Last posts on hôpitaux2024-03-29T13:10:08+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/hôpitaux/atom.xmlJPChttp://necronomie.blogspirit.com/about.htmlDes nouvelles de l'Oise et du front des soignantstag:necronomie.blogspirit.com,2020-04-03:31556692020-04-03T12:25:00+02:002020-04-03T12:25:00+02:00 Logique meurtrière à la Maison d’Accueil Spécialisée d’ERQUERY (60)...
<p><span style="font-size: 12pt;">Logique meurtrière à la Maison d’Accueil Spécialisée d’ERQUERY (60)</span><br /><span style="font-size: 12pt;"> Nuit du 2 au 3 Avril 2020</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Une logique meurtrière se manifeste à l'endroit des résidents de la MAS d'ERQUERY. </span><br /><span style="font-size: 12pt;">Cette logique n'est ni assumée, ni consciemment intentionnelle.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Son préambule se lit dans la nature structurelle de sa gouvernance et des choix logistiques de politique institutionnelle qui en découlent.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Le simple fait d'avoir renoncé au combat en faveur d'un recrutement de volontaires conscients en altérité (de la réalité des existences singulières et des vulnérabilités développementales des résidents), assorti de formations ad hoc, démontre la non-conscience de la gouvernance de la MAS d’ERQUERY en l'existant de ces personnes handicapées, et donc de la non conscience de leurs véritables besoins en terme d'accompagnement et d'épanouissement.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Cette non conscience de la part d'une logistique gouvernante prétendant s'occuper de personnes avec des handicaps si complexes, les rendant si vulnérables, trahit en réalité un irrespect absolu, et un déficit d'altérité, à l'endroit même de la reconnaissance des ces personnes, en tant que personnes existantes.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Nous sommes donc véritablement dans une logique biopolitique, c'est à dire de la traite économique restreinte du vivant. Une logique dont les conséquences, selon les circonstances, consiste à s'arroger le droit de vie et de mort sur des personnes sans verbe et aux défenses réduites.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Il s'agit d'une logique financière qui a sélectionné de fait, le personnel de gouvernance en fonction de ses capacités à gérer l'économie restreinte, ignorant l'économie globale, et surtout à se soumettre aux directives des chaines de commandements de la gouvernance sanitaire et médico-sociale globale.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">La gouvernance des MAS n’a pas fait allégeance aux personnes handicapées, mais à la logique exclusivement financière de la hiérarchie. Ils croient même s'exonérer de toute responsabilité coupable, en habillant leurs décisions des oripeaux fétichisés de la "bientraitance". Une fois accomplies, leurs simagrées, rituels, et messes de bientraitance dopée a l'éthique, ils se sentent exonérés, comme de vertueux aveugles, de toute considération pour l'autre d'autant qu'il est le plus dépendant !</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">L'enfer, dont ils administrent une partie infime du territoire, n'est-il pas pavé des meilleures intentions ?</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Renonçant aux volontariats et aux formations adaptées, autre façon de leur faire économiser du temps et de l'argent, tout le monde sait désormais que la MAS d'ERQUERY, est devenue l'antichambre du recrutement sanitaire au CHI. </span><br /><span style="font-size: 12pt;">Une antichambre rite de passage et forme de bizutage des jeunes recrues qui se produit au dépend de l'intérêt des résidents handicapés. </span><br /><span style="font-size: 12pt;">Le projet initial de lieu de vie adapté au handicap profond et singulier de chaque résident pour qu'il s'y épanouisse pleinement, aura donc vécu seulement quelques années, avant qu'il n'agonise dans un changement d’orientation à 180°. </span><br /><span style="font-size: 12pt;">Désormais c'est au résident de s'adapter au recrutement du marché, et non plus au lieu de vie de s'adapter au résident.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Comme ce n'est plus possible, le résident qui ne s'adapte pas et ne rentre pas dans le nouveau moule, en le communiquant à sa façon, d’un langage non verbal, par ce qu'ils nomment des "troubles du comportement" sont pressés vers la sortie pour un retour en psychiatrie. On est revenu en arrière, un retour aux archaïsmes de la « défectologie », comme au temps où la psychiatrie publique, restée en panne de l'accomplissement complet de sa révolution institutionnelle, s'accommodait très bien quoiqu'avec dégoût, de la présence de ces dits alors "régressés profonds" qui lui rapportait tant de moyens qui étaient mis ailleurs. Et en tout cas, pas sur ces patients là. Pas sur ces personnes là.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Désormais le lieu de vie MAS d'ERQUERY ne leur est plus réservé, on préfère les remplacer par des résidents qui sauront mieux s'adapter aux nouveaux circuits du recrutement et de l'emploi.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">C'est dans ce sens, qu'une circulaire a acté l’an dernier au CHI, un changement de profil du résident de la MAS d'ERQUERY, pour au moins une de ses maisonnées. Et c'est pourquoi certains projets valables de sortie du sanitaire vers cette MAS, sont en panne dans l'unité de suite du SITED.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Venus du bout du monde, mais désormais répandu sous toutes les latitudes, le Coronavirus, ne s'est pas arrêté aux portes d'ERQUERY, et a contaminé soignants par l'extérieur, et résidents par les soignants ... Et désormais vis et versa. Une inopportune opportunité pour les tenants de la logistique de la traite du vivant, qui sous les étendards flambés des devises de la "bientraitance", en profite pour opérer un transfert vers la MAS l'Aquarelle maisonnée Bambou, dans le secret des murmures du CHI, de 9 résidents de la MAS d’ERQUEY COVID 19, malades et/ou suspects de l’être, tandis que 10 résidents de Bambou auront pris place à ERQUERY.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Comment ne pas s'inquiéter, compte tenu des sinistres préliminaires institutionnels de la biopolitique, que le lieu de vie ne se transforme en lieu de mort, pour ces personnes dont plus personne ne veut, et qui ne rapportent désormais plus rien, puisqu'elles sont remplaçables ?</span></p>
JPChttp://necronomie.blogspirit.com/about.htmlVie et mort de l'homo economicustag:necronomie.blogspirit.com,2020-03-15:31556442020-03-15T10:33:54+01:002020-03-15T10:33:54+01:00 Le débat qui agite aujourd’hui la société à...
