Last posts on paysans2024-03-29T12:10:35+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/paysans/atom.xmlBernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlA quoi servent nos élus ? (suite)tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2024-01-25:33537172024-01-25T13:39:00+01:002024-01-25T13:39:00+01:00 J’aimerais tant ne pas en rajouter ! Mais franchement, on atteint les...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1372486" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/01/1379386710.jpg" alt="l-assemblee-nationale-photo-sipa-jacques-witt-1658753332.jpg" width="125" height="100" />J’aimerais tant ne pas en rajouter ! Mais franchement, on atteint les sommets : comment les élus de la République peuvent-ils être à ce point coupés de la population ? Au moment même où la colère paysanne atteint son maximum, la nuit même où des milliers de tracteurs avancent vers Paris, voilà que les députés s’auto-augmentent de 300 euros par mois ! On se pince pour y croire, tant cette bourde traduit le mépris dans lequel les élus tiennent les agriculteurs. Si j’étais paysan, je crois que je serais très énervé…</span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlA quoi servent nos élus ?tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2024-01-24:33536782024-01-24T13:23:00+01:002024-01-24T13:23:00+01:00 Magnifique illustration, cette semaine, de l’impuissance de nos dirigeants...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1372435" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/02/3911816672.jpg" alt="parlementaires.jpg" width="107" height="84" />Magnifique illustration, cette semaine, de l’impuissance de nos dirigeants politiques. D’un côté, ils s’agitent comme des fous pour inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution – une réforme dite <em>"sociétale" </em>qui ne coûte rien</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> et qui est, surtout, prodigieusement inutile (l’avortement est libre, en France, depuis la loi Veil de janvier 1975). De l’autre, nos élus avouent qu’ils ne peuvent rien, ni financièrement, ni juridiquement, pour satisfaire les agriculteurs en colère. Ils n'ont pas pensé à inscrire dans la Constitution le droit des paysans à vivre de leur travail ?<br /></span></p>
François MARChttp://francois-marc.blogspirit.com/about.htmlAu Space, le vivant conserve une place de choixtag:francois-marc.blogspirit.com,2016-09-15:30797532016-09-15T15:24:00+02:002016-09-15T15:24:00+02:00 J’étais ce mercredi 14 septembre au Space à Rennes, l’un des deux plus...
<p><a title="Space" href="http://www.space.fr/" target="_blank"><img id="media-934216" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/02/01/574500985.jpg" alt="Photo 2.jpg" /></a>J’étais ce mercredi 14 septembre au Space à Rennes, l’un des deux plus grands salons européens des productions animales. L’occasion de recueillir l’avis des professionnels sur la situation des différentes filières ainsi que d’échanger avec les exposants porteurs d’innovations et de solutions nouvelles pour l’efficacité technique et environnementale de l’agriculture.</p><p>J’ai eu plaisir à constater que le "vivant" conserve une place de choix au Space avec une présentation "haut de gamme" d’animaux sélectionnés venant de toute la France.</p><p>J’ai aussi noté le très grand nombre de jeunes présents à ce grand évènement, preuve à mes yeux que l’agriculture et l’agro-alimentaire conservent une bonne attractivité professionnelle auprès des adolescents et jeunes en formation.</p>
François MARChttp://francois-marc.blogspirit.com/about.htmlDéfinition de ”l’actif agricole” : Quand les jeunes agriculteurs se félicitent du travail du Sénat !tag:francois-marc.blogspirit.com,2014-04-17:30021922014-04-17T13:31:00+02:002014-04-17T13:31:00+02:00 Le regard porté par les Jeunes Agriculteurs sur la Loi d’Avenir agricole...
