Last posts on respire2024-03-29T09:16:28+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/respire/atom.xmlMarie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.htmlLivres du matin / du sac à main / du soir.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2020-02-12:31468022020-02-12T06:50:12+01:002020-02-12T06:50:12+01:00 Le matin, Respire , un témoignage dans lequel l’auteur, Stéphane Haskell,...
<em><strong>Le matin, <u>Respire</u>, un témoignage dans lequel l’auteur, Stéphane Haskell, explique comment le yoga lui a permis de retrouver sa mobilité, en alternance avec la nième lecture d’<u>Une année à la campagne</u>, de Sue Hubbell dont on retrouve une phrase soulignée, page 142 : « Comme nombre de mes voisins je suis pauvre. Je vis avec des revenus bien inférieurs au seuil de pauvreté – bien que je n’aie pas l’impression d’être pauvre lorsque les arbres de Judée et les cornouillers fleurissent en même temps. » <br />Dans le sac à main, le cahier à la jolie couverture en scrapbooking reçu en cadeau dédié aux notes qu’on prend pour le prochain roman en cours.<br />Le soir, toujours <u>Un roi sans divertissement</u> de Giono dont la lecture se savoure parfois ligne à ligne, en alternance avec <u>Qui prend la mouche</u>, de M.C. Beaton, un roman policier so british.</strong></em><br />
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlPollution de l'air : la France va-t-elle être condamnée pour ”carence fautive” ?tag:maplanetea.blogspirit.com,2019-05-28:33173332019-05-28T17:00:00+02:002019-05-28T17:00:00+02:00 En mars 2014, à l’occasion de la plainte contre X déposée par Écologie...
<p>En mars 2014, à l’occasion de la<strong> plainte contre X déposée par <a href="http://ecologiesansfrontiere.fr/" target="_blank" rel="noopener">Écologie sans Frontière</a></strong> au pôle santé publique du Parquet de Paris, <strong><a href="https://www.respire-asso.org/" target="_blank" rel="noopener">Respire</a></strong> avait lancé<strong> un appel à témoignages</strong>. En deux ans, l'association en avait reçu plus de 500. En décembre 2016, de nombreuses métropoles françaises étaient asphyxiées par <strong>un pic de pollution long et intense</strong>, causant une augmentation significative des cas de pathologies respiratoires. Pour les deux ONG, cet épisode révélait une nouvelle fois la carence de l’État et l’obligation qu’il a de maintenir les taux de pollution en dessous des valeurs limites.<strong> </strong></p><p><a href="https://www.aphp.fr/actualite/liens-entre-asthme-et-pollution-le-point-sur-les-travaux-menes-lap-hp" target="_blank" rel="noopener"><strong>L’étude Pollux</strong></a> faisant le lien entre les niveaux de pollutions et l’augmentation des <strong>cas de pathologies respiratoires</strong> déclenchait alors des actions contre l’État Français engagées par le<strong> cabinet TTLA</strong> (Maître François Lafforgue), en commençant par<strong> Clotilde Nonnez</strong>, une Parisienne de 56 ans, "figure de proue" de <strong>plusieurs dizaines de requérants</strong> partout en France, à Paris, Lyon, Lille et Grenoble. Respire et Ecologie sans frontière et d'autres associations ont accompagné ces particuliers pour demander réparation du préjudice qu’ils ont subi.</p><p><strong>Première audience publique en France</strong></p><p>Finalement, <strong>le premier recours en indemnisation contre l’État, pour carence fautive</strong>, sera plaidé devant le Tribunal Administratif de Montreuil. Une première en France. Les requérantes sont <strong>une mère et sa fille</strong>, victimes de problèmes respiratoires liés à la pollution de l’air dans l’agglomération parisienne. Toux persistante, bronchites à répétition avec des signes d’asthme pour <strong>la mère, Farida</strong>, qui veut conserver l'anonymat, avec des arrêts de travail fréquents ; bronchiolites, rhinopharyngites et crises d’asthme pour sa fille alors enfant. Leur état de santé s'aggrave durant le pic de pollution de fin 2016. Elles résidaient à cette époque dans le 93, à Saint-Ouen, entre le périphérique, l’avenue Gabriel Péri et l’avenue Victor Hugo, deux avenues très fréquentées. Depuis, elles ont déménagé en province et leur état de santé s’est amélioré. </p><p><strong>La carence fautive de l’État est double</strong></p><p>Aujourd’hui, Farida et sa fille réclament un total de <strong>160.000 euros d’indemnisation</strong> pour le préjudice qu’elles