<p> </p><p><img id="media-252972" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/01/01/2158607737.jpg" alt="coro.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Le débat qui agite aujourd’hui la société à savoir faut-il soigner les plus jeunes plutôt que les plus vieux ne date pas d’aujourd’hui. Le premier Nobel d’économie français Gérald Debreu posait en son temps la même question avec ses travaux sur l’équilibre général. Notre société repose sur un équilibre, celui de la durée de vie des très vieux. Fallait-il les débrancher plus tôt pour faire des économies de sécurité sociale ou les maintenir sous perfusion pour créer des emplois de jeteurs de couches usagées ?</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Depuis, la course en avant à pousser les gouvernements à légitimer des programmes d’austérité, </span>l<span style="font-size: 12pt;">’idéologie d’austérité a arraché au nom de la rationalisation les derniers budgets des hôpitaux publics. Faire mieux avec moins, nous en payons le prix fort aujourd’hui. Combien de fois avons-nous entendu cet argument stupide « Nous vivons au-dessus de nos moyens. »</span><br /><span style="font-size: 12pt;">La vérité du moment qui explose est en fait l’inverse :</span><br /><strong><span style="font-size: 12pt;">Nous mourrons en dessous de nos moyens.</span></strong><br /><span style="font-size: 12pt;">Ce n’est pas pour rembourser les dettes de l’État qu’on a diminué drastiquement les budgets de la santé, mais pour garder un peu plus longtemps un semblant de crédibilité face aux marchés financiers, dans le but de pouvoir continuer à emprunter. C’est le caractère cynique des programmes d’austérité mis en place dans les pays du sud de la zone Euro. C’est uniquement pour que la zone Euro puisse maintenir encore un temps le simulacre de la capacité de rembourser ses dettes que des malades sont poussés vers la mort.</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Savoir si les hôpitaux sont entretenus et les médicaments produits en France ne peut pas dépendre du fait de savoir s’il y a assez d’argent ou d’un quelconque critère de rentabilité. On ne peut pas transformer chaque individu en centre de perte ou de profit.</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Le seul et unique critère doit être la satisfaction des besoins concrets. S’il a été décidé, par « manque d’argent », d’abandonner des ressources, il faut se les réapproprier. Espérons qu’au-delà du discours de notre Président des actes concrets surgiront. J’en doute fort.</span><br /><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p> </p>
Blog NEIDINGERhttp://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/about.htmlBrigitte Macron voit...jaune (pièces jaunes!)tag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2020-01-21:33268722020-01-21T06:12:00+01:002020-01-21T06:12:00+01:00 L'épouse du président de la République a accepté de reprendre l'opération...
