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Tania
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Ce que tu veux voir
tag:textespretextes.blogspirit.com,2023-10-17:3348548
2023-10-17T18:01:00+02:00
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« Pense à ton amour pour moi. Un amour aveugle. Tu ne me vois pas telle...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">« Pense à ton amour pour moi. Un amour aveugle. Tu ne me vois pas telle que je suis réellement, tu ne vois pas toutes les nuances de Lika Blum, l’ombre et la lumière. Tu vois juste la lumière, tu vois juste ce que tu veux voir. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">William Boyd,</span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"> <a title="Aveugle amour (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2023/09/22/aveugle-amour-3348546.html" target="_blank" rel="noopener">L’amour est aveugle</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1055059971.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1365239" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/567295357.2.jpg" alt="boyd,l'amour est aveugle,roman,littérature anglaise,accordeur de piano,musique,amour,voyage,apprentissage,passion,culture" /></a></p><p> </p>
Tania
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Aveugle amour
tag:textespretextes.blogspirit.com,2023-10-16:3348546
2023-10-16T08:01:00+02:00
2023-10-16T08:01:00+02:00
En épigraphe de L’amour est aveugle . Le ravissement de Brodie Moncur...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">En épigraphe de <em><a title="Site de l'éditeur" href="https://www.seuil.com/ouvrage/l-amour-est-aveugle-william-boyd/9782021408096" target="_blank" rel="noopener">L’amour est aveugle</a>. Le ravissement de Brodie Moncur</em> (traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Isabelle Perrin), <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Boyd_(%C3%A9crivain)" target="_blank" rel="noopener">William Boyd</a> cite <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/12/31/tchekhov-1893-1904.html" target="_blank" rel="noopener">Olga Knipper-Tchekhova</a> et Robert Louis Stevenson à propos de l’aventure amoureuse – voilà qui séduit déjà.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/626215270.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1365231" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2846223159.jpg" alt="boyd,l'amour est aveugle,roman,littérature anglaise,accordeur de piano,musique,amour,voyage,apprentissage,passion,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">La première mention de son héros, Brodie Moncur, <em>« un jeune Ecossais de belle taille, âgé d’environ trente-cinq ans »</em>, apparaît en post-scriptum d’<a title="Lire le début du roman en ligne" href="https://www.seuil.com/ouvrage/l-amour-est-aveugle-william-boyd/9782021408096?reader=1#page/10/mode/2up" target="_blank" rel="noopener">une lettre de femme</a> envoyée des îles Andaman en 1906, mais le récit commence à Edimbourg en 1894. Ce bon accordeur qui a déjà fait de judicieuses suggestions au patron de la fabrique de pianos, Ainsley Channon, est convoqué par celui-ci. Il voudrait que Brodie, vingt-quatre ans, qui parle un peu le français, rejoigne son fils Calder à Paris, où leur magasin ne donne pas les résultats espérés.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">L’offre enchante Brodie qui se réjouit de découvrir Paris, lui, le fils mal aimé du pasteur de Liethen Manor, où vivent encore sous sa tyrannie ses deux frères et ses six sœurs. Grâce à Lady Dalcastle, une amie de sa mère qui l’a pris sous sa protection, Brodie a pu recevoir de l’instruction et se former à l’Académie de musique, avant d’apprendre le métier chez Channon auprès d’un excellent accordeur de <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2023/09/22/ode-a-arvo-part-3348529.html" target="_blank" rel="noopener">piano</a>. En allant leur annoncer son départ, après avoir fait ses adieux à Senga, une des <em>« filles »</em> de la <em>« maison »</em> qu’il fréquente, il va prendre conscience de ce que désigne un <em>« chez soi »</em> : l’endroit que l’on se doit de quitter.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Au village, il va pêcher avec son frère Callum dans un coin de nature sauvage près d’une petite rivière où ils allaient fréquemment et se dit <em>« Rappelle-toi cet instant. Ce sera un baume quand ton âme aura besoin de réconfort. »</em> Forcé d’assister au prêche accusateur de son père qui attire beaucoup de monde chaque dimanche, il se réjouit d’<em>« avoir planifié et réussi son évasion. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">A Paris, Brodie prend des cours pour améliorer son français. Comme à Edimbourg, faire jouer un pianiste sur un <em>« nouveau modèle de demi-queue »</em> en vitrine attire l’attention ; les clients se multiplient. Mais Calder Channon ne lui donne pas accès aux comptes quand Brodie s’étonne du peu de bénéfices déclarés. Le père Channon vient lui-même examiner la situation et finit par accepter la proposition de Brodie : offrir un contrat à un pianiste renommé qui jouera exclusivement sur un Channon accordé chaque fois par ses soins. Ce sera John Kilbarron.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Lydia Blum, Lika, une grande et élégante soprano russe qui est la maîtresse du pianiste, plaît immédiatement à Brodie quand il la rencontre. C’est réciproque. Il leur faudra beaucoup de prudence pour se voir. Lorsque les Kilbarron, John le pianiste et son frère Malachi qui s’occupe de sa carrière, deviennent de plus en plus gourmands, Ansley Channon qui a pris d’autres interprètes sous contrat reste inflexible. C’est la rupture. Bouleversé à l’idée de ne plus rencontrer Lydia, Brodie vomit du sang – première manifestation de la tuberculose.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">On l’envoie se soigner dans une pension à Nice, d’où il écrit à Lika – un Russe lui a traduit dans sa langue <em>« Tu me manques et je t’aime »</em> – mais ne reçoit pas de réponse. Rétabli, il rentre à Paris mais se fait licencier injustement par Channon, Calder l’ayant accusé de ses propres malversations. Grâce à ses indemnités, Brodie reste à Paris pour Lika, avant d’accompagner comme <em>« secrétaire »</em> les frères Kilbarron et elle, engagés par une grande dame de Saint-Pétersbourg pour une série de concerts. </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Ils y vivent à ses frais, sur un grand pied. Brodie voit se réaliser mieux qu’il ne l’imaginait ses rêves de voyage, son aventure professionnelle, et surtout une aventure sentimentale risquée mais irrésistible. Il faut non seulement échapper à la vigilance de John, très occupé par la composition et les répétitions, mais aussi à celle de Malachi contre qui Kika l’a mise en garde ; c’est lui qu’elle craint le plus. Elle espère encore que les Kilbarron finiront par lui obtenir un rôle à l’opéra.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Les lettres écrites et reçues ont leur place dans <em>L’amour est aveugle</em>, un roman divertissant, bien construit, riche en rebondissements, en scènes dignes d’un <em>« roman russe » </em>d’inspiration tchekhovienne. <a title="Tous les billets T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/boyd" target="_blank" rel="noopener">William Boyd</a> nous fait voyager avec ses personnages dans les grandes villes européennes autour de 1900 : Biarritz, Genève, Vienne, Trieste… Il nous rend curieux de l’avenir du sympathique Brodie, prêt à aller très loin pour vivre <a title="Critique de Guy Duplat dans La Libre" href="https://www.lalibre.be/culture/livres-bd/2019/05/21/lamour-est-aveugle-de-william-boyd-un-recit-follement-romantique-et-passionnant-OPU6UWVPBFDKBIU6GCIVH3XHHI/" target="_blank" rel="noopener">le grand amour</a> de sa vie. On finira par découvrir comment il fait la connaissance, aux Iles Andaman-et-Nicobar, d’une charmante ethnologue. </span></p>
Tania
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Lire, vivre
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-02-29:3147187
2020-02-29T08:30:00+01:00
2020-02-29T08:30:00+01:00
Parmi vous, personne ne considère que lire des livres soit une perte de...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Parmi vous, personne ne considère que lire des livres soit une perte de temps, je le sais. Mais si, à notre époque qui s’inquiète du déclin de la lecture, rares sont ceux qui reprendraient à leur compte l’insulte criée par son père à Julien Sorel dans <em>Le rouge et le noir – « Chien de lisard »</em> –, il existe encore des familles où l’on demande aux enfants plongés dans un livre :<em> « Tu n’as donc rien à faire ? »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/712176514.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1084573" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3148699447.jpg" alt="lire,vivre,vie active,lecture,passion,partage,littérature,culture" /></a></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">A l’occasion du troisième anniversaire bissextile de ce blog, créé un 29 février, voici quelques réflexions sur la lecture et la vie. <em>« La lecture est une activité intérieure »</em>, écrit Siri Hustvedt dans un essai dont je vous parlerai bientôt. Une activité qui requiert de l’attention, de la concentration, de la mémoire, <a title="Article du Nouvel Obs" href="http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1162967-salon-du-livre-lire-est-bon-pour-la-sante-et-le-cerveau-surtout-si-vous-etes-concentre.html" target="_blank" rel="noopener">bonne pour la santé</a> et le cerveau. Une activité intellectuelle. La passion de la lecture ne concernerait que 10 % des Français (en neuvième position des <a title="Article source (France Net Infos)" href="https://www.francenetinfos.com/les-loisirs-preferes-des-francais-51102/" target="_blank" rel="noopener">loisirs préférés</a> selon une enquête de 2013).</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« Lire, c’est vivre plusieurs vies »</em> pouvait-on lire jadis en haut des pages littéraires du<em> Nouvel Obs.</em> Pour <a title="Article du Nouvel Obs" href="https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20111117.OBS4765/pour-pierre-dumayet-lire-c-etait-vivre.html" target="_blank" rel="noopener">Pierre Dumayet</a>, <em>« Lire, c’est vivre »</em> ou encore <em>« Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois. »</em> <a title="Extrait : L'Art et la Vie" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/02/06/l-art-et-la-vie.html" target="_blank" rel="noopener">Proust</a> l’a exprimé mieux que personne : <em>« Par l’art seulement, nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n'est pas le même que le nôtre et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu’il peut y avoir dans la lune. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Est-ce à dire que lire nous met en congé de notre propre vie ? que nous oublierions de vivre en découvrant la vie des autres ? Le paradoxe de la lecture est qu’elle nous retire du monde pour nous y faire entrer. Nous vivons les heures de lecture à l’écart de la vie sociale, mais elles sont riches en fréquentations. En nous mettant à l’écoute des auteurs, nous nous interrogeons, nous nous efforçons de mieux comprendre les autres et nous-mêmes. Est-ce vivre la vie des autres ? Non. Je dirais : les rencontrer, les côtoyer, accéder à l’intime, nager en grande profondeur, comme il est si rare et si précieux de le faire vraiment entre êtres humains.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1806201853.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1084574" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/4218235900.jpg" alt="lire,vivre,vie active,lecture,passion,partage,littérature,culture" /></a>En lisant, nous ne vivons pas rien. Ce que nous vivons en lisant s’inscrit dans la trame de notre vie. Les heures de lecture ne sont ni inactives ni perdues, elles sont la vie. Certains écrivains ont dit bien mieux que moi la part essentielle des livres dans leur existence – je vous renvoie à ces extraits de <a title="Extrait T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/01/19/pas-d-amabilite.html" target="_blank" rel="noopener">Marcel Proust</a>, <a title="Extraits : "Comment lire un livre"" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/comment+lire+un+livre" target="_blank" rel="noopener">Virginia Woolf</a>, <a title="Extraits : "Pourquoi lire les classiques"" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/pourquoi+lire+les+classiques" target="_blank" rel="noopener">Italo Calvino</a>, <a title="Extraits de "Lira bien qui lira le dernier"" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/lira+bien+qui+lira+le+dernier" target="_blank" rel="noopener">Hubert Nyssen</a>, entre autres, au magnifique <em>Don des morts</em> de <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/le+don+des+morts" target="_blank" rel="noopener">Danièle Sallenave</a>. </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Le miracle de la lecture – qui ne doit pas nous faire renoncer à l’exercice physique, à la vie sociale, aux rencontres, entendez-moi bien –, c’est qu’elle agrandit la vie, c’est qu’elle nous ouvre au monde. </span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Quel bonheur, ne trouvez-vous pas, de pouvoir partager ce qui nous tient à cœur dans la blogosphère !</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Lectrice</em> de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolae_Grigorescu" target="_blank" rel="noopener">Nicolae Grigorescu</a> / <em>Lecteur</em> de <a title="Site sur l'artiste" href="http://www.sergius-pauser.at/home/en/" target="_blank" rel="noopener">Sergius Pauser</a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">* * *</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Grand merci à toutes & à tous pour votre fidélité, </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">vos partages, vos commentaires ou vos visites silencieuses. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Tania</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1724399906.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1084575" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2213120213.JPG" alt="lire,vivre,vie active,lecture,passion,partage,littérature,culture" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><em>Textes & prétextes</em>, <a title="29 février 2008" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/02/29/vivre-dans-le-feu.html" target="_blank" rel="noopener">12 ans</a></span></p>
Tania
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Première classe
tag:textespretextes.blogspirit.com,2019-12-03:3144186
2019-12-03T20:20:00+01:00
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En 1963, à l’occasion de l’électrification complète de la ligne Paris -...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/699966963.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1079631" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3989821471.JPG" alt="Delvaux Train World (43) TEE.JPG" /></a>En 1963, à l’occasion de l’électrification complète de la ligne Paris - Bruxelles - Amsterdam, la SNCB et la SNCF ont mis en service une nouvelle génération de voitures internationales circulant sous le label Trans Europ Express (TEE). Afin de décorer les voitures TEE de première classe et de mettre à l’honneur des talents artistiques belges, la SNCB avait à l’époque commandé un ensemble de quatre tableaux auprès de <a title="Les 40 peintures du TEE (Train World)" href="http://www.trainworld.be/fr/collections/sous-la-loupe/les-40-peintures-du-tee" target="_blank" rel="noopener">plusieurs peintres belges</a>, dont Paul Delvaux.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">En collaboration avec la Fondation Paul Delvaux, la SNCB a fait restaurer ces quatre tableaux par l’Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA). L’ensemble de cette restauration a duré près d’un an.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Quatre peintures de Paul Delvaux, <em>Gare la Nuit I & II</em> et <em>Gare de Jour I & II</em>, ont rejoint récemment les collections permanentes de Train World. C’est la CEO de la SNCB, Sophie Dutordoir, découvrant à son arrivée au sein de l’entreprise ferroviaire ces quatre tableaux dans son bureau, qui a tenu à les mettre de façon permanente à disposition du grand public.</span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Source : <a title="Site et information source" href="http://www.trainworld.be/fr/actualites/detail/quatre-oeuvres-de-paul-delvaux-viennent-completer-la-collection-de-train-world" target="_blank" rel="noopener">Train World</a> | © Paul Delvaux, <em>Gare de jour, I</em>, 1963 – Bruxelles, Collection SNCB / Train World Heritage</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Expo </span><a title="Delvaux et les gares (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2019/11/29/delvaux-et-les-gares-3144175.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Paul Delvaux. L’homme qui aimait les trains</span></em></a><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">, Train World, 1030 Bruxelles > 15/3/2020</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"> </span></p>
Tania
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Delvaux et les gares
tag:textespretextes.blogspirit.com,2019-12-02:3144175
2019-12-02T08:30:00+01:00
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Delvaux, « L’homme qui aimait les trains » , décuple la magie...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Delvaux, <a title="Présentation" href="http://www.trainworld.be/fr/expo-paul-delvaux-l-homme-qui-aimait-les-trains" target="_blank" rel="noopener"><em>« L’homme qui aimait les trains »</em></a>, décuple la magie de Train World depuis un mois. Si vous avez déjà visité ce superbe univers du train inauguré en 2015 à la gare de Schaerbeek, retournez-y avant le 15 mars 2020 : l’exposition des peintures de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Delvaux" target="_blank" rel="noopener">Paul Delvaux</a> (1897-1994) dans ce cadre est une expérience magnifique. Si vous ne connaissez pas encore <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/10/26/train-world-en-gare.html" target="_blank" rel="noopener">Train World</a>, c’est une occasion en or pour y aller.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1441206151.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1079625" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3915974004.JPG" alt="paul delvaux,l'homme qui aimait les trains,exposition,train world,essai,camille brasseur,trains,gares,passion,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Sur la place princesse Elisabeth, devant la gare de Schaerbeek</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Intitulée d’après le bel essai de Camille Brasseur sur la passion du peintre pour les trains et les gares, durant toute sa vie, l’exposition remporte un succès mérité. Sur la place devant la gare, on a installé un fourgon à marchandises décoré d’une <a title="Illustration" href="https://lh6.googleusercontent.com/-7zVdn-92bKU/TYwijj-Ds2I/AAAAAAAACVQ/exfZAOdiFS4/s1600/Paul+Delvaux+Solitude.JPG" target="_blank" rel="noopener">jeune fille en rouge</a>, deux motifs empruntés à son œuvre. Je signale le <a title="Excursions SNCB" href="https://www.belgiantrain.be/fr/leisure/b-excursions/experience/train-world" target="_blank" rel="noopener">billet combiné</a> de la SNCB : on sort du train à la gare de Schaerbeek, la porte à côté donne accès à Train World où la visite commence dans l’ancienne salle des guichets (petit plan disponible à l’entrée).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/462869383.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1079624" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2295723501.jpg" alt="paul delvaux,l'homme qui aimait les trains,exposition,train world,essai,camille brasseur,trains,gares,passion,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Aux éditions <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.snoeckpublishers.be/usite/snoeckpub_frbe/index.asp?p=914&c=T2&i=758" target="_blank" rel="noopener">Snoeck</a> (détail de <em>Chrysis</em> en couverture)</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Jeune, Delvaux hantait la gare du Luxembourg à Bruxelles ; par son père, il reçut un accès libre aux espaces réservés aux cheminots – il peindra quasi toujours les gares de l’intérieur, plutôt que leurs façades. L’exposition se décline en deux temps : on prend d’abord l’ascenseur pour découvrir à l’étage une trentaine de dessins, d’études préparatoires, d’encres de Chine aquarellées. Sur une vue de <a title="Bruxelles Bruxellons" href="https://bruxelles-bruxellons.blogspot.com/2013/03/ancienne-gare-du-midi-bruxelles-disparu.html" target="_blank" rel="noopener">l’ancienne Gare du Midi</a>, je découvre sa fière allure d’antan avec une sculpture monumentale au-dessus de l’horloge. La palette de Paul Delvaux et des objets témoignent de ses passions : ses petits trains, une maquette de son atelier dans le grenier de ses parents, le képi et le sifflet offerts en 1984 <em>« lors de sa nomination de chef de gare d’honneur de la gare de Louvain-la-Neuve »</em> (son rêve d’enfant). </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2407210776.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1079627" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3452563419.jpg" alt="paul delvaux,l'homme qui aimait les trains,exposition,train world,essai,camille brasseur,trains,gares,passion,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Bannières dans la salle des pas perdus, en face des guichets</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Puis on redescend pour sortir vers les quais et entrer dans les grands halls de Train World, où une vingtaine d’œuvres majeures sont exposées tout au long du parcours. Dans le Hall 1, des vues de la gare du Luxembourg en 1922, pas loin d’où il habitait, montrent la circulation sur les voies, les cheminots au travail, les panaches des locomotives à vapeur et les maisons de part et d’autre. Ce sont des peintures d’atmosphère, encore impressionnistes, dans les tons bruns et gris, parfois rouille, que Delvaux utilise au début, avec des touches de blanc pour la lumière, les vapeurs, la neige. Il peint aussi des paysages mosans.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2902433417.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1079626" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3470687178.jpg" alt="paul delvaux,l'homme qui aimait les trains,exposition,train world,essai,camille brasseur,trains,gares,passion,culture" /></a><br /><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">© Paul Delvaux, <em>Les cheminots de la gare du Luxembourg,</em> 1 - 1922, <br /></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Bruxelles, Collection privée en dépôt au musée d'Ixelles</span><br /></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>Les trois lampes</em>, une huile de 1964 (C.P., collection privée), illustre la prédilection du peintre</span><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"> pour <em>« l’heure bleue »</em>, ce moment où la couleur du ciel fonce avant la nuit. Une jeune femme aux seins nus tend les bras vers deux enfants qui regardent le passage des trains. Tous les éléments du décor sont rendus avec précision : bâtiment éclairé de l’intérieur, quais, voies, locomotive et wagons, pylônes et fils électriques, signalisation… </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1544347728.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1079596" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/835390274.JPG" alt="Delvaux Train World (21).JPG" /></a><br /><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">© Paul Delvaux, <em>Les trois lampes, </em>1 - 1964, Collection privée</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">L’année suivante, il peint <a title="Illustration" href="https://i.pinimg.com/originals/f9/41/7c/f9417c121f2385c1965b804ed634616a.jpg" target="_blank" rel="noopener"><em>Les ombres</em></a> (C.P.), une composition étonnante à l’entrée du Hall 2 : décor ferroviaire sur la gauche ; arbres aux branches dénudées au centre, projetant leurs ombres sur du sable ; jeune femme rêveuse en robe blanche décolletée sur la droite, assise sur une banquette sur un ponton en bois où une porte ouverte conduit le regard vers… la mer – étrange !</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/423186117.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1079628" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3346108741.JPG" alt="paul delvaux,l'homme qui aimait les trains,exposition,train world,essai,camille brasseur,trains,gares,passion,culture" /></a><br /><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">© Paul Delvaux, <em>Petite place de gare</em>, 1 - 1963, Saint-Idesbald, <a title="Site" href="http://www.delvauxmuseum.be/v2/index.php/fr/stichting" target="_blank" rel="noopener">Fondation Paul Delvaux</a></span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Trois peintures délicieuses sont accrochées à l’autre bout de ce hall : <em>Faubourg</em> (C.P.), <em>Petite place de gare</em> et <em>La Gare forestière</em>, en face de laquelle on peut s’asseoir sur un banc pour l’admirer à l’aise. Des scènes faussement silencieuses, pour Delvaux des décors sonores. Dans les années soixante, il maîtrise l’art de créer un <em>« climat »</em>, comme il dit, une atmosphère mystérieuse, contemplative, malgré le réalisme avec lequel il peint. Comment fait-il ?</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2595035608.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1079595" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2501187052.jpg" alt="Delvaux la gare forestière.jpg" /></a><br /><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">© Paul Delvaux,<em> La gare forestière</em>, 11 - 1960, Saint-Idesbald, Fondation Paul Delvaux</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Ses personnages vus de dos nous incitent à regarder, à nous engager avec eux, ils nous font entrer dans le tableau. Le jeu fantaisiste des lumières et des ombres, la composition très architecturée, tout nous donne l’impression d’être sur le seuil d’un autre monde, d’un ailleurs où l’on n’accède qu’en entrant dans la gare, qu’en montant dans le train, en laissant derrière nous le monde quotidien. Embarquement pour le rêve.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1733063650.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1079629" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2571627997.JPG" alt="paul delvaux,l'homme qui aimait les trains,exposition,train world,essai,camille brasseur,trains,gares,passion,culture" /></a><br /><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">© Paul Delvaux,<em> L'Age de fer</em>, 2 - 1951, Ostende, MuZee</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>L’Age de fer</em> (1951) est très représentatif du réalisme magique de Delvaux, avec cette femme nue au grand chapeau dont la main conduit le regard vers le wagon en bout de voie. Dans sa jeunesse, le peintre fréquentait la foire du Midi et y avait visité le <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_Spitzner" target="_blank" rel="noopener">Musée Spitzner</a> : la vision à l’entrée d’une <em>Vénus endormie</em>, une figure de cire qu’un mécanisme caché faisait doucement respirer, serait à l’origine de ces nombreuses femmes nues qui habitent ses peintures.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1994889272.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1079597" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/4164973802.JPG" alt="Delvaux Train World (53) Photo.JPG" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Photo de Paul Delvaux dans le train</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Ne manquez pas ce merveilleux voyage à <a title="Site du musée" href="http://www.trainworld.be/fr" target="_blank" rel="noopener">Train World</a> : voir ces Delvaux dans une telle atmosphère est une expérience forte et inoubliable. <em>« Soudainement, ce musée est habité »</em>, dit <a title="François Schuiten à propos de cette exposition Paul Delvaux au micro de Jean Jauniaux" href="https://soundcloud.com/user-352723019/ecoutez-francois-schuiten-a-propos-de-paul-delvaux-au-micro-de-jean-jauniaux" target="_blank" rel="noopener">François Schuiten</a>, qui a œuvré à Train World avec deux architectes-scénographes belges, Véronique Carlier et Pascale Jeandrain (<a title="Site" href="https://www.expoduo.be/projet/train-world/" target="_blank" rel="noopener">ExpoDuo</a>). Vous y verrez aussi des photos d’un peintre qui se sentait si heureux quand il dessinait ou peignait qu’il rêvait de créer un tableau dans lequel il pourrait vivre.</span></p>
alfaV12
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Vous connaissez le Garage 66 ? Un paradis #ALfaRomeo
tag:www.alfavendee.com,2016-05-21:3073058
2016-05-21T10:23:00+02:00
2016-05-21T10:23:00+02:00
Marco Margelli est un grand amateur de mécanique depuis qu'il est enfant....
