Last posts on malraux2024-03-28T21:49:05+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/malraux/atom.xmlCocohttp://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/about.htmlCarte postale Facteur Cheval par Coco peintre Expo 1987tag:cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com,2021-03-04:32419732021-03-04T12:29:00+01:002021-03-04T12:29:00+01:00 Une carte postale et une affiche sont éditées à...
<div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: center;"><img id="media-1112980" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/01/01/1300032980.jpg" alt="carte postale,Palais Idéal,Coco,Coco peintre, facteur Cheval,Joseph Ferdinand Cheval" /> </p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #666666;"><em>Une carte postale et une affiche sont éditées à l'occasion de l'exposition de Coco peintre du facteur Cheval à Hauterives Palais Idéal</em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="color: #666666; font-size: large;"><span style="font-size: 12pt;"><em><strong>La carte postale vendue au Palais Idéal</strong> représente une pièce de collection rare, particulièrement appréciée des numismates et du public .</em></span></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="color: #666666; font-size: large;"><span style="font-size: 12pt;"><em>L'affiche est tirée à 2000 exemplaires Elle sera distribuée avant l'exposition par la Direction départementale de la Poste dans tous les bureaux de poste de l'</em></span></span><span style="color: #666666; font-size: large;"><span style="font-size: 12pt;"><em>Ardèche et de la Drôme.<br />Cartes et affiche sont imprimées en 1987 par l'imprimerie Jalin à Valence et sont éditées par Art Image Main Soleil. <br /></em></span></span></p></div></div></div>
Claude-Louishttp://arimajblog.blogspirit.com/about.htmlLe Musée Coco peintre du facteur Cheval ouvert pendant les fêtestag:arimajblog.blogspirit.com,2018-12-28:31278452018-12-28T16:58:00+01:002018-12-28T16:58:00+01:00 COLLECTIONNEURS SUR RENDEZ VOUS...
<p>COLLECTIONNEURS SUR RENDEZ VOUS</p><p style="text-align: center;"><img id="media-1056646" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://arimajblog.blogspirit.com/media/00/02/3119950451.jpg" alt="museeCOCO COULEUR copie.jpg" /></p><p><a title="Coco peintre du facteur Cheval " href="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/</a></p>
Claude-Louishttp://arimajblog.blogspirit.com/about.htmlDes nouvelles du tableau de COCO exposé au Palais Idéaltag:arimajblog.blogspirit.com,2018-12-28:31061172018-12-28T16:53:17+01:002018-12-28T16:53:17+01:00 Marie Josée Georges quitte la Direction du Palais Idéal ...après...
<p>Marie Josée Georges quitte la Direction du Palais Idéal ...après renseignements téléphoniques auprès du service Administration du Palais Mme Clarisse PERRIN secrétaire de Mairie d' Hauterives en assure la gestion jusqu’à une nouvelle nomination du Poste à pourvoir à ce jour 7 mai 2018 Recrutement candidat(e)en cours...</p><p>Par contre: nouvelle étonnante le tableau de Coco acheté par la Municipalité d' Hauterives en 1988 aurait de nouveau disparu de la place où il a été vu récemment ... pourquoi autant de problème autour de ce tableau de Coco ? Est ce parce qu'il inaugurait en 1988 un style de communication original "Témoignage d'Artistes" gênant pour ceux qui ont trouvé leur place sur le site officiel depuis 2004. Depuis la rencontre sympathique avec Pascal Cambrillat directeur en 2000 qui permit à Coco d exposer dans le Palais Idéal même ... les relations sont devenues bien étranges ... Affaire à suivre ... des infos nouvelles sont en attente ...</p><p> </p><p><img id="media-991134" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://arimajblog.blogspirit.com/media/00/00/3535122741.jpg" alt="Cheval Coco_Palais 1.jpg" /></p>
Cocohttp://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/about.htmlAu Ministère de la Culture : Du nouveau sur Coco peintre du facteur Chevaltag:cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com,2016-08-07:30778632016-08-07T15:26:00+02:002016-08-07T15:26:00+02:00 Un document PDF découvert sur le net émanant du Ministère de la Culture et...
