Last posts on poulet-malassis2024-03-28T15:05:34+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/poulet-malassis/atom.xmlvassorhttp://autourduperetanguy.blogspirit.com/about.htmlPoint de lendemain, Un petit conte dans le genre libertin, par un baron, gentilhomme de qualité. Une histoire bibliophiltag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2009-01-02:16869052009-01-02T13:57:30+01:002009-01-02T13:57:30+01:00 Par Bernard Vassor Le portrait de la reine dans un médaillon...
<p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Par Bernard Vassor</span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/00/1380856960.jpg"><img name="media-297523" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/00/944651663.jpg" alt="Point de lendemain néga hauteur.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-297523" /></a></span></div> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial;">Le portrait de la reine dans un médaillon de fil enguirlandé de rose entouré de chérubins, reprend le frontispice de l'édition princeps.</span></div> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial;">L'éditeur <strong>Isidore Liseux</strong> <span>eut en outre le bon goût (involontaire) d'être domicilié rue Bonaparte., autrefois rue des Petits Augustins où <strong>Alexandre Lenoir,</strong></span> sous les ordres de <strong>Vivant-Denon</strong>, avait fondé le <strong>Musée des monuments français</strong>. (article précédent)</span></div> <div style="text-align: center"><strong><span style="font-family: Arial;">......</span> </strong></div> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La question de savoir qui était l’auteur de ce petit livre, n’a été résolue définitivement qu’en 1876.</span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">C’est l’éditeur des <i>« <strong>Fleurs du Mal</strong></i> »<b>, Auguste Poulet-Malassis</b> qui s’en fit l’historien. Les multiples éditions parurent dans des recueils de pièces sous le nom <b>de Dorat*</b> (Claude-Joseph, 1734-1780). : "<b><i>Coup d’œil sur la littérature, ou Collection de différents ouvrages tant en prose qu’en vers, en deux parties, par M.Dorat</i></b> ; Amsterdam et Paris 1780".</span> <span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Donc, c’est l’année de la mort de Dorat<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> que parut ce recueil.</span> <span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Mais c’est en 1777 que <i>l’édition pré-originale</i>, dirons-nous, fut publié dans un journal mensuel :</span> <b><i><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Mélanges littéraires ou Journal des Dames dédié à la Reine</span></i></b><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> » du mois de juin. Le récit parut en tête du numéro avec pour en guise de nom d’auteur les initiales <span style="text-decoration: underline;"><b>M.D.G.O.D.R</b></span>, pour : <span style="text-decoration: underline;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><b>M</b></span> <span style="text-decoration: underline;">.<b>D</b></span>enon, <b><span style="text-decoration: underline;">G</span></b>entilhomme <span style="text-decoration: underline;"><b>O</b></span>rdinaire <b><span style="text-decoration: underline;">D</span></b>u <b><span style="text-decoration: underline;">R</span></b>oi.</span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ce journal appartint à Joseph Dorat jusqu’en 1778, date à laquelle, il le céda à l’éditeur <strong>Charles-Joseph</strong> <b>Panckoucke</b> qui réunit ce titre à celui du <i>Mercure de France.</i></span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Après la mort de Dorat, à l’occasion de la publication<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’une nouvelle édition de ses œuvres par l’éditeur <strong>Nicolas-Augustin</strong> <strong>Delalain</strong> libraire rue de la Comédie Françoise, le conte reparaît sous le titre de : <i>« <strong>Lettres d’une chanoinesse de Lisbonne</strong></i> » en supprimant les initiales de <b>Vivant-Denon</b>.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> Le conte est intitulé dans ce recueil « <i><strong>Trois infidélités ou l’Envieuse par amour</strong></i> »</span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Une troisième édition parut en 1802 sous le titre : « <i><strong>Les cinq aventures, ou contes nouveaux en prose par Dorat</strong></i> » toujours chez Delalain, un volume in-32, avec une gravure <i>« libre</i> » intitulée «<strong> <i>Quelle nuit délicieuse ! dit-elle</i></strong> », l’éditeur prétendant que cette publication était conforme que Dorat s’était proposé de publier peu avant sa mort (de son vivant…) Rappelons que ce Delalain avait, publié en collaboration avec Dorat huit ans plus tôt un roman libertin intitulé : "<em>Les Malheurs de l'inconstance, ou lettres de la Marquise de Cyrcé et du comte de Mirbel</em> ".