Last posts on musset2024-03-28T10:58:32+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/musset/atom.xmlDadumashttp://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/about.htmlDes êtres imparfaitstag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2011-05-19:23498602011-05-19T17:45:00+02:002011-05-19T17:45:00+02:00 Vous connaissez l’histoire. Camille (Suliane Brahim) et...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">Vous connaissez l’histoire. Camille (Suliane Brahim) et Perdican (Loïc Corbery) sont destinés l’un à l’autre depuis leur plus tendre enfance. Il a fini ses études. Elle sort du couvent. Le Baron (Roland Bertin) va les marier. Tout est prêt, même les dispenses (Ils sont cousins). Mais Camille parle d’entrer en religion et feint lune orgueilleuse froideur. Perdican, par dépit, joue les petits coqs, et Rosette (Suliane Brahim), l’oie blanche, est sacrifiée. La comédie marivaudienne se termine en tragédie. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">Alfred de Musset bouscule les mœurs, l’éducation, la société. Son texte est sublime et nos jeunes générations s’en délectent toujours. Les humains sont restés <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>des « êtres si imparfaits et si affreux ! »</span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;"><a href="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/00/758781305.jpg" target="_blank"><img id="media-587596" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/00/273163332.jpg" alt="théâtre,comédie-française,musset,beaunesne,loïc corbery" /></a>Pour montrer son atemporalité, le metteur en scène, Yves Beaunesne fait jouer les comédiens du Français en tenue « sixties » (costumes de Jean-Daniel Vuillermoz). Rosette, jupe ceinturée passe l’aspirateur en gants de latex rose, en écoutant son transistor. Perdican porte un duffle-coat, Camille arbore le bleu marine des pensionnaires. Maître Bridaine (Pierre Vial) n’a pas encore perdu sa soutane. Et un rideau brechtien sépare l’espace. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">Il a supprimé le Chœur, et répartit astucieusement les répliques entre les protagonistes. Il situe l’action dans un espace clos, une salle de billard, dont la table s’enfoncera dans le plancher pour devenir « place », « jardin » « champ » et « fontaine ». Notre attachement à la Nature si chère aux romantiques en souffre un peu, mais ne chipotons pas sur le décor. Car l’interprétation brillante des comédiens rallie tous les cœurs. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">Loïc Corbery fait de son Perdican un jeune homme susceptible, mélancolique, fragile. Julie-Marie Parmentier, joue une Camille touchante dans sa volonté de répéter les leçons du couvent. Suliane Brahim en adolescente futile et indiscrète qui se cherche une place au soleil, meurt comme une tragédienne. Quant aux « vieux », empêcheurs de s’aimer en rond, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Pierre Vial, Christian Blanc, Roland Bertin, et Danièle Lebrun duègne offensée, ils sont parfaits. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">Au tableau final, ces bouffons devenus juges, veillent le corps de Rosette tandis qu’au premier plan, Camille dit adieu à Perdican effondré. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">La scène est inoubliable… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;"> Photo : Brigitte Enguerand</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: 9pt;">On ne badine pas avec l’amour</span></em><span style="font-family: Arial; font-size: 9pt;"> d’Alfred de Musset</span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 9pt;">Théâtre du Vieux-Colombier</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 9pt;">Jusqu’au 26 juin</span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 9pt;">01 44 39 87 00/01</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlQuelques mots d’amour (1)tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-02-14:32976712011-02-14T10:43:34+01:002011-02-14T10:43:34+01:00 Possible que Corneille, dans cette scène où le père humilié va mettre le...
