Last posts on prédication2024-03-28T12:38:39+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/prédication/atom.xmlTEKOAhttp://www.iconotekoa.com/about.htmlPrédication floraletag:www.iconotekoa.com,2014-04-22:30027212014-04-22T17:16:38+02:002014-04-22T17:16:38+02:00 Chaire de l'église Saint-Nizier, Lyon
<p style="text-align: center;">Chaire de l'église Saint-Nizier, Lyon</p><p style="text-align: center;"><img id="media-797039" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/01/02/465321930.jpg" alt="LyStNizierPrédicationflorale-2509.jpg" /></p>
TEKOAhttp://www.iconotekoa.com/about.htmlCardinal Barbarin, prédicationtag:www.iconotekoa.com,2014-04-05:30007342014-04-05T11:07:15+02:002014-04-05T11:07:15+02:00 Basilique de Fourvière, septembre 2013
<p style="text-align: center;">Basilique de Fourvière, septembre 2013</p><p style="text-align: center;"><img id="media-793483" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/00/01/1806798960.jpg" alt="CardBarbarin PrédNDF-4966.jpg" /></p>
TEKOAhttp://www.iconotekoa.com/about.htmlPrédicationtag:www.iconotekoa.com,2014-04-02:30002692014-04-02T14:55:25+02:002014-04-02T14:55:25+02:00 Le Père David Gréa, église Sainte-Blandine, Lyon
<p style="text-align: center;">Le Père David Gréa, église Sainte-Blandine, Lyon</p><p style="text-align: center;"><img id="media-792777" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/01/02/1223750610.jpg" alt="DavidGréa-7325.jpg" /></p>
Blog NEIDINGERhttp://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/about.htmlPierre à poissons et ... mémoire de Guillaume Fareltag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2013-12-03:33259292013-12-03T08:36:00+01:002013-12-03T08:36:00+01:00 Une pierre-banc de vente de poissons, datant du moyen-âge, sise à...
<p>Une pierre-banc de vente de poissons, datant du moyen-âge, sise à Montbéliard, porte en mémoire<img id="media-158863" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/01/01/281905645.GIF" alt="pierre à poisson,montbéliard,guillaume farel,prédication,protestantisme" /> collective, sans trace écrite aucune, la prédication de <strong>Guillaume Farel</strong> : <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_%C3%A0_poissons"><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><strong>la pierre à poissons</strong></span></a>.</p><p><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Farel"><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><strong>Farel est gapençais</strong></span></a>: un article serait à rédiger sur le lien entre <strong>naissance du protestantisme</strong> et cette région précise de moyenne montagne autour de Gap... SN</p><p style="text-align: center;"><img id="media-158861" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/02/02/3456540100.GIF" alt="pierre à poisson, montbéliard, louis farel, prédication, protestantisme" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-size: 14pt; color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/a-geneve-calviniste/"><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><strong>Rubrique #Protestantisme</strong></span></a></span></p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.html”Il a souffert sous Ponce-Pilate”tag:erelyon.blogspirit.com,2010-08-02:19630272010-08-02T10:44:00+02:002010-08-02T10:44:00+02:00 Le Symbole des Apôtres - 3/6 Dimanche 1er août 2010...
<p>Le Symbole des Apôtres - 3/6</p> <p>Dimanche 1er août 2010</p> <p><img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/1146727465.jpg" alt="1146727465.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></p> <p><object height="20" width="200" data="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://www.foucachon.com/erelyon/20100801_1_Corinthiens_2_6_10_Il_a_souffert_sous_Ponce_Pilate.MP3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="src" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://www.foucachon.com/erelyon/20100801_1_Corinthiens_2_6_10_Il_a_souffert_sous_Ponce_Pilate.MP3" /></object> <sup><a href="http://www.foucachon.com/erelyon/20100801_1_Corinthiens_2_6_10_Il_a_souffert_sous_Ponce_Pilate.MP3">Télécharger</a></sup></p> <p>1 Corinthiens 2.6-10 : Les Ironies de la croix</p> <p>(Jonah Haddad)</p> <p>"Il a souffert sous Ponce-Pilate, il a été crucifié, il est mort, il a été enseveli, il est descendu aux enfers."</p> <p> </p> <p><iframe src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2010/08/02/il-a-souffert-sous-ponce-pilate.html&locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21" scrolling="no" frameborder="0" style="border: none; overflow: hidden; width: 340px; height: 42px;" allowtransparency="true"></iframe></p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.html”Je crois en Jésus-Christ”tag:erelyon.blogspirit.com,2010-07-27:19610892010-07-27T11:29:00+02:002010-07-27T11:29:00+02:00 Le Symbole des Apôtres - 2/6 Dimanche 25 juillet 2010...
<p>Le Symbole des Apôtres - 2/6</p> <p>Dimanche 25 juillet 2010</p> <p><img name="media-505116" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Symbole des Apôtres grand.jpg" id="media-505116" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/1146727465.jpg" /></p> <p><object height="20" width="200" data="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://www.foucachon.com/erelyon/20100725_Luc_1_26_35_Je_crois_en_Jesus_Christ.MP3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="src" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://www.foucachon.com/erelyon/20100725_Luc_1_26_35_Je_crois_en_Jesus_Christ.MP3" /></object></p> <p><a href="http://www.foucachon.com/erelyon/20100725_Luc_1_26_35_Je_crois_en_Jesus_Christ.MP3">Télécharger le fichier audio</a> (clique-droit, puis "Enregistrer le lien sous...")</p> <p>Luc 1.26-35</p> <p>(Alexandre Sarran)</p> <p> </p> <p class="MsoNormal">« Je crois en Jésus-Christ son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit et qui est né de la Vierge Marie. »</p> <p> </p> <p><iframe allowtransparency="true" style="border: none; overflow: hidden; width: 340px; height: 42px;" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2010/07/27/je-crois-en-jesus-christ1.html&locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21"></iframe></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><strong>Introduction</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Qu’est-ce que ça veut dire, de se dire « chrétien », c’est-à-dire d’adhérer à Jésus-Christ ? Pratiquement un tiers de la population du monde se reconnaît dans ce qualificatif, mais être un partisan de Jésus-Christ, ça ne veut pas dire la même chose pour tous ceux qui disent en être un. Je lisais récemment une</span> <span><a href="http://www.eretoile.org/elements/predications/Jesus-Messie.html">prédication</a></span> <span>donnée par le pasteur d’une église réformée dans le 17<sup>ème</sup> arrondissement de Paris, membre de la Fédération Protestante de France, et quel ne fut pas mon effroi quand j’ai lu ces mots : « <span><span>Aujourd’hui, certains pensent qu’il est indispensable pour être chrétien de croire que Jésus soit Dieu, cela découlant de la doctrine de la Trinité. Or tout cela est très discutable. […] Je crois qu’on devrait donc sortir de cette fausse obligation qui imposerait aux chrétiens d’affirmer que Jésus est Dieu. On peut le croire, certes, mais on peut aussi ne pas le croire. […] Personnellement, je ne peux pas dire que Jésus soit Dieu… » Vous voyez qu’on peut même être un pasteur au sein de la FPF et avoir une compréhension très ambigüe de ce que ça veut dire de croire en Jésus-Christ. Aujourd’hui, nous allons poursuivre avec le deuxième volet de notre série de prédications inspirée du Symbole des Apôtres, et nous allons nous intéresser au début de la section consacrée à Jésus-Christ, avec cette phrase prononcée par des millions de chrétiens depuis les premiers siècles de l’ère chrétienne : « Je crois en Jésus-Christ son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit et qui est né de la Vierge Marie ». Afin de comprendre ce que cela veut dire que de croire à cela et de l’affirmer comme un élément fondamental de la foi chrétienne, nous allons étudier un texte que nous lisons traditionnellement à l’approche de Noël : Luc 1.26-35. Ce passage est le premier, dans l’Évangile de Luc, où il est question de Jésus. Et nous allons voir que <i>le Jésus de la foi chrétienne est une personne précise.</i> Ce n’est pas un nom derrière lequel on peut mettre n’importe quoi. La question que je vous pose, c’est donc : votre Jésus est-il <i>le</i> Jésus ?</span></span></span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><strong>1. Croire au vrai Jésus (v. 26-27)</strong></p> <p class="MsoNormal">La première chose qu’il faut voir dans ce texte, c’est que le Jésus de la foi chrétienne est un personnage historique. Jonah nous disait la semaine dernière que la foi chrétienne ce n’est pas une conjecture. Ce n’est pas croire en quelque chose que nous ne connaissons pas, ni en n’importe quoi qui pourrait nous rendre heureux. La foi chrétienne est intelligente, raisonnable, informée, factuelle. Avez-vous déjà lu les paroles introductives de Luc au début de son Évangile (v. 1-4) ? Avez-vous remarqué la manière dont Luc introduit son récit avec des informations relatives au moment et à l’endroit où ces faits se sont déroulés, et à l’identité précise des personnes concernées (v. 5) ? Ayant raconté l’apparition de l’ange Gabriel à Zacharie pour lui annoncer la grossesse de sa femme Élisabeth et la naissance à venir de Jean-Baptiste, Luc poursuit en racontant ce qu’il s’est passé « au sixième mois » de la grossesse d’Élisabeth, « dans une ville de Galilée du nom de Nazareth », avec une jeune femme nommée Marie, « fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David » (v. 26-27). Le Jésus de la foi chrétienne est un personnage historique, et si vous voulez savoir comment il est, lisez la Bible.</p> <p class="MsoNormal"><span>Il y a vingt-cinq ans, un groupe de chercheurs s’est formé aux États-Unis pour entreprendre une quête du Jésus historique. À travers ses publications, ce groupe (appelé « Jesus Seminar ») a eu une influence importante, jusque dans le tournage et la diffusion par la chaîne Arte d’une série de documentaires qui a été très suivie dans les années 90, appelée <i>Corpus Christi.</i> Ces chercheurs, persuadés que la Bible était composée de documents qui avaient été romancés par leurs rédacteurs ou par l’Église au fil de l’histoire, ont développé une méthode incroyablement efficace pour découvrir qui était le Jésus de l’histoire, le vrai Jésus : ils ont pris les Évangiles, et pour chaque élément<img name="media-505117" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Urne.jpg" id="media-505117" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/00/1719964120.jpg" /> concernant la vie de Jésus, ils ont procédé à un vote, par lequel chaque participant devait choisir entre quatre possibilités : 1. « J’inclurais sans aucune hésitation cette information dans la base de données servant à déterminer qui était Jésus », 2. « J’inclurais cette information avec certaines réserves (ou certaines modifications) dans la base de données servant à déterminer qui était Jésus », 3. « Je n’inclurais pas cette information dans la base de données principale, mais j’en utiliserais certains éléments pour déterminer qui était Jésus », ou 4. « Je n’inclurais pas cette information dans la base de données servant à déterminer qui était Jésus ». À votre avis, qu’est-ce que ces chercheurs ont fait de la naissance virginale de Jésus, de ses miracles ou de sa résurrection ?</span></p> <p class="MsoNormal"><span>Mais le vote d’une centaine de chercheurs ou plus ne change rien à qui est vraiment Jésus, ni au témoignage fiable que lui rend l’Écriture sainte, dont l’authenticité et l’autorité sont mille fois mieux attestées que les opinions d’un groupe de bonhommes vouant un culte à leur propre intelligence. Luc n’introduit pas son récit de la vie de Jésus en disant : « Un jour j’ai eu une étrange expérience spirituelle, avec des drôles de visions, et je vais essayer d’en parler en utilisant des images et en faisant de la poésie, et je vous laisserai faire le tri », mais plutôt : « Il m’a semblé bon à moi aussi, après avoir tout recherché exactement depuis les origines, de te l’exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus » (v. 3-4). Luc était quelqu’un d’intelligent et de méthodique, un médecin ; et quoi de mieux qu’un médecin pour témoigner d’une naissance virginale ou de la résurrection d’un mort ? Premier point, donc : le Jésus de la foi chrétienne n’est ni le fruit de l’imagination débordante de quelques illuminés des premiers siècles, ni le résultat du dépouillement des votes d’un groupe de chercheurs rationalistes du <span>xx</span>ème siècle, mais Jésus est un personnage historique que l’on peut connaître à travers la Bible. Le Jésus de la Bible, c’est le Jésus de l’histoire. C’est le vrai Jésus et le seul Jésus qui soit vrai. Est-ce que c’est votre Jésus ?</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><strong>2. Croire au Seigneur et Christ (v. 28-33)</strong></p> <p class="MsoNormal">La deuxième chose qu’il faut voir dans ce texte, c’est que le Jésus de la foi chrétienne est un Maître suprême. L’ange Gabriel apparaît à Marie, lui annonce qu’elle va devenir enceinte, que le bébé sera un garçon, et… roulement de tambour… qu’elle devra l’appeler Jésus. Et ensuite, voyez de quelle façon Jésus est présenté, pour la première fois, dans l’Évangile (v. 32-33). C’est incroyable : ce fils qui doit naître va accomplir l’espérance millénaire du peuple de Dieu. Dieu lui-même l’a d’avance désigné pour être l’héritier du trône du grand Roi David et pour régner sur son peuple pour toujours ! C’est le Messie tant attendu, c’est-à-dire le « Christ ». Mais avez-vous remarqué qu’il n’y a aucune mention de la croix ? Jésus apparaît sur la scène pour la première fois dans l’Évangile (c’est sans doute même la première fois que son nom est mentionné dans l’histoire), et il n’est question que de son règne suprême et éternel. Aucune mention de ses souffrances. Pourquoi ? Parce que le but de la venue de Jésus ce n’est pas la croix, mais le trône. La croix a été le <i>chemin</i> du trône. Le Jésus que nous adorons aujourd’hui, ce n’est pas un serviteur souffrant, mais c’est un Seigneur exalté. Le Jésus de la foi chrétienne est un Maître suprême, et il a autorité dans nos vies.</p> <p class="MsoNormal"><span>C’est ce que nous affirmons avec le Symbole des Apôtres : « Je crois en Jésus-Christ, […] notre Seigneur ». Il n’est pas dit : « notre sacrifice expiatoire », ni « notre substitution », ni même « notre Sauveur », mais : « notre Seigneur ». Imaginez qu’un jour, vos petits-enfants vous<img name="media-505119" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Nicolas Sarkozy.jpg" id="media-505119" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/736410489.jpg" /> demandent : « C’était qui, Nicolas Sarkozy ? ». Est-ce que vous leur répondrez : « Nicolas Sarkozy, c’était un maire ; le maire de Neuilly-sur-Seine pour être exact. » ? Bien sûr que non. Le Nicolas Sarkozy de l’histoire, c’est avant tout le président de la France. De la même façon, le Jésus de la foi chrétienne, c’est avant tout le Seigneur et le Christ. En naissant parmi nous, Jésus a entamé un chemin et une mission qui ne se sont pas arrêtés à la croix, ni au tombeau, ni même au tombeau vide, mais au trône de David. Jésus a été intronisé, et il règne éternellement, sur tout l’univers ! C’est ce que Jésus a dit à ses disciples avant de les quitter, au moment de son ascension : « Voici, tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Mt 28.18). C’était le but depuis le départ, et la mission a été accomplie, par le moyen de la croix et de la résurrection. C’est aussi ce que Pierre a proclamé très publiquement le jour de la Pentecôte : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Ac 2.36). Et c’est pour cette raison que nous disons croire en Jésus, le « Christ », notre « Seigneur ».</span></p> <p class="MsoNormal"><span>Je crains que parfois, le Jésus de notre foi ressemble davantage au petit bébé vulnérable dans les bras de Marie, ou à l’humble prophète itinérant et pacifiste qui parcourt la Galilée en sandales, ou à l’homme meurtri et ensanglanté sur la croix, comme nous le voyons si souvent représenté dans les tableaux, plutôt qu’au Roi des rois qui gère l’univers depuis son trône suprême et auquel toutes les nations sont promises en héritage. À une époque où nous sommes complexés vis-à-vis des notions d’autorité et de soumission, où il est de bon ton de parler de l’amour de Dieu mais pas trop de sa justice, et où il est plus agréable de penser à Jésus comme à l’ami des pauvres et des affligés plutôt qu’à celui qui va un jour séparer les brebis des boucs et jeter ces derniers dans un feu éternel (Mt 25.31-46), combien il est important que nous affirmions, avec le Symbole des Apôtres, que Jésus est Christ et Seigneur ! Le Jésus de la foi chrétienne est un Maître suprême, et il compte déployer son autorité bienveillante dans nos vies, par le moyen de sa Parole. Est-ce que c’est votre Jésus ?</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><strong>3. Croire au Fils de Dieu (v. 34-35)</strong></p> <p class="MsoNormal">La troisième chose qu’il faut voir dans ce texte, c’est que le Jésus de la foi chrétienne est un Sauveur parfait. Le Catéchisme de Heidelberg l’explique de la manière suivante : « Quel profit te revient-il de la sainte conception et de la naissance du Christ ? – Qu’il est notre médiateur et que, par son innocence et sa parfaite sainteté, il couvre devant la face de Dieu mon péché dans lequel j’ai été conçu » (Q36). La naissance virginale de Jésus est un miracle exceptionnel, inexplicable par définition, mais c’est un fait historique. Comment est-ce possible ? L’ange Gabriel répond à cette question (qui est celle de Marie avant tout) au verset 37 : « Rien n’est impossible à Dieu ». Ceux qui nient la naissance virginale de Jésus sont des révisionnistes qui fondent leur méthodologie sur des présupposés rationalistes. Mais si vous croyez en Dieu, ce verset 37 devient pour vous un présupposé. Jésus est donc né d’une vierge, par une action spéciale du Saint-Esprit agissant par la puissance de Dieu (v. 35). C’est un événement extraordinaire et unique, certes, mais ce n’est pas irrationnel. Et la naissance virginale de Jésus est significative pour trois raisons. D’abord, parce que d’après la prophétie d’Ésaïe, le Messie devait naître d’une vierge (És 7.14). Ensuite, parce que le fait que Jésus n’ait pas de père biologique humain montre qu’il a été conçu et qu’il est né sans péché, contrairement à tous les autres êtres humains qui ont jamais existé depuis les enfants d’Adam et Ève. Enfin, parce que cela montre que Jésus est le Fils unique de Dieu.</p> <p class="MsoNormal"><span>Admirez la présence de la Trinité dans la parole de l’ange Gabriel au verset 35 ! C’est très mystérieux, comme d’ailleurs la conception de n’importe quel être humain, mais la naissance virginale de Jésus atteste sa double nature : pleinement homme et pleinement Dieu en même temps. Cette doctrine est fondamentale, parce que de trois choses, l’une : si Jésus n’était pas un homme, il n’aurait pas pu s’offrir en sacrifice de substitution pour des hommes, et la Bible dit que Jésus est mort sur la croix à la place de tous les êtres humains qui se confient en lui, pour payer la dette de leurs péchés. Deuxièmement, si Jésus était un homme, mais pas un homme parfait, c’est-à-dire sans péché, il n’aurait pu absolument rien faire pour nous, puisqu’il aurait eu exactement le même besoin que nous. Enfin, si Jésus n’était pas Dieu, son sacrifice en tant que simple homme, même parfaitement innocent, n’aurait pas été à la hauteur des exigences de la justice divine. Notre dette vis-à-vis de la parfaite justice de Dieu est infinie, à cause de notre péché ; il fallait donc qu’un prix infini soit payé pour nous en libérer. Et Jésus, le Fils unique de Dieu, a payé ce prix, en faveur de tous ceux qui se confient en lui.</span></p> <p class="MsoNormal"><span>Imaginez un jeune enfant dont le père est un artiste-peintre très doué. Un jour, son père lui montre sa plus belle œuvre, un magnifique tableau qu’il vient de terminer. Quelques jours plus tard, l’enfant se fait disputer pour une bêtise quelconque. L’enfant le prend très mal, et dans sa colère, il va dans l’atelier de son père, saisit le chef-d’œuvre que son père vient de terminer, et le déchire en mille morceaux. Catastrophe ! Maintenant, l’enfant a une dette envers son père. Mais qu’est-ce qui pourrait remplacer un tel tableau ? Qu’est-ce que l’enfant peut trouver à offrir qui soit à la hauteur du talent de son père ? Rien du tout. Rien d’autre n’est digne du talent de son père que le talent de son père. C’est pourquoi il n’y a que son père lui-même qui peut remplacer le tableau qui a été déchiré, et régler la dette de son enfant. De la même façon, Dieu seul pouvait régler la dette que nous lui devions à cause de nos péchés, et c’est la raison pour laquelle Dieu s’est fait homme en Jésus-<img name="media-505120" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Croix sombre.jpg" id="media-505120" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/1791154531.jpg" />Christ. Parce que rien d’autre n’est à la hauteur de la justice de Dieu le Père que la justice de Dieu le Fils. C’est pourquoi « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn 3.16). Voici en tout cas ce qu’il faut retenir : croire que Jésus est le Fils unique de Dieu, qu’il a été conçu du Saint-Esprit et qu’il est né de la vierge Marie, c’est croire que Jésus est capable de sauver parfaitement tous ceux qui placent leur confiance en lui. Est-ce que c’est votre Jésus ?</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><strong>Conclusion</strong></p> <p class="MsoNormal">Vous voyez donc que le Jésus de la foi chrétienne est une personne précise. On ne peut pas croire n’importe quoi au sujet de Jésus. Avec le Symbole des Apôtres, nous disons croire au vrai Jésus, au Jésus de l’histoire, que nous pouvons connaître à travers la Bible. Nous disons croire au Seigneur et Christ, qui est venu accomplir l’espérance millénaire de l’humanité et s’asseoir sur le trône de l’univers pour déployer son règne bienveillant dans le monde et <i>a fortiori</i> dans nos vies. Nous disons croire au parfait Sauveur, le seul capable, en vertu de sa nature pleinement humaine et pleinement divine à la fois, et en vertu de son sacrifice à la croix et de sa résurrection, de garantir pleinement le pardon de nos péchés et notre vie éternelle. Jésus est une personne précise. Mais est-il l’objet de <i>votre</i> foi ? Si oui, voici l’exhortation de l’Apôtre Paul : « Comme vous avez reçu le Christ-Jésus, le Seigneur, marchez en lui ; soyez enracinés et fondés en lui, affermis dans la foi d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâce » (Col 2.6-7).</p> <p> </p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.html”Je crois en Dieu”tag:erelyon.blogspirit.com,2010-07-19:19583592010-07-19T10:33:00+02:002010-07-19T10:33:00+02:00 Le Symbole des Apôtres - 1/6 Dimanche 18 juillet 2010 AUDIO...
<p>Le Symbole des Apôtres - 1/6</p> <p>Dimanche 18 juillet 2010</p> <p><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="1146727465.jpg" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/1146727465.jpg" /></p> <p><strong><a href="http://www.foucachon.com/erelyon/20100718_Esaie_40_25_-_28_Je_crois_en_Dieu.MP3">AUDIO</a></strong></p> <p>Ésaïe 40.25-28</p> <p class="MsoNormal">(Jonah Haddad)</p> <p class="MsoNormal">"Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre."</p> <p> </p> <p><iframe allowtransparency="true" style="border: none; overflow: hidden; width: 340px; height: 42px;" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2010/07/19/je-crois-en-dieu.html&locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21"></iframe></p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLe Christ prééminenttag:erelyon.blogspirit.com,2010-07-19:19583452010-07-19T10:15:00+02:002010-07-19T10:15:00+02:00 Dimanche 11 juillet 2010 AUDIO Jean 4.25-26 (Francis Foucachon)...
<p><img name="media-503020" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Rayons.jpg" id="media-503020" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/00/1369771376.jpg" />Dimanche 11 juillet 2010</p> <p><strong><a href="http://www.foucachon.com/erelyon/20100711_Jean_4_25_-_26_Le_Christ_preeminent.MP3">AUDIO</a></strong></p> <p>Jean 4.25-26</p> <p>(Francis Foucachon)</p> <p> </p> <p><iframe allowtransparency="true" style="border: none; overflow: hidden; width: 340px; height: 42px;" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2010/07/19/le-christ-preeminent.html&locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21"></iframe></p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlQuelle est ma vocation ?tag:erelyon.blogspirit.com,2010-07-07:19540952010-07-07T09:03:00+02:002010-07-07T09:03:00+02:00 Dimanche 4 juillet 2010 AUDIO Colossiens 3.17-4.6 (Alexandre...
<p><img name="media-500324" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Interrogation.jpg" id="media-500324" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/779816306.jpg" />Dimanche 4 juillet 2010</p> <p><strong><a href="http://www.foucachon.com/erelyon/20100704_Colossiens_3_17_-_4_6_Quelle_est_ma_vocation.MP3">AUDIO</a></strong></p> <p>Colossiens 3.17-4.6</p> <p>(Alexandre Sarran)</p> <p> </p> <p><iframe src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2010/07/07/quelle-est-ma-vocation.html&locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21" scrolling="no" frameborder="0" style="border: none; overflow: hidden; width: 340px; height: 42px;" allowtransparency="true"></iframe></p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLa Condition humainetag:erelyon.blogspirit.com,2010-07-07:19540712010-07-07T08:16:59+02:002010-07-07T08:16:59+02:00 Dimanche 27 juin 2010 AUDIO Psaume 8 et Psaume 14 (Jonah Haddad)
<p><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Jekyll.jpg" id="media-500303" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/1378311290.jpg" />Dimanche 27 juin 2010</p> <p><b><a href="http://www.foucachon.com/erelyon/20100627_Psaumes_8_et_14_La_Condition_humaine.MP3">AUDIO</a></b></p> <p>Psaume 8 et Psaume 14</p> <p>(Jonah Haddad)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLa Voie de la sagessetag:erelyon.blogspirit.com,2010-07-07:19540682010-07-07T08:09:00+02:002010-07-07T08:09:00+02:00 Dimanche 20 juin 2010 AUDIO Job 28 (Jonathan Chaintrier)
<p><a target="_blank" href="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/2013710715.jpg"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Trouver la voie.jpg" id="media-500302" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/691661773.jpg" name="media-500302" /></a>Dimanche 20 juin 2010</p> <p><strong><a href="http://www.foucachon.com/erelyon/20100620_Job_28_La_Voie_de_la_sagesse.MP3">AUDIO</a></strong></p> <p>Job 28</p> <p>(Jonathan Chaintrier)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlMême les nourrissons à la mamelletag:erelyon.blogspirit.com,2010-06-18:19474112010-06-18T08:05:00+02:002010-06-18T08:05:00+02:00 Dimanche 13 juin 2010, 17h30 AUDIO Joël 2.15-17 (Alexandre Sarran)
<p><img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/1118546694.jpg" id="media-495183" alt="Bébé.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Dimanche 13 juin 2010, 17h30</p> <p><strong><a href="http://www.foucachon.com/erelyon/20100613_Joel_2_15_-_17_Meme_les_nourrissons_a_la_mamelle.MP3">AUDIO</a></strong></p> <p>Joël 2.15-17</p> <p>(Alexandre Sarran)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlHeureux ceux qui pleurenttag:erelyon.blogspirit.com,2010-06-17:19474082010-06-17T08:02:00+02:002010-06-17T08:02:00+02:00 Dimanche 13 juin 2010, 10h30 AUDIO Psaume 55, Matthieu 5.4...
<p><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Pleurer.jpg" id="media-495181" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/01/1933452443.jpg" />Dimanche 13 juin 2010, 10h30</p> <p><strong><a href="http://www.foucachon.com/erelyon/20100613_Matthieu_5_4_Heureux_ceux_qui_pleurent.MP3">AUDIO</a></strong></p> <p>Psaume 55, Matthieu 5.4</p> <p>(Francis Foucachon)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlTout pour Christ, de tout coeurtag:erelyon.blogspirit.com,2010-06-15:19463602010-06-15T16:34:00+02:002010-06-15T16:34:00+02:00 Dimanche 6 juin 2010 AUDIO Colossiens 3.18-4.1 (Michaël DiGena)
<p><img id="media-494286" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/00/850563271.jpg" alt="Christ Roi.jpg" />Dimanche 6 juin 2010</p><p><strong><a href="http://westofparis.com/erelyon/20100606_Colossiens_3_18_4_1_Tout_pour_Christ_de_tout_son_coeur.MP3">AUDIO</a></strong></p><p>Colossiens 3.18-4.1</p><p>(Michaël DiGena)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlGare à l'orgueiltag:erelyon.blogspirit.com,2010-05-31:19399732010-05-31T14:02:00+02:002010-05-31T14:02:00+02:00 Dimanche 30 mai 2010 AUDIO Amos 6.8-14 (Alexandre Sarran)
<p><img id="media-489519" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/310067656.jpg" alt="Poison.jpg" />Dimanche 30 mai 2010</p><p><strong><a href="http://westofparis.com/erelyon/20100530_Amos_6_8_14_Gare_a_l_orgueil.MP3">AUDIO</a></strong></p><p>Amos 6.8-14</p><p>(Alexandre Sarran)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlVivez selon l'Esprittag:erelyon.blogspirit.com,2010-05-24:19369592010-05-24T20:15:00+02:002010-05-24T20:15:00+02:00 Dimanche 23 mai 2010 AUDIO Galates 5.16-26 (Jonah Haddad)
<p><img id="media-487428" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/2090816450.jpg" alt="Fruits.jpg" />Dimanche 23 mai 2010</p><p><strong><a href="http://westofparis.com/erelyon/20100523_Galates_5_16_26_Vivez_selon_l_Esprit.MP3">AUDIO</a></strong></p><p>Galates 5.16-26</p><p>(Jonah Haddad)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLa Prééminence de Christtag:erelyon.blogspirit.com,2010-05-18:19341552010-05-18T10:42:00+02:002010-05-18T10:42:00+02:00 Dimanche 16 mai 2010 AUDIO Apocalypse 1.9-20 (Alexandre Sarran)
<p><img id="media-485472" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/1627133160.jpg" alt="Jésus.jpg" />Dimanche 16 mai 2010</p><p><strong><a href="http://westofparis.com/erelyon/20100516_Apocalypse_1_9_20_La_Preeminence_de_Christ.MP3">AUDIO</a></strong></p><p>Apocalypse 1.9-20</p><p>(Alexandre Sarran)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLe Sens des responsabilitéstag:erelyon.blogspirit.com,2010-05-11:19310192010-05-11T11:12:00+02:002010-05-11T11:12:00+02:00 Dimanche 9 mai 2010 AUDIO Amos 6 : 1 – 7 (Alexandre...