<p><img id="media-795932" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/01/01/1388673719.jpg" alt="da3dd9e0dfc073a9278eecf902a909a6_Generic.jpg" />Le regard porté par les Jeunes Agriculteurs sur la <span style="text-decoration: underline;"><a title="LAAF" href="http://www.senat.fr/dossier-legislatif/pjl13-279.html" target="_blank">Loi d’Avenir agricole</a></span> est particulièrement encourageant. Dans un <span style="text-decoration: underline;"><a title="Communiqué de presse." href="http://www.jeunes-agriculteurs.fr/a-la-une-languedoc/item/909-un-cap-franchi-au-s%C3%A9nat-pour-enfin-d%C3%A9finir-l%E2%80%99actif-exploitant" target="_blank">communiqué</a></span> paru à l’issue du vote de la LAAF hier au Sénat, le syndicat des JA se réjouit de la définition de "l’actif agricole" retenue par le Sénat, reconnaissant qu’un "grand pas [venait] d’être franchi". Le registre des actifs agricoles était une exigence forte du CNJA.</p><p><strong><em>Je me félicite que la Loi d’Avenir agricole ait pris en compte cette demande historique, <span style="color: #000000;">source de satisfaction pour la profession agricole</span> et indirectement <span style="color: #000000;">pour nos territoires ruraux</span>.</em></strong></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlPourquoi la Révolution a écarté les femmes (1)tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-05-29:32987092013-05-29T15:11:00+02:002013-05-29T15:11:00+02:00 L’Histoire biaisée Avant de documenter le sujet, observons...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/4172971269.jpg" target="_blank"><img id="media-143405" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/261343551.jpg" alt="paysanne01.jpg" width="275" height="375" /></a><span style="font-size: 12pt;">L’Histoire biaisée</span></span></strong></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Avant de documenter le sujet, observons d’emblée un biais de la lecture de l’Histoire, une tournure réductrice et dépréciative de la place des femmes dans le monde: <em>«...les extirper de leur monde domestique auquel elles sont confinées...»</em>. Cette présentation des faits est démagogique et idéologique, tordue, et de plus méprisante pour la place traditionnelle des femmes.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Les femmes ont été reines de la maison et les hommes rois des champs, selon une formule ancienne. <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/03/03/si-ce-n-est-toi-3-le-cheval-de-troie.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Je rappelle ici un extrait de l’étude</em></span></a></span> réalisée par Vincent Rautureau sur la vie dans une petite ville de France au XIXe siècle:</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>«Il existe une répartition des espaces et des tâches selon les sexes: la maison est le domaine des femmes, le dehors celui des hommes. Les femmes détiennent dans leurs poches les clefs des coffres et des marchepieds. Elles préparent les repas et parfois les portent aux champs pour les travailleurs. Sans elles, les hommes seraient littéralement perdus au foyer. Le mari étant souvent à l’extérieur, l’épouse accueille les visiteurs et sauvegarde la maison. A sa porte, elle coud, elle répond aux questions des étrangers ou des voisins et parfois leur donne à boire. C’est très souvent elle qui prend seule la décision d’offrir le gîte et le couvert aux vagabonds. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>Plusieurs fois, nous assistons à la même scène. Le soir, le mari rentre chez lui et découvre un vagabond à sa table, une famille errante dans sa grange ou un blessé dans un lit, que son épouse a décidé d’héberger par charité. Le domaine de l’épouse s’étend aux alentours de sa maison. C’est pourquoi elle a une part très active dans les querelles de voisinage. Le lavoir est un espace spécifiquement féminin, où les femmes bavardent, médisent et parfois se battent. Au bourg de Juigné, l’épouse d’un laboureur reproche à ses voisins leur mauvaise utilisation de son four à pain, en présence du mari passif. Les femmes sont aussi les protagonistes des querelles autour des puits et fontaines.»</em></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Le site «Les femmes dans l’Histoire» dit encore:</span><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1428590592.jpg" target="_blank"><img id="media-143406" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1795427195.jpg" alt="bourgeoise01.jpg" width="275" height="329" /></a></span><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>«On ne leur octroie aucune possibilité d’exercer des fonctions officielles, elles n’obtiennent pas le droit de vote ni celui d’avoir un poids, par voix délibérative, dans les décisions des assemblées.» </em></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">D’une part si l’on se place dans le contexte de l’époque, la répartition a donné à chaque sexe un domaine de maîtrise. Combien de femmes laissaient les hommes s’occuper de leurs tâches? Très peu. C’était leur fierté et leur pouvoir de tenir la maison, et leur aura sociale. Chacun sa part: l’homme devait être courageux à la tâche et la femme devait savoir tenir la maison. Par ailleurs les hommes n’avaient pas plus le droit de vote que les femmes, du moins collectivement. Le vote censitaire n’était accordé qu’à certains hommes sous certaines conditions. Le vote universel des hommes n’est venu qu’à la révolution de 1848, et n’a vraiment été appliqué qu’au début du XXe siècle. Historiquement c’est peu de temps avant les femmes.