Last posts on liszt2024-03-28T18:35:08+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/liszt/atom.xmlMarc Alpozzohttp://marcalpozzo.blogspirit.com/about.html« L’enchantement musical » de Vladimir Jankélévitchtag:marcalpozzo.blogspirit.com,2018-05-12:31037342018-05-12T12:28:00+02:002018-05-12T12:28:00+02:00 Paru et édité par Stéphane Barsacq chez Albin Michel,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><strong>Paru et édité par <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/tag/st%C3%A9phane+barsacq" target="_blank" rel="noopener">Stéphane Barsacq</a></span> chez Albin Michel,<em> L’Enchantement musical</em> de <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/vladimir-jankelevitch/" target="_blank" rel="noopener">Vladimir Jankélévitch</a></span> réunit des textes peu connus, inédits, ou depuis longtemps inaccessibles, consacrés notamment à Liszt, Ravel, Fauré, la musique espagnole, et les génies de la musique russe.</strong></span></p><p><img src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/02/00/357922667.jpg" id="media-1071600" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-986966" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/00/02/3106684879.jpg" alt="Jankélé.jpg" /><span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/tag/jank%C3%A9l%C3%A9vitch" target="_blank" rel="noopener">Vladimir Jankélévitch</a></span> aimait la musique. Il aimait la musique autant que la philosophie. D’ailleurs, on le connait pour ses textes sublimes sur Bergson, la mort, le pardon, le pur et l’impur. On le connait moins pour ses textes de musicologie. Néanmoins, il en écrivit plusieurs pourtant : treize furent publiés de son vivant, et deux posthumes. Le philosophe français écrivit sur Ravel, Fauré, Debussy, Ravel, Liszt. Son œuvre fut une espèce d’enrichissement musical, dans l’articulation des vérités, à la poursuite de singularités concrètes.<br /><br /><br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">« L’idée d’une vérité qui puisse changer selon le degré de la latitude ou de la longitude était elle-même une dérision, un paradoxe, une ironie. […] Plus il y a de vérités, plus nous sommes contents, plus les hommes ont de façons différentes de chanter et de servir d’échelles différentes, plus il nous semble que s’enrichit pour nous la gamme des sensations, la possibilité d’être émus et variétés mêmes de notre émotion. »</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Il y a donc cette grande place faite à la vérité dans l’œuvre du philosophe, mais on ignore qu’il y a une aussi grande place faite à la musique, à la variété des émotions, et à la gamme des sensations. Car, à la lecture du régime de correspondance auquel Vladimir Jankélévitch aima toujours se tenir, dans ces compte-rendus de concerts ou de festivals, ces évocations particulières et poétiques des musiciens chers à son cœur, c’est toute la connivence de pensée entre la philosophie et la musique que l’on retrouve avec bonheur ; son enfance musicale, et les rudiments de piano qu’il apprit par-dessus l’épaule de sa sœur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><blockquote><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">«J’ai commencé à jouer du piano en cachette, quand ma sœur aînée, qui était déjà virtuose, n’était pas là […]. »</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Je vois un double mérite de ce nouveau recueil de textes inédits, rassemblés par Françoise Schwab et Jean-Marie Bohm, et édité par <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/archive/2019/01/07/stephane-barsacq-reflexions-et-aphorismes-pour-une-epoque-sa-3127865.html" target="_blank" rel="noopener">Stéphane Barsacq</a></span> : d’abord, celui de nous donner à connaître des méditations ininterrompues du philosophe sur les musiciens et la musique qu’il affectionnait ; mais, plus encore, c’est un bel hommage au musicien lui-même, Vladimir Jankélévitch, celui qui se cachait au fond de son cœur et de son âme, ce mélomane pratiquant la musique tous les jours, ce poète-philosophe, qui se transformait en lecteur au piano, transformant le passe-temps en une expérience unique de l’ineffable de la vie, celle de vivre l’instant en poète ; voilà quelques souvenirs mis en mots de ces instants volés, ces moments d’enchantement musical, que Jankélévitch nous sert avec l’humilité et le talent qu’on lui connaît par ailleurs.