Last posts on gloire
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Tania
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Maîtriser
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-02-06:3111271
2018-02-06T20:20:00+01:00
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« Elie avait appris à récurer des brosses, fabriquer des enduits...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2357033342.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-196911" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/719672228.jpg" alt="Arditi couverture.jpg" /></a>« Elie avait appris à récurer des brosses, fabriquer des enduits (de trente sortes au moins), broyer des cristaux (jusqu’à en obtenir le granulé juste), mélanger les poudres aux huiles et aux résines, et, pour chaque nuance, à obtenir les proportions parfaites, les couleurs et les transparences. Après deux ans d’atelier, il eut le droit de préparer les couches de fond. D’abord les simples, puis celles qu’il fallait appliquer en dégradé. Un an encore et il put travailler le fini des toiles. Il apprit à peindre des drapés, des dentelles et des visages, des chevelures et des nez, des bouches, des oreilles, et, pour finir, des mains, des gants et des regards. Un an plus tard, on le mit à reproduire certaines œuvres du maître dont on lui commandait des copies. Durant ces six années d’atelier, il reçut pour son travail de quoi se nourrir, des habits usagés, et un gîte qu’il partageait avec d’autres garçons, au bord du rio Sant’Angelo, une pièce humide et à l’odeur pestilentielle, été comme hiver. Il vécut ces duretés dans l’impatience, avec intensité. Il voulait tout comprendre, tout retenir. Maîtriser chaque détail. Faire comme le maître. Aussi bien que le maître. Et mieux que tous les autres. »</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Metin Arditi,</span><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"> Le Turquetto</span></em></span></p>
Tania
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Peindre à tout prix
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-02-05:3111270
2018-02-05T08:30:00+01:00
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Metin Arditi , l’auteur du récent Dictionnaire amoureux de la Suisse ,...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Metin_Arditi" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Metin Arditi</a>, l’auteur du récent <em><a title="Chez Adrienne" href="http://adrienne.skynetblogs.be/archive/2018/01/11/i-comme-internats-chic-8794422.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Dictionnaire amoureux de la Suisse</a></em>, est un <em>« écrivain suisse francophone d’origine turque séfarade »</em> (Wikipedia). <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-francophone/le-turquetto?page=0%2C0#presse" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Le Turquetto</em></a>, son septième roman (sur douze déjà publiés) fait voyager ses lecteurs entre Constantinople et Venise, au XVIe siècle, dans un monde où il n’est pas facile pour un garçon très doué pour le dessin de réaliser son rêve de peindre à tout prix. Metin Arditi raconte son parcours exceptionnel.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/352342285.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-196885" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/258048007.jpg" alt="arditi,metin,le turquetto,littérature française,suisse,turquie,venise,peinture,xvie siècle,religion,intolérance,gloire,histoire,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Le Titien, <em>Portrait d'homme</em>, dit <em>L'homme au gant</em>, Paris, Louvre <a title="Source" href="https://www.louvre.fr/oeuvre-notices/l-homme-au-gant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">© 2009 RMN</a></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Un détail de <a title="Note explicative du Louvre" href="https://www.louvre.fr/oeuvre-notices/l-homme-au-gant" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>L’homme au gant</em> du Titien </a>en couverture et une note au lecteur ont de quoi intriguer : la toile du Louvre porte une signature où le « T » est en gris foncé et la suite en gris-bleu. Commandée par un musée de Genève qui l’a reçue en prêt en 2001, une analyse spectrométrique de cette anomalie <em>« laisse à penser que la signature a été apposée en deux temps, par deux mains différentes, et dans deux ateliers distincts »</em> – d’où l’hypothèse que ce tableau ne soit pas du Titien, d’où ce roman.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">A Constantinople, en 1531, Elie, un garçon de douze ans vit mal à l’aise entre Arsinée, qui s’occupe de lui depuis la mort de sa mère, et son père Sami, employé pour un vendeur d’esclaves, un homme <em>« maigre, voûté, mal soigné ».</em> Dès qu’il le peut, il se faufile dans les rues, évite le mendiant cul-de-jatte, Zeytine Mehmet, qui voit tout et veut toujours faire la conversation. Elie va épier en cachette au Han, où se déroule la vente des esclaves, le moment où Roza, une Géorgienne, sera dénudée devant l’acheteur.