<p><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2497416248.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/556417583.jpg" id="media-77543" alt="saint-valentin1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-77543" /></a>Possible que Corneille, dans cette scène où le père humilié va mettre le fils à l’épreuve, voulait signifier le courage. Mais avec ça il va surtout foutre le fils dans la mouise. Parce que l’homme dont Rodrigue doit laver l’affront familial en le provoquant en duel, n’est autre que le père de Chimène, celle qu’il aime. Et il ne lui laisse pas trop de choix: «Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage ; Meurs ou tue.» Qu’est-ce qu’on va pas imaginer des fois...<br /> <br /> On peut aussi penser à la cultissime scène de la partie de carte de Pagnol, dans Marius, avec cette réplique célèbre:</p> <p> </p> <p><br /> <i>«CÉSAR (mélancolique)<br /> <br /> C'est peut-être que sans en avoir l'air, je suis trop sentimental. (A Escartefigue.) A moi il me fend le cœur. Et à toi, il ne te fait rien ?»</i></p> <p>Laissons là les joueurs de cartes et la loyauté obligée des fils pour plonger dans quelques mots d’amours écrits par quelques poètes.<br /> <br /> <br /> Extrait d'une <b>lettre à Georges Sand</b></p> <p>«Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je respire, si je parle; je sais que je t'aime.<br /> <br /> <i>Alfred de Musset</i>»<br /> <br /> <br /> <br /> «<b>Rêvé pour l’hiver</b><br /> <br /> L’hiver, nous irons dans un petit wagon rose<br /> Avec des coussins bleus.<br /> Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose<br /> Dans chaque coin moelleux.<br /> <br /> Tu fermeras l’œil, pour ne point voir, par la glace,<br /> Grimacer les ombres des soirs,<br /> Ces monstruosités hargneuses, populace<br /> De démons noirs et de loups noirs.<br /> <br /> Puis tu te sentiras la joue égratignée…<br /> Un petit baiser, comme une folle araignée,<br /> Te courra par le cou…<br /> <br /> Et tu me diras : "Cherche !", en inclinant la tête,<br /> - Et nous prendrons du temps à trouver cette bête<br /> - Qui voyage beaucoup...<br /> <br /> <i>Arthur Rimbau</i>d»</p> <p> </p> <p><object height="360" width="480" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xaim7?theme=none" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xaim7?theme=none" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xaim7_quelques-mots-d-amour_music" target="_blank">Quelques mots d'amour</a></b><br /> <i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/musiquesanson" target="_blank">musiquesanson</a>. - <a target="_blank" href="http://www.dailymotion.com/ch-fr/channel/music">Regardez plus de clips, en HD !</a></i></p><p>Aujourd’hui est un jour comme les autres. Ou pas. Pas tout-à-fait. Cela dépend pour qui. Les solitaires voient des vitrines remplis de petits coeurs. Ils se demandent si c’est la journée du don du sang. Les gens de théâtre imaginent une publicité pour <i>Le Cid</i> de Corneille. Pièce où l’on entend cette célèbre réplique: «Rodrigue, as-tu du coeur?» Le coeur a bon dos, si j’ose dire. A moins de comprendre: «As-tu du courage?» puisque l’un vient de l’autre.</p>
Dadumashttp://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/about.htmlSolidarité fémininetag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2010-11-18:20230922010-11-18T18:38:00+01:002010-11-18T18:38:00+01:00 Dans la série « la France méconnaît le talent de ses...
<p> </p><p><img id="media-535226" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/00/2093896674.jpg" alt="Visuel_UN CAPRICE.jpg" /></p><p> <span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">Dans la série « la France méconnaît le talent de ses enfants », Musset tient une place de choix. Sa pièce <em>Un caprice </em>écrite et publiée (dans la <em>Revue des deux Mondes</em>)<em> </em>en 1837, dut passer par le biais d’une production russe et par le hasard d’une tournée à Saint-Pétersbourg, pour qu’une actrice de la Comédie-Française, Mlle Allan, la rapatrie et la fasse entrer au répertoire ! Nombre de ses pièces n’eurent pas ce bonheur-là, puisque son chef d’œuvre, <em>Lorenzaccio</em>, ne fut créé qu’en 1906, en version allégée, et en version intégrale en 1952. </span></p><p><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;"> </span><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">Le bicentenaire Musset, cette année, ne jouit pas d’une grande publicité, et hors, la région Centre, peu de manifestations honorent le poète. Heureusement, Sylvain Ledda, grand spécialiste d’Alfred de Musset, a choisi, pour le célébrer, de mettre en sène ce <em>Caprice </em>qui permit de découvrir, son génie dramatique, en 1847. Une jeune compagnie s’est investie dans le projet et donne à cette jolie comédie, un charme délicat. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">Mathilde (Séverine Cojannot) a fabriqué, de ses mains, une bourse pour son mari, M. de Chauvigny (Gilles-Vincent Kapps en alternance avec Sacha Petronijevic). Mais celui-ci en a reçu une de Mme de Blainville, et la pauvre Mathilde n’ose plus la lui offrir. En ce temps-là, les ouvrages de dames étaient gages d’amour et de fidélité. Et sans l’intervention de Mme de Léry (Florence Cabaret), le ménage risquait de se perdre.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;"> </span><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">L’intrigue est mince, mais l’étude des mœurs est profonde. Elle dit la désillusion, l’usure fatale du couple après « un an de mariage », la « sévérité du monde » envers les femmes, la jalousie, l’amour-propre, des sentiments éternels. Mme de Léry est coquette, sans doute autant que Célimène, mais elle donne une souriante leçon de morale au mari « tyran », prêt à céder aux tentations. Femme légère Mme de Cléry ? Femme d’expérience plutôt ! Et qui met en pratique la solidarité féminine. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;"><em>Un caprice </em>paraît badiner, mais n’est-il pas aussi cruel que Marivaux ? </span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;"> </span><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">La scénographie (Marguerite Danguy des Déserts) et les costumes (Catherine Lainard), décalent la situation dans le temps. La sculpture de Camille Alaphilippe, <em>La Femme au singe </em>(1908) semble avoir inspiré la robe fluide, gris perle, de Mathilde, et la coiffure de Mme de Léry, dont les vêtements évoquent le couturier Poiret. Les interprètes donnent au texte tout son piquant, et Clément Goyard (le domestique) joue les utilités avec sobriété. Les valses de Chopin illustrent, en contrepoint, les atermoiements des personnages.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">Un caprice </span></em><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">est la pièce idéale pour commencer à étudier Musset, et pour enseigner que le drame romantique n’est pas le seul genre de l’époque. Nous le conseillons à tous les professeurs de lettres, pour leurs élèves. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;">Une soirée à Essaïon, ne saurait être « une soirée perdue », au contraire !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10.5pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: 9pt;">Un caprice</span></em><span style="font-family: Arial; font-size: 9pt;"> d’ Alfred de Musset</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 9pt;">Théâtre Essaïon</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 9pt;">Les lundi, mardi, mercredi à 20 h </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 9pt;">Dimanche à 18 h</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 9pt;">Jusqu'au 12 janvier</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 9pt;">01 42 78 46 42</span></p><p><p> </p><p> </p></p>
Dadumashttp://scenes-en-re.blogspirit.com/about.htmlMusset pour toustag:scenes-en-re.blogspirit.com,2010-10-14:19934532010-10-14T22:39:00+02:002010-10-14T22:39:00+02:00 Beaucoup de jeunes, mardi dernier pour célébrer Musset....