<p>Marco Margelli est un grand amateur de mécanique depuis qu'il est enfant. Comme de nombreux amateurs d'automobile, il a développé et cultivé un amour spécial pour le constructeur milanais<br /> Son "Garage 66" est un véritable temple dédié à la marque, plein de modèles historiques d'Alfa Romeo restaurés et d'objets de collection.</p><p><img id="media-919486" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/00/36699720.jpg" alt="12243388_1520373468287373_6520494559627993495_n.jpg" /><img id="media-919487" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/01/01/2520605622.jpg" alt="12250073_1520373428287377_6153215146335877748_n.jpg" /></p><p> </p><p><img src="http://www.alfavendee.com/media/00/01/3838228061.jpg" id="media-919485" alt="" /></p><p><iframe width="560" height="315" allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" src="https://www.youtube.com/embed/-tKSG3j2oio"></iframe></p>
Tania
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Souterrains
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-02-27:3110872
2016-02-27T08:30:00+01:00
2016-02-27T08:30:00+01:00
« Elle pensa que c’est une bien grande douleur que de ne pas...
<p><em><span style="font-size: 14pt;"><font><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1079457999.jpg" target="_blank"><img id="media-178369" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/4064710221.jpg" alt="rufin,jean-christophe,la salamandre,roman,littérature française,brésil,sexe,passion,culture" /></a>« Elle pensa que c’est une bien grande douleur que de ne pas aimer ses parents, qu’ainsi on ne peut espérer l’amour ni des autres ni de soi-même. Puis, en remontant parmi les tombes, elle eut l’idée que, malgré tout, l’amour qui reste doit survivre en se cachant dans des souterrains d’âme. A certains craquements que seul permet d’entendre le silence, on devine qu’il nourrit toujours, dans les caves de l’être, d’entêtés bourgeons livides qui pénètrent les moindres failles et cherchent la lumière. »</span></font></span></em></p><p> </p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Jean-Christophe Rufin, <em><a title="Femme salamandre (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/02/19/femme-salamandre-1149646.html" target="_blank">La salamandre</a> </em> </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font> </font></span></p>
Tania
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Femme salamandre
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-02-25:3110871
2016-02-25T08:30:00+01:00
2016-02-25T08:30:00+01:00
Au début de La Salamandre (2005), Jean-Christophe Rufin donne pour...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Au début de <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/La-Salamandre" target="_blank"><em>La Salamandre</em> </a>(2005), <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Christophe_Rufin" target="_blank">Jean-Christophe Rufin </a>donne pour origine de son roman l’histoire d’une Française qu’on lui a racontée, puis cite un ouvrage d’héraldique sur le mythe de la <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Salamandre_(animal_l%C3%A9gendaire)" target="_blank">salamandre</a>, qu’on dit capable de vivre dans le feu. Un double avertissement à prendre au sérieux.</font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1963086616.jpg" target="_blank"><img id="media-178366" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3655043538.jpg" alt="rufin,jean-christophe,la salamandre,roman,littérature française,brésil,sexe,passion,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">La plage de Recife (photo <a title="Source photo" href="https://www.pinterest.com/pin/400961173044238410/" target="_blank">Raquel Laureano</a>)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Catherine, la quarantaine, lâche pour la première fois son travail depuis dix ans pour un voyage d’un mois au Brésil, où Aude, une amie d’enfance, l’a invitée. <em>« Le voyage rêvé est image ; le voyage vécu est sensation. »</em> Dès son arrivée à l’aéroport de Recife où Aude et son mari l’attendent, Catherine sent <em>« ruisseler les gouttes sur sa peau »</em> dans l’air moite du petit matin.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Après un peu de repos, ils vont comme tout le monde à la plage, c’est dimanche. Une ambiance de<em> « place publique »</em> : des gens debout ou assis sur des pliants, des boutiques, des marcheurs au bord de l’eau, des cris, des rires, et <em>« un tintamarre d’accessoires et de machines ».</em> A peu près nues, <em>« toutes les espèces d’humanité : Blancs au ventre blanc, Noirs de toutes nuances, métis, Indiens, <a title="Définition" href="http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/cabocle" target="_blank">cabocles</a>… »</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Richard, le mari d’Aude, est attaché linguistique dans une ambassade. Ils vivent depuis douze ans <em>« cette vie de luxe tropical ».</em> Même s’il est cultivé, Catherine le trouve un peu vulgaire. Mais Aude est visiblement épanouie et quand celle-ci emmène son amie faire le tour de la ville dans sa voiture rouge décapotée, Catherine est frappée de son air satisfait et de sa totale indifférence à la misère des quartiers traversés à grande vitesse.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« La plage était à la fois un repos et leur seule fatigue, un but et le moyen de tuer le temps, un achèvement et une préparation à la beauté, au bien-être. Catherine s’y abandonnait avec une facilité qui la surprit. »</em> Aude aime regarder les gens, observer les couples qui se forment et vont se cacher dans les dunes, ou encore commenter le physique des hommes. Le jour où Catherine revient s’y installer seule, «<em> un grand garçon sorti de nulle part »</em> s’assied près d’elle.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Quelques phrases de français pour entamer la conversation et un corps extrêmement musclé, Gilberto connaît l’art de séduire. Après qu’ils ont bu un verre ensemble sur la plage et que Catherine s’est retournée sur le ventre, le jeune homme lui étale la crème solaire sur le dos avec naturel et autorité. Rendez-vous est pris pour dîner le soir. Puis Gil – <em>« Tout le monde utilisait ce diminutif »</em> – lui propose d’aller dans un bar et l’entraîne dans la danse : <em>« Ce qui les différenciait donnait sa force à leur assemblement : l’âge de l’un et de l’autre, le sexe de l’un et de l’autre, la force de l’un et l’abandon de l’autre, l’une blonde et l’autre <a title="Définition" href="http://www.cnrtl.fr/definition/moreau" target="_blank">moreau</a>. »</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>On comprend qu’on est au début d’un <em>« amour de vacances »</em>, c’est ce que pensent aussi Aude et Richard quand Catherine leur présente le beau métis <em>« bâti comme une panthère ».</em> Aude, qui parle très librement du sexe, encourage son amie qui avoue s’être <em>« trop compliqué la vie avec les hommes »</em> : <em>« il faut s’en servir, voilà tout »</em> mais bien les choisir, conseille-t-elle. Le regard d’Aude sur Gil balaie les hésitations de Catherine : c’est sans nul doute un gigolo, <em>« un professionnel »</em>, mais il ne lui demande pas d’argent, il se laisse <em>« doucement entretenir »</em> et ça lui convient.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Un retour dans le passé de Catherine sert de transition vers le récit d’une liaison qui semble d’abord combiner simplement les jeux du désir et la curiosité pour le mode de vie de Gil – où il vit, où il va, ses amis, sa famille… <em>« Catherine mesura combien elle avait changé. Elle était devenue toute sensation ; jamais elle n’avait aussi peu réfléchi et calculé. Il n’y avait plus en elle ni analyse, ni inquiétude, ni méfiance : seulement une disposition permanente à l’étonnement. »</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Convaincue de rester maîtresse de la situation tout en s’abandonnant, elle passe outre les conseils de ses amis sur les limites à respecter et prend de plus en plus de risques. Elle qui se vantait toujours de garder son indépendance, pense à présent connaître une liberté véritable à « <em>dépendre de la satisfaction de Gil »</em>, qui mène le jeu. Aux troubles de la sensualité se mêle chez Catherine le sentiment de pouvoir agir concrètement contre <em>« l’injustice du monde »</em> en se montrant généreuse envers des Brésiliens pauvres.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>On sent que l’histoire tournera bientôt au sordide, les amis de Catherine s’en inquiètent et la mettent en garde. Mais Catherine se sent vraiment amoureuse, au point de se demander si elle rentrera ou non en France à la fin du mois comme prévu. Et cela, malgré la découverte des mensonges de Gil et des voyous qu’il fréquente.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Jean-Christophe Rufin raconte l’histoire de Catherine dans un style changeant : tantôt des phrases simples, descriptives (du beau comme de l’horrible), tantôt de belles réflexions ou des mots rares qui surprennent (<em>« demander l’aman »</em>, <em>« l’hoirie »</em>, …) On se demande jusqu’où ira l’héroïne, l’antihéroïne plutôt, dans l’abandon, dans l’excès, dans la déchéance, au risque de se perdre ou de se brûler. Et c’est pourquoi on lit le récit jusqu’au bout.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>La salamandre</em> se présente comme un roman inspiré par une histoire vraie et par la «<em> rencontre des civilisations »</em>. Il m’a pourtant semblé stéréotypé (femme soumise et mauvais garçon), sans les qualités littéraires de <em>Rouge Brésil</em> ou du <a title="A coeur vaillant (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/11/05/a-coeur-vaillant.html" target="_blank"><em>Grand Cœur</em></a>. Loin de moi l’idée de nier ce côté sombre des rapports humains, mais si beaucoup de lecteurs se disent fascinés par cette passion hors du commun entre Catherine et Gil, j’en suis sortie plutôt agacée par l’image de la femme amoureuse forcément victime, et pire encore, victime consentante.</font></span></p>
Pierre Vallet
http://www.paris14.info/about.html
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè
tag:www.paris14.info,2015-09-15:3055781
2015-09-15T08:58:34+02:00
2015-09-15T08:58:34+02:00
Mémoires d'un fou Dans ce spectacle dont l'adaptation du texte de...
<p class="MsoNormal">Mémoires d'un fou</p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal">Dans ce spectacle dont l'adaptation du texte de Flaubert est de Charlotte Escamez, William Mesguich ne déçoit pas. C'est d'ailleurs la 1<sup>ère</sup> fois qu'il est seul sur scène. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>D'après une mise en scène de Sterenn Guirriec, il interprète un Flaubert qui âgé de 17 ans, a écrit un récit en partie autobiographique. Evoquant son mépris et son aversion envers l'humanité, il oppose sa folie à la bêtise des hommes. Et décrit avec lyrisme et poésie sa 1<sup>ère</sup> passion pour une femme Maria 15 ans. Un amour qui l'a marqué à tout jamais : " Si je vous disais que j'ai aimé d'autres femmes, je mentirais comme un infâme".</p><p class="MsoNormal">Atteint selon les dires d'une exaltation du cerveau voisine de la folie, il s'interroge sur la manière de traduire en pensée ce qu'il ressent. Il se remémore ses années de collège, et déjà son malaise au sein de la société. " Je me vois encore, assis sur les bancs de la classe. Je fus au collège dès l'âge de 10 ans, et j'y contractai de bonne heure une aversion pour les hommes – cette société d'enfants est aussi cruelle pour ses victimes que l'autre petite société, celle des hommes"…</p><p class="MsoNormal">C'est un Flaubert un peu méconnu que nous découvrons là, et William Mesguich le représente plutôt bien. Entouré d'une myriade de feuilles de papier, accompagné par de bons jeux de lumière, il passe par tous les états. Tantôt les yeux exorbités et habité par un ricanement nerveux, tantôt plus nostalgique et rêveur, il joue bien avec la verve de Flaubert. Sa 1<sup>ère</sup> expérience solitaire est une réussite; on le sent enivré et atteint d'un feu jubilatoire qui le dévore. Une belle performance…</p><p class="MsoNormal">Agnès Figueras-Lenattier</p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal">Plus d'infos</p><p class="MsoNormal">Théâtre de Poche Montparnasse<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>73 bd du Montparnasse</p><p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves/> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:DoNotPromoteQF/> <w:LidThemeOther>FR</w:LidThemeOther> <w:LidThemeAsian>JA</w:LidThemeAsian> <w:LidThemeComplexScript>X-NONE</w:LidThemeComplexScript> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> 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Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Touches
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2015-07-07T20:20:00+02:00
2015-07-07T20:20:00+02:00
« Il savait que le souvenir même du piano faussait encore le plan...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3898852915.jpg" target="_blank"><img id="media-172781" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2408058488.jpg" alt="proust,a la recherche du temps perdu,du côté de chez swann,un amour de swann,roman,littérature française,relire la recherche,amour,passion,jalousie,société,musique,culture" /></a>« Il savait que le souvenir même du piano faussait encore le plan dans lequel il voyait les choses de la musique, que le champ ouvert au musicien n’est pas un clavier mesquin de sept notes, mais un clavier incommensurable, encore presque tout entier inconnu, où seulement çà et là, séparées par d’épaisses ténèbres inexplorées, quelques-unes des millions de touches de tendresse, de passion, de courage, de sérénité, qui le composent, chacune aussi différente des autres qu’un univers d’un autre univers, ont été découvertes par quelques grands artistes qui nous rendent le service, en éveillant en nous le correspondant du thème qu’ils ont trouvé, de nous montrer quelle richesse, quelle variété, cache à notre insu cette grande nuit impénétrée et décourageante de notre âme que nous prenons pour du vide et pour du néant. <a title="La petite phrase de la sonate de Vinteuil, extraits (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/la+petite+phrase" target="_blank">Vinteuil </a>avait été l’un de ces musiciens. »</span></span></em></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Marcel Proust,</span></span><em><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="La maladie d'amour (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/06/29/la-maladie-d-amour-1144306.html" target="_blank"> Un amour de Swann </a><br />(A la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, deuxième partie)</span></span></em></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;"><span style="mso-ansi-language: FR-BE;">Photo de Proust, s. d., </span><a title="Source de la photo" href="http://www.lexpress.fr/culture/livre/la-comtesse-greffulhe-muse-secrete-de-proust_1615155.html" target="_blank"><em><span style="mso-ansi-language: FR-BE;">L'Express</span></em></a></span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
La maladie d'amour
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-07-06:3110737
2015-07-06T08:30:00+02:00
2015-07-06T08:30:00+02:00
Charles Swann , dans A la recherche du temps perdu , est un esthète...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Portrait (Proust, ses personnages par André Vincens)" href="http://proust-personnages.fr/?page_id=30" target="_blank" rel="noopener">Charles Swann</a>, dans <a title="Retour à Combray (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/06/16/retour-a-combray-1144005.html" target="_blank" rel="noopener"><em>A la recherche du temps perdu</em></a>, est un esthète aux cheveux roux, aux yeux verts, porté sur les jolies femmes. Ce flirteur invétéré n’hésite pas à se servir de ses relations pour s’en rapprocher, aussi le grand-père du narrateur s’écrie quand il reçoit une lettre de lui : <em>« Voilà Swann qui va demander quelque chose : à la garde ! »</em> </span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/736860700.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-172774" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2077387331.jpg" alt="proust,a la recherche du temps perdu,un amour de swann,roman,littérature française,relire la recherche,amour,passion,jalousie,société,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">Source : <a href="http://www.lemotlachose.com/un-amour-de-swann-a-la-recherche-de-pierre-alechinsky/">http://www.lemotlachose.com/un-amour-de-swann-a-la-recherche-de-pierre-alechinsky/</a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Un amour de Swann</em> peut se lire comme un roman isolé, Proust lui-même y voyait une bonne porte d’entrée dans son œuvre. C’est une des incarnations littéraires les plus inoubliables de la maladie d’amour. Le récit des circonstances dans lesquelles Swann rencontre <a title="Portrait (Proust, ses personnages par André Vincens)" href="http://proust-personnages.fr/?page_id=52" target="_blank" rel="noopener">Odette de Crécy</a>, <em>« demi-mondaine »</em> comme on disait alors pour ce genre de femme entretenue, la revoit, la cherche, l’aime, la soupçonne, la regarde s’éloigner de lui, puis regrette d’avoir gâché des années de sa vie pour une femme qui n’était pas son genre, est un flash-back, un récit dans le récit, un microcosme.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Voire une <a title="Notice Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mise_en_abyme" target="_blank" rel="noopener">mise en abyme </a>: cette liaison se déroule à l’époque de la naissance du narrateur, qui se la fera raconter – <em>« (…) bien des années plus tard, quand je commençai à m’intéresser à son caractère à cause des ressemblances qu’en de tout autres parties il offrait avec le mien (…) »</em> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Au physique, Odette déplaît d’abord à Swann, et la beauté de son corps pourtant <em>« admirablement fait »</em> est gâchée par la mode de l’époque qui donne <em>« à la femme l’air d’être composée de pièces différentes mal emmanchées les unes dans les autres »</em> (formidable description de sa toilette). Tout changera quand il retrouvera ses traits dans la <a title="Extrait (Blog pcsi un autre regard)" href="http://pcsi-unautreregard.over-blog.com/article-5372323.html" target="_blank" rel="noopener">Zephora de Botticelli</a>.</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3435166981.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-172777" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/601029254.jpg" alt="proust,a la recherche du temps perdu,un amour de swann,roman,littérature française,relire la recherche,amour,passion,jalousie,société,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; mso-ansi-language: FR-BE; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR-BE; mso-bidi-language: AR-SA;">Botticelli, <a title="Illustration" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_%C3%89preuves_de_Mo%C3%AFse#/media/File:Botticelli_Scenes_from_the_Life_of_Moses.jpg" target="_blank" rel="noopener"><em>Les Epreuves de Moïse</em></a>, détail, Chapelle Sixtine (de face, Zephora, "la fille de Jethro")</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">La première vedette féminine (l’histoire débute avec elle), c’est <a title="Portrait (Proust, ses personnages par André Vincens)" href="http://proust-personnages.fr/?page_id=1129" target="_blank" rel="noopener">Mme Verdurin </a>et son <em>« noyau »</em> de <em>« fidèles »</em>, ses soirées qui ne ressemblent en rien à celles des <em>« ennuyeux »</em> (les aristocrates à ses yeux de bourgeoise). Elle les anime, du haut de son siège-escabeau suédois <em>« en sapin ciré »</em>, un cadeau, comme férocement résumé ici : <em>« Telle, étourdie par la gaîté des fidèles, ivre de camaraderie, de médisance et d’assentiment, Mme Verdurin, juchée sur son perchoir, pareille à un oiseau dont on eût trempé le colifichet dans du vin chaud, sanglotait d’amabilité. »</em></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Odette, <em>« un amour »</em>, une des seules femmes admises dans son cercle avec l’épouse du Dr Cottard, y introduit Swann après l’avoir harponné, et c’est là qu’il réentend la <a title="La petite phrase de la sonate de Vinteuil, extraits (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/la+petite+phrase" target="_blank" rel="noopener"><em>« phrase musicale »</em></a> de Vinteuil qui va l’envoûter. <em>« Les êtres nous sont d’habitude si indifférents que, quand nous avons mis dans l’un d’eux de telles possibilités de souffrance et de joie pour nous, il nous semble appartenir à un autre univers, il s’entoure de poésie, il fait de notre vie une étendue émouvante où il sera plus ou moins rapproché de nous. »</em> Il y a là de merveilleuses pages sur l’écoute de la musique, l’ivresse auditive.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Relire <em>Un amour de Swann</em>, c’est s’arrêter aux détails sautés la première fois ou bien oubliés, par exemple quand Odette, qui prétend aimer les <em>« antiquités »</em>, déplore que son amant habite dans un hôtel du quai d’Orléans <em>« indigne de lui »</em> et lâche, à propos de la décoration chez une de ses amies où tout est <em>« de l’époque »</em> (laquelle ? impossible pour Odette d’éclairer Swann sur ce point) : <em>« Tu ne voudrais pas qu’elle vécût comme toi au milieu de meubles cassés et de tapis usés ».</em></span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/689053718.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-172779" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/4003644879.jpg" alt="proust,a la recherche du temps perdu,un amour de swann,roman,littérature française,relire la recherche,amour,passion,jalousie,société,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">Livre de Poche 1971, 1988, 2006</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’arrivée du comte de <a title="Portrait (Proust, ses personnages par André Vincens)" href="http://proust-personnages.fr/?page_id=267" target="_blank" rel="noopener">Forcheville </a>chez les Verdurin, qui a l’art de se fondre dans sa coterie contrairement à Swann, marque le tournant de ses relations avec Odette. <em>« L’amour est une maladie, on le sait, ou plutôt, on ne le sait pas assez. Le véritable organe sexuel de Proust, c’est la jalousie. »</em> (Roland Barthes) Swann dissimule sa jalousie, pour ne pas donner à Odette <em>« cette preuve qu’il l’aimait trop, qui, entre deux amants, dispense, à tout jamais, d’aimer assez, celui qui la reçoit. »</em></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Relire, c’est prendre le temps de s’arrêter, page 289 (Pléiade 1984), sur une <em>« musique stercoraire »</em> ; page 292, sur <em>« aller villégiaturer dans des latrines »</em> ; page 304, sur <em>« le chimisme même de son mal ».</em> Sur des effets de style, page 354, où Swann se dit : <em>« On ne connaît pas son bonheur. On n’est jamais aussi malheureux qu’on croit »</em> ; quelques lignes plus loin, <em>« il se dit qu’on ne connaît pas son malheur, qu’on n’est jamais si heureux qu’on croit. »</em> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Et pour finir, sur la silhouette bien croquée de Mme Cottard, croisée par Swann dans l’omnibus, en pleine <em>« tournée de visites « de jours », en grande tenue »</em>, qu’il suit des yeux quand elle en descend, <em>« l’aigrette haute, d’une main relevant sa jupe, de l’autre tenant son <a title="Définition TLF" href="http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?26;s=3960731910;r=2;nat=;sol=3" target="_blank" rel="noopener">en-tout-cas </a>et son porte-cartes dont elle laissait voir le chiffre, laissant baller devant elle son manchon. »</em> De quoi nourrir une amusante leçon de vocabulaire.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: medium; mso-ansi-language: FR-BE;">Relire <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Recherche</em> (2) </span></span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a title="Retour à Combray (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/06/29/retour-a-combray.html" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-family: times new roman,times; mso-ansi-language: FR-BE;"><strong>Relire <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Recherche </em>(1)</strong></span></a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"> </span></p>
TEKOA
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La pressoir mystique
tag:www.iconotekoa.com,2014-11-27:3023338
2014-11-27T20:54:00+01:00
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Devant le regard du Père et la Vierge Marie dont le coeur est transpercé,...