estiment avoir subi et dont elles teinnent l’Etat pour responsable. Selon leur avocat, François Lafforgue, la carence fautive de l’État est double. Le 19 novembre 2014, saisie en interprétation du droit par la Cour suprême du Royaume-Uni, la<strong> Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE)</strong> de Luxembourg a jugé que le <strong>respect des normes de qualité de l’air</strong>, en matière de dioxyde d’azote et de benzène, constitue pour l’Etat une obligation de résultat. Ce qui signifie que si les valeurs limites sont dépassées, comme c'est le cas en France, les États sont fautifs. Depuis près de dix ans, la France fait l’objet de mises en demeure et autres avis motivés de la Commission européenne pour les particules fines (PM10) et le dioxyde d’azote (NO<sub>2</sub>).</p><p>Par ailleurs, la requérante estime que les autorités publiques hexagonales n’ont pas pris de <strong>mesures efficaces</strong> lors du pic de pollution de fin 2016 et, lorsqu’elles en ont pris, elles n’ont pas veillé à leur application.</p><p><strong>Vers l'expertise</strong></p><p>Les services de l'Etat, de leur côté, reportent la faute sur la victime, estimant que le dommage qu’elle a subi est « la conséquence directe et exclusive d’un choix strictement personnel ». A savoir, ne pas avoir déménagé et quitté une ville polluée alors qu’elle savait sa santé fragile... Selon les conclusions du rapporteur, avant de rendre son jugement, <strong>le tribunal doit vérifier si les troubles médicaux sont dus à la pollution de l’air.</strong> « Si on se dirige vers une expertise, c’est que le rapporteur considère qu’il y a eu carence de l’Etat et préjudice, et qu’il faut désormais s’assurer du lien de causalité, estime Me Lafforgue. C’est déjà une avancée importante pour les victimes de la pollution de l’air et tous les habitants de la région parisienne. »</p><p>Le tribunal administratif de Montreuil rendra son jugement dans une quinzaine de jours. S’il donne raison aux requérantes, des milliers de Français qui souffrent des effets de la pollution pourraient demander des comptes à l’Etat pour qu’il se décide enfin à agir. Au total,<strong> plus d'une cinquantaine de personnes</strong>, partout en France, sont actuellement engagées dans des actions similaires contre l'Etat, ajoute Sébastien Vray, fondateur et porte-parole de l'ONG Respire, qui accompagne les requérants, avec d'autres associations. En juin, trois autres dossiers de personnes disant souffrir de la mauvaise qualité de l'air doivent être examinés par le <strong>tribunal administratif de Paris</strong>, poursuit Me Lafforgue. Dont celui de Clotilde Nonnez.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener"><strong>Cathy Lafon </strong></a>avec l'AFP</p><p><strong>►L'INFO EN PLUS</strong></p><ul><li><strong>Ecouter le témoignage de Farida, publié sur le site Internet de Respire : </strong></li></ul><p><iframe width="100%" height="166" scrolling="no" frameborder="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/626856990&color=247cb4"></iframe></p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la pollution de l'air :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pollution+de+l%27air" target="_blank" rel="noopener"> cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-365196" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/576162758.2.jpg" alt="pollution air.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Considèrant que les pics de pollution dans l'agglomération parisienne ont accentué leurs troubles respiratoires, deux femmes ont déposé un recours en justice contre l'Etat. Photo AFP</em></span></p><p style="text-align: left;">Ce mardi, l’Etat se retrouve sur le banc des accusés pour son incapacité à protéger les citoyens contre la <strong>pollution de l’air</strong>. Le<strong> tribunal administratif de Montreuil</strong> examine <strong>un recours déposé par une mère et sa fille</strong>. Souffrant de problèmes respiratoires, elles réclament 160.000 euros d’indemnisation à l'Etat, accusé de "carence fautive". Une audience publique historique qui constitue une première en France. </p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlAsphyxietag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2014-11-20:30226552014-11-20T22:18:00+01:002014-11-20T22:18:00+01:00 Soyons francs, Mélanie Laurent est meilleure actrice que réalisatrice. Si la...