<p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">L'épouse du président de la République a accepté de reprendre l'opération Pièces Jaunes de Bernadette Chirac. <span style="color: #0000ff;"><span style="text-decoration: underline;"><strong><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/brigitte-macron-rend-un-vibrant-hommage-a-bernadette-chirac-2088986">Brigitte Macron lui rend même hommage à cette occasion</a></strong></span>.</span></span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">La <span style="color: #000000; background-color: #ffff00;">couleur</span> prête à sourire. Or, il n'y a ici ni veste, ni gilet caché !</span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Juste une opération pour apporter des financements à l'amélioration de l'hospitalisation des enfants.</span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">La fille de l'ancien président n'a pas repris les rênes de cette campagne de financement Pièces Jaunes pourtant inventée par "Bernie". <span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><strong><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2020/01/20/le-prix-de-la-paix-de-la-fondation-chirac-303878.html">Claude Chirac porte déjà le suivi, le poids de la Fondation Chirac pour la Paix</a></strong></span>.</span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Les soins portés à sa maman.</span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>C'est tout à l'honneur de Madame Macron de reprendre le flambeau. Dans un contexte social explosif qui rend tout déplacement compliqué</strong>.</span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"> C'est clairement un "combat de femmes" d'une utilité sociale majeure.</span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Mené avec un humour certain car haut en couleur. </span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"> Sylvie Neidinger</span></p><p> </p><p><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="https://www.lesechos.fr/economie-france/social/cinq-choses-a-savoir-sur-loperation-pieces-jaunes-1161064">h<span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">ttps://www.lesechos.fr/economie-france/social/cinq-choses-a-savoir-sur-loperation-pieces-jaunes-1161064</span></a></span></strong></span></p><p><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><strong><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="https://www.journaldesfemmes.fr/societe/combats-de-femmes/2536764-brigitte-macron-bernadette-chirac-fondation-hopitaux-de-paris/">https://www.journaldesfemmes.fr/societe/combats-de-femmes/2536764-brigitte-macron-bernadette-chirac-fondation-hopitaux-de-paris/</a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-250337" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/01/02/972927045.JPG" alt="brigitte macron,#macron,bernadette chirac,#chirac,opération pièces jaunes,enfant à l'hôpital,hôpitaux" /></p>
Mireille Vallettehttp://islamismeensuisse.blogspirit.com/about.htmlL’«anamnèse spirituelle»: une menace pour les mécréantstag:islamismeensuisse.blogspirit.com,2019-12-31:33182142019-12-31T15:01:00+01:002019-12-31T15:01:00+01:00 L'illlustration de la Tribune. Une étude américaine...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-249980" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://islamismeensuisse.blogspirit.com/media/01/01/1385884259.PNG" alt="Croyance_muzz.PNG" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">L'illlustration de la Tribune.</span></em></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Une étude américaine l’atteste: les femmes qui se rendent à l’église au moins une fois par semaine se suicident nettement moins que les mécréantes. C’est ce que nous apprend Philippe Huguelet, un prof de psychiatrie genevois.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Encourager les patients à fréquenter davantage l’église, la mosquée ou la synagogue devient-il un nouvel outil de soins? On n’en est pas loin. En tout cas, selon les psychiatres, la présence croissante d’aumôniers et autres accompagnants ne suffit plus du tout.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Ce lien entre foi et santé mentale est le thème d’un récent <a href="https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/foi-corps-esprit/story/15157630">«dossier» de la Tribune de Genève</a>.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Pour être bien dans ses baskets, devenons musulman! La TG confirme ce nouvel adage par la photo d’un adorateur d’Allah en prière. J’approuve: c’est bien parmi eux qu’on trouve le plus haut taux de bigoterie, mais j’ignorais qu’elle était le gage d’un extrême bien-être, voire d’une «plus grande longévité.» </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Qui aurait à la lecture de ce dossier le cœur de refuser ces catalyseurs de félicité que sont le foulard, le niqab, les halal, et le fait de faire soigner les musulmanes par des femmes (bientôt musulmanes elles aussi), ou de <a href="http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2018/05/29/appel-a-soutenir-la-loi-sur-la-laicite-292443.html">s’abstenir de prendre ses médicaments</a> durant le ramadan?</span></p><p align="center"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>Foi, croyance, spiritualité…</strong></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">On déduit de cette découverte qu’inversement, refuser de gober les absurdités religieuses est très mauvais pour notre équilibre.