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Bien sûr, mieux que la philosophie, qui ne sert à rien, la musique est un moyen unique, selon le philosophe français, d'exprimer l'ineffable, l"indicible, écrivait-il dans son ouvrage <em>Quelque part dans l'inachevé</em>. Elle exprime l'instant, la sublime évidence de l'événement qui échappe à la restriction par le mot, la réduction par temps :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">« La musique, à la différence du langage, n'est pas entravée par la communication du sens préexistant qui déjà leste les mots ; aussi peut-elle toucher directement le corps et le bouleverser, provoquer la danse et le chant, arracher magiquement l'homme à lui-même. Les plis et replis du souci s'effacent d'un seul coup dès que chantent les premières mesures de la sonate ou de la symphonie [ou du quatuor]. Les fronts ridés redeviennent lisses et unis comme le front d'un petit enfant. La musique fait oublier le temps vide, et rend de même insensible le temps de la morosité introspective : c'est le remède miracle pour les hommes malades d'ennui. Une sorte d'exaltation soulève parfois l'auditeur et semble le transfigurer, l'arracher momentanément à la pesanteur ; il est devenu tout élan et toute lévitation. Auditeur et créateur, ils participent, chacun à sa manière, de cet élan commun. Une sublime évidence éclate soudain quand le temps maudit, tâtonnant, laborieux, le temps de l'impatience et de l'expectative, est touché par la grâce de la temporalité enchantée. »</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-1071601" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/02/01/593306123.jpg" alt="vladimir jankélévitch,stéphane barsacq,fauré,ravel,liszt,françoise schwab" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Vladimir Jankelevitch à Paris en 1976<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Laissons-lui alors le dernier mot :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><blockquote><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">«[L’œuvre] exige aussi un esprit d’impromptu et d’extemporanéité, une célérité et une présence d’esprit apparentés à l’occasionnalisme de l’improvisation ; il implique la passion et la découverte… »</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Vladimir Jankélévitch, <em>L’Enchantement musical</em>, Albin Michel, octobre 2017.</span></strong><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><br /><br /><br /></span></strong></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlFunèbre et douxtag:textespretextes.blogspirit.com,2017-12-09:31112392017-12-09T08:30:00+01:002017-12-09T08:30:00+01:00 « La nuit tombait lorsqu’ils s’engagèrent sur l’autoroute A10....
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1775111613.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-195695" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2193987422.jpg" alt="Houellebecq La_Carte_et_le_Territoire.jpg" /></a>« La nuit tombait lorsqu’ils s’engagèrent sur l’autoroute A10. Ferber régla le limiteur de vitesse à 130 km/heure, lui demanda si ça le dérangeait qu’il mette de la musique ; il répondit que non.</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Il n’y a peut-être aucune musique qui exprime, aussi bien que le derniers morceaux de musique de chambre composés par Franz Liszt, ce sentiment <a title=""languissant et funèbre" : Fantaisie (Gérard de Nerval)" href="http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/gerard_de_nerval/fantaisie.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">funèbre et doux </a>du vieillard dont tous les amis sont déjà morts, dont la vie est essentiellement terminée, qui appartient en quelque sorte déjà au passé et qui sent à son tour la mort s’approcher, qui la voit comme une sœur, comme une amie, comme la promesse d’un retour à la maison natale. Au milieu de </span></em><a title="A écouter sur YouTube" href="https://www.youtube.com/watch?v=VIXFUE2hgi4" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Prière aux anges gardiens</span></a><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">, il se mit à repenser à sa jeunesse, à ses années d’étudiant. »</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Michel Houellebecq,</span><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;"> <a title="Jed et Houellebecq (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2017/12/05/jed-et-houellebecq-1161732.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La carte et le territoire</a></span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">(mise à jour 15/12/2017 pour le lien vers <em>Fantaisie</em> de Gérard de Nerval)</span></p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlLe pianiste thaumaturgetag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2014-12-14:30309482014-12-14T18:53:00+01:002014-12-14T18:53:00+01:00 Kissin se met à jouer la Sonate n° 23 de Beethoven et soudain, tout tourne...