<h3 id="p1"><strong>Un document PDF découvert sur le net émanant du Ministère de la Culture et de la Communication (AAP-2005-MOU) témoigne officiellement de l'exposition à Hauterives de Coco peintre du facteur Cheval . On trouve ce texte à la page 140 et des illustrations en annexes de la page 226 à 229.</strong></h3><p> </p><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p> <em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Mais, la municipalité ne s’arrête pas là. En 1987, c’est à son initiative et dans ses </span></span></em><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">locaux qu’a lieu l’exposition « La couleur en plus ». Une artiste drômoise autodidacte, connue </span></span></em><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">sous le nom de « Coco », réalise une trentaine de tableaux, véritable réinterprétation </span></span></em><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">polychromique des images les plus connues du Palais Idéal et de son auteur, largement </span></span></em><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">diffusées par l’ouvrage de Jean-Pierre Jouve, Claude et Clovis Prévost : les portraits les plus </span></span></em><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">connus du facteur, au fil des décennies, le facteur posant en majesté avec sa fille et son </span></span></em><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">épouse, le facteur avec son fils devant le Palais, le facteur avec sa brouette, le facteur </span></span></em><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">construisant son Palais mais aussi le célèbre portrait de Malraux, la cigarette entre les doigts,</span></span></em><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">celui du barde alpin, Emile Roux Parassac ainsi qu’une scène bien moins connue pour ne pas </span></span></em><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">dire inventée pour la circonstance, des touristes venant admirer le Palais. </span></span></em></p><p><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Que dit cette </span></span></em><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;">exposition sinon l’histoire longue du lieu, depuis sa construction jusqu’à l’objet d’admiration,</span></span></span></em><em style="color: #000000;"><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">et plus encore sa transformation, du « labeur » obstiné d’un homme à l’objet d’admiration ?</span></span></em></p><p align="LEFT"><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Elle fera l’objet d’un accompagnement médiatique conséquent. Une vingtaine d’articles lui </span></span></em><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">sera consacrée dans la presse locale. Prenant à bras le corps ce saisissant retour en grâce du </span></span></em><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">facteur, le Conseil général de la Drôme fait de cette exposition la couverture de son journal </span></span></em><em><span style="font-family: Times-Roman, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">d’information de juin 1987. (Annexe 1.15)</span></span></em> </p><p><strong>Bien que ce document apporte la satisfaction d'une confirmation de la reconnaissance officielle de "Coco" on note un certain nombres d'erreurs d'information sur l'histoire et l'impact réel de cette exposition de 1987 .</strong> </p><p><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="http://www.culturecommunication.gouv.fr/content/download/102696/982804/version/1/file/AAP-2005-MOU.pdf">Lien pour télécharger ce PDF</a></strong></span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="http://www.culturecommunication.gouv.fr/content/download/102696/982804/version/1/file/AAP-2005-MOU.pdf">http://www.culturecommunication.gouv.fr/content/download/102696/982804/version/1/file/AAP-2005-MOU.pdf</a></strong></span></p><p><img id="media-930492" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/01/00/977705479.jpg" alt="coco peintre du facteur Cheval,palais Idéal,artistes,Hauterives,Drôme,arimaj" width="167" height="239" /><img id="media-930493" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/02/02/1896352089.jpg" alt="brouette_web.jpg" /><img id="media-930494" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/00/02/267956433.jpg" alt="cheval_mignone_web.jpg" width="194" height="236" /><img id="media-930495" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/01/01/4167798895.jpg" alt="touristes-expo.jpg" /></p><p> </p><p><img id="media-930496" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/00/02/785749012.jpg" alt="echafaudage_web.jpg" width="158" height="249" /> <img id="media-930500" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/01/00/376589809.jpg" alt="expo coco4psd1.jpg" /><img id="media-930499" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/02/01/3085354037.jpg" alt="expo coco8psd2.jpg" /><img id="media-930498" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/00/01/3531615470.jpg" alt="tourbarbarie_web.jpg" width="151" height="244" /><img id="media-930497" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/01/02/2642895120.jpg" alt="magazine.jpg" /></p><p><img id="media-930501" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/01/01/148136010.jpg" alt="expo coco12psd2.jpg" width="205" height="248" /></p><p><img id="media-930502" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/01/00/3879578278.jpg" alt="expo coco9psd1.jpg" /><img id="media-930503" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/00/02/1650554883.jpg" alt="palais idéal9_2psd.jpg" /><img id="media-930504" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/00/00/148075352.jpg" alt="expo coco3psd3.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p>A suivre</p></div></div></div><script>// <![CDATA[(function(i,s,o,g,r,a,m){i['GoogleAnalyticsObject']=r;i[r]=i[r]||function(){ (i[r].q=i[r].q||[]).push(arguments)},i[r].l=1*new Date();a=s.createElement(o), m=s.getElementsByTagName(o)[0];a.async=1;a.src=g;m.parentNode.insertBefore(a,m) })(window,document,'script','https://www.google-analytics.com/analytics.js','ga'); ga('create', 'UA-82764365-1', 'auto'); ga('send', 'pageview');// ]]></script>
Cocohttp://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/about.htmlPublication du Conseil Général de la Drôme Juin 1987 DROME MAGAZINE N°8tag:cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com,2015-04-30:30440962015-04-30T05:18:00+02:002015-04-30T05:18:00+02:00
<p><img id="media-862210" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cocopeintredufacteurcheval.blogspirit.com/media/01/01/2642895120.jpg" alt="magazine.jpg" /></p>
JMOlivierhttp://jolivier.blogspirit.com/about.htmlL'aveu consternant de Fleur Pellerintag:jolivier.blogspirit.com,2014-10-27:33277872014-10-27T15:30:00+01:002014-10-27T15:30:00+01:00 Or donc, la délicieuse ministre française de la Culture (socialiste), Fleur...