</span><br /><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><strong>Femmes actives et impliquées</strong></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Sur la répartition des espaces et des tâches selon les sexes, j’ai déjà avancé l’idée qu’elles est la conséquence logique, le prolongement, de la fonction biologique de la reproduction: les femmes enfantent, nourrissent et soignent, pendant que les hommes protègent et pourvoient. Cette spécialisation a été l’économie de développement de l’espèce. La maison (domus -> domestique) est le lieu fondamental de la vie, plus que le dehors. Elle protège contre les bêtes et la météo. Elle assure un développement paisible des enfants. On peut y cuisiner - c’est-à-dire soigner la santé de la famille - en toute quiétude. Elle crée l’intimité qui renforce la cellule familiale et la constitution des personnalités. On y réfléchit, on y joue, on s’y aime, à l’abri du monde. On s’y retrouve autour du repas, moment convivial par excellence. On s’y invite mutuellement. On y crée des ateliers d’artisanat, de musique, d’enluminures. On y reçoit des voyageurs, des blessés. C’est la fondation de la famille. Tenir la maison, nourrir la famille, alimenter les relations sociales, éduquer les enfants, n’était certainement pas un rôle subalterne. Et dans cette société à 90% paysanne, les <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/67201836.jpg" target="_blank"><img id="media-143407" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1619449781.jpg" alt="bourgeoise02.jpg" width="275" height="372" /></a>hommes, aux champs, n’avaient guère de pouvoir politique, sauf lors des assemblées communales. Le schéma homme puissant et dominant tout / femme soumise et taiseuse a du plomb dans l’aile.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Le pouvoir sur la maison est un pouvoir considérable. En comparaison, le pouvoir sur les champs, dépendant de nombreuses circonstances non maîtrisées, est plus aléatoire. On peut se demander si les femmes, abandonnant la maison, ont réellement gagné du pouvoir: elles sont salariées donc dépendantes, stressées, ne font plus rien de spécifique ni d’admirable qu’on pût leur attribuer en propre, comme un domaine d’excellence. La reconnaissance familiale et sociale ne consiste plus qu’en sentiments affectueux obligés, comme le «Maman je t’aime» de la Fête des mères.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Les femmes de l’aristocratie et de la bourgeoisie ont été en première ligne dans l’avancement d’idées nouvelles pour la société. Toujours selon le même site:</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>«Il serait néanmoins médisant de dire que ces femmes n’apportent rien à la société. Bien au contraire. Elles sont généralement très ouvertes aux pensées nouvelles qu’elles tentent de mettre en pratique et c’est grâce à elles, souvent, que les idées, telles que celles des Lumières, s’implantent dans les mœurs. Par ailleurs, le XVIIIe siècle a vu l’apparition de salons, presque exclusivement tenus par des femmes de la noblesse et de la haute bourgeoisie, à Paris tout comme en province. Ces réunions mondaines et intellectuelles, où sont invités et protégés philosophes, artistes et écrivains ouverts aux idées inédites, sont de véritables vecteurs de diffusion culturelle, à tel point qu’elles prennent le nom général de « République des Lettres.»</em></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">C’est aussi au XVIIIe siècle que ces femmes riches et ne travaillant pas commencent à se plaindre de leur sort, préfigurant le bovarysme à venir et cultivant déjà une insatisfaction qui culminera dans le féminisme du XXe siècle:</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>«Manon Phlipon, future Mme Roland, en 1776 : « En vérité, je suis bien ennuyée d’être une femme […] Mon esprit et mon cœur trouvent de toutes parts les entraves de l’opinion, les fers des préjugés, et toute ma force s’épuise à secouer vainement mes chaînes.»</em></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Et Lucille Duplessis, future Mme Desmoulins, décrit aussi son état d’esprit dans son journal intime : <em>« 24 juin 1788. Que les mois, les jours me paraissent longs, quel triste sort que celui de la femme, combien a-t-on à souffrir ! »</em></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Les préjugés, les hommes les subissent aussi. Quant aux paysannes: <em>«...le travail des <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1698075295.png" target="_blank"><img id="media-143408" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2175052553.png" alt="Renée_Bordereau_Langevin.png" width="275" height="311" /></a>femmes est extrêmement fréquent dans la France d’Ancien Régime. Dans les campagnes, on sait que la vie des paysannes est éreintante. Soumise aux travaux pénibles des champs et d’entretien de la ferme, elles sont usées par le labeur. Leur quotidien est en majorité celui d’êtres soumis à une société patriarcale.»