Last posts on intégration2024-03-29T07:15:02+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/intégration/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlMigrations : entre le zéro et l’infinitag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-04-14:33000582017-04-14T15:21:00+02:002017-04-14T15:21:00+02:00 Zéro no go Une autre cause est qu’un pays qui a du travail mais...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1530807464.jpg" target="_blank"><img id="media-223106" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3721858228.jpg" alt="migrations,frontières,limites,humanisme,respect,intégration,infini,citoyens,égoïsme,fraternité,sentimentalisme" /></a>Zéro no go</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Une autre cause est qu’un pays qui a du travail mais manque de bras, invitera des ressortissants d’un pays qui a des bras mais peu de travail. Il y a aussi des transferts de compétences spécifiques.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il y a la famine chronique. Pour cette raison de nombreux Suisses ont émigré vers les États-Unis ou l’Australie au milieu du XIXe siècle. La famine soudaine comme la guerre sont cause plutôt de déplacement de réfugiés, qui ne sont pas des émigrants. Les réfugiés souhaitent en général retourner dans leur homeland car ils y sont chez eux. Les migrants n’y retourneront qu’en vacances ou par nostalgie.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La coopération économique, scientifique et culturelle génère également des migrations. Et le dépeuplement d’un pays. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je doute qu’un pays qui s’impose zéro migration assure longtemps sa prospérité dans un monde où les échanges sont vitaux, ne serait-ce par exemple qu’au point de vue des ressources énergétiques.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En sens inverse on n’imagine pas un pays qui s’ouvre à une immigration infinie. Il doit avoir les terrains agricoles pour nourrir tout le monde, les terrains constructibles pour des logements, l’infrastructure urbaine, les moyens de santé et de formation. Sans compter qu’il doit favoriser l’intégration et l’assimilation des migrants.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les migrants sont d’abord des personnes avec une vie, une famille, une culture, un passé, une histoire. Une mémoire. On ne peut effacer cela – du moins pas dans la première génération. En tant que personne leur histoire doit être respectée.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3941095207.jpg" target="_blank"><img id="media-223107" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/470915773.jpg" alt="migrations,frontières,limites,humanisme,respect,intégration,infini,citoyens,égoïsme,fraternité,sentimentalisme" /></a>L’infini fini</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En retour les migrants doivent aussi accepter de s’adapter, de prendre la langue et les lois du pays d’accueil à leur compte. Au début ils doivent faire profil bas et s’adapter. C’est une manière de respecter leurs hôtes. En s’intégrant ils gagneront des droits.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un État doit tenir compte de tout cela et anticiper sur les conditions d’accueil avant de les recevoir. C’est sa manière de respecter les migrants. Ainsi le respect n’est pas symétrique mais il est réciproque.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On voit donc que le nombre d’arrivants est un paramètre important. Il a une limite. Ce nombre annuel idéal est défini par chaque pays selon ses besoins et ressources. Il est quelque part entre le zéro et l’infini.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le facteur humain me semble aussi important que le facteur économique. L’intégration et l’assimilation sont un processus sur la durée. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il y a un moyen de base pour faciliter l’accueil et enclencher ce processus de manière peu conflictuelle. Je le décompose en cinq point:</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><ul style="text-align: justify;"><li class="li1"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">limiter le nombre d’arrivants par année (ce nombre idéal étant à définir);</span></li><li class="li1"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">ne pas accueillir des migrants venant tous de la même culture ou religion, pour éviter autant que possible l’inévitable communautarisme dont la force grandit avec le nombre;</span></li></ul><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> <span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1755822087.jpg" target="_blank"><img id="media-223109" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4018394482.jpg" alt="migrations,frontières,limites,humanisme,respect,intégration,infini,citoyens,égoïsme,fraternité,sentimentalisme" /></a>Relais des citoyens</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Car le nombre d’identiques favorise le communautarisme, on le sait. Mais encore:</span></p><ul style="text-align: justify;"><li class="li1"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">il faut aussi poser des conditions: pas de passé criminel, apprentissage de la langue, acceptation de la culture du pays d’accueil;</span></li><li class="li1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">pouvoir proposer des conditions de vie correctes: travail logement, prestations de santé;</span></li><li class="li1"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">impliquer les citoyens dans cet accueil.</span></li></ul><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Globalement l’immigration devrait en partie être pensée en cercles concentriques. On accueille en premier des migrants venants de pays plutôt proches. Les différences culturelles seront moins grandes et plus simples à absorber.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ensuite on peut en accueillir venant de pays plus éloignés, à la culture plus différenciée. Par exemple on sait que certains rapports sociaux sont différents dans les pays d’origine chrétienne et dans ceux qui sont de culture de l’islam. Ce qui est pourtant à nuancer car certains pays musulmans, comme la Syrie, ont des points communs culturels avec les pays européens. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et cela dépend aussi des personnalités et des niveaux de formation intellectuelle des arrivants, de l’origine précise des migrants. Un ouvrier agricole du sud Soudan n’aura pas la même manière de se représenter le monde qu’un médecin de Damas.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’implication des citoyens passe par les contacts personnels avec quelques migrants. C’est un relais aux décisions politiques. L’intérêt de ce point est qu’un citoyen voit la personne avant de voir un groupe. Il parle, écoute, échange, propose des invitations, bref il tisse des liens. Et ces liens sont un très puissant facteur d’intégration, de connaissance de l’autre et de respect mutuel.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La sagesse politique devrait faire admettre que le citoyen qui accueille dispose d’un privilège d’ancienneté. C’est donc lui qui pose les normes. C’est inégalitaire mais c’est équitable et sage. On ne doit pas donner au citoyen le sentiment qu’il perd sa place, sa langue, sa culture. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3741085051.jpg" target="_blank"><img id="media-223110" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1730728844.jpg" alt="migrations,frontières,limites,humanisme,respect,intégration,infini,citoyens,égoïsme,fraternité,sentimentalisme" /></a>Fraternité</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le rapport de force sous-jacent à l’accueil doit être en faveur de celui qui accueille. Il n’y a aucune raison valable à ce que l’immigration soit une perte pour le pays d’accueil. Aucune raison. Sans quoi l’immigration n’est qu’une invasion.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De même un État doit agir en cercles concentriques: il privilégie d’abord ses citoyens, en particulier les plus pauvres, les chômeurs, les sans domicile. Faire autrement c’est prendre le risque de déclasser sa propre population au profit d’une autre qui n’a pas encore franchi les étapes de l’intégration. C’est une raison supplémentaire de mesurer le nombre de migrant qu’un pays doit accueillir, afin de traiter tous les résidents avec équité.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On ne peut pas aimer son prochain plus que soi-même, ni l’aimer par seule obligation politique. Cela génère des distorsions ou des dérapages parfois graves dans les relations. </span><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On doit comprendre et admettre que le grand nombre participe à ces tensions et à une péjoration de la situation des autochtones comme des migrants.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Traiter de l’immigration comme d’une fonction régalienne, la réfléchir, poser certaines limites, n’est pas de l’égoïsme – ou alors c’est le bon égoïsme. L’objectif est d’assurer de bonnes conditions à tous, immigrants et autochtones. C’est faciliter le respect mutuel. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le vrai humaniste n’est pas sentimental, réactif et immédiat, ni moralisateur. Il ne laisse pas de prise au chantage émotionnel. Il est raisonnable et rationnel. Il sait dire non sans se sentir coupable. Il n’obéit pas aux injonctions morales stigmatisantes. Il ne craint pas d’être mal jugé: il sait qu’à terme il agit de la meilleure manière pour lui-même et pour son hôte, pour que les deux parties se sentent reconnues et acceptées.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Si parfois le volontarisme est utile pour rapprocher les humains, pour ne pas les laisser confinés dans les modes de relations instinctifs (qui ne sont pour autant pas mauvais), la fraternité humaine, objectif ô combien désirable, ou au moins le désamorçage des méfiances et des tensions, est un processus qui se travaille sur le temps. Cela ne s’instaure dans les coeurs ni par décret ni par pression moraliste, ni par le sentimentalisme qui est parfois la marque coupable et condescendante du dominant.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Ces</span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> réflexions suivent mon <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2017/04/12/france-la-tentation-super-etatique-283340.html" target="_blank">avant-dernier billet</a></span> sur la faiblesse de l’État qui favorise les trafics d’humains (de migrants). </span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les causes des migrations sont plurielles. Il y a la pauvreté et le désir de gagner mieux sa vie dans un pays plus développé. Le désir également de changer de culture ou de philosophie de vie.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlHiérarchie, intégration et transmissiontag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-04-01:33000472017-04-01T10:51:00+02:002017-04-01T10:51:00+02:00 Réglages Ils sont de bons amateurs. Ils m’ont proposé de me joindre...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1648672643.jpg" target="_blank"><img id="media-222768" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2505581664.jpg" alt="hiérarchie,intégration,pétanque,égalité,mérite," /></a>Réglages</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ils sont de bons amateurs. Ils m’ont proposé de me joindre à eux et l’un m’a prêté trois boules pour autant de temps que je le souhaite. Une aubaine!</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les équipes sont déterminées au hasard à chaque fois. N’ayant pas joué depuis plusieurs années je dois retrouver mes marques et mes réglages, entre force, précision et régularité.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Entre eux et moi l’approche n’est pas égalitaire. Le terrain où nous jouons est un lieu que je n’ai pas encore investi alors qu’eux y pratiquent une activité organisée depuis des années. Ils ont à la fois une antériorité et l’ascendant de leur qualité de jeu. Cela suffit à établir une première hiérarchie.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je reste donc en léger retrait car, pour ces deux raisons, je leur donne une priorité d’avis et de compétence sur moi. Je leur laisse la main par principe. Reconnaître cette hiérarchie et m’y adapter me paraît être une condition de mon intégration dans ce groupe. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce retrait me permet d’observer leur jeu, de tester le terrain, d’apprendre et de progresser. Et d’essayer de ne pas mettre mon équipe <em>Fanny </em>(perdre sans marquer un seul point). Passé les premières parties où je n’ai pas brillé, je commence à améliorer mes réglages. Je deviens dès lors plus qu’un apprenti pour eux: un partenaire. Ils se mettent à compter sur moi!</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’ai dépassé le stade de l’apprenti à qui l’on pardonne les erreurs de début. Ils deviennent plus exigeants. Je ne m’appuie plus sur eux pour que notre équipe marque des points: j’en marque aussi. Ils l’attendent de moi. Et plus j’en marque plus ils me suggèrent d’éléments pour progresser.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2969161567.jpg" target="_blank"><img id="media-222769" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3777024857.jpg" alt="hiérarchie,intégration,pétanque,égalité,mérite," /></a>Mérite</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’ai maintenant une place dans ce groupe par mon mérite personnel. Je ne suis certes pas du niveau pour concourir avec des pros mais je me débrouille. Je deviens un partenaire sur qui l’on compte et j’endosse d’être à mon tour un appui.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pourquoi en parler? Parce que cela illustre à mon sens un aspect important des relations humaines, qui devrait être évident mais ne l’est pas pour tout le monde.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans un groupe le <em>« bleu »</em> reste humble. Il observe, écoute, essaye. Il n’est pas encore <em>à la maison</em>. Il accepte une sorte de hiérarchie entre lui et les autres joueurs, hiérarchie établie de fait par leur antériorité et leurs compétences. Le bleu est sur leur territoire.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cela fait partie de ce que j’ai déjà nommé ailleurs l’<em>apprivoisement</em>. Au début nous sommes des étrangers avec des niveaux différents. Peu à peu le nouveau s’intègre par son mérite personnel. On ne joue pas ensemble parce qu’il serait bien de s’ouvrir à l’autre mais parce qu’ils ont besoin d’un joueur et attendent de celui-ci des compétences et des performances. Ici rien n’est acquis par principe, tout se gagne. Appartenir à un groupe dans ces conditions, c’est plus qu’un droit: c’est <em>créer un lien.</em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Voyant le bleu progresser, les autres lui font de plus en plus confiance. Il lui suggèrent des éléments techniques relatifs au terrain ou à la manière de jouer. Ainsi la hiérarchie s’atténue par la transmission. Ils lui donnent l’opportunité d’être leur égal. Ils le tirent vers le haut. À lui de s’en montrer digne par son propre mérite.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les belles journées de mars ont fait sortir un groupe de joueurs de pétanque pas loin de chez moi. Je suis moi-même un joueur très moyen mais j’aime ce sport. Je me suis approché d’eux pour les regarder.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Pierre Chanuthttp://pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com/about.htmlCREALYS intégré à PULSALYS.tag:pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com,2015-06-08:30490442015-06-08T09:18:00+02:002015-06-08T09:18:00+02:00 CREALYS était ce que l'on appelle un incubateur d'entreprises innovantes...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;"><a title="Crealys" href="http://www.crealys.com/" target="_blank" rel="noopener">CREALYS</a> était ce que l'on appelle un incubateur d'entreprises innovantes situé en région Rhône-Alpes, créé en 1999. L’objectif de l’incubateur est de favoriser à la fois la valorisation des technologies développées par un éco-système universitaire et entrepreneurial de la région, mais également de favoriser le dynamisme économique local et national, par la création d’entreprises innovantes. Depuis le 6 mai 2015, <a href="http://www.crealys.com/crealys-a-ete-integre-a-pulsalys/" target="_blank" rel="noopener">CREALYS</a> est intégré à <a title="Pulsalys" href="http://www.pulsalys.fr/" target="_blank" rel="noopener">PULSALYS</a> occasion pour nous de <a title="Pulsalys" href="http://pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com/archive/2014/09/index.html" target="_blank" rel="noopener">revenir sur ce nom</a> créé par <a href="https://www.nymeo.com">NYMEO.</a> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;"><a title="Pulsalys" href="http://pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com/archive/2014/09/index.html">http://pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com/archive/2014/09/index.html</a> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.crealys.com/crealys-a-ete-integre-a-pulsalys/" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-869183" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com/media/02/00/2109049807.jpg" alt="crealys.jpg" /></a></p><p> </p><p> </p><p><span style="color: #65696e; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;"> </span></p>
Mireille Vallettehttp://islamismeensuisse.blogspirit.com/about.htmlPour Kacem El-Ghazzali, la Suisse fait de l’intégration à l’enverstag:islamismeensuisse.blogspirit.com,2014-03-12:33177782014-03-12T08:54:23+01:002014-03-12T08:54:23+01:00 La Suisse comme pays de refuge était-elle un...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-165828" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://islamismeensuisse.blogspirit.com/media/00/00/3275166209.jpg" alt="El-Ghazzali, intégration, droits humains" /></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><br /></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">La Suisse comme pays de refuge était-elle un choix? </span></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Oui, c’était un choix, car il y a moins d’islamistes que dans d’autres pays. J’étais attiré par son atmosphère de paix. Mes convictions ne pouvaient pas me conduire en France, en Belgique ou en Angleterre, le mouvement d’islamisation est trop fort. Quand je suis arrivé ici, ce n’était pas exactement ce que j’imaginais, il y a aussi une hausse de l’islamisme dans ce pays et c’est la plus grande menace à l’intégration. </span></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Que pensez-vous de notre mode d’intégration?</span></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">J’ai été invité à parler de ce sujet. Je leur ai dit : Vous voulez que je parle allemand? Ce n’est pas ça l’intégration. Je suis dans un nouveau pays : enseignez-moi la constitution, les lois, dites-moi que je dois les respecter. Dites que ces lois sont pour tout le monde, contre personne, pour vivre en paix. On ne m’a jamais proposé un atelier pour me faire comprendre ce qu’est la Suisse. Le leitmotiv, c’est « parle allemand, trouve un job et tu seras intégré ». </span></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Pourtant, ça paraît logique?</span></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Le gouvernement gaspille des millions et des millions pour faire de l’intégration à l’envers! Et le plus grand problème, ce ne sont pas les extrémistes, ce sont les Suisse qui disent aux musulmans: c’est votre culture, vous pouvez la conserver. Intégrer, est-ce renoncer à ses propres valeurs pour faire place à d’autres, par exemple autoriser le niqab ? Ou laisser porter le foulard à l’école par des fillettes ? Comment peut-on dire au 21e siècle que c’est leur culture? Où sont la beauté morale, les droits de l’homme, les valeurs universelles ? Acceptez-vous qu’une petite fille, une femme, un apostat soient tués ou maltraités juste parce que c’est leur culture ? Si vous acceptez ça, vous êtes vraiment malades ! Il y a un clash de civilisation aujourd’hui entre un monde qui évolue et une culture qui refuse la modernité. Une raison pour laquelle l’intégration et le multiculturalisme ont échoué, c’est qu’on a renoncé aux droits humains. Il existe des gens stupides, des politiciens qui ne disent pas : « Ça, c’est interdit ! Pas parce qu’on déteste votre culture, non, simplement parce que les droits humains s’appliquent à tous. »</span></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Et aujourd’hui, comment vous sentez-vous en Suisse?</span></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">J’aime beaucoup. Pour moi, la Suisse est davantage qu’un pays. Elle vient en aide à toute personne qui vit des jours difficiles. La Suisse est une grande opportunité et je ne parle pas seulement de l’aspect matériel. J’aimerais rendre quelque chose à ce pays. Je dois défendre la liberté, les droits humains, je dois partager mon expérience, parler au nom de ceux qui ne peuvent pas. J’ai un vaste réseau. J’ai des contacts avec des politiciens de toutes tendances. Je suis allé devant l’ONU, au Conseil des droits humains. J’ai l’attention des médias et je peux m’y exprimer. Il y a en Suisse alémanique un débat plus ouvert qu’en Suisse romande, me semble-t-il. </span></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Au Maroc, comment en êtes-vous venu à quitter l’islam?</span></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Je n’ai jamais cru en Dieu. Et je n’arrivais pas à apprendre le Coran par cœur. Je me souviens qu’un jour, enfant, j’ai prié: «Dieu, aide-moi à mémoriser ces versets, je n’y arrive pas!» Rien ne s’est passé. Alors, j’ai lancé ce livre contre le mur! C’était la preuve que Dieu n’existait pas. Plus tard, je me suis exprimé sur des blogs où je me déclarais athée et en faveur des droits humains. Les problèmes ont commencé.</span></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">En Suisse, croyez-vous que la majorité des groupes musulmans sont «modérés»?</span></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Modérés ou extrémistes, ça ne m’intéresse pas. Ma motivation, ce n’est pas de combattre l’islam ou les musulmans, je ne veux pas les convertir à quoi que ce soit. Ce qui m’intéresse, c’est ce que je vois, ce qui est issu de cette religion. J’affirme le droit de choisir, le droit de croire ce qu’on veut. Mais je pense que les musulmans ici seraient plutôt pacifiques s’il n’y avait pas des extrémistes qui sont autorisés à parler, à s’organiser, comme le Conseil central islamique suisse de Nicolas Blancho. Ce CCIS est très dangereux, il veut créer une société séparée. Il a d’ailleurs ouvert la première garderie islamiste ici, à Zurich. Sur <a href="https://www.facebook.com/KacemOfficialPage">ma page facebook</a>, beaucoup de musulmans de Suisse m’écrivent des messages plein de colère. Pour eux, l’Occident est toujours un ennemi. Ils expriment une terrible haine, de la violence, vous ne pouvez pas imaginer! </span></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Vous vous battez contre la charia, pourquoi? </span></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">S’il n’y avait pas de problème avec la charia, vous ne seriez pas en train de m’interviewer. Elle est inconciliable avec les droits humains. Or, il y a des voix qui demandent à l’appliquer, et plus encore à l’établir partout. C’est un totalitarisme. Une des raisons pour lesquelles je ne cesse de soulever ce problème, c’est qu’il y a une grande crainte en Occident d’être traité d’islamophobe si on le fait. La plus grande plaisanterie, le plus grand mensonge de notre temps, c’est l’islamophobie! Toutes les organisations internationales sont islamophobes, puisqu’elles sont opposées à la violation des droits humains. Pour en revenir à l’intégration, on a commencé à intégrer sans contester ouvertement la charia... Allons-nous gagner la guerre contre cet obscurantisme, car c’est une guerre? Eh bien, tant que nous en serons là, je ne suis pas optimiste.</span></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Que pensez-vous du voile?</span></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Il y a quelque temps, deux fillettes ont été autorisées à porter le voile dans une école de Saint-Gall. Si quelqu’un avait une relation sexuelle avec une jeune fille de moins de 15 ans, ce serait considéré comme de la pédophilie, non? Or, en faisant porter le voile à une petite fille de 7,8 ou même 14 ans, elle est désignée comme un objet sexuel, pas comme un enfant. Si un père refuse que sa fille montre ses cheveux, son corps, cela signifie qu’il considère qu’elle pourrait être un objet pour la sexualité, susciter le désir. Elle n’est pas considérée comme une innocente petite fille.</span></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">L’Europe va-t-elle se sortir de ce mouvement d’islamisation?</span></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Je ne sais pas. J’étais attiré par l’Europe durant mes études au Maroc. L’Europe que je voyais, c’était celle de la philosophie, des Lumières, de l’art, l’Europe qui a combattu contre l’Eglise. Quand je suis arrivé ici, j’ai trouvé l’Europe de la mode et de la consommation. Je crains pour son héritage, sa culture, elle ne les défend plus tellement… Comme à propos de l’islam qui est un des plus grands problèmes. Je commence à perdre espoir. Peut-être qu’un jour, j’irai vivre au Maroc… et vous aussi. Parce qu’il y a là-bas de nombreuses voix qui s’élèvent contre tout cela, des critiques qui ne sont pas acceptées ici.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Plein d’énergie et de projets, Kacem se plonge dans un apprentissage intensif de <a href="http://islamismeensuisse.blogspirit.com/media/02/00/2968584592.jpg" target="_blank"><img id="media-165831" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://islamismeensuisse.blogspirit.com/media/01/01/3688483575.jpg" alt="el-ghazzali,intégration,droits humains" /></a>l’allemand (il a fait ses études en arabe et en anglais) afin de rejoindre l’université. La philosophie et les sciences politiques l’attirent. Il a écrit une autobiographie en arabe qui connaît un grand succès, notamment en Egypte, qui est traduite actuellement en anglais et en allemand. Il écrit un deuxième livre.</span></p><p><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Kacem El-Ghazzali, qui a obtenu le statut de réfugié, est à Zurich depuis trois ans. Très tôt engagé dans la défense des droits humains, affirmant son athéisme, il a été obligé après des mauvais traitements et de multiples menaces, de quitter le Maroc. Il poursuit son combat humaniste, notamment au sein de l’ONU comme représentant de <a href="http://iheu.org/">l’Union Internationale Humaniste et Éthique</a> qui rassemble quelque 5 millions de membres. Il a lancé une pétition demandant <a href="http://atheistica.com/2012/02/14/an-appeal-to-ban-sharia-law/">à l’ONU d’interdire la charia</a> au nom de la Déclaration des droits de l’homme.</span></p>
Goseinhttp://semanticien.blogspirit.com/about.htmlChanger la réalitétag:semanticien.blogspirit.com,2014-02-08:29938662014-02-08T11:47:55+01:002014-02-08T11:47:55+01:00 C’est démontré une fois de plus, la gauche est incapable de changer la...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">C’est démontré une fois de plus, la gauche est incapable de changer la réalité et, comme toujours, comme au pire moment de l’histoire communiste, elle décide alors qu’il faut changer l’homme.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">L’intégration est un échec, c’est la faute des Français ces fameux « sous-chiens » qui entravent la réussite des immigrés et de leurs descendants.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Que faire se disent alors les socialistes et leurs alliés de la droite, sinon les culpabiliser ces Français afin que plein de remords pour leurs « exactions » passées ils acceptent d’être mis de coté et de faire de la place aux populations extra européennes nécessairement plus dociles, taillables et corvéables à merci ?</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Discrimination positive voilà la solution ! La méthode est éprouvée en Amérique parait il !</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Les Français de souche Européenne ne sont pas de la bonne ascendance qu’on se le dise.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Ce pouvoir et ce gouvernement indignes pour lequel 51 % de Français inconscients ou complices ont voté est en train d’enterrer le modèle républicain d’intégration au profit d’un modèle « multiculturaliste » : « Il ne doit plus y avoir de confusion entre intégration et immigration » est il écrit sur la « feuille de route » du Haut conseil à l’intégration.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Plus clairement dit, il s’agit de faire en sorte que les droits des migrants soient supérieurs à ceux des autochtones et leurs besoins prioritaires. Les derniers n’ayant que des devoirs et des moyens. C’en est fini de la préférence nationale, ç’en est fini de l’identité culturelle Française !</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Il faut rééduquer les Français, leur inculquer la nouvelle pensée multiculturaliste, les « bonnes » pratiques universalistes et mondialistes, bref déconstruire et changer les attitudes et les comportements du peuple en changeant sa culture, en niant son identité, en rejetant ses représentations du monde jugées racistes et discriminatoires.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Peuple de France veux tu vraiment disparaître ? Veux-tu vraiment renoncer à ton identité, à tes valeurs, à ton histoire au profit d’un A VENIR au sein duquel TU n’existeras plus ?</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"> NO FUTUR pour toi !</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Si tu ne veux pas cela LIBÈRE TOI et vite !</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Francis NERI </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">08 02 14</span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlLe rapport qui tombe à pictag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2013-12-14:29879842013-12-14T23:35:00+01:002013-12-14T23:35:00+01:00 J'écoute les uns et les autres, je lis les rapports et les...