<p style="text-align: center;">Devant le regard du Père et la Vierge Marie dont le coeur est transpercé,</p><p style="text-align: center;">la passion est comparée à un pressoir qui recueille le sang du Christ</p><p style="text-align: center;">Eglise Saint-Martin, Courtrai</p><p style="text-align: center;"><img id="media-830691" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/01/01/1064564971.jpg" alt="CourtraiStMTapisserieRésurrection-7301.jpg" /></p>
mmecrochet
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PASSION FIL SPECIAL TRICOT
tag:mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com,2014-08-25:3276153
2014-08-25T12:25:00+02:00
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Vite , courons dans notre maison de la presse préférée ! Passion fil...
<p style="text-align: center;">Vite , courons dans notre maison de la presse préférée !</p><p style="text-align: center;"><img id="media-425417" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/00/02/640702648.jpg" alt="passion, fil , tricot, special, septembre, snood, kokeshi," /></p><p style="text-align: center;">Passion fil sort un spécial TRICOT !</p><p style="text-align: center;">Je vous mets un extrait de la newsletter , reçue ce matin même !</p><p style="margin: 0px 0px 7px; font: 11px Helvetica; color: #363c8d;"><span style="letter-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: medium;">Un snood et ses mitaines assorties, un châle en laine changeante, un pull avec une frise en jacquard ou un autre aux torsades jaune d’or, une écharpe capuche style tricot irlandais et un sac très pratique : voilà les modèles que vous pourrez réaliser pour vous ou vos adolescentes. Si vous avez des bébés dans votre entourage, il est probable que vous craquerez aussi sur l’adorable petite brassière unisexe . Côté décoration, oserez-vous tricoter la grande kokeshi très originale ? Nous vous y encourageons !</span></span></p><p style="margin: 0px 0px 7px; font: 11px Helvetica; color: #363c8d; text-align: center;"><span style="letter-spacing: 0px; color: #000000;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: medium;">Miam, miam, ça me parle bien tout ça et vous ?</span></span></p><p style="margin: 0px 0px 7px; font: 11px Helvetica; color: #363c8d;"> </p>
Tania
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Cette voix
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-07-12:3110532
2014-07-12T08:30:00+02:00
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« La seule chose que je vous demande c’est d’accepter une...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1991613841.jpg" target="_blank"><img id="media-158619" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3084033342.jpg" alt="GGM L'amour (poche).jpg" /></a>« La seule chose que je vous demande c’est d’accepter une lettre », lui dit-il.<br /> Ce n’était pas la voix que Fermina Daza attendait : elle était nette et révélait une maîtrise qui n’avait rien à voir avec la langueur des manières. Sans lever les yeux de l’ouvrage, elle répondit : « Je ne peux l’accepter sans la permission de mon père. » Florentino Ariza trembla d’émotion en entendant la chaleur de cette voix dont le timbre étouffé resterait gravé dans sa mémoire jusqu’à la fin de sa vie. Mais il tint bon et répliqua sans plus attendre : « Obtenez-la. » Puis il adoucit son ordre d’une supplique : « C’est une question de vie ou de mort. » Fermina Daza ne le regarda pas, elle n’interrompit pas sa broderie, mais sa décision entrebâilla une porte, par où pouvait passer le monde entier.<br /> « Revenez tous les après-midi, lui dit-elle, et attendez que je change de chaise. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 18.399999618530273px;">Gabriel García Márquez,</span> <a title="L'amour aux Caraïbes (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/07/07/amour-aux-caraibes-1132406.html" target="_blank"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 115%;">L’amour aux temps du choléra</em></a></span></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: medium;"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 115%;">* * *</em></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Dès lundi, une pause en photos :<br /></span><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">elles vous inspireront peut-être ? </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Un souvenir, une histoire, un mot - <br />libre à vous si l'envie vous en vient, <br />de commenter l'une ou l'autre.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Bel été<br />&<br />à bientôt.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Tania.</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
TEKOA
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”Et il se fit des ténèbres sur toute la terre”
tag:www.iconotekoa.com,2014-05-27:3006642
2014-05-27T21:39:36+02:00
2014-05-27T21:39:36+02:00
Détail de la crucifixion. Eglise Sainte-Marie-Madeleine, La Madeleine...
<p style="text-align: center;">Détail de la crucifixion.</p><p style="text-align: center;">Eglise Sainte-Marie-Madeleine, La Madeleine (Nord)</p><p style="text-align: center;"><img id="media-803715" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/01/01/2853315429.jpg" alt="LaMadSteMadMaincrucifiée-1714.jpg" /></p>
mmecrochet
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PASSION CADRE n°12 est en kiosque !
tag:mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com,2014-05-25:3276136
2014-05-25T10:12:53+02:00
2014-05-25T10:12:53+02:00
Passion cadres 12 nouvelle formule prend sa vitesse de...
<p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Helvetica,sans-serif;"><span><span class="Apple-style-span" style="color: #771c3e; font-size: x-large;">Passion cadres 12 </span><span class="Apple-style-span" style="font-size: 12px; color: #6f7518;">nouvelle formule</span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Helvetica,sans-serif;"><span><span class="Apple-style-span" style="font-size: 12px; color: #6f7518;"> prend sa vitesse de croisière avec ses 16 pages de plus </span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Helvetica,sans-serif;"><span><span class="Apple-style-span" style="font-size: 12px; color: #6f7518;">et ses modèles d’encadrement et de cartonnage ! </span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Helvetica,sans-serif;"><span><span class="Apple-style-span" style="font-size: 12px; color: #6f7518;">Foncez chez votre marchand de journaux préféré !</span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-417071" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/00/01/678880854.jpg" alt="cadre, cartonnage, diy, passion," /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; color: #6f7518; font-size: 12px; text-align: center;"><span style="font-family: Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Ce numéro vous propose des créations</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; color: #6f7518; font-size: 12px; text-align: center;"><span style="font-family: Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> à la fois techniques et ludiques, toujours décoratives</span></span></p>
Pierre Vallet
http://www.paris14.info/about.html
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè
tag:www.paris14.info,2014-05-15:3005128
2014-05-15T10:47:24+02:00
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Une citation en accord avec Annie Ernaux auteur de « Passion simple », et détentrice en 1984 du prix Renaudot pour son livre « La place ».</p><p class="MsoNormal">Ce spectacle intelligemment mis en scène par Jeanne Champagne, et joliment interprété par Annie Matheron, nous plonge au cœur d’une passion où toutes les actions de l’héroïne sont en lien avec A l’homme qu’elle aime. Les petits plaisirs de la vie quotidienne lui importent peu, et elle n’a pas d’autre avenir que le prochain coup de fil, ou la future rencontre. Elle en arrive même à éviter l’aspirateur ou le sèche-cheveux, afin de ne pas louper un appel de son amoureux.. L’absence de l’être aimé est ici sublimé, et décuple le désir. Jusqu’à selon les propres termes de l’héroïne, faire l’amour à en tituber de fatigue, et aspirer au désoeuvrement total.</p><p class="MsoNormal">Marie Matheron, blonde, cheveux mi-longs, robe noire, est sensuelle à souhait. Son corps gracieux, et sa belle voix grave s’harmonisent agréablement. Et laissent filtrer sur scène l’anesthésie physique et mentale que lui procure cet amour obsessionnel. Ses sensations à la fois teintées d’extase et de souffrance sont finement analysées. La force de cette passion est là, bien présente, et l’on est complètement happé par le jeu de la comédienne et les mots de l’auteur. Une vraie jubilation pour le spectateur..</p><p class="MsoNormal">Agnès Figueras-Lenattier</p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal">Plus d’infos</p><p class="MsoNormal">Théâtre du Lucernaire 53 rue Notre-Dame-des-Champs</p><p class="MsoNormal">Métro : Vavin, Notre-Dame
Thierry
http://indisciplineintellectuelle.blogspirit.com/about.html
Pâques
tag:indisciplineintellectuelle.blogspirit.com,2014-04-20:3002450
2014-04-20T00:33:00+02:00
2014-04-20T00:33:00+02:00
Je suis de culture chrétienne et catholique et, s’il...
<p> </p><p> </p><p>Je suis de culture chrétienne et catholique et, s’il m’arrive de porter un regard sans concession sur l’Eglise et les détournements qu’a subis la parole du Christ au cours de l’Histoire, je ne récuse pas mon appartenance. Comme l’a résumé Frédéric Lenoir, l’Eglise a la terrible mission de transmettre un message qui la condamne. Mais elle le transmet, ce message, et on ne peut pas la réduire à ses errements. Au fur et à mesure que passent les années, je m’éloigne des révoltes faciles pour m’approcher le plus près possible du trésor dont elle assure le passage de siècle en siècle et je trouve un relent nauséabond à ceux qui se font une gloriole sans gloire à s’efforcer sans relâche de le souiller.</p><p> </p><p>On peut penser ce que l’on veut de la Passion du Christ: mythe, récit édifiant, vérité factuelle, allégorie… Ce n’est pas moi qui me mêlerai de promouvoir une interprétation ou une autre. A chacun, en son âme et conscience, selon l’intelligence qu’il a des choses et de lui-même, de choisir. Sans essayer de convaincre qui que ce soit, qu’il me soit simplement permis de dire ma conviction que les faits relatés par les Evangiles sont de l’ordre de la vérité historique. Pour moi, a minima, il y a bien eu un homme qui s’appelait Jésus, qui a prêché un message de désintéressement et d’amour et qui, du fait d’une confusion entre sa popularité et les ambitions terrestre qu’on lui a prêtées, a été victime d’un complot politique et exécuté de la façon la plus abjecte qui soit, celle que l’on réservait aux voleurs, afin que même sa mémoire soit un objet de répulsion. Le résultat, nous le connaissons. Paradoxe indéniable, cette mort honteuse n’a fait qu’exalter le message. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».</p><p> </p><p>Ce qu’en cette période pascale je voudrais partager avec vous - et chacun en fera ce qu’il voudra - c’est l’idée que la Passion du Christ se présente comme un miroir de l’humanité, le reflet des potentialités contradictoires qui nous habitent, une scène où se joue le drame sans fin de notre fidélité au meilleur de nous-mêmes et de nos dérives. Les psychanalystes nous disent que tous les personnages de nos rêves sont des fragments de nous-mêmes. Les personnages de la Passion, quand on la relit dans cette perspective, jettent un lumière crue sur nos grandeurs possibles et sur les abîmes intérieurs qui nous menacent. </p><p> </p><p>Considérons que tout commence au Mont des Oliviers, pendant la Cène. Celui qui joue un rôle clé, le méchant suprême dont l’ignominie transcendante semble blanchir tous les autres acteurs du drame, est Judas. Ce Judas dont le jeune Bernanos avait tellement pitié qu’en cachette il faisait brûler des cierges pour le repos de son âme. Ce Judas, déçu par Jésus dont il attendait des ambitions plus mondaines - le retour de la royauté terrestre d’Israel - n’en a été que plus facilement accessible à la tentation d’une trahison rémunérée. Retenons cela: même le traître le plus infâme recherche la bonne conscience. Même celui qui se sait servir un mauvais maître s’efforce d’y voir une noblesse, d’y trouver une légitimité. Peut-être Judas s’était-il persuadé d’avoir été trahi ou à tout le moins abusé par Jésus, et, en le livrant, de servir une meilleure cause ? D’un tel point de vue, cette histoire n’est-elle pas marquée, au vrai, du sceau de la banalité ? Qui n’a jamais cherché - et trouvé - dans certaines circonstances qu’on espère moins tragiques des accommodements avec sa conscience ? Qui d’entre nous, aujourd’hui, se pose vraiment des questions sur les conséquences du métier qu’il exerce pour gagner sa vie, sur les effets sociaux, écologiques ou moraux de l’entreprise qu’il sert, de la consommation dont il se délecte ? Mais tout le monde a aussi déjà entendu ces vieux cyniques rassurants, ceux qui ont compté les deniers: « Vous savez, jeune homme, votre point de vue est simpliste. La vie n’est pas ce que vous croyez. Il faut être réaliste. » Ah! le réalisme! Que de crimes on aura commis en son nom!</p><p> </p><p>Revenons au Mont des Oliviers quand, à la demande des notables, les soldats viennent arrêter Jésus. Nous avons là des protagonistes que nous connaissons bien. A cette époque comme à la nôtre, trop souvent, les interventions des politiques incarnent la volonté d’un groupe de privilégiés que ce monde qui leur confère pouvoir et avantages ne change pas de valeurs. Voyez-vous ce que cela a toujours d’actuel aujourd’hui ? Voyez-vous le danger que représenterait une autre société pour ceux qui tirent leur fortune de notre consommation incontrôlée et de l’appétit qu’ils partagent avec nous de l’enrichissement facile ?</p><p> </p><p>Aux ordres des politiques sont les gens d’armes, ceux pour qui la valeur cardinale est l’obéissance. Comme le rappelle, en un autre passage de l’Evangile, le brave centurion dont la petite fille se meurt: ils ont été formés à cela. Peu importe, donc, la cause, ses tenants et ses aboutissants: on n’est pas là pour se poser des questions, on est là pour obéir aux ordres. Alors, on appréhende le fauteur de troubles désigné par les maîtres et on l’embarque. En d’autres temps plus récents, ce sera la police de Vichy qui rafle des enfants, et ce seront des trains remplis de malheureux qu’on mène à l’abattoir, qu’on laissera passer. « Moi, on me paye pour manoeuvrer les aiguillages. » Dans « Les raisins de la colère », on a un autre écho de ces êtres qui, sous le boisseau des règles et de la discipline, étouffent la conscience qu’ils pourraient avoir de leur responsabilité humaine. C’est quand le contre-maître vient raser la ferme afin d’interdire à la famille ruinée toute velléité d’y rester ou d’y revenir. Mais, dites-moi, avant d’anathématiser ce genre de méchants, sommes-nous sûrs de ne pas en héberger un chez nous ? Sommes-nous sûrs de n’être pas de ceux pour qui le pouvoir mérite le respect par définition ou que la simple idée de désobéir à l’autorité plonge dans des angoisses ? C’est tout ce qu’il y a de plus humain, c’est même inscrit en nous comme le désir sexuel ou l’attrait pour la viande et le sucre. Pour autant, n’est-ce pas une de ces pentes dont il faut se méfier ?</p><p> </p><p>Parmi les acteurs de la Passion, il n’y a pas que des êtres de compromission, il y a aussi des figures valeureuses. Parmi les amis de l’homme qu’en cette nuit terrible la soldatesque vient appréhender, il en est un qui s’émeut. Il dégaine son épée et, dans son désarroi - geste dérisoire ou maladroit - tranche l’oreille d’un des pandores. Nous connaissons, dans certaines situations, les effets de ce zèle émotif mais inapproprié qui s’empare de nous. Jésus qui, pendant que ses compagnons s’étaient endormis, a vu venir à lui la coupe de douleur et, pour rester fidèle à ce qu’il a enseigné, l’a déjà acceptée, recolle la malheureuse oreille: « Celui qui tue par l’épée périra par l’épée ». C’est que, dans son émotion bien compréhensible, l’ami, lui, a oublié cet enseignement, un enseignement de non-violence sans concession. Pour le défendre, il trahissait son Maître! A l'intention de ceux qui se gausseraient d’une lecture littérale de ce passage, il est peut-être bon de préciser que Jésus parle de la mort que l’on donne comme un poison qui entre dans l’âme, non de la mort physique dont nous avons tous les jours l’exemple qu’elle ne revient pas systématiquement sur ses auteurs. Il s’agit, en vérité, de nous garder nous-mêmes d’une colère destructrice qui nous paraîtrait sainte et qui ne serait que la transmutation de notre peur, de notre haine ou de notre humiliation, voire le glissement vers la jouissance d’une violence que semblerait légitimer une cause supérieure.</p><p> </p><p>Là-dessus, nous avons la séquence du triple reniement de Pierre. Au delà de la confrontation avec l’autorité ou avec ceux qui, d’un mot trop vite dit et trop haut, peuvent nous envoyer au cauchemar, ce qui est à l’oeuvre là est le sentiment perturbant de se retrouver tout d’un coup en marge de la communauté. Et Pierre, bien qu’averti par Jésus - « Avant que le coq ne chante, tu m’auras renié trois fois » - va se dérober devant le regard inquisiteur et suspicieux d’une femme: « Dis donc, toi, tu faisais partie de ceux qui le suivaient! » Et lui de répondre: « Je ne connais pas cet homme ». Il est facile de se transporter dans une histoire qui appartient au passé et de se dire qu’on y aurait tenu le beau rôle. Que, par exemple, pendant la Seconde guerre mondiale, on aurait été du côté de la Résistance. Pour autant, en ce qui me concerne, je m’abstiens de toute opinion péremptoire. Sans parler d’un aveuglement de bonne foi - Maurice Couve de Murville ne fut-il pas ministre de Pétain avant de rallier, en 1943, la France libre ? - savoir de quel côté est le bien ne donne pas forcément le courage de se mettre totalement à son service. La menace de la lâcheté pèse sur nous en permanence. En chacun de nous, le Pierre de la nuit de la Passion est toujours là. Mais est là aussi le Pierre qui, à l’ultime moment, ne faillira pas. </p><p> </p><p>Après, reviennent en scène les politiques qu’il est facile d’accabler mais qui sont eux aussi un de nos reflets. A l’instar du préfet de Rome, n’avons-nous jamais choisi, au cours de notre vie, de notre carrière, de notre vie publique ou familiale, à un degré sans doute moindre, de nous laver les mains devant une affaire par trop ennuyeuse ? Après tout, nous concerne-t-elle vraiment ? Chacun n’est-il pas responsable de lui-même, y compris des ennuis dans lesquels il s’est mis ? Sur les « Douze hommes en colère » de Sidney Lumet, n’est-ce pas la tentation initiale d’onze jurés pour qui, d’entrée de jeu, la cause est entendue et le gamin - une racaille, vous pensez! - coupable ? </p><p> </p><p>Là-dessus arrivent les heures terribles, celles des cruautés et des humiliations. « Dès qu’un homme est tombé, tout le monde est dessus » a écrit, je crois, Claudel. Quelle jouissance que d’en rajouter! Car les bourreaux ne se contentent pas d’exécuter les ordres. Ils se déchaînent d’autant plus que la victime a l’air d’être un simple d’esprit, un ahuri qui s’est pris pour quelqu’un. Pilate, à qui il a paru inoffensif, a ordonné le fouet, pensant que cette punition désarmerait l’ire de ses persécuteurs, mais les bourreaux y ajoutent la dérision avec la couronne d’épine, le manteau écarlate et le sceptre de roseaux. Alors, oui, ces gens-là sont affreux, mais sans aller jusqu’à pareilles extrémités, ne nous est-il jamais arrivé, quand nous n’étions que des enfants, de rajouter un rire veule à celui que suscitait dans la classe l’ironie d’un enseignant à l’égard d’un élève un peu niais ? Plus tard, n’avons-nous jamais eu la tentation sournoise de hurler avec les loups ? La Passion du Christ est un miroir grossissant de ce qui est en nous, fût-ce seulement à l’état de germe ou de menace.</p><p> </p><p>La montée au calvaire de l’homme épuisé par une nuit de tortures révèlera le pire et le meilleur de l’humain. Il y aura les quolibets de ceux qui attendaient un messie terrestre et que Jésus a déçus, et l’ironie de ceux qu’il a inquiétés par l’affirmation d’une morale anarchiste, supérieure en clair au pouvoir et à l’argent. Il y aura, heureusement, bravant la soldatesque qui les rabroue, des gestes de tendresse et de soutien. Véronique qui essuie le visage où se mêle la sueur et le sang, Simon de Cyrène qui aide le malheureux à porter le bois de son supplice. Il y aura aussi, sur la croix, les deux attitudes extrêmes de ceux qui souffrent: l’aveuglement de la rancoeur et la lucidité de la conscience. </p><p> </p><p>Tous ces personnages sont en nous, au moins en l’état d’immanence, révélés ou enfouis selon notre histoire, les circonstances et les épreuves que nous rencontrons. Le bon larron comme le mauvais. Le soldat trop discipliné comme le compagnon trop impétueux. Le politique cauteleux, attaché au monde tel qu’il est et le révolté qui peut pervertir son idéal par les moyens qu’il utilise. Judas qui se donne bonne conscience mais que rattrape finalement la mauvaise. Pierre qui renie trois fois et Pierre qui, à la fin, ira jusqu’au bout. Le veule domestique de l’autorité et l’ami qui glisse son épaule sous le bois de la croix aux côtés de l’ami condamné. Tous ces personnages sont en nous et prenons garde d’oublier celui de Jésus. Il représente notre potentialité d’être celui qui ne se raconte pas d’histoires complaisantes, qui ne trahit pas, ne hait pas, ne dévie pas. Celui qui, de quelque manière qu’on veuille l’entendre, triomphe de la mort. </p><p> </p><p>Je vous souhaite de joyeuses Pâques! </p>
Pucemuce
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Passion
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2014-04-17T15:13:00+02:00
2014-04-17T15:13:00+02:00
Un cachot, pas une fenêtre. Quelques bougies au sol en demi-cercle. Le...
<p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Un cachot, pas une fenêtre.</span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Quelques bougies au sol en demi-cercle.</span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Le dénuement. Le dénouement.</span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Il y a comme un point d'interrogation dans l'air, l'attente.</span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Soudain, il me tient dans ses bras. Ou peut-être est-ce moi qui le serre.</span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Un homme plus grand que moi, mais à peine. Les cheveux mi-longs, bruns, le visage beau.</span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Ce n'est pas cela qui compte, un souffle à mon oreille.</span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Non. Ce qui frappe mon corps, c'est cette étreinte, son étreinte. </span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Il me prend dans ses bras, ne fait qu'un avec moi, m'envahit.</span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Un total abandon, une osmose de douceur, la sérénité d'un vol d'oiseau.</span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Joie ? Paradis ? Amour ? Que sais-je ?</span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Jamais je ne me suis sentie aussi bien.</span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Mais bientôt, ce n'est plus lui, mais moi qui le porte. </span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Il se transforme. La métamorphose. </span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">L'homme devient une Croix. </span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Me voilà seule, avec Ma croix.</span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Seule avec ce vide si plein quelques secondes auparavant.</span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Je ne sais plus où je pars.</span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: x-small;">@Copyright Marion Duchêne</span></p><p> </p>
TEKOA
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Pont Saint-Ange, Rome
tag:www.iconotekoa.com,2014-04-15:3001925
2014-04-15T11:00:53+02:00
2014-04-15T11:00:53+02:00
Le pont est orné d'anges qui porte chacun un instrument de la Passion du...