<p>Soyons francs, Mélanie Laurent est meilleure actrice que réalisatrice. Si la fin de <em>Respire</em> confère au film une tension dramatique indéniable, elle lui fait défaut à peu près tout le long. Le début, surtout, m'a fait pousser des soupirs : la lycéenne un peu effacée avec son Eastpack sur le dos, les amies à qui elle claque la bise, la nouvelle qui arrive... non seulement tout cela a été vu et revu, mais cela sonne faux, archi-faux – surtout le cours de philo, dans la droite ligne de <a href="http://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/archive/2013/10/21/la-vie-d-adele-est-tout-a-fait-fascinante-2981936.html" target="_blank"><em>La Vie d'Adèle</em></a>. Par pitié, chers réalisateurs, cessez de mettre en scène des cours de philosophie à mi-chemin entre le théâtre et la discussion de groupe, où le prof ressemble à un coach de développement personnel. D'avance merci.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Une fois sorti du lycée, on se met à respirer et le film prend peu à peu autour de Charlène-auto-surnommée-Charlie et Sara, la première tombant sous le charme de la seconde. Charlie, c'est la fille qui s'habille passe-partout, s'attache les cheveux vite fait pour ne pas être gênée, fait la bise à son petit groupe de copines en arrivant au lycée et se trimballe avec un Eastpack orange. C'est moi, c'est ma cousine, c'est un tas de filles. Sara, c'est la fille en mini-short que tout le monde regarde et écoute, qui a toujours une longueur d'avance, un truc cool à raconter et une crinière de cheveux lâchés. C'est la fille qui fascine par son aplomb et dérange par le sans-gêne auquel il confine.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Flattée que Sara l'ait choisie comme amie, Charlie ne se rend pas compte qu'elle devient peu à peu son faire-valoir. Ou plutôt, lorsqu'elle s'en rend compte, c'est trop tard : elle est déjà devenue dépendante de l'attention que Sara lui prête et lui retire sans cesse, aussi accro à sa soi-disant amie que sa mère l'est à son père. Celui-ci va et vient à sa guise, certain d'être à son retour pardonné – pour quels écarts, on ne le saura pas, cela n'a guère d'importance. Ce qui importe, c'est cette relation où celui qui souffre continue d'aimer celui qui le fait souffrir, malgré ou à cause du fait qu'il le fasse souffrir. Mélanie Laurent nous en offre une métaphore aussi magistrale qu'indésirable sous la forme d'un documentaire de SVT, qui n'a pu exister qu'à l'époque des VHS, où l'on observe un parasite enlacer un géranium jusqu'à l'étouffer. Inutile de dire que Sara et Charlie sont plutôt de belles plantes.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Il n'y a pas besoin de violence physique (ni même verbale, à la limite) pour que la mère adopte les mécanismes psychologiques de la femme battue. Il n'y a pas plus besoin de manipulation sordide pour que Charlie tombe sous l'emprise de Sara, reproduisant le schéma familial dans son cercle amical. C'est simple comme une adolescente avec un complexe d'infériorité (une ado, quoi) qui se lie avec une adolescente chez qui ce complexe d'infériorité s'est inversé en complexe de supériorité. Ma cousine avait une copine comme ça, je me souviens, toujours plus importante, toujours plus belle, toujours plus au centre de l'attention – toujours plus pimbêche, rappelait-on régulièrement à ma cousine, quand elle commençait à trop se dévaloriser.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">La Sara, elle, réussit à se faire aimer de l'entourage de Charlie et, ce faisant, à l'en couper. Sa méchanceté, jamais plus visible qu'une indifférence manifeste, passe sous les radars ; on ne voit que les marques d'affectation qu'elle donne, au bon moment, au moment où l'on est sur le point de décrocher, et par lesquelles elle renverse les rôles, au point de faire douter Charlie de sa propre culpabilité. L'équivalent amical du pervers narcissique, quoi – qui, selon votre personnalité et votre résistance, peut vous faire de l'ombre et vous empêcher de vous épanouir ou carrément vous pourrir la vie. Vous empêcher de respirer. Et quand, comme Charlie, on est asthmatique, cela peut prendre des proportions dramatiques.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">De <em>Respire</em>, je retiendrai surtout un visage. Non pas tant celui de Lou de Lâage (qui a par moments un petit côté Arielle Domsbale) que celui de Joséphine Japy, diaphane, même fermé.<br /><br /></p><p><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Respire-Charlie_zpsee2098d4.jpg" alt=" photo Respire-Charlie_zpsee2098d4.jpg" width="95%" border="0" /></p>
Action Barbèshttp://actionbarbes.blogspirit.com/about.htmlNouvelle zone interdite à la circulation autour de l'avenue Trudainetag:actionbarbes.blogspirit.com,2012-07-15:29143832012-07-15T07:00:00+02:002012-07-15T07:00:00+02:00 Un nouveau Paris Respire dans le 9e dès aujourd'hui A...