</em> Pas le temps de s’ennuyer ni de se plaindre. Quant à être «soumises à une société patriarcale», ce biais stupide et idéologique, qui montre les femmes comme des potiches idiotes, ne tient pas devant la réalité: les femmes de la Révolution n’étaient pas soumises!</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">A titre d’exemple, <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2013/05/20/27204764.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>cette déclaration de Renée Bordereau</em></span></a></span> dite Langevin (extrait):</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>«Je vis périr quarante-deux de mes parents successivement ; mais le meurtre de mon père, commis sous mes yeux, me transporta de rage et de désespoir. Dès ce moment, je pris la résolution de sacrifier mon corps au Roi, d'offrir mon âme à Dieu, et je jurai de me battre jusqu'à la mort ou la victoire. J'achetai d'abord un fusil à deux coups, avec lequel je tirai au moins vingt-cinq fois dans un blanc, pour m'apprendre à ajuster, et dès que je vis que je ne manquais presque pas un coup, je me procurai des habits d'homme ; je me réunis à cinq cents hommes de ma paroisse, avec M. Coeur-de-Roi, que nous avons nommé commandant. Je pris le nom de mon frère Hyacinthe ; mais comme mes camarades ne s'en rappelaient pas bien, ils me donnèrent le nom de Langevin, que j'ai toujours gardé.»</em> </span><br style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;" /><br /><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>Image 1: Madeleine Arnold Tetard, Paysanne au 18e siècle. 2: Jean-Baptiste Greuze, Jeune Femme Portant un Chapeau Blanc, 1780. 2: Jean Raoux, Portrait de Madame Boucher, née Marie-Françoise Perdrigeon, 2e quart 18e siècle. 4: Mémoires de Renée Bordereau, XVIIIe siècle.</em></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/05/30/pourquoi-la-revolution-a-ecarte-les-femmes-2-et-fin-le-coup.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">À suivre</span></a>.</em></span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Cette question est évidemment dérangeante. Les femmes ont-elles été délibérément écartées de la politique et confinées à des rôles subalternes? Un site intitulé «Les femmes dans l’Histoire» <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://www.histoire-des-femmes.com/article-les-femmes-oubliees-de-la-revolution-francaise-65453637.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>présente les choses ainsi</em></span></a></span>: <em>«...les femmes vont se retrouver exclues de ce qui aurait pourtant pu les extirper de leur monde domestique, auquel elles sont confinées depuis des siècles.»</em></span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlTrouble (6 et fin): conclusionstag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-12-19:32985092012-12-19T07:15:46+01:002012-12-19T07:15:46+01:00 Le constat des auteurs du XXe siècle est que cette Légende noire...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3986725719.jpg" target="_blank"><img id="media-133088" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/4044722583.jpg" alt="moyen age,féodalité,bourgeoisie,paysans,légende noire,femme,religion,révolution,liberté,heers,régine pernoud," width="183" height="296" /></a>Le constat des auteurs du XXe siècle est que cette Légende noire n’existe pas. Sans idéaliser une aussi longue période, qui a connu sa criminalité et ses excès comme toute époque, l’image construite avant et après la révolution française non seulement n’est pas documentée, mais les recherches ultérieures minutieuses d’historiens méthodiques démontrent qu’elle n’est pas fondée.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Bien sût il faudrait développer davantage certains points, tenir compte des disparités géographiques et des phases de temps différentes car 1’000 ans d’histoire d’un continent ne peuvent être monolithiques. Toutefois des lignes directrices se dégagent, dont j’ai tenté dans ma modeste mesure de témoigner.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Avant de conclure je précise que j’ai tiré la majeure partie des informations dans les travaux de Jacques Heers et Régine Pernoud et dans divers articles, recoupés, disponibles dans diverses banques de données sur l’histoire de France. Pour aller plus loin je recommande la lecture de ces deux auteurs, en particulier de Régine Pernoud: <em>Pour en finir avec le Moyen-Âge</em> et <em>La femme au temps des cathédrales</em>, et de Jacques Heers: <em>Le Moyen-Âge, une imposture</em>. Régine Pernoud est une femme d’une grande intelligence et clarté, exigeante dans son travail, et dont l’analyse sur les femmes en période médiévale est d’autant plus intéressante qu’elle-même n’a rien d’une groupie de machos. Jacques Heers quant à lui montre une certaine nostalgie de cette époque et est parfois imprécis dans sa rédaction mais il est également exigeant et documente abondamment ses travaux en fin de livre.