Last posts on marxisme2024-03-29T10:57:15+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/marxisme/atom.xmlBernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlLa solution à tous nos mauxtag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2023-05-24:33431622023-05-24T20:24:42+02:002023-05-24T20:24:42+02:00 Depuis trois mois, la plupart des discussions sur le financement des...
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Arial', sans-serif;"><img id="media-1357527" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/02/3265554851.jpg" alt="difficile-financement-transition-energetique-F.jpg" width="122" height="102" />Depuis trois mois, la plupart des discussions sur le financement des retraites finissent par cette admonestation magistrale : <em>"Y a qu’à faire payer les riches !"</em> Et voilà que depuis deux jours, toutes les infos sur le financement de la transition énergétique se terminent, elles aussi, par cette solution imparable : <em>"Y a qu’à faire payer les riches !"</em> Pour les gens de mon âge, c’est un revival fascinant de ce que disait Georges Marchais il y a cinquante ans : <em>"Y a qu’à faire payer les riches !"</em> Le monde est un éternel recommencement.<br /></span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlCGT : le choix de la radicalité ?tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2023-03-30:33400882023-03-30T11:16:00+02:002023-03-30T11:16:00+02:00 C’est l’info du jour. Le congrès de la CGT a désavoué Philippe Martinez,...
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Arial', sans-serif;"><img id="media-1352697" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/02/2129086186.jpg" alt="drapeau-cgt.jpg" width="100" height="103" />C’est l’info du jour. Le congrès de la CGT a désavoué Philippe Martinez, son secrétaire général sortant. Trop mou, trop unitaire, ont clamé les délégués de ce syndicat qui fut longtemps le premier de France et qui est encore à la pointe de la contestation sur les retraites. En d’autres temps, tous les médias auraient titré là-dessus. Mais la réalité syndicale, curieusement, les rédactions s’en tamponnent ! Que la CGT, qui ne représente que 2 % des travailleurs français, décide de se racornir encore sur sa base radicale d’inspiration marxiste-léniniste, allons, quelle importance ? <br /></span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlIl y a 150 ans, la Commune de Paristag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-02-25:32416052021-02-25T16:56:00+01:002021-02-25T16:56:00+01:00 La France ne serait plus la France si ses élites ne s’étripaient pas comme...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1112271" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/01/1084735452.jpg" alt="commune.jpg" width="109" height="76" />La France ne serait plus la France si ses élites ne s’étripaient pas comme des chiffonniers sur un sujet comme la Commune de Paris, dont la commémoration aura lieu en mai. L'événement, surtout à gauche, sera très discuté. Je vous propose, d’ores et déjà, de classer les polémistes en deux catégories : ceux qui raconteront comment les Communards, le mercredi 24 mai 1871, ont assassiné sauvagement, en les fusillant sur un trottoir, l’archevêque de Paris, Mgr Darboy, et cinq de ses acolytes ; et ceux qui passeront sous silence ce meurtre aussi spectaculaire qu’emblématique. N'écoutez pas les seconds, vous gagnerez du temps...</span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlLes médias et la CGT...tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2020-05-11:31502352020-05-11T11:11:00+02:002020-05-11T11:11:00+02:00 La sidération des journalistes face aux mots d'ordre de la CGT a quelque...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1090976" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/3352685341.jpg" alt="cgt.jpg" width="106" height="95" /></span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">La sidération des journalistes face aux mots d'ordre de la CGT a quelque chose d’émouvant. Mes jeunes confrères ont visiblement du mal à comprendre que l’objectif principal de ce syndicat marxiste-léniniste n’est pas le bien-être des ouvriers, mais le remplacement du système libéral par un régime collectiviste. A-t-on remarqué, pendant la période du confinement, la discrète réélection à la tête de la CGT-Cheminots de Laurent Brun, un communiste pur et dur pour qui la société se divise en exploiteurs et en exploités, lesquels doivent favoriser par tous les moyens la<em> "convergence des luttes"</em> pour renverser le pouvoir capitaliste ? Si j’étais le patron de la SNCF, je me ferais du mouron… </span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlC'est quoi, la ”convergence des luttes” ?tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2019-12-12:31448442019-12-12T07:48:00+01:002019-12-12T07:48:00+01:00 Mais qu'est-ce donc que la "convergence des luttes" ? C'est un concept...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: black;"><img id="media-1080403" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/02/1170443966.jpg" alt="noussommeslepouvoir1-720x490.jpg" width="106" height="72" />Mais qu'est-ce donc que la <em>"convergence des luttes"</em> ? C'est un concept né à la fin du XIXe siècle, quand une poignée de révolutionnaires professionnels (Marx, Engels, Lénine, Trotski) établit que la <em>"classe ouvrière"</em> ne parviendrait jamais à éliminer les patrons et les bourgeois si elle ne regroupait pas suffisamment de catégories de <em>"prolétaires"</em> déterminés à renverser le régime capitaliste. En décembre 2019, c’est pareil : il s'agit toujours, au nom de la <em>"lutte des classes",</em> de fédérer un maximum de manifestants et de grévistes afin de renverser le régime capitaliste. Ce qui, les historiens vous le confirmeront, n’est pas une mince affaire. </span></p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes Marxistes sont-ils obscurantistes ?tag:bar-zing.blogspirit.com,2016-05-13:30727962016-05-13T15:36:00+02:002016-05-13T15:36:00+02:00 Le FRONT DE GAUCHE et "NUIT DEBOUT" comprennent-ils de quoi ils...
<pre style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><br />Le FRONT DE GAUCHE <br /><br />et "NUIT DEBOUT" <br /><br />comprennent-ils de quoi ils parlent ?<br /><br /></strong></span></pre><p style="text-align: center;"><img id="media-919213" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/02/1319344200.jpg" alt="Manifestations-Poste-et-SNCF.jpg" /></p><pre style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong> Variante : du passé faisons table rase</strong></span></pre>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlLa fin des grands philosophes ?tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2015-11-10:30597172015-11-10T23:16:00+01:002015-11-10T23:16:00+01:00 La mort du philosophe André Glucksmann, que j’ai croisé naguère quand il...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-891291" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/01/2994960138.jpg" alt="glucksmann.jpg" width="59" height="91" />La mort du philosophe André Glucksmann, que j’ai croisé naguère quand il défendait les dissidents des pays communistes, a provoqué dans les médias des commentaires un peu bizarres. A plusieurs reprises, sur l’air du <em>"c’était mieux avant",</em> j’ai entendu exprimer le regret que la France ne compte plus de philosophes du niveau de Foucault, Bourdieu, Badiou, ou Deleuze, seuls capables d'intéresser le reste du monde. Ben tiens ! Rassurez-moi, ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas marxistes, au moins, qu’on oublie de citer Gauchet, Marion, Ferry, Onfray, Girard, Delsol, Manent, Comte-Sponville, Boudon, Conche, Serres, Finkielkraut, Brague, etc, etc ? </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlZemmour, regret ou progrèstag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-11-27:32993112014-11-27T12:56:40+01:002014-11-27T12:56:40+01:00 Nain de jardin Jean Ziegler d’abord. On l’a connu plus volubile et...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1627158649.jpg" target="_blank"><img id="media-182629" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1789320235.jpg" alt="eric zemmour,infrarouge,jean ziegler,féminisme,nation,mai 68,marxisme,tradition,droite,gauche,socialisme,culture,nature," /></a>Nain de jardin</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Jean Ziegler d’abord. On l’a connu plus volubile et incisif, voire emporté par une de ses colères médiatiques qu’il manie en vrai pro de la communication. Or là, rien - ou si peu. Même pas capable de couper la parole que Zemmour tenait de belle et généreuse manière. Difficile de faire taire cet homme porté par tant de conviction et de clarté dans son exposé. Le coup qui fait mal est quand il dit à Jean Ziegler son adhésion à son diagnostic, se référant aux monstres sacrés du marxisme avec la même aisance qu’un valaisan qui parle de la raclette. Ziegler n’avait probablement pas prévu cela, qui est resté coi et pensif comme un ado mouché par son prof. On ne l’a d’ailleurs pas vu s’éclipser, après ce minimum télévisuel - juste de quoi vendre son bouquin. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il fut remplacé par un pâle jeune homme bien fait et bien habillé, avec juste le négligé qu’il faut, col de chemise ouvert, sans cravate: Benoît Gaillard, président du Parti socialiste de Lausanne. Grâce à lui on sait que le capitalisme est quelque chose de formidable: même un socialiste porte un costume parfait. Un costume provenant probablement du même stock que ceux de tous les élus qui ont oublié d’être jeunes avant d’être ambitieux. Conséquence: tout ce qu’il dit est prévisible, cent fois téléphoné. On dirait qu’il chante «A la pêche aux moules»: je me moule, tu te moules, dans le moule insipide de la modernité lisse et indifférenciée. Malgré une ou deux piques qui ont à peine effleuré Zemmour, le sentiment de bac à sable prédomine. Je ne doute pas qu’un jour Benoît Gaillard disposera d'un fauteuil politique plus large que celui de la ville de Lausanne. Ce jour-là il n’aura plus rien à dire tant il se sera moulé dans le costume.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce nain de jardin laissa ensuite la place à deux lutins femmes. Isabelle Falconnier, journaliste à l’Hebdo et directrice du Salon du Livre de Genève, m’a déçu. D’une femme qui représente une grosse manifestation littéraire j’attendais une pensée plus consistante et pointue. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Elle ne fit que minauder, commençant par la pommade pour finir par ce qui aurait dû ressembler à un tacle. En fait ce n’était qu’une allumette frottée sous l’eau. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On aurait dit <em>«Les femmes savantes»</em>. </span></span>Reprocher à Zemmour de donner à lire au lecteur ce qu’il pense déjà c’est comme reprocher à Flaubert de raconter son temps. Un peu maigre comme angle d’attaque. Une critique globalisée, sans aucune analyse détaillée qui la rendrait intéressante. Du vent et du narcissisme.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1784742753.jpg" target="_blank"><img id="media-182630" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/4006709902.jpg" alt="eric zemmour,infrarouge,jean ziegler,féminisme,nation,mai 68,marxisme,tradition,droite,gauche,socialisme,culture,nature" /></a>Lutin rusé</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le deuxième lutin femme est Stéphanie Pahud. La cerise molle sur le gâteau séché. La bourge qui veut faire peuple, version Marilyn. Ça, elle a mis le paquet. Look de vamp, regard séducteur masquant à peine ses intentions assassines, bouche aussi rouge que le *** d’un babouin - plus rouge même! La voix avec ce semblant de sincérité qui n’est qu’un masque de la lutte de pouvoir avec son adversaire. La lutte de pouvoir par la ruse, l’air de rien, sans vraie confrontation <em>(à laquelle elle semble cependant aspirer sous son air mielleux),</em> en tentant de confondre l’homme qui ose dire que la maternité a quelque chose à voir avec les femmes. Une prédatrice au féminin, quoi. Zemmour a très justement nommé son arrogance, qualificatif qui me paraît approprié au vu d’autres productions de madame Pahud. Mais pourquoi s’est-elle peinturée ainsi? Elle ne se rendait pourtant pas à un casting pour le remake de <em>«Une ravissante idiote»</em>. Peut-être pour qu’on la voie, pour séduire faute de convaincre. Quel dommage que tout cela ait senti le trop préparé, que tout ait été si prévisible et vidé de vraie substance tripale. Mais comme toutes les féministes professionnelles, madame Pahud est dans le contrôle. Rien d’authentique ne peut sortir, tout est anticipé et tenu. Elle serait bien en maîtresse sado-maso.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’avais consacré un billet aux <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/05/27/anne-sinclair-serait-elle-une-debauchee.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">propos de Stéphanie Pahud</span></a> lors de l’affaire Strauss Kahn - Sinclair. Elle donnait déjà dans le stéréotype misandre classique: <span style="color: #000080;"><em>«Je ne suis dans la tête ni de l'époux volage (violeur? dépassé par un instinct primaire?) ni de l'épouse énamourée bafouée...»</em></span> Mais qu’attendre d’autre d’une féministe qui se regarde dans son propre miroir à chaque mot qu’elle prononce? Qui, pour toute attaque un peu construite, accuse l'écrivain de ne faire que mettre ses propres affects en une théorie générale <em>(attaque assez classique mais pas à-propos).</em> L’idéologie rend bête et le narcissisme est le mal pervers du féminisme. On commence à le savoir. Elle en donne une preuve de plus, surtout quand elle fait semblant de rester zen. Comment lire autrement ce mouvement dénégatif de la tête, pendant plusieurs minutes, quand il dit qu'elle méprise le peuple? Il a touché juste. Heureusement qu’elle était maquillée comme un mannequin de chez Lancôme sans quoi son désastre aurait été total. A part son joli minois anguleux elle ne laissera pas un souvenir impérissable. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">De Zemmour on entendit peu les thèses. Il les a abordées mais devant des contradicteurs aussi faibles il a beaucoup bataillé pour remettre de l’ordre dans les propos et les citations. Il y a de quoi être frustré. Quelles pistes de réflexion reste-t-il? Que l’individualisme est la victoire du capitalisme de marché qui a fait de nous tous des super consommateurs. Que Mai 68 a laissé libre cours à la destruction de la famille et a vidé l’Etat de toute substance, détruisant ainsi les deux contrepoids qui permettaient de résister à ce capitalisme débridé et tonitruant. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1334751668.jpeg" target="_blank"><img id="media-182632" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3185753850.2.jpeg" alt="eric zemmour,infrarouge,jean ziegler,féminisme,nation,mai 68,marxisme,tradition,droite,gauche,socialisme,culture,nature" /></a>Progrès ou regret</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Son nationalisme s’attache à la Nation comme protectrice des citoyens contre les groupes financiers surpuissants. C’est d’ailleurs un souverainisme plus qu’un nationalisme. Son regret de la destruction du père vient de ce que la famille était formatrice de vie pour les enfants et qu’elle assurait une transmission qui aujourd’hui ne se fait plus. La place symbolique du père est aujourd’hui niée et la culture prévaudrait sur la nature: je partage pleinement la critique de cette folie indifférentialiste et parricide, ce regard navré sur le rejet de la virilité. Sa critique de l’immigration tient en une phrase: si tu vas à Rome tu fais comme à Rome. Il défend l’assimilation contre le multiculturalisme par souci d’unité de la société française. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je ne partage certainement pas son bonapartisme et je porte un regard plus nuancé sur mai 68, même si le culte du jeune qui en est résulté casse la dynamique de la société par émiettement des marqueurs collectifs et par la prévalence de la consommation sur la création. Je pense que la transmission a été coupée avant mai 68, et que les parents de cette génération, souvent pauvres, se sont rués sur le travail et le matérialisme comme des mouches sur un steack. Peut-être pour oublier l’horreur inouïe des deux guerres mondiales. Ils n’ont plus osé transmettre ce monde-là, et ils ont démissionné.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je ne suis pas en accord avec tout de Zemmour mais il faut reconnaître qu’il pose une analyse forte sur la société franco-européenne actuelle. Il participe à reconstruire une pensée de droite à la fois libertaire et traditionaliste, sans que ce dernier terme soit synonyme de réactionnaire <em>(la gauche porte bien elle-même ses propres traditions et acquis intouchables)</em>. La droite est complexe, bien plus qu’elle n’arrive à se dire elle-même. Et non, la gauche n’est pas le progrès et la droite le regret. Il ne s’agit pas d’une vision appartenant au passé opposée à une autre vision plus moderniste. Il s’agit bien de deux visions du monde co-existantes, entre lesquelles les voies de communication sont de plus en plus restreintes, bientôt peut-être inexistantes. Quand la rupture sera complète l’une de deux visions prendra le dessus. Ce sera celle de Zemmour, la seule qui soit dynamique et en phase avec les problèmes actuels de société. Les analyses de gauche ont démontré leur impuissance à renouveler intimement le monde, malgré les reproches inquisiteurs faits aux hommes sur leur allégeance au patriarcat et au stéréotype de l’oppresseur. D’ailleurs le renouvellement du monde ne peut provenir de la politique, et le croire est une tentation totalitaire dont il faut se réveiller.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2902780263.jpg" target="_blank"><img id="media-182635" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2507198624.2.jpg" alt="eric zemmour,infrarouge,jean ziegler,féminisme,nation,mai 68,marxisme,tradition,droite,gauche,socialisme,culture,nature" width="264" height="407" /></a>La gauche est essoufflée, vidée, comme si Mai 68 avait été à la fois son triomphe et sa fin. Elle ânonne des bribes d’un discours périmé. Elle ne proposera aucune idée nouvelle avant longtemps, trop attachée qu’elle est à son passé. C’est donc de la droite que viendra la prochaine grande révolution culturelle européenne. C’est encore un peu tôt, le discours n’est pas assez construit pour devenir formateur de monde. Mais on va dans ce sens. La gauche a échoué à créer un homme nouveau: tous ses représentants reprennent les vieux réflexes, les mêmes ambitions que leurs ancêtres de tous bords. Le discours n’est plus qu’une coquille vide. Le mythe de l’homme nouveau n’était qu’un leurre pour prendre le pouvoir intellectuel. Le leurre est aujourd’hui démasqué. Les velléités sur l’indifférenciation des genres et l’égalitarisme forcené sont les dernières cartes pour tenter de marxiser la société sans le dire. Elles seront brûlées tôt ou tard sur l’autel de la réalité: nous descendons d’une femme et d’un homme, de parents, dans un monde où nous devons gérer un bout de terre. Nous ne sommes pas un pur esprit, nous sommes un corps fait d’un mélange de déterminismes et d’indétermination. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Regardez bien le paysage: la réhabilitation du corps, donc d’une identité individuelle affirmée et différenciée, avec tout ce que cela contient de hautement politique dans de nombreux domaines, viendra de droite. </span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://www.rts.ch/video/emissions/infrarouge/6333404-alors-monsieur-zemmour-c-etait-mieux-avant.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;">Le lien vers l’émission est ici</span></span></a>.</span><br /><br /><br /><br /></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Zemmour. Avec un Z comme Zorro. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il a pris du coffre sur Infrarouge. </span>Il parle avec une force et une précision que je ne lui connaissais pas. Il tient son sujet et cloue le bec à ses contradicteurs. Fait remarquable, même Esther Mamarbachi n’arrive pas à le couper! Au fait, j’ai déjà vu Infrarouge mieux inspirée côté invités. Ceux-ci ont déroulé le tapis rouge au polémiste en n’étant simplement pas à la hauteur.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlManuel Valls contre la gauche passéiste, ou la nouvelle révolution socialistetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-10-23:32992742014-10-23T06:49:00+02:002014-10-23T06:49:00+02:00 L'écroulement d'un totem En deux phrases il solde le passé et...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2309691462.jpg" target="_blank"><img id="media-180069" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/668469313.jpg" alt="manuel valls,gauche,socialisme,capitalisme,hollande,mitterrand,individualisme,collectivisme,marxisme," /></a><strong>L'écroulement d'un totem</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">En deux phrases il solde le passé et propose une gauche totalement différente des rodomontades d’un Mélenchon. Le marxisme est devenu un épouvantail dans les symboles de la gauche. Dernière étape d’une révolution culturelle forcément suicidaire:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«<span style="color: #000080;">Il faut en finir avec la gauche passéiste, celle qui s’attache à un passé révolu et nostalgique, hantée par le surmoi marxiste et par le souvenir des Trente Glorieuses. La seule question qui vaille, c’est comment orienter la modernité pour accélérer l’émancipation des individus.</span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Les journalistes lui demandent alors:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«<span style="color: #000080;">Cette gauche est pragmatique plus qu’idéologique ?</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; color: #000080;">- Oui parce que l’idéologie a conduit à des désastres mais la gauche que je porte garde un idéal : l’émancipation de chacun. Elle est pragmatique, réformiste et républicaine. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; color: #000080;">Pas socialiste ?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><span style="color: #000080;">- Je le répète : pragmatique, réformiste et républicaine.</span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Il pense que si la gauche ne se réinvente pas elle peut mourir. Les journalistes lui font remarquer que c’est lui qui est désigné comme l’assassin de la gauche. Il répond: «<span style="color: #000080;">Quand la gauche se recroqueville sur le passé, sur les totems, elle cesse d’être fidèle à l’idéal du progrès, et donc à elle-même.</span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le totem marxiste est brûlé et s’écroule. Manuel Valls estime que ses adversaires à gauche sont dépassés. Il reproche à Jean-Luc Mélenchon son manque d’imagination et pense que les propositions de Martine Aubry n’auraient d’autre effet que de revenir en arrière. Sur le fait d’avoir un ministre banquier, il enfonce le clou, un clou qui doit ressembler à un pieu pour Arnaud Montebourg:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«<span style="color: #000080;">C’est une nouvelle génération qui assume ses responsabilités. Le plus grand danger qui guette la gauche, c’est le sectarisme. Parce qu’il a été banquier, Emmanuel Macron ne pourrait pas être de gauche ? Notre impératif, c’est le rassemblement. François Mitterrand, en 1981, a su s’entourer de gens qui venaient d’horizons très divers. En 2012, <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1168905519.jpg" target="_blank"><br /></a>nous avons commis l’erreur de ne pas tendre la main à François Bayrou. Peut-être<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1168905519.2.jpg" target="_blank"><img id="media-180073" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3763433378.2.jpg" alt="manuel valls,gauche,socialisme,capitalisme,hollande,mitterrand,individualisme,collectivisme,marxisme," /></a> l’aurait-il refusée, mais nous aurions dû le faire, alors qu’il avait appelé à voter pour François Hollande. Il n’y a rien de pire que le sectarisme au nom d’une prétendue pureté.</span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">C’est un discours que l’on attendait depuis longtemps de la part d’un responsable de gauche. Il fallait solder le passé extrémiste, la lutte des classes, le mythe du grand soir, le clivage français. Valls vient de mettre à la porte les vieilles idéologies moisies et exsangues.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Réapprendre à vivre</span></strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"></strong>Ce faisant il prend clairement le risque d’une rupture voire d’une scission du parti socialiste. Ceux qui viennent de quitter le gouvernement, qui mettent les pieds au murs et qui font leur commerce d’une critique acerbe du gouvernement, ne l’entendront pas de cette oreille. Les aboyeurs ne lâcheront pas leur os si facilement. Seul l’opportunisme de ces ex-ministres et députés peut calmer leur ardeur et leur faire baisser l’échine.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Il faudra scruter les actes et les prochaines paroles de Manuel Valls. Ce discours d’aujourd’hui pourrait ne servir qu’à retourner l’opinion publique. On aurait alors quelques joutes publiques cachant des arrangements secrets (la gauche mitterrandienne est spécialiste du secret). Et François Hollande ne dirait plus qu’il n’aime pas les riches.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Mais il me vient une question. Quand Valls dit: «la gauche que je porte garde un idéal : l’émancipation de chacun», en quoi est-ce spécifiquement de gauche? Individualisme, épanouissement, liberté de choix de vie, refus des diktats collectivistes: n’est-ce pas au contraire un thème ancien et récurrent de droite?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Dans ce cas Manuel Valls confirme que la gauche n’a plus rien de particulier à proposer politiquement. Historiquement son temps est fini. Le mariage gay n’était qu’une dernière cartouche. L’anticapitalisme n’est lui-même plus qu’une posture. Le libéralisme philosophique, qui préside à l’émancipation de chacun, prévaut désormais sans concurrence. Au mieux, la gauche servira à atténuer les velléités de toute puissance des grands groupes financiers. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Mais elle ne pourra renverser ceci, qu’elle a elle-même soutenu: tout ce qui se fait d’opposé au système est inspiré de la liberté de choix, liberté individuelle contre la mainmise des grands groupes financiers, politiques ou religieux. L'opposition au système fait donc intimement partie du système. La révolution politique et institutionnelle n'est plus pour demain. D'ailleurs aucune pensée assez construite et novatrice ne pourrait aujourd'hui l'alimenter. L’individu triomphe, et avec lui le libéralisme et la libre entreprise. Et aussi la responsabilité individuelle.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Toutefois on ne se passera pas du collectif. Les gens besoin de valeurs communes, d’un discours avec des repères compris par tous. Ne serait-ce que pour assurer des règles de vie en communauté. Ce nouveau collectif ne pourra plus s’appuyer sur les classes sociales. Il ne sera donc plus inspiré par une idéologie politique ni par un totalitarisme. Par cette nouvelle révolution culturelle, Manuel Valls achève ce que François Mitterrand avait commencé au congrès d'Epinay et suite à quoi le parti communiste français s'est effondré. Quelques icônes demeuraient: Mao, le Che. Aujourd'hui ce dernier a quasiment disparu des t-shirts qu'une jeunesse bobo portait pour se sentir vivre.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">On va donc, peut-être, réapprendre à vivre. On peut même imaginer que l’avenir sera plus philosophique que politique. On respire!</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;">Le premier ministre français donne de la voix. <a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20141022.OBS2779/exclusif-manuel-valls-il-faut-en-finir-avec-la-gauche-passeiste.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Dans une interview à «L’Obs»</span></a> il pose avec force les marques d’une nouvelle gauche. Une gauche qui n’est plus du tout celle de Montebourg ou de Martine Aubry. C’est peut-être le début d’un tournant historique.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlRaisons d’une critique (3): le mâle est (dé)faittag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-05-05:32990862014-05-05T16:13:00+02:002014-05-05T16:13:00+02:00 Le mal est fait et le mâle défait On ne sait si l’histoire de son...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2638230456.2.jpg" target="_blank"><img id="media-169128" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2613265653.jpg" alt="hommes,femmes,féminisme,guerre,invincible,helen reddy,sexes,new age,marxisme,féminin,masculin,femen" /></a>Le mal est fait et le mâle défait</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">On ne sait si l’histoire de son enfance est réelle ou inventée. Elle dit avoir été violée par son père, puis détester son beau-père après le remariage de sa mère, et enfin avoir été finalement élevée par son grand-père, alcoolique et violent, qui l’aurait abandonné à l’âge de 15 ans.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">On sait qu’elle s’est prostituée pour vivre et se payer sa drogue. En 1966, à 30 ans, elle écrit une pièce dont elle propose le manuscrit à Andy Wharol. Il le lit mais n’est pas intéressé. Il perd même le manuscrit. Valérie Solanas écrit alors son célèbre SCUM Manifesto et tente de tuer Wharol. Une balle le traverse et laissera des séquelles à vie. Solanas est condamnée à trois ans de prison et devient une icône, martyre de la cause des femmes.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000080;"><span class="s3" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«</span><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">La journaliste féministe <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Robin_Morgan"><span class="s4" style="color: #000080;">Robin Morgan</span></a> a apporté son soutien à Solanas pour qu'elle sorte de prison. <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ti-Grace_Atkinson"><span class="s4" style="color: #000080;">Ti-Grace Atkinson</span></a>, la présidente de la section new-yorkaise de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/National_Organization_for_Women"><span class="s4" style="color: #000080;">National Organization for Women</span></a> (NOW), décrira Solanas comme la « championne la plus remarquable des droits des femmes ». Une autre membre de la NOW parlera d'elle, lors de son procès, comme de la « porte-parole la plus éminente du mouvement féministe ».</span></span></p><p class="p5" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000080;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">En </span><a style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1971"><span class="s4" style="color: #000080;">1971</span></a></span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><span style="color: #000080;">, après sa sortie de prison, certaines la considèrent comme une martyre.»</span> <em>(<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Valerie_Solanas" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Wikipedia</span></a>)</em></span></p><p class="p5" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Elle devient donc cette icône féministe, celle dont la rébellion contre l’homme est totale et irréductible (bien qu’elle reniera le Manifesto 10 ans plus tard). Le mal est fait et le mâle est (dé)fait. Pour d’influentes féministes et pour au moins deux générations le discours de Solanas, son extrême violence et sa radicalité à mi-chemin entre la fureur et la folie, fait mouche. Elle a osé détruire profondément l’image masculine, ce dont le féminisme s’inspirera ensuite et s’inspire encore aujourd’hui. Les Femen font pas autre chose que du Solanas.