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em>«Un corpus scientifique montre que globalement, la religion et la spiritualité amènent un effet positif sur la santé mentale»</em>, insiste Philippe Huguelet. La spiritualité est un fourre-tout bien pratique pour ces illusionnistes. Son compère Jacques Besson, ex-du CHUV, tente de définir: </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">« La spiritualité est <em>«la quête et le besoin de lien et de sens»,</em> et la religion «la réponse culturelle et institutionnelle à ce besoin «<em>dans une tradition historique avec des grands médiateurs comme Jésus ou Mahomet.» </em>Mais le médecin en revient volontiers à ce que nous (et lui) connaissons le mieux: <em>«La prière, de par sa nature dialogique, instaure une relation avec une puissance supérieure. «Cela mobilise les zones cérébrales de la relation, du lien (…) C’est une source de sérénité.»</em></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Ainsi tramé, le filet de nos pêcheurs permet d’englober une vaste partie des humanoïdes. Surtout qu’ils rajoutent une autre maille, «la croyance». Avec ce truisme: <em>«…l</em><em>orsqu’on croit que c’est une instance supérieure qui décide, cela peut mener à une acceptation de l’adversité, ce qui joue un rôle important dans la résilience.»</em> Et puis, la communauté vous évite la solitude, elle vous soutient comme le fait aussi cet <em>«interlocuteur – le «tout-puissant» ou l’un de ses représentants sur terre».</em> De la science pure…</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Un troisième larron amène un nouvel ingrédient </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">à cette salade</span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">, la méditation: «<em>Or, la croyance, à travers notamment la méditation et la prière, «ouvre» l’expression de certains gènes. "Nous avons mené des études qui le prouvent, en montrant une plus grande production de dopamine chez les croyants. Tout comme des dépressifs qui avaient la foi présentaient des taux de BDNF (ndlr: facteurs de croissance cérébrale) plus élevés, soit une meilleure plasticité cérébrale et conservation des neurones.»</em></span></p><p align="center"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>La médecine doit intégrer ce coping…</strong></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Nos dériveurs de la pensée psychiatrique n’en restent pas au constat: ils estiment que la médecine doit intégrer ces «effets psychologiques de la croyance», aussi nombreux que positifs, et déjà baptisés «coping religieux» ou pour les mécanismes du cerveau «neurothéologie».</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em> «Des études menées à Genève, et répétées au Canada, sur des psychotiques ont aussi montré que dans 70% des cas, les patients font un usage positif de la religion». Mais attention: dans 15% des cas l’usage peut être négatif. Et «dans les 15% restants, les patients n’étaient pas croyants». </em></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Ne souriez pas, tout cela est très sérieux: <em>«Les imageries cérébrales de personnes récitant la «prière de sérénité» main dans la main montrent une stimulation dans les zones des émotions et une libération d’endorphine, qui sert à lutter contre la douleur.» </em>Des effets positifs ont aussi été étudiés en EMS. Le psy ne redoute pas d’ouvrir des portes ouvertes: <em>«Face à la solitude, à la perte de repères et d’autonomie, la foi peut être source de réconfort.» </em></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Vous l’aurez compris: toutes ces études devraient faire réfléchir les mécréants et autres libres-penseurs. Mais pas de problème: même s’ils ne réfléchissent pas, l’hôpital compte bien creuser cette question «de manière systématique». Jacques Besson le promet, d’autant que, affirme-t-il, <em>«les États-Unis […] en 2013, ont édicté une recommandation incluant l’obligation de pratiquer une anamnèse – évaluation préliminaire – spirituelle». </em></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Et ceci s’effectue très facilement, <em>«à l’aide de questions simples (…) Cela permet de définir le rôle, positif ou négatif, exercé par la religion et d’éventuellement soutenir cet appui...» </em>Tu crois un peu? Je vais t’aider à croire beaucoup!</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Les hôpitaux ne voudraient pas passer pour ringards, ils prennent donc le tournant de cette ineptie.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em>«Au CHUV (…) une collaboration interdisciplinaire, le SpirMed, regroupant des chefs de service et des responsables de l’aumônerie, vise à sensibiliser les soignants à la dimension spirituelle des soins.» <br /></em></span><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">A Genève<em>, «c’est en cours de création et nous travaillons déjà en interdisciplinarité»,</em> indique le responsable de l’aumônerie protestante.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Je propose aux possesseurs de directives anticipées d’ajouter un paragraphe: <em>«Sauf demande expresse de ma part, je refuse absolument que des soignants ou des aumôniers se préoccupent de ma spiritualité.» </em></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Cette idée a peu d’avenir: 80% des cliqueurs du dossier l’ont apprécié.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>La foi et la croyance sont si bienfaisantes pour la santé mentale que les hôpitaux vont faire profiter les patients de cette découverte.</strong></span></p>
Action Barbèshttp://actionbarbes.blogspirit.com/about.htmlLa Ligue des droits de l'homme vous convie à une conférence-débattag:actionbarbes.blogspirit.com,2013-01-19:29446652013-01-19T07:00:00+01:002013-01-19T07:00:00+01:00 Comment voulons-nous être soignés demain ? dimanche 20 janvier...
