Last posts on liseuse2024-03-29T09:36:09+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/liseuse/atom.xmlMarie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.htmlTricoter et donner.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2016-04-05:30700732016-04-05T09:45:20+02:002016-04-05T09:45:20+02:00 Le matin même, terminer la veste blanche en laine qu’on vient de tricoter....
<em><strong>Le matin même, terminer la veste blanche en laine qu’on vient de tricoter. Bien la repasser, ajouter quelques broderies. Elle est bien chaude. On dirait une liseuse, comme on en faisait avant. <br />Mais on n’en a pas besoin, en fait. On a bien aimé le modèle, on a bien aimé le tricoter. C’est déjà beaucoup.<br />L’après-midi, une copine du groupe tricot-couture file un coup de main pour les brides qui ne sont pas faciles à faire car la laine est épaisse, et on n’en a pas pris d’autre. On se rend compte que la liseuse est bien à sa taille. On lui dit : « Finalement, garde la, car je n’en ai pas besoin. » Elle en est toute contente. </strong></em><br />
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlles dindons de la farcetag:doelan.blogspirit.com,2015-02-19:30378382015-02-19T20:00:00+01:002015-02-19T20:00:00+01:00 Le conflit entre Amazon et les maison d’édition me fait bien rigoler. C’est...
<p style="line-height: 1.38; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;" dir="ltr"><span style="font-size: small; font-family: Arial; color: #000000; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap; background-color: transparent;">Le conflit entre Amazon et les maison d’édition me fait bien rigoler. C’est un combat d’arrière-garde et je me demande s’ils en sont conscients. Amazon voudrait pouvoir vendre ses livres moins chers (les ebooks compris) mais les éditeurs ne veulent pas. Chacun défend ses intérêts, ce qui est normal….et du coup, que se passe-t-il pendant ce temps ? des millions de lecteurs (dont je fais partie) téléchargent gratuitement toutes les nouveautés littéraires sur des sites de partage. Je n’ai acheté aucun des livres que j’ai lus sur ma liseuse depuis des mois...sauf un : le dernier Modiano, parce que j’ai de l’affection pour cet auteur et que ça m’a fait plaisir de le payer avant de le télécharger. </span></p><p style="line-height: 1.38; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;" dir="ltr"><span style="font-size: small; font-family: Arial; color: #000000; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap; background-color: transparent;">Sinon, ba, sachez que dès qu’un livre sort, il est disponible gratuitement sur des sites connus de tous. Des pirates se cassent le cul à les scanner (ou à cracker les ebooks vendus) , pour qui, pourquoi je ne sais pas, toujours est-il qu’ils sont identiques à ceux vendus sur Amazon ou Fnac sauf qu’ils sont gratuits. C’est le même principe que pour les films et la musique (plus obligé d’aller acheter des K7 en quincaillerie -). </span></p><p style="line-height: 1.38; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;" dir="ltr"><span style="font-size: small; font-family: Arial; color: #000000; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap; background-color: transparent;"><em>Soumission</em> de Houellebecq vaut 15 euros au format kindle, c’est à dire 6 euros moins cher que la version papier. C’est scandaleux.</span></p><p style="line-height: 1.38; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;" dir="ltr"><span style="font-size: small; font-family: Arial; color: #000000; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap; background-color: transparent;">Personnellement, je n’achèterai des ebooks que lorsqu’ils seront vendus à des prix justes, c’est à dire aux alentours de 7 euros. Je n’aime pas pirater car j’estime que les écrivains doivent pouvoir être rémunérés. Mais il est hors de question d’être le dindon de la farce de Hachette, Amazon et cie. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="line-height: 1.38; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;" dir="ltr"><span style="font-size: small; font-family: Arial; color: #000000; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap; background-color: transparent;">A bon entendeur, salut !</span></p><p style="line-height: 1.38; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;" dir="ltr"> </p><p style="line-height: 1.38; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;" dir="ltr"><span style="font-size: small; font-family: Arial; color: #000000; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap; background-color: transparent;">Loïc LT</span></p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmll'usage de la kindletag:doelan.blogspirit.com,2012-05-26:29015372012-05-26T15:25:00+02:002012-05-26T15:25:00+02:00 Ça se passe plutôt bien avec la kindle, je ne peux pas m’en séparer. J’ai...