<p style="text-align: center;">Le pont est orné d'anges qui porte chacun un instrument de la Passion du Christ.</p><p style="text-align: center;">A gauche, le château Saint-Ange construit sur le mausolée d'Adrien.</p><p style="text-align: center;">Il est surmonté de la statue de Saint-Michel</p><p style="text-align: center;"><img id="media-795489" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/00/02/3566924370.jpg" alt="RoPontStsAnges-4151.jpg" /></p>
mmecrochet
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Passion Fil Cartonnage & Broderie n° 10 est en kiosque !
tag:mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com,2014-01-27:3276120
2014-01-27T07:49:03+01:00
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Le dernier passion fil est en kiosque et nous y retrouvons, entre...
<p style="line-height: 14px; font-style: normal; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none;" lang="fr-FR" align="left"><span style="font-family: Helvetica,sans-serif;"><span><span style="color: #d15efa; font-size: xx-large;">Le dernier passion fil est en kiosque </span></span></span></p><p style="line-height: 14px; font-style: normal; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none;" lang="fr-FR" align="left"><span style="font-family: Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small; color: #573406;"><span style="color: #000000;">et nous y retrouvons, entre autres créatrices, <a href="http://lapetiteboutiquedesgourmandises.blogs.marieclaireidees.com/"> Catherine Martini</a> de la petite boutique des gourmandises.</span></span></span></p><p style="line-height: 14px; font-style: normal; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none;" lang="fr-FR" align="left"><span style="font-family: Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small; color: #573406;">Des cartonnages brodés enthousiasmants avec huit modèles séduisants et originaux ; des sourires dans les reportages sur deux créatrices très agréables, des bonnes idées, mais également toutes vos rubriques habituelles (actualités, shopping, librairie, web…).</span></span></p><p style="line-height: 14px; font-style: normal; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none;" lang="fr-FR" align="left"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-403274" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/02/02/3564593447.jpeg" alt="crochet, passion, hors, serie, reportage, interview, catherine , martinie, boutique, gourmandises, cartonnage, broderie " /></p><p style="line-height: 14px; font-style: normal; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none;" lang="fr-FR" align="left"> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="line-height: 14px; font-style: normal; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none;" lang="fr-FR" align="left"><span class="Apple-style-span" style="color: #573406;"><span style="font-family: Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Vous pour retrouver également les résultats du concours « Les boîtes romantiques » ainsi que le thème du prochain défi « Cartonnages pour la cuisine » . Vite , foncez chez votre marchand de journaux préféré ! <br /></span></span></span></p>
Pierre Vallet
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Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè
tag:www.paris14.info,2014-01-08:2990641
2014-01-08T10:42:25+01:00
2014-01-08T10:42:25+01:00
Lettre d’une inconnue d’après Stefan Zweig Stefan Zweig né à Vienne...
<p class="MsoNormal">Lettre d’une inconnue d’après Stefan Zweig</p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal">Stefan Zweig né à Vienne en 1881 et infatigable voyageur est décédé en 1942 à Rio de Janeiro. Il s’est empoisonné en compagnie de sa seconde femme Elisabeth, une jeune secrétaire épousée en Angleterre. Il a écrit de nombreuses et magnifiques nouvelles, et dans ce spectacle voici sa « Lettre d’une inconnue », mise en scène par William Malatrat qui joue également le rôle de l'écrivain. Et c’est une création intéressante avec une « inconnue » pleine de passion qui traduit bien son amour pour cet écrivain qu’elle a connu à 13 ans. Il en avait alors 25, et tout de suite elle a été séduite par cet homme dont les nombreuses et riches relations la faisaient rêver. C’était aussi un séducteur impénitent qui ramenait beaucoup de femmes chez lui..</p><p class="MsoNormal">Elle eut le cœur brisé le jour où sa mère lui annonça son remariage et le fait qu’elles allaient devoir déménager.. Mais plus tard n’y tenant plus, elle retourna à Vienne pour revoir cet homme. Ils se connurent intimement pendant quelques jours, et devant partir en voyage, il lui promit de la rappeler à son retour. Mais plus de nouvelles… Elle aura l’occasion de le rencontrer à nouveau quelque temps plus tard, mais il ne la reconnaîtra pas. Elle se retrouvera enceinte, mais l’enfant ne survivra pas.. Et c’est à travers une lettre très touchante qu’elle lui confie son histoire.</p><p class="MsoNormal">La jeune Victoria Michaut nous tient en haleine du début à la fin. C’est un peu comme si elle se livrait à une psychothérapie sur scène, et qu’elle se libérait d’un poids grâce à cette confession. Elle est exaltée, émouvante, et s’émerveille avec brio de ce qu’elle peut ressentir. Ses yeux sont pleins d’une expression presque enfantine, et l’on devine toute l’importance qu’a eu cet homme dans sa vie. Et à la fois le bonheur et la souffrance qu’il lui a procuré..</p><p class="MsoNormal">Une superbe nouvelle à lire, et bien mise en valeur au sein de ce petit théâtre intime qu’est le Guichet Montparnasse.</p><p class="MsoNormal">Agnès Figueras-Lenattier </p><p class="MsoNormal">Plus d’infos :</p><p class="MsoNormal">Guichet Montparnasse 15 avenue du Maine</p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Cambria; mso-fareast-font-family: 'MS 明朝'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Métro : Montparnasse bienvenue, Edgar Quinet</span><!--EndFragment--></p>
Tania
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Au secours
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-11-26:3110401
2013-11-26T20:20:00+01:00
2013-11-26T20:20:00+01:00
« Seul un être humain peut venir au secours de son...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3662670759.jpg" target="_blank"><img id="media-150979" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/282351472.jpg" alt="márai,sándor,la soeur,roman,littérature hongroise,musique,amour,passion,maladie,douleur,culture" /></a></span></em></p><p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><br /></span></em></p><p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Seul un être humain peut venir au secours de son semblable. Seul un homme peut donner de la force à un autre qui est dans le malheur. Ça, je l’ai appris, dit-il avec une passion singulière, la voix rauque. Et ce n’est pas à l’université que je l’ai appris, mais ici, parmi les malades, parmi les milliers de malades. Ce n’est pas vrai qu’il n’y ait aucun secours possible. Mais il faut trouver l’être qui va nous aider quand nous sommes seuls et que nous ne voulons plus vivre. »</span></em><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-size: medium;">Sándor Márai,</span><a title="Márai, ô ma Douleur" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/11/20/marai-o-ma-douleur-1120002.html?c" target="_blank"><em><span style="font-size: medium;"> La soeur</span></em></a></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em><span style="font-size: medium;"><br /></span></em></span></p>
Tania
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Márai, ô ma Douleur
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-11-25:3110400
2013-11-25T08:31:00+01:00
2013-11-25T08:31:00+01:00
Quand j’ouvre un roman de Sándor Márai , chaque fois, la voix de son...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Quand j’ouvre un roman de <a title="Billets précédents sur Márai (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/m%C3%A1rai" target="_blank">Sándor Márai</a>, chaque fois, la voix de son narrateur me captive. <em>La sœur</em> (<a title="Blog consacré à Márai par Vati" href="http://sandor-marai.blogspot.be/" target="_blank">traduit du hongrois</a> par Catherine Fay) commence ainsi : <em>« Je vais tenter de consigner ici tout ce que j’ai vécu en ce Noël singulier... »</em> Le quatrième Noël de la Deuxième Guerre mondiale, dans une petite station thermale désertée où un écrivain réside pour une semaine dans une auberge bon marché, celui-ci découvre étonné que son voisin de palier n’est autre que <em>« Z., le fameux Z., le grand musicien, encore célébré quelques années auparavant, dans les salles de concert des grandes capitales, par un public international. Devant un homme qui n’est plus que l’ombre de lui-même, mais très calme et discret, il ne voudrait pas <em>« troubler l’équilibre de son âme par une compassion malvenue ».</em></em></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1028987775.jpg" target="_blank"><img id="media-150965" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1119278358.jpg" alt="márai,sándor,la soeur,roman,littérature hongroise,musique,amour,passion,maladie,douleur,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Enrico Brandani (1914-1979),<em> La chorale</em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Au lieu de profiter d’un décor de montagne féerique, les pensionnaires sont confinés à l’intérieur par une pluie glacée qui provoque des avalanches. Seul un petit cheval apporte chaque jour le courrier et des vivres. </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Dans cette arche, nous étions sept bipèdes à attendre la fin de la pluie et l’émergence du soleil ».</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Au bout de trois jours, on trompe l’ennui comme on peut, on s’observe. Le couple de la seule chambre avec balcon intrigue, l’homme et la femme ne descendant jamais ensemble dans la pièce commune : une femme </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« plus toute jeune, fragile, à l’aspect maladif »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, un homme </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« chauve, légèrement empâté, au regard triste et soucieux ».</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Ils se succèdent pour écouter la radio, attentifs surtout à </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« la chronique ordinaire des accidents, des disparitions, des morts. »</em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">La veille de Noël, sceptiques devant la promesse de l’aubergiste d’un beau Noël blanc malgré tout, les vacanciers s’efforcent de faire bonne figure : on décore le sapin, on trinque, on parle. Seuls le couple et Z. sont restés dans leur chambre, et personne d’autre que l’écrivain n’a reconnu le musicien que chacun trouve <em>« très distingué »</em>, bien qu</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">il quitte la salle chaque fois que la radio diffuse de la musique de danse ou des chansonnettes. Respectant l’incognito de Z., déjà là depuis deux mois, l</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">écrivain s’interroge sur son retrait inexpliqué des scènes de concert.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2849539236.jpg" target="_blank"><img id="media-150966" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/831770403.jpg" alt="márai,sándor,la soeur,roman,littérature hongroise,musique,amour,passion,maladie,douleur,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Un drame, le jour de Noël, met fin à cette drôle d’attente, et soudain, comme promis, le temps change, la neige arrive, puis le soleil. Le pianiste semble à présent prêt à s’épancher auprès de celui qui l’a reconnu – ils se sont quelquefois croisés dans le monde avant de se rencontrer ici sur un chemin de promenade : «</span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Chaque être humain est obligé de porter la passion sur lui comme une croix ».</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Quand l’écrivain s’inquiète de son retour sur scène, il lui confie ce qui a modifié son destin : deux doigts paralysés à la suite d’une maladie.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/751456162.jpg" target="_blank"><img id="media-150967" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/4009927211.jpg" alt="márai,sándor,la soeur,roman,littérature hongroise,musique,amour,passion,maladie,douleur,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Huit mois plus tard, le journal annonce la mort de Z. dans une ville d’eaux suisse. Quelques semaines après, l’écrivain reçoit une enveloppe épaisse par la poste. L’ambassade de Suisse lui transmet un manuscrit du pianiste hongrois, </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« selon la volonté du défunt ».</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Au tiers du livre, le narrateur cède la place à Z. </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Quand une voix s’exprime à partir de l’autre rivage sur des questions de vie et de mort, sur les grandes émotions qui animent les êtres, tels la croyance, l’amour et la passion, ceux qui sont encore sur cette rive ne savent pas répondre. Ils se taisent et écoutent. »</em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1481259732.jpg" target="_blank"><img id="media-150968" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/166878767.jpg" alt="márai,sándor,la soeur,roman,littérature hongroise,musique,amour,passion,maladie,douleur,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="« La Soeur", de Sandor Marai : la douleur, rédemptrice », par Jean Soublin (Le Monde, 10/11/2011)" href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/11/10/la-soeur-de-sandor-marai_1601740_3260.html" target="_blank">Sándor Márai</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> réussit pleinement à installer en nous cette écoute, pour peu que nous acceptions d’entrer dans les </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Lecture de Manon Birster (Les Lettres françaises)" href="http://www.les-lettres-francaises.fr/2012/04/sandor-marai-souvenirs-de-lautre-rive/" target="_blank">abîmes intérieurs</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">. Le récit du pianiste est une histoire d’amour et de musique brisée par la maladie qui l’a frappé brutalement lors d’un séjour à Florence, pour un concert à l’invitation du gouvernement italien. Son dernier concert. Ensuite, c’est la longue traversée de cette </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Sándor Márai au faîte de son art ÉRIC DE BELLEFROID (La Libre, 31/10/2011)" href="http://www.lalibre.be/culture/livres/sandor-marai-au-faite-de-son-art-51b8ddc5e4b0de6db9c3e3c0" target="_blank">maladie</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> qui l’entraîne aux confins de la vie et de la mort. </span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 115%;"><em><a title="Le poème de Baudelaire" href="http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_baudelaire/recueillement.html" target="_blank">« Sois sage, ô ma Douleur,</a> et tiens-toi plus tranquille. / Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici… »</em> A l’hôpital où on le traite avec grand soin, et son corps et son âme seront sondés par un professeur courtois et son assistant quelque peu chamane, avec l’assistance de quatre <em>« entremetteuses angéliques »</em>, les sœurs infirmières : Dolorissa, Cherubina, Carissima et Matutina. <em>« <a title="Choix de couverture (Blog des mardis hongrois de Paris)" href="http://mardishongrois.blogspot.be/2011/10/mais-qui-est-donc-vraiment-la-soeur-de.html" target="_blank">« La Sœur »</a> de Sándor Márai réunit dans un étonnant dialogue un musicien et la douleur aiguë qui le foudroie »</em>, résume très bien Lisbeth Koutchoumoff dans sa <a title="« « La Sœur » de Sándor Márai réunit dans un étonnant dialogue un musicien et la douleur aiguë qui le foudroie », par Lisbeth Koutchoumoff (Le Temps, 17/12/2011)" href="http://www.letemps.ch/Page/Uuid/8f624d22-280c-11e1-af47-532cfd8300b7%7C0#.UozwsMRLMuE" target="_blank">critique du <em>Temps</em>.</a></span></p>
mmecrochet
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MME CROCHET DANS LE HORS SERIE PASSION CROCHET !!
tag:mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com,2013-09-20:3276102
2013-09-20T11:05:00+02:00
2013-09-20T11:05:00+02:00
Toinette Clément la rédactrice en chef des magazines Passion m'a contactée...
<p style="text-align: center;">Toinette Clément la rédactrice en chef des magazines Passion</p><p style="text-align: center;">m'a contactée cet été pour faire un reportage sur Mme Crochet la femme du Capitaine !!</p><p style="text-align: center;"><img id="media-384119" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/01/02/3666574671.jpg" alt="crochet, passion, hors, serie, reportage, interview, mme, femme, capitaine, blog, " /></p><p style="text-align: center;">Et voilà ! Le magazine est en kiosque (ci dessus la couverture)</p><p style="text-align: center;">Rhôô , je suis trop trop fière !</p><p style="text-align: center;">Il présente également d'autres créatrices <a href="http://bernadette_baldelli.eklablog.com/">Bernadette Baldelli</a>, <a href="http://henryethenriette.com/">Aurelia Henry</a> et <a href="http://macoza.canalblog.com/">C.Zarola</a>)</p><p style="text-align: center;">Alors foncez vite chez votre marchand de journaux préféré</p><p style="text-align: center;">Vous pouvez également lire le reportage <a id="media-384120" href="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/02/02/3909932345.pdf">ici</a></p>
ElGreco
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200 pays visités et après ?
tag:rachedelgreco.blogspirit.com,2013-08-14:2974659
2013-08-14T11:34:00+02:00
2013-08-14T11:34:00+02:00
Je dirais surtout... Et avant? Merci à mon Dieu sur terre, à...
<p class="MsoNoSpacing" style="text-align: center;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><strong><span style="font-size: large;">Je dirais surtout... <span style="color: #ff0000;">Et avant?</span></span></strong></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><strong><span style="color: red; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Merci</span></strong><span style="background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"> à mon Dieu sur terre, à mon <strong>père</strong>, colonne vertébrale de ma vie, mes péripéties, aventures et tant de challenges tenus pour lui... Il happa mes souhaits, bu mes pensées, brava ma folie voyageuse et su me guider avec la plus grande amitié<span class="apple-converted-space"> </span></span><br /> <span style="background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Il n'est jamais<span class="apple-converted-space"> </span><span class="textexposedshow">parti. Il est en moi.</span></span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-752549" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://rachedelgreco.blogspirit.com/media/02/02/2871340626.jpg" alt="voyage,voyageurs,découvertes,pays,cigv,aventure,amour,passion" /></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: left;"><strong style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; text-align: left;"><span style="color: red;">Merci</span></strong><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; text-align: left;"> à ma </span><strong style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; text-align: left;">Mutti</strong><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; text-align: left;">, la grande amie de ma vie, ma compagne de voyage et de stop ( si souvent entre Amsterdam, Cologne et Lausanne) ma </span><strong style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; text-align: left;">maman</strong><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; text-align: left;"> chérie qui me couva d'amour mais me laissa errer dans les contrées les plus dangereuses et lointaines du monde... Avec Amour amour amour et encore amour.</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><br /> <span class="textexposedshow"><strong><span style="color: red;">Merci</span></strong> à ma <strong>femme</strong> et à mes trois jeunes <strong>enfants</strong>, qui attrapèrent rapidement mon virus voyage et surent l'exploiter à merveille. Ce soir même ils doivent être sur les sentiers du monde chacun de son côté pour se retrouver plus forts, entre le Rwanda, la Tanzanie, Bali et la belle Bavière ....</span></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span class="textexposedshow"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"> </span></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span class="textexposedshow"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: red; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Merci</span></strong></span><span class="textexposedshow"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"> aux <strong><span style="color: red;">Cigévistes</span></strong> du monde de partager avec moi, depuis <strong>29 ans</strong> déjà, cette <strong>philosophie du voyage, cette passion, cet amour de la découverte !</strong></span></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><br /> <span class="textexposedshow"><strong><span style="color: red;">Merci</span></strong> à la vie</span></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><br /> <span class="textexposedshow"><strong><span style="color: red;">Merci</span></strong> à ces milliers et milliers d'êtres croisés et aimés dont les sourires sont à jamais en moi gravés!</span></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><br /> <span class="textexposedshow"><strong><em>L'Amour est la seule arme du voyageur</em></strong></span><strong><em><br /> <span class="textexposedshow">Le sourire est sa boussole</span><br /> <span class="textexposedshow">Et l'amitié son passé - muraille</span></em></strong></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><br /> <span class="textexposedshow"><strong><span style="color: red;">52</span></strong> pays en auto-stop avant l âge de 20 ans, puis des milliers de bus et <strong><span style="color: red;">6 400</span></strong> vols d'avion, pour arriver ce matin en micro bus à mon <strong><span style="color: red;">200 e</span></strong> pays visite le <strong><span style="color: red;">Kirghizstan</span></strong>...</span></span></p><p> </p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><br /> <span class="textexposedshow">Le voyage restera pour moi la seule et unique <strong>école de la vie</strong>...</span><br /> <br /> </span><span class="textexposedshow"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Gracias à la vida !</span></strong></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span class="textexposedshow"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">http://www.cigv.com</span></span></p>
mmecrochet
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LES FRUITS DE NOS PASSIONS !
tag:mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com,2013-07-30:3276096
2013-07-30T12:26:03+02:00
2013-07-30T12:26:03+02:00
Vous ne connaissez pas encore PASSION FIL ? alors c'est le moment de...
<p style="text-align: center;">Vous ne connaissez pas encore PASSION FIL ?</p><p style="text-align: center;"><img id="media-377987" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/01/00/1349922623.jpg" alt="pasion, cartonnage, couture, broderie, crochet, tricot, magazine, no 7" /></p><p style="text-align: center;">alors c'est le moment de découvrir ce magazine, le n° 8 vient de paraitre !</p><p style="text-align: center;">Avec entre autres, notre copinaute Catherine Martini ,</p><p style="text-align: center;">du blog Marie-Claire Idées.com <a href="http://lapetiteboutiquedesgourmandises.blogs.marieclaireidees.com/">"la petite boutique des gourmandises " </a></p><p style="text-align: center;">qui y présente un très joli miroir avec noeud brodé !</p><p style="text-align: center;">et vous pouvez également la retrouver ,</p><p style="text-align: center;"> dans le n° 1 de PASSION COUTURE</p><p style="text-align: center;"><img id="media-377988" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/02/01/1173873724.jpg" alt="passion, cartonnage, couture, broderie, crochet, tricot, magazine, no 8, catherine, martini," /></p><p style="text-align: center;">où elle présente entre autres ses patisseries à croquer..... des yeux !</p>
AJ Conseil Recrutement & RH
http://ajconseil.blogspirit.com/about.html
L'Art de Manger
tag:ajconseil.blogspirit.com,2013-07-02:2970041
2013-07-02T12:41:57+02:00
2013-07-02T12:41:57+02:00
Envie de tout savoir sur Jean-François Piège, élu chef de l'année 2011 et...