<p>Dimanche 9 mai 2010</p><div style="text-align: left;"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/1226635789.jpg" alt="1226635789.jpg" /></div><p><strong><a href="http://westofparis.com/erelyon/20100509_Amos_6_1_7_Le_Sens_des_responsabilites.MP3">AUDIO</a></strong></p><p class="MsoNormal"><span>Amos 6 : 1 – 7</span></p><p class="MsoNormal"><span>(Alexandre Sarran)</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><strong><em>Introduction</em></strong></p><p class="MsoNormal"><span><img id="media-483216" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/36016497.jpg" alt="Délinquance.jpg" />Cette semaine, un chiffre a été rendu public, celui de 115 milliards d’euros. Vous savez à quoi correspond ce chiffre ? C’est ce que coûte la délinquance chaque année à notre pays. Les meurtres, les vols, les agressions, le vandalisme, les fraudes, <em>etc.</em>, tout cela revient, tous les ans, à 115 milliards d’euros de pertes pour la France, soit environ deux fois le déficit public annuel de notre pays. Le calcul est simple : ça veut dire que si la délinquance était réduite de moitié seulement, les comptes publics retrouveraient automatiquement leur équilibre, et la dette de notre pays cesserait de s’accroître d’année en année. Incroyable, non ? Et si la délinquance disparaissait complètement, toute la dette publique de la France serait effacée en 10 ans seulement. Cette réalité illustre en tout cas de manière théorique l’incroyable effet que cela aurait si tout le monde en France devenait tout d’un coup honnête. Et cela nous aide peut-être à comprendre ce que cela veut dire que de prendre la mesure de nos responsabilités. Notre mode de vie a des conséquences qui débordent des limites de notre propre petite personne. Ma vie ne concerne pas que moi. Ma vie ne concerne pas non plus que moi et Dieu. Mais Dieu m’a doté de certaines responsabilités vis-à-vis de mon entourage. Et c’est à cela que le texte de ce matin va nous inviter à réfléchir. Dans ce passage, Amos va s’adresser spécifiquement aux notables d’Israël, aux personnalités de la nation, ou aux « people » pour ainsi dire, dans le but de dénoncer leur irresponsabilité vis-à-vis du peuple. Pendant ces quelques versets, Dieu a dans son collimateur toute la crème du peuple d’Israël et il va leur faire plusieurs reproches destinés à éveiller (ou à réveiller) en eux le sens de leurs responsabilités. On va voir à travers ce passage que les responsabilités que Dieu nous a confiées vis-à-vis d’autrui comptent pour lui. Autrement dit, <em>Dieu a le sens de</em> nos <em>responsabilités, même si nous ne l’avons pas</em>. Regardons le texte, et essayons de voir ce que cela veut dire.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><strong><em>1. Conduire son entourage dans la bonne direction</em></strong></p><p class="MsoNormal"><strong>a) Les notables et le peuple sont sur le mauvais chemin (v. 1 – 3)</strong></p><p class="MsoNormal"><span>La première chose que l’on voit dans ce texte, c’est que <em>Dieu reproche aux notables d’Israël de conduire le peuple dans une mauvaise direction</em>. Au premier verset, Amos fait comprendre à ses auditeurs que Dieu a dans son collimateur une certaine catégorie de la population, les « grands » d’Israël, qu’ils appartiennent au royaume du Nord (Samarie) ou au royaume du Sud (Sion). Dieu invite ces notables à examiner l’état des nations alentour : Kalné, Hamath, Gath… ces villes n’étaient-elles pas autrefois puissantes et prospères ? Mais cette puissance et cette prospérité n’ont pas évité à ces populations voisines d’être affaiblies et appauvries sous l’effet du jugement de Dieu. Dieu invite les notables à constater ce fait pour leur faire prendre conscience du chemin sur lequel ils sont engagés (et tout le peuple avec eux), malgré l’impression qu’ils ont de tranquillité et de sécurité.</span></p><p class="MsoNormal"><strong>b) Dieu souligne la responsabilité des notables</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Ce qu’il faut vraiment remarquer dans ces quelques versets, c’est que Dieu souligne la responsabilité des notables dans cette situation : d’abord, il s’adresse à eux comme à une catégorie de la population à part entière (sans tenir compte de la distinction entre notables du Nord et notables du Sud). Ensuite, ils sont appelés les « grands, auprès desquels va la maison d’Israël » (v. 1), c’est-à-dire qu’ils occupent une position d’influence au sein du peuple ; et non seulement cela, mais ils sont appelés les grands « de la première des nations », ce qui souligne encore plus le poids de leurs responsabilités, étant donné qu’ils devraient être des exemples pour le monde entier ! Et au verset 3, le langage est sans appel en ce qui concerne la responsabilité des notables vis-à-vis du mauvais chemin sur lequel tout le peuple est engagé : « Vous croyez éloigné le jour du malheur, et vous faites approcher le règne de la violence ». Autrement dit : « c’est par votre attitude irresponsable que le peuple s’enfonce de plus en plus dans l’injustice et que s’approche de plus en plus le jour effroyable du jugement ».</span></p><p class="MsoNormal"><strong>c) Le chef d’entreprise irresponsable</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Vous voyez comment ces premiers versets soulignent la responsabilité des notables dans la situation du peuple, et comment <em>Dieu reproche à ces « grands » de conduire le peuple dans une mauvaise direction</em> ? Imaginez qu’un jeune homme, qui n’a jamais fait d’études de commerce ou de management, hérite soudainement de son père une entreprise multinationale cotée au CAC 40. Tout d’un coup, ce jeune homme se retrouve avec à sa disposition des richesses illimitées ! Pourquoi pas dépenser 10 millions d’euros sur une nouvelle maison,<img id="media-483217" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/805600136.jpg" alt="Maison de milliardaire.jpg" /> aujourd’hui ? Et pourquoi pas m’acheter un Airbus A380 pour mon anniversaire ? Pourquoi pas ? J’ai les sous, et cela me ferait plaisir ! Le problème, c’est qu’avec une telle attitude irresponsable de la part du jeune héritier, l’entreprise se dirigerait droit vers la faillite, et les milliers d’employés vers le chômage.</span></p><p class="MsoNormal"><strong>d) Mesurer les conséquences de nos actes sur les autres</strong></p><p class="MsoNormal"><span>C’est un peu la même chose dans le texte. Dieu reproche aux notables d’Israël de conduire le peuple vers la catastrophe. Ce que nous devons retenir de ce premier reproche adressé aux « riches héritiers » de la nation, c’est que <em>Dieu est sensible aux conséquences que notre comportement a sur les autres</em>. Certes, vous n’avez peut-être pas l’impression d’être un « people » dans la société, et pourtant posez-vous la question : n’y a-t-il pas des gens qui « vont auprès de vous » (<em>cf.</em> v. 1) ? Qui sont ces gens, dans votre vie, sur lesquels vous avez une influence, que vous le vouliez ou non ? Si vous êtes parent, c’est facile : il y a au moins votre conjoint et vos enfants. Si vous êtes enseignant, ou cadre, ou pasteur, ou président de la République, vous n’avez pas à chercher bien loin. Mais pour d’autres, c’est peut-être plus difficile à dire, et pourtant vous avez bien un entourage, des collègues, des voisins, et si vous êtes présents ce matin, c’est que vous avez au moins l’église !</span></p><p class="MsoNormal">La première leçon à tirer de ce texte, c’est donc que <em>Dieu est sensible aux conséquences que notre comportement a sur les autres</em>, que nous en ayons conscience ou non. Nous sommes donc invités, dans un premier temps, à mesurer l’influence, en bien ou en mal, que nous pouvons avoir sur tout un entourage. La question que les notables d’Israël auraient dû se poser, et que nous devons nous poser, c’est : dans quelle direction mon comportement entraîne-t-il les autres ? Une <em>bonne</em> direction ou une <em>mauvaise</em> ? Dans quelle direction mon comportement entraîne-t-il… mes enfants ? Mon conjoint ? Mes élèves ? Mes employés ? Mes collègues ? Mes frères et sœurs de l’église ? <em>Dieu a le sens de</em> nos <em>responsabilités, même si nous ne l’avons pas.</em> Regardons la suite.</p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><strong>2. Être sensible aux problèmes de son entourage</strong></em></p><p class="MsoNormal"><strong>a) Les notables ne se préoccupent pas de ce qui ne va pas (v. 4-6)</strong></p><p class="MsoNormal"><span>La deuxième chose que l’on voit dans ce texte, c’est que <em>Dieu reproche aux notables d’Israël d’être insensibles aux problèmes du peuple.</em> Assez longuement, le prophète va décrire tous ces signes ostentatoires de luxe, de tranquillité et d’autosatisfaction que l’on peut observer chez les notables du peuple : les lits d’ivoire et les beaux tapis sur lesquels ils s’allongent, les animaux les plus jeunes et les plus tendres dont ils se nourrissent, la musique raffinée qu’ils essaient de jouer, le vin qu’ils boivent dans des calices, et ces précieux cosmétiques dont ils s’enduisent ! Il n’y a rien de foncièrement mauvais dans toutes ces choses. Mais le tableau va être gâché par la petite phrase que le prophète ajoute après avoir décrit cet étalage de richesse et de confort : « Et ils ne souffrent pas de la ruine de Joseph ! » (v. 6). Voilà vraiment le cœur du deuxième reproche que Dieu adresse aux notables d’Israël dans ces quelques versets : la situation de plus en plus dramatique dans laquelle la nation est en train de s’engouffrer les laisse totalement indifférents. Si seulement ces gens d’influence étaient sensibles à ce qui ne va pas ! Mais ils sont trop occupés à s’occuper d’eux-mêmes.</span></p><p class="MsoNormal"><strong>b) Les cadeaux d’anniversaire</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Vous voyez que ces quelques versets soulignent ici l’insensibilité des notables vis-à-vis des problèmes qui les entourent, et leur égocentrisme. Je vous déjà raconté l’histoire de la femme la plus malheureuse du monde. Voici maintenant l’histoire de sa cousine. Elle est malheureuse, elle<img id="media-483218" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/769530330.jpg" alt="Mari insensible.jpg" /> aussi. Elle aimerait que son mari lui accorde plus d’attention mais il est tout le temps occupé, soit par son travail, soit par les matches de foot qui passent à la télé, soit par les virées à moto avec les copains. Tous les ans, lorsque l’anniversaire de sa femme approche, celle-ci essaie de lui glisser qu’elle aimerait tant partir avec lui passer un petit weekend en amoureux. Et tous les ans, c’est pareil. Elle ouvre le cadeau que lui tend son mari et elle découvre un nouveau DVD des 100 plus beaux buts de l’histoire du football, ou un magnifique album avec des photos de motos de collection, ou encore un superbe kit de broderie et son mari qui lui dit, tout enthousiaste : « Regarde, comme ça t’ennuieras moins pendant que je suis au travail ! ».</span></p><p class="MsoNormal"><strong>c) Souffrir de ce qui ne va pas</strong></p><p class="MsoNormal"><span>C’est un peu la même chose dans le texte. Dieu reproche aux notables d’Israël d’être insensibles à la situation de plus en plus dramatique dans laquelle se trouve le peuple. Ce que nous devons retenir de ce deuxième reproche adressé aux hommes d’influence de la nation, c’est que Dieu veut que nous portions le même regard que lui sur ce qui ne va pas parmi notre entourage, un regard plein de sollicitude et de compassion. Nous avons déjà reconnu qu’il y avait des gens, dans notre vie, sur lesquels nous avions une influence, que nous le voulions ou non. Suis-je sensible à leurs difficultés ? Est-ce que je me préoccupe des épreuves que traversent mes enfants ? Est-ce que le découragement de mon conjoint me remplit de compassion ? Est-ce que je souffre de la dépression de ce collègue ou de cet élève ? Est-ce que je suis attentif aux besoins de mes frères et sœurs de l’église ? Ou bien, dans toutes ces situations, suis-je trop occupé à m’occuper de moi-même ?</span></p><p class="MsoNormal">La deuxième leçon à tirer de ce texte, c’est donc que <em>Dieu veut que nous portions de l’attention à ce qui ne va pas autour de nous, et que nous agissions, en fonction de nos responsabilités</em>. Ce principe est particulièrement important pour les maris, les pères, les pasteurs, les anciens, et toute personne qui est dans une position de responsabilité particulière vis-à-vis d’autrui. Dieu veut que je me préoccupe et que je m’occupe des souffrances de mon conjoint si je suis marié, de mes enfants si je suis parent, de mes paroissiens si je suis un ancien dans l’église, de mes employés si je suis le patron d’une PME, et ainsi de suite. C’est important pour Dieu. <em><span>Dieu a le sens de</span></em> <span>nos <em>responsabilités, même si nous ne l’avons pas.</em> Regardons la suite et la fin du texte.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><strong>3. Se faire le serviteur de son entourage</strong></em></p><p class="MsoNormal"><strong>a) Les notables abusent de leur position (v. 7)</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Et la dernière chose que l’on voit dans ce texte, dans le dernier verset, c’est que <em>Dieu reproche aux notables d’Israël d’abuser de leur position parmi le peuple</em>. Dans ce dernier verset, Dieu prononce une sentence à l’encontre des notables. Dieu va mettre un terme à leurs banquets détestables. Par quel moyen ? Par un châtiment que Dieu va faire subir aux Israélites comme le juste jugement de leurs fautes (un châtiment mérité, qui a été annoncé comme un avertissement déjà depuis des siècles !). Ce châtiment, c’est la déportation. Mais avez-vous remarqué l’ironie que Dieu emploie contre les notables du peuple ? Ils seront placés en tête du cortège ! Évidemment, puisque ce sont des gens importants ! Ils ont passé tellement de temps à s’occuper d’eux-mêmes que Dieu aussi va les mettre à l’honneur ; mais peut-être pas de façon très agréable. Pourquoi cette ironie ? Pour attirer l’attention sur le fait que les notables d’Israël étaient trop attachés à leur position privilégiée parmi le peuple. Si seulement ces gens d’influence s’étaient faits les serviteurs d’autrui plutôt que de passer une partie de leur temps à se regarder dans le miroir et l’autre partie du temps à regarder les autres de haut !</span></p><p class="MsoNormal"><strong>b) Le coup de main de l’étranger</strong></p><p class="MsoNormal"><span>On raconte l’histoire d’un homme, un civil pendant la guerre d’indépendance des États-Unis, qui est passé un jour à cheval devant un groupe de soldats qui essayaient tant bien que mal de réparer une barricade. Le chef des hommes leur criait toutes les instructions nécessaires, mais ne faisait rien pour les aider. L’homme en civil s’arrête, et demande au chef pourquoi il n’aide pas ses hommes. Le chef lui répond très dignement : « Monsieur, voyons, je suis un caporal ! ». Alors l’étranger lui présente ses excuses, descend de cheval, et s’attèle à la tâche pour aider les soldats. Une fois la barricade réparée, l’homme dit au caporal : « Si jamais vous avez encore besoin d’aide, faite-le savoir à votre état-major et je reviendrai vous donner un coup de main ». Il ne s’agissait de nul autre que de Georges Washington <em>himself</em>.</span></p><p class="MsoNormal"><strong>c) Prendre le chemin du service</strong></p><p class="MsoNormal"><span><img id="media-483220" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/1536853893.jpg" alt="Washington.jpg" />Dans le texte, les notables ressemblent au caporal alors qu’ils auraient dû ressembler à Georges Washington. Dieu leur reproche de se complaire dans leur position, alors qu’ils auraient dû « descendre de leurs grands chevaux » et s’atteler à la tâche ! Ce que nous devons retenir de ce troisième reproche adressé aux personnalités d’Israël, c’est que pour Dieu, assumer une position de responsabilité, à quelque échelle que ce soit, c’est prendre le chemin du service.</span></p><p class="MsoNormal"><strong>d) Christ est l’exemple du bon notable</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Dans l’histoire d’Israël, heureusement pour nous, il y a eu un notable qui a parfaitement assumé ses responsabilités. Son nom était Jésus-Christ. Le prophète Ésaïe l’appelle « Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (És 9.5). L’Apôtre Paul dit que sa « condition était celle de Dieu », mais qu’il « n’a pas considéré comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix » (Ph 2.6-8). Pourquoi Jésus a-t-il fait cela ? Parce qu’il savait quel était le châtiment que nous méritions tous à cause de nos péchés. Parce qu’il a « souffert de la ruine de son peuple », pour ainsi dire ; il a été rempli de compassion pour nous, à cause de notre condition désespérée. Et il a choisi volontairement d’être emmené à la tête des déportés<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/1791154531.2.jpg" alt="1791154531.2.jpg" /> à notre place, de subir le jugement qui nous était réservé à notre place, afin que tous ceux qui se confient en lui reçoivent le pardon de leurs péchés et l’assurance d’être réconciliés avec Dieu pour l’éternité. La Bible ajoute que Jésus est ressuscité, qu’il est vivant aujourd’hui, et qu’il règne, depuis la droite de Dieu le Père, en faveur de tous ceux qui se réfugient en lui.</span></p><p class="MsoNormal">Jésus est l’exemple du bon notable. L’exemple du notable dont le comportement est bénéfique, et ô combien, pour le peuple. L’exemple du notable rempli de compassion. L’exemple du notable serviteur. En un mot, l’exemple du notable qui a le sens de ses responsabilités. C’est pour cette raison que l’Apôtre Paul nous livr
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLes Amis de Jobtag:erelyon.blogspirit.com,2010-05-03:19277702010-05-03T10:29:00+02:002010-05-03T10:29:00+02:00 Dimanche 2 mai 2010 AUDIO Job 4 à 27 (Jonathan Chaintrier)
<p><img id="media-480569" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/54217259.jpg" alt="Les amis de Job.jpg" />Dimanche 2 mai 2010</p><p><a href="http://westofparis.com/erelyon/20100502_Job_4_27_Les_Amis_de_Job.MP3"><strong>AUDIO</strong></a></p><p>Job 4 à 27</p><p>(Jonathan Chaintrier)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlL'Authenticité de la foitag:erelyon.blogspirit.com,2010-04-26:19249292010-04-26T16:43:00+02:002010-04-26T16:43:00+02:00 Dimanche 25 avril 2010 AUDIO Amos 5.16-27 (Alexandre Sarran)...
<p>Dimanche 25 avril 2010</p><p class="MsoNormal"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/1226635789.jpg" alt="1226635789.jpg" /></p><p><strong><a href="http://westofparis.com/erelyon/20100425_Amos_5_16_27_L_Authenticite_de_la_foi.MP3">AUDIO</a></strong></p><p>Amos 5.16-27</p><p>(Alexandre Sarran)</p><p> </p><p class="MsoNormal"><em><strong>Introduction</strong></em></p><p class="MsoNormal"><span><img id="media-478477" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/00/308799362.jpg" alt="Lakeland.jpg" />Il y a deux ans, un prédicateur canadien animait des soirées d’évangélisation et de guérison à Lakeland en Floride. Un stade de la ville était loué à hauteur de $15.000 la soirée, afin d’accueillir les milliers de personnes quotidiennes qui venaient assister au culte. Les moyens mis en œuvres étaient colossaux : projecteurs, groupes de rock, écrans géants, retransmission sur internet et diffusion en prime time sur la chaîne de télévision par satellite « God TV ». On a estimé qu’environ 400.000 personnes, venues de 100 pays différents, avaient assisté aux réunions, sans compter les millions de téléspectateurs. Il se trouve qu’après quatre mois de ministère à Lakeland, le fameux prédicateur canadien a annoncé son divorce pour cause d’infidélité envers sa femme. Sept mois plus tard, il était marié avec quelqu’un d’autre. Plus proche de nous, en France, autre ambiance. Dans les années 1980, un prêtre s’attaque au douloureux problème des réseaux pédophiles internationaux. Il fonde des foyers en Afrique pour accueillir les enfants de la rue. Il reçoit la légion d’honneur. Il s’engage avec Médecins du monde. En 1999, il devient curé d’un ensemble de seize paroisses autour de Cluny en Saône-et-Loire. Mais en 2005, après avoir été mis en examen, le prêtre est reconnu coupable de tentatives de corruption, d’agressions sexuelles et de viols sur mineurs, et condamné à huit ans de prison. Deux histoires récentes où l’on voit que le zèle religieux ne rime pas nécessairement avec la véritable piété chrétienne. Et vous, quel zèle religieux déployez-vous pour aller à l’église le dimanche, pour incliner vos têtes au moment des prières, pour chanter avec enthousiasme nos beaux cantiques, peut-être pour faire l’aumône aux pauvres, peut-être pour témoigner hardiment de l’Évangile autour de vous, ou comme moi, pour passer de longues heures à préparer une prédication ? Quel zèle religieux déployez-vous dans votre vie, et ce zèle religieux rime-t-il avec la véritable piété chrétienne ? Le texte que nous allons lire soulève précisément cette question, pour nous mettre en garde contre un danger bien précis, c’est celui de l’hypocrisie. Nous avons déjà pu voir, depuis le début du livre du prophète Amos, qu’un des principaux problèmes du peuple, c’est qu’il est présomptueux : il pense être en bons termes avec Dieu alors que d’après Dieu, ce n’est pas du tout le cas. Et les reproches que Dieu a faits à son peuple il y a 27 siècles s’adressent à nous aujourd’hui avec autant de pertinence pour nous inciter à être extrêmement vigilants contre le danger de glisser dans l’hypocrisie, et de finir par chuter gravement. Ce texte va pointer la différence fondamentale qu’il y a entre la religion hypocrite et la religion véritable, et nous montrer quel élément est indispensable pour que le zèle religieux puisse rimer avec la vraie piété chrétienne. <em>Cet élément qui change tout, cette qualité déterminante, c’est l’authenticité de la foi</em>. Mais voyons comment le texte développe cette idée.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><strong>1. Les hypocrites ne voient pas qu’il y a un problème (v. 16-17)</strong></em></p><p class="MsoNormal"><strong>a) Dieu annonce de terribles lamentations</strong></p><p class="MsoNormal"><span>La première chose que dit Dieu à son peuple, c’est qu’il va y avoir de terribles lamentations dans le pays. Avez-vous remarqué la façon dont Dieu insiste là-dessus ? Encore une fois, Dieu cherche à choquer le peuple en utilisant un langage très fort. Dans ces trois versets, on ne sait pas précisément pourquoi il y aura tant de lamentations, sinon que ce sera lié à une intervention de Dieu. Amos insiste d’ailleurs, encore une fois, sur l’identité de ce Dieu : « Ainsi parle l’Éternel, le Dieu des armées, le Seigneur » (v. 16). Dieu cherche ici à briser les rêves du peuple, à dissiper l’illusion dans laquelle vivent les Israélites, parce qu’en réalité, à ce moment-là, personne ne croit à ce tableau. Et la première leçon que l’on peut tirer de ce texte au sujet de l’hypocrisie, c’est que <em>les hypocrites ne voient pas qu’il y a un problème.</em></span></p><p class="MsoNormal"><strong>b) Jusqu’ici tout va bien</strong></p><p class="MsoNormal"><span>C’est un peu comme l’histoire de l’homme qui fait une chute libre depuis le 50<sup>ème</sup> étage d’un gratte-ciel, et qui se dit à chaque étage: « Jusqu’ici, tout va bien ! ». Dans le texte, le peuple d’Israël s’imagine que tout va bien. Ils ne voient pas qu’il y a un problème, et c’est pour cela que Dieu veut les confronter à la réalité. C’est comme dans la fable de Jean de La Fontaine<img id="media-478479" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/1749600962.jpg" alt="Lafontaine.jpg" />, « Le Statuaire et la statue de Jupiter », où le poète termine en nous livrant la morale de l’histoire : « Chacun tourne en réalités, / Autant qu’il peut, ses propres songes : / L’homme est de glace aux vérités ; / Il est de feu pour les mensonges. »</span></p><p class="MsoNormal"><strong>c) Avoir conscience de la tension entre Dieu et nous</strong></p><p class="MsoNormal"><em><span>Les hypocrites ne voient pas qu’il y a un problème.</span></em> <span>Et nous ? Est-ce que nous vivons au quotidien comme si tout allait bien, comme si rien ne devait changer ? Est-ce que la vie avec Dieu nous paraît facile ? Ou bien ressentons-nous la tension qui existe entre qui est Dieu et qui nous sommes ? Tout ne va pas bien ! Il y a un problème ! « L’Éternel, le Dieu des armées, le Seigneur », est un Dieu saint et redoutable ! Et moi je suis une pauvre créature, enclin au mal. L’apôtre Paul lui-même nous a livré un témoignage poignant de la tension douloureuse dans laquelle il vivait en tant que chrétien : « Je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon for intérieur, mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres. Malheureux que je suis ! » (Rm 7.22-24). Il y a un problème. Mais les hypocrites ne le voient pas. Puissions-nous avoir la même lucidité que l’apôtre Paul. Regardons la suite.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><strong>2. Les hypocrites ne craignent pas le jugement de Dieu (v. 18-20)</strong></em></p><p class="MsoNormal"><strong>a) Le jour de l’Éternel sera ténèbres</strong></p><p class="MsoNormal"><span>La deuxième chose que dit Dieu à son peuple, c’est que le jour de son jugement sera un jour effroyable. Dieu décrit la témérité de certaines personnes dans le peuple qui sont tellement sûres d’elles qu’elles « désirent le jour de l’Éternel » (v. 18) ! Mais Dieu dit que ce jour-là sera un jour de terrible désillusion pour tous les présomptueux et pour tous ceux qui s’obstinent dans l’hypocrisie. Dieu va intervenir pour juger son peuple, et ce jugement sera parfaitement juste et inéluctable. Les présomptueux pensent que cela ne les concerne pas : ils pensent avoir des arguments à faire valoir, ils sont sûrs d’eux. Ils fuiront devant le lion, ils fuiront devant l’ours, ils se mettront à l’abri dans leur maison, mais ils devront quand même répondre à la justice de Dieu (v. 19).</span></p><p class="MsoNormal"><strong>b) La témérité : faire le mariole</strong></p><p class="MsoNormal"><span>La deuxième leçon que l’on peut tirer de ce texte au sujet de l’hypocrisie, c’est que <em>les hypocrites ne craignent pas le jugement de Dieu.</em> Vous avez déjà entendu parler de Dominique Gaye-Mariole ? C’était un valeureux soldat au service de Napoléon. Un jour, lorsque l’Empereur passait ses troupes en revue, <img id="media-478482" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/1915461876.jpg" alt="Gaye-Mariole.jpg" />Dominique Gaye-Mariole pose précipitamment sa carabine par terre et s’empare d’un petit canon pour présenter les armes. Il voulait montrer à Napoléon combien il était intrépide et sûr de lui. Selon la tradition, c’est de cette histoire qu’est née l’expression « Faire le mariole », qui signifie faire l’intéressant ou faire le malin. À ce qu’il paraît, Napoléon a apprécié le geste. Mais le problème, c’est que ce n’est pas devant Napoléon que nous devons nous présenter, mais devant le juste Juge, qui ne tient pas le coupable pour innocent. Et devant lui, il n’est pas question de faire le mariole !</span></p><p class="MsoNormal"><strong>c) Témérité ou sobriété dans la vie chrétienne</strong></p><p class="MsoNormal"><em><span>Les hypocrites ne craignent pas le jugement de Dieu.</span></em> <span>Et nous ? Comment réagissons-nous à l’idée qu’un jour, Dieu va parfaitement juger le monde ? Est-ce que nous faisons les marioles, en pensant que nous n’avons rien à craindre puisque nous sommes des personnes relativement bonnes ? Est-ce qu’on a hâte d’y être, en se disant qu’enfin, ce voisin ou ce frère devra répondre devant Dieu de ses erreurs ? Ou bien la perspective du jugement de Dieu nous pousse-t-elle plutôt à l’humilité, à la sobriété et à l’examen de soi ? Le jour du jugement de Dieu sera effroyable. C’est pourquoi Jésus dit, dans la parabole des dix vierges, que celles qui attendent le venue de l’époux sans s’y être préparées sont folles (Mt 25.1-13). C’est pourquoi aussi l’Apôtre Paul nous exhorte non pas à la témérité mais à la sobriété lorsqu’il écrit : « Quand les hommes diront : Paix et sécurité ! c’est alors que la ruine fondra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils n’échapperont point. […] Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres » (1 Th 5.3-6). Le jugement de Dieu est effroyable. Mais les hypocrites ne le craignent pas. Puissions-nous veiller et rester sobres, et nous exhorter mutuellement, « et cela d’autant plus que [nous voyons] le Jour s’approcher » (Hé 10.25). Regardons la suite.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><strong>3. Les hypocrites n’ont pas la foi authentique (v. 21-24)</strong></em></p><p class="MsoNormal"><strong>a) Une pratique religieuse détestable</strong></p><p class="MsoNormal"><span>La troisième chose que dit Dieu à son peuple, c’est que la religion lui est détestable quand elle est dénuée de la vraie foi. Dieu ne mâche pas ses mots pour rejeter le culte que lui offre le peuple. Dieu rejette tout en bloc : fêtes, assemblées solennelles, holocaustes, offrandes, sacrifices de communion, chants et musique instrumentale. Tout cela est haïssable à ses yeux, bien que tout cela lui soit présenté à lui, à l’Éternel. Pourquoi ? Parce que ce culte est dénué de la vraie foi, qui est censée se traduire par une vie droite et juste (v. 24). C’est cela qui compte pour Dieu. On peut imiter un culte, mais on ne peut pas imiter la vraie foi. La troisième leçon qu’on peut tirer de ce texte au sujet de l’hypocrisie, c’est que <em>les hypocrites n’ont pas la foi authentique.</em></span></p><p class="MsoNormal"><strong>b) La femme la plus malheureuse du monde</strong></p><p class="MsoNormal"><span><img id="media-478484" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/01/622269078.jpg" alt="Femme.jpg" />Laissez-moi vous raconter l’histoire de la femme la plus malheureuse du monde. La femme la plus malheureuse du monde, c’est une femme qui se réveille chaque matin et qui trouve sur sa table de chevet un bouquet de roses fraîchement cueillies par son mari. À côté du bouquet, comme tous les jours, un plateau pour son petit-déjeuner, avec ses viennoiseries préférées et un délicieux café. Un poème d’amour aussi, un poème différent chaque matin composé par son mari. D’ailleurs, celui-ci se lève tôt, tous les jours, et en profite pour faire la vaisselle et ranger le linge. Et pourtant, sa femme est la plus malheureuse du monde. Parce que tous les soirs, son mari boit, il se rend ivre, et il la frappe. De la même façon que l’amour authentique ne se mesure pas au déploiement d’artifices dont on est capable, la foi authentique ne se mesure pas au zèle religieux dont on peut faire preuve. La foi authentique se mesure à la transformation profonde d’une vie. « Que le droit coule comme de l’eau, et la justice comme un torrent intarissable ! » (v. 24).</span></p><p class="MsoNormal"><strong>c) La foi entraîne un changement de vie</strong></p><p class="MsoNormal"><em><span>Les hypocrites n’ont pas la foi authentique.</span></em> <span>Et nous ? Est-ce que nous sommes indifférents aux prescriptions de la Parole de Dieu ? Est-ce que notre vie privée, du lundi au samedi, ressemble à s’y méprendre à celle de n’importe quel non-croyant ? Ou bien avons-nous ce désir profond, et irrépressible, de voir les ordonnances de Dieu se réaliser dans notre vie ? Comme le psalmiste qui s’écrie en prière à Dieu : « Puissent mes voies être bien réglées, afin que j’observe tes prescriptions ! » (Ps 119.5). La foi authentique, c’est un renoncement à soi, et une confiance totale placée en Dieu. C’est de cette foi authentique que notre culte, et notre religion, doivent découler, autrement tout ce que nous faisons extérieurement pour Dieu lui est en réalité détestable. Mais les hypocrites n’ont pas cette foi authentique. Puissions-nous renoncer à nous-mêmes et recevoir pleinement le règne de Dieu dans notre vie. Et cela, d’autant plus que la fin du passage va enfoncer le clou, si j’ose dire.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><strong>4. Les hypocrites ne croient pas à la grâce de Dieu (v. 25-27)</strong></em></p><p class="MsoNormal"><strong>a) Dieu rappelle un souvenir douloureux</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Et la dernière chose que fait Dieu dans ce passage, c’est de rappeler à son peuple un souvenir douloureux. Ce souvenir douloureux, c’est celui des quarante années passées dans le désert, bien des siècles auparavant dans l’histoire d’Israël, juste après que le peuple ait été spectaculairement délivré par Dieu de l’esclavage d’Égypte. Dieu pose une question grinçante aux Israélites, censée leur rappeler que même juste après la libération d’Égypte, ils avaient été incrédules devant la grâce de Dieu, et que cela avait aboutit à des pratiques idolâtres mêlées au culte de l’Éternel. C’est un problème ancien. Cette incrédulité avait eu des conséquences désastreuses : quarante années à errer dans le désert, et toute une génération privée de terre promise. Maintenant, Dieu annonce que le peuple d’Israël va être déporté, conformément aux nombreux avertissements. La dernière leçon que l’on peut tirer de ce texte au sujet de l’hypocrisie, c’est que <em>les hypocrites ne croient pas à la grâce de Dieu.</em></span></p><p class="MsoNormal"><strong>b) Ne pas croire à la recette de Paul Bocuse</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Imaginez que vous soyez un amateur de haute cuisine, et qu’un jour, un ami vous offre discrètement, pour votre anniversaire, une enveloppe soigneusement cachetée. À l’intérieur, la recette confidentielle d’un des plats les plus réputés de Paul Bocuse ! Vous ne savez pas comment votre ami a réussi à se procurer ce précieux sésame, mais dès le lendemain, vous comptez vous préparer ce bon petit plat. <img id="media-478485" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/1057699310.jpg" alt="Bocuse.jpg" />Vous commencez à suivre la recette, mais en cours de route, vous commencez à vous dire : « Tiens, je pense qu’il faudrait peut-être un peu plus de safran. Et moins d’ail. Et si je montais un peu la température du four ? Tiens, je n’ai pas assez d’estragon, je vais remplacer par du persil… », et ainsi de suite. Vous pensez qu’à la fin, vous obtiendriez le plat délicieux de Paul Bocuse et que vous pourriez le servir dans son restaurant ? Certainement pas. Votre incrédulité devant le talent et la compétence de Paul Bocuse aura abouti à un plat totalement altéré.</span></p><p class="MsoNormal"><strong>c) Dieu a manifesté sa grâce</strong></p><p class="MsoNormal"><span>De la même façon, l’incrédulité devant la grâce de Dieu aboutit à une religion frelatée. En Égypte, Dieu avait manifesté « à bras étendu » sa justice, sa puissance, et sa grâce. Dieu avait tout fait en faveur de son peuple. Mais le peuple n’y a pas cru, il s’est inventé des idoles comme pour « compléter » la grâce de Dieu, et le peuple a été privé de terre promise. Cela n’a pas empêché Dieu de renouveler ses promesses de grâce, et conformément à ces promesses, le Messie est venu en la personne de Jésus pour délivrer son peuple, une fois de plus, mais pour le délivrer cette fois d’un ennemi bien plus redoutable, à savoir le péché lui-même. Et là aussi, Dieu a manifesté « à bras étendu » sa justice, sa puissance et sa grâce. Il a manifesté sa <em>justice</em> en punissant les fautes de son peuple à la croix, mais pas sur son peuple ; plutôt sur son propre Fils comme en sacrifice d’expiation. Il a manifesté sa <em>puissance</em> en ressuscitant Jésus d’entre les morts comme gage de sa victoire totale sur le péché et sur la mort. Il a manifesté sa <em>grâce</em> enfin, en promettant à tous ceux qui se confient en Jésus-Christ le pardon de leurs fautes et l’assurance de la vie éternelle, bien que les hommes ne le méritent pas.</span></p><p class="MsoNormal"><strong>d) La grâce de Dieu est suffisante</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Mais <em>les hypocrites ne croient pas à la grâce de Dieu.</em> Et nous ? Est-ce que le prix de notre pardon, que Jésus a payé, nous laisse indifférents ? Est-ce que le Christ victorieux
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlChercher le ”bon” Dieutag:erelyon.blogspirit.com,2010-04-19:19221212010-04-19T11:39:00+02:002010-04-19T11:39:00+02:00 Dimanche 18 avril 2010 AUDIO Amos 5 : 1 – 15 (Alexandre...
