Last posts on orsay2024-03-29T03:23:19+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/orsay/atom.xmlTaniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlDeux soeurs à Paristag:textespretextes.blogspirit.com,2023-08-21:33466222023-08-21T08:00:00+02:002023-08-21T08:00:00+02:00 Cela faisait tant d’années que nous projetions d’y retourner ensemble ! Cet...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Cela faisait tant d’années que nous projetions d’y retourner ensemble ! Cet été, ma sœur m’a fait le merveilleux cadeau d’anniversaire d’une journée à Paris. Une fois que le soleil est réapparu sur les prévisions de la météo, la date choisie, hop : deux allers-retours en Thalys, deux entrées pour le musée d’Orsay. Pour l’après-midi, j’avais repéré une exposition près de la place Vendôme, mais <em>« <a title="Site de l'expo" href="https://www.lecolevancleefarpels.com/fr/fr/conference-en-ligne/un-art-nouveau-metamorphoses-du-bijou-1890-1914" target="_blank" rel="noopener">Un art nouveau. Métamorphoses du bijou</a>, 1880-1914 »</em> affichait complet jusqu’à la fin du mois d’août. Nous improviserions sur place.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2007615833.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1362516" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1859084290.jpg" alt="paris,une journée,thalys,orsay,tuileries,expo,balade,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Me voilà donc à la <a title="Billets T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/apps/search?s=gare+de+schaerbeek&search-submit-box-search-56176=OK" target="_blank" rel="noopener">gare de Schaerbeek</a> pour prendre un train jusqu’à Bruxelles-Midi. Dans mon sac, des tickets de métro de réserve (encore utilisables – on n’en vendra plus à partir du 23 septembre, pour <a title="Site de la RATP" href="https://www.ratp.fr/titres-et-tarifs/arret-carnet-ticket" target="_blank" rel="noopener">info</a>) et le plan du métro, une carte de Paris, une bouteille d’eau. En TGV, Bruxelles n’est qu’à une heure vingt de la Gare du Nord à Paris. La formule d’une seule journée permet de voyager léger. Pas besoin de se rendre à l’hôtel pour déposer une valise, on se rend directement là où on veut aller.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/961105027.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1362517" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2863520945.jpg" alt="paris,une journée,thalys,orsay,tuileries,expo,balade,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Le restaurant du musée d'Orsay (<a title="Photo Pinterest" href="https://www.pinterest.com/pin/341499584240658625/" target="_blank" rel="noopener">source</a>)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Arriver avant midi au musée d’Orsay permet d’éviter la file d’attente au <a title="Site du musée" href="https://www.musee-orsay.fr/fr/visite/restauration" target="_blank" rel="noopener">restaurant</a>. Quel endroit merveilleux pour déjeuner ! Je n’avais pas encore vu les chaises colorées et translucides de <a title="Site du designer italien" href="https://www.jacopofoggini.com/" target="_blank" rel="noopener">Jacopo Foggini</a> qui se marient joliment avec le magnifique décor. Nous y avons très bien mangé et la gentillesse du serveur a fait le reste.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3611561.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1362519" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3898282668.jpg" alt="paris,une journée,thalys,orsay,tuileries,expo,balade,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Je vous montrerai une autre fois mes coups de cœur du jour au musée d’Orsay. Quand nous en sommes sorties, le ciel de Paris était encore très nuageux et la Seine lui rendait la pareille. Voici deux vues prises de la passerelle Solferino rebaptisée Léopold-Sédar-Senghor. «<em> C’est en regardant la Seine et le ciel couvert depuis le pont de Solferino, un soir, que le compositeur français Claude Debussy (1862-1918) eut l’idée d'écrire</em> Nuages, <em>un de ses</em> Nocturnes. <em>»</em> (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Passerelle_L%C3%A9opold-S%C3%A9dar-Senghor" target="_blank" rel="noopener">Wikipedia</a>)</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2610059206.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1362520" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/587710729.jpg" alt="paris,une journée,thalys,orsay,tuileries,expo,balade,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Le bateau-mouche qui passait dessous en direction de l’Ile de la Cité était bondé, comme l’était le musée malgré la réservation d’un créneau horaire. Au moins celle-ci nous aura évité de faire la queue qui serpentait très très longuement devant l’entrée. Vers le Grand Palais, certaines des péniches amarrées le long du quai sont joliment décorées de plantes et d’arbustes.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/4010458697.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1362523" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1040380337.jpg" alt="paris,une journée,thalys,orsay,tuileries,expo,balade,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Giuseppe Penone, <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Arbre_des_voyelles" target="_blank" rel="noopener"><em>L'arbre des voyelles</em></a>, jardin des Tuileries</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Dans le jardin des Tuileries, du monde aussi, mais l’espace ne manque pas, on respire. Les vues larges, l’ampleur, c’est ce qui me plaît tellement dans la Ville Lumière. <em>L’Arbre des voyelles</em> de Penone s’intègre de mieux en mieux dans la végétation qui l’entoure. Des corneilles noires tenaient compagnie aux sculptures de Germaine Richier, <em>l’Echiquier</em>.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1957687846.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1362524" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/4116587028.jpg" alt="paris,une journée,thalys,orsay,tuileries,expo,balade,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Germaine Richier, <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%89chiquier,_grand" target="_blank" rel="noopener"><em>L'Echiquier, grand</em></a>, jardin des Tuileries</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Les plates-bandes fleuries y ont toujours un charme fou, avec de merveilleuses alliances de couleurs et de feuillages. Près d’un massif dominé par des dahlias orangés, un petit panneau explique le lien entre ce <em>« <a title="Site du Louvre" href="https://api-www.louvre.fr/sites/default/files/2021-03/Fleurissement-Tuileries-2021.pdf" target="_blank" rel="noopener">fleurissement du Grand Carré</a> »</em> pour l’été 2023 et l’exposition <em>« <a title="Site du Louvre" href="https://www.louvre.fr/en-ce-moment/expositions/naples-a-paris" target="_blank" rel="noopener">Naples à Paris</a> »</em> en cours au musée du Louvre. Inspirés par les tonalités chaudes des natures mortes napolitaines et leurs forts contrastes, les jardiniers y ont mis du jaune-orangé, du gris-bleuté et du blanc. Très réussi !</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2559863993.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1362526" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3096871711.jpg" alt="paris,une journée,thalys,orsay,tuileries,expo,balade,culture" /></a><br /><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3925930952.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1362528" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1237332426.jpg" alt="paris,une journée,thalys,orsay,tuileries,expo,balade,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Je ne me souvenais pas du <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Lepautre_(1659-1744)#/media/Fichier:Faune_au_chevreau_Faun_with_kid_Lepautre_Louvre_M.R.1808.jpg" target="_blank" rel="noopener"><em>Faune au chevreau</em></a> (Pierre Lepautre) dressé devant les gradins du bassin rectangulaire côté nord. Une heure plus tard, nous buvions un thé près de l’Orangerie quand le ciel a soudain pris des couleurs plus estivales : quelle lumière alors ! L’entrée aux Tuileries (photo ci-dessous) est en travaux du côté de de la place de la Concorde, on restaure les descentes en arc de cercle vers le grand bassin.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1906687911.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1362530" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2191319663.jpg" alt="paris,une journée,thalys,orsay,tuileries,expo,balade,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Du pont de la Concorde, on voyait déjà la Seine changer de couleur sous le ciel bleu et, de l’autre côté, briller l’or des « renommées » du <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Alexandre-III" target="_blank" rel="noopener">pont Alexandre III</a>. </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Nous n’étions pas loin de l’exposition que nous voulions visiter dans un endroit où je n’étais jamais allée – chouette, une vraie découverte pour cette joyeuse journée avec ma sœur à Paris ! Mille mercis.</span></p>
arvemhttp://arvem-association.blogspirit.com/about.htmlPicasso, bleu et rose” à Orsaytag:arvem-association.blogspirit.com,2018-12-05:31265472018-12-05T07:15:00+01:002018-12-05T07:15:00+01:00 En ce samedi 3 novembre nous avons avec Arvem, profité de l’exposition...