<p>Or donc, la délicieuse ministre française de la Culture (socialiste), Fleur Pellerin, interrogée par notre compatriote Maïtena Biraben, s'est montrée incapable de citer un seul titre de livre de Patrick Modiano, prix Nobel 2014 de littérature...</p><p>Croyant se justifier, elle a même avoué n'avoir lu aucun livre depuis deux ans !</p><p><a href="http://www.lesinrocks.com/inrocks.tv/ministre-culture-incapable-citer-livre-patrick-modiano/" target="_blank">http://www.lesinrocks.com/inrocks.tv/ministre-culture-incapable-citer-livre-patrick-modiano/</a></p><p>Comment est-ce possible ? Imagine-t-on André Malraux, voire Jack Lang ou même Frédéric Mitterrand, tous ministres de la Culture, faire un aveu si pitoyable?</p><p>Faut-il incriminer la paresse d'esprit, l'inculture crasse, ou seulement la candeur d'une jeune femme ignorante ?</p><p>" C'est normal, disent certains. Cette jeune femme est socialiste et les socialistes ont fait table rase de l'Histoire, des idées, comme de la littérature. Ils ne savent plus rien (et ils en sont fiers".</p><p>D'autres (j'en fais partie) déplorent l'inculture abyssale des hommes (et femmes) politiques. Qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs. Et en particulier des responsables de la Culture.</p><p>Si on leur posait une question similaire, je suis sûr que les Ministres vaudois, valaisan ou genevois auraient mille peines à citer un seul titre d'un écrivain romand vivant.</p><p>Est-ce l'époque qui veut ça ? Ou le désintérêt croissant (et déprimant) du monde politique pour la littérature, la musique, la peinture, et toutes autres formes d'art ?</p><p> </p>
Edouardhttp://blogres.blogspirit.com/about.htmlHaines et amours de Régis Debraytag:blogres.blogspirit.com,2013-02-28:33242522013-02-28T04:41:00+01:002013-02-28T04:41:00+01:00 par Jean-Michel Olivier Il y a à boire et à manger dans ces...
<p><em><strong>par Jean-Michel Olivier</strong></em></p><p><a href="http://blogres.blogspirit.com/media/01/01/3067873881.jpeg" target="_blank"><img id="media-137202" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogres.blogspirit.com/media/01/02/3835918589.jpeg" alt="DownloadedFile.jpeg" /></a>Il y a à boire et à manger dans ces<em> Modernes catacombes*</em>, le dernier livre de Régis Debray, écrivain, essayiste, inventeur de la <em>médiologie,</em> cette science qui étudie les supports de transmission de message (codex, livre imprimé, toute-puissance du Web). L'auteur y ressemble des articles et des discours qu'il a tenus depuis vingt ans à diverses occasions. L'ensemble est donc un peu décousu, et académique. Mais c'est l'occasion, pour Debray, d'exprimer une fois encore ses admirations (Gary, Sartre, Semprun, Gracq) dans des textes d'une beauté pénétrante où il relie telle ou telle œuvre au courant de la grande Histoire en général, et de l'histoire littéraire en particulier.</p><p>Frère d'arme de Che Guevara, longtemps emprisonné en Bolivie, Debray n'a dû son salut qu'à l'intervention obstinée de Jean-Paul Sartre (et de quelques autres). Il reste marqué par l'existentialisme, mais ses amours vont au-delà, comme en deça. Au loin, il y a Chateaubriand, indépassable, qui revient souvent dans ce livre d'hommage à la littérature française. Plus près de nous, André Breton, Malraux, Michel Foucault. Debray paye à chaque fois sa dette. Rappelle ce qu'ils ont apporté à la littérature : non seulement une esthétique nouvelle, mais surtout une éthique. Pour Debray, en effet, il n'y a de bonne littérature que liée au combat pour la liberté. La plupart des auteurs dont il parle ont traversé la guerre. La Grande guerre ou la drôle de guerre. Le sang et les larmes ont nourri leurs ouvrages. De Gaulle en est la figure de proue, auquel Debray voue un culte fidèle.</p><p>Bien sûr, l'Europe ne connaît plus de grandes guerres depuis près de 70 ans. <a href="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/02/01/1155891472.jpeg" target="_blank"><img id="media-137083" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/02/01/3659768030.3.jpeg" alt="DownloadedFile-1.jpeg" /></a>Et donc, selon Debray, plus de grands écrivains non plus. Sans taureau, ni menace d'être encorné, plus de corrida ! Ce qui donne à la littérature contemporaine des enjeux plus futiles (circonstanciels ou purement esthétiques). Debray regrette presque les guerres d'antan, qui faisaient les héros et les grands écrivains. C'est son côté passéiste. Mais il n'a peut-être pas tort.</p><p>Certains hommages sont remarquables (celui consacré à Marc Fumaroli ou à Albert Londres, par exemple). Les détestations sont moins convaincantqes. En particulier celle qui ouvre le lire, consacrée à Philippe Sollers. Debray reproche au roi Sollers de faire sans cesse le paon, d'occuper les médias pour se faire valoir et de retourner sa veste à la première occasion. <a href="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/00/01/307310942.jpeg" target="_blank"><img id="media-137085" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/00/01/349057970.23.jpeg" alt="images.jpeg" /></a>Ce n'est pas faux, bien sûr. Mais Sollers est aussi écrivain (plus de 70 livres!), romancier novateur, essayiste remarquable (plus de 3000 pages d'essais critiques). Voulant moucher Sollers, Debray ne prend même pas la peine de le citer, ce qui est tout de même assez curieux pour un esprit aussi subtil !</p><p>Il n'empêche : on apprend toujours beaucoup en lisant Devray : sur notre époque, sur la littérature, sur les modes et les manies de Paris, sur ce qui reste, encore et toujours, à écrire.</p>
Edouardhttp://blogres.blogspirit.com/about.htmlHommage à Muriel Cerftag:blogres.blogspirit.com,2012-05-31:33241592012-05-31T10:40:00+02:002012-05-31T10:40:00+02:00 par Jean-Michel Olivier Pour les gens de ma génération, Muriel...