<p style="text-align: right;"><strong id="internal-source-marker_0.008977353340014815" style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium; font-weight: normal;"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; background-color: transparent; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><img id="media-670768" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://doelan.blogspirit.com/media/00/02/3010953105.jpg" alt="KT-intro._V167272810_.jpg" />Ça se passe plutôt bien avec la kindle, je ne peux pas m’en séparer. J’ai téléchargé les oeuvres complètes de tous les auteurs classique pour lesquels j’ai quelque affection (Proust, Flaubert, Zola, Stendhal, Maupassant, Rimbaud, Tolstoï...). Je viens de lire <em>la montagne magique</em> de Thomas Mann sur ce support, et si n’étaient les trop nombreuses coquilles et fautes d’orthographe, cela fut très concluant. En parallèle parfois, pour changer, je lisais le livre en papier mais je n’y arrivais pas. C’était insupportable !</span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; background-color: transparent; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">C’est agréable de pouvoir lire allongé sur le divan sans avoir à tenir les pages...et puis lorsque je veux faire une pause poésie, 3 clics et hop cela est. Glissée dans une poche, ma kindle me suit partout. Si on ajoute la possibilité d’aller sur wikipedia ou même internet (bien que pas pratique), cela fait de la kindle un compagnon indispensable alliant sobriété (que noir et blanc) et discrétion. </span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; background-color: transparent; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Cela dit, deux inconvénients de taille : le prix des nouveautés...à peine moins chères que les livres papier et un catalogue encore limité. Et puis, j’ai lu que ça avait du mal à prendre en France, alors que va-t-il se passer si Amazon et ses concurrents jettent l’éponge ? C’est sûr, on disposera de tous les classiques sur sa liseuse mais sans les nouveautés, ce sera quand même assez vite frustrant. </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium; font-weight: normal;"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; background-color: transparent; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">llt</span></strong></p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlCR222 : autoroute - François Bontag:doelan.blogspirit.com,2011-12-31:25057932011-12-31T15:28:00+01:002011-12-31T15:28:00+01:00 S’embarquer sur l’autoroute. Partir de Paris, et ne jamais sortir de...
<p id="internal-source-marker_0.7250507633023052" style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: italic; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://images2.livres.im/covers/9782814501775.main.png.pagespeed.ce.la50XaiCMw.png" alt="9782814501775.main.png.pagespeed.ce.la50XaiCMw.png" />S’embarquer sur l’autoroute. Partir de Paris, et ne jamais sortir de l’autoroute. Pour la beauté des paysages. Quand on descend vers le sud, quand on remonte vers l’est, comment ça se transforme, les plantes, les reliefs. On s’arrête à chaque parking, chaque péage, chaque station-service, on parle avec les gens. On leur demande de nous parler.(p7)</span></p><p style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"> </p><p style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Deux types décident de faire un reportage de sept jours sur l’autoroute A6. L’un, Verne filme et l’autre, François Bon le narrateur, écrit. . On suit les deux routards d’aires en aires, de péages en péages. Les deux compères captent tout, le banal et l’insolite, comme par exemple ce couple sur une aire de repos qui recherche une alliance balancée quelques mois plus tôt suite à une dispute mais depuis ça va mieux alors équipé d’un détecteur de métaux, le mari ne désespère pas de trouver. Il y a aussi ce type qui du fait de problèmes conjugaux se refuse à quitter l’autoroute....quelques tranches de vie comme ça qu’on n’imagine pas lorsqu’on emprunte les autoroutes et qu’on ne fait pas attention à autre chose qu’à sa route et sa destination. Et puis, François bon dont on connaît le talent pour ce type de littérature, parvient même à rendre la chose poétique :</span></p><p style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: italic; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">“la station service Fina Dijon nord a ceci de particulier qu’elle s’inscrit dans une courbe montante, qu’on l’aperçoit donc de très loin comme juste déposée par hélicoptère sur les champs très verts, le grand auvent blanc éclairé dans le plein jour et la boutique comme un intérieur offert et brillant.” (p85)</span></p><p style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">voire même parfois, à faire rire..moi en tout cas, ce passage où il interroge le type qui s’occupe de l’entretien d’une aire de repos :</span></p><p style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: italic; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">“le pénible, en fait, c’est les gazons à tondre. Je n’aime pas tondre le gazon. Je conduis la tondeuse, je roule dans un sens, je roule dans l’autre sens, et à quoi ça ressemblera toujours : un vieux tapis mité, où personne ne s’essuie les pieds. Je fais des variantes, au milieu trois fleurs, au bord quelques herbes sauvages et qui le regarde, qui me dira merci ? Si je ne tondais plus ce gazon, qui viendrait me le reprocher, et pourtant c’est le règlement, mercredi et vendredi : tondre le gazon</span><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">....(p32).</span></p><p style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"> </p><p style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">François Bon nous prouve que la littérature peut trouver matière dans le quotidien, voire même le sublimer, un peu comme il le fit quelques temps plus tard avec <a href="http://doelan.blogspirit.com/archive/2008/06/19/cr41-paysage-fer-francois-bon.html">Paysage Fer</a>. Il y a une cohérence dans son oeuvre, quelque chose de résolument moderne. Et il ne faut pas s'étonner que le même homme soit l'un des plus vibrants acteurs et défenseurs de la littérature numérique. </span></p><p style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Et à ce propos, je me souviendrai toute ma vie de <em>autoroute</em> pour avoir été ma première lecture sur liseuse (kindle). J’en reparlerai peut-être si le choeur mendie. </span></p><p style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"> </p><p style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">lecture : décembre 2011</span></p><p style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"><a href="http://publie.net/"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000099; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: underline; vertical-align: baseline;">publie.net</span></a><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"> , 168 "pages"</span></p><p style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">année de parution : 1998 (papier)</span></p><p style="text-align: justify; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;" dir="ltr"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">note : 4/5</span></p>