Last posts on rite
2024-03-28T23:43:13+01:00
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Marie GILLET
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Rite : récupérer ses graines de belles-de-nuit.
tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2015-10-30:3058865
2015-10-30T05:32:45+01:00
2015-10-30T05:32:45+01:00
Comme chaque automne, récupérer les graines de belles-de-nuit. Choisir les...
<em><strong>Comme chaque automne, récupérer les graines de belles-de-nuit. <br />Choisir les plus grosses, celles qui brillent presque, et quand elles roulent et tombent à terre, se baisser pour les ramasser parmi les feuilles.<br />Cela fait plus de vingt ans qu’on fait cela, dans ce jardin-là. Avec les années, les fleurs sont passées du jaune au fuschia. <br />De quelle couleur seront-elles là où on les plantera bientôt ? On en mettra près d’une balustre, en hommage, car celui qui avait donné les graines avait fait cela dans son propre jardin : il trouvait que belles-de-nuit et balustres, ensemble, l’été, c’était beau.</strong></em><br />
TEKOA
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Celébration de la messe selon le rite Saint-Pie V
tag:www.iconotekoa.com,2014-04-14:3001821
2014-04-14T11:35:08+02:00
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Eglise Saint-Germain l'auxerrois, Paris
<p style="text-align: center;">Eglise Saint-Germain l'auxerrois, Paris</p><p style="text-align: center;"><img id="media-795304" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/00/01/3790797512.jpg" alt="PaStGAMesseStPieV-9458.jpg" /></p>
hommelibre
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L’excision, une demande des femmes
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-02-12:3298581
2013-02-12T11:15:53+01:00
2013-02-12T11:15:53+01:00
Je reprends donc et synthétise ce que j’ai écrit dans mes deux derniers...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je reprends donc et synthétise ce que j’ai écrit dans mes deux derniers billets. J’ai raccourci au mieux et développé plus précisément certains points. C’est un peu long mais nécessaire. Diviser le billet en deux était en affaiblir le déroulement argumentaire. Quant au titre de ce billet, s'il peut choquer, mon souhait est qu'il donne envie de s'informer et de réfléchir.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3575282463.jpg" target="_blank"><img id="media-136293" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/662911902.jpg" alt="excision,domination,homme,femmes,sexualité,identité,rite,culture,afrique,tradition,colonialisme,famille,ethnie,symbole,anthropologie,mythe,mali,reproduction,repassage des seins,bourdieu,moyen-âge,liberté,soumission,contrôle," width="250" height="353" /></a>Le contrôle de la sexualité</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>1.</strong> L’excision, comme le repassage des seins, est une demande exclusivement féminine. C’est la mère ou une femme de la famille qui amène la fillette chez l’exciseuse. C’est la mère qui détruit délibérément les seins de sa fillette adolescente. Cela est abondamment documenté. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>2.</strong> C’est une femme qui pratique l’excision. Son statut d’exciseuse est clairement défini dans la communauté. Elle se fait en principe payer pour cette pratique. <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/02/09/journee-contre-l-excision-l-omerta-feministe.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Dans certains cas elle peut exciser</em></span></a> plus d’une centaine de fillettes en une journée, dans des conditions d’hygiène plus que précaire et sans anesthésie.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>3.</strong> On n’a aucune donnée selon laquelle l’excision serait une demande masculine. Les hommes des pays concernés semblent même ne pas apprécier l’excision. La journaliste féministe précise: <em>«... les hommes des sociétés exciseuses préfèrent dans leur écrasante majorité faire l'amour avec des femmes impures (non excisées)»</em>. Les hommes n’ont donc pas d’intérêt objectif à vouloir l’excision. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>4.</strong> Ont-ils un intérêt culturel? Selon cette journaliste: <em>«... cette tradition a pour but de supprimer le plaisir sexuel de la jeune fille afin qu’elle garde sa virginité, et de l’épouse afin qu’elle n’ait pas envie de tromper son mari.»</em> En quoi la suppression du plaisir clitoridien pourrait-il inciter une jeune femme à garder sa virginité? Il n’y a pas de lien de cause à effet. En quoi cette suppression empêcherait une femme de tromper son mari? Aucune pertinence. Une femme excisée <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/societe/nana-excisee-a-l-age-de-trois-mois-au-mali-temoigne_1217602.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>raconte qu’elle peut avoir des orgasmes vaginaux</em></span></a>. Sans plaisir solitaire clitoridien elle pourrait même être davantage incitée à un rapport occasionnel avec pénétration. On verra d'ailleurs plus loin que cette théorie est fausse.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>5.</strong> La thèse du contrôle de la sexualité <a href="http://www.amref.fr/nos-publications/fiches-sante/excision" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>est évoquée par l’AMREF Flying Doctors</em></span></a>, première ONG africaine de médecins en avion qui vont dans les territoires les plus reculés du continent africain. <em>«Selon certaines traditions, les femmes non excisées sont impures et incapables de dompter leurs pulsions sexuelles.»</em> La tradition ne rapporte pourtant pas que ce soient des hommes qui aient initialement eu cette exigence. En déduire que les hommes voulaient assujettir les femmes et contrôler leur sexualité est sans rapport avec les traditions documentées. Et si c'était le cas rien ne permet d'affirmer que la demande eût été masculine: la croyance que les femmes sont incapables de dompter leurs pulsions sexuelles et qu’il faut modifier ce corps aurait pu être initiée par un mythe ou par les femmes elles-mêmes. La transformation du corps est plutôt féminine. Le féminin semble davantage polymorphe que le masculin. D’une part dans de nombreuses sociétés les femmes acceptent plus que les hommes de modifier leur aspect physique pour exprimer leur singularité, leur féminité ou leur appartenance: chirurgie esthétique, coiffure, parures, botox, maquillage, femmes girafes, repassage des seins. D’autre part les femmes n’étant pas moins intelligentes que les hommes, l’acceptation de ces pratiques suppose de leur part une adhésion à la culture ambiante.