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Son refuge préféré, c’est l’atelier d’un fabricant d’encres, Djelal, qui a remarqué son regard curieux et l’initie à la calligraphie. Djelal reste fidèle aux recettes de son père pour fabriquer des encres moins brillantes que d’autres mais très durables, en dehors de cela, il prie, il danse. Quand le petit, doué pour les portraits, lui offre le sien, il le refuse, la Loi musulmane interdisant la représentation – même s’ils croient au même Dieu, celui d’Abraham, explique-t-il à l’enfant, musulmans et juifs lui parlent <em>« dans des langues différentes ».</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Arsinée déplore les fréquentations d’Elie : <em>« Chacun reste chez soi. »</em> Son père, méprisé à cause de son métier, n’a pas d’autorité sur lui. C’est chez le pope de Saint-Sauveur, Efthymios, ébloui par les dons du garçon pour copier les fresques et qui le met en garde contre les Turcs – <em>« Grecs, juifs, Arméniens, ils nous chasseront tous »</em> – que le garçon à tête de <em>« petit rat »</em> apprend que Jésus était juif et que les moines chrétiens peuvent peindre, alors que le rabbin l’interdit. A la mort de son père, Elie se sauve. Au port, il se fait passer pour un Grec, Ilias Troyanos, et en échange d’un portrait, persuade un marin italien de le laisser embarquer pour Venise.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">C’est là qu’on le retrouve en août 1574, plus de quarante ans plus tard. Il est devenu un peintre renommé sous le nom de <em>« Turquetto »</em>, <em>« petit Turc »</em> comme on l’appelait à l’atelier où il faisait son apprentissage auprès du Titien. Il a épousé la fille d’un notaire et cela lui a ouvert bien des portes. D’abord connu pour ses portraits, il peint à présent des scènes bibliques. Plein d’admiration pour son maître, <em>« si profondément humain »</em>, lui a opté pour une peinture <em>« qui accueille et rassure ».</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Rachel, une juive qui vit dans le ghetto de Venise et porte le bonnet jaune, lui sert de modèle ; il est séduit par cette beauté rousse, à rendre jalouse sa femme qui craint pour sa réputation. Au sommet de sa gloire, le Turquetto est choisi pour peindre une <em>Cène</em> immense qui ornera le réfectoire de la confrérie à laquelle il appartient – Cuneo, riche et vaniteux, veut faire sensation avec une œuvre qui devrait placer Sant’Antonio au premier plan. Les confréries rivalisent sans relâche à Venise pour attirer les faveurs des riches et des puissants.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>Le Turquetto</em> raconte l’histoire d’un peintre et de son triomphe avec cette <em>Cène</em> audacieuse qui va éblouir les artistes et les véritables amateurs d’art, mais faire scandale. Au thème de la création artistique et des conditions dans lesquelles travaillent les peintres de Venise se mêlent les intolérances religieuses, les rivalités politiques, l’exclusion sociale, et la mince cloison, parfois, entre la gloire et la chute. </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">L’identité d’emprunt du Turquetto, qui se fait passer à Venise pour un juif converti, lui a permis d’accomplir son rêve de peindre. Qui la découvrirait pourrait lui nuire. Metin Arditi s’est beaucoup documenté pour aborder son sujet avec justesse – <em>« Ce souci du détail juste vient peut-être de la formation scientifique de Metin Arditi, qui, dans d’autres vies, fut homme d’affaires et surtout physicien »</em> (Eleonore Sulser, dans <a title="Critique d’Eleonore Sulser (Le Temps, 2011)" href="https://www.payot.ch/Detail/le_turquetto-metin_arditi-9782330018696?cId=0" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Le Temps</em></a>). Le romancier genevois offre là un roman passionnant, qui ramènera finalement le Turquetto à Constantinople.</span></p>
hommelibre
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Petite pensée divertissante autour de Joe
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-12-24:3299329
2014-12-24T09:52:33+01:00
2014-12-24T09:52:33+01:00
Joe Cocker est décédé. Un chanteur fidèle à sa voie bluesy autant...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1443270137.jpg" target="_blank"><img id="media-184659" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/868592902.2.jpg" alt="joe cocker,musique,variété,you are so beautiful,blues,spectacle,gloire,rêve" /></a>Joe Cocker est décédé. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un chanteur fidèle à sa voie bluesy autant qu’à sa voix qui érafle le bitume des bits numériques. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Son look de nain qui a trop grandi restera désormais dans les images archives. La scène est veuve de l’un de ses amants. La société du divertissement perd une valeur sûre, qui sera vite remplacée tant le monde génère d’adeptes de la gloire. Dans ce sens, Joe, comme bien d’autres, est peut-être l’une des dernières figures charismatique à attirer les foules. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’aboutissement de la démocratie produira en effet une société où chacun ne sera plus que son propre héros. Une société sans gloire car la gloire requiert l’admiration des foules. Sans gloire donc sans rêve, car il y a une part de gloire dans tout rêve dès le moment où il contient quelque chose d’exceptionnel - et tout rêve contient quelque chose d’exceptionnel. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Sans gloire, chacun montera sur des scènes improbables, devant des salles sans public. Sans rêve, aucune démesure ne nous fera plus frissonner. Le divertissement mourra parce qu’il aura incité chacun à en faire partie. Tous acteurs: fin du spectateur et donc fin du spectacle.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2090093196.2.jpg" target="_blank"><img id="media-184660" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1247777106.jpg" alt="joe cocker,musique,variété,you are so beautiful,blues,spectacle,gloire,rêve" /></a></span>La société du divertissement vit peut-être son apogée, et bientôt sa chute. Joe Cocker, figure hiératique de la variété, n’y est pour rien, sauf à considérer qu’attirer tant de lumière sur une seule personne fait des émules. Les poètes de 14 ans en veulent aussi pour leur compte. Après tout, pourquoi pas eux? </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Divertir est un vrai job. Joe a fait le job correctement. Il est entré dans nos oreilles, a touché nos émotions. Que demande le peuple? De l’é-mo-tion. L’émotion est le spectacle où l’on est à soi-même héros et spectateur.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Quant à nous, spectateurs du temps du divertissement, let’s go on dreaming! Continuons à rêver. A nous rêver. Nous ferons alors des choses exceptionnelles qu'aucun privilège ou poudre de strass ne viendra dénaturer. Le spectacle redeviendra la chronique du temps, après avoir été la représentation symbolique de nos démesures et <em>l'objet même</em> du rêve - alors qu'il ne devrait en être que le véhicule.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais bon, ce que j’en dis...</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Merci Joe. You are so beautiful.</span><br /><br /><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cry me a River:</span></em><br /><br /><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/ayWCfSyBmvs" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><br /><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Someting’s Coming On (Live at Woodstock 1969):</span></em><br /><br /><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/kGbK5y94LOE" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><br /><br /><br /> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Avec sa voix il occupait une place à part. Sa drôle de voix bien à lui qu’il jetait dans les salles dès le début de sa carrière. Et avec ses drôles de gestes des mains il a contribué à décomplexer tous ceux qui ne savent pas quoi faire de leur corps quand on les regarde.</span></p>
TEKOA
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La chaire de Pierre et la gloire du Bernin
tag:www.iconotekoa.com,2014-05-23:3006167
2014-05-23T19:35:37+02:00
2014-05-23T19:35:37+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-802956" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/01/01/305744410.jpg" alt="VaStPierreChairedePierre-2091.jpg" /></p>
TEKOA
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La gloire, du Bernin. Saint-Pierre de Rome
tag:www.iconotekoa.com,2014-05-20:3005729
2014-05-20T15:12:21+02:00
2014-05-20T15:12:21+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-802102" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/01/02/2057751148.jpg" alt="VaStPierreGloireEspritSaint-2092.jpg" /></p>
TEKOA
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La cathédrale de Lyon en majesté
tag:www.iconotekoa.com,2014-05-13:3004940
2014-05-13T10:43:56+02:00
2014-05-13T10:43:56+02:00
Illuninations 2013
<p style="text-align: center;">Illuninations 2013</p><p style="text-align: center;"><img id="media-800796" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/00/01/1192586997.jpg" alt="LyCill2013détail-.jpg" /></p>
TEKOA
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Le Christ en gloire
tag:www.iconotekoa.com,2014-04-04:3000648
2014-04-04T19:41:41+02:00
2014-04-04T19:41:41+02:00
Eglise Saint-Jacques le Majeur, Montrouge
<p style="text-align: center;">Eglise Saint-Jacques le Majeur, Montrouge</p><p style="text-align: center;"><img id="media-793354" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/01/00/1326895379.jpg" alt="MontougeStJcChristengloire-.jpg" /></p>
TEKOA
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Le Christ en gloire
tag:www.iconotekoa.com,2014-03-21:2998794
2014-03-21T23:56:00+01:00
2014-03-21T23:56:00+01:00
Détail de la grande verrière de l'église du Saint-Nom de Jésus, Lyon 6ème.