<p><b><img src="http://blogres.blogspirit.com/media/00/00/1644526353.jpeg" id="media-116893" alt="images-4.jpeg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></b></p> <p><i><b>par Jean-Michel Olivier</b></i></p> <p><b>Pour les gens de ma génération, Muriel Cerf fut à la fois un modèle et un éblouissement. Un modèle, tout d'abord, parce que, née en 1950, elle est l'une des premières à prendre la route, à 17 ans, sur la trace des <i>hippies</i>, pour le fameux périple des trois K (Kaboul, Katmandou et Kuta). Voyage initiatique dont elle rapportera, un peu plus tard, deux livres extraordinaires : <i>L'Antivoyage</i> (1974) et <i>Le Diable vert</i> (1975), qui ont marqué une génération de voyageurs et d'écrivains (dont Nicolas Bouvier). Muriel Cerf nous a montrés les chemins de la liberté, quelquefois décevante ou illusoire, et la richesse du voyage. <img src="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/01/01/85238380.jpg" id="media-116890" alt="poster_177703.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" />Éblouissement, ensuite, d'un style unique dans la littérature française : ni relation de voyage au sens strict, ni récit purement imaginaire, ces deux livres nous proposent un tableau sensuel des impressions laissées par les lieux, les personnes, les événements rencontrés. L'écriture, déjà saluée par Malraux en 1974, est flamboyante, pleine de couleurs, d'odeurs, de saveurs insolites. Un éblouissement.<br /></b></p> <p><b><img src="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/01/01/373312334.jpeg" id="media-116891" alt="images-5.jpeg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" />Muriel Cerf est décédée d'un cancer il y a dix jours. Aucun journal, en Suisse, n'en a parlé. Injustice scandaleuse, mais qui n'étonne personne, quand on connaît la presse de ce pays. Pourtant, elle a donné à la littérature française ses plus belles pages et incité de nombreux écrivains à partir sur ses traces. Elle a publié une trentaine de livres, essais et romans. Parmi les plus connus, citons <i>Une passion</i> (1981), hommage à <i>Belle du Seigneur</i>, d'Albert Cohen, ou encore <i>Ils ont tué Vénus Ladouceur</i> (éditions du Rocher, 2000).</b></p> <p><b>En hommage, je me permets de reproduire deux pages magnifiques de son <i>Antivoyage</i>.<br /></b></p> <p>« Jamais je n'ai vu tant d'étoiles et si près, sauf au Planétarium du Grand Palais; elles ont l'air accrochées si bas, juste un peu plus haut que des fruits sur un arbre, il suffit de se hausser sur la pointe des pieds pour les cueillir, faire un bouquet de nébuleuses spirales avec des queues en tentacules de gaz et des paillettes de strass autour, faucher une rivière de diamants qui brille trop pour être vraie, un peu de toc génial jeté aux quatre coins du ciel et qui reste figé là, dans un fourmillement à donner le vertige. Toutes les galaxies palpitent et tremblotent dans l'air si pur qu'on croit voir des pépites à travers un torrent de montagne. Regarde les étoiles, elles sont aussi grosses que les diamants en poire de la princesse Rosine, dis-je à Coulino qui n'a pas lu la comtesse de Ségur. On a nettoyé le vieux ciel usé par les regards des amoureux qui se chatouillent en regardant la lune, et on en a mis à la place un tout neuf, prêt pour de nouveaux poèmes.<br /> <img src="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/02/01/1865139740.jpeg" id="media-116892" alt="images-6.jpeg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" />Les Himalayas, on les sent près, sans les voir. L'air de la nuit nous saoule de bouffées d'herbe humide. Les temples luisent sous la lune, recourbent les pointes dorées de leurs triples étages au milieu d'une mer de tuiles. De Katmandou, on ne distingue que le forme des toits qui lui donne déjà l'aspect d'une vraie cité asiatique, aussi différente des cités indiennes que des villes géantes d'Amérique. On respire l'haleine qui monte du fleuve proche, les parfums de santal brûlé dans les rues, le souffle glacé de la montagne, en écoutant les cloches des temples, les klaxons des voitures, les tintements des bicyclettes, imaginant le théâtre grouillant derrière les rideaux de la nuit; allongées sur la terrasse dans le châle de Coulino, ouvrant des yeux énormes, cherchant à deviner ce qui se passe en bas, on prend le pouls de cette ville nouvelle, on résiste à l'envie que l'on a d'y plonger, on préfère l'écouter, la respirer, la rêver, la plus belle la plus inquiétante, la plus légendaire, le décor le plus fou pour des dieux déguisés en hommes, de toute une mythologie vivante. Le taureau de Nandin doit crotter sur la place du marché, Krishna faire du marché noir, Jésus et Judas se balader dans les sentiers en robe blanche, le meilleur haschisch du monde pousser dans des pots, banal comme un géranium en France. Coulino, on en plantera un dans le jardin de notre maison, on le laissera grandir jusqu'au ciel et on grimpera dessus pour atteindre le sommet de L'Himalchuli et y planter un drapeau noir. Coulino ?