<p>Kissin se met à jouer la <em>Sonate n° 23</em> de Beethoven et soudain, tout tourne rond. Une bicyclette imaginaire déboule sur les poussières-graviers qui flottent dans la lumière des projecteurs, traversant le poumon noir de la salle, du plafond jusqu'à la scène, perpendiculairement à nos places de côté. Au-dessus de nos têtes, le lustre du théâtre se met à tourner et le piano lance ses notes dans cette roue de casino inversée - des billes qui se serrent les unes aux autres, se poussent, se repoussent comme des aimants antagonistes, se collent sans jamais se mélanger, rondes, rondes et noires comme du caviar. Elles explosent sous les doigts du pianiste à la manière des oeufs de saumon que l'on presse de la langue contre le palais. Leur saveur éclate comme des bulles, les bulles d'une sonate-savon qui décrasse l'oreille de manière fort ludique - Ponge en musique ! Je continuerais bien à prétendre ne pas aimer Beethoven, juste pour que Kissin me repasse un tel savon.</p><p>C'est ainsi l'oreille propre comme un sou neuf que je pénètre dans la demeure de Prokofiev (<em>Sonate n° 4</em>). A plusieurs reprises, un rayon de soleil frappe à la fenêtre et on s'en éloigne de quelques marches. A l'étage, l'ondée s'abat silencieusement sur une immense vitre-vitrail ; ce n'est pas la pluie, ce sont les notes, tout à l'heure si rondes, qui s'écrasent et se mélangent, disparaissent derrière l'atmosphère un peu sèche qu'elles créent. Et cela tourne encore, comme une caméra, cette fois, une caméra qui tourne lentement sur elle-même, tombe et s'élève, filmant toutes les pièces de la demeure comme un escalier en colimaçon - dans la cage duquel on n'en finirait pas de chuter, comme dans le tunnel devant mener Alice au pays des merveilles.</p><p>Le pays des merveilles, en l'occurrence, est doucement baigné par la clarté de la lune. Chopin. Les doigts se glissent entre les touches noires comme entre les poils d'un chat angora, qui étire sa gorge pour faire place aux gratouillis : caressé par Kissin, le piano se met à ronronner. On soupire d'aise. Mon voisin soupire d'aise. Mon voisin soupire. Mon voisin respire. Respire fort. Souffle fort. Et attire comme un aimant tous les petits bruits parasites de la salle. Soudain, comme les yeux devant une illusion de 3D, qui ne savent plus dans quel sens ordonner les arrêtes pour faire surgir un cube ou autre forme géométrique, mes oreilles ne savent plus ce qu'elles doivent privilégier, du bruit ou de la musique, pris dans un même continuum comme sont prises dans l'image planes les formes qui se disputent la troisième dimension. A tout moment, Chopin menace de disparaître derrière le métronome irrégulier de la respiration de mon voisin, un froissement de tissu, une barbe grattée, le tic-tac d'une trotteuse, un programme déplié, et il me faut toute la concentration du monde pour faire revenir au premier plan la dame aux camélias (sans camélias mais avec toux). Les mazurkas, plus dynamiques que les nocturnes, rendent l'exercice plus aisé. J'oublie les bruits parasites pour m'étonner de ce que les doigts se rassemblent sitôt les touches enfoncées, comme si le pianiste pinçait les cordes d'une harpe. <em>Harpsichord</em> n'était peut-être pas un terme si mal trouvé pour le clavecin !</p><p>Le concert se termine par la marche Rakoczy de Liszt, d'autant plus brillante que Kissin semble moins frapper qu'imposer ses mains sur le clavier. Applaudissements nourris pour le pianiste thaumaturge. </p><p> </p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlTout un poème symphoniquetag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2014-07-03:30102922014-07-03T22:52:00+02:002014-07-03T22:52:00+02:00 Dernier concert de l'Orchestre de Paris de la saison pour moi : je...
<p>Dernier concert de l'Orchestre de Paris de la saison pour moi : je n'affirmerais pas qu'on a gardé le meilleur pour la fin mais quand même. <em>Les Préludes</em> de Liszt dépotent, aussi épiques que poétiques. Le chef, aux allures de Coppelius, finit en nage, révélant ainsi sa véritable identité : Gianandrea Noseda, c'est Triton, la baguette à la place du trident. Il se démène, ouvre des yeux terribles, râle même parfois... autant vous dire qu'à la place des cordes soli, j'aurais été terrifiée. Tout le contraire de Sergey Khachatryan, penché sur son violon comme sur le berceau d'un nouveau né, au rythme duquel il respire : véritable miroir, son visage est parcouru d'expressions enfantines, tantôt inquiet, tantôt heureux de ce que ses cordes gazouillent. Sous son archet, le <em>Concerto pour violon n° 1</em> de Max Bruch exerce la fascination d'une berceuse dont on se souviendrait sans plus la connaître.