</span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial;">.........</span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L’éditeur P.Didot l’Aîné<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> en 1812 publia <i>Point de lendemain,</i> toujours sans nom d’auteur. Sur l’exemplaire de la Bibliothèque nationale, les initiales <strong>V.D.</strong>(Vivant-Denon) figurent sur la page de faux-titre.</span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Il existe des éditions clandestines du XVIII° siècle, démarquées de ce conte avec des passages <i>plus épicés</i>, parues avec des gravures obscènes dont une porte en titre « <i>L’Héroïne libertine, ou la femme voluptueuse</i> » qui selon certains seraient la véritable édition originale. Impossible de le vérifier, ce volume sans lieu ni date est suivi par des ariettes pornographiques. Une autre imitation, intitulée "<em>La nuit merveilleuse ou le nec plus ultra des plaisirs</em>" avec des planches tout aussi licencieuses. La mention <em>Partout et nulle part</em> est imprimée sur la page de titre, les gravures obscènes sont sans rapport avec le texte., mais une mention de cet ouvrage, se retrouve dans l'édition de 1812 </span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L’histoire se complique encore un peu, avec l’intervention de Balzac. Dans la première édition de <i>la Physiologie du Mariage</i> en 1829, dans la « <b><i>Méditation XXIV</i></b>», l’illustre écrivain, après avoir disserté au cours d’un dîner chez le prince Lebrun, sur « <i>les ruses intarissables des femme </i>» reproduit le texte de Denon, <i>« en le défigurant et l’alourdissant par des corrections maladroites</i> » (Poulet-Malassis).</span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Balzac disait tenir <b>du chirurgien Dubois**</b> les circonstances de <i>« l’édition originale de</i> « Point de Lendemain<i> » en 1812</i> », celui-ci disait posséder un exemplaire numéroté 24 (bien que cette édition n’ai pas été numérotée). Dans la première édition de <em>la Physiologie du Mariage</em>,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Balzac fait intervenir Denon, racontant cette histoire.</span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Puis ayant eu connaissance des éditions des œuvres complètes de Dorat par quelques personnes qui les lui avaient signalées, et qu’il donnait l’impression de s’attribuer une œuvre ne lui appartenant pas, Balzac dans une deuxième édition rectifia de façon sibylline son récit en faisant raconter par une tierce personne<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(le docteur Dubois) le texte presque complet de <i>Point de Lendemain,</i> qu’il avait appelé <b><i>« éléments de narration</i></b> ».(rappelons que Balzac fut à l’origine de la création de <b>la Société des Gens de Lettres,</b> dont le but principal était la protection littéraire)</span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Dans l’édition définitive de ses œuvres (Furne corrigé) Balzac apporta quelques changements,, et il attribua le texte à …..Dorat !</span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial;">Les grands bibliographes de l'époque étaient partagés. Brunet tenait Dorat pour l'auteur du texte en question, tout comme Chéron, le conservateur de la bibliothèque impériale. Sainte-Beuve ne se trompe pas sur l'auteur, mais, bien que touvant le livre scabreux, déclare qu'il peut citer le livre sans danger, puisque le livre est introuvable.</span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial;">Un bibliophile strasbourgeois, qui en a fait une réédition à tirage limité à quatre vingts exemplaires, se demande si Denon n'a pas été un plagiaire.</span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial;">Le mystère reste entier pour ce qui concerne les éditions clandestines du 18° siècle. </span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">………….</span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/02/486873322.jpg"><img name="media-297524" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/02/50801697.jpg" alt="Point de lendemain conte hauteur.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-297524" /></a></span></div> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial;">..........</span></div>
vassorhttp://autourduperetanguy.blogspirit.com/about.htmlLE CAFE TABOUREY : ”LE PROCOPE DE L'ODEON”tag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2008-02-04:14780162008-02-04T00:00:00+01:002008-02-04T00:00:00+01:00 PAR BERNARD VASSOR Extrait : CAFE TABOUREY extrait de...
