Tony Gatlif :Cinéma à la Cité Universitaire fin févriertag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2010-02-22:18997972010-02-22T12:05:19+01:002010-02-22T12:05:19+01:00 Le 24février à 20h30 dans le cadre du festival de cinéma Ciné- Ci(t)é :...
<p><b>Le 24février à 20h30 dans le cadre du festival de cinéma Ciné- Ci(t)é</b><i><b>: Nadja à Paris</b></i><b>, un film d'</b><b>Eric ROHMER</b></p> <p><i><b>Hygiène de l'Assassin</b></i><b>, de</b> <b>François RUGGIERI</b></p> <p><b>Le 26 février 2010 à 20h30</b> <b>« EXILS »</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Le 24février à 20h30 dans le cadre du festival de cinéma Ciné- Ci(t)é</b></p> <p style="text-align: justify;"><i><b>Nadja à Paris</b></i><b>, un film d'</b><b>Eric ROHMER</b></p> <p style="text-align: justify;">Figure de la Nouvelle Vague au côté de Jean-Luc GODARD, Claude CHABROL, ou encore François TRUFFAUT, Eric ROHMER, décédé le 11 janvier 2010, a laissé derrière lui une œuvre cinématographique singulière dont le court-métrage Nadja à Paris. Tourné en grande partie à la Cité internationale universitaire de Paris, le film raconte la vie parisienne d'une étudiante américaine d'origine yougoslave au milieu des années 60. A découvrir ou à redécouvrir.</p> <p style="text-align: justify;">Entrée libre dans la limite des places disponibles</p> <p style="text-align: justify;"><i><b>Hygiène de l'Assassin</b></i><b>, de</b> <b>François RUGGIERI</b></p> <p style="text-align: justify;">Prétextat TACH, grand écrivain célèbre, Prix Nobel de littérature, vit reclus dans un vaste appartement sombre. Condamné à mort par un étrange cancer, il accepte de rencontrer quelques journalistes afin de léguer à l'humanité sa vision du monde. Le lendemain, il est retrouvé mort. La police, au travers de l'enquête, va découvrir des éléments troublants sur le passé de cet ogre. Est-ce suffisant pour confondre la jeune journaliste Nina, dernière personne ayant vu Prétextat TACH vivant ? Belle, jeune, fraîche et sexy, Nina a longuement étudié le passé et la jeunesse oubliée du Prix Nobel, et y a découvert l'existence d'une certaine Léopoldine, premier amour de Prétextat TACH, dont toute trace aurait disparu...</p> <p style="text-align: justify;"><b>Projection en présence du réalisateur à la <a href="http://www.ciup.fr/les_maisons/fondation_suisse">Fondation Suisse</a> Cité Internationale Universitaire de Paris -</b> 7, boulevard Jourdan - 75014 PARIS</p> <p style="text-align: justify;">www.fondationsuisse.fr - contact@fondationsuisse.fr</p> <p style="text-align: justify;">T +33 (0)1 44 16 10 10 - F +33 (0) 1 44 16 10 30</p> <p style="text-align: justify;"><b>Le 26 février 2010 à 20h30</b> <b>« EXILS »</b></p> <p style="text-align: justify;">Rythmée par une musique enivrante, cette quête des origines renvoie un jeune couple (Romain Duris et Lubna Azabal) à une histoire familiale douloureuse. En empruntant le chemin inverse des migrants du Sud, à travers l'Andalousie et le Maghreb, les jeunes prennent la route d'Alger pour connaître, enfin, la terre qu'ont dû fuir leurs parents autrefois.</p> <p style="text-align: justify;">Tony Gatliff, lui-même Algérien, a été primé à Cannes pour la meilleure mise en scène.</p> <p style="text-align: justify;">Participation aux frais : 4 €</p> <p style="text-align: justify;"><b><a href="http://www.ciup.fr/les_maisons/maison_heinrich_heine">Maison Heinrich HEINE</a> Cité internationale Universitaire 27c boulevard Jourdan tel 01 44 16 13 00</b></p> <p style="text-align: justify;"> </p>
Cinématiquehttp://cinematique.blogspirit.com/about.htmlANTHOLOGIEtag:cinematique.blogspirit.com,2010-01-29:18866962010-01-29T08:00:00+01:002010-01-29T08:00:00+01:00 Les liens de ce vendredi seront cinéphiliques en diable : Un extrait...
<p>Les liens de ce vendredi seront cinéphiliques en diable :</p> <p>Un <a href="http://pradoc.tumblr.com/post/332383230/en-effectuant-des-recherches-sur-la-carriere-de">extrait saisissant</a> du film inédit de Welles, <em>The other side of the wind</em>, déniché par l'indispensable Pradoc, dont je n'hésite pas à reproduire la dernière remarque : "Certaines personnes ne supportent pas que je me prétende écrivain. Il me suppose de l’orgueil et voudrait partager ce qu’il croit être un trésor, que je n’ai pas le droit de réclamer. Ce qu’ils ignorent, c’est qu’il s’agit d’un trésor d’enfant : Une boîte à chaussures, une ficelle, un élastique, un briquet. Voilà la littérature en ma possession."</p> <p>A la suite du beau palmarès de Griffe, une <a href="https://www.blogger.com/comment.g?blogID=11295907&postID=5071410263277343523">discussion d'anthologie</a> dans les commentaires, entre Ed(isdead) et Père Delauche, qui ravira les observateurs de la querelle Positif/Cahiers.</p> <p>Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, le <a href="http://www.youtube.com/watch?v=dbcTmTdW7H0">vidéoclip</a> que tourna Rohmer.</p>
Cinématiquehttp://cinematique.blogspirit.com/about.htmlNOMBRE D'ORtag:cinematique.blogspirit.com,2009-03-03:17190842009-03-03T10:39:18+01:002009-03-03T10:39:18+01:00"Le vrai contact entre les êtres ne s'établit que par la présence muette, par...
"Le vrai contact entre les êtres ne s'établit que par la présence muette, par l'apparente non-communication, par l'échange mystérieux et sans parole qui ressemble à la prière intérieure."(Cioran, <em>De l'inconvénient d'être né</em>)<div style="text-align: center"><img src="http://cinematique.blogspirit.com/media/02/02/1229602319.JPG" id="media-325805" title="" alt="amis9.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div><div style="text-align: center"><img src="http://cinematique.blogspirit.com/media/01/02/1751545764.jpg" id="media-325814" title="" alt="Cinemath_express_L_Aurore-81b27.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div>