<br /> Géniale. Elle est géniale. Elle a disparu pour aller chercher à manger. Vendredi la renarde frisée reparaît avec deux plats en terre contenant de gigantesques yaourts couverts d'une crème verte épaisse et d'une montagne de sucre. La peau verte, on la pousse délicatement sur le bord, et on déguste le pur chef-d'oeuvre qui doit être un bouillon de culture pour amibes, mais on s'en fout, ah, mais qu'est-ce qu'on s'en fout. Le plat lèché, Coulino m'offre un baiser bonne nuit à pleines lèvres, frotte son nez contre le mien à l'esquimaude, et on s'enroule dans la couverture qu'elle a montée de la chambre, dormir nous allons en plein dans la grande nuit maternelle. »</p> <p><b>Extrait de <i>L'Antivoyage</i>, collection J'ai Lu, pp. 69-70</b></p> <p> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlD 538 (2): le cheval hennit toujours deux foistag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-04-21:33016012011-04-21T15:03:00+02:002011-04-21T15:03:00+02:00 Facteur, ça n’aurait pas à voir avec les maths? Facteur de x par y ?...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/809454997.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2484029741.jpg" id="media-83611" alt="facteur_cheval1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-83611" /></a>Facteur, ça n’aurait pas à voir avec les maths? Facteur de <i>x</i> par <i>y</i>? Non, vous n’y êtes pas. Facteur de piano? Non plus. C’est un vrai facteur mais un faux cheval. En fait Cheval est le nom, le nom de famille du facteur. Ben oui, c’est comme ça. Il y a bien eu un douanier qui s’appelait Rousseau. Lui il s’appelait Monsieur Joseph Ferdinand Cheval. Né en 1836, mort en 1924. Facteur de profession. Faisant une tournée de 33 kilomètres à pieds dans la région de Hauterives, distribuant les lettres sur un vaste périmètre.<br /> <br /> Un jour dans sa tournée, il ramasse une jolie pierre sur laquelle il a buté. Le lendemain, rebelotte, il ramasse une autre pierre. Il voit cela comme un signe et continue à ramasser des pierres très variées, jour après jour. Et il commence à rêver à un palais idéal. D’abord il en fait le plan et passe des nuits à l’imaginer. Du dehors on voit sa lampe allumée très tard. Pour les voisins c’est un excentrique. Puis il se met à l’oeuvre.<br /> <br /> <i>«Cheval passe les vingt premières années à construire la façade est de ce qu'il nommera globalement le Temple de la Nature (Le terme de Palais Idéal n'a été donné par Cheval qu'après sa rencontre avec le barde alpin Émile Roux Parassac en 1904).<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3459465930.JPG" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1284006482.JPG" id="media-83612" alt="facteur-cheval2.JPG" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-83612" /></a><br /> On peut suivre là toute l'évolution intuitive, partie par partie, de notre architecte naïf dans l'élaboration de son Palais. C'est une évolution qui va de l'organique, telle une végétation luxuriante qui se répand autour de grottes et d'alcôves, à l'organisation symétrique d'une façade majestueuse.» (Wikipedia)</i><br /> <br /> Il mettra 33 ans à le construire.<br /> <br /> Malraux a soutenu le classement en monument historique, survenu en 1969, en déclarant que c’était le seul exemple français d’art naïf en architecture.<br /> <br /> Il na faut pas s’attendre à un palais des mille et une nuits, avec des salles plus hautes que la taille de 10 personnes. La grandeur est à la mesure du travail d’un homme certainement visionnaire et créatif, mais seul.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/304022950.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/543357988.jpg" id="media-83613" alt="facteur_cheval_2738_jpg_600x.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-83613" /></a>Joseph Ferdinand Cheval a inscrit sur les façades de son oeuvre des symboles illustrant la diversité de la Terre.<br /> <i><br /> «La façade ouest est ornée d'architectures miniatures du monde entier placées dans des alcôves : une Mosquée, un Temple Hindou, un chalet suisse, la Maison Carrée d'Alger, un château du Moyen Âge. On accède également par là à une galerie de vingt mètres de long, s'enfonçant dans le Palais et agrémentée de sculptures. Au-dessus se trouve une grande terrasse de 23 mètres de long (quasiment la totalité de la longueur du Palais) à laquelle on accède grâce à des escaliers.»</i><br /> <br /> <br /> Le palais se trouve à Hauterives, au nord de la Drôme. Le <a target="_blank" href="http://www.facteurcheval.com/"><span style="text-decoration: underline;">site officiel est ici</span></a>.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://www.goetelenjohn.ch/goetelenjohn.ch/roman_le_diable_en_ete_john_goetelen.html"><i><span style="text-decoration: underline;">Un peu de fraîcheur:<br /></span></i></a></p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3589264191.36.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3345049542.20.jpg" id="media-88788" alt="CouvDiable.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-88788" height="346" width="233" /></a></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p> </p><p style="text-align: justify;">Rossignols et chouette cette nuit. Une belle nuit, profonde. Ce matin, cheval. J’ai hésité à donner ce titre... Mais pas trop quand-même. Je n'étais pas sûr que l'humour transparaisse mais il m’a fait sourire. Référence à un film que je n’ai jamais vu: «Le facteur sonne toujours deux fois». Quel rapport avec la départementale 538? Quel lien entre un cheval et un facteur? Si vous connaissez déjà vous avez compris. Pour qui ne connaît pas, c’est le facteur Cheval.</p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlA autre chosetag:textespretextes.blogspirit.com,2010-03-13:31096482010-03-13T08:30:00+01:002010-03-13T08:30:00+01:00 « Comme si c’était un miracle que je puisse connaître ça par cœur,...