<p style="text-align: justify;">En ce samedi 3 novembre nous avons avec Arvem, profité de l’exposition ”Picasso, bleu et rose” qui jusqu’au 6 janvier 2019 s’est installée au Musée d’Orsay.</p><p style="text-align: justify;">Comme de coutume les "fans" de Pablo ont sauté de joie en découvrant la période bleue pleine de mélancolie (son ami Carlos Casagenas vient de se suicider) puis la période rose incommensurablement plus gaie (il vit le grand Amour avec Fernande Olivier).</p><p style="text-align: justify;">Les moins fans ont également été intéressés, surpris parfois, par le grand nombre de prostituées et de mères maquerelles que fréquentait notre génial espagnol habitué des bordels de Montmartre.</p><p style="text-align: justify;">De toute façon une exposition enrichissante qui jette la lumière sur une période importante dans la vie d’un personnage emblématique du XXeme siècle.</p><p style="text-align: justify;">Jean-Paul</p><p><iframe width="354" height="195" src="https://www.youtube.com/embed/v2u0OBMbnZM" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlCaresses de couleurstag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2015-05-01:30436552015-05-01T12:48:00+02:002015-05-01T12:48:00+02:00 Pour parler des toiles de Bonnard, j'ai commencé à écrire toiles de bonheur...
<p>Pour parler des toiles de Bonnard, j'ai commencé à écrire <em>toiles de bonheur</em>. Ce lapsus éclaire un peu le titre mystérieux choisi par le musée d'Orsay pour l'exposition <em>Peindre l'Arcadie –</em><span style="font-style: normal;"> un peu mystérieux dans la mesure où ce lieu de l'âge d'or, le peintre ne le peuple pas de créatures mythologiques, mais de ses proches, à commencer par sa femme Marthe, qu'il a souvent prise pour modèle. C'est sûrement à cause de ce goût prononcé pour l'intime que je m'étais arrêtée devant ses toiles lors de précédentes visites à Orsay et que j'avais retenu son nom, sans en trouver d'autres échos parmi mes pérégrinations artistiques (certes assez spartiates).</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Des neuf salles aménagées par l'exposition, celle qui a été intitulée « Et in Aracadia ego » et manifestement pensée comme une apothéose censée justifier le titre de l'exposition est celle qui me plaît le moins ; pour parler franc, ces grands tableaux conçus comme panneaux décoratifs me paraissent même plutôt laids. Il faut se rendre à l'évidence : Bonnard est un dessinateur assez moyen. Ce qui fait de lui un peintre fascinant, c'est son sens de la mise en scène et surtout, surtout, son incroyable sens des couleurs. La salle intitulée </span><em>Histoire d'eau</em><span style="font-style: normal;"> (haha), centrée autour de la toilette féminine, révèle un coloriste hors pair. L'influence de Gauguin, qui n'était pas franchement manifeste dans la première salle, où le texte la mentionnait, devient évidente devant </span><em>Harmonie jaune</em><span style="font-style: normal;"> et le dos d'or de cette femme, où les vertèbres jettent des ombres violettes et la hanche flamboie, soulignée d'un trait orange vif – un corps-coucher de soleil absolument splendide. Évidemment, aucune reproduction ne rend justice aux couleurs : il faut aller voir les tableaux sur place, voir à quel point ils sont chatoyants et ressentir la caresse des couleurs comme une caresse du soleil sur la joue. </span></p><p> </p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Bonnard-nu-de-dos-a-la-toilette_zpsvdu9vzdq.png" alt=" photo Bonnard-nu-de-dos-a-la-toilette_zpsvdu9vzdq.png" border="0" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Ne jugez pas un livre à sa couverture, ni un tableau à sa reproduction. Celles qui suivent, vaguement reprises dans l'ordre de l'exposition, sont uniquement là pour vous donner envie d'y aller, et conserver une trace des surprises et des âneries qu'ils nous ont inspirées, à Melendili et moi. </span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0px;"><strong><span style="font-style: normal;">Un « Nabi très japonard », salle 1</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Surtout parce que ça rime avec Bonnard. Le format du quadriptyque exposé dans la première salle m'évoque moins l'estampe que Mucha. Je fais par à Melendili de ma préférence pour l'automne (l'orange, le manteau porté avec un charme klimtien...) avant de me rendre compte que les quatre femmes représentées ne personnifient absolument pas les quatre saisons (même si le chemisier à pois rouge fonctionne bien comme l'été et que les deux panneaux plus verts et plus pâles pourraient être interprétés comme l'hiver et le printemps).<br /><br /></span></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Bonnard-4-tableaux_zpsqb8urnhu.jpg" alt="" width="100%" /></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Bonnard a un problème avec les carreaux : non seulement il en met partout, sur les chemisiers comme sur les nappes, mais il aligne les traits comme si jamais l'étoffe ne bougeait. Le peintre, remplissant son tableau d'un motif qui n'appartient plus à son sujet, détrône le couturier et procède à des raccords qui feraient pâlir d'envie Palpatine.<br /><br /></span></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Bonnard-le-corsage-a-carreaux_zps0ysldqie.jpeg" alt=" photo Bonnard-le-corsage-a-carreaux_zps0ysldqie.jpeg" width="25%" border="0" /></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Bonnard est également obnubilé par les boules de poil : nul doute que cet homme à chats serait aujourd'hui un adepte des LOL cats. </span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0px;"><strong><span style="font-style: normal;">Faire jaillir l'imprévu, salle 2</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">La référence du texte introductif à Alfred Jarry nous arrache une grimace (</span><em>Ubu roi </em><span style="font-style: normal;">est un peu à la littérature ce que le bleu Klein est à la peinture : une brillante arnaque), mais ni Melendili ni moi ne la voyons nulle part justifiée, et je prends un véritable plaisir à laisser les formes de la </span><em>Femme assoupie sur un lit</em><span style="font-style: normal;"> ou </span><em>L'Indolente</em><span style="font-style: normal;"> infuser devant moi.<br /><br /></span></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Bonnard-femme-assoupie_zpspvbfajml.jpeg" alt=" photo Bonnard-femme-assoupie_zpspvbfajml.jpeg" width="100%" border="0" /></p><p> </p><p><span style="font-style: normal;">J'aime ce corps qui, confondu avec les ombres et le pied du lit semble </span><em>prendre </em><span style="font-style: normal;">racine, et m'amuse du détail du pied-serre qui se gratte la cuisse. Melendili repère le chat qui se cache dans la chevelure de la femme, et la critique nous informe de la présence humaine qui se cache dans la couverture repoussée au pied du lit : ce tableau n'aurait pas dépareillé dans l'exposition <a href="http://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/archive/2009/05/31/une-image-peut-en-cacher-une-autre-1-4.html" target="_blank"><em>Une image peut en cacher une autre</em></a>, présentée il y a six ans au Grand Palais.