</span></p><p class="p5" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Elle a créé une brèche dans le contrat social en vouant à la destruction morale totale la moitié de l’humanité - et même à la destruction physique, ce qu’elle fera symboliquement et tentant de tuer Wharol. Elle a permis l’injure permanente de l’homme, le rabaissement moral, la théorisation de l’éradication du masculin, la supériorisation du féminin, et a mis sa parole en actes. Pour beaucoup aujourd’hui encore, elle est une héroïne, une visionnaire.</span></p><p class="p5" style="text-align: justify;"> </p><p class="p5" style="text-align: justify;"> </p><p class="p4" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Causse toujours <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2969120977.gif" target="_blank"><img id="media-169129" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2322207326.gif" alt="hommes,femmes,féminisme,guerre,invincible,helen reddy,sexes,new age,marxisme,féminin,masculin,femen" /></a></span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">C’est le cas de la féministe lesbienne française Michèle Causse, <a href="http://michele-causse.com/docs/Qui_a_peur_de_Valerie_Solanas-MicheleCausse.pdf" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">qui a écrit sur Solanas</span></a> dans les années 2000:</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p class="p2" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«Solanas a craché son manifeste, elle l’a vomi en proie à l’émotion la plus forte qui soit : la fureur.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Emotion première, celle de toutes moins une. Ou plutôt d’une moins toutes.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">La rage, celle qui entre dans le mot courage, elle l’a vécue de façon continue et répétée depuis qu’elle est née.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">De quoi s’est nourrie cette fureur qu’un simple déclic (le rejet du Grand Artiste) a muée en haine et en pamphlet ? Elle s’est nourrie de ce que j’appellerais ici un crime. Quel crime ? Un crime pour lequel elle n’a pas de nom. Qu’elle ne peut alors nommer. Et ce crime – tel que je le donnais à voir dans les années 70 dans L’Encontre –, je l’appellerais aujourd’hui crime de la sexuation. Laquelle est, comme chacune le sait désormais, sexcision et sexualisation. L'identité sexisée/sexualisée – les femmes n'en ont pas d'autre – constitue un cas massif de construction unilatérale d'une identité collective. Identité de minoritaire. En ce monde il existe des hommes et des femmes. Et tant qu’il existera des ils et des elles, tant qu’existera le genre, il n’existera pas d’égalité des « sexes » – mortifère oxymore … qui cache un arbre gros comme la forêt : les seuls êtres parlants non</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></span><span style="color: #333333; font-family: verdana, geneva; font-size: small;">sociétaires à part entière du genre humain – « un genre que je déplore » –, disait Nathalie Clifford Barney ! – sont les femmes. Dans la mesure où leur identité leur a été collée d’office, elle est l’identité d’une minorité. Non parce qu’elles sont minoritaires mais parce qu’elles sont tenues pour mineures.»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; color: #333333;"><br /></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Par Valérie Solanas, la théorie de la victimisation universelle des femmes prend corps et va se développer comme une lèpre intellectuelle. Les milieux lesbiens en sont les porte-drapeau car elles y trouvent une justification socio-politique qui leur permet d’échapper au légitime questionnement sur la différence. Ainsi en juillet 2011 <a href="http://www.centrelgbtparis.org/spip.php?article548" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">on pouvait lire sur le site</span></a> LGBT d'Île-de-France:</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000080;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«</span><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Une lesbienne est la rage de toutes les femmes condensée jusqu’au point d’explosion ». Si telle est la définition de <em>lesbienne</em> – c’est en tout en cas celle restée célèbre des <em>Radicalesbians</em> américaines en 1970 –, Valerie Solanas en est le spécimen le plus emblématique.»</span></span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Depuis lors le SCUM Manifesto a été réédité, des blogs ont été créés autour de l’icône, et une femme écrivain suédoise a publié un livre et une pièce de théâtre sur l’américaine (voir vidéo plus bas).</span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2888430456.png" target="_blank"><img id="media-169130" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2650686538.png" alt="hommes,femmes,féminisme,guerre,invincible,helen reddy,sexes,new age,marxisme,féminin,masculin,femen" /></a>L’orgasme total ?</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">La rupture totale d’avec les hommes et d’avec la société hétérosexuelle entrait dans l’iconographie révolutionnaire, dans la posture révolutionnaire, dans une énergie de crachat qui sied encore aujourd’hui. On doit peut-être y chercher une compensation à un impossible orgasme total, voire totalitaire, à la quête de toute-puissance - celle-ci ne se révélant jamais aussi bien que dans l’éradication et le meurtre physique ou moral, dans le génocide de genre ici, qui se déroule contre les hommes.</span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Cet autre extrait du SCUM Manifesto montrera ce qui a inspiré le féminisme et qui l’imprègne encore aujourd’hui. Si certains passage du Manifesto pourraient figurer dans une bibliothèque féministe psychologisante, d’autres relèvent du délire mental et trouveraient leur place dans une compilation de poèmes d’asiles:</span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p class="p2" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«Bien qu'il ne soit qu'un corps, l'homme n'est même pas doué pour la fonction d'étalon. À supposer qu'il possède une compétence purement technique – bien rare en vérité – on ne peut déceler aucune sensualité, aucun humour dans sa façon de s'envoyer en l'air. Quand ça lui arrive, il culpabilise, il est dévoré de honte, de peur et d'angoisse (sentiments qui ont leurs racines profondément ancrées dans la nature du mâle, et même l'éducation la plus éclairée ne peut en venir tout à fait à bout). Ensuite, la jouissance qu'il en tire est proche du néant. Et pour finir, obsédé qu'il est par son désir de bien s'en sortir, de battre un record, de ramoner consciencieusement, il se soucie peu d'être en harmonie avec sa partenaire. C'est encore trop le flatter que de le comparer à un animal. Il n'est qu'une mécanique, un godemiché ambulant. On prétend souvent que les hommes utilisent les femmes. Les utilisent à quoi ? En tout cas, sûrement pas au plaisir.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Rongé qu'il est de culpabilité, de honte, de peurs et d'angoisses, et malgré la vague sensation décrochée au bout de ses efforts, son idée fixe est toujours : baiser, baiser. Il n'hésitera ni à nager dans un océan de merde ni à s'enfoncer dans des kilomètres de vomi, s'il a le moindre espoir de trouver sur l'autre rive un con bien chaud. Il baisera n'importe quelle vieille sorcière édentée, n'importe quelle femme même s'il la méprise, et il ira jusqu'à payer pour ça. Et pourquoi toute cette agitation ? Si c'était pour soulager une tension physique, il lui suffirait de se masturber, et puis s'il va jusqu'à violer des cadavres et des bébés, ce n'est sûrement pas pour combler son ego. Alors pourquoi ?»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Pour information, une petite anecdote. Cela se passait il y a quelques années en Suède, sorte de Féministan, ou d’Arabie Saoudite du féminisme comme le dit Julian Assange. La phrase: <em>«C'est encore trop le flatter que de le comparer à un animal. Il n'est qu'une mécanique, un godemiché ambulant.»</em> a été reprise par une féministe qui s’est présentée aux élections dans les années 2000.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">A suivre.</span></em></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/ximy0y" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/ximy0y_sara-stridsberg-et-les-femmes-lolita-3-3_creation" target="_blank">Sara Stridsberg et les femmes-Lolita 3/3</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/rue89" target="_blank">rue89</a></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><br /></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><br /></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><a href="http://www.hommelibre.ch/hommelibre.ch/Livres_john_goetelen_hommelibre_feminista_crocodile_diable_en_ete.html" target="_blank"><img id="media-169131" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/350381553.jpg" alt="hommes,femmes,féminisme,guerre,invincible,helen reddy,sexes,new age,marxisme,féminin,masculin,femen" /></a></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;">En <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2014/05/02/les-raisons-d-une-critique-1-invincible-255532.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">citant un extrait de Valérie Solanas</span></a> je suis resté très discret sur sa personnalité et ce qu’elle représente dans le mouvement féministe de l’époque. Certains pensent qu’elle était un cas isolé, victime d’un trouble psychiatrique. Je pense qu’au contraire elle a été une icône et que l’on peut parler d’un avant et un après Solanas dans le féminisme américain. On ne peut comprendre ce féminisme lesbien, vindicatif et expansionniste sans mentionner Solanas.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes raisons d’une critique (2): femme libéréetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-05-04:32990852014-05-04T09:12:00+02:002014-05-04T09:12:00+02:00 Il y a eu des périodes et des textes misogynes. C’est très regrettable....
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Il y a eu des périodes et des textes misogynes. C’est très regrettable. Mais est-ce là le modèle que les féministes tentent d’appliquer aux hommes? Les hommes étaient-ils dans leur ensemble rejetant des femmes? Je propose d’en douter car ces récriminations, érigées en système, débordent largement du cadre du simple ajustement. Elles produisent un système de pensée aboutissant à une légitimation totale de la domination culturelle féminine et à une mise en accusation généralisée et grave des hommes. Si les citoyens lambdas ne la voient pas tous, la «bête» féministe se faufile avec insistance dans les cabinets ministériels, dans les médias et dans les prétoires.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p><a style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/562145533.jpeg" target="_blank"><img id="media-168986" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/998692001.jpeg" alt=" hommes, femmes, féminisme, guerre, invincible, cookie dingler, sexes, new age, marxisme, féminin, masculin, femen, vallaud belkacem, bovary" /></a></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Des droits spécifiques pour les femmes?</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">L’une des récriminations devenue récurrente est la critique du patriarcat. On y met tout, en particulier la supposée domination masculine. Je rappelle que le patriarcat est un système de répartition des rôles et des tâches, un partage des pouvoirs selon les espaces - la maison ou les champs - ainsi que la transmission du nom du père et la représentation juridique familiale unique <em>(pendant longtemps par le père, en tant que chef des champs donc responsable vis-à-vis de l’extérieur)</em>. Le champ du paysan est devenu le territoire, et la gestion des territoires, donc la politique et la guerre, ainsi que la justice. La maison, elle, est le cocon de croissance et de pérennité. Elle s’est attaché la protection, le soins, le langage et les règles de la communauté.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">La société industrielle et le besoin de masse de travailleurs et de travailleurs dans les fabriques a favorisé un changement: les femmes ont aussi investi l’espace du dehors. Et pourquoi pas d’ailleurs? Ce n’est pas totalement nouveau car, dans les société paysannes et artisanales, elles ont aussi été marchandes, commerçantes, cultivatrices. Mais une adaptation des lois donnant aux femmes plus de garanties de vie hors du couple me paraît être une bonne chose.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Ce système patriarcal a toutefois fonctionné assez longtemps pour que l’on y voit une forme d’économie utile à l’espèce humaine et non une domination d’un sexe sur l’autre. En effet il est difficile de croire que les femmes n’auraient pas eu d’existence avant le XXe siècle et que pendant des millénaires elles aient accepté sans réagir une situation que certaines féministes qualifient d’esclavage. Soit les femmes se voyaient elles-mêmes inférieures aux hommes - et donc peut-être l’étaient, soit elles ont co-décidé et perpétué volontairement l’organisation de la société par répartition des rôles, dans laquelle elles devaient avoir leur intérêt. Par défaut, et puisque les femmes n’étaient pas enfermées dans des caves mais étaient indispensables à l’économie familiale, il faut considérer que le patriarcat est un choix de la raison dans lequel les femmes ont été co-décidantes.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Cette réflexion est particulièrement importante puisqu’il en découle la justification ou non du discours guerrier anti-homme, et la contamination sociale totale par le détournement des fonctions premières du patriarcat <em>(détournement couramment pratiqué aujourd’hui)</em>: assurer la survie de l’espèce et son développement. Cette contamination sociale se manifeste aussi par la mise en place d’un discours misandre violent, systématique, ainsi que d’une discrimination positive pour les seules femmes <em>(ou parfois les immigrés, assimilant les femmes à des étrangères en leur propre terre)</em>. La femme étrangère à elle-même, se réinvestissant sans les hommes et contre eux, fait partie du mythe victimaire et de sa réponse: l’idéologie de la toute-puissance où toute dynamique relationnelle et de partage, fondatrice du couple, est évacuée.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">On voit ainsi se développer une idéologie violente, utile à une seule moitié de la<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1694257460.2.jpg" target="_blank"><img id="media-168987" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/402429752.jpg" alt=" hommes, femmes, féminisme, guerre, invincible, cookie dingler, sexes, new age, marxisme, féminin, masculin, femen, vallaud belkacem, bovary" /></a> population, et qui entend représenter les femmes en elles-mêmes en dehors de toute démarche relationnelle, interactive avec les hommes. La notion de «droits des femmes» exprime exactement cette absence volontaire de dimension relationnelle dans l’analyse de la place des femmes dans la société. Elle exprime aussi la différence sexuée à la fois combattue et pourtant si largement utilisée par le féminisme toutes tendances confondues, et la prévalence accordées aux femmes sur les hommes. On est loin de la notion d’égalité, notion que le féminisme utilise comme un leurre mais qu’il ne représente pas. Les hommes sont les épouvantails que l’on garde à distance et dont on discrédite la parole si elle ne reproduit pas la nouvelle théologie féministe.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Femme libérée, ou le reniement de soi</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Dans la réalité nos mères et grand-mères n’étaient pas des taiseuses. Elles parlaient, rudoyaient parfois les hommes, géraient l’argent du ménage, imposaient leur loi dans la maison, parlaient entre elles, hébergeaient des blessés, participaient aux travaux des champs. Il faut donc entendre dans la parole féministe une profonde revanche contre quelque chose dont l’homme est supposé être la cause, mais une revanche qui se trompe de cible. La notion d’émancipation était juste en regard de la sujétion mentionnée plus haut. Mais la victimisation à grande échelle et la supposée libération font partie d’une mythologie bien plus que du réel. Les femmes n’étaient pas prisonnières, ou alors tout le monde l’était, hommes compris, hormis une minuscule classe dirigeante.