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je lui emprunte les éléments de cette conclusion, éléments confirmés par d’autres auteurs récents. En synthèse on peut dire ceci de la Légende noire et des raisons qui ont conduit à l’inventer:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">1. Le Moyen-Âge est une époque complexe, aux phases très différenciées, dont l’une d’elle consiste en une décentralisation des pouvoirs et en une forme d’auto-limitation de ceux-ci de par l’organisation politique et sociale.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">2. Cette longue période historique ne fut pas plus violente et cruelle qu’une autre; il semble même que comparée à d’autres, dont des périodes récentes, elle n’a pas atteint le même degré de cruauté. Elle fut également loin de l’obscurantisme qu’on lui a prêté. le rôle des forces politiques et sociales: féodalité, église, paysannerie, bourgeoisie, est probablement beaucoup plus positif que ce qu’on imagine.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">3. Il y a eu une falsification durable de l’Histoire.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">4. Cette falsification a servi de repoussoir lors de la Renaissance. Cela s’est amplifié jusqu’à la révolution française et au XIXe siècle. Le dénigrement du Moyen-Âge a servi en </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3007976344.jpg" target="_blank"><img id="media-133089" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1795347991.jpg" alt="moyen age,féodalité,bourgeoisie,paysans,légende noire,femme,religion,révolution,liberté,heers,régine pernoud," width="206" height="312" /></a></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">particulier au développement d’une longue période consumériste dont le but était le transfert des richesses et des pouvoir d’une classe à une autre. Ainsi lors de la révolution, le dénigrement du Moyen-Âge a atteint un pic d’intensité. Le but était que les nouveaux maîtres décident la confiscation des biens de l’église, qui était alors devenue riche grâce aux legs et dons divers reçus depuis des siècles. Cette confiscation a permi de renflouer les caisses de l’Etat et de s’accaparer du pouvoir. Les biens des nobles et de l’église furent ensuite revendus par lots. Les acheteurs principaux furent les bourgeois fortunés ayant dominé les villes depuis des siècles (alors que les nobles avaient leur assise dans les campagnes), ainsi que les paysans aisés.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">5. On peut donc dire que le dénigrement historique du Moyen-Âge a servi à assurer la domination économique et politique de la classe bourgeoise en pleine expansion contre l’ancien pouvoir médiéval. La révolution pour le peuple et par le peuple semble un mythe. D’ailleurs les révolutions sont menées par une élite groupusculaire affirmant parler au nom de tous et surfant sur des événements qu’ils ont eux-mêmes créés ou dont ils profitent.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">6. En dénigrant le Moyen-Âge on valorisait d’autant plus la République, le progrès, le modernisme et le pouvoir centralisé, préfigurant la mainmise générale de l’Etat sur les pays et la grande époque consumériste dont les dynasties bourgeoises ont largement profité.</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Sans prétendre que la vie au Moyen-Âge était tous les jours agréable, elle n’était pas pour autant un enfer, et par certains côtés elle proposait un système politique et de valeurs qui méritent une étude plus approfondie que la caricature qui en est faite. Que ce soit en matière de décentralisation et de mutualisation des pouvoirs, de culture, de liberté, de statut des femmes, entre autres, cet approfondissement serait très utile pour remettre l’époque actuelle en perspective. Cela aiderait à comprendre ses liens avec le passé et découvrir combien nous vivons encore sur une énergie sociale et philosophique de rupture et de déracinement. Nous réaliserions peut-être que le nomadisme des valeurs et des humains et que les idéologies qui traversent la société n’offrent pas une relève stable et durable ou simplement respectueuse et conviviale.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’étude du Moyen-Âge suscite une réflexion originale sur notre société, avec un recul que peu d’autres grilles d’analyse offrent. </span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Après avoir lu ces constats on se demande ce qu’il reste de cette fameuse Légende noire du Moyen-Âge. Où est ce monde supposé cruel, sans foi ni loi, soumis aux abus habituels des seigneurs et ecclésiastiques? Qu’en est-il de cette humanité décrite comme inculte et vivant dans la terreur?</span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlAu soleil de Claustag:textespretextes.blogspirit.com,2009-05-21:31094802009-05-21T08:08:00+02:002009-05-21T08:08:00+02:00 En manque de soleil ? Rendez-vous à Gand, où le Musée des Beaux-Arts...