</span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Soumission et liberté</span></strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3538600006.jpg" target="_blank"><img id="media-136304" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2965003902.jpg" alt="excision,domination,homme,femmes,sexualité,identité,rite,culture,afrique,tradition,colonialisme,famille,ethnie,symbole,anthropologie,mythe,mali,reproduction,repassage des seins,bourdieu,moyen-âge,liberté,soumission,contrôle" width="251" height="356" /></a><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>6.</strong> On pourrait opposer au point 5 la théorie développée par Pierre Bourdieu, sociologue marxiste, selon laquelle les femmes auraient intériorisé une contrainte et la reproduisent par soumission culturelle, ancestrale, à l’oppresseur homme. Elle reproduiraient dès lors les mutilations parce qu’inconscientes du rapport de domination qu’elles subiraient.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>7.</strong> Cet argument est réfuté de la manière suivante. On laisse entendre que les femmes auraient été incapables de dire non à des tortures et qu’elles les auraient reprises à leur compte malgré elles. Cette idée tient d’une imagerie de film de série B sur le Moyen-Âge et non de l’étude historique du réel. C’est une image grossière, déformée et interprétée à tort, de la réalité. Si d’ailleurs elles agissaient de cette manière il faudrait se questionner sur leur état mental. Une supposée soumission jusqu’à se mutiler est pathologique. Cette argument laisse donc entendre que les femmes seraient des êtres psychologiquement inférieurs aux hommes. Idée particulièrement méprisante et misogyne véhiculée par le féminisme lui-même dans son lyrisme victimaire. De plus cet argument, en assignant aux femmes un unique statut de victime, produit la désastreuse conséquence de les déresponsabiliser de leurs propres choix et de les infantiliser. Masochistes, demeurées, irresponsables: c’est l’image des femmes telle que développée par le féminisme politique. Enfin, en économie de survie de l’espèce, on ne voit pas l’intérêt qu’auraient les mâles à vivre avec des femelles amoindries dans la fonction du désir, fonction qui gouverne celle de la reproduction. Dans toutes les espèces les femelles contribuent activement à l’éveil du désir en vue de la reproduction. Le fait que les hommes préfèrent faire l’amour avec des femmes non excisées, comme vu plus haut, va dans ce même sens: le désir féminin stimule le désir masculin.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>8.</strong> Dans <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/02/10/le-repassage-des-seins.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>le cas des «seins repassés»</em></span></a>, aucune tradition n’implique une volonté masculine. Toute la responsabilité de cette forme de torture incombe aux mères. La raison théorique en est le contrôle de la sexualité des adolescentes. Dans les sociétés occidentales on peut observer que ce sont les mères qui, plus que les pères, contrôlent la sexualité de leurs adolescentes et s’inquiètent de leurs comportement amoureux à la puberté. Il n’est pas exclu que cette motivation soit fondée non seulement sur la crainte de grossesse précoce mais aussi sur des jalousies générationnelles et des rivalités mères-filles. Les femmes sont donc capables d’infliger collectivement à leurs filles des sévices graves dans le but de contrôler leur sexualité. On ne peut dès lors écarter cette hypothèse dans le cas de l’excision, qui est l’affaire exclusive des femmes. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>9.</strong> Les femmes ne sont pas les dernières à traiter de putes celles d’entre elles qui vivent leur corps avec un plus haut degré de liberté sexuelle que la moyenne. Le contrôle de la sexualité des femmes s’opère d’abord par d’autres femmes, sur leurs filles ou entre adultes. L’éducation et le jugement moral font partie de l’outillage du contrôle féminin de la sexualité. Les femmes en donnent donc l’idée et le modèle. Cela s’explique en partie par le fait que le contrôle de la sexualité donne le contrôle de la reproduction. C’est un immense pouvoir sur la société humaine. La libération des moeurs, la notion d’égalité et la contraception n’ont fait que renforcer ce pouvoir féminin. Par nature l’une des fonctions du sexe féminin est le contrôle de la reproduction. Les femmes contrôlent également la sexualité masculine en exigeant la fidélité et en surveillant les comportements du mari, ou par des conflits internes dans les couples polygames. Les femmes participent très activement au contrôle de la sexualité en général. Le contrôle féminin de la reproduction et la dissymétrie sexuelle homme-femme mettent en échec la théorie de l'indifférenciation des genres.</span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2419291449.jpg" target="_blank"><img id="media-136305" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1669347070.jpg" alt="excision,domination,homme,femmes,sexualité,identité,rite,culture,afrique,tradition,colonialisme,famille,ethnie,symbole,anthropologie,mythe,mali,reproduction,repassage des seins,bourdieu,moyen-âge,liberté,soumission,contrôle" width="301" height="381" /></a>Ce que dit la tradition</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>10.</strong> La tradition propose une autre hypothèse, <a href="http://www.amref.fr/nos-publications/fiches-sante/excision" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>rapportée par l’ONG africaine</em></span></a> des Flying Doctors: <em>«...l’excision permet à la fillette de s’affirmer comme femme dans la mesure où le clitoris serait un organe masculin.»</em> L’excision est alors perçue comme une marque identitaire de genre et comme une préparation positive à l’âge adulte. <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/societe/nana-excisee-a-l-age-de-trois-mois-au-mali-temoigne_1217602.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Un article paru dans l’Express</em></span></a> du 6 février dernier confirme ce point: <em>«Depuis des millénaires, les Maliennes sont marginalisées si elles ne se font pas enlever leur partie masculine. Dans ces contrées lointaines, le clitoris est, en effet, considéré comme un petit pénis. La plupart des filles de mon pays veulent être excisées pour devenir une femme à part entière, explique Nana»</em>. Il n’est fait aucune mention à une supposée domination masculine.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>11.</strong> Une femme, médecin pédiatre et anthropologue, Christine Bellas Cabanes, qui travaille dans le cadre de l’excision au Mali, <a href="http://www.reseau-terra.eu/article485.