<p class="MsoNormal"> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-773535" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/01/4167126390.jpg" alt="Holl-Ayrault.jpg" width="124" height="69" />J'écoute les uns et les autres, je lis les rapports et les commentaires, j’essaie de faire la part des choses, et je ne parviens pas à dépasser ce constat : <em>convaincu qu'il ne gardera le pouvoir que si le FN empêche l'UMP de le lui ravir, le PS fait tout pour faire monter le score de Marine Le Pen</em>. Le chiffon rouge du vote des étrangers aux municipales, que la gauche agite depuis 1981, ne suffisait plus. Il y a désormais cet ahurissant rapport sur l'intégration commandé et publié par le Premier ministre, dernier avatar de ce calcul électoral provocateur et peu glorieux. Juste trois mois avant des municipales qui seront souvent arbitrées par le FN !</span></p>
phalexandrehttp://blogdewellin.blogspirit.com/about.htmlHalma (Wellin) : conférence (24/06/2013) - ”Enfants en difficulté d’apprentissage, comment les aider concrètement?”tag:blogdewellin.blogspirit.com,2013-06-18:32323112013-06-18T07:00:00+02:002013-06-18T07:00:00+02:00 Cliquez sur l'affiche pour l'agrandir Entrée gratuite,...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small; background-color: #ffff00; color: #000000;"><strong>Cliquez sur l'affiche pour l'agrandir</strong></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/1176397576.jpg" target="_blank"><img id="media-109406" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/1470634860.jpg" alt="affiche plan dys.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium; color: #0000ff;"><strong><span style="color: #000000;">Entrée gratuite, réservation souhaitée :</span> <span style="background-color: #ffffff;" lang="EN-US"><a href="mailto:demande@espacechrysalide.eu" target="_blank"><span style="color: #0000ff; background-color: #ffffff;" lang="FR-BE">demande@espacechrysalide.eu</span></a></span>, <span style="color: #000000;">0475/36.35.29</span></strong></span><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium; color: #0000ff;"><strong><span style="color: #000000;">Le site internet :</span> <a href="http://espacechrysalide.eu/" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">http://espacechrysalide.eu/</span></a></strong></span></p>
Herve BOMMELAERhttp://hervebommelaer.blogspirit.com/about.htmlRéseauter pour réussir son intégration (2)tag:hervebommelaer.blogspirit.com,2013-03-17:29531932013-03-17T22:11:02+01:002013-03-17T22:11:02+01:00 Pour réussir son intégration dans une nouvelle entreprise, il...
<p class="Textecourant" style="margin: 6pt 0cm;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt;"><img id="media-723212" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://hervebommelaer.blogspirit.com/media/00/00/2210731258.jpg" alt="Copains.jpg" />Pour réussir son intégration</span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt;"><span> </span>dans une nouvelle entreprise, il faut concilier deux éléments : les compétences et la création d’un réseau à l’interne. </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt;">Vos qualités relationnelles sont capitales durant ces premiers mois d’observation. On vous jugera autant sur vos actes concrets que sur votre capacité à écouter, à observer et à comprendre. C’est à vous de décoder la culture et les <em>us</em> et coutumes de votre nouvelle tribu. Pour cela, faites preuve d’humilité – mais pas de timidité – et jouez bien le jeu de l’équipe au lieu de commencer à aller dribbler tout seul devant le but adverse. Cette règle s’avère importante aussi pour les managers qui prennent leur poste et sont appelés à gérer une équipe. Ils doivent éviter d’appliquer le <em>mushroom management</em>, qui consiste à considérer ses collaborateurs comme des champignons en :</span></p><p class="LP" style="margin: 6pt 0cm 6pt 36pt; text-indent: -18pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-family: Symbol; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol;"><span>·<span style="font: 7pt/normal 'Times New Roman'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt;">les laissant dans l’ombre ;</span></p><p class="LP" style="margin: 6pt 0cm 6pt 36pt; text-indent: -18pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-family: Symbol; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol;"><span>·<span style="font: 7pt/normal 'Times New Roman'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt;">les nourrissant de moisissures ;</span></p><p class="LP" style="margin: 6pt 0cm 6pt 36pt; text-indent: -18pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-family: Symbol; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol;"><span>·<span style="font: 7pt/normal 'Times New Roman'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt;">leur coupant la tête dès qu’ils grandissent trop vite ;</span></p><p class="LP" style="margin: 6pt 0cm 6pt 36pt; text-indent: -18pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-family: Symbol; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol;"><span>·<span style="font: 7pt/normal 'Times New Roman'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt;">les éliminant dès qu’ils deviennent envahissants.</span></p><p class="Textecourant" style="margin: 6pt 0cm;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt;">Le Réseau en interne consiste à créer des partenariats professionnels au sein de votre nouvelle entreprise. Ces alliances positives concernent tout le monde : il s’agit non seulement de se rapprocher de ses supérieurs hiérarchiques et de ses pairs, mais aussi de tout le personnel de la société : collaborateurs, hôtesses, assistantes, responsables administratifs, etc.</span></p><p class="Textecourant" style="margin: 6pt 0cm;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt;">Ces alliances positives et tacites vont faciliter votre travail et accroître votre efficacité. Mais ces liens se tissent jour après jour et ne fonctionnent que si l’on est prêt à donner avant de recevoir.</span></p><p> </p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlMosquée dans Montpelliertag:bar-zing.blogspirit.com,2012-10-05:29288592012-10-05T14:41:00+02:002012-10-05T14:41:00+02:00 Aujourd'hui ENTREE LIBRE
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Aujourd'hui</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong style="font-size: xx-large;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">ENTREE LIBRE</span></strong></p><p style="text-align: center;"> <img id="media-693942" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/1194069571.jpg" alt="Islam,Mosquée,Montpellier,Islam,religion islamique,intégration," /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></strong></span></p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlL'irruption de la religion ...tag:bar-zing.blogspirit.com,2012-04-27:28910422012-04-27T14:23:53+02:002012-04-27T14:23:53+02:00 ... complique le débat politique
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">... complique le débat politique</span></strong></p><p style="text-align: center;"> <img id="media-664527" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/01/1063213990.jpg" alt="religion,politique,élection présidentielle 2012,campagne électorale" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></strong></p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlCitoyens ou étrangers ?tag:www.malikasorel.fr,2012-04-03:28643372012-04-03T23:16:00+02:002012-04-03T23:16:00+02:00 J’ai participé ce soir à un chat sur ARTE à propos d’un documentaire sur...
<p>J’ai participé ce soir à un <em><a href="http://www.arte.tv/fr/Citoyen-ou-etranger-/6548374.html" target="_blank">chat</a></em> sur ARTE à propos d’un documentaire sur les questions de l’immigration-intégration. Le documentaire peut être visionné sur <a href="http://videos.arte.tv/fr/videos/citoyen_ou_etranger_-6562318.html" target="_blank">arte.tv</a>.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.html« Répliques » d’Alain Finkielkrauttag:www.malikasorel.fr,2012-01-21:25349912012-01-21T10:00:00+01:002012-01-21T10:00:00+01:00 Samedi 21 janvier, de 9h00 à 10h00, j’ai participé à l'émission Répliques...
<p>Samedi 21 janvier, de 9h00 à 10h00, j’ai participé à l'émission <a href="http://www.franceculture.fr/emission-repliques-les-defis-de-l-integration-2012-01-21" target="_blank" rel="noopener">Répliques d’Alain Finkielkraut</a> sur France Culture.</p><p>Le thème de l’émission était « Les défis de l'intégration ». J’ai débattu avec Michel Wieviorka. Vous pouvez la réécouter ci-dessous.</p><p><audio preload="auto" controls="controls"><source src="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13397-21.01.2012-ITEMA_20338826-0.mp3" type="audio/mpeg" />Votre navigateur ne supporte pas l'élément "audio".</audio></p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlL’inacceptable ingérence américainetag:www.malikasorel.fr,2011-07-21:23782902011-07-21T11:24:00+02:002011-07-21T11:24:00+02:00 Extrait du Langage de vérité : « Wikileaks a publié un...
<p>Extrait du <em>Langage de vérité </em>: </p><p>« Wikileaks a publié un câble diplomatique intitulé “Minority Engagement Strategy” qui émane de Charles Hammerman Rivkin, l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique en France, nommé par le président Barack Obama le 1<sup>er</sup> juin 2009 rendant compte de ses activités :</p><p>“<em>[…] l’ambassade de Paris a créé une stratégie d’engagement pour les minorités qui englobe, entre autres groupes, les populations musulmanes françaises et répond aux objectifs du REFTEL A […] Nous focaliserons notre discours sur le problème des discriminations. Lorsque nous nous exprimerons en public sur la communauté des démocraties, nous mettrons en avant, parmi les qualités de la démocratie, le droit d’être différent, la protection des droits des minorités, la valeur de l’égalité des chances, et l’importance d’une représentation politique fidèle […]</em></p><p><em>De plus, nous continuerons et renforcerons notre travail avec les musées français et les enseignants pour réformer le programme d’histoire enseigné dans les écoles françaises, pour qu’ils prennent en compte le rôle et les perspectives des minorités dans l’histoire de France […]</em></p><p><em>Lorsque nous enverrons des dirigeants français aux États-Unis, nous inclurons, aussi souvent que possible, une partie de leur voyage qui se focalisera sur l’égalité des chances. […]</em></p><p><em>Lancer une campagne de sensibilisation agressive vers les jeunes : nous continuerons nos efforts de sensibilisation des jeunes pour communiquer sur nos valeurs partagées avec les jeunes Français de tous milieux socio-culturels. […]</em></p><p><em>En pesant fortement sur les médias, nous voulons gagner la confiance et améliorer notre compréhension des jeunes de différentes origines. […]</em></p><p><em>Pour atteindre ces objectifs, nous nous baserons sur les programmes extensifs de diplomatie publique déjà en place, et développerons des moyens supplémentaires pour influencer la jeunesse française, utilisant de nouveaux médias, des partenariats d’entreprises, compétitions nationales, événements ciblés de sensibilisation, et spécialement avec des invités américains […]</em></p><p><em>En s’appuyant sur notre travail avec les deux sites Web de premier plan axés vers les jeunes musulmans de langue française – oumma.fr et saphirnews.com –, nous soutiendrons, formerons et nous investirons dans des médias et des militants politiques qui partagent nos valeurs […]</em></p><p><em>De plus, nous suivrons attentivement les mesures abstraites de succès : un sens d’intégration, par exemple, parmi les jeunes minorités françaises, et un espoir grandissant qu’eux aussi peuvent représenter leur pays chez eux et à l’étranger, et même un jour arriver au sommet de la vie publique française en tant que président de la République […]</em>” »</p><p>Voici ce que <a href="http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/07/20/01016-20110720ARTFIG00504-la-statistique-ethnique-revient-a-la-charge.php" target="_blank">le Figaro</a> publie aujourd’hui : « <em>Chassez la statistique ethnique, elle revient au galop. Dix élus de banlieue d’origine maghrébine viennent de rentrer des États-Unis convaincus qu’il faut relancer le débat sur ce mode de recensement des populations encore proscrit en France. Ils annoncent qu’ils s’y emploieront dès septembre, alors que toutes les tentatives, plus ou moins soutenues par les autorités, se sont heurtées jusqu’à présent à un obstacle légal, constitutionnel et culturel […] <strong>Conviés huit jours à Washington par l’ambassade des États-Unis à Paris</strong>, tous sont revenus conquis par le système américain […]</em> »</p><p>Les statistiques ethniques sont dangereuses pour notre pays. J’avais développé ce point lors de mon audition par la commission Veil sur le Préambule de la Constitution. Nous ne possédons pas la même histoire que le peuple américain. Barack Obama lui-même avait rendu responsable de bien des maux la fracture raciale inscrite dans le marbre du fait de cette catégorisation de la population. <br /> <br /> Le peuple américain tolérerait-il une telle ingérence dans sa politique intérieure ? Non, et c’est bien normal, compréhensible et respectable. Pourquoi acceptons-nous cette ingérence ? Notez le caractère incroyablement insolent de l’entreprise : on agit de manière décomplexée, au vu et au su de tous. Jamais le Général de Gaulle ne l’aurait toléré ! Quand notre gouvernement ou notre Président de la République signifieront-ils aux Américains qu’ils doivent cesser leur ingérence dans la politique intérieure française ? Quand nos parlementaires prendront-ils position et agiront-ils pour que notre pays cesse de constituer une zone d’intervention pour une puissance étrangère, fût-elle “amie” ?</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlBFM et LCItag:www.malikasorel.fr,2011-06-02:23631842011-06-02T14:14:00+02:002011-06-02T14:14:00+02:00 Mardi était une journée médias, avec deux entretiens pour des revues dont je...
<p>Mardi était une journée médias, avec deux entretiens pour des revues dont je vous reparlerai au moment de leur parution, et deux émissions.</p><p>J’ai participé au 12-15 de BFM, diffusé simultanément sur BFM Radio et sur la chaîne de télévision BFM Business. L’émission d’Hedwige Chevrillon était présentée par la journaliste Caroline Brun. Vous ne pouvez pas savoir le bien que ça fait d’être interviewée par de vrais journalistes qui sont là pour amener à la réflexion et au débat, et qui ne sont pas, comme trop de leurs confrères, des intégristes de la pensée unique tentant de faire trébucher tous ceux qui n’appartiennent pas à leur secte. Vous pouvez écouter l’émission ci-dessous :</p><p><audio preload="auto" controls="controls"><source src="http://podcast.bfmradio.fr/channel6/20110531_int1215_5.mp3" type="audio/mpeg" />Votre navigateur ne supporte pas l'élément "audio".</audio></p><p>En fin d’après-midi, j’étais invitée par Michel Field à réagir, sur LCI, au vote par l’Assemblée Nationale d’une résolution sur la laïcité. J’y ai rappelé, entre autres, que <strong>dès mars 2010</strong>, le Haut Conseil à l’Intégration avait, dans un avis sur la laïcité remis au Premier ministre et au Président de la République, demandé aux pouvoirs publics de se saisir sans tarder de ce sujet.</p><p>Oui, la situation est très grave, et elle empire de jour en jour sur le terrain, car une partie des populations de l’immigration se révèle dans l’incapacité de respecter un certain nombre de règles et de lois qui existaient bien avant son arrivée en France. Voilà comment l’accueil de populations pour cause de pauvreté s’est finalement mué, en raison du refus d’un grand nombre d’hommes et femmes politiques de faire respecter la République, en exigences de renoncement à des éléments centraux de l’identité française. La laïcité est un important facilitateur de cohabitation. Les personnes d’origine étrangère qui s’attaquent à la laïcité ne connaissent pas grand-chose à l’histoire culturelle et politique du peuple français. Elles ne savent donc pas que se dresser contre la laïcité produit un effet dévastateur.</p><p>Le peuple français possède sa propre identité. Le comparer au peuple américain sur cette question de la laïcité n’a aucun sens. Les Américains ne possèdent pas la même notion de vivre-ensemble. Le séparatisme est poussé à l’extrême sur leur propre sol. Les sourires sont de façade dans la vie publique, mais sitôt quitté l’espace public, les gens ne se mélangent quasiment jamais. Barack Obama a lui-même fustigé ce séparatisme et ce qu’il appelle l’impasse raciale.</p><p>Il vous faut également savoir que dans nos ministères se trouvent certaines personnalités très catholiques qui, pour certaines, n’ont toujours pas compris que la laïcité protégeait aussi les catholiques. Aujourd’hui, ces hommes et ces femmes parfois très influents empêchent d’agir au service de la laïcité et participent de ce fait à mettre le peuple français en danger.</p><p>Dans une réunion à laquelle je participais, il était question d’une grande entreprise du secteur des hautes technologies qui avait très vraisemblablement renoncé à promouvoir une femme au motif que certains hommes refusaient d’être dirigés par une femme. Des inspecteurs du travail signalaient que des petites entreprises, à effectif entièrement masculin, disaient ouvertement qu’elles ne recrutaient pas les femmes. J’aimerais bien que les signataires de la <a href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/25/97001-20110525FILWWW00556-sexisme-carla-bruni-signe-la-petition.php" target="_blank" rel="noopener">pétition sur le sexisme</a> s’occupent des graves problèmes qui se posent de plus en plus à notre société, et qui menacent tous les acquis que les femmes n’ont obtenus qu’après plusieurs siècles de combats et de souffrances !</p><p>Voici des exemples de recommandations qui avaient été émises par le HCI en mars 2010 et qui, toutes, correspondent à des problèmes qui tendent à s’accroître sur le terrain :</p><p><em><img src="http://www.malikasorel.fr/images/style/ombre/puce4.gif" alt="-" /> Faire respecter le principe de laïcité à tous les collaborateurs occasionnels du service public, (ce qui est déjà le cas des jurés d’assises, et les membres de jury de concours des fonctions publiques, mais pas, par exemple, des accompagnateurs scolaires des écoles, collèges et lycées publics) ; </em></p><p><em><img src="http://www.malikasorel.fr/images/style/ombre/puce4.gif" alt="-" /> Interdire des signes ou tenues ostensibles religieux, à l’occasion des cérémonies de remise des ampliations de décrets de naturalisation en préfecture ou en mairie, à l’exception des autorités religieuses ; </em></p><p><em>Le Haut Conseil à l’intégration, dans son avis de 2007 sur la charte de la laïcité dans les services publics, avait repris à son compte les remarques des représentants des administrations préfectorales, de la Justice et de l’Éducation nationale principalement, qui, face à des manifestations caractérisées de prosélytisme, avaient fait part de leurs doutes juridiques et des difficultés rencontrées dans l’organisation des services et des cérémonies hautement symboliques d’accès à la citoyenneté française. </em></p><p><em><img src="http://www.malikasorel.fr/images/style/ombre/puce4.gif" alt="-" /> Prohiber tous signes et tenues religieux au sein des assemblées délibérantes des collectivités publiques. Si les élus jouissent d’une pleine liberté d’expression au sein de ces assemblées, le Haut Conseil propose, qu’en tant que représentants de l’ensemble des citoyens, ils n’y manifestent pas de manière visible leur appartenance. </em></p><p><em><img src="http://www.malikasorel.fr/images/style/ombre/puce4.gif" alt="-" /> Développer à l’école une pédagogie de la laïcité. L’école est le lieu privilégié des apprentissages des valeurs républicaines en général, et de la laïcité en particulier. Or, il apparaît que les personnels d’éducation et les enseignements sont de plus en plus souvent l’objet de contestations de nature religieuse. Le Haut Conseil à I’intégration demande que la laïcité soit enseignée comme valeur citoyenne fondamentale mais aussi que les personnels soient formés pour assurer un enseignement et un encadrement scolaire laïque. Cela les aiderait à répondre aux mises en cause des contenus d’enseignement. </em></p><p><em><img src="http://www.malikasorel.fr/images/style/ombre/puce4.gif" alt="-" /> Inviter les autorités universitaires à compléter leur règlement intérieur afin que, pendant les cours :</em></p><ul style="margin-left: 20px;"><li><em>soit renforcée la liberté de l’enseignement et de la recherche en les soustrayant à toute tentative de contrôle ou de main mise par des pressions religieuses ;</em></li><li><em>soit interdit le prosélytisme manifeste ;</em></li><li><em>et que soient préservés la mixité et le respect de l’égalité hommes / femmes.</em></li></ul><p><em><img src="http://www.malikasorel.fr/images/style/ombre/puce4.gif" alt="-" /> Affirmer l’impossibilité de choix du médecin dans les services hospitaliers d’urgence. Face au principe général de liberté de choix du médecin, certaines circonstances, et tout particulièrement l’urgence, imposent la limitation de ce principe au nom du bon fonctionnement du service public. </em></p><p><em><img src="http://www.malikasorel.fr/images/style/ombre/puce4.gif" alt="-" /> Inviter les maires à faire respecter la liberté de circulation sur le domaine public. À cet effet, le Haut Conseil rappelle aux maires qu’ils disposent d’un pouvoir d’autorisation, voire d’interdiction, en ce qui concerne les manifestations religieuses susceptibles de se dérouler sur la voie publique, pour des motifs d’ordre public (sécurité, tranquillité, salubrité et dignité humaine). </em></p><p><em><img src="http://www.malikasorel.fr/images/style/ombre/puce4.gif" alt="-" /> Insérer dans le code du travail un article pour que les entreprises puissent intégrer dans leur règlement intérieur des dispositions relatives aux tenues vestimentaires et au port de signes religieux pour des impératifs tenant à la sécurité, au contact avec la clientèle ou à la paix sociale interne”. Le Haut Conseil reprend cette proposition du rapport du 11 décembre 2003 de la Commission de réflexion sur l’application du principe de laïcité dans la République présidée par M. Bernard Stasi.</em></p><p><em><img src="http://www.malikasorel.fr/images/style/ombre/puce4.gif" alt="-" /> Faire du 9 décembre, date anniversaire de la loi de séparation des Églises et de l’État, la journée nationale de la laïcité.</em></p><p>Cette dernière recommandation du HCI va probablement bientôt devenir effective, puisque le Sénat vient de voter une proposition de résolution en ce sens. Il appartiendra à chaque Français de faire vivre cette date du 9 décembre dans notre calendrier en participant à en faire un moment de fête et de partage avec nos concitoyens.</p><p><span style="text-decoration: underline;">Dépêche AFP, 1<sup>er</sup> juin 2011</span></p><p>« <em>Le Sénat a voté dans la nuit de mercredi à jeudi une proposition de résolution UMP-PS visant à instituer une journée nationale de la laïcité le 9 décembre, date anniversaire de la loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État.</em></p><p><em>La proposition, qui exprime un vœu mais n’a pas force de loi, a été adoptée par 183 voix contre 26, quelques heures seulement après le vote par l’Assemblée nationale d’une résolution sur la laïcité mais qui, elle, n’a recueilli que les seules voix de l’UMP.<br />“La laïcité n’a pas à être débattue : elle se vit, comme principe fondateur de la République. D’où notre proposition d’une journée pour en faire la pédagogie”, a déclaré Claude Domeizel (PS) co-auteur du texte avec Sophie Joissains (UMP).<br />“La laïcité, héritage essentiel de la Révolution est menacée. Notre société souffre d’un effritement des valeurs, d’un cloisonnement des communautés”, a souligné cette dernière.<br /><strong>L’Union centriste, seul groupe à voter contre, s’est inscrite en faux contre cette affirmation. “Il n’y a pas de contestation sérieuse du principe de la laïcité”, a assuré sa représentante Roselle Cros, évoquant “certains faits divers montés en épingle par les médias”.</strong></em> »</p><p>« Il n’y a pas de contestation sérieuse du principe de la laïcité » ? Mais sur quelle planète ces gens vivent-ils ? Assurément pas sur la même que les Français !</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.html« Du grain à moudre » sur France Culturetag:www.malikasorel.fr,2011-05-25:23606792011-05-25T23:11:00+02:002011-05-25T23:11:00+02:00 Cet après-midi, j’ai participé à l’émission « Du grain à moudre »,...