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Reste une interrogation sur la vapeur qui prend la cheville et va de la couette jusqu'au sexe : <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Jupiter_and_Io" target="_blank">nuée mythologique</a> ? Réminiscence des tissus au drapé aussi savant que pudique ?</span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Bonnard-intimite_zps7wwxjjcm.jpg" alt=" photo Bonnard-intimite_zps7wwxjjcm.jpg" border="0" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Les volutes reviennent dans un autre tableau, comme fumée cette fois-ci. Je mets un temps infini à voir la main qui tient la pipe et ajoute un troisième personnage, invisible, à la scène. Il faut laisser à la fumée le temps de se dissiper et laisser le tableau prendre forme, jusqu'à ce qu'il craquèle nos certitudes et qu'on ne puisse trancher : ces traits sont trop régulièrement reliés pour être pure fumée, mais comment diable le motif du papier peint pourrait-il déborder sur le cadre du tableau en arrière-plan ? Le cerveau qui fume et le sourire qui se relève en coin, je conclue au réseau de neurones.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Faire jaillir l'imprévu, c'est aussi nous servir un tableau de danse ! Le corps de ballet y est vu en surplomb et les ombres qui tremblotent sous le corps de danseuses assurent le mouvement bien plus que les danseuses elles-mêmes. Curieusement, cela me fait moins penser à Degas qu'à une photo de </span><em>Giselle</em><span style="font-style: normal;"> prise par Anne Deniau (je crois), où l'on voyait toutes les marques laissées par les pointes sur le sol.<br /><br /></span></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/bonnard-le-ballet_zpshowny8ab.jpg" alt=" photo bonnard-le-ballet_zpshowny8ab.jpg" width="100%" border="0" /></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0px;"><strong><span style="font-style: normal;">Intérieurs, salle 3<br /><br /></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Bonnard-dejeuner-sous-la-lampe_zpsgvhjd3wp.jpeg" alt=" photo Bonnard-dejeuner-sous-la-lampe_zpsgvhjd3wp.jpeg" width="100%" border="0" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">La lumière et les ombres surtout me font curieusement penser aux <em>Mangeurs de pomme de terre</em> de Van Gogh. La suspension méduse, qui fait presque une coiffe folklorique à l'adulte du fond, nous prend dans ses tentacules et l'on risque de rester prisonnier du dédoublement qui donne en miroir deux enfants comme si l'un était le reflet de l'autre – ou son frère ?</span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0px;"><strong><span style="font-style: normal;">Histoire d'eau, salle 4</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> <img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Bonnard-nu-dans-un-interieur_zpspcy16ezl.jpg" alt=" photo Bonnard-nu-dans-un-interieur_zpspcy16ezl.jpg" border="0" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Devant ce corps qui apparaît dans la chambranle d'une porte se mire/s'admire comme devant un miroir, on ne sait plus très bien où l'on se situe, ni lui ni nous – la nudité nous aurait-elle </span><em>déstabilisés </em><span style="font-style: normal;">?</span></p><p> </p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Bonnard-Nu-dans-le-bain_zps4jrj5xfz.jpg" alt="" width="100%" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Le <em>Nu dans le bain</em> est l'<em>Harmonie jaune</em> de Melendili, qui voit dans le dallage bleu une peau de sirène, tandis que les reflets jaunes me font penser à la pluie d'or fécondant Danae. À nous deux, je ne vous raconte pas ce que deviennent les tableaux !</span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0px;"><strong><span style="font-style: normal;">Clic-clac Kodak, salle 5</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Les photos confirment que Bonnard ne sait pas peindre les fesses : Marthe ne les a pas du tout plates.<br />Elles révèlent également que le peintre en est pourvu d'une belle paire.</span></p><blockquote class="twitter-tweet" lang="en"><p lang="fr" dir="ltr"><a href="https://twitter.com/Melendili">@Melendili</a> J'y ai pensé en voyant les miennes dans le miroir ce matin, puis j'ai oublié. <a href="https://twitter.com/hashtag/HistoiresDeFesses?src=hash">#HistoiresDeFesses</a></p>— la souris (@grignotages) <a href="https://twitter.com/grignotages/status/591523790074556417">April 24, 2015</a></blockquote><script charset="utf-8" type="text/javascript" src="http://platform.twitter.com/widgets.js"></script><p style="margin-bottom: 0cm;"> * J'y ai <em>pensé</em>, évidemment</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0px;"><strong><span style="font-style: normal;">Portraits choisis, salle 6</span></strong></p><p><span style="font-style: normal;">Non, vraiment, je préfère les photographies de Bonnard à ses autoportraits.</span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0px;"><strong><span style="font-style: normal;">Le jardin sauvage : Bonnard en Normandie, salle 7</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Un peu trop de verdure à mon goût mais, au milieu, un tableau incroyablement lumineux. <em>La Salle à manger à la campagne</em> réussit à inverser intérieur et extérieur, illuminant la pièce d'une chaleur et d'une lumière qui devraient en toute logique émaner du soleil et assombrir par contraste ladite pièce. <br /><br /></span></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Bonnard-Grande-salle-agrave-manger-dans-le-jardin-1934-1935_zpsbjoscwqs.jpg" alt=" photo Bonnard-Grande-salle-agrave-manger-dans-le-jardin-1934-1935_zpsbjoscwqs.jpg" width="100%" border="0" /></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0px;"><strong><span style="font-style: normal;">Ultra-violet, salle 8<br /></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Biberonnée à l'impressionnisme, la Côte d'Azur en peinture me donne une impression de déjà-vu. Sauf pour </span><em>L'Atelier au mimosa</em><span style="font-style: normal;"> où la couleur fait vibrer les formes comme le vent les feuilles des arbres (et puis, ce n'est pas un paysage sans médiation, c'est une nature qui se donne à voir, cadrée-quadrillée par les carreaux de l'immense fenêtre). <br /><br /></span></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Bonnard-Atelier-au-mimosa_zpsduyinvv0.jpg" alt="" width="100%" /></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0px;"><span style="font-style: normal;"><strong>Et in Arcadia ego, salle 9</strong><br /></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;"><em>Sed non longe</em>, parce que cette salle, c'est un peu le gâteau sur la cerise. Le bonheur se communique mieux dans l'intimité que la grandiloquence. </span></p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlUn illustrateur en ortag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2014-03-30:29997572014-03-30T11:14:00+02:002014-03-30T11:14:00+02:00 Violet et plein de gravures qui passent très bien à la reproduction, il...