</p><p>Le véritable enchantement de la soirée, cependant, est dû à Ottorino Respighi : ses poèmes symphoniques romains sont une petite merveille tintinnabulante, où l'on croirait entendre la lumières et tous ses jeux de reflets. N'ayant retenu que le titre des <em>Pins de Rome</em>, j'imagine de grands arbres sous des lumières extraordinaires, à toutes les heures remarquables de la journée, n'hésitant pas à renverser les trouées de soleil du <em>Roi Lion</em> pour en faire un coucher de soleil pyrotechnique, et j'admire les feuilles<a name="sdfootnote1anc" href="#sdfootnote1sym"><sup>1</sup></a> miroiter, comme les éléments d'un mobile, après une averse. Tu m'étonnes qu'elles étaient mouillées, les feuilles : il s'agissait en réalité des <em>Fontaines de Rome</em>. <em>Les Pins de Rome</em> ont suivi et les éclaboussures cristallines ont laissé place au bruissement du vent dans les branches. Artifice magnifiquement naturel, musique et chants d'oiseaux ont fini par se confondre, avec un rossignol en guest star – enregistré, apprends-je dans le programme (je soupçonnais des appeaux), où je découvre que les deux poèmes symphoniques s'avèrent faire partie d'une trilogie. Terrible frustration : on les aura bientôt, ces <em>Fêtes romaines</em> ?</p><p style="text-align: right;">Mit <a href="http://palpatine42.free.fr/blog/post/2014/07/03/derniere-de-Lola" target="_blank">Palpatine</a> </p><div id="sdfootnote1"><p><a name="sdfootnote1sym" href="#sdfootnote1anc">1</a> L'imagination peut très bien concevoir des épines sous la forme de feuilles – j'étais bien simultanément en Australie et à Bercy, il y a peu, dans mes rêves.</p></div>
Pierre Vallethttp://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.htmlRécital Liszt « Christus » au piano Nicolas Horvath : mercredi 7 décembre 2011 19h30 à l 'Entrepôttag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2011-12-06:24646762011-12-06T06:31:00+01:002011-12-06T06:31:00+01:00 Dans le dernier quart de sa vie, Liszt se réfugie dans la foi en recevant...
<p style="text-align: justify;">Dans le dernier quart de sa vie, Liszt se réfugie dans la foi en recevant les ordres mineurs et en vivant dans un monastère. Il venait de perdre deux de ses enfants, son mariage est rendu impossible et la relation avec sa dernière fille est au plus mal. <br />Pendant cette période, il composera les oeuvres religieuses les plus belles et les plus pures de toute sa production.</p><p>Ce concert s'axe autour de la figure du Christ à travers une pièce rare (créée en concert par l'interprète) mais majeure de cette période<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"> : </span></span><strong>l'intégralité de la version pour piano de l'oratorio "Christus" (dont trois pièces sont inédites). <span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><img id="media-631275" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/02/01/2534324062.jpg" alt="Nicolas Horvath.jpg" /></span></span></strong></p><p><strong>L'interprète est le pianiste <a href="http://www.lentrepot.fr/ent_intervenant.asp?iid=2768">Nicolas Horvath</a></strong></p><p style="text-align: justify;">En 2011 cet artiste rejoint l’agence artistique Musique Passion. <br />Actuellement, il prépare pour un récital marathon, l'intégralité de l’oeuvre pianistique d'Erik Satie (vexations incluses, une première) . <br />La sortie de son premier CD « Christus de Franz Liszt » (premier enregistrement intégral, aux Editions Hortus) est prévue pour 2012 et sera suivie d'une tournée de concerts en Lituanie, Russie, Japon, Belgique, Australie, USA...</p><p><strong>A l' Entrepôt, 7/9 rue Francis de Pressensé- entrée 10€</strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><br /></span></span></p>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.html17 novembre 2011. Musique le matin.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2011-11-18:24405902011-11-18T05:31:37+01:002011-11-18T05:31:37+01:00 Tout d’abord Liszt ; puis une chronique sur Escoffier et sa belle cuisine ;...
<em><strong>Tout d’abord Liszt ; puis une chronique sur Escoffier et sa belle cuisine ; et enfin, Régine Crespin dans un air de la Grande Duchesse de Gérolstein.</strong></em>
Pierre Vallethttp://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.htmlRécital de piano de Nicolas Horvath (Mozart, Beethoven, Liszt, Raveltag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2010-06-15:19458582010-06-15T06:00:00+02:002010-06-15T06:00:00+02:00 Donné au profit des Enfants des rues de Saint-Pétersbourg : mercredi 16...