<p>Cet après-midi, j’ai participé à l’émission « Du grain à moudre », animée par Brice Couturier et Louise Tourret, sur le thème « <a href="http://www.franceculture.com/emission-du-grain-a-moudre-l-integration-a-la-francaise-echec-ou-reussite-2011-05-25.html" target="_blank" rel="noopener">L’intégration à la française : échec ou réussite ?</a> » J’ai débattu avec Joël Roman, philosophe, essayiste et directeur de la collection « Pluriel ». Vous pouvez réécouter l’émission ci-dessous.</p><p><audio preload="auto" controls="controls"><source src="http://download.od.tv-radio.com/france_culture_ondemand/sites/default/files/sons/2011/05/s21/Du_grain_a_moudre--25_05_2011--NET_65550ffa-49e0-4fa9-9e8d-4ed4e78cb5aa_FC.mp3" type="audio/mpeg" />Votre navigateur ne supporte pas l'élément "audio".</audio></p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlMichel Field sur LCItag:www.malikasorel.fr,2011-05-24:23513382011-05-24T19:28:00+02:002011-05-24T19:28:00+02:00 J’étais aujourd’hui à 17h15 chez Michel Field dans son émission sur LCI ....
<p>J’étais aujourd’hui à 17h15 chez Michel Field dans <a href="http://lci.tf1.fr/chaine-lci/programmes-lci/19h-20h-michel-field/" target="_blank">son émission sur LCI</a>. J’étais invitée à réagir à l’intervention récente du ministre de l’Intérieur Claude Guéant sur <a href="http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Le-grand-rendez-vous/Sons/Le-grand-rendez-vous-avec-Claude-Gueant-22-05-11-552437/" target="_blank">Europe 1</a> concernant l’immigration, l’intégration et l’échec scolaire.</p><p>Je suis désolée de ne pouvoir vous dire si cette émission sera rediffusée à l’antenne, ni si elle peut être retrouvée sur le Net.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlImmigration-intégration : le langage de véritétag:www.malikasorel.fr,2011-04-27:23215872011-04-27T09:54:00+02:002011-04-27T09:54:00+02:00 Mon livre est à présent disponible en librairie. Voici son sommaire :...
<p>Mon livre est à présent disponible en librairie. Voici son sommaire :</p><p><img style="float: left; margin: 9px 20px 0 0;" src="http://www.malikasorel.fr/images/langage_trois-quarts.png" alt="" /></p><p style="font-family: Arial, sans; margin-top: 11em;"><strong>Préambule<br /></strong></p><p style="font-family: Arial, sans;"><strong>Introduction</strong><br />Insertion – intégration – nation</p><p style="font-family: Arial, sans;"><strong>I Ces médias qui entravent le fonctionnement de la démocratie</strong><br />Chape de plomb sur la liberté d’expression<br />Violence et délinquance se voient justifiées<br />Dégradation de l’image de la jeunesse<br />Omerta sur le sexisme dans certaines banlieues</p><p style="clear: both; font-family: Arial, sans; margin-top: 0;"><strong>II Réhabiliter et restaurer l’école de la République</strong><br />Des problèmes de compatibilité culturelle entre l’école et la maison<br />Comment prévenir incivilités et violences au sein des établissements scolaire ?<br />La langue française, une langue étrangère<br />Le mot d’ordre : éviter le conflit à tout prix<br />Des individus autonomes<br />Évaluer pour enclencher des actions de soutien<br />Des classes d’excellence<br />Au collège, aider les décrocheurs en recourant à l’alternance<br />Assurer la sécurité pour permettre la mission d’instruction</p><p style="font-family: Arial, sans;"><strong>III Les parents de l’immigration, ces grands oubliés</strong><br />La déresponsabilisation des parents de l’immigration<br />Les parents de l’immigration sont centraux et non périphériques<br />La difficulté de devenir libre<br />L’absence de socle de reconnaissance de la France<br />La condition de la femme, reflet de l’identité<br />Le tabou de la natalité<br />Lutter contre le sentiment d’impunité, prévenir la délinquance</p><div style="display: block; width: 172px; float: right; margin: 0.5em 0 1.4em 1.5em;"><img title="Les Danaïdes, John William Waterhouse" src="http://www.malikasorel.fr/images/Danaides_Waterhouse.jpg" alt="Danaides_Waterhouse.jpg" width="172px" /><div style="font-size: 8pt; font-family: Arial, sans; line-height: 100%;"><em>Les Danaïdes</em> (1903), John William Waterhouse</div></div><p style="font-family: Arial, sans;"><strong>IV L’immigration, terrifiant tonneau des Danaïdes</strong><br />Les flux migratoires<br />Coût de l’immigration-intégration<br />L’intégration par la nationalité<br />Le point de vue de la communauté française<br />Code de la nationalité française : la réforme ou le chaos<br />La question de la double nationalité<br />La question de la déchéance de nationalité<br />Les enfants de l’immigration asiatique</p><p style="font-family: Arial, sans;"><strong>V Du respect de la France par la classe politique</strong><br />Celui qui voit un problème et ne fait rien fait partie du problème<br />Vers la fin de la solidarité nationale ?<br />Respecter la laïcité<br />Respecter l’Égalité républicaine<br />Une France sans la culture française ?<br />L’ingérence américaine dans la politique française d’intégration</p><p style="font-family: Arial, sans;"><strong>Conclusion</strong><br />Rendre à la France son âme, sa fierté et sa dignité</p><p style="font-family: Arial, sans;"><strong>Bibliographie</strong></p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlÀ la une de Valeurs actuellestag:www.malikasorel.fr,2011-04-21:23176932011-04-21T09:33:00+02:002011-04-21T09:33:00+02:00 Dans vos kiosques, vous me trouverez en page de couverture de l’hebdomadaire...
<p>Dans vos kiosques, vous me trouverez en page de couverture de l’hebdomadaire Valeurs actuelles (n°3882, semaine du 21 au 27 avril 2011). Vous pouvez <a href="http://www.valeursactuelles.com/dossier-d039actualit%C3%A9/dossier-d039actualit%C3%A9/malika-sorel-quotsur-l039int%C3%A9gration-france-fait-trop-de" target="_blank">lire l’entretien sur la toile</a>, mais je vous recommande également d’acheter la revue. Il vous faut veiller à encourager les médias qui donnent la parole à des personnes peu connues qui ont à dire sur ce sujet de l’immigration-intégration. Les citoyens ne réalisent pas vraiment à quel point ils participent eux-mêmes à la stérilisation du monde des idées. En se jetant sur les revues qui placent à leurs unes les people de la politique qui versent dans le superficiel ; en délaissant les numéros de fond ; en faisant grimper l’audimat des émissions de « politique » qui font dans l’écume des vagues et dans le spectacle, ils dictent en partie le contenu de nos médias. Parlez-en autour de vous. Les citoyens doivent prendre conscience de leur responsabilité afin de renouer avec l’esprit de cohérence.</p><p>Voici <a href="http://www.valeursactuelles.com/notre-opinion/notre-opinion/trilogie20110421.html" target="_blank">l’opinion de Guillaume Roquette</a>, Directeur de la publication :</p><p>« <strong>Trilogie</strong></p><p><img style="float: right; padding-left: 10px; padding-top: 5px; border: none;" src="http://www.valeursactuelles.com/photos/reda/roq.jpg" alt="" />Depuis trois semaines, <em>Valeurs actuelles </em>apporte sa contribution au débat, essentiel, sur l’identité française et la laïcité. Trois couvertures successives pour autant d’impératifs : d’abord reconnaître notre héritage chrétien, ensuite maîtriser les flux migratoires, enfin imposer une véritable intégration. Deux ministres importants, Laurent Wauquiez et Claude Guéant, se sont succédé dans nos colonnes pour y présenter leurs convictions et leur projet.</p><p>Cette semaine, nous donnons la parole à une femme d’un courage et d’une lucidité hors du commun, Malika Sorel. Le diagnostic qu’elle porte sur l’intégration dans notre pays devrait servir de feuille de route à tous les gouvernements, de quelque bord qu’ils soient. Un dernier mot : consacrer trois “unes” de suite à un sujet difficile est un vrai risque. Nous aurions sans doute vendu plus d’exemplaires avec l’emballement de l’immobilier ou les ambitions de tel ou tel ténor politique. Mais nous pensons qu’il faut parfois savoir aller au fond des choses. Merci de votre confiance. <strong>Guillaume Roquette</strong> »</p><p>Un grand merci à toute l’équipe de Valeurs actuelles que j’ai eu grand plaisir à rencontrer, et toute ma reconnaissance à Fabrice Madouas pour notre entretien. <strong><br /></strong></p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlEntretien à Atlanticotag:www.malikasorel.fr,2011-04-12:23067362011-04-12T12:15:48+02:002011-04-12T12:15:48+02:00 J’ai accordé un entretien à Atlantico, publié aujourd'hui sous le titre...
<p>J’ai accordé un entretien à Atlantico, publié aujourd'hui sous le titre « <a href="http://www.atlantico.fr/decryptage/immigration-malika-sorel-integration-devenir-francais-75843.html" target="_blank">On ne peut pas devenir Français uniquement en respirant l’air français</a> ».</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlLe blog de Maxime Tandonnettag:www.malikasorel.fr,2011-01-28:20978632011-01-28T17:19:00+01:002011-01-28T17:19:00+01:00 Je vous recommande vivement la lecture du très éclairant espace de...
<p>Je vous recommande vivement la lecture du très éclairant <a href="http://maximetandonnet.wordpress.com/" target="_blank">espace de réflexion</a> de Maxime Tandonnet.</p><p>Maxime Tandonnet est conseiller à la Présidence de la République depuis 2007. Il est un véritable <a href="http://maximetandonnet.wordpress.com/mon-parcours/" target="_blank">expert de la question de l’immigration et de l’intégration</a>. Il a publié plusieurs ouvrages sur ce sujet, dont « <em>Immigration, sortir du chaos</em> » qui fourmille d’informations et de réflexions pertinentes. Je partage nombre de ses points de vue et analyses.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlLa vision communautariste de l’intégrationtag:www.malikasorel.fr,2011-01-24:20950202011-01-24T22:57:00+01:002011-01-24T22:57:00+01:00 C’est vraiment plus fort que lui, le Président de la République semble ne...
<p>C’est vraiment plus fort que lui, le Président de la République semble ne considérer l’intégration qu’au travers de l’appartenance à des minorités ethniques ou religieuses. Il ne semble manifestement voir les autres qu’au travers de leurs origines ethno-raciales ou de leur sensibilité religieuse, et non en leur simple qualité de citoyens. Mais là, franchement, il fait vraiment très fort ; même les socialistes n’auraient probablement jamais osé : le Président de la France, République <strong>indivisible</strong>, <strong>laïque</strong>, démocratique et sociale, a pris comme <a href="http://www.whoswho.fr/biographie-DAHMANE-Abderrahmane_448658.html" target="_blank">conseiller à l’intégration</a> à la Présidence de la République le cofondateur et vice-président du Conseil supérieur représentatif des musulmans de France. Qu’est-ce que l’intégration pour le Président de la République ? Et qui, précisément, cherche-t-il à intégrer à qui ?</p><p>De toute évidence, Nicolas Sarkozy se prépare à la bataille des élections présidentielles, et espère ainsi se rallier des voix qui de toute façon ne lui iront pas. S’il lisait quelques enquêtes sociologiques, il le saurait. Mais à force de courtiser certaines communautés, notre classe politique a simplement oublié qu’il existait encore une communauté nationale française ; qu’elle était, pour l’instant, encore majoritaire, et qu’elle saurait peut-être un jour s’en souvenir.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlLes cocus de la Républiquetag:www.malikasorel.fr,2010-12-16:20419702010-12-16T16:27:00+01:002010-12-16T16:27:00+01:00 Voici un commentaire posté par notre ami Jugurta. Je le publie en billet. Je...
<p>Voici un commentaire posté par notre ami Jugurta. Je le publie en billet. Je partage son constat. J’ai vu de nombreux Français issus de l’immigration, intégrés, qui sont aujourd’hui déçus car ils ont toujours été maintenus à l’écart au profit de communautaristes et de tous ceux qui travaillent à nourrir la haine des populations issues de l’immigration contre la France. Dernier exemple en date ? Rachida Dati. L’ancienne ministre de la justice appelle les musulmans, à mots à peine voilés, à être moins dociles, et donc à se dresser contre la France. Au lieu d’expliquer qu’il leur est très important, pour leur image, de respecter les lois françaises comme tout un chacun, elle justifie l’occupation de l’espace public. Comment un ancien ministre de la justice peut-il se permettre de tenir de <a href="http://www.rtl.fr/actualites/article/rachida-dati-pour-des-occupants-les-musulmans-sont-bien-dociles-7642809489" target="_blank">tels propos</a> hautement irresponsables, car dangereux pour tous ? En guise de récompense, la voici aujourd’hui assurée d’un cadeau en 2012 : <a href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/16/97001-20101216FILWWW00560-legislatives-2012-dati-quasi-investie.php" target="_blank">la députation dans la ville de Paris</a>. Ceux de mes lecteurs qui sont à l’UMP, et les autres aussi d’ailleurs, doivent dire ce qu'ils ressentent au Président de la République ainsi qu’à l’UMP. Les Français aspirent au respect, au retour de la cohérence et à la disparition des doubles discours en politique. Vous avez là une nouvelle démonstration du fait que ce n’est pas la République qui est coupable, mais bel et bien la classe politique qui dessert la République, les Français de souche et ceux issus de l’immigration qui ont été convaincus que la France était coupable. Une profonde injustice et un pur délire, lorsqu’on sait le sort des leurs restés dans leurs pays d’origine !</p><p><strong>Jugurta : Les enfants d’immigrés intégrés ou les “cocus de la République” </strong></p><p>« <em>On nous avait, jadis, incités à nous intégrer dans la communauté nationale française. On nous avait instruits, via le roman national et ses événements fondateurs, à la grandeur de ce pays appelé France. On avait travaillé à l’école, au collège, au lycée pour acquérir les fondamentaux qui devaient, pensait-on, naïfs que nous étions, nous permettre de nous insérer dans la société française.</em></p><p><em>On nous avait appris à parler et à écrire grâce à des dictées dont les zéros pointés révélaient encore nos lacunes. On nous avait fortement incités, lors de nos rendez-vous de naturalisation, à franciser nos prénoms pour nous fondre plus facilement dans la communauté nationale.</em></p><p><em>Or, actuellement, tout est fait dans le discours politique et dans les actes pour nous renvoyer à notre communauté originelle. Non que celle-ci soit dénuée de qualités, mais nous avions choisi la modernité individuelle à la tradition communautaire. Nous avions préféré à un moment de notre vie nous inscrire à la suite des hommes et des femmes qui dès la Renaissance, et plus encore les Lumières, avaient décidé que l’être humain, l’individu, était au centre et son devenir à porté de mains.</em></p><p><em>Aujourd’hui, nous souhaitons être jugés pour ce que nous faisons et non ce que nous sommes. Mais voilà, on nous renvoie constamment à un hasard, notre naissance. Nous avons accompli un cheminement intellectuel, spirituel, et arrivés presque à destination, on voit cet édifice se défaire sous nos pas.</em></p><p><em>Aux nouveaux venus, nul besoin de maîtriser les fondamentaux, nul besoin de savoir parler, écrire, lire dans la langue du pays d’accueil, des traducteurs seront là pour vous faciliter la tâche, mieux, si vous ne connaissez pas votre langue maternelle, on vous l’apprendra sans se demander si elle vous servira réellement dans votre quotidien ou si au contraire elle ne vous éloignerait pas de vos concitoyens français.</em></p><p><em>Aussi, ceux qui ont fait des efforts pour faire partie de la majorité invisible sont purement et simplement aujourd’hui, les “cocus de la République”.</em> »</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlFracturetag:www.malikasorel.fr,2010-12-02:20353492010-12-02T16:20:00+01:002010-12-02T16:20:00+01:00 À ceux qui n’ont pas pu le voir, je recommande vivement le film...
<p>À ceux qui n’ont pas pu le voir, je recommande vivement le film « Fracture » qui a été diffusé mardi dernier sur France 2. Vous disposez de seulement quelques jours pour <a href="http://www.pluzz.fr/fracture.html" target="_blank">le visionner ici</a>.</p><p>Ce film est adapté d’un livre publié en 2007 par Thierry Jonquet, « <em><a href="http://livre.fnac.com/a2011410/Thierry-Jonquet-Ils-sont-votre-epouvante-et-vous-etes-leur-crainte" target="_blank">Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte</a></em> ». Le titre est extrait du poème de Victor Hugo « <em><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5627320z/f340.image.pagination.r=.langFR" target="_blank">À ceux qu’on foule aux pieds</a></em> ». En voici un extrait :</p><div style="display: block; margin-left: 30px;"><p style="font-family: Times New Roman; font-size: 1.1em;">« Je défends l’égaré, le faible, et cette foule<br /> Qui, n’ayant jamais eu de point d’appui, s’écroule<br /> Et tombe folle au fond des noirs événements ;<br /> Étant les ignorants, ils sont les incléments ;<br /> Hélas ! combien de temps faudra-t-il vous redire<br /> À vous tous, que c’était à vous de les conduire,<br /> Qu’il fallait leur donner leur part de la cité ;<br /> Que votre aveuglement produit leur cécité ;<br /> D’une tutelle avare on recueille les suites,<br /> Et le mal qu’ils vous font, c’est vous qui le leur fîtes.<br /> Vous ne les avez pas guidés, pris par la main,<br /> Et renseignés sur l’ombre et sur le vrai chemin ;<br /> Vous les avez laissés en proie au labyrinthe.<br /> <strong>Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte</strong> ;<br /> C’est qu’ils n’ont pas senti votre fraternité.<br /> Ils errent ; l’instinct bon se nourrit de clarté ;<br /> Ils n’ont rien dont leur âme obscure se repaisse ;<br /> Ils cherchent des lueurs dans la nuit, plus épaisse<br /> Et plus morne là-haut que les branches des bois ;<br /> Pas un phare. À tâtons, en détresse, aux abois,<br /> Comment peut-il penser celui qui ne peut vivre ?<br /> En tournant dans un cercle horrible, on devient ivre ;<br /> La misère, âpre roue, étourdit Ixion.<br /> Et c’est pourquoi j’ai pris la résolution<br /> De demander pour tous le pain et la lumière. »</p></div><p>Autant je trouve le tableau dépeint dans le livre et dans le film d’une grande justesse, autant je trouve que le titre du livre de Thierry Jonquet, qui pourrait laisser à penser que nous aurions affaire aux mêmes sources de problèmes que ce que décrit Victor Hugo, est totalement inapproprié.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlIntervention sur Beur FMtag:www.malikasorel.fr,2010-10-28:19986202010-10-28T16:06:00+02:002010-10-28T16:06:00+02:00 Je suis intervenue mardi dernier dans le journal de 18 heures de Beur...