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>évoque la tradition et les mythes fondateurs</em></span></a>. L’origine symbolique pourrait venir de la Bible, précisément de la femme d’Abraham, Sarah, jalouse de la servante qui avait donné un fils, Ismael, à son mari: <em>«Devant l’entente qui s’affirmait entre son mari et Hadiara, la jalousie grandit dans l’âme de Sarah et elle décida de faire exciser sa rivale qu’elle chassa ensuite.»</em> C’est ici symboliquement la femme qui initie et pratique l’excision. L’anthropologue rapporte également un mythe Dogon où un dieu ôta par la circoncision le prépuce de l’homme car c’est là où se logeait sa féminité, la femme étant ensuite excisée pour la libérer de son attribut masculin. Ici circoncision et excision sont étroitement liés. Le but était de mettre fin à la dualité interne des femmes et des hommes et de clarifier leur appartenance à un sexe. Dans un mythe bambara c’est aussi une femme qui initie la circoncision puis l’excision.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>12.</strong> Toujours selon cette anthropologue: <em>«A partir de ces mythes, se dégagent des éléments d’interprétation, annonciateurs des «fonctions de l’excision»: selon le mythe d’Hadiara (servante d’Abraham), l’excision (comme la circoncision) est un marquage corporel qui signe la particularité d’un peuple béni de Dieu.»</em></span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>13.</strong> L’analyse que fait Christine Bellas Cabanes de ces mythes va bien au-delà de <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2118488591.jpg" target="_blank"><img id="media-136306" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/4056143906.jpg" alt="excision,domination,homme,femmes,sexualité,identité,rite,culture,afrique,tradition,colonialisme,famille,ethnie,symbole,anthropologie,mythe,mali,reproduction,repassage des seins,bourdieu,moyen-âge,liberté,soumission,contrôle" width="299" height="298" /></a>l’indignation émotionnelle occidentale: <em>«Symboliquement, la différenciation sexuelle recherchée par l’ablation du prépuce et du clitoris opérait en fait une différenciation de genre, c’est-à-dire une répartition sexuée des rôles sociaux masculins et féminins. Ainsi, l’objectif principal était de doter les enfants des qualités d’adultes responsables et porteurs des valeurs fondatrices du groupe. La maîtrise était considérée comme la qualité suprême que les enfants devaient acquérir pour être des adultes responsables : maîtrise de la peur, de la douleur, de la parole. Si les jeunes initiées résistaient à l’épreuve avec courage, la considération du groupe social leur était acquise, et la famille entière portait cette fierté.»</em> On trouve des rites initiatiques touchant à l’intégrité corporelle dans de nombreuses cultures: l’adolescent Masaï va combattre seul un lion avec une simple lance. Dans le film <em>«Un homme nommé cheval»</em>, un blanc capturé par les Sioux devient un guerrier en subissant des épreuves où son corps est mis en souffrance (voir vidéo).</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Rites de passage</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>14.</strong> Grâce au rite la femme entrait dans le groupe et construisait une famille dont l’homme était le chef à l’extérieur, et elle le chef à l’intérieur. La classique économie du couple par répartition des rôles, des tâches et des lieux de pouvoir. Les garçons, en plus de la circoncision, n’étaient pas épargnés par la souffrance initiatique: <em>«Le marquage corporel, mais aussi les épreuves infligées étaient censés permettre l’incorporation des statuts respectifs de chacun. On recherchait délibérément l’atteinte à l’intégrité des corps, car l’enfant pour passer d’un état à un autre devait symboliquement mourir pour renaître autrement. C’était l’éducation par métamorphose. (...) A partir de ce moment-là, le groupe pouvait exiger de l’individu un autre comportement...»</em> On est donc devant des rites de passage, marqueurs d'une culture multimillénaire. Par comparaison notre culture a renoncé aux rites corporels de passage et les individus sont gardés enfants jusqu’à des âges avancés, émotionnellement dépendants et immatures.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>15.</strong> Hormis ces mythes et hypothèses la cause initiale de l’excision semble oubliée. On ne peut pas incriminer une supposée domination masculine qui n’est pas documentée. Mais on peut constater que les femmes y font recours massivement et délibérément, comme signe identitaire de genre et d’appartenance ethnique. Dans ces cultures les femmes parlent beaucoup ensemble. Un refus de l’excision se serait manifesté de longue date si elle n’était pas perçue dans une dimension identitaire et fondatrice, si ce n’était qu’une hypothétique soumission aux hommes. En l’état des choses, l’excision est une demande féminine et non masculine. On peut cependant supposer, suite à quelques témoignages, que les hommes ont été instruits par les femmes de ce que l’excision entrait dans le jeu des rôles sociaux, rôle où le chef de famille avait une fonction lui imposant des devoirs et non un privilège de domination dans une société tribale et clanique très réglementée.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>16.</strong> Toute référence à une domination masculine est un collage abusif d’une théorie non démontrée du féminisme politique. La théorie agit en contaminant les sociétés traditionnelles africaines. Une élite bourgeoise occidentale colonise culturellement des populations féminines africaines, que la journaliste féministe décrit elle-même comme <em>«souvent illettrées ou peu scolarisées»</em>. On croirait lire un document raciste du XVIIIe siècle! Les femmes africaines seraient donc peu capables de comprendre ce qui leur arrive. Cela dénote une condescendance et un esprit de domination culturelle et intellectuelle d’une incroyable arrogance. <em>«L’humanisme»</em> féministe cache un prédateur sans merci. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/70470913.jpg" target="_blank"><img id="media-136307" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/667073975.jpg" alt="excision,domination,homme,femmes,sexualité,identité,rite,culture,afrique,tradition,colonialisme,famille,ethnie,symbole,anthropologie,mythe,mali,reproduction,repassage des seins,bourdieu,moyen-âge,libe<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Soyons encore plus précis que précédemment. Une journaliste féministe affirmait sur son blog que les hommes savent exactement pourquoi ils veulent des femmes <em>«pures»</em> - c’est-à-dire excisées. Elle laisse entendre, selon la stratégie féministe d’accablement des hommes, que l’excision est voulue par eux. C’est faux. Elle est demandée par les femmes.</span></p>
hommelibre
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Les marches blanches rendent-elles les gens meilleurs?