<p>PAR BERNARD VASSOR</p><div style="text-align: center;"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/02/20d46a6c67292034777d7971d1465ec6.jpg" target="_blank"><img id="media-129928" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/02/20d46a6c67292034777d7971d1465ec6.jpg" alt="20d46a6c67292034777d7971d1465ec6.jpg" name="media-129928" /></a></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;">Extrait : <a id="media-897281" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/01/2874054449.pdf">CAFE TABOUREY extrait de Lepage.pdf</a></div><div style="text-align: center;">Ce que ne dit pas cet ouvrage :</div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><p><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;">Il était situé à l'angle de </span><strong style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">la rue Molière</span></strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;"> qui longe le théâtre de l'Odéon (aujourd'hui </span><strong style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">rue Rotrou</span></strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;">) et de la </span><strong style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">rue de Vaugirard (</span></strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt; text-decoration: underline;">à l'emplacement aujourd'hui des éditions Flammarion</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;">). Le café était séparé en deux compartiments, l'un très cher, pour des gens respectables, l'autre appelé "</span><em style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;"><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">le fumoir »</span></strong></em><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;">où étudiants et bohèmes s'adonnaient à une joyeuse consommation d'herbe à Nicot. D'abord lieu de rendez-vous des cénacles romantiques, où se retrouvent les frères Hugo, Jules Janin qui habite la maison même, Balzac s'y rend quelques fois, Barbey D'Aurevilly vint y faire admirer ses accoutrements outranciers. de jeunes auteurs venaient là y lire leurs pièces dans le but de les présenter aux directeurs des théâtres avoisinants. Baudelaire avec ses cheveux verts et ses mains manucurées y écrit fiévreusement des poèmes qui seront publiés dans la </span><strong style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">Revue des Deux Mondes</span></strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;"> sous le titre de : "</span><em style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">Les Lesbiennes</span></em><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;">" avant de trouver un autre nom pour une publication chez </span><strong style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">Poulet-Malassis</span></strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;">. De ce café, il annonce qu'il vient d'écrire un article "sur un écrivain américain" (Edgard Poe") qui fut publié </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;"> </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;">dans </span><em style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">la Revue de Paris</span></em><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8.5pt;">. On le voyant quelques fois en compagnie de Nerval et d'Edouard Ourliac.</span></p><p style="background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;" align="center"><span style="font-size: 8.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Il s'y fit suivre là son courrier. Champfleury qui s'était séparé des "<em><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">Buveurs d'eau</span></em>" retrouvait néanmoins Murger qui s'était embourgeoisé après le succès de sa pièce <em><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">aux Variétés.</span></em> Un journaliste politique nommé <strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">Coquille</span></strong> y passait ses soirées avec une tasse de café qu'il commençait à boire à huit heures, et qu'il terminait vers onze heures environ. Il avait l'habitude d'écrire ses articles pour le journal <em><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">Le Monde</span></strong></em>, (dont il était le directeur) au dos de faire-part de décès, ou bien de factures de fournisseurs. Flaubert*y situe une scène de <em><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">"l'Education sentimentale</span></em>"**</span></p><p style="background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;" align="center"><span style="font-size: 8.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Devenu le lieu de rencontre au quartier Latin du cénacle parnassien, c'est là que <strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">Germain Nouveau</span></strong> eut le coup de foudre pour Rimbaud et le suivit aussitôt dans son voyage pour Londres, sans rien emporter, oubliant même de remettre à l’hôtel la clé de sa chambre. Il demanda à Richepin de récupérer ses manuscrits. *</span></p><p style="background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;" align="center"><em><span style="font-size: 8.