<p>Dimanche 18 avril 2010</p><div style="text-align: left;"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/1226635789.jpg" alt="1226635789.jpg" /></div><p class="MsoNormal"><strong><a href="http://westofparis.com/erelyon/20100418_Amos_5_1_15_Chercher_le_bon_Dieu.MP3">AUDIO</a></strong></p><p class="MsoNormal"><span>Amos 5 : 1 – 15</span></p><p class="MsoNormal">(Alexandre Sarran)</p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><strong>Introduction</strong></em></p><p class="MsoNormal"><span><span>Il y a trois ans, un roman est sorti aux États-Unis, qui a rencontré un succès phénoménal, notamment dans les milieux chrétiens. Il s’agit de l’histoire d’un père de famille, chrétien, dont la petite fille de cinq ou six ans est enlevée puis assassinée par un psychopathe. Au plus profond de sa douleur, le père de la victime reçoit une invitation à rencontrer Dieu le temps d’un weekend. Cette rencontre, évidemment, va finir par le consoler de sa souffrance, et changer le cours de sa vie. Une belle et poignante histoire. Un grand succès. Le problème, c’est que le dieu présenté dans ce livre comme étant le dieu des chrétiens, n’est pas le Dieu de la Bible. C’est un faux dieu, grossièrement déguisé en Trinité ; une imposture du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Dieu le Père se révèle sous les traits d’une femme afro-américaine bien-portante, Dieu le Fils sous les traits d’un artisan palestinien un peu gauche, et Dieu le Saint-Esprit sous les traits d’une espèce de grande fée tout droit sortie d’une bande dessinée japonaise. Au fil du livre, on découvre que c’est un dieu qui dénigre l’enseignement de la Bible (p. 65, 195 de l’éd. en anglais), qui est contre le concept de l’autorité (p. 122, 145), qui définit la sainteté comme étant quelque chose « de simple, de chaleureux, d’intime et d’authentique » (p. 107), qui appelle tous les êtres humains ses enfants (p. 162), et qui ressemble davantage, en fin de compte, à la grande déesse-mère du paganisme qu’au Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Un succès phénoménal, même dans les milieux chrétiens. Ce livre,<img id="media-476182" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/114984272.jpg" alt="La Cabane.jpg" /> intitulé « La Cabane », a été traduit en français et publié il y a un peu plus d’un an par une maison d’édition spécialisée dans l’ésotérisme, les arts divinatoires, la franc-maçonnerie, le chamanisme et les autres sciences occultes. Malgré cela, vous pouvez quand même acheter ce livre sur le site de la librairie chrétienne CLC, et il figure même actuellement en deuxième position parmi les meilleures ventes sur le site de la libraire protestante en ligne « 7ici ». Je vous raconte tout cela parce que j’ai une question à soulever : êtes-vous sûr que votre Dieu est le bon ? Est-ce que vous adorez le « bon » Dieu ? Et comment le savoir ? En grande majorité, les Français se disent croyants. Et vous-mêmes si vous vous trouvez ici ce matin, c’est qu’il y a de fortes chances que vous croyiez en Dieu, et même au Dieu des chrétiens. Mais est-ce que c’est suffisant ? À l’époque du prophète Amos aussi, le peuple d’Israël disait croire en Dieu, il disait servir l’Éternel. Mais cela n’a pas empêché Dieu de prononcer des sentences terribles contre son propre peuple, contre le peuple qui portait son nom ! Alors comment savoir si votre Dieu est le bon ? La réponse, en principe, est simple : <em>votre Dieu est le bon, si c’est le Dieu de la Bible</em>. On n’a pas besoin de chercher midi à quatorze heures. Et si vous ne retenez que cela, ce matin, vous aurez retenu l’essentiel ! Mais regardons comment le texte en parle. Êtes-vous sûr que votre Dieu est le bon ? Dans ce texte, c’est une question de vie ou de mort.</span></span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><strong>1. Voir la réalité en face (v. 1-3)</strong></em></p><p class="MsoNormal"><strong>a) L’horreur de l’apostasie</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Êtes-vous sûr que votre Dieu est le bon ? La première chose que ce texte nous invite à faire, pour répondre à cette question, <em>c’est de voir la réalité en face</em>. Amos dresse pour son auditoire un tableau absolument choquant destiné à provoquer l’attention du peuple et à lui montrer dans quelle situation catastrophique il se trouve en réalité, malgré sa tranquillité et sa confiance. Amos entonne une « complainte » sur Israël. Le peuple est comme une vierge tombée à terre et abandonnée. 90% du peuple va disparaître. Voilà le constat. Voilà le verdict de Dieu. Voilà la réalité, en dépit de ce que le peuple peut en penser. Les Israélites croient qu’ils sont en bons termes avec Dieu, mais ce n’est pas vrai. C’est l’apostasie ! C’est la crise !</span></p><p class="MsoNormal"><strong>b) Statistiques du catholicisme en France</strong></p><p class="MsoNormal"><span><img id="media-476183" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/00/1725923842.jpg" alt="Baptême.jpg" />Dieu invite son peuple à voir la réalité en face. Il ne suffit pas d’invoquer le nom de l’Éternel. Est-ce que vous pensez que Dieu exagère le tableau ? Quel serait le verdict de Dieu concernant son peuple aujourd’hui ? Au moins soixante pourcent des Français ont été baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Mais d’après</span> <a href="http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2291569&rubId=4078">un sondage paru dans le journal La Croix en 2007</a><span>, plus de 75% de ces « chrétiens » se représentent Dieu comme « une force, une énergie, un esprit ». <span><span>À la question : « Selon vous, qu’y a-t-il après la mort ? », seuls 10 % d’entre eux affirment croire à la résurrection des morts, 53 % répondent qu’« il y a quelque chose mais je ne sais pas quoi ». 26 % d’entre eux qui affirment qu’« il n’y a rien », et 8 % croient à « la réincarnation sur terre dans une autre vie »</span></span><span><span>.</span></span></span></p><p class="MsoNormal"><strong>c) Quel verdict aujourd’hui ?</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Quel serait le verdict de Dieu concernant le peuple qui porte son nom aujourd’hui ? Vous pensez que la vierge est debout et bien portante ? <em>Dieu nous invite à voir la réalité en face</em>. On se croit tranquille parce qu’on « croit en Dieu » et qu’on a tué personne. Peut-être parce qu’on a été baptisé et qu’on a fait sa première communion. Mais le point de vue de Dieu est tout autre ! Et c’est son point de vue qui compte à la fin. Est-ce qu’on est prêt à accepter le verdict choquant de Dieu ? En tout cas, dans ce texte, c’est le point de départ. Il faut accepter de voir la réalité en face, pour comprendre que Dieu soulève une question extrêmement sérieuse : quel espoir y a-t-il d’échapper à cette situation catastrophique ? Heureusement que le texte ne s’arrête pas là. Mais accepter le point de vue de Dieu sur la situation, accepter de voir la réalité en face, c’est la condition pour pouvoir être attentif à ce qui va suivre.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><strong>2. Chercher Dieu en ses termes (v. 4-7)</strong></em></p><p class="MsoNormal"><strong>a) Le salut est possible auprès de Dieu</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Et dans ce qui suit, Dieu va tout de suite montrer qu’il y a un salut possible, et que ce salut se trouve auprès de lui. « Cherchez-moi et vivez ! » Mais Dieu va tout de suite préciser que pour trouver Dieu, <em>il faut accepter de le chercher en ses termes</em>. Le problème du peuple, c’est qu’il avait été très imaginatif dans son rapport avec Dieu. Les Israélites s’étaient créé des sanctuaires où ils pensaient pouvoir invoquer l’Éternel : Béthel, Beer-Chéba, Guilal… Mais Dieu dit qu’il ne suffit pas d’appeler un endroit « Béthel » (la maison de Dieu), pour que Dieu s’y trouve en réalité. Ce ne sont pas les hommes qui fixent les conditions de leur relation avec Dieu. C’est Dieu qui les fixe ! Et Dieu dit au peuple : « Ne cherchez pas à me rallier à votre cause par des cultes propitiatoires rendus dans vos sanctuaires, mais cherchez-moi en personne, par crainte de mon jugement ! ».</span></p><p class="MsoNormal"><strong>b) Appeler la police au mauvais numéro</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Je me souviens d’un jour où nous étions en famille dans notre voiture à Villeurbanne, et le chauffeur de la camionnette derrière nous était enragé parce que nous roulions trop lentement à son goût. Nous nous sommes arrêtés à un feu rouge, et le chauffeur est sorti de son véhicule dans une colère noire. Il a essayé d’ouvrir ma portière, que j’avais verrouillée, et il s’est mis à taper sur ma vitre en m’ordonnant de sortir de la voiture et en me couvrant d’injures. J’ai dit à Suzanne : « Prends le portable ! Fais le 17 ! Appelle la police ! ». Le problème, c’est que le numéro de police secours, depuis un portable, ce n’est pas le 17 mais le 112. Suzanne s’est donc retrouvée à parler à un répondeur qui ne pouvait rien faire pour nous venir en aide ! Heureusement, notre agresseur a quand même eu peur, en pensant que Suzanne parlait à la police, et il est parti.</span></p><p class="MsoNormal"><strong>c) Chercher Dieu par crainte de son jugement</strong></p><p class="MsoNormal"><span>De la même façon, il ne suffit pas de croire que Dieu nous est propice. <em>Il faut accepter de le chercher en ses termes</em>. Selon ses conditions.<img id="media-476185" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/01/1184166120.jpg" alt="Dieu.jpg" /> Sinon, on risque de parler à un répondeur, sans qu’il y ait personne pour nous venir en aide à la fin. Ça paraît logique, et pourtant nous sommes tellement enclins à chercher Dieu là où ça nous arrangerait de le trouver, et pour des raisons qui ne sont pas les bonnes. Alors est-ce que vous vous êtes déjà posé la question de savoir pourquoi vous croyez en Dieu ? Quelles sont vos motivations ? Dieu nous invite à le chercher pour une seule raison dans ce texte : par crainte de son jugement ; à cause de ce terrible tableau qu’il a dressé au début ; à cause de cette réalité selon laquelle, en fait, nous ne sommes pas en bons termes avec Dieu. Mais auprès de lui il y a le salut, il y a la vie, si nous acceptons de nous approcher de lui en ses termes. La suite du texte va nous préciser, petit à petit, quels sont ces termes.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><strong>3. Savoir comment est Dieu (v. 8-9)</strong></em></p><p class="MsoNormal"><strong>a) Création, alliance, jugement</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Quel est ce Dieu auprès duquel il y a le salut et la vie ? Les versets 8 et 9 sont là pour nous montrer de qui il s’agit. Nous nous posions la question, au début, de savoir si notre Dieu était le bon. Ces deux versets sont là, au cœur du passage, pour nous montrer que ce n’est pas n’importe quel Dieu que celui qui nous invite à le chercher pour vivre. Dieu nous invite ici <em>à réfléchir à qui il est</em>. Est-ce que vous savez<img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/898033841.jpg" alt="898033841.jpg" /> comment est Dieu, ou bien est-ce que vous savez comment vous <em>imaginez</em> qu’il est ? Ces versets sont là pour nous rappeler que le vrai Dieu a une histoire. Il est le Créateur de l’univers, et c’est lui qui soutient toutes choses. Il s’est révélé aux hommes à travers des prophètes. Il est même intervenu en personne pour se constituer un peuple racheté, et il a même révélé son nom : Yahvé, l’Éternel. Il est un juste Juge qui compte punir toute faute, et personne ne saura résister à son jugement. Dieu n’est pas n’importe qui. Il s’est fait connaître en paroles et en actes.</span></p><p class="MsoNormal"><strong>b) Ce que les prénoms nous évoquent</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Le problème, c’est que nous sommes beaucoup plus enclins à <em>imaginer</em> comment Dieu est qu’à nous <em>renseigner</em>. Dans tous les cas, il y a quelque chose qui oriente l’idée que nous nous faisons de Dieu, mais quoi ? Un concept qu’on a hérité de notre éducation ? La projection de nos désirs personnels ou de notre propre image ? Ou bien serait-ce une révélation objective, celle que Dieu a jugé bon de nous donner dans la Bible ? Imaginez que je vous parle de quelqu’un que je connais qui s’appelle Gertrude <span><span>Grabowski : comment l’imaginez-vous <em>a priori</em> ? Comme une jeune femme fluette, timide, délicate, attentionnée ? Et si je vous parlais plutôt de quelqu’un d’autre que je connais qui s’appelle Daphné De Beaumenton : comment l’imaginez-vous ? Comme une vieille tante grossière, acariâtre, cheveux gras, mal habillée ?</span></span></span></p><p class="MsoNormal"><strong>c) L’idée que l’on se fait de Dieu</strong></p><p class="MsoNormal"><span>De la même façon que nous sommes enclins à nous faire des idées concernant les gens dont nous entendons parler, sans les connaître ni nous renseigner à leur sujet, nous sommes aussi enclins à nous faire des idées au sujet de Dieu, sans prendre la peine de consulter la seule source objective de renseignements concernant Dieu, à savoir la Bible ! Et ces deux versets (8-9), sous la forme d’une doxologie, au cœur même de ce passage, résument bien trois des caractéristiques les plus importantes du vrai Dieu : il est le Dieu Créateur et le Régisseur de l’univers ; il est l’Éternel, le Dieu de l’alliance de grâce (qui compte se racheter un peuple) ; et il est le Dieu juste, un Juge suprême et redoutable. Est-ce que c’est votre Dieu ? Est-ce que c’est bien l’idée que vous avez de lui ? Sinon, ce texte vous invite aujourd’hui à vous renseigner dans la Bible <em>pour savoir comment est Dieu</em>. Mais regardons la suite du texte, parce que nous allons découvrir quelle est la racine de notre problème.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><strong>4. Accepter quelle est la racine de notre problème (v. 10-13)</strong></em></p><p class="MsoNormal"><strong>a) C’est un problème de cœur</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Les versets 10 à 13 décrivent de nouveau la situation du peuple, avec le but de révéler quelle est la racine du problème, le symptôme du problème, et la conséquence du problème. Le symptôme, c’est que les puissants exploitent les faibles et que les juges sont corrompus. La conséquence, c’est que Dieu va châtier le peuple conformément aux avertissements qui avaient été donnés longtemps auparavant. Mais la racine, c’est qu’au fond, les Israélites détestent la vérité. C’est un problème de cœur. Dieu fait le diagnostic de ce mal profond pour inciter son peuple à <em>reconnaître la raison fondamentale du tableau qui a été dressé au début</em>. Les Israélites haïssent la vérité parce que la vérité dénonce leur convoitise, et qu’il est quand même agréable de vivre selon sa convoitise et son orgueil plutôt que d’accepter que ça pose un problème et de devoir se remettre en question.</span></p><p class="MsoNormal"><strong>b) Renoncer à l’objet de son amour</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Si je vous disais que vous deviez renoncer à l’objet de votre amour, vous ne le prendriez sûrement pas bien. Imaginez que je vous dise que vous devez arrêter de supporter l’équipe de foot de Lyon. Ou arrêter d’écouter votre musique préférée. Ou arrêter d’être amoureux de votre fiancée. Ou arrêter de boire du bon vin. Imaginez que je dénonce ces choses en vous disant : « Ce n’est pas bien ! ». Vous résisteriez. Vous deviendriez peut-être même agressif ou violent si je me montrais trop insistant.</span></p><p class="MsoNormal"><strong>c) Comment réagissez-vous à la vérité ?</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Mais dans le texte, Dieu révèle notre problème fondamental comme étant du même ordre. Nous sommes amoureux de nos convoitises et nous détestons la vérité qui les dénonce. Nous résistons. Nous protestons ! Et nous aimerions faire taire ces voix contradictoires, comme dans le<img id="media-476187" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/1941999246.jpg" alt="Oreilles.jpg" />texte, où il est dit que l’homme intelligent a fini par se taire, car les temps sont mauvais (v. 13). Le Nouveau Testament répète la même chose : « Il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine ; mais au gré de leurs propres désirs, avec la démangeaison d’écouter, ils se donneront maîtres sur maîtres ; ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables » (2 Tm 4.3-4). Alors question : comment réagissons-nous à la vérité, notamment lorsque celle-ci contredit l’objet de notre amour ? Comment réagissons-nous si la Bible nous dit : « Pas de relations sexuelles en-dehors du mariage », ou encore : « Pas de grossièretés dans la bouche du chrétien », ou encore : « Arrête de dire du mal de ce collègue », ou encore : « Respecte tes parents et honore-les », ou encore : « Aime ta femme d’un amour sacrificiel » ? Sommes-nous prêts <em>à reconnaître quelle est, selon Dieu, la racine de notre problème</em> ? Si oui, regardons la suite et la fin du texte car cela s’adresse à nous.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><strong>5. Recevoir le remède prévu par Dieu (v. 14-15)</strong></em></p><p class="MsoNormal"><strong>a) La vraie conversion</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Les versets 14 et 15 décrivent en toutes lettres ce que cela veut dire de reconnaître la racine de notre problème et <em>de recevoir le remède que Dieu a prévu pour nous</em>. Chercher Dieu selon ses termes équivaut à un changement total de direction, une réelle conversion, un changement d’allégeance. L’objet de notre amour doit changer, et si l’objet de notre amour change, notre comportement change.</span></p><p class="MsoNormal"><strong>b) Changer d’équipe</strong></p><p class="MsoNormal"><span>Imaginez que vous décidiez d’arrêter de soutenir l’équipe de fo
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlJésus et la femme pécheressetag:erelyon.blogspirit.com,2010-04-12:19193722010-04-12T09:11:00+02:002010-04-12T09:11:00+02:00 Dimanche 11 avril 2010 AUDIO Luc 7.36-50 (Jonah Haddad) Toutes...
<p><img id="media-473641" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/1511687467.jpg" alt="Larme.jpg" />Dimanche 11 avril 2010</p><p><strong><a href="http://westofparis.com/erelyon/20100411_Luc_7_36_50_Jesus_et_la_femme_pecheresse.MP3">AUDIO</a></strong></p><p>Luc 7.36-50</p><p>(Jonah Haddad)</p><p><em><a href="http://erelyon.blogspirit.com/archive/2005/01/01/predications.html">Toutes les prédications</a></em></p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLe Prix de la vietag:erelyon.blogspirit.com,2010-04-10:19186902010-04-10T07:51:00+02:002010-04-10T07:51:00+02:00 Dimanche 4 avril 2010 AUDIO Esaïe 25.6-8 ; 53 Jean 11.25...
<p><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/01/324997699.jpg" alt="324997699.jpg" />Dimanche 4 avril 2010</p><p><strong><a href="http://westofparis.com/erelyon/20100404_Esaie_53_Le_Prix_de_la_vie.MP3">AUDIO</a></strong></p><p>Esaïe 25.6-8 ; 53</p><p>Jean 11.25</p><p>(Francis Foucachon)</p><p> </p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlUn roi pas comme les autrestag:erelyon.blogspirit.com,2010-03-30:19144652010-03-30T15:21:00+02:002010-03-30T15:21:00+02:00 Dimanche 28 mars 2010 AUDIO Zacharie 9.9 Jean 12.12-19...
<p><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Rameaux.jpg" id="media-469273" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/111090096.jpg" />Dimanche 28 mars 2010</p> <p><strong><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/1095361878.MP3">AUDIO</a></strong></p> <p>Zacharie 9.9</p> <p>Jean 12.12-19</p> <p>Apocalypse 19.5-9</p> <p>(Francis Foucachon)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLe Caractère vital de la repentancetag:erelyon.blogspirit.com,2010-03-22:19112612010-03-22T11:19:00+01:002010-03-22T11:19:00+01:00 Dimanche 21 mars 2010 AUDIO Amos 4 : 4 – 13 (Alexandre...
<p>Dimanche 21 mars 2010</p> <p><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Amos2.jpg" id="media-470373" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/1226635789.jpg" /></p> <p><strong><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/00/439005167.MP3">AUDIO</a></strong></p> <p class="MsoNormal">Amos 4 : 4 – 13</p> <p class="MsoNormal">(Alexandre Sarran)</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Introduction</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Dictionnaire.jpg" id="media-466307" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/00/1761780676.jpg" />Si vous cherchez le mot « repentance » dans la plupart des dictionnaires de la langue française aujourd’hui, et que vous avez la chance de le trouver, vous découvrirez probablement qu’il s’agit d’un mot « vieilli » ou « littéraire ». La repentance ne fait pas partie du langage courant, sauf peut-être, et depuis peu de temps, dans le contexte de la politique où cette notion a un caractère plutôt péjoratif, comme en témoigne par exemple cette affirmation faite par Nicolas Sarkozy il y a trois ans ici-même à Lyon, pendant la campagne présidentielle : « Je déteste la repentance ». Puisque le mot « repentance » évoque soit un autre temps, soit quelque chose de néfaste, soit rien du tout, et bien un certain nombre de traductions plus récentes de la Bible ont fait le choix de ne plus (ou presque plus) utiliser le mot « repentance », ni le verbe « se repentir », et de leur préférer des expressions telles que « changer de comportement », « changer d’attitude », ou tout simplement « changer ». Je sais que dans la plupart des cas, ces choix de traduction ont été mûrement réfléchis, et ce n’est pas mon intention, ici, de décrier telle ou telle traduction de la Bible. Mais je constate une chose : c’est que la repentance est une notion qui nous est de plus en plus étrangère. Sur le site mediadico.com, la définition de la repentance est la suivante : « nom féminin ; regret de ses fautes ». Moi je préfère la définition de Calvin, qui dit que quand la Bible invite à la repentance, il s’agit de mener les hommes « à ce point, qu’étant confus de leurs péchés et navrés de la crainte du jugement de Dieu, ils s’humiliassent et prosternassent devant sa majesté qu’ils avaient offensée, et se retirassent en la droite voie » (1560). Même le Concile de Trente (1563) a réussi à formuler une bonne définition de la repentance (ou « contrition ») : « <span><span>Une douleur de l’âme, et une détestation du péché commis, avec le propos de ne plus le commettre à l’avenir</span> <span>». L’apôtre Paul lui-même dit que la repentance provient d’une « tristesse selon Dieu », qui est censée produire l’indignation devant nos péchés, et le désir ardent de suivre les voies de Dieu (2 Co 7.10-11). Il me semble que si nous ne sommes pas souvent peinés dans notre âme par la conscience de nos péchés, c’est parce que nous avons élaboré des stratégies de défense contre la repentance. Nous avons développé, peut-être sans le savoir, une espèce de système immunitaire qui nous rend résistants à la contrition, et dont les effets, en réalité, sont de nous tromper, de nous endurcir, de nous éloigner de Dieu, et de produire, plutôt que la repentance, l’impénitence qui est une maladie mortelle pour l’homme. C’est exactement ce problème que Dieu veut traiter chez son peuple, dans le texte que nous allons lire. Et vous savez quel est le traitement de l’impénitence ? L’électrochoc. Dieu ne va pas y aller avec des pincettes, <i>pour nous ramener les pieds sur terre et nous faire mesurer le caractère vital de la repentance</i>. Pour cela, il va nous mettre face à face avec la réalité. Êtes-vous prêts à ce que votre vision du monde, et a fortiori de votre propre vie, soit toute chamboulée ? Lisons le texte.</span></span></span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>1. Une religion détestable (v. 4-5)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Dieu rejette le culte de son peuple</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>La première chose que fait Dieu dans ce texte, c’est <i>de dénoncer la religion de son peuple comme lui étant détestable</i>. Dieu fait usage d’une ironie cinglante en ordonnant au peuple de pécher ! Où ça ? À Béthel, à « la maison de Dieu » ! Et en quoi le peuple pèche-t-il lorsqu’il se rend à Béthel ? Il pèche en rendant un culte à Dieu, un culte zélé, généreux et démonstratif. Dieu est en train de dire que le culte plein d’empressement rendu par son peuple est un péché ! Quel choc ! Mais Dieu explique pourquoi la pratique religieuse de son peuple lui est détestable ; il dit : « Car c’est là ce que vous aimez, fils d’Israël ». Le problème des Israélites, c’est qu’ils aiment la pratique religieuse au lieu d’aimer Dieu.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Aimer le culte au lieu d’aimer Dieu</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Shema.jpg" id="media-466308" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/1641355042.jpg" />Souvenez-vous de cette injonction propre au langage de l’alliance, que Dieu emploie à plusieurs reprises dans cette prophétie : « Écoutez cette parole » (3.1 ; 4.1 ; 5.1). Cet ordre est censé renvoyer le peuple à ses obligations, notamment à la plus importante d’entre elles (Mc 12.28-30), le fameux <i>Shéma Israël</i> que l’on trouve au tout début de la Loi : « Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est un. Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » (Dt 6.4-5). Cette obligation d’aimer Dieu, nous la trouvons aussi en clôture de la Loi : « Je te commande aujourd’hui d’aimer l’Éternel, ton Dieu » (Dt 30.16). Dieu est donc en train <i>de dénoncer la religion de son peuple comme lui étant détestable</i> parce que cette religion a usurpé la place qui revenait à Dieu. Cette religion zélée, généreuse et démonstrative ne procède pas d’un amour pour Dieu. En fait, cette superbe religion est devenue une excuse pour ne pas aimer Dieu.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Le bouquet de fleurs piétiné</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Imaginez un homme qui rentre du travail un soir avec un immense bouquet de fleurs. Il sonne à la porte de chez lui, et lorsque sa femme lui ouvre, il pose un genou à terre, lui tend le bouquet, la regarde droit dans les yeux avec un grand sourire aux lèvres et lui récite un magnifique poème d’amour qu’il a répété dans sa tête toute la journée. Et là, sa femme lui met une grosse gifle, jette le bouquet par<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Gifle.jpg" id="media-466309" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/1399286587.jpg" /> terre, piétine sauvagement les fleurs et rentre chez elle en claquant la porte. Pourquoi ? Peut-être parce qu’en faisant la lessive ce jour-là, elle a découvert dans la poche d’une des chemises de son mari un mot d’amour écrit par son mari, mais destiné à la secrétaire. Vous voyez ce qui peut rendre un beau geste détestable ?</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>d) Quand la religion devient une excuse</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Dans le texte, <i>Dieu dénonce la religion de son peuple comme lui étant détestable</i>, pour la même raison. Parce que Dieu n’a pas besoin de découvrir un mot d’amour dans la poche de notre chemise pour connaître nos véritables motivations. Est-ce que nous avons conscience que parfois, Dieu déteste le culte que nous lui rendons ? Il déteste le culte que nous lui rendons lorsque nous pensons pouvoir compenser, par notre culte, pour un péché auquel nous refusons de renoncer. Il déteste le culte que nous lui rendons lorsque le signe compte plus pour nous que la réalité. Il déteste le culte que nous lui rendons lorsque ce culte est centré sur nous plutôt que sur lui, et motivé par nos propres intérêts. Il déteste le culte que nous lui rendons lorsque le culte devient une excuse pour ne pas aimer Dieu. C’est pour cette raison qu’un peu plus loin dans la prophétie d’Amos, Dieu dit : « Je hais, je méprise vos fêtes, je ne puis sentir vos cérémonies. […] Éloigne de moi le bruit de tes cantiques » (Am 5.21, 23).</span></p> <p class="MsoNormal">La première chose que fait Dieu dans ce texte, c’est donc <i>de dénoncer la religion de son peuple comme lui étant détestable</i>, et il nous invite aujourd’hui à examiner nous-mêmes quelle est la raison de notre culte, car lui le sait, et il veut que notre culte ne procède de rien d’autre que<img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Prière sombre.jpg" id="media-466310" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/2079138782.jpg" /> d’un amour pour lui. Alors quel est ce péché pour lequel vous essayer de compenser ? Quel est cet aspect du culte auquel vous vous attachez plus qu’à Dieu lui-même ? Quelles sont vos motivations pour venir à l’église ? Ces premiers versets nous mettent déjà face à face avec la réalité, en nous montrant dans quel genre d’illusion nous pouvons facilement tomber. C’est un premier électrochoc pour nous ramener les pieds sur terre et nous faire mesurer le caractère vital de la repentance. Mais que recherche Dieu de notre part ? Nous avons déjà commencé à en parler, mais regardons la suite.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>2. Un Dieu fidèle (v. 6-11)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Dieu invite le peuple à relire son histoire</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>La deuxième chose que fait Dieu dans ce texte, c’est <i>de rappeler à son peuple qu’il est un Dieu fidèle à ses promesses de grâce</i>. C’est-à-dire qu’il n’a jamais abandonné son peuple mais qu’il a toujours cherché à le faire revenir à lui. Pour montrer à son peuple qu’il est un Dieu fidèle, Dieu invite son peuple à relire son histoire, et il lui montre tout ce qu’il a fait, dans son histoire, pour l’avertir contre les dangers de son impénitence, et inviter les Israélites à revenir à lui. Dieu leur a envoyé la famine (v. 6), la sécheresse (v. 7-8), des maladies agricoles (v. 9),<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Sécheresse.jpg" id="media-466312" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/00/1593229633.jpg" /> la peste (v. 10), et un bouleversement général (v. 11) comme des châtiments destinés à faire revenir le peuple à Dieu. Et à cinq reprises, le même constat : « Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, – Oracle de l’Éternel ».</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Dieu est fidèle à l’alliance</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Dieu a déjà renvoyé le peuple aux termes du contrat d’alliance qui avait été établi à la sortie d’Égypte, au Mont Sinaï. Et tous ces châtiments que Dieu a envoyés à son peuple sont expressément mentionnés dans cette fameuse partie finale du Deutéronome où Dieu avait dit au peuple : « Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal » (Dt 30.15), et où Dieu avait averti le peuple concernant les bénédictions qui leur étaient réservés en cas de fidélité à l’alliance, et les malédictions en cas d’infidélité (Dt 28 – 30). Mais ces châtiments devaient être des corrections destinées à provoquer la repentance et le retour à Dieu. Même dans la Loi, après avoir énoncé toutes ces terribles malédictions (Dt 29), Dieu avait dit à son peuple qu’il aurait quand même compassion de lui, en annonçant à l’avance son intention d’accomplir quelque chose d’incroyable pour le peuple : « L’Éternel, ton Dieu, circoncira ton cœur et le cœur de ta descendance, pour que tu aimes l’Éternel ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme afin que tu vives » (Dt 30.6). Dieu a promis d’accomplir l’exigence de la Loi à la place du peuple et pour le peuple.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Remercier la police pour les amendes</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Dieu est donc en train <i>de rappeler à son peuple qu’il est un Dieu fidèle à ses promesses de grâce</i>, et il veut faire comprendre au peuple que les châtiments qu’il a envoyés dans l’histoire de son peuple sont des signes de sa fidélité et de sa grâce. Dites-moi : comment réagissez-vous<img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Gendarmerie.jpg" id="media-466313" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/01/78790793.jpg" /> lorsque vous recevez une amende de la part de la police ? Si vous êtes comme moi, vous devez râler. Vous vous dites que ce n’est pas juste, que ce n’était pas grand-chose. Il y a des gens qui en veulent à la police, qui se mettent en colère contre eux. Il y en a d’autres qui ont tellement l’habitude de prendre des amendes qu’ils se disent que ça fait partie de la vie. Mais combien d’entre nous pensons à remercier la police pour les amendes que nous recevons ? Ils ne nous donnent pas des amendes parce qu’ils aiment nous faire souffrir ! En fait, c’est une bonne chose de recevoir une amende : c’est la preuve que la police est en train de faire son travail, qui est de nous protéger.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>d) Apprécier les épreuves à leur juste valeur</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>De la même façon, Dieu est en train d’inviter son peuple, dans le texte, à reconnaître le pourquoi des épreuves qu’il a traversées. Qui est à la manœuvre dans l’histoire ? Dieu ! C’est Dieu qui envoie la famine, la sécheresse, la maladie, les calamités. Dieu ne cherche pas à se dérober à sa propre souveraineté (« Moi, je vous ai envoyé la famine », « J’ai tué vos jeunes gens », <i>etc.</i>) ! Mais en tout cela, Dieu rappelle qu’il a été parfaitement fidèle aux termes de l’alliance, et c’est une alliance de grâce, en vertu de laquelle le retour à Dieu est non seulement possible, mais il est promis, et c’est Dieu qui l’accomplira. Dieu veut donc que nous reconnaissions non seulement sa totale souveraineté derrière toutes les épreuves qui nous touchent, mais aussi quel est son dessein bienveillant.</span></p> <p class="MsoNormal">Est-ce que c’est comme ça qu’on a l’habitude de penser ? Dieu dit : « Moi, j’ai fait tomber ta voiture en panne », « Moi, je t’ai mis au chômage », « Moi, je t’ai fait rater ton concours », « Moi, je t’ai fait tomber malade », « Moi, je t’ai fait toucher le fond dans ta vie », et : « Malgré cela, tu n’es pas revenu à moi ». Qui est à la manœuvre ? Dieu. Mais c’est un Dieu bienveillant. C’est le Dieu de l’alliance de grâce, et si vous doutez de sa fidélité ou de son amour, regardez à quel point il s’est engagé en notre faveur. Conformément à sa promesse, il a envoyé<img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Couronne d'épines.jpg" id="media-466316" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/01/324997699.jpg" /> son propre Fils, son Fils unique, Jésus-Christ, subir à notre place le jugement de nos fautes, pour nous en délivrer. Dieu a payé un prix inimaginable pour que tous ceux qui se confient en lui puissent recevoir son pardon et la promesse de la vie éternelle. Dieu veut donc que nous prenions conscience <i>qu’il est un Dieu fidèle à ses promesses de grâce</i>, et que tout ce qu’il fait dans nos vies, ce qui est agréable et ce qui est désagréable, répond à un dessein bienveillant. C’est un deuxième électrochoc pour nous ramener les pieds sur terre et nous faire mesurer le caractère vital de la repentance. Mais Dieu va en rajouter une couche.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>3. Un rendez-vous important (v. 12-13)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Dieu convoque son peuple</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>La dernière chose que fait Dieu dans ce texte, c’est <i>de faire prendre conscience à son peuple qu’il est redevable au Créateur de l’univers.</i> Encore une fois, Dieu utilise un langage très évocateur, qui est censé rappeler des choses à son peuple. « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël », c’est une réminiscence de ce qui s’est passé au pied du Mont Sinaï lorsque Dieu s’apprêtait à se révéler depuis la montagne pour donner au peuple les Dix Commandements. Le peuple, ce jour-là, a dû se préparer à rencontrer Dieu (Ex 19.14-19). L’expérience de cette rencontre a été terrible pour le peuple : « Tout le peuple observait le tonnerre, les éclairs, le son du cor et la montagne fumante. À ce spectacle, le peuple tremblait et se tenait dans l’éloignement » (Ex 20.18). Et par la bouche du prophète Amos, de nouveau, Dieu dit au peuple de se préparer à le rencontrer, et il lui précise de nouveau combien il est un Dieu terrifiant. Il est le Maître du cosmos, le Créateur du ciel et de la terre, le souverain Régisseur de l’univers.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Quand le président veut vous voir</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Imaginez qu’un jour, vous receviez dans votre boîte aux lettres une convocation à un rendez-vous personnel avec, disons, le maire de<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Agenda.jpg" id="media-466317" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/00/654408101.jpg" /> Lyon, Gérard Collomb. Comment allez-vous vous sentir à l’approche de ce rendez-vous, comment allez-vous vous habiller, est-ce que vous allez passer du temps à réfléchir à la raison de ce rendez-vous, <i>etc</i>. ? Imaginez maintenant que vous receviez une convocation à un rendez-vous personnel… avec Nicolas Sarkozy. Ou avec Johnny Halliday. Ou avec Zidane. Ou avec Barak Obama. Ou avec le Pape Benoît XVI. Combien de temps à l’avance est-ce que vous allez mettre de côté les vêtements que vous allez porter ce jour-là ? Est-ce que vous arriveriez à bien dormir la nuit avant le rendez-vous ? Combien de temps est-ce que vous allez passer à répéter dans votre tête les gestes et les paroles que vous emploierez le moment venu ?</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Vivre dans un monde qui est suspendu à Dieu</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>De la même façon, dans ce texte, Dieu veut que le peuple mesure l’importance du rendez-vous qui lui est donné. « Prépare-toi à la rencontre du souverain Créateur et Maître de l’univers ». À travers ces versets, Dieu veut nous redonner la bonne perspective sur le monde, sur l’histoire, et sur notre propre condition. Est-ce que nous pensons souvent à Dieu comme à<img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Aube.jpg" id="media-466321" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/739266804.jpg" /> celui qui nous fait connaître nos propres pensées ? Est-ce que nous regardons le soleil se lever en nous disant : « C’est Dieu qui fait ça » ? Si la nuit tombe, le soir, ce n’est pas parce que la terre est en train de tourner sur elle-même mais c’est d’abord parce que Dieu l’a décidé. L’univers entier est suspendu à ses lèvres. Vous imaginez le changement de perspective que cela doit entraîner dans notre vie ? Le cosmos tout entier, jusqu’aux recoins les plus éloignés de l’espace, est redevable à Dieu.</span></p> <p class="MsoNormal">Et vous et moi, nous lui sommes redevables en particulier, parce que Dieu a créé l’être humain comme le couronnement de toute sa création. Et Dieu a fixé un jour où tout le monde devra comparaître devant lui. Et ce jour-là, il y aura deux types de personnes : les repentants et les impénitents. Il y aura ceux qui auront reconnu leur totale dépendance de Dieu, qui auront reconnu qu’ils sont indignes de l’amour de Dieu, et qui se seront confiés en Jésus-Christ pour le pardon de leurs fautes ; et il y aura les autres. Dans quelle catégorie vous trouvez-vous ce matin ? Dieu veut donc <i>nous faire prendre conscience que nous sommes redevables au Créateur de l’univers</i>. C’était le troisième et dernier électrochoc pour nous ramener les pieds sur terre et nous faire mesurer le caractère vital de la repentance.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Conclusion</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span>Alors pour conclure : on disait en introduction que la repentance était une notion qui nous était de plus en plus étrangère ou lointaine. <span><span>Cette « douleur de l’âme », et cette « détestation du péché commis », avec l’intention « de ne plus le commettre à l’avenir</span> <span>», ce n’est pas une expérience qui nous paraît très fréquente ou familière. Pourquoi ? Parce qu’on a développé une espèce de système immunitaire qui nous rend résistants à la contrition et dont les effets, on l’a dit, sont de nous tromper, de nous endurcir, de nous éloigner de Dieu, et de produire, plutôt que la repentance, l’impénitence qui est une maladie mortelle pour l’homme. Pour nous guérir de cette maladie, Dieu a voulu nous administrer quelques électrochocs. Il nous a mis face à face avec la réalité ; la réalité d’un culte qui lui est parfois détestable parce que nous lui apportons comme une excuse pour ne pas l’aimer. La réalité de ses appels persistants et parfois douloureux, par lesquels il nous invite à revenir à lui, et qui sont des signes de sa fidélité à ses promesses de grâce, des signes qui pointent, en réalité, vers l’amour incommensurable qu’il nous porte et qu’il a manifesté par Jésus-Christ, mais auxquels nous répondons souvent avec indifférence. La réalité, enfin, que nous lui sommes redevables, avec toute la création, et que nous devrons un jour comparaître devant lui pour recevoir de sa part, soit le jugement destiné aux impénitents, soit la vie éternelle destinée à ceux qui se repentent et qui croient à l’œuvre du Messie, Jésus-Christ, qui a versé son sang, « le<img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Croix paysage.jpg" id="media-466319" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/2104532617.jpg" /> sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés » (Mt 26.28). Dieu a voulu faire éclater la bulle dans laquelle nous vivons peut-être ; il a voulu chambouler notre vision du monde, et à fortiori de notre propre vie,</span></span> <i>pour nous ramener les pieds sur terre et nous faire mesurer le caractère vital de la repentance</i>. « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. […] Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. Il est lui-même victime expiatoire pour nos péchés » (1 Jn 1.8, 9 ; 2.1, 2).</span></p> <p> </p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlUne bonne soupe pas très digestetag:erelyon.blogspirit.com,2010-03-19:19101372010-03-19T11:54:20+01:002010-03-19T11:54:20+01:00 Dimanche 14 mars 2010 AUDIO 2 Rois 4 : 38 - 41 (François Krieger)
<p>Dimanche 14 mars 2010</p> <p><b><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/1511936572.MP3">AUDIO</a></b></p> <p>2 Rois 4 : 38 - 41</p> <p>(François Krieger)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLa Vie rêvée des vachestag:erelyon.blogspirit.com,2010-03-16:19087782010-03-16T10:06:00+01:002010-03-16T10:06:00+01:00 Dimanche 7 mars 2010 AUDIO Amos 4 : 1 - 3 (Alexandre Sarran)...