<p style="text-align: center;">Détail de la grande verrière de l'église du Saint-Nom de Jésus, Lyon 6ème.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-790662" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/01/00/3059830265.jpg" alt="tekoaphotos,christ,siégeant,gloire,vitrail,église,saint-nom,jésus,lyon" /></p>
ElGreco
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le dépassement de soi !
tag:rachedelgreco.blogspirit.com,2008-03-15:1508099
2008-03-15T17:35:00+01:00
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Aventureux Steve Fossett Avec toute la candeur de ma...
<p align="center"><b><span style="font-size: 24pt; color: teal"><font color="#800080" face="Times New Roman"><font color="#FF0000">Aventureux</font> <font color="#FF0000">Steve Fossett</font></font></span></b></p> <p align="justify"><b><font size="3"><font face="Times New Roman">Avec toute la candeur de ma jeunesse, je partais en guerre armé de mon seul sourire de Paix. Pigiste auprès d’un célèbre quotidien français, je découvrais l’Asie du Sud-est. Du haut de mes 18 ans, je déambulais dans Saigon en guerre. La guerre larvée était toujours présente mais je ne la voyais pas…</font></font></b></p> <div align="justify" style="text-align: center"><img name="media-155862" src="http://rachedelgreco.blogspirit.com/media/02/02/6af06e9dde0eb1769852889a069ba060.jpg" alt="6af06e9dde0eb1769852889a069ba060.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-155862" /></div> <p align="justify"><span style="color: teal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Un soir, sous un porche vert, une main sortie d’un sari vert m’attrapa fermement et vertement. Elle me sauva la vie et certes… la soirée ! Oubliant le couvre feu de rigueur au Vietnam, j’entendais les cartouches siffler mais ne m’en souciais guère et point ! La main au sari vert sauva un jeune reporter aventurier et peut-être même aventureux. Tout cela n’est certes que négligence de jeunesse mais aucunement témérité, courage ou dépassement de soi !</font></font></span></p> <p align="justify"><span style="color: teal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Souvent, très souvent même, le Voyageur se laisse aller à l’aventure, à l’inconnu et fonce au cœur de la jungle sans défense aucune! Le voyageur reste cet assoiffé de découvertes, d’imprévus, de nouveautés, d’aventures, de portes à défoncer, de couloirs déserts, de gouffres abyssaux à sonder et toujours en quête d’une décharge d’adrénaline !</font></font></span></p> <p align="justify"><font size="3"><font face="Times New Roman">D’autres vont plus loin. Beaucoup plus loin ! Ils veulent narguer le diable, tenter l’impossible et relever les défis de la terre ! Ces explorateurs hors pairs sont atteints d’une autre belle maladie : <i>le dépassement de soi</i> <i>!</i></font></font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Le défi de battre un record et d’aller encore et encore plus haut, plus loin et plus fort, en athlète averti d’esprit et parfois de corps « <i>Citus, altus, fortus</i> ».</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Ces hommes hors pairs, sont accros à l’adrénaline et à la dopamine naturelle, cette « molécule du plaisir » produite généreusement par notre cerveau en extase devant un défi à surmonter !</font></p> <p align="justify"><span style="color: teal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Un de nos honorables pairs, un des plus grands explorateurs du siècle, vient de nous quitter sur la pointe d’un nuage, par un hasard aussi bête que bête peut être souvent la vie !</font></font></span></p> <p align="justify"><span style="color: teal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Il a battu cent records du monde et était irrémédiablement victime de Vavangue, de fougue, de découvertes et d’excitations nouvelles, il se préparait encore à affronter des cimes plus hautes, des ravins plus vertigineux et des vitesses plus folles ! Quand survint l’accident ! Le bête et simple accident !