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Après </span><em>«<span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">I am Woman</span>»</em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> vue dans le précédent billet, le succès d’une autre chanson, <em>«Femme libérée»</em>, illustre à la fois le besoin de cette mythologie et la jouissance d’une posture révolutionnaire. La révolution a pris place dans la culture et dans l’iconographie mondiale. Au passage elle en perd son essence: l’offrande de son corps aux balles de l’oppresseur. Aujourd’hui, dans une société où tout s’achète et se vend, 1789 est une comédie musicale. Et l’on ne sait pas encore s’il faut se raccrocher à une forme de pureté qui critique la marchandisation générale, à une forme d’intégrité personnelle, sans compromis, sans se vendre, ou si au contraire il faut se vendre pour être libre et si le commerce généralisé impose la fin des idéologies partisanes et meurtrières.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Avec sa chanson Cookie Dingler a fait un tabac dans les charts. C’est une chanson dont tout le monde peut reprendre le refrain facilement, même 30 ans après sa sortie. La musique y est pour beaucoup. Pourtant, le texte est bête et paradoxal. <span style="color: #000080;"><em>«Elle est abonnée à Marie-Claire, Dans l’Nouvel Obs elle ne lit que Brétécher»</em></span>: est-ce bien cela la <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1730837692.jpg" target="_blank"><img id="media-168989" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/385308298.2.jpg" alt=" hommes, femmes, féminisme, guerre, invincible, cookie dingler, sexes, new age, marxisme, féminin, masculin, femen, vallaud belkacem, bovary" /></a>libération? C’est dérisoire. Avoir jeté la Bible au feu pour obéir collectivement à la nouvelle religion de la mode et du narcissisme, je ne suis pas certain que le genre féminin y ait gagné en indépendance. La liberté ne serait-elle que la liberté de choisir son maître? «Femme libérée» en serait un indice.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le refrain n’est guère mieux: <span style="color: #000080;"><em>«Ne la laisse pas tomber»</em></span> suppose que la femme est en dépendance affective, <span style="color: #000080;"><em>«Elle est si fragile»</em></span> entretient un stéréotype de fragilité largement endossé par les bourgeoises bovarystes et les chieuses urbaines <em>(dit crûment!)</em>, alors que les paysannes étaient des femmes solides. Il faut dire que les hommes solides se font plus rares et qu’ils tendent eux aussi à devenir chieurs. Les héros penchent vers le dérisoire et l’anecdote. Il suffit de les entendre se raconter sur les émissions psychologisantes ou la téléréalité.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">De cela il faut retenir que la posture dite révolutionnaire est excitante, esthétique, pratique pour l’énergie qu’elle véhicule, mais qu’elle produit au fond peu de changement dans l’être lui-même. Les femmes ne se sont pas libérée d’une posture de récrimination dans laquelle elles cultivent un statut d’opprimées. Quand je dis «les» femmes, il ne s’agit évidemment pas de toutes, mais d’une frange agissante qui trouve écho chez d’autres femmes, dont la situation moderne est pourtant largement enviable en terme de liberté. A se demander ce que les leaders du mouvement féministe vont encore inventer pour se plaindre.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Si la chanson de Cookie Dingler est bien jolie à entendre, elle a aussi servi à entretenir le rituel dont le parlais dans le précédent billet. Elle a maintenu et élargi l’idée d’une oppression généralisée implicite des femmes, qui devaient se «libérer». Et donc qui reniaient tout ce qu’elles avaient été au profit d’un Moi entièrement voué à leur seule satisfaction. C’est un des effets de la toute-puissance: casser la mutualité des liens sociaux et des responsabilités qui en découlent, rejeter ce que le monde propose comme cadre culturel pour dire l’humain, du passé «faire table rase» et devenir un être sans mémoire, vivant dans l'instant de ses envies et de ses émotions, au profit de sa seule parole personnelle et de sa seule loi individuelle. Au point où demander l’avis d’un homme deviendrait une soumission et où le langage serait vecteur de l’oppression. Le féminisme a introduit une notion extraordinaire: les femmes se placent elles-mêmes en auto-surveillance! Georges Orwell avec son 1984 n’aurait pas imaginé un totalitarisme plus efficace: le totalitarisme culturel.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><em>A suivre.</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;">Le discours de reproches et de revendications a aussi des racines plus anciennes. Il y eu des raisons de corriger les effets néfastes de la révolution française et du code Napoléon, qui avaient placé les femmes en sujétion sociale. Mais cette correction et le retard à leur accorder le droit de vote expliquent-ils à eux seuls <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2014/05/02/les-raisons-d-une-critique-1-invincible-255532.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">la violence du discours</span></a> sur les hommes et la société, telle que décrite précédemment?</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes raisons d’une critique (1): «Invincible»tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-05-03:32990842014-05-03T15:55:57+02:002014-05-03T15:55:57+02:00 Rituel fondateur Helen Reddy était une chanteuse et comédienne...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3600745781.jpg" target="_blank"><img id="media-168853" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4291343196.jpg" alt="hommes,femmes,féminisme,guerre,invincible,helen reddy,sexes,new age,marxisme,féminin,masculin,coach,femen,vallaud belkacem,bovary," /></a>Rituel fondateur</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Helen Reddy était une chanteuse et comédienne australienne. Au début des années 1970 sa chanson a pris la première place des charts de l’époque et est devenue pour longtemps un hymne féministe. C’est ainsi qu’un des leaders féministes de l’époque, Betty Friedan, lui a rendu un hommage vibrant. Elle a raconté, dans «I changed my life», comment des déléguées du NOW (National Organization for Women) se sont emparée de la chanson:</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; color: #000080;">«Tout à coup, dit-elle, les femmes on quitté leurs sièges et ont commencé à danser autour de la salle de bal de l'hôtel, en joignant les mains dans un cercle de plus en plus large qui a compté jusqu'à mille personnes peut-être, dansant et chantant: «Je suis forte, je suis invincible, je suis une femme.» C’était une belle expression spontanée de joie de vivre. Nous avons toutes ressenti dans ces années que les femmes se mettaient en mouvement en tant que femmes.»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Cet événement fut une sorte de rituel fondateur pour beaucoup de femmes. Je me demande quel était le problème des femmes occidentales, car les femmes africaines ont toujours dansé et n’avaient pas besoin d’Helen Reddy. Je peux toutefois imaginer le ressenti des participantes: j’ai moi-même, à d’autres occasions et non en tant que membre communauté masculine, partagé de tels moments où le corps, l’émotion et une pensée formulée et répétée font gravir une étape dans notre expérience de vie et donner le sentir de croître. Ce sont des moments magiques de communion et de liberté.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le texte de la chanson, qui fait office de mantra du rituel, mérite cependant une analyse critique, quelle que fut l’euphorie du moment. De cette critique j’en viendrai aux raisons de ma critique du féminisme, du gender et de la guerre des sexes.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Les deux racines</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">L’affirmation du refrain: <em>«I am invincible»</em>, est un exemple de positivisme forcé et de productivisme d’une époque qui respirait au rythme du New Age. Positivisme forcé puisqu’il s’agit plus d’une revendication que d’un constat. Revendication contre une faiblesse de genre que l’on tente d’exorciser. Quelle qu’en soient les raisons, des femmes se sentaient faibles et ont depuis lors construit une théorie et une pratique visant en premier lieu, et de façon permanente, à se montrer fortes, voire plus fortes que les hommes, ou meilleures.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Cette racine du féminisme était plus positive que l’autre racine, celle des marxistes qui<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2474961341.jpg" target="_blank"><img id="media-168854" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/368237969.jpg" alt="hommes,femmes,féminisme,guerre,invincible,helen reddy,sexes,new age,marxisme,féminin,masculin,coach,femen,vallaud belkacem,bovary," /></a> ont assimilé les hommes aux patrons et les femmes aux prolétaires, cet autre féminisme qui disait:</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«Tous les hommes sont des violeurs et c’est tout ce qu’ils sont.» <em>Marilyn French, Auteur; (plus tard, conseillère lors de la campagne présidentielle de Al Gore);</em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«Je crois que les femmes ont la capacité de compréhension et de compassion qu’un homme ne possède pas structurellement; il ne les a pas parce qu’il en est incapable.» </span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Barbara Jordan; ancienne membre du Congrès américain;</em></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"></em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«Plus je deviens célèbre et puissante, plus j’ai le pouvoir de faire mal aux hommes.» </span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Sharon Stone;</em></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"></em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«... toute violence masculine envers les femmes fait partie d’une campagne concertée.» </span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Marilyn French (ce qui a ensuite justifié la construction de la théorie stupide de la domination masculine);</em></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"></em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«Tout rapport sexuel, même s’il est consensuel, entre un couple marié, est un acte de violence perpétré contre la femme.» </span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Catherine MacKinnon;</em></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"></em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«Quand une femme jouit avec un homme, elle ne fait que collaborer au régime patriarcal, rendant érotique sa propre oppression.» </span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Sheila Jeffrys;</em></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"></em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«J'estime que la haine envers les hommes est un acte politique honorable et valable, en cela que les opprimées ont droit à la haine de classe contre la classe qui les opprime.» </span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Merle Morgan, éditrice du MS Magazine;</em></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"></em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«Le mâle est un accident biologique ; le gène Y (mâle) n'est qu'un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d'autres termes, l'homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. Être homme c'est avoir quelque chose en moins, c'est avoir une sensibilité limitée. La virilité est une déficience organique, et les hommes sont des êtres affectivement infirmes.» Valerie Solanas, SCUM Manifesto.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br />Invincibles</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Ce féminisme-là est très vivace puisqu’il est l’arme des guerrières, des Femen, de Najat Vallaud Belkacem, et de bien d’autres. C’est la branche politique dominante actuellement. Le féminisme plus positif a bu cependant à la même source ontologique: la victimisation globale, systématique et permanente des femmes. Il s’est nourri de cette supposée faiblesse dont il faut à tout prix se libérer. Car en effet pourquoi se dire forte, invincible, sinon pour conjurer le sort et se reprogrammer autrement que dans la faiblesse et l’impuissance?</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/285009445.jpg" target="_blank"><img id="media-168856" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2506251793.jpg" alt="hommes,femmes,féminisme,guerre,invincible,helen reddy,sexes,new age,marxisme,féminin,masculin,coach,femen,vallaud belkacem,bovary," /></a>Pourquoi tant de femmes se sont senties à un moment concernée par le féminisme, qu’il soit radical et politique ou qu’il soit New Age et destiné aux ménagères de moins de 50 ans un peu bovarystes sur les bords? Comment des générations de femmes qui avaient tenu une place forte dans le monde, par l’éducation et la reproduction, en faisant tourner la société pendant les guerres, en gérant des exploitations et les revenus familiaux, qui s’étaient battues à la Révolution, qui votaient dans les assemblées communales au Moyen-Âge, qui avaient ouvertement des amants sous Rome, qui parfois ont été guerrières, qui dansaient librement et s’amusaient pendant les années folles et aux début du rock, qui dansaient nues à Woodstock en fumant des pétards, comment en sont-elles venues dans les années 1970 à entrer en résonance collectivement avec le discours victimaire et vindicatif? Que quelques idéologues aient manipulé les opinions, soit, mais pourquoi l’opinion s’est-elle mise à suivre cette manipulation?</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Les deux racines ont une chose en commun: la guerre faite aux hommes. Le discours est guerrier, même dans cette chanson. «Invincibles», elles ne peuvent être vaincues: il s’agit bien de victoire ou de défaite, donc de guerre. Le féminisme est le produit d’une guerre des sexes. Il la prolonge et la perfectionne même. Tout est prétexte, même l’arnaque de la supposée inégalité salariale.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Mais suffit-il de se déclarer invincible pour l’être? Et n’y a-t-il pas au fond une arrogance phénoménale à se vouloir invincible? Il y a quelques années j’ai coaché un sportif de free fight. Il voulait être champion du monde. Il en avait les moyens physiques mais pas encore le mental. Pendant la séance j’ai perçu ce dont il avait besoin. Je lui ai montré une posture du corps associée à un mot et à une émotion: «Invincible». Il s’est vu invincible et il a gagné. Mais ce qui est valable ponctuellement et pour une personne spécifique ne peut être généralisé. Les guerriers se voient invincibles, ils ne le sont pas tous pour autant.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">L’affirmation d’invincibilité est une survalorisation de la personne, ici en tant que groupe. Elle masque un sentiment de faiblesse, qui est peut-être quelque chose de profondément féminin, et non pas causé par la société mais par elles-mêmes. Le féminisme se tromperait dès lors en s’attaquant aux hommes et à la société. Certaines l’ont compris, semble-t-il, en révoquant la fatalité de la maternité.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">On verra dans la suite ce qui résulte de cette affirmation de toute-puissance.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><em>Images: Helen Reddy, Betty Friedan, Valerie Solanas.</em></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><em>A suivre.