<p> </p> <p> </p> <p>Beaucoup de jeunes, mardi dernier pour célébrer Musset.</p> <p><a href="http://scenes-en-re.blogspirit.com/media/02/01/822373294.JPG" target="_blank"><img src="http://scenes-en-re.blogspirit.com/media/02/01/537666377.JPG" id="media-525972" alt="le merle blanc 004.JPG" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-525972" /></a>Les enfants du centre de loisir, qui ont commencé à s'intéresser au théâtre, étaient venus voir "leur auteur", Stéphanie Tesson. En juin dernier, ils avaient joué quelques scènes d'une jolie pièce, <i>Coeur de laitue,</i> et, ils avaient très envie de voir, en chair et en os, celle qui sait si bien faire parler les fleurs, les légumes, et même un épouvantail.</p> <p>Regardez-les au premier rang. Des modèles de sagesse !</p> <p>Au deuxième rang, des adolescents. Musset est un auteur du programme, et les élèves du lycée Fénelon ont passé le pont avec parents et professeur pour découvrir <i>Le Merle blanc</i>, qui parle de la différence, de l'exclusion, des auteurs romantiques, et des drôles d'oiseaux de toutes les sociétés passées... et présentes !</p> <p><a href="http://scenes-en-re.blogspirit.com/media/00/01/991885673.2.JPG" target="_blank"><img src="http://scenes-en-re.blogspirit.com/media/00/01/436416952.2.JPG" id="media-525978" alt="le merle blanc 008.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-525978" /></a></p> <p>Après la représentation, il y eut un débat sur Musset, sur les difficultés qu'il rencontra à son époque.</p> <p>De l'échec de <i>La Nuit vénitienne</i>, à la gloire, le chemin fut long, douloureux, et le débat très documenté.</p> <p>Thélième remercie tous ceux qui sont venus, et ceux qui ont permis que l'événement ait lieu.</p> <p>Prochaine célébration : Anouilh, qui aurait eu cent ans cette année.</p> <p>Retenez notre date : vendredi 3 décembre, à 19 h.</p> <p>Une invitée de marque... Nous en reparlerons.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p>photos : Isabelle Ronté</p> <p> </p>
Dadumashttp://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/about.htmlJeunessetag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2010-10-01:19882232010-10-01T22:46:00+02:002010-10-01T22:46:00+02:00 C’est l’année Musset. Avec ses élèves du cours Florent,...