<p>Je suis intervenue mardi dernier dans le journal de 18 heures de Beur FM :</p><p><audio preload="auto" controls="controls"><source src="http://www.malikasorel.fr/media/00/00/1211191288.mp3" type="audio/mpeg" />Votre navigateur ne supporte pas l'élément "audio".</audio></p><p>Selon Laurent Mucchielli, qui intervient en début de journal, l’État ne consacre pas assez de son budget aux banlieues. Savez-vous que Jean-Louis Borloo a affecté en 2003 une ligne de 42 milliards d’euros, sur une période de 10 ans, au seul programme de rénovation urbaine, avec les résultats minables que nous connaissons aussi bien sur l’insertion que sur l’intégration ? Si 4,2 milliards par an, ce n’est pas de l’argent, alors qu’est-ce exactement ? 4,2 milliards par an à un moment où notre pays vit, de surcroît, en empruntant chaque jour sur les marchés ! Et à cette enveloppe, il conviendrait d’ajouter toutes les lignes budgétaires consacrées notamment aux différents programmes de réussite éducative ainsi qu’au monde associatif. Tout cela pour quel retour sur investissement ?</p><p>Sur la question du financement des associations, j’avais suggéré au Ministre Éric Besson, lors d’une réunion, que soit lancé un véritable audit. Aujourd’hui, l’argent est distribué sans qu’aucune association ne voie son travail vérifié ni contrôlé. Pire, de l’argent est parfois versé par des institutions publiques sans qu’aucun appel d’offres n’ait été préalablement émis. C’est ainsi que des associations républicaines qui se consacrent au public des banlieues peuvent se retrouver sans financement, et en venir même à mettre la clé sous la porte, tandis que d’autres, non républicaines, sont financées par l’argent des contribuables ; un comble !</p><p>Notre pays paie au prix fort un manque flagrant de vision, le fait que les affectations de postes décisionnels et d’influence ne se font pas vraiment selon le mérite républicain, et surtout l’absence totale d’évaluation des bilans des hauts responsables, lesquels sont régis selon les règles du “jeu des chaises musicales”, un bien joli nom pour maquiller le fait que le monde politique est fermé à double tour et, à quelques exceptions près, interdit aux gens du peuple.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlHCI : l’école menacée par le communautarismetag:www.malikasorel.fr,2010-10-24:19970572010-10-24T15:50:00+02:002010-10-24T15:50:00+02:00 Voici le lien vers l’entretien que le Président du Haut Conseil à...
<p>Voici <a href="http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Gaubert-Plus-de-vingt-ans-de-tatonnements-228956/" target="_blank" rel="noopener">le lien vers l’entretien</a> que le Président du Haut Conseil à l’Intégration, Patrick Gaubert, a donné au <em>Journal Du Dimanche</em>, ainsi que <a href="http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/L-ecole-menacee-par-le-communautarisme-228967/" target="_blank" rel="noopener">le lien vers l’article</a> rédigé par la journaliste Marie-Christine Tabet. Mme Tabet a eu accès à une version intermédiaire du rapport, qui a évolué depuis. J'ai été plus que surprise de retrouver ce document, qui est un document de travail, sur la toile. Les chiffres évoqués dans cette version, comparant l’immigration avec nos voisins européens, ne prennent pas en compte les deuxième et troisième générations issues de l’immigration. Autant dire que la conclusion apportée sur ce point, et qui se base sur des chiffres partiels, ne doit pas être prise en considération, car elle ne décrit pas la situation réelle à laquelle notre société se trouve confrontée.</p><p>Je dois vous dire que chez de nombreux hommes politiques et hauts fonctionnaires, la tentation est forte d’aller vers la facilité, en considérant notamment que la principale raison de la Berezina est sociale, et que la déghettoïsation constitue LA solution. Ils continuent d’évoquer cette déghettoïsation alors qu’ils savent pertinemment que l’État ne peut plus répartir ces populations, car les flux migratoires sont considérables, et le taux de natalité de ces mêmes populations est par ailleurs très élevé.</p><p>Il y a désormais des programmes de construction de logements sociaux dans les zones rurales, dans le but d’alléger la pression qui s’exerce sur les banlieues des grandes villes. Des associations se constituent parfois localement pour tenter de faire barrage aux projets des maires qui vont en ce sens. Je vous engage à vous y joindre si vous êtes concernés. A-t-on en effet déjà vu un pompier répartir les braises pour tenter d’éteindre un incendie ? Une voie qui amènerait les politiques à retrouver la raison, c’est qu’ils s’appliquent à eux-mêmes la mixité sociale qu’ils souhaitent imposer aux citoyens telle un remède miracle, et que leurs enfants en vivent au quotidien les conséquences. C’est là que nous verrions le bon sens revenir à eux à la vitesse grand V, ce qui serait très bon pour la France.</p>
eurocitoyenhttp://eurocitoyen.blogspirit.com/about.htmlL'Allemagne donne des signes de reprise, ses leaders politiques jouent les vieux démons de la crise...tag:eurocitoyen.blogspirit.com,2010-10-17:19943872010-10-17T18:13:00+02:002010-10-17T18:13:00+02:00 Evitons les caricatures et le simplisme. L'intégration des immigrés...
<p>Evitons les caricatures et le simplisme. L'intégration des immigrés dans les Etats de l'Europe a toujours porté son lot de critiques et de ressentiments plus ou moins justifiés, plus ou moins légitimes.</p> <p>Mais n'oublions pas l'Histoire.</p> <p>C'est toujours en période de crises - au pluriel -que les responsables politiques, même démocrates et raisonnables, brossent le peuple dans le sens du poil le plus fier et le plus raccourci.</p> <p>L'Allemagne, première économie de l'Union Européenne, annonce un taux de croissance de plus de 3% pour 2010. Le nombre de chômeurs allemands pourrait passer sous la barre symbolique des 3 millions de personnes. Le gouvernement fédéral devait détailler ses prévisions pour l'an prochain le 21 octobre 2010. La tendance se confirme, depuis l'<a target="_self" href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/08/13/allemagne-plus-forte-croissance-du-pib-depuis-la-reunification_1398510_3214.html" title="économie,croissance,allemagne,le monde">été</a> dernier</p> <p>C'est dans ce contexte plutôt favorable de "signes de reprise", comme disent les experts, que la classe politique allemande s'interroge sur le modèle de multicuturalisme au sein de l'Allemagne réunifiée. Le mouvement d'intégration <em><a target="_self" href="http://derteilzeitberliner.wordpress.com/2010/10/17/deutschland-multikulti-mein-a-lol/" title="multikulti">"multikulti</a>",</em> inventé au début des années 80, serait un échec complet, selon la chancelière, Angela Merkel. C'est qu'elle a déclaré devant les jeunes de son parti, la CDU, ce samedi 16 octobre 2010.</p> <p>L'islam est la première cible de ce "débat".</p> <p>La polémique est aiguisée par un membre de la gauche. <a target="_self" href="http://www.lefigaro.fr/international/2010/09/02/01003-20100902ARTFIG00731-la-bundesbank-se-separe-de-sarrazin-pamphletaire-raciste.php" title="Allemagne,Sarrazin">Thilo Sarrazin</a>, auteur d'un essai intitulé "L'Allemgane se détruit". Dans ce livre, l'ancien parlementaire berlinois, membre du SPD, met directement en cause les musulmans. M. Sarrazin a été sanctionné depuis : licencié du directoire de la banque centrale allemande, dont il faisait partie.</p> <p>Angela Merkel a rappelé, ce samedi 16 octobre, son attachement aux valeurs chrétiennes, et que les étrangers doivent les respecter, comme le note le <a target="_self" href="http://www.lefigaro.fr/international/2010/10/17/01003-20101017ARTFIG00129-angela-merkel-admet-l-echec-du-multiculturalisme-allemand.php" title="allemagne,Merkel,Figaro">Figaro</a>. Le discours de la responsable fédérale s'est voulu plus modéré que d'autres propos tenus par certains de ses amis politiques.</p> <p>Fait d'actualité : plusieurs universités allemandes viennent de mettre en place des formations d'imams germanophones pour favoriser l'intégration des Musulmans du pays.</p> <p>Fait médiatique : des sondages notent qu'une majorité de personnes interrogées, chez nos voisins allemands, considèrent que les étrangers coûtent trop cher.</p> <p>Question médiatique : doit-on considérer qu'un sondage revèle des majorités politiques ?</p> <p>Question politique : faut-il flatter l'opinion médiatique ?</p> <p>Questions de conscience :</p> <p>La crise économique serait-elle dûe à l'Islam ?</p> <p>La montée des extrêmes droites en Europe serait-elle en train de creuser la tombe des démocrates ?</p> <p>La théorie du "choc des civilisations", chère à feu Samuel <a target="_self" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_Huntington" title="huntington,civilisations">Huntington</a>, serait-elle juste ?</p> <p>Question idiote : pourquoi tant de haine, comme dirait l'autre ?</p> <p>Question perfide : mais pourquoi si peu d'idées ?</p> <p>Réflexion naïve d'un fédéraliste convaincu (j'assume) : peut-être y a-t-il trop peu de visions politiques nouvelles en Europe pour empêcher les discours de nos chefs de gouvernement de se focaliser sur les questions identitaires ?</p> <p>La faute à qui ? Aux autres forcément ? Non. On avait dit : "pas de simplisme"...</p> <p>Rien n'est simple et ne tombons pas dans la caricature.</p> <p>Mais les polémiques européennes amusent certaines la Chine et tous les nouveaux pays qui dominent l'économie mondiale...</p> <p><em>Laurent Watrin</em></p> <p>Sur l'Allemgne, à lire par ailleurs :</p> <p><a href="http://europelibre.typepad.com/europelibre/2010/10/lallemagne-sur-un-chemin-un-peu-trop-solitaire.html#more">http://europelibre.typepad.com/europelibre/2010/10/lallemagne-sur-un-chemin-un-peu-trop-solitaire.html#more</a></p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlLe projet de loi Immigration, Intégration, Nationalité crée une nouvelle filière d'immigrationtag:www.malikasorel.fr,2010-10-04:19892792010-10-04T22:43:00+02:002010-10-04T22:43:00+02:00 Alors que les hommes et femmes politiques, en Europe, ne cessent d’évoquer...
<p>Alors que les hommes et femmes politiques, en Europe, ne cessent d’évoquer le faible taux d’emploi des populations issues de l’immigration extra-européenne et, dans le même temps, la forte baisse d’activité due à une crise économique dont de nombreux spécialistes s’accordent à dire qu’elle sera durable, ces mêmes hommes et femmes politiques n’ont pas trouvé d’idée plus intelligente que de créer une nouvelle filière d’immigration de travail, qui s’accompagnera d’une nouvelle filière d’immigration familiale puisque, d’après les textes, les conjoints et enfants bénéficieront immédiatement d’une carte de séjour.</p><p>Le projet de loi Immigration, Intégration, Nationalité actuellement en discussion à l’Assemblée Nationale vise, entre autres, à transposer dans le droit français la <a href="http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32009L0050:FR:NOT" target="_blank">directive européenne 2009/50/CE</a>, mieux connue sous le nom de « carte bleue européenne ». Cette transposition s’impose à la France en vertu des traités européens.</p><p>Parce qu’elle est devenue quasi-impuissante à se saisir des sujets de fond, notre Assemblée nationale a joué ces derniers jours une pièce de théâtre dont le thème était la déchéance de la nationalité pour les meurtriers de policiers. Comme si cela se produisait chaque jour, et qu’il était donc urgent de légiférer. Je ne sous-estime en aucun cas la gravité d’un tel acte, mais je considère que le problème est posé à l’envers. Il faut en effet s’interroger sur les raisons de l’octroi de l’identité française à des personnes qui ne portent pas cette identité.</p><p>Voici un extrait de la Directive 2009/50/CE du Conseil du 25 mai 2009 établissant les conditions d’entrée et de séjour des ressortissants de pays tiers aux fins d’un emploi hautement qualifié :</p><p>« <em>La présente directive détermine les conditions et les procédures d’entrée des ressortissants de pays tiers hautement qualifiés. Elle crée une carte bleue européenne et définit les conditions et les droits de séjour dans l’État membre qui a délivré la carte bleue ainsi que dans les autres États membres.</em></p><p><em>La présente directive a pour but de renforcer les capacités de l’Union européenne à attirer les ressortissants de pays tiers aux fins d’emplois hautement qualifiés. Il s’agit non seulement de renforcer la compétitivité dans le cadre de la stratégie de Lisbonne, mais aussi de limiter la fuite des cerveaux. Elle consiste à :</em></p><ul><li><em>faciliter l’admission de ces ressortissants en harmonisant les conditions d’entrée et de séjour dans l’Union européenne ;</em></li><li><em>simplifier les procédures d’admission ;</em></li><li><em>améliorer le statut juridique de ceux déjà présents sur le territoire des États membres.</em></li></ul><p><em>La directive s’applique aux ressortissants hautement qualifiés de pays tiers qui souhaitent être admis sur le territoire d’un État membre pour une période de plus de trois mois pour un emploi. Elle</em> <strong><em>s’applique également aux membres de leur famille.</em></strong> »</p><p>Selon le <a href="http://www.agefi.lu/mensuel/Article.asp?NumArticle=11700" target="_blank">Mensuel d’AGEFI Luxembourg</a> : « <em>Pour atteindre ces objectifs, la directive entend faciliter l’admission des travailleurs hautement qualifiés et de leur famille :</em></p><ul><li><em>en instituant une procédure d’admission accélérée, et</em></li><li><em>en leur reconnaissant des droits sociaux et économiques équivalents à ceux des ressortissants de leur État membre d’accueil dans un certain nombre de domaines. <span style="font-style: normal;">»</span></em></li></ul><p>Savez-vous ce que les « élites » qui dirigent l’Union Européenne appellent « hautement qualifié » ? Être titulaire de « tout diplôme, certificat ou autre titre de formation » bac+3 minimum d’un institut reconnu comme établissement d’enseignement supérieur par le pays d’origine. On croit rêver. Quand 190 000 jeunes quittent chaque année le système éducatif français sans aucune qualification, il ne viendrait à l’idée de personne de se concentrer en priorité sur ce volet ? Dans le même temps, des cerveaux français hautement qualifiés (bac+5 et au-delà, et notamment les doctorants et chercheurs) font le choix de l’Amérique, qui leur offre la possibilité d’exercer leurs talents. Où est la cohérence de la classe politique dans ce dossier ?</p><p>Cette directive pénalise non seulement les sociétés d’accueil, mais également les sociétés d’origine puisqu’elle organise, de manière officielle, la fuite des classes moyennes de ces pays, les seules qui auraient été capables, un jour, de participer à leur redressement ; et je pense là tout particulièrement à l’ensemble du continent africain. Cela participera, à terme, à intensifier encore davantage le flux des migrations du Sud vers le Nord. Les peuples européens sont donc perdants sur toute la ligne ! Ils sont victimes, bien malgré eux, de la conjonction de multiples intérêts.</p><p>Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce projet de loi Immigration, Intégration, Nationalité. Dans son intitulé figure le terme « Intégration ». Or, cette dimension est le parent pauvre du projet de loi. Ni la question de l’école qui souffre, ni même le rôle des parents de l’immigration ne sont abordés.</p><p>Dans <em>le Monde</em> daté du 26-27 septembre dernier, Édouard Balladur, ancien Premier ministre, prédit que « <em>l’Europe à 27 est vouée à la confusion et à l’échec</em> » : « <em>les 27 pays ont des régimes sociaux et juridiques très différents ; nous portons le poids d’un élargissement qui a été décidé trop hâtivement ; <strong>la liberté de circulation pour des populations relevant de pays qui ne sont pas capables de contrôler efficacement leurs frontières donne lieu à des difficultés insurmontables</strong> […] Ce n’est pas mettre la société sous tension que de la placer devant les réalités. La sécurité, la libre circulation en Europe, l’immigration clandestine, sont des problèmes essentiels qu’on ne peut éluder sous prétexte qu’il faudrait laisser l’opinion publique en repos, d’autant qu’elle ne l’est pas, et que les Français sont bien conscients de ce qui est en cause. [...] Nos partenaires devraient être appelés à la lucidité. L’Europe à 27 est vouée à la confusion à et l’échec. Elle souffre de défauts que le traité de Lisbonne n’a pas corrigés [...] <strong>Que faire ? Revenir sur le principe de la libre circulation, ériger de nouvelles barrières ?</strong> <span style="font-style: normal;">»</span></em></p><p>J’entends et lis très souvent que, du fait du vieillissement de l’Europe, l’Union Européenne doit faire appel à l’immigration pour son repeuplement. Cela représente ni plus ni moins qu’une entreprise de substitution de peuples.</p><p>Monsieur le Premier ministre Édouard Balladur, il vous faut convaincre le Président de la République d’avoir le courage de refuser la transcription de directives fruits d’une Europe qui a perdu la raison, d’une Europe qui pense pouvoir se construire sur la dépouille de ses peuples. S’il est un domaine pour lequel le principe de subsidiarité doit être appliqué, c’est bien celui de la sauvegarde de la cohésion sociale et nationale. Il ne faut pas craindre l’épreuve de force, car l’Europe ne pourra se construire sans la France !</p><p>De nos jours encore, les raisons qui ont poussé Louis <span style="font-size: 0.8em;">XV</span> à céder la Nouvelle-France suscitent l’incompréhension devant si peu de perspicacité géostratégique. Mais depuis quarante ans, que font nos dirigeants ? Non seulement ils cèdent des pans entiers de la Métropole (les <em>territoires perdus de la République</em>), mais de plus ils y déversent chaque année des sommes considérables.</p><p>Vous m’écrivez souvent pour me demander ce qu’il conviendrait de faire. En l’état actuel du rapport de forces, voici quelques conseils :</p><ul><li>vous investir dans le réveil des consciences pour sortir au plus vite les citoyens de l’anesthésie dans laquelle plus de trente années de lavage de cerveau les ont plongés : Internet constitue un formidable outil à la disposition des citoyens ;</li><li>aider ceux que vous croisez à retrouver confiance en ce qu’ils sont ;</li><li>écrire aux personnalités politiques pour exprimer ce que vous ressentez, car elles ne fonctionnent qu’à la crainte de ne pas être élues ou réélues (si les Français sont devenus la variable d’ajustement, c’est parce qu’ils n’inspirent guère de crainte à la classe politique) ;</li><li>apprendre à bien décrypter le positionnement des personnalités politiques afin de ne plus leur donner de chèque en blanc. Ne vous fiez plus aux discours sur les valeurs républicaines, car certains les utilisent pour porter en réalité un projet qui travaille à affaiblir, voire détruire, ces principes et valeurs ;</li><li>rejeter les discours défaitistes sur le prétendu déclin de l’Ouest. Ils participent à inoculer le virus du découragement et du fatalisme aux peuples européens ;</li><li>voter, là où vous vous trouvez, pour celui ou celle qui vous semble le moins pire par rapport aux intérêts de la France et du peuple français, même s’il ou elle n’est pas de votre sensibilité politique. Veiller à ne pas contribuer à donner quelque pouvoir d’action ou d’influence à des opposants aux principes fondamentaux de la société française. Même lorsque le choix vous semble impossible, ne vous abstenez pas, car l’abstention peut profiter à un opposant à la France ;</li><li>ne plus donner un seul de vos sous à la presse qui propage l’idéologie dite de la « bien-pensance ». Lisez-la directement sur la Toile si vous le souhaitez, mais ne participez surtout pas à l’engraisser en la finançant.</li></ul><p>Ce n’est qu’au prix d’une mobilisation et d’une vigilance de chaque instant que nous pourrons voir renaître un jour une vraie démocratie. Une démocratie où nous élirons des personnalités qui nous représentent vraiment, où nous aurons le choix parmi de vrais projets au service de la France, et non une démocratie factice où nous sommes astreints, très souvent, à choisir par défaut les moins pires…</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.html« Ce soir ou jamais » sur France 3tag:www.malikasorel.fr,2010-09-30:19875112010-09-30T02:05:00+02:002010-09-30T02:05:00+02:00 J’étais hier soir invitée de l’émission Ce soir ou jamais sur...
<p>J’étais hier soir invitée de l’émission <em>Ce soir ou jamais</em> sur France 3. Vous pouvez visionner le débat <a href="http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1145ge=emission" target="_blank">ici</a>.</p><p>Au cours de cette même soirée, Arte a diffusé le documentaire « <a href="http://videos.arte.tv/fr/videos/la_cite_du_male-3454740.html" target="_blank">La cité du mâle</a> », ainsi que <a href="http://videos.arte.tv/fr/videos/debat-3440390.html" target="_blank">le débat</a> auquel j’avais participé fin août. Je vous avais alors écrit <a href="http://www.malikasorel.fr/archive/2010/09/03/ce-que-vous-n-avez-pas-pu-entendre.html" target="_blank">quelques lignes</a> pour évoquer les passages qui n’avaient pu être diffusés pour cause de dépassement de la durée de l’émission, dont celui où je fais référence au documentaire « <a href="http://videos.arte.tv/fr/videos/quand_le_rap_derape_-3440386.html" target="_blank">Quand le rap dérape</a> ». Ce dernier soulevait des questions très intéressantes que nous n’avons pas eu le temps de traiter. J'avais également accordé <a href="http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Femmes---pourquoi-tant-de-haine-/Entretien-avec-Malika-Sorel-/3396824.html" target="_blank">un entretien</a> à l’équipe de Thema et exposé quelques <a href="http://www.arte.tv/fr/Entretien-avec-Malika-Sorel-/3396824,CmC=3396810.html" target="_blank">solutions</a>.</p><p>Le sujet de l’immigration-insertion-intégration est complexe. Il comporte d’innombrables pièces, et il est vraiment très difficile de le traiter en seulement quelques instants ; mais c’est déjà très bien que l’antenne s’ouvre enfin à d’autres voix que celles de la bien-pensance qui a embastillé le peuple français pendant une si longue période. Rien ne peut toutefois, à mes yeux, remplacer la lecture et surtout la réflexion, la vraie et non celle qui est soumise à la dictature du tabou. Rien ne peut non plus remplacer le dépassement de soi pour y puiser la sagesse de penser au bien le plus précieux qui nous rassemble : la France.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.html« Carrefour de la Laïcité » sur France Intertag:www.malikasorel.fr,2010-09-26:19860872010-09-26T12:10:51+02:002010-09-26T12:10:51+02:00 J’étais ce matin l’invitée du « Carrefour de la Laïcité » dans...