</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;">Qui connaît ces paroles de chanson: <em>«If I have to, I can do everything. I am strong, I am invincible, I am Woman»</em>. Ce qui donne en français: <em>«S’il le faut je peux tout faire. Je suis forte, je suis invincible, je suis Femme»</em>. C’est une partie du refrain d’une chanson d’Helen Reddy, <em>«I am Woman»</em>.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlComprendre les enjeux de l'déologie du genretag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-09-15:32988362013-09-15T18:05:00+02:002013-09-15T18:05:00+02:00 «Pour comprendre que les idéologues du genre font une guerre sournoise aux...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Pour comprendre que les idéologues du genre font une guerre sournoise aux garçons, aux pères, et aux hommes</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1421705464.jpeg" target="_blank"><img id="media-151616" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3984126211.jpeg" alt="genre,gender,féminisme,terrorisme,misandrie,marxisme,indifférenciation" /></a>En cette rentrée 2013, l'idéologie du genre s'impose à nous car elle sera prochainement enseignée aux enfants dès l'âge de 6 ans dans le cadre du programme <em>«ABCD de l'égalité»</em>. Cette idéologie pénètre discrètement de très nombreux domaines de nos vies, dont le monde de l'entreprise, et il est aujourd'hui devenu urgent de comprendre sa logique politique pour en refuser la teneur.</span><br /> <br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cette idéologie se développe derrière la recherche moderne de l’égalité et de la parité et à pour objectif de libérer la société, et les femmes, d'une hétérosexualité qui aurait été fabriquée par les hommes pour exercer leur domination. L'idée qui fonde politiquement l'idéologie du genre professe que de tout temps la femme a été sous la domination de l'homme et qu'il est venu le temps de subvertir la société hétéropatriarcale. Nous contestons vivement cette approche idéologisée et caricaturale qui est poursuivie par les milieux féministes radicaux à l'origine de l'idéologie du genre.</span><br /> <br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour mieux cerner cette idéologie, découvrons ensemble la méthodologie des études de genre qui se déploie autour de trois critères très précis relatés dans un ouvrage pro-genre de référence<strong>*</strong>: <em>1.«Faire éclater les visions essentialistes», 2. «Appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir», </em>et<em> 3. «Ne pas analyser les rapports de genre indépendamment des autres rapports de pouvoir»</em>.</span><br /> <br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>1.</strong> <strong>Le premier critère des études sur le genre</strong> est de <em>«faire éclater les visions essentialistes»</em> en niant la différence des sexes. Une vision essentialiste consiste à attribuer aux femmes et aux hommes des caractéristiques immuables en fonction de leurs caractéristiques biologiques. Les sciences humaines et sociales questionnent les identités masculine et féminine, et, jusqu’à un certain point, ce questionnement est légitime. Cependant, il apparaît absurde de nier les qualités biologiques propres à chaque sexe. Si les idéologues du genre vont jusqu'à cet extrême c'est pour les besoins de leur cause, car en partant du postulat que «homme» et «femme» sont des sujets complètement détachées du biologique et <em>exclusivement</em> construits par l'éducation, ils peuvent ensuite affirmer que si les femmes ne font pas les mêmes métiers que les hommes c'est par ce qu'elles n'ont pas été <em>correctement</em> éduquées par leur famille et la société. De là découlent, les actuels programmes gouvernementaux de lutte contre les stéréotypes sexistes à l'école, à l'université, dans l'entreprise... Nous nous trouvons face à une utopie politique qui veut nier toutes les différences entre les sexes au nom d'un égalitarisme dogmatique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><em><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/939982994.jpg" target="_blank"><img id="media-151617" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1724977672.jpg" alt="genre,gender,féminisme,terrorisme,misandrie,marxisme,indifférenciation" /></a></em></strong></span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>2. <em>«Appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir»</em></strong>, telle est une autre démarche des pro-gender. C’est-à-dire que l’on ne pourrait pas penser le masculin et le féminin l’un par rapport à l’autre sans penser à des rapports de force, de pouvoir et de domination. Ce critère positionne le <em>gender</em> dans le champ de la théorie marxiste: la femme serait le sexe oppressé et l'homme le sexe oppresseur, c'est donc bien dans une guerre des sexes que les idéologues du genre sont engagés aujourd'hui, de façon sourde, mais bien réelle. Une résolution du Parlement Européen du 12 mars 2013 va jusqu'à prétendre que la femme subit aujourd'hui en Europe une ségrégation. En victimisant les femmes dans de nombreux domaines, les pro-genre veulent faire voter des lois exclusivement pour les femmes. <em>(Exemples: en France, loi relative aux violences faites spécifiquement aux femmes du 10 juillet 2010 ; en Europe, Convention d'Istanbul du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique)</em>. L'objectif des pro-gender est de subvertir la société pour, à terme, mettre les femmes en situation de domination. Le projet passe par une transformation culturelle de la société en lui faisant adopter des codes féminisés <em>(le projet du «care» de Martine Aubry se situe dans cette perspective)</em>. Cependant le cas le plus symbolique, et le plus politique aussi, serait sans nul doute de permettre à la femme de procréer sans s'unir avec l'homme. Les féministes radicales revendiquent aujourd'hui l'accès à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour toutes les femmes. Un tel projet marquerait de façon béante <em>un changement de civilisation</em> tel que voulu par Christiane Taubira. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il est donc temps de comprendre que derrière les slogans égalitaristes un tout autre projet de société est à l'oeuvre, un projet animé par la volonté d'une revanche sur des hommes perçus de façon caricaturale par les milieux féministes radicaux comme étant des dominants ayant construit une société à leur seul bénéfice. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">En janvier 2013, sur une radio, Roselyne Bachelot a affirmé que la famille était une <em>«construction sociale créée par les hommes pour dominer les femmes»</em>: si l'idéologie du genre est aujourd'hui un logiciel politique d'une partie de la gauche, elle a aussi ses adeptes à droite. </span><br /> <br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">3. <em><strong>«Ne pas analyser les rapports de genre indépendamment</strong> des autres rapports de pouvoir.»</em> Par ce critère, la dimension politique des études du genre prend une envergure </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1915213981.jpg" target="_blank"><img id="media-151618" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3536577544.jpg" alt="genre,gender,féminisme,terrorisme,misandrie,marxisme,indifférenciation" /></a></span></span>plus large encore. Les études de genre portent en effet aussi sur les rapports de classe, de race et toutes les autres formes de rapport de domination. On reconnaît ici une vision très déterministe: toute relation sociale serait fondée sur des rapports de domination, tout s’explique à partir de là. La racine marxiste de l'idéologie du genre est là confirmée, mais </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">que deviendrait alors l'aspiration de notre pays à vivre en Fraternité, que deviendraient aussi les sentiments qui unissent l'homme et la femme, et que dire enfin de notre République qui se veut indivisible, si en son sein même, l'homme et la femme sont divisés. Non décidément l'idéologie du genre n'est pas un projet d'avenir dans une France qui aspire à plus grand, à plus haut, que les divisions mesquines de quelques idéologues égarés.</span><br /> <br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce décryptage de l'idéologie du genre et de son fondement politique autour de ses trois critères donne à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté des clés pour comprendre les enjeux sous-jacents aux débats relatifs au genre, à la parité, à l’égalité homme-femme, à la lutte contre les stéréotypes et contre les discriminations.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A ceux et celles qui veulent nier le biologique pour asseoir une approche <em>exclusivement</em> éducative, nous devons répondre que tant l'inné que l'acquis sont constitutifs de nos vies. Des études scientifiques internationales contestent magistralement le postulat <em>théorique</em> du gender, et rendent lisibles de façon éclatante les identités masculine et féminine. Les travaux du Professeur anglais Simon Baron-Cohen sont à ce titre déterminants. La Norvège a mené dans ses médias un très large débat scientifique en 2010 et a relativisé la portée de ses politiques égalitaristes depuis.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A ceux et celles qui veulent opposer les deux sexes à des fins politiques, nous répondons résolument que, ayant compris leur projet, nous le refusons. L'homme a intrinsèquement besoin de la femme, et la femme de l'homme. Les deux sexes participent de l'alchimie de la vie et vouloir les opposer est vain et irresponsable.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il appartient maintenant à chacun et chacune de faire émerger un débat dans notre pays sur l'idéologie du genre. Celle-ci ayant pénétré tant les réseaux onusiens que bruxellois, tant les ministères parisiens que l'université française, tant la présidence de notre République que les écoles de nos enfants, il n'est pas à douter que de ce débat adviendront des bouleversements majeurs dans les nombreuses institutions aujourd'hui égarées dans les folies conceptuelles, et politiques, de l'idéologie du genre.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><a href="http://www.homme-culture-identite.com/article-pour-comprendre-que-les-ideologues-du-genre-font-une-guerre-sournoise-aux-gar-ons-aux-peres-et-aux-120006198.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Alexis Aguettant, septembre 2013</span></em></span></a><br /><br />Publié avec l'autorisation de l'auteur.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="line-height: 150%;"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-weight: normal;">*BERENI, CHAUVIN, JAUNAIT, REVILLARD,</span></span></span></span></span></em> <em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: none;"><strong>Introduction aux Gender Studies</strong></span></span></span></span></em><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-weight: normal;">. Manuel des études sur le genre, De Boeck, Bruxelles, 2008.</span></span></span></span></span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Mon deuxième blog: <a href="http://genevebouge.blog.tdg.ch/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">Genève bouge, à lire ici</span></a>.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">D'abord l'information suivante: j'ai créé un deuxième blog, centré sur la politique et la vie à Genève. <a href="http://genevebouge.blog.tdg.ch/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>A découvrir ici avec en deuxième article le Parti Pirate</em></span></a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A lire toutes affaires cessantes: la marxisation de la société va se répandre dans l’école française dès l’âge de 6 ans. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je propose aujourd’hui un article d’une grande limpidité sur l’idéologie du genre, écrit par Alexis Aguettant <a href="http://www.homme-culture-identite.com/article-pour-comprendre-que-les-ideologues-du-genre-font-une-guerre-sournoise-aux-gar-ons-aux-peres-et-aux-120006198.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>sur son site Homme Culture Identité</em></span></a>, dont je recommande la visite. Les enjeux politiques et culturels sont ici parfaitement résumés. </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlFoulard islamique: le voile de Malalatag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-07-13:32987592013-07-13T08:56:00+02:002013-07-13T08:56:00+02:00 Le voile de Malala Sont-elles forcées à le porter? C’est possible,...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1604218175.jpg" target="_blank"><img id="media-146949" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3661172983.jpg" alt="foulard,islam,burglen,religion,liberté,christianisme,marxisme,féminisme,europe,malala,mère teresavictimaire,impérialisme," width="300" height="214" /></a>Le voile de Malala</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Sont-elles forcées à le porter? C’est possible, mais est-ce différent des parents occidentaux qui décident eux aussi assez largement de l’habillement de leurs enfants à l’école? Si elles sont contraintes, n'ont-elles pas le courage de se rebeller? Certaines musulmanes, venues en Europe, déclarent avoir été forcées. Peut-être. Mais comment croire en une parole déjà contaminée et formatée par le discours victimaire féministe, une parole qui fait d’elles des êtres minorées, des sous-femmes incapables de choisir? L’islam contient des passages selon lesquels, dans certains domaines, les femmes sont subordonnées aux hommes. C’est la gestion musulmane des différences de sexe. Ce n’est pas la nôtre. Mais le discours victimaire du féminisme n’est pas assez enthousiasmant pour contrer la force de la tradition. Les Femen à Tunis ne sont qu’une caricature de la femme occidentale. Le slogan n'est pas une pensée.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’attitude de certaines féministes à l’égard des pays islamiques montre comment débute le processus de contamination et de dénigrement des femmes (car on les dénigre en les traitant de victimes) pour en faire un clan, au nom d’une idéologie égalitaire dont on connaît les biais. On voit aussi que celles qui vivent du féminisme ont besoin de nouveaux marchés pour maintenir leurs jobs, car le marché occidental s’éteindra.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Hier, Malala a parlé devant l’Assemble Générale de l’ONU. Elle a 16 ans. Elle portait un voile sur les cheveux. Malala Yousafzai est l’adolescente qui l’an dernier <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/10/10/une-balle-taliban-contre-une-caricature-de-mahomet.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>a reçu des balles dont une dans la tête, tirées par des talibans</em></span></a>. Elle voulait étudier, eux ne voulaient pas. A l’époque on a crié au sexisme parce que c’est une fille. Les garçons talibans eux sont contraints d’étudier dans les écoles coraniques. Les rôles sont définis pour les garçons comme pour les filles. On ne crie pas au sexisme pour autant, pas plus que pour chaque homme exécuté pour ses croyances ou son appartenance. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’instrumentalisation des musulmanes</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On ne s’élève pas non plus contre le sexisme du passé, par exemple quand les hommes africains, esclaves de la traite saharienne, étaient émasculés pour ne pas se reproduire. Le discours sur le sexisme et le voile est une forme d’impérialisme culturel à l’encontre des femmes, considérées encore une fois, dans le mépris qui caractérise le féminisme bourgeois, comme le maillon faible de la société. Il instrumentalise les femmes musulmanes en vue d’alimenter une doctrine rigide et stéréotypée sur le monde. Il n’est plus une analyse de société: il est devenu un mantra, une hypnose, un réflexe pavlovien.