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-08-02:3301736
2011-08-02T10:15:52+02:00
2011-08-02T10:15:52+02:00
Bruxelles et conséquences Cette affaire prit une telle ampleur à...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2103241761.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3209181766.jpg" id="media-92406" alt="marche2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" height="215" width="329" name="media-92406" /></a>Bruxelles et conséquences</b><br /> <br /> Cette affaire prit une telle ampleur à cause de l’horreur des faits, mais aussi parce que le nombre de victimes, le mode opératoire, les dysfonctionnements de la justice et la participation de la femme du violeur meurtrier l’ont rendue hors normes. La Marche blanche de Bruxelles fut un signal fort envoyé par la population aux responsables de la sécurité et de la justice.<br /> <br /> Les participants s’habillaient de blanc ou apportaient une fleur blanche, une rose ou un lys. Le blanc fut choisi comme symbole de l’innocence et de la pureté.<br /> <br /> Cette marche était une protestation morale et l’expression d’une très forte émotion collective, mais aussi un acte politique fort. L’attention portée au risque pédophile fut accentuée. Ce qui entraîna aussi des dérives: tous les pères devenaient suspects et beaucoup d’entre eux que je connais n’osaient plus prendre leurs enfants sur les genoux, par exemple, ou sourire à un enfant qui lui sourit. Les enseignants de l’Education nationale en France furent suspectés sur la recommandation de Ségolène Royal, et des centaines d’entre eux furent accusés et emprisonnés sur de simples rumeurs. Marie-Monique Robin, dans son enquête «L’école du soupçon», a dénombré 73% d’accusations injustes. La pédophilie était perçue comme un crime uniquement masculin. Depuis il y a eu l’affaire Fourniret, Outreau, et l’on a commencé à parler aussi de pédophilie féminine.<br /> <br /> A partir des crimes de Dutroux l’idée des marches blanches s’est développée. D’une part il y a eu des associations qui ont pris ce nom et qui se sont impliquées dans le débat politique et législatif de certains pays. D’autre part des marches blanches sont aujourd’hui organisées pour toute mort violente ou criminelle et particulièrement sordide. La démocratie fait que les grandes causes générales sont ensuite déclinées dans des cadres plus locaux.<br /> <br /> <br /> <b>Reconstruire un rite collectif</b><br /> <br /> Les plus récentes en France sont la semaine dernière celle pour Anne Caudal, la jeune femme enceinte tuée et en partie brûlée par son assassin et son ex-femme. Il y a eu celle pour l’adolescente tuée et brûlée à Tournon, laquelle marche fut le théâtre d’un drame: deux jeunes qui s’y rendaient ont été tués par un camion. Une autre marche a ensuite été organisée en leur honneur, non pas à cause d’une mort criminelle mais à cause de l’émotion suscitée par le contexte de ces morts. Ces marches sont devenues presque habituelles. Il y en a eu au Mexique pour dénoncer la violence et la criminalité. Et récemment, à une année d’intervalle, deux marches blanches ont été organisées dans la ville de Guise pour un chien martyrisé par son propriétaire.<br /> <br /> Elles sont donc des actes citoyens et politiques: l’expression d’une indignation et une dénonciation. Elles servent aussi de plus en plus à manifester un soutien à une famille et à une victime que l’on a connue.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3150234685.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/201333647.jpg" id="media-92407" alt="marche1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" height="201" width="302" name="media-92407" /></a><br /> En ce sens elles recréent le rite d’accompagnement des morts. Dans les villages d’autrefois, un décès - violent ou non - causait l’émoi dans toute la population. Le rite religieux était suivi par plus que la famille. Aujourd’hui ce rite funéraire se fait plus discret, peut-être à cause de la grandeur des villes où un mort est, sauf exception, plus anonyme. Les marches blanches sont comme la revalidation d’un rite funéraire, d’un accompagnement au mort, même si elles ne sont organisées que dans certains cas précis où le crime dépasse la moyenne du supportable.<br /> <br /> Recréer ce rite qui rend hommage aux morts est plutôt une bonne chose. Les civilisations commencent avec le langage, les outils, la structuration sociale et les rites mortuaires. Un autre aspect positif est le soutien apporté à la famille. Quand notre peine est partagée par le plus grand nombre elle est moins brûlante. La mort dans l’indifférence serait plus que la mort. Et les témoins peuvent eux aussi laisser s’exprimer le bouleversement qu’ils vivent et ne pas garder cela en eux.<br /> <br /> <br /> <b>Rendre l’humain meilleur?</b><br /> <br /> Les marches blanches réunissent donc des personnes autour d’une même émotion, dans le refus de la violence et du crime. Les participants incarnent des valeurs sociétales positives communes qu’ils espèrent rappeler à cette occasion.<br /> <br /> Mais est-ce suffisant pour changer le cours des choses et éradiquer la criminalité dénoncée? L’émotion peut-elle changer la société et nous changer nous-mêmes? Une fois le «devoir» de solidarité effectuée, et le temps passant, que reste-t-il de ce moment fort partagé tous ensemble?<br /> <br /> Les participants à une marche blanche se placent du bon côté de la barrière, celle de la moralité. Parmi eux il y a peut-être des délinquants, des criminels insoupçonnés, des personnes dont l’attitude d’esprit habituel est de mépriser les humains. Participer à une marche les rend-elle meilleurs?<br /> <br /> Une marche blanche, avec toutes ses raisons valables et son lot de bons sentiments, suffit-elle à donner envie aux gens d’agir autrement autour d’eux? Les éventuels délinquants prennent-ils conscience du mal qu’ils font au monde et aux personnes qui sont leurs victimes? Le choc d’un crime violent est-il de nature à nous réformer durablement? Ou est-ce que les bons sentiments n’ont qu’une durée limitée?<br /> <br /> Les victimes d’homicides représentent environ 0,001% à 0,002% de la population. Les crimes les plus sordides comme ceux qui suscitent des marches blanches ne sont qu’une petite partie de ce pourcentage. Est-il possible dans une société de vivre avec un risque zéro? Doit-on compter avec le risque que, sur quelques millions d’habitants, il y a quelques Dutroux? Et qu’ils ne sont pas réformables?<br /> <br /> Peut-être ne faut-il pas demander aux marches blanches plus que ce qu’elle peuvent donner: l’expression temporaire d’une émotion, la manifestation d’une solidarité et le rappel de valeurs. C’est déjà beaucoup que les citoyens se sentent concernés et se mobilisent. De par la force symbolique du rite, par le blanc, par la dénonciation sociale, elles semblent pourtant pourvues d’une ambition plus vaste: exorciser le mal de la société. Mais il faut probablement y voir une manière de ne pas laisser le dernier mot à ce mal et au crime.<br /> <br /> Je ne suis pas sûr que les marches blanches rendent l’humain meilleur mais au moins elles ne laissent pas le pire s’exprimer en dernier.</p><p style="text-align: justify;">La première marche blanche a été organisée le 20 octobre 1996 à Bruxelles. La participation varie selon les sources de 350’000 à plus de 600’000 personnes. Toute l’Europe s’était fortement émue du calvaire des deux fillettes, Julie et Melissa, mais aussi des autres victimes connues qui ont survécu.</p>
Marie GILLET
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11 avril 2011. Déjeuner chez ses vieux parents.
tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2011-04-13:2307079
2011-04-13T07:30:33+02:00
2011-04-13T07:30:33+02:00
Avoir le temps d’avoir des habitudes, des petits rites qui aident à...