<div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 18pt;"><em>Comment voulons-nous être soignés demain ?</em></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 14pt;"><strong><em>dimanche 20 janvier 2013</em></strong></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 14pt;"><strong><em>de 13h30 à 18h30</em></strong></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial;"><strong> </strong></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le système de santé français est toujours considéré comme l’un des meilleurs au monde, mais pour combien de temps? L’égalité face à la santé s’est dégradée avec une part de plus en plus importante de la population qui doit renoncer à des soins, notamment parce que le reste-à-charge des ménages est devenu trop important ou en raison de l’absence de professionnels en nombre suffisant dans certains déserts médicaux.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Lors de cette demi-journée :</span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">- Deux tables rondes permettront de faire un état des lieux avec des élus, des associations et des médecins des 10e et 11e arrondissements de Paris et d’aborder certaines solutions envisagées pour améliorer l’accès aux soins de proximité.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">- Le Pr André Grimaldi, grand défenseur de l’hôpital public, évoquera l’avenir de notre système de santé, aujourd’hui largement remis en question en raison des contraintes financières et débattra avec le public.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La LDH se doit d’alerter les citoyens et de défendre l’effectivité du droit à la santé et l’égalité pour tous dans l’accès à des soins de qualité. Les bouleversements qui se préparent ne peuvent pas s’envisager sans l’implication de tous, car le risque est que notre système solidaire disparaisse sans aucune concertation.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"><strong> </strong></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"><strong>La section Paris 10/11 de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) vous invite à écouter et à débattre avec tous les intervenants.</strong></span></div><div class="MsoBodyText2" style="font-size: 14pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"> </span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: left;" align="center"><span style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #ff0000;"><strong>au Point Ephémère</strong></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial; color: #333333;">200, quai de Valmy - Paris 10è - M° Jaurès/L.Blanc</span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: left;" align="center"><span style="font-size: small; font-family: Arial; color: #333333;"><strong><em>Entrée libre</em></strong></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: left;" align="center"><span style="font-size: small; font-family: Arial; color: #333333;"><strong>Possibilité de se restaurer sur place à partir de 12h30</strong></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial; color: #333333;"><strong><br /></strong></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial; color: #333333;"><strong>Plusieurs tables ronde sont prévues :</strong></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; text-align: center;" align="center"> </div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-BoldMT;"><strong>A 14h </strong></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial-BoldMT; color: #960c01;"><strong>Quelles difficultés d’accès aux soins dans notre ville ?</strong></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-ItalicMT; color: #4c4d4a;"><em>- Introduction : Un état des lieux des inégalités face aux soins : rôle des élus ?</em></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-ItalicMT; color: #4c4d4a;"><em>- Médecin généraliste : un exercice difficile ?</em></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-ItalicMT; color: #4c4d4a;"><em>- L'accès aux soins pour les personnes en grande précarité : l'exemple des urgences hospitalières </em></span><strong style="line-height: 24pt; font-family: Arial-ItalicMT; font-size: 10pt;"><em>Intervenants: </em></strong><em style="color: #4c4d4a; font-family: Arial-ItalicMT; font-size: 13px;">Francis Duran-Franzini (praticien, élu du conseil du 11eme arrondissement)</em></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left; padding-left: 120px;"><em style="color: #4c4d4a; font-family: Arial-ItalicMT; font-size: 13px;"></em><em style="line-height: 24pt; color: #4c4d4a; font-family: Arial-ItalicMT; font-size: 10pt;">Jean-Jacques Bourcart (médecin de ville)</em></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left; padding-left: 120px;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-ItalicMT; color: #4c4d4a;"><em>Laurent Haas (urgentiste à l’hôpital Saint-Louis)</em></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-BoldMT;"><strong>A 15h </strong></span><strong style="color: #960c01; font-family: Arial-BoldMT; font-size: 14pt; line-height: 24pt;">Quelle évolution pour la médecine de ville ?</strong></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-ItalicMT; color: #4c4d4a;"><em>- Les centres de santé : une piste pour améliorer l’accès aux soins en ville ? </em></span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-family: Arial-ItalicMT; color: #4c4d4a;"><em><span style="font-size: x-small;">- L'e</span></em></span><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-ItalicMT; color: #4c4d4a;"><em>xercice médical libéral ou salarié, seul ou en groupe : opposition ou complémentarité? </em></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-ItalicMT; color: #4c4d4a;"><em>- L'articulation entre la médecine de ville et l’hôpital.