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/catalogue-d-exposition-gustave-dore-musee-d-orsay_zpsdea94d20.jpg" alt=" photo catalogue-d-exposition-gustave-dore-musee-d-orsay_zpsdea94d20.jpg" width="75%" border="0" /></p><p style="text-align: center;">Violet et plein de gravures qui passent très bien à la reproduction, il me faut le catalogue de l'expo.</p><p> </p><p>Gustave Doré, je l'associais rapidement au conte : un chat botté, une barbe bleue et vas-y que je t'oublie. L'artiste hyperactif et touche-à-tout s'est pourtant illustré dans des genres très différents, que le musée d'Orsay s'attache à nous faire découvrir dans une exposition mal fagotée mais réjouissante. Mal fagotée : les thématiques se marchent sur les pieds, les panneaux mentionnent des tableaux vus deux cents mètres auparavant et les débuts de l'artiste apparaissent en seconde partie, après les salles thématiques du rez-de-chaussée, plus ou moins bien taillées pour faire entrer en vrac tout ce qui nécessite une grande hauteur sous plafond. Mais exposition réjouissante : par les œuvres exposées, bien sûr, mais aussi l'enthousiasme des organisateurs de l'exposition, qui se sont amusés à chercher une police imitant la texture des gravures et à trouver des parallèles avec le cinéma – que <a href="http://www.slate.fr/story/83709/en-cours-vous-aimez-le-cinema-allez-voir-lexposition-dore" target="_blank">Slate</a> a eu la bonne idée de reprendre (Melendili et moi attendons toujours la gravure qui attestera des origines dorées de Chewbacca – <em>Barbe-bleue</em> ? Slate penche pour le Chat botté mais je ne suis pas convaincue).</p><p> </p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Gustave-Dore-Barbe-bleue_zpsc72f52ed.jpg" alt=" photo Gustave-Dore-Barbe-bleue_zpsc72f52ed.jpg" width="75%" border="0" /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Barbe-Bleue, l'ancêtre de Chewbacca ? Il est assez poilu pour.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>La Bible, un conte comme les autres ?</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">J'ai un petit instant de surprise en découvrant que Gustave Doré a illustré la Bible. Est-ce un livre que l'on peut illustrer ? Je me reprends en me rappelant que ce n'est pas l'iconographie religieuse qui manque dans l'histoire de l'art mais vu les remous suscités à l'époque, façon caricatures de Mahomet, je me dis que je ne suis pas la seule pour qui le même sujet ne fait pas le même effet en peinture et en gravure. Il y a dans la gravure et le dessin quelque chose de plus familier que dans la peinture, quelque chose de plus prosaïque, qui ne semble pas particulièrement fait pour l'hagiographie. Mais peu importe ces préjugés, les anges de Gustave Doré tuent tout – the best angel ever, j'ai nommé Gabriel dans <em>L'Annonciation</em>.<br /><br /></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/dore_annonciation_zpsadf0fc89.jpg" alt="dore_annonciation" width="80%" border="0" /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Cette apparition-disparition à la gouache blanche... Devant le tableau, l'œil aperçoit des traits blancs, qu'il distingue comme les plis d'une robe, avant de remarquer les ailes et de finalement voir l'ange. Un ange-fantôme. Il fallait y penser.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Il y en a aussi un paquet dans ses illustrations de Dante mais j'anticipe un brin.</p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/gustave_dore_dante_jupiter1_zps07c92b24.jpg" alt="gustave_dore_dante_jupiter1" width="75%" border="0" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Grand tour littéraire</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le tour de l'Europe que faisaient jeunes gens de bonne famille pour parfaire leur éducation toute imprégnée d'humanités grecques et latines, Gustave Doré le fait à sa manière, en illustrant les classiques de la littérature européenne. Autant les effets de manche de Don Quichotte et les hyperboles gargantuesques me laissent assez indifférente, autant l'univers de Dante me fascine – <em>La Divine Comédie</em> risque de se retrouver très bientôt sur ma PAL (si vous avez une traduction à me recommander, n'hésitez pas).<br /><br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Tournée dantesque...</p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/gustave-dore-dante_zps0ef25a0a.jpg" alt=" photo gustave-dore-dante_zps0ef25a0a.jpg" width="75%" border="0" /></p><p style="text-align: center;">(Je verrais très bien cette gravure dans la photothèque d'Incitatus.)<br /><br /></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Gustave-Dore-Dante-15_zps620cede6.jpg" alt="Gustave-Dore-Dante-15" width="95%" border="0" /></p><p style="text-align: center;">Si on va du côté parallèles ciné, je dois dire que cette gravure me fait penser à <em>Harry Potter and the Half-Bood Prince</em>, quand le héros est avec Dumbledore au milieu du lac verdâtre où se trouve caché un horcruxe.<br /><br /></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/gustave-dore-dante-arachne_zpsa47250ec.jpg" alt="gustave-dore-dante-arachne.jpg" width="95%" border="0" /></p><p style="text-align: center;"><em> How scary is that, Ron?<br /><br /></em></p><p>La palme de cette littérature « excentrique » revient aux Anglo-saxons, Poe en tête. Son corbeau a inspiré Gustave Doré bien après qu'il a dessiné la couverture du recueil de nouvelles ; on en retrouve la silhouette dans un ange noir. Petite pensée pour From the Bridge en découvrant une référence à <em>Paradise Lost</em> et surprise devant une vue des docks dickensiens : mais c'est Canary Wharf ! (Même si, d'après le GPS palpatinien, il s'agirait plutôt de Canada waters.)<br /><br /></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Gustave-Dore-docks_zpse4919df4.jpg" alt=" photo Gustave-Dore-docks_zpse4919df4.jpg" width="95%" border="0" /></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Dore_London_zps328971e9.jpg" alt="Dore_London" width="95%" border="0" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Dickens, es-tu là ?</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le Londres d'<em>Oliver Twist </em>n'est pas le seul endroit de l'œuvre de Gustave Doré où règne l'esprit de Dickens : une semblable verve satirique anime des caricatures très piquantes sur le communisme, les codes estudiantins ou encore l'histoire de la Russie (la réédition risque elle aussi de se retrouver sur ma PAL) et la peinture sociale transfère un peu de la misère des faubourgs londoniens à Paris, à l'époque de la Commune.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/gustave-dore-ivan-le-terrible_zpsddf4ad89.jpg" alt=" photo gustave-dore-ivan-le-terrible_zpsddf4ad89.jpg" width="60%" border="0" /></p><p><em>Suite du règne d'Ivan-le-Terrible. Devant tant de crimes, clignons de l'œil pour n'en voir que l'aspect général. </em>L'humour à la Tristam Shandy.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Gustave-Dore-pdt-Commune_zpsfb29642e.jpg" alt=" photo Gustave-Dore-pdt-Commune_zpsfb29642e.jpg" width="95%" border="0" /></p><p style="text-align: center;">Les embrasements de la Commune, au fond, et devant, cette silhouette qui fait ressortir toute la froideur...</p><p><br /><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Gustave-Dore-L-enigme_zps1d26ead0.jpg" alt=" photo Gustave-Dore-L-enigme_zps1d26ead0.jpg" width="95%" border="0" /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><em>L'Enigme</em> ou la Commune façon Khnopff. Oui, mon ange, la mort (de l'idéal) fait partie du mystère de la vie.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Au final, l'exposition est pleine de surprises et de déjà-vu : l'œuvre de Gustave Doré fait si bien partie de l'imaginaire commun qu'on méconnaît son influence originale – le paradoxe de l'illustrateur.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto; float: left;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Newgate-prison-exercise-yard_zps458deed1.jpg" alt=" photo Newgate-prison-exercise-yard_zps458deed1.jpg" width="45%" border="0" /></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto; float: left;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/van_Gogh-ronde-prisonniers_zps49365e5e.jpg" alt=" photo van_Gogh-ronde-prisonniers_zps49365e5e.jpg" width="45%" border="0" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center; float: clear;"> </p><p style="text-align: center; float: clear;"> </p><p style="text-align: center; float: clear;"> </p><p style="text-align: center; float: clear;"> </p><p style="text-align: center; float: clear;"> </p><p style="text-align: center; float: clear;"> </p><p style="text-align: center; float: clear;"> </p><p style="text-align: center; float: clear;"> </p><p style="text-align: center; float: clear;">N'auriez-vous pas dit vous aussi que <em>La Ronde des prisonniers</em> était un tableau de Van Gogh ?</p><p> </p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/gustave-dore-orsay-tableau-grenouille_zpsd8bbee37.jpg" alt=" photo gustave-dore-orsay-tableau-grenouille_zpsd8bbee37.jpg" width="75%" border="0" /></p><p style="text-align: center;">Bonus hors-sujet : un tableau dont le commissaire d'exposition ne savait visiblement que faire, accroché au début de l'exposition comme amuse-bouche. Il me fait penser à ce conte où deux oiseaux font voyager une grenouille en portant dans leur bec la branche qu'elle a mise dans sa gueule - et que, bien sûr, elle ne peut s'empêcher d'ouvrir.</p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlAllegro Barbarotag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2013-12-12:29877122013-12-12T11:16:00+01:002013-12-12T11:16:00+01:00 Béla Bartók et la modernité hongroise 1905-1920 Première...