<em><strong>Avoir le temps d’avoir des habitudes, des petits rites qui aident à maîtriser le temps : comme lundi dernier, déjeuner chez ses vieux parents. Il fait beau. On mange tranquille.</strong></em>
Aude
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Éveil du Rituel
tag:luxureartistique.blogspirit.com,2008-02-11:1483506
2008-02-11T11:35:00+01:00
2008-02-11T11:35:00+01:00
The Flood © 2008 Scott James Prebble Avons-nous dormi ?...
<div align="center"><img src="http://tn3-2.deviantart.com/fs25/300W/i/2008/036/0/0/The_Flood_by_scottjamesprebble.jpg" border="0" /><br /> <b>The Flood</b> © 2008 <a href="http://scottjamesprebble.deviantart.com/"><b>Scott James Prebble</b></a></div> <div align="center"> </div> <div align="center"><font color="#FF0000">Avons-nous dormi ? Avons-nous rêvé ?<br /> Le temps où le Rituel a été suspendu<br /> se compte-t-il en secondes ou en siècles ?<br /> Comme il est étrange que ce soit<br /> très précisément à l'instant où<br /> j'ai eu la sensation illusoire de<br /> me libérer de l'emprise des brumes<br /> que tout a basculé dans le Néant.<br /> Un Néant fort heureusement provisoire,<br /> puisque me voici à nouveau conscient,<br /> en ce lieu qu'ailleurs on appellait,<br /> ou appelle, ou appellera Cathédrale;<br /> en ce lieu multiplement habité,<br /> par les statues blafardes,<br /> par les brumes omniscientes<br /> nées du coeur vivant des Marais,<br /> par les pouvoirs de la Grande Prêtresse,<br /> par cet autel noir et glacé surtout,<br /> cet autel où vous êtes exposée nue,<br /> ouverte, absolument indécente.<br /> Quand l'indécence est absolue,<br /> est-elle encore indécence ?<br /> <br /> Je reprends peu à peu mes esprits.<br /> J'ai le souvenir d'une pluie battante,<br /> mais maintenant il neige lentement.<br /> Et l'atmosphère est plus glaciale<br /> que jamais. La pensée que le froid<br /> vous est certainement une torture<br /> effleure ma conscience, mais<br /> je ne m'y arrête pas; la compassion<br /> n'a pas sa place ici et maintenant.<br /> <br /> "On" (la Grande Prêtresse ?<br /> les brumes ? les statues ?<br /> je ne saurais le dire...)<br /> m'entrouvre les portes de votre<br /> esprit, sans doute pour que<br /> je sois envahi par l'immensité<br /> de votre Blasphème : vous avez osé<br /> penser ? croire ? désirer ? rêver ?<br /> que le Rituel pourrait s'accomplir<br /> sans la Grande Prêtresse !<br /> Et je n'ose répéter ici<br /> à quoi d'autre vous avez osé<br /> penser ? croire ? désirer ? rêver ?<br /> Difficile pourtant d'échapper<br /> à la conviction que vous allez<br /> me permettre de faire entrer<br /> le Rituel dans une nouvelle ère...<br /> Impossible pourtant d'échapper<br /> à la certitude que d'une façon<br /> ou d'une autre, et probablement<br /> de bien des façons différentes,<br /> vous serez mienne...<br /></font></div> <div align="center"> </div> <div align="center"><font color="#FF0000">Votre Blasphème est-il la cause</font></div> <div align="center"><font color="#FF0000">de la suspension du Rituel ?</font></div> <div align="center"><font color="#FF0000">Répondre à cette question</font></div> <div align="center"><font color="#FF0000">n'est pas en mon pouvoir.</font></div> <div align="center"><font color="#FF0000">Je peux seulement décider</font></div> <div align="center"><font color="#FF0000">de ne pas le retenir contre vous.</font></div> <div align="center"><font color="#FF0000">À moins, que plus tard,</font></div> <div align="center"><font color="#FF0000"> vous ne revendiquiez</font></div> <div align="center"><font color="#FF0000">la volonté d'en subir</font></div> <div align="center"><font color="#FF0000">toutes les conséquences...</font></div> <div align="center"> </div> <div align="center"><font color="#FF0000">Le Rituel doit maintenant<br /> reprendre son cours. "On" peut<br /> maintenant me refermer les portes<br /> du secret de vos pensées.<br /> La prochaine fois, c'est vous-même<br /> qui me les ouvrirez...<br /> Je m'approche lentement de l'autel,<br /> je contemple longuement le ballet<br /> des flocons qui dansent avant<br /> de mourir sur votre corps pâle.<br /> Du bout du doigt, pour la toute<br /> première fois, je vous touche,<br /> j'effleure votre peau blême...<br /> Vous êtes glacée et cela me plaît.<br /> Mon doigt glisse entre vos seins,<br /> virevolte jusqu'au nombril,<br /> s'approche de......<br /> <br /> J'entends des pas...</font><br /></div>
Aude
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Troisième élément
tag:luxureartistique.blogspirit.com,2006-10-26:1050881
2006-10-26T03:40:00+02:00
2006-10-26T03:40:00+02:00
Nus, indécents, enlacés, étreints jusqu'à l'étouffement, immobilisés par...
<font style="font-family: times new roman,serif" size="2">Nus, indécents, enlacés, étreints jusqu'à l'étouffement, immobilisés par l'insoutenable attente, tétanisés de crampes, </font> <font style="font-family: times new roman,serif" size="2">nos esprits toujours entremêlés, nous nous vidons de nos vies par le bas, par les pieds. Nos membres inférieurs semblent prendre racines et développer un réseau souterrain intriqué.<br /> <br /> Alors la terre se met lentement à monter, brune marée inéluctable, nous entraînant dans un courant qui veut nous arracher une fois de plus l'un à l'autre. Nos regards se supplient comme si nous avions notre mot à dire, comme si nous pouvions changer le cours du Rituel, comme si...<br /> <br /> Nous sommes encore étroitement soudés mais nous comprenons bien que la force de la terre montante va nous séparer, tester une fois de plus le mystère du Rituel. Le nouvel obstacle est devant nous et nous ne pouvons nous y résoudre, nous luttons vaillamment, nous accrochant par habitude à</font> <font style="font-family: times new roman,serif" size="2">notre utopie, cette chimère de nos fantasmes insensés.<br /> <br /> Et la terre monte toujours. Elle nous arrive à présent aux genoux, dans des remous de plus en plus violents et irrésistibles. Forts de nos épreuves, nous nous battons encore,...Pourquoi? Pour qui?<br /> <br /> Vous me regardez d'un oeil confiant embué de larmes. Je vous souris. Au même instant, nous avons compris...<br /> <br /> Nous lâchons prise de concert, tristes et apaisés, épuisés et satisfaits.<br /> <br /> Alors la vague brune me bascule, m'aspire, me siphonne loin de vous, et me fracasse contre les murs glacés du sanctuaire, brisant os et volonté. Je peux encore entendre le craquement de votre carcasse brisée, aussi malmenée que la mienne, puis les yeux, les oreilles, les poumons s'emplissent de terre et les restes d'énergie vitale finissent par s'échapper par les extrémités. C'est le néant. Je ne suis que terre meuble délivrée du joug du corps et de la pensée, soumise à l'omniscience suprême.<br /></font>
Aude
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”Rien n'est plus délicieux que l'attente de ce qui paraît inéluctable.” Anne Bernard
tag:luxureartistique.blogspirit.com,2006-09-02:974055
2006-09-02T06:43:54+02:00
2006-09-02T06:43:54+02:00
Nus, indécents, tendus de désir, étroitement entrelacés, les regards en...