<p>Dimanche 7 mars 2010</p> <p><strong><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/345564236.MP3">AUDIO</a></strong></p> <p>Amos 4 : 1 - 3</p> <p>(Alexandre Sarran)</p> <p> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Introduction</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span><img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/225424627.jpg" id="media-465644" alt="Vache.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />« L’homme est-il un animal ? » C’est la question qui a été posée, récemment, à une classe de CM2 dans le cadre d’une petite présentation suivie d’un débat, dont le but était d’initier les enfants à la philosophie. À l’issue de la présentation, les enfants n’ont pas hésité à livrer</span> <a href="http://efsd.blogspot.com/2009/01/lhomme-est-il-un-animal.html">leurs impressions</a> <span>sur le sujet, comme le petit Émilien, par exemple : « Moi, je crois que l’homme est un animal, parce que j’ai vu le corps d’un singe et d’un homme et ils étaient presque les mêmes ». Ou encore la petite Victoria : « Oui, je pense que l’homme est un animal, parce que les animaux sont intelligents. Par exemple : le chien, quand on lui dit assis, il s’assoit ». Ou encore Aaron : « Oui, l’homme est un animal, car les ancêtres de l’homme étaient des animaux et vivaient dans des grottes, se nettoyaient avec de la terre et avec du sang des animaux sauvages ». Ou encore Chloé : « Oui, l’homme est un animal, parce qu’on a vu le diaporama : l’homme évolue peu à peu ». Vous voyez qu’à l’âge de 10 ans, les enfants de notre pays sont déjà en train d’intégrer l’idée qu’en tant qu’êtres humains, ils ne sont pas fondamentalement différents des animaux. Vous savez quel est le pendant de cette idée ? C’est que nous pouvons nous fier à nos envies pour savoir comment vivre. C’est logique : si les autres animaux peuvent se fier à leur instinct, pourquoi pas les hommes ? Si j’ai naturellement envie de quelque chose, pourquoi ne serait-il pas légitime pour moi de chercher à l’obtenir ? En fait, ce mode de pensée s’est ancré tellement profondément en nous que la plupart du temps nous n’y réfléchissons même pas : bien sûr que nos choix de vie répondent avant tout à nos besoins et à nos désirs ! Quoi de plus normal ? Nous ne sommes peut-être pas tous des gens totalement adonnés à la satisfaction égoïste de nos appétences, mais il y a bien tel ou tel domaine de notre vie où notre désir personnel influe plus qu’autre chose sur notre comportement. Le problème, c’est que le texte que nous allons lire ce matin va nous asséner un message clair, net et radical : c’est que <i>nos envies ne sont pas fiables, mais Dieu l’est</i>. Autrement dit, il faut rejeter loin de nous l’idée que nous sommes comme des animaux, connaissant instinctivement ce qui est bien pour nous et ce qui est mal ; cette idée est en fait un piège qui a pour effet de nous avilir et de nous détruire. Mais regardons comment le texte soulève ce problème.</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>1. Quand l’appétit dirige la société (v. 1)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Un tableau désobligeant (v. 1)</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Amos sait que son auditoire n’est pas très attentif à son discours, alors pour remédier à cela, il va s’adresser aux femmes notables d’Israël et les traiter de grosses vaches. C’est exactement ce que signifie « vaches de Basan ». Mais ce qu’Amos est en train de faire dans ce verset, c’est de dresser un tableau désobligeant au travers duquel il veut représenter au peuple l’état déplorable de leur société. Et il pointe du doigt le comportement de ces femmes riches qui, comme des vaches, ne pensent qu’à une chose : satisfaire leur appétit. Le problème de ces femmes, ce n’est pas qu’elles sont riches, mais c’est qu’elles sont gouvernées par l’envie. Dans ce tableau désobligeant dressé par Amos, l’envie apparaît comme la puissance directrice de la vie de ces femmes, et par conséquent de la vie de leurs maris, et par conséquent de la société, ce qui entraîne des conséquences désastreuses notamment au niveau social. Ce qu’Amos est en train de faire, c’est de forcer le peuple à se regarder dans un miroir, pour que les Israélites prennent conscience que leur société marche sur la tête.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) L’autoscopie et l’effet du miroir</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Vous connaissez ces campagnes publicitaires que l’on voit régulièrement contre l’abus d’alcool : on y représente des gens qui sont censés nous ressembler, qui se trouvent dans des situations qui nous sont familières, et dont le comportement bascule parce qu’ils boivent trop. Avec ce fameux slogan à la fin : « Tu t’es vu quand t’as bu ? ». Ces spots sont censés avoir un puissant effet sur nous parce qu’on est censé s’identifier aux personnes qui y sont représentées, et comprendre à travers ce qu’on voit quels sont les mécanismes de l’abus d’alcool : d’où ça vient et ce que ça entraîne. Il y a un exercice pédagogique qui fonctionne sur le même principe et qui s’appelle l’autoscopie. C’est le principe selon lequel on se filme soi-même dans une situation donnée, pour ensuite se regarder, parfois en groupe, afin de comprendre, d’évaluer et de corriger son comportement. Amos est en train de faire la même chose avec le peuple. Il force les Israélites à se regarder dans un miroir afin qu’ils comprennent <i>quels sont les mécanismes du péché à l’œuvre dans leur société</i>.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Tu t’es vu quand tu pèches ?</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Et voici quels sont les mécanismes du péché : <i>quand on est gouverné par l’envie, cela entraîne la dégradation de notre personne et de nos relations</i>. Alors la question que Dieu nous pose dans un premier temps ce matin, c’est la suivante : « Est-ce que tu t’es vu quand tu pèches ? ». Est-ce que nous savons d’où vient le péché dans notre vie, et où cela nous entraîne ainsi que notre entourage ? Est-ce que nous avons conscience que nos envies sont en réalité néfastes par nature ? Jacques le dit sans détour dans son épître : « Chacun est tenté, parce que sa propre convoitise l’attire et le séduit. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, parvenu à son terme, engendre la mort » (Ja 1.14-15). Dieu nous invite à considérer d’où vient le péché et où mène le péché.</span></p> <p class="MsoNormal">Est-ce que je peux me fier à mes envies pour savoir comment vivre ? Selon la Bible, certainement pas, car je suis pécheur et donc naturellement enclin au mal. Le péché opère à travers mes désirs, et malgré ce que j’en pense ou ce que je ressens, le péché a vraiment pour conséquence de me détruire. C’est comme ça que ça marche ! Soyons lucides, et considérons l’image que nous renvoie le miroir, surtout dans ces domaines de notre vie où nos désirs personnels influent plus qu’autre chose sur notre comportement. Ce n’est pas la vocation des êtres humains d’être gouvernés par leur envie. Mais regardons la suite du texte, qui va mettre cette réalité encore plus en relief.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>2. Un point de vue radicalement opposé (v. 2)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Une illusion temporaire (v. 2)</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Le verset suivant, dans la bouche d’Amos, confirme le tableau désobligeant qu’il a fait au début. Amos parle du châtiment que Dieu réserve au peuple à cause de son obstination dans le péché. Ici aussi, les femmes notables continuent d’être emblématiques du mal profond qui touche tout le royaume d’Israël. Ces « grosses vaches », dit-il, seront enlevées « avec des crochets ». Amos fait référence à l’habitude qu’avaient certaines puissances conquérantes de l’époque d’emmener les prisonniers de guerre en les menant par un crochet passé dans leur nez. Vous avez compris que c’est une façon de totalement humilier celui qui a été vaincu. À travers cette parole prophétique concernant l’avenir que Dieu réserve aux « vaches de Basan », Amos dessine un terrible contraste entre le point de vue du peuple et le point de vue de Dieu sur la situation. Ces femmes prétendues puissantes ne voient pas où est le problème (ni leurs maris d’ailleurs) si elles ont envie de laisser libre cours à leur goût du luxe, mais Dieu, lui, nous dit que ces femmes ont en réalité totalement perdu leur dignité. Ce que Dieu est en train de nous montrer, c’est que <i>le fait de laisser libre cours à ses désirs est un comportement avilissant pour l’homme</i>.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) La vie rêvée des vaches</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Si Dieu compare ces femmes à des vaches, ce n’est pas par hasard. Il y a beaucoup de vaches du côté de chez nous, et les vaches c’est très<img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/00/1007219833.jpg" id="media-465645" alt="Boeuf en pièces.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /> joli dans le paysage, c’est très imposant quand on s’en approche, mais c’est très paisible et tranquille. C’est aussi très bête. Les vaches passent leur temps à brouter : pensez-vous, elles ont 4 estomacs ! Elles ne pensent qu’à ça et à dormir à l’ombre des grands chênes. En réalité, elles sont totalement exploitées ! Elles pensent avoir une vie rêvée, mais en fait, on leur soutire le lait sans leur demander leur avis, et les plus malchanceuses d’entre elles n’existent que pour figurer en pièces détachées sur l’étal du boucher. Quel contraste entre la vache de carte postale et la vache sous plastique à Carrefour !</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) L’influence et l’erreur du naturalisme</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Dieu est en train de dresser le même contraste entre le point de vue du peuple sur la situation et le point de vue de Dieu. Ces femmes riches et notables pensent que c’est le rêve de pouvoir laisser libre cours à leurs désirs ; en réalité, selon Dieu, c’est un comportement dégradant pour l’homme. Non seulement ces femmes agissent comme des animaux, mais du coup, elles seront traitées comme du vulgaire bétail sans défense, totalement démuni et asservi à une puissance étrangère. Dieu dit qu’elles seront enlevées littéralement avec des « hameçons », c’est dire que tout le poids qu’elles ont prétendument accumulé en étant gouvernées par leurs désirs, ne pèse rien dans la balance de Dieu. La leçon que Dieu nous donne ici, c’est que <i>l’homme qui se fie à ses envies régresse</i>.</span></p> <p class="MsoNormal">Ce principe heurte de plein fouet une mentalité qui est très répandue aujourd’hui, selon laquelle l’être humain peut trouver en lui-même et dans la nature les repères moraux qui feront évoluer en mieux l’espèce humaine. Dieu dit le contraire : se fier à son instinct, c’est imiter les animaux, c’est porter atteinte à la dignité humaine, c’est se diriger vers la destruction. Je pense que vous comprenez pourquoi il est important que nous comprenions, ainsi que nos enfants, que nous ne sommes pas des animaux. Nous ne devons pas être gouvernés par nos désirs. Nos envies ne sont pas fiables ! Alors qu’est-ce qui est fiable ? Regardons la suite et la fin du texte.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>3. Une panique thérapeutique (v. 3)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) La panique et la recherche effrénée d’un refuge</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Avant de répondre à cette question, regardons la dernière chose que Dieu dit concernant l’avenir qui est réservé aux « vaches de Basan ». Dieu dit qu’elles s’enfuiront de la ville, en étant saisies de panique. Elles seront tellement paniquées lorsque l’ennemi attaquera, qu’elles chercheront frénétiquement n’importe quelle issue pour échapper au châtiment, et qu’elles se jetteront elles-mêmes dans la forteresse ennemie, où elles penseront trouver la sécurité. Ce que Dieu est en train de dire ici, c’est qu’un jour, les femmes notables du peuple, ainsi que tout le peuple, prendront conscience de leur situation et reconnaîtront, par l’expérience, la véracité des paroles du prophète. Lorsque le peuple réalisera qu’ayant été gouverné par l’envie, il s’est avili et s’est destiné lui-même à la destruction, le peuple se mettra en quête effrénée d’un refuge. Il mesurera pleinement sa vulnérabilité devant le jugement de Dieu.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Quand la situation s’emballe</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Je ne sais pas si vous le savez, mais quand une vache panique, ça fait « vachement » peur à voir ! Le mois dernier, il y avait à Bayonne une foire en plein air appelée « la foire aux bœufs gras ». Un éleveur est arrivé avec une quinzaine de vaches dans son camion et a commencé à les décharger dans l’enclos qui leur était dévolu. C’est là qu’une génisse de 900 kilos s’est affolée, devenant totalement incontrôlable. Totalement paniquée, elle s’est enfuie en direction du centre-ville où elle a semé la zizanie. Après deux heures de poursuite, il a fallu que des tireurs d’élite abattent la bête qui n’avait pas pu être maîtrisée malgré les efforts d’une trentaine de policiers municipaux et nationaux, ainsi que des pompiers, des employés de la ville, des éleveurs et des bouchers. Voilà le genre de panique dont il est question dans ce texte. La quête effrénée d’un refuge.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) La fiabilité de Dieu</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Ayant été gouvernés par l’envie, les Israélites s’en était remis à quelque chose de faillible et de néfaste qui n’a fait que les préparer pour le jour de leur destruction. Mais avez-vous remarqué que Dieu, dans le texte leur montre quelque chose d’infaillible ? Il s’agit de sa propre parole. Il y a cette invitation solennelle, « écoutez cette parole », qui rappelle que Dieu est engagé dans une relation d’alliance avec son peuple (<i>cf.</i> 3.1 et Dt 6.4 : « Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est un »). Il y a la conclusion du passage, avec cette signature tout aussi solennelle : « Oracle de l’Éternel ! ». Mais il y a surtout cette précision au verset 2 concernant la réalisation de la prophétie : « Le Seigneur, l’Éternel, l’a juré par sa sainteté : voici… ». Tout en comprenant que leurs envies ne sont pas fiables, les Israélites sont amenés à comprendre que Dieu, lui, est fiable.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>d) Se jeter dans la bonne forteresse</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Dieu est fiable dans l’exercice de ses jugements : il tient parole concernant les malédictions prononcées contre le peuple qui s’obstine dans le péché. Mais il tient parole aussi concernant les bénédictions promises à ceux qui le craignent, et surtout, il tient parole concernant ses promesses de grâce destinées à tous ceux qui se confient dans l’œuvre du messie annoncé dès les origines. La seule autre fois dans la Bible où Dieu, littéralement, « jure par sa sainteté », c’est dans le Psaume 89, où Dieu dit : « Je ne profanerai pas mon alliance et je ne changerai pas ce qui est sorti de mes lèvres. J’ai juré une fois par ma sainteté : Mentirai-je à David ? Sa descendance subsistera toujours ; son trône sera devant moi comme le soleil, comme la lune il sera établi pour toujours, le témoin qui est dans la nue est fidèle » (Ps 89.35-38). Dieu rappelle donc à son peuple qu’il tient parole toujours, et concernant toutes ses promesses. L’histoire nous le démontre, car non seulement le royaume d’Israël a effectivement été détruit quelques années plus tard par les Assyriens, et le peuple a été déporté et humilié, mais le Messie<img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/1791154531.jpg" id="media-465646" alt="Croix sombre.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /> est aussi venu, conformément à la promesse, de la descendance de David, en la personne de Jésus-Christ, pour donner au peuple le refuge ultime, la véritable sécurité. Il est mort en effet pour prendre sur lui le jugement des péchés de tous ceux qui se confient en lui et leur ouvrir les portes d’une forteresse solide : celle de sa propre personne, qui nous offre le pardon des péchés et qui nous justifie aux yeux de Dieu.</span></p> <p class="MsoNormal">Dieu veut que nous paniquions à la pensée de notre péché et de son jugement. Il veut que nous prenions conscience que nous sommes totalement démunis devant lui, comme le décrit le prophète Osée : « La honte saisira Éphraïm, et Israël aura honte de ses desseins. […] Ils diront aux montagnes : Couvrez-nous ! Et aux collines : Tombez sur nous ! » (Os 10.6-8). Dieu veut, de manière thérapeutique, nous faire contempler l’avilissement et la destruction vers lesquels nos péchés nous entraînent, afin que nous recherchions désespérément le secours auprès de lui. C’est l’expérience qu’a faite le roi Néboukadnetsar ; il est devenu un animal, il a goûté littéralement à l’avilissement du péché, et le résultat, c’est lui qui nous le livre : « Après le temps marqué, moi, Néboukadnetsar, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. J’ai béni le Très-Haut, j’ai loué et glorifié celui qui vit éternellement, celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération. […] Maintenant, moi, Néboukadnetsar, je loue, j’exalte et je glorifie le roi des cieux, dont toutes les œuvres sont vraies et les voies justes, et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil » (Dn 4.31, 34).</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Conclusion</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span><img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/466898309.jpg" id="media-465647" alt="Bonaparte.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />D’après Napoléon Bonaparte, « L’homme n’est qu’un animal plus parfait que les autres et qui raisonne mieux ». Mais d’après la Bible, pas du tout. Dieu a créé l’homme totalement distinct des animaux, avec une dignité particulière qui tient au fait qu’il porte l’image de Dieu. Cette image, malheureusement, a été détériorée sous l’effet du péché. L’homme cherche à être autonome, c’est-à-dire à être régi par ses propres envies, ses propres désirs, ses propres convoitises. C’est précisément la définition du péché. Mais si l’homme n’est pas un animal, le péché, lui, tend à faire ressembler l’homme à un animal. Les femmes notables du peuple sont comparées à des grosses vaches, qui ne s’intéressent qu’à la satisfaction de leur appétit en réalité insatiable. L’apôtre Pierre lui-même parle de ceux qui, « dans un appétit de souillure, recherchent les plaisirs charnels et méprisent l’autorité du Seigneur ». Ceux-là, dit-il sont « semblables à des animaux dépourvus de raison et destinés par nature à être capturés et détruits » (2 Pi 2.10, 12). Vous voyez donc que <i>nos envies ne sont pas fiables. Mais Dieu, lui, est fiable</i>. Est-ce que nous en avons pris conscience, peut-être avec un sentiment de panique à l’idée d’être totalement démunis devant Dieu ? Mais Dieu a ouvert pour nous la porte d’une forteresse inébranlable. Il nous invite à renoncer à notre autonomie, à confesser que nos envies sont néfastes, et à recevoir dans notre vie le règne bienveillant et fiable de son Fils Jésus-Christ qui a pris sur lui le poids de nos fautes pour nous en délivrer. Il compte maintenant déployer son autorité dans notre vie, par le moyen de sa Parole, mais pas pour nous asservir ou pour nous dégrader, mais bien plutôt pour nous faire croître à son image, à l’image de l’être humain parfait, afin que nous reflétions « comme un miroir la gloire du Seigneur », et que nous soyons « transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit » (2 Co 3.18).</span></p> <p> </p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlSur la corde raidetag:erelyon.blogspirit.com,2010-03-02:19030192010-03-02T09:46:16+01:002010-03-02T09:46:16+01:00 Dimanche 28 février 2010 AUDIO Amos 3 : 12 - 15 (Alexandre Sarran)
<p>Dimanche 28 février 2010</p> <p><b><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/381856016.MP3">AUDIO</a></b></p> <p>Amos 3 : 12 - 15</p> <p>(Alexandre Sarran)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.html”Mais qu'est-ce que Dieu est en train de faire ?”tag:erelyon.blogspirit.com,2010-02-23:19002832010-02-23T16:18:27+01:002010-02-23T16:18:27+01:00 Dimanche 21 février 2010 AUDIO Job 1 : 1 - 2 : 10 (Jonathan...
<p>Dimanche 21 février 2010</p> <p><b><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/1331950872.MP3">AUDIO</a></b></p> <p>Job 1 : 1 - 2 : 10</p> <p>(Jonathan Chaintrier)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLe Devant de la scènetag:erelyon.blogspirit.com,2010-02-17:19002602010-02-17T15:14:00+01:002010-02-17T15:14:00+01:00 Dimanche 14 février 2010 AUDIO Amos 3 : 9 - 11 (Alexandre Sarran)...