<p>Béla Bartók et la modernité hongroise 1905-1920<br /> </p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Affiche-Hongrois_zps716e176e.jpg" alt="affiche de l'exposition" width="60%;" border="0" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Première bonne idée : appâter le visiteur avec un nom connu pour lui faire monter cinq étages et découvrir des peintres dont il n'a jamais entendu parler, alors que leurs toiles, entre fauves et folklore, lui parlent d'emblée. Je n'ai jamais vu la peinture de Sándor Ziffer, Dezsö <em>Czigány</em> ou Róbert Berény et pourtant, leurs tableaux me sont familiers. Les panneaux se chargent de m'expliquer pourquoi : moult analogies cultivées lors de voyages Paris-Hongrie et mûries par une culture propre, où le folklore occupe une place à part entière, beaucoup moins marginale que nos sabots et coiffes bretonnes (encore qu'en ce moment...). Cette prégnance du folklore dans les culture de l'Europe de l'Est, qui m'avaient intriguée dans certains romans de Kundera (lequel s'étranglerait en entendant parler d'Europe de l'Est et non d'Europe centrale), la voilà enfin visible – mais je ne dois toujours pas vraiment saisir, parce que ce n'est pas ce qui m'interpelle : je n'en retiens que les couleurs. Des couleurs, enfin, qui font ressortir la richesse de l'expérience humaine (et pas seulement sa vision) avec une puissance toute expressionniste : je ne me suis pas encore tout à fait remise de ce visage vert – vert ni de jalousie ni de maladie !<br /> </p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 10px;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Cziga3010ny_zps3ee4cefd.jpeg" alt="Autoportrait" border="0" /><img style="margin: 10px;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Sa3010ndorZiffer-Autoportrait_zps605b5687.jpg" alt="Autoportrait" border="0" /></p><p style="text-align: center; font-size: 80%;">Autoportraits de Dezsö Czigány et Sándor Ziffer.</p><p style="font-size: 250%; text-indent: 0px;">“</p><p>Dans ses <em>Deux Portraits</em>pour orchestre (1907-1908), Béla Bartók fait se succéder l' « idéal » et le « grotesque ». Dans le même esprit, les peintres hongrois de la nouvelle génération, partis pour la plupart compléter leur formation à Munich puis à Paris, semblent animés de la conviction que l'excès de gravité confine au grotesque : certains autoportraits basculent ainsi de l'introspection dans l'autodérision.</p><p style="font-size: 250%; text-align: right;">”</p><p style="text-align: right; font-size: 80%;">Extrait de <a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/au-musee-dorsay/presentation-detaillee/page/1/article/allegro-barbaro-37122.html?tx_ttnews%5BbackPid%5D=216&cHash=c9f58b6751" target="_blank">la présentation du musée d'Orsay</a>.<br /> </p><p> <img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Sandor-Ziffer-Landscape-with-Fence_zps0779f9b6.jpg" alt="Sandor-Ziffer Landscape-with-Fence" width="95%" border="0" /></p><p style="text-align: center; font-size: 80%;">Sándor Ziffer, <em>Landscape with fence</em></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Seconde bonne idée : contempler la peinture en musique. Les deux arts rentrent autrement mieux en résonance par ce biais qu'en étant juxtaposés sur une chronologie (procédé tellement peu efficace que je suis toujours surprise d'apprendre que tel peintre n'était pas encore mort que tel musicien composait déjà). Et puis, c'est agréable : la scénographie est faite de telle sorte qu'il n'y a jamais collision sonore ; on circule librement dans les espaces aménagés au sein d'une grande pièce, sans personne sur les talons pour vous intimer d'avancer plus vite – seulement l'annonce de la fermeture du musée, à 17h30, un samedi après-midi ! La boutique est déjà fermée quand on sort de l'exposition : pas moyen de savoir si le DVD du <em>Château de</em> <em>Barbe-bleue</em> présenté est disponible à la vente. Cet opéra exerce sur moi une fascination que je ne m'explique pas totalement. Les quelques extraits donnés ont suffi à me donner envie de voir le reste de la mise en scène – peut-être m'aiderait-elle à comprendre pourquoi cela m'avait déjà fait un tel effet en version de concert. C'est en tous cas un prétexte parfait pour retourner voir cette exposition – avec Klari sous le bras, pour ajouter à la musique diffusée celle de la langue hongroise, pleine d'accents mystérieux.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/b93bbce4-cb83-48ea-8401-5bd9e98fe29f_zps5a92e69c.jpg" alt="Esquisse d'après un tableau de Róbert Berény" width="90%" border="0" /></p><p style="font-size: 90%; text-align: center;">Je n'ai pas réussi à retrouver ce tableau (parmi mes préférés) mais <a href="http://minnievalero.blogspot.fr/2013/10/dans-la-rue-after-robert-bereny.html" target="_blank">une blogueuse</a> en a fait une jolie esquisse à l'aquarelle, qui vous le fera retrouver sans souci lors de votre visite. D'après Róbert Berény, donc.</p><p style="text-align: right;">Mit <a href="http://palpatine42.free.fr/blog/post/2013/12/09/hongrois-merveilleux" target="_blank">Palpatine</a></p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.html« Beaucoup de pénis, encore eut-il phallus ! »tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2013-12-11:29876212013-12-11T13:20:34+01:002013-12-11T13:20:34+01:00 À propos de l'exposition Masculin/Masculin On n'est pas franchement habitué...