<p>J’étais ce matin l’invitée du « Carrefour de la Laïcité » dans <i><a href="http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/sept-neuf-dimanche/index.php?id=95696" target="_blank">le 7/9 du dimanche</a></i> de France Inter, à l’occasion de la diffusion par Arte, mercredi 29 septembre prochain, du documentaire « La cité du mâle » déprogrammé <i>in extremis</i> de l’émission Thema du 29 août dernier. Je vous engage vivement à regarder ce reportage, et à le recommander chaudement autour de vous !</p> <p>Vous pouvez écouter ci-dessous mon intervention.</p> <p><object height="20" width="200" data="http://puzzledelintegration.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?mp3=http://puzzledelintegration.blogspirit.com/media/02/01/1331336751.mp3&showtime=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="id" value="dewplayer" /> <param name="align" value="middle" /> <param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowScriptAccess" value="sameDomain" /> <param name="quality" value="high" /> <param name="src" value="http://puzzledelintegration.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?mp3=http://puzzledelintegration.blogspirit.com/media/02/01/1331336751.mp3&showtime=1" /></object></p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlY a-t-il matière à être fier, Monsieur Besson ?tag:www.malikasorel.fr,2010-09-14:19809542010-09-14T10:03:00+02:002010-09-14T10:03:00+02:00 Éric Besson, Ministre de l’immigration, commentant le chiffre de 80 175...
<p>Éric Besson, Ministre de l’immigration, commentant le chiffre de 80 175 étrangers naturalisés durant les huit premiers mois de l’année 2010, soit une croissance de 16,8% par rapport à la même période en 2009 (dans <a href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/13/97001-20100913FILWWW00661-plus-de-naturalisations-en-2010-en-france.php" target="_blank"><em>le Figaro</em></a>) : « <em>Ces résultats placent la France en tête des pays européens pour l’acquisition de la nationalité. <span style="font-style: normal;">»</span></em> Y a-t-il vraiment là motif de fierté, Monsieur Besson ?</p><p>Comble de l’absurde, le Ministre précise ensuite qu’il veut faire signer aux étrangers naturalisés une « <em>charte des droits et devoirs du citoyen <span style="font-style: normal;">»</span></em> les engageant à être « <em>fidèles aux valeurs de la France, à respecter ses symboles, à servir notre pays et contribuer à son rayonnement <span style="font-style: normal;">»</span></em>.</p><p>L’État offre donc à des étrangers la nationalité française telle un cadeau dans un baril de Bonux, et leur demande ensuite de s’engager à être fidèles envers les valeurs de la France. Savez-vous ce que cela m’inspire ? Éric Besson n’est plus le ministre de l’intégration, si tant est qu’il ait jamais réussi à le devenir. Il est en réalité le ministre de l’immigration. Que la gauche et ses stars paillettes se rassurent : Éric Besson travaille dans les faits à faire grossir son électorat ! Dans une étude dont je vous avais déjà parlé – <em>Français comme les autres ?</em> – deux chercheurs avaient en effet mis en évidence le fait que les descendants des immigrés extra-européens votaient dans leur très grande majorité à gauche et ce, quelle que soit leur catégorie sociale (contrairement aux Français de souche européenne). Cela est confirmé par Luc Bronner dans <em>La loi du ghetto</em> : « <em>Il y a eu, pendant très longtemps, un accord implicite entre l’État et la municipalité, explique Pascal Troadec, chef d’entreprise à Grigny et ancien adjoint communiste, passé dans l’opposition municipale lors des dernières élections. D’un côté l’État était très content de se débarrasser des populations difficiles et de les concentrer sur Grigny. De l’autre, <strong>la mairie en profitait pour se constituer une réserve électorale et faire du clientélisme</strong>. <span style="font-style: normal;">» Un</span></em> « <em>donnant-donnant confirmé par Omar Dawson, responsable associatif très impliqué à la Grande Borne. <span style="font-style: normal;">»</span></em></p><p>Un jour, la gauche reprendra le pouvoir du seul fait de l’évolution démographique. Cela constituera une véritable rupture dans le jeu démocratique. Mais elle ne le reprendra alors que pour une certaine période, le temps que le vote communautaire dicte sa propre loi. Là, ce pourrait être une tout autre affaire, y compris pour les éléphants et autres éléphanteaux dotés d’une courte vue et incapables de se projeter à long terme. Dans <em>le Monde</em> daté du 13 septembre dernier, le chercheur Hugues Lagrange évoque enfin l’influence déterminante de l’origine culturelle dans la question de l’intégration. Il pointe également l’influence de l’immigration : « <em>pour des raisons radicalement différentes, ni la droite, ni la gauche n’ont saisi la réalité et l’ampleur des problèmes posés par l’immigration dans les quartiers les plus ghettoïsés de l’Ile-de-France <span style="font-style: normal;">»</span></em>.</p><p>Tout cela est dramatique pour la France, pour le peuple français, et pour les personnes issues de l’immigration qui sont chaque jour plus contraintes par leur groupe culturel d’origine, dont le poids démographique exerce une pression croissante. C’est pour cette raison que l’intégration est devenue de plus en plus difficile, voire impossible.</p><p>Nos élites politiques avaient la responsabilité d’améliorer la situation de la France ; elles l’ont considérablement dégradée. J’entends, encore aujourd’hui, des abrutis proclamer que « <em>l’immigration est une chance pour la France <span style="font-style: normal;">»</span></em> et que de plus, les jeunes de l’immigration paieront les retraites de demain. Au vu de ce que nous observons déjà, cela reste à démontrer… Pourquoi les sujets de l’immigration et de la natalité ne sont-ils pas posés sur la table dans la question de la réforme des retraites, alors qu’ils sont cruciaux ? L’État ne fait que taper sur ceux qui travaillent, et en particulier sur les classes moyennes. Et met, chemin faisant, encore plus de pression sur les femmes. Ainsi, devenues mamies, elles seront encore au boulot et ne pourront pas aider leurs filles ni leurs belles-filles. Ces dernières retarderont l’âge du premier bébé et feront également moins d’enfants, tandis que d’autres continueront de procréer à tour de bras. C’est ainsi que notre brillante classe politique concourt à placer dans une position chaque jour plus instable le peuple français, celui qui porte dans son inconscient collectif l’héritage de plus de 2000 ans d’Histoire. Les élites ne pourront même pas dire qu’elles ne savaient pas, car elles connaissent parfaitement la réalité de ce qui se passe sur le terrain.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlCode de la nationalité : la réforme ou le chaostag:www.malikasorel.fr,2010-08-05:19642682010-08-05T23:22:00+02:002010-08-05T23:22:00+02:00 Existe-t-il un seul pays du continent africain ou asiatique qui distribue à...
<p>Existe-t-il un seul pays du continent africain ou asiatique qui distribue à tour de bras les clés de sa citoyenneté, autrement dit le statut d'architecte du projet politique collectif, comme le fait la France ?</p> <p>Claude Lévi-Strauss avait prévenu : « <i>que les peuples ne vivent pas trop près les uns des autres, sinon, c'est la guerre, mais pas trop loin non plus, sinon, ils ne se connaissent plus et alors, c'est la guerre. <span style="font-style: normal;">»</span></i> Nous y voilà, car c'est bien la situation dans laquelle notre code de la nationalité a placé la France.</p> <p>Au travers de cette question de la nationalité, c'est le combat entre deux France qui se joue : celui de la France d'en haut contre celle d'en bas ; cette dernière subissant, seule, les conséquences des actes de celle d'en haut qui sait, elle, se mettre à l'abri ainsi que sa descendance.</p> <p>Gandhi : « <i>celui qui voit un problème et ne fait rien fait partie du problème <span style="font-style: normal;">»</span></i>. Les leaders politiques, les faiseurs et manipulateurs d'opinion, savent parfaitement que la situation ne peut plus durer, que notre pays doit réagir. Ils voient le problème, en ont pleine conscience, et en empêchent pourtant la résolution. Nous sommes donc confrontés à un comportement bien plus grave que celui que décrit Gandhi, car loin d'être passifs, ils sont au contraire très actifs.</p> <p>Extraits du <i>Puzzle de l'intégration</i> : « <i>Ce n'est que lorsque la nationalité attribuée par la France sera redevenue réelle, et non factice, que les Français cesseront d'éprouver le besoin de parler de “Français de souche” et de “Français d'origine étrangère”. C'est la France qui, en donnant sa nationalité à un nombre considérable de personnes qui ne portaient pas son idéal, s'est rendue coupable de l'introduction de la notion de deux classes de Français.<br /> […]<br /> La question du droit du sol est fondamentale, car elle a entraîné de très nombreuses personnes à vivre, en la profondeur de leurs âmes, comme une trahison de leurs ancêtres et de leur communauté le fait de devenir citoyens français. Leurs conflits de loyauté sont extrêmement prononcés. La situation ira en empirant, car le temps qui passe accentue toujours les tensions identitaires jusqu'à parvenir au point de rupture. En pensant protéger les populations d'origine immigrée, on a négligé de prendre garde à ne pas bafouer les règles élémentaires du bon sens. On a pu croire œuvrer en leur faveur, mais les actions superficielles qui ont été menées ont joué en leur défaveur.</i></p> <p><i>Avec le temps, le code de la nationalité est devenu une gigantesque usine à fabriquer de la violence. La négation des identités a conduit à des désastres pour les migrants, mais aussi pour les Français qui n'osent même plus affirmer qu'ils sont Français. La violence qu'observe la société n'est pas le fait de notre système judiciaire qui s'effondrerait, ou de l'efficacité des juges qui serait à mettre en cause. La responsabilité incombe à l'usine du droit du sol, dont la capacité de production et l'efficacité sont redoutables. Le droit du sol fabrique l'impunité qui ne décourage pas la récidive, mais au contraire l'entretient. Les juges peuvent bien incarcérer autant de jeunes qu'ils veulent, l'usine du droit du sol fabriquera à l'infini de nouveaux auteurs d'acte de violence contre la société. On pourra bien abaisser l'âge d'incarcération chaque année davantage, on finira par incarcérer de jeunes enfants. On observe sur le terrain des enfants de huit ans qui sont aussi violents que leurs aînés dans leurs manifestations de rejet de la France.<br /> […]<br /> Ne pas vouloir tenir compte du bouleversement de l'environnement risque d'être très lourd de conséquences, car la France s'enfonce chaque jour davantage dans ce qui s'apparente de plus en plus à un “bourbier”. Les enfants de l'immigration sont aussi des victimes. Il ne faut pas penser qu'être placés dans de telles difficultés psychologiques soit indolore ! Les populations d'origine immigrée en subissent aussi les conséquences, car la violence des jeunes de l'immigration se retourne également en partie contre des personnes issues de leur groupe d'origine. Un mot déplacé, un simple geste ou même un regard mal interprété peuvent déclencher la fureur et la terreur.</i></p> <p><i>Les autorités françaises doivent prendre la mesure des problèmes qu'engendre le droit du sol, pour les migrants ainsi que pour la société, et accepter de prendre leurs responsabilités en faisant évoluer le code de la nationalité française. Cette responsabilité, ils la doivent aux migrants et également aux Français. La nationalité, témoin de l'identité, est quel que soit le pays, la propriété exclusive du peuple qui la porte et auquel incombe la responsabilité d'en garantir la continuité dans le temps. Elle n'appartient nullement à la classe politique dirigeante. C'est l'État qui doit s'assurer de la capacité des individus à endosser l'habit d'appartenance à une nation qui n'est pas celle de leurs ancêtres […] <span style="font-style: normal;">»</span></i></p> <p>Pour une fois qu'un responsable politique national, en position de pouvoir changer la donne, ose aborder publiquement ce sujet vital pour le peuple français, je ne vais pas me plaindre, bien au contraire ! J'apporte, sur ce sujet de la nationalité, mon soutien plein et entier au Président de la République.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlCombien l’État consacre-t-il à la politique d’immigration ?tag:www.malikasorel.fr,2010-03-31:19149582010-03-31T22:54:00+02:002010-03-31T22:54:00+02:00 Aussi étrange que cela puisse paraître, il ne me semble pas que cette...
<p>Aussi étrange que cela puisse paraître, il ne me semble pas que cette question pourtant cruciale, car elle concerne directement la capacité d’accueil, d’insertion et d’intégration de la France, ait jamais été abordée de manière totalement transparente. Pourtant, depuis trente ans, l’État français (qu’il soit incarné par la droite ou par la gauche) est accusé de ne rien faire, ou au mieux de ne pas faire suffisamment. Puisque l’État ne réagit pas aux attaques, son silence tend à accréditer cette thèse aux yeux des citoyens. Mais pour se permettre de porter une telle attaque, ses accusateurs disposent forcément de données chiffrées : il est maintenant nécessaire qu’ils les communiquent à l’opinion publique. Leur responsabilité est en effet pleinement engagée, car la haine que nous voyons se déployer contre notre société, et surtout contre ceux qui l’incarnent (policiers, gendarmes, pompiers, enseignants, médecins…), puise une partie de sa force dans ces accusations que propagent de nombreuses associations, des intellectuels, mais malheureusement aussi des femmes et des hommes politiques.</p><p>Des études ont déjà été menées sur cette question budgétaire, et les chiffres avancés par différents chercheurs convergent dans leurs ordres de grandeur. Quels sont-ils ?</p><p>Lorsque l’on calcule la différence entre les dépenses consenties par l’État et les recettes qu’il a récoltées au poste « immigrés et populations issues des dernières vagues d’immigration », on obtient un déficit d’environ 24 milliards d’euros par an. À ce chiffre qui constitue un perte nette, il convient d’ajouter 12 milliards d’euros par an pour la politique d’intégration, qui inclut entre autres l’éducation, le logement, la santé, la politique de la ville. Ce dernier montant constitue un investissement dont on espère qu’il produira des résultats en termes d’intégration. Au total, l’État débourse donc en moyenne 36 milliards d’euros par an pour sa politique d’immigration-insertion-intégration. D’aucuns diront que ce n’est rien ; je considère pour ma part que ce chiffre est vertigineux !</p><p>Je suis convaincue que l’État, quelle que soit sa couleur politique, gagnerait grandement à rendre publique la réalité de l’ampleur de sa mobilisation sur cette question. Cela contribuerait à dissiper un certain nombre de malentendus, et aiderait à la construction du fameux socle de reconnaissance que j’ai souvent évoqué, et qui marque la nette différence entre les descendants de l’immigration intra-européenne et ceux de l’immigration extra-européenne. Dire la vérité diluerait grandement le poison de la haine que les accusateurs de l’État ont injectée dans le cœur des populations issues de l’immigration maghrébine et africaine.</p><p>À ceux qui souhaitent connaître le détail des chiffres, je recommande la lecture de l’ouvrage <em>L’immigration, ça coûte ou ça rapporte ?</em> de l’expert international Jean-Paul Gourévitch, aux éditions Larousse. Quant à ceux qui contesteraient la réalité de ces chiffres, c’est simple, qu’ils fournissent les leurs ! Avec bien entendu, comme le font les chercheurs dignes de confiance, leur ventilation par poste et leurs méthodes de calcul.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlArticle dans le Figarotag:www.malikasorel.fr,2010-03-13:19075422010-03-13T08:43:00+01:002010-03-13T08:43:00+01:00 Dans le Figaro d’aujourd’hui daté de samedi 13 mars - dimanche 14 mars, vous...
<p>Dans le Figaro d’aujourd’hui daté de samedi 13 mars - dimanche 14 mars, vous trouverez ma tribune sur l’intégration : « <i>Un jour viendra, tôt ou tard, j’en ai la ferme espérance, où la France verra de nouveau s’épanouir, sur son vieux sol béni déjà de tant de moissons, la liberté de pensée et de jugement.</i> » Marc Bloch</p> <p>Chaque petite pierre blanche peut participer à l’édifice de notre maison commune…</p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlSarko dans ”Le Monde”tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2009-12-10:18648652009-12-10T09:19:00+01:002009-12-10T09:19:00+01:00 Lu avec attention l’article de Nicolas Sarkozy dans Le...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></span> <span style="font-family: Arial; font-size: 10pt;">Lu avec attention l’article de Nicolas Sarkozy dans <i>Le Monde</i> d’hier sur l’identité nationale. Je n’y trouve rien à redire. C’est clair, nuancé, et frappé au coin du bon sens. Bien plus convaincant, en tout cas, que tous ces propos lapidaires qu'on s'envoie à la figure lors des prétendus débats à la radio ou à la télé, où l’on exige des invités qu’ils répondent par oui ou par non à ces questions particulièrement délicates. <em>"On vous encourage à mettre un peu de complexité dans tout cela",</em> lançait lundi aux journalistes, sur France 2, l’anthropologue Dounia Bouzar. Oui, un peu de complexité, svp ! Un peu de nuance, de réflexion, de mémoire, et même, tiens, un peu de doute et d'humilité : le sujet de l'intégration est trop important pour être réduit à des ultimatums entre deux insultes et trois publicités : <em>"Vous êtes pour ou vous êtes contre ? Répondez !"</em></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlGadgets et recettes de cuisine…tag:www.malikasorel.fr,2009-11-27:18590112009-11-27T11:17:00+01:002009-11-27T11:17:00+01:00 Mon livre est bien trop compliqué pour une société devenue avide de gadgets...
<p>Mon livre est bien trop compliqué pour une société devenue avide de gadgets et de recettes de cuisine vite prêtes, vite consommées. Traiter la réalité du sujet de l’intégration en évoquant tout le travail à accomplir au sein des familles, à l’école, dans le monde politique, dans la société, tout en prenant en considération une grande variété de facteurs, tels que l’impact du maintien d’un lien étroit avec le pays d’origine ; ce qui a changé par rapport aux précédentes vagues d’immigration ; les conséquences des flux migratoires continus ; les ressorts psychologiques et philosophiques ; la dynamique des groupes… tout cela se révèle en effet bien trop compliqué, quand d’autres promettent le paradis par quelques coups de baguette magique. Le pire dans tout cela, c’est que beaucoup de Français croient au surnaturel. C’est ainsi que grâce à Rama Yade, tous les Africains s’intègreront et se sentiront Français un jour prochain, et que Rachida Dati conduira tous les Maghrébins à devenir véritablement Français et donc à transmettre les idéaux français à leur descendance…</p> <p>Mon approche est bien trop compliquée. Pour qu’elle soit prise en compte, il faudra vraisemblablement que les Français touchent d’abord le fond du fond : qu’eux-mêmes ou des membres de leurs familles soient victimes des dégâts collatéraux de la discrimination positive, <a href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/26/01011-20091126FILWWW00676-yade-prone-une-republique-reelle.php" target="_blank">que défend Rama Yade</a>, l’une des personnalités préférées des Français (quand on aime, on ne compte pas le nombre de flagellations…) ; qu’il y ait encore bien d’autres émeutes de banlieues malgré les torrents de milliards déversés ; que les enseignants se mettent à refuser d’enseigner, la peur au ventre, dans des classes où ils se sentent en insécurité ; que bien d’autres matches de football se concluent par des attaques sur les Champs-Élysées, sous les yeux effrayés de touristes venus des quatre coins du monde admirer les beautés léguées par l’histoire de la France ; que les Français ressentent une overdose de religion envahissant tous leurs espaces de vie…</p> <p>Lorsque les Français auront touché le fond, je suis sûre qu’ils se souviendront alors que leurs ancêtres s’étaient battus pour faire entrer leur société dans la modernité politique, et que cela correspondait au respect d’un certain nombre d’exigences. Ils se détourneront alors des « solutions » gadgets-recettes de cuisine et accepteront d’appréhender les problèmes dans leur globalité. Bref, ils accepteront de quitter le monde de l’enfance pour entrer dans l’âge adulte.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlL'identité dessine le projet collectiftag:www.malikasorel.fr,2009-11-16:18532342009-11-16T14:30:00+01:002009-11-16T14:30:00+01:00 Samedi, l’équipe de France de football a battu l’Irlande. Les reportages ont...