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">"C'est au café Tabourey fréquenté par des peintres et écrivains que je suis assis avec des camarades lorsque soudain la porte s'ouvre et entre un jeune homme en criant une grossièreté banale, il va s'asseoir à une table, seul. Il a environ dix-neuf ans, un regard d'ange sur un visage joufflu sous des cheveux en broussaille, un corps long et fluet, de grands pieds, des mains rudes et rouges, c'est Arthur Rimbaud.</span></em><em><span style="font-size: 8.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;"><br /> <br /> <em><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">La gêne et le silence s'installent avec cette entrée plus que fracassante et je suis fasciné, je vais vers ce jeune homme, je me présente. Le lendemain, nous partons pour Londres où nous vécûmes une saison. Qui de nous deux quitta l'autre ? Je ne sais plus très bien mais ce que je sais, c'est que plus jamais je ne devais revoir Arthur."</span></em></span></em><span style="font-size: 8.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;"> <strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">Germain Nouveau</span></strong></span></p><p style="background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;" align="center"><strong><span style="font-size: 8.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Flaubert l'Education sentimentale :</span></strong></p><p style="background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;" align="center"><strong><span style="font-size: 8.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">** <em>Frédéric avait déjà posé, au bord du guichet, un porte-cigares rempli.</em></span></strong></p><p style="background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;" align="center"><strong><em><span style="font-size: 8.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">« Prends donc ! Adieu, bon courage ! »</span></em></strong></p><p style="background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;" align="center"><span style="font-size: 8.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Dussardier se jeta sur les deux mains qui s’avançaient. Il les serrait frénétiquement, la voix entrecoupée par des sanglots.</span></p><p style="background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;" align="center"><span style="font-size: 8.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">« Comment ?... à moi ! à moi ! »</span></p><p style="background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;" align="center"><span style="font-size: 8.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Les deux amis se dérobèrent à sa reconnaissance, sortirent, et allèrent déjeuner ensemble au café Tabourey, devant le Luxembourg.</span></p><p style="background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;" align="center"><span style="font-size: 8.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Tout en séparant le beefsteak, Hussonnet apprit à son compagnon qu’il travaillait dans des journaux de modes et fabriquait des réclames pour l’Art industriel.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p> ..............</p><p>A SUIVRE...... </p></div>
vassorhttp://autourduperetanguy.blogspirit.com/about.htmlLe café La Rochefoucauld (le « La Roche » pour les intimes)tag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2007-02-21:11968722007-02-21T08:50:00+01:002007-02-21T08:50:00+01:00 par Bernard Vassor "Le Larochefoucauld" était à l'angle ...
<p class="NormalWeb1" style="background: white none repeat scroll 0% 50%; line-height: 150%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;"><em><strong><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial; color: black;">par Bernard Vassor</span></strong></em></p><div style="text-align: center;"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_Laroche_06.jpg" target="_blank"><img style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_Laroche_06.jpg" alt="medium_Laroche_06.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffff00;"><strong>"Le Larochefoucauld"</strong> était à l'angle de la rue portant le même nom, et la rue Notre-Dame-de-Lorette</span></div><p class="NormalWeb1" style="background: white none repeat scroll 0% 50%; line-height: 150%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;"><strong><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial; color: black;">Aujourd’hui portant le nom de</span></strong> <strong><em><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial; color: black;">« La Joconde »,</span></em></strong> <strong><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial; color: black;">ce café est un endroit historique.