<p>Dimanche 14 février 2010</p> <p><strong><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/1352768139.MP3">AUDIO</a></strong></p> <p>Amos 3 : 9 - 11</p> <p>(Alexandre Sarran)</p> <p><i><span style="font-style: normal;"><br /></span></i></p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Introduction</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span><img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/474870336.jpg" id="media-457422" alt="ONU 1948.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Article 12 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 10 décembre 1948 : « Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. » Le droit à la protection de la vie privée est une notion aujourd’hui profondément ancrée dans notre mentalité. Le développement de cette notion tient sans doute à des raisons qui étaient bonnes à l’origine ; mais aujourd’hui, l’idée de la « vie privée », nourrie de notre individualisme exacerbé, a peut-être été sacralisée au point de devenir un rempart absolu derrière lequel on peut, en fin de compte, cacher ce qu’on veut. Il existe un site internet dont le titre est : « vieprivée.com », et le sous-titre : « parce qu’elle ne regarde que vous ». Ma vie privée ne regarde que moi. Quoi de plus normal ? En réalité, cette affirmation est un mensonge. C’est un mensonge pernicieux dont les répercussions sont grandes dans la vie chrétienne en particulier. Nous pensons naturellement qu’en ce qui concerne notre vie privée, nous n’avons des comptes à rendre à personne. Mais le texte que nous allons lire va nous aider, je l’espère, à nous rendre compte que Dieu n’a pas du tout égard aux frontières de notre vie privée. En fait, c’est même pire que ça. Dieu a conçu l’histoire du monde pour que les chrétiens occupent le devant de la scène, pour que leur vie soit exposée aux feux de la rampe, et cela pour le meilleur comme pour le pire ! Ce texte va peut-être provoquer en nous un véritable changement de perspective. Tenez-vous bien : dans ce texte, <i>Dieu nous invite à vivre, en tant que chrétiens, comme si nous étions le centre de l’attention du monde entier</i> ! En fait, que vous le vouliez ou non, que vous le sachiez ou non, on vous observe, jusque dans votre « vie privée ». Ce texte nous invite à en prendre conscience, et à mesurer les enjeux de cette réalité voulue par Dieu. Mais lisons le texte, et voyons comment le prophète Amos en parle.</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>1. Les nations sont spectatrices de l’alliance (v. 9)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Un spectacle offert aux nations (v. 9)</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>La première parole d’Amos dans ce passage est une véritable provocation. Dieu fait comprendre à son auditoire qu’il compte prendre les païens à témoin de la corruption de son peuple. Dieu envoie un appel solennel aux pires ennemis d’Israël (les Philistins et les Égyptiens) pour qu’ils viennent assister à ce qui se passe à Samarie et constater l’incroyable injustice sociale qui règne dans le royaume. La situation est tellement grave que même les païens seront d’accord pour dire qu’il y a un problème ! Dieu prend donc les nations païennes à témoin de la corruption de son peuple.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Les nations sont spectatrices de l’alliance</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Par ces paroles provocatrices, Dieu compte rappeler à son peuple une réalité importante, et très ancienne. C’est que <i>les nations sont spectatrices de l’alliance</i>. Autrement dit, la relation particulière qui existe entre Dieu et son peuple se déroule aux yeux du monde. Le monde entier assiste à l’histoire de Dieu qui se constitue un peuple, qui intervient en sa faveur, et parfois, qui le châtie. Déjà, lorsque Dieu est intervenu de façon miraculeuse pour libérer son peuple d’Égypte, Moïse a pu faire le constat suivant : « Les peuples l’ont appris, et ils tremblent » (Ex 15.14). Plus tard, lorsque les Israélites reçoivent la loi de la part de Dieu, Moïse leur fait comprendre que s’ils devaient se détourner de Dieu, les conséquences seraient fâcheuses, et il ajoute : « Toutes les nations diront : Pourquoi l’Éternel a-t-il ainsi traité ce pays ? Pourquoi l’ardeur de cette grande colère ? Et l’on répondra : C’est parce qu’ils ont abandonné l’alliance conclue avec eux par l’Éternel, le Dieu de leurs pères, lorsqu’il les fit sortir du pays d’Égypte » (Dt 29.23-24).</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) La conférence de presse</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/1814043363.jpg" id="media-457423" alt="Conférence de presse.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Vous voyez que les nations sont spectatrices de l’alliance, et cela, depuis le début. Dieu l’a voulu ainsi. Ce que Dieu est en train de faire dans ce texte, c’est d’organiser une conférence de presse. Il convoque les journalistes du monde entier pour faire un point avec eux sur l’état de sa relation avec son peuple ! Mais ce n’est pas une nouveauté. Depuis le départ, la relation entre Dieu et son peuple est censée se dérouler aux yeux du monde ; elle est censée occuper la une des journaux. Même lorsque le peuple de Dieu n’était constitué que d’une modeste famille, Dieu a dit à Abraham : « Toutes les nations de la terre se diront bénies par ta descendance, parce que tu as écouté ma voix » (Gn 22.18).</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>d) L’Église est sur le devant de la scène</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Les nations sont donc spectatrices de l’alliance. C’est cela que Dieu veut rappeler dans un premier temps. Pourquoi ? Pour que son peuple se rende compte qu’il occupe le devant de la scène. Le peuple de Dieu continue aujourd’hui d’occuper le devant de la scène. Ce n’est pas forcément en regardant les gros titres des journaux qu’on peut s’en rendre compte. Mais notre vision du monde et de l’histoire ne doit pas d’abord être conditionnée par ce qu’on voit à la télévision, mais d’abord par ce qu’on lit dans l’Écriture sainte. Et nous y voyons que pour Dieu, c’est l’Église qui, aujourd’hui, est censée être le centre de l’attention du monde.</span></p> <p class="MsoNormal">Saviez-vous que le monde vous observait ? En tant que chrétien, vous vivez sous les feux de la rampe, parce que vous appartenez au peuple de Dieu, et parce que la relation entre Dieu et son peuple est un témoignage offert au monde entier. Cela doit nous faire réfléchir à ce que nous appelons notre « vie privée », et qui, pour Dieu, n’est pas si privée que ça. Et cela doit nous faire trembler dans nos bottes, d’autant plus que la suite du texte n’est pas là pour nous rassurer. Regardons plutôt.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>2. Dieu confesse les péchés de son peuple ! (v. 10)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Une accusation contre Samarie (v. 10)</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Après la première provocation, Dieu en ajoute une deuxième. Il a donc convoqué les ennemis d’Israël, il leur montre la grande corruption qui règne au milieu du peuple, et ensuite, il leur fait cette annonce solennelle et fracassante : « Ils ne savent pas agir avec droiture, oracle de l’Éternel » ! Dieu déclare au monde que son peuple ne sait pas faire le bien, et il en veut pour preuve la grande cupidité des Israélites, rendue manifeste par la violence et la rapine, et tous ces revenus malhonnêtes entassés dans les donjons.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Dieu confesse les péchés de son peuple !</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Devant les nations païennes, <i>Dieu est en train de confesser les péchés de son peuple</i> ! Il est même en train de révéler en plein jour les intentions mauvaises du peuple, et les fruits détestables de leur péché, censés rester cachés à l’intérieur de leurs donjons. On a l’impression que Dieu est en train de désavouer son peuple, mais pas du tout. Dieu ne désavoue pas son peuple, mais il désavoue les actes de son peuple. Dieu ne se désolidarise pas de son peuple, mais il se désolidarise des actes de son peuple. Tout le monde constate que le peuple de Dieu est injuste, mais Dieu reste juste et il le fait savoir.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Le parent qui reconnaît la bêtise de son enfant</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Il n’y a rien de pire qu’un parent qui, en public, prend la défense de son enfant alors que celui-ci a fait une énorme bêtise. Imaginez la maîtresse qui vient vous voir à la sortie de l’école pour vous dire que votre enfant a jeté des boulettes de papier en classe, a cassé la règle de son voisin, et a tenté de voler des livres à la bibliothèque. Quelle devrait être votre réaction en tant que parent juste ? « Vous l’avez puni pour<img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/1718141125.jpg" id="media-457425" alt="Chenapan.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /> ça ? Mais c’est rien du tout ! Le pauvre, il n’a rien fait de mal ! » Ne devriez-vous pas plutôt dénoncer vous aussi, devant la maîtresse, les bêtises de votre enfant ? En le faisant, vous ne désavouez pas votre enfant, mais vous vous désolidarisez de ses actes et vous montrez à la maîtresse que vous êtes un parent juste.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>d) Ouvrir les portes de nos « donjons »</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>De la même façon, Dieu montre au monde qu’il est juste. Il reconnaît publiquement les fautes de son peuple. <i>Il confesse au monde les péchés de son peuple</i>, jusqu’aux produits de la cupidité abrités dans les donjons. Pourquoi fait-il savoir cela au peuple ? Pour que le peuple se rende compte que son injustice ne peut en aucun cas écorner la justice de Dieu. Autrement dit, Dieu ne cesse pas d’être juste aux yeux du monde, quand bien même son<img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/00/1619521143.jpg" id="media-457426" alt="Bible mains.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /> peuple serait injuste. La Bible ne cesse pas de dire ce qu’elle dit, quand bien même je désobéirais à ce qu’elle dit tout en portant le nom de chrétien.</span></p> <p class="MsoNormal">Cette réalité doit nous pousser à une grande lucidité, et à une grande humilité. On nous regarde. Et Dieu fait savoir au monde que nos péchés, même ceux que nous protégeons derrière le rempart de notre « vie privée », contredisent sa justice. À nous d’être honnêtes et d’admettre ouvertement le regard que Dieu porte, d’après la Bible, sur toutes ces choses que nous entassons dans nos « donjons ». Il faut appeler un chat un chat, et un péché un péché. Dieu le fait de toute façon ; à nous de l’admettre en ce qui concerne notre propre vie. C’est le point de départ de la repentance. Mais regardons la suite et la fin du texte.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>3. Dieu exerce son jugement en public (v. 11)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Un châtiment de la part de Dieu (v. 11)</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Malheureusement, le peuple de Dieu, dans ce contexte, n’est pas vraiment enclin à la repentance. Cela fait plusieurs siècles que Dieu avertit son peuple, et l’invite à revenir à lui dans la repentance, mais dès le début de la prophétie d’Amos, nous avions appris que c’en était assez. Que la coupe avait débordé et que la patience de Dieu avait atteint son terme (2.6). Les Israélites ont dépassé les bornes, en allant jusqu’à interdire aux prophètes d’exercer leur métier (2.12) ! Dieu annonce donc à son peuple la venue d’un jugement qui sera visible aux yeux de tous. À travers l’invasion d’un peuple ennemi, Dieu va littéralement dépouiller son peuple de toute sa force et de toutes les richesses iniques entassées dans ses donjons.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Dieu exerce son jugement en public</strong></p> <p class="MsoNormal"><i><span>Dieu va exercer son jugement en public</span></i><span>. Normal, puisque les nations sont spectatrices de l’alliance. Normal, puisque Dieu, qui ne cesse pas d’être juste, doit condamner devant tout le monde l’injustice de son peuple. Et une trentaine d’années après la prophétie d’Amos,<img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/326100150.jpg" id="media-457428" alt="Assyriens.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /> les troupes Assyriennes vont venir, et vont assiéger Samarie pendant trois ans, le temps pour le peuple d’épuiser toutes ses ressources et de tomber, totalement affaibli, entre les mains de l’ennemi. Le monde regarde. Les Philistins et les Égyptiens observent le peuple de <span>yhwh</span> se faire déporter en grand nombre dans une terre étrangère, et le royaume d’Israël se faire rayer de la carte. Quelques générations plus tard, ce sera au tour du royaume de Juda. Dieu a dépouillé son peuple, aux yeux de tous, conformément à ce qu’il avait annoncé.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Le décor est planté pour la croix</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>600 ans plus tard, le décor est pratiquement le même. Les Babyloniens ont laissé la place aux Perses, les Perses aux Grecs, et les Grecs aux Romains. Mais pour Dieu, son peuple occupe toujours le devant de la scène, même s’il est dispersé et dépouillé de ses forces. Mais si Dieu a désavoué le péché de son peuple, il n’a pas désavoué son peuple. Conformément à ses promesses, Dieu envoie un libérateur, et ce libérateur, c’est Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Mais chose surprenante, plutôt que d’organiser une révolution, ce libérateur va totalement s’identifier au peuple dans sa faiblesse ; il va se dépouiller lui-même,<img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/1920962585.2.jpg" id="media-457429" alt="Croix.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /> prendre la condition d’un esclave et s’humilier lui-même au point de prendre la place du peuple sous le jugement de Dieu (Ph 2.7-8). Et devant tout le monde, élevé sur une croix romaine, aux yeux de tous, Jésus-Christ, Dieu le Fils, va succomber sous le poids de péchés qui ne sont pas les siens. Dieu prend sur lui, en public, le jugement ultime que méritent les péchés de son peuple.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>d) Ces histoires que nous aimons tant</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Sur la croix, lors d’une exécution publique dont témoignent l’histoire, la Bible et tous les chrétiens depuis des siècles, Dieu montre qu’il condamne l’injustice de son peuple, mais qu’il ne désavoue pas son peuple. Nous aimons tous ces histoires formidables où les gentils se retrouvent presque anéantis sous les assauts de l’ennemi, mais où soudain, par un acte héroïque, un libérateur retourne totalement la situation : le héros de l’histoire gagne une victoire d’autant plus éclatante sur l’ennemi que l’ennemi exultait d’avoir pensé remporter la bataille par le déploiement de sa puissance maléfique. Nous aimons ces histoires, n’est-ce pas ? Lorsque Jésus expire sur la croix, l’ennemi exulte. Il pense avoir remporté la bataille ultime. Mais la victoire remportée par Jésus, le libérateur, au profit de tous ceux qui se confient en lui, éclate en plein jour lorsqu’il sort triomphant du tombeau, et qu’il apparaît, vivant, à des centaines de personnes qui à leur tour, vont témoigner au monde de cette totale victoire sur le péché et sur la mort.</span></p> <p class="MsoNormal">Dieu a totalement retourné la situation. Le peuple était dépouillé, aux yeux de tous, sous l’effet du juste jugement de Dieu, et l’ennemi exultait. Mais l’apôtre Paul explique qu’en Jésus, Dieu a cloué la dette de nos offenses à la croix ; « il a dépouillé les principautés et les pouvoirs, et les a <i>publiquement</i> livrés en spectacle, en triomphant d’eux à la croix » (Col 2.14-15). Dieu exerce son jugement en public. La croix est un événement public. Dieu a pris la place de son peuple devant tout le monde. « C’est [Jésus] que Dieu a destiné comme moyen d’expiation pour ceux qui auraient la foi en son sang, afin de <i>montrer sa justice</i>. Parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant au temps de sa patience, il a voulu <i>montrer sa justice</i> dans le temps présent, de manière <i>à être reconnu juste</i>, tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Rm 3.25-26).</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Conclusion</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span>Le texte que nous avons lu nous a donc rappelé que Dieu avait conçu l’histoire du monde pour que son peuple occupe le devant de la scène. Les nations sont spectatrices de l’alliance. Dieu dénonce devant tout le monde les péchés de son propre peuple. Et Dieu exerce son jugement en public. Pour Dieu, ce qui occupe les gros titres des journaux, ce qui compte dans le monde, c’est d’abord la relation qu’il y a entre lui et son peuple. Tout ce qu’il a réalisé dans l’histoire au profit de son peuple, il l’a fait aux yeux de tous. Il a appelé Abraham, il lui a fait des promesses, il a multiplié sa descendance, il a libéré son peuple d’Égypte, il lui a donné sa loi, il a châtié son peuple pour son infidélité, et il est venu en personne libérer son peuple de ses péchés. Il a fait tout cela aux yeux de tous, et aujourd’hui encore, l’Église occupe le devant de la scène, que vous le sachiez ou non, et que vous le vouliez ou non. Alors quelle est votre perspective sur le monde ? Vous êtes venu à l’église, et vous avez assisté, à travers le témoignage de l’histoire et de l’Écriture, au dépouillement de l’ennemi qui a été publiquement livré en spectacle à la croix, et au triomphe de Jésus sur le mal et sur la mort. Avez-vous déposé les armes devant ce prince victorieux qui est intervenu, publiquement, en faveur de tous ceux qui se confient en lui ? En tant que chrétien, saviez-vous que le monde vous regardait ?<img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/1537706749.jpg" id="media-457430" alt="Le devant de la scène.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /> Saviez-vous que votre relation à Dieu était exposée aux feux de la rampe, et cela pour le meilleur comme pour le pire (Jn 13.35, 17.21, Ph 4.5…) ? Si vous êtes un chrétien, si vous appartenez au peuple de Dieu, vous n’êtes pas un figurant dans l’histoire du monde, mais vous êtes un personnage principal. Dieu n’a pas égard aux frontières de votre « vie privée », mais <i>il vous invite à vivre, en tant que chrétien, comme si vous étiez le centre de l’attention du monde entier</i>. Les enjeux sont immenses, car il s’agit du témoignage, devant le monde, à la justice de Dieu et à sa grâce.</span></p> <p> </p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLe Devoir d'écoutertag:erelyon.blogspirit.com,2010-02-08:18917552010-02-08T10:26:33+01:002010-02-08T10:26:33+01:00 Dimanche 7 février 2010 AUDIO Amos 3 : 1 - 8 (Alexandre Sarran)
<p>Dimanche 7 février 2010</p> <p><b><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/1968212148.MP3">AUDIO</a></b></p> <p>Amos 3 : 1 - 8</p> <p>(Alexandre Sarran)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlUne espérance insubmersible (Dimanche 31 janvier 2010)tag:erelyon.blogspirit.com,2010-02-01:18884752010-02-01T13:47:54+01:002010-02-01T13:47:54+01:00 AUDIO Genèse 6 : 5 - 22 (Michaël DiGena)
<p><b><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/01/531352385.mp3">AUDIO</a></b></p> <p>Genèse 6 : 5 - 22</p> <p>(Michaël DiGena)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLe Souvenir de ses bienfaits (24 janvier 2010)tag:erelyon.blogspirit.com,2010-01-26:18855982010-01-26T09:53:17+01:002010-01-26T09:53:17+01:00 AUDIO Amos 2 : 6 - 16 (Alexandre Sarran)
<p><b><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/00/248656080.MP3">AUDIO</a></b></p> <p>Amos 2 : 6 - 16</p> <p>(Alexandre Sarran)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlUn crime contre l'humanité (17 janvier 2010)tag:erelyon.blogspirit.com,2010-01-18:18818782010-01-18T11:50:14+01:002010-01-18T11:50:14+01:00 AUDIO Amos 1 : 13 - 2 : 5 (Alexandre Sarran)
<p><b><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/159363375.MP3">AUDIO</a></b></p> <p>Amos 1 : 13 - 2 : 5</p> <p>(Alexandre Sarran)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlVivre sans crainte la nouvelle année (3 janvier 2010)tag:erelyon.blogspirit.com,2010-01-08:18775002010-01-08T11:03:08+01:002010-01-08T11:03:08+01:00 AUDIO Luc 12 : 22 - 33 (Pierre Mitchell)
<p><b><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/792538660.MP3">AUDIO</a></b></p> <p>Luc 12 : 22 - 33</p> <p>(Pierre Mitchell)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLa Volonté du Père (27 décembre 2009)tag:erelyon.blogspirit.com,2009-12-29:18726902009-12-29T11:13:01+01:002009-12-29T11:13:01+01:00 AUDIO Jean 6 : 38 - 40 (Jonathan Chaintrier)
<p><b><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/872739029.MP3">AUDIO</a></b></p> <p>Jean 6 : 38 - 40</p> <p>(Jonathan Chaintrier)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlUn Juge suprême et redoutable (20 décembre 2009)tag:erelyon.blogspirit.com,2009-12-22:18699592009-12-22T12:38:00+01:002009-12-22T12:38:00+01:00 AUDIO Amos 1.3-12 Introduction C’est drôle, parce que...
<p><strong><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/974107353.MP3">AUDIO</a></strong></p> <p>Amos 1.3-12</p> <p class="MsoNormal"><i><br /></i></p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Introduction</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span>C’est drôle, parce que le mois de décembre, c’est le seul mois de l’année où on peut entendre des chansons chrétiennes qui passent dans les haut-parleurs de Carrefour. L’autre jour j’étais entre les cornichons et la mayonnaise, et qu’est-ce que j’entends (en anglais) ? « Ô viens, ô viens, Emmanuel » ! Ô viens, Dieu avec nous ! Ça change de David Guetta et des Black Eyed Peas ! Je regarde autour de moi pour voir si d’autres personnes partagent ma stupéfaction et mon enthousiasme, mais que nenni. Cela aurait aussi bien pu être du David Guetta ou du Black Eyed Peas ; comme si c’était absolument normal d’acheter ses biscottes au son de paroles telles que : « ô viens, Dieu avec nous, délivre ton peuple qui pleure en attendant l’avènement du Fils de Dieu ; réjouis-toi ! Emmanuel viendra auprès de toi, Israël ! » J’ai poursuivi mes courses, en savourant chaque couplet de ce magnifique cantique, mais je n’ai pas pu m’empêcher de penser que cette drôle de scène représentait bien la mentalité de la plupart de nos concitoyens vis-à-vis de la foi chrétienne et de Dieu en général. Dieu appartient au folklore, c’est donc normal de le voir surgir de temps en temps en fonction du calendrier. Très peu de gens, en définitive, s’élèvent pour contester avec virulence le témoignage chrétien, surtout à Noël où c’est si mignon de croire en Dieu, un peu comme on croit au Père Noël. La crèche, les<img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Crèche.jpg" id="media-436666" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/669228905.jpg" /> bergers, les anges, l’étoile, les rois mages, les dromadaires… la petite maison dans la prairie, quoi ! Ca ne dérange personne, parce que Dieu, dans cette mentalité, a été relégué à un statut d’égalité avec d’autres traditions. On pense un peu plus à Dieu à Noël, et on pense un peu plus aux citrouilles à Halloween. On a affaire à un Dieu « accessoire », ou je dirais même plus, à un Dieu « décoration ». Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette mentalité ? Est-ce que vous avez conscience que cette tendance est tapie à notre porte, flattant notre égocentrisme, prête à nous happer à notre tour ? Sachez que le texte que nous avons lu a pour but de pulvériser cette mentalité. À cette époque, le peuple d’Israël vivait dans un certain confort matériel et il était devenu indifférent à Dieu. L’Éternel, finalement, était bien gentil, et il valait aussi bien que les dieux des nations d’à côté. Le prophète Amos débarque dans ce contexte, avec un message percutant destiné à secouer ses destinataires. Et le message des quelques versets que nous avons lu ce matin peut se résumer à ceci : <i>Dieu n’est pas mignon, mais il est un Juge suprême et redoutable ; êtes-vous prêt à comparaître devant lui</i> ?</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>1. Dieu est le Juge souverain de toute la terre</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Dieu prononce des sentences contre des nations étrangères</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Alors regardons le texte. Chose étrange, cette prophétie est présentée comme étant une vision sur Israël (v. 1), mais au lieu de parler d’Israël, Amos va parler des nations qui sont autour : dans notre texte, Dieu prononce des sentences contre quatre nations voisines qui se trouvent aux quatre extrémités (aux quatre angles) du territoire appartenant au peuple de Dieu : Damas au Nord-Est, Gaza au Sud-Ouest, Tyr au Nord-Ouest, et Édom au Sud-Est. La première chose que Dieu dit à son peuple, c’est donc qu’il va juger les nations étrangères, où qu’elles se trouvent. La première leçon que le peuple doit retenir, c’est que <i>Dieu a juridiction sur la terre entière</i>. Dieu est le Juge souverain du monde entier. Par le prophète Amos, Dieu se présente à son peuple, et lui fait étalage, en quelque sorte, de sa puissance souveraine.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Lucky Luke et les bretelles des Dalton</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>C’est un peu comme lorsque Lucky Luke se présente devant les Dalton quand ceux-ci viennent juste de cambrioler une banque. Que fait Lucky<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Daltons.jpg" id="media-436667" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/1454863654.jpg" /> Luke ? Il tire sur le chapeau, la cigarette, la bretelle droite, la bretelle gauche, et la ceinture du révolver. Lucky Luke fait étalage de sa compétence au pistolet. S’il est capable de faire cela, à combien plus forte raison est-il capable de tirer droit dans le cœur. De la même façon dans le texte, Dieu montre dans un premier temps à son peuple qu’il est capable de juger des nations qui ne le reconnaissent même pas comme Dieu. À combien plus forte raison le Juge souverain du monde entier s’intéresse-t-il à la situation de son propre peuple !</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Dieu n’a pas de rival</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Que devons-nous retenir de ce premier point ? C’est que Dieu est Dieu, même là où les gens ne le reconnaissent pas comme Dieu. Le monde entier est sous sa juridiction. Dieu est l’Arbitre de l’histoire, et le Juge des nations, même en Corée du Nord ou en Iran. Dieu n’a pas de rival, il n’attend pas de se faire élire, et personne ne peut le faire cesser d’être Dieu. Dieu n’est pas non plus un pluraliste ; il ne partage pas son pouvoir et son autorité avec d’autres pseudo-dieux, quel que soit le nom qu’on leur donne. Quoi que vous en pensiez, quoi que vous croyiez, que vous soyez d’accord ou non avec cette affirmation, ce n’est pas votre propre conviction qui va changer quoi que ce soit à la vérité ; et la vérité, c’est qu’il n’y a qu’un seul Dieu et Juge souverain du monde entier, c’est le Dieu de la Bible, le Dieu d’Abraham, d’Israël, de Moïse, d’Amos, de Jésus et des Apôtres. Dieu n’appartient pas au folklore.</span></p> <p class="MsoNormal">À travers ces sentences prononcées contre les nations étrangères, Dieu veut donc faire comprendre à son peuple qu’<i>il a juridiction sur la terre entière</i>. Mais le jugement de ces nations va servir d’exemple pour le peuple afin d’attirer son attention sur une autre réalité.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><em><strong>2. Le mal ne progresse pas indéfiniment</strong></em></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Dieu intervient nécessairement contre le mal</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Justice.jpg" id="media-436668" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/1762899672.jpg" />Cette deuxième réalité, c’est que <i>Dieu intervient nécessairement contre le mal</i>. Dans chaque sentence prononcée contre ces nations, Dieu répète une même expression : « À cause de trois crimes… même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt » (v. 3, 6, 9, 11). Ensuite vient la description d’un péché en particulier propre à chacune de ces nations. Les Syriens se sont montrés totalement sauvages, les Philistins se sont montrés inhumains et cruels, les Tyriens se sont montrés traîtres, et les Édomites se sont montrés impitoyables. Ce que Dieu est en train de dire, c’est que ces nations étrangères, infidèles à Dieu, se sont toujours plus enfoncées dans le mal, au point de commettre des actes d’une extrême méchanceté. Mais ce que Dieu veut faire comprendre à son peuple, c’est que même s’il est un Dieu patient, il est également un Dieu juste, qui ne laisse aucune faute impunie, et <i>qui intervient nécessairement contre le mal</i>.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Ni Père Fouettard, ni Père Noël</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Dieu révèle ici quelque chose de bien particulier concernant son caractère. D’un côté, il n’est pas un Père Fouettard, prompt à sortir son fouet pour châtier les enfants au premier pas de travers. La patience de Dieu, au contraire, est grande ; elle est même incompréhensible. Damas, Gaza, Tyr et Édom ont toutes connu le temps de la patience de Dieu. Mais si Dieu n’est pas un Père Fouettard, il n’est pas non plus un Père Noël, prompt à sortir ses cadeaux même pour les enfants les plus désobéissants. Il est plutôt un Père céleste qui, d’une part, « sait de quoi nous sommes formés et se souvient que nous sommes poussière », et d’autre part, qui « a établi son trône dans les cieux, et dont le règne domine sur toutes choses » (Ps 103.14, 19). Dieu est patient, mais il est juste.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Il n’y a pas d’impunité, ni de neutralité</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Que devons-nous retenir de ce deuxième point ? C’est qu’il n’y a, dans le monde, ni de neutralité, ni d’impunité. Ce n’est pas parce qu’on ne croit pas en Dieu que cela nous permet de nous soustraire à ses exigences. Ce n’est pas parce qu’on est un état « laïque » que Dieu a été repoussé aux frontières. Même la Suisse ne fait pas exception à la domination universelle du Juge souverain. Même ceux qui n’ont jamais eu accès à la loi de Dieu révélée dans les Écritures sont redevables à leur Créateur, car la révélation générale, le sens commun, la conscience de chacun, les notions d’altruisme, de loyauté, de pitié, de respect de la vie humaine, inscrites par Dieu dans les êtres humains suffisent à rendre tout le monde inexcusable (Rm 1.18-32). Il n’y a pas de neutralité, ni d’impunité.</span></p> <p class="MsoNormal">Ce que le peuple doit comprendre dans un deuxième temps, à travers ces sentences prononcées contre les nations voisines, c’est donc que <i>Dieu intervient nécessairement contre le mal</i>. Dieu ne laisse pas le mal impuni. Le mal ne progresse pas indéfiniment. C’est pourquoi l’indifférence à Dieu est tellement dangereuse ! Il arrive un moment où la patience du Juge, si longue soit-elle, atteint son terme. Ce qui nous amène à un troisième point.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><em><strong>3. Le jugement de Dieu est irrésistible et inéluctable</strong></em></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Dieu envoie un feu dévorant</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Feu dévorant.jpg" id="media-436670" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/1750398961.jpg" />Parce que la patience de Dieu a atteint son terme pour ces nations, Dieu dit qu’il va leur envoyer un feu dévorant (v. 4, 7, 10, 12). Dans les écrits prophétiques, le feu représente habituellement le jugement de Dieu. Mais ce qui caractérise ce feu, dans ce texte, c’est que rien ne va lui résister : ni les donjons, ni les murailles, ni les verrous, ni les palais, ni les rois, ni les sujets, ni les grandes villes, ni les petites, ni les riches, ni les pauvres… Ce que Dieu veut faire comprendre à son peuple est tout simple : <i>c’est que nul ne résiste aux jugements souverains de Dieu et donc, qu’il faut craindre Dieu</i> ! C’est la même leçon que Jésus a voulu donner lorsqu’il a dit : « Pensez-vous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de la sorte ? Non, vous dis-je. Mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous de même » (Lc 13.2-3).</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Un astéroïde percutant la terre en 2036</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Il y a quelques années, la NASA a publié une découverte qui a fait trembler le monde entier : c’est qu’il y a une probabilité non négligeable qu’un énorme astéroïde percute la terre en l’an 2036. Terrifiant, non ? Quelle<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Astéroïde.jpg" id="media-436671" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/356123689.jpg" /> puissance politique, économique ou militaire pourrait bien résister à un tel cataclysme ? Et bien figurez-vous que les chercheurs ont quand même imaginé des moyens pour éviter la fin du monde : par exemple, envoyer auprès de l’astéroïde un vaisseau spatial suffisamment massif pour que la force gravitationnelle du vaisseau puisse détourner la trajectoire de l'astéroïde et ainsi lui faire éviter de percuter notre planète. Si on est capable d’imaginer que par nos moyens technologiques on peut détourner un astéroïde et sauver le monde, pensez-vous que nous sommes naturellement disposés à craindre les jugements de Dieu ?</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) L’illusion de la sécurité matérielle</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Mais ce que Dieu est en train de dire dans ce texte, c’est que la sécurité matérielle (qu’elle soit technologique, politique, économique, militaire ou autre) est une parfaite illusion. Le jugement de Dieu est de toute façon irrésistible, et inéluctable. Que devons-nous retenir de ce troisième point ? C’est qu’il faut craindre Dieu. Dieu n’est pas mignon. Ses jugement sont pires que des astéroïdes. On n’a pas affaire à un Dieu « accessoire » ou à un Dieu « décoration » mais à un Dieu redoutable. « Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Quel est celui qui tiendra debout quand il paraîtra ? Car il est comme le feu du fondeur » (Ml 3.2).</span></p> <p class="MsoNormal">On a donc vu que Dieu avait juridiction sur la terre entière, qu’il intervenait nécessairement contre le mal, et maintenant, que ses jugements étaient irrésistibles et inéluctables. Si on croyait vraiment à ces affirmations, quelle serait notre attitude en ce moment précis ? Mais il y a un dernier point à relever dans le texte.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>4. Les jugements de Dieu s’inscrivent dans le contexte de l’alliance</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) L’Éternel intervient à cause des promesses faites à son peuple</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Chaque sentence commence avec ces paroles : « Ainsi parle l’Éternel ». Dieu choisit de se présenter comme <span>Yahweh</span>, le Dieu de l’alliance, et il insiste là-dessus. <span>Yahweh</span>, c’est le nom que Dieu a révélé à Moïse depuis le buisson ardent, et qui est pour toujours, dans la mentalité du peuple de Dieu, attaché à la libération d’Égypte. Ensuite, le Dieu de l’alliance précise que les péchés qu’il reproche particulièrement aux nations étrangères sont ceux qui ont été commis contre son peuple (qui a été foulé, déporté, trahi et poursuivi). Ce que Dieu est en train de faire<img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Torah.jpg" id="media-436672" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/00/673549380.jpg" /> comprendre à son peuple, ici, c’est que son intervention, par la bouche du prophète Amos, <i>s’inscrit dans un contexte</i> : il y a un peuple particulier, un territoire particulier, une histoire particulière, une alliance particulière ! Pourquoi Dieu tient-il à ce que les sentences qu’il prononce contre les nations étrangères s’inscrivent dans ce contexte ? C’est <i>pour que le peuple mesure la portée de ce que ça veut dire d’être appelé le peuple de Dieu</i>.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) L’alliance est une exigence et un privilège</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Dieu est en train de dire à son peuple : « Vous pensez pouvoir vous passer de moi. Mais voyez comment j’interviens contre ceux qui ont péché contre vous mon peuple ; voyez les jugements que je réserve à ceux qui n’ont pas la loi ni l’alliance ; mais vous, vous êtes mon peuple, vous avez la loi, vous portez mon nom ! Quel jugement pensez-vous que je vous réserve ? » Vous voyez que Dieu est en train de faire monter la tension pour provoquer l’attention. Il veut que son peuple ressente de la crainte, qu’il s’examine lui-même et qu’il mesure de nouveau ce que cela veut dire d’être le peuple de Dieu. Et peut-être que le peuple redécouvrira que l’alliance que Dieu a conclue avec son peuple est à la fois une exigence et un privilège. C’est une exigence, parce que Dieu dit : « Vous serez saints, car je suis saint » (Lv 11.44). C’est un privilège, parce que cette relation à Dieu est le fruit d’une décision unilatérale de sa part, et parce que Dieu a promis qu’il accomplirait tout ce qui est nécessaire pour que cette relation soit<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Croix sombre.jpg" id="media-436673" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/1791154531.2.jpg" /> possible, et pour qu’elle perdure éternellement. Il l’a démontré une première fois par la sortie d’Égypte. Et bien Dieu est resté fidèle à lui-même, il n’a pas renoncé à ses desseins, et en vertu de sa promesse (en vertu de l’alliance), Dieu s’est approché des hommes en Jésus, et a pris sur lui le poids des péchés de son peuple, afin que tous ceux qui se confient en lui reçoivent le pardon de leurs fautes et entrent au bénéfice de cette relation privilégiée et perpétuelle avec Dieu.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Gronder les enfants des autres</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Cela veut dire que si Dieu se préoccupe de la situation des nations étrangères, qui ne le connaissent pas, à combien plus forte raison se préoccupe-t-il de la situation de son peuple, qui porte son nom, qui a reçu ses promesses ! L’alliance est une exigence et un privilège, un privilège et une exigence. Récemment, j’ai dû gronder les enfants d’un voisin, qui faisaient de la luge à un endroit du lotissement où ils n’ont pas le droit d’en faire. Je ne leur ai pas dit : « Si vous recommencez, je vous priverai de dessert ! ». Ils m’auraient ri au nez. Ils ne peuvent pas être privés de dessert par Monsieur le pasteur, bien qu’il soit le président de l’association du lotissement, pour la simple et bonne raison que ces enfants ne sont pas mes enfants, et à ce titre, ils ne participent pas au privilège d’avoir du dessert dans ma maison. Pour la même bêtise, mes propres enfants auraient aussi été grondés, mais ils auraient pu, en plus, être privés de dessert.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>d) Un appel urgent et sévère à la vigilance !</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>De la même façon, appartenir au peuple de Dieu est un grand privilège, mais du fait de ce privilège, c’est aussi une grande exigence. C’est pour cette raison que d’après le Bible, les hypocrites (ceux qui font semblant d’être chrétiens), seront traités plus sévèrement que ceux qui n’ont jamais fait profession de foi (Hé 10.29). Ces paroles du prophète Amos sont donc un appel urgent et sévère à la vigilance. Ce n’est pas<img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Culte bondé noir et blanc.jpg" id="media-436675" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/978330936.jpg" /> anodin de se dire chrétien ! Ce n’est pas anodin de participer à la vie d’une église ! Ce n’est pas anodin d’avoir, au moins un jour dans sa vie, comme aujourd’hui, entendu l’invitation de l’Évangile, c’est-à-dire l’invitation à céder votre vie à Jésus-Christ, à déposer les armes devant lui et à recevoir le pardon qu’il a acquis pour vous au prix de son sang. Est-ce que vous l’avez fait ? « Le serviteur qui aura connu la volonté de son maître, qui n’aura rien préparé et n’aura pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups. En revanche, celui qui ne l’aura pas connue et aura commis des actes dignes de châtiments, sera battu de peu de coups. On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié » (Lc 12.47-48). Voilà la vigilance à laquelle Dieu appelle son peuple.</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><em><strong>Conclusion</strong></em></p> <p class="MsoNormal"><span>Dans cinq jours, c’est Noël. Je pense qu’il n’y a pas grand monde en France à qui cette information a échappé. Les gens le savent, parce qu’ils ont vu les guirlandes dans les vitrines des magasins et les lumières accrochées aux lampadaires. Ils ont vu les cartables et les cahiers grands carreaux céder leur place aux papillotes et au saumon fumé dans les rayons de nos grandes surfaces. Et puis, ils ont entendu la musique, ces beaux cantiques de Noël qui parlent souvent du message le plus important qu’il puisse être donné à un être humain d’entendre. Mais quelle attention nos concitoyens portent-ils vraiment à Dieu ? Quelle attention lui portons-nous nous-mêmes ? Dieu appartient-il au folklore ? Dieu est-il une décoration de Noël ? Dieu est-il un accessoire parmi d’autres, auquel il est bon de penser de temps en temps ? La leçon de ce texte est sans appel : <i>Dieu n’est pas mignon, mais il est un Juge suprême et redoutable ; êtes-vous prêt à comparaître devant lui</i> ? Nous avons dit que Dieu avait juridiction sur la terre entière, que Dieu intervenait nécessairement contre le mal, que nul ne pouvait résister au jugement souverain de Dieu, et enfin, que le jugement de Dieu s’inscrivait dans le contexte de l’alliance, une alliance de grâce en vertu de laquelle tous ceux qui se confient en Jésus peuvent vivre avec l’assurance que le jugement de leurs fautes est tombé sur lui. C’est aussi ce que dit l’Apôtre Paul : « C’est le Christ-Jésus que Dieu a destiné comme moyen d’expiation pour ceux qui auraient la foi en son sang, afin de montrer sa justice. Parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant au temps de sa patience, il a voulu montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être reconnu juste, tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Rm 3.25-26).</span></p> <p> </p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLe Rugissement du Lion (13 décembre 2009)tag:erelyon.blogspirit.com,2009-12-15:18669922009-12-15T13:50:00+01:002009-12-15T13:50:00+01:00 AUDIO Amos 1 : 1 - 2 Introduction On n’a pas...