<p align="justify"><span xml:lang="FR" lang="FR"><font size="3"><font face="Times New Roman">Nus, indécents, tendus de désir, étroitement entrelacés, les regards en miroir confondus d’éternité figée, l’expectative nous soumet, tentatrice et complice. Nos esprits toujours mêlés sont suspendus dans un même souffle, effluve d’attente.</font></font></span></p> <p align="justify"><span xml:lang="FR" lang="FR"><font size="3"><font face="Times New Roman">Qu’attendons- nous ? Trouvons-nous tant de plaisir au supplice de l’espérance ?</font></font></span></p> <p align="justify"><span xml:lang="FR" lang="FR"><font size="3"><font face="Times New Roman">Nous n’osons bouger de peur de faire fuir la magie de cet instant qui s’éternise et nos corps sont envahis de lassitude. Dormir, s’abandonner à la régénérescence du sommeil, votre âme le murmure à la mienne, la mienne à la votre. Mais nous le pressentons, dormir n’est pas une option, il nous faudra à nouveau bientôt, si tant est que bientôt puisse exister quand le temps perd sa durée, pouvoir compter sur toutes nos facultés combinées.</font></font></span></p> <p align="justify"><span xml:lang="FR" lang="FR"><font size="3"><font face="Times New Roman">Qu’attendons- nous ? Trouvons-nous tant de plaisir au supplice de l’espérance ?</font></font></span></p> <p align="justify"><span xml:lang="FR" lang="FR"><font size="3"><font face="Times New Roman">L’engourdissement nous gagne. La Troisième Conditions est bien la plus contraignante, la plus insupportable…L’entrelacement devient de plus en plus inconfortable, nos muscles se tétanisent mais nous maintenons l’immobilité, l’abandon absolu l’un</font></font></span> <span xml:lang="FR" lang="FR"><font size="3"><font face="Times New Roman">à</font></font></span> <span xml:lang="FR" lang="FR"><font size="3"><font face="Times New Roman">l’autre.</font></font></span> <span xml:lang="FR" lang="FR"><font size="3"><font face="Times New Roman">Au jeu de la patience, nos forces mentales conjuguées vaincront et l’expectative n’est qu'un test timide. Nos yeux papillotent, et nous puisons l’un dans l’autre, tour à tour l’énergie d’attendre encore. Nous avons les deux premières clés, nous avons survécus, plus intimes que jamais, ca n’est pas un peu d’attente qui va nous briser…</font></font></span></p> <p align="justify"><span xml:lang="FR" lang="FR"><font size="3"><font face="Times New Roman">Qu’attendons- nous ? Trouvons-nous tant de plaisir au supplice de l’espérance ?</font></font></span></p> <p align="justify"><span xml:lang="FR" lang="FR"><font size="3"><font face="Times New Roman">Nus, indécents, tendus de désir, étroitement entrelacés, les regards en miroir confondus d’éternité figée, l’expectative nous soumet, tentatrice et complice. Nos âmes accrochées à notre utopie, cette chimère de nos fantasmes insensés des Première et Deuxième clés, nos esprits toujours entremêlés résistent bravement au sommeil envoutant de la Troisième Condition.</font></font></span></p> <p align="justify"><span xml:lang="FR" lang="FR"><font size="3"><font face="Times New Roman">Nous attendons…</font></font></span></p>
Aude
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Seconde Incantation du Rituel
tag:luxureartistique.blogspirit.com,2006-08-12:944907
2006-08-12T22:05:00+02:00
2006-08-12T22:05:00+02:00
While the soul master looses his stamp With his so very shallow...
<div> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"><b><i><span style="font-size: 11pt"><font color="#FFFFCC">While the soul master looses his stamp<br /> With his so very shallow pretty tramp<br /> <br /></font></span></i></b></p> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"><b><i><span style="font-size: 11pt"><font color="#FFFFCC">The Third Visitor storms make me wet<br /> Withhold my breath and make me sweat<br /> In the clouds keeps transpiring his silhouette<br /> And his true love I can not forget<br /> <br /> The Fourth Visitor's calm stages a new set<br /> Anger vanishes and does not make me upset<br /> Our burning bodies melt in an heavenly duet<br /> And his pure love is my safety net<br /> <br /></font></span></i></b></p> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"><b><i><span style="font-size: 11pt"><font color="#FFFFCC">While the soul master looses his stamp<br /> With his so very shallow pretty tramp</font></span></i></b></p> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"> </p> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"> </p> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"> </p> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"> </p> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"><b><i><span style="font-size: 11pt"><font color="#FFFFCC">While the soul master looses his stamp<br /> With his so very shallow pretty tramp</font></span></i></b></p> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"> </p> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"><b><i><span style="font-size: 11pt"><font color="#FFFFCC">The Fifth Visitor is playing easy to get<br /> Escaping bravelly the exclusivity threat</font></span></i></b><b><i><span style="font-size: 11pt"><br /> <font color="#FFFFCC">Addicted we dance the softest minuet<br /> His eternal love is so perfect</font></span></i></b></p> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"> </p> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"><b><i><span style="font-size: 11pt"><font color="#FFFFCC">The Sixth Visitor and I have met<br /> <span style="font-size: 11pt">Others absences his attentions offset</span><br /> Of his tenderness I am forever in debt <script type="text/javascript"> //<![CDATA[ <!-- D(["mb","<br> His dream love protects without regret</span></i></b> </p> n <p styleu003d"margin:0in 0in 0pt;text-align:center" alignu003d"center"> <b><i><span styleu003d"font-size:11pt">n </span></i></b> </p> n <p styleu003d"margin:0in 0in 0pt;text-align:center" alignu003d"center"> <b><i><span styleu003d"font-size:11pt">nWhile the soul master looses his stamp<br> With his so very shallow pretty tramp </span></i></b> </p> nn </div> ",0] ); D(["ce"]); //--> //]]> </script><br /> His dream love protects without regret</font></span></i></b></p> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"> </p> <p align="center" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center"><b><i><span style="font-size: 11pt"><font color="#FFFFCC">While the soul master looses his stamp<br /> With his so very shallow pretty tramp</font></span></i></b></p> </div> <p><br clear="all" style="display: none; font-size: 8px" /> <font color="#FFFF66"> </font></p> <p> </p>
Aude
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Attente du Rituel ou Rituel de l'Attente?