<p class="article-title" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium; color: #3366ff;">Un nouveau Paris Respire dans le 9e dès aujourd'hui</span></strong></p><p> </p><p><img class="image-article" src="http://mairie09.paris.fr/mairie09/document?id=16136&id_attribute=111" alt="" width="181" height="134" align="right" /></p><p style="text-align: justify;"><span class="page-title">A partir de ce week end, vous pourrez profiter d’une grande zone de promenade libre de toute circulation automobile, chaque dimanche après-midi et jour férié de 14h à 18 (19h l’été) dans le secteur de l'avenue Trudaine.</span><br />C'est la deuxième zone « Paris Respire » mise en place dans l’arrondissement, où les opportunités ne sont pas légion, rues pentues, zones de grande chalandise, ou de trafic automobile supposé impossible à détourner.<br />Lors de la réunion en mairie du 9e en mars dernier, les élus avaient proposé deux périmètres possibles : aidés par un sondage sur le site de la mairie, ils ont finalement décidé d'opter pour le plus grand périmètre proposé. (voir le plan ci-dessous).<br /><br /><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/02/02/1218475935.jpg" alt="1218475935.jpg" width="254" height="190" />Une grande zone de promenade sera libre de toute circulation automobile, chaque dimanche après-midi et jour férié de 14h à 18h (et jusqu’à 19h l’été) dans ce quartier de l’avenue Trudaine, déjà relativement calme. <br /><br />Piétons, rollers, vélos, sont les bienvenus. Nous souhaitons toutefois que chacun sache respecter l'autre.</p><p style="text-align: justify;">Pour les riverains, il est prévu qu'ils puissent accéder à leur domicile en présentant la carte grise du véhicule aux entrées de la zone. Libre accès est laissé également aux véhicules d'urgence.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-680370" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/01/02/1146671246.jpg" alt="paris,respire,trudaine,zone,circulation" /></p><p style="text-align: justify;">Si l'on devait malgré tout marquer sa différence dans la satisfaction globale qui semble accueillir le projet, ce serait pour dire que nous regrettons la mobilisation de personnels de police ou assimilés que ces zones nécessitent. En effet, ces périmètres de libre circulation piétonne ne sont respectés qu'à condition d'en interdire l'accès, non pas seulement par des barrières amovibles mais par des agents de surveillance de la Ville, de surcroît en horaire du dimanche ou de jours fériés. Or, il est bien d'autres tâches en ville qui demandent la présence de ces personnels, dont on ne peut augmenter les effectifs en période de vaches maigres. Il faut faire des choix. Ici, le choix, cela a été de pacifier et de sécuriser les abords de l'avenue <a title="Charles Trudaine" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Trudaine" target="_blank">Trudaine</a>...</p><p style="text-align: justify;">Dans le même esprit, c'est à dire la sécurité et la prévention, pourquoi ne pas fermer la même avenue Trudaine au droit du lycée <a title="Jacques Decour" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Decour" target="_blank">Jacques-Decour</a>, toute l'année et de jour comme de nuit. Les accès sont préservés jusqu'au niveau de la rue Rodier d'un côté et jusqu'à la rue <a title="Jean-Baptiste Gaspard Bochart de Saron" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Baptiste_Gaspard_Bochart_de_Saron" target="_blank">Bochart de Saron</a> de l'autre. Cette neutralisation supprimerait tout risque au niveau de l'etablissement scolaire et ne contraindrait pas beaucoup la circulation automobile, qui peut encore aller d'ouest en est par le boulevard de Rochechouart et d'est en ouest par la rue Condorcet. A méditer.</p>