<p style="margin-bottom: 0cm;" align="RIGHT">À propos de l'exposition Masculin/Masculin</p><p style="margin-bottom: 0cm;">On n'est pas franchement habitué à considérer le nu masculin comme une catégorie esthétique. Orsay le sait bien et mise sur le public gay et féminin pour faire des entrées. Le spectateur attiré par les belles plastiques est pris à son propre piège : il n'aura pas grand-chose d'autre à se mettre sous la dent et certainement pas de quoi bâtir une réflexion sur le nu masculin. Les panneaux, en blanc sur vert tilleul (à quand un équivalent des normes d'accessibilité W3C pour les expositions ?), ressemblent trop à des justifications <em>a posteriori</em> pour qu'on ait envie de les lire <em>in extenso</em>.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Il y a à boire et à manger dans ce bric-à-brac sauce Pinacothèque, de quoi faire son marché, un petit chef-d'œuvre par-ci, une paire de fesses par-là. Malheureusement, l'idéal classique de la virilité n'est pas franchement ma tasse de thé : ça manque de maigrichons, lesquels, confiés à Egon Schiele, ne peuvent qu'être maladifs. Qu'on me fasse une salle « danseur classique » et que ça saute ! Que cette barre entre Masculin et Masculin serve à quelque chose, enfin...</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Curieux titre d'exposition, quand on y pense. La logique de la confrontation voudrait une comparaison des nus masculins/féminins. Mais cela impliquait une véritable démarche artistique et intellectuelle, qui interroge notre regard sur ces catégories, quand Masculin/Masculin se contente de présenter un éventail des idéaux de la virilité. Sans confrontation des adjectifs, on attend un substantif, un sexe, des sexes, qui puissent se montrer masculins. Mais Priape n'a manifestement pas été invité à cette petite sauterie. Les sexes se font bien désirer, cachés par de jolis drapés pudiques ou la bienséance qui les veut discrets, au repos. Lorsqu'ils apparaissent enfin, dans une salle qui pourrait choquer un jeune public, c'est tout penaud, parfaite illustration à l'éloge de la demi-molle (le clin d'œil à l'<em>Origine du monde </em>? Oui, merci, j'ai vu, on pouvait difficilement le louper). Pas étonnant que le nu masculin peine à être reconnu comme catégorie esthétique (du moins pour le grand public, dont je fais partie), me dis-je, confortée dans l'opinion que cet arsenal pendouillant n'est décidément pas très esthétique.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Repensant à cette débauche de muscles saillants, je m'avise seulement maintenant que c'est peut-être ce qui manque : le saillant du phallus. Lorsque les peintres (majoritairement des hommes pendant des siècles) représentent des femmes nues, ils y mettent un peu d'abandon, de lascivité, de chair ; quand ce sont des hommes, des muscles, certes, mais point d'excitation – cachez cette érection que je ne saurais voir. L'adage est repris par le cinéma aujourd'hui : on peut voir une femme entièrement nue mais pas le sexe d'un homme, qui seul fait basculer dans la pornographie (cf. <a href="http://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/archive/2012/02/13/elles.html" target="_blank"><em>Elles</em></a>) – c'est quand il est là qu'il y a <em>du sexe</em>. Et après, on s'étonne qu'un metteur en scène se sente obligé d'en faire des tonnes pour une scène de <a href="http://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/archive/2013/10/21/la-vie-d-adele-est-tout-a-fait-fascinante-2981936.html" target="_blank">sexe lesbien</a> : il faut y aller de manière un peu musclée, ostentatoire (ici ! scène de sexe, pas de câlins), quand d'une manière générale tout se passe comme si la femme n'avait pas de sexe (à force de s'épiler, faut dire qu'il finit par ne plus rien avoir de <em>visible</em>).</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Au final, Masculin/Masculin vaut surtout pour ce qu'elle ne montre pas. À ce titre, le livre d'or est incomparablement meilleur que tous les cartels : l'échec artistique de l'exposition y est flagrant – non parce qu'on y critique le trop d'importance accordée aux photographies de Pierre et Gilles (seule découverte valable pour d'autres), mais parce qu'un grand nombre de visiteurs rend une appréciation sexuée, à l'image de cette femme : « Cela ne m'a pas réconcilié avec les hommes mais belle exposition tout de même. » De ce beau livre d'or, à la lecture croustillante, je retiendrai la meilleure critique de l'exposition qui soit, saillie extrêmement pertinente dans le choix de ses termes malgré son impertinence : « Beaucoup de pénis, encore eut-il phallus !!! »</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">Mit <a href="http://palpatine42.free.fr/blog/post/2013/12/06/hommom" target="_blank">Palpatine</a></p>
Bonnes Nouvelleshttp://chayr.blogspirit.com/about.htmlLe guignol du jourtag:chayr.blogspirit.com,2012-08-20:29207992012-08-20T09:05:00+02:002012-08-20T09:05:00+02:00 Voila un ministre de la France, connu pour être de religion judaïque...
<p><img id="media-685743" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://chayr.blogspirit.com/media/01/00/129459860.jpg" alt="Fabius,OCI,laïcité,laicite,islam,france" />Voila un ministre de la France, connu pour être de religion judaïque et qui insulte un chef d'état en titre [Bachar al Assad] et se permet "au nom de la laïcité" d'inviter pour fêter la fin du Ramadan, au Quai d'Orsay, siège du Ministère des Affaires Etrangères, des représentants d'une religion [l'islam] ainsi que des membres de l'O.C.I., l'association multinationale des pays qui ont décidé d'imposer la loi islamique, la <em>chari'a</em>, dans le monde. Bravo monsieur Fabulous (Laurent Fabius) !</p>
Action Barbèshttp://actionbarbes.blogspirit.com/about.htmlEncore plus de pub sur les façades des monuments ?tag:actionbarbes.blogspirit.com,2011-03-14:22618442011-03-14T07:00:00+01:002011-03-14T07:00:00+01:00 Les afficheurs, dont Jean-Charles Decaux, nous prennent pour des...
<p style="text-align: justify;">Les afficheurs, dont Jean-Charles Decaux, nous prennent pour des benêts ! Que ne lit-on pas dans le <a title="Le 20 minutes du 10 mars 2011 " href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/: http:/www.20minutes.fr/article/684344/paris-jcdecaux-prevoit-developpement-pubs-digitales" target="_blank"><em>20 minutes</em> du 10 mars</a> ? Le projet de limiter à 12 m² la publicité sur les bâches de chantier serait irresponsable, car ces publicités permettraient de financer les travaux des monuments historiques qui en ont bien besoin…</p><p style="text-align: justify;">On passerait donc de « zone de publicité réduite » dans un périmètre autour des sites ou monuments classés par respect pour ces lieux chargés d’histoire et, accessoirement, gros pourvoyeurs de rentes touristiques, à la généralisation de bâches publicitaires pour faciliter la rénovation de ces mêmes sites ? Ce serait vraiment un changement de philosophie.</p><p style="text-align: justify;">Poussons plus loin la réflexion : les façades de monuments les mieux positionnées, vues par le plus grand nombre, attireront aisément l’attention des publicitaires, alors que des monuments de grandes valeurs historiques, n’ayant pas une orientation aussi favorable, resteraient sans sponsor… et en rade de financement pour d’éventuelles rénovations. Quand on connaît la tendance actuelle à casser les péréquations entre monuments au profit d’une gestion indépendante par site, sommée de pourvoir à son entretien, on voit la dérive et, plus tard, le triste sort qui pourrait menacer certains lieux.</p><p style="text-align: justify;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn_indesign/2010-08/2010-08-31/article_3108-LYO03-BACHE.jpg" alt="article_3108-LYO03-BACHE.jpg" width="258" height="173" />La tendance est là et la presse s'en est fait l'écho. Quelques exemples récents et pas seulement à Paris : Place Bellecour à Lyon l'été dernier une bâche de 1500 m² (photo parue dans <a title="20 minutes le 31 aout 2010" href="http://www.20minutes.fr/article/590932/lyon-a-bellecour-une-bache-peut-en-cacher-une-autre" target="_blank">20 minutes</a>) mais aussi des bloguistes assez ulcérés par l'irruption de la publicité dans notre quotidien. Ici aussi la façade du musée d'Orsay. Voir d'autres photos sur le <a title="Le blog des archéologues du futur" href="http://archeologue.over-blog.com/article-cache-publicitaire-geante-sur-le-musee-d-orsayhanel-b-65259218.html" target="_blank">blog...</a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://img.over-blog.com/500x359/0/41/70/57/AFFICHES/AFFICHES-BACHES-GEANTES/affiche-geante-Chanel-musee-d-Orsay-6085.jpg" alt="affiche-geante-Chanel-musee-d-Orsay-6085.jpg" width="231" height="166" /><img style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: right;" src="http://img.over-blog.com/500x375/0/41/70/57/AFFICHES/Affiche-murale-Passy-Armani-femme-nb.jpg" alt="Affiche-murale-Passy-Armani-femme-nb.jpg" width="220" height="173" /></p><p style="text-align: justify;">En conclusion, remercions la Mairie de Paris de renoncer à cette manne publicitaire, au moins sur la façade du Louxor...</p>
Daydreamerhttp://salutthomas.blogspirit.com/about.htmlA (long) trip to Paristag:salutthomas.blogspirit.com,2009-11-09:18482852009-11-09T06:05:00+01:002009-11-09T06:05:00+01:00 Ben oui. Ben non: je t'ai pas raconté Ze trip. Ze voyage de 7 jours 6...