tag:luxureartistique.blogspirit.com,2006-08-01:925232
2006-08-01T22:40:00+02:00
2006-08-01T22:40:00+02:00
Nue, indécente, ruisselante,...
<div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://luxureartistique.blogspirit.com/images/medium_Etoile_du_Rituel.jpg"></a></div> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://luxureartistique.blogspirit.com/images/medium_Etoile_du_Rituel.2.jpg"></a></div> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://luxureartistique.blogspirit.com/images/medium_Etoile_du_Rituel.3.jpg"></a></div> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://luxureartistique.blogspirit.com/images/medium_Etoile_du_Rituel.4.jpg"></a></div> <div style="text-align: center"><img src="http://luxureartistique.blogspirit.com/images/medium_Etoile_du_Rituel.5.jpg" alt="medium_Etoile_du_Rituel.5.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></div> <p align="center"><br /> <img src="http://www.blogspirit.com/admin/graphics/insert-multimedia.jpg" alt="http://luxureartistique.blogspirit.com/files/The_Storm_Makers_Song.mp3" /></p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><span xml:lang="FR" style="font-size: 10pt; line-height: 150%" lang="FR"><font color="#FFFF66" face="Times New Roman"><b><i>Nue, indécente, ruisselante, frissonnante sur la pierre glaciale, abandonnée à mon insondable vide interieur , l'orage, amant insatiable, attise ma solitude vertigineuse...Les pas sont venus et sont repartis, ne laissant que la Première Incantation et la douleur perçante de vos pensées et des brumes qui me donnent la nausée. Le temps est immobile, suspendu, meme l'eau ne coule plus, elle est figée comme prise par les glaces et pourtant toujours liquide. Est-ce la mort? Morte je ne pourrais pas sentir mon indécence tendre tous vos muscles et bruler vos entrailles. Non, c'est le lent poison des brumes qui se répend en moi et rigidifie mon sang. Je me fonds dans le givre du marbre, sculpture de votre désir, modelage de votre concupiscence, statue de votre luxure. Chaque image que votre esprit dessine, mon corps vous la réflechit comme un mirroir, les brumes forment un écran proctecteur au travers duquel vous ne pouvez plus m'atteindre. Le peu que je savais, je ne le sais plus et votre âme flotte autour de moi comme un fantôme, vous semblez encore plus confondu que moi. La Grande Pretresse ne viendra plus, elle sait que nous pouvons accomplir le Rituel seuls sans son assistance. Elle a senti que cette fois n'est pas comme les autres, que par votre choix incomprehensible, le Rituel est entré dans une nouvelle dimmension, une nouvelle ère. Elle ne comprend plus les signes des brumes mais elle perçoit tres nettement qu'elle doit rester à distance pour que la Prophécie se réalise. C'est bien de cela qu'il s'agit, en me selectionant, moi, l'Imparfaite, le fruit mur, vous avez sans le vouloir déclenché l'avènement de la Prophécie et le Rituel doit être ré-inventé.</i></b></font></span></p> <p align="justify"><span xml:lang="FR" style="font-size: 10pt; line-height: 150%" lang="FR"><span xml:lang="FR" style="font-size: 10pt; line-height: 150%" lang="FR"><font color="#FFFF66" face="Times New Roman"><b><i>Nue, indécente, ruisselante, frissonnante sur la pierre glaciale, abandonnée à mon insondable vide intérieur, mon âme s'élève hors de moi pour prendre possession de la vôtre, les brumes nous fusionnent. Les statues s'animent lentement à la vie autour de vous, s'approchent et viennent retirer de leur doigts gelés un à un vos atours, dévoilant petit à petit l'indécence de votre désir.</i></b></font></span></span></p> <p align="justify"><span xml:lang="FR" style="font-size: 10pt; line-height: 150%" lang="FR"><span xml:lang="FR" style="font-size: 10pt; line-height: 150%" lang="FR"><span xml:lang="FR" style="font-size: 10pt; line-height: 150%" lang="FR"><span xml:lang="FR" style="font-size: 10pt; line-height: 150%" lang="FR"><font color="#FFFF66" face="Times New Roman"><b><i>Nu, indécent, ruisselant, frissonnant, vous prenez place à mes côtés sur la pierre glaciale, abandonné à votre insondable vide intérieur, bientôt le Rituel va commencer, et la Prophécie s'accomplira.</i></b></font></span></span></span></span></p>
Aude
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”La douleur, c'est le vide.” Jean-Paul Sartre
tag:supplementd-amesoeur.blogspirit.com,2006-07-29:924741
2006-07-29T16:04:10+02:00
2006-07-29T16:04:10+02:00
Ne pas penser. Surtout ne penser à rien. Débrancher les larmes....