<p> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">C’est l’année Musset. Avec ses élèves du cours Florent, Jean-Pierre Garnier a réalisé un magnifique travail choral en mettant en scène <i>La Coupe et les Lèvres</i> poème agrémenté de références à la <i>Confession d’un enfant du siècle</i>.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;"><a target="_blank" href="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/00/01/1417499700.jpg"><img src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/00/01/1998462522.jpg" alt="la coupe 7.jpg" id="media-524165" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-524165" /></a>Onze jeunes comédiens : Valentin Boraud, Camille Cobbi, Matthieu Dessertine, Sylvain Dieuaide, Pauline Dubreuil, Thomas Durand, Marianne Fabbro, Lazare Herson-Macarel, Marie Nicolle, Antoine Philippot, Jean-Charles Schwartzmann. Issus du cours Florent, de l’Erac, du TNS, des Conservatoires municipaux, ces jeunes gens très doués, figurent les chasseurs, les soldats, les paysans, les chevaliers, les moines, créant une polyphonie très antique pour un chœur romantique. Quatre éléments féminins incarnent la fiancée, la courtisane, la sœur, et peut-être la mère.<a target="_blank" href="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/01/101416754.jpg"><img src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/01/936468389.jpg" alt="la coupe 9.jpg" id="media-524164" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-524164" /></a> Face à ces types sociaux, un rebelle : Frank, qui « brûle la maison de son père », et cherche sa voie, entre anarchisme, et discipline.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">« L’artiste est un soldat », dit Musset, mais son Frank serait plutôt un « soldat de fortune » ingouvernable qu'un militaire responsable. « Homme de bronze », refusant son « patrimoine », il est « sentimental la nuit et persifleur le jour ».</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Le travail du mouvement conduit par Maxime Franzetti, donne au groupe une cohésion merveilleusement orchestrée. Les silhouettes juvéniles séduisent. Androgynes, toutes vêtues de sombre au début, elles prennent des poses, se dénudent, se sexualisent. Les filles en robes légères colorées dansent leurs désirs. Jean-Charles Schwartzmann, les accompagne de ses compositions musicales à la guitare, au clairon, à l’accordéon, au piano. C’est prodigieux de beauté.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Mais pourquoi faut-il que le rôle de Frank, passe de bouche en bouche, de corps en corps ? C’est admirable comme travail de groupe. Mais c’est aller contre l’essence même du héros romantique : un individu solitaire face à une société qu’il rejette. Pour qu’on saisisse mieux le travail de la troupe, ne serait-il pas plus logique que le personnage du « coureur d’aventures », « Prométhée » voué à l’échec soit incarné par un seul comédien face à tous les autres ? Par eux, le malheur advient à cet « étranger vêtu de noir », qui croyait boire à la coupe du bonheur.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Cependant, ne boudons pas le plaisir de découvrir des comédiens prometteurs ! Et celui de retrouver avec eux ce Musset passionné qui joue les blasés, sensible qui joue les cyniques : toute la jeunesse, quoi !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;">La Coupe et les Lèvres</span></i> <span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;">d’Alfred de Musset</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;">Théâtre de la Tempête</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;">01 43 28 36 36</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
Dadumashttp://scenes-en-re.blogspirit.com/about.htmlNotre merle blanctag:scenes-en-re.blogspirit.com,2010-09-17:19721912010-09-17T18:14:00+02:002010-09-17T18:14:00+02:00 Stéphanie Tesson est un merle blanc. Comédienne, journaliste,...
<h3 style="text-align: justify;"></h3> <h3 style="text-align: justify;"></h3> <h3 style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://scenes-en-re.blogspirit.com/media/00/00/122883815.jpg"><img src="http://scenes-en-re.blogspirit.com/media/00/00/50713240.jpg" alt="Festival 207.jpg" id="media-511696" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-511696" /></a></h3> <h3 style="text-align: justify;">Stéphanie Tesson est un merle blanc.<br /></h3> <h3 style="text-align: justify;">Comédienne, journaliste, auteur,</h3> <h3 style="text-align: justify;">elle a mis en scène Obaldia, Lorca, Zweig, Aristophane, et Musset.</h3> <h3 style="text-align: justify;">Elle aime les univers qui allient fantaisie, poésie et humour.</h3> <h3 style="text-align: justify;"><span style="font-weight: normal;">Cette fable autobiographique aux accents romantico-comiques est un superbe hymne à la différence, et garde une force et un humour inaltérables 200 ans après la naissance de son auteur.</span></h3> <h3 style="text-align: justify;">Après avoir adapté <i>Le Merle blanc</i>, et sa correspondance avec George Sand,<br /></h3> <h3 style="text-align: justify;">dans <i>Tout à vous,</i> <i>George Sand</i>, mis en scène <i>Fantasio</i>, du même auteur, Stéphanie Tesson prépare la mise en scène des <i>Nuits</i>, chef d’œuvre de la poésie romantique.</h3> <p>Pour le moment, elle est fort occupée à donner ses spectacles dans les parcs et jardins, à Milly-la-Forêt, au parc de Bercy, au château de Seuilly, dans les théâtres parisiens (Artistic Athévains, Ranelagh, Théâtre 13)</p> <h3 style="text-align: justify;">Stéphanie Tesson sera à Sainte-Marie le 12 octobre pour interpréter L<i>e Merle blanc</i> mis en <i>s</i>cène par Anne Bourgeois.<i><br /></i></h3> <p><b>A 19 h,</b> pour que les enfants ne se couchent pas trop tard et que les collégiens aient le temps de lui pose des questions sur Musset...</p> <p>Si vous aimez les oiseaux, venez ! Si vous aimez la poésie, venez ! Si vous aimez le théâtre venez !</p> <p>Retenez vos places au</p> <p><b>05 46 27 87 78</b></p> <p>Scolaires : 3 €</p> <p>Adultes : 6 €</p> <p> </p> <p> </p> <p>Pour tout connaître sur ses spectacles:</p> <p><span style="visibility: visible;" id="main"><span style="visibility: visible;" id="search"><span class="f"><cite>www.<b>phenomene</b>-<b>cie</b>.fr</cite></span></span></span></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p>
Dadumashttp://scenes-en-re.blogspirit.com/about.htmlBicentenaire Mussettag:scenes-en-re.blogspirit.com,2010-08-29:19700092010-08-29T16:34:00+02:002010-08-29T16:34:00+02:00 Eh oui ! Isabelle a trouvé la bonne réponse. " La nuit, tous les oiseaux...