<p class="MsoNormal"><span xml:lang="DE" lang="DE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: DE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Comme si c’était un miracle que je puisse connaître ça par cœur, qu’une femme puisse s’intéresser à autre chose qu’à des liserons dans une haie, ou au sexe des messieurs, cet ambassadeur est peut-être intelligent, mais il se croit obligé de faire le coq parce que j’ai une robe légère et que je suis mariée,</em> <a target="_blank" href="http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=161" title="Extraits de "La Condition humaine"">qu’eût valu une vie pour laquelle il n’eût pas accepté de mourir ?</a> <em>et Philippe qui ne se doutait pas que je connaissais le roman, il croit qu’il suffit de m’aimer, de m’épouser, et de me regarder comme un furieux parce que ce soir je n’ai pas<br /> mis de jupon, un mari moderne, j’en ai fait le tour,</em> mort saturée de ce chevrotement fraternel, assemblée de vaincus où des multitudes reconnaissent leurs martyrs<em>, ce monsieur Goffard a du culot, aucun respect pour son auteur, il lui vole le rôle, Malraux est beaucoup plus attentif aux gens que je ne l’imaginais, de l’allure, pas de tics, il joue beaucoup ce qu’il dit, sans prudence,</em> légende sanglante dont se font les légendes dorées<em>. »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span xml:lang="DE" lang="DE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: DE;"><span xml:lang="DE" lang="DE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: DE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Hédi Kaddour, <em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/03/10/le-roman-du-siecle.html" title="Le roman du siècle">Waltenberg</a></em> (chapitre 7)</span></span></span></p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="DE" lang="DE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: DE;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3628050460.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2318849396.jpg" alt="Waltenberg, édition polonaise.jpg" name="media-67605" id="media-67605" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlLe roman du siècletag:textespretextes.blogspirit.com,2010-03-11:31096472010-03-11T08:30:00+01:002010-03-11T08:30:00+01:00 « Un homme rêve de retrouver une femme qu’il a aimée. Un maître...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Un homme rêve de retrouver une femme qu’il a aimée. Un maître espion cherche à recruter une taupe. Leurs chemins se croisent. Cela s’est passé au<br /> XXe siècle. »</em> Ces quatre phrases au dos du roman d’<a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9di_Kaddour" title="Ntice Wikipedia">Hédi Kaddour</a>, <em>Waltenberg</em> (2005) respectent les conseils qu’y donne Kappler, le spécialiste de la phrase <em>« mille-pattes »</em>, à son ami Lilstein pour les notes à rédiger dans l’action : <em>« Apprenez, jeune Listein, parlez en dernier, dix mots par phrase, pas plus, et quelques phrases seulement. »</em> C’est au chapitre trois, précédé comme les autres par quelques phrases d’annonce plus explicites, les personnages y sont nommés. Hans Kappler, écrivain allemand ; Lena Hotspur, cantatrice dont le nom changera ; Max Goffard, journaliste français ; Michaël Lilstein, espion allemand ; Henri de Vèze, ambassadeur de France – les pièces maîtresses de ce jeu d’échecs qui dure de 1914 à 1991, raconté dans le désordre en quatorze chapitres, sept cents pages étourdissantes.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1273370843.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/605816555.jpg" alt="Davos.jpg" name="media-67604" id="media-67604" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’amitié entre Hans et Max débute en 1914, après la charge de la cavalerie française à Monfaubert, <em>« à l’assaut des rêves allemands ».</em> Hans y voit mourir un compagnon, Max y caresse la tête d’un cheval qu’il a pris par la bride. Tous deux étaient partis au front <em>« pour défendre la civilisation et la culture »</em> contre la barbarie. Après la guerre, Kappler n’a plus envie que d’écrire huit heures par jour à Rosmar – il a abandonné son poste d’ingénieur aux chantiers navals – pour écrire <em>« le roman d’une famille, un roman total, avec le retour du monde dans le roman »</em>. Il lui faut retrouver Lena avec qui, depuis février 1913, il faisait une fois par semaine le voyage de Waltenberg pour sa leçon de chant. L’hôtel Waldhaus, <em>« une folie Belle Epoque, entre château bavarois et rêve démesuré de chalet »</em>, au cœur des Alpes suisses, avance son aile nord de vingt mètres sur le vide d’un précipice, Hans refuse d’occuper une chambre de ce côté.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">En 1956, Lilstein, quarante-deux ans, est à Waltenberg pour deux rendez-vous importants : il cherche à dissuader Kappler de rentrer en <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_d%C3%A9mocratique_allemande" title="République démocratique allemande, notice Wikipedia">RDA</a>, ce qui n’est pas gagné ; il propose à un jeune Français, Max Goffard, en plein doute à propos du communisme, après <a target="_blank" href="http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19561023" title="23 octobre 1956 sur hérodote.net">Budapest</a>, de travailler pour lui, d’échanger des informations. Lilstein l’incite à dénoncer le communisme publiquement, ce qui lui procurera une excellente couverture, et ainsi à préserver ses deux âmes : <em>« l’âme désenchantée reste au service de l’âme rêveuse et l’aide à ne pas trop trahir ses rêves ».