</em></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-ItalicMT;"><strong><em>Intervenants: </em></strong></span><em style="color: #4c4d4a; font-family: Arial-ItalicMT; font-size: 10pt; line-height: 24pt;">Danièle Pozza (directrice au centre de santé Institut Alfred Fournier) </em></div><div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left; padding-left: 120px;"><em style="color: #4c4d4a; font-family: Arial-ItalicMT; font-size: 10pt; line-height: 24pt;">Jean-Jacques Bourcart (médecin de ville)</em></div></div><div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left; padding-left: 120px;"><em style="color: #4c4d4a; font-family: Arial-ItalicMT; font-size: 10pt; line-height: 24pt;">Laurent Haas (urgentiste à l’hôpital Saint-Louis)</em></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><strong style="line-height: 24pt; font-family: Arial-BoldMT; font-size: 10pt;">A 16h exposé suivi de questions/réponses : </strong></div></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial-BoldMT; color: #960c01;"><strong>Quel avenir pour notre système de santé </strong></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left; padding-left: 120px;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-BoldMT;"><strong> </strong></span><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-ItalicMT; color: #4c4d4a;"><em>André Grimaldi (auteur de “L'Hôpital malade de la rentabilité” et professeur à la Pitié-Salpêtrière)</em></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-BoldMT;"><strong>A 17h30 Conclusion : </strong></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial-BoldMT; color: #960c01;"><strong>L’égalité d’accès aux soins : un droit fondamental</strong></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left; padding-left: 120px;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial-ItalicMT; color: #4c4d4a;"><em>Gislhaine Rivet, secrétaire générale adjointe de la LDH, responsable du groupe de travail « Santé, bioéthique »</em></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial; color: #333333;"><em><strong>L'entrée est libre. <br />Pour contacter la LDH 10e-11e --> </strong></em><a style="color: #2768aa; font-weight: 800; white-space: nowrap; font-family: Arial, Verdana, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;" href="mailto:paris.10.11@ldh-france.org">paris.10.11@ldh-france.org</a> ou </span></span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em><strong><span style="font-size: small;"><a style="font-family: Arial; font-size: small; line-height: 24pt;" title="le site de la Ligue 10e11e" href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/%20http:/www.ldh-france.org/section/paris-10-11/ai1ec_event/1713/?instance_id=81." target="_blank">son site</a></span></strong></em></span></div><div class="MsoNormal" style="font-size: 14pt; line-height: 24pt; text-align: left;"><span style="font-size: small;"><br /></span></div>
Action Barbèshttp://actionbarbes.blogspirit.com/about.html”24 heures chrono” aux urgences de Lariboisière ou comment se gère la pénurie...tag:actionbarbes.blogspirit.com,2012-01-06:25113152012-01-06T07:00:00+01:002012-01-06T07:00:00+01:00 Lundi, 21 heures. Beaucoup de jeunes et moins jeunes rue Ambroise Paré à la...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-637545" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/02/01/2656549750.JPG" alt="paris,lariboisière,urgences,hôpitaux" width="316" height="178" />Lundi, 21 heures. Beaucoup de jeunes et moins jeunes rue Ambroise Paré à la recherche d'une « dose ». On en voit régulièrement venir demander des jetons (ce sont ces jetons qui permettent d'obtenir un kit avec seringue dans les automates situés rue de Maubeuge et boulevard de la Chapelle.) à la personne qui inscrit les « candidats » aux urgences. Le hall d'accueil est plutôt calme à cette heure. L'agacement est pourtant déjà présent chez certains qui trouvent qu'on ne va pas assez vite. Heureusement, l'agent d'accueil est imposant et ne se laisse pas (ou plus) impressionner. Le ton monte lorsqu'un inscrit parti manger à l'extérieur s'entend dire qu'il a passé son tour, comme on dit. On l'a appelé, il n'était plus là. Alors, il faut reprendre l'inscription à zéro. Une alternative ? On lui conseille de se rendre sur l'hôpital de Saint Denis où il y aurait moins d'attente. Bon. Il décide de rester mais ne cessera de protester toute la soirée.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-637547" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/00/02/2293911234.JPG" alt="paris,lariboisière,urgences,hôpitaux" width="173" height="412" />La salle d'attente est pleine à craquer. Impossible de trouver deux chaises côte à côte. On est déjà content de pouvoir s'asseoir dans un coin. Sur un brancard, un homme ronfle fortement comme un bienheureux. On se doute qu'il « cuve ». Ce sera vite confirmé lorsqu'il tentera de mettre ses chaussures, puis de se lever, ce qui se soldera par une chute spectaculaire ! Relevé par les infirmières appelées à la rescousse qui peineront à le rallonger. Plus tard, on aura droit pendant deux heures, à un mélange de chansons paillardes, de grossièretés et parfois de propos qui feront sourire le public : « C'est la faute à Sarkozy la m....... ! Moi je vais être président de la République et j'aimerai tout lemonde. Le Premier Ministre fabriquera des billets, c'est facile de fabriquer des billets, et on les donnera à tous ».</p><p style="text-align: justify;">Il est déjà 23 heures. Certains ont réussi à s'allonger pour dormir. D'autres s'énervent, vont régulièrement interroger la première blouse blanche, ou verte, qui passe. Sans succès d'ailleurs. Personne n'a le temps de répondre. Plus personne ne se laisse distraire, par habitude sans doute. Beaucoup ne comprennent pas cette attente. Certains ne sont pas trop malades et sont un peu dans la « comedia del arte ».