<p>Eh oui ! Isabelle a trouvé la bonne réponse.</p> <p>" La nuit, tous les oiseaux sont gris", c'est une phrase d'<i>Histoire d'un merle blanc</i> de Musset, dont c'est le bicentenaire... Il écrit aussi "La nature m'a fait rare, je me ferai mystérieux".</p> <h3 style="text-align: justify;">Alfred de Musset <span style="font-weight: normal;">était-il un oiseau rare ? Est-ce lui qu’il peignit dans <i>Histoire d'un merle blanc</i> ? Cette nouvelle, est devenue un spectacle.<br /></span></h3> <h3 style="text-align: justify;"></h3> <p><span style="font-weight: normal;"><a target="_blank" href="http://scenes-en-re.blogspirit.com/media/02/01/813329669.jpg"><img src="http://scenes-en-re.blogspirit.com/media/02/01/1700631443.jpg" alt="Festival 191.jpg" name="media-510509" id="media-510509" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a></span></p> <p><span style="font-size: 16pt; font-family: "Copperplate Gothic Light";"><b>Mardi 12 octobre à 19 h</b></span></p> <p><span style="font-family: "Clarity Gothic SF"; font-weight: normal;">Salle des fêtes d’Antioche à Sainte-Marie</span></p> <h3 style="text-align: justify;"><b><span style="font-weight: normal;"><i>Histoire d'un merle blanc</i></span></b></h3> <p><span style="font-weight: normal;">d'<b>Alfred de Musset</b></span></p> <p><span style="font-weight: normal;">adapté et interprété par<br /></span></p> <h3 style="text-align: justify;"><b>Stéphanie Tesson</b></h3> <p><span style="font-weight: normal;">Représentation suivie d'un débat.<br /></span></p> <h3 style="text-align: justify;"><b>Stéphanie Tesson vous révèlera quels personnages du XIXe se cachent derrière le merle, sa merlette, et les oiseaux, gris ou blancs qui caquètent autour d'eux.</b></h3> <p style="text-align: justify;">Retenez votre soirée dès maintenant...</p> <p style="text-align: justify;">entrée : adultes : 6 €</p> <p style="text-align: justify;">scolaires : 3 €</p> <p style="text-align: justify;">Les enfants qui amènent leurs parents bénéficieront d'une réduction !</p> <p style="text-align: justify;"><a href="mailto:thelieme@gmail.com">thelieme@gmail.com</a></p>
Pierre Vallethttp://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.htmlLes caprices de Marianne au théâtre 14tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2009-06-13:17742962009-06-13T05:21:00+02:002009-06-13T05:21:00+02:00 Musset, poète de la jeunesse ? La pièce aurait pu être écrite...
<p><img src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/00/02/1437786436.jpg" id="media-366640" alt="affiche_Caprices_Gd.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Musset, poète de la jeunesse ? La pièce aurait pu être écrite aujourd’hui, car la recherche de l’absolu, la provocation, le délire, l’affranchissement des tabous et des conventions est de tous les temps, et particulièrement en cette période dite romantique, mais toutes les époques ne gardent-elles pas le souvenir du Romantisme ?</p> <p style="text-align: justify;">Se fuir soi-même pour mieux se découvrir est une constante de la vie. Assumer ses contradictions à travers l'amour, la folie, les distorsions faites à l'ordre moral, Octave et Coelio sont l’envers et l’endroit d’un même personnage. Marianne devient alors le lieu géométrique autour duquel se noue le drame existentiel de l’être écartelé entre la fête échevelée, les sens débridés, les attitudes éphémères et aléatoires, qui ne sont en définitive qu’illusions, perditions, face à la réalité qui finira par soumettre tout l’être au vertige, celui de se substituer à un autre : <i>« l’ivresse passagère d’un songe » .</i></p> <p>Mais la vie n’est-elle pas pour certains de nous, essentiellement un songe , où l'excessive recherche de soi, peut conduire au naufrage et à la solitude face à la tentation du néant ? Ici, Marianne, accompagnée de son vieux mari de juge, est sur le chemin de l'adultère ; elle se pose en femme expérimentant les premiers pas d'une liberté revendiquée, face aux conformismes d'une époque. Elle est fière de pouvoir imposer son choix, et d'affirmer son amour pour un jeune homme. Elle est l’image même de la femme contemporaine, ayant conquis son autonomie. Certes, elle sait qu'elle fait souffrir, mais elle revendique cette souffrance, cette part d’elle-même afin d’asseoir sa victoire encore fragile de femme libre, imparfaite dans sa démarche, mais celle-ci combien libératrice à travers le modèle qu'elle offre à ses semblables.</p> <p style="text-align: justify;">Entre légèreté et gravité, Marcel Maréchal, par sa mise en scène, offre un éclairage tout en nuance, qui fait apparaître toute l’ambiguïté de la pièce. L’ambiance carnavalesque appuyée, dévoile toute la richesse cachée du jeu, la joie factice, mais aussi la souffrance, le doute, la folie, la recherche d’un bonheur éphémère pourtant si proche, mais en définitive inaccessible.</p> <p style="text-align: justify;">Marcel Maréchal a su tenir le gouvernail d’une pièce à la complexité multiple, qu’endossent tous les personnages, ceux- ci dévoilant dans leur rôle toutes les couleurs troubles de l'intrigue, celle-ci baignée dans une atmosphère, où le naturel semble parfois, devoir être totalement exclu.</p> <p style="text-align: justify;">Musset nous ouvre, par cette pièce, les pages <i>« nocturnes</i> » du livre de la vie, celles que la tempête des sentiments déchire parfois.</p> <p style="text-align: justify;">R.R</p> <p style="text-align: justify;">- Théâtre 14 – Jean-Marie Serreau : 20, avenue marc Sangnier – 75 014- jusqu’au <b>11 juillet 2009</b>. Réservations : 01 45 45 49 77</p>