<p>Samedi, l’équipe de France de football a battu l’Irlande. Les reportages ont montré que, sur place, les Irlandais faisaient la fête avec les Français, d’une part pour rendre hommage aux sportifs vainqueurs, et d’autre part pour partager le bonheur des Français. Signalons également que des Irlandais avaient accroché des drapeaux français à leurs fenêtres pour souhaiter la bienvenue à l’équipe de France et aux supporteurs français qui avaient effectué le déplacement.</p> <p>En octobre dernier, l’équipe d’Algérie battait le Rwanda ; la ville de Marseille écopait d’« incidents » en guise de cadeau. « Incident », c’est le terme consacré, en langage politiquement correct.</p> <p>Samedi dernier, l’équipe de football d’Algérie a été battue par l’Égypte ; sitôt sifflée la fin du match, plusieurs villes de France étaient le théâtre de sérieux incidents.</p> <p>Lu dans <i>Le Monde</i> : « <i>Plusieurs devantures de magasins, dont la façade de la bibliothèque de l’Alcazar, ont été endommagés et des abris bus brisés. Six bateaux ancrés sur le plan d’eau du Vieux-port ont par ailleurs été fortement dégradés. Un fumigène lancé sur l’un des bateaux est à l’origine de l’incendie qui s’est propagé aux autres embarcations, dont deux ont coulé.</i> »</p> <p>En résumé :</p> <p>Si l’Algérie gagne, la France se trouve violentée ;</p> <p>Si L’Algérie perd, la France se trouve violentée.</p> <p>De nombreux responsables politiques, toutes tendances confondues, refusent de participer au débat en cours sur l’identité française, au prétexte que ce sujet, qui est pourtant celui des règles du bien-vivre ensemble qui découlent de cette même identité, a été mis sur la table par Éric Besson ou par Nicolas Sarkozy. Il est reproché à ce dernier une approche un peu trop rude des thèmes qui gravitent autour de l’immigration-intégration. Cela est vrai, et c’est contre-productif ; mais est-ce une raison suffisante pour boycotter un débat considéré comme très important par les Français eux-mêmes ?</p> <p>Il est reproché par ailleurs à Éric Besson de diriger un ministère qui accole dans son intitulé les termes d’immigration et d’identité. Est-ce une raison suffisante pour refuser une réflexion profonde sur la société que nous voulons pour nos enfants ? Car bien sûr, la question de l’identité porte en son sein celle de la France que nous souhaitons léguer à nos enfants et petits-enfants : quel projet de société, assis sur quels principes et quelles valeurs ? C’est cette question qui taraude les Français, et même qui les effraie.</p> <p>Le plus souvent, le refus de participer à ce débat national sur notre projet collectif masque un manque flagrant de courage, ou bien un désir de se voiler la face qui conduit à nier la réalité. Dans les deux cas, est-ce une attitude compatible avec la responsabilité de gérer le destin du peuple français ? Il ne tenait en effet qu’à ces personnalités de saisir la balle au bond et de montrer aux Français de quelle manière elles entendaient faire sortir la France du bourbier dans lequelle elle se trouve. Cette attitude ne rend service à personne, et surtout pas aux enfants issus de l’immigration. Je dirais même qu’elle les dessert fortement.</p> <p>Oui, la France se trouve à présent engluée dans un véritable bourbier, et il est plus qu’urgent de mettre en œuvre l’ensemble des actions qui permettront de réduire drastiquement le taux d’échec scolaire des enfants issus de l’immigration, ainsi que leur taux de participation à des « incidents » ; et de réduire aussi le flux de nouveaux entrants, qui accroît les difficultés. Comme je l’explique dans <i>Le puzzle de l’intégration</i>, ce flux compromet, chaque jour un peu plus, toute chance d’insertion des populations issues de l’immigration qui sont déjà sur le sol français. Dans ce contexte, la promesse qui aurait été faite (en off), d’une possibilité de libre circulation des personnes dans le cadre du projet d’Union Pour la Méditerranée, est un pur délire !</p> <p>Une remarque pour terminer : si ce débat sur l’identité nationale se révélait être, pour le coup, un prétexte pour permettre à des hautes personnalités de venir ensuite demander au peuple français de prendre acte du fait que la France serait devenue multiculturelle (plusieurs Frances), et qu’il conviendrait d’accepter que chacune des cultures participe à la définition de notre projet collectif, alors il faudra redouter les conséquences d’une telle injonction. Il est en effet à craindre que dans un tel cas de figure, la passion manifestée par les Français pour ce débat sur leur identité ne se transforme, tôt ou tard, en bien autre chose. J’espère vivement que nos hommes politiques en ont pleine conscience !</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlUne des multiples pièces du puzzle de l’intégrationtag:www.malikasorel.fr,2009-10-23:18419982009-10-23T10:52:00+02:002009-10-23T10:52:00+02:00 Le journal le Monde : « L’Afrique reçoit des sommes considérables...
<p><a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/10/22/les-emigres-africains-transferent-chaque-annee-40-milliards-de-dollars-dans-leurs-pays-d-origine_1257105_3244.html" target="_blank">Le journal <em>le Monde</em></a> : « <em>L’Afrique reçoit des sommes considérables des migrants partis travailler sur d’autres continents, mais le manque d’information, de concurrence et de régulation empêche cet argent d’agir pleinement sur le développement. C’est ce que révèle un rapport de l’International Fund for Agricultural Development (IFAD), publié jeudi 22 octobre à l’occasion d’un forum sur les transferts de fonds organisé à Tunis par cette agence de l’ONU, pour mobiliser banques centrales et gouvernements sur la question.</em></p><p><em>La première surprise de ce rapport tient en un chiffre : d’après l’IFAD, 40 milliards de dollars (26,7 milliards d’euros) sont envoyés chaque année à leurs proches par les émigrés africains. Ce montant était jusqu’alors inconnu, mais il était estimé entre trois et quatre fois moindre.</em> »</p><p>Extraits du <em>Puzzle de l’intégration</em> :</p><p>« <em><span style="font-family: Arial; font-size: 1.1em;">Impact du maintien d’un lien étroit avec le pays d’origine</span></em></p><p><em>Il est une autre difficulté que rencontrent les enfants de l’immigration et qui a un retentissement sur leur développement et sur leur avenir, c’est le maintien d’un lien très étroit avec le pays d’origine. Ce maintien a des répercussions considérables sur la nature du lien que ces enfants tissent avec leur pays d’accueil. Il a aussi un impact direct sur le budget que leur famille va consentir à leur consacrer au long de leur parcours scolaire.</em></p><p><em>Les arbitrages d’allocations de ressources financières de nombreuses familles de l’immigration récente sont souvent <strong>loin de prendre en considération les besoins minimaux que requiert l’éducation d’un enfant, lorsqu’il est destiné à évoluer dans notre société.</strong> Il y a deux raisons à cela : d’une part, les différences profondes qui existent entre la culture française et celle d’une majorité des migrants récents, et d’autre part, la volonté des adultes de consacrer l’argent qu’ils épargnent à d’autres postes de dépenses, et notamment au maintien d’un lien prégnant avec leur pays d’origine.</em></p><p><em>Les différences culturelles conduisent, dans la plupart des cas, à des appréciations différentes quant à la part de son budget qu’une famille doit accepter de consacrer à son enfant, pour lui assurer des conditions d’évolution satisfaisantes au regard de son référentiel. Par conséquent, le schéma d’affectation des ressources financières de la cellule familiale n’intègrera pas forcément les charges inhérentes à l’éducation intellectuelle, culturelle ou artistique des enfants, lorsque ces domaines ne font pas partie du référentiel culturel. C’est pourtant autour de ces activités connexes à l’école que se creusera le plus grand fossé entre les enfants qui en auront bénéficié tout au long de leur enfance, et les autres. Ces activités sont capitales pour le bon développement d’un enfant au sein d’une société ambitieuse, car elles permettent à l’enfant d’acquérir bon nombre des dispositions affectives et intellectuelles qui favorisent la réussite. Dans de nombreuses familles de l’immigration récente, un enfant sera considéré comme disposant de conditions d’évolution satisfaisantes s’il est simplement nourri et habillé. De plus, provenant de pays où elles ont connu le manque, ces familles possèdent une très grande sensibilité aux finances, et <strong>en consacrer à leurs enfants n’est souvent pas considéré comme un investissement, mais comme une dépense</strong>.</em></p><p><em>Très peu de familles de l’immigration emmènent leurs enfants dans les musées, dans les manifestations scientifiques, sur les sentiers botaniques, au concert, à la rencontre de l’Histoire du pays d’accueil au travers des livres ou en visitant ses villes et villages … Ce n’est donc pas un hasard si la majorité de ces enfants ne développent pas les dispositions nécessaires à leur insertion dans la société d’accueil. Car contrairement aux enfants de culture européenne auxquels leurs espace familial transmet des éléments de l’héritage de leur pays, les enfants de l’immigration ne peuvent compter que sur l’école ou sur les activités périscolaires pour se sensibiliser. <strong>Offrir aux enfants l’accès à cette culture, c’est aussi les prédisposer au goût de la variété intellectuelle, et surtout à l’ouverture d’esprit à tous les possibles.</strong> Ce sont ces dispositions qui vont façonner en grande partie la curiosité intellectuelle qui habitera plus tard l’élève et l’aidera à persévérer dans l’acquisition des savoirs.</em></p><p><em>L’exiguïté des logements des familles de l’immigration, qui sont, pour beaucoup, des familles nombreuses, pose également des problèmes majeurs à leurs enfants. Ces derniers ne disposent pas d’espace adéquat pour faire leurs devoirs, préparer leurs examens scolaires ou pour se reposer au calme en vue de se ressourcer pour la journée suivante. Il est vain de croire qu’un logement plus grand aurait résolu les difficultés de ces enfants. Ne possédant pas le même référentiel que les familles issues de pays développés, <strong>leurs familles n’ont pas la même conscience du taux de natalité optimal au regard de l’objectif d’accompagner le mieux possible l’ensemble de ses enfants.</strong> Aussi ces enfants cumulent-ils toutes les difficultés : familles nombreuses, moyens matériels insuffisants à répartir entre une fratrie conséquente, carences affectives dues au modèle éducatif, parents dotés de niveau d’instruction le plus souvent insuffisants pour guider leurs enfants. <strong>De plus, au lieu de laisser l’école guider leurs enfants, ils tirent, comme je l’avais déjà précisé, ces derniers par le maillot pour les empêcher d’adhérer au projet de l’école…</strong></em></p><p><em>Ces familles se privent, par ailleurs, et privent chaque jour leurs enfants, en vue d’épargner tout ce qu’elles peuvent pour l’investir dans leur pays d’origine. Ces sommes constituent autant d’argent qui ne sera pas consacré aux besoins de leurs enfants scolarisés en France. <strong>En 2005, les transferts de fonds (officiels) de France vers les pays d’origine se sont montés à environ 8 milliards d’euros.</strong> Certes, une partie de ce montant est le fait de migrants qui n’ont pas d’enfants sur le territoire français, mais ils ne constituent pas la majorité. Il est vrai, comme le rappelle chaque année l’Organisation des Nations Unies, que cet argent frais est une aubaine pour les pays sous-développés. <strong>Cependant, c’est autant d’argent qui est enlevé aux enfants de l’immigration.</strong> À ce chiffre officiel, il faut ajouter toutes les valeurs qui transitent sous d’autres formes, voitures, électroménager, vêtements, etc, qui sont revendues dans les pays d’origine et dont le produit demeure dans ces pays.</em></p><p><em>[…]</em></p><p><em>Pour améliorer les chances des enfants de l’immigration, une prise de conscience est nécessaire quant au montant des moyens qui leur sont réellement consacrés. <strong>Elle doit nous amener à réaliser que si ces enfants sont voués à inscrire leur existence sur le sol français, une partie des aides publiques qui sont censées leur être destinées devront être versées directement par l’État à des domaines d’éducation bien identifiés et pouvant les aider dans leur évolution scolaire et sociale.</strong> Autant l’attribution de bourses d’études directement versées aux étudiants dans l’enseignement supérieur revêt une grande importance, autant les versements effectués aux familles n’ont pas tous un sens, car ils n’atteignent que très rarement leur destination. L’État investit à fonds perdus, car l’argent reçu par ces familles ne sera la plupart du temps pas affecté à satisfaire les besoins éducatifs de leurs enfants appelés à évoluer dans la société française, avec ce que cela comporte comme exigences. <strong>Si nous souhaitons réduire les fractures qui existent entre enfants de l’immigration et enfants des familles françaises, il sera nécessaire de repenser les circuits de ces aides.</strong></em></p><p><em>Les Français doivent également savoir qu’au-delà du tableau rose dépeint par les rapports des organisations internationales, se cache une autre vérité. Le comportement des populations d’origine immigrée contribue à appauvrir et frustrer leurs compatriotes restés vivre au pays. Comme je l’ai déjà dit, la capacité économique d’un foyer se juge en relatif, et non dans l’absolu. Une somme qui peut sembler modique dans un pays développé paraîtra coquette dans un pays sous-développé. L’argent transféré ou récolté grâce à la vente de produits manufacturés permet aussi aux familles de l’immigration d’acheter des biens immobiliers sur les côtes et dans les terres de leurs pays d’origine. Ce phénomène est propre aux pays du Maghreb et d’Afrique noire. Ces achats sont si massifs qu’ils ont provoqué au Maghreb une flambée des prix de l’immobilier, qui prive définitivement d’innombrables familles de ces pays de l’espoir de réussir un jour à se loger décemment. Cette triste réalité est rarement évoquée dans nos médias, mais le journal le Monde lui a consacré un petit article à l’occasion du Salon de l’Immobilier Marocain qui s’est tenu fin mai 2006 en Seine-Saint-Denis.</em></p><p><em><strong>L’argent transféré dans les pays d’origine ne se retrouve, d’autre part, que très rarement investi dans l’économie locale pour y participer à l’émergence ou à l’essor d’activités industrielles ou agricoles.</strong> Les conditions n’y sont souvent pas considérées comme propices, et les investisseurs ne s’y sentent pas protégés. Il y est donc très souvent utilisé par les adultes résidant durant l’année en France, pour se ménager la possibilité de maintenir un lien régulier avec leur pays d’origine au moyen de résidences secondaires, ou tout au moins de vacances à intervalles réguliers. Ce besoin culturel et affectif est profond. <strong>Il est, bien entendu, naturel de rester attaché à ce qui demeure son vrai pays, mais les conséquences de cette souffrance du déracinement portent un énorme préjudice aux enfants de ces familles, lorsqu’ils sont voués à inscrire leur vie dans la société d’accueil.</strong></em></p><p><em>L’énergie développée pour maintenir un contact très étroit avec le pays d’origine a des conséquences désastreuses sur l’insertion et l’intégration des enfants de l’immigration. Cette volonté des migrants de maintenir une double vie perturbe leurs enfants, qui ne savent plus s’ils doivent s’inscrire dans un projet de citoyen du pays d’accueil ou de citoyen du pays de leurs ancêtres. Ils finissent d’ailleurs souvent par adopter un projet boiteux, qui les conduit à ne plus se sentir tout à fait du pays de leurs ancêtres, et encore moins du pays d’accueil. Quand ils parlent, en Europe ou au Canada, de leurs pays d’origine, ces enfants parlent souvent de sociétés qu’ils ne connaissent pas véritablement, mais qu’ils aiment magnifier. Par contre, lorsqu’ils y partent en vacances, ils y adoptent un comportement méprisant envers les autochtones. Ils se pensent et se vivent comme étant supérieurs dans la mesure où, résidant dans des pays développés, ils disposent d’un bien meilleur niveau économique. Ce comportement méprisant est très mal vécu par les locaux.</em></p><p><em>Nous sommes ici dans une optique de construction d’une double vie, et non pas dans une logique d’amélioration d’un niveau socio-économique considéré comme insatisfaisant. Un projet d’une telle ampleur, même planifié sur une vie entière, ne saurait être mené sans sacrifices conséquents. C’est d’ailleurs le cas, et ces sacrifices pèsent sur la vie quotidienne de toute la famille. Les premiers à en pâtir sont les enfants, car tout ce qui n’est pas perçu comme indispensable dans l’instant, est tout bonnement sacrifié. <strong><span style="color: red;">L’école ne saura jamais combler, à elle seule, toutes les lacunes sous-jacentes. Continuer à vouloir ignorer cette réalité, c’est condamner les enfants de l’immigration à l’échec.</span></strong></em></p><p><em>Un effort pédagogique doit être entrepris en direction des parents de l’immigration pour leur permettre de prendre connaissance des besoins de leurs enfants, dans le cadre d’une vie inscrite dans un pays développé. Un choix s’impose, et il ne sera pas le même suivant que ces parents inscrivent leurs enfants dans un projet d’avenir sur le territoire français ou dans leur pays d’origine. Les exigences qui pèseront sur les enfants ne seront en effet pas les mêmes. S<strong>i l’on souhaite inscrire ses enfants sur le territoire d’un pays développé, l’engagement doit être tel, qu’il n’instaure pas de handicap par rapport aux autres enfants de ce pays.</strong></em></p><p><em>La France, qui dépense des sommes vertigineuses, par le biais de la prise en charge sociale et des ZEP, ZFU, Plan de Rénovation Urbaine, etc, dans le seul but de permettre aux enfants de l’immigration de gommer une partie du gouffre éducatif qui les sépare des enfants des Français de souche, n’a-t-elle aucun moyen d’alerter leurs parents sur cette question essentielle ? Non seulement nous n’en prenons pas la voie, mais des facilités fiscales ont été nouvellement instaurées pour inciter ces familles à transférer encore plus d’épargne vers leur pays d’origine, grâce à la loi relative à l’immigration et l’intégration, dite “loi Sarkozy” et votée au printemps 2006. I<strong>l faut savoir rester cohérents. Lorsque l’on considère que l’échec scolaire ou professionnel peut conduire des jeunes à dévier de la norme sociale, il faut alors veiller à ce que ces mêmes jeunes ne soient pas privés des moyens qui devraient leur revenir, jusqu’à ce qu’ils trouvent leurs voies de réussite d’insertion sociale.</strong></em></p><p><em>Ma critique ne vise pas l’aide publique au développement, directement versée par l’État Français aux pays en voie de développent et qui s’est élevée à 8,2 milliards d’euros en 2005. Elle concerne uniquement l’attention qui est accordée au projet éducatif de leurs enfants, par les familles de l’immigration.</em> »</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlPersévérons !tag:www.malikasorel.fr,2009-10-15:18383682009-10-15T12:08:00+02:002009-10-15T12:08:00+02:00 Dans un récent billet , j'ai rappelé à quel point le repli communautaire...
<p>Dans <a target="_blank" href="http://puzzledelintegration.blogspirit.com/archive/2009/10/04/l-insulte-recue-des-personnes-d-origine-etrangere-traitre-a.html">un récent billet</a>, j'ai rappelé à quel point le repli communautaire pouvait être imputé à un rejet de l’intégration, et même à un refus d’insertion. Mais c’est le refus des politiques de considérer la réalité du problème qui aura conduit la France au bord du gouffre. Nous n’avons pas fini de payer les conséquences de ce manque d’engagement au service de l’intérêt général.</p> <p>Je reçois de nombreux messages de soutien de la part de Français issus de l’immigration. Je souhaiterais en partager un avec vous. Ces messages renforcent ma détermination, et doivent nous motiver encore bien davantage à faire en sorte que de plus en plus de Français, de toutes origines, affirment de manière claire leur volonté de voir enfin ce sujet traité dans toutes ses dimensions.</p> <p>« <i>Bonjour madame<br /> <br /> Je suis entièrement d'accord avec vous sur votre analyse de la situation actuelle vis à vis de l'intégration et du refus du paternalisme...<br /> <br /> Je suis né en Afghanistan, j'ai grandi dans une cité jusqu'à 14 ans et cela ne m'a pas empêché de faire des études de médecine, que je suis sur le point de terminer avec une spécialisation en imagerie.<br /> Pourquoi ? car mes parents m'ont toujours dit que le seul moyen de s'en sortir c'est le travail et le respect des autres.<br /> <br /> Bravo continuez<br /> <br /> Cordialement</i> »</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlAutorité du savoir et respect de l’écoletag:www.malikasorel.fr,2009-07-07:17905862009-07-07T00:46:00+02:002009-07-07T00:46:00+02:00 Étant très attachée à la question de l’école, je suis très heureuse que Le...
<p>Étant très attachée à la question de l’école, je suis très heureuse que <em>Le puzzle de l’intégration</em> ait retenu l’attention de <a href="http://www.lire-ecrire.org/conseils-pratiques/lectures-commentees/livres/le-puzzle-de-lintegration.html" target="_blank">l’association Lire-Écrire</a> qui lui a réservé un chaleureux accueil. Je vous encourage à faire connaître autour de vous cette association, qui s’est fixé comme ligne d’action d’« <em>informer le public et de conseiller des parents, en toute indépendance</em> ». J’ai rencontré son équipe, qui dédie tout son temps et son énergie à la défense du bien commun, à l’avenir de la France. Je vous le redis : nous ne sommes pas isolés. Nous sommes majoritaires. Nous devons en prendre pleinement conscience, et puiser dans cette prise de conscience la force de toujours avancer !</p><p>Voici la critique publiée sur le site de Lire-Écrire :</p><p>« <em>Contrairement à nos habitudes, nous présentons ici un ouvrage politique, au meilleur sens du terme. L’auteur, d’origine marocaine, a demandé la nationalité française à 30 ans. Elle sait de quoi elle parle, et développe une argumentation serrée, sans oublier aucune pièce du puzzle.</em></p><p><strong><em>L’intégration</em></strong></p><p><em>Malika Sorel décrit les difficultés d’intégration, non pas des nouveaux immigrants, mais de leurs enfants et petits-enfants ; difficultés étonnantes pour nous, puisque ce sont des Français, et spécialement de jeunes Français, qui affectent de rejeter la France. Ce phénomène se produit dans tous les pays occidentaux, et même au Canada, qui pratique une politique d’immigration “choisie”.</em></p><p><strong><em>Le puzzle</em></strong></p><p><em>Les politiques et les leaders d’opinion cherchent aux difficultés une cause simple, qu’un seul principe simple suffirait à traiter. Malika Sorel nous montre qu’une situation extrêmement complexe appelle un ensemble de mesures complémentaires.</em></p><p><em>L’un des principes qui fait actuellement débat en France est celui de la discrimination positive en faveur des minorités, qui, comme le remarque l’auteur, est une discrimination négative à l’égard de la majorité. L’adoption de ce principe renforcerait le communautarisme, et conduirait à la reconnaissance juridique des communautés. Beaucoup aux États-Unis, y compris dans les minorités, voudraient revenir en arrière, mais ils n’y parviennent pas, du fait des avantages acquis par certains.</em></p><p><em>Dans l’enseignement, les Américains ont facilité pour les minorités l’accès aux études supérieures et aux diplômes. Dans les faits, c’est un inconvénient pour les meilleurs éléments des minorités, qui se trouvent nantis de diplômes dévalués aux yeux des employeurs. Chez nous, une mesure analogue vient d’être adoptée par Sciences-Po.</em></p><p><em>Malika Sorel demande - comme nous le faisons - que les enfants et les adolescents défavorisés de fait, ce qui inclut d’ailleurs des Français de souche, reçoivent une aide massive afin que, moyennant les efforts nécessaires, ils puissent accéder sans artifice à la même réussite que les autres. Elle ne dissimule pas que les efforts nécessaires sont beaucoup plus importants pour eux que pour les Français moyens.</em></p><p><em>En particulier, elle réclame, comme nous, un effort important dès la maternelle et retour, dans le primaire et le secondaire, à l’enseignement explicite et systématique du français, de la littérature, des mathématiques, au rebours de tout ce qui a été fait depuis des décennies, et particulièrement depuis 1989.</em></p><p><strong><em>Intégration ou insertion ?</em></strong></p><p><em>L’intégration, conforme aux principes français et républicains, devrait, d’après l’auteur, procéder du choix délibéré, et mûrement réfléchi, d’une nouvelle patrie. Pour les immigrés et leurs descendants immédiats, ce devrait être par excellence un choix d’adulte.</em></p><p><em>Intégrer d’office selon le droit du sol impose un choix que beaucoup récusent : ils se disent “Français de papier” (et pour les avantages attachés aux papiers) tout en rêvant à une patrie imaginaire qui n’est pas celle que leurs parents et grands-parents ont quittée.</em></p><p><em>Malika Sorel propose donc d’abandonner le droit du sol. Mais elle reconnaît à la France le droit d’imposer aux étrangers qu’elle héberge un devoir d’insertion, c’est-à-dire le devoir d’apprendre les lois et coutumes, et de s’y conformer dans leurs rapports avec les citoyens français.</em></p><p><em>Le communautarisme est un frein à l’insertion, car il isole de la majorité, et maintient des règles et des coutumes propres, en fait discriminantes. Les grandes idées généreuses que certains voudraient institutionnaliser : le droit à la différence, la discrimination positive, ont trop souvent pour effet de culpabiliser les français de souche et de victimiser les autres, substituant ainsi des sentiments subjectifs à l’acceptation des réalités en France et dans les pays d’origine, réalités que Malika Sorel décrit parfaitement. Tout cela aggrave les problèmes au lieu de les résoudre.</em></p><p><em>Pour nous, qui militons pour la refondation de l’école, nous retenons parmi les pièces du puzzle l’impératif de restaurer, aux yeux des élèves et de leurs parents, l’autorité du savoir et le respect de l’école. »</em></p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlLa journée de la jupetag:www.malikasorel.fr,2009-04-16:17414682009-04-16T21:34:00+02:002009-04-16T21:34:00+02:00 « La journée de la jupe », ou la peinture réaliste de ce que sont...