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si un jour les deux élèves de Bürglen veulent se rebeller, elles devront faire comme les femmes et les hommes occidentaux: ils et elles se sont rebellés contre les oppressions. Mais si des féministes veulent décider de ce qui est bon pour ces jeunes filles, si elles veulent formater le monde à leur image, elles trouvent ici plus fort que leur doctrine. Leur projet autoritaire de formatage du monde ne passe par partout. Il suffit déjà qu'il passe chez nous, malheureusement, faute d'avoir des hommes assez fermes pour y tenir tête.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le voile de mère Teresa</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Jusqu'à quand pourra-t-on s'habiller selon son choix ou selon sa culture? Qui décide de ce qui est bon pour les autres? Pourquoi ne dit-on rien des hommes contraints à porter le turban (arabes ou sikhs) ou une kippa et à couvrir symboliquement leur tête?</span><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1554652822.jpg" target="_blank"><img id="media-146950" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2293024980.jpg" alt="foulard,islam,burglen,religion,liberté,christianisme,marxisme,féminisme,europe,malala,mère teresavictimaire,impérialisme," width="276" height="329" /></a><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je ne suis pas partisan du voile. Je regrette que l’on ne puisse voir la chevelure de certaines femmes. Je suis opposé à la burqa parce que l’on ne peut plus identifier la personne à qui l’on parle. Et si je devais un jour adopter une pratique spirituelle particulière ce ne serait pas l’islam. Je regrette qu’une religion s’occupe autant de l’intendance. Mais je considère que le port du foulard est du ressort de la liberté de celles qui veulent le mettre.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Est-il un signe d’identité religieuse, voire de prosélytisme? Une chose m’étonne alors: pourquoi si peu de chrétiens montrent-ils ouvertement leur appartenance? Ils devraient s'affirmer, porter des signes bien visibles, tenter de convaincre de la supériorité de leur religion. L’islam est une culture forte. Où en est la nôtre?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et puis, quelle leçon les musulmanes voilées ont-elles à prendre de nos femmes qui veulent bannir le foulard, quand on se rappelle que mère Teresa, en Inde ou en Afrique, portait toujours un voile sur la tête, signe explicite de son appartenance religieuse?</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les réponses au foulard</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Derrière le foulard, bien plus que l'égalité, c'est la religion et le prosélytisme qui sont en débat. C’est aussi le vide spirituel occidental. C’est le peu d’espace personnel, singulier, qu’offrent les idéologies égalitaristes d’origine marxiste. C’est le manque de transcendance et d’enthousiasme de nos sociétés. C’est aussi la confiance chancelante dans notre propre culture, ébranlée depuis les deux grandes guerres. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Des courants féministes, dont les sectaires Femen, véhiculent un impérialisme culturel et tentent de contaminer d’autres régions du monde. Leur cheval de Troie est la victimisation. Malala, en parlant voilée du haut de ses seize ans, a renvoyé un message de non adhésion au discours victimaire. Elle met vraiment sa vie en jeu au nom d’un véritable idéal: prôner l’éducation et la scolarisation pour tous les enfants. La secte Femen pourrait prendre une leçon de courage avec elle...</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le foulard interpelle? Répondons-y. La réponse au foulard, dans le mesure où il est un signe religieux, ne peut pas venir de la notion politique occidentale d’égalité. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La réponse est:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">1. soit la laïcité stricte qui passe par des interdits:</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- interdiction de porter dans les lieux publics des signes qui sont de l’ordre du religieux privé et port d’un uniforme à l’école; </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- ce qui gommerait tôt ou tard tous les particularismes et toute identité de type spirituel (on y arriverait, à cette société où l’on échange le droit de vivre en sécurité contre le droit de mourir d’ennui);</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">2. soit l’acceptation de signes religieux pour toutes les religions avec une prévalence pour les religions chrétiennes; les cours d’histoire devraient inclure une part d’histoire du christianisme donnée par des théologiens-historiens (pas par des laïcs marxistes) et mettant en valeur nos racines chrétiennes dans la morale, le droit, le respect de la liberté individuelle, le développement de la conscience; toutefois il n’est pas judicieux de réintroduire le crucifix dans les écoles car si le port du foulard est un acte individuel limité à son propre corps, l’exposition sur un mur de classe est déjà une forme plus collective laissant penser à une adhésion globale au symbole.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">3. soit la fermeture de l’Europe sur elle-même, ce qui aurait des conséquences économiques certaines;</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">4. soit le réveil des chrétiens. Ce sera plus difficile tant notre société d’intolérance désigne la foi comme ringarde et la religion comme l’opium du peuple. J’ai moi-même assez de doutes sur la religion pour ne pas y adhérer. Mais je reconnais son importance et sa valeur historique, sociale, morale et culturelle, ainsi qu’une dimension métaphysique. Défendre nos valeurs face à des valeurs d’une autre culture dans laquelle nous ne nous reconnaissons pas, cela passe par la défense de l’héritage chrétien. Ce qui est réalisable sans forcément être croyant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Des filles ou femmes portent le voile, signe d’appartenance culturelle et religieuse selon une lecture rigoriste du coran. Ne peut-on considérer qu’elles adhèrent de leur propre chef à leur culture et religion? Ne peut-on les respecter et considérer qu'elles choisissent elles-mêmes de porter le voile, comme signe d'appartenance voulue? </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Faut-il contester le foulard des écolières de Bürglen au nom de l'égalité femmes-hommes? C’est le point de vue de <a href="http://contre-chantmireillevallette.blog.tdg.ch/archive/2013/07/12/nouvelle-victoire-du-sexisme-religieux-244345.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Mireille Vallette sur son blog</em></span></a>.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlZimbabwe: l’échec total de Mugabetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-02-01:32985682013-02-01T17:53:00+01:002013-02-01T17:53:00+01:00 Les caisses de l’Etat sont vides de manière chronique malgré les...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1197073839.jpg" target="_blank"><img id="media-135739" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3998103204.jpg" alt="zimbabwe,mugabe,jean ziegler,marxisme,révolution," width="293" height="219" /></a>Les caisses de l’Etat sont vides de manière chronique malgré les renflouements successifs de la communauté internationale. Une communauté dont le «vilain» régime capitaliste américain fait partie en tant que donateur. Pour sauver le pays de l’hyperinflation, le dollar américain est d’ailleurs redevenu la monnaie nationale.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Aujourd’hui <a href="http://fr.finance.yahoo.com/actualites/zimbabwe-letat-217-dollars-caisse-selon-ministre-finances-161549964.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>le ministre des finances annonce</em></span></a> qu’il ne reste que 217 $ dans les caisses de l’Etat et que le gouvernement ne peut organiser ni le référendum sur la nouvelle Constitution ni les élections de fin d’année sans une nouvelle aide internationale. Une manière de tordre une fois de plus la démocratie et d’annuler les élections?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le régime marxiste de Mugabe, qui ne survit que sous perfusion de l'aide internationale, a conduit le pays à la ruine, comme Castro a conduit Cuba à la ruine. Question: est-il possible de savoir si M.Mugabe dispose d’avoir dans des banques étrangères? </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il ne reste plus grand chose aux zimbabwéens. Une révolution violente anti-marxiste, une révolution de libération de ce régime indécent et malade, est-elle la seule solution pour mettre fin à ce cauchemar? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le dictateur, ami de Jean Ziegler, avait fait parler dramatiquement du pays lors des méfaits sanglants commis par son régime. La mise en pratique de l’idéologie marxiste n’a fait qu’appauvrir le pays depuis des années. La terrible épidémie de choléra il y a trois ans a fait des milliers de morts faute de moyens de soigner la population.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLe libéralisme est une vraie philosophie de vietag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-01-17:32985492013-01-17T15:38:57+01:002013-01-17T15:38:57+01:00 Je ne vois pas où existeraient un libéralisme ancien et un nouveau. Ce...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/4155374151.jpg" target="_blank"><img id="media-134728" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/336824752.jpg" alt="libéralisme,socialisme,liberté,Etat,pouvoir,économie,finance,marxisme," /></a>Je ne vois pas où existeraient un libéralisme ancien et un nouveau. Ce que l’on appelle le néolibéralisme ou ultralibéralisme est toujours, simplement, le libéralisme, le même que celui du XIXe siècle et qui fut à l’aube des sociétés modernes et de la grande liberté dont jouissent en général les occidentaux. Une erreur courante est de réduire fondamentalement le libéralisme à son aspect économique. Je cède la plume à un historien de renom, René Rémond, qui trace une synthèse du libéralisme dans son ouvrage «Le XIXe siècle» (Edition Seuil Points).</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Le libéralisme est d’abord une philosophie globale. J’y insiste, car il arrive souvent, aujourd’hui, qu’on le réduise à son aspect économique qui doit être replacé dans une perspective plus large et n’est qu’un point d’application d’un système complet englobant tous les aspects de la vie en société, et qui croit avoir réponse à tous les problèmes posés par l’existence collective.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le libéralisme est aussi une philosophie politique toute entière ordonnée à l’idée de liberté, selon laquelle la société politique doit être fondée sur la liberté et trouver sa justification dans la consécration de celle-ci. Il n’est de société viable - et à plus forte raison légitime - que celle qui inscrit au fronton de ses institutions la reconnaissance de la liberté.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est également une philosophie sociale individualiste dans la mesure où elle fait passer l’individu avant la raison d’État, les intérêts du groupe, les exigences de la collectivité. (...)</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est encore une philosophie de l’histoire, selon laquelle l’histoire est faite, non par les forces collectives, mais par les individus.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est enfin - et c’est en cela que le libéralisme mérite le mieux le terme de philosophie - une certaine philosophie de la connaissance et de la vérité. En réaction contre la méthode d’autorité, le libéralisme croit à la découverte progressive de la vérité par la raison individuelle. Foncièrement rationaliste, il s’oppose au joug de l’autorité, au respect aveugle du passé, à l’empire du préjugé comme aux poussées et de l’instinct. L’esprit doit pouvoir chercher lui-même la vérité, sans contrainte, et c’est de la confrontation des points de vue que doit peu à peu se dégager une vérité commune. Le parlementarisme n’est, à cet égard, que la traduction, au plan politique, de cette confiance dans la vertu du dialogue. Les assemblées représentatives fournissent un cadre à cette recherche commune d’une vérité moyenne, acceptable par tous. (...)</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ainsi défini, le libéralisme apparaît bien comme une philosophie globale au même titre que<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2993396151.jpg" target="_blank"><img id="media-134729" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2139799858.jpg" alt="libéralisme,socialisme,liberté,Etat,pouvoir,économie,finance,marxisme," /></a> la pensée contre-révolutionnaire ou que le marxisme, une réponse à tous les problèmes que l’on peut se poser, dans la société, sur la liberté, sur ses relations avec les autres, sur son rapport à la vérité. C’est une grave erreur de ne voir dans le libéralisme que ses applications à la production, au travail, aux relations entre producteurs et consommateurs.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La critique actuelle du libéralisme, souvent caricaturale et identique à l’extrême-droite et à l’extrême-gauche, porte sur les comportements préjudiciables de certains acteurs du monde la finance, sur la place donnée à l’argent, sur l’entreprise privée, sur les liens entre pouvoir et argent ou sur la faiblesse du politique face à l’économique et au financier. Il faut cependant comprendre qu'il y a dans le libéralisme une méfiance profonde envers l’excès de pouvoir politique, comme il y a dans le socialisme une méfiance face à l’excès de pouvoir économique. Et il faut rappeler que la somme des libertés dont nous jouissons aujourd’hui sont largement imputables au libéralisme. Aujourd’hui, aucun des intellectuels ou politiciens qui critiquent le libéralisme n’a grandi sous l’oppression d’une dictature. Et le combat culturel anti-autoritaire, contre toutes les tyrannies, contre la racine même de la tyrannie, est fondamentalement libéral et non pas socialiste.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Le libéralisme se défie foncièrement de l’État et du pouvoir, et tout libéral souscrit à l’affirmation que le pouvoir est en soi mauvais, son usage pernicieux, et que, s’il faut bien s’en accommoder, il faut aussi tenter de le réduire autant que faire se peut. Le libéralisme rejette donc sans réserve tout pouvoir absolu et au début du XIXe siècle, la monarchie absolue étant la forme ordinaire du pouvoir, c’est contre elle qui combat. Au XXe siècle, le combat libéral se reconvertira aisément de la lutte contre l’ancien régime au combat contre les régimes totalitaires, contre les dictatures, mais également contre l’autorité populaire.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le pouvoir doit être limité et comment mieux le limiter quand le fractionnant, c’est-à-dire en appliquant le principe de la séparation des pouvoirs, qui apparaît, dans cette perspective, comme une règle fondamentale ? (...)</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La séparation des pouvoirs n’est pas seulement une formule technique et pragmatique, elle apparaît au libéralisme comme un principe primordial puisqu’elle garantit l’individu contre l’absolutisme.»</span><br /><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A suivre.</span></em><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La critique du libéralisme souffre à la fois d’excès et d’insuffisances. Excès dans la critique et la stigmatisation de cette philosophie sociale, insuffisances dans la reconnaissance de ce qu’on lui doit, y compris le droit de la critiquer. On parle même régulièrement de néolibéralisme, comme s’il fallait justifier la critique par un supposé changement de nature du libéralisme, celui-ci étant hypothétiquement devenu plus mauvais qu’avant.</span></p>
Edouardhttp://blogres.blogspirit.com/about.htmlL'idole aux trois visages*tag:blogres.blogspirit.com,2011-02-24:33240022011-02-24T08:08:00+01:002011-02-24T08:08:00+01:00 Ne riez pas : je suis le dernier spécimen d’une génération sacrifiée. Oui,...