vassorhttp://autourduperetanguy.blogspirit.com/about.htmlQuelques scènes de la vie de Bohème : ”PRIVAT D'ANGLEMONT S'EMBËTE !” Une promenade dans Paris, en compagnie de Balzac, tag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2009-02-05:17062732009-02-05T13:57:00+01:002009-02-05T13:57:00+01:00 Par Bernard Vassor PRIVAT D’ANGLEMONT, LE...
<p style="text-align: left;" class="blogsubject"><strong>Par Bernard Vassor</strong> </p> <div style="text-align: center"> </div> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/02/69519eb0b312d464d9b0d129839fa896.jpg"><img name="media-33451" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/02/69519eb0b312d464d9b0d129839fa896.jpg" alt="69519eb0b312d464d9b0d129839fa896.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" id="media-33451" /></a></div> <p align="center" style="text-align: center" class="blogsubject"><strong><span style="font-size: 8pt">PRIVAT D’ANGLEMONT, LE GENTILLOMME CLOCHARD</span> </strong></p> <p align="center" style="text-align: center"><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">(<a target="_parent" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/06/12/l-enigme-dela-sepulture-de-privat-d-anglemont-au-cimetiere-m.html">Privat d'Anglemont</a> est né dans l'île Sainte-Rose près de la Martinique)</span></b></p> <p align="center" style="text-align: center"><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Il fut l'historiographe des bas-fonds de Paris, il était l'ami des plus grands écrivains de son temps, des patrons de cafés des filles de joie et des souteneurs du quartier des halles qu'il connaissait tous par leurs prénoms.</span></b></p> <p align="center" style="text-align: center"><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Il était un des "<em>murs porteurs</em>" de la Brasserie des Martyrs et du cabaret de Paul Niquet aux Halles.</span></b></p> <p align="center" style="text-align: center"><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">............</span></b></p> <p align="center" style="text-align: center"><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"> J'avais cherché depuis des années à localiser sa sépulture au cimetière Montmartre, où il ne figure pas sur les registres. J'ai maintenant l'explication ......</span></b></p> <p align="center" style="text-align: center"><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">............ </span></b></p> <p align="center" style="text-align: center"><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Quelques scènes humoristiques de la vie de bohème pour démontrer la polularité de Privat, alors qu'il est aujourd'hui presque oublié par Alexandre Pothey :</span></b></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><span style="background-color: #ff0000;">Privat s'embête :</span></span></b><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><br /></span></b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">« <i>Un matin, en passant dans la rue Saint-André-des-Arts, l'envie me prend de monter chez Alexandre Privat d'Anglemont. Je le trouvais achevant sa toilette et prêt à sortir.</i><i><br /></i>« Comment vas-tu, mon vieil ami ?</span><br /> <i>--Peuh !je m'embête !</i><br /> <i>--Qoi ! m'écriai-je tout effrayé, tu es malade ?</i><br /> <i>--Non, mais je m'embête….</i><br /> <i>--Allons donc, ! il faut chasser cela, ; je ne te quitte pas, viens avec moi, et essayons de dissiper ce vilain mal</i> »<br /> Nous descendîmes. Devant le <b>passage du Commerc</b>e<b>*</b>, j'aperçus <b>Méry</b> qui s'en allait tout emmitouflé sous les plis de son vaste manteau, malgré les ardeurs du soleil de juillet.<br /> « <i>Joseph ! mon bon Joseph</i> ! »<br /> <i>--Qu'est-ce que c'est ?</i><i><br /></i>--Une aventure bien extraordinaire, mon cher Joseph ! Privat s'embête.<br /> <i>--Privat ?….C'est impossible…Est-ce vrai Privat ?</i><br /> <i>--C'est vrai.</i><br /> <i>--Alors, mes enfants, je vais avec vous, et nous chercherons quelque distraction</i> »<br /> Le chapeau sur les yeux, les mains dans les poches de sa longue redingote, une cravate toritllée autour du cou, les jambes passées dans un pantalon à pied qui se perdait dans d'énormes souliers , <b>Balzac</b> arpentait la <b>rue Dauphine.</b><br /> « <i>Honoré ! s'écria</i> <b><i>Méry.</i></b><b><i><br /></i></b><i>--Bonjour, amis, je vais chez la duchesse….