<p>Ben oui.</p> <p>Ben non: je t'ai pas raconté Ze trip. Ze voyage de 7 jours 6 nuits avec Témüjin (<i>ici ou là appelé Duracel ou CN... non, pas pour Cartoon Network...essaye plutôt Contraceptif Naturel...</i>). Que ça a commencé d'un coup à 15h le <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Lundi">lundi</a>, parce-que j'étais pressée d'arriver à la gare (<i>et chargée comme une mule, en plus</i>). Que j'ai appelé ChériChéri pour lui dire qu'on était dans le hall départ et qu'il a répondu qu'il arrivait... il était en train de se garer. Ben merde, alors... Le trajet a été long... trèèèès long... ponctué toutes les 10 minutes par des "on arrive quand?" "on est où?" "mais c'est looooong!" "je peux jouer à la DS?" "tu fais une partie de cartes avec moi?" et des "dans 5 heures" "à Montauban" "à Agen" "à Bordeaux" et des "ça va? ça te gêne pas que je lise???". Le tout avec ma tête dans le pâté et la crainte que l'héritier ne se mette à gerber (<i>sa gestion du stress ne vient pas de moi, c'est clair!</i>)</p> <p> </p> <p>Heureusement pour nous (<i>j'ai un doute quant à mon sens de l'orientation dans une gare...</i>), <a target="_blank" href="http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com">Océane</a> nous attendait sur le quai et nous a drivés à travers les méandres de Montparnasse, jusqu'au RERB, et hop! direction le 9-3 et rencontre avec Mr O (<i>oui, il existe, on l'a vu de nos yeux vu... d'ailleurs, en parlant d'yeux, c'est vrai que les siens sont super bleus!</i>) qui avait quand même l'air un peu flippé (<i>si, si... en même temps, c'est normal, Témüjin et moi, on est super flippants...</i>). Témüjin a récupéré sa DS <span style="text-decoration: line-through;">à la con</span>, l'a branchée sur le secteur et est parti dans son jeu. Je passe vite fait sur la soirée "faisage de connaissance en mode express" et le réveil brutal à 2h heures du mat' par une vibration du portable et un sms "Greffon a 40 et 3 dixièmes, je lui ai mis un suppo"... J'ai pô répondu, tu t'en doutes... à part des insultes, y'avait rien qui venait...</p> <p><span style="text-decoration: underline;">Mardi</span> matin l'infernal et sa mère prennent la direction de Pariiiis option Orsay. Mon billet coupe-fille en main, hop hop hop, je passe sous le portique de sécurité et biiiiiip... je repasse et... biiiiiip... "Vous avez une ceinture?" .. ah, ben ouais, je suis conne... Et hop, vestiaire (<i>c'est pratique, ça, ils devraient le mettre en place dans tous les musées, moi j'dis...</i>), toilettes (<i>visiter un musée la vessie pleine, c'est pas top!</i>) et tournée des étages. Je dois ici m'arrêter pour louer la décontraction avec laquelle Témüjin est passé devant "<a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Origine_du_monde">l'Origine du monde</a>", sans même tourner la tête vers le tableau, pourtant vachement en évidence, alors que je retenais ma respiration, de peur de l'entendre brailler un "c'est quoi ces poils?" ou "pourquoi on voit pas sa tête?"... genre... On a donc foncé vers les escalators et l'étage des impressionnistes, que je puisse aller baver devant ma <a target="_blank" href="http://en.wikipedia.org/wiki/File:Auguste_Renoir_-_La_Balan%C3%A7oire.jpg">toile préférée</a>. Entre autres. Ensuite, on est allés bouffer des choses moyennement comestibles tout en haut, avant de redescendre en passant par la galerie de Gauguin, l'expo temporaire sur l'Art Nouveau (<i>yep yep yep</i>) pour terminer sur les statues du bas (<i>tout en bas, quoi...</i>). Un passage par la boutique du musée (<i>j'avoue, je suis une accro des boutiques de musées... c'est terrible... et compulsif...</i>) et hop, direction la passerelle Sengor pour buller un peu avant que j'aille me picoler un café très serré pour faire glisser le gramme de paracétamol... C'est con, ce jour-là, j'avais oublié de charger les piles de l'appareil photo...</p> <p> </p> <p><span style="text-decoration: underline;">Mercredi</span>, c'était le jour de la <a target="_blank" href="http://www.tour-eiffel.fr/index.html">tour</a>. Oui, les parigots, cette magnifique verrue phallique et métallique sur laquelle la majorité d'entre vous n'a pas encore mis les pieds. En même temps, c'est vraiment un truc pour les touristes. Regarde à quoi ressemble la queue des pingouins avides de grimpette (<i>et il est midi, grosso merdo</i>):</p> <div style="text-align: center"><a href="http://salutthomas.blogspirit.com/media/02/00/1775054018.JPG" target="_blank"><img src="http://salutthomas.blogspirit.com/media/02/00/358715678.JPG" id="media-419571" alt="S6301627.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-419571" /></a></div> <p style="text-align: center;">(<i>les tas rouge en bas de la photo, ce sont des scouts... hihihi</i>)</p> <p style="text-align: left;">On s'est bien marrés, les frites du 2ème sont pas mauvaises, les toilettes propres (<i>bah quoi? c'est important, merde!</i>) et la boutique du 1er est moins prise d'assaut que celle du deuxième. Dont acte. En redescendant, sous le soleil <span style="text-decoration: line-through;">exactement</span>, on a sauté dans un traine-couillons mais on ne s'est pas mis à griller sur le toit: on était à l'avant (<i>là où on peut se prendre pour Kate et Léo</i>), peinards et à l'ombre (<i>on est du sud, on est pas neuneus avec le soleil, nous!</i>):</p> <p style="text-align: center;"> </p> <div style="text-align: center"><a href="http://salutthomas.blogspirit.com/media/01/00/1345610591.JPG" target="_blank"><img src="http://salutthomas.blogspirit.com/media/01/00/1897442833.JPG" id="media-419572" alt="S6301640.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-419572" /></a></div> <p style="text-align: center;">(<i>damned! une capote dorée! Trop stylé!</i>)</p> <p style="text-align: left;">Après, on est allés voir Notre Dame (<i>et manger une crêpe au nut-nut dé-li-cieu-se</i>) et se balader sur les quais et notament celui-là:</p> <p style="text-align: center;"> </p> <div style="text-align: center"><a href="http://salutthomas.blogspirit.com/media/01/02/1139802686.JPG" target="_blank"><img src="http://salutthomas.blogspirit.com/media/01/02/1020268316.JPG" id="media-419573" alt="S6301660.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-419573" /></a></div> <p style="text-align: center;">(<i>le truc qui bouge, devine qui c'est...</i>)</p> <p style="text-align: left;">Que si tu devines de quel quai il s'agit et POURQUOI j'y suis allée <span style="text-decoration: line-through;">en pélerinage</span>, tu auras toute mon admiration. Sache que juste après, j'ai trouvé le resto de mes enfants:</p> <p style="text-align: left;"> </p> <div style="text-align: center"><a href="http://salutthomas.blogspirit.com/media/00/00/463256575.JPG" target="_blank"><img src="http://salutthomas.blogspirit.com/media/00/00/1175477372.JPG" id="media-419580" alt="S6301662.