<p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-family: Times New Roman;">En manque de soleil ? Rendez-vous à Gand, où le <a target="_blank" href="http://www.mskgent.be/" title="Site du MSK, le musée des Beaux-Arts de Gand">Musée des Beaux-Arts</a> propose jusqu’au 21 juin <em>Emile Claus et la vie rurale</em>. Des œuvres de la maturité, présentées par thèmes, où le plein air domine largement. Sous l’influence des impressionnistes, <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Claus" title="Notice Wikipedia">Claus</a> (1849-1924) a créé son propre courant : le <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Luminisme" title="Notice Wikipedia">luminisme</a>. L’exposition confronte son univers pictural à celui de ses élèves et des contemporains qui, comme lui, ont peint les paysans et les paysages de cette région de la Lys – où il habitait la Villa Zonneschijn (Rayon de soleil).</span></span></p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-family: Times New Roman;">Une petite toile m’a attirée dans la première salle consacrée à « Emile Claus et son milieu » : une <em>Vue sur l’ancien pont du Pas à Gand</em>, très animée (un arbre au centre, trois axes où passent des voitures, des piétons, des bateaux sur le canal) – rares sont les paysages urbains dans son oeuvre, excepté ses <a target="_blank" href="http://images.google.com/imgres?imgurl=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e5/Emile_Claus_-_Sunset_over_Waterloo_Bridge.jpg&imgrefurl=http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Emile_Claus_-_Sunset_over_Waterloo_Bridge.jpg&usg=__86AsXntAK581ZIJoQeCsPMyMnvA=&h=998&w=836&sz=230&hl=fr&start=11&um=1&tbnid=3MmsIjWG_yW7WM:&tbnh=149&tbnw=125&prev=/images%3Fq%3Demile%2Bclaus%26imgsz%3Dxxlarge%26hl%3Dfr%26rls%3Dcom.microsoft:fr-be:IE-SearchBox%26rlz%3D1I7ADBF_fr%26sa%3DN%26um%3D1" title="Claus, Coucher de soleil sur Waterloo bridge (Wikimedia Commons)">vues de la Tamise</a> à Londres. De l’autre côté, une eau-forte de Jenny Montigny montre <a target="_blank" href="http://images.google.com/imgres?imgurl=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/31/Jenny_Montigny._Emile_Claus_aan_het_werk._vijf_houdingen._1924.JPG&imgrefurl=http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Jenny_Montigny._Emile_Claus_aan_het_werk._vijf_houdingen._1924.JPG&usg=__MX2wEdsKa-5LLHAfFna9OI_xQMI=&h=847&w=1078&sz=372&hl=fr&start=17&um=1&tbnid=ffc___rpZmHfkM:&tbnh=118&tbnw=150&prev=/images%3Fq%3Demile%2Bclaus%26imgsz%3Dxxlarge%26hl%3Dfr%26rls%3Dcom.microsoft:fr-be:IE-SearchBox%26rlz%3D1I7ADBF_fr%26sa%3DN%26um%3D1" title="Jenny Montigny, Portrait de Claus, cinq postures (dans le même genre)">Claus sur le vif</a>. Le sculpteur <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Meunier" title="Notice Wikipedia">Constantin Meunier</a>, bien présent tout au long du parcours, a donné au buste du peintre l’élégance mondaine de l’artiste. Près de photos d’atelier ou d’extérieur, ce sont surtout les portraits qui attirent l’attention : <a target="_blank" href="http://images.google.com/imgres?imgurl=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d4/Emile_Claus_-_Portrait_de_Madame_Claus.jpg&imgrefurl=http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Emile_Claus_-_Portrait_de_Madame_Claus.jpg&usg=__KJRP7PpoZDG6wIig4pkwsI6lFXc=&h=593&w=733&sz=163&hl=fr&start=67&um=1&tbnid=KCUHFD5z9PjkqM:&tbnh=114&tbnw=141&prev=/images%3Fq%3Demile%2Bclaus%26imgsz%3Dsmall%257Cmedium%257Clarge%257Cxlarge%26ndsp%3D20%26hl%3Dfr%26rls%3Dcom.microsoft:fr-be:IE-SearchBox%26rlz%3D1I7ADBF_fr%26sa%3DN%26start%3D60%26um%3D1" title="Claus, Portrait de Mme Claus (Wikimedia Commons)">l’épouse de Claus</a> assise à table, de profil – une harmonie de bleu et de vert exquise ; ses élèves, <a target="_blank" href="http://www.artnet.fr/Artists/LotDetailPage.aspx?lot_id=9395442AE2860E0B" title="Jenny Montigny, Enfants dans la neige (sur artnet)">Jenny Montigny</a> et <a target="_blank" href="http://www.artnet.fr/Artists/LotDetailPage.aspx?lot_id=314F955C4E0780A2C2303D9372B30FB1" title="Anna de Weert, Le mois des roses (sur artnet)">Anna de Weert</a>, la première en robe rose et chapeau à fleurs, la seconde, plus imposante, en barque, avec dans l’eau qui couvre la plus grande partie de la toile les reflets des arbres, d’une voile – elle tient un carnet de croquis. Un étonnant <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Lemonnier" title="Notice Wikipedia">Camille Lemonnier</a> parmi les blés, l’écrivain naturaliste était son ami.