</i><i><br /></i>--Pas du tout, tu vas à <b>l'Odéon faire répéter ta pièce</b> ; mais il te faut rester avec nous.<br /> <i>--Et pourquoi cela ? demanda Balzac.</i><br /> <i>--Parce que Privat s'embête, et qu'il est impossible de le laisser dans cet état.</i><br /> <i>--Privat s'embête ?…Mais alors je vous accompagne, et j'abandonne ma répétition.</i> »<br /> En ce moment une bonne grosse figure réjouie passa par la portière d'un fiacre, et une vois s'exclama :<br /> « <i>Je vous y prend ingrats ! Vous flânez dans les rues et vous m'oubliez. Avez-vous décidé de ne plus jamais franchir mon seuil ? je vous attend à dîner demain soir. C'est convenu, n'est-ce pas ? au revoir à demain !<br /> -- Mais, mon bon Alexandre, tu ne sais pas la triste nouvelle ?<br /> --Quelle nouvelle ?<br /> --Privat s'embête, répondit Dumas redevenu sérieux, laissez moi payer ma voiture, et je suis des vôtres.</i> »<br /> Au coin du Pont-Neuf, nous rencontrâmes <b>Alfred de Musset</b> qui causait avec <b>Eugène Delacroix</b>. En quelques mots, nous les mîmes au courant de cette invraisemblable histoire.<br /> « <b>Mais moi aussi je m'embête, murmura le doux poète.</b><b><br /></b>--Vous mon cher Alfred, ce n'est pas la même chose, dit Delacroix avec vivacité, vous en avez l'habitude. Mais pour Privat, c'est différent.</p> <p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">--Allons donc</span></b> <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">» fit <strong>Musset</strong> avec résignation.<br /> En marchant à l'aventure, nous avions traversé le Pont-Neuf et gagné la place des Trois-Maries, quand</span> <b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Dumas</span></b> <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">nous arrêta en étendant ses deux grands bras.<br /> --</span><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Attention ! dit-il, nous sommes sauvés : j'aperçois</span></i> <b><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Eugène Sue</span></i></b> <i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">qui mange des prunes</span></i> <b><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">chez la mère Moreau</span></i></b><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">.*</span></b>* <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">»</span></p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/01/bbc4305d8d2d89aa7b7cfe121bab2166.jpg"><img name="media-33627" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/01/bbc4305d8d2d89aa7b7cfe121bab2166.jpg" alt="bbc4305d8d2d89aa7b7cfe121bab2166.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" id="media-33627" /></a></div> <p align="center" style="text-align: center"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><br /> Ganté de frais, vêtu avec l'élégance la plus correcte, Eugène consommait coup sur coup, les noix, les prunes et autres fruits confits.<br /> «</span> <i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">J'étudie, fit-il avec un fin sourire en nous voyant envahir son refuge.</span></i><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><br /></span></i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Le chinois qu'il portait à sa bouche lui échappa des doigts quand il connut le but de notre visite. Il semblait atterré, et longtemps, il réfléchit en silence.<br /> «</span> <i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Je crois avoir trouvé, dit-il enfin ; pour moi, je ne puis rien faire, mais je pense que Bouchot peut nous tirer d'embarras.</span></i><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><br /></span></i><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">--C'est vrai ! s'exclama l'assemblée avec unisson ; allons trouver</span></i> <b><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Bouchot*** .</span></i></b> <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">»<br /> L'artiste terminait son chef-d'oeuvre, <em>les Funérailles de Marceau</em>. Absorbé par son travail, il était vraiment surexcité, et il n'aimait pas qu'on le dérangeât. Perché en haut de sa double échelle, il peignait avec une contention la plus extrême quand tout la bande fit invasion dans son atelier. Sa fureur devint sans bornes.<br /> --</span><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Allez-vous bien vite sortir d'ici, sacripants ! Voulez-vous bien tourner les talons et déguerpir immédiatement ?</span></i><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><br /></span></i><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">--Mon bon Bouchot….., fit Méry.</span></i><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><br /></span></i><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">--A la porte !</span></i><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><br /></span></i><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">--Mon cher François…. dit Balzac.