</em><br /> Lilstein a été la victime et des nazis et de Staline, il n’a jamais cédé sous la torture. Au Waldhaus, ce <em>« communiste grinçant mais un vrai communiste »</em> multiplie les digressions, détaille pour Max les délices de la <a target="_blank" href="http://1001saveurs.canalblog.com/archives/2008/10/20/11018818.html" title="Recette sur 1001 saveurs">Linzer Torte</a> et lui confie des fragments de sa vie d’internationaliste. Sa propre mère, à qui le parti avait offert un joli deux-pièces à Moscou, y est morte d’une pneumonie, son médecin ayant reçu d’en haut l’ordre de ne pas lui donner de pénicilline – <em>« et un jour vous découvrez que le cher parti a fait du pire avec votre meilleur »</em>. 1956, <em>« L’enfance d’une taupe ».</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">La rumeur d’une taupe au sommet court à Paris en 1978. Max est à présent le secrétaire général du <em><a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Forum_%C3%A9conomique_mondial" title="Forum économique mondial de Davos, notice Wikipedia">Forum</a></em> annuel de Waltenberg, où ses rendez-vous avec Lilstein se tiennent désormais dans son appartement <em>« conspiratif ».</em> Ils fêtent le vingt-deuxième anniversaire de leur première rencontre en savourant une Linzer torte. A Moscou, de Vèze, cinquante-cinq ans, a rendez-vous avec Vassilissa, une mathématicienne, la nièce d’un maréchal membre du Comité central, donc on les laisse tranquilles. C’est lors d’un bal à l’ambassade de Grande-Bretagne que le maréchal lui a demandé de faire danser sa nièce et aussi de lui dire du mal des Occidentaux. La découverte d’un traître dans ses services va bientôt mettre de Vèze sur la touche.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Lilstein avait dit à Max : <em>« Morale de l’histoire, pour aller vite, jeune Français, lisez Gogol, comptez avec l’imprévisible, n’appliquez jamais aucune règle de façon trop stricte… »</em> Au dîner de l’ambassade de France à Singapour, en 1965, Max joue le baron Clappique en présence de <a target="_blank" href="http://www.alalettre.com/malraux-oeuvres-condition-humaine.php" title=""La Condition humaine" de Malraux présentée sur àlalettre.com ">Malraux</a> et le provoque : <em>« cyanure et caramel, l’envers et l’endroit ».</em> Au cours de cette conversation, où chacun tente d’impressionner l’autre, Max croit avoir trouvé la formule gagnante : <em>«</em> La Condition humaine<em>, c’est la locomotive et le perroquet ! »</em> ; la jeune femme à leur table le reprend : <em>« la locomotive et le kangourou »</em> – Max est bluffé, Malraux ravi. Mais quand Max-Clappique évoque les <em>« lolitas de Mao »</em>, l’écrivain change d’humeur ; <em>« près d’un demi-siècle d’amitié et ils sont en train de rompre ».</em> L’ambassadeur est choqué, <em>« on ne parle pas comme ça à Malraux ».</em> La conversation repart :<br /> <em>« Il faut des années à un écrivain pour écrire avec le son de sa propre voix, traverser la voix des autres… »</em></span></span></p> <p><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Hédi Kaddour ramène donc le monde dans son roman, des intrigues politiques, des guerres, des manœuvres secrètes, et beaucoup d’idées, de réflexions sur la littérature et le style, de musique. Dans ce roman total que veut être <em><a target="_blank" href="http://pierre.campion2.free.fr/ckaddour.htm" title="« Défense et illustration de la fiction française : Waltenberg de Hédi Kaddour », par Pierre Campion – une très riche analyse du roman et des extraits.">Waltenberg</a></em> (qui réussit à l’être), les femmes ont une place qui n’est pas limitée aux sentiments. On y décrit des tableaux, des porcelaines, on y skie, on y chante, on y perd sa chaussure en voulant caresser un pied sous la table, on y traverse une chaise peinte avec la jambe en grimpant dans un lit. On s’y connaît en vins, en musique, on y lit de grands textes. La belle Lena continue à faire rêver, même après sa mort. Certains personnages disent « je », à d’autres on dit « vous », de vrais ou faux monologues, le récit explose en facettes et en échos. Au bout du compte, le lecteur envoûté se demande s’il a bien<br /> tout vu, tout entendu, tout compris – il faudrait relire. Et aussi ce chef-d’œuvre de la littérature allemande, auquel on a pensé en le lisant : <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Mann" title="Thomas Mann, notice Wikipedia"><em>La montagne magique</em>.</a></span></p>