<p align="center"><br /> <img src="http://www.blogspirit.com/admin/graphics/insert-multimedia.jpg" alt="http://supplementd-amesoeur.blogspirit.com/files/04-Goodbye_My_Lover.mp3" /><br /></p> <p>Ne pas penser.</p> <p>Surtout ne penser à rien.</p> <p>Débrancher les larmes.</p> <p>Peut-être qu'en faisant le vide complet peut-on se sentir moins vide, moins vidée, moins abandonnée, moins inutile, moins impuissante.</p> <p>Réussir à anesthésier le manque, l'effacer, le remplacer par le néant, lui subsituter une parfaite vacuité, l'échanger contre l'oubli, l'anéantissement, la suppression, l'érradication.</p> <p>Se concentrer juste sur un souffle, le prochain. Abstraire tout le reste, juste inspirer du bout du coeur, exangue, ralentir encore dans un soupir et expirer délicatement pour ne pas le briser. Fin cristal fissuré de toutes parts, un courant d'air et il ne reste plus qu'un tas de cendre.</p> <p>Consummer l'absence jusqu'à la dernière étincelle, jusqu'au dernier soubressaut de lumière.</p> <p>Et puis jouir, encore, encore, encore, encore. Jouir d'une jouissance incongrue, hors sujet, hors contexte, de ce plaisir indescriptible de la <a target="_blank" href="http://supplementd-amesoeur.blogspirit.com/archive/2006/07/18/les-plaisirs-de-l-amour-font-oublier-l-amour-du-plaisir-ala.html" title="Les 8 Marches...">8ème Marche</a>. Se concentrer juste sur un orgasme, le prochain. Dernier amarre avant la dérive, le naufrage, la perdition.</p>
Aude
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”Quand on est enfant, on n'a pas de mains, on a des menottes, alors on est très attaché à ses parents.” Vincent Roca
tag:supplementd-amesoeur.blogspirit.com,2006-07-28:923199
2006-07-28T07:47:45+02:00
2006-07-28T07:47:45+02:00
Maintenant qu'il est "attaché" notre fillot est transformé... Il a enfin le...
<p>Maintenant qu'il est "attaché" notre fillot est transformé... Il a enfin le visage detendu et confiant d'un petit garçon épanoui de 7 ans et demi.</p> <p>Bien sur, ses "araignées" viennent encore le hanter parfois et il lui arrive aussi de se laisser tenter par ses shémas de relation négative, mais soit il s'autorégule, soit l'application de nos stratégies se révele efficace.</p> <p>En regardant ces près de 3 ans qui nous ont été nécessaires pour en arriver là, il paraît évident que ce parcours a été presque plus le mien que le sien, avec clairement une accélération du changement dans les 6 derniers mois...depuis les premiers billets sur ces pages.</p> <p>Au plus fort de la lutte contre l'infertilité, alors que face à l'inconpréhension totale parfois meme la culpabilisation de nos proches et de nos amis, nous cherchions de l'aide, n'importe quel soutien qui aurait pu mettre un sens sur cette ineptie, j'avais été choquée de constater que tous les groupes de soutien et autres associations avaient été crées par des couples qui avaient finalement réussi à procréer au bout d'un nombre d'années considérable et souvent aux prix d'efforts héroïques contre tout pronostique médical. Tous étaient là pour entretenir l'espoir, un espoir qui était déjà le nôtre chaque mois, puisque qu'aucune cause connue d'infertilité n'avait été détectée chez nous... Voyez cher couple infertile, si vous essayez assez fort, comme nous, vous y parviendrez! Une seule question m'obsédait, comment gérer l'échec? Comment regarder un enfant sans pleurer? Comment ne pas culpabiliser ses amies lorsqu'elles "tombent" enceintes presque sans le vouloir, ou son frére qui précipite un marriage parce qu'il attend un heureux évènement et qui n'arrive pas à le dire, malgré toutes les perches que je lui tends, et qui finit par le faire en larmes au moment du départ...Pas de litérature, ni assistance d'aucune sorte à part un psy qui devait penser que mon infertilité venait de la psychose de Maman qui est sensée être héréditaire et propose un travail de longue haleine...Et donc, c'est seuls que nous avons fait face...Juste nous, tant bien que mal...Avec au fond de nous le sentiment qu'il doit y avoir un sens à cette souffrance...<br /> <br /> Et oui, il y avait bien un sens, nous étions "faits" pour adopter ces 2 petites ames perdues...</p> <p>Pourtant, le défi dans lequel nous nous sommes engagés dépassait largement nos attentes les plus pessimistes. Il y a tout juste un an, si j'avais blogué (malgre l'arthrite), ces pages auraient parlé de ma terreur d'être la Maman d'un futur tueur en série...Et à nouveau, nous avons été confronter au même mur d'incompréhension de nos proches et de nos amis, et si vous aviez commenté, certains auraient dit des choses comme "Avec assez d'amour tout est possible", sans comprendre à quel point un enfant atteint d'un tel trouble est doué pour empêcher la figure maternelle, centre de sa colère contre le monde des adultes, de l'aimer...Sans comprendre la dynamique relationnelle familiale qui ne s'exprime jamais hors du cadre du foyer...Sans comprendre que l'amour n'est pas suffisant... Et une fois de plus, face a un obstacle qui me semble insurmontable, je me documente, je cherche, j'apprends, je synthetise. A nouveau peu, fort peu de literature ou de recherches sur ce sujet relativement nouveau, mais j'absorbe tout comme une éponge, et j'assemble ma propre thérapie à partir de ce que je parviens à glaner ici et là et en laissant parler mon intuition et celle du Prince (qui lui aussi aurait trés bien pu devenir un grand pervers, mais c'est une autre histoire). D'abord, il a fallut accepter que la mère est la personification de sa douleur, que c'est toujours contre moi que sa colère est dirigée mais que ça n'est pas personnel. Et ensuite, il a fallut comprendre ses propres troubles de l'attachement pour pouvoir apprendre les gestes maternels jamais reçus, particulièrement ceux de consolation et d'apaisement. Et enfin, nous nous sommes apprivoisés à l'aide de quelques rites...<br /> Rite N° 1: Fillot désire quelque chose, il ne l'obtiendra pas s'il n'en fait pas la demande lui-mème (au lieu d'envoyer sa soeur) en regardant Maman dans les yeux. Et il en faut de la patience pour attendre que les mains se retirent du visage et que les yeux s'ouvrent...Et il en faut de l'opiniatreté pour ne jamais céder à la facilité de dire oui sans que la condition ne soit remplie...<br /> Rite N°2: A toute colère du Fillot, justifiée ou non, réduire la distance physique entre lui et moi, jusqu'au touché...Là encore, on pourrait facilement sous estimer l'ampleur de cette tâche qui paraît si simple, mais chaque jour, ma détermination à me tenir à ce rite est testée.<br /> Rite N°3: La fameuse chanson du soir, chaque soir, mème malade ou absente...Une chanson simple qui parle juste d'amour...</p> <p>Il nous reste encore un long chemin à parcourir, mais au moins nous sommes à présent sur la bonne voie!</p>