</span></i><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><br /></span></i><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">--File, file !</span></i><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><br /></span></i><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">--Mais saperlotte ! reprit Delacroix d'un ton sec, vous ne savez donc pas que Privat s'embête ?</span></i> <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">»<br /> La colère du peintre s'éteignit subitement. Il déposa sa palette et ses brosses, et descendit quatre à quatre les degrés de son échelle, en répétant :<br /></span><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">« Et quoi ! Privat s'embête ?</span></i> <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">»<br /> Et de sa plus douce voix, <strong>Bouchot</strong> ajouta :<br /> «</span> <i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Mes chers amis, cela ne peut durer plus longtemps… j'ai gagné 14000 francs, je les prend, et nous allons essayer de distraire notre pauvre camarade.</span></i> <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">»<br /> Le lendemain matin, les 14000 francs étaient dépensés, Privat ne s'embêtait plus, et tout le monde était content.<br /> Quand bien même cette historiette ne servirait qu'à démontrer la sympathie qui entourait Privat, nous ne devions pas oublier de la mentionner ici.<br /> <strong><span style="text-decoration: underline;">Alexandre Pothey</span></strong></span></p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/01/a5e92fa8fc0ee2cd59df64ab2c575d52.jpg"><img name="media-33446" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/01/a5e92fa8fc0ee2cd59df64ab2c575d52.jpg" alt="a5e92fa8fc0ee2cd59df64ab2c575d52.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" id="media-33446" /></a></div> <div style="text-align: center">Tableau de François Bouchot </div> <p align="center" style="text-align: center"><b>-</b>Le passage du Commerce-Saint-André-des-Arts était dans le XIéme arrondissement, quartier de l'école de Médecine. Cette voie commençait 71 rue Saint-André-des-Arts, et finissait au numéro 30 de la rue de l'école de Médecine (partie disparue après le percement du boulevard Saint-Germain) Le passage faisait partie de la Cour du Commerce? construit contre le mur d'enceinte de Philippe-Auguste. Ouvert en 1776 sur le terrain d'un jeu de paume, c'est là que les docteurs Louis et Guillotin firent procéder à des essais de "<i>décapitation</i>" sur des moutons !!!. Le débouché vers la rue Saint-André-des-Arts n'a eu lieu qu'en 1823.</p> <p align="center" style="text-align: center">...........</p> <p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><b>*</b><b>*</b> Le café de la <b>Mère Moreau</b> se trouvait place de l'École, qui donnait sur le Quai du même nom près du Pont-Neuf, à l'emplacement actuel de la pointe des magasins de la Samaritaine (qui vont disparaître à leur tour) à l'intersection des <strong>rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois</strong>, de <strong>la rue de l'Arbre-Sec</strong> et du quai de la Seine. La spécialité maison, était : les cerises à l'eau de vie, et la beauté de ses nombreuses serveuses peu farouches.<br /></span></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">***</span> <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><strong>Bouchot (François</strong>) 1800-1842, artiste aujourd’hui oublié, était un peintre fort célèbre et riche à l’époque. Auteur de fresques historiques, il bénéficia de nombreuses commandes du roi Louis-Philippe.</span></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Mise à jour le 4 février 2009.</span></p>
Françoisehttp://legranddeblocage.blogspirit.com/about.htmlUne découverte...tag:legranddeblocage.blogspirit.com,2008-10-02:16413402008-10-02T21:00:27+02:002008-10-02T21:00:27+02:00Je n'ai pas regardé la télévision depuis des semaines... trop de livres à...
Je n'ai pas regardé la télévision depuis des semaines... trop de livres à dévorer... le blog... et plein d'autres choses dont je n'ai aucune envie de vous parler parce que vous vous en moquez totalement !Mais ce soir, sans doute parce que la nuit tombe plus tôt, le soleil, ce voyou, va se coucher de bonne heure... et je me retrouve, je ne sais même pas pourquoi devant le Le Petit Journal de C+ (diffusé en clair) !Surprise ! un truc, je ne sais pas comment l'appeler "intermède"... Le Bonus de Guillaume.... Décidément, quel heureux hasard, ce matin je l'ai entendu sur France Inter... Il est sociétaire de la Comédie Française. Il est le Prince de Mantoue dans Fantasio, de qui ??? Alfred de Musset évidemment. Si j'ai bien compris il fait exploser de rire toute la salle !J'ai cherché quelques critiques par ci par là, sur internet.... parfois mitigées sur la pièce... mais sur Guillaume Galienne... toutes sont unanimes..... il est excellent !Quel chance, je vais à Paris bientôt. J'irai voir Fantasio et je vous raconterai ! Promis !