<p><img src="http://blogres.blogspirit.com/media/00/00/771819786.jpg" id="media-77896" alt="349057970.19.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Ne riez pas : je suis le dernier spécimen d’une génération sacrifiée. Oui, parfaitement. Sur l’autel d’une déesse implacable dont j’ai subi, de plein fouet, le triomphe éclatant, puis le déclin inexorable. L’idole à laquelle j’ai sacrifié ma jeunesse — comme beaucoup d’autres de ma génération (comme on ne choisit pas son nom, on ne choisit pas son époque non plus) — a trois visages : marxisme, psychanalyse et féminisme.<br /> Le marxisme, d’abord. La dialectique entre les dominants et les dominés, la lutte des classes, le rêve d’un avenir radieux qui serait comme le paradis terrestre retrouvé. La psychanalyse, ensuite : la dialectique entre le conscient et l’inconscient, la force de retour du refoulé, le rêve d’une harmonie entre le monde et moi. Le féminisme, enfin : la dialectique entre l’homme (dominant) et la femme (dominée), la lutte implacable de sexes, le rêve d’une égalité qui passerait par un renversement des rôles et des valeurs.<br /> Déboulonnée, comme les statues de Saddam Hussein ou de Moubarak, l’idole aux trois visages exhibe aujourd’hui ses ruines encore fumantes. Celui (ou celle) qui se réclamerait du marxisme passerait au mieux pour un naïf ; au pire pour un dangereux criminel. Comment peut-on parler de lutte des classes à une époque où l’ambition la plus élevée est de posséder une Rolex à trente ans ? Où les fameuses « classes sociales » chères à Marx, si distinctes et antagonistes à son époque, ne tendent plus à former aujourd’hui qu’une tribu indifférenciée de bobos ? Où la seule chose qu’on attend avec impatience n’est pas la révolution, mais le tout dernier modèle de smartphone ? Et l’avenir radieux ? No future ! Nous vivons un présent éternel dont les seuls diktats sont : consommer davantage, faire la fête à tout prix et rester éternellement jeune…<br /> Divisée par les conflits entre disciples plus ou moins reconnus du Maître, la psychanalyse, dans le meilleur des cas, s’est recyclée en thérapie alternative, développement intérieur. Rêves new age. Que reste-t-il de l’inconscient à une époque où les neurosciences, qui ont si bien cartographié notre cerveau, n’ont pas décelé la moindre trace de ça ou de surmoi ?<br /> Comme Dieu, l’inconscient était une hypothèse intéressante. Mais s’il n’existe pas ?<br /> Calquée sur le modèle marxiste, la lutte féministe a subi, également, bien des outrages. Dans un pays gouverné par une majorité de femmes (quatre femmes sur sept conseillers fédéraux), peut-on encore parler de sexe dominé ou dominant ? Si oui, par un renversement complet, le sexe dominé alors n’est plus le même. Bien sûr, l’égalité (salariale, entre autres) n’est pas acquise. Le combat mérite d’être mené. Mais le discours des féministes de la première génération, repris par une Isabelle Alonso, semble aujourd’hui bien désuet. Non seulement passé de mode, mais à côté de la plaque. Je veux que mon homme fasse la vaisselle ! — OK. Et ensuite ? — Qu’il change les couches de bébé ! — OK. What next ? Qu’il me laisse conduire sa Mercedes le dimanche ! — Pas de problème…<br /> L’avenir du marxisme ? Bouché. Les lendemains de la psychanalyse ? De plus en plus inconscients. Le furur du féminisme ? Derrière nous.<br /> À défaut d’instaurer de nouvelles valeurs, le temps nous a ouvert les yeux. L’idole aux trois visages est tombée de son socle. Des enfants dansent sur les ruines. La musique est légère et entraînante. Et la vie continue…<br /> Est-ce vraiment un mal ?</p> <p style="text-align: right;"><b>* texte à paraître en avril prochain dans <i>Petit traité de<br /> désobéissance féministe</i>, de Stéphanie Pahud (éditions Arttesia)</b></p>
JMOlivierhttp://jolivier.blogspirit.com/about.htmlL’idole aux trois visages*tag:jolivier.blogspirit.com,2011-02-18:33275362011-02-18T09:14:00+01:002011-02-18T09:14:00+01:00 Ne riez pas : je suis le dernier spécimen d’une génération sacrifiée. Oui,...
<p><img src="http://jolivier.blogspirit.com/media/02/00/1848203969.jpeg" id="media-77787" alt="images.jpeg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Ne riez pas : je suis le dernier spécimen d’une génération sacrifiée. Oui, parfaitement. Sur l’autel d’une déesse implacable dont j’ai subi, de plein fouet, le triomphe éclatant, puis le déclin inexorable. L’idole à laquelle j’ai sacrifié ma jeunesse — comme beaucoup d’autres de ma génération (comme on ne choisit pas son nom, on ne choisit pas son époque non plus) — a trois visages : marxisme, psychanalyse et féminisme.<br /> Le marxisme, d’abord. La dialectique entre les dominants et les dominés, la lutte des classes, le rêve d’un avenir radieux qui serait comme le paradis terrestre retrouvé. La psychanalyse, ensuite : la dialectique entre le conscient et l’inconscient, la force de retour du refoulé, le rêve d’une harmonie entre le monde et moi. Le féminisme, enfin : la dialectique entre l’homme (dominant) et la femme (dominée), la lutte implacable de sexes, le rêve d’une égalité qui passerait par un renversement des rôles et des valeurs.<br /> Déboulonnée, comme les statues de Saddam Hussein ou de Moubarak, l’idole aux trois visages exhibe aujourd’hui ses ruines encore fumantes. Celui (ou celle) qui se réclamerait du marxisme passerait au mieux pour un naïf ; au pire pour un dangereux criminel. Comment peut-on parler de lutte des classes à une époque où l’ambition la plus élevée est de posséder une Rolex à trente ans ? Où les fameuses « classes sociales » chères à Marx, si distinctes et antagonistes à son époque, ne tendent plus à former aujourd’hui qu’une tribu indifférenciée de bobos ? Où la seule chose qu’on attend avec impatience n’est pas la révolution, mais le tout dernier modèle de smartphone ? Et l’avenir radieux ? No future ! Nous vivons un présent éternel dont les seuls diktats sont : consommer davantage, faire la fête à tout prix et rester éternellement jeune…<br /> Divisée par les conflits entre disciples plus ou moins reconnus du Maître, la psychanalyse, dans le meilleur des cas, s’est recyclée en thérapie alternative, développement intérieur. Rêves new age. Que reste-t-il de l’inconscient à une époque où les neurosciences, qui ont si bien cartographié notre cerveau, n’ont pas décelé la moindre trace de ça ou de surmoi ?<br /> Comme Dieu, l’inconscient était une hypothèse intéressante. Mais s’il n’existe pas ?<br /> Calquée sur le modèle marxiste, la lutte féministe a subi, également, bien des outrages. Dans un pays gouverné par une majorité de femmes (quatre femmes sur sept conseillers fédéraux), peut-on encore parler de sexe dominé ou dominant ? Si oui, par un renversement complet, le sexe dominé alors n’est plus le même. Bien sûr, l’égalité (salariale, entre autres) n’est pas acquise. Le combat mérite d’être mené. Mais le discours des féministes de la première génération, repris par une Isabelle Alonso, semble aujourd’hui bien désuet. Non seulement passé de mode, mais à côté de la plaque. Je veux que mon homme fasse la vaisselle ! — OK. Et ensuite ? — Qu’il change les couches de bébé ! — OK. What next ? Qu’il me laisse conduire sa Mercedes le dimanche ! — Pas de problème…<br /> L’avenir du marxisme ? Bouché. Les lendemains de la psychanalyse ? De plus en plus inconscients. Le furur du féminisme ? Derrière nous.<br /> À défaut d’instaurer de nouvelles valeurs, le temps nous a ouvert les yeux. L’idole aux trois visages est tombée de son socle. Des enfants dansent sur les ruines. La musique est légère et entraînante. Et la vie continue…<br /> Est-ce vraiment un mal ?</p> <p style="text-align: right;"><b>* texte à paraître en avril prochain dans <i>Petit traité de<br /> désobéissance féministe</i>, de Stéphanie Pahud (éditions Arttesia)</b></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlSur Infrarouge, Isabelle Alonso montre les dentstag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-02-09:32976612011-02-09T11:13:00+01:002011-02-09T11:13:00+01:00 Ces deux mots expriment tout le mépris d’Isabelle Alonso pour les hommes....
<p style="text-align: justify;">Ces deux mots expriment tout le mépris d’Isabelle Alonso pour les hommes. Ils ne digèrent pas ses théories? Ce sont de pauvres chouchous!... On remarquera la profondeur de la pensée et la pertinence de l’argumentaire...<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1326269309.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2877788237.jpg" id="media-77112" alt="infrarouge1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-77112" /></a>Il faut bien dire que dans l’émission Infrarouge d’hier soir à la TSR sur le féminisme, elle s’est d’emblée placée comme une marxiste recyclant son idéologie totalitaire via le féminisme. Le débat, animé par Esther Mamarbachi, est comme souvent trop court pour aller au fond du sujet. Retenons cependant l’évangile Alonzien: les relations hommes femmes seraient des relations dominants-dominés, maître à esclave. Le féminisme serait donc la révolte des esclaves, ces femmes écrasées depuis la nuit des temps par des hommes qui n’auraient cherché qu’à les dominer et les faire taire. C’est le langage que je décrivais et critiquais il y a peu. Langage qui ne tient pas à l’examen de la réalité. Ne pas disposer du pouvoir politique (que jusqu’à récemment les hommes dans leur majorité n’avaient pas non plus, <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/02/08/quand-les-hommes-avaient-la-belle-vie.html"><span style="text-decoration: underline;">voir mon billet précédent</span></a>) ne signifiait pas être écrasé. Ou alors les hommes dans leur majorité étaient aussi écrasés, et ils perdent leur rôle de maîtres esclavagistes des femmes.<br /> <br /> Tout son discours est à l’avenant. Isabelle Alonso est le prototype, ou le concentré de ce que le féminisme peut produire: hargne, hypocrisie, réalité déformée, guerre des sexes. Pourquoi hypocrisie? Parce qu’elle prétend vouloir que les choses soient simples et se passent bien entre hommes et femmes, alors qu’elle agresse constamment les hommes qui ne pensent pas comme elle.<br /> <br /> Elle ne supporte pas que les hommes parlent pour elle, considérant que ce comportement est une prise de pouvoir sur elle. Mais elle se permet de parler abondamment à la place des hommes, de dire comment ils doivent être, assénant au passage des clichés parmi les plus éculés et réducteurs. «Les hommes ont le droit de pleurer», «avant ils étaient des blocs d’insensibilité mais grâce au féminisme ils changent», «avant ils devaient être les plus forts, maintenant ils peuvent aussi être faibles».<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3627575604.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1577870598.jpg" id="media-77113" alt="alonso-paris_2008.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-77113" /></a><br /> Un concentré d’inepties. Les hommes pleurent moins. Et alors? Leur éducation leur apprenait à serrer les dents? C’est grâce à cela qu’ils faisaient des guerriers capables de défendre le pays et leurs familles. Ce n’est certainement pas par un homme qui pleure à la vue du sang que l’on va être défendus! Les hommes ont toujours été plus pudiques que les femmes pour exprimer leur sensibilité. En faire des blocs d’insensibilité est une mauvaise caricature démagogique. Demandez à Ronsard, à Verlaine, à Henri Dunant, et à des millions d’autres, s’ils étaient des blocs insensibles? Et demandez à la majorité des femmes ce qu’elles pensent des hommes fragiles, des hommes qui doutent: comme amants passe encore mais pas comme mari! Pas assez solides.<br /> <br /> Et puis, qu’elle leur fiche la paix, Madame Alonso: les hommes sont comme ils ont envie d’être. Ce n’est certainement pas à elle, et à elle moins qu’à personne, de dire qui ils doivent être et de prendre le pouvoir sur eux. Sa volonté de féminiser les hommes ressort d’un mépris profond pour leur réalité, qu’elle soit culturelle ou naturelle - ou mixte. On voit bien la dominante en pleine action. La dominante? Plus encore: la prédatrice. Il n’y a qu’à écouter le ton de sa voix, entre le serpent et le sergent-major. Il n’y a qu’à voir l’expression de sa bouche quand on la contredit: une vraie prédatrice. Qui fait une guerre permanente aux hommes sous couvert de les «libérer». En fait, son but est visiblement de déconstruire le masculin.<br /> <br /> Elle a ajouté un petit couplet sur la violence des hommes contre les femmes, prolongeant au passage le déni fait aux pourcentages importants d’hommes maltraités et battus (de 20% à 50% selon les pays et les enquêtes). L’émission finissant, elle n’a pas pu aller plus loin dans son couplet victimiste.<br /> <br /> Quand j’entends Isabelle Alonso, je sais que j’ai raison de contrer ce féminisme-là, pathologique, et de le faire avec vigueur. Il est si réducteur des femmes et des hommes que je m’étonne qu’il existe encore.</p><p style="text-align: justify;">«Pauvres chouchous», dit-elle. Pauvres chouchous. Elle s’arrête. Fait une tête presque sympathique, genre pitbull qui se ferait passer pour un cocker. Pauvres chouchous. C’est spontané, cela sort du coeur, mais c'est tout ce qu’elle trouve à dire quand l’animatrice lui demande si elle comprend que des hommes soient mal à l’aise avec le féminisme.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes connes, elles ont recommencé!tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-09-15:32973632010-09-15T08:33:01+02:002010-09-15T08:33:01+02:00 Ce clip est une honte. Une monstruosité. Cette fois le vase déborde....