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-419580" /></a></div> <p>et dans la foulée, la librairie Shakespeare & Cie... (<i>oui, là, y'a un rapport avec le pourquoi du quai...</i>).</p> <p> </p> <p><span style="text-decoration: underline;">Jeudi</span>, c'était le moment de quitter le 9-3 pour Paris IM (<i>et le 9ème, plus précisément</i>). On a testé pour toi le McDo de Pigalle, puis la marche à pied jusqu'au Louvre (<i>elles sont grasses, les frites, quand même, faut bien éliminer...</i>). Là, on a fait la visite "Statues Monumentales", spéciale moufflets (<i>ça dure une heure...</i>) avec quelques digressions pédestres chaque fois que j'apercevais un chapal ailé... genre:</p> <p style="text-align: center;"> </p> <div style="text-align: center"><a href="http://salutthomas.blogspirit.com/media/00/00/951925947.JPG" target="_blank"><img src="http://salutthomas.blogspirit.com/media/00/00/834694507.JPG" id="media-419584" alt="S6301669.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-419584" /></a></div> <p style="text-align: center;">(<i>attention, Msieur! T'as un serpent qui te suit...</i>)</p> <p style="text-align: left;">On a même réussi à voir Mona et à la prendre en photo... avant de s'avachir sur un canap au milieu des Japonais. Le courage m'a reprise lorsque je me suis rappelée qu'il y avait une cafète (<i>= caaaféééééé!!!</i>) et une boutique (<i>hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!</i>). En repartant, j'ai accepté de rentrer en métro et je me suis retrouvée à coacher deux Portugaises, quasi en langue des signes, vu que je ne parle pas le lusitanien et qu'elles ne pratiquaient aucune autre langue. J'ai même réussi à faire comprendre à l'une d'elles qu'elle devait ranger sa carte bancaire dans son sac et pas jouer avec devant le distributeur de tickets... elle ont eu leurs tickets, j'ai compris "obrigada", j'ai répondu "de rien" avec un grand sourire et je suis allée prendre mon métro. En rentrant, j'ai pu profiter du téléphone illimité de la cousine pour prendre des nouvelles de mon rejeton malade. Malade, oui, fiévreux, oui, mais avec la patate. Toujours. Plus tard, l'envie de préparer à manger dans un m² ne m'ayant pas saisie, j'ai trainé le teigneux au coin de la rue dans un <a target="_blank" href="http://www.nostresscafe.com/">resto</a> ma foi fort sympatoche (<i>avec des gens gentils, de la lumière tamisée et une excellente bande-son... rock années 70... t'vois?</i>)... puis hop, au dodo...</p> <p style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">Vendredi</span>: encore réveillée par un sms (<i>ça devient une habitude...</i>), je décide d'aller déjeuner dans un café! Merde, on est en vacances, non? Et après, direction l'<a target="_blank" href="http://www.imarabe.org/">IMA</a>. Oui, je sais, j'y suis déjà allée en juin avec <a target="_blank" href="http://www.lestribulationsdemao.fr/">MaO</a>, mais je n'avais pas dévalisé la boutique... hin hin hin... Ayé, c'est fait.</p> <p style="text-align: left;"> </p> <div style="text-align: center"><a href="http://salutthomas.blogspirit.com/media/01/01/1048441383.JPG" target="_blank"><img src="http://salutthomas.blogspirit.com/media/01/01/1182908045.JPG" id="media-419626" alt="S6301704.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-419626" /></a></div> <p style="text-align: left;">Pis, j'ai perdu mes photos dans le plantage estival de mon ordi. Alors...</p> <p style="text-align: left;">N'empêche, c'est le seul jour de la semaine où il a fait froid. Ben, du coup, quand même, le soir, on est allés re-manger au coin de la rue et après, on a fait les baleines sur le canap', avec une couette. C'est là que j'ai vu mon nouveau <a target="_blank" href="http://www.nicolasbridet.com/site/Bienvenue.html">chouchou du mois</a>. Et après, j'ai vachement bien dormi.</p> <p style="text-align: left;"> </p> <p style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">Samedi</span>. Ah! Samedi! LA journée de folaïe! D'abord, on a pris notre ptit déj au café (hin hin hin, je m'y habituerais vite...) où nous a rejoints <a target="_blank" href="http://thejarringhowl.over-blog.fr/">Jako</a> (<i>ben oui, depuis le temps qu'on se connait virtuellement, fallait bien qu'on se croire en live!</i>), avec qui nous avons taillé la route tranquillou direction le quartier des Halles. Et là encore, Témüjin a parfaitement ignoré les dames en cuissardes vernies et décolletés vertigineux. Ouf. Puis quand Jako <span style="text-decoration: line-through;">m'a abandonnée avec mon troll</span> est reparti de son côté, nous avons retrouvé la grande <span style="text-decoration: line-through;">Zaza</span> <a target="_blank" href="http://lespenseesdemanu.hautetfort.com/">Manu</a> qui a eu la gentillesse de me laisser tripoter ses shoes de danse... raââââhâââ... c'était boooon! :D Inutile que je précise que Témüjin était en live, de toutes façons, ça a duré jusqu'au retour à l'appart à plus de 3h du mat'... Non, pas de Taureau Rouge... Sont ensuite arrivées <a target="_blank" href="http://urbangirlinparis.hautetfort.com/">Anna</a>, MaO, <a target="_blank" href="http://constouilleoulavieenrose.blogspot.com/">Constouille</a> et Eve, histoire de se visionner avant la nuit <a target="_blank" href="http://www.pokanel.org/archive/2009/11/02/la-freak-night-mais-vous-etes-fous.html">Pokanel</a>. La suite se trouve aussi <a target="_blank" href="http://www.lestribulationsdemao.fr/?p=2608">ici</a> et <a target="_blank" href="http://urbangirlinparis.hautetfort.com/archive/2009/11/03/7570debddf11e9acee49e5b3f41c4ce8.html">là</a>.</p> <p style="text-align: left;"> </p> <p style="text-align: left;"><span style="text-decoration: underline;">Dimanche</span>: coucher, donc, à 3h30... ben oui, fallait faire les bagages... et lever à 8h... et... et... et... petit déj' à la gare, carrément. Tu peux me croire, j'ai bien dormi dans le train, surtout les 3 premières heures pendant que Témüjin bouffait les batteries de sa DS <span style="text-decoration: line-through;">de merde</span>. Après, j'ai grave récupéré en comatant pendant 2 jours. Au milieu des cris de gosses (<i>ben oui, ils sont revenus le lundi, les deux autres furieux...</i>), sans souçaille!</p> <p style="text-align: left;"> </p> <p>Allez, je repars révasser...</p> <p> </p> <div style="text-align: center"><a href="http://salutthomas.blogspirit.com/media/01/02/1693057286.jpg" target="_blank"><img src="http://salutthomas.blogspirit.com/media/01/02/320158991.jpg" id="media-419641" alt="Mercure & Day.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-419641" /></a></div> <p> </p> <p> </p>