</span></span> </p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/394357617.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/696966004.jpg" alt="Claus, Fillettes au champ.jpg" name="media-53786" id="media-53786" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 8pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a href="http://essentielle.lalibre.be/fr/wp-content/uploads/2009/01/lle118expos-emile-claus.jpg"><span style="color: #800080;">http://essentielle.lalibre.be/fr/wp-content/uploads/2009/01/lle118expos-emile-claus.jpg</span></a></span></div> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-family: Times New Roman;">Place ensuite aux types sociaux dans la peinture de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. Quand Claus peint <em>La blanchisseuse</em> près de la rivière, elle travaille, tandis que les bourgeois d’une <em>Soirée d’été</em> jouissent du beau temps. Pour composer <em>Le pique-nique</em>, le peintre s’est placé derrière un groupe de villageois qui se détendent en famille sur la rive ; certains observent, sur l’autre berge, la « belle société » attablée à l’ombre. Mais quand <a target="_blank" href="http://images.google.com/imgres?imgurl=http://lh4.ggpht.com/_kOSRO1_G0Ps/SYtNx4xZLvI/AAAAAAAAC_0/i9Vwn6Sx0G8/IMG_1008.JPG&imgrefurl=http://picasaweb.google.com/lh/photo/WZiQjxz_MMOa_tuesWZzCg&usg=__5WO87M9bRfb5uJaPEvNLExhzU8c=&h=1069&w=1600&sz=13&hl=fr&start=1&um=1&tbnid=z3UA3gO8f96y2M:&tbnh=100&tbnw=150&prev=/images%3Fq%3Deug%25C3%25A8ne%2Blaermans%26imgsz%3Dxxlarge%26ndsp%3D20%26hl%3Dfr%26rls%3Dcom.microsoft:fr-be:IE-SearchBox%26rlz%3D1I7ADBF_fr%26sa%3DN%26um%3D1" title="Laermans, Les émigrants (non à l'exposition)">Eugène Laermans</a> montre des paysans, la dénonciation de la misère prend plus nettement le dessus sur le décor. <a target="_blank" href="http://www.mamac.be/spip.php?article9" title="Claus, Le vieux jardinier (Musée de Liège)">Le vieux jardinier</a> de Claus est tout de même d'une présence très forte.</span></span></p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-family: Times New Roman;">De grandes toiles sont consacrées à la moisson : <em>La récolte du lin</em>, des <em>Faneuses au soleil couchant</em>, ou ce <em>Repas de midi</em> qu’une jeune paysanne, de dos, apporte à ses compagnes, un panier à la main. Sur les chemins ou dans les champs, des enfants se promènent, leurs sabots à la main. Le musée de Gand a eu la bonne idée de présenter en parallèle des photographies contemporaines de la vie rurale, notamment celles de <a target="_blank" href="http://www.josephbellows.com/artists/leonard_misonne/" title="A propos du photographe belge Misonne">Léonard Misonne</a>, au rendu impressionniste – <em>En passant</em> en est un superbe exemple.</span></span></p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-family: Times New Roman;">La rivière occupe une place primordiale dans l’œuvre de Claus, elle structure le paysage et renvoie la lumière. <a target="_blank" href="http://www.province.namur.be/sections/culture/evenements/expositions/expositions_arbres_1/actl/culture/agenda/126/ropsemileclaus.jpg" title="Claus, Arbres le long de la Lys">La Lys</a>, il la peint par toutes les saisons, d’un bleu presque turquoise sous des arbres orangés, en hiver, ou encore un jour d’<em>Inondation</em>. Bleu et orange, on retrouve ces tons dans un petit pastel, <em>Nuit de Noël</em>, où des fidèles se pressent dans la neige vers une église aux fenêtres éclairées. Partout, dans les paysages de Claus, ces allées d’arbres typiques de la Flandre orientale. Heureux collectionneur qui possède une merveilleuse <em>Matinée de septembre</em>, avec ses silhouettes à contre-jour – des femmes occupées à étendre le linge.