<p><strong><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/00/185653629.MP3">AUDIO</a></strong></p> <p><strong><span style="font-weight: normal;">Amos 1 : 1 - 2</span></strong></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Introduction</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span>On n’a pas besoin de Dieu pour être bien-portant, pour être riche, pour connaître le confort, la sécurité, la santé et le bonheur ! Franchement : la France subit la crise économique mondiale à un degré un peu moindre que les autres pays, et ce n’est pas parce que Nicolas Sarkozy organise des réunions de prière chaque matin à l’Élysée. Vous-mêmes, vous recevez des indemnités maladie, des allocations familiales, vous<img name="media-432786" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/2015634428.jpg" id="media-432786" alt="Trésor Public.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /> bénéficiez de congés payés, peut-être d’une pension pour la retraite, ou peut-être du RMI, ou du RSA, ou de l’APA, de l’APL, de l’API, de l’ASI… et les chèques que vous recevez ne sont pas tirés sur le compte du paradis. En cas de conflit civil ou militaire, les forces qui sont déployées pour votre défense, qu’elles soient habillées de bleu, de noir, de vert ou de gris ne sont pas des armées d’anges. On n’a franchement pas besoin de Dieu pour connaître le confort, la sécurité, la santé et le bonheur. Pourquoi s’intéresser à lui ? Cette attitude n’est pas très éloignée de celle que l’on peut avoir même en tant que croyant. Nous vivons dans un tel contexte qu’il est possible que nous nous installions dans un confort qui nous fasse imaginer, bien malgré nous peut-être, qu’au fond… on peut très bien se passer de Dieu. Cette tendance, en fait, n’est pas nouvelle pour les croyants. Vers l’an 750 av. J.-C., le peuple de Dieu en a fait l’expérience. Le peuple est alors divisé en deux royaumes : Israël au Nord et Juda au Sud. Et à cette époque, les deux royaumes connaissent une certaine prospérité économique et une vraie sécurité militaire. Au Nord, il y a un mauvais roi, du nom de Jéroboam, un roi idolâtre, totalement infidèle à Dieu ;<a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/1513544671.jpg" target="_blank"><img name="media-432787" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/183812808.jpg" id="media-432787" alt="Carte des deux royaumes.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></a> mais cela ne l’empêche pas de renforcer les frontières du territoire et de faire connaître la croissance au pays (2 R 14). Au Sud, il y a un bon roi, du nom d’Ozias, mais l’histoire nous raconte que la prospérité économique qu’il a connue, ainsi que sa puissance militaire, ont fini par le faire tomber dans la présomption et la suffisance, ce qui a entraîné sa perte (2 Ch 26). Au Nord comme au Sud, les gens connaissaient le confort et la sécurité indépendamment d’une relation fidèle à Dieu. Au fond, les gens se disaient qu’on pouvait très bien se passer de l’Éternel. C’est dans ce contexte que débarque le prophète Amos, que Dieu envoie vers son peuple pour faire prendre conscience au peuple de la situation dangereuse dans laquelle celui-ci se trouve. Le texte que nous avons lu, c’est l’introduction au discours prophétique d’Amos, et comme toute bonne introduction, son but est de capter l’attention des auditeurs. Le message de ces deux premiers versets, est relativement simple, en définitive ; c’est que si nous ne nous intéressons pas à Dieu, cela ne veut pas dire pour autant que Dieu ne s’intéresse pas à nous. Ce n’est pas parce que nous pensons pouvoir couper les ponts avec Dieu que Dieu nous laisse tomber. On va voir ce matin que ce texte cherche à nous secouer dans notre indifférence, à nous ramener à la réalité, à nous faire prendre conscience du caractère néfaste et illusoire du confort dans lequel nous sommes installés, et à tourner notre attention vers Dieu. Dieu a des choses importantes à nous dire ! Mais comment s’y prend-il pour se faire entendre ?</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>1. Dieu n’utilise pas les moyens du monde (v. 1a)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) L’éleveur de Téqoa prophétise sur Israël</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Le livre d’Amos commence avec une affirmation étonnante. « Paroles d’Amos, l’un des éleveurs de Téqoa, visions qu’il eut sur Israël ». Téqoa, c’est une ville du royaume de Juda située une vingtaine de kilomètres au Sud de Jérusalem. La phrase d’introduction du livre d’Amos nous apprend donc qu’un obscur berger des campagnes de Juda a reçu des révélations de la part de Dieu au sujet du pays voisin. Cette première affirmation a pour but de montrer par quels moyens incongrus Dieu se fait connaître. <i>Les moyens de Dieu pour se faire connaître ne sont pas les moyens du monde.</i></span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Qui nous paraît le plus crédible ?</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Imaginez que quelqu’un vienne taper à votre porte et prétende avoir des choses à vous dire de la part de Dieu. Est-ce que vous prêteriez plus de crédibilité à celui qui se présenterait en habits d’ouvrier tachés de plâtre et de peinture, et qui parlerait avec un accent portugais et de nombreuses fautes de conjugaison, ou à celui qui se présenterait en costard cravate, avec un diplôme en théologie, des papiers en règle, et une maîtrise parfaite de la langue française ?</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Les moyens de Dieu ne sont pas ceux du monde</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Dans ce texte, c’est « l’ouvrier portugais » qui est chargé de dire des choses de la part de Dieu. Si l’origine d’Amos est précisée, c’est donc bien pour nous faire comprendre que <i>les moyens de Dieu pour se faire connaître ne sont pas les moyens du monde</i>. Si j’avais voulu rappeler à l’ordre les habitants du royaume d’Israël, je ne leur aurais pas envoyé un étranger, un vulgaire éleveur, pour leur parler, mais j’aurais sans doute choisi un éminent sacrificateur spécialiste de la loi, ou un prince de la lignée de David !</span></p> <p class="MsoNormal">Qu’est-ce qui est propre à attirer notre attention aujourd’hui ? N’est-ce pas ce qui est spectaculaire, ce qui est scintillant, ce qui en impose, ce qui reflète nos propres aspirations à la richesse, au pouvoir, à l’intelligence, à la célébrité, en un mot, ce qui est mondain ? Mais Dieu n’est pas mondain. Dieu n’est pas dans les paillettes. Dieu ne fait pas dans la démonstration de richesse et de célébrité. Dieu a choisi un pauvre berger, un étranger, pour se faire entendre. Pour Élie, au mont Horeb, Dieu n’était ni dans le vent violent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, mais il était dans « le son doux et subtil » (1 R 19). Pour les mages venus d’Orient, Dieu n’était pas dans le palais somptueux du roi<img name="media-432790" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/2071249488.jpg" id="media-432790" alt="Mages.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /> Hérode, mais il était, sous forme de petit bébé, dans une étable à Bethlehem (Mt 2). Pour les foules qui ont acclamé Jésus lorsqu’il est arrivé à Jérusalem, Dieu, finalement, n’était pas dans une puissante révolution militaire contre l’occupant romain, mais il était dans la mort du serviteur souffrant et obéissant, qui a donné sa vie sur la croix. <i>Les moyens de Dieu ne sont pas les moyens du monde</i>. Dieu s’intéresse à nous, mais il ne va pas nous faire une annonce à la télé, ni écrire ses messages dans le ciel ; peut-être nous parle-t-il à travers ce vieux livre poussiéreux (avec "La Sainte Bible" marqué dessus), ou à travers le témoignage de cet humble collègue ou camarade de classe que personne n’aime mais dont vous avez entendu dire qu’il était chrétien, ou peut-être encore dans une petite salle un peu incongrue au pied d’un immeuble dans la rue Mazenod… Mais regardons la suite du texte.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>2. Dieu parle depuis l’Église (v. 2a)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) L’Éternel se fait entendre depuis Sion</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Après cette petite introduction, la première parole d’Amos consiste à insister sur un point précis : « C’est de Sion que l’Éternel rugit ; c’est de Jérusalem qu’il donne de la voix ». Quand un lion rugit, c’est généralement pour signaler sa présence, soit pour rameuter, soit pour intimider, soit pour marquer son territoire. Amos insiste sur le fait que l’Éternel, Yahvé, le Dieu de l’alliance, signale sa présence et se fait entendre depuis un endroit précis : Jérusalem, qui est la capitale historique du peuple élu, et le centre de gravité de la relation particulière entre Dieu et son peuple, puisque c’est là que se trouve le temple. La première parole d’Amos consiste donc à rappeler au peuple que Dieu demeure fidèle à son alliance, et que <i>Dieu n’a pas déserté son peuple, malgré l’indifférence, et l’infidélité de celui-ci</i>.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Dieu donne de la voix depuis l’Église</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Qu’est-ce que ça veut dire pour nous aujourd’hui ? En étudiant la Bible, on découvre que le temple de Jérusalem était censé préfigurer la relation privilégiée et perpétuelle que le Messie devait établir une fois pour toutes entre Dieu et son peuple (1 Ch 17). Jésus est venu dans l’histoire comme ce Messie, et il a accompli ce que le Temple annonçait : Jésus est venu de la part de Dieu pour régler une fois pour toutes le problème qui faisait obstacle à la relation entre Dieu et son peuple, c’est-à-dire le problème du péché. Jésus a réglé ce problème en prenant<img name="media-432793" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/1876953262.JPG" id="media-432793" alt="Christ.JPG" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /> sur lui le châtiment des fautes de son peuple, afin que tous ceux qui se confient en lui puissent recevoir, par grâce, le pardon de leurs fautes et être réconciliés avec Dieu. Jésus est ensuite ressuscité comme gage de sa victoire sur le mal et de sa suprématie sur tout l’univers. Il nous invite, par la foi, à devenir sujets de son royaume éternel. Quelques années après la résurrection de Jésus et son ascension auprès du Père, le Temple de Jérusalem a été entièrement détruit et il n’a pas été reconstruit à ce jour. En revanche, l’apôtre Paul dit que le temple de Dieu ici-bas, aujourd’hui, c’est l’Église, en tant que peuple (1 Co 3.16). Parce que Dieu demeure au milieu de son peuple, et parce que l’Église est appelée le Corps de Christ. Vous voulez savoir quel est le centre de gravité ou la capitale géographique, ici-bas et aujourd’hui, de la relation entre Dieu et son peuple ? Sachez que c’est l’Église.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) L’Église locale proclame la parole de Dieu</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>L’offre de grâce que préfigurait le temple de Jérusalem en 750 av. J.-C. vous est proposée aujourd’hui, en 2009. Jésus, le lion de Juda, est venu en personne tout accomplir à votre place pour que vous puissiez entrer dans cette relation privilégiée et perpétuelle avec Dieu. Aujourd’hui, le lion continue à rugir depuis Sion, c’est-à-dire depuis l’Église, parce que <i>Dieu n’a pas déserté le genre humain, malgré notre rébellion</i>. Le lion rugit depuis l’Église pour signaler sa présence et marquer son territoire ; il rugit pour rameuter les membres de sa famille ; il rugit également pour menacer les ennemis et pour repousser l’adversaire.</span></p> <p class="MsoNormal"><img name="media-432794" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/601517736.jpg" id="media-432794" alt="Lion.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Tout cela a lieu lorsque l’Église locale proclame la Parole de Dieu. « De Jérusalem, l’Éternel donne de la voix ». Malgré l’indifférence et l’infidélité du peuple, Amos, le sombre berger d’une contrée étrangère, débarque avec un message clair et insistant : vous pensez, peut-être inconsciemment, que vous pouvez très bien vous passez de Dieu, mais sachez que ce n’est pas parce que vous ne vous intéressez pas à lui que lui a cessé de s’intéresser à vous ; il n’a pas déserté son peuple, et il continue de se faire entendre depuis l’Église. Est-ce que vous prêtez attention au son de sa voix ? Est-ce que vous avez répondu à son invitation de grâce ? Est-ce que vous l’avez accueilli personnellement comme votre Seigneur et Sauveur ? Mais il reste encore un point dans ce texte que je voudrais souligner.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><em><strong>3. Dieu appelle à la lucidité (v. 1b, 2b)</strong></em></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Dieu rappelle que le confort matériel est précaire</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Dans l’introduction au livre d’Amos, au premier verset, le rédacteur a pris soin de préciser que les paroles d’Amos sont venues « deux ans avant le tremblement de terre ». Ensuite, Amos lui-même va annoncer, dans sa propre introduction, que le jour vient où « les pâturages des bergers seront dans le deuil, et le sommet du Carmel sera desséché ». Ces paroles ont pour but d’<i>appeler le lecteur à la lucidité et à reconnaître que le confort matériel est précaire et de toute façon éphémère</i>. Dieu prévient son peuple concernant la fragilité de leur situation.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) La santé de Johnny Halliday</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img name="media-432795" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/00/238537406.jpg" id="media-432795" alt="Johnny.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Si vous doutez du caractère précaire et éphémère du confort matériel, regardez Johnny Halliday. La célébrité, la richesse, le pouvoir. Le 26 novembre, il se fait opérer d’une hernie discale. Ses cent millions de disques vendus n’ont pas empêché que l’opération ait des complications, qu’elle entraîne une infection qui a commencé à toucher sa moelle épinière et à mettre sa vie en danger au point où Johnny a dû être réopéré et placé dans un coma artificiel !</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Un appel à la lucidité</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>L’exemple des soucis de santé de Johnny devrait suffire pour nous faire prendre conscience, ou reprendre conscience, que <i>le confort matériel est précaire et de toute façon éphémère</i>. Quelle présomption que de penser que notre vie tient à autre chose qu’à la volonté souveraine de Dieu ! De temps en temps, il y a une catastrophe naturelle, ou un accident, ou un acte de terrorisme qui pourrait nous ébranler et remettre en question la confiance que nous plaçons dans notre carrière professionnelle, dans nos compagnies d’assurance ou dans l’État-providence. Mais tant que ça ne nous touche pas personnellement, j’ai l’impression que nous sommes bien facilement happés de nouveau dans l’illusion que nous vivons dans une sécurité qui tient à autre chose qu’à Dieu seul.</span></p> <p class="MsoNormal">Amos prend la parole deux ans avant qu’un tel tremblement de terre ramène, concrètement, le peuple à la réalité (<i>cf.</i> Za 14.5). Amos prend la parole et dès le début de son message il appelle les gens à la lucidité : ce n’est pas parce que vous pensez que vous vous en sortez très bien comme ça, que le deuil et la disette ne vont pas vous toucher. Tout le confort, la sécurité, la prospérité, la santé et le bonheur que vous pensez avoir peut disparaître du jour au lendemain, et d’ailleurs c’est sûr, tout cela disparaîtra bien un jour. Jésus a répété ce même appel à la lucidité quand il a dit : « Que servira-t-il à un homme de gagner le monde entier s’il perd son âme ? » (Mt 16.26).</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Conclusion</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span>Alors que doit-on retenir de ces deux premiers versets du livre d’Amos ? La situation qu’a connue le peuple de Dieu à l’époque du prophète est une situation récurrente ; nous la connaissons aussi aujourd’hui. Nous vivons dans un contexte qui nous permet de nous installer dans un confort qui, à son tour, peut nous faire imaginer, bien malgré nous peut-être, qu’au fond… on peut très bien se passer de Dieu. Cette idée peut se manifester par différents symptômes : la présomption et la suffisance lorsque les choses vont bien, mais la dépression lorsque les choses vont mal ; le fait de négliger la prière, de négliger la lecture de la Parole de Dieu, ou de négliger l’assistance au culte d’une église où la Bible<img name="media-432799" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/1693619969.jpg" id="media-432799" alt="La Bible.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /> est fidèlement enseignée ; ou encore le fait d’attribuer plus de crédibilité et de poids aux messages étincelants et agréables de nos médias modernes qu’aux affirmations sobres, radicales et souvent dérangeantes de la foi chrétienne authentique. Mais si nous nous désintéressons de Dieu, Dieu quant à lui n’a pas cessé pour autant de s’intéresser à nous. Il veut que nous sachions qu’il continue à vouloir se faire connaître, mais peut-être pas par les moyens tonitruants que nous aurions imaginés. Il continue à se faire entendre, oui, et principalement depuis le peuple qui porte son nom, lorsque l’Église locale proclame fidèlement sa Parole. Et il veut que nous prenions conscience du danger qui nous guette, celui de s’installer dans un confort matériel qui est, en réalité, précaire, et de toute façon, éphémère. Alors quelle attention portez-vous au son de sa voix ?</span></p> <p> </p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlMarié à tout prix ? (29 novembre 2009)tag:erelyon.blogspirit.com,2009-12-01:18611262009-12-01T16:16:00+01:002009-12-01T16:16:00+01:00 AUDIO (manque les 5 dernières minutes !) 1 Corinthiens 7.25-35...
<p><b><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/00/236890437.MP3">AUDIO</a></b> (manque les 5 dernières minutes !)</p> <p>1 Corinthiens 7.25-35</p> <p>(Jonathan Chaintrier)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.html”Dieu avec nous” (22 novembre 2009)tag:erelyon.blogspirit.com,2009-11-24:18575092009-11-24T08:21:32+01:002009-11-24T08:21:32+01:00 AUDIO Matthieu 1 : 18 - 25
<p><b><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/1179042354.MP3">AUDIO</a></b></p> <p>Matthieu 1 : 18 - 25</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLa Parité des sexes sous le règne de Christ (15 novembre 2009)tag:erelyon.blogspirit.com,2009-11-16:18537272009-11-16T12:00:00+01:002009-11-16T12:00:00+01:00 AUDIO 1 Corinthiens 11 : 2 – 16 Introduction...
<p><b><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/542004488.MP3">AUDIO</a></b></p> <p class="MsoNormal">1 Corinthiens 11 : 2 – 16</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Introduction</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Parité.jpg" id="media-422308" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/00/935669110.jpg" />Il y a cinq ans, la ministre déléguée à la parité et à l’égalité professionnelle (Nicole Ameline) remettait au Premier Ministre un</span> <a href="http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/charte_egalite.pdf">document</a> <span>intitulé « Charte de l’égalité – Pour l’égalité des hommes et des femmes, la France s’engage ». Dans l’introduction de cette charte, qui est censée orienter la législation de notre pays pour les années à venir, on peut lire les affirmations suivantes : « La réalisation de l’égalité entre les sexes signifie que les droits et possibilités auxquels aspire tout individu ne sont pas tributaires du fait d’être un homme ou une femme. » Ou encore : « L’idée de parité est, au sens strict, l’expression de la volonté de représentation, à nombre égal, dans les lieux de décision, des femmes et des hommes. » Le document propose quatre axes d’action, dont le premier consiste à réaliser « la parité ou l’accès des femmes à la prise de décision ». Cette charte ne concerne pas seulement la vie professionnelle, la vie politique et la vie scolaire, mais aussi la vie associative. Tout cela paraît très juste et très logique : non au sexisme, non à la discrimination, oui à l’égalité des droits et des chances ! Le problème, c’est que les Chrétiens doivent prendre en compte un paramètre supplémentaire, la révélation spéciale, infaillible et objective de Dieu qui, par endroits, nous livre des affirmations telles que : « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre autorité sur l’homme mais qu’elle demeure dans le silence » (1 Tm 2.12). Alors quel doit être notre regard de Chrétiens, sous le règne de Christ, sur le principe de la parité, notamment là où le règne de Christ se déploie en tout premier lieu, c’est-à-dire dans nos familles et dans l’Église ? Le texte que nous avons lu va nous apporter des éléments de réponse. Les Corinthiens ont voulu connaître l’avis de Paul concernant une situation dans l’Église, où des hommes et des femmes, sous prétexte de liberté, estimaient qu’ils pouvaient renoncer à ce qui était propre à leur sexe, notamment en termes d’habillement et de rôles. Mais nous allons voir que pour Paul, cela consiste en un genre de désordre ou de confusion qui ne convient pas aux Chrétiens. Et la leçon que nous pourrons en tirer, c’est que <i>la parité des sexes telle qu’elle est communément prônée aujourd’hui entre en contradiction avec l’ordre que Dieu compte restaurer, par Jésus-Christ, dans les rapports entre hommes et femmes, notamment dans le cadre de la famille et de l’Église.</i></span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>1. Une dignité égale mais des rôles distincts</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) L’ordre créé reflète un ordre éternel</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Féminisme.jpg" id="media-422319" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/00/24753057.jpg" />La première affirmation que nous pouvons tirer du texte, c’est que <i>la différenciation des sexes répond à un ordre créationnel en vertu duquel les hommes et les femmes ont une dignité égale mais des rôles distincts.</i> En bon pédagogue, Paul souligne tout d’abord la bonne volonté de ses lecteurs, qui ont désiré lui soumettre cette question (v. 2). Ensuite, la première chose qu’il fait, c’est d’affirmer un principe fondamental concernant la différence entre les hommes et les femmes : il dit que cette différence ressemble à celle qui existe entre Dieu et Christ (v. 3), et ce n’est pas une différence de valeur, mais une différence de rôle. Il va rappeler un peu plus loin que l’homme et la femme ont été créés dans des circonstances quelque peu différentes (v. 8-9), mais que néanmoins, ils sont totalement interdépendants et complémentaires (v. 11-12). Une dignité égale, mais des rôles distincts ; c’est inscrit dans notre ADN.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Le marteau et la clé à molette</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Imaginez que vous devez enfoncer un clou dans un mur, et qu’on vous présente un marteau et une clé à molette. Si vous choisissez le marteau, est-ce parce que le marteau est supérieur en dignité à la clé à molette ? Et si le marteau et la clé à molette sont égaux en dignité,<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Outils.jpg" id="media-422310" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/943417941.jpg" /> pourquoi ne pas choisir la clé à molette ; n’arriveriez-vous pas à enfoncer le clou avec ? La clé à molette ferait sans doute très bien l’affaire, mais la logique même veut que vous choisissiez le marteau, car un marteau, c’est fait pour enfoncer des clous, tandis qu’une clé à molette, c’est fait pour serrer des écrous. Les deux outils valent la même chose en termes de prix, mais ils ont été conçus pour des rôles différents.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Accepter ce principe</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Ce texte affirme que cela est vrai pour les hommes et les femmes aussi. La charte de l’égalité affirme que les possibilités auxquelles aspire tout individu ne doivent pas être tributaires du fait d’être un homme ou une femme ; mais vous voyez que cela contredit le principe fondamental de la différenciation des sexes selon la Bible. Les hommes et les femmes ont une dignité égale mais des rôles distincts qui répondent à l’intention créatrice de Dieu, et qui reflètent un ordre éternel qui existe au sein de la Trinité elle-même.</span></p> <p class="MsoNormal">Acceptons-nous de croire à ce principe ? Quelqu’un dira que ce n’est pas juste, parce qu’on ne choisit pas d’être un garçon ou une fille. Peut-être auriez-vous préféré avoir le rôle du sexe opposé. Mais Paul précise que le sexe d’une personne vient de Dieu (v. 12) ; il nous faut donc accepter avec joie la condition que Dieu nous a donnée, et la vocation spécifique que Dieu nous adresse. Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, vous êtes égaux en dignité, mais Dieu vous a conçus, selon votre sexe, pour des rôles différents. Quels sont ces rôles ?</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>2. Une question d’autorité et de responsabilité</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Dieu a conçu l’homme pour qu’il soit le responsable</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>En réponse à cette question, le texte n’entre pas dans tous les détails, mais il y a au moins une affirmation claire que nous pouvons en tirer, c’est que <i>c’est à l’homme que Dieu a confié la responsabilité d’exercer l’autorité de sa part, dans les structures sociales que sont l’Église et la famille en particulier</i>. Encore une fois, ce n’est pas une question de valeur ou de dignité, mais une question d’ordre, un ordre voulu par Dieu, qui reflète l’ordre existant en Dieu lui-même. Dans les versets 4-5, Paul exhorte les hommes et les femmes à « honorer leur tête », c’est-à-dire à respecter la place que Dieu leur a attribuée, selon leur sexe, dans la structure de la famille et de l’Église en particulier ; et Paul précise que dans cette structure, ici-bas, c’est l’homme, et non la femme, qui est conçu pour exercer l’autorité de la part de Dieu (v. 10). Voilà quelle est la différence déterminante entre les rôles de l’homme et de la femme.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Le représentant / le lieutenant</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Pour bien comprendre quel est le rôle que Dieu confie à l’homme par rapport à la femme, Calvin propose une illustration. Il dit que l’homme est comme un lieutenant auquel le prince a confié une autorité à exercer de sa part. Le lieutenant est soumis au prince, mais cette soumission exige du lieutenant qu’il assume courageusement, dignement et fidèlement son rôle de représentant. Le lieutenant n’est pas supérieur aux autres en termes de qualité ou de valeur intrinsèque. Et pourtant, il a un rôle particulier parce que le prince l’a décidé. Faire semblant d’être un lieutenant alors qu’on ne l’est pas, c’est une usurpation d’autorité. Mais agir comme un simple sujet alors qu’on est lieutenant, c’est déshonorer le prince.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Ce que cela veut dire pour la famille et pour l’Église</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Famille 2.jpg" id="media-422311" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/00/691172042.jpg" />Paul appelle donc les hommes et les femmes à assumer courageusement, dignement et fidèlement la place que Dieu leur a donnée selon leur sexe. Je crains qu’il y ait une idée mensongère qui circule, selon laquelle la valeur d’une personne dépend de l’autorité qu’elle est en position d’exercer. Le principe de la parité des sexes se nourrit de cette idée, mais cette idée est fausse bibliquement parlant. Si Dieu a conçu les hommes pour exercer l’autorité de sa part, ce n’est pas parce qu’il est macho, mais parce qu’il est ordonné.</span></p> <p class="MsoNormal">Je vous pose une question : votre tête vaut-elle davantage que votre corps ? Si quelqu’un vous donnait le choix, vous préféreriez qu’on vous coupe la tête, ou qu’on vous coupe le corps ? Votre personne peut-elle plus facilement se passer de l’un, ou de l’autre ? Paul compare la relation entre l’homme et la femme à la relation entre la tête et le corps (<i>cf.</i> Ép 5.28) pour nous faire comprendre quelle est l’égalité, l’unité et la complémentarité entre les sexes, mais aussi quelle est la différence en termes de rôles. Cela veut dire notamment que c’est le mari, et non la femme, qui est conçu pour être le chef de famille. Cela veut dire que ce sont les hommes, et non les femmes, qui sont conçus pour être pasteurs et anciens (les responsables) dans les églises. Il n’y a pas de parité, selon la Bible, en ce qui concerne l’exercice de l’autorité, de la part de Dieu, dans ces structures notamment. Mais Paul ne se limite pas à la question de la place de l’un ou de l’autre dans ces structures, il aborde aussi la question du comportement des hommes et des femmes, notamment en ce qui concerne le port du voile dans les assemblées chrétiennes. Il nous faut nous arrêter là-dessus un moment.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><em><strong>3. L’application culturelle d’un principe universel</strong></em></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Le voile, et le contexte de la lettre aux Corinthiens</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Pour bien comprendre ce que Paul est en train de dire, je crois qu’il faut considérer la place de ce passage dans le contexte global de la lettre aux Corinthiens. Paul est en train de répondre à des questions qui lui ont été posées par l’intermédiaire d’une lettre que nous n’avons pas,<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="La Bible.jpg" id="media-422317" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/1693619969.jpg" /> et il a traité successivement de questions précises qui portaient sur le mariage (7.1), sur les vierges (7.25), sur les viandes sacrifiées aux idoles (8.1) et maintenant, sur le culte. Tout au long de ses réponses, Paul a martelé un principe de base, c’est celui de la bienséance et de l’intérêt du plus grand nombre (6.12, 10.23, 10.31-33). Juste avant d’aborder la question de la tenue des femmes dans le culte, il dit : « Ne soyez une pierre d’achoppement [pour personne], comme moi aussi je me rends agréable en tout et à tous, cherchant non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu’ils soient sauvés. Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (10.32-11.1). Au moment d’aborder la question épineuse du port du voile, <i>Paul va donc énoncer un principe universel, mais quant à la mise en pratique de ce principe, il en appelle au bon sens de ses lecteurs et à la bienséance propre à leur culture.</i> C’est pour cela qu’il dit à ses lecteurs d’en juger eux-mêmes (v. 13), et de considérer ce qui leur paraît naturel et normal (v. 14-15).</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Regarder un Japonais dans les yeux</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Essayons d’illustrer ce point. Nous insistons souvent auprès de nos enfants qu’ils nous regardent dans les yeux lorsque nous leur parlons, afin qu’ils montrent leur respect. La Bible dit aux enfants de respecter leurs parents : c’est un principe universel. Mais au Japon, si vous regardez quelqu’un dans les yeux, cela veut dire que vous le méprisez et que vous cherchez à l’intimider ! L’application d’un principe biblique, absolu, universel, dépend concrètement de la bienséance propre à chaque culture.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Le principe à retenir et les applications présentes</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Voile.jpg" id="media-422312" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/00/654621593.jpg" />De la même façon, Paul insiste sur un principe absolu, non-négociable : c’est que c’est l’homme, et non la femme, qui a été conçu pour occuper une position d’autorité et de responsabilité dans la famille et dans l’Église. Dans la culture des Corinthiens, le voile était un habit de femme, qui exprimait très visiblement la différence de rôles entre les sexes. Paul dit qu’il est important de maintenir <i>visiblement</i> cette différence de rôles dans les assemblées publiques afin d’honorer <i>publiquement</i> l’ordre établi par Dieu. Pour insister sur ce point, Paul rappelle à ses lecteurs, que même les anges assistent à leurs réunions (v. 10) ! À combien plus forte raison l’ordre voulu par Dieu doit-il être manifestement maintenu et honoré, sans oublier de prendre en considération les circonstances propres à chaque culture.</span></p> <p class="MsoNormal">La question qui se pose, c’est donc : « À quoi ça ressemble aujourd’hui, en France, d’honorer publiquement l’ordre établi par Dieu entre les sexes » ? Serait-ce que les hommes se découvrent la tête à l’église, et que les femmes se la couvrent (v. 4, 5, 10) ? Ou bien serait-ce plutôt que les hommes cherchent plus courageusement et plus fidèlement à assumer publiquement les responsabilités que Dieu leur a confiées, et que les femmes acceptent plus joyeusement de montrer publiquement leur respect et leur soutien de leur mari ? Jugez vous-mêmes de ce qui est convenable (v. 13), selon vos circonstances particulières, mais compte tenu de l’ordre universel que Dieu a établi entre les sexes, et qui ne change pas. Mais nous touchons du doigt un dernier point, et un problème fondamental lié à toute cette question : c’est qu’au fond, nous rejetons l’idée que nous sommes tributaires d’un Créateur qui nous a façonnés et qui est en position de nous dire ce pour quoi il nous a conçus, hommes d’une part et femmes d’autre part.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>4. Christ restaure l’ordre créationnel</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) L’œuvre rédemptrice de Christ</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Le dernier point que je veux relever de ce passage, c’est que <i>l’œuvre rédemptrice de Jésus a notamment pour effet de restaurer l’homme à sa vraie masculinité, et la femme à sa vraie féminité.</i> Est-ce que je vous apprends quelque chose si je vous dis que toute personne a en elle le désir de définir elle-même les normes de son existence ? La Bible appelle cela le péché ; c’est cette quête d’indépendance qui nous destine à être séparés de Dieu pour l’éternité. Mais la Bible nous dit que Dieu nous a tellement aimés qu’il a fait porter à son propre Fils, innocent et<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Croix sombre.jpg" id="media-422313" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/1791154531.jpg" />parfait, le poids de nos fautes afin que nous en soyons libérés, que nous puissions être pardonnés de nos péchés, et que nous soyons destinés à la vie éternelle. Tout cela, Dieu l’offre gratuitement à tous ceux qui placent leur confiance en Jésus à cause de ce qu’il a accompli. Jésus n’est pas resté sur la croix, ni dans le tombeau, mais il est ressuscité pour le bénéfice de tous ceux qui se confient en lui, et il compte maintenant nous restaurer, nous réparer de tous les dégâts que le péché a occasionnés dans notre existence.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) La gloire est restaurée</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Jésus veut déployer son règne bienveillant dans la vie de tous ceux qui se confient en lui. C’est pour cette raison que Paul réfère ses lecteurs à Christ (v. 3) et au « Seigneur » (v. 11) pour qu’ils trouvent (ou plutôt, qu’ils retrouvent) en lui le sens de leur masculinité ou de leur féminité originelles. C’est aussi pour cette raison que Paul dit que la gloire de l’homme, comme de la femme, se trouve dans le fait qu’ils assument, chacun selon leur sexe, le rôle auquel Dieu les appelle : l’homme à exercer l’autorité de la part de Dieu, la femme à honorer l’homme dans ce rôle, et à respecter ce rôle dans l’homme (v. 7, 15).</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Le puzzle retrouve sa beauté</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/00/1115833971.jpg" id="media-422320" alt="Puzzle.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Imaginez un puzzle de 2,000 pièces toutes mélangées, dont vous avez perdu le modèle. Vous savez bien, en théorie, que ce puzzle représente une image magnifique, mais la beauté de cette image est perdue, et il vous est impossible de la retrouver sans le modèle. « Ichabod » : la gloire a disparu ! Mais la Bible dit que Jésus est venu de la part de Dieu comme le second Adam, le modèle retrouvé, celui qui seul a lacapacité de recouvrer pour le puzzle, ou plutôt, pour l’être humain, sa beauté et sa gloire originelles. Cette beauté et cette gloire, entre autres, sont liées à la restauration en nous les hommes, de notre vraie masculinité telle que Dieu l’a conçue, et en nous les femmes, de notre vraie féminité telle que Dieu l’a conçue.</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Conclusion</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span>Une dernière réflexion, pour terminer. Vous aurez sans doute compris que toute cette question des rôles différents conçus par le Créateur pour l’homme d’une part et pour la femme d’autre part est intimement liée, pour vous personnellement, à votre relation avec ce Créateur. Avez-vous, avant toute autre considération, déjà pris le temps de réfléchir au sens de votre existence ? Reconnaissez-vous en Jésus-Christ le seul capable de réaliser le pardon de vos fautes, et de redonner à votre vie sa raison et sa beauté originelles ? Toutes les autres questions sont dépendantes de celle-ci. Mais pour le sujet qui nous a intéressés, nous pouvons au moins retenir l’idée que nous avons formulée au départ, et qui est clairement exprimée dans le texte que nous avons lu : c’est que <i>la parité des sexes telle qu’elle est communément prônée aujourd’hui entre en contradiction avec l’ordre que Dieu compte restaurer, par Jésus-Christ, dans les rapports entre hommes et femmes, notamment dans le cadre de la famille et de l’Église.</i> Saviez-vous qu’en 2003, le Parlement norvégien a voté une loi qui impose un quota de 40% de femmes minimum dans les conseils d’administration des grandes entreprises, sous peine de dissolution ? L’Église et la famille ne doivent pas calquer leur modèle là-dessus, ni sur l’air du temps, ni sur les « chartes de l’égalité » qui circulent dans le gouvernement de notre pays, ni sur les bons sentiments véhiculés par nos médias, mais sur la révélation universelle, objective et infaillible de Dieu : la Bible. Nous n’aimons pas entendre ça ; l’idée que même la masculinité et la féminité sont définies par le Créateur. Nous préférerions définir nous-mêmes ces termes. Est-ce une<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Sartre De Beauvoir.jpg" id="media-422318" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/01/106445947.jpg" /> simple coïncidence si la mère du féminisme (Simone de Beauvoir) était liée avec le père de l’existentialisme (Jean-Paul Sartre) ? Au-delà du féminisme et même de l’homosexualité, considérez le phénomène de la transsexualité : n’est-ce pas la manifestation extrême de la confusion des genres et des rôles qui règne en-dehors d’une relation de dépendance avec le Créateur ? En Jésus, Dieu veut nous faire faire le chemin exactement inverse ; celui, en Jésus, du retour vers la masculinité et la féminité authentiques et originelles, parce que c’est là, en Jésus, que se trouve la gloire de l’être humain, et en fin de compte la gloire de Dieu lui-même.</span></p> <p> </p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.html”Abigaïl” (8 novembre 2009)tag:erelyon.blogspirit.com,2009-11-13:18522792009-11-13T10:06:00+01:002009-11-13T10:06:00+01:00 AUDIO 1 Samuel 25 (Pasteur Michaël DiGena)
<p><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/1863860365.MP3"><strong>AUDIO</strong></a></p> <p>1 Samuel 25</p> <p>(Pasteur Michaël DiGena)</p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlCertifié conforme (1er novembre 2009)tag:erelyon.blogspirit.com,2009-11-06:18489742009-11-06T11:24:00+01:002009-11-06T11:24:00+01:00 AUDIO Actes 28 : 17 – 31 Introduction Quel est...