<br /> . En ce milieu de XIXème siècle, il est surtout fréquenté surtout par les peintres dits « académiques » et reçoit tous les jours à l’heure de l’apéritif tout ce qui compte à Paris d’artistes <em>convenables …</em> contrairement au café « Guerbois », 7 chemin des Batignolles (avenue de Clichy) et à « La Nouvelle-Athènes » 9 place Pigalle, fréquentés eux par ceux que l’on nomma plus tard « les intransigeants », « les communards» puis par dérision « les impressionnistes ». Ecrivains et plasticiens se confrontent, se brouillent, se réconcilient devant un bock, une absinthe ou un verre de vin. Degas, intime de Gustave Moreau pendant sa jeunesse puis longtemps fâché avec lui, renouera des relations orageuses au « La Roche » avec son vieil ami. Le peintre Gervex rapporta la discussion suivante :<br /> - <em>« Mon cher Degas, vous avez la prétention de renouveler la peinture avec des contrebasses et des danseuses</em> » déclare Moreau.<br /> <em>- « Non mon cher, pas plus que vous avec vos Christs montés en épingle de cravates ».</em><br /> On peut y rencontrer Henri Dumont qui épousa Ellen André un des modèles préférés de Manet, Forain, Renoir, Alfred Stévens, et les artistes célèbres de l’époque : Henner, Anne Pièstre dit Fernand Cormon « le père La Rotule » et l’ancêtre Harpignies. Les frères Goncourt, le peintre Guillemet, Maupassant, qui a été introduit dans l’endroit par William Busnach, l’adaptateur de Nana au théâtre, figurent parmi les plus assidus.<br /> Le soir, <span style="color: #ff3300;">Adolphe Goupi</span></span></strong><img style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/thumb_Adolphe_Goupil_05_CADRE.jpg" alt="medium_Adolphe_Goupil_05_CADRE.jpg" /><strong><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial; color: black;">l marchand de tableaux <span style="color: #ff3300;">associé de la famille Van Gogh</span> ( et "<em>patron"</em> de Vincent et Théo) en voisin de la rue Chaptal, vient prendre son dîner en compagnie de son gendre <span style="color: #ff3300;">Léon Gérome</span> . Après la fermeture <a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/02/10/le-divan-le-peletier.html"><span style="color: #ff3300;">du Divan Le Peletier</span></a> (situé à l’angle du boulevard des Italiens et <span style="color: #ff3300;"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/02/10/les-passages-de-l-opera.html">du passage de l’Opéra</a>)</span> selon <span style="color: #ff3300;">les frères Goncourt,</span> les représentants de <em>« la basse bohème »</em> vont établir leur quartier <span style="color: #ff3300;">au « <em>La Roche</em> »</span> : <span style="color: #ff3300;">Manet, Baudelaire, le commandant Lejosne,</span> émeutier de juin 48, Poulet-Malassis l’éditeur des « Fleurs du Mal », toujours flanqué d’<span style="color: #ff3300;">Alfred Delvau ,</span> historiographe des bas-fonds, auteur d’un dictionnaire d’argot. Henri Murger à l’heure de l’absinthe et bien sur <span style="color: #ff3300;">Aurélien Scholl</span></span></strong> <img style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em; float: right;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/thumb_Aurelien_Scholl_cadre.jpg" alt="medium_Aurelien_Scholl_cadre.jpg" /><strong><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial; color: black;">journaliste, critique et le polémiste le plus redouté, les philosophes <span style="color: #ff3300;">Fioupiou</span> et <span style="color: #ff3300;">Saisset</span> complètent la clientèle de ce « <em>petit mauvais lieu fort bête, qui sont aux lettres ce que sont les courtiers d’un journal au journal »</em> (<em>Journal des Goncourt</em>). Bien sûr l’ambiance a changé de nos jours. L’endroit vient d’être repris, on peut y aller boire un verre et rêver sans nostalgie.<span> </span><br /> Le "<em>La Roche</em>"est aujourd'hui <span style="color: #ffff00;"><span style="color: #ff3300;">"</span><em><span style="color: #ff3300;">La Joconde"</span> </em></span> 57, rue Notre Dame de Lorette</span></strong></p><p class="NormalWeb1" style="background: white none repeat scroll 0% 50%; line-height: 150%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;"><span style="color: #ffff00;">Déjà publié en partie dans</span> <a href="http://www.terresdecrivains.com/Le-Laroche-a-Paris-rendez-vous-des.html"><span style="color: #ff3300;"><strong>Terres d'Ecrivains </strong></span></a></p><div style="border-style: none none dashed; border-color: -moz-use-text-color -moz-use-text-color black; border-width: medium medium 0.75pt; padding: 0cm 0cm 15pt; background: white none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;"><p class="posted1"><strong><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial; color: black;"><br /></span></strong></p></div><p class="MsoNormal" style="background: white none repeat scroll 0% 50%; line-height: 140%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;"><strong><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial; color: black;"> </span></strong> <!--[if !supportEmptyParas]--></p>