</font></font></span></p> <p align="justify"><span style="color: teal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Armé d’une petite bouteille d’eau et de belles lunettes noires, il voulait juste se dégourdir les idées par une petite virée de deux ou trois heures, au dessus du désert du Nevada,<span> </span> dans son tout petit avion, en septembre 2007. Nous l’attendons encore : <b><i>Steve Fossett !</i></b></font></font></span></p> <p align="justify"><span style="color: teal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Steve Fossett est surtout connu comme "l'homme aux 100 records". 116 records du monde exactement, qu'il a réalisés en montgolfière, en avion, mais aussi en planeur ou en bateau. Celui qui voulait aller toujours "plus vite et plus loin", a été le premier, dans les airs, à réaliser le tour du monde en ballon en 2002, puis en avion, en solitaire et sans escale, en 2005. Sur mer, son palmarès est tout aussi fourni. En 2004, il est salué par Bruno Peyron, après avoir battu son record dans le tour du monde à la voile : 58 jours, 9 heures, 32 minutes et 45 secondes, soit 5 jours de moins que le navigateur français.</font></font></span></p> <p align="justify"><span style="color: teal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Explorateur "par plaisir", Steve Fossett a aussi gravi les plus hauts sommets, participé à des courses de chiens de traîneaux dans le Grand Nord, aux 24 Heures du Mans et traversé la Manche à la nage. Son dernier record date de 2006 : il avait parcouru 42 000 km en avion autour du globe avec l'aide financière de son plus fidèle soutien, le patron de Virgin : Richard Branson. L'aventurier a disparu en vol alors qu'il tentait de repérer une piste, dans le désert du Nevada, pour un nouveau challenge. Le 27 novembre 2007, trois mois après cette disparition, sa femme Peggy a demandé au tribunal de Cook County dans l'Illinois de reconnaître officiellement son décès pour ouvrir sa succession.</font></font></span></p> <p align="justify"><span style="color: teal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Richissime aventurier américain Steve Fossett est un, né le 22 avril 1944. Disparu le 3 septembre 2007 dans le désert du Nevada, il est déclaré officiellement mort le 15 février 2008 par le tribunal des successions de Chicago.</font></font></span></p> <p align="justify"> </p> <div style="text-align: center"><img name="media-155869" src="http://rachedelgreco.blogspirit.com/media/00/00/43860e460d889278192a32464ccd250b.jpg" alt="43860e460d889278192a32464ccd250b.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-155869" /></div> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Le monde est riche d’exemples de ce genre. Dans le domaine de la littérature, un exemple de deux récits bouleversants: il s’agit <b><i>d’Aventures en Guyane</i></b> de Raymond Maufrais (Ramsay, 1997) et de <b><i>Voyage au Bout de la Solitude</i></b> (« Into the Wild ») de Jon Krakauer (Presses de la Cité , 1997).</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Bizarrement, ils traitent quasiment du même sujet : les histoires -vraies- de deux jeunes aventuriers idéalistes qui sont partis un jour (à quarante ans de distance) en expédition individuelle dans la Nature et n’en sont jamais revenus. Ils avaient tous les deux 24 ans.</font></p> <p align="justify"><br /> <b><i><span style="color: teal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Le voyage serait aussi une fuite en avant, une course, un challenge et surtout l’expression même de la curiosité et d’une incroyable boulimie de savoir et d’apprendre ! L’autre, cet Autre, par ses différences sera notre richesse suprême !</font></font></span></i></b></p> <p align="justify"><b><i><span style="color: teal"><font size="3"><font color="#FF0000" face="Times New Roman">Qu’importe la difficulté ! Qu’importe le danger ! Qu’importe le risque ! Pourvu qu’il y est l’ivresse du voyage, de la découverte et de … la vie !</font></font></span></i></b></p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"> </p>