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/240902494.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3340764.jpg" id="media-65441" alt="violenceC-1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-65441" /></a>Ce clip est une honte. Une monstruosité. Cette fois le vase déborde. Passé à une heure de grande écoute, il délivre deux messages: les hommes - y compris enfants - sont des malades violents dangereux, mais on peut les imiter puisque ça passe à la télé. Putain les garçons qui voient ça! Ils vont culpabiliser à mort, ne plus rien oser, devenir des hommes mous, soumis, impuissants, considérer leurs femmes comme des mères auxquelles ils obéissent par peur d’être accusés d’être machos et violents - bonjour l’égalité! La domination féministe est bel et bien en route.<br /> <br /> Et le jour où ils en auront marre d’être considérés comme des salaud universels, d’avoir tout faux, d’être dominés, ils se révolteront, et prendront les flingues, les couteaux, et puisqu’on leur aura montré dès l’enfance qu’un homme est violent et tue, ils passeront à l’acte. Aucun recul, aucun décalage critique dans ce clip dangereux.<br /> <br /> Clip qui prépare une génération de tueurs. Je prends date et je demande de s’en souvenir dans 30 ou 40 ans. Ce jour-là il sera trop tard pour pleurer. Démolir l’homme systématiquement n’est pas sans conséquence. Dévalorisés, les hommes se défendront par la violence. C’est ainsi.<br /> <br /> Alors oui, une femme est tuée par son conjoint tous les deux jours et demie, et c’est dramatique et inacceptable. Mais dans le même temps un homme est tué par sa conjointe tous les 13 jours, et c’est dramatique et insupportable. Mais on n’en parle pas. Pas un mot, pas une allusion. <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3108989088.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3826819352.jpg" id="media-65442" alt="ViolenceC2.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-65442" /></a>Pourquoi? Pourquoi le meurtre des femmes serait-il plus dramatique que celui des hommes? Parce que les hommes c’est normal, parce que l’on s’en fout, parce qu’ils n’ont pas de valeur? Non: ce n’est qu’une sordide épicerie. Juste une affaire de nombre. Les hommes assassinés ne sont pas assez nombreux pour représenter quelque chose. Et surtout il y a des millions à se faire, à engranger sur le dos des hommes.<br /> <br /> Les associations féministes l’ont bien compris, elles qui font vivre des tas de copines sur le dos des hommes, ainsi que des coachs qui vont briefer les dingues qui font de fausses accusations. Ce n’est pas l’acte de tuer qui est grave: c’est le nombre! Rien d’autre n’a d‘importance à leur yeux. La loi communautariste féministe-marxiste n’est pas la même pour tous. On le sait: lois d’exceptions contre les hommes, mansuétude des tribunaux pour celles qui accusent faussement. Le féminisme-marxiste, courant dominant, pourrit la démocratie. Il est une escroquerie intellectuelle. Une psychose aggravée. C’est Staline et les Brigades rouges qui contaminent la société sous le prétexte d’égalité. L’égalité n’est dans leur bouche qu’un cheval de Troie, un virus.<br /> <br /> Et cette fois, dans ce clip, on instrumentalise les enfants. La pourriture intellectuelle n’a plus de limites. Honte à celles et ceux qui ont inspiré cette abjection.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1387563146.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1582096818.jpg" id="media-65443" alt="violenceC4-320wi.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-65443" /></a>Ce clip est d’une extrême gravité. Il monte toutefois une chose: puisque l’on sait maintenant que les hommes violentés sont presque aussi nombreux que les femmes violentés - voire plus nombreux en terme de violence psychologique, et même physique dans certaines régions du Canada comme le montrent les statistiques officielles, il ne reste que le nombre des femmes tuées à exhiber. Mais là aussi le rapport va changer: avec le nombre d’hommes tués, battus, violentés cet été, les rapport de l’automne 2011 vont montrer des choses étonnantes.<br /> <br /> Et puis les auteur-e-s de ce clip qui a reçu la bénédiction de la ministre Nadine Morano devraient aller filmer les mères infanticides, les adolescentes violentes, avant de faire passer l’homme pour le salaud de service. Il y a eu assez d’affaire de tortures, de viol, de meurtre impliquant des filles, voire des très jeunes, ces derniers mois. De quoi faire un clip, non?<br /> <br /> Bientôt, à force de se trouver injustement accusés, traînés dans la boue, suspectés par principe, les hommes vont se réveiller. Il ne faudra pas s’étonner de ce qui arrivera alors. L’achèvement du féminisme marxiste et anti-homme sera une bénédiction pour la société.<br /> <br /> Certains vont trouver mon langage violent. Non, mon langage n’est pas violent. Pas plus que ce clip et que le message qu’il véhicule, en particulier à l’adresse des enfants. La violence y est singulièrement sadique. Jugez-en vous-mêmes:</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><object height="360" width="480" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcg7fq_spot-contre-les-violences-conjugale_news?additionalInfos=0" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcg7fq_spot-contre-les-violences-conjugale_news?additionalInfos=0" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xcg7fq_spot-contre-les-violences-conjugale_news">Spot contre les violences conjugales - Tea Party</a></b><br /> <i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/travail-solidarite">travail-solidarite</a>. - <a href="http://www.dailymotion.com/ch-fr/channel/news">L'info video en direct.</a></i></p> <p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://www.france-info.com/france-societe-2010-09-10-un-clip-contre-la-violence-conjugale-met-l-accent-sur-les-enfants-484213-9-12.html">http://www.france-info.com/france-societe-2010-09-10-un-clip-contre-la-violence-conjugale-met-l-accent-sur-les-enfants-484213-9-12.html</a></p> <p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Grosse colère. Le nouveau clip de m... sur la violence conjugale diffusé en France est grave. Très grave. Les connes, elles ont recommencé! Les connes de féministes, le gynécée des pitbulles, les suceuses du fric des contribuables. Car c'est forcément elles qui sont derrière cela, depuis le temps qu'elle font de ce thème leur fond de commerce lucratif.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlL’oppressiontag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-06-13:32964922009-06-13T12:12:00+02:002009-06-13T12:12:00+02:00 La grille d’analyse politique voit dans les rapports de classe et la...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/4193948139.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3005044686.jpg" id="media-29150" alt="oppression2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>La grille d’analyse politique voit dans les rapports de classe et la domination d’une classe sur une autre l’essentiel de l’oppression. Elle serait résolue par la prise de pouvoir par les classes opprimées, qui établiraient ensuite une société sans classe.<br /> <br /> La grille d’analyse humaniste voit la source de l’oppression d’abord dans l’individu et sa conscience. Les préjugés, l’éducation élitiste, favorisent l’oppression. C’est alors dans la conscience individuelle que doit se faire le travail de déracinement de cette oppression.<br /> <br /> Si les systèmes d’oppression politique étaient et sont dotés de fortes structures étatiques, militaires et policières, il n’y a pas besoin de grands moyens pour opprimer un humain. L’oppression peut être réalisée par la simple force musculaire, par la prise de pouvoir affective sur l’autre, par l’ascendant intellectuel. Un chef de service, un enseignant, peuvent utiliser leur position pour opprimer. Un racketteur utilise la peur et opprime ses victimes. Elle peut aussi prendre la forme d'une contrainte de productivité ou de toute autre contrainte civile, familiale, professionnelle.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3470889059.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3481099290.jpg" id="media-29152" alt="oppression1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></a><br /> Constatant que les systèmes politiques supposés lutter contre l’oppression la recréent, il me semble que c’est dans la conscience de l’individu que l’oppression doit in fine e travailler. Cela ne signifie pas que c’est la seule voie de libération: le regroupement d’employés dans un syndicat fait contrepoids au risque d’oppression d’un dirigeant. En politique, une opposition - de gauche ou de droite - sert aussi à limiter le risque d’hégémonie et donc d’oppression du pouvoir en place.<br /> <br /> Rester intérieurement libre face à l’oppression me semble toutefois être une attitude à rechercher et à développer. Cela peut comporter des risques. Mais la soumission à l’oppression ne comporte-t-elle pas aussi le risque d’une extinction morale?<br /> <br /> <br /> Voici une chanson de Léo Ferré sur ce thème: «L’oppression». Très belle chanson.<br /> <br /> <br /> <br /> <object height="344" width="425" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/V1Xn4y2COs0&hl=fr&fs=1&" /> <embed height="344" width="425" src="http://www.youtube.com/v/V1Xn4y2COs0&hl=fr&fs=1&" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" type="application/x-shockwave-flash" /></object></p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3040707254.jpg" id="media-29161" alt="9LybieOubli.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></p><p style="text-align: justify;">L’analyse de l’oppression diffère selon la grille de lecture que l’on emploie. Mais le point commun est la souffrance d’humains, soit en tant que membres d’un groupe social, soit en tant qu’individus.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa non-dominationtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-02-02:32962872009-02-02T12:12:49+01:002009-02-02T12:12:49+01:00 Est-ce une construction sociale selon le milieu dont nous sommes issus?...
<p><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1332950811.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3392235670.jpg" id="media-20676" alt="Domination4.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" height="197" width="225" name="media-20676" /></a>Est-ce une construction sociale selon le milieu dont nous sommes issus? Est-ce une compensation inconsciente à un manque de reconnaissance? L’atavisme animal montre que de nombreuses espèces ont un mode de fonctionnement avec dominants et dominés. Pour certaines ce mode se manifeste par la confrontation directe, pour d’autres c’est l’ensemble de la structure hiérarchique qui le manifeste, comme chez les fourmis. Toutefois, dans ce cas la domination n’est pas un simple rapport de force, elle est l’organisation de survie même de l’espèce, dont les membres sont hyper-spécialisés. Une fourmis ouvrière ne pourra jamais prétendre devenir reine. Idem pour les abeilles. D’ailleurs une reine se “fabrique” entre autres avec une nutrition spécifique, pas simplement par une construction sociale.<br /> <br /> L’histoire de l’espèce humaine montre une ambivalence. La domination est dans le caractère de certains de ses membres, et a parfois été érigée en système. Mais l’espèce humaine n’est pas faite que sur ce modèle dominant-dominé. La révolte des esclaves, l’accession à la démocratie, tendrait même à montrer que la domination est une attitude plutôt minoritaire. Personnellement je suis sensible aux thèses anti-autoritaires (je distingue autorité et autoritarisme), et je suis viscéralement réactif quand on tente de me dominer. Je travaille en symétrie à éradiquer mes propres comportements de domination éventuels, et je peux en avoir car je suis humain et porteur comme chacun d’un atavisme.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2227083855.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2620819894.jpg" id="media-20677" alt="Domination1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" height="192" width="289" name="media-20677" /></a><br /> Il y a différentes formes de domination au quotidien. Le contrôle des autres, le pouvoir abusif (tous les pouvoirs ne sont pas abusifs, cela dépend de qui l’exerce), les systèmes politiques répressifs. Sur ce point je constate que certaines philosophies politiques, comme le communisme et le fascisme qui prétendent changer le monde et la société, tiennent un discours mais montrent un comportement qui ne colle pas au discours. La liberté, pour moi, suppose un refus d’imposer quelque chose aux autres (dans un cadre où le respect mutuel est garanti). Or les révolutionnaires, de gauche ou de droite, reproduisent le même système mental, la même attitude, la même volonté d’imposer et de dominer que les systèmes qu’ils combattent.<br /> <br /> Le marxisme a échoué à établir une égalité parce qu’il revendiquait ouvertement la dictature d’une classe sur une autre, renvoyant l’égalité aux calendes grecques. D’ailleurs le système policier mis en place, ainsi que l'absence de liberté politique, artistique, économique, ne démontraient que la volonté de domination des dirigeants. Il a donc reproduit en pire ce contre quoi il prétendait lutter.<br /> <br /> Pour moi, les nouvelles organisations de la société ne valent que par ceux qui les incarnent.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3427438316.JPG" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1058898949.JPG" id="media-20678" alt="Domination2.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" height="240" width="172" name="media-20678" /></a>Ainsi toute réflexion sur l’organisation sociale, tout projet de société, devrait se doubler simultanément d’un travail sur soi en vue d’éradiquer - ou au moins de neutraliser - la volonté de domination. Une idée ne suffit pas à changer le monde, il faut en même temps changer le mode de pensée et patcher le caractère de ceux qui prônent cette idée.<br /> <br /> Au quotidien, la domination prend des formes plus discrètes. Elle peut se manifester par le contrôle du portable du conjoint ou de la conjointe, par le fait de ne pas laisser les autres parler dans un dialogue, par le silence qui ne donne pas d’informations utiles, par le fait de prétendre avoir des réponses sur tout plutôt que de poser des questions, ou par la volonté de penser à la place des autres, entre autres. Je citais hier, dans mon billet sur la prostitution, l’attitude d’un certain féminisme radical qui veut mettre la sexualité masculine sous le contrôle des femmes et de la loi. C’est un exemple typique du décalage entre l’idée et le comportement. L’idée est l’égalité, qui suppose une attitude de non-domination, et le comportement est la domination par la criminalisation.<br /> <br /> Le travail sur l’individu me semble incontournable dans une démarche de non domination. Dans un prochain billet, je tenterai d’esquisser quelques pistes pour mettre en pratique quotidiennement la non-domination.</p> <p> </p> <p><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/775105496.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2835579335.jpg" id="media-20679" alt="9LybieOubli.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-20679" /></a></p><p>Je me suis toujours demandé pourquoi certaines personnes dominent d’autres personnes. Est-ce un trait de caractère inné, peut-être biologique, lié à des configurations cérébrales spécifiques ou à des taux hormonaux particuliers, entre autre en ce qui concerne la testostérone?</p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlUn fidèle nommé Castrotag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2008-02-23:14922842008-02-23T09:35:00+01:002008-02-23T09:35:00+01:00Le retrait du pouvoir de Fidel Castro à Cuba n’a pas suscité tous les...
Le retrait du pouvoir de Fidel Castro à Cuba n’a pas suscité tous les commentaires qu’on aurait espérés. Le double jeu de ce dictateur à la fois odieux et naïf, cynique et romantique, qui a été si longtemps considéré comme une référence au sein de la gauche française, aurait mérité des centaines d’anecdotes. Comme celle que rapporte dans ses mémoires le <a href="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/list/nouveaute/j_ai_senti_battre_le.html" target="_blank">cardinal Etchegaray</a>, qui l’a rencontré à La Havane dès 1988, et qui l’a fait pleurer en lui expliquant que leurs deux mamans étaient sans doute ensemble au Paradis. Phrase historique du <em>Lider maximo</em> au représentant du pape : <em>"Vous savez, dans ma vie, il y a eu deux choses importantes : le marxisme et l’Evangile !"</em> Le désir de séduire faisait vraiment dire à Castro des choses étranges !