</p><p style="text-align: justify;">Une demi-heure plus tard, la personne que j'accompagne est prise en charge. Je reste dans la salle d'attente, ce que ne font pas de nombreux accompagnants qui ne cessent d'entrer et sortir de la salle de soins, malgré le panneau d'interdiction, bien visible. Le personnel médical laisse faire, semble indifférent à ce flot continu et n'a surtout pas le temps. Parfois, un infirmier ou une infirmière se fâche et interdit l'accès. Mais comme il n'y a aucun vigile à cet endroit-là, comment faire respecter le règlement ? On entre donc « comme dans un moulin ». Pas très rassurant...</p><p style="text-align: justify;">1 heure du matin, on est déjà mardi : la salle s'est vidée. Arrivent encore des personnes alcoolisées bruyantes. On entend tout ce qui se dit à l'accueil. Forcément puisque les bureaux sont de simples box sans plafond. Les anecdotes pleuvent !</p><p style="text-align: justify;">Je suis autorisée à entrer dans la salle de soins. Pas assez de box pour tous les patients en attente d'examen ou de résultats d'examen. On assiste à un véritable ballet de brancards et de porte perfusion qui doivent être sans cesse déplacés. En tout et pour tout il y a trois chaises pour tous les accompagnants au chevet d'un malade. Là aussi, de l'énervement. Il faut parfois menacer de faire venir le vigile ou la police pour espérer un peu de calme. En fait, le patient ne comprend pas l'attente. Il ne comprend pas pourquoi on s'occupe plutôt de celui-ci que de celle-là. Il y a pourtant bien une organisation dans le service et heureusement ! Mais ce qui manque c'est la personne qui pourrait rassurer, écouter, expliquer, limiter les tensions et les angoisses. Tout simplement. Bon. Tout simplement, d'accord. Mais il en faut les moyens.</p><p style="text-align: justify;">Tout au long de la journée, au fil des reprises de travail, le personnel trouve des petits moments de répit pour se souhaiter la bonne année, se faire la bise et manger un chocolat. On est en plein dans la période des voeux.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-637549" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/01/00/3441803589.JPG" alt="paris,lariboisière,urgences,hôpitaux" />Pour tuer le temps, le temps de celui qui attend, on ne peut qu'observer la vie autour de soi. Des personnes âgées complètement perdues qui ne veulent pas rentrer chez elles, qui ne comprennent pas ce qu'on leur explique, beaucoup d'étrangers avec qui il n'est pas aisé de communiquer, des sans domicile fixe, des personnes atteintes de troubles psychiatriques, des patients qui sortent d'un box les fesses à l'air... On ne s'ennuie pas. On s'inquiète.</p><p style="text-align: justify;">La journée s'est écoulée. Il est 19 heures, presque le tour du cadran entre ces deux salles, celles de l'accueil et celle des soins. On nous annonce enfin une place pour le scanner. Il faudra encore attendre les résultats puis une ambulance pour être transféré dans un autre hôpital parisien qui gèrera la pathologie. Ouf ! Il est 23h30.</p><p style="text-align: justify;">Un conseil : ne soyez pas seul quand vous devrez vous rendre aux urgences. Le personnel soignant ne pourra pas vous aider à aller aux toilettes avec votre porte perfusion, relever ou abaisser le dossier de votre brancard, remettre un drap, apporter un verre d'eau, réconforter. Pas question ici de mauvaise volonté ou d'indifférence. Mais il y a tellement d'autres gestes à accomplir. On tente de leur demander, mais... on a des scrupules à insister. Aussi pour trouver un peu de réconfort, ceux qui sont seuls se penchent vers leur voisin d'infortune. On échange ses craintes, ses petites misères qui seront, on l'espère, passagères, comme dit la chanson.</p><p>Passagères les misères peut-être, mais la pénurie de moyens, moins sûr.</p><p style="text-align: justify;">Il y a bien urgence comme nous le disions dans notre <a title="article du blog du 10 décembre 2011" href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/Projet%20Widal-Lariboisière,%20entre%20AP-HP%20et%20Ville%20de%20Paris,%20l'accord%20parfait%20" target="_blank"><strong>article du 10 décembre</strong></a>, à la suite de la réunion d'information sur les restructurations de l'Assistance Publique.</p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlClaude Guéant cherche des noises à l'hôpitaltag:bar-zing.blogspirit.com,2011-03-26:22733362011-03-26T15:32:00+01:002011-03-26T15:32:00+01:00 Claude Guéant prétend interdire la visibilité de signes religieux dans...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif;"><span style="color: #000000;">Claude Guéant prétend interdire la visibilité de signes religieux dans les hôpitaux. Peut-il ignorer que le caducée de la médecine fut l'un des emblèmes d'une religion antique ?</span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/1566220184.jpg" target="_blank"><img id="media-596275" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/2185936473.jpg" alt="symboles religieux,hôpitaux,claude guéant,fonction publique" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><h2><span style="color: #000000;">Il va lui falloir débaptiser nombre d'hôpitaux dont les noms sont de continuelles évocations religieuses : Hôpital Saint Vincent de Paul, Hôpital Saint Joseph, Hôpital Saint Louis, etc. etc. </span></h2>
ElGrecohttp://rachedelgreco.blogspirit.com/about.htmlUne croix blanche (8)tag:rachedelgreco.blogspirit.com,2007-07-30:13390172007-07-30T18:45:00+02:002007-07-30T18:45:00+02:00 hôpital mISERE, DETRESSE ET ...