<p><strong><span style="color: #666699; font-size: medium; font-family: verdana,geneva;">Envie de tout savoir sur Jean-François Piège, élu chef de l'année 2011 et dont le restaurant a reçu deux étoiles au Guide Michelin ? Vous saurez tout en dévorant "L'Art de Manger". Bon appétit...</span></strong></p><p><span style="color: #666699; font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><img id="media-746353" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://ajconseil.blogspirit.com/media/00/00/772031098.jpg" alt="Gastronomie, cuisine, art de manger, jean-françois Piège, culture, art de vivre, culinaire, savoir vivre, déguster, savourer, lire, lecture" /><br />Loin d'être un bouquin culinaire comme les autres, cet ouvrage de 139 pages, ne laisse pas le lecteur indifférent. Loin s'en faut... "L'Art de Manger" lève le voile sur Jean-François Piège, le très médiatique chef, jury au Top Chef depuis bientôt trois ans. On y découvre un homme <strong>sensible, passionné et passionnant à la fois</strong>. Ce fan d'ouvrages culinaires, formé chez les plus grands (<strong>Alain Ducasse, Christian Constant</strong>...) révèle sa notion de l'hospitalité. Il ne s'agit pas d'une simple philosophie, mais d'une manière de vivre qu'il a érigé en "devoir". </span></p><p><span style="color: #666699; font-size: medium; font-family: verdana,geneva;">Pour Jean-Piège, manger relève en effet de l'Art ! Et cet art lui permet de communiquer au mond extérieur, et plus directement à ses convives, la façon dont il appréhende l'univers qui l'entoure. Cette conception personnelle l'incite à une grande ouverture envers autrui. Ainsi, le chef donne-t-il la parole à plusieurs de ses amis à travers ses pages. Bénabar, Xavier darcos, India Mahdavi...exposent leur point de vue. Intéressant !</span></p><p><span style="color: #666699; font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p><em><span style="color: #666699; font-size: medium; font-family: verdana,geneva;">Prix : 18 €</span></em></p><p><span style="color: #666699; font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><em>Collection : Autrement</em><br /></span></p>
eurocitoyen
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”Passion citoyenne” : Compte rendu du Café Citoyen
tag:eurocitoyen.blogspirit.com,2013-05-20:2964635
2013-05-20T16:16:00+02:00
2013-05-20T16:16:00+02:00
Synthèse du Café Citoyen de Nancy « Le citoyen doit-il être...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Arial;">Synthèse du Café Citoyen de Nancy</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">« Le citoyen doit-il être passionné ?»</span></em></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Ce compte-rendu résume les propos échangés par une dizaine de participants, réunis à la MJC Pichon, vendredi 17 mai 2013. Le débat continue sur le <a title="café citoyen" href="http://www.cafes-citoyens.fr/comptes-rendus/722-le-citoyen-doit-il-etre-passionne" target="_blank"><span style="mso-bidi-font-family: Arial;">site internet des cafés citoyens</span></a>. </span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"></strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">L’animateur introduit ce sujet, à la lisière de la philosophie, en évoquant rapidement le thème de la passion dans l’Histoire de la pensée. Passion contre Raison dans l’Antiquité, passion exacerbée dans l’idéologie nationale du Romantisme européen, passion individuelle et passions collectives… Le débat s’ouvre sur une diversité de questions.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Alain estime que certaines situations font ressurgir les passions <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« comme on le voit, par exemple, en Grèce, avec la montée actuelle des extrêmes »</em>. Selon Noëlle, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« la passion fait avancer le monde, tandis que la raison peut être un frein à l’action »</em>. Michelle estime qu’une <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« bonne réflexion »</em> permet à une idée de se transformer en action passionnée. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Pour Françoise, le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« passionné ne peut pas être expert »</em>. Françoise peine à expliciter cette formule qui suscite des réactions de surprise. Anne pense qu’il n’y a jamais <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« trop de passion »</em>, car elle est humaine. Mais <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« est-elle toujours positive ? », </em>interroge Noëlle<em style="mso-bidi-font-style: normal;">. </em>La passion est souvent <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« égoïste »</em>, selon Daniel. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Le débat s’engage alors sur le terrain de la citoyenneté et de la politique. Plusieurs voix évoquent la passion du pouvoir et l’égoïsme qui l’accompagne. Alain dénonce le manque d’écoute de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« nos élus »</em>. Anne considère que le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« pouvoir engendre la passion du pouvoir »</em>. Situation entretenue par le jeu des partis politiques, selon Noëlle, qui rêve d’une <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« cohabitation »</em> au service de l’intérêt général. Véronique regrette <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« le manque de conscience professionnelle »</em> des responsables politiques.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Nos Institutions devraient-elles être changées pour limiter cette passion du pouvoir, perçue comme négative ? </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Alain propose une stricte <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« limitation du cumul des mandats»</em>. Anne constate que le système <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« se mord la queue »</em> puisque les <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« engagements »</em> qui permettraient le changement<em style="mso-bidi-font-style: normal;">« ne sont pas tenus »</em>.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Sans attendre un changement de système, quel peut être le rôle du citoyen ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Damien raconte qu’il est devenu <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« un abstentionniste actif car notre système est anti-démocratique » ; </em>il ajoute<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> : « la Révolution française n’a pas donné le pouvoir au peuple »</em>. Anne désapprouve : <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« l’abstention, c’est le danger des extrêmes qui, eux, vont toujours voter »</em>. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Noëlle croit possible une <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« certaine distance »</em> afin d’éviter de soutenir le jeu politicien. Le citoyen peut aussi se <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« passionner autrement »</em>, dit Daniel, en s’engageant dans des associations, par exemple. Le citoyen peut avoir des passions et des idées <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« communicatives »</em>, pense Noëlle. Au risque d’être <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« taxé d’utopiste »</em>, ajoute Françoise.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Mais <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« nous vivons une utopie permanente »</em>, affirme Damien, rappelant des progrès qui ont changé notre vie et notre vision. Damien en profite pour vanter sa propre action « utopique » en faveur de la gratuité du stationnement à Nancy : <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« cela a déjà fait baisser les tarifs ! »</em>. Damien imagine une liste à l’élection municipale sur ce seul thème. L’idée suscite des réactions diverses et… passionnées !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Pour aller plus loin, Damien invite à « re-passionner » la démocratie en instaurant le tirage au sort des assemblées parlementaires :<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> « nous aurions une représentation réelle du peuple, et je suis persuadé qu’il en sortirait <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>des choses très intéressantes »</em>. Plusieurs participants trouvent cette idée intéressante. Anne, au contraire, défend les élections et préfère imaginer une correction du système qui permettrait de financer équitablement les candidatures. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Ce débat sur le thème de la passion aura permis d’exprimer des propositions citoyennes :</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36.0pt; text-align: justify; text-indent: -18.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial; mso-fareast-font-family: Arial;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7.0pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Limitation stricte du cumul des mandats</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36.0pt; text-align: justify; text-indent: -18.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial; mso-fareast-font-family: Arial;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7.0pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Tirage au sort de citoyens pour former les assemblées</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36.0pt; text-align: justify; text-indent: -18.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial; mso-fareast-font-family: Arial;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7.0pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Remise en cause de la logique des partis</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36.0pt; text-align: justify; text-indent: -18.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial; mso-fareast-font-family: Arial;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7.0pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Financement différent de la vie politique</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Sujet voté pour la séance suivante : </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">« Est-on prêt à lâcher des acquis ? »</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Arial;">Rendez-vous le 14 juin 2013 à 18h30 à la MJC Pichon.</span></p>
Minh2909
http://cine2909.blogspirit.com/about.html
Les sorties du 13 Février
tag:cine2909.blogspirit.com,2013-02-13:2950453
2013-02-13T09:30:00+01:00
2013-02-13T09:30:00+01:00
Si vous suivez régulièrement Ciné2909 déjà je trouve que vous êtes...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/01/01/2167860595.94.jpg" alt="2167860595.94.jpg" /></p><p>Si vous suivez régulièrement <strong>Ciné2909 </strong> déjà je trouve que vous êtes quelqu’un de bien et puis vous avez certainement noté quelques retards ces derniers jours. Loin de moi l’idée de laisser tomber le blog mais j’ai été pas mal occupé ces derniers temps ajouté à un déplacement et voilà que je me retrouve avec plein de choses à mettre à jour. Histoire de vous faire patienter, évoquons ensemble les sorties de la semaine avec d’abord <span style="color: #000000; background-color: #00ff00;"><strong><a title="flight" href="http://cine2909.blogspirit.com/archive/2013/02/10/flight.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #000000; background-color: #00ff00;">Flight</span></a></strong></span> ou le retour au cinéma live pour<strong> Robert Zemeckis</strong>. Son héros c’est Denzel Washington, un pilote qui réussit la prouesse de sauver un avion voué au crash, le seul hic c’est qu’il a de nombreux problèmes avec l’alcool et la drogue. Comment ? Mais oui c’est exact vous avez déjà pu le découvrir avec <span style="color: #000000; background-color: #ff0000;"><strong><a title="L'avant-première impression" href="http://cine2909.blogspirit.com/l-avant-premiere-impression/" target="_blank"><span style="color: #000000; background-color: #ff0000;">L’Avant-Première Impression</span></a></strong></span> lundi dernier !</p><p><img id="media-719696" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/01/00/3502058702.122.jpg" alt="01.jpg" />Tout le monde ne parle que de ça, le cheval est la star culinaire du moment et il sera aussi à l’honneur dans les salles obscures avec <span style="text-decoration: underline;"><strong>Turf</strong></span>. Comédie signée <strong>Fabien Onteniente</strong>, réalisateur qui possède ses fans et ses détracteurs mais qui va pouvoir compter sur une belle bande composée d’<strong>Edouard Baer, Alain Chabat, Lucien-Jean Baptiste, Philippe Duquesne</strong>. A eux 4, ils ont fait l’acquisition d’un champion de course enfin ça c’est ce qu’ils pensent !</p><p>Si vous aimez les monstres alors vous vous sentirez bien à l’<span style="color: #000000; background-color: #00ff00;"><strong><a title="Hôtel Transylvanie" href="http://cine2909.blogspirit.com/archive/2013/02/11/hotel-transylvanie.html" target="_blank"><span style="color: #000000; background-color: #00ff00;">Hôtel Transylvanie</span></a></strong></span> tenu par rien moins que le <strong>Comte Dracula</strong>. Ce dernier a une fille <strong>Mavis</strong> qui vient tout juste de souffler ses 118 printemps et qui voudrait bien découvrir le monde extérieur mais qui la protégera alors des impitoyables humains ? Alors qu’il parvient à la faire rester, voilà qu’un humain a décidé de s’inviter à l’hôtel et les présences de <strong>Frankenstein</strong> ou de l’<strong>Homme-Invisible</strong> ne semble pas le déconcerter ! Et parce que rien n’est impossible avec <strong>Ciné2909</strong> et bien hier vous avez déjà pu le découvrir dans <span style="color: #000000; background-color: #ff0000;"><strong><a title="L'avant-première impression" href="http://cine2909.blogspirit.com/l-avant-premiere-impression/" target="_blank"><span style="color: #000000; background-color: #ff0000;">L’Avant-Première Impression</span></a></strong></span>.</p><p>Grand classique de la littérature française, il était logique que <span style="text-decoration: underline;"><strong>Les misérables</strong></span> soit adapté au grand écran par … les anglais ! Au moins il est entre de bonnes mains puisque <strong>Tom Hooper</strong> qui a connu un succès mérité avec <span style="color: #000000; background-color: #00ff00;"><strong><a title="Le discours d'un roi" href="http://cine2909.blogspirit.com/archive/2011/02/11/le-discours-d-un-roi.html" target="_blank"><span style="color: #000000; background-color: #00ff00;">Le discours d’un roi</span></a></strong></span>, s’occupe de l’adaptation de la comédie musicale basée sur l’œuvre de <strong>Victor Hugo</strong>. Pousseront la chansonnette pour nous <strong>Anne Hathaway, Hugh Jackman, Russel Crowe, Amanda Seyfried</strong> ou bien encore <strong>Helena Bonham Carter</strong>.</p><p><img id="media-719697" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/02/02/2535282206.17.jpg" alt="02.jpg" /></p><p> </p><p>Etre fan c’est bien mais il ne faudrait pas non plus pousser cette passion jusqu’à l’obsession comme dans <strong><span style="text-decoration: underline;">Antiviral</span></strong> qui est le premier film d’un certain <strong>Brandon Cronenberg</strong> fils du célèbre <strong>David</strong>. <strong>Caleb Landry Jones</strong> travaille dans un laboratoire où il s’adonne à un drôle de business clandestin en marchandant des virus ayant appartenus à des stars. La <strong>Passion</strong> de <strong>Brian De Palma</strong> devrait également faire parler de lui avec un face à face entre <strong>Rachel McAdams & Noomi Rapace</strong> au cœur d’un jeu de séduction entre une employée et sa supérieure qui risque de déraper.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="text-decoration: underline; color: #000000; background-color: #00ffff;">Le conseil de Ciné2909 :</span> Même si les films de Fabien Onteniente ne volent pas bien haut, c’est généralement une belle récréation et donc idéal pour se détendre ! Et vous qu’est ce que vous irez voir ?</strong></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Willy
tag:textespretextes.blogspirit.com,2012-10-30:3110177
2012-10-30T20:24:00+01:00
2012-10-30T20:24:00+01:00
« Isabelle ne comprend rien aux énigmes. Elle préfère les histoires,...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">« Isabelle ne comprend rien aux énigmes. Elle préfère les histoires, mais elle veut bien aller au restaurant avec eux. <br />Elle recouvre ses ongles d’une couche de vernis rouge. <br />– Willy aimait ça, les photos… Tu connais Willy ? <a title="Le billet d'Aifelle (Le goût des livres)" href="http://legoutdeslivres.canalblog.com/archives/2010/05/05/17786515.html" target="_blank">Willy Ronis</a> ?<br /> Marie ne connaît pas. Elle écoute glisser le pinceau sur le bombé des ongles. <br />– Qui tu connais en photo ? <br />Personne. Doisneau, un peu, à cause des calendriers des postes dans la caravane. <br />– Willy était professeur à l’école d’art d’Avignon, dit Isabelle. Il était comme toi, toujours avec son appareil photo, à traîner dans les rues.</span></em> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2635218090.jpg" target="_blank"><img id="media-134892" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/77174832.jpg" alt="willy-ronis-les-chats-de-willy-ronis-o-2081206870-0.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Elle referme le flacon de vernis. Maintenant, dans la pièce, ça sent l’acétone et le dissolvant.<br /> – J’ai trois photos de lui. Je ne les vendrai jamais pourtant ça vaut cher aujourd’hui le travail de Willy. <br />Elle sort de la cuisine, revient avec un livre qu’elle pose devant Marie. Des scènes de bistrot, des gamins, le Paris de <a title="Vidéo et photos : LA TRAVERSÉE DE BELLEVILLE PAR WILLY RONIS (Ina.fr)" href="http://www.ina.fr/art-et-culture/musique/video/PAC02028721/la-traversee-de-belleville-par-willy-ronis.fr.html" target="_blank">Belleville</a> et Ménilmontant. <br />– Si tu t’intéresses à la photo, il faut absolument que tu étudies Willy. Les autres aussi bien sûr, mais Willy… »</span></em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;" lang="FR"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><a title="Entretien: Claudie Gallay déferle en librairie (La Provence, 23/8/2010)" href="http://www.laprovence.com/article/france/claudie-gallay-deferle-en-librairie" target="_blank">Claudie Gallay</a>,</span></span><a title="Théâtres intimes (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/10/26/theatres-intimes.html" target="_blank"><em><span style="font-size: 14pt;" lang="FR"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> L’amour est une île</span></span></em></a></p>
Tania
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Théâtres intimes
tag:textespretextes.blogspirit.com,2012-10-29:3110176
2012-10-29T08:30:00+01:00
2012-10-29T08:30:00+01:00
Les Déferlantes de Claudie Gallay ont remporté un grand succès en...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"><a title="Deux heures avec Claudie Gallay (A bride abattue, février 2009)" href="http://abrideabattue.blogspot.be/2009/02/deux-heures-avec-claudie-gallay.html#uds-search-results" target="_blank"><em>Les Déferlantes</em></a> de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Claudie_Gallay" target="_blank">Claudie Gallay</a> ont remporté un grand succès en 2008. <a title="Le début du roman (L'Express.fr)" href="http://www.lexpress.fr/culture/livre/extrait-de-l-amour-est-une-ile-par-claudie-gallay_905214.html" target="_blank"><em>L’amour est une île</em></a> (2010), a pour cadre un <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_d'Avignon" target="_blank">festival d’Avignon</a> perturbé par la grève des intermittents du spectacle – on se souvient des perturbations de l’été 2003 dans la Cité des Papes et des tensions entre le In et le Off.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2303399833.jpg" target="_blank"><img id="media-134885" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/4113440259.jpg" alt="gallay,l'amour est une île,roman,littérature française,avignon,théâtre,passion,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Odon Schnabel, le directeur du Chien-Fou, vit sur une péniche où la lucarne reste allumée depuis le départ de son grand amour : </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« Quand Mathilde est partie, il s’est juré ça, la laisser briller jusqu’à ce qu’elle revienne. »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> Cinq ans ont passé depuis, mais </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« la Jogar »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> est de retour : Mathilde Monsols joue </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Sur la route de Madison</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> et les journaux en parlent.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Sur la rive, Odon aperçoit une fille de vingt ans, trop maigre, les cheveux courts, du métal dans une lèvre, dans le sourcil et aux oreilles, et lui offre un bol de café. Arrivée de Versailles en stop, Marie découvre Avignon pour la première fois, avec toutes ses affiches, certaines barrées de peinture noire. Celle de <em>Nuit rouge</em> porte le nom de son frère, Paul Selliès. C’est Schnabel qui la met en scène au Chien-Fou.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Dans son théâtre, un des plus anciens d’Avignon, Odon Schnabel a donné un rôle à sa fille Julie, même s’il doute qu’elle devienne une très grande artiste : <em>« Sa fille aime trop la vie, elle ne s’ennuie jamais, il n’y a rien de désespéré en elle. </em>» Jouer ou ne pas jouer ? Voilà la question qu’elle se pose avec tous les autres en ces jours de grève. Pour Odon, <em>« être solidaires n’empêche pas de jouer »</em>, mais la discussion repart entre les techniciens et les acteurs, comme presque partout dans la ville.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">La Jogar a poussé le portail de la Grande Odile, les souvenirs l’assaillent. La sœur d’Odon, ravie de sa visite, est curieuse de sa vie d’actrice célèbre. Elles étaient amies depuis l’école, mais ne se sont plus vues depuis son départ. <em>« Qu’est-ce que j’aurais aimé que tu te maries avec mon frère. – On n’épouse pas les hommes que l’on aime. »</em> Mathilde ne s’est mariée avec personne, a renoncé aux enfants ; toute sa vie va au travail qui <em>« la nourrit, sur la durée, chaque jour, chaque heure. »</em> Elle laisse deux invitations pour le spectacle.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"><a title="« Claudie Gallay dans les allées d'Avignon » par Marianne Payot (L'Express, 18/8/2010)" href="http://www.lexpress.fr/culture/livre/claudie-gallay-dans-les-allees-d-avignon_913183.html" target="_blank"><em>L’amour est une île</em></a> est un roman d’amour et de théâtre, et d’amour du théâtre. Marie a trouvé le chemin du Chien-Fou où l’on joue un texte de son frère dont elle ne sait rien, un conte philosophique, lui disent les comédiens de <em>Nuit rouge</em>, en grève. <em>« Son frère ne se servait pas de l’ordinateur. C’est elle qui tapait ses textes. Il dictait. »</em> Paul est mort il y a cinq ans, elle se souvient que juste avant, il avait envoyé un autre texte à Schnabel, un éditeur qui avait un théâtre dans le Sud, pensant que ça lui porterait chance. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Odon lui a donné l’adresse de son amie Isabelle, qui la loge pour pas cher. Le théâtre est toute la vie de la vieille femme qui l’accueille, dans une maison pleine de souvenirs. Elle vient de vendre une photo de Gérard Philipe prise par Agnès Varda, un tapis et une marionnette en bois – il faut bien vivre. Elle s’intéresse à Marie, lui raconte ses grands souvenirs, lui explique plein de choses, encourage </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">la jeune femme </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">à aller de l’avant.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Claudie Gallay va tirer l’un après l’autre les fils qui relient ces personnages les uns aux autres, nous faire entrer peu à peu dans leurs secrets, tout en faisant battre le cœur de la ville-théâtre où les uns jouent, d’autres pas. On sort <em>« tracter »</em> pour avoir des spectateurs le soir dans la salle, on répète, où on déborde de trac avant le lever du rideau. Voici la première de <em>Nuit rouge</em>, voilà Mathilde ou la Jogar à l’hôtel, sur scène et sur les chemins de sa vie passée.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Marie veut tout savoir de <em>Nuit rouge</em>, des raisons pour lesquelles Odon Schnabel a choisi cet auteur inconnu et surtout, elle veut savoir pourquoi il a tant attendu avant de répondre à l’envoi de son frère : quand Schnabel a enfin réussi à contacter leur mère par téléphone, Paul Selliès venait de mettre fin à ses jours. Marie ne cesse de se gratter la peau, d’arracher ses croûtes, d’imaginer ce qui serait arrivé si l’éditeur avait appelé son frère plus tôt, s’il lui avait dit<em> « que ça tenait la route ».</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Dans son sac à dos, avec un appareil photo dont elle se sert pour fixer tout ce qui retient son attention, un carnet de notes de Paul : elle le donne à Odon Schnabel pour qu’il mesure lui-même l’intensité de l’attente – <em>« Toujours pas de nouvelles d’</em>Anamorphose<em>. »</em> Est-ce que c’est parce qu’il a <em>« raté »</em> son frère qu’il a cessé d’éditer de nouveaux livres ? </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"><span style="font-family: 'times new roman', times;">Odon ne peut tout dire à Marie. Le sort du </span></span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">texte de Paul, </span><em style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'times new roman', times;">Anamorphose</span></em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">, </span><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">est lié à son histoire avec Mathilde, à l’amour qu’il éprouve encore pour elle. Qui est coupable ? La Jogar n’a pas de regrets : <em>« L’amour est une île, quand on part on ne revient pas. »</em> Entre passé et présent, entre apparences et vie intime, le roman de Claudie Gallay ouvre des passages, joue au jeu de la vérité sur la scène et dans les coulisses, agite les masques de la comédie et de la tragédie. </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Comme l’écrit <a title=""Avignon est une île" par Robert Verdussen (La Libre Belgique, 23/8/2010)" href="http://www.lalibre.be/culture/livres/article/604298/avignon-est-une-ile.html" target="_blank">Robert Verdussen</a>, </span><span style="font-family: 'times new roman', times;"><span style="font-family: 'times new roman', times;"><em style="font-size: 12pt;">« Sur les planches comme dans la vie, l’histoire ne se refait pas. Jamais rien ne se réécrit. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal"> </p>
alfaV12
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Art. Alfa Romeo. Passion.
tag:www.alfavendee.com,2012-07-21:2915207
2012-07-21T11:41:00+02:00
2012-07-21T11:41:00+02:00
Source : http://srcint.blogspot.fr/2010_02_01_archive.html
<p>Source : <a href="http://srcint.blogspot.fr/2010_02_01_archive.html">http://srcint.blogspot.fr/2010_02_01_archive.html</a></p><p><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/00/934797493.jpg" target="_blank"><img id="media-680955" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/00/00/2518627215.jpg" alt="AlfaRomeoLove.jpg" /></a></p>
Pierre Vallet
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Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè
tag:www.paris14.info,2012-06-16:2907185
2012-06-16T07:25:42+02:00
2012-06-16T07:25:42+02:00
Peggy Guggenheim femme face à son miroir Dans ce spectacle interessant,...
<p>Peggy Guggenheim femme face à son miroir</p><p>Dans ce spectacle interessant, Stephanie Bataille ancienne étudiante en histoire de l'art incarne brillamment Peggy Guggenheim mécène décédée en 1979. Héritant d'une fortune colossale à la mort de son père, elle utilisera l'essentiel de se fortune pour se constituer une collection d'oeuvres d'art représentant l'ensemble des courants avant-gardistes : cubisme, futurisme, constructivisme, dadaïsme, surréalisme, art abstrait. En 1938, elle ouvre une galerie à Londres et en 1948 achète le Palazzo Venier deil Léoni à Venise. Elle y installe son musée personnel, aujourd'hui le grand musée d'art moderne de la cité des doges." Ce n'est pas seulement la plus grande collection d'art moderne au monde explique<br />l'auteur de cette pièce, c'est la plus grande collection privée de tous les temps."<br />Stéphanie Bataille fait revivre la mémoire de cette femme au moyen d'un monologue en quatre tableaux. Elle est drôle, et nous présente une femme plutôt excentrique, qui n'hésite pas à sortir des vacheries. Ayant connu des dizaines d'hommes, elle aura deux maris dont Max Ernst. On apprend qu'elle est mère de deux enfants. Un fils Sinbad qui a hérité de l'affreux nez Guggenheim, et une fille peintre Pegeen sa fierté. Evoluant parmi ses toilettes venant de Chanel, Balenciaga elle évoque ses aventures. Et parle d'une robe Dior parfaite pour faire une pipe.. Picasso n'a jamais voulu lui vendre un de ses tableaux, elle ne les méritait pas soi-disant.. Une soirée où l'humour et la passion de l'art s'entremêlent..<br />Agnès Figueras-Lenattier<br />Plus d'infos :<br />Théâtre du Petit Montparnasse<br />31 rue de la Gaité Métro Gaité ou Edgar Quinet</p>
Le créateur du blog
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Jeu vidéo : la passion excessive est encore mal connue
tag:jm-oullion.blogspirit.com,2012-03-17:2821959
2012-03-17T13:15:27+01:00
2012-03-17T13:15:27+01:00
Je vous recommande la lecture de cet article qui ne verse pas dans l'excès,...