<p class="MsoNormal"><a href="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/973573753.MP3" target="_blank"><strong>AUDIO</strong></a></p> <p class="MsoNormal">Actes 28 : 17 – 31</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Introduction</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span><img name="media-418712" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/1091259139.jpg" id="media-418712" alt="Gutenberg.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Quel est votre rapport à l’Ancien Testament ? Vous savez, ce livre qui parle d’un Dieu légaliste et intolérant… Êtes-vous de ceux qui prennent leurs distances avec l’Ancien Testament ; qui, comme moi, ont beaucoup plus abîmé (par la lecture) les pages du troisième tiers de leur Bible que celles des deux premiers ; qui pensent que le Dieu cruel des Juifs a cédé sa place au Dieu d’amour des chrétiens ? On a bien l’impression, parfois, même si ce n’est pas ce que nous disons explicitement, que la foi chrétienne de par sa nature s’inscrit en opposition avec la foi de l’Ancien Testament. On dirait que Jésus et les apôtres, à leur époque, sont les fondateurs d’une religion nouvelle. Aujourd’hui, les chrétiens croient au Dieu du Nouveau Testament… quant au Dieu de l’Ancien, on ne sait pas vraiment où le mettre. Mais très clairement, je crois que le texte que nous avons lu va nous montrer que cette idée selon laquelle la foi du Nouveau Testament s’opposerait de par sa nature à la foi de l’Ancien Testament est une idée reçue. Et ce texte, tout en détruisant cette idée reçue, va nous aider à prendre la mesure de notre lien avec l’espérance de l’Ancien Testament, un lien qui est très fort. En racontant cet épisode final du livre des Actes, l’auteur veut nous montrer quelque chose, et il veut insister là-dessus : c’est que le témoignage de Paul, et de tout le Nouveau Testament, est absolument conforme au témoignage de l’Ancien Testament. Et pour nous ce matin, cela veut dire que <i>l’Ancien Testament est constitutif de la foi chrétienne</i>. Quel devrait donc être notre rapport à l’Ancien Testament ? Et bien regardons comment le texte en parle.</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><em><strong>1. La sollicitude de Paul pour le peuple d’Israël</strong></em></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) L’Évangile est un message juif pour les Juifs (v. 17-20)</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>La première chose qui frappe dans cet épisode, c’est le souci que Paul a pour la population juive de Rome. « L’apôtre des païens » cherche rapidement, et en tout premier lieu, à rencontrer les responsables juifs (v. 17) pour leur expliquer qu’il n’a en rien trahi la foi des Juifs (v. 17-19), et que s’il a été arrêté, c’est en fait à cause de sa fidélité au judaïsme (v. 20) ! L’auteur fait donc cette première affirmation : c’est que <i>Paul, en tant que témoin de l’Évangile, est porteur d’un message juif pour les Juifs</i>.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Le colis Fedex (Seul au monde)</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img name="media-418713" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/2068469974.jpg" id="media-418713" alt="Seul au monde.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Le film <i>Seul au monde</i> raconte l’histoire d’un employé de la société Fedex qui se retrouve naufragé sur une île pendant quatre ans. Pendant tout ce temps, il y a un paquet avec lui, qu’il refuse d’ouvrir. Le personnage est déterminé à livrer ce paquet à son destinataire. Finalement, il va réussir à quitter l’île et à retrouver la civilisation. Et une des premières choses qu’il va faire, c’est de livrer en personne ce fameux paquet à l’adresse indiquée sur l’étiquette.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) L’Évangile mérite notre attention</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Paul aussi a été naufragé sur une île (ch. 27), avec du « courrier ». Jésus lui avait dit : « Il faut que tu rendes témoignage à Rome » (Ac 23.11). Jésus lui avait confié un message important, le message de l’Évangile, et sitôt rescapé, Paul s’empresse de remettre le courrier à son destinataire légitime. Et nous découvrons que ces destinataires sont les Juifs. Mais nous voyons aussi combien Paul est consciencieux par rapport au message qu’il est chargé de transmettre. Il a conscience que ce courrier, ça fait longtemps que les Juifs l’attendent (v. 20).</span></p> <p class="MsoNormal">De ce premier point, nous devons tirer une première application. L’Évangile n’est pas une invention de Jésus ou des apôtres, mais c’est la réponse à une attente millénaire, l’attente de tout l’Ancien Testament. Le témoignage de Paul, et de tout le Nouveau Testament, c’est le couronnement de plusieurs millénaires d’histoire de la révélation (et pas un remplacement de cette révélation). Le courrier a enfin été livré, dans son intégralité, de manière diligente et consciencieuse. Et sur la petite étiquette qui indique le contenu du paquet, il est écrit : « Réponse à l’attente millénaire de l’humanité » ! Alors quel genre d’attention devrions-nous porter à ce message si précieux ?</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><em><strong>2. L’Évangile répond à l’attente du peuple d’Israël</strong></em></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Les Juifs reconnaissent qu’ils sont concernés (v. 21-24)</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Regardons la suite. La deuxième chose qui nous est indiquée dans le récit, c’est la bonne disposition des responsables juifs à entendre Paul. Ils n’ont pas de préjugés vis-à-vis de lui (v. 21). Ils s’intéressent la foi chrétienne qu’ils considèrent comme étant une branche du judaïsme (v. 22). Ils vont écouter Paul du matin jusqu’au soir (v. 23), et quelques-uns vont recevoir positivement son témoignage (v. 24).</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Ils reconnaissent l’adresse sur le paquet</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Ce que l’auteur est en train de nous montrer, c’est que les responsables juifs, <i>a priori</i>, reconnaissent qu’ils sont les premiers concernés par le message de Paul. C’est comme, justement, lorsque vous recevez un colis et que vous reconnaissez votre nom et votre adresse sur l’étiquette, et que l’écriture vous dit quelque chose… C’est bien pour vous !</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) L’Évangile répond à une attente millénaire</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>L’auteur est en train de confirmer par là que <i>l’Évangile constitue bien la réponse tant attendue à l’espérance millénaire de l’Ancien Testament</i>.<img name="media-418714" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/00/889349978.jpg" id="media-418714" alt="Texte hébreu.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /> Depuis tant de siècles, Dieu avait promis qu’il rachèterait l’humanité (Gn 3.15), et pour ce faire, qu’il se constituerait un peuple (Gn 12.1-3), qu’il effectuerait pour ce peuple le pardon de leurs péchés (Éz 36.25-27), et qu’il donnerait à ce peuple un Roi dont le règne serait éternel (1 Ch 17.11-14), et que tout cela servirait à déployer la connaissance de Dieu dans le monde entier (Ps 2).</span></p> <p class="MsoNormal">Et que fait Paul pendant une journée entière ? Il déclare aux responsables Juifs que tout cela se réalise en Jésus-Christ, le Messie attendu. Jésus, la descendance promise à Ève puis à Abraham, le prophète promis à Moïse (Dt 18.18), le roi promis à David, le médiateur et le prêtre annoncés par le Tabernacle. Jésus a réalisé le pardon des péchés de son peuple en mourant sur la croix pour son peuple. Il a vaincu tous les ennemis de son peuple en sortant du tombeau pour son peuple. Il a établi le règne de son peuple en montant au ciel à la droite de Dieu, au-dessus de toute la création, pour son peuple. Aujourd’hui, les hommes sont invités à se confier en Jésus pour entrer au bénéfice de tout ce qu’il a réalisé. Alors de ce deuxième point, nous devons tirer une deuxième application : avez-vous déjà considéré quelle était véritablement l’invitation de l’Évangile ? Il ne s’agit pas d’une invention du premier siècle, ni du Nouveau Testament, mais il s’agit de tout ce dont vous, et toute l’humanité, avez toujours eu besoin, et cela vous est offert en la personne de Jésus-Christ.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><em><strong>3. Le refus de l’Évangile est dû à un aveuglement</strong></em></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Le peuple a un problème de cœur (v. 25-27)</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Mais regardons la suite. La troisième chose qui nous est montrée dans ce récit, c’est que les Juifs, bien qu’ils reconnaissent leur nom sur l’étiquette, refusent pour la plupart de recevoir le paquet (v. 25). Paul constate ce refus, et en citant une prophétie de l’Ancien Testament, il attribue cette attitude à un aveuglement irrationnel (v. 26) et à un problème de cœur (v. 27).</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) « Il doit y avoir une erreur »</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Les Juifs reconnaissent leur nom sur le paquet, mais une fois ouvert, ils en refusent le contenu. Un paquet tant attendu ! Un contenu si précieux ! Une telle bonne nouvelle ! L’auteur nous montre ici que ce refus est vraiment irrationnel. C’est comme si on vous offrait un chèque à votre nom, d’1 million d’euros tirés sur le compte de Bill Gates, et que vous disiez : « Non, merci, ça ne m’intéresse pas ». Totalement irrationnel !</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Nier l’Évangile est une attitude irrationnelle</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img name="media-418715" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/402423171.jpg" id="media-418715" alt="Aveuglement.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Ces quelques versets nous montrent ici que <i>le refus des Juifs ne tient pas au manque de crédibilité de l’Évangile, mais à leur propre aveuglement</i>. L’invitation de l’Évangile est tellement cohérente, tellement évidente, tellement bonne, tellement bien ancrée dans toute l’histoire de l’humanité et dans toute l’histoire de la révélation et dans toute l’histoire d’Israël, que le fait de nier cette bonne nouvelle ne peut tenir qu’à des raisons vraiment profondes : « Le cœur de ce peuple est devenu insensible » (v. 27).</span></p> <p class="MsoNormal">De ce troisième point, nous tirerons donc une troisième application. Il y a là, dans cette citation du prophète Ésaïe, une mise en garde concernant la disposition de notre cœur. À quoi notre cœur est-il le plus sensible ? Est-il sensible à la voix de Dieu, à l’invitation de l’Évangile et au règne bienveillant qu’il compte déployer dans notre vie ? Ou bien notre cœur est-il plus sensible à la voix du monde ? Ou encore à la voix de nos propres désirs ? Attention à ce que la disposition de notre cœur n’entraîne chez nous l’obstruction de nos yeux et de nos oreilles devant la parole de Dieu, Ancien et Nouveau Testaments ! Paul cite ces versets en rapport avec l’aveuglement des Juifs, mais il dit ailleurs que tout le monde est susceptible de tomber dans le même aveuglement (Ép 4.18).</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><em><strong>4. L’espérance millénaire est offerte au monde entier</strong></em></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) L’invitation est maintenant pour tous (v. 28-31)</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Regardons la suite et la fin de l’histoire. Paul fait une affirmation scandaleuse, c’est que le message destiné en premier aux Juifs est également offert au monde entier (v. 28), ce qui ne manque pas de susciter une vive réaction de la part des Juifs (v. 29). Ayant fait cette déclaration solennelle, le récit se termine positivement, avec les portes grandes ouvertes sur le monde non-Juif. Mais notez bien que <i>ce que Paul prêche aux non-Juifs consiste exactement en ce qu’il avait annoncé aux Juifs</i> (comparez v. 31 et v. 23) !</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) La parabole des invités (Lc 14.15-24)</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>C’est Jésus lui-même qui nous donne l’illustration de ce point. Il raconte l’histoire d’un homme qui organise une grande fête et qui envoie son serviteur pour dire aux invités de venir, mais ceux-ci trouvent tous une excuse pour ne pas venir. Finalement, le maître dit à son serviteur d’inviter tous les gens qu’il rencontrera sur les chemins !</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Humilité, crainte et vigilance</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Ce qui est frappant, et qui nous échappe parfois, c’est que c’est le même maître, la même maison, le même serviteur, la même invitation, la même fête et le même menu. Ce n’est que la liste des convives qui change. Les derniers versets du livre des Actes nous montrent la même chose : c’est que l’invitation de l’Évangile adressée aux non-Juifs, c’est exactement la même que celle qui était adressée, en premier, aux Juifs.</span></p> <p class="MsoNormal">Quelle application pouvons-nous tirer de ce quatrième et dernier point ? Humilité, crainte et vigilance. Humilité, car en tant que non-Juifs, si nous sommes croyants, nous avons été greffés par pure grâce et par élection souveraine à un arbre séculaire qui ne nous portait pas à<img name="media-418716" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/1129457749.jpg" id="media-418716" alt="Olivier.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /> l’origine (Rm 11.18). Crainte, car c’est par la foi que nous y subsistons, et « si Dieu n’a pas épargné les branches naturelles, il ne t’épargnera pas non plus » (Rm 11.21). Vigilance, enfin, car nous sommes enclins, en tant que non-Juifs, à sous-estimer l’ancrage de notre espérance chrétienne dans l’Ancien Testament et donc, à cause de l’influence des philosophes grecs, des philosophes des Lumières, et plus récemment, des philosophes existentialistes, à avoir une compréhension quelque peu tronquée de ce que cela veut dire d’être un chrétien.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Conclusion</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span>Comment peut-on résumer tout cela pour terminer ? Ce que ce texte a voulu nous montrer aujourd’hui, et en conclusion au livre des Actes, c’est que <i>l’Ancien Testament est constitutif de la foi chrétienne</i>. Dès le deuxième siècle, il y a quelqu’un du nom de Marcion qui est apparu, et<img name="media-418717" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/259678174.jpg" id="media-418717" alt="Marcion.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /> qui a déclaré que le Dieu cruel, légaliste, rigide de l’Ancien Testament et des Juifs avait été remplacé par le Dieu d’amour et de grâce de Jésus et du Nouveau Testament. Il a milité pour la suppression dans la Bible de l’Ancien Testament et de certaines parties du Nouveau Testament, sur cette base. Heureusement, il a rapidement été déclaré hérétique. Le problème, c’est que même si nous ne sommes pas des marcionistes dogmatiques, nous tombons parfois dans un marcionisme pratique : nous négligeons l’apport de l’Ancien Testament, nous manifestons une forme de dualisme pas du tout biblique entre le spirituel et le matériel, nous montrons parfois un visage antijudaïque, comme si la foi chrétienne s’inscrivait en opposition à la foi juive de l’Ancien Testament. J’ai pu lire récemment sur un blog hébergé par le site internet du magazine Le Monde l’affirmation suivante : « L’antijudaïsme est constitutif de l’identité de l’Église chrétienne ». Cette affirmation est représentative d’un préjugé assez commun vis-à-vis de la foi chrétienne, et qui s’explique assez facilement : ne disons-nous pas que ce sont les Juifs de l’époque qui sont responsables de la crucifixion de Jésus (Mt 27.25) ? Ne disons-nous pas que le vrai peuple de Dieu, aujourd’hui, c’est l’Église chrétienne (1 Pi 2.10) ? Mais pour autant, cela veut-il dire que la révélation du Nouveau Testament se substitue à la révélation de l’Ancien Testament, que la foi chrétienne depuis Jésus s’inscrit en opposition à la foi juive d’avant Jésus, au point où nous pourrions, aujourd’hui, nous permettre, par exemple, de posséder comme « Bible » un livre qui ne contiendrait que les écrits évangéliques et apostoliques ? La réponse à ce problème se trouve dans l’étude biblique du jeudi (Survol de l’Ancien Testament) ! Mais plus largement, dans une étude assidue de l’Ancien Testament pour mieux prendre la mesure des racines profondes et caractéristiques de la foi chrétienne. Ce texte nous a montré que l’Évangile était certifié conforme à l’Ancien Testament et qu’en tant que <i>chrétiens</i>, comme Paul, nous confessons l’espérance d’Israël (v. 20). « Si vous êtes à Christ, alors vous êtes la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse » (Ga 3.29).<br /></span></p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlDieu décide, Dieu exécute (25 octobre 2009)tag:erelyon.blogspirit.com,2009-10-26:18489692009-10-26T11:09:00+01:002009-10-26T11:09:00+01:00 Actes 28 : 11 – 16 Introduction Dieu est en mission,...
<p class="MsoNormal">Actes 28 : 11 – 16</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Introduction</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Terre.jpg" id="media-418772" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/1003019256.jpg" />Dieu est en mission, et sa mission consiste à se faire connaître dans tous les recoins du monde. Je ne parle pas de n’importe quel Dieu, mais je parle du Dieu qui s’est révélé dans la Bible et dans la personne de Jésus-Christ. Je parle du seul et véritable Dieu vivant, le Dieu de l’Ancien et du Nouveau Testament, le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Moïse, de David et des Apôtres. « La connaissance de l’Éternel remplira la terre, comme les eaux recouvrent le fond de la mer » (És 11.9). L’histoire court vers ce but. Le saviez-vous ? La portée de l’Évangile est radicale et elle est universelle. Jésus a dit : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations » (Mt 24.14). Voilà la prétention de l’Évangile. Il n’y a pas un centimètre-carré de toute la surface de la planète qui ne soit pas concerné par la bonne nouvelle du pardon des péchés et de la réconciliation des hommes avec leur Créateur par la foi en Jésus, sur la base de son œuvre unique et suffisante à la croix. « Allez dans le monde entier et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » (Mc 16.15). Comment réagissez-vous à ces affirmations ? À mon avis, il y a deux réactions naturelles possibles : soit l’indignation, soit l’intimidation. L’indignation, d’une part, devant l’idée que l’Évangile ait un tel caractère expansionniste : « Les évangéliques, la secte qui veut conquérir le monde », selon le Nouvel Observateur (26/02/2004). L’intimidation, d’autre part, pour les chrétiens qui croient à la portée universelle de l’Évangile, mais qui constatent la difficulté de la tâche. « Comment l’Évangile prendra-t-il jamais racine en Corée du Nord, au Soudan, au Pakistan… ou en France ? » Dans le texte que nous avons lu, Paul arrive à Rome, où une page importante va se tourner pour la propagation de l’Évangile. La « conquête » du monde païen va commencer ! Jésus avait dit à ses disciples : « Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1.8). Au moment où cette page va se tourner, le récit des Actes va faire comprendre à tous ceux qui sont soit indignés par la prétention universelle de l’Évangile, soit intimidés par la difficulté de la tâche, que la progression de l’Évangile dans le monde entier répond au plan d’un Dieu qui est à la fois le Maître de l’histoire, et le Maître du message. L’idée que nous pourrons retenir ce matin, c’est que <i>la mission des chrétiens s’inscrit dans la mission du Dieu souverain, qui a non seulement un plan, mais aussi les moyens de l’exécuter.</i> Regardons comment le texte en parle.</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>1. Dieu est le Maître de l’histoire</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Un contraste saisissant</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Rappelons-nous que tout le chapitre précédent était occupé par des contretemps de taille au voyage de Paul à Rome : tempête, naufrage, et ensuite, au début du chapitre 28, un séjour forcé de 3 mois dans l’île de Malte (v. 11). Mais maintenant, tout d’un coup, en six versets, Paul va arriver à Rome sans aucun empêchement ! L’effet de style, et le contraste avec ce qui a précédé, est saisissant. Comme par hasard, un navire qui devait se rendre en Italie avait hiverné dans cette même île ; comme par hasard, le vent est devenu favorable (v. 13) ; comme par hasard, le voyage va aller très vite ; comme par hasard, une fois arrivé à Rome, Paul va recevoir la faveur du commandant (v. 16). Tout se passe maintenant comme sur des roulettes !</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) La providence de Dieu est manifeste</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Dans cet épisode, la providence de Dieu est manifeste. L’auteur nous montre que toutes ces circonstances favorables répondent à la volonté souveraine de Dieu, comme la tempête et le naufrage dans le chapitre précédent. On ne sait pas exactement pourquoi Dieu a voulu retarder l’arrivée de Paul à Rome, mais ce qu’on peut retenir, c’est que quand c’est le bon moment, c’est le bon moment ! Dieu décide que c’est le bon moment pour Paul d’arriver à Rome, et plus rien ne peut faire obstacle à cette décision souveraine. Les portes sont grandes ouvertes.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Les décisions souveraines</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Dans la vie, nous faisons parfois l’expérience de décisions « souveraines », des décisions qui viennent « d’en-haut », vis-à-vis desquelles nous n’avons aucun contrôle, et qui entraînent des conséquences pour notre vie. Récemment, le monde entier, en tout cas le monde sportif, attendait devant son poste de télévision ou de radio, la décision « souveraine » du CIO (Comité International Olympique) pour savoir quelle ville accueillerait les JO de 2016. Madrid ? Chicago ? Tokyo ? Et bien non, ce sera Rio de Janeiro. Déception pour les espagnols, pour les américains, pour les japonais, mais quelle bonne nouvelle pour les brésiliens. Quel choix avons-nous devant cette décision « souveraine », sinon de l’accepter ?</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>d) Dieu décide quand les circonstances doivent être favorables</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>De la même façon, ce texte nous rappelle que <i>Dieu est le Maître de l’histoire, et c’est lui qui décide quand les circonstances doivent être favorables à la propagation de l’Évangile</i>. L’Évangile doit être diffusé (Mt 28.19), mais tantôt Dieu met un frein à cette diffusion, tantôt il appuie sur le champignon. Rien ni personne ne peut contrecarrer sa volonté, et devant ses décisions souveraines et parfois mystérieuses, nous n’avons d’autre choix que de les attendre, et de les accepter. « Que toute la terre craigne l’Éternel ! Que tous les habitants du monde tremblent devant lui ! Car il dit, et la chose arrive ; il ordonne, et elle existe. L’Éternel renverse le conseil des nations, il anéantit les projets des peuples ; le conseil de l’Éternel subsiste à toujours, et les projets de son cœur, de génération en génération » (Ps 33.8-11).</span></p> <p class="MsoNormal">Nous vivons dans le cadre d’un scénario dont Dieu est l’auteur. C’est cela que le texte veut rappeler dans un premier temps à tous ceux qui sont peut-être <i>indignés</i> à l’idée que l’Évangile doit être diffusé dans le monde entier, ou peut-être <i>intimidés</i> devant cette même idée. En réalité, nous devons nous <i>incliner</i> devant le Maître de l’histoire, celui qui décide de ce qui doit se passer, et de quand et comment cela doit se passer. Humilité, mais aussi fidélité et patience, voilà ce qu’une telle posture doit entraîner chez tous ceux qui reconnaissent que le plan de Dieu c’est de se faire connaître, par l’Évangile, dans tous les recoins du monde. Mais il y a un deuxième élément.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>2. Dieu est le Maître du message</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) L’Évangile a précédé Paul</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Dans le texte, nous découvrons que Paul est accueilli et encouragé, pendant le voyage, par des chrétiens qu’il rencontre sur le chemin : les chrétiens de Pouzzoles lui proposent de rester avec eux une semaine (v. 13-14), puis les chrétiens de Rome eux-mêmes vont aller au-devant de Paul pour l’accueillir (v. 15). Le texte nous montre ici quelque chose de très important et significatif, c’est que l’Évangile est arrivé en Italie, et à Rome, avant Paul. Le message a précédé le messager ! Et cela, nous dit le texte, a fortement encouragé Paul. Il a vu les fruits de l’Évangile à Rome, et il a rendu grâces à Dieu (v. 15).</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Les fleurs et les fruits qui poussent tous seuls</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Nous vivons dans une maison depuis deux ans, et nous avons un bout de terrain qui est loin d’être aménagé. Jusqu’à récemment, notre jardin ressemblait à quelque chose entre une jungle et un terrain vague. Pourtant, nous avons été très étonnés de voir pousser, une année, de magnifiques rudbéckias de plus de 2 mètres de haut que nous n’avions pas plantés ! Nous avons aussi pu, en deux ans, cueillir des framboises, des mûres, des fraises des bois, des griottes et des châtaignes, que nous n’avions pas plantés. Tous les ans, nous nous demandons ce que la nature va encore nous offrir : des courgettes ? Des melons ? Des ananas ?</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) C’est l’œuvre de Dieu, et il nous y fait participer</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>De la même façon, ce texte nous rappelle que <i>Dieu est le Maître du message, et il n’a pas besoin de nous pour le diffuser, bien qu’il nous appelle solennellement à participer à son œuvre</i>. Dans les Évangiles, Jésus est présenté comme celui qui « moissonne où il n’a pas semé, et qui récolte où il n’a pas répandu ». Ce n’est pas pour dire qu’il n’est pas l’auteur de cette semence, mais c’est pour dire qu’il est le Maître de la moisson, en tout temps et en tout lieu. Jésus convoque ses disciples et les envoie dans le monde entier moissonner son champ : « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Seigneur de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Mt 9.37-38).</span></p> <p class="MsoNormal">Nous vivons donc dans le cadre d’un scénario dont Dieu est l’auteur, mais nous vivons aussi dans le cadre d’un domaine dont Dieu est le propriétaire. Cela aussi, le texte veut le rappeler à tous ceux qui sont soit <i>indignés</i> à l’idée que l’Évangile doit être diffusé dans le monde entier, soit <i>intimidés</i> devant cette même idée. Le Maître du message nous invite à participer à son œuvre. Ce que nous annonçons, c’est <i>sa</i> Parole. L’invitation de l’Évangile, c’est <i>son</i> invitation. La mission chrétienne, c’est <i>sa</i> mission. Voilà pourquoi Paul a été encouragé en approchant de Rome : il a pu constater que l’œuvre a laquelle il était appelé, c’était l’œuvre de Dieu, et que Dieu non seulement avait un plan, mais qu’il avait aussi les moyens et le pouvoir de le mettre à exécution. Quel soulagement et quelle assurance pour Paul !</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Conclusion</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span>Et vous ce matin, comment réagissez-vous à l’affirmation de la Bible selon laquelle l’intention de Dieu, du Dieu de la Bible et de Jésus-Christ, c’est de se faire connaître par l’Évangile dans tous les recoins du monde ? Même en Corée du Nord, même au Soudan, même au Pakistan, même chez les tribus les plus reculées d’Amazonie, et même en France. Est-ce que cela vous choque ? C’est vrai que ce n’est pas très œcuméniquement correct, ni très tolérant des autres religions et des autres cultures. Ou bien êtes-vous intimidés devant l’ampleur de la tâche ? C’est vrai que le message de l’Évangile est subversif, et que toute l’histoire nous montre à quel genre d’opposition, et à quel genre de découragement, les chrétiens ont dû faire face. Mais ce texte nous a rappelés, d’une part que <i>Dieu est le Maître de l’histoire, et c’est lui qui décide quand les circonstances doivent être favorables à la propagation de l’Évangile</i> ; d’autre part, que <i>Dieu est le Maître du message, et il n’a pas besoin de nous pour le diffuser, bien qu’il nous appelle solennellement à participer à son œuvre</i>. Tout cela pour que nous puissions retenir l’idée suivante, en fin de compte : c’est que <i>la mission des chrétiens s’inscrit dans la mission du Dieu souverain, qui a non seulement un plan, mais aussi les moyens de l’exécuter.</i> Dans le livre de l’Apocalypse, Jésus est présenté comme « le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre et personne ne fermera, celui qui ferme et personne n’ouvrira » (Ap 3.7). Nous disions en introduction que la portée de l’Évangile était radicale et universelle. Il n’y a pas un centimètre-carré de toute la surface de la planète qui ne soit pas concerné par la bonne nouvelle du pardon des péchés et de la réconciliation des hommes avec leur Créateur par la foi en Jésus, sur la base de son œuvre unique et suffisante à la croix. Cela inclut votre cœur, votre vie personnelle à vous aussi. Alors quelle est votre relation à Jésus-Christ ? Quelle est votre relation à celui qui a donné sa vie pour vous, pour que vous puissiez être pardonné de vos péchés et réconcilié, pour l’éternité, avec Dieu votre Créateur ? Est-ce aujourd’hui, le moment que Dieu a déterminé d’avance, pour que vous vous confiiez en lui ? Est-ce aujourd’hui, le jour que Dieu a déterminé d’avance, pour que l’Évangile éclose dans votre cœur et commence à porter du fruit pour sa gloire ? « Nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car il dit : Au temps favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps vraiment favorable, voici maintenant le jour du salut » (2 Co 6.1-2).</span></p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlDieu conforte l'appel de son Apôtre (18 octobre 2009)tag:erelyon.blogspirit.com,2009-10-19:18402682009-10-19T15:52:00+02:002009-10-19T15:52:00+02:00 Actes 28 : 1 – 10 Introduction « Saint...