<p align="center"><b><span style="font-size: 26pt; color: #a50021; font-family: Algerian">hôpital<span> </span></span></b></p> <p align="center"><b><span style="font-size: 26pt; color: #a50021; font-family: Algerian"><font color="#0000FF">mISERE, DETRESSE</font></span></b></p> <p align="center"><b><span style="font-size: 26pt; color: #a50021; font-family: Algerian"><font color="#800000">ET </font></span></b></p> <p align="center"><b><span style="font-size: 26pt; color: #a50021; font-family: Algerian"><font color="#3366FF">abdication</font></span></b></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 14pt"><font face="Times New Roman"> .</font></span></b></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 14pt"><font face="Times New Roman"><font color="#000000">Cette matinée est à marquer d’une croix blanche. Dans ma vie de bourlingueur, de voyageur et d’aventurier, j’ai croisé plus d’une fois madame misère, à l’instar de ma première léproserie à l’âge de vingt ans à l’île de Moorea, au large de Tahiti.<span> </span> <em>Un choc qui, à ce jour, me fait trembler d’effroi et de peine.</em></font></font></span></b></p> <p align="justify"><span style="font-size: 14pt"><font color="#800000" face="Times New Roman">Ces mains transformées en menottes, ces jambes en cul de jatte et ces visages en parchemin déformé, formèrent et hantèrent durant de longues années mes cauchemars.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt"><font face="Times New Roman">Ce matin, notre guide des Affaires étrangères nous dépose à l’hôpital régional de Bissau. Ici la misère humaine dépasse hélas la fiction pour sombrer dans la réalité. Imaginez une ancienne caserne portugaise aux murs épais et délabrés où la forêt vierge a envahi chaque pouce de terrain. Imaginez des salles- hangars où le seul luxe offert aux malades est une banquette branlante des années cinquante. Imaginez une odeur pestiférée qui pénètre vos narines, envahit vos poumons et s’incruste à tout jamais dans vos neurones. Imaginez des centaines de patients jonchés à même le sol face à ces bâtiments trop pleins. Le premier s’arc-boute à sa mère, le second s’attache à son père, le troisième aux yeux rouges de fièvre et au teint blafard abandonne sa tête sur un tronc d’arbre. Le spectacle est saisissant et chaque cas humain est une horrible page de vie. Une misère noire dans un pays bien noir où les noirs loin d’être rois sont les sujets de sa majesté Maladie.</font></span></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 13pt; color: #a50021"><font face="Times New Roman">Arrive monsieur Juanito, un stéthoscope autour du cou. Sa blouse fut, un jour, blanche, son regard a dû briller un soir et son sourire est hélas resté au vestiaire de l’hôpital.</font></span></b></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt"><font face="Times New Roman">Monsieur le directeur de l’hôpital commence une visite en allemand châtié, ancien diplômé de la DDR (ancienne république de l’Allemagne de l’Est), il croule aujourd’hui sous la chape de la honte, de l’oubli et de la maladie. Comment oublier, dans la salle B, le trésor du docteur Juanito. Là, trône au centre d’une pièce grise les trois instruments les plus modernes de cet hôpital de Bissau : un vieil appareil de radiographie, deux stéthoscopes jeunes de dix ans et une balance roverbal pour peser je ne sais quelle famine. Où sont les scanners, IRM, échographes et simples chaises roulantes qui meublent, aujourd’hui, la totalité des hôpitaux des pays qu’on appelle occidentaux ?</font></span></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 13pt; color: #a50021"><font face="Times New Roman">Pedro, un rachitique malade de 40 ans tourne de l’œil devant nous et s’affale à même le sol.</font></span></b></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt"><font face="Times New Roman">Son regard est révulsé et sa maigreur moribonde. L’infirmière bien en chair toute de rouge vêtue lui jette un regard réprobateur et l’enjambe sans autre formalité. Moi-même, qui suis pourtant habitué à tant de misère humaine et aux malades que je côtoie dans ma profession, je me retiens de ne pas succomber à la nausée, à l’étourdissement et aux cris de rage vis-à-vis des responsables du pays qui gardent secret le pétrole qui serait pourtant le grand bienvenu.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt"><font face="Times New Roman">Puissent un jour les Grands voyageurs du monde rassembler un demi million de dollars et les confier par exemple à notre cher Cigéviste et chirurgien bénévole le professeur Nardo Jardina. Nardo, qui a l’expérience des hôpitaux africains saura quitter pour un certain temps ses douces cliniques de Bologne, attraper ce vœu au vol et honorer peut-être l’espoir des Grands voyageurs, de doter Bissau d’une clinique nouvelle qui sauverait peut être des centaines, voire des milliers de vies humaines.</font></span></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 14pt; color: #a50021"><font face="Times New Roman"><em>Par la voie d’Astrolabe, Nardo cet SOS t’es lancé ! Pense à notre campagne pour le Tsunami où nous avons récolté 78 000 euros en quelques jours à peine…</em></font></span></b></p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><u>à suivre:</u> <strong>Un curieux Resto-couloir-jardin-</strong></p>