<p><b>Donné au profit des Enfants des rues de Saint-Pétersbourg : mercredi 16 juin, 19h30 à l' Entrepôt</b></p> <p>Ce concert est organisé par l'association Parcours Association Enfants des rues de Saint Petersbourg, la totalité des bénéfices du récital sera reversée à son programme alimentaire.</p> <p><b>Programme :</b></p> <p>- Mozart, Fantaisie KV 475 en ut mineur</p> <p>- Beethoven, Sonate op57 "Appassionata"</p> <p>- Liszt, Après une lecture de Dante</p> <p>- Ravel, Alborada del Gracioso</p><p><b><i>Renseignements sur le concert du mercredi 16 juin à 19h30 :</i></b></p> <p><i>Concert classique de piano, mercredi 16 juin à 19h30 > <a href="http://www.lentrepot.fr/">http://www.lentrepot.fr/</a></i></p> <p><i>Entrée : 12€/ 8€. Galerie de l'Entrepôt, 7 rue Francis de Préssensé. M° Pernety. Tél. : 01 45 45 57 19.</i></p> <p><b><i>Renseignements sur Parcours Association Enfants des rues de Saint Petersbourg</i></b></p> <p><i>63 rue Didot 75014 Paris</i></p> <p><i>parcours.association@gmail.com</i></p> <p><a href="http://parcours.association.free.fr"><i>http://parcours.association.free.fr</i></a></p> <p> </p>
Casadeihttp://casadei.blogspirit.com/about.htmlChasse-neige de Liszt à La Chaise-Dieutag:casadei.blogspirit.com,2008-11-02:16580552008-11-02T18:15:00+01:002008-11-02T18:15:00+01:00 Samedi soir, à la Salle Cziffra on a pu entendre le Chasse-Neige de...
<p style="text-align: justify;">Samedi soir, à la <strong>Salle Cziffra</strong> on a pu entendre le <strong>Chasse-Neige</strong> de <strong>Liszt</strong> passer! Cela tombait bien , jeudi dernier <strong>La Chaise-Dieu</strong> a connu sa première neige, presque toute une journée d'hiver, le jour de la foire annuelle aux champignons, un désastre!</p> <p style="text-align: justify;">C'est à <strong>l'Académie de musique,</strong> dirigée par <strong>Cyril Huvé</strong> (<a href="http://www.cyrilhuve.com">http://www.cyrilhuve.com</a>) que l'on doit la découverte ou la redécouverte de cette oeuvre de <strong>Liszt</strong>. La classe de violon de <strong>Francis Duroy</strong>, au travail cette semaine à <strong>La Chaise-Dieu</strong> faisait découvrir au trop petit public de ce soir de Toussaint ses talents : <strong>Orlaine, Ségolène, Valentin, Jérôme, Patrick</strong>... nous ont joué des oeuvres de <strong>Vivaldi, Mozart, Leclerc, Ravel, Fauré, Paganini</strong>, un régal!</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Francis Duroy</strong> (violon) et <strong>Cyril Huvé</strong> (piano) introduisaient les oeuvres, une vrai leçon de musique, bourrée d'anecdotes...</p> <p style="text-align: justify;">On a ainsi appris que le fameur <strong>Chasse-Neige</strong> de <strong>Liszt</strong>, qui évoque un vent sec des montagnes suisses est la douzième et dernière oeuvre d'une série d'études d'éxécution transcendantes et qu'elle constituait à l'époque pour la musique une rupture aussi importante que dans le domaine des transports l'invention du moteur à explosion ou de l'aviation : notes en oscillation permanente qui donnent un effet de trémolo jamais effectué au piano, déplacement audacieux aux deux mains, voire à trois mains!, le <strong>Chasse-Neige</strong>, en si bémol, d'une durée de six minutes est une des oeuvres pour piano les plus difficiles à exécuter. Merci à <strong>Patrick</strong> qui l'a exécuté avec force puis à <strong>Cyril Huvé</strong> qui nous l'a décortiquée.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://casadei.blogspirit.com/media/00/02/1620879409.jpg" alt="liszt_i.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-271791" /></div> <p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><em>Ein Matinée bei Liszt, lithographie de Kriehuber, 1846<br /> Liszt au piano, avec Kriehuber, Berlioz, Czerny, Ernst.</em></span></p> <p> </p> <p style="text-align: justify;">La soirée s'est terminée un petit verre de vin blanc à la main, que <strong>Jacques Bellut</strong>, grand organisateur de la manifestation en soit remercié.</p> <p style="text-align: justify;">Prochain concert avec la classe de <strong>Géry Moutier</strong> mardi 4 novembre, toujours à la <strong>Salle Cziffra</strong>.</p>