<p>Je vous recommande la lecture de cet article qui ne verse pas dans l'excès, ni la polémique. Les commentaires sont également très intéressants.</p><p>Lire l'article <strong><a href="http://blog.mysciencework.com/2012/03/13/cyberaddiction-et-addiction-eux-video.html" target="_blank">Cyberaddiction et addiction aux jeux vidéo</a></strong> de Laurence Bianchini</p><p>Et j'ajoute que mon guide "Mes enfants sont accros aux jeux vidéo" est toujours disponible en librairie ! </p>
Pierre Vallet
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Cette semaine à Saint-Pierre de Montrouge
tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2011-12-05:2462586
2011-12-05T09:25:00+01:00
2011-12-05T09:25:00+01:00
- Mardi, mercredi, jeudi et vendredi : Laudes à 8h 30 à l’église....
<p style="text-align: justify;">- Mardi, mercredi, jeudi et vendredi : <strong>Laudes </strong>à 8h 30 à l’église.</p><p style="text-align: justify;">-Mardi 6 à 19h, place Léon Blum ( mairie du 11<sup>e</sup>) le collectif «<strong>les morts de la rue</strong> », vous invite à <strong>rendre hommage</strong> à 175 personnes qui étaient connues des associations. Elles ont vécu en moyenne 49 ans pour une espérance de vie en France 81 ans.</p><p style="text-align: justify;">- <strong>Jeudi 8 de 20h à 21h 45 à Notre-Dame de Paris,</strong> <strong>veillée de prière</strong>: méditation de la Passion du Christ et vénération de la Sainte couronne d’épines.</p><p style="text-align: justify;">-<strong>Jeudi 8 et vendredi 9 à 20h 30à l’église: cette année encore, le groupe</strong> <strong>Gospel Pic’Pulse</strong>: 100 choristes sous la direction du Père <strong>Serge Gougbemon</strong> nous présentera un nouveau spectacle alternant chants de Noël et morceaux de Gospel Billets au tarif de 15€ ( gratuit pour les enfants de moins de 12 ans ) sur le site <a href="http://www.reseau-picpus.com/">www.reseau-picpus.com</a>.</p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt 5.75pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">-</span> - Vendredi 9 : de 14h à 18h 15 : après-midi du <strong>Pardon</strong> pour les collégiens.</p><p style="text-align: justify;">- <strong>Samedi 10</strong>: <strong>Halte-Prière</strong> à Notre-Dame de Bon Secours à 10h15, exposé du Père sylvain Brison -<strong>Le week-end prochain : 3<sup>ème</sup> dimanche de l’Avent.</strong></p><p style="text-align: justify;">- Samedi 10 et dimanche 11: les <strong>étudiants partent en pèlerinage à Lisieux.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>- Dimanche 11 à 16h 45:</strong> <strong>Bach Cantus</strong>– Cantate BWV 45.</p><p style="text-align: justify;">Ce dimanche pas d’office des vêpres à 17h 45.</p>
le BLOG de Ken from ELSASS
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La Boite à Pêche.... Un livre plein d'idées!!!
tag:dreamfish.blogspirit.com,2011-08-07:2384184
2011-08-07T12:26:00+02:00
2011-08-07T12:26:00+02:00
Bonjour, Si vous êtes comme moi...? Quelques sorties pêches, sans la...
<p>Bonjour,</p><p>Si vous êtes comme moi...? Quelques sorties pêches, sans la moindre activité, sans la moindre caudale, sans la moindre touche... et de plus avec votre technique favorite!!!!</p><p>Alors Lisez ou Relisez : " LA BOITE à PECHE " de Maurice Genevoix.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-605247" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://dreamfish.blogspirit.com/media/00/01/4179102846.jpg" alt="51ZX7K7T7FL__SL500_AA300_.jpg" width="418" height="377" /></p><p style="text-align: center;">Un livre avec plein de trucs et astuces pour redécouvrir la pêche, tout simplement!!!</p><p style="text-align: left;">A lire,</p>
hommelibre
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Eclairage nouveau sur DSK: un passionné
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-07-31:3301733
2011-07-31T14:26:00+02:00
2011-07-31T14:26:00+02:00
Une lettre envoyée à son père et avouant cette liaison aurait abouti dans...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/682298506.2.png" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1727379505.png" id="media-92177" alt="dsk-marie-victorine.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-92177" height="264" width="397" /></a>Une lettre envoyée à son père et avouant cette liaison aurait abouti dans les rédactions de télévisions américaines, sans qu’elle s’explique cela. Sous la menace d’articles elle a décidé de prendre les devants et de parler la première. Elle s’est confiée à des journaux et au journal télévisé de la TSR.<br /> <br /> Encore un témoignage mis sous notre nez sans que nous puissions en vérifier la réalité. Mais s’il reflète la réalité il apporte un éclairage différent sur la personnalité de M. Strauss-Kahn. Il parle «de l’intérieur», de l’attitude amoureuse de l’homme. Un homme présenté comme séducteur mais pas violent. Du moins pas de la violence qu’on lui attribue. Un témoignage qui tient en partie du contrefeu médiatique suite à l’offensive télévisuelle massive de Nafissouta Diallo cette semaine.<br /> <br /> L’intérêt du témoignage de Marie-Victorine tient dans le regard qu’elle porte sur une relation amoureuse passionnelle et très physique. Elle relativise cette notion de violence. Après le «Tout homme est potentiellement violeur» d’une féministe française il y a quelques semaines, on revient ici aux fondamentaux de la relation amoureuse: séduction, pulsion physique, forte énergie sexuelle, désir manifesté de manière très directe. Sa réponse à une question d’Arnaud Bédat, journaliste à l’<a target="_blank" href="http://www.illustre.ch/DSK-maitresse-FMI_114733_.html"><span style="text-decoration: underline;">Illustré</span></a>, est sans ambiguïté:<br /> <br /> <i>«DSK a-t-il été parfois violent avec vous?<br /> <br /> Kenneth Thompson m’a aussi posé la question. C’est quoi la violence? Un homme qui vous plaque au mur et qui vous embrasse, c’est violent? Il y a violence et violence. Pour moi, ce n’était pas violent. Il ne l’a jamais été avec moi. Ni physiquement ni verbalement. Je considère notre relation davantage comme de la passion que comme de la violence. Nous étions dans une relation consentie. Donc, même s’il l’avait été dans l’intimité, ça ne regarderait que nous.»</i><br /> <br /> Ce qu’elle dit va plus loin que l’affaire Diallo-DSK. C’est un regard plus général sur le couple et le comportement des protagonistes dans une relation amoureuse. Cela rappelle que si des couples privilégient la tendresse et la douceur dans leur sexualité, d’autres apprécient une vigueur moins fleur bleue. Le désir peut s’exprimer avec intensité et force. Qu’une femme exprime ici apprécier cela fait heureusement le contrepoint au féminisme des années 1970 pour lequel tout acte sexuel initié par un homme était un viol. Théorie qui a biaisé le regard de la société sur le désir masculin et qui a imprégné bien des Cours de Justice d’un préjugé défavorable aux hommes. Ce préjugé aux conséquences dramatiques est toujours à l'oeuvre.<br /> <br /> Quel est l’avis de Marie-Victorine sur ce qui s’est passé au Sofitel? L’avis de quelqu’un qui n’y était pas, comme tout le monde. Mais son expérience relationnelle avec DSK relativise:<br /> <br /> <i>«Cette femme dit qu’elle a lutté, je veux bien la croire. Mais ça m’étonne un peu, car, d’après mes souvenirs, Dominique n’est pas le genre d’homme qui a besoin de forcer. C’est là que la manipulation séductrice intervient peut-être. La force n’est pas le moyen qu’il utilise… Il utilisera le charme, définitivement, mais pas la force…»</i><br /> <br /> Au téléjournal, elle est plus explicite: il lui paraît IMPROBABLE (en majuscule comme elle le dit) et invraissemblable que Dominique Strauss-Kahn ait commis ce qui lui est reproché. C’est un témoignage que l’on peut qualifier juridiquement de «moralité». Il n’éclaire pas les faits et tout avis personnel n’est que subjectif. Mais puisque dans ce genre d’affaire, on dissèque, ou même on éventre la personnalité du mis en cause et que tout acte peut être interprété, il a toute son importance.<br /> <br /> <br /> <i><span style="text-decoration: underline;"><a target="_blank" href="http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/#id=3300306">http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/#id=3300306</a></span></i></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><i><span style="text-decoration: underline;"><object height="382" width="382" data="http://www.tsr.ch/v/embed/DqYk" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.tsr.ch/v/embed/DqYk" /></object><br /></span></i></p><p style="text-align: justify;">Sa vie privée ne cesse d’être jetée sur la place publique. Un nouveau témoignage est apparu, qui a déjà commencé à faire le tour des médias et des blogs. Marie-Victorine affirme avoir été la maîtresse de Dominique Strauss-Kahn en 1997. Quelques remarques concernant ce témoignage.</p>
Chrissie, alias Kissa
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Tout à vous et toute à vous
tag:amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com,2011-01-18:2092748
2011-01-18T15:12:00+01:00
2011-01-18T15:12:00+01:00
Quand l'adverbe " tout " précède un adjectif féminin commençant par...
<p><img id="media-552317" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com/media/00/02/2654977412.jpg" alt="tout.jpg" /></p><div class="center-decorator2"><div class="content" style="padding: 0px; width: 544px; height: 1907px; color: #ffffff; overflow: visible; font-size: 12px; float: left;"><div class="posttext" style="background-position: 50% 0%; margin: 0px; padding: 20px; color: #0b69b9; background-image: url('http://static.blogspirit.com/backend/graphics/design/preview/set23/0b69b9/post_haut.gif'); background-repeat: no-repeat no-repeat; background-color: #a7ceff;"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p class="MsoNormal" style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">Quand l'adverbe "<strong>tout</strong>" précède un adjectif féminin commençant par un "h", il s'accorde avec lui si ce "h" est aspiré (<em><strong>toute </strong>honteuse</em>). Sinon, il demeure invariable (<em><strong>tout </strong>heureuse</em>).</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">Rappelons qu'un "h" aspiré ne supporte ni liaison ni élision (on ne dit pas "l'honte" mais "la honte").</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">La graphie "<strong>toute </strong>à vous" est réservée au langage de la passion, "<strong>tout </strong>à vous" ne dépassant pas le stade de la simple courtoisie. Les dames se garderont par conséquent de confondre l'une et l'autre formule... sous peine de se compromettre!</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><span lang="FR-CH">Source :</span><strong><span lang="FR-CH"><a style="color: #ffffff;" href="http://www.projet-voltaire.fr/">Projet Voltaire</a></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">Exemples :</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">- La vendeuse dit à son client : "Je suis <strong>tout </strong>à vous, Monsieur." ;</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">- Le "Je suis <strong>toute </strong>à vous" de Mélanie enchanta le séducteur.<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><strong><span lang="FR-CH"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><strong><span lang="FR-CH"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><strong><span lang="FR-CH"> </span></strong></span></p><div style="clear: both;"> </div></div></div></div><div class="postbottom" style="line-height: 18px; background-color: #a7ceff;"><div class="postbottom-decorator1" style="background-position: 50% 100%; margin: 0px 0px 40px; padding: 0px 0px 10px; color: #ffffff; clear: both; background-image: url('http://static.blogspirit.com/backend/graphics/design/preview/set23/0b69b9/posted_bas.gif'); background-repeat: no-repeat no-repeat;"><div class="postbottom-decorator2" style="background-position: 50% 0%; margin: 0px; padding: 10px 0px 0px; zoom: 1; min-height: 40px; background-image: url('http://static.blogspirit.com/backend/graphics/design/preview/set23/0b69b9/posted_haut.gif'); background-repeat: no-repeat no-repeat;"><p class="posted" style="margin: 14px 0px; padding: 0px 36px; color: #ffffff; clear: both;"> </p><div id="div_send2092748" class="emailthis" style="line-height: 18px; margin-left: 32px;"> </div><p style="margin: 14px 0px; padding: 0px;"> </p></div></div></div><div class="commentlist"><h2 id="trackbacks" style="margin: 23px 0px 20px; padding: 0px; color: #bcd0f4; line-height: 19px; font-size: 13px; font-weight: bold;"><span style="margin: 0px; display: block;">Trackbacks</span></h2><p class="posted" style="margin: 14px 0px; padding: 0px 36px; color: #ffffff; clear: both;">Voici l'URL pour faire un trackback sur cette note : http://amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com/trackback/2092748</p><h2 id="comments" style="margin: 23px 0px 20px; padding: 0px; color: #bcd0f4; line-height: 19px; font-size: 13px; font-weight: bold;"><span style="margin: 0px; display: block;">Commentaires</span></h2><div class="commentparent " style="margin: 10px 0px; padding: 3px; border-radius: 1%; line-height: 18px;"><p id="c2510553" style="margin: 0px; padding: 0px;">J'ai lu quelques commentaires sur ce livre en ligne et tout le monde met beaucoup, alors j'ai voulu le lire pour avoir une opinion!</p><p class="posted" style="margin: 5px 5px 5px 0px; padding: 0px 3px 5px 0px; color: #ffffff; clear: both; font-size: 11px;">Écrit par : Hoteles Andorra | 20/03/2011</p><a class="commentrespond" style="color: #ffffff;" onclick="respondComment(2510553)" href="http://amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com/archive/2011/01/18/tout-ou-toute.html#postcomment">Répondre à ce commentaire</a></div><h2 id="postcomment" style="margin: 20px 0px; padding: 0px; color: #bcd0f4; line-height: 19px; font-size: 13px; font-weight: bold;"><span style="margin: 0px; display: block;">Écrire un commentaire</span></h2><div id="commentform" style="padding-top: 20px;"><form action="http://amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com/comments" method="post" name="post_comment" onsubmit="return submitForm(this)"><div id="allinputs"><div id="anonymousonly1" class="formelement" style="width: 539.54px; padding-top: 0.4em; padding-bottom: 0.8em; clear: both; font-size: 11px; background-color: transparent;"><label><span class="name" style="width: auto; color: #bcd0f4; padding-left: 1em; float: left;">Votre nom :<br /></span><span class="value" style="width: 377.67px; float: right;"><input id="author" style="font-family: Verdana, Arial, sans-serif; font-size: 11px;" tabindex="1" type="text" name="post_comment_author" value="" /></span></label><div style="clear: both;"> </div></div><div id="anonymousonly2" class="formelement" style="width: 539.54px; padding-top: 0.4em; padding-bottom: 0.8em; clear: both; font-size: 11px; background-color: transparent;"><label><span class="name" style="width: auto; color: #bcd0f4; padding-left: 1em; float: left;">Votre email :<br /></span><span class="value" style="width: 377.67px; float: right;"><input id="author_email" style="font-family: Verdana, Arial, sans-serif; font-size: 11px;" tabindex="2" type="text" name="post_comment_author_email" value="" /></span></label><div style="clear: both;"> </div></div><div class="formelement" style="width: 539.54px; padding-top: 0.4em; padding-bottom: 0.8em; clear: both; font-size: 11px; background-color: transparent;"><label><span class="name" style="width: auto; color: #bcd0f4; padding-left: 1em; float: left;">Votre URL :<br /></span><span class="value" style="width: 377.67px; float: right;"><input id="url" style="font-family: Verdana, Arial, sans-serif; font-size: 11px;" tabindex="3" type="text" name="post_comment_author_link" value="http://" /></span></label><div style="clear: both;"> </div></div><div class="formelement" style="width: 539.54px; padding-top: 0.4em; padding-bottom: 0.8em; clear: both; font-size: 11px; background-color: transparent;"><label><span class="name nowrap" style="width: auto; color: #bcd0f4; padding-left: 1em; float: left; white-space: nowrap;">Votre commentaire :<br /></span><textarea id="comment-text" style="width: 534.14px; clear: both; font-family: Verdana, Arial, sans-serif; font-size: 11px;" tabindex="4" name="post_comment_source" rows="10" cols="43"></textarea></label><div style="clear: both;"> </div></div><div class="formelement" style="width: 539.54px; padding-top: 0.4em; padding-bottom: 0.8em; clear: both; font-size: 11px; background-color: transparent;"><label><span class="name nowrap" style="width: auto; color: #bcd0f4; padding-left: 1em; float: left; white-space: nowrap;">Retenir mes coordonnées :<br /></span><input style="font-family: Verdana, Arial, sans-serif; font-size: 11px;" tabindex="5" type="checkbox" name="remember" value="1" /></label><div style="clear: both;"> </div></div><div class="formelement" style="width: 539.54px; padding-top: 0.4em; padding-bottom: 0.8em; clear: both; font-size: 11px; background-color: transparent;"><label><span class="name nowrap" style="width: auto; color: #bcd0f4; padding-left: 1em; float: left; white-space: nowrap;">S'abonner au fil de discussion :<br /></span><input style="font-family: Verdana, Arial, sans-serif; font-size: 11px;" tabindex="6" type="checkbox" name="thread" value="1" /></label><div style="clear: both;"> </div></div><div class="formelement" style="width: 539.54px; padding-top: 0.4em; padding-bottom: 0.8em; clear: both; font-size: 11px; background-color: transparent;"><span class="value" style="width: 377.67px; float: right;"><input style="font-family: Verdana, Arial, sans-serif; font-size: 11px;" tabindex="7" type="submit" name="preview" value=" Aperçu " /><input style="font-family: Verdana, Arial, sans-serif; font-size: 11px;" tabindex="6" type="submit" name="post" value=" Envoyer " /></span></div></div></form></div></div></div></div><div id="center" style="font: 17px/normal Arial, sans-serif; margin: 0px; padding: 0px; width: 545px; text-align: left; color: #0b69b9; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; overflow: hidden; word-spacing: 0px; float: left; white-space: normal; orphans: 2; widows: 2; background-color: #0b69b9; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px;"><div class="center-decorator1"><div class="center-decorator2"> </div></div></div><div style="font: 17px/normal Arial, sans-serif; text-align: left; color: #0b69b9; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; clear: both; word-spacing: 0px; white-space: normal; orphans: 2; widows: 2; background-color: #0b69b9; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px;"> </div><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">Quand l'adverbe "<strong>tout</strong>" précède un adjectif féminin commençant par un "h", il s'accorde avec lui si ce "h" est aspiré (<em><strong>toute</strong> honteuse</em>). Sinon, il demeure invariable (<em><strong>tout</strong> heureuse</em>).</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">Rappelons qu'un "h" aspiré ne supporte ni liaison ni élision (on ne dit pas "l'honte" mais "la honte").</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">La graphie "<strong>toute</strong> à vous" est réservée au langage de la passion, "<strong>tout</strong> à vous" ne dépassant pas le stade de la simple courtoisie. Les dames se garderont par conséquent de confondre l'une et l'autre formule... sous peine de se compromettre!</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span lang="FR-CH">Source :</span><strong><span lang="FR-CH"> <a href="http://www.projet-voltaire.fr/">Projet Voltaire</a></span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">Exemples : </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">- La vendeuse dit à son client : "Je suis <strong>tout</strong> à vous, Monsieur." ;</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">- Le "Je suis <strong>toute</strong> à vous" de Mélanie enchanta le séducteur.<br /></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH"> </span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong><span lang="FR-CH"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong><span lang="FR-CH"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong><span lang="FR-CH"> </span></strong></span></p>
Olivier Beaunay
http://oliveretcompagnie.blogspirit.com/about.html
Dircom, un métier qui se transforme (1) La passion de comprendre (l'architecture et le système)
tag:oliveretcompagnie.blogspirit.com,2010-12-01:2034764
2010-12-01T11:52:00+01:00
2010-12-01T11:52:00+01:00
On l'a longtemps annoncé. Nous y sommes. Le métier se transforme,...