<p> </p> <p class="MsoNormal">Actes 28 : 1 – 10</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Introduction</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Paul.jpg" id="media-412635" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/475236810.jpg" />« Saint Paul était misogyne, antisémite, intolérant, colérique, complètement illuminé, arrogant, et très désagréable. Il fut l’inventeur malin d’un christianisme différent de celui des Évangiles. C’était un homme dont le prosélytisme hystérique lui a valu d’être chassé partout où il allait. C’est quelqu’un qui a su, par ambition personnelle, retourner sa veste quand il le fallait, et qui a attiré sur tout le christianisme une bien mauvaise image. » N’est-ce pas là, souvent, le regard que notre culture post-chrétienne porte sur cet apôtre controversé ? Vous-mêmes, parfois, je suis sûr que vous lisez certains passages du Nouveau Testament écrits de la main de l’apôtre Paul, qui condamnent sans appel les pratiques homosexuelles, le concubinage, l’impudicité, le féminisme, et vous vous dites : « Mais c’est pas possible d’être aussi intolérant ! C’est d’un autre temps tout ça ! ». L’apôtre Paul, en tout cas, était déjà décrié de son propre temps, même par certains croyants (1 Co 9.2-3 ; Ga 4.16-17 ; 2 Tm 1.15…). Et c’est en partie pour cette raison que l’auteur nous raconte ce nouvel épisode dans les pérégrinations de Paul en Mer Méditerranée. Dans le récit, Paul est sur le point d’arriver à Rome, où le livre des Actes va se terminer, mais où une nouvelle ère va commencer pour la propagation de l’Évangile. Au moment d’entrer dans cette nouvelle ère, comme en préambule, l’auteur va raconter comment Dieu, de manière providentielle, a voulu conforter l’appel de son apôtre Paul. Ce texte s’adresse particulièrement à tous ceux qui ont du mal à accepter certains enseignements du Nouveau Testament (dont une grande partie est due au ministère de Paul). L’idée à retenir est celle-ci : <i>un cœur bien disposé doit s’incliner devant l’enseignement de l’Écriture sainte, car celle-ci nous vient de la part d’un Roi suprême et bon</i>. Voyons comment cette idée est développée dans le texte.</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>1. Une population bien disposée (v. 1, 2, 4, 6, 7, 10)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) L’auteur décrit la gentillesse des barbares</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>La première chose que fait l’auteur, c’est de nous surprendre. Les passagers du navire se sont échoués sur l’île de Malte, et là, les habitants sont très gentils avec eux. Ce sont des étrangers, d’une culture et d’une langue différentes, mais ils font preuve de bienveillance (v. 2), de sollicitude (v. 2, 6), d’un certain sens moral (et d’un sens du divin, v. 4), et d’une grande reconnaissance (v. 10). Il faut se souvenir que Paul, jusque là, partout où il est allé, a surtout subi la persécution et les épreuves. Alors c’est une bonne surprise ! L’auteur est en train de décrire ces barbares sous leur plus beau jour, pour montrer que leur cœur est bien disposé.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Quand la terre est meuble</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Bande.jpg" id="media-412638" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/363461067.jpg" />Ce petit épisode constitue un genre de « teaser » (un petit extrait qui est censé vous donner envie d’assister à la suite). Ces barbares représentent la population qui est sur le point d’être particulièrement concernée par la propagation de l’Évangile dans cette nouvelle ère. Ce petit teaser sert à nous donner un sentiment enthousiaste d’anticipation à l’idée de ce qui doit se passer dans la suite de l’histoire. Ce teaser nous montre une terre qui est prête à recevoir la semence de l’Évangile. Une terre meuble, souple, fertile. Des cœurs bien disposés.<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Terreau.jpg" id="media-412639" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/1985898036.jpg" /><br /></span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Notre cœur est-il bien disposé ?</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>La leçon à tirer de ce premier point, c’est que <i>la Parole de Dieu prend racine là où les cœurs sont prêts à la recevoir</i>. Dans quel état est votre cœur ? À moins que nous soyons juifs, grecs ou romains, cette population barbare nous représente nous aussi. C’est nous qui sommes concernés par cette nouvelle avancée de l’Évangile. Mais notre cœur est-il devenu hautain et insensible ? La terre est-elle devenue toute sèche et dure ? Comment votre cœur est-il disposé, au moment où vous ouvrez la Bible pour la lire, et quel accueil allez-vous réserver à ces passages qui dérangent, qui contredisent votre sagesse toute humaine et qui menacent votre autonomie et peut-être le confort de votre vie ?</span></p> <p class="MsoNormal"><i><span>La Parole de Dieu prend racine là où les cœurs sont prêts à la recevoir.</span></i> <span>Mais ce n’est pas nous qui pouvons préparer le terrain : c’est Dieu qui assouplit les cœurs par son Esprit. C’est pourquoi nous pouvons prier avec le psalmiste : « Incline mon cœur vers tes préceptes et non vers le gain ! » (Ps 119.36). Le premier point à retenir, pour ceux qui ont du mal à accepter certains enseignements de la Bible, c’est donc l’importance d’avoir un cœur bien disposé ; le deuxième point, nous le voyons dans la suite du texte.</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>2. L’autorité de Paul appuyée (v. 5, 6, 8, 9)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Les miracles confortent l’autorité apostolique de Paul</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Les naufragés ont donc été très bien accueillis par les habitants de l’île. Mais voilà qu’il se passe un événement curieux qui va vraiment marquer les esprits (v. 5-6) : Paul se fait mordre par une vipère, mais rien de mal ne lui arrive. Les barbares sont très impressionnés. Ensuite, le texte raconte comment Paul a commencé à guérir les malades de l’île, d’abord le père de Publius, jusqu’au dernier (v. 8-9). Remarquez que Luc est avec Paul, que c’est Luc le médecin, mais que c’est à Paul qu’est accordé le don de pouvoir guérir les malades ! Cela pour une raison toute simple : c’est que le don de pouvoir accomplir ce genre de miracle était donné par Dieu à des gens particuliers pour un but particulier.<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Surligneur.jpg" id="media-412641" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/1760336459.jpg" /> Les miracles servaient à appuyer, à renforcer, à « surligner » l’enseignement apostolique ; c’est pourquoi le don d’opérer des miracles (notamment des guérisons) est souvent donné aux apôtres, dans le livre des Actes, pour manifester l’autorité dont ils sont investis pour l’accomplissement de leur mandat particulier, qui est la proclamation et la diffusion des vérités aujourd’hui contenues dans le Nouveau Testament. Parlant de la diffusion de l’Évangile dans les premiers temps de l’ère chrétienne, Jésus avait justement dit : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : En mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris » (Mc 16.17-18).</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Le tampon sur le document</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Tampon.JPG" id="media-412643" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/01/262705981.JPG" />Vous avez sans doute déjà reçu un document officiel, par exemple de la Préfecture. Vous savez que ce document fait autorité à cause du tampon qui se trouve dessus. Mais ce n’est pas le tampon qui doit retenir l’attention : c’est le contenu de ce document. Le tampon sert à authentifier les informations contenues dans le document. De même, lorsque vous lisez un livre scientifique, il y a souvent, au dos du livre, une petite biographie de l’auteur mentionnant son expérience et ses diplômes. Mais ce n’est pas cela qui est important : c’est le contenu du livre. Mais la petite biographie sert à appuyer l’autorité et la crédibilité des thèses contenues dans le livre. De la même façon, les miracles accomplis par les apôtres ont une utilité précise : c’est d’appuyer l’autorité que Dieu leur a donnée, et d’authentifier leurs enseignements.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Quelle autorité reconnaissons-nous à l’Écriture ?</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>La leçon à tirer de ce deuxième point, c’est donc que <i>l’autorité des enseignements de l’Écriture est attestée par Dieu</i>. La Bible n’est pas un document anodin, à mettre sur la même étagère que le dernier best-seller de chez Gallimard. Même les meilleures encyclopédies ne portent pas sur elles le tampon de Dieu. Mais la Bible oui. Ceci nous fait donc poser une question : nous sommes prompts à croire et à accepter ce que nous trouvons dans le Petit Larousse et dans Wikipédia, mais sommes-nous encore plus prompts à croire et à accepter ce que nous lisons dans la Parole de Dieu ?</span></p> <p class="MsoNormal"><i><span>L’autorité des enseignements de l’Écriture est attestée par Dieu.</span></i> <span>Si nous avons du mal à accepter certains enseignements de la Bible, à nous<img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Bible.jpg" id="media-412644" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/01/306247065.jpg" /> de prendre le temps de considérer par quels moyens absolument uniques et extraordinaires Dieu a authentifié sa Parole. La Bible porte le tampon de Dieu ! Les miracles opérés par Paul révèlent donc aux yeux de ces barbares l’autorité dont il est investi par Dieu, et ces miracles sont censés pointer vers le « contenu » du ministère de Paul : son témoignage à l’Évangile. Et justement, les miracles accomplis dans ce texte sont très significatifs.</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>3. Des miracles significatifs (v. 3, 5, 6, 8, 9)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Jésus manifeste sa suprématie</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Il faut comprendre que si ces gens sont appelés des « barbares », ce n’est pas parce qu’ils sont incivilisés, c’est tout simplement parce qu’ils ne parlent ni le grec, ni le latin, qui sont les langues communes de l’époque. Vous voyez pourquoi il est si important que le témoignage à l’Évangile passe par des prodiges concrets et visibles. Les barbares observent ces choses et en tirent des enseignements concernant la nature du message véhiculé par les chrétiens. Et les miracles qui sont mentionnés sont très significatifs. D’abord, l’invulnérabilité de Paul face à la vipère pointe vers la suprématie toute divine de Jésus sur l’ordre de la nature (<i>cf.</i> v. 6), sur toute la création, même sur les plus vils et les plus dangereux animaux, même sur le diable, même sur la mort. Cette suprématie, la Bible nous explique qu’il l’a gagnée en mourant lui-même sur<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Croix sombre.jpg" id="media-412646" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/1791154531.jpg" /> la croix pour les péchés de tous ceux qui se confient en lui, et en ressuscitant pour eux : « Il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Ph 2.8-9). Jésus a vaincu tous les ennemis, et il règne sur la création toute entière.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Jésus manifeste sa bonté</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>L’autre miracle qui est mentionné, c’est la guérison des malades. Ce miracle pointe vers la bonté et la sollicitude de Jésus envers nous. Jésus est un Roi suprême, mais son règne est bienveillant : il compatit à nos souffrances, il compte nous délivrer de la mort, il veut nous consoler, nous redresser et nous faire du bien, et en fin de compte, il essuiera toute larme de nos yeux (Ap 21.4). Voilà comment Dieu, à travers ces miracles, appuie et illustre le message véhiculé par son apôtre. Le règne du Messie est suprême et bienveillant.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Des cadeaux diplomatiques</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Imaginez que vous êtes un explorateur au service d’un pays puissant, et que vous débarquez avec tout votre équipage sur un territoire inconnu, et que vous faites la connaissance des indigènes. Impossible de communiquer avec eux par le langage. Alors vous leur offrez sans doute des cadeaux, pour leur manifester vos intentions pacifiques. Mais pas n’importe quels cadeaux : pas des fusils qu’ils pourraient utiliser pour se faire du mal, pas des noix de coco dont ils n’ont pas besoin parce qu’elles poussent déjà à foison sur leur territoire, pas des manteaux de fourrure alors qu’ils vivent dans un pays tropical, mais plutôt des choses qui vont leur faire du bien, et dont ils ont vraiment besoin.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>d) L’Écriture nous vient de la part du Seigneur de l’univers</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>De la même façon, les miracles qui ont accompagné le ministère de Paul pointent vers les intentions de Dieu envers nous. Ces miracles sont censés montrer à quoi ressemble le royaume de Dieu. Lorsque Jésus a envoyé les soixante-dix disciples en mission, il leur a donné le pouvoir de guérir les malades, et il leur a expliqué : « Guérissez les malades qui se trouveront dans la ville, et dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous » (Lc 10.9). Les apôtres annoncent la venue de ce royaume, et l’établissement du règne de Jésus par sa mort, sa résurrection et son ascension auprès du Père, et les miracles qui accompagnent ou qui précèdent cette proclamation montrent que ce Seigneur tout-puissant veut notre bien.</span></p> <p class="MsoNormal"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Roi Aslan.jpg" id="media-412648" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/02/479316689.jpg" />Voici donc la troisième leçon à tirer de ce texte : <i>l’Écriture sainte provient d’un Roi suprême et bienveillant</i>. Si nous avons du mal à accepter certains enseignements de la Bible, il faut que nous nous posions la question suivante, une question désagréable mais nécessaire : qui suis-je pour discutailler avec le Roi des rois qui a manifesté sa bienveillance envers moi ? Non seulement a-t-il appuyé ces enseignements par des miracles significatifs qui me parlent de tout le bien qu’il me veut, mais ce Roi a tant aimé ses sujets qu’il a donné sa vie pour nous, il a vaincu à lui seul tous nos ennemis, et il veut partager avec nous cette victoire.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Conclusion</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span>Pour terminer : nous avons donc pu voir dans ce texte qu’<i>un cœur bien disposé doit s’incliner devant l’enseignement de l’Écriture sainte, car celle-ci nous vient de la part d’un Roi suprême et bon.</i> Cette leçon nous est donnée en préambule à une nouvelle ère pour la propagation de l’Évangile, une ère qui nous concerne particulièrement puisque c’est nous, les « barbares », les païens dont Paul, particulièrement, est l’apôtre. Le chapitre précédent nous a tenus en haleine. On a senti qu’il y avait un bouleversement qui était en train de s’opérer. Jusque là, tout le livre des Actes a raconté le tiraillement entre Juifs et païens vis-à-vis de l’Évangile. On a appris que Paul avait été envoyé « vers les païens », et on attend que l’Évangile arrive, depuis la capitale des Juifs, Jérusalem, où l’histoire a commencé, à la capitale des païens, le siège du pouvoir de<img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Rome antique.jpg" id="media-412651" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/01/13082047.jpg" />l’époque : Rome. Tout le livre des Actes raconte ce mouvement, ce déplacement du centre de gravité du christianisme. D’énormes changements sont en train de survenir : l’apothéose de ce bouleversement sera, plus tard, la destruction de Jérusalem et du Temple des Juifs par les forces romaines en l’an 70. Mais dans notre texte, Paul est sur le point d’arriver à Rome pour inaugurer cette nouvelle ère, et au moment d’y entrer, dans le vestibule si j’ose dire, Dieu choisit de conforter l’appel de Paul, de lui renouveler sa confiance en quelque sorte, et de l’encourager dans le mandat qu’il lui a confié. À nous aujourd’hui de considérer la disposition de notre cœur à recevoir les enseignements de la Parole de Dieu, de considérer la façon dont Dieu lui-même a attesté les enseignements de l’Écriture sainte, et de considérer que les intentions du Roi suprême, pour le règne qu’il compte déployer dans notre vie par sa Parole, sont bonnes.</span></p> <p> </p>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLa Sortie du tunnel (11 octobre 2009)tag:erelyon.blogspirit.com,2009-10-12:18370592009-10-12T11:33:00+02:002009-10-12T11:33:00+02:00 Actes 27 : 21 – 44 Introduction Vous vous sentez au fond...
<p>Actes 27 : 21 – 44</p> <p class="MsoNormal"><strong><br /></strong></p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Introduction</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span>Vous vous sentez au fond du trou. Déçu, perplexe et désorienté. Vous ne comprenez pas ce que Dieu est en train de faire dans votre vie, pourquoi il permet de telles épreuves. Il y a deux semaines, lorsque nous avions étudié la première partie de ce chapitre, nous avions retenu une idée toute simple : notre vie est précaire ici-bas, et rien au monde ne peut nous prémunir contre le plan parfois incompréhensible de Dieu. Et bien vous voilà au cœur de la tourmente. En pleine incompréhension devant le plan souverain de Dieu, dans le cadre de votre vie familiale, de votre vie professionnelle, de votre vie d’église… Et vous n’attendez qu’une seule chose : la sortie du tunnel. Rappelez-vous que Paul et ses compagnons ont connu le même désespoir au milieu de cette terrible tempête ; malgré la promesse de Dieu (Ac 23.11), ils avaient « perdu finalement toute espérance d’être sauvés » (v. 20). Au creux de la vague, si j’ose dire, Paul est en train de réviser sa théologie ! « Et si, en fin de compte, Dieu n’était pas tout-à-fait souverain ? Et s’il avait, en fait, perdu le contrôle de la situation ? Et si ses plans avaient, finalement, été contrecarrés ? » Mais la suite de l’histoire est là pour nous montrer que Dieu reste tout-à-fait maître de la situation. L’auteur va<img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Tunnel.jpg" id="media-409874" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/169235132.jpg" /> nous raconter de quelle façon Paul, ses compagnons et tous les passagers du navire vont échapper à cette tempête, exactement selon le plan de Dieu. L’auteur raconte cette heureuse issue de manière à nous faire retenir une leçon toute simple, une véritable bonne nouvelle pour tous ceux qui sont découragés et désorientés : c’est que <i>Dieu ne nous abandonne pas dans le noir, mais il nous donne tout ce dont nous avons besoin pour pouvoir avancer dans la bonne direction et pour tenir bon en attendant la sortie du tunnel.</i> Et tout ce dont nous avons besoin se trouve tout près de nous : dans la Bible, révélation objective de la part de Dieu, contenant ses promesses sur lesquelles nous pouvons nous appuyer avec certitude, et qui peuvent, au milieu de l’épreuve et du doute, nourrir notre courage, notre sagesse, notre fidélité et notre patience.</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>1. Dieu fait connaître à Paul la fin de l’histoire (v. 21-26)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Paul fonde son courage sur une révélation objective</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>L’histoire nous raconte que Dieu va s’approcher de Paul, par le moyen d’un ange, pour l’encourager. Et pour encourager Paul, Dieu lui rappelle son plan qui n’a pas changé (v. 24), et il lui annonce une bonne nouvelle, c’est que personne sur le bateau ne va périr. Cela va tellement encourager Paul qu’il va prendre la parole devant tout le monde et lui-même, va tenter de les encourager en leur annonçant cette bonne nouvelle (v. 22, 25). Pourquoi pense-t-il que tout le monde devrait prendre courage ? Parce qu’il se fie à ce que Dieu lui a dit (v. 25).</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Connaître la fin de l’histoire</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>C’est comme si Paul, ses compagnons, et tous les passagers du bateau étaient dans un film à suspense ; leur vie ne tient qu’à un fil, personne ne sait comment ça va se finir, mais voilà qu’on leur apprend que l’histoire va bien se terminer. Je n’ai pas besoin de vous décrire la différence<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Hitchcock.jpg" id="media-409875" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/00/1959613545.jpg" /> que cela fait, quand on lit un roman qui est censé vous prendre par les tripes, vous faire ronger vos ongles, vous faire trembler d’inquiétude pour les personnages, alors que vous connaissez déjà la fin de l’histoire et que vous savez que tout se terminera bien !</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) La Bible prédit notre avenir</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Ca change tout de savoir comment l’histoire va se terminer. Et quand on sait, pour sûr, que ça va bien se terminer, évidemment que ça donne du courage ! Aujourd’hui, vous aimeriez peut-être savoir si ça va bien se terminer pour vous. Est-ce que vous saviez que vous pouvez connaître votre avenir ? Je vais vous faire une prédiction : si vous placez votre confiance en Jésus-Christ pour le pardon de vos fautes, à cause de son œuvre unique et suffisante à la croix, je vous annonce que vous êtes destiné à vivre éternellement en présence de Dieu et que rien ne pourra jamais vous séparer de son amour ou vous arracher de sa main. Je vous fais une autre prédiction : si vous ne vous confiez pas en Jésus, mais préférez retenir votre autonomie, votre orgueil ou votre indifférence à Dieu, vous êtes destiné à être séparé éternellement de Dieu et à subir, à cause de votre péché, des tourments indescriptibles mais parfaitement justes.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>d) Dieu nous parle au milieu de la nuit</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Dans cette histoire, Paul fonde son courage sur une révélation objective de la part de Dieu. Dieu lui a rappelé son plan ; Dieu lui annonce la fin de l’histoire. L’auteur veut nous inciter à faire de même, à fonder notre courage, lorsque nous sommes au beau milieu de la nuit et de la tempête, sur les promesses de Dieu concernant notre vie. Mais Dieu ne nous parle pas ordinairement par des anges aujourd’hui : Dieu nous donne mieux que ça ! Dieu nous a donné « tout ce qui est nécessaire à [sa] gloire ainsi qu’au salut, à la foi et à la vie de l’homme » (Confession de foi de Westminster 1, 6), et tout cela se trouve dans la Bible.</span></p> <p class="MsoNormal"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Bible mains.jpg" id="media-409878" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/1619521143.2.jpg" />Au milieu de la nuit, ne cherchez pas à communiquer avec des anges, mais prenez la Parole de Dieu, et relisez ses promesses. Relisez son plan pour votre vie : « Il n’y a aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ-Jésus […]. Toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils […]. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc à ce sujet ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rm 8.1, 28-31). La première chose que nous pouvons tirer de ce texte, c’est donc <i>un appel à fonder notre courage sur les promesses objectives de Dieu concernant notre vie</i>, et à répondre avec Paul : « J’ai cette foi en Dieu qu’il en sera comme il m’a été dit » (v. 25). Une telle posture va entraîner trois conséquences que nous observons dans le texte.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>2. Paul résiste aux obstacles, à cause de la promesse (v. 27-32)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Les matelots s’opposent à l’intention de Dieu</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Paul connaît donc la fin de l’histoire. Il sait que tout va bien se terminer, puisque Dieu lui a promis. Pourtant, il va y avoir un obstacle. Les matelots se rendent compte qu’ils approchent d’une terre, mais qu’il n’y a pas assez de place dans la chaloupe pour tout le monde. Ils vont donc élaborer un stratagème pour sauver leur propre peau. Mais Paul ne se laisse pas berner, et il fait capoter le projet. Paul a conscience que le plan égoïste des matelots s’oppose au plan et à la promesse de Dieu. Il aurait pu les laisser faire et se dire que Dieu interviendrait bien d’une façon ou d’une autre. Est-ce que c’est cela, une attitude de foi ?</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Surmonter les contretemps</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Je crois que le texte nous montre tout le contraire. Parce qu’il se fie totalement à la promesse de Dieu, Paul est bien plutôt poussé à intervenir en fonction des intentions que Dieu a révélées. Imaginez que vous devez aller en voiture récupérer vos enfants à 16h30 à la sortie de l’école, mais que sur le chemin, vous êtes confronté à une déviation importante, ensuite vous vous perdez, et enfin vous tombez en panne d’essence. Est-ce que vous allez, du coup, laisser tomber le projet d’aller récupérer vos enfants à l’école ? Bien sûr que non. Vous allez surmonter ces contretemps, d’une façon ou d’une autre, à cause d’une intention qui est claire et qui n’est pas négociable ni optionnelle, celle de ne pas laisser vos enfants livrés à eux-mêmes à la sortie de l’école.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Résister aux obstacles qui s’opposent à l’intention de Dieu</strong></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="La Bible.jpg" id="media-409879" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/00/02/1693619969.jpg" />De la même façon, Dieu a révélé ses intentions à Paul, et Paul en tire les conséquences pour sa situation. Dieu a révélé ses intentions pour notre vie dans la Bible, et aucune épreuve, aucune tentation, aucune tempête ne peut les remettre en question. Dieu a révélé ses intentions pour notre vie dans la Bible, et nous devons en tirer les conséquences pour telle ou telle situation où nous nous trouvons. <i>Dieu a révélé sa volonté, et c’est en fonction de cette révélation objective, non négociable, non optionnelle, que nous devons parfois prendre des mesures face à des situations qui font obstacle à cette volonté</i>.</span></p> <p class="MsoNormal">Par exemple : votre couple bat de l’aile, et vous vous éloignez de plus en plus de votre conjoint, la situation semble vous échapper et vous ne comprenez pas pourquoi Dieu permet cette épreuve. Ce serait tellement logique de laisser faire, d’attendre que Dieu fasse quelque chose pour vous. Mais l’intention de Dieu pour votre couple est claire dans la Bible, et vous devez bien plutôt en tirer les conséquences pour votre situation, en fonction des responsabilités que Dieu vous a données. Vous humilier. Demander pardon à votre conjoint. Travailler à votre amour. La première conséquence d’un courage fondé sur les promesses objectives de Dieu concernant notre vie, c’est donc, lorsque nous sommes en pleine tempête et que s’accumulent les obstacles à la volonté de Dieu, d’être prêt à prendre des mesures pour surmonter ces obstacles, des mesures fondées sur la volonté objective de Dieu et non sur nos impressions subjectives.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>3. Paul incite à la constance, à cause de la promesse (v. 33-38)</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Paul encourage les naufragés à manger et à prendre des forces</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>La deuxième conséquence d’un courage fondé sur les promesses objectives de Dieu concernant notre vie, nous la voyons chez Paul qui encourage tous les passagers du bateau à ne pas se laisser dépérir mais à manger et à prendre des forces. Pourquoi les gens n’avaient-ils pas mangé ? Ce n’est pas parce qu’ils manquaient de nourriture, mais c’est parce qu’ils étaient trop préoccupés par la tempête. Lorsque l’on est assailli par les épreuves et le doute, il facile et normal de perdre le sens des priorités. Mais Paul, fort de la révélation que Dieu lui a donnée, est capable, à cause de la promesse de Dieu, de persévérer dans les choses essentielles, et d’inciter les autres à cette même constance.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Quand il y a des turbulences</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Tous ceux qui ont déjà pris l’avion savent ce qu’il se passe lorsque l’appareil traverse une zone de turbulences.</span> <span lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">« Ding ! »</span> <span>Le voyant s’allume<img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" alt="Ceinture.jpg" id="media-409880" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/01/590429314.jpg" /> pour indiquer à tout le monde qu’il faut mettre la ceinture de sécurité. Et parfois, la voix rassurante du commandant. Vous êtes dans l’avion, et franchement, il n’y a rien que vous puissiez faire pour sortir de cette zone de turbulences, ni pour éviter l’accident s’il doit y avoir un accident. Par contre, il y a quelque chose que vous pouvez, et que vous devez faire. Mettre votre ceinture.</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>c) Demeurer fidèle malgré les circonstances</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>De la même façon, Paul sait que Dieu est souverain, et il fonde son courage sur le fait que le plan de Dieu est bon. Paul sait bien qu’il n’a pas de pouvoir pour réaliser lui-même l’issue heureuse que Dieu a promise. Et il n’est pas sûr de ce que Dieu va faire exactement pour les sortir de là. Mais il est ramené à ses priorités et à ses responsabilités. <i>Nous ne savons pas toujours ce que Dieu est en train de faire, mais sur la base de ce qu’il a révélé, et qui est objectif et certain, nous savons un minimum de ce que Dieu nous demande</i>.</span></p> <p class="MsoNormal">Par exemple : votre situation professionnelle est compromise pour des raisons de restructuration de l’entreprise, et vous n’avez aucun pouvoir là-dessus. Vous ne savez pas pourquoi Dieu permet cette épreuve, et vous ne savez pas comment Dieu va vous sortir de cette situation précaire. Mais vous savez quand même que Dieu vous demande de vous fortifier en lui, de rester fidèle à ses exigences de paix, d’amour et de foi, d’user avec constance des moyens de grâce qu’il a mis à votre disposition : la prière, le culte, la communion fraternelle, la lecture de sa Parole… La deuxième conséquence d’un courage fondé sur les promesses objectives de Dieu concernant notre vie, c’est donc, lorsque nous sommes dans la tempête et dans le noir, de demeurer fidèles dans les priorités que Dieu a placées explicitement devant nous.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><em><strong>4. Dieu accomplit son plan selon sa promesse (v. 39-44)</strong></em></p> <p class="MsoNormal"><strong>a) Paul voit Dieu agir de manière providentielle</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>Il reste un dernier élément à l’histoire. Le bateau échoue sur un banc de sable, et les soldats prennent une décision qui pourrait faire littéralement tomber à l’eau tout le plan de Dieu. Ils décident de tuer tous les prisonniers, car le risque est trop grand que certains s’échappent. Paul ne peut rien faire. C’est un obstacle sur lequel il ne peut tout simplement pas intervenir. Mais l’auteur montre que Dieu a orchestré l’issue de cette histoire de manière absolument providentielle : le centenier voulait sauver Paul alors il empêche les soldats de massacrer les prisonnier (v. 43).</span></p> <p class="MsoNormal"><strong>b) Dieu a décrété la fin et les moyens</strong></p> <p class="MsoNormal"><span>L’auteur nous montre ici que la troisième et dernière conséquence d’un courage fondé sur les promesses objectives de Dieu concernant notre vie, <i>c’est par moment, de pouvoir attendre patiemment les solutions providentielles que Dieu a orchestrées d’avance pour nous</i>. Dieu a un plan<img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Patience.jpg" id="media-409881" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/02/02/1125990178.jpg" />qui est bon et parfait. Il en a décrété la fin et les moyens. Et ces moyens sont parfois ordinaires, parfois providentiels, parfois miraculeux. Si nous sommes convaincus de cela, comme l’était Paul, et si nous fondons notre courage sur les promesses objectives de Dieu concernant notre vie, et contenues dans la sainte Bible, nous pourrons, par la grâce de Dieu et avec l’aide de son Esprit, patienter. Patienter sur la base de ses promesses. Patienter sur la base de sa souveraineté, de sa sagesse et de sa bonté.</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i><strong>Conclusion</strong></i></p> <p class="MsoNormal"><span>Essayons de récapituler pour finir. Ce texte annonce une bonne nouvelle à tous ceux qui sont découragés et désorientés : c’est que <i>Dieu ne nous abandonne pas dans le noir, mais il nous donne tout ce dont nous avons besoin pour pouvoir avancer dans la bonne direction et pour tenir bon en attendant la sortie du tunnel.</i> Ce texte nous a appelés à fonder notre courage sur les promesses objectives de Dieu concernant notre vie, qui sont contenues dans la Bible, et à répondre avec Paul : « J’ai cette foi en Dieu qu’il en sera comme il m’a été dit » (v. 25). Trois conséquences découlent de cette posture-là : d’abord, <i>Dieu a révélé sa volonté, et c’est en fonction de cette révélation objective, non négociable, non optionnelle, que nous devons parfois prendre des mesures face à des situations qui font obstacle à la volonté de Dieu</i>. Ensuite, <i>nous ne savons pas toujours ce que Dieu est en train de faire, mais sur la base de ce qu’il a révélé, et qui est objectif et certain, nous savons un minimum de ce que Dieu nous demande</i>. Enfin, <i>Dieu a un plan qui est bon et parfait, dont il a décrété la fin et les moyens, et par moments, nous sommes appelés à attendre patiemment les solutions providentielles que Dieu a orchestrées d’avance pour nous.</i> Nous lisons dans les Psaumes : "Ma vie est continuellement exposée, mais je n'oublie pas ta loi. Des méchants me tendent un piège, mais je ne m'égare pas loin de tes statuts. Tes préceptes sont pour toujours mon héritage, car ils sont la joie de mon coeur. J'incline mon coeur à pratiquer tes prescriptions, toujours, jusqu'à la fin" (Ps 119.109-112). Mais je veux quand même terminer en vous posant la question que j’ai posée au début : est-ce que vous saviez que la Bible prédisait votre avenir ? Et est-ce que vous savez quel avenir la Bible vous prédit ? La promesse est certaine, et c’est une promesse de sécurité éternelle ; Jésus dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jn 6.47).</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p> </p>