Last posts on puccini2024-03-28T12:56:06+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/puccini/atom.xmlCARONhttp://www.cequiest.com/about.htmlLa Bohème à l’Opéra Bastille, jusqu’au 31 décembre 2017tag:www.cequiest.com,2017-12-01:30992882017-12-01T23:23:00+01:002017-12-01T23:23:00+01:00 Il y a eu l’époque des...
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><a href="http://www.cequiest.com/media/01/02/269966058.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-978850" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.cequiest.com/media/01/02/410615819.jpg" alt="claus guth,henry murger,benjamin bernheim,roberto tagliavini,artur ruciński,andrei jilihovschi,aida garifullina,guerassim dichliev,nicole car,marcel marceau,gustavo dudamel,la bohème,puccini,opéra bastille" /></a>Il y a eu l’époque des Castafiore et divas, des sopranes capricieuses, et leurs versions masculines, Caruso et autres ténors héroïques et basses tourmentées. Puis vint une longue période vouée aux chefs d’orchestre, géniaux, parfois tyranniques, souvent mégalomaniaques… Aujourd’hui, la dynastie des metteurs en scène règne. Inexpugnable. Interminable. Les critiques musicaux s’excitent et les directeurs de Théâtre et d’Opéra se disputent la partie usant d’un langage tarabiscoté et emprunté aux amateurs d’art contemporain les plus radicaux. Pour provoquer, certains metteurs en scène n’hésitent pas à aller puiser dans les instants les plus sombres de notre histoire (guerre, nazisme, djihadisme,…) et à montrer les dérapages de notre Humanité de la façon la plus crue qui soit (violences, abus sexuels, …). A Bastille pour <em>La Bohème</em> de Puccini proposée par Claus Guth, il n’est pas question de secouer la frange conservatrice du public lyrique, Claus Guth n’a pas la réputation sulfureuse mais plutôt élégante.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Ambiance, <em>2001 l’Odyssée de l’Espace</em>. Le film de Stanley Kubrick est inévitable : blancheur clinique du décor, inclinaison (très belle) du plateau symbolisant une entrée dans l'apesanteur, … Les fumées noires, qui s'échappent des toits gris de Paris, du roman de Henry Murger sont bien éloignées de cet environnement intersidéral, mais la transposition temporelle n’émeut plus personne, elle est devenue presque conventionnelle. Soit. Les astronautes sont en stase pour parcourir la longueur infinie du voyage, une sorte d’hibernation programmée. Les souvenirs viennent peupler ce profond sommeil souvent interrompu par des incidents techniques. L’espace est un univers difficile et hostile. <br /></span></span><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Le public de Bastille est donc invité à visiter les rêves de Rodolfo ; et, pour son plus grand confort, l’ordinateur de bord se charge de tout expliquer entre chaque tableau dans un langage très simpliste. Dans l’espace, il vaut mieux être guidé pour ne pas s’égarer. Malgré ces efforts, dans la salle de Bastille ce soir là, les soupirs et les rires laissent penser que certains sont pourtant déjà perdus. Le premier acte semble vite passer, et à l’entracte cela bourdonne autour des bars à sandwichs, il y a ceux qui <em>adorent</em> et ceux qui ne <em>comprennent rien</em>. La mécanique est lourde, pourtant comme en matière d’art pictural justement, il serait bon que le public commence à noter que l’important n’est pas de «<em>comprendre</em>» mais de «<em>ressentir</em>».</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Le rideau se lève sur un désert lunaire et glacé, la neige tombe sur le plateau (étrange pour un environnement sans oxygène). "<em>Il neige sur Paris</em> " : la salle éclate de rire. <br />Les spationautes agonisent. Rodolfo a bien du travail, ça va mal là-haut. Le ténor Benjamin Bernheim tente de réparer branchements et appareils lunaires, il s’avère être un piètre technicien mais un chanteur exceptionnel à la voix pure et si naturelle ! Seulement voilà, le vaisseau est en perdition, il aurait peut-être mieux fallu que le gars soit plus fort en bricolage qu’en art lyrique. Les artistes sont alignés et repoussés au bord de la fosse d’orchestre tant le décor imposant occupe la profondeur du plateau. Les fêtes passées et regrettées, aux côtés de ces amis Marcel (Artur Ruciński), Shonnard (Andrei Jilihovschi) et Colline (Roberto Tagliavini), trio très adroitement distribué, réconcilient avec le Paris insouciant des années 30, une table de bistro, des garçons de café, un chapeau haut de forme ou une poignée de paillettes suffisent à l'affaire. Dans un véritable esprit de troupe, les artistes rivalisent de talents, un régal à écouter et à voir, dans une mise en scène qui s’avère finalement très classique. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Le Chœur de l’Opéra, et le chœur d’enfants de la Maîtrise des Hauts-de-Seine font fondre le vaisseau banquise, déjà bien entamé, par des séquences rythmées. Aida Garifullina est une très efficace et séduisante Musette, et Nicole Car est une Mimi peut-être un peu trop fragile ce soir là… Et puis, il y a le Maître de Cérémonie, Guerassim Dichliev, un mime épatant, héritier de Marcel Marceau, il pimente les différents tableaux en apportant mille éléments de décors, personnages poétiques, et intentions scintillantes.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">La musique est d’une beauté inouïe, le chef Gustavo Dudamel est d’une virtuosité absolue, entre autorité et nuances, le jeune Maestro Vénézuélien fait vibrer et monter en puissance le brillant Orchestre de l’Opéra de Paris et soutient les chanteurs avec grâce.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Puccini est à son apogée, mes larmes coulent. Finalement, c’est ce qu’on retiendra la musique et ses interprètes. La mise en scène de Claus Guth manque de parti pris, peut-être aurait-il mieux fallu inventer totalement un univers de science Fiction et ne pas le quitter ? Et puis, il y a cette drôle d’impression laissée par ce magnifique artiste, le ténor Benjamin Bernheim, que l’on voit saluer en combinaison spatiale… heureusement que la mise en scène lui a permis d’ôter son casque. </span></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Laurence Caron</span></span></p>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.htmlNessum dorma.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2017-11-14:30987542017-11-14T07:02:46+01:002017-11-14T07:02:46+01:00 Depuis bien longtemps on a compris que ce qui compte, dans la suite des...
<em><strong>Depuis bien longtemps on a compris que ce qui compte, dans la suite des jours noirs, gris, bleus, ou blancs, c’est qu’il y ait du sens. Puisqu’on y donne sens, on a des cadeaux quotidiens dont on parle ici en espérant que la chaleur reçue soit perçue par d’autres qui la rechercheraient pour qu’ils puissent s’en couvrir un instant, même légèrement, mais un peu malgré tout.<br />Ainsi de <u>Nessum dorma</u>, ce fameux air de T<u>urandot</u> qui est venu l’autre après-midi se faire entendre. <br />Quelqu’un qu’on a perdu avait demandé, peu de temps avant de sombrer dans l’inconscience, à écouter de nouveau ce morceau célébrissime, chanté, bien sûr, par Pavarotti. On avait fait cela et, ensemble, on avait vibré, on avait été ému.<br />On ne l’avait plus écouté depuis. Et l’avait-on vraiment entendu, cet air ? Car cette fois-ci, les paroles furent précises : <br /><blockquote>Et mon baiser brisera le silence<br />Dissipe-toi, ô nuit, dispersez-vous étoiles<br />A l’aube je vaincrai<br />Et nous devrons hélas mourir, mourir</blockquote><br />Tout était lié : les paroles, la musique, la voix. Cela avait tant de sens, pour celle qui allait partir. <br />Et, en cette fin d’après-midi où Turandot est arrivée, comme ça, alors qu'on ne l'avait plus écoutée depuis plusieurs années, alors que la fatigue faisait parfois fléchir, on a pu regarder ce moment douloureux du passé avec une grande paix car il y avait du sens à tout cela. Et on a pu redire encore : merci. Et on a puisé de la force. Et on voudrait ce jour transmettre de la chaleur.<br /><br /><br /></strong><br /><br /></em>
Pierre Vallethttp://www.paris14.info/about.htmlLa bohême de Puccinitag:www.paris14.info,2017-11-14:30987482017-11-14T01:41:10+01:002017-11-14T01:41:10+01:00 Deux représentations de l'opéra bien connu de Puccini " La Bohême" auront...
<p>Deux représentations de l'opéra bien connu de Puccini " La Bohême" auront lieu au Grand Auditorium des Arts et Métiers le 19 et 26 novembre à 15h. Cela fait partie de la programmation des dimanches musicaux de Paris. <br /> 01-43-37-93-21 ou bontempsjc@orange.fr</p>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.htmlPasser la soirée avec Brunetti : à l’opéra.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2016-10-18:30816442016-10-18T05:22:34+02:002016-10-18T05:22:34+02:00 Commencer le nouvel opus de la série Brunetti, de Donna Leon. Les...