<p>On l'a longtemps annoncé. Nous y sommes. Le métier se transforme, profondément. Et c'est précisément parce qu'il se transforme qu'il faut partir des fondamentaux. J'en vois trois sur ce job à part qui, à mon sens, commence seulement à donner la mesure de ce qu'il peut faire (il était temps, on commençait presque à s'ennuyer) : la passion, la relation et la transformation.</p><p>Commençons par la passion.</p><p>On dira : ce que vous dites vaut pour bien d'autres métiers, où il s'agit bien plus de créer que d'annoner quelques leçons mal apprises. Et on aura raison. Sans passion, point d'excellence. Ou alors c'est que l'on confond encore l'intelligence et le talent et je souhaite bien du plaisir à ceux qui, au fond, ne sont pas encore sorti de la farce commode de la <em>méritocratie à la française</em>.</p><p>Dans le cas de la communication, la passion me semble, au sens fondamental du métier, prendre pourtant <em>un tour</em> particulier dans au moins trois directions : comprendre, convaincre et résoudre.</p><p style="text-align: center;">***</p><p>Comprendre. Que disent parfois là-dessus les grands cabinets de recrutement (avec une frustration qui me semble honnête) ? En substance : nous ne sommes pas payés pour être créatifs, mais pour fournir des gens qui rentrent dans des cases et qui, dès le premier jour, à la première heure, sont opérationnels. C'est évidemment une énorme blague. Que celui qui n'a jamais recruté leur jette pourtant la première paie. Par exemple, recruter un chef d'orchestre comme manager, après avoir écouté Pierre-Michel Durand, le chef de l'ensemble Prométhée, je trouve ça à la fois pas idiot et audacieux ; mais j'en laisse le soin à d'autres.</p><p>Vous vous souvenez du cinquième principe des <em>Septs habitudes</em> etc, de Covey ? <em>Try to understand, then to be understood</em> : "Cherchez d'abord à comprendre, ensuite à être compris". Or, à l'origine du métier de dircom, il y a <em>la passion de comprendre</em> (les journalistes disent souvent la même chose, mais leur sujet, c'est d'écrire, d'informer, de sensibiliser, non de transformer).</p><p>Comprendre ? Mais comprendre quoi, au juste? - Tout (c'est en quoi les dircoms sont de grands farceurs) : les métiers, les produits, la culture, la stratégie, les valeurs, l'histoire, les <em>process</em>, l'organisation... etc. Ce qui fait qu'au départ, le dircom est un type fatiguant. Une sorte de gamin de sept ans qui n'a pas encore compris qu'il y a des questions qui lassent parce que la réponse, somme toute, est <em>relativement</em> évidente (en quoi les dircoms sont parmi les plus grands farceurs de la planète <em>après</em> les dirigeants).</p><p>Il y a quelques années, on me confie une mission de relations extérieures dans le Nord de la France auprès d'une usine en piteux état - une partie d'un ensemble que le groupe a racheté quelques années auparavant, qui n'a pas vu passer d'investissement depuis une trentaine d'années de la part d'un type qui donne des leçons de bonne gestion industrielle à la première assemblée générale venue et que le groupe en question essaie de redresser tant bien que mal en bâtissant, autour d'un outil industriel modernisé et d'une équipe renouvelée, un projet industriel digne de ce nom.</p><p>Bien. Je fais quelques allers-et-retours entre l'usine et le siège. Sauf qu'au lieu d'aller faire le malin dans les salons du coin, je demande à un agent de maîtrise qui a près de vingt ans dans la boîte de me faire faire le tour de tous les points les plus critiques de l'usine, et il y en a un paquet. Au bout de deux ou trois semaines, je reviens au siège et j'explique au patron de la division, qui me suit, qu'il faut commencer par l'interne.</p><p>C'est à la fois une priorité objective, un élément d'engagement collectif et, compte tenu de la porosité évidente entre l'interne et l'externe au plan local (un ancien ministre, devenu le député-maire du coin, que j'ai été voir un peu plus tard, prenait évidemment ses informations dans l'usine), une source de crédibilité importante. Une parole véritable est ancrée dans le réel.</p><p>Fini la diplomatie : dans le Pacifique, il fallait être sur le pont ; là il faut mettre les mains dans le cambouis. A mon avis, c'est aussi pour ça que l'on m'y envoie avant de me refiler le job de dircom au siège. Une sorte de mise à l'épreuve parce que l'ambition ne fonctionne vraiment que si elle est au service d'une collectivité et ne peut embrayer sur aucun projet si elle est privée à la fois d'engagement et de légitimité.</p><p>Sur la technicité d'un métier ou les difficultés d'un site, un nouveau contexte culturel ou une nouvelle stratégie, un nouvel investissement, un incident majeur, la sortie d'un nouveau produit ou l'émergence de nouvelles tendances sociétales... etc, je ne dis pas qu'il s'agit de devenir expert en tout - ce serait aussi fantaisiste qu'inutile -, mais à tout le moins d'échafauder quelques repères, de bâtir une architecture autour du réel, des représentations, des positionnements, c'est-à-dire en gros, la trame de l'histoire et le système ou le réseau qui va permettre d'en suivre les développements.</p><p>Spinoza : "En ce qui concerne les affaires humaines, ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas s'émouvoir, mais comprendre." Le premier boulot d'un dircom, c'est d'ouvrir les yeux, <em>de se taire</em> et d'essayer de comprendre ce que c'est, ce qui se passe et où ça va.</p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
L’amour comme la morphine
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-10-15:3297421
2010-10-15T16:37:29+02:00
2010-10-15T16:37:29+02:00
Des chercheurs américains ont fait des tests sur une quinzaine...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3988042878.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/928549956.jpg" id="media-68188" alt="love-amour-anglais.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-68188" /></a>Des chercheurs américains <a target="_blank" href="http://fr.news.yahoo.com/79/20101015/thl-l-amour-aussi-fort-que-la-cocane-con-72011dc.html"><span style="text-decoration: underline;">ont fait des tests</span></a> sur une quinzaine d’étudiants. C’est peu mais c’est un début.<br /> <br /> <i>«D'après leurs tests sur 15 étudiants américains qui se disaient être dans les débuts passionnés d'une relation amoureuse (dans les 9 premiers mois), les sentiments pour un partenaire réduisent une douleur intense de 12%, et une douleur modérée de 45%.<br /> <br /> Les scientifiques ont montré des photographies de l'être aimé à huit femmes et sept hommes tout en leur faisant modérant mal. Ils ont étudié leur réaction grâce à un scanner IRM. A la fin du test, les chercheurs demandaient aux étudiants de chiffrer la douleur qu'ils avaient ressenti. Or d'après les scans de l'appareil IRM, les sentiments passionnés activaient des parties du cerveau qui sont aussi stimulées par la morphine ou la cocaïne. Attention, regarder une photographie d'un ami très sexy ne produit pas le même effet (même si cela a tout de même un léger effet analgésique!).<br /> <br /> L'étude a également trouvé que distraire les étudiants -en les faisant se concentrer sur autre chose, leur demandant par exemple de lister des sports qui se pratiquent sans balle- permettait de réduire la peine, mais pas en mobilisant les même parties du cerveau que celles affectées par l'amour passionnel, expliquent les chercheurs:<br /> <br /> «L'analgésie causée par l'amour est beaucoup plus associée aux centres de récompense. Elle semble impliquer des aspects plus primitifs du cerveau, en activant des structures profondes qui peuvent bloquer la douleur à un niveau spinal: similaire à la façon dont les analgésiques opioïdes fonctionnent.»<br /> <br /> Les chercheurs ont recruté des gens encore dans la phase passionnelle d'une relation, et non pas dans une phase plus mature, parce qu'ils voulaient «des sujets qui se sentaient euphoriques, énergiques, qui pensaient de manière obsessionnelle à l'être aimé, qui avaient un besoin maladif de l'autre».</i><br /> <br /> Nous sommes quand même bien fabriqués. Ce genre d'infos me met de bonne humeur et me laisse penser que je ne me trompe pas en ayant confiance dans l'humain.<br /></p><p style="text-align: justify;">Mais voilà une bonne nouvelle! Les analgésiques classiques et les opiacés soulagent les douleurs, mais ils ne sont pas les seuls. On peut se soulager sans médic. On sait que certaines techniques de méditation ou de respiration diminuent la sensation de douleur, mais il s’agit ici de tout autre chose: de l’amour. Plus précisément de l’amour dans la première phase, dans les 9 premiers mois.</p>
ElGreco
http://rachedelgreco.blogspirit.com/about.html
La fuite du Voyageur
tag:rachedelgreco.blogspirit.com,2010-09-14:1981359
2010-09-14T18:28:00+02:00
2010-09-14T18:28:00+02:00
Extraction du cocon C est peut’etre la...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"> </p> <p align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0in 0in 10pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; color: red; font-size: 20pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Extraction du cocon</span></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">C est peut’etre la premiere <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fois,en plus de 25 ans de voyage, que j ai du mal a m extraire de ma coquille, a quitter mon cocon et a envoyer au diable les mille et une occupations qui nous enchainent et cadenassent a double tour!</span></span></p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><img src="http://rachedelgreco.blogspirit.com/media/02/01/1023533369.JPG" alt="arenal2.JPG" id="media-516517" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-516517" /></span></div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Fuir le quotidien, lacher prise et devenir un peu egoiste peut’etre pour penser enfin a sa propre personne etait devenu imperatif! La coupure <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>s imposait avant l’ implosión!</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Moi qui suit Voyageur de metier, je me suis confie et fie a Nan mon fils de Munich pour lui laisser carte blanche pour me fixer et reserver un petit periple centroamericain vers le COSTA RICA. Je n avais ni temps ni envie de le faire!!!</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Voyager est un metier et le tout est de trouver les meilleurs avions et hotels au moindre cout et avec le plus de confort posible. Nan, notre heros aoutien de Namibie, a tenu son pari et me voici en fin de sejour, dans un des plus chrmants hotels du pays, inuagure en avril dernier par OSCAR ARIAS SANCHEZ ET PRIX NOB EL DE LA PAIX , le president du Costa Rica, en presence du propritaire dynamique et sympathique, le Tunisien de Vienne, Mister BEN ABDELKADER</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Ici, tout est Cameleon, le nom meme de l’hotel, ou la couleur des murs changent toutes les 30 minutes et la couleur des coussins des lits et des sieges tous les matins!</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">C’est un peu un super VILLA DIDON de notre cher ami Mongi Loukil, love dans un ecrin de vegetation dense et tropicale, avec 23 suites de reve et d evasión!</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;">Les hotesses sont d un charme fou et le gerant americain d’une extreme amabilite. Le temps a depuis longtemps suspendu son vol entre palmiers au tronc rouge, fougeres gigantesques, cocotiers elances et hibiscus frolant moult bananiers.</span> <span style="line-height: 115%; font-size: 14pt;">De petits singes et gros vautours apparaissent de temps a autre pour nous lancer un chaleureux welcome….</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">La mer caraibe n’ a certes pas la blancheur et finesse du sable de Hammamet mais se veut une des plages les plus celebres pour surfer 6 mois par an. On y vient du monde entier.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Affaisse dans un suberbe canapé blanc avec beau matelas vert clair au fonds d un jardín tropical <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>je me laisse aller a reprendre le fil de la vie</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; color: red; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Papa!</span></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Le jour ou mom Dieu sur Terre est parti, mon pere, j ai helas realise, le RIEN, le VIDE, le NEANT. Le **plus rien apres la mort**</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Que reste –t-il donc comme motivation pour poursuivre le voyage de la vie, avant de se dire ‘ quand la mort viendra je ne serai plus la’?</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Il ne rete plus qu’a essayer de donner un sens a la vie et pour eviter l’eternelle fuite en avant et <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>j ai adopte une simple devise : SEUL L’AMOUR VAINCRA. Car c ‘est finalement ce que l’on donne qui donne un certain sens a la vie: un sourire, un pain, une carte de telephone, un conseil ou plus encore…</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Aimer cest fuir de beliqueux sentiments tels que la Haine et l’Indifference</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Aimer c’est vivre un peu, c’est essayer de comprendre l’autre et l’accepter avec nos montagnes de differences</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Pour gader cette motivation dans la Jungle de la vie, j ai garde mon antidote supreme, le seul que je connaisse et le seul qui me comble. Le voyage. Voyager c’ est vivre un peu!</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; color: red; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Flash back</span></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Il fallait quitter Tunis avant la fin de ramadán, fermer mon officine et toutes mes autres occupations sociales, culturelles et caritatives et le stress social de l.aid et partir, partir, parrrrtir!</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;">Je retrouve mes petits rites pas a pas: Denicher ma vieille montre de voyage qui m’ accompagna<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> dans au moins 170 des 192 pays visites.</span> <span style="line-height: 115%; font-size: 14pt;">Une vielle ARDATH<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> blanche a bracelet metallique, achetee a 5FrS a Geneve a l’age de 17 ans…</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Je la remonte comme au bon temps et elle marche. Je prepare un baluchon de 7 Kg au maximum, mes papiers, 4 sous et Viva l’aventura.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="line-height: 115%; font-size: 14pt;">Plus je retrouve mes vieux Jeans, tee shorts et baskets, plus je suis heureux.</span> <span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;">Le Voyageur n a besoin d’aucun artifice. Pratiquement de rien. Ses seules armes sont: un sourire, la communication permanente et la presence d esprit. Car une journee peut etre decuplee en trouvailles, visites et rencontres si tout est en eveil permanent. On semble flotter dans les airs et les cieux , on parlera a tel en espagnol, a l’autre en anglais et a un 3e en allemand par exemple, et le tout dans un meme cercle a une meme table, souvent dans 9 idiomes differents et ce sans reflechir.</span> <span style="line-height: 115%; font-size: 14pt;">Pavlov et Bouddha feront le reste.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;">Car, commuiquer c’est exister. Car communiquer cest penetrer l’autre et doubler ou tripler le sens du voyage et l aventure par la richesse de nos differences. Il est tres rare et meme rarissime qu une porte me fut claquee au nez, face a mon sourire, sauf deux exeptions dans toute une vie!</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">La premiere etait a la ‘’Madrague’’ que Paris Match encencait a l époque. A St Trop en bord de mer. J avais 15 ou 16 ans et je me suis cahe de nuit, dans son jardín de la Madrague, a Saint Tropez, esperant la voir a l’aube prendre son premier bain toute nue (dit-on), comme la chanson de Brassens , et l interviewer du meme coup.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Une nuit bien blanche, heureuse et…palpitante. A six heures tapantes la si belle Brigide Bardot sort d un bosquet allant vers l eau… J ai pris mes jambes a mon coup, je croyais qu elle etait la niece du general africain Bocassa et qu’elle allait me bouffer tout cru, en criant : Sale journaliste de M…<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> go, get out”</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Ma secomde mesaventure fut avec mon fils Anis, qui accepta avec joie de paratager dans ma REISEFIEBER ou Fievre de voyage un de mes Tics ou rites, depuis toujours, de sonner a une maison et me faire inviter a boire un café. Cela marcha dans 192 pays du monde et meme en Tunisie, l,ete passé, chez KB, aux deux oueds d el Mrzga Hammamet, don’t <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>j ai brosse la vie sur ce meme Blog…</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Bref, nous etions a Ahvananen a Aland, au Nord de la Finlande ou l’ete se pare de 24 heures de soleil sur 24. Au bout de dix refus dans dix maisons j ai eu bete idee pour forcer la porte de l’autre et partager Boisson, faute de sel et pain: Acheter a la superette du coin des sachets de the infusion.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">La maison nordique est un petit chalet suisse a la porte rouge, La dame une bonde de 30 ans decouvrant au seuil de sa porte deux messieurs tenant en souriant, en bout de doigts, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>un sachet de the infusión avec un large sourire aux levres et parlant suedois, pour lui dire simplement :</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;">‘ Nous avons un petit probleme, c est l’heure de notre the bouddiste, nous avons certes le the mais <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tout ce qui nous manque c’ est un peu d eau chaude’</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;">Son expression de visage se pare de mille et une interrogations face a ces Martiens bruns venus de nulle part… elle fond comme beurre ou neige au soleil</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Une si belle soirée chez la belle <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Brigitta avec de delicieux gateaux maison et tant de rire et de joie!</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">Voyager est peut-etre un metier et un gros…Virus V.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 10pt;"><span xml:lang="ES-CR" lang="ES-CR" style="line-height: 115%; font-size: 14pt; mso-ansi-language: ES-CR;"><span style="font-family: Calibri;">NB. Veuillez excuser mon clavier costaricien Qwerty….</span></span></p>
ElGreco
http://rachedelgreco.blogspirit.com/about.html
Libido et Ménopause
tag:rachedelgreco.blogspirit.com,2010-07-18:1958125
2010-07-18T21:07:00+02:00
2010-07-18T21:07:00+02:00
pas seulement une question d'hormones! Les facteurs sociaux et...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #000080;">pas seulement une</span></strong></p> <div class="UIIntentionalStory_Header"> <h3 class="UIIntentionalStory_Message" data-ft="{"type":"msg"}" style="text-align: center;"><span class="UIStory_Message"><span style="color: #ff0000;">question d'hormones!</span></span></h3> <p style="text-align: center;">Les facteurs sociaux et psychologiques exercent une plus grande influence sur la sexualité des femmes durant la ménopause que les changements hormonaux, considèrent les auteurs d'une étude publiée dans le Journal of Health Psychology...</p> </div> <form method="post" action="http://www.facebook.com/ajax/ufi/modify.php" name="add_comment" id="commentable_item_527939972_131633346873248" class="commentable_item one_row_add_box autoexpand_mode comment_form_131633346873248" ajaxify="1" style="text-align: justify;"> <div class="comment_box" data-ft="{"type":"ufi"}" style="text-align: justify;"> <div class="feed_comments"> <div class="ufi_section comment_883025 UIImageBlock clearfix" id="comment_21281791_131633346873248_883025"> <div class="UIImageBlock_Content UIImageBlock_SMALL_Content"> <div class="comment_text"> <div id="text_expose_id_4c434fd5b4c0e01884f97" class="comment_actual_text">Sharron Hinchcliff de l'Université de Sheffield et ses collègues ont constaté que la sexualité des femmes diffère grandement d'une à l'autre et n'est pas toujours liée aux facteurs biologiques tels que les changements hormonaux.</div> <div class="comment_actual_text"></div> </div> <div class="comment_actions"></div> </div> </div> <div class="ufi_section comment_883034 UIImageBlock clearfix" id="comment_21281791_131633346873248_883034"> <div class="UIImageBlock_Content UIImageBlock_SMALL_Content"> <div class="comment_text"> <div id="text_expose_id_4c434fd5b60435d43871d" class="comment_actual_text">Les chercheurs souhaitent apporter une nouvelle perspective par rapport à la conception de plus en plus médicalisée de cette période de la vie.</div> <div class="comment_actual_text" style="text-align: justify;"><br /> <span style="color: #ff0000;"><span><span style="font-family: mceinline;">"La recherche biologiq</span></span><span style="color: #ff0000;"><span><span style="font-family: mceinline;">u</span></span></span></span><span style="color: #ff0000;"><span><span style="font-family: mceinline;">e ten</span></span><span style="color: #000080;">d</span></span> à rapporter l'impact négatif de la baisse des niveaux d'hormones sur la capacité des femmes de s'engager dans des relations sexuelles et d'en profiter, alors que notre étude montre que certaines femmes vivent en fait une augmentation de leur <span style="color: #ff0000;">désir sexue</span><span style="color: #ff0000;"><span style="color: #ff0000;">l</span></span> durant cette <span style="color: #003366;">période</span>."</div> </div> </div> </div> </div> </div> </form> <p style="text-align: justify;"> </p>
Edouard
http://blogres.blogspirit.com/about.html
Passion glacée
tag:blogres.blogspirit.com,2010-05-27:3323899
2010-05-27T11:00:00+02:00
2010-05-27T11:00:00+02:00
par Jean-Michel Olivier Avec Des baisers froids comme la lune* ,...
<p><img src="http://blogres.blogspirit.com/media/00/02/3413789249.jpg" id="media-56820" alt="53333.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p> <p><b>par Jean-Michel Olivier</b></p> <p>Avec <i>Des baisers froids comme la lune*</i>, Mélanie Chappuis (née à Bonn en 1976, mais vivant à Lausanne) creuse et interroge la passion amoureuse qui faisait déjà la matière de son premier roman, <i>Frida</i>, paru il y a deux ans. Ce second livre est comme l'image inversée du premier : ce n'est plus une femme amoureuse qui attend que son amant marié quitte sa femme, mais une femme mariée qui s'éprend d'un homme plus âgé, libre (ou presque). Lequel attend, sans trop d'impatience, que sa maîtresse se libère de ses liens conjugaux.</p> <p>Ce qui retient le lecteur, dans ce second roman, c'est l'obstination à creuser la passion amoureuse, à décliner ses états d'âme, à déchiffrer ses diverses étapes. Construit comme un monologue croisé, qui fait entendre en alternance la voix de la femme et de l'homme, le livre de Mélanie Chappuis essaie de suivre à la trace (et de mettre en mots) le feu qui embrase la passion amoureuse. On pense parfois à <i>Belle du Seigneur</i> d'Albert Cohen ou <i>Anna Karénine</i> de Tolstoï. D'abord parce que l'héroïne du roman s'appelle Anna, ensuite parce que parce qu'il s'agit, dans les trois livres, de tenir le registre des désordres amoureux, depuis la piqûre du désir, jusqu'à sa réalisation, puis le subtil engrenage d'attentes et de frustrations qui se met en place. S'installe, alors, entre les deux amants, un jeu du chat et de la souris qui va les mener, inéluctablement, au terme de leur histoire.</p> <p>L'homme a cinquante-cinq ans. Il s'appelle Vincent. Il dirige un grand quotidien romand. La femme s'appelle Anna. Elle a 28 ans. Elle est mariée à Victor, le demi-frère de Vincent. Ce qu'il aime chez elle, c'est qu'elle est une « femme d'ailleurs », différente de toutes celles qu'il a connues. Ce qu'elle aime chez lui, c'est à la fois sa liberté et son pouvoir. Sa cruauté aussi, peut-être. Entre les deux, dès le début, on sent un décalage, qui ne fera que se creuser. L'amour est-il une illusion ? La passion amoureuse est-elle forcément (auto)destructrice ? C'est ce que semble suggérer Mélanie Chappuis dans un roman qui mêle à plaisir le chaud et le froid. Alternativement, puis successivement. Le style est direct, comme dans <i>Frida</i>, rapide, sans fioriture. Il essaie de saisir au plus près ce <i>feu</i> obscur qui dévore les amants. creuse en chacun le manque douloureux de l'autre et finit par se transformer en glace. Il y a des scènes fortes, et quelques surprises (en particulier, une utilisation toute à fait singulière de la crème Atrix !). Autant dire qu'un lecteur — amoureux ou non — y trouvera matière à émotions, comme à réflexions.</p> <p><b>* Mélanie Chappuis, <i>Des baisers froids comme la lune</i>, roman, Bernard Campiche, 2010.</b></p>
erelyon
http://erelyon.blogspirit.com/about.html
Le Prix de la vie
tag:erelyon.blogspirit.com,2010-04-10:1918690
2010-04-10T07:51:00+02:00
2010-04-10T07:51:00+02:00
Dimanche 4 avril 2010 AUDIO Esaïe 25.6-8 ; 53 Jean 11.25...
<p><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://erelyon.blogspirit.com/media/01/01/324997699.jpg" alt="324997699.jpg" />Dimanche 4 avril 2010</p><p><strong><a href="http://westofparis.com/erelyon/20100404_Esaie_53_Le_Prix_de_la_vie.MP3">AUDIO</a></strong></p><p>Esaïe 25.6-8 ; 53</p><p>Jean 11.25</p><p>(Francis Foucachon)</p><p> </p>
Françoise
http://legranddeblocage.blogspirit.com/about.html
Ah, la lecture !
tag:legranddeblocage.blogspirit.com,2009-09-28:1830496
2009-09-28T19:21:45+02:00
2009-09-28T19:21:45+02:00
Alors là, j'ai une excellente excuse. Imaginez vous que pour la seconde fois...
<p>Alors là, j'ai une excellente excuse. Imaginez vous que pour la seconde fois en quelques jours j'allais oublier la note du jour. Pourquoi ? comment ? Tout simplement parce que je suis plongée dans un livre.... je ne trouve pas de qualificatif, mais éprouve un immense regret de ne pas l'avoir lu plus tôt....</p> <p>Je retourne à mon livre.... à demain !</p> <p>Pardon, j'allais oublier de partager ce bonheur avec vous;</p> <p>Titre : Lettre d'une inconnue. Auteur : Stefan Zweig.</p>
Olivier Beaunay
http://oliverbe.blogspirit.com/about.html
Tosca au Met, le silence et le charivari
tag:oliverbe.blogspirit.com,2009-09-23:1827636
2009-09-23T05:21:00+02:00
2009-09-23T05:21:00+02:00
C'était la première de Tosca hier, au Met, mis en scène par Luc Bondy. James...