clemenceauhttp://front-europeen-et-republicain.blogspirit.com/about.htmlUN CADEAU POUR NICOLAStag:front-europeen-et-republicain.blogspirit.com,2009-12-24:18710812009-12-24T15:18:04+01:002009-12-24T15:18:04+01:00 Juste avant les fêtes de Noël je voulais livrer à la réflexion de ceux...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial;">Juste avant les fêtes de Noël je voulais livrer à la réflexion de ceux qui n’en sont pas encore convaincus, qu’il y a bien deux droites !</span></span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;">Une droite Républicaine et un droite qui si elle est bien sur démocratique est anti Républicaine. Les grands principes de notre République que nous retrouvons dans le préambule de la constitution de 1946 ne lui conviennent pas.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;">Ainsi cette droite mettra en cause le droit de grève pour mettre en place un service minimum, ne reconnaitra plus le droit de travailler, ni implicitement le droit à la formation ou à l’éducation et encore moins le droit d’obtenir un emploi</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;">Quand au devoir de l’Etat d’organiser l’enseignement public gratuit et laïc à tous les degrés c’est en train de devenir un doux rêve !</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial;">A coté de cela vous avez une droite qui se reconnaitra facilement dans ces extraits et qui <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>où d’ailleurs une partie de la gauche pourra se reconnaitre dans les grands principes, même si elle est tournée contre elle !</span></span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;">Une droite qui aujourd’hui combat sans le dire ces principes.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;">Cette droite bling-bling,</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;">40 ans après ce discours de Malraux à l’Assemblée Nationale, je pourrais presque le reprendre en changeant juste un terme.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;">Aujourd’hui ce n’est plus le communisme que nous combattons, mais le capitalisme privé. Le Capitalisme d’Etat est utile .car il permet d’avoir une vision à long terme, de faire les investissements nécessaires. Aujourd’hui nous sommes à la veille de noël et nous fêtons les 30 ans du premier succès d’Ariane (la fusée). Ce n’est certainement pas avec le bouclier fiscal que Pompidou et Giscard aurait pu la financer. Il n’y avait pas non plus de bouclier fiscal pour financer le TGV et les débuts de d’Airbus qui ont été poursuivis par Mitterrand.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;">Il y a donc bien 2 droites. Celle qui a une vision à long terme une vision d’Etat une vision de l’intérêt général et dont les chefs d’Etat quand ils prennent la parole s’adresse au peuple de France et non à leur élus, à leurs partis ou à ceux qui les financent et une droite bling-bling de l’intérêt particulier, et des lobbies ou groupe de pression, dont le chef s’adresse plus souvent à ces financeurs pour savoirs quelles lois il doit poser pour être financer pour les prochaines élections et éventuellement pour en faire revenir quelques uns sur notre sol , ce qui entre nous soit dit nous couterait beaucoup plus cher que de les laisser là où ils sont.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial;">Pour le plaisir je vous mets le discours de Mitterrand du 22 Mai 1968 et un extrait celui de discours de Malraux en juin 1968</span></span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><a href="http://www.cairn.info/revue-parlements-2008-1-page-134.htm"><span style="color: windowtext;"><span style="font-size: small; font-family: Arial;">http://www.cairn.info/revue-parlements-2008-1-page-134.htm</span></span></a></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><a href="http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Andre-Malraux/discours_politique_culture/parc_expositions.asp"><span style="color: windowtext;"><span style="font-size: small; font-family: Arial;">http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Andre-Malraux/discours_politique_culture/parc_expositions.asp</span></span></a></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: small; font-family: Arial;"> </span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial;">Notre civilisation est la première qui se veuille héritière de toutes les autres : elle est la première qui ne se fonde pas sur une religion ; enfin, elle a inventé les machines. Nous ne sommes pas les Romains plus les machines, nous sommes des Romains transformés par les machines que nous avons inventées, et que les hommes n'avaient jamais inventées avant nous. Construire les pyramides ou les cathédrales, ce n'est ni construire les gratte-ciel ni gouverner l'atome. César se fût entretenu sans peine avec Napoléon, non avec le président Johnson</span></span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;">Aujourd’hui Sarkozy s’est plus facilement entretenu avec Bush et il veut être Napoléon. A l’heure du débat sur l’identité nationale Il devrait relire ces quelques extraits de Malraux ….mais ça n’est pas la même droite et Besson serait capable d’en déformer le sens et de nous dire que Sarkozy est gaulliste parce qu’il a prêté de l’argent aux Banques !</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;">Bien sur nous ne serons pas en total accord avec Malraux, mais quelle différence avec cette droite réactionnaire qui nous gouverne aujourd’hui !</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">A l’heure du débat sur l’identité nationale, relisez M Malraux M Sarkozy tant il est vrai que</b> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Notre civilisation est la première qui ne se fonde pas sur une religion</i><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">!</b></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Arial;">Bon réveillon</span></p>