<p>« La journée de la jupe », ou la peinture réaliste de ce que sont devenus les « territoires perdus » de la République française. Il est urgent que ce film soit projeté dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale, au Sénat, à l’Élysée, à Matignon, afin que nul homme ou femme politique ne puisse jamais dire qu’il ou elle ne savait pas. C’est bien trop commode !</p><p>Dans une émission <em>Complément d'enquête</em> de Benoît Duquesne « <em>Banlieues : le feu est-il éteint ?</em> », (France 2, le 13 mars 2006), Jean-Louis Borloo, Ministre de la République, avait affirmé avec force conviction : « <em>Mais il faut bien que les Français on ait tous en tête une chose c’est que l’avenir du pays se joue là, dans les banlieues, parce que le taux de natalité de ces quartiers est deux fois plus élevé que sur le reste du territoire national.</em> » Doit-on, au vu de ce qu’ils ont laissé s’accomplir, placer toute notre confiance en des hommes et femmes politiques qui continuent d’affirmer à une majorité silencieuse : « <em>l’immigration est une chance pour la France</em> », plutôt que « <em>l’immigration se devrait d’être une chance pour la France</em> » ? La censure qui s’exerce sur ce sujet est trop forte et empêche les Français de réaliser que nous sommes majoritaires. Le courage et l’esprit de responsabilité sont devenus des qualités bien trop rares dans le monde politique, à une heure où nous aurions justement besoin de personnalités désintéressées, courageuses et responsables. Souvent, ces dernières années, j’ai pensé et repensé au Général de Gaulle. Qu’aurait fait ce grand amoureux de la France pour la sortir de la galère, pour faire dévier sa trajectoire avant qu’elle ne heurte l’iceberg qui lui sera fatal ?</p><p>Une chose est claire, nous devons réussir à mettre les vrais sujets sur la table bien avant l’élection de 2012. Si nous n’y parvenons pas, les professionnels de la politique utiliseront de nouveau ce sujet de l’intégration comme un épouvantail pour, sitôt élus, ne rien changer à leurs petites habitudes, ou pire encore, faire l’inverse de ce qu’il eût fallu faire pour empêcher que la France ne s’enfonce encore davantage.</p><p>À la fin de la projection du film « La journée de la jupe », la salle a applaudi. Pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, il faut aller le voir, car on y trouve en seulement 1h30 beaucoup de ce qu’il y aurait à décrire : un véritable exploit !</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlC'est pas la gauche, la France ! C'est pas la droite, la France !tag:www.malikasorel.fr,2009-01-03:16895872009-01-03T10:32:00+01:002009-01-03T10:32:00+01:00 Cher Ndjocka, Vous voyez, je vais jusqu’à publier une réponse pour vous, et...
<p>Cher Ndjocka,</p><p>Vous voyez, je vais jusqu’à publier une réponse pour vous, et vous souhaite par la même occasion la bienvenue au royaume de la « liberté de pensée et de jugement » de mon frère d’âme Marc Bloch ; mon frère qui me manque et que j’aurais aimé rencontrer, tant je me retrouve en lui.</p><p>Votre deuxième commentaire, cher Ndjocka, étant parsemé de ce que je considère comme étant des insultes et parfois même des vulgarités à l’égard d’autres lecteurs de ce blog, je ne le publierai point. Quant à la lecture de mon ouvrage en vous pinçant le nez : de grâce, épargnez-vous, en ces temps de nouvelle année propices aux bonnes résolutions, et consacrez plutôt ce temps à donner aux autres de la chaleur humaine. Je crois en le sourire et la main tendue aux autres, bien davantage qu’en la hargne envers ceux qui sont différents : « Dans ma civilisation, celui qui diffère de moi, loin de me léser, m’enrichit ». Mais encore faudrait-il être disposé à vouloir s’enrichir. Là est l’un des plus gros et dangereux défis que la France devra réussir à relever au sujet des enfants issus de l’immigration qui crachent sur le contenu des programmes scolaires. J’ai co-dirigé un groupe de travail sur l’école et l’insertion dans le monde économique. Ce n’est pas à moi que l’on viendra raconter des fadaises au sujet de l’échec scolaire, puis social, des enfants de l’immigration. Les fadaises, ça fonctionne seulement avec les notables de la politique et des médias qui ne voient le monde que depuis leurs confortables fauteuils…</p><p>Pour ce qui est de l’Afrique, j’ai le regret de vous dire que les nombreux excellents élèves d’Afrique qui avaient eu la chance de venir s’asseoir sur les bancs des universités algériennes, grâce au gouvernement algérien, ne partageaient pas votre opinion quant à l’origine de leurs malheurs ; mais alors, pas du tout. Selon leurs vécus, ce n’était pas vers le passé de la France qu’il fallait se tourner pour rechercher la responsabilité de leur misère, mais du côté de leur propre pays et classe dirigeante, ainsi que du côté de toutes leurs élites qui, au lieu de se battre pour faire évoluer leur propre société, préféraient aller vivre sous des cieux plus cléments qui leur offraient du matériel consommable à très court terme. Que serait la France si ses élites intellectuelles et économiques avaient autrefois préféré partir vers l’Amérique plutôt que de préparer le peuple à se relever et à se tenir debout ? En Algérie, les immenses fortunes qui s’étaient faites en quelques mois ou petites années (cherchez l’erreur), préféraient aller s’investir en Europe. Ouvrez les yeux, vous en trouverez, et même de très connues à Paris même. Ces personnalités qui viennent aujourd’hui donner des leçons de morale aux Français, et leur dire qu’il est hors de question pour leurs enfants d’accepter d’apprendre à l’école que leurs ancêtres étaient des Gaulois, et qu’il faut, pour eux, rétablir les privilèges à la naissance, rebaptisés pour l’occasion « volontarisme républicain » ou « égalité réelle ».</p><p>La révolution douce est désormais en marche. Le train a déjà quitté la gare. Vous serez tous étonnés et heureux de réaliser combien la mémoire collective des Français est encore vive, car « <em>La France, c’est tout à la fois, c’est tous les Français. C’est pas la gauche, la France ! C’est pas la droite, la France ! Naturellement, les Français comme de tout temps, ressentent en eux des courants… Prétendre faire la France avec une fraction, c’est une erreur grave, et prétendre représenter la France au nom d’une fraction, cela c’est une erreur nationale impardonnable.</em> » (interview radiotélévisée du Général de Gaulle du 15 décembre 1965).</p><p>Merci à tous nos grands hommes passés, présents et à venir !</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlRépliques : émission d'Alain Finkielkrauttag:www.malikasorel.fr,2008-12-13:16803052008-12-13T00:20:00+01:002008-12-13T00:20:00+01:00 France Culture : Émission du samedi 13 décembre 2008 de 9h à 10h...
<table style="height: 39px; width: 594px;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td class="c_date" valign="top"><p><strong>France Culture :</strong></p><p>Émission du samedi 13 décembre 2008 de 9h à 10h<br /> <a href="http://www.franceculture.fr/emission-repliques-08-09-insertion-et-integration-les-subtilites-de-l-assimilation-2008-12-13.html" target="_blank"><strong>Insertion et intégration : les subtilités de l'assimilation</strong></a></p></td><td width="10"> </td></tr></tbody></table><!-- - PAGE =--><table style="width: 594px;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td bgcolor="#E5D3A3"><img src="http://image.radio-france.fr/img/vide.gif" alt="" width="1" height="1" /></td></tr><tr><td class="c12_noir" bgcolor="#FFF6DF"><img src="http://image.radio-france.fr/img/vide.gif" alt="" width="1" height="10" /></td></tr></tbody></table><table style="width: 594px;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td bgcolor="#FFF6DF" width="20"> </td><td class="c12_noir" bgcolor="#FFF6DF">Avec <strong>Malika Sorel</strong> et <strong>Hakim El Karoui</strong>.<br /> <br /> </td><td bgcolor="#FFF6DF" width="10"> </td></tr></tbody></table><!-- - PAGE =--><table style="width: 594px;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td width="10"> </td><td class="c11_noir"> </td></tr></tbody></table>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlÀ propos de la censuretag:www.malikasorel.fr,2008-11-15:16653992008-11-15T22:03:00+01:002008-11-15T22:03:00+01:00 Je tiens à vous remercier de vos chaleureux commentaires, ainsi que de vos...
<p>Je tiens à vous remercier de vos chaleureux commentaires, ainsi que de vos nombreux courriels.</p> <p>Je saisis l’occasion du commentaire de Brahim, qui s'étonne de ne pas avoir eu connaissance de mon livre, alors qu’il était à l'affût de toute production intellectuelle sur le sujet de l'intégration, pour aborder la question de la censure.</p> <p>J’ai évoqué dans un <a target="_blank" href="http://luette.free.fr/spip/spip.php?article159">entretien en octobre 2007</a> la censure dont était victime <i>Le puzzle de l’intégration</i>. Aussi ceux qui m’ont donné la parole sont-ils bien méritants, et je les en remercie à nouveau ici. Cette censure, je l’ai constatée de mes propres yeux, mais j’en ai également eu confirmation de la part de journalistes et d’intellectuels. Ces discussions ont été pour moi l’occasion d’apprendre que mon ouvrage était très lu dans les milieux journalistiques et politiques. Récemment, un grand journal est même allé jusqu’à supprimer de son site Internet le message que j’avais posté sous un de ses articles, quand dans le même temps y figuraient des centaines de commentaires fustigeant la France et faisant la propagande de la discrimination positive. Observez comment, depuis l’élection de Barack Obama, une écrasante majorité des médias donnent la parole aux communautaristes, alors qu’ils ne publient quasiment aucune ligne de ceux qui défendent le modèle républicain français… Le parti pris contre les idéaux qui symbolisent l’identité du peuple français est évident !</p> <p>Si j’ai fait l'objet d’une censure, cela signifie que vraisemblablement, bien d'autres que moi, qui auraient pu enclencher une dynamique de meilleure compréhension du sujet de l'intégration, ont subi le même sort.</p> <p>Le peuple français se trouve dans une situation périlleuse. Il est en effet submergé d'informations, et se croit donc véritablement libre de ses appréciations et de ses décisions, convaincu surtout d’évoluer dans une démocratie pleine et entière.</p> <p>Puisque nous parlons de médias : j’ai décidé, dès la sortie du <i>Puzzle de l’intégration</i>, de privilégier la plume et la voix, qui me semblent mieux adaptées au traitement en profondeur du problème de l’intégration. Il est en effet urgent de rendre à la parole la force que l’image lui a volée. Observez combien les journalistes de la télévision sont devenus otages de la dictature de l’audimat. Ils traquent le moindre mot, le moindre cadrage d’image qui pourraient faire sensation, et sacrifient chemin faisant toute possibilité de créer le climat de sérénité seul à même de permettre l’engagement des vrais débats. Je garderai toujours à l’esprit l’image très douloureuse de la philosophe Élisabeth Badinter, jetée en pâture aux communautaristes par une Arlette Chabot d’une insoutenable légèreté.</p> <p>L’ennemi de la raison ? Le <i>star system</i> ; ce racolage qui piège les citoyens et les pousse, dans une époque vraisemblablement charnière de l’histoire de France, à prêter plus d’attention à la vie privée et à l’apparence de notre personnel politique, qui s’étalent à longueur de papier glacé, qu’à l’analyse objective et exigeante de leur action politique.</p> <p>Dans l’intérêt de tous les Français, et dans celui de tous les peuples qui ont besoin que la France demeure fidèle à ses idéaux, restons concentrés sur l’essentiel ; œuvrons à ce que chacun autour de nous prenne conscience que la France a désormais besoin de la protection de chacun de ses enfants.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.html« Du grain à moudre » sur France Culturetag:www.malikasorel.fr,2008-11-12:16637402008-11-12T21:49:00+01:002008-11-12T21:49:00+01:00 J’ai participé ce soir à l'émission Du grain à moudre sur France...
<p>J’ai participé ce soir à l'émission <a href="http://www.franceculture.com/emission-la-repentance-favorise-t-elle-l-int%C3%A9gration-2008-11-12.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Du grain à moudre</em></a> sur France Culture, sur le thème « La repentance favorise-t-elle l’intégration ? » ; émission que j’apprécie particulièrement, car elle est animée par deux brillants journalistes, Julie Clarini et Brice Couturier, qui permettent à la pensée de s’exprimer, et aux vrais débats de s’installer.</p><p>Vous pouvez retrouver ci-dessous l’enregistrement de l’émission.</p><p>Partie 1 (durée: 12 min.)<br /><audio preload="auto" controls="controls"><source src="http://www.malikasorel.fr/media/00/01/1729910359.mp3" type="audio/mpeg" />Votre navigateur ne supporte pas l'élément "audio".</audio></p><p>Partie 2 (durée: 10 min.)<br /><audio preload="auto" controls="controls"><source src="http://www.malikasorel.fr/media/00/01/376221260.mp3" type="audio/mpeg" />Votre navigateur ne supporte pas l'élément "audio".</audio></p><p>Partie 3 (durée: 12 min.)<br /><audio preload="auto" controls="controls"><source src="http://www.malikasorel.fr/media/02/02/624513322.mp3" type="audio/mpeg" />Votre navigateur ne supporte pas l'élément "audio".</audio></p><p>Partie 4 (durée: 10 min.)<br /><audio preload="auto" controls="controls"><source src="http://www.malikasorel.fr/media/02/00/805066803.mp3" type="audio/mpeg" />Votre navigateur ne supporte pas l'élément "audio".</audio></p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlArticle dans la revue Le débattag:www.malikasorel.fr,2008-09-23:16359372008-09-23T22:25:00+02:002008-09-23T22:25:00+02:00 Le Débat : « Qu’est-ce que l’intégration ? Tous...
<p><strong>Le Débat :</strong> « <em>Qu’est-ce que l’intégration ? <span style="text-decoration: underline;">Tous revendiquent l’objectif, mais personne, apparemment, ne se préoccupe de comprendre le processus</span>. Que signifie-t-elle au fond ? Quelles sont ses conditions ? Par où passe-t-elle ? Malika Sorel plaide la nécessité d’une intelligence à part entière du phénomène. Elle met en lumière les conséquences ravageuses qu’entraîne la méconnaissance de ses données de base</em>. »</p><p>Vous trouverez dans la revue <a href="http://www.le-debat.gallimard.fr/" target="_blank"><strong><em>Le débat</em></strong> n°151</a> de septembre 2008 le contenu de mon entretien avec le philosophe et historien Marcel Gauchet, rédacteur en chef de la revue.</p><p>La revue est distribuée par de nombreux libraires et disponible à la librairie Gallimard, 15 Boulevard Raspail, Paris 7<sup>ème</sup>.</p><p>Voici le sommaire de ce numéro :</p><ul><li><strong>France, Europe : l’expectative</strong></li><ul><li style="background-image: none;">Une année de sarkozysme, <em>Marcel Gauchet et Michel Winock</em> : un échange</li><li style="background-image: none;"><em>Denis Lacorne</em>, Le « rêve américain » du président Sarkozy</li><li style="background-image: none;"><em>Ernst Hillebrand</em>, L’incontournable réorientation de la gauche européenne</li><li style="background-image: none;"><em>Bruno Le Maire</em>, L’Europe face à l’anarchie</li></ul><li><strong>Dans la tourmente financière</strong></li><ul><li style="background-image: none;"><em>Jean-Luc Gréau</em>, L’irresponsabilité des marchés</li><li style="background-image: none;"><em>Pierre Charrin</em>, Où va la crise ?</li><li style="background-image: none;"><em>Paul Jorion</em>, L’après-capitalisme s’invente aujourd’hui</li></ul><li><strong>Les États-Unis dans l’attente</strong></li><ul><li style="background-image: none;"><em>Michael Lind</em>, Le mythe du déclin américain</li><li style="background-image: none;"><em>Éloi Laurent</em>, Vers un nouveau protectionnisme américain ?</li><li style="background-image: none;"><em>Amandine Barb</em>, La religion et les Pères fondateurs des États-Unis</li></ul><li><strong>Sur l’école</strong></li><ul><li style="background-image: none;"><em>Mara Goyet</em>, D’une détérioration générale : voilà, c’est dit</li><li style="background-image: none;"><em>Robert Chièze</em>, L’image, le langage et l’école. Sur les effets de la télévision</li><li style="background-image: none;"><em>Benjamin Loveluck</em>, Internet, vers la démocratie radicale ?</li></ul><li><strong>Réalités de l’immigration</strong></li><ul><li style="background-image: none;"><em>Yannick Blanc</em>, Le marché mondial de la migration (entretien)</li><li style="background-image: none;"><span style="color: #ff0000;"><em>Malika Sorel</em>, Penser l’intégration (entretien)</span></li></ul></ul>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlQu’est-ce qu’être Français ?tag:www.malikasorel.fr,2008-07-12:15923782008-07-12T22:55:00+02:002008-07-12T22:55:00+02:00 Extraits du Puzzle de l’intégration : « Mais le problème auquel...
<p>Extraits du <i>Puzzle de l’intégration</i> :</p> <p style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 1.1em">« Mais le problème auquel nous sommes confrontés, c’est que même si la majorité de ces immigrés ont opté pour l’acquisition de papiers d’identité français, ils n’en demeurent pas moins perçus comme des immigrés par les Français, car ils ne leur paraissent pas culturellement intégrés ; c’est-à-dire qu’ils ne les reconnaissent pas comme porteurs du même idéal de société […] <strong>Ce n’est que lorsque la nationalité attribuée par la France sera redevenue réelle, et non factice, que les Français cesseront d’éprouver le besoin de parler de “Français de souche” et de “Français d’origine étrangère”.</strong> C’est la France qui, en donnant sa nationalité à un nombre considérable de personnes qui ne portaient pas son idéal, s’est rendue coupable de l’introduction de la notion de deux classes de Français. »</p> <p style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 1.1em">[…]</p> <p style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 1.1em">« Dans la mesure où s’intégrer dans une communauté nationale, <strong>c’est être reconnu par les autres membres de cette communauté</strong>, si un migrant n’est pas identifié comme inséré, il n’y a aucune chance qu’il puisse être reconnu et intégré. »</p> <p style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 1.1em">[…]</p> <p style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 1.1em">« Si la France sait aller au bout de la logique de préservation de sa stabilité intérieure, elle sera bien heureuse de constater qu’un grand nombre des familles de l’immigration préfèreront se résoudre à laisser leurs enfants s’insérer, et même à les y encourager […] Le jour où chacune de ces familles sentira qu’elle risque individuellement d’être placée devant un choix qui pourra s’avérer pour elle lourd de conséquences, elle se mettra à réfléchir en fonction de ses seuls intérêts. Elle recouvrera ainsi son indépendance. Ce jour-là, elle redécouvrira par la même occasion que ses intérêts peuvent aller dans le même sens que ceux de la société française, et de la République. »</p> <p>__________</p> <p>Extrait de la circulaire du 24 février 2005 sur laquelle s’est appuyé le Conseil d’état pour refuser la nationalité française à une personne d’origine étrangère non insérée :</p> <p><i>« Les services préfectoraux ou consulaires, saisis d’une demande d’acquisition de la nationalité française à raison du mariage, procèdent à une enquête destinée :</i></p> <p><i>- à vérifier la communauté de vie tant affective que matérielle entre les époux ;</i></p> <p><i>- à évaluer, selon sa condition, le degré de connaissance de la langue française du déclarant lors d’un entretien individuel donnant lieu à un compte rendu ;</i></p> <p><i>- à apprécier son degré d’assimilation à la communauté française ;</i></p> <p><i>- à apprécier sa conduite et son loyalisme. »</i></p>
SQUEMENERhttp://www.blog-abix.fr/about.htmlLe test produit de la semaine: boîtier micro-ATX format barebone.tag:www.blog-abix.fr,2008-06-18:15767062008-06-18T14:00:00+02:002008-06-18T14:00:00+02:00 Ce boîtier Micro-ATX de haute qualité en alu brossé noir est ce que l'on...
<p align="justify"><img name="media-209029" src="http://blog-abix.fr/media/01/02/bf8843eb12d249723a1bbea1d5ed8596.jpg" alt="bf8843eb12d249723a1bbea1d5ed8596.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" title="boîtier micro ATX" id="media-209029" />Ce <a target="_blank" href="http://www.abix.fr/redirect.asp?par=leblogj004&autre=/boitier-barebone-micro-atx-aluminium-noir,article,050496.html" title="boîtier micro ATX">boîtier Micro-ATX</a> de haute qualité en alu brossé noir est ce que l'on appelle un <a target="_blank" href="http://www.abix.fr/redirect.asp?par=leblogj004&autre=/boitier-barebone-micro-atx-aluminium-noir,article,050496.html" title="boîtier "barebone"">boîtier "Barebone"</a> avec façade .<br /> Qu'est-ce que le format "Barebone"?</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlRachida Dati : quand l’hôpital se moque de la charité…tag:www.malikasorel.fr,2008-06-06:15683592008-06-06T16:00:00+02:002008-06-06T16:00:00+02:00 L’annulation d’un mariage à Lille pour cause de non-conformité de la...