<p>C'était la première de Tosca hier, au Met, mis en scène par Luc Bondy. James Levine, le chef d'orchestre, disait de cet opéra qu'il "associe l'inspiration musicale magnifique de Puccini avec la vitalité dramatique d'un grand film d'Hitchcock".</p> <p>Pour excessif qu'il soit, le propos n'en a pas moins une portée indéniable. On est embarqué par l'intrigue : la passion jalouse de Tosca (Karita Mattila) pour Cavaradossi (Marcelo Alvarez) à l'acte I et ses soupçons à l'égard de sa liaison supposée avec la Marchesa Attavanti, modèle de la toile du peintre représentant Marie-Madeleine, tandis qu'Angelotti, un Républicain en fuite, trouve refuge dans l'église où travaille le peintre ; la confrontation à l'acte II entre Tosca et Scarpia (Juha Uusitalo), le chef de la police, dans laquelle Tosca met tout en oeuvre pour tenter de sauver Caravadossi ; le dénouement tragique enfin, à l'acte III, où la perfidie de Scarpia, fût-ce à titre posthume, l'emporte sur le stratagème mis au point par Tosca.</p> <p>Ce fut l'un des rôles majeurs de la Callas et l'on saisit rapidement pourquoi : Tosca est l'incarnation d'une passion exigeante, enflammée, tragique - une passion à l'italienne, dans laquelle la vie joue avec la mort et la volonté de possession de l'autre n'implique pa seulement la protection, mais aussi le sacrifice. Si, dans l'exagération facétieuse de son expression, la passion jalouse de Tosca fait sourire à plusieurs reprises dans l'acte I, l'acte II saisit par un romantisme puissant issu d'un affrontement fondamental entre l'amour de concuspiscence (<em>eros</em>, si l'on veut, mais un eros maléfique ici) et un amour de bienveillance confinant au martyre et à la sainteté (<em>philia</em>, oui, se transmuant en <em>agapè</em>). En quoi la passion touche ici au sublime et l'amour, non à la négation de soi, mais à son dépassement.</p> <p>Sûr de sa force, Scarpia pose tranquillement les termes du chantage, puis s'allonge sur l'une des banquettes de son bureau du Palais Farnese, débarrassé pour l'occasion de ses courtisanes autant que de ses sbires. Il y a alors, quoi ?, cinq secondes de silence absolu.</p> <p>Puis, Tosca : "<em>Vissi d'arte, vissi d'amore</em>"...</p> <p>De ces infimes secondes-là, fragiles, plus décisives encore que la complainte célèbre de Cavaradossi au seuil de la mort ("<em>E lucevan le stelle...</em>"), on ne peut laisser personne dire que l'opéra serait le plus vieil âge de la vie. Il en incarne, au contraire, l'âme, l'énergie-même de son adolescence à travers sa quête d'absolu.</p> <p>Qu'importe alors si le public, à mi-chemin entre la vieille Europe et le Nouveau Monde, plus amateur de tradition que d'avant-gardes (New York n'est pas Sydney, mais Sydney n'entend rien à l'art) a peu goûté la mise en scène contemporaine de Bondy, sa relative économie de mouvements, ses décors dépouillés (que l'on doit à Richard Peduzzi) et ses costumes triviaux. Peut-être y eut-il là, pour l'Amérique, une pointe d'indécence en trop : un sein de Marie-Madeleine par ici, la pose explicite d'une courtisane par là.</p> <p>C'est surtout que l'on attendait, et de pied ferme, Bondy après Zefirelli. On peut soutenir au contraire que ce dépouillement participe, techniquement, à l'exploration contemporaine de la frontière entre le réel et sa représentation, qu'il a pour effet d'identifier Tosca davantage à la grandeur de la vie qu'aux fastes de sa mise en scène, bref, qu'il transforme le fait artistique en aventure intime. Au reste, cela, qui participe du cirque des premières, aura même permis à la troupe d'aller saluer au balcon la foule qui avait suivi, sur l'esplanade, la représentation sur grand écran et qui, elle, lui fit fête.</p> <p>Pour l'anecdote, si Tosca est connu pour les multiples incidents de plateau qui ont jalonné l'histoire de ses représentations (Tosca rebondissant par exemple sur le trampoline qui devait recevoir son saut ultime...), la première d'hier n'aura pas dérogé à l'usage, un soldat de la garde de Scarpia trébuchant magnifiquement, à la poursuite de Tosca, en faisant irruption par l'escalier central au beau milieu de la scène et ne se redressant que de justesse au terme d'une course acrobatique. Un autre visage, accidentel celui-là, de l'irruption de la vie dans la mécanique de l'intrigue.</p>
Minh2909
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Les regrets
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(Valeria Bruni Tedeschi)</b>. Tous deux s’étaient aimés 15 ans auparavant et sans trop savoir pourquoi, ils ont pris des trajectoires différentes se perdant progressivement de vue. Maya a tout d’abord fui ces retrouvailles mais leur passion a été plus forte que tout. La flamme s’est rallumée immédiatement et dès qu’ils en ont l’occasion ils se retrouvent à la discrétion de leurs partenaires respectifs.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://cine2909.blogspirit.com/media/01/01/792908594.45.jpg" id="media-400748" alt="01.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p>Oui <b>Valeria Bruni Tedeschi & Yvan Attal</b> forme un couple attachant consumé d’une passion qui déborde même de l’écran mais on reste sur notre faim quant à leur histoire, leur passé commun. Alors que le temps file ; le duo s’enlace, se voit en cachette et s’échange des baisers goulus mais au-delà de ça, on a la désagréable impression qu’on fait du sur place. <b>Les regrets</b> ne manquent donc pas envers le film de <b>Cédric Kahn</b>, la relation entre <b>Matthieu & Maya</b> reste finalement très superficielle à nos yeux et ce sentiment de Je t’aime moi non plus finit également par avoir raison de notre patience.</p> <p> </p> <p style="text-align: center;"><b><span style="background-color: #ffff00;"><span style="text-decoration: underline;">Il faut le voir pour :</span></span> Eviter d’être en retard, on pourrait vous plaquer pour ça !</b></p>
Pierre Vallet
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Pour le Dimanche des Rameaux et de la Passion du Christ
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2009-04-09T07:00:00+02:00
2009-04-09T07:00:00+02:00
La Cène, de Duccio di Buoninsegna (Sienne, 1525-1560) Alors même...
<div style="text-align: center"><img src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/00/00/119460504.jpg" id="media-341351" alt="duccio-cene.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-341351" width="361" height="312" /></div> <div style="text-align: center"><i>La Cène, de Duccio di Buoninsegna (Sienne, 1525-1560)</i><br /></div> <p>Alors même que Judas, par sa trahison a déclenché l’engrenage des événements qui vont conduire à la condamnation, l’exécution et la mort de Jésus,<br /> celui-ci, comme dans une sorte de préparation, en donne la signification profonde.<br /> Au cours du dernier repas qu’il prend avec les Douze,<br /> nous savons que ce repas est sous le signe de la Pâque,<br /> le repas où l’on faisait mémorial de la libération de la servitude d’Egypte, par le passage, la Pâque, de la mer<br /> Et mémorial de l’Alliance de Dieu avec son peuple…<br /> au cours de ce repas Jésus prend le pain qui est là (du pain sans levain, même si l’évangéliste ne le précise pas, un pain signe de renouvellement intérieur),<br /> le rompt comme son corps sera rompu sur la Croix, et le donne aux disciples en disant :<br /> <b>«<i>Prenez, ceci est mon corps</i> (livré pour vous)»,<br /> ceci est le signe, le sacrement, de tout ce que je suis dans la totalité de mon humanité et de ma divinité,<br /> tout ce que je suis qui est partagé entre les hommes,<br /> abandonné aux hommes et remis entre les mains du Père.</b><br /> Ainsi le Christ, membre à part entière et tête de toute l’humanité,<br /> se remet dans l’amour du Père et remet avec lui dans l’amour du Père toute cette humanité dont il partage le sort et la destinée à l’exception du péché.<br /> En lui se réalise définitivement l’Alliance entre Dieu et les hommes, signifiée non plus par le sang d’un animal, mais par son propre sang versé.<br /> <b><i>« Ceci est mon sang »</i></b>, dit Jésus, et prenant l’une des coupes qui sont là<br /> et qui rappelaient le pacte conclu dans le Sinaï entre Dieu et Israël pendant le séjour au désert,…<br /> <b><i>«Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance répandu pour la multitude».</i></b><br /> Jésus, le Fils de Dieu, le Fils de celui qui n’est qu’amour, qui n’est que don de soi,<br /> Jésus, le Fils unique, manifeste ainsi qu’il fait de sa mort l’acte qu’il révèle<br /> ce qu’il est dans le plus profond de son être,<br /> ce qu’il est de toute éternité, à savoir amour, don total de lui-même....<br /> <br /> Alors entrés dans le mystère de la mort de Jésus,<br /> Bouleversés pas ses souffrances,<br /> animés par cette espérance, nous pouvons faire nôtre cette prière de tradition spirituelle chrétienne<br /> <br /> <b>Âme du Christ, sanctifie moi,<br /> <i>Corps du Christ, sauve moi,</i><br /> Sang du Christ, enivre moi,<br /> Eau du côté du Christ, lave moi,<br /> <i>Passion du Christ, fortifie moi,</i><br /> O bon Jésus, exauce moi.<br /> Dans tes blessures, cache moi.<br /> <i>Ne permets pas que je sois séparé de toi.</i><br /> Contre l’ennemi perfide défends-moi.<br /> A l’heure de ma mort, appelle moi.<br /> <i>Ordonne-moi de venir à toi,</i><br /> Pour qu’avec tes saints je te loue,<br /> Dans les siècles des siècles.</b></p> <p>Amen.</p> <p><i>Père Philippe Maire (extrait de l'homélie du Dimanche des Rameaux 2009)</i></p>
mimylasouris
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Le parc, d'Angelin Preljocaj
tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2009-03-29:1733127
2009-03-29T20:21:00+02:00
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<p> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Le_Parc_visuel_630x315.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Le_Parc_visuel_630x315.jpg" border="0" width="326" height="163" /></a></p> <p><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning /> <w:ValidateAgainstSchemas /> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables /> <w:SnapToGridInCell /> <w:WrapTextWithPunct /> <w:UseAsianBreakRules /> <w:DontGrowAutofit /> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if !mso]> <span class="mceItemObject" classid="clsid:38481807-CA0E-42D2-BF39-B33AF135CC4D" id=ieooui> </span> <mce:style><! st1:*{behavior:url(#ieooui) } --> <!--[endif]--> <!--[if gte mso 10]> <mce:style><! /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} --> <!--[endif]--></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">La semaine dernière, j’ai été prise d’un besoin subi d’aller voir la dernière du <i>Parc</i> à l’Opéra. De bonnes critiques et une envie de danse : je me suis retrouvée à attendre des places de dernière minute, comme une reine, assise sur une banquette en velours (et quelque ornement en pierre dans le dos – la majesté a quelque inconfort) à faire mon plan de commentaire de texte* tout en conversant avec ma voisine de hasard balletomane. Et cadeau royal : deux places de parterre restantes. C’est donc assises bien sagement comme deux gamines échevelées mais néanmoins tout à fait attentives à ce qui allait se passer que ma mère et moi nous sommes pâmées devant le <i>Parc</i>.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><span style="text-decoration: underline;"><b>Acte premier : cour et jardin</b></span></p> <p class="MsoNormal"><b><br /></b></p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=w-AnneDeniauparc.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/w-AnneDeniauparc.jpg" border="0" width="336" height="224" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal">Une petite frayeur au tout début, avec quatre « jardiniers » sur fonds sonore de bruitages, tout en mouvements saccadés. Vite relayée par un amusement certain. <b>Ces jardiniers du parc des sentiments n’ont rien de vieillards appuyés à leur pelle en guise de canne, qui baratineraient le premier bouton de rose venu en lui offrant sa vieillesse en tout un poème.</b> De leur tenue assez peu visible par manque de lumière (nous sommes avant l’aube- les délices illusoires du jardin doivent être près avant que les promeneurs n’arrivent) ressortent surtout l’éclat de leurs lunettes qui les font ressembler à des insectes géants, des <b>mantes religieuses</b> à n’en pas douter. Ayant pour religion celle de Vénus. Je les préfère décidemment à des cupidons boursouflés. Il doit exister un <b>mythe du Jardinier</b> caché, cet bouture d’archétype arcbouté terre à terre qui met l’histoire en abyme et en terre. Nul doute qu’il a la main verte, car c’est un florilège. « Joie et Amour, oui. Je viens vous dire que c’est préférable à Aigreur et Haine. Comme devise à graver sur un porche, sur un foulard, c’est tellement mieux, ou en bégonias nains dans un massif ». Sauf que nos quatre jardiniers, eux, sont dans le jeu. Plutôt de l’amour que du hasard. Avec leurs mouvements mécaniques de destins implacables (même si leurs manipulations ressemblent plus à des expérimentations passionnées et amusées), ils lancent l’expérience et reviennent à chaque acte voir où cela en est et faire quelques réglages. Toujours dans leur gestuelle si particulière, qui mélange bas-reliefs antiques et cisailles. <b>Qui pour fleurs fait éclore les mains des jardiniers</b>, accroupi en massif, bras en l’air. Cette éclosion doigt à doigt laisse assez deviner par quoi seront charmées les jeunes filles, rose aux joues.</p> <p class="MsoNormal">La transition entre les jardiniers et l’arrivée des badins promeneurs donne une deuxième image frappante : l’ombre chinoise d’un danseur en costume de danse baroque qui se détache de l’horizon en pente sur lequel il arrive après avoir dépassé un buisson pyramidal de jardin à la française. Puis le jour se lève, et la lumière sur les costumes somptueux, des <b>redingotes</b> unisexe pour permettre plus de piquant dans les marivaudages qui vont suivre. Car ce n’est que jeux libertins, feintes (ce sont des prétendants, right ?), ruses enjouées, démonstrations de force et de séduction entre les femmes côté jardin et les hommes côté <span style="text-decoration: line-through;">basse-</span>cour. Cour de récréation, du roi ou amoureuse : c’est au cour d’une partie de chaises très musicale(s) que se rencontrent les deux protagonistes. Autant vous dire que s’ils ne tombent pas tout de suite d’amour (elle est assise, aussi), nous, en revanche, on l’est tout de suite de l’interprétation d’<b>Aurélie Dupont et de Manuel Legris</b>. <b>Il était déjà intense dans <i>l’Arlésienne</i>. Elle est la seule danseuse qui me fasse vraiment oublier la danse</b> – interprété par elle, la <i>Dame</i> <i>aux camélias</i> semblait une pièce de théâtre. <b>Et du coup, elle est tout à fait parfaite pour faire oublier à Legris qu’il se veut libertin. On ne peut que la <i>voir</i></b> – exactement comme l’aurait voulu <i>l’Invisible man</i> d’Ellison (hou que les explications de texte résonnent dans ma tête- j’espère que ce n’est pas trop creux). Et tournez manège, le maître de cérémonie debout sur la chaise centrale (les chaises donnent lieu à quelques trips sympathiques, comme lorsque chacun affirme à tour de rôle sa présence en frappant les quatre pieds au sol, puis que vient le dernier groupe qui arrête son élan de force furieuse à tout casser pour déposer la chaise en douceur sans bruit. Le genre d’humour qui pris dans le ballet fait naître un rire franc.)</p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=LeParc-0163.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/LeParc-0163.jpg" border="0" width="335" height="223" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><b><span style="text-decoration: underline;">Acte deuxième : promenons-nous dans les bois pourvu qu’le loup soit là<br /> <br /></span></b></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal">Re-voilà nos jardiniers trafiquants d’amour préférés qui labourent le terrain qu’on sent fertile. Par terre, des traces de lumière qu’on dirait de brouettes slaloment entre les arbres, immenses cages sur troncs (1,2,3 promenons nous dans les bois) On ne sait pas très bien ce qu’ils fabriquent, peut-être bien un filtre d’amour (4,5,6 cueillir des cerises) à en juger par les évanouissements à la chaîne de ces dames, en robes à paniers (7,8,9 dans mon panier neuf), sur fonds de rires de rivière, éclaboussés de minauderies mutines (10, 11, 12, elles seront toutes rouges, de confusion).</p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=le-parc-prejolcaj_reference.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/le-parc-prejolcaj_reference.jpg" border="0" width="336" height="168" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Le changement de tenue qui survient vaut changement d’ère : <b>les libertins ont délaissé le XVIIIème pour l’Antiquité mythologique et ses nymphes légères</b>. Les tenues le sont tout autant, jupes fluides et transparentes, corset ou brassière, bref, un déshabillé séducteur pour de « tendres appas » (titre du mouvement). Les hommes sont encore habillés, mais il s’en faut d’une boucle de cheveux pour que ne se soulève l’étiquette. Déjà passablement décollée par leur arrivée en bêtes languissantes, à quatre pattes éléphantesques (une démarche de tapirs, je dirais, même si je n’ai jamais vu de tapir). Les désirs de ces messieurs sont clairs comme les jupes des demoiselles. Plus lourds aussi, sans conteste : les passages au sol sont vraiment réussis, aussi chouettes qu’indescriptibles à vrai dire.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=LeParc.gif" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/LeParc.gif" alt="nymphes" border="0" /></a></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Ca finit que <b>chaque nymphe a son arbre et son libertin</b>. Les jeux de cache-cache étaient très amusants, et le coup des mains seules visibles qui montent le long du tronc comme si elles y grimpaient aussi. Plus d’opposition homme-femme comme dans le premier acte, donc, mais plutôt solistes-corps de ballet.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=parcpreljocaj.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/parcpreljocaj.jpg" border="0" width="381" height="264" /></a></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Le couple se forme avec la lenteur que demande l’abandon du libertinage pour l’amour. « Conquête » et « résistance » se succèdent avec violence (lorsque, à plusieurs reprises, sur toute une traversée de scène, il la saisit dans un brusque à-coup qui l’immobilise) et force (lorsque, en retour, elle ne s’abandonne pas – ce serait soumission- ni ne le repousse de la manière dont on pourrait s’y attendre : face à lui, elle laisse tomber sa tête dans sa poitrine à lui et dans un mouvement de déséquilibre le pousse comme un bélier, avec autant de lenteur que de résolution – c’est douloureux comme les coups de béliers qui forcent les dernières résistances du libertin).</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Le_Parc_166.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Le_Parc_166.jpg" alt="saisissement" border="0" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><b><span style="text-decoration: underline;">Acte troisième : petite mort à huis-clos</span></b></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal">Acte qui passe comme un « rêve », le premier moment est on ne peut mieux nommé. Aurélie Dupont est devenue une <b>somnambule</b>, qui se laisse porter, soulever, emporter, manipuler, retourner par les quatre jardiniers. Eux se confondent avec la nuit revenue, tandis qu’elle, lumineuse dans son ample chemise de nuit blanche, évolue dans un <b>éther amniotique</b>. Le temps est suspendu par la régularité d’un bruit d’horloge éternelle ; elle, est suspendue dans les airs ; nous, à cette vision. Jamais l’étoile ne touche terre, sauf lorsqu’elle glisse et se répercute des bras d’un jardinier à un autre, et lorsqu’elle descend l’escalier formé des genoux et des mains des jardiniers.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=pic05.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/pic05.jpg" border="0" width="365" height="170" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal">La nuit installée, ce sont « lamentation », « ardeur », et « pamoison » : élans masculins et préciosité des femmes. Ces dernières, qu’on imagine dans leur boudoir aux mouvements de lecture ou de toilette (une gestuelle intime en tous cas) qu’elles esquissent, ont des costumes à claire-voie : des pans de tulle noire qui tombent comme un voile de mariée tout autour de l’armature d’une sorte de tutu plateau. Hum, m’est avis que ma description ne doit pas être très parlante – enfin visuelle. J’ai particulièrement aimé la diagonale au cours de laquelle se répète et se démultiplie le même mouvement, celui d’une femme allongée que son partenaire tire en arrière par les bras, avant qu’elle se roule en pamoison pour recommencer la scène. L’ombre de celles de la bayadère, en somme. Il faut croire que ce type de diagonale inspire et plaît : les critiques avaient tous relevé le clin d’œil de Malandain dans le Sang des Etoiles, où les ombres étaient devenus des ours (la grande ours, constellation, étoile ; y êtes-vous ?).</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=parc_danse.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/parc_danse.jpg" border="0" /></a></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal">Je passe un peu rapidement pour arriver au point d’orgue du ballet (je vous laisse le soin de trouver une autre métaphore) : le pas de deux d’ « <b>abandon</b> ». Quoique en fait, mon blabla risque de tourner court tant c’était awesome, breathtaking et tous autres adjectifs qui, dit en français, ne manqueront pas de faire bande-annonce de résumé de magazine en trois lignes. Pour ce duo encore plus que le reste du ballet à la sortie du spectacle, on ne peut guère que se le repasser devant les yeux. Le moment où il la fait tournoyer, accrochée à son cou ! Et celui où il soulève sa cambrure. Et quand l’un après l’autre ils passent leurs têtes sous le bras de l’autre, comme un chat qui cherche les caresses (le bélier est bien loin). Et… <b>et tout le pas de deux, et le moindre de ses pas, de ses regards, de ses courbes</b>. <b>Plus deux entités qui s’attirent, comme au premier acte, plus de couple qui s’apprend, comme au deuxième acte, mais une fusion qui rétablit l’unité, celle de l’autre. Comme si chacun rendait évident à l’autre qu’il est là. Actually <i>seen</i>. Le parc n’est plus allées et venues en tours et détours, mais un lieu clos où l’on ne peut que s’attarder vers l’autre et lui devenir intime.</b></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=dupontparc.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/dupontparc.jpg" border="0" /></p> <p class="MsoNormal">… contrepoint - les jardiniers reviennent une dernière fois, nous sevrant assez abruptement de l’intensité du moment précédent tout en le préservant d’une sortie trop brutale du spectacle, qui ne pourrait que l’étioler. Fin de la pièce avec les jardiniers qui pointent l’index vers le ciel et le font tourner dans un bourdonnement d’insecte, touillant destin des divinités célestes, passion, envol et chute amoureuse dans un ciel orageux.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal">En espérant que la souris vous démange... quelques vidéos :</p> <p class="MsoNormal">- pour les plus pressés, une sorte de <a target="_blank" href="http://www.youtube.com/watch?v=ojC_1v8A0eU&feature=related">bande annonce</a> qui donne une idée du style du chorégraphe, des costumes etc.</p> <p class="MsoNormal">- <a target="_blank" href="http://www.youtube.com/watch?v=jvVYJP9_eiw&feature=related">un extrait du premier acte</a></p> <p class="MsoNormal">- deux extraits du <a target="_blank" href="http://www.youtube.com/watch?v=yCbUPtwdPVQ&feature=related">deuxième</a> <a target="_blank" href="http://www.youtube.com/watch?v=5NOuzs1r9yk&feature=related">acte</a></p> <p class="MsoNormal">- le <a target="_blank" href="%20http://www.youtube.com/watch?v=ORI_z-Xi9js">duo fina</a>l, par Laurent Hilaire et Isabelle Guérin. Puisque pris hors-contexte, je suggère de passer plus vite sur la première minute si vous êtes vraiment impatients - mais c'est ce qui prépare le moment final.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning /> <w:ValidateAgainstSchemas /> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables /> <w:SnapToGridInCell /> <w:WrapTextWithPunct /> <w:UseAsianBreakRules /> <w:DontGrowAutofit /> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]--></p> <p class="MsoNormal"><span class="descriptionarticle"><span style="font-size: 10pt;">« Explorant les méandres de la passion, avec ses voies détournées et ses raccourcis impromptus, le chorégraphe met en scène le petit théâtre des stratégies galantes, des malices séductrices et autres travestissements des cœurs. Dans un jardin aux allées stylisées, hommes et femmes s’adonnent aux délices vénéneux des jeux de l’amour et s’abandonnent au frisson rieur de la musique de Mozart. <b>La danse pourtant finit par trahir la déchirure du désir.</b> » in <a target="_blank" href="http://www.journal-laterrasse.com/article_desc.php?men=2&id_art=3863">la Terrasse</a>.</span></span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><span class="descriptionarticle"><span style="font-size: 10pt;"><br /></span></span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal">* J’ai payé le luxe de cette sortie par une nuit très brève le lendemain, relevée à cinq heures trente pour finir ledit commentaire dont l’introduction m’avait demandé deux heures. Je ne sais toujours pas par quel miracle j’ai décroché ma meilleure note de l’année. Peut-être une stratégie professorale visant à gonfler la motivation avant l’écrit.</p> <p> </p>