<em><strong>Commencer le nouvel opus de la série Brunetti, de Donna Leon. <br />Les premières pages sont la description de la fin de l’opéra de Puccini, la Tosca. <br />On ne pousse pas plus loin la lecture. On se transporte par la pensée à La Fenice, à Venise, et à Lucques aussi. Puis on réécoute quelques passages de la Tosca.</strong><br /></em>
Casadeihttp://casadei.blogspirit.com/about.htmlLa Bohêmetag:casadei.blogspirit.com,2014-10-01:30179802014-10-01T10:16:00+02:002014-10-01T10:16:00+02:00 La Bohême au Grand théâtre de Bordeaux sous la direction de Paul Daniel...
<p><strong>La Bohême</strong> au <strong>Grand théâtre de Bordeaux</strong> sous la direction de <strong>Paul Daniel</strong> avec <strong>Sébastien Guèze</strong> et <strong>Nathalie Manfrino</strong> . L'Opéra de <strong>Giacomo Puccini</strong> fut créé en 1896 et dans la mise en scène très sixties de <strong>Laurent Laffargue</strong> présentée pour la première fois en 2006, il n'a pas pris une ride.</p><p><img id="media-821637" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://casadei.blogspirit.com/media/00/02/87418030.jpg" alt="spectacle_0003_bohemecastB.jpg" /></p><p>Cette histoire d'amour que la tuberculose rend tragique, elle se poursuit aujourd'hui en mains endroits. On imagine sans peine le drame que vivent dans les villages de <strong>Guinée</strong> ou de <strong>Sierra Leone</strong> les jeunes gens qui voient partir prématurément leur bien aimée pour cause <strong>d'ébola</strong>.</p><p>Jusqu'au 7 octobre au Grand théâtre de Bordeaux : <a href="http://www.opera-bordeaux.com/detail-spectacle/opera-1/la-boheme-824.html" target="_blank">http://www.opera-bordeaux.com/detail-spectacle/opera-1/la-boheme-824.html</a></p><p>Instagram jpdpkr et mariedpk</p>
Pierre Vallethttp://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.htmlConcerts : Bach, Haendel, Mozart, à la chapelle Saint Bernard et « La musique fait son cinéma » à la mairie du 14ème.tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2010-05-14:19324822010-05-14T12:06:00+02:002010-05-14T12:06:00+02:00 Concerts à la Chapelle Saint Bernard de Montparnasse Samedi 15 mai...
<p style="text-align: justify;"><b>Concerts à la Chapelle Saint Bernard de Montparnasse</b></p> <p style="text-align: justify;"><b><i>Samedi 15 mai 20h30: Concert de Printemps</i></b> - Soprano Virginie Perrin; Flutiste Amélie Loubet; Pianiste Pierre poudevigne; Clarinettiste Stephane Becarie</p> <p style="text-align: justify;">Œuvres de : Bach, Caccini, Haendel, Gounod, Fauré, Mozart, Massenet, Puccini, Schubert, Verdi, Siloti, Gretry</p> <p style="text-align: justify;"><i><b>Dimanche 16 mai 16h: Concert de flute et piano</b></i> - : 40e concert de flûte et piano par les élèves de Mr. et Mme Masado Kudo</p> <p style="text-align: justify;"><i>34, place Raoul Dautry - 75015 Paris - (Entrée sous la pendule de gauche de la gare)</i></p> <p style="text-align: justify;"><b>« La musique fait son cinéma » à la mairie du 14ème.</b></p> <p style="text-align: justify;">Dans le cadre des rencontres chorales des écoles du 14ème, en partenariat avec l'Education Nationale et la mairie du 14ème, concert de l'Ensemble à vent des Conservatoires Jean-Philippe Rameau (6ème), Maurice Ravel (13ème) et Darius Milhaud (14ème), de l'Ensemble de cuivre inter-Conservatoires et de La Sirène - Orchestre d'Harmonie de Paris, Chœurs d'enfants des écoles du 14ème.</p> <p style="text-align: justify;">Œuvres de Dany Elfman, Lalo Shiffrin, Michel Legrand, Ennio Morricone, Léonard Bernstein, John Williams, Pink Floyd et Björk.</p> <p style="text-align: justify;"><i>Entrée libre. Salle des fêtes de l'annexe de la mairie, 12 rue Durouchoux. M° Mouton Duvernet ou Denfert Rochereau.</i></p>