<p>L’annulation d’un mariage à Lille pour cause de non-conformité de la marchandise reçue, et donc retournée à l’envoyeur – car il s’agit de cela et de rien d’autre, tant le statut de la femme se trouve atrophié au sein de certaines familles – suscite de très vives réactions de la part de notre classe politique. Or, cela fait bien longtemps que de telles histoires se produisent sur la terre de France, terre dite des droits de l’Homme. De même que cela fait bien longtemps qu’une écrasante proportion de mariages « mixtes », qui ne possèdent de mixte que le nom, ne sont dans les faits que l’aboutissement de tractations entre deux parties, dans le but de permettre à l’heureux élu, qui réside de l’autre côté de la Méditerranée, d’obtenir ce que je dénomme dans <i>Le puzzle de l’intégration</i> « le fameux sésame ». Par leur nombre très élevé, ces mariages sont devenus une question centrale, car ils sont une cause directe de l’aggravation du problème de la non-insertion et de la non-intégration. Cette question n’est en effet pas étrangère au refus de plus en plus manifeste de l’utilisation, par les migrants et leurs descendants, de la langue française ; au durcissement des positions des « jeunes » issus de l’immigration ; à l’importation d’attitudes ou de convictions que les Français ne sont pas prêts à reconnaître, car ils les considèrent comme antinomiques de l’identité française… Si le taux de mariages mixtes pouvait, à une époque bien antérieure, être le signe d’une amélioration de l’intégration, il est à présent devenu le signe patent de l’échec de l’intégration.</p> <p>Alors, quoi de neuf sous nos tropiques ? Ce qui est nouveau, c’est qu’apparaît au grand jour, aux yeux des Français de souche, et grâce à l’inacceptable décision du TGI de Lille, la brutalité de situations bien réelles qui ont cours en France. Et à présent, beaucoup de nos hommes et femmes politiques qui savaient déjà tout cela ne peuvent plus détourner les yeux et faire comme s’ils n’avaient rien vu. La classe politique, dont le devoir est d’anticiper, démontre ici avec brio qu’elle est en réalité à la traîne. Afin que la question des mariages de complaisance, qui rend encore plus improbable l’intégration de ceux qui se trouvent déjà sur le territoire français, soit véritablement prise en considération par notre classe politique, souhaitons qu’une affaire terrible – aux yeux des Français – surgisse dans le paysage public. La gouvernance par scandales successifs viendrait ainsi au secours de notre société.</p> <p>Extrait du <i>Puzzle de l’intégration</i> : « <i>Les familles de l’immigration récente qui ont des enfants en âge d’être mariés, se trouvent extrêmement sollicitées pour conclure des alliances […] Cela pose un problème d’une extrême gravité aux enfants de l’immigration, qui perdent par la même occasion la liberté du choix de leur conjoint, ou qui s’engagent dans une lutte acharnée et parfois désespérée pour la préserver.</i></p> <p><i>Cette aberration couvre tantôt des mariages de complaisance, tantôt des mariages forcés pour que les heureux bénéficiaires puissent à leur tour devenir « Français ». Ce phénomène est connu depuis très longtemps par notre classe politique. En pensant défendre la liberté de mariage des enfants issus de l’immigration avec des étrangers, les Français soutiennent le plus souvent, dans les faits, la confiscation de la liberté de ces enfants de se marier avec le conjoint de leur choix.</i> »</p> <p>Dans ce contexte, Rachida Dati fait preuve d’un incroyable toupet en rejetant sur la gauche la responsabilité de tous les errements en matière de politique d’intégration, alors que la droite et la gauche ont partagé le pouvoir à quasi-égalité depuis trois décennies. Comment peut-elle se permettre de telles attaques, elle qui a de prime abord trouvé des justifications à cette annulation de mariage ? Rachida Dati est-elle bien placée pour critiquer la politique d’intégration menée par la gauche ? Elle qui fut conseillère à la prévention de la délinquance de Nicolas Sarkozy Place Beauvau ; période qui n’a pas vu la délinquance des enfants issus de l’immigration régresser, mais au contraire exploser, comme elle l’exposait elle-même le 22 juin 2007 au Tribunal de Grande Instance de Bobigny. Le coût de l’incarcération d’un mineur, arme lourde mais impuissante bien que très prisée de l’actuel Ministre de la Justice, est d’environ 230 000 euros par an. Ne serait-ce que pour contribuer au nécessaire allégement de la dépense publique, l’État ne devrait-il pas se muscler davantage sur les dossiers dont il se doit d’assumer la responsabilité, puisque le « bien vivre ensemble » en dépend ? <strong>Pour mémoire, je rappellerai ici ce que Rachida Dati ne peut en aucun cas ignorer : contrairement à ce qu’elle a osé affirmer devant la représentation nationale, ce qu’elle dénomme « la politique des grands frères » n’a jamais été fabriquée par la gauche…</strong></p> <p>Il me semble par ailleurs important de préciser que ni la gauche, ni la droite n’ont souhaité mener la France au chaos. Notre personnel politique a considérablement sous-estimé la complexité des problèmes. Il a parié sur le fait que le temps viendrait à bout de toutes les difficultés. Combien de fois ai-je entendu dans le milieu politique : « la France en a vu d’autres » ! Quel regard la société porterait-elle sur un parent qui aurait observé avec autant de détachement et d’indifférence son enfant soumis à une terrible épreuve ?</p> <p>Vu la gravité des défis que nous devons tous participer à relever, il est irresponsable de dépenser la moindre énergie à tenter de déterminer qui, de la gauche ou de la droite, sur le sujet de l’intégration, a par le passé perpétré le plus grand nombre de mauvaises actions politiques. Je pense qu'il est désormais bien trop tard pour se permettre un tel luxe. <strong>Nous devons veiller à nous focaliser sur ce qui se déroule, et il est manifeste que l'équipe politique qui détient aujourd’hui le pouvoir de décision, si elle n’est pas raisonnée à temps, affaiblira de manière irréversible, sans l’avoir prémédité, les fondations de la maison France ; j’insiste sur le terme « irréversible ». L’ironie du sort pour les Français est que l’élection présidentielle de 2007 se sera gagnée sur le thème de l’identité nationale.</strong></p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlDe l’accommodement raisonnable dans les sociétés dites développées…tag:www.malikasorel.fr,2008-05-31:15630892008-05-31T00:00:00+02:002008-05-31T00:00:00+02:00 L’« accommodement raisonnable », que je décris dans Le puzzle de...
<p>L’« accommodement raisonnable », que je décris dans <i>Le puzzle de l’intégration</i>, est une thèse concoctée par de savants experts et reprise par des hommes politiques gourmands de solutions « prêtes à poser » ou « prêtes à penser », et qui n’ont pas su comprendre que l’insertion des flux migratoires n’était pas un luxe, mais une obligation si l’on souhaitait préserver la stabilité des sociétés d’accueil. Je précise bien que j’évoque ici l’insertion (obligatoire), et non l’intégration (facultative). Voir <i>Le puzzle de l’intégration</i> pour les différences fondamentales entre ces deux concepts.</p> <p><strong>Extrait du préambule de la Constitution :</strong></p> <p><i>« Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789</i> […] »</p> <p><strong>Art. 5 de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen :</strong></p> <p><i>« La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas. »</i></p> <p>Que m’inspire la récente annulation d’un mariage par le TGI de Lille ? La réponse figure dans <i>Le puzzle de l’intégration</i> :</p> <p>« <i>La société française est encore très loin du modèle de société qui saurait être jugé acceptable par nombre de ses migrants. Elle n’est donc qu’au début des demandes de son adaptation. Son attitude freudienne (compréhension, justification et mansuétude) est systématiquement interprétée comme autant de signes de faiblesse, par tous ceux qui ont été éduqués dans une culture privilégiant les attitudes et les modes de communication basés sur l’autorité et le rapport de forces. Plus elle sera perçue comme accommodante, et plus les demandes d’accommodation afflueront, obligeant de fait l’individu d’origine immigrée à se plier aux lois dictées par son groupe d’origine, et non plus à celles que dicte la République. Une République faible ne sera d’aucun secours pour l’immigré confronté au processus d’insertion, et à plus forte raison à celui de l’intégration.</i></p> <p><i>L’engagement de la République à faire respecter ses fondamentaux soutient et guide, par ailleurs, ceux qui hésitent, ceux qui titubent face aux difficultés de l’acceptation d’une identité différente de celle de leurs ancêtres biologiques. Plus la République sera forte, plus elle sera en mesure de donner force et courage à ceux qui souhaitent l’intégrer, car c’est elle qui assumera, face à son groupe d’origine, la responsabilité de l’adaptation de l’individu dans le processus d’insertion, puis dans celui de l’intégration. <strong>Plus la République sera faible et le montrera, plus l’individu se trouvera dans l’obligation de la sacrifier</strong>.</i></p> <p><i>C’est à l’État qu’incombe la responsabilité de trouver le moyen de faire triompher le respect de ses fondamentaux, et en particulier ceux des Droits de l’Homme. Celui qui veut s’insérer ne le peut pas toujours, car la réplique de son groupe peut s’avérer beaucoup plus insupportable que celle de la société française. <strong>Sans une assurance de protection forte, incarnée par une République qui assume ses responsabilités, beaucoup ne sauront pas franchir le pas d’une insertion, et encore moins d’une intégration, dont le coût peut se révéler dissuasif.</strong> La République ne doit plus fermer les yeux ou les détourner, pour simuler n’avoir rien vu. Elle se doit de toujours rester aux côtés des « faibles », et de les protéger en étendant sur eux le manteau de ses valeurs fondamentales.</i> »</p> <p>La France fut une terre des Droits de l’Homme, mais la France ne l’est plus. Le redeviendra-t-elle ? C’est le défi le plus important qu’elle doit relever dans le contexte d’aujourd’hui. Si elle échoue, elle sera au mieux vouée au sort tragique de la société libanaise régulièrement secouée de convulsions, et au pire à la scission.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlRegard de Michel Rocardtag:www.malikasorel.fr,2008-04-28:15398932008-04-28T18:05:00+02:002008-04-28T18:05:00+02:00 C’était il y a 18 ans, le Premier ministre Michel Rocard intervenait devant...
<p>C’était il y a 18 ans, le Premier ministre Michel Rocard intervenait devant les Députés français au sujet de l’immigration-intégration. Peu importe que l’on partage ou non son positionnement politique, Michel Rocard est, à mon humble avis, une personnalité dont les analyses incitent le plus souvent à la réflexion et au questionnement. Il est terrible de constater que ses recommandations de sagesse n’auront jamais été suivies d’effet, mais que sa prophétie se sera, elle, malheureusement accomplie. On mesure combien notre classe politique, de gauche comme de droite, a été dans l’incapacité de remplir la première de ses missions, celle de préserver la France « des déchirures graves et durables du tissu social français », comme l’exprime Michel Rocard. Malgré cela, je continue de croire, comme je l’ai écrit dans <em>le Puzzle de l’intégration</em>, que « le peuple français va se ressaisir ».</p><p>Je vous cite ci-dessous quelques extraits de l’allocution de Michel Rocard. Si vous le souhaitez, vous pourrez <a href="http://www.vie-publique.fr/documents-vp/rocard_22051990.shtml" target="_blank">la lire ici</a> dans son intégralité.</p><p> </p><p style="text-align: justify; font-size: 1.2em; color: black;"><strong>Intervention de Michel Rocard, Premier ministre, à l’</strong><strong>Assemblée nationale, le 22 mai 1990</strong></p><p>« Monsieur le Président,<br /> Mesdames et Messieurs les Députés,</p><p>La France s’est réveillée à Carpentras avec un goût de cendres à la bouche. Il y avait donc pire que les attitudes racistes, le déni de mémoire, il nous a fallu découvrir l’horreur des sépultures violées, le supplice infligé aux morts. Cette transgression inouïe nous a laissés en état de choc. Mais le soulèvement civique des Français face à l’horreur nous donne des raisons d’espérer.</p><p>Partout en France, des jeunes et des moins jeunes, des citoyens de toutes conditions, de toutes confessions et de toutes idéologies se sont levés presque instinctivement pour faire barrage.</p><p>Ce sursaut national, s’il emprunte aux meilleures traditions de la France dont nous sommes fiers, nous crée à nous, hommes et femmes politiques, des responsabilités particulières.</p><p>Certes, on n’abolira pas en quelques semaines un climat délétère fait de peurs irrationnelles habilement exploitées, de fantasmes nourris par des données sciemment déformées, d’exaspérations individuelles, sensibles aux discours insidieux sur l’exclusion. I1 y faudra du temps, une mobilisation continue des consciences politiques et morales, bref il faudra au quotidien et en actes faire vivre nos valeurs.</p><p><strong>Notre responsabilité, ici Gouvernement et Assemblée Nationale réunis, est de nous accorder non pas nécessairement sur la totalité des politiques mais sur les données du problème, sur une méthode, une démarche, je dirais presque une éthique du bien public.</strong></p><p><strong>Nous devons cela à nos concitoyens, pour que le soulèvement civique perdure, diffuse et s’approfondisse.</strong></p><p>[…]</p><p>Aujourd’hui, pour peu que l’on remonte aux arrières grands-parents, un Français sur trois est d’ascendance étrangère.</p><p>L’intégration s’est donc réalisée. Les discriminations liées à l’origine ont pu être peu à peu surmontées. La France ne présente pas le visage d’une société faite de Communautés juxtaposées.</p><p>[…]</p><p>Il a fallu que les immigrés supportent des humiliations, consentent les efforts que demandait l’intégration. Au quotidien, elle a été tissée de multiples incompréhensions, d’une foule de petits heurts entre les populations qui ont fait la France. Les tensions ont été parfois vives. Nous nous devons de rappeler les émeutes contre les ouvriers italiens à la fin du siècle dernier, la xénophobie violente des années trente, les attentats contre les maghrébins plus récemment.</p><p><strong>Mais, encore une fois, l’intégration s’est faite. La France a su trouver dans ses valeurs, dans ses institutions, la capacité de demeurer elle-même.</strong></p><p>[…]</p><p>Nous devons aujourd’hui assurer le triomphe de la conception républicaine, ouverte, de la Nation, celle qui assure des droits pour chacun et fait accepter des devoirs pour tous. "Il n’y a qu’une histoire de France !", disait le Général de Gaulle en 1964 et l’immigration fait partie de cette histoire.</p><p>L’intégration qui est seule conforme au génie français, demande un effort de la population accueillante et une volonté de la population accueillie pour surmonter les difficultés réelles de la cohabitation. Il revient aux responsables politiques, aux élus de la Nation d’exprimer clairement les termes du contrat d’intégration : la collectivité nationale doit reconnaître aux résidents d’origine étrangère des droits, dont il faut assurer la réalisation effective, mais ceux-ci doivent assumer tous les devoirs de la règle commune.</p><p>Nous devons affronter les réalités d’aujourd’hui en ayant présents à l’esprit les enseignements de notre histoire. Ils nous indiquent où est le chemin, où sont nos ressources et nos moyens. Pour mettre en oeuvre une politique cohérente, il faut y ajouter un diagnostic exact sur notre présent.</p><p><strong>Le fait majeur, qui domine les problèmes que nous rencontrons, tient à ce que la France n’est plus une terre d’immigration. Nous ne pouvons plus, en effet, recevoir un flux massif et incontrôlé sans que cela n’hypothèque gravement et tout ensemble d’abord l’équilibre social de la Nation, ensuite les chances d’intégration des étrangers installés, enfin l’avenir même de nouvelles vagues d’arrivants et des pays d’où ils viennent.</strong></p><p>[…]</p><p>C’est justement pour assurer le respect de nos valeurs et préserver efficacement la dignité des étrangers eux-mêmes que nous ne devons en accueillir qu’autant que nous pouvons en intégrer.</p><p>A partir de ces constats, nous devons affirmer les principes qui conduisent et continueront d’inspirer la politique de notre pays.</p><p>[…]</p><p>Je ne ferai pas l’injure aux gouvernements qui nous ont précédés de croire qu’ils sont restés inertes. Nous non plus évidemment.</p><p>Refoulements aux frontières, réforme de l’OFPRA, répression du travail clandestin, tout cela commence à produire des effets tangibles.</p><p>[…]</p><p>Il reste d’une part que ces solutions exigent toujours du temps et d’autre part qu’on doit inlassablement chercher à les améliorer, à les compléter, à les accélérer.</p><p>[…]</p><p>Ce débat n’est pas législatif et ne peut donc se conclure par des décisions juridiques.</p><p>Mais il peut créer l’état d’esprit propice à l’action consensuelle et dépassionnée qu’exigent l’importance et la gravité du sujet.</p><p>Nous sommes prêts à parler de tout, loyalement, sérieusement, sereinement.</p><p>[…]</p><p>On a beaucoup parlé à ce propos du droit de vote des étrangers aux élections locales.</p><p>Tout le monde sait que les socialistes l’ont inscrit au nombre de leurs espérances <strong>comme aboutissement d’une intégration pleinement réussie, et nous n’en sommes certes pas là</strong>.</p><p>Tout le monde doit se rappeler également que le Président de la République lui-même, dans sa Lettre à tous les Français, affirmait son souhait de voir la chose se faire un jour, mais prenait acte, quitte à le déplorer, de ce qu’une grande majorité des Français y sont hostiles.</p><p>Pour ma part je m’en suis toujours tenu à cette ligne. Et sans même exciper du préalable constitutionnel, sans m’arrêter aux obstacles politiques pourtant évidents, j’ai adhéré au constat de la Lettre à tous les Français.</p><p>[…]</p><p>Pour en revenir au droit de vote des étrangers, je suis bien décidé, en ce qui me concerne, à ne pas plus en parler demain que je ne l’ai fait hier. Et j’apprécie à sa juste mesure l’effort fait par les instances du Parti socialiste pour s’engager officiellement dans la même voie, quitte à affronter à ce propos quelques difficultés qu’il saura surmonter.</p><p>Dès lors, il ne dépend plus que de vous de faire quitter à ce thème le devant de la scène.</p><p>Pour le reste, que je crois plus important, il y a deux scénarios possibles.</p><p>Premier scénario : les intérêts politiciens à court terme l’emportent. Malgré l’importance du problème chacun cherche avant tout à prendre le pas sur l’autre, consacre les ressources de son imagination non à chercher des solutions mais à prouver que l’autre est responsable, disqualifie tout effort de convergence et de réalisme, multiplie les querelles de préséances, de préjugés et subordonne toute discussion à la renonciation préalable de l’autre à toutes ses convictions.</p><p><strong>Et l’aboutissement est connu : dans quelques années d’ici l’efficacité des efforts aura été certes pas anéantie mais largement entamée, l’impression d’échec sera dominante quelle que soit la réalité, et chaque camp renverra sur l’autre la responsabilité rétrospective des dégâts constatés. Au premier rang de ceux-ici figureraient alors des problèmes considérables et insolubles, des déchirures graves et durables du tissu social français et, accessoirement car cela deviendrait accessoire au regard de ce qui précède, nous déplorerions tous une nouvelle progression des idées les plus fausses qui sont aussi les plus indignes. Nous n’aurions plus alors en commun que les yeux pour pleurer.</strong></p><p>Second scénario : dès demain ou après-demain, à la lumière de ce débat et de vos réactions au rapport, j’adresse à tous les dirigeants invités à Matignon un document retraçant l’ensemble des orientations ou propositions évoquées aujourd’hui par les divers orateurs, en distinguant celles qui semblent faire déjà l’objet d’un accord, celles sur lesquelles un accord est possible, celles sur lesquelles il n’y a pas d’accord.</p><p>[…]</p><p>Ces différences et ces discordes qui nourrissent l’opposition entre gauche et droite sont naturelles et saines. <strong>Mais il est des sujets et il est des moments qui exigent qu’on s’élève au-dessus des divisions, ou au moins qu’on essaye de bonne foi.</strong></p><p>[…]</p><p>D’ores et déjà j’insiste cependant sur un point fondamental à mes yeux : nous ne pourrons réussir l’intégration des étrangers qu’à condition de réussir celles des Français exclus ou marginalisés. Nous ne pourrons apporter de réponses aux difficultés cumulées que rencontrent les étrangers qu’en répondant aux difficultés de même nature que rencontrent des Français.</p><p>C’est contre toutes les exclusions que nous devons lutter ainsi, et celles qui frappent des Français en situation difficile ne sont certes pas moins graves ou moins prioritaires que celles qui affectent les étrangers. Au demeurant, les remèdes sont souvent les mêmes, qu’il s’agisse de formation, d’emploi ou de logement, et c’est pour ces remèdes que nous devons nous battre indépendamment de l’origine de ceux qui en bénéficieront et qui ne seront pas tous des étrangers, loin s’en faut.</p><p><strong>Si la tâche qui nous attend est immense, s’il n’y a guère de solution simple, je ne connais pas d’exemple dans notre histoire d’un défi que la France ait relevé sans succès.</strong> <strong>Dès lors qu’est fixée une direction claire et conforme à son génie propre, notre peuple est capable de venir à bout de n’importe quelle difficulté et d’étonner le monde.</strong></p><p><strong>Nous ne pouvons pas - hélas - soulager toutes les misères de la planète.</strong></p><p>Nous pouvons - heureusement - intégrer harmonieusement ceux qui vivent régulièrement sur notre territoire et entendent y rester.</p><p>[…]</p><p>Mais qu’on ne compte pas sur nous pour nous décharger de l’ensemble des problèmes sur une commission de sages, si compétents soient-ils.</p><p>Car je refuse de croire définitivement inconciliables la politique et la sagesse.</p><p>C’est donc pour une fois l’ensemble des forces politiques parlementaires que j’invite à être ces sages lucides et volontaires, responsables et pondérés dont la France et les Français ont un besoin urgent. »</p>