</span></span></p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-family: Times New Roman;">Un tableau extraordinaire, chef-d’œuvre du musée gantois, inscrit Claus dans la<br /> grande tradition flamande des paysages hivernaux, ce sont <em><a target="_blank" href="http://images.google.com/imgres?imgurl=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9e/Emile_Claus_-_De_ijsvogels.jpg&imgrefurl=http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Emile_Claus_-_De_ijsvogels.jpg&usg=__iVnSdYegF3SM0NYtIhXsKhOFaoc=&h=559&w=800&sz=72&hl=fr&start=14&um=1&tbnid=vNYqkCWhAKmyTM:&tbnh=100&tbnw=143&prev=/images%3Fq%3Demile%2Bclaus%26imgsz%3Dsmall%257Cmedium%257Clarge%257Cxlarge%26ndsp%3D20%26hl%3Dfr%26rls%3Dcom.microsoft:fr-be:IE-SearchBox%26rlz%3D1I7ADBF_fr%26sa%3DN%26um%3D1" title="Claus, Les patineurs (Wikimedia commons)">Les Patineurs</a></em> : sur la Lys gelée, un gamin joue avec une luge, ses camarades sont déjà remontés sur la berge.<br /> La ligne d’horizon, placée très haut, réduit à peu de chose les maisons et les arbres du lointain. La neige et la glace, rosées par le couchant, couvrent toute la toile de leurs nuances nacrées. Lumière divine.</span></span></p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-family: Times New Roman;">Quant au <em><a target="_blank" href="http://images.google.com/imgres?imgurl=http://www.fondation-hermitage.ch/uploads/image_belgique_clauschataig.jpg&imgrefurl=http://www.fondation-hermitage.ch/run%3Fiset%3D1307%26refpage%3D41933&usg=__qBtXluytH9uWktw4rPBra_z9vbk=&h=168&w=180&sz=10&hl=fr&start=1&um=1&tbnid=3cwNcco2MWoq4M:&tbnh=94&tbnw=101&prev=/images%3Fq%3Dclaus%2Bchataignier%26hl%3Dfr%26rls%3Dcom.microsoft:fr-be:IE-SearchBox%26rlz%3D1I7ADBF_fr%26sa%3DN%26um%3D1" title="Exposition à l'Hermitage de Lausanne">Châtaignier</a></em>, celui de son jardin au printemps, il est le pers</span></span><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-family: Times New Roman;">onnage principal d’une autre féerie de couleurs. Claus a choisi le moment où son nouveau feuillage voile à peine la charpente de l’arbre et l’auréole de brume végétale. Si des branches à l’avant-plan poussent leurs feuilles vert tendre dans une lumière encore froide, le peintre ose plus loin, de l’autre côté de la Lys envahie par les reflets, des roses et des mauves étonnants, presque fauves.</span></span></p> <p><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Amoureux de la nature et des campagnes paisibles, amoureux des couleurs et de la lumière, allez vous réchauffer au soleil de Claus, qui irradie depuis plus d’un siècle.</span></p>
BMhttp://ader-conseilfr.blogspirit.com/about.htmlPour nous découvrir...tag:ader-conseilfr.blogspirit.com,2008-02-02:12861262008-02-02T16:35:00+01:002008-02-02T16:35:00+01:00 il vous faudrait entendre des gens du Pays raconter comment nous avons,...
<p align="justify">il vous faudrait entendre des gens du Pays raconter<br /> comment nous avons, ensemble, depuis 1957,<br /> contesté toute forme de fatalité.<br /> <br /> Au delà de la pratique de multiples «techniques»<br /> (la comptabilité, le droit, la gestion…), nous prouvons<br /> au quotidien la suprématie de l’imagination.<br /> Des besoins les plus élémentaires aux désirs les plus<br /> fragiles, nous agissons pour donner de la force et<br /> du sens à vos projets.</p> <p> </p> <div style="text-align: center"><a href="http://www.ader-conseil.com/media/01/01/b1a7218f10b6b0d2b46cf72365365662.pdf" title="Cliquer pour agrandir" target="_blank"><img src="http://www.ader-conseil.com/media/01/02/cc1947448450438c7936be7891d2163d.jpg" id="media-158815